La statue de la Liberte.
La Statue de la Liberté fut offerte par la France (et plus précisément par les Français grâce à une souscription privée) pour le centenaire de l'indépendance des États-Unis de 1776, et inaugurée par le président Grover Cleveland le 28 octobre 1886.
Ce fut le politicien Édouard de Laboulaye, l'auteur de Paris en Amérique et des Contes Bleu, qui en eût l'idée. Son ami Bartholdi la conçut ensuite.
Elle fut exécutée à Paris, dans les ateliers Gaget-Gauthier, en 1878, par le sculpteur Frédéric-Auguste Bartholdi et l'ingénieur et plus important entrepreneur industriel français Gustave Eiffel (Société Eiffel) (qui succéda à Eugène-Viollet-le-Duc, décédé) pour la charpente métallique. Celle-ci est, en effet, creuse, recouverte de plaques de cuivre rivetées. Son socle est en pierre de Kersanton.
La main et le flambeau, en dimensions réelles, furent exposés à l'Exposition Universelle de Philadelphie, en 1876, puis exposés au Madison Square Garden de New York. La tête fut exposée à l'Exposition Universelle de Paris en 1878.
Elle fut remise aux États-Unis officiellement le 4 juillet 1884 à Paris, démontée, transportée par la frégate Isère en partance de Toulon, puis remontée à son emplacement définitif.
D'une hauteur de 46,50 m (92,99 m en comptant le socle), elle représente une femme drapée brandissant une torche de la main droite. Dans sa main gauche, elle tient une tablette sur laquelle on peut lire la date de l'indépendance des États-Unis : le 4 juillet 1776 en chiffres romains. Les 7 branches de sa couronne représentent les 7 continents. Les 25 fenêtres symbolisent les 25 pierres gemmes.
À ses pieds, se trouvent des chaînes brisées qui symbolisent la liberté.
On peut monter, par l'intérieur, jusqu'à la couronne par un escalier de 354 marches (visite interdite depuis les attentats du 11 septembre 2001, mais réouverte le 3 août 2004).
Sur sa base, gravé sur une plaque de bronze, est inscrit ce poème de la poètesse américaine Emma Lazarus intitulé « The New Colossus » :
Give me your tired, your poor,
Your huddled masses yearning to breathe free,
The wretched refuse of your teeming shore.
Send these, the homeless, tempest-tost, to me,
I lift my lamp beside the golden door !"
Donne-moi tes pauvres, tes exténués
Qui en rangs pressés aspirent à vivre libres,
Le rebut de tes rivages surpeuplés,
Envoie-les moi, les déshérités, que la tempête me les rapporte
De ma lumière, j'éclaire la porte d'or !"