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IZZA GENINI ET MOI (hassan)
Posté par: hassanazdod (IP enregistrè)
Date: 08 avril 2005 : 22:10

ma chere izza quel est ce silence

MORT DE FATNA BENT EL HOCINE
MES CONDOLEANCE L ARTISTE LA GRANDE CHIKHA