Désarmer l’Amérique : l'administration Obama à l'ombre du 11 septembre
par Joël Fishman
"L'administration Obama considérait les conséquences du 11 septembre comme des déconvenues qui ne cadraient pas avec son idéologie.
Ainsi, elle a récemment proclamé la fin de la guerre contre le terrorisme sans avoir la moindre certitude que les ennemis de l'Amérique considèrent eux aussi que cette guerre est terminée."
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Il est clair que les déclarations et les politiques de l'administration Obama appartiennent à la catégorie de la "décomposition." Ils font partie d'un processus de conditionnement progressif dont le but est d’altérer la foi des Américains dans leur gouvernement et de gagner les faveurs de l'étranger. En dépit d’exceptions et de contradictions occasionnelles, la clef qui permet de comprendre les intentions de la nouvelle administration doit être recherchée dans l'examen de "l'histoire d’évolution lente" qui prend en compte la propagation des vues négatives sur l'Amérique et son rôle dans le monde.
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La vision de la place de l’Amérique dans le monde du président Obama est l'antithèse de la tradition américaine et elle s’inspire à l’évidence des enseignements de son guide spirituel, le révérend Jérémie Wright. Ceux-ci nient l'idéal de l'exception dans le pays et à l’étranger. Au lieu de cela, ils renforcent les attitudes de honte, de haine de soi, et de passivité. On peut trouver des exemples de ces conceptions dans une série d'excuses serviles reconnaissant la culpabilité de soi-disant méfaits et "crimes" américains. Obama a présenté ses excuses pour : la responsabilité de l'Amérique dans l’actuelle la crise économique, le refus de reconnaître le rôle majeur de l'Europe dans le monde, les solutions qu’elle a dictées à d'autres pays (excepté dans le cas d’Israël), le "legs de l'esclavage et de la ségrégation, le traitement dans le passé des Indigènes de l’Amérique," Guantanamo, les erreurs de la C.I.A, et, indirectement, les bombardements de Dresde, d'Hiroshima, et de Nagasaki. De telles excuses ont un prix élevé parce qu'elles placent les États-Unis dans le même sac que les véritables états criminels. C'est dans le cadre de ce nouveau système de valeurs qu’il faut comprendre les effets nocifs de l’enquête de Holder, le ministre de la Justice, sur les pratiques de la CIA en matière d'interrogatoires. La démoralisation qui résultera de son initiative pourrait saper la capacité des Agences assurant la défense de l'Amérique de protéger la vie de ses citoyens. La reconnaissance gratuite d’une culpabilité détruit non seulement l'amour-propre mais elle provoque également la paralysie de la volonté de la nation.
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