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Restauration de la mémoire juive marocaine
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 13 novembre 2016 : 19:29

Les Archives du Maroc et le Mémorial de la Shoah de Paris ont annoncé leur coopération qui commencera dès lundi 14 novembre.
Une avancée certaine vers la restauration de la mémoire juive au Maroc.


« Les nouvelles générations de Marocains musulmans ont quasiment ignoré un pan de leur histoire », se désole Jamaâ Baida, directeur des Archives du Maroc, dès que l’on évoque le patrimoine juif du pays. C’est à partir de cette constatation que le professeur d’Histoire contemporaine a travaillé à la coopération entre les Archives du Maroc et le Mémorial de la Shoah de Paris.

Le centre parisien va « mettre à disposition des usagers des sources historiques relatives aux Juifs marocains », indique l’institution dans un communiqué, alors que « les fonds d’archives concernant ce patrimoine demeurent limités et souvent inaccessibles aux chercheurs ».

Trop peu d’archives

Lorsque Jamaâ Baida était professeur-chercheur à l’Université Mohammed V de Rabat, il a créé avec d’autres collègues, un Groupe de Recherches et d’Etudes sur le Judaïsme Marocain (GREJM). « Nous nous sommes vite aperçus qu’il était quasiment impossible d’écrire l’histoire des Juifs marocains, surtout pour les XIX et XXèmes siècles, sans faire un détour par des centres d’archives étrangers », se rappelle-t-il tristement. Les archives ont été éparpillées dans le monde entier, tout comme la population juive qui ne compte plus que quelques milliers de personnes au Maroc contre 300.000 dans les années 1950.

« Le patrimoine judéo-marocain a été marginalisé au lendemain de l’indépendance du Maroc, lorsque le panarabisme avait le vent en poupe et balayait tous les particularismes identitaires » analyse l’historien.

La guerre israélo-arabe de 1948, la révolution nassérienne en 1952, la crise de Suez en 1956 et les mouvements indépendantistes en Afrique du Nord. Autant d’événements qui ont incité les Juifs marocains à s’exiler en France, au Canada ou en Israël, et disparaître de l’Histoire marocaine. L’hémorragie n’est pas encore terminée : en 2014, 729 Marocains de confession juive ont effectué leur « alia » , soit une hausse de 230% par rapport à 2013.

Jusqu’à l’indépendance, ils étaient pourtant bien considérés par le royaume. Lors de la Seconde guerre mondiale, Jamaâ Baida rappelle que « Mohammed V a eu des attitudes très courageuses visant la protection de ses « sujets juifs » ». En atteste son discours de mai 1941 contre les lois anti-juives de Vichy, alors que le Maroc était encore sous protectorat français:
« Je n’approuve nullement les nouvelles lois antisémites et je refuse de m’associer à une mesure que je désapprouve. Je tiens à vous informer que, comme par le passé, les israélites restent sous ma protection et je refuse qu’aucune distinction soit faite entre mes sujets. »
A l’époque, le souverain était considéré comme étant entré en « dissidence ».




Devoir de mémoire

S’intéresser à la mémoire juive marocaine, « c’est aussi une façon de lutter contre les radicalismes de tous bords », revendique Jamaâ Baida. « Il était temps que les idéologies cessent de nous imposer des ornières. Nos enfants n’ont des Juifs que l’image d’oppresseurs israéliens occupant la Palestine. C’est très réducteur ! », s’indigne-t-il. Le directeur des Archives du Maroc veut alors se réapproprier cette histoire riche et variée qui a plus de deux millénaires.

La nouvelle Constitution marocaine de 2011 en a d’ailleurs pris conscience et estime la diversité des composantes de la culture marocaine, dont l’affluent hébraïque. Depuis, « le patrimoine judéo-marocain a fait l’objet d’un regain d’intérêt à travers de nombreuses actions de réhabilitation et de valorisation » explique Jamaâ Baida.

