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Re: TOUT SUR LES ANNEES 60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 07 mai 2007 : 15:21






Claude Berri
Cinéaste français
Né à Paris le 01 juillet 1934

Faire Biographie de Claude Berri

Acteur, réalisateur, scénariste, producteur de talent, Claude Berri cumule les titres au cinéma. Issu d'une famille juive de fourreurs, le jeune Claude Langmann prend des cours de comédie et parvient à décrocher quelques rôles. Mais il se révélera par le biais de l'écriture. Ses premiers courts métrages, en collaboration avec Maurice Pialat (son futur beau-frère) , séduisent, notamment 'Le poulet' (prix à Venise et aux Oscars). En 1966, Claude Berri tourne son premier long métrage, 'Le vieil homme et l'enfant', un beau succès. Il s'inscrit d'ailleurs dans une succession de réalisations autobiographiques. Parallèlement, ce surdoué du cinéma monte sa société de production, Renn Productions avec autant de succès. Il finance alors des oeuvres très populaires, sans laisser pour compte les autres films. Les plus grands ont fait appel à cet homme de talent !

Les anecdotes sur Claude Berri

Figurations
Producteur cinéma des Inconnus, Berri renoue avec sa jeunesse en faisant l'acteur (ou plutôt le figurant) dans 'Les trois frères' et 'Les rois mages'.



Brouillé avec Juliette
Ce n'est pas Carole Bouquet qui devait jouer Lucie Aubrac mais Juliette Binoche. Mais l'actrice, fâchée avec le réalisateur, quitte le film en janvier 1996.




Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 08 mai 2007 : 17:55





Mohammed Ali
Champion de boxe américain
[Sport]
Né le 17 janvier 1942


« Quand on est ce que je suis, il est difficile de rester humble »
Mohammed Ali

Biographie de Mohammed Ali


D'abord nommé Cassius Clay, le boxeur change de nom après sa conversion à l'islam, au nom de sa lutte pour l'émancipation des noirs. Très doué, beau parleur, homme sanguin et rapide qui 'pique comme l'abeille et danse comme le papillon', il remporte de nombreux combats par KO, et devient champion du monde des poids lourds en 1964. Son refus de partir se battre au Vietnam provoque la confiscation de sa carte de boxe. Sa popularité décroît et le public, même noir, est volontiers critique. Il remonte sur le ring en 1970, et combat Frazier dans un match très dur et violent remporté par Frazier. En 1974, il est à nouveau sacré champion du monde après une victoire contre George Foreman, alors que le 'combat du siècle' a lieu au Zaïre. Duel devenu légendaire, tant Ali a su contrer la puissance et la jeunesse de Foreman simplement en l'épuisant, en l'esquivant, presque sans combattre. Le champion abandonne la boxe en 1981. Atteint de la maladie de Parkinson, il se consacre à sa fondation pour laquelle il fait des apparitions afin de récolter des fonds.

Les anecdotes sur Mohammed Ali

Cinématographié
En 2002, Michael Mann consacre un film au boxeur, 'Ali', avec Will Smith dans le rôle-titre.

Muse
C'est Mohammed Ali qui inspira à Sylvester Stallone sa série des Rocky.

Dernières nouvelles
Champion du monde !
25 Février 1964
C'est devant 8.300 supporters acharnés que le boxeur américain Cassius Clay décroche son premier titre de champion du monde des poids lourds. Il bat à Miami, le tenant du titre, Sonny Liston, au septième round par KO. Ce jeune champion de...


mohamed ali et les beatles





Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 09 mai 2007 : 18:54






Naomi Shemer

Naomi Shemer (1931-2004) était l'une des auteurs-compositeurs les plus importants d'Israël. Elle possédait un sens inné pour la poésie, l'écriture, la composition, mais également pour mettre en musique les textes d'autrui ou encore adapter en hébreu certaines chansons étrangères.


Biographie Noami est née et a grandi à Kvutsat Kinneret. Très tôt, elle commence les leçons de piano. À partir des années 1950, Naomi écrit ses premières chansons. Ça n'est qu'en 1983 qu'elle reçoit un prix pour son travail.

Il est fort probable que Yeroushalayim shel zahav (Jérusalem d'Or, repris et traduit en français par les Compagnons de la Chanson) reste sa chanson la plus populaire. Écrite en 1967, quelques jours avant la Guerre des Six Jours, au cours de laquelle l'état d'Israël conquiert Jérusalem-Est et rend le mur Occidental (ou Mur des Lamentations) de nouveau accessible aux Juifs. La compositrice rajoute alors une strophe évoquant le retour des Juifs à Jérusalem.

Cette chanson emblématique et chargée de symboles accompagne souvent l'hymne national israélien Hatikvah dans les célébrations.

Le 26 juin 2004, Naomi est décédée des suites d'une longue maladie. Elle laisse à titre posthume l'aveu de s'être inspirée d'une berceuse basque pour sa chanson Yeroushalayim shel zahav.


Quelques grands succès de Naomi Shemer [modifier]
Yerushalayim shel zahav (Jérusalem d'Or), éøåùìéí ùì æäá ,1967
Hithadshut (Renaissance)
Al kol ele (De toutes ces choses), òì ëì àìä
Od lo ahavti dai (Je n'ai pas assez aimé encore)
Lu Yehi, 1973, ìå éäé

Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 09 mai 2007 : 18:57

Et l'odeur des pins
Est portée par le vent du soir
Avec le son des cloches.

Et quand sommeil l'arbre et la pierre
Enfouie dans son rêve,
S'abime la ville solitaire
Un mur dans le cœur.

Jérusalem d'or, de bronze et de lumière,
Pour toutes tes chansons, ne suis-je pas un violon ? (bis)

2.

Comme ils sont à sec les puits !
La place du marché est vide.
Et nul oeil ne guette le mont du Temple
Dans la Vieille Ville.

Et dans les grottes des rochers
Hurlent les vents
Et nul ne descend vers la Mer Morte
Par la route de Jéricho.

Jérusalem d'or, de bronze et de lumière,
Pour toutes tes chansons, ne suis-je pas un violon ? (bis)

3.

Mais venue aujourd'hui chanter pour toi
Et te tresser des louanges
Je ne suis pas à la hauteur du moindre de tes enfants
ni du dernier des poètes.

Car ton nom brûle les lèvres
Comme le baiser d'un séraphin
Si je t'oublie Jérusalem...
Toi qui es toute d'or.

Jérusalem d'or, de bronze et de lumière,
Pour toutes tes chansons, ne suis-je pas un violon ? (bis)

4.

Nous sommes revenus aux puits des eaux,
au marché et sur la place.
Un shofar appelle sur le Mont du Temple
dans la Vieille Ville.

Et dans les grottes des rochers
Des milliers de soleil rayonnent
Nous reviendrons et descendrons vers la Mer Morte
Par la route de Jéricho.

Jérusalem d'or, de bronze et de lumière,
Pour toutes tes chansons, ne suis-je pas un violon ? (bis)


(*) Shofar : Corne de bélier instrument correspondant aux cloches chrétiennes ou au chant du muezzin... le choffar annoncera les temps messianiques. Aujourd'ui on ne somme plus du choffar que pour les jours de pénitence Roch Hachana et Yom Kippour, le son évoque les sanglots, la crainte, et appele à un retour vers la foi.


Avir harim zalul kayayin
Ve-rei'ah oranim
Nissa be-ru'ah ha'arbayim
Im kol pa'amonim

U-ve-tardemat ilan va-even
Shvuyah ba-halomah
Ha-ir asher badad yoshevet
U-ve-libbah homah

Yerushalayim shel zahav
Ve-shel nehoshet ve-shel or
Ha-lo le-khol shirayikh
Ani kinnor.

Eikhah yavshu borot ha-mayim
Kikkar ha-shuk reikah
Ve-ein poked et Har ha-Bayit
Ba-ir ha-attikah

U-va-me'arot asher ba-selah
Meyallelot ruhot
Ve-ein yored el Yam ha-Melah
Be-derekh Yeriho

Yerushalayim shel zahav
Ve-shel nehoshet ve-shel or
Ha-lo le-khol shirayikh
Ani kinnor.

Akh be-vo'i ha-yom la-shir lakh
Ve-lakh likshor ketarim
Katonti mi-ze'ir bana'ikh
U-me-aharon ha-meshorerim

Ki shemekh zorev et ha-sefatayim
Ke-neshikat saraf
Im eshkakhekh Yerushalayim
Asher kullah zahav

Yerushalayim shel zahav
Ve-shel nehoshet ve-shel or
Ha-lo le-khol shirayikh
Ani kinnor.

Hazarnu el borot ha-mayim
La-shuk ve-la-kikkar
Shofar kore be-Har ha-Bayit
Ba-ir ha-attikah

U-va-me'arot asher ba-selah
Alfey shemashot zorhot
Nashuv nered el Yam ha-Melah
Be-derekh Yeriho

Yerushalayim shel zahav
Ve-shel nehoshet ve-shel or
Ha-lo le-khol shirayikh
Ani kinnor.


C'est sur cet air que se termine le film "La Liste de Schindler".






Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 10 mai 2007 : 18:39






Hervé Vilard
Chanteur français
Né à Paris le 24 juillet 1946


Biographie d'Hervé Vilard

Après avoir vu le jour dans un taxi, René Vilard est retiré de la garde de sa mère et placé en orphelinat dès sa plus tendre enfance. Monté à Paris alors qu'il n'est qu'adolescent, il se lie d'amitié avec Daniel Cordier, ancien résistant et galeriste, qui devient son tuteur légal et lui permet de travailler chez un disquaire. Il prend des cours de chant et est repéré par un directeur artistique. Il opte alors pour le nom de scène d'Hervé Vilard. En juin 1965 sort son premier 45 tours, 'Capri c'est fini', qui remporte un succès immédiat et lui fait connaître une gloire soudaine. Ses chansons suivantes n'ont pas un tel succès, mais elles lui permettent de sortir un 33 tours, de commencer quelques tournées en France - auprès de Claude François - et en Europe. Par la suite, la carrière du chanteur se déplace à l'étranger ; il effectue une tournée de deux ans en Amérique Latine, où il est très apprécié. En 1970, il s'installe à Buenos Aires. Il sort alors au Mexique sept albums. Hervé Vilard retrouve la popularité en France en 1978 avec le 45 tours 'Nous'. Olympia, Cirque d'Hiver et autres salles de concert dans toute la France l'accueillent. Son retour est salué par la critique. En 2004, après avoir inauguré une salle de spectacle à son nom dans le Berry de son enfance, il sort un CD où l'on trouve des textes de Marguerite Duras ou Pablo Neruda. Un an plus tard, il écrit sa biographie qui sort sous le nom de 'L'Ame seule'.

Les anecdotes sur Hervé Vilard

Nul n'est prophète en son pays !
Peu reconnu en France dans les années 1970, il est très apprécié en Corée, en Turquie, au Japon au Mexique ou en Colombie.



Retrouvailles
Au moment de la sortie de son premier tube 'Capri c'est fini', sa popularité est si grande qu'un journaliste, qui s'intéresse à la vie privée du chanteur, retrouve Blanche, sa mère et organise de très médiatiques retrouvailles.




Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 10 mai 2007 : 18:43

Hervé Vilard
Capri, c'est fini


Paroles: Hervé Vilard.
Nous n'irons plus jamais,
Où tu m'as dit je t'aime,
Nous n'irons plus jamais,
Comme les autres années,
Nous n'irons plus jamais,
Ce soir c'est plus la peine,
Nous n'irons plus jamais,
Comme les autres années;
Capri, c'est fini,
Et dire que c'était la ville
De mon premier amour,
Capri, c'est fini,
Je ne crois pas
Que j'y retournerai un jour.
Capri, c'est fini,
Et dire que c'était la ville
De mon premier amour,
Capri, c'est fini,
Je ne crois pas
Que j'y retournerai un jour.

Nous n'irons plus jamais,
Où tu m'as dit je t'aime,
Nous n'irons plus jamais,
Comme les autres années;
Parfois je voudrais bien,
Te dire recommençons,
Mais je perds le courage,
Sachant que tu diras non.
Capri, c'est fini,
Et dire que c'était la ville
De mon premier amour,
Capri, c'est fini,
Je ne crois pas
Que j'y retournerai un jour.
Capri, c'est fini,
Et dire que c'était la ville
De mon premier amour,
Capri, c'est fini,
Je ne crois pas
Que j'y retournerai un jour.

Nous n'irons plus jamais,
Mais je me souviendrais,
Du premier rendez-vous,
Que tu m'avais donné,
Nous n'irons plus jamais,
Comme les autres années,
Nous n'irons plus jamais,
Plus jamais, plus jamais.
Capri, c'est fini,
Et dire que c'était la ville
De mon premier amour,
Capri, c'est fini,
Je ne crois pas
Que j'y retournerai un jour.
Capri, oh c'est fini,
Et dire que c'était la ville
De mon premier amour,
Capri,oh c'est fini,
Je ne crois pas
Que j'y retournerai un jour.

Oh capri, oh c'est fini,
Et dire que c'était la ville
De mon premier amour
Oh capri, c'est fini,
Je ne crois pas
Que j'y retournerai un jour.
Oh capri, oh c'est fini,
Et dire que c'était la ville
De mon premier amour
Oh capri, c'est fini,
Je ne crois pas
Que j'y retournerai un jour.


Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 10 mai 2007 : 18:46

Il faut croire en demain


Je me revois dans la ville
Marchant tout seul sans un espoir
Et puis soudain dans la ville
Tout s'est éclairé quand par hasard
J'ai croisé ton regard

{Refrain:}
Il faut croire en demain
En chaque jour qui vient
Il faut croire en demain
Jour après jour
Il faut aller chaque matin
Le cœur battant vers son destin
Il faut savoir jour après jour
Croire en demain
La la la la....

On a marché dans la ville
Faisant ensemble les premiers pas
Et maintenant dans la ville
Marchons tous les deux vers l'avenir
Marchons vers la vie
{au Refrain}
Il faut savoir jour après jour
Croire en demain !


Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 10 mai 2007 : 18:48


Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 10 mai 2007 : 18:50

Hervé Vilard
Un monde fait pour nous


1969


Nous attendons tant de la vie à chaque instant
Et si jamais le monde n'est pas assez grand
Nous serons bien nous battre pour bâtir le notre

Nous avons vingt ans et notre amour va nous emporter
Dès aujourd'hui vers un pays bien loin d'ici
Vers un pays où nous vivrons à l'infini comme dans un paradis

Un monde à la mesure de nos je t'aime
A la mesure de notre chance
Aux dimensions de notre amour

Un monde que nous pourrons bâtir nous même
Où chaque jour tout recommence
Un monde fait pour nous

Un monde

Un monde à la mesure de nos je t'aime
A la mesure de notre chance
Un monde fait pour nous la, la, la

Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 11 mai 2007 : 11:12





Biographie de Colette Besson

Professeur d'éducation physique, Colette Besson est surtout détentrice du record du monde du 400m, distance qu'elle parcourt en 51, 07 secondes. Elle enflamme la piste des stades de Mexico et d'Athènes en 1968 et 1969, laissant derrière elle ses concurrentes parmi lesquelles la championne anglaise Lilian Board. C'est précisément lors des Championnats d'Europe en Grèce qu'elle réalise le meilleur chronomètre mondial qui la rend célèbre avec sa compatriote et rivale Nicole Duclos. Elle met un terme à sa carrière en 1977, et se voit appeler à la présidence du Conseil d'administration du Laboratoire national de dépistage du dopage en 2002. Colette Besson meurt trois ans plus tard des suites d'un cancer de la bouche.

Les anecdotes sur Colette Besson

Saluée
Le président de la Fédération française d'athlétisme, Bernard Amsalem, a salué 'une grande championne et une grande dame tout court'. Marie-José Perec la décrit comme une 'vraie battante', radieuse même pendant sa maladie. Jacques Chirac a quant à lui fait part de son 'admiration' et de son 'estime' pour la championne.




Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 13 mai 2007 : 16:52






Pascal Danel




Pascal Danel est un chanteur et compositeur français d'origine corse né le 31 mars 1944 à Paris. C'est le hameau Ecole d'Annelles dans les Ardennes, ou il est pensionnaire, qui lui donne son pseudonyme d'artiste.
Après la pension, Pascal Danel suit une troupe ambulante dans toute l'Europe comme garçon de piste, puis comme funambule sur moto. Un métier dangereux qui l'envoie à l' hopital où, pour se distraire, il comme à écrire et composer des chansons.
Après avoir reçu une bourse au conservatoire de théâtre de la rue Blanche, il démarre dans le groupe rock "Les Panthères", puis se lance en solo dans la chanson en 1964.
Ses premiers tubes en 1965, "Hop là tu as Vu !" et "Je m'en Fous" seront suivis par un tube n °1, "La Plage aux Romantiques", disque d'or en France et un hit dans plusieurs pays, puis par le succès international de "Kilimandjaro", repris dans plus de 180 versions dans le monde, et disque de platine en France, ainsi qu'en Italie, Espagne, Pays Bas, Allemagne, Japon, Moyen Orient, etc. Ce titre sera un des plus grands standards français de la décennie. Il enregistre alors nombre de ses disques en italien, espagnol ou même japonais et multiplie les tournées en France et à l'étranger, plusieurs passages à l'Olympia et de nombreuses émissions de télé et radio.
Pascal Danel se produit en 1967 sur la scène de l'Olympia comme vedette américaine où il interprète "Mamina", "Comme un enfant" et "Les neiges du Kilimandjaro".
Pascal chante plusieurs fois à la télévision en marchant sur un fil (chez Guy Lux et chez Michel Drucker,). Les tubes suivent, comme "Les Trois Dernières Minutes" ou "La Neige est en Deuil", jusqu'à la fin des années 60. Quelques autres 45 tours marchent cependant moins bien.
Habitué à se battre en solitaire, Pascal Danel a du mal à se faire au monde du show-business où sa franchise passe pour de l'agressivité.

Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 13 mai 2007 : 16:55

Les Neiges du kilimandjaro

Paroles :

Il n'ira pas beaucoup plus loin.
La nuit viendra bientôt.
Il voit là-bas dans le lointain,
Les neiges du Kilimandjaro.

Elles te feront un blanc manteau,
Où tu pourras dormir.
Elles te feront un blanc manteau,
Où tu pourras dormir, dormir, dormir.

Dans son délire il lui revient
La fille qu'il aimait.
Ils s'en allaient main dans la main.
Il la revoit quand elle riait.

Elles te feront un blanc manteau,
Où tu pourras dormir.
Elles te feront un blanc manteau,
Où tu pourras dormir, dormir, dormir

Voilà sans doute à quoi il pense,
Il va mourir bientôt.
Elles n'ont jamais été si blanches,
Les neiges du Kilimandjaro.

Elles te feront un blanc manteau,
Où tu pourras dormir.
Elles te feront un blanc manteau,
Où tu pourras dormir, dormir, bientôt.

Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 13 mai 2007 : 16:57

Pascal Danel
Mamina



Comme c'est dimanche aujourd'hui
Tu peux dormir jusqu'à midi
Et pourquoi pas jusqu'à lundi
Tu as enfin trouvé ton lit
Mamina, Mamina

Quand Laura portait les seaux
Ils pesaient lourd ils pesaient trop
A la rivière coule tant d'eau
Qu'elle fait des rides sur ta peau
Mamina, Mamina

Ne lui demande plus d'effort
Ton pauvre corps est moitié mort
Il t'a servi toute une vie
Quand auras-tu pitié de lui

Mais qui a porté tes garçons
Dont les photos sont au salon
N'en reste qu'un de ta moisson
Il sait qu'amour porte ton nom
Mamina, Mamina

Il n'est d'amour que dans ta main
Qui donne tant et ne prend rien
Si dans tes yeux l'arme te vient
C'est que quelqu'un a du chagrin

Ne t'en fais pas pour le troupeau
Je vais aller puiser ton eau
Et puis c'est dimanche aujourd'hui
Tu peux dormir jusqu'à midi
Mamina, Mamina
Mamina, Mamina


Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 13 mai 2007 : 16:58

Pascal Danel
Pierrot le sait



Il pleut sur Paris
Il pleut sur la nuit
Il pleut sur les toits
Il pleut sur mes doigts

Le clown est mort
On croit qu'il dort
Pierrot se tait
Pierrot le sait

Et c'est pour cela
Qu'il pleut sur les bois
Qu'il pleut dans les cieux
Qu'il pleut dans mes yeux

Le clown est mort
On croit qu'il dort
Pierrot se tait
Pierrot le sait

Il pleut sur mes mains
Il pleut sur ce refrain
Pierrot pleurera
Quand il l'entendra

Le clown est mort
On croit qu'il dort
Pierrot se tait
Pierrot le sait

Il pleut sur Paris
Il pleut sur la nuit
Il pleut sur les toits
Il pleut sur mes doigts

Le clown est mort
On croit qu'il dort
Pierrot se tait
Pierrot lui le sait
Pierrot le sait.

Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 14 mai 2007 : 11:35






Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 14 mai 2007 : 11:36


Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 14 mai 2007 : 11:38


Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 14 mai 2007 : 11:39


Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 14 mai 2007 : 11:40

resto retro



Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 14 mai 2007 : 11:42


Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 15 mai 2007 : 12:36





Frankie Avalon

Trompettiste et chanteur américain né en 1939. Frankie Avalon démarre son parcours musical en s'affirmant comme un trompettiste surdoué. Pourtant, c'est en tant que chanteur qu'il rencontrera le plus de succès, propulsé par la fameuse émission télé "American Bandstand", qui a tôt fait de le transformer en ado-star. Il a joui d'une gloire éphémère, qui reste marquée par le tube Venus. Reconverti en acteur de cinéma, Avalon a opéré quelques brefs retours occasionnels à la chanson. A l'écran, on a pu le voir dans "Grease".




Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 15 mai 2007 : 12:37

Venus
( Frankie Avalon )


Hey, Venus! Oh, Venus!
Hey, Venus! Oh, Venus!

Venus, if you will
Please send a little girl for me to thrill
A girl who wants my kisses and my arms
A girl with all the charms of you

Venus, make her fair
A lovely girl with sunlight in her hair
And take the brightest stars up in the skies
And place them in her eyes for me

Venus, goddess of love that you are
Surely the things I ask
Can't be too great a task

Venus, if you do
I promise that I always will be true
I'll give her all the love I have to give
As long as we both shall live

Hey, Venus! Oh, Venus!
Make my dreams come true

Hey, Venus! Oh, Venus!
Hey, Venus! Oh, Venus!
Hey, Venus! Oh, Venus!


Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 15 mai 2007 : 12:38

A boy without a girl

Is a song without a tune
Is a year without a June
My love

A boy without a girl
Is a day without a night
Is a star without a light
My love

And since you've come to me
All the world has come to shine
Cause I've found girl
Who's really mine

And if you stay with me
All your life you'll never be
A girl without a boy
My love

My love, my love

And since you've come to me
All the world has come to shine
Cause I've found girl
Who's really mine

And if you stay with me
All your life you'll never be
A girl without a boy
My love

My love, my love
My love, my love



Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 15 mai 2007 : 12:39

I love my Dinah (Dede Dinah)

Love my Dinah (Dede Dinah)
There ain't no girl that is fine-ah
Than my rockin', rollin' Dinah
Dede Dinah, Dede Dinah

Love to squeeze 'er (Dede Dinah)
Love to tease 'er (Dede Dinah)
No one else can have my Dinah
'cause my Dinah is-a mine-ah
Pretty Dinah, pretty Dinah

Bony Maronie, Peggy Sue
Ain't got that love so very tru-ue
But, with my Dinah, I sure knew
There's nothing for me she wouldn't do, do-do-do-do

Oh, that's my Dinah (Dede Dinah)
My own Dinah (Dede Dinah)
There's no girl I know can beat 'er
When it comes to bein' sweeter than my Dinah
Dede Dinah

Bony Maronie, Peggy Sue
Ain't got that love so very tru-ue
But, with my Dinah, I sure knew
There's nothing for me she wouldn't do, do-do-do-do

Oh, that's my Dinah (Dede Dinah)
My own Dinah (Dede Dinah)
There's no girl I know can beat 'er
When it comes to bein' sweeter than my Dinah
Dede Dinah

Dede Dinah, Dede Dinah
Dede Dinah, Dede Dinah



Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: ahmed (IP enregistrè)
Date: 15 mai 2007 : 14:02

Ahmed, fin 70, année fac.



Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 15 mai 2007 : 16:19

Superbe photo !!!! Je t'aurais drague si je t'avais rencontre !!!

Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: ahmed (IP enregistrè)
Date: 15 mai 2007 : 16:44

darlett a ecrit:
-------------------------------------------------------
> Superbe photo !!!! Je t'aurais drague si je
> t'avais rencontre !!!


Tu me fais rougir.(lol)

Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: lionel (IP enregistrè)
Date: 15 mai 2007 : 17:53

darlett a ecrit:
-------------------------------------------------------
> Superbe photo !!!! Je t'aurais drague si je
> t'avais rencontre !!!


Gérrraaard ! Gérrraaard !



Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 15 mai 2007 : 17:55

hahahaha il se douche ! il n'a rien vu !!!!

Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 16 mai 2007 : 16:41

VETEMENTS ANEES 60 - SUITE

















Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 17 mai 2007 : 16:33





Lucky Blondo


Gérard Blondiot est né le 23 Juillet 1944. C'est à Paris qu'il a passe toute son enfance. Après avoir passé son brevet, il fait toutes sortes de métiers.
Au grand désespoir de ses parents, il traîne le soir dans les boites de Saint-Germain-des-Prés. Il fait alors la connaissance des Chaussettes Noires et des Pirates ; il a alors 18 ans. Cette rencontre l'incite d'ailleurs à enregistrer lui aussi du rock. Sa voix de velours le rattache pourtant davantage aux chanteurs de charme.
Avec des amis, il monte un groupe qu'il baptise "Baby Gérard et les Schmolldus" qui tient plus de la plaisanterie que d'une aventure sérieuse. En 1962 Il enregistre son premier 45 Tours : "Betty et Jenny" qui ne remporte pas le succès tant espéré.
Il faudra attendre encore deux disques pour grimper au hit-parade.C'est grâce au titre "Multiplication", sorte de Madison-Twist revu et corrigé par ses soins qu'il gagne ses premiers galons de chanteurs.
A deux reprises, Lucky Blondo se voit enlever deux titres phares des années 60. Avec une adaptation de l'américain Tommy Roe : "Jolie Petite Sheila", il se fait enlever la vedette par une jeune inconnue. Cette chanson est en effet reprise dans la foulée par Annie Chancel qui l'utilise également comme pseudonyme pour la scène. A la fin de la même année, Lucky Blondo refuse la version française d'un titre de Phil Everly : quelques semaines plus tard "Belles, belles, belles" lance la carrière d'une autre idole, Claude François.
En 1964 il adopte le style " Crooner" en mettant à son répertoire la chanson de l'Italien Bobby Solo : " Sur ton visage une larme".
Alors que commence à disparaître la mode yéyé, ne prenant pas sa carrière très au sérieux, il s'adonne à une autre passion, les voyages, avant de se lancer en 1970 dans la publicité.

Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 17 mai 2007 : 16:41

Lucky Blondo
Les dix petits indiens




Pour les jolis yeux d'une indienne
On a vu un beau matin
Venir dix petits indiens
Le premier avait de plumes
Le second des mocassins
Le troisième des dollars
Le dixième n'avait rien

On a su que le quatrième
Etait fils d'un grand Sioux
Le cinquième venait
D'une tribu estimée
Le sixième était poète
Le septième musicien
Le dixième n'était rien

Mais les jolis yeux de l'indienne
N'ont rien fait pour le huitième
Encore moins pour le neuvième
Qui est reparti chez lui
Le sixième l'a suivi
Mais tout le monde l'a remarquer
Le dixième est resté

Comment comprendre qu'une indienne
Ait un beau jour le béguin
Pour un tout petit indien
Qui n'a pas de mocassins
Ni de plumes ni de dollars
Qui n'est même pas poète
Encore moins musicien ?

Ce que possède le dixième
Le dixième petit indiens
On ne peut pas l'expliquer
Tant qu'il y aura des indiennes
Des indiens et des indiennes
Le cas se reproduira
C'est aussi bien comme ça

Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 17 mai 2007 : 16:42

Lucky Blondo
Jolie petite Sheila


1962


Jolie petite Sheila
Jolie petite Sheila
C'est toi qui as pris mon cœur
Je disais que l'amour ne durait jamais
Lorsque je t'ai rencontrée.

Jolie petite Sheila
Jolie petite Sheila
Dans tes yeux d'enfant moqueur
J'ai trouvé ce qu'au fond de moi j'attendais
Sans vouloir me l'avouer.

Avant toi je ne vivais pas
Oh! Oh! oh! oh!
J'étais triste à mourir
Maintenant que tu es près de moi
Oh! Oh! oh! oh!
Je sais enfin sourire.

Jolie petite Sheila
Jolie petite Sheila
C'est toi qui as pris mon cœur
Je disais que l'amour ne durait jamais
Lorsque je t'ai rencontrée.

Jolie petite Sheila
Jolie petite Sheila
Dans tes yeux d'enfant moqueur
J'ai trouvé ce qu'au fond de moi j'attendais
Sans vouloir me l'avouer.

Dans les rues
Quand on voit Sheila
Oh! Oh! oh! oh!
Tous mes amis m'envient
Je crois qu'ils ont compris qu'avec toi
Oh! Oh! oh! oh!
Je vais faire ma vie.

Jolie petite Sheila
Jolie petite Sheila
C'est toi qui as pris mon cœur
Jolie petite Sheila
Qui m'a apporté l'amour
Je te garderai toujours
Je te garderai toujours
Je te garderai toujours.

Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 17 mai 2007 : 16:43

Lucky Blondo
Sur ton visage une larme




Sur ton visage une larme
Vient de couler en silence
A l'instant où je t'ai dit tristement :
"Je m'en vais demain..."
Sur ton visage une larme
Et soudain je réalise
Que je ne pourrais demain te quitter
Ni demain ni jamais
Je n'osais plus croire
Que ce jour viendrait
Tout près de moi
Tu étais si loin
Mais tes pleurs ont changé ma vie
Une larme, une seule a suffi
Sur ton visage une larme
J'ai compris sans plus attendre
Que ton cœur brûlait autant que le mien
Depuis déjà bien longtemps

Je n'osais plus croire
Que ce jour viendrait
Tout près de moi
Tu étais si loin
Mais tes pleurs ont changé ma vie
Une larme, une seule a suffi
Sur ton visage une larme
Aussi douce qu'un je t'aime
S'est fané pour laisser place à l'instant
Au sourire de l'amour
De l'amour...
De notre amour...

Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 18 mai 2007 : 15:24

Train



Il est fini le temps
Du train à vapeur
Qui tout doucement
Berçait mon cœur

C’est avec regret
Qu’on l’a remplacé
Et petit à petit,

le progrès l’a tué

Il crachait sa fumée
Dans le ciel bleu
On le voyait passer
Le cœur heureux

Sur son chemin
Les gens pensaient
Qu’il allait bon train
Et qu’ils arriveraient

On regardait le paysage
On parlait, on s’amusait
On saluait au passage
Des gens qu’on connaissait

Certains cheminots lui donnaient
Une âme
Et lui parlaient
Comme à une Dame

J’ai une certaine nostalgie
En pensant qu’un jour
Il avait pris vie
Et qu’il s’est éteint pour toujours

Qu’en est-il maintenant ?
Un petit train de musée
Que les gens
Ne peuvent oublier

On l’a remplacé
Par un train rapide
On ne peut que le regretter
Car il laisse un grand vide

Et les gens pressés
Tous ces voyageurs
Plus le temps de traîner
Ils doivent être à l’heure

Mais pour certains, dans leur cœur,
Chante encore en douceur
La mélodie du bonheur
Du petit train à vapeur


Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 19 mai 2007 : 21:53






Bob Azzam



Chef d'orchestre
Liban
Décédé à l'âge de 78 ans
Né le 24 octobre 1925
Lieu de naissance : Beyrouth
Décédé le 24 juillet 2004
Lieu de décès : Monaco


Célébrissime grace aux tube "Chéri je t’aime, chéri je t’adore" et "Fais-moi du couscous chéri".


Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 19 mai 2007 : 21:54

Bob Azzam
MUSTAPHA



Chéri je t'aime chéri je t'adore,
Como la salsa de pomodoro.

Y'a Mustapha, y'a Mustapha
Anavaé badia Mustapha
Ça va chérim faila attaarim
Éronquérim matché éma hatchim.

Thala aya Mustapha yaémil quélam
Hénéal quamé bémane avénéal quélam
Where my live oh guest oh guest, yes my love
Oh guest oh guest
Oh guest oh guest

Y'a Mustapha, y'a Mustapha
Anavaé badia Mustapha
Ça va chérim faila atha harim
Éronquérim matché éma hatchim.

Quand je t'ai vu sur le bacon
Tu m'as dit monte et ne fait pas d' façon.

Chéri je t'aime chéri je t'adore,
Como la salsa de pomodoro

Y'a Mustapha, y'a Mustapha
Anavaé badia Mustapha
Ça va chérim faila atha harim
Éronquérim matché éma hatchim.

Tu m'as allumé avec une allumette
Et tu m'as fait perdre la à tête

Chéri je t'aime chéri je t'adore,
Como la salsa de pomodoro

Y'a Mustapha, y'a Mustapha
Anavaé badia Mustapha
Ça va chérim faila atha harim
Éronquérim matché éma hatchim.


Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 19 mai 2007 : 21:54

Bob Azzam
C'EST ÉCRIT DANS LE CIEL



Laï laï laï laï laï laï laï
Laï laï laï laï laï
Laï laï laï laï laï laï laï
Laï laï laï laï laï

Que je dois te rencontrer
C'est écrit dans le ciel
Et que je dois t'adorer
C'est écrit dans le ciel
Que je vivrais que pour toi
C'est écrit dans le ciel
Et que tu peux croire en moi
C'est écrit dans le ciel

Laï laï laï laï laï laï laï
Laï laï laï laï laï
Laï laï laï laï laï laï laï
Laï laï laï laï laï

Dans le ciel

Je t'offrirais des bijoux
C'est écrit dans le ciel
Je les prendrais n'importe où
C'est écrit dans le ciel
Tu auras la télévision
C'est écrit dans le ciel
Et le manteau de vision
C'est écrit dans le ciel

Laï laï laï laï laï laï laï
Laï laï laï laï laï
Laï laï laï laï laï laï laï
Laï laï laï laï laï

Dans le ciel

Nous vivrons jusqu'à cent ans
C'est écrit dans le ciel
Nous aurons beaucoup d'enfants
C'est écrit dans le ciel
Quatre filles et trois garçons
C'est écrit dans le ciel
C'est la fin de la chanson
C'est écrit dans le ciel

Laï laï laï laï laï laï laï
Laï laï laï laï laï
Laï laï laï laï laï laï laï
Laï laï laï laï laï

Dans le ciel

Si cette chanson vous va
C'est écrit dans le ciel
Chantez la tous avec moi
C'est écrit dans le ciel
Dites la pianissimo
C'est écrit dans le ciel
Et maintenant fortissimo
C'est écrit dans le ciel

Laï laï laï laï laï laï laï
Laï laï laï laï laï
Laï laï laï laï laï laï laï
C'est écrit dans le ciel


Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 19 mai 2007 : 21:55

Bob Azzam
FAIS-MOI DU COUSCOUS CHÉRI



REFRAIN:
Fais-moi du couscous chéri
Fais-moi du couscous

J'ai une jolie femme
Dont je suis épris
Mais voilà le drame
Elle se lève la nuit
Sortant de sa chambre
A peine vêtue
Elle se frotte le ventre
Et me dit d'une voix menue:

REFRAIN

Et moi qui m'endormais
Rêvant à ses baisers
A ses lèvres vermeilles
Voilà mon réveil

REFRAIN

J'ai trouvé la recette
Pour décourager
Sa passion secrète
Qui tient éveillé
Je remplace les pois chiches
Par des haricots
Et comme je m'en fiche
Je jette la semoule aux moineaux

C'est plus du couscous, chéri
C'est plus du couscous

Voilà comment un soir
Rongé de désespoir
Pour une femme affamée
J'ai trouvé un nouveau met

C'est plus du couscous, chéri
C'est plus du couscous
C'est plus du couscous, chéri
C'est plus du couscous
Fini le couscous, chéri
Fini le couscous
Et désormais mon poulet
Je veux du cassoulet!

Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 20 mai 2007 : 16:00

15 cinéastes français des années 60



Pierre Kast


Né à Paris en 1920, Pierre Kast fut une des figures marquantes de la vie intellectuelle parisienne après-guerre. Œcuménique, il écrit dans Positif et dans Les Cahiers du cinéma, collabore aux activités de la Cinémathèque Française. Assistant de Jean Grémillon, René Clément ou Jean Renoir au début des années 50, il passera à la réalisation avec des courts métrages annonciateurs des idées de la Nouvelle Vague. Un amour de poche sera son premier long métrage en 1957. Il réalisera ensuite une œuvre brillante, cérébrale, marquée par ses amitiés, (Drôle de jeu d'après Roger Vailland en 1968), son goût pour l'Histoire romanesque (La Guerillera en 1982), pour la science-fiction (Les Soleils de l'Ile de Paques en 1972) ou la réflexion philosophique (Le Soleil en face en 1979). Il écrira aussi scénarios et publiera quatre romans entre 1975 et 1981. Pierre Kast meurt le 20 octobre 1984.


Léonard Keigel


Léonard Keigel est né le 4 mars 1929 à Londres. Il fait partie en 1949 des fondateurs du ciné-club Objectif 49. Il est assistant de René Clément. Pour son premier long métrage, Léviathan en 1962, il adapte Julien Green. Celui-ci par ailleurs collaborera à son adaptation de La Dame de pique d'après Pouchkine en 1964. Après un étrange suspens psychologique (Qui ? en 1970), il réalise Une femme, un jour en 1974, le récit d'une femme divorcée tentée par une liaison homosexuelle. Il est également l'auteur de nombreux courts métrages.



Maurice Ronet


Maurice Ronet a été un des comédiens les plus importants du cinéma français des années 60 et 70. Il est né le 13 avril 1927 à Nice. Il réalise quelques films dont, en 1964, Le Voleur de Tibidado, une comédie légère et une splendide adaptation de Melville Bartleby en 1977. Vers l'île des dragons est un étonnant documentaire sur les lézards géants des îles de la Sonde. Maurice Ronet est mort à Paris le 14 mars 1983.



Paul Paviot


Né en 1926, Paul Paviot se fait remarquer par son goût pour la parodie. Les clichés du western, du film noir ou de l'épouvante sont allégrement moqués dans de joyeux courts métrages : Terreur en Oklahoma (1950), Chicago Digest (1951), Torticola contre Frankensberg (1952). Il réalise ensuite deux longs métrages Pantalaskas (1959) et Portrait-robot (1960).



Jean Aurel


Né en 1925 en Roumanie, Jean Aurel après des études à l'IDHEC réalise des courts métrages documentaires sur l'art. Il devient scénariste de René Clair, Jacques Becker ou François Truffaut. Son œuvre de cinéaste se partage est encadrée par deux films de montages historiques 14-18 (1963) et Staline (1984). Dans ses fictions il montre une prédilection toute particulière pour la modernisation, avec la complicité de Jacques Laurent, d'œuvres littéraires comme De L'amour (1965) ou Lamiel (1967) d'après Stendhal ainsi que Manon 70 (1968) d'après l'Abbé Prévost. Il meurt en 1996.


Serge Roullet


Né en 1926, Serge Roullet a été l'assistant de Hans Richter. Il collabore à la revue du cinéma à la fin des années 40. film deux courts métrages en 1960 et 1961 et devient l'assistant de Robert Bresson. Il adapte avec Jean-Paul Sartre sa nouvelle Le Mur, pour laquelle il adopte un style épuré. Benito Cereno en 1968 transposera une œuvre de Herman Melville selon les mêmes exigences formelles.


Henri Colpi


Henri Colpi est né en Suisse le 15 juillet 1921. Après des études à l'IDHEC, il devient monteur. Il travaille avec George Franju, Agnès Varda, Alain Resnais. Son premier long métrage, Une aussi longue absence, adapté d'un scénario de Marguerite Duras et récit du retour à la vie d'un homme amnésique, obtient la Palme d'or au Festival de Cannes en 1961. D'après Panait Istrati, Codine (1962) sera l'histoire sensible d'une amitié entre un enfant et un ancien bagnard.





Jean Herman


Né le 17 mai 1933 à Pagny-sur-Moselle. Après avoir fait l'IDHEC, Jean Herman est devenu l'assistant-réalisateur de Roberto Rossellini, de Vincente Minnelli ou de Jacques Rivette. Il réalise en 1963 son premier long-métrage Le Chemin de la mauvaise route puis en 1965 une adaptation de Raymond Queneau, Le Dimanche de la vie (1965). Adieu l'ami et Jeff sont deux séries noires à la française avec Alain Delon. L'Oeuf est la transposition cinématographique d'une pièce de Félicien Marceau. Jean Herman a cessé la réalisation après 1972. Il est par ailleurs écrivain sous le nom de plume de Jean Vautrin. Il a obtenu le Prix Goncourt.


Jacques Poitrenaud


Né en 1922 à Lille. Il débute la mise en scène en 1960 (Les Portes claquent). Après une série d'œuvres légères, Jacques Poitrenaud réalise en 1971 son meilleur et dernier film, Mendiants et orgueilleux, hymne à la générosité et au pacifisme. La même année, il produit Viva la Muerte de Fernando Arrabal. Jacques Poitrenaud a ensuite décidé de se mettre au service du cinéma français dans le cadre des Perspectives du cinéma français, section parallèle du Festival de Cannes créée en 1973. En 1987, il devenait directeur de la section Un certain regard, toujours dans le cadre du Festival de Cannes.



Serge Bourguignon


Né en 1928 à Maignelay (Oise). Diplômé de l'IDHEC, Serge Bourguignon se consacre à la réalisation de documentaires pendant une dizaine d'années, période couronnée par une distinction cannoise en 1960 pour Le Sourire. Son premier long métrage de fiction, Les Dimanches de Ville d'Avray, est un immense succès commercial et remporte l'oscar du meilleur film étranger. Il réalise un western à Hollywood, qui sera un échec. Il revient à ses premières amours avec un documentaire lyrique sur le monde des chevaux qui lui aura demandé près de six années de travail.



Jacques Doniol-Valcroze


Né le 15 mars 1920 à Paris. Critique, romancier, metteur en scène de cinéma puis de télévision, mais également acteur, cet homme de culture a fait preuve d'un éclectisme et d'une curiosité rares dans les domaines de l'audiovisuel et de la fiction. Rédacteur en chef de « La Revue du cinéma » (1946-1949), co-fondateur en 1951 des « Cahiers du cinéma » en 1951, qu'il dirige jusqu'en 1961, Jacques Doniol-Valcroze est un des meilleurs critiques de cinéma de l'après-guerre. Après quelques courts métrages, il signe L'Eau à la bouche (1959), film très représentatif de l'esprit « nouvelle vague ». Les films qui suivent témoignent d'un intérêt analytique pour l'érotisme, l'imaginaire et la passion (amoureuse, politique ou scienfitique). Comédien occasionnel chez Robbe-Grillet, Rivette ou Kast, excellent directeur d'actrices, il a offert de très beaux rôles à Françoise Brion, Marie Dubois ou Nicole Berger. Jacques Doniol-Valcroze est décédé en 1989.



Louis Grospierre


Né en 1927. Auteur de trois longs métrages, Louis Grospierre a obtenu son plus grand succès avec Du mou dans la gachette (1967), comédie policière avec Jean Lefebvre et Bernard Blier dans l'esprit des Tontons flingueurs. Mais Le Travail c'est la liberté est une tentative sympathique de burlesque poétique à la française servi par une interprétation surprenante et Bruno, l'enfant du dimanche une chronique sensible sur un sujet de société.





Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 21 mai 2007 : 15:42

La variété francarabe des 50's




Immédiatement après la Seconde Guerre mondiale et jusqu’à l’indé- pendance de l’Algérie, juifs et arabes ont contribué à dépoussiérer le patrimoine arabo-andalou. Ainsi est né le music-hall à Alger et à Oran dans les années 1950, mêlant rumba, cha-cha-cha, tango ou variétés françaises de l’époque sur un fond d’héritage arabo-andalou. Les chansons créées ou chantées par Line Monty, Lili Labassi, Blond Blond, Salim Halali, José de Suza, Maurice el Médioni ou Lili Boniche pour ne citer que les plus connus d’entre eux, ont longtemps enchanté les publics des deux rives de la Méditerrané



Lili Boniche est né en 1921 dans la basse casbah d’Alger, de parents juifs originaires de Petite-Kabylie. Il fut l'élève de Saoud l’Oranais, maître du "hawzi " ou haousi, un des dérivés populaires de la musique classique arabo-andalouse. il y fait ses premières gammes aux côtés de Reinette l’Oranaise. Les amateurs voient en lui un grand espoir de la musique traditionnelle algérienne, mais Lili Boniche décide de moderniser son style, convaincu que son public a de plus en plus de mal à suivre les compositions traditionnelles. Il écrit des dizaines de chansons, "Elles me venaient toutes comme ça, sans réfléchir ". Il fait dans le tango, le paso doble, le mambo - tous les rythmes en vogue - il les enrichit de phrases mélodiques typiquement arabes. Il crée la chanson populaire algéroise, mélange de mélopées juives et gitanes, d’airs glamour et de flamenco. Lili Boniche devient une star à Alger. Quelques prestations dans des cabarets en font la coqueluche du tout-Paris (où plusieurs "cabarets orientaux" se sont ouverts). Mais au début des années 50 Lili Boniche épouse une comtesse allemande et cesse de se produire, hors des fêtes et des mariages. Il ne retrouvera la scène qu'à la fin des années 80.

Extrait Lili Boniche "Bambino"

Bambino

Bambino, Bambino ne pleure pas, Bambino

Les yeux battus la mine triste
et les joues blêmes
Tu ne dors plus
Tu n'es plus que l'ombre de toi-même
Seul dans la rue tu rôdes
Comme une âme en peine
Et tous les soirs sous sa fenêtre
on peut te voir

Je sais bien que tu l'adores
Et qu'elle a de jolies yeux
Mais tu es trop jeune encore
Pour jouer les amoureux
Et gratte, gratte sur ta mandoline
mon petit Bambino
Ta musique est plus jolie
que tout le ciel de l'Italie
Et canta, canta de ta voix câline
mon petit Bambino
Tu peux chanter tant que tu veux
Elle ne te prend pas au sérieux

Avec tes cheveux si blonds
Tu as l'air d'un chérubin
Va plutôt jouer au ballon
Comme font tous les gamins

Tu peux fumer comme un Monsieur des cigarettes
Te déhancher sur le trottoir quand tu la guettes
Tu peux pencher sur ton oreille, ta casquette
Ce n'est pas ça, qui dans son cœur, te vieillira
L'amour et la jalousie ne sont pas des jeux d'enfant
Et tu as toute la vie pour souffrir comme les grands

Et gratte, gratte sur ta mandoline
Mon petit Bambino
Ta musique est plus jolie
que tout le ciel de l'Italie
Et canta, canta de ta voix câline
mon petit Bambino
Tu peux chanter tant que tu veux
Elle ne te prend pas au sérieux

Si tu as trop de tourments ne les garde pas pour toi
Va le dire à ta maman les mamans c'est fait pour ça
Et là, blotti dans l'ombre douce de ses bras
Pleure un bon coup et ton chagrin s'envolera





Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 22 mai 2007 : 15:28

La variété francarabe des 50's - SUITE








Né à Oran, Albert Rouimi, dit Blond- Blond, car il est albinos, est très tôt fasciné par la musique. A Paris, dans les années 30, il participe à des radio-crochets. Il y interprète Maurice Chevalier, Charles Trenet ou Juanito Valderama, la star du flamenco. De retour à Oran en 1939, sa rencontre avec Lili Labassi marque son répertoire qui s'oriente vers un mélange de registres : classique et fantaisiste. En 1946, à Paris, il met l'ambiance en compagnie de vedettes, comme Line Monty, au Soleil d'Algérie, célèbre cabaret oriental de la capitale. En 1950, il trouve le succès populaire avec son titre "L'Oriental". Pendant dix ans, il passera à El Djezaïr, cabaret parisien du Quartier Latin. Au cours des années 1960, il partage son existence entre soirées privées, fêtes de mariage et cabarets à la mode. Il meurt en 1999.Il est le plus fantaisiste des chanteurs judéo-maghrébins (il est l'auteur entre autres de l’inénarrable Viens à Juan-les-Pins, et de l'interprétation des "Merguez" à la façon et avec l'accent de Maurice Chevalier).

Extrait Blond-Blond "Viens à Juan les Pins"


Viens à Juan les Pins

Oh viens, viens, viens
A Juan les Pins
Où l'on a peint
Le soleil sur fond bleu
A Juan les Pins
Où l'on a peint
La mer couleur de tes yeux

Viens, rappelle toi nos rêves
De l'été dernier
Viens, je prendrai sur tes lèvres
Des baisers salés
Viens, c'est notre seule chance
Après les vacances, fini la romance !

Oh viens, viens, viens
A Juan les Pins
Où l'on a peint
Le soleil sur fond bleu
A Juan les Pins
Où l'on a peint
La mer couleur de tes yeux

Viens, viens... Viens à Juan les Pins
Boum !

Quand la nuit viendra tout illuminer
Dans ce monde en joie, nous irons danser
Quelques verres d'alcool viendront allumer
Du feu dans tes yeux

Oh viens, viens, viens... à Juan les Pins {x4}
Boum !

Oh viens, viens, viens
A Juan les Pins
Où l'on a peint
Le soleil sur fond bleu
A Juan les Pins
Où l'on a peint
La mer couleur de tes yeux

Viens, viens... Viens à Juan les Pins.


Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 23 mai 2007 : 12:39







Salim Halali, est né un 30 juillet 1920 à Bône (Annaba). 1937 le voit débuter à Paris une carrière de chanteur de charme espagnol. C’est à Paris aussi qu’il rencontre Mohammed Iguerbouchen, fondateur du Cabaret Al Jazair, rue de la Huchette qui lui composa des morceaux à sa mesure. Ses disques connaissent des ventes record et deviennent la coqueluche des radios.En 1940, il échappe à la déportation grâce au recteur de la grande mosquée de Paris qui lui délivre une attestation de conversion à l’Islam au nom de son père et fait graver le nom de ce dernier sur une tombe abandonnée du cimetière musulman de Bobigny ! En 1949 il choisit de s'installer au Maroc ou il crée le cabaret Le Coq d'Or. Réputé pour son immense générosité Halali était artiste, esthète et hédoniste : il aime les hommes et il ne s'en cachera jamais, il aime l'ivresse, perdre ses sens, jamais le contrôle. Il est mort en juillet 2005 a Vallauris. Il laisse un répertoire intemporel de chansons judéo-arabes : Dour biha ya chibani, Sidi Hbibi, Mehhenni Zine, Sbert mazal nesber… "Parler de Salim Halali, c'est exactement comme parler d'Oum Keltoum. Ce n'est pas la chanson qui compte, mais le chanteur, sa voix, sa prestance, sa manière d'enfiévrer son monde avec des "Mawwal" d'une phrase, mais chantés avec des dizaines de notes et sur une quasi infinité de gammes, avec une facilité et une aisance uniques" dit Maxime Karoutchi.



Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 23 mai 2007 : 12:41





Line Monty, une voix sombre et cuivrée au service de la profondeur de la musique arabo-andalouse et l'une des plus grande vedette féminine de l'époque : une diva.


Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 24 mai 2007 : 17:00






Reinette l'Oranaise, est née en 1915 près d'Oran. Aveugle depuis l'âge de 2 ans, elle devient à 16 ans l 'élève de Saoud Médioni, dit Saoud l'Oranais, violoniste et chanteur. Elle se produit dans le café que possède Saoud dans le Darb (le quartier juif d'Oran). En 1938, Saoud ouvre un café musical oriental à Marseile. Arrêté en 1943, il mourra en déportation, dans le camp de Sobibor en Pologne. Reinette s'installe à Alger et intègre l'orchestre du Hadj M'hamed El Anka, fondateur de la musique châabii, qui est la musique arabe "algérianisée" (on chante en dialectal) et modernisée (avec banjo, piano, voire rythmes de rumba ou tango). Les années 50 sont ses années de gloire, avec plusieurs 45 et 33 tours. Etablie en France depuis 1962, en banlieue parisienne, Reinette était tombée peu à peu dans l'oubli. Les années 90 ont vu naître, parmi les enfants d'émigrés, juifs et musulmans, un intérêt pour ce patrimoine musical commun, et le public français découvre ces artistes judéo-arabes dans les bandes-sons de films tels que "Mémoires d'immigrés", "La vérité si je mens", "Le grand pardon", etc… Elle est morte en 1998 en France

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Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 25 mai 2007 : 16:54






Né à Oran, en 1928, Maurice El Médioni, pianiste autodidacte, est initié au boogie woogie par les soldats américains installés en Algérie après l’opération Torch, fin 1942 et en même temps il découvre la musique latine avec les soldats d'origine portoricaine. A l'occasion d'une rencontre avec des chanteurs arabes il va mettre au point son jeu qui fera de lui une vedette des variétes algériennes des années 50 : technique de jazz, phrasé latin et mélodie orientale.1962-64, il travaille au cabaret Le Poussin Bleu, près des Folies Bergères. "J’étais l’accordéoniste de Samy El Maghrebi, de Lili Labassi et de Blond-Blond, qui se produisaient dans cette boîte. De temps en temps venaient nous rendre visite Reinette l’Oranaise ou Lili Boniche, lequel avait dû abandonner la musique en professionnel depuis qu’il avait épousé une comtesse".
En 1967 il s'installe à Marseille et ne se produit plus guère pour s'occuper de son magasin sur la Canebière. A sa retraite il décide de se consacrer à la musique.Il a ainsi enregistré son premier CD, Café Oran, en 1997. Son deuxième album a été enregistré en 2005 à New York en collaboration avec le percussionniste et arrangeur cubain Roberto Rodriguez.



Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 26 mai 2007 : 13:19

LES ANNEES 50 MODE DE VIE



En 1939, l’américain W. H. Carothers découvre le nylon, fibre" aussi solide que l’acier, aussi fine que la toile d’araignée et d’un magnifique éclat ". Le 15 mai 1940, les bas sont mis en vente avec succès aux États- Unis : 4 millions de paires sont vendues en quatre jours. La lingerie connaît une parenthèse avec la guerre 39-45, par manque de matériel. La fabrication de parachutes prévaut alors sur celle des porte-jarretelles. Après-guerre les sous-vêtements libèrent bras, jambes et gorges. Le cinéma titille les libidos. «Gilda», Rita Hayworth déshabille langoureusement son bras ganté comme elle enlèverait une culotte. Les affiches se peupleront de vamps glamour : Betty Grable, Ava Gardner, Jayne Mansfield, Marilyn Monroe. L’après-guerre, c’est aussi de nouvelles inventions : le latex, la fermeture éclair et le retour de disponibilité du nylon pour les bas.



1945 La guerre est finie la fabrication des bas Nylon reprend et essaie de faire face à l'inflation de la demande.Chez Macy's à New York 50.000 paires sont vendues en 6 heures, on les essaye dans la rue



Publicité 1956
Dans les années 50, les poitrines des femmes suivent les caprices de la mode : Sous les vêtements deux articles de base : un soutien gorge dont la forme conique était sructurée par une couture en spirale, dans les années 50 on ne se promenait pas sans soutien gorge, et une gaine élastique, qui prenait du dessus de la taille à la naissance des cuisses. "Le Tiki de Lou reste pointu même sous le pull", "Le Lou n° 9 est le seul soutien- gorge qui fait pigeonner les petites poitrines, elles en rêvent toutes", etc… La femme-objet est devenue le sanctuaire populaire du sexe. Les années 50 ignoraient la révolte, la consommation était reine. Trois nouveautés, les grands magasins,, les fibres artificielles et la confection, permirent à de larges couches de la société d'imiter le styler des riches.



Brigitte Bardot et Dario Moreno
"N'oubliez jamais que vous êtes épouse avant tout" recommandait la styliste américaine Anne Fogarty, et elle recommandait de ne jamais porter de jeans, même pour le ménage, et de toujours porter une gaine solide assurant un maintien parfait. On ne sortait pas sans chapeau ni gants, on asortissait sac et chaussures toujours à talons hauts et avec des bas nylon. A la maison on porte des twin sets sur des jupes plissées, pour l'extérieur le tailleur est de rigueur sur une jupe étroite ou large avec un jupon de taffetas de polyamide et de tulle, ou de coton. Les adolescentes, copiant Brigitte Bardot , portaient elles fréquemment jusqu'à quatre jupons superposés



Publicités 1952 - 1956 - 1960


Mary Quant
Peu à peu, la «Vamp» se fait ravir la couronne par la pin-up, argument plus commercial, plus déshabillé aussi. Le magazine Paris- Hollywood se charge d’éduquer ces Messieurs intéressés par la mode légère et moderne. Les jupes remontent aussi vite que la reprise économique. Dans les années 60, les adolescents, découverts et courtisés en tant que consommateurs dans les années 50, remettent en question les us de leurs parents et proposent leur propre contre-culture. Mary Quant, un ancien mannequin, lance la «mini». Une période noire pour les fétichistes commence.




Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 28 mai 2007 : 11:25





Nina Simone
Chanteuse américaine
Née à Tryon, Caroline du Nord le 21 février 1933
Décédée à Carry-le-Rouet le 21 avril 2003


Biographie de Nina Simone

Sixième d'une famille de huit enfants, Eunice Kathleen Wayman joue dès son plus jeune âge du piano et chante dans la chorale de la paroisse avec ses soeurs. Grâce au 'Fonds Eunice Wayman' crée par son professeur, l'enfant prodige poursuit des études musicales et prépare un grand concours de musique. Refusée pour la couleur de sa peau, elle persiste et étudie la musique à New York. Malgré sa détermination à jouer du classique, elle débute sa carrière dans des clubs de blues et de jazz. Elle enregistre son premier album 'Little Girl Blue' en 1957. Sa période la plus productive reste celle des années 60 où elle enregistre 9 albums tandis qu'elle milite pour les Droits Civiques avec Martin Luther King et Malcom X. Après avoir sorti encore de nombreux albums dans les années 70, elle s'exile au Libéria. Elle revient en 1987 avec 'Ne me quitte pas' de Brel. Elle rédige ensuite sa biographie en 91 et signe son dernier album 'A single Woman' en 93. Considérée comme l'une des plus grandes chanteuses de jazz, elle meurt en 2003.


Les anecdotes sur Nina Simone

Hommage
Fan de Simone Signoret, elle change son nom de Eunice Waymon pour Nina Simone.




Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 28 mai 2007 : 11:29

nina simone
After You've Gone

After you've gone and left me crying,
After you've gone there's no denying,
You'll feel blue, you'll feel sad,
You'll miss the dearest pal you ever had.
There'll come a time, don't you forget it,
There'll come a time when you'll regret it.

Some day when you grow lonely,
Your heart will break like mine and you'll want me only,
After you've gone, after you've gone away


Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 28 mai 2007 : 11:31

nina simone

Another Spring

Old people talk to themselves
When they sit all 'round all day
This old woman I knew
I used to go over there and sit with her
And she'd be sitting around
In a rocking chair talking to herself

And she used to say she used to say
Sometimes the cold gets in my bones so bad
Till I just don't think I can go
Yeah and for a little while well I don't care
If my days are coming to an end
And just as soon be gone sometimes

Sometimes the night comes down on me
And I know what's ahead
An evening in this cold old house
With no one to say goodnight to me when I go to bed
An evening in this cold old house
With no one to say goodnight to me when I go to bed

Sometimes
I wonder why I stay
What am I waiting for
My children are grown and gone away
They got children of their own now
Don't need me anymore

In winter when the streets are bare
There ain't nothing much to see
I just can't help missing and thinking
About that kindly man
That one old winter time came
And took away from me

And then one morning
Another spring is there outside my door
Things are blooming
Birds are singing
And suddenly yes well I ain't sad
Ain't sad no more ain't sad no more

When it's warm and the sun is out
It's like my heart's restored
I've had my love I've had my children
And I have so many memories
So don't mind me complaining
What the years may bring

Cos this old world has been fine with me really
And I'm thankful for seeing another spring
It's gonna be better this time another spring
It's gonna be groovier this time another spring
It's what's happening this time
So I'm thankful for letting me see another spring


Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 29 mai 2007 : 14:29

ANNEES 50 DESIGN






Harry Bertoia (1915-1978) émigre aux Etats-Unis avec sa famille en 1930 pour étudier la sculpture. En 1936, il est diplômé de la Cass Technical High Scool de Détroit. De 1937 à 1939, il bénéficie d'une bourse à la Cranbrook Academy of Art. Il y rencontrera Gropius, le fondateur du Bauhaus et les Eames. En 1939 Bertoia y rouvre l'atelier de travail de métaux fermé depuis 1933 et le dirige jusqu'en 1943 où l'atelier est à nouveau fermé en raison de la pénurie de matériaux due à la guerre. Bertoia s'installe à Venice en Californie auprès de Charles etRay Eames avec lesquels il collabore developpant des techniques de cintrage du contre plaqué. Aprés guerre, suite à une serie de desaccords avec les Eames, il rejoint Knoll. En 1946 il devient citoyen américain. En 1950 il crée son atelier et devient designer de Knoll Associates.

Le succès de la série de chaise en fil de métal réalisées pour Knoll en 1951 est tel, que les royalties qu'il perçoit lui permette désormais de se consacrer entièrement à la sculpture. Il est surtout connu dans ce domaine pour ses oeuvres sonores qui résonnent sous l'effet du vent ou quand on les touche. La puissance de son dessin et son goût de l'innovation technique lui garantissent une place au Panthéon du design, alors qu'il n'a réalisé que très peu de pièces (pour Knoll).




Chaises de bar 1952


Wire chair - Eames
Le filetage d’acier et ses effets de quadrillage trouvent leur origine à la charnière des années 40 et 50 dans la fameuse « Wire Chair » desEames. Comme une coque évidée inspirée de leur "Fiberglass Chair" : imaginée en fil d’acier soudé dont le confort d’assise peut se passer de rembourrage. Les sièges créés par Harry Bertoia reposent sur le même principe. Symboles de légèreté et de fonctionnalité, radicaux dans leur recours à la matière naturelle et/ou industrielle : le fil d’acier, caractéristiques du "Minimal art" dont la devise est "moins c’est plus" et qui refuse tout superflu en mettant la structure en valeur.Une série de sièges ou l'on trouve associées imagination créative et prouesses techniques. Bertoïa raconte que c'est à la vue d'un égouttoir en fil de métal qu'il aurait imaginé ses sièges "Diamonds", en résille d'acier.

Chaque fil d’acier est déformé et soudé à la main, selon un gabarit précis. Bertoia objets utilise les nouvelles technologies de l’époque (soudure par points) et il exploite à fond les possibilités de l’acier : il n’aurait pu être réalisé dans un autre matériau : aérien, léger, mais solide en opposition avec les stéréotypes sur ce matériau.c’est un objet très technique à réaliser mais cette difficulté n’est pas visible : l’objet final se caractérise par sason évidence.

Le fauteuil asymétrique conçu par Harry Bertoïa est lui demeuré dans les cartons. pendant plus de 50 ans, il restait à l'état de croquis il a fallu attendre les années 2000 pour le voir éditer par Knoll




Assymmetric chair


Dans le courant des années 70, il a réalisé avec son fils Val plusieurs centaines de sculptures sonores. Les sons produits par ces sculptures ont été enregistré sur plusieurs disques, aujourd'hui réédités en cd (mais pas toujours facile à trouver), dont "Sonambiente" (distribué par le Bertoia Studio), et "Unfolding" (chez PSF Records distribué en France par Métamkine).







Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 30 mai 2007 : 18:17





Design des années 50

Design des années 50. Isamu Noguchi est né à Los Angeles en 1904, son père est japonais et sa mère américaine. Il débute son travail de sculpteur à Paris dans l'atelier de Brancusi (1927). Isamu Noguchi affirmait que les termes "design" et "sculpture" sont interchangeables et ne représentent pas deux modes d’expression différents. C'est donc naturellement qu'outre son travail de sculpteur il conçut également des luminaires, du mobilier ou des décors de scène. On lui doit aussi l'aménagement d'espaces publics qui l'amenèrent à travailler avec des architectes comme Kenzô Tange, Yoshirô Taniguchi ou encore Louis Kahn.










Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 31 mai 2007 : 19:39

ANNEES 50 - DESIGN SUITE




Jean Royère


Issu d'un milieu aisé, Jean Royère ne devient décorateur qu'à l'âge de 29 ans. Sans formation particulière mais animé d'un goût inné pour la décoration, il débute sa carrière dans une fabrique du Faubourg Saint-Antoine et obtient sa première grande commande (le bar du Carlton sur les Champs-Élysées) en 1933. Son succès est immédiat et lui permet de collaborer jusqu'en 1942 avec Pierre Gouffé dans la création d'un mobilier original et de grande qualité.

Au sortir de la guerre, ayant fondé sa propre entreprise, il décide d'ouvrir des agences dans de nombreux pays : Liban, Égypte, Syrie, Pérou... Jean Royère devient à cette époque le décorateur des souverains du Moyen-Orient, affirmant un style unique, fait de motifs déclinés avec imagination et démesure, audace dans l'utilisation des couleurs et des matériaux. Ses décors féeriques en font l'un des décorateurs les plus étonnants de l'après-guerre, s'inscrivant en marge des grands courants, proposant des solutions uniques mais toujours fonctionnelles.

Avant de quitter définitivement la France pour les États-Unis, en 1980, le décorateur offrit l'intégralité de ses archives au Musée des Arts décoratifs de Paris



OURS POLAIRE 1946



ROYERE TABLE 1950





Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 02 juin 2007 : 14:25








Riley B. King, connu sous le nom de B. B. King (né à Itta Bena, Mississippi le 16 septembre 1925), est un guitariste, compositeur et chanteur de blues américain. Il est considéré comme l'un des meilleurs et des plus respectés musiciens de blues.



Biographie B.B King enregistre ses premières chansons en 1947 à Los Angeles pour RPM Records. La majorité de ces premiers enregistrements sont produits par Sam Phillips, qui créera plus tard Sun Records. B.B. King est également disque jockey à Memphis, d'où il tire son surnom "Beale Street Blues Boy", qui, raccourci, donne B. B.

Dans les années 1950, B. B. King devient un des plus importants acteurs de la musique R&B, collectionnant une impressionnante liste de succès tel que You Know I Love You, Woke Up This Morning, Please Love Me, When My Heart Beats like a Hammer, Whole Lotta Love, You Upset Me Baby, Every Day I Have the Blues, Sneakin' Around, Ten Long Years, Bad Luck, Sweet Little Angel, On My Word of Honor et Please Accept My Love. En 1962, B.B. King signe avec ABC-Paramount Records.

En novembre 1964, il enregistre son album live le plus connu Live at the Regal, au Regal Theater de Chicago (Illinois).

B. B. King trouve le succès hors du monde du blues avec le titre The Thrill is gone, en 1969. Il est également reconnu par le monde de la musique rock grâce à la première partie des Rolling Stones pendant leur tournée américaine de 1969.

De 1951 à 1985, B.B. King est apparu 74 fois au Billboard's R&B charts.

En 1988, il touche une nouvelle génération avec le titre When Love Comes To Town, avec le groupe U2 sur leur album Rattle and Hum. En 2000, B. B. King enregistre avec Eric Clapton l'album Riding With the King.


B. B. King en concert en France (1989).Bien plus que marcher sur la voie de son idole T-Bone Walker, B.B. King a su créer son propre son grâce à un toucher inimitable semblant donner une réelle personnalité à sa guitare.


Honneurs Il a obtenu plusieurs Grammy Awards, ainsi qu'une Presidential Medal of The Arts de la main du président américain en 1990.


Anecdotes B. B. King raconte que lorsqu'il était jeune musicien, il jouait dans un bar lorsqu'une bagarre éclata. Elle fut tellement violente que quelqu'un renversa le poêle qui chauffait la pièce et le bar prit feu. Paniqué, tout le monde prit la fuite, mais arrivé dehors, B.B. King se rendit compte qu'il avait laissé sa guitare à l'intérieur ! Sachant qu'il lui faudrait plusieurs mois pour réunir les 300 USD nécessaires pour la remplacer, le futur roi du blues retourna dans le bar en flammes pour retrouver sa guitare et en ressortit in extremis. Par la suite, il apprit que la bagarre avait été déclenchée à cause d'une fille appelée Lucille. Il décida alors d'appeler sa guitare Lucille afin de toujours se souvenir de ne pas agir stupidement dans la vie.

Un bar du même nom à Moscou lui est dédié.



Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 02 juin 2007 : 14:27

A Woman Don't Care Lyrics




You may be rich
You may be poor
You may be high
Or you just may be low
But if you fall in love
Oh, and you should lose
A woman don't care
She don't care who she gives the blues

Wo, you may be young
You may be old
Maybe you've heard
Or maybe you've never been told
If you've got a good woman
Oh, try not to misuse
Oh, a woman don't care
She don't care who she gives the blues

She'll make you hot in the winter
Make you cold in the summertime
She'll make you fell young in the spring
And in the fall drive you out of your mind
A woman don't you hear me callin' you?
Yeah woman, you don't care
Yeah, you don't care who you give the blues

Oh, you may be up
You may be down
You may be short, tall, skinny
Or you just might be round
Oh, don't be too sure of your woman
Thinkin' man, that you can't lose
Oh, remember that a woman don't care
She don't care who she gives the blues


Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 02 juin 2007 : 14:29

- B.B. King Lyrics - Choo Choo Ch'boogie Lyrics


Headin' for the station with a pack on my back
I'm tired of transportation in the back of my hack
I love to hear the rhythm of the clickety clack
And hear the lonesome whistle see the smoke from the stack to pal around
With democratic fellow named mac
So take me right back to the track, jack

Choo-choo, choo-choo, ch'boogie, woo-woo
Woo-woo, ch'boogie, choo-choo, choo-choo, ch'boogie
Take me right back to the track, jack

You reach your destination but you don't go back
You need some compensation to get back in the black
You take a morning paper from the top of the stack
And read the situations from the front to the back
But the only job that's open needs a man with a knack
So put it right back in the rack, jack

Choo-choo, choo-choo, ch'boogie, woo-woo
Woo-woo, ch'boogie, choo-choo, choo-choo, ch'boogie
Take me right back to the track, jack

Gonna settle down by the railroad track
Live the life o'riley in the beat down shack
When i hear a whistle i can peep thru the crack
Watch the train rollin' when it's ballin' the jack
Love to hear the rhythm of the clickety clack
So take me right back to the track, jack

Choo-choo, choo-choo, ch'boogie, woo-woo
Woo-woo, ch'boogie, choo-choo, choo-choo, ch'boogie
Take me right back to the track, jack

Take me right back to the track, jack




Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 02 juin 2007 : 14:30

:B.B. King - Peace To The World : .



Raise up your hands
And put a smile on your face
I'm talking to everyone
In the human race
We're proud and strong
So stand up tall
Let's all get together
Bring peace to the world

There's a train of love
Beginning right here
So jump on to it
And have no fear
It's yours, it's mine
We got the call
Let's all get together
And bring peace to the world

Let's all get together
Bring peace to the world
Let's all get together
Bring peace to the world
Every man and woman
Boy and girl
Let's all get together
Bring peace to the world

Shelter the homeless
Open your door
Feed the hungry
Give to the poor
Offer your heart
Don't think small
Let's all get together
Bring peace to the world

Let's all get together
Bring peace to the world
Let's all get together
Bring peace to the world
Every man and woman
Boy and girl
Let's all get together
Bring peace to the world


Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 04 juin 2007 : 20:13






Les Frères Jacques

Quatuor vocal de l'après-guerre (Seconde Guerre mondiale), les Frères Jacques se sont rendus inoubliables par le soin méticuleux de leurs interprétations, de leur présentation et de leur chorégraphie, un travail acharné qui ne transparaît jamais sous l'humour de leurs spectacles.



Les débuts du quatuor C'est André Bellec qui en a l'idée à la Libération et engage d'abord son frère Georges. Yves Robert décline l'offre de se joindre au groupe mais recrute François Soubeyran puis Paul Tourenne complète l'équipe.

Ils aiment à faire le Jacques d'où leur nom, qui évoque aussi la chanson enfantine, est tout trouvé. Il leur manque un style, une musicalité propre et beaucoup de travail. C'est un cinquième membre qui va les leur fournir : le pianiste Pierre Philippe, qui les accompagne de 1945 à 1965. Les harmonies vocales et la fantaisie s'inspireront beaucoup des Comedian harmonists allemands d'avant guerre.

Visuellement, c'est le décorateur Jean-Denis Malclès qui les moule dans des collants, des justaucorps et des gants et complète leur silhouette de chapeaux divers. C'est lui aussi qui conçoit le décor. Ces éléments varieront peu par la suite.

Ils débutent au cabaret en 1946 dans une parodie mélodramatique intitulée L'Entrecôte. C'est un succès. Leur premier 78 tours sort en 1948. Les engagements abondent mais c'est quand ils rencontrent l'agent artistique Jacques Canetti qu'ils entrent véritablement dans la lumière. C'est lui qui leur obtient les textes de Jacques Prévert, sceptique au départ, et les musiques de Joseph Kosma qu'ils enregistrent à merveille et que la radio fait connaître au-delà de la sphère parisienne. Avec L'Inventaire, ils obtiennent même le Grand Prix du disque en 1950.


Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 04 juin 2007 : 20:14

Les Frères Jacques
Chanson sans calcium



C'est une chanson sans calcium
chantée par un pauvre homme
qui a mauvaise mine
c'est une chanson sans calcium
une chanson à la gomme
qui manqu' de vitamines
c'est une chanson à virus
un' chanson sans tonus
elle est épouvantable
c'est un' chanson pas dans l'vent
qu'a besoin d' fortifiant
tell'ment qu'elle est minable

{Refrain:}
Hou hou hou ... {x6}

les paroles sont squelettiques
la musique rachitique
pas question qu'ça balance
c'est une chanson sans gimmick
complètement lymphatique
c'est presque une ordonnance
c'est une chanson pas dans l'coup
c'est un genr' de rock mou
pas pour le hit parade
c'est un' chanson anémiée
pour maison de santé
une triste salade

c'est une chanson sans espoir
qui raconte l'histoire
d'une pauvre infirmière
amoureuse a en crever
d'un docteur diminué
aux curieuses manières
c'est une chanson sans issue
qu'ira pas dans la rue
car elle est désastreuse
c'est une chanson imbécile
écrite par un bacille
pour une intra veineuse

le seul avantag' qu'elle a
cett' chanson raplapla
il est sur la pochette
vous ne courez aucun risque
découpez sur le disque
la petite vignette
découpez la soigneusement
postez la sur le champ
faites vous porter pâle
et vous serez croyez-moi
tous remboursés par la
sécurité sociale

Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 04 juin 2007 : 20:15

Les Frères Jacques
La confiture


La confiture ça dégouline
Ça coule coule sur les mains
Ça passe par les trous d'la tartine
Pourquoi y a-t-il des trous dans l'pain

Bien sûr on peut avec du beurre
Les trous on peut bien les boucher
Ça ne sert à rien c'est un leurre
Car ça coule par les côtés

Faudrait contrôler sa tartine
La tenir droite exactement
On la met en douce elle s'incline
Ça coule irrémédiablement

Et ça vous coule dans la manche
Et ça vous longe le pourpoint
De l'avant bras jusqu'à la hanche
Quand ça ne descend pas plus loin

Et quand ça coule pas ça tombe
Le pain s'écrase entre les doigts
Ça ricoche et puis ça retombe
Côté collant ça va de soi

Au moment de passer l'éponge
On en met plein ses vêtements
Plus on essuie plus on allonge
Plus on frotte et plus ça s'étend

C'est pour ça qu'y'en a qui préfèrent
Manger d'la crème de marrons
Ça colle au pain c'est sans mystère
C'est plus commun mais ça tient bon

On fait l'école buissonnière
De retour on prend l'escabeau
On va tout droit vers l'étagère
Pourquoi tourner autour du pot

Qu'elle soit aux fraises à la rhubarbe
On l'ingurgite goulûment
La confiture on la chaparde
On l'aime clandestinement

Puis un jour on est bien en place
On mène la vie de château
Dans les avions dans les palaces
On vous porte sur un plateau

La confiture qui dégouline
Qui coule coule sur les mains
Qui passe par les trous d'la tartine
Pourquoi y a-t-il des trous dans l'pain

Bien sûr on peut avec du beurre
Les trous on peut bien les boucher
Ça ne sert à rien c'est un leurre
Car ça coule par les côtés...

Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 05 juin 2007 : 14:47

ANNEES 50 - DESIGN SUITE




Design des années 50. Rigueur sans concession, technique magistrale, inspiration fulgurante font de Serge Mouille un grand créateur de luminaires. Né à Paris en 1922, orfèvre de formation, il entreprend en 1953 la fabrication de lampes qui étonnent et détonnent. Deux périodes dans sa production se distinguent assez nettement : une période aux lignes pures et nerveuses (1952-1958) qui donnent lieu aujourd'hui à de multiples rééditions, puis une période plus architecturale (1959-1963) de totems de lumières.












Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 06 juin 2007 : 13:55



FRANK ALAMO

Jean François Grandin,
né 12 octobre 1941 à Paris


Fils d'un fabricant de téléviseurs, Jean François Grandin est né à Paris en 1941.
Son nom de scène vient du film avec John Wayne : "Fort Alamo".

Après avoir été solistes des Petits Chanteurs à la Croix de Bois, c'est de l'autre coté de la Manche que le futur Frank Alamo se découvre une réelle passion pour la chanson, et plus spécialement pour les chansons anglo-saxonnes.

En 1962, il rencontre pour la première fois Eddy Barclay, mais préfère poursuivre ses études plutôt de céder au chants des sirènes...
Pourtant l'année suivante, il signe sur le célèbre label.

Lancé comme pour une élection présidentielle, à grand renfort d'affiches et de passages en télévisions, Franck Alamo sort en 1963 son premier 45t Da Dou Ron Ron, adaptation du disque des Crystals.

Fort de ce succès, tout en restant le gentil garçon sain et sportif du rock des sixties, en 1964 il chante Biche, Ma Biche (Sweets For My Sweet des Searchers) qui restera son plus gros tube et s'aligne à la première place des Hit Parades en France, Suisse, Belgique, et Canada.

Roi de l'adaptation, il chantera encore Je Veux Prendre Ta Main (ou I Want To Hold Your Hand par les Beatles) et Le chef de la Bande (de Shangri-La's).

En 1967, il quitte le monde de la chanson, pour se consacrer à sa future épouse et commencer une carrière de photographe publicitaire.

Depuis la fin des Yéyés, Franck Alamo a tenté, sans succès, deux come-back en 1985 et 1996.


Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 06 juin 2007 : 13:59

Frank Alamo
Sing c'est la vie



Sing c'est la vie
Tu pleures ou tu ris
Tu n'as pas choisi
Tout ça c'est la vie

J'avais un copain qui louait sa villa
Mais un beau jour voilà ce qui lui arriva
Je lui ai envoyé comme client quelques uns de mes amis
Qui lui ont tout cassé en dansant le monkey toute la nuit

Ah ! Le pauvre vieux
Mais qu'est-ce qu'il a dit ?

Il a dit ça n'fait rien
Tout va très bien
J'oublie mes ennuis
Après tout tant pis

Sing c'est la vie
Tu pleures ou tu ris
Tu n'as pas choisi
Tout ça c'est la vie

J'avais un très bon ami qui va peut-être se marier
Avec une fille jolie et mignonne à croquer
Il était si fier de sa femme qu'il me l'a présentée
Alors il arriva forcément ce qu'il devait arriver

Ah ! Ben, ben qu'est-ce qu'il a dit ?

Il a dit ça n'fait rien
Tout va très bien
J'oublie mes ennuis
Après tout tant pis

Sing c'est la vie
Tu pleures ou tu ris
Tu n'as pas choisi
Tout ça c'est la vie

Et si vous avez vous aussi près de vous un ami
Qui comme les miens a eu des coups durs dans la vie
Ne le brusquez pas, essayez de comprendre ses soucis
Quand il viendra vous voir, dites-lui je vous en supplie

Ben alors qu'est-ce qu'on lui dit ?

On lui dit ça n'fait rien
Tout va très bien
J'oublie mes ennuis
Après tout tant pis

Sing c'est la vie
Tu pleures ou tu ris
Tu n'as pas choisi
Tout ça c'est la vie

Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 06 juin 2007 : 14:01

Frank Alamo
Sylvie




Ô Sylvie mon amour, de toi je suis fou
Sylvie mon amour, la nuit et le jour
Sylvie mon amour, de toi je suis fou

Sylvie, Sylvie, avec tes yeux si bleus
Sylvie, Sylvie, et de si longs cheveux
Sylvie, Sylvie, tu vas me rendre fou
Quand je te vois marcher auprès de moi
Et quand parfois, tu danses entre mes bras
Sylvie, Sylvie, oh de toi je suis fou

Dans mes rêves, je n'ai jamais, jamais vu de fille
Au regard si doux
Et depuis, mon coeur n'est plus tranquille
Car tu le vois, je suis parfois jaloux

Ô Sylvie mon amour, de toi je suis fou
Sylvie mon amour, la nuit et le jour
Sylvie mon amour, de toi je suis fou

Sylvie, Sylvie, avec des yeux si bleux
Sylvie, Sylvie et de si longs cheveux
Sylvie, Sylvie, tu vas me rendre fou
Ô Sylvie mon amour, de toi je suis fou
Sylvie mon amour, la nuit et le jour
Sylvie mon amour, de toi je suis fou

Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 06 juin 2007 : 14:03

Frank Alamo
Reviens vite et oublie




On a eu tort de vouloir nous séparer
On a eu tort aujourd'hui je peux bien l'avouer
Tout comme un enfant perdu
Je vais seul au long des rues
N'ayant que le regret d'avoir tout gâché

{Refrain:}
Oh je t'en prie
Reviens vite : Tu sais que je t'aime
Reviens vite : Dans la nuit je traîne
Reviens vite : Mon âme est en peine
Reviens vite : oh oh oh oh

Tous tes amis t'ont donné bien sûr raison
Et tes parents t'ont aidée, les gens sont trop bons
Mes parents et mes amis m'ont tous dit bravo aussi
Mais aujourd'hui je sais que c'est insensé

{au Refrain, x2}

Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 07 juin 2007 : 14:48

ANNEES 50 - DESIGN SUITE




Charlotte Perriand est considérée comme l’un des créateurs de mobilier les plus célèbres des années 50. Nommée en 1940, conseillère pour l'art industriel au Japon, elle découvre une conception de l'habitat traditionnel qui rejoint les théories les plus avant-gardistes. Cette expérience est déterminante dans l'élaboration de son "Art d'habiter", manifeste exprimant une vision fondée sur l'harmonie et le vide qu'elle rédige à son retour en France. En 1952, la perspective d'une production en série l'amène à signer avec les Ateliers Jean Prouvé une convention aux termes de laquelle elle est chargée de l'amélioration esthétique des meubles existants et d'apporter des dessins de meubles nouveaux. Ces années 50 voient la concrétisation de ses recherches.










Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 08 juin 2007 : 22:11





Serge Reggiani est un comédien, chanteur, interprète et peintre français d'origine italienne, né le 2 mai 1922 à Reggio d'Émilie (Italie), mort le 23 juillet 2004 à Paris d'un arrêt cardiaque.

Issu d'une famille modeste (son père était associé coiffeur, sa mère ouvrière) et antifasciste, Serge Reggiani arrive en France à l'âge de huit ans avec sa famille, à Yvetot en Normandie. Il suit d'abord les traces de son père comme apprenti coiffeur, puis après la lecture d'une petite annonce, s'inscrit au Conservatoire des Arts Cinématographiques, à Paris, où la famille s'est installée depuis.

Il y reçoit en 1937 le 1er prix de comédie avant de s'inscrire en 1939 au Conservatoire National d'Art Dramatique.

Il commence alors une carrière au théâtre en 1941 dans Le Loup-Garou de Vitrac. Il interprète ensuite Britannicus auprès de Jean Marais, puis joue dans Les Parents terribles de Jean Cocteau.

En 1943, il rencontre Janine Darcey, comédienne, avec qui il aura deux enfants, Stephan et Carine, à qui il transmettra la fibre artistique.

Après la guerre, il apparaît très souvent au théâtre ou cinéma : (Les Portes de la nuit en 1946, Casque d'or en 1952, qui lui permettra de rencontrer celle qui restera toujours son amie, Simone Signoret). Il est un comédien reconnu. la chanson n'est pas encore rentrée dans sa vie.

Entre 1958 et 1963, il a avec sa nouvelle compagne, Annie Noël, trois autres enfants, Célia, Simon puis Maria.

Il s'orientera vers la chanson à partir de 1963, grâce à Jacques
Canetti, rencontré chez ses amis Signoret et Montand. Son premier
disque sorti en 1965 est composé de chansons de Boris Vian et
rencontre un franc succès. En revanche la scène ne lui réussit
pas, car il est paralysé par le trac.

Au théâtre en revanche, sa performance dans Les Séquestrés
d'Altona de Jean-Paul Sartre est particulièrement saluée.

En 1966, Barbara, séduite par son album de chansons de Boris Vian
lui propose de faire la première partie de son tour de chant. Il
entre alors sans le vouloir en concurrence avec son fils Stephan
qui tente de percer en tant que chanteur.

Barbara l'aide à travailler sa voix. Il interprète avec un beau
timbre de baryton Le Barbier de Belleville, Ma Liberté, Les Loups
sont entrés dans Paris, Sarah (« La femme qui est dans mon lit n'a
plus vingt ans depuis longtemps »), Venise n'est pas en Italie ou
encore Le Déserteur de Boris Vian.

Il est très apprécié de la jeunesse de 1968. Son fort engagement
à gauche et sans doute les textes de Vian séduisent.

Il compte des paroliers prestigieux : Pierre Tisserand, Serge Bourgois,
Albert Vidalie et ultérieurement Jean-Loup Dabadie qu'il rencontre
sur le tournage de Vincent, François, Paul et les autres en 1974, ou
encore Maxime Le Forestier, Georges Moustaki, Serge Gainsbourg dans
les années 1970. Son fils Stephan ou sa femme, Annie Noël, écriront
également pour lui.

Claude Lemesle apparaît dans les années 1980, qui écrira de très
nombreux textes ("Venise n'est pas en Italie", "Le Souffleur",
"Le Barbier de Belleville") et assurera la direction artistique
des derniers albums. De jeunes paroliers, tels Philippe Sizaire ou
Marilena Orlando lui écriront des textes dans les années 1990. Il
chantera également les mots de Didier Barbelivien. Michel Legrand,
Alain Goraguer, Jacques Datin lui composeront des musiques.

En 1973, sa femme Annie Noël s'éloigne. A la fin des années 1970,
il se produit avec son fils Stephan, puis avec ses deux enfants,
Stephan et Carine. La critique n'est pas tendre.

Noëlle Adam partage ensuite sa vie.

En 1980, à l'âge de 33 ans, son fils Stephan met fin à ses jours
dans la maison où il se trouve avec sa femme et sa grand-mère.

Bien qu'il ressente moins de goût pour la chanson, Serge Reggiani,
soutenu par ses amis, trouve dans le travail la force de lutter
contre la dépression et l'alcoolisme pourtant présents. Il continue
ainsi de produire des albums qui bénéficient de la faveur du public,
et rencontre également un grand succès à l'Olympia en 1981.

Au cours de la décennie 1990, il reprend goût à la vie et se produit
sur de nombreuses scènes : le Palais des Congrès, les Francofolies,
l'Oympia. il sort un album par an dont 70 balais, puis un tous
les deux ans. Il exerce ses dons comme peintre et expose ses œuvres.

Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 08 juin 2007 : 22:12

Serge Reggiani
Tu vivras tant qu'on t'aimera



Comment faire pour traverser les océans
Pour que pendant longtemps, longtemps
On t'aime encore, on t'aime autant
Comment faire pour mériter un long amour
Pour qu'on se rappelle toujours
Que tu as existé un jour

Cela dépend de toi
D'être éternel ou pas...

La fin du monde, et pourquoi
Si tu as su te faire aimer de ci et de là
Des Noirs, des Bleus, des Rouges, et caetera
Tu vivras tant qu'on t'aimera, qu'on t'aimera
Tant qu'une femme parlera
Tant que quelqu'un se souviendra
Du seul nom de toi
Une petite flamme s'allumera
Tu vivras tant qu'on t'aimera
Qu'on t'aimera

Si un jour quelqu'un te dit que je suis mort
Ne le crois pas ce croque-mort
Mais aime-moi un peu plus fort
Ton amour, j'en aurai ce jour-là besoin
Bien plus encore que de chagrins
Bien plus encore que ce matin

Cela dépend de toi
Que je survive ou pas...

La fin du monde et pourquoi
La fin de tout, de mes amours et la fin de moi
Ce n'est pas dans la tombe qu'on la verra
Je vivrai tant qu'on m'aimera
Qu'on m'aimera
Tant que ton âme chantera
Pour éclairer un souvenir
Un instant de moi
Une petite flamme s'allumera
Je vivrai tant que tu m'aimeras
Que tu vivras pour moi...

Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 08 juin 2007 : 22:13

Serge Reggiani
Valse dingue




J'ai composé pour toi
Une valse comm' ça
Que jamais ne chantera personn'
J'ai voulu qu'il ait
A boire et à manger
Dans ma valse et voilà
Le resultat:

Un' valse en forme de chaise
A repriser des bas
Un' valse en forme de fraise
Qu'on mange avec ses doigts
Un' valse avec des écailles
Comme un petit poisson
Un' valse pour les volailles
Et pour les saucissons
Un' valse en bois des îl's un' valse en fil à fil
Un' valse à aiguiser les vieux couteaux rouillés
Un' valse en peau d'anchois un' valse en pâté d'foie
Allons chanter dans les bois
Un' valse épaisse et solide
Pour construire un' maison
Un' valse à faire un beau bise
Et en toute saison

Je me suis aperçu
Que ma valse tordue
Ne t'avait pas rendu hommage
Et j'ai aussitôt fait
Un très joli couplet
Pour célebrer ma mie
Et le voici:

Un' valse en forme d'endive
Comme tes grands yeux bleus
Un' valse longue et furtive
Pour pleurer tous les deux
Un' valse en forme de chèvre
Roulons-nous dans les prés
Prête-moi vite tes lèvres
Oui, je te les rendrai
Viens je te donnerai mon p'tit cœur de poulet
Nous valserons jusqu'au jour sans nous arrêter
La valse des dingos sur le pont d'un cargo
De gigots pour Santiago
Un' valse tendre et subtile
Tout comme toi-z-et moi
Ah que la vie est facile
Quand je suis dans tes bras...

Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 08 juin 2007 : 22:14

Serge Reggiani
Un siècle après




Le secrétaire d'Abraham Lincoln, qui s'appelait Kennedy
Lui conseilla: "Au théâtre, n'y allez pas vendredi"
Un siècle après un autre Lincoln au président Kennedy
Déconseilla de se rendre à Dallas ce vendredi
Abraham Lincoln au théàtre par derrière est abattu
Comme soi-disant auteur du crime John Wikes Booth est reconnu
Un siècle après à Dallas en pleine rue Kennedy fut tué
Un nommé Lee Harvey Oswald du forfait est accusé

Abraham Lincoln fut élu président
Abraham Lincoln en l'an 1860
John Fitzgerald Kennedy fut élu président
John Fitzgerald Kennedy en l'an 1960

John Booth, assassin de Lincoln, avant même d'être jugé
Par la main de Corbett Boston comme sa victime fut frappé
Oswald n'eut pas plus de chance, à bout portant il fut tué
On dit que c'est par vengeance que Jack Ruby se fit justicier
Le fils du président Lincoln du mort brûle certains papiers
Qui compromettaient un homme du gouvernement dernier
Un siècle après Bob Kennedy de son frère brûle le courrier
Pour raison d'état en somme, des noms s'abstient de citer

Andrew Johnson, successeur d'Abraham Lincoln
Andrew Johnson naquit en 1808
Lyndon Johnson, successeur de Kennedy
Lyndon Johnson est né en 1908

On peut, je crois, se demander, si ces faits nous comparons
Des deux actions laquelle est de l'autre la répétition
Apprenant la mort de Luther King, à l'esprit l'idée nous vint
Que pendant ce nouveau crime on répétait les prochains


Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 10 juin 2007 : 16:26

DESIGN ANNEES 50 - SUITE




Alexander Girard
Design des années 50

Chaise La Fonda - "Wooden dolls" Poupées en bois peint






Alexander Girard ( 1907-1993) est né à New York, il étudia l'architecture en Europe. Il debute dans les années 20 un carriére d'architecte d'intérieur. Le tournant de sa carrière se situe en 1949 avec l'organisation de l'exposition "For Modern Living" au Detroit Institute of Art, "un choix représentatif d'objets recueillis partout dans le monde... développant de nouvelles valeurs et ne s'appuyant plus seulement sur les concepts et les techniques du passé". Alexander Girard compte parmi les personnalités marquantes de l’histoire du design américain de l’après-guerre, au même titre que George Nelson et Charles et Ray Eames.

Le design textile était au centre de sa créativité aux multiples facettes, et son étude intensive de l’art populaire d’Amérique du Sud, d’Asie et de l’Europe de l’Est représentait pour lui une source d’inspiration essentielle. En 1952 il est directeur de la division textile du fabricant Herman Miller.

En 1956 Girard conçoit l'aménagement du restaurant La Fonda Del Sol à New York dans le Rockefeller Center. Girard signait l’aménagement d’ensemble du restaurant, des papiers peints à la vaisselle, l’ameublement, lui, était conçu par l’Eames Office. Les Eames créèrent pour le restaurant un piètement à la forme caractéristique qui fut utilisé pour les sièges, les tables et aussi la table basse. "le rose indien marié au rouge magenta est connoté d'horreur" regrettait Alexander Girard.





Les Wooden Dolls, que Girard dessina et fabriqua lui-même pour sa maison à Santa Fe, s’inspirent égale-ment de sa riche collection d’art populaire. Les Wooden Dolls, initialement créées pour le seul besoin personnel d’Alexander Girard, sont à la fois des éléments décoratifs et des jouets.



En 1961 il ouvre à New-York "Textile et objets" ou l'on achete des objets du monde entier, Mais le succés n'est pas au rendez-vous.

1965 le voit procéder au relookage de la compagnie aerienne Braniff, des couleurs de carlingue au sachet de sucre


















Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 11 juin 2007 : 15:06

Jean Constantin
Les pantoufles à papa




{Refrain: x2}
Hou! sont passées mes pantoufles
Où sont passées mes pantoufles
Où sont passées mes pantoufles
Mes pantoufles, mes pantoufles, mes pantoufles

C'est un peu fort on ne les trouve pas
Pourtant toujours moi je les mettais là
Va t'en donc voir p't'êt' bien qu'elles sont en bas
Sur le trottoir en train d' faire les cent pas

Sur le tapis mes orteils se trémoussent
Du plus petit des doigts d' pied jusqu'au pouce
Ils se bousculent se serrent ou bien se poussent
Les uns contre les autres comme ça en douce

{au Refrain}

{Parlé:}
Z'avez pas vu mes pantouf' vous ?
Et vous z'avez pas vu mes pantouf' ?

{Choeurs:}
Où sont passées ses pantoufles ? {x10}

Où sont passées mes pan mes pan mes toufles
Mes pantoufles où sont passées mes pantoufles
Mes panpan, où sont passées mes snow boots
Mes pantouf touf touf en feutre

Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 11 juin 2007 : 15:07

Jean Constantin
Shah Shah Persan




Shah-Shah-Shah...
Shah-Shah-Shah...
Shah-Shah-Shah...
Shah-Shah-Shah....
Aaaaaaaaa....

Shah-Shah-Shah !

C'était un Shah, tait un Shah, tait un Shah,
Un Pacha plein d'argent, Shah Persan si puissant
Que dans son, que dans son, que dans son, son harem
Toutes les femmes lui disaient Shah Shah Shah comme on t'aime !
Mais malgré ses mi-mi, ses mi-mi, ses milliards,
Le Pacha, Shah Shah Shah, avait bien le cafard,
Des pé-pé, des pé-pé, des pétroles il était saturé...

Car son rêve...
C'était d'voir pousser l'gazon...
Devant son pa-pa...
Son palais en toutes saisons...

Mais chaque fois qu'il creu-creu, qu'il creusait des trou-trous
Pour trou-trou, pour trou-trou-la-itou, pour trouver
Un fi-fi, un fi-fi filet d'eau, du pé-pé du pétrole
Jaillissait aussitôt. Et les sou, les sou-sou, les sourciers,
Les sorciers voulaient tous démi-mi, démi-mi, ssionner,
Et le pa, le pa-pa, le Pacha Shah Shah Shah languissait...

Car son rêve...
C'était d'voir pousser l'gazon...
Devant son pa-pa...
Son palais en toutes saisons...

On signala à deux pas une rivière d'eau claire,
Le Pacha y couru sur le champ, mais revint fort déçu,
N'ayant vu qu'une rivière de diamants...
D'un coup de dés il joua aux zan-zan, aux zan-zi, aux anglais
Ses pé-pé, ses mi-mi, son pa-pa, ses sou-sou
Qu'il pé-pé qu'il perdit sur le coup...

Car son rêve...
C'était d'voir pousser l'gazon...
Devant son pa-pa...
Son palais en toutes saisons...

Alors tout con, tout con-con, tout compte fait,
Il s'installa chez nous, car chez nous pour ce qui est
Du ga-ga du gazon on s'rait plutôt ga-ga trop gâté
Tait un Shah, tait un Shah, un Pacha, un Pacha Shah Shah Shah,
Shah Persan si puissant qui creu-creu, qui creusait des trou-trous,
Des trous-trous pour trouver un fi-fi, un fi-fi, un filet, filet d'eau,
Pour l'ga-ga, pour l'ga-ga, pour l'gazon, devans nos, devant nos, nos pa-pa,
Nos palais en toutes saisons
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Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 11 juin 2007 : 15:09


Jean Constantin
Lola, ou La légende du pays aux oiseaux




{Parlé}
Lola
Ou la légende du pays aux zoziaux

Quand elle s'ennuie dans sa mansarde
Lola vient écouter
Le murmure des fontaines qui bavardent
A travers les prés et les rosées

Elles lui racontent la légende
Du pays aux oiseaux
Et pour mieux l'entendre
Lola se penche à l'ombre des roseaux

C'est l'histoire fabuleuse
Où des oiseaux par milliers
D'une île miraculeuse
S'envolent éparpillés
Dispersés

Et promènent au vent dans le sillage
De leurs ailes voyageuses
Des millions de plumes dans un nuage
De caresses... de caresses amoureuses

Au pied d'un rocher Lola se couche
Eblouie près de l'eau
Pour entendre encore dans le chant des sources
Le murmure des ruisseaux

[Qui parcourent des plaines et des landes
De palais en châteaux
Pour lui répéter tout bas la légende
Du pays aux oiseaux]

Et sur sa robe éclatante
Dans ce jardin enchanté
Lola s'endort frissonnante
A la fraîcheur d'une allée
Parfumée

Et grisée de l'odeur des fougères
Elle rêve à celui
Qui transformera pour elle les volières
En baisers
En baisers pour la vie
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Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 13 juin 2007 : 17:42

DESIGN ANNEES 50 - SUITE





Mathieu Matégot



Mathieu Matégot est l'un des acteurs privilégiés du design de l'après-guerre, marquant de son empreinte le style 50's


Né en 1910 (décédé en 2001) en Hongrie, Il passe quatre années, de 1925 à 1929, à l'école des beaux arts de Budapest après des voyages en Italie, aux USA il se fixe en France en 1931.
Il débute comme étalagiste aux Galeries Lafayette, à partir de 1933, il créé ses premiersf meubles en rotin monté sur métal. Après guerre Il crée des modèles d'objets décoratifsou usuels en métal transparent, dont il industrialise la fabrication. Il monte une petite usine à Paris puis à Casablanca. D'autre part il dessine des cartons de tapisseries édités à Aubusson par Tabard.

A partir de 1952, il expose aux salons des Artistes Décorateurs et d'Automne dont il est membre sociétaire, aux Indépendants, à la maison de la pensée Française, au pavillon de Marsan ( Les Arts de la table ), et participe à toutes les grandes expositions à l'étranger, Amérique du nord et du sud, Varsovie, londres, Biennale de Venise, etc…



L'une de ses particularités est la production d'objets usuels : tables roulantes, porte-parapluie, paniers, cache pots en Rigitulle (tôle ajourée travaillée comme un tissu, grace à une machine qu'il met au point). Pour tous ces objets il a conçu des formes astucieuses, pratiques, amusantes. Diffusées à deux cent exemplaires dans des boutiques de décoration, ces objets remportent un grand succès.
Il se sert également du rotin, du laiton, du formica, du verre , du bois de différentes essences mais aussi du tissu ou du cuir.



Dans les années 60, il revient à son domaine de prédilection, l'art de la tapisserie. Ami de Jean Lurçat , il a commencé après avoir adopté les principes de la rénovation de cet Art, gros point et nombre restreint de tons, par subir son influence puis s'en est libéré pour adopter une conception rigoureusement abstraite.


Quelques unes de ses pièces maîtresses font toujours référence : comme la chaise Nagasaki, le fauteuil Copacabana , ou le fauteuil Santiago.
















Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 14 juin 2007 : 16:16

VETEMENTS ANNEES 60 - SUITE










Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 14 juin 2007 : 16:19








Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 15 juin 2007 : 13:44






Nationalité : américaine
Naissance : 07 Septembre 1936
Mort le : 03 Février 1959
Genre musical : Rock'n'roll


"La mort est souvent considérée comme un bon choix de carrière."



Biographie Buddy Holly
Buddy Holly est sans doute la légende la plus étrange du rock’n roll des années 1950. Il a eu son lot de hits, et il a accédé à une immense célébrité, mais son importance transcende tous les chiffres de ventes ou même les particularités d’une chanson (ou des groupes de chansons) qu’il a écrites ou enregistrées.

Buddy Holly est unique, son statut légendaire et son impact sur la musique populaire sont d’autant plus extraordinaires qu’ils se sont imposés en 18 mois à peine. Parmi ses rivaux, Bill Haley est là le premier et établit le rock’n roll, Elvis Presley impose la sexualité implicite à la musique, vendant des millions de disques au passage et dessinant un aspect de la jeunesse et du charisme nécessaire à la célébrité, et Chuck Berry définit les racines du rock dans le blues et les plus fines évocations de sa sexualité, plongeant le tout dans la fraîcheur de la jeunesse.

L’influence de Buddy Holly va au moins aussi loin, en plus subtil et plus musicale en nature. En une carrière s’étendant du printemps 1957 à l’hiver 1958-59, Buddy est devenu la focre créative la plus importante du rock primitif.

Pendant ses 18 mois de succès, Buddy travaille sous deux entités, selon le vœu de son manager au label Decca. Il joue avec The Crickets (un bon groupe, innovant et qui participe de belle façon, d’ailleurs) pour sortir des hits de la trempe de « That’ll Be the Day », qui éclate les charts et le fait connaître, puis enregistre et sort des disques plus ambitieux sous le nom Buddy Holly. Chanteur novateur, son emphase devient un classique du rock, tandis que son songwriting sophistiqué mais nerveux engendre à la pelle des classiques immédiats. Des grands comme les Beatles ou les Rolling Stones le citeront comme influence première de leur œuvre.

Buddy Holly et deux des Crickets meurent au plus haut de leur gloire le 3 février 1959, lorsque l’avion qui les ramène de l’Iowa au Dakota se perd dans une tempête de neige et se crashe sans laisser de survivants.


Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 15 juin 2007 : 13:46

Buddy Holly Lyrics

Early In The Morning




Well- your gonna miss me Early In The Morning one of these days
Oh yeah - Youre gonna want me Early In The Morining when I'm away
Yes you'll be sorry for the times I cried
You'll be sorry for the time you lied
Well you're gonna miss me Early In The Morning one of these days

Well you know a rolling stone don't gather no moss
And you cross your bridge when it's time to cross
Well ya broke my heart when you said goodbye
Now the milk is spilt but you're gonna cry

Yeah Early In The Morning you're gonna know that I was right
Early In The Morning when there's nobody to hold you tight
Well you're gonna want me, want me bad
You're gonna miss the best man you ever had
Yes you're gonna miss me
You're gonna want me
One of these days




Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 15 juin 2007 : 13:47

Buddy Holly
Peggy Sue



If you knew Peggy Sue
Then you'd know why I feel blue
About Peggy, 'bout Peggy Sue
Oh well, I love you, gal
Yes, I love you Peggy Sue

Peggy Sue, Peggy Sue
Pretty, pretty, pretty, pretty, Peggy Sue
Oh, my Peggy, my Peggy Sue
Oh, well, I love you gal
And I need you, Peggy Sue

I love you Peggy Sue
With a love so rare and true
Oh, Peggy, my Peggy Sue
Oh, well, I love you gal
Yes, I want you, Peggy Sue

Peggy Sue, Peggy Sue
Oh how my heart years for you
Oh, Pa-he-ggy, my Pa-he-ggy Sue
Oh, well, I love you gal
And I need you, Peggy Sue
Oh, well, I love you gal
Yes, I want you, Peggy Sue





Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 16 juin 2007 : 17:15

Modes de vie des années 50

Années 50, années rock'n roll



La musique de Chuck Berry, Elvis, Buddy Holly, Jerry Lee Lewis ou Little Richard, pour ne nommer que ceux-là, eut un impact incalculable sur des millions de jeunes avides de rébellion

Le monde sort de la seconde guerre mondiale, il doit affronter avec les premières bombes atomiques et la "guerre froide" entre l'Est et l'Ouest et le risque désormais réel de pouvoir détruire le Terre... Une jeunesse, née pendant la guerre, s'interroge... La jeune génération se heurte aux idées "toutes faites", aux vieux concepts et aux idéologies qu'elle conteste... Le rock and Roll naît dans les années 1950, alors que la jeunesse s'ennuie d'un trop-plein d'ordre moral, où l'hystérie anticommuniste bat son plein. C’est d’abord un mode de vie et de pensée que cette musique a voulu contribuer à modifier.

Alan Freed
Pour les États-Unis, le rock sonnait le glas de la ségrégation raciale. Contrairement aux pratiques musicales de l'époque, les musiciens de rock'n'roll seront indiféremment blancs ou noirs. Jusqu'à ce que le disc jockey Alan Freed fasse connaître aux blancs le rythm and blues dans son émission Moondog's Rock And Roll Party. Chacun écoutait le style de musique qui "convenait" à son appartenance ethnique. Il était d'ailleurs inadmissible que des artistes blancs se retrouvent dans les mêmes bacs chez les disquaires que les noirs. Le rock'n'roll fera tomber ces barrières. Alan Freed est le premier DJ blanc à soutenir avec force des artistes noirs jouant la " musique du diable " . En 1957, son show télé est annulé quand le chanteur noir Frankie Lymon est filmé dansant avec une femme blanche. La bonne société américaine en fera son " ennemi numéro 1". Longtemps intouchable en raison de sa popularité, on profitera du déclin du mouvement rock en 1959 pour le renvoyer de la station WABC.









Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: lena (IP enregistrè)
Date: 16 juin 2007 : 21:24

nanouche bravo ! Quelles souvenirs ces annees 50! meme si je n'etais pas en age encore d'en profiter, je me regale en voyant les jupes a cloches voltiger en l'air aux sons de la musique rock'roll.

Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 17 juin 2007 : 20:05


Sens dessus dessous des années 50
Modes de vie des années 50



Avant, aprés, le résultat - publicité du fabricant Spencer 1947



Démonstration de la solidité des bas nylon sur le stand Dupont de Nemours - Uniforme et bas nylon pour Marlène Dietrich venue soutenir les troupes.


1947 La France voit le retour de la guêpière pour affiner la taille aux
49 centimètres de la silhouette coquetier : c’est le new-look lancé par Dior

En 1939, l’américain W. H. Carothers découvre le nylon, fibre" aussi solide que l’acier, aussi fine que la toile d’araignée et d’un magnifique éclat ". Le 15 mai 1940, les bas sont mis en vente avec succès aux États- Unis : 4 millions de paires sont vendues en quatre jours. La lingerie connaît une parenthèse avec la guerre 39-45, par manque de matériel. La fabrication de parachutes prévaut alors sur celle des porte-jarretelles. Après-guerre les sous-vêtements libèrent bras, jambes et gorges. Le cinéma titille les libidos. «Gilda», Rita Hayworth déshabille langoureusement son bras ganté comme elle enlèverait une culotte. Les affiches se peupleront de vamps glamour : Betty Grable, Ava Gardner, Jayne Mansfield, Marilyn Monroe . L’après-guerre, c’est aussi de nouvelles inventions : le latex, la fermeture éclair et le retour de disponibilité du nylon pour les bas.



1945 La guerre est finie la fabrication des bas Nylon reprend et essaie de faire face à l'inflation de la demande.Chez Macy's à New York 50.000 paires sont vendues en 6 heures, on les essaye dans la rue


Publicité 1956

Dans les années 50, les poitrines des femmes suivent les caprices de la mode : Sous les vêtements deux articles de base : un soutien gorge dont la forme conique était sructurée par une couture en spirale, dans les années 50 on ne se promenait pas sans soutien gorge, et une gaine élastique, qui prenait du dessus de la taille à la naissance des cuisses. "Le Tiki de Lou reste pointu même sous le pull", "Le Lou n° 9 est le seul soutien- gorge qui fait pigeonner les petites poitrines, elles en rêvent toutes", etc… La femme-objet est devenue le sanctuaire populaire du sexe. Les années 50 ignoraient la révolte, la consommation était reine. Trois nouveautés, les grands magasins,, les fibres artificielles et la confection, permirent à de larges couches de la société d'imiter le styler des riches.



Brigitte Bardot et Dario Moreno
"N'oubliez jamais que vous êtes épouse avant tout" recommandait la styliste américaine Anne Fogarty, et elle recommandait de ne jamais porter de jeans, même pour le ménage, et de toujours porter une gaine solide assurant un maintien parfait. On ne sortait pas sans chapeau ni gants, on asortissait sac et chaussures toujours à talons hauts et avec des bas nylon. A la maison on porte des twin sets sur des jupes plissées, pour l'extérieur le tailleur est de rigueur sur une jupe étroite ou large avec un jupon de taffetas de polyamide et de tulle, ou de coton. Les adolescentes, copiant Brigitte Bardot , portaient elles fréquemment jusqu'à quatre jupons superposés


Publicités 1952 - 1956 - 1960


Mary Quant
Peu à peu, la «Vamp» se fait ravir la couronne par la pin-up, argument plus commercial, plus déshabillé aussi. Le magazine Paris- Hollywood se charge d’éduquer ces Messieurs intéressés par la mode légère et moderne. Les jupes remontent aussi vite que la reprise économique. Dans les années 60, les adolescents, découverts et courtisés en tant que consommateurs dans les années 50, remettent en question les us de leurs parents et proposent leur propre contre-culture. Mary Quant, un ancien mannequin, lance la «mini». Une période noire pour les fétichistes commence.









Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 17 juin 2007 : 20:17





Le slip Kangourou :
gloire des années 50


Lors d'une visite dans la pampa, un représentant de commerce, Georges Jonathan, découvre que les cavaliers portent un slip renforcé pour monter à cheval. D'où l'idée de fabriquer un modèle à poche dans son atelier de bonneterie de Nîmes. Il baptise sa marque Eminence et prend le cardinal de Richelieu pour emblème.


A la suite d'Eminence plusieurs bonneteries se lancent dans le slip ouvert à grosses cotes dont l'ouverture ressemble véritablement à la poche d'un kangourou. Comme le marsupial, la poche est accessible par le haut, et non pas le côté comme la plupart des sous-vêtements du genre. Derby, un fabriquant de slip fait même déposer sa marque Kangourou qui deviendra un nom commun.


Le ruban adhésif :
secret de décolletés avantageux



Sophia Loren Jayne Mansfield


Les généreux et opulents décolletés des stars de l'époque devaient souvent leur bonne tenue à un ruban adhésif pour tapis ! On doit ce détournement d'usage aux stars d'Hollywood. Selon le bon usage du commerce la demande créant l'offre on mit au point des rubans adhésifs plus "confortables" et même des coques adhésives


Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 18 juin 2007 : 15:58

Un appartement en 1950 au Havre
Modes de vie des années 50














Entrez dans les années 1950. Au Havre, un appartement témoin de l'architecture d'après-guerre signé Auguste Perret est ouvert à la visite. Mobilier, électro-ménager, décora- tion... tout est d'époque.L'appartement témoigne du caractere précurseur de la conception de Perret : uminositédes habitations, espaces flexibles et en employant des matériaux inaltérables. Le mobilier est simple, épuré, pratique, fonctionnel et moderne au cœur d'une architecture où les espaces inutiles ont disparu. La cuisine est un élément central de l'organisation du quotidien. On retrouve des objets devenus cultes de ces années-là, comme la vaisselle jaune émaillée, la cocotte-minute, le réfrigé- rateur ventru et généreux, le bureau à deux tiroirs, des tableaux d'art abstrait, d'imposantes lampes, des fauteuils bas mêlant bois et tissu et l'omniprésente TSF.

On y retrouve les signatures des décorateurs de l'époque, André Baudouin, Marcel Gascoin et René Gabriel avec lesquels Perret a travaillé pour concevoir un mobilier adapté aux nouveaux modes de vie. Leurs meubles témoignent de la mise en place d’un véritable "style reconstruction". Ils se caractérisent par leur fonctionnalité, leur ligne épurée et leur production en série mais garantissent encore "un luxe de bon aloi " grâce à leur traitement en bois massif et robuste.Le mobilier de Gabriel, présenté dans le séjour, privilégie les modèles solides, pratiques et rationnels dans leur mode d'entretien. Ses faïences en série, hauts pichets monochromes, rivalisent avec les céramiques luxueuses de Georges Jouve. Marcel Gascoin imagine des meubles astucieux qui se transforment selon les besoins, avec des tablettes qui se rabattent, des lits gigognes... un atout économique essentiel dans cette période d'après-guerre.









Fauteuil de Gabriel et chaise de Gascoin

"La vie familiale doit tenir dans une grande pièce commune", estimait Perret qui oppose les espaces jour (côté rue) aux espaces nuit (côté cour), lesquels incluent l'espace toilettes, considéré comme un espace de "court séjour" et désormais dépourvu d'ouverture et d'éclairage naturel, objet de polémique ("La reconstruction de ses WC va-t-elle entraver la reconstruction du Havre-Centre ville?", titrait Le Havre Libre du 30 juin 1949). La flexibilité est créée par l'absence de mur porteur, les cloisons coulissantes permettant de redistribuer les espaces selon le choix des propriétaires, sans autre contrainte que celle des poteaux et des gaines techniques. Enfin, Perret disait, "la femme ne doit plus être reléguée dans son trou" car "il n'y a plus de domestiques". Alors, à la veille des Trente Glorieuses et de la libération de Moulinex, elle dispose des dernières trouvailles des arts ménagers et voit sa cuisine se réduire et s'aménager tel un laboratoire moderne.



Appartement témoin de 19747 aménagé par Gabriel et celui de 1952 aménagé par Gascoin

Le projet ambitieux qu’Auguste Perret conçoit pour Le Havre s’inspire tout à la fois d’une culture traditionnelle et d’une recherche constante de modernité. Cet équilibre des genres, qui fait toute l’harmonie de la ville reconstruite, se retrouve à l’échelle de la ville, des îlots, des bâtiments, mais aussi des logements représentatifs d'une époque où l'on ambitionnait encore de créer "l'appartement idéal".



Secrétaire de René Gabriel




Fauteuil de René Gabriel


René Gabriel
René Gabriel, né le 14 septembre 1890 à Maisons Alfort, a été élève de l'École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs.


Dès 1927 il fait des décors de théâtre tout en poursuivant ses études d'architecture et de mobilier qui devaient le conduire à aborder tout particulièrement le problème de la fabrication en série. Son oeuvre est caractérisée par ses qualités esthétiques et rationnelles : meubles pratiques, simples, accueillants, humains, égaillés de couleurs vives. Il est mort en 1950.


Marcel Gascoin




Table et chaise de Marcel Gasscoin


Créateur de mobilier français (1907-1986) adepte du Fonctionnalisme, il devient membre dès 1930 de l’ UAM (Union des Artistes Modernes). En 1932, il installe sa première maison d’édition de mobilier à Paris. Après la guerre, il enseigne à l’Ecole supérieure des arts décoratifs et à l’école Camondo, où il repère de jeunes créateurs parmi les plus brillants de leur génération, comme Pierre Paulin ou Pierre Guariche. Recrutés chez lui comme stagiaires, ils seront tous deux influencés par son travail.




Chaise de Marcel Gasscoin










Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 19 juin 2007 : 16:18





Jacques Dutronc
L'homme au cigare et aux lunettes noires naît le 28 avril 1943 à Paris. Son père, ingénieur, est un grand amateur de musique et très jeune, Jacques apprend le piano avant de se consacrer plutôt à la guitare. Adolescent peu motivé par l'école, il quitte le lycée Condorcet à seize ans pour intégrer une école de dessin industriel. Mais sa véritable passion est la musique qu'il pratique avec ses copains du quartier de la Trinité dans le IXème arrondissement de Paris, dont son ami Hadi Kalafate et un certain Jean-Philippe Smet alias Johnny Hallyday.
C'est le début des années 60 et le rock'n'roll envahit doucement le pays. Jacques Dutronc n'échappe pas à la vague des groupes rock qui fleurissent dans la capitale et avec quelques copains, il crée El Toro et les Cyclones qui connaît vers 1962 une petite notoriété. Deux 45 tours de quatre titres chacun sortent même au printemps 62.
Après son service militaire en Allemagne, il devient le guitariste d'Eddy Mitchell, ex-chanteur des Chaussettes Noires. De plus en plus intégré au milieu musical, il obtient un poste de directeur artistique chez Vogue. Il commence alors à écrire quelques titres pour des jeunes chanteuses. Puis Jacques Wolfsohn, également directeur artistique dans cette maison de disques, lui demande d'écrire quelques titres pour Françoise Hardy, vedette montante de la vague yéyé.
Pour celle qui deviendra sa compagne quelques années plus tard, Jacques Dutronc compose donc "Va pas prendre un tambour" et surtout "C'est le temps de l'amour", adapté d'un instrumental de son ex-groupe El Toro et les Cyclones, "Fort Chabrol". C'est en 1965 que Jacques Dutronc rencontre l'écrivain et journaliste Jacques Lanzmann. De cette amitié, va naître une longue et fructueuse collaboration auteur/compositeur de près de dix ans. Et surtout, dans la foulée, Jacques Dutronc va enfin se mettre à chanter.
1966 est une année majeure dans la carrière du jeune chanteur. Dès la sortie de son premier 45 tours, "Et moi et moi et moi", Jacques Dutronc est sacré star du jour au lendemain. Le succès est immédiat pour ce titre signé Dutronc/Lanzmann. La personnalité ironique et nonchalante du chanteur et son humour insolent et parfois provocateur font de lui un artiste singulier que le public remarque et apprécie très vite.
Loin de la vogue contestataire de l'époque et du mouvement hippie, Jacques Dutronc développe une élégante image hors mode caractérisée par sa tenue vestimentaire, costume-cravate, fort décalée des courants du moment.
Peu de temps après, sort un second titre, "Les Play boys". Nouveau succès pour Jacques Dutronc qui reçoit moins d'un an après ses débuts le prestigieux Prix de l'Académie Charles Cros pour la qualité des compositions. A la fin de l'année, sort un premier album, "Les Cactus", qui en un an s'écoule à un million d'exemplaires. Jacques Dutronc enchaîne alors les concerts et dès 66, il en donne près de 200 dans l'année.
Comme dans ses chansons, Jacques Dutronc développe sur scène un style unique où se mêlent provocation et dérision. Toujours accompagné d'accessoires allant du balai au rouleau de papier hygiénique, le chanteur et son groupe (dont le futur Alain Chamfort aux claviers) mènent à un rythme effréné des concerts toujours plus nombreux. C'est la même année que Françoise Hardy, elle même au sommet de la gloire, devient la compagne de Jacques Dutronc.

Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 19 juin 2007 : 16:23

Jacques Dutronc
Mini, mini, mini



Petit, petit, petit
Tout est mini dans notre vie
Mini-moke et mini-jupe
Mini-moche et lilliput
Il est mini Docteur Schweitzer
Mini mini ça manque d'air
Mini-jupe et mini-moque
Miniature de quoi j'me moque
Ministère et terminus
Minimum et minibus

Petit, petit, petit
Tout est mini dans notre vie
Mini-moke et mini-jupe
Mini-moche et lilliput
Il est mini Docteur Schweitzer
Mini mini ça manque d'air
Mini, mini, mini
Mini, mini, mini, mini

Moi je préfère les maxis
Maxi-moke et maxi-jupe
Maxi-moche et maxi-pute
Il est maxi Docteur Schweitzer
Maxi maxi ça respire l'air
Maxitère et termaxus
Maximum et maxibus
Maxistère et termaxus
Maximum et maxibus
Maxistère et termaxus





Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 19 juin 2007 : 16:25

Jacques Dutronc
Sur une nappe de restaurant




Sur une nappe de restaurant
J'ai écris cette chanson
En pensant à tous les gens
Qui ne mangent que du plancton

Evidemment hé hé ça va de soi hé hé
Ça va de soi hé hé évidemment

Dans ma voiture de champion
J'ai fredonné cette chanson
En pensant à tous les piétons
Qui n'ont pas quelques millions

Evidemment ça va de soi
Ça va de soi évidemment

Et en vacances sur la côte
J'ai écris cette chanson
Pour tous ceux qui côte à côte
Nagent dans une cuve en béton

Evidemment ça va de soi
Ça va de soi évidemment

Sur une nappe de restaurant
J'ai écris cette chanson
En pensant à tous les gens
Qui ne font qu'une collation

Evidemment ça va de soi
Ça va de soi évidemment

Non je ne suis pas un égoïste
Je suis un homme comme vous tous
Un petit capitaliste
Qui des autres a la frousse

Ça va de soi évidemment
Evidemment ça va de soi...

Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 19 juin 2007 : 16:29

Jacques Dutronc
Et moi, et moi, et moi




Sept cent millions de chinois
Et moi, et moi, et moi
Avec ma vie, mon petit chez-moi
Mon mal de tête, mon point au foie
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie

Quatre-vingt millions d'indonésiens
Et moi, et moi, et moi
Avec ma voiture et mon chien
Son Canigou quand il aboie
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie

Trois ou quatre cent millions de noirs
Et moi, et moi, et moi
Qui vais au brunissoir
Au sauna pour perdre du poids
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie

Trois cent millions de soviétiques
Et moi, et moi, et moi
Avec mes manies et mes tics
Dans mon p'tit lit en plume d'oie
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie

Cinquante millions de gens imparfaits
Et moi, et moi, et moi
Qui regarde Catherine Langeais
A la télévision chez moi
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie

Neuf cent millions de crève-la-faim
Et moi, et moi, et moi
Avec mon régime végétarien
Et tout le whisky que je m'envoie
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie

Cinq cent millions de sud-américains
Et moi, et moi, et moi
Je suis tout nu dans mon bain
Avec une fille qui me nettoie
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie

Cinquante millions de vietnamiens
Et moi, et moi, et moi
Le dimanche à la chasse au lapin
Avec mon fusil, je suis le roi
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie

Cinq cent milliards de petits martiens
Et moi, et moi, et moi
Comme un con de parisien
J'attends mon chèque de fin de mois
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie

Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 22 juin 2007 : 00:46








Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 22 juin 2007 : 15:41

MODES & MODES DE VIE Les Folies de Paris et de Hollywood Les Folies de Paris et de Hollywood
Modes de vie des années 50



La première partie de l'existence de la revue se déroule sous le titre "Paris Hollywod" elle est alors plus consacrée au cinéma, avec des couvertures en hélio extraordinaires et un intérieur aussi somptueux. Les premiers numéros ne sont pas datés, le nº000 s'appelle Paris Hollywood, sous titré : Stars et vedettes (par la suite la revue Stars et vedettes deviendra une concurrente avec ses posters de pin up dessinées par Brenot). S'orientant vers le "charme" la revue continuera son existence (elle existera de 1947 à 1973) sous le titre "Les beautés de Paris et de Hollywood", pour finir sous celui de "Les folies de Paris et de Hollywood". On y croisera les meilleurs photographes de charme du moment : Serges Jacques et autres, Betty Page y figurera. Les pin up déshabillables et en relief, les numéros spéciaux en font un incontournable du charme fifties très recherché par les collectionneurs.



Pour la génération qui découvrait le "rock'n roll" et le scooter une profonde remise en question des valeurs morales était à l'ordre du jour, et la censure peinait de plus en plus à se faire respecter... Il existait une production toujours clandestine et confidentiélle de photos à caractére pornographique, mais il était hors de question de diffuser un tel matériel à travers un quelconque journal. Ceux et celles qui enfreignaient cette régle risquaient de gros ennuis, matériél saisi et détruit, arrestation et peines de prison, quelle que soit la destination des photos, usage privée, ou exportation vers les pays telle la Suéde, qui avait déjà assouplie sa législation.

Serge Jacques, un jeune photographe de nu et de charme allait bouleverser les canons des revues de charme et s'attirer de nombreux ennuis. Photographier des jeunes filles nues, tous poils pubiens à l'air, constituait un grave délit dans la France des années 50. A Paris-Holywood il introduisit un concept nouveau le strip tease...plutôt que de photographier le modéle en situation, il preférait le dévoiler peu à peu, à travers un effeuillage dont aucun détails n'était laissé au hasard, afin de captiver toute l'attention du lecteur, les tenues sexy des modéles était choisies avec soin, le décor soigné, on se rend compte, en regardant les photos de Serge Jacques, qu'elles recélent en elles tout les procédés encore utilisés de nos jours par les plus grands magazines de charme, et les photographes d'érotisme les plus expérimentés...Il fut arrété à plusieurs reprises, mais devint un photographe de charme à la réputation internationale.












Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 23 juin 2007 : 12:55






bob marley



Nesta Robert Marley dit Bob Marley, chanteur de reggae né à Nine
Miles, paroisse de Saint Ann (Jamaïque) le 6 février 1945 et décédé
d'un cancer à Miami (Floride, États-Unis d'Amérique) le 11 mai 1981.



Bob Marley, de son vrai nom Robert Nesta Marley[1] est né le 6 Février
1945 à St Ann Jamaïque d'une mère jamaïcaine agée de 18 ans, Cedella
Booker, et d'un père anglais capitaine de la marine agé de 50 ans,
Norval Marley, qu'il n'a que très peu connu (les parents de Norval
Marley n'acceptaient pas sa liaison avec une femme noire).
Le métissage était mal vu en Jamaïque. Bob Marley souffre de
l'absence d'un père et rejettera ce métissage dans sa jeunesse,
refoulant son côté blanc. À son adolescence, il quitte la misère
de la campagne pour celle du ghetto de Trenchtown à Kingston. Il
y rencontre Bunny Wailer et Peter Tosh avec qui il chante des tubes
de Rhythm and Blues qu'ils entendent sur les radios de Miami.
Bob Marley quitte son métier de soudeur et enregistre pour le
producteur Leslie Kong son premier titre Judge Not en 1962, alors
qu'il est âgé de 17 ans. Ce titre ne se vend pas bien mais Bob continue
de s'investir dans la musique.

En 1963, il forme avec Peter Tosh et Bunny Wailer le groupe qui sera
connu plus tard sous le nom « The Wailing Wailers » (les gémisseurs
gémissants). Ils obtiennent un contrat avec Studio One et leurs premiers
morceaux sont produits par « Sir » Clement Coxsone Dodd. Ils finissent
cependant par se séparer de Coxsone, le groupe lui reprochant de se
faire de l'argent sur leur dos.

Bob Marley se convertit en 1966 à la foi rastafari, qui a émergée
dans les années 30 en Jamaïque. Il se marie avec Rita la même année
puis part travailler aux USA dans le Delaware en 1967. C'est Mortimer
Planno qui commence son éducation théologique, suivi de Vernon
Carrington. En 1967, il retourne dans son village natal pour
un recueillement spirituel d'un an. À partir de 1968, il écrit
ses premières chansons religieuses.

Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 23 juin 2007 : 12:57

Bob Marley
No woman, no cry




No woman no cry
No woman no cry
No woman no cry
No woman no cry
Cause I remember when we used to sit
In a government yard in Trenchtown
Observing the hypocrites
Mingle with the good people we meet
Good friends we have, Oh, good friends we have lost
Along the way
In this great future,
You can't forget your past
So dry your tears, I seh
No woman no cry
No woman no cry
Little darling, don't shed no tears
No woman no cry
Said I remember when we use to sit
In the government yard in Trenchtown
And then Georgie would make the fire lights
I seh, log would burnin' through the nights
Then we would cook cornmeal porridge
Of which i'll share with you
My feet is my only carriage
And so i've got to push on thru,
Oh, while i'm gone
Everything 's gonna be alright
Everything 's gonna be alright
No woman no cry
No woman no cry
I seh little darlin'
Don't shed no tears
No woman no cry.



Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 23 juin 2007 : 12:58

Bob Marley
I shot the sheriff




I shot the sheriff, but I didn't shoot no deputy
Oh, no, oh
I shot the sheriff, but I didn't shoot no deputy
Ooh, ooh, ooh Yeah

All around in my hometown
They're tryin' to track me down, yeah
They say they want to bring me in guilty
For the killing of a deputy, for the life of a deputy
But I say, oh, now, now...

Oh, I shot the sheriff, but I swear it was in self defense
Ooh, ooh, ooh
I said, I shot the sheriff, Oh Lord
And they say it is a capital offense
Ooh, ooh, ooh
Hear this

Sheriff John Brown always hated me
For what I don't know
Ev'ry time I plant a seed
He said, "Kill it before it grows."
He said, "Kill them before they grow."

And so, oh, now, now,
Read it in the news

I shot the sheriff, but I swear it was in self defense
Ooh, ooh, ooh
Where was the deputy?
I said I shot the sheriff but I swear it was in self defense

Freedom came my way one day
And I started out of town, yeah!
All of a sudden I saw Sheriff John Brown
Aiming to shoot me down
So I shot, I shot, I shot him down
And I say, if I am guilty I will pay

I shot the sheriff, but I say, but I didn't shoot no deputy
Ooh, no, oh
I shot the sheriff, but I didn't shoot no deputy
Ooo, ooo, ooh

Reflexes had the better of me
And what is to be must be
Ev'ry day the bucket a-go-a well
One day the bottom a-go drop out
One day the bottom a-go drop out
I say, I, I, ...

I, I shot the sheriff, but I didn't shoot the deputy, no
(Repeat)


Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 23 juin 2007 : 13:00

Bob Marley
Exodus




Exodus, movement of JAH people
Exodus, movement of JAH people
men and people will fight ya down
when ya see JAH light
let me tell you if you're not wrong
everything is allright
walk, through the roads of creation
we're the generation
who trod through great tribulation

Exodus, movement of JAH people
Exodus, movement of JAH people

open your eyes and look within
are you satisfied with the life
you're living
we know where we're going
we know where we're from
we're leaving babylon
into our father's land

Exodus, movement of JAH people
Exodus, movement of JAH people
Exodus, Exodus, Exodus
Exodus, Exodus, Exodus
movement of JAH people
movement of JAH people
movement of JAH people
movement of JAH people

move, move, move, movement of JAH people

JAH come to breakdown downpression, rule equality
wipe away transgression
and set the captives free

Exodus, movement of JAH people
Exodus, movement of JAH people





Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 24 juin 2007 : 22:12















Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 26 juin 2007 : 13:00

Les blousons noirs
Modes de vie des années 50


Marlon Brando - "l'équipée sauvage"






Dans la deuxième moitié des années 50 l’exode rural bat son plein. Les familles, souvent nombreuses, quittent la campa- gne, où le travail est dur, pour les villes et leurs usines. Pour accueillir cette main-d’oeuvre immi- grée de l’intérieur l’Etat met en place un grand programme de construc- tion. Les terrains vagues de banlieue sont bientôt recouverts de HLM. Au bas des escaliers, les adolescents se réunissent. L’argent de poche est rare. Ils ont des blue-jeans et des blousons noirs, parfois en cuir. Une solidarité, un esprit de bande naît entre ces déracinés qui vivent dorénavant tous sur le même territoire. Ils s’opposent à ceux du quartier voisin dans des combats de groupe où la violence reste toutefois mesurée. Une chose les réunit, le désir d’échapper au destin de leurs parents.Exister, pour le blouson noir c’est être un rebelle. Sans cause, car il n’y a guère d’espoir de lendemains qui chantent. Le seul but est d’affirmer sa personnalité, son refus d’un destin tracé.


C’est lors de l’été 1959 que les médias inventent la figure des "Blousons noirs" pour désigner ces jeunes délinquants dont on parle de plus en plus. La presse évoque des bandes qui se caractériseraient par leur taille faramineuse (on évoque des groupes rivaux comptant près d’une centaine de jeunes), et par leur violence. Les propos les plus catastrophistes se font entendre et les explications moralisatrices sont fréquences : laxisme des familles, perte des valeurs morales, influence de la culture de masse américaine (c’est aussi la « génération James Dean »). Le préfet de Paris, Maurice Papon, se demande avec d’autres s’il ne faudrait pas interdire le rock n’ roll…


Tout commence le 24 juillet 1959, deux bandes de jeunes se donnent rendez-vous au square Saint-Lambert dans le XVème arrondissement de Paris pour en découdre. La bagarre n’aura pas lieu, en revanche des incidents éclatent (bris de glace, agressions de passants…). Les journalistes vont se saisir de ce fait divers, pour faire leur Une sur la criminalité des jeunes en bande et la dangerosité du phénomène.

C’est à partir du 27 juillet à la suite de l'article de France-Soir que le terme “Blousons noirs” s’impose, et jusqu’à la fin de 1962 ces deux mots seront systématiquement synonymes de mineurs ayant commis des actes de délinquance. Les jeunes d’ailleurs eux-mêmes s’identifient à ces Blousons noirs et prennent vite l’habitude de surnommer leur groupe, ainsi sur le territoire de la Seine fleurissent des bandes répondant à de drôles de noms comme “La bande Fauchman”, “La bande des quatre routes”,...

Les blousons noirs ajouteront un autre mode d’expression à leur révolte avec les premières vedettes françaises du rock’n’roll en lesquelles ils veulent reconnaitre des porte-paroles.

L'expansion des économies d’Europe occidentale réclamant une main-d’œuvre abondante et le marché du travail permettantt aux peu qualifiés le même statut stable qu’à tous les autres, l'acces au monde du travail, à la consommation qu’il autorisait, le statut stable qu’il fournissait mettait fin na turellement à cet épisode "d'expérimentation juvénile". Il suffisait donc de diriger vers l’emploi ceux qui étaient tentés par les voies de traverse.





Bill Haley and The Comets

Blousons noirs et rockers

Tout a commencé en 1955 avec "Rock around the clock" , le morceau interprété par Bill Haley sur la bande sonore du film
"Graine de violence", ainsi qu’avec Elvis Presley et ses déhanchements. Les adolescents qui se délectent de ces nouvelles sonorités venues d’outre-Atlantique cherchent à se libérer du carcan de la respectabilité petite-bourgeoise, de parents. Les pugilats et les interventions policières qui concluent les concerts de rock ne sont pas chose rare



"Graine de violence"









Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 27 juin 2007 : 17:48





Marcel Amont, est n� dans un quartier ouvrier de Bordeaux le 1er avril 1929, de son v�ritable nom Jean-Pierre Miramont, r�ve de devenir com�dien. Il suit d'abord les cours du Conservatoire de sa ville. Il monte � Paris vers 1950 pour y enregistrer un premier disque. H�las, il lui faut attendre six ans avant que la compagnie Polydor lui permettent ce premier enregistrement sous le pseudonyme de Marcel Amont. Par la suite, il enregistrera en sept langues diff�rentes. En 1956, il fait la premi�re partie du spectacle d'�dith Piaf. Son dynamisme et sa gentillesse le rendent sympathique � tous et il devient bient�t l'un des fantaisistes les plus appr�ci�s dans le pays. Dans les ann�es 60, il fait de nombreuses tourn�es en alternant chansons po�tiques, chansons dr�les et dynamiques. En 1962, il fait un one-man show de cent jours � Bobino. Il fait m�me du cin�ma: La mari�e est trop belle (1956) et Conduite � gauche (1961). C�t� disques, ses plus grands succ�s sont: Escamillo, Tout doux tout doucement, Bleu blanc blond, Les bleuets d'azur, Un mexicain




Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 27 juin 2007 : 17:52

Marcel Amont
Bleu, blanc, blond



{Refrain:}
Bleu, bleu, le ciel de Provence
Blanc, blanc, blanc, le goéland
Le bateau blanc qui danse
Blond, blond, le soleil de plomb
Et dans tes yeux
Mon rêve en bleu - bleu - bleu

Quand j'ai besoin de vacances
Je m'embarque dans tes yeux
Bleus, bleus, comme un ciel immense
Et nous partons tous les deux.

{Refrain}

Quand le vent claque la toile
De ton joli jupon blanc
Blanc, blanc comme une voile
Je navigue éperdument.

{Refrain}

Tes cheveux d'un blond de rêve
Déferlent en flots légers
Blonds, blonds, blonds sur une grève
Où je voudrais naufrager

{Refrain}

Re: TOUT SUR LES ANNEES 50-60
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 27 juin 2007 : 17:54

Marcel Amont
Un Mexicain



{Refrain:}
Un Mexicain basané
Est allongé sur le sol
Le sombrero sur le nez
En guise en guise en guise en guise en guise en guise de parasol.

Il n'est pas loin de midi d'après le soleil
C'est formidable aujourd'hui ce que j'ai sommeil.
L'existence est un problème à n'en plus finir
Chaque jour chaque nuit c'est la même: il vaut mieux dormir.

Rien que trouver à manger, ce n'est pourtant là qu'un détail
Mais ça suffirait à pousser un homme au travail.
J'ai une soif du tonnerre, il faudrait trouver
Un gars pour jouer un verre en trois coups de dés.

Je ne vois que des fauchés tout autour de moi
Et d'ailleurs ils ont l'air de tricher aussi bien que moi.
Et pourtant j'ai le gosier comme du buvard, du buvard
Ça m'arrangerait bougrement s'il pouvait pleuvoir.

{Refrain}

Voici venir Cristobal, mon Dieu qu'il est fier
C'est vrai qu'il n'est général que depuis hier.
Quand il aura terminé sa révolution
Nous pourrons continuer tous les deux la conversation.

Il est mon meilleur ami, j'ai parié sur lui dix pesos
Et s'il est battu je n'ai plus qu'à leur dire adios.
On voit partout des soldats courant dans les rues
Si vous ne vous garez pas ils vous marchent dessus.

Et le matin quel boucan, sacré non de nom
Ce qu'ils sont agaçants, énervants, avec leurs canons.
Ça devrait être interdit un chahut pareil à midi
Quand il y a des gens, sapristi, qui ont tant sommeil.

{Refrain}

La la la ...


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