A mes chers compatriotes Juifs du Maroc, Merci !!!
Posté par:
Raphael (IP enregistrè)
Date: 17 décembre 2010 : 17:04
Pour la bienvenue ãÑÃÈ Èßã (marhabann bicoum)
au Frère MONCEF de Montréal.
A MARRAKECH , "L'HEURE du THE"
(Extrait des « Lettres de mon Mellah » de Raphaël Ohayon)
Si, chez les Anglais est toujours sacrée l'heure du THE
Au Maroc celui-ci, offert, est une marque d'HOSPITALITE
Que toute personne arrivant, s'empresse d'ACCEPTER
Sans jamais ressentir ou exprimer de CONTRARIETE.
A toute heure, chez soi et partout, il y en a à VOLONTE
Si vous êtes de passage ou inconnu, il y en a votre PORTEE
Matin, midi ou soir, pour les enfants c'est aussi la GAITE
Accompagné de pâtisserie ou de baignés dont ils sont GATES .
Jamais rassasiées ni de l'amour de Dieu, des parents et celui du THE
Loin de l'alcool et de ses méfaits, on peut en boire à SATIETE
Autour d'un beau plateau on se détend en se servant sans s'AGITER
Quel que soit le niveau de ses moyens, on n'en souffre pas de RARETE.
Pendant que l'eau chante dans la bouilloire, il faut PATIENTER
Car, que ce soit au cours de l'automne, l'hiver, le printemps ou l'ETE
Pour se réunir en amis, c'est agréable de se retrouver en toute SIMPLICITE
C'est toujours profitable et réjouissant, car il se boit en toute SOBRIETE.
A la mode Marocaine, parfumé de menthe fraîche dont il est AGREMENTE
En résumé, qu'à tout instant, il n'y a rien de plus convivial qu'un verre de THE.
Laissant le ciel gris et ses CONTRARIETES,
A tire d'aile d'avion, vous êtes PORTES
Vers ciel et soleil d'une unique CLARTE
Vous prodiguant, repos, bonheur et SANTE.
Là ou, l’accueil, sourire et amitié font "PIETE"
Bien sûr, c'est à Marrakech et son verre de THE.
Je dédie ce témoignage à ma Ville natale, à laquelle,
malgré les distances, je reste attaché. Et d’AJOUTER :
Pour les admirateurs et les amis de cette magique CITE,
Où le froid, l’hiver et le soleil cohabitent sans HESITER,
Avec les couleurs, les valeurs et l'ambiance, tout est VERITE
Et, qu'un seul regret on ressent, au moment de la QUITTER.
VERSAILLES 17 Décembre 2010
Pour ma ville natale à laquelle je reste attaché malgré les distances,
Raaphaël Ohayon (85 ans)
P.S. Ce texte figure déjà sur « darnna »