D’autres initiatives ont eu lieu comme la récolte d’archives sonores du Maroc juif par Vanessa Palom El Baz ou la sortie du film « Tinghir-Jérusalem, les échos de Mellah ». Le musée du judaïsme marocain, le seul du monde arabe, est aussi un acteur essentiel pour faire la promotion de cette culture. Il met tout en oeuvre pour conserver ce patrimoine vieux de deux millénaires et pour maintenir des moments de convivialité, comme le f’tour organisé tous les ans pendant Ramadan.

Jamaâ Baida considère pourtant que ces initiatives, comme la réhabilitation de synagogues ou la production de documentaires, sont « encourageantes, mais pas suffisantes ».

Il faut alors continuer les efforts. Car si cette population a quitté le Maroc pour d’autres contrées, « elle est restée très profondément attachée à sa terre ancestrale. » Réunir les archives est donc un moyen de « consolider cet attachement et transmettre aux générations futures, juives et musulmanes, les enseignements de l’histoire dont nous avons tant besoin aujourd’hui », estime Jamaâ Baida.

Le roi Mohammed VI rebaptise un quartier de Marrakech de son nom juif d’origine
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 23 janvier 2017 : 19:53

Le Maroc entend se réconcilier avec son passé. Le roi Mohammed VI a donné des instructions pour rebaptiser de leur nom d’origine les ruelles et places du quartier Essalam, ex-Hay El Mellah, pour «préserver la mémoire historique de ces lieux». A la grande satisfaction de la communauté juive marocaine, réduite aujourd'hui à 5.000 personnes.

Le quartier Essalam (Paix, en arabe) de Marrakech redevient El Mellah (Sel, en arabe et en hébreu). Le communiqué du ministère marocain de l’Intérieur précise que «suite à la visite royale bénie de SM le Roi Mohammed VI au quartier Essalam, ex Hay El Mellah, de la ville de Marrakech, et à la demande du président de la communauté juive de cette ville et des représentants de cette communauté présents lors de cette visite royale, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine (Commandeur des croyants), que Dieu L'assiste, a donné Ses Hautes instructions aux autorités et instances concernées pour rebaptiser de leur nom d'origine les ruelles et places dudit quartier, et ce pour préserver la mémoire historique de ces lieux.»




La réhabilitation du quartier du Mellah à Marrakech a été très favorablement accueillie. «J’ai appris la nouvelle avec beaucoup d’émotion et de reconnaissance. Cela contribue à la sauvegarde de l’identité de ce quartier, dans lequel ont vécu à un moment près de 70.000 juifs marocains. La préservation de ce quartier est un grand geste de réappropriation de l’histoire et du passé du Maroc», s’est ému Serge Berdugo, chef du Conseil des communautés israélites du Maroc.

De 70.000 à 250 résidents marocains de confession juive
La Ville ocre compterait aujourd'hui, selon le président de la communauté israélite de Marrakech-Essaouira Jacky Kadoch, près de 250 juifs. Le roi marocain a multiplié ces derniers mois les gestes de vivre-ensemble avec les différentes communautés. Mi-décembre, il a visité la synagogue «Ettedgui», après sa restauration, et le musée «El Mellah» dans l’ancienne médina de Casablanca. Objectif: «Promouvoir la diversité et la richesse des différentes composantes spirituelles du Royaume.»


Le quartier du Mellah à Marrakech


Chaque grande ville marocaine possède son Mellah, quartier juif. Celui de Marrakech remonte au XVIe siècle. «Le premier Mellah a été créé à Fès, non pas pour protéger les juifs par rapport aux musulmans, mais pour protéger les juifs venant d’Espagne des autres juifs. C’est assez amusant, le Mellah était un lieu d’agrégation des juifs, qui avaient les mêmes coutumes dans la célébration des fêtes. Mais c’était un endroit ouvert, il n’y avait pas le ghetto tel qu’on le voit en Europe. D’ailleurs, le Mellah de Casablanca était ouvert, il n’y avait pas de portes et noyautait la Médina», explique, dans Tel Quel, Serge Berdugo.

L’élément juif fait partie d’une mosaïque ethnoculturelle au Maroc
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 19 février 2017 : 21:57

Kenbib: L’élément juif fait partie d’une mosaïque ethnoculturelle au Maroc

Casablanca – L’élément juif fait partie d’une sorte de kaléidoscopie et de mosaïque ethnoculturelle au Maroc, a souligné, mercredi à Casablanca, le professeur universitaire, spécialiste d’histoire contemporaine, des relations internationales et des questions des minorités ethnoculturelles à l’Université Mohammed V de Rabat, Mohammed Kenbib.


Lors d’une rencontre dédiée à la présentation de son ouvrage « Juifs et musulmans au Maroc : Des origines à nos jours », organisée en marge de la 23-ème édition du Salon international de l’Edition et du Livre (SIEL), M. Kenbib a expliqué, dans une déclaration à la MAP, que la composante juive se situe dans la diversité et le pluralisme qui a caractérisé le peuple marocain.

« Cette diversité est liée à l’histoire et au courant migratoire qui ont caractérisé le Royaume, ainsi qu’à sa position comme carrefour entre l’Europe et l’Afrique, entre autres », a-t-il dit, ajoutant que cette diversité ethnoculturelle persiste jusqu’à maintenant.

Cet ouvrage, fondé sur des données historiques, des archives à la fois marocaines et étrangères, remet en perspective la présence des communautés juives du Maroc plus que bimillénaire dans le pays, a relevé le professeur, précisant qu' »avant le milieu du 20ème siècle, les communautés juives du Maroc étaient fortes de 250.000 âmes coexistant avec dix millions de musulmans, alors qu’aujourd’hui, elles comptent moins de 3.000 personnes ».

Il a aussi mis en avant leur contribution à l’histoire du Royaume, à sa culture, son patrimoine, son économie, ses échanges maritimes et sa diplomatie, en étudiant ainsi la diversité des fondements de leurs relations avec les autres populations.

Par ailleurs, M. Kenbib a fait savoir que la première partie du livre s’intéresse à une analyse des composantes de la cohabitation des relations inter-communautaires entre juifs et musulmans, tandis que la 2ème partie traite des mutations et des transformations qui ont affecté « ces relations qui n’ont pas continué à évoluer comme elles l’étaient auparavant ».

Ce livre, qui analyse les bouleversements provoqués par la présence européenne, le protectorat, la 2ème guerre mondiale, principalement le Shoah, et le conflit du Moyen-Orient, évoque aussi les juifs du Maroc d’aujourd’hui, ainsi que les liens que gardent avec ce pays près d’un million de leurs coreligionnaires d’origine marocaine vivant pour la plupart en Israël, en France, au Canada et ailleurs dans le monde.

L’expert en histoire a de même rappelé qu’en 2011, cas unique dans le monde arabo-musulman, une référence explicite à l' »affluent hébraïque » de la culture marocaine a figuré dans le préambule de la Constitution du Maroc, mettant ainsi en exergue la diversité de la culture marocaine.

Pour sa part, l’écrivain et philosophe Abdou Filali Ansary, a relevé que « le judaïsme est omniprésent dans les conceptions que les musulmans se font d’eux mêmes et du monde », notant qu’il est impossible de se concevoir soi-même sans la présence de cette dimension essentielle.

Il a, par ailleurs, fait remarquer que l’écrivain mène le lecteur vers une longue épopée, qui étudie les différences qui se sont créées entre les deux communautés, musulmanes et juives, faisant observer que ces derniers étaient attachés à leur pays et à leur marocanité malgré les confrontations et les aléas qu’a connu ponctuellement cette cohabitation.

Placée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, la 23ème édition du SIEl, qui se poursuit jusqu’au 19 courant, accueille des activités auxquelles participeront des écrivains marocains, arabes et étrangers, comprenant des tables rondes thématiques, des rétrospectives axées sur la pensée et des ateliers pour enfants.
Source:[www.lemag.ma]

«IL Y A UNE MÉMOIRE PARTAGÉE PAR LES MUSULMANS ET LES JUIFS DU MAROC»
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 23 février 2017 : 21:23

Suite à la publication de son livre intitulé «Juifs et musulmans au Maroc», dans lequel il raconte la cohabitation harmonieuse plus que bimillénaire des deux confessions au Maroc, le Pr. Mohammed Kenbib dévoile quelques éléments de cette histoire partagée.

Les ÉCO : Quelles sont aujourd’hui les «traces» concrètes ou symboliques de la présence juive au Maroc ?
Mohammed Kenbib : Les traces matérielles et immatérielles liées à l’histoire des communautés juives du Maroc et à leurs relations avec les autres populations sont indissociables de l’ancienneté de leur enracinement dans le pays et des apports multiformes qui ont été les leurs à travers les siècles.

Que peut-on dire des principales composantes de ces communautés ?
Il convient de rappeler d’emblée que les premiers noyaux dits des Tochabim ou Beldiyyine (gens du pays) remontent au Ve siècle avant l’ère chrétienne et que le second groupe, dit des Méghorashim (chassés de la péninsule ibérique), s’y est réfugié en 1492 après la promulgation du décret d’expulsion scellé par les rois catholiques. D’autres éléments juifs sont arrivés ici aux XVIe et XVIIe siècles. Il s’agit des Marranes, c’est-à-dire des Juifs qui ont fait mine de se convertir au catholicisme en Espagne et au Portugal. En se réfugiant au Maroc, ils avaient le loisir de retourner à la pratique ouverte de leur religion.

Comment se fait la promotion du patrimoine juif du Maroc ?
Les notions de patrimoine sont à la fois précises et extensibles. Si l’on s’en tient à l’acception classique du patrimoine, on peut s’en faire une idée en visitant le Musée du judaïsme marocain à Casablanca, institution unique en son genre dans le monde arabe. Y sont exposés divers objets et matériaux montrant ce qu’était (et ce qu’est) la «vie juive» au Maroc en termes, par exemple, de rituels religieux, de tenue vestimentaire, d'alimentation, d'éducation, d'instruments de musique, etc. Le patrimoine bâti (ou architectural) inclut en particulier les synagogues, les anciens quartiers (dits mellahs) habités par les juifs, les demeures de marchands opulents, les anciennes écoles de l’Alliance israélite universelle, le siège des associations de bienfaisance, les maisons de retraite, etc. Les cimetières font partie intégrante de ce patrimoine. Tout récemment, le roi Mohammed VI a redonné à l’ancien quartier juif de Marrakech son ancien nom (mellah). En 2013, le message lu au nom du souverain par le chef de gouvernement lors de l’inauguration à Fès de la synagogue restaurée dite Slat al Fassiyine demeure d’une grande portée... Sur le même registre, il faudrait mentionner le rôle des juifs dans la préservation et la promotion de la musique andalouse.

Les juifs marocains établis hors du Maroc conservent-ils un intérêt pour ce patrimoine ?
En sus de ce qui vient d’être dit à propos de la musique andalouse, si l’on reste dans le symbolique et le religieux ou plus exactement ce qui relève de la religiosité populaire, il serait possible de dire que les hilloulot, par exemple, constituent l’un des signes de l’attachement à ce patrimoine. Il s’agit dans le cas d’espèce de pèlerinages et de célébrations autour de tombeaux réels ou supposés de saints. Un tel phénomène existe depuis fort longtemps et se traduit, y compris aujourd’hui, par des manifestations périodiques à la fois religieuses et festives. À l’instar des moussems musulmans, les hilloulot sont l’une des expressions de la religiosité populaire. Signalons au passage qu’il y avait des saints vénérés à la fois par les juifs et les musulmans. Pour les juifs du Maroc établis ailleurs dans le monde, ces festivals sont l’un des moyens de garder des liens avec la terre natale, de se ressourcer autour de symboles forts de leur judéité et de préserver la composante marocaine de leur identité.

Que peut-on dire à propos de la mémoire ?
En dépit des aléas de l’histoire, il y a effectivement une mémoire partagée entre musulmans et juifs de ce pays. La gratitude à l’égard du roi Mohammed V, qui s’est opposé à l’application des lois raciales de Vichy à ses sujets juifs pendant la deuxième guerre mondiale, en est l’une des composantes essentielles. Elle s’est traduite par le Prix Martin Luther King pour la liberté décerné à titre posthume au souverain défunt et remis à sa petite fille, la princesse Lalla Hasnae, dans une grande synagogue de New York en décembre 2015. Il convient d’ajouter à ces faits le principe d’allégeance perpétuelle sur lequel se fonde le Code de la nationalité marocaine ainsi que la référence dans le préambule de la Constitution de juillet 2011 à «l’affluent hébraïque» de la civilisation marocaine. Tout cela s’inscrit dans l’attachement assumé et revendiqué à la dimension juive de l’histoire, de la culture et du patrimoine du Maroc, et serait à méditer dans un monde traversé de nos jours par toutes sortes de crispations identitaires et de tensions.

Carte de visite


Mohammed Kenbib est professeur de l’enseignement supérieur à Rabat. Docteur d’État de l’Université Paris I-Sorbonne, il a été professeur visiteur à la Sorbonne et Senior Associate Professor à l’Université d’Oxford. Il a également enseigné et donné des conférences aux États-Unis et au Canada. Ses recherches portent sur l’histoire contemporaine et le temps présent. Son ouvrage le plus récent, publié par les Éditions Tallandier (France) en août dernier, a pour titre «Juifs et musulmans au Maroc. Des origines à nos jours».

Rencontre à Casablanca sur « la diversité ethnoculturelle au Maroc : entre le passé et le présent »
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 23 février 2017 : 21:29

Casablanca – La diversité ethnoculturelle au Maroc : entre le passé et le présent » est le thème d’une rencontre organisée mardi soir à la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales à Casablanca. Le président du Centre de recherches juridiques, économiques et sociales (links), Mohammed Berrada, a indiqué que cette rencontre a notamment pour objectif de jeter la lumière sur la composition culturelle du patrimoine marocain qui se caractérise par une grande richesse grâce notamment à la diversité ethnique de ses composantes. Et d’ajouter que cette richesse, traduite par la Constitution, accorde au composant juif une place de choix, rappelant que les populations juives ont constitué durant les années soixante et bien avant, la société juive la plus peuplée dans le monde arabe.

Mohammed Berrada

De son côté, l’Universitaire Mohammed Kenbib, a indiqué que la société marocaine s’est distinguée depuis toujours par l’accueil des flux d’émigration, précisant que ces éléments historiques ont permis au Royaume de se doter d’une belle image de tolérance, de diversité et de l’acceptation de l’autre. M. Kenbib, également historien et écrivain a, dans ce sens, énuméré plusieurs facettes qui traduisent cette forte cohabitation et les liens solides entre les cultures musulmane et juive particulièrement au niveau des traditions culinaires et de la culture musicale. M. Kenbibl a rappelé les initiatives louables de SM le Roi Mohammed VI à l’égard des juifs notamment la restauration des lieux de culte et des anciennes mederssa outre la place de choix qu’occupent les intellectuels marocains d’origine juive dans la société marocaine, soulignant l’existence de plus d’un million de juifs dans le monde qui réitèrent constamment leur fierté d’être marocains.

Source: lemag



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