Des dialogues entres juifs et chretiens, entre chretiens et musulmans
ou entre juifs et musulmans ont lieu au Maroc, en France en Israel, ou encore au Saint Siege.

J'ouvre donc ce sujet pour mettre en valeur ces reunions, ces rapprochements entre les hommes et les valeurs humaines.
Ces dialogues qui se prolongent aussi entre personnes de differentes confessions sur le web et Darnna en est l'exemple.



Le colloque « Juifs et Musulmans de France : avenir de leurs relations » a eu lieu mercredi 28 mars à Paris

Le rabbin Michel Serfaty, coprésident avec Djelloul Seddiki de l’AJMF, a réuni un certain nombre de spécialistes autour de quatre sessions intitulées
« Histoire d’une relation en mouvement » ;
« Islam, judaïsme et modernité » ;
« femme juive et femme musulmane en occident »
« rencontres juifs-musulmans : quelles perspectives d’avenir ? ».

Il a souligné que « nous sommes à l’aube d’une nouvelle page dans les relations judéo-musulmanes » et que « le dialogue doit être promu partout ».

A participe a ce meme colloque l’historien Michel Abitbol, qui a retracé brillamment l’histoire des juifs en terre d’Islam du VIIème siècle aux guerres israélo-arabes, a évoqué des relations judéo-musulmanes positives dans l’ensemble mais parfois dégradées notamment à cause du statut de dhimmi qui a imposé un certain nombre de vexations aux juifs et aux chrétiens.

La colonisation européenne a-t-il poursuivit, a marqué aussi une dégradation dans les rapports entre musulmans et juifs. En effet, ces derniers, désireux d’émancipation, se sont rapprochés culturellement et politiquement de l’occident.

Enfin, l’historien a conclu son propos avec la naissance de deux idéologies antagonistes – le panarabisme et le sionisme – qui ont encore davantage détérioré les relations et provoqué notamment de violentes manifestations anti-juives ainsi que l’importation d’un antisémitisme européen dans le monde arabe ; le paroxysme de la rupture étant la guerre des Six jours en 1967 vécue comme un véritable traumatisme par les populations musulmanes.

Un millier d'oulémas (théologiens) se sont réunis samedi à Casablanca pour débattre des meilleurs moyens de combattre le terrorisme au niveau religieux et culturel.

"La norme juridico-religieuse à propos des thèses et allégations terroristes" est le thème de ce colloque organisé par le Conseil supérieur des oulémas du Maroc, organisme présidé par le roi Mohammed VI.

"Il s'agit d'un sujet grave et il faut montrer ce que dit le charia (juridiction) d'Allah sur le terrorisme et le takfir (excommunication)", a déclaré Mohamed Yessef, secrétaire général du conseil devant près d'un millier d'oulémas et de prédicatrices (jeunes femmes formées sous l'égide du ministère des Affaires islamiques pour prêcher dans les mosquées).

L'objectif est "de montrer la perversité des justifications avancées par les terroristes pour tuer des personnes innocentes et verser le sang qui est sacré", indique un document du conseil.

La tenue de cette rencontre à Casablanca vise à "montrer que les oulémas sont unis contre le terrorisme aux côtés de cette ville combattante", a souligné M. Yessef.


De nombreux oulémas sont intervenus pour contrer les arguments religieux avancés par des terroristes ou leurs soutiens en se fondant sur les versets du coran et les hadiths (paroles et tradition du prophète Muhamed).

Gérard,
Malheureusement on peut débattre autant qu'on veut et avec qui on veut mais tant que l'Islam porte en lui-même, et non pas en sa façon d'être interprété seulement, toutes ces incitations à la violence à l'encontre de quiconque ne suivant pas le même chemin, le terrorisme religieux trouvera toujours sa légitimité.
Lapider une femme jusqu'à la mort du seul fait qu'elle a aimé un homme, fouetter un autre sur la place publique, le lyncher ou l'emprisonner c'est du terrorisme au singulier.

La question religieuse se posera avec acuité (encore) au XXIème siècle (dixit G. Corm), La religion (ou certaines seulement?) nous colle à la peau et colle à celle du monde.

Il paraitrait même que notre cerveau serait programmé pour "croire en Dieu" (un "Science et Vie" d'il y a 12 à 18 mois).

P. Fermi (le physicien) posait, de son coté, l'hypothèse que les civilisations humaines seraient "faites" pour se détruire les unes les autres.

Mais le rapport au religieux peut (et doit) évoluer, ce qui constitue notre chance. La place et la référence à la religion peut (et doit) changer (d'où la question d'une certaine laïcité-sécularisation de la vie civile et politique). Le rapport aux textes, fondateurs ou autres, aussi (d'oû l'intérêt de l'histore et d'autres sciences humaines, et donc de la "scientification" de la religion).

' Il paraitrait même que notre cerveau serait programmé pour "croire en Dieu" ' a dit Ghandi

Le cerveau humain ne serait t'il pas aussi programmé par ce qu'inconsciement nos parents nous transmettent dans notre tendre enfance, et grandemment programme par ce que l'"Ecole" nous enseigne ?.

Le cerveau est en permanence - de l'oeuf jusqu'a la mort - remanié,'petri' par les interactions affectives, l'environnement culturel.
Donc le "mal-etre" de la condition humaine ferait appel a un sauveur, un monde futur meilleur, .....a la religion .

Tout à fait, Gérard!

Mais le déterminisme peut aussi se mettre au service de bonnes causes sans pour autant que cela nous protège de tout eccès.

Plus sûrement, le rapport à la religion est à "retravailler" là où il donne lieu à des dérapages.

Et le dialogue (constructif) constitue un excellent exercice à cela.

D'où ma modeste contribution à ce "topic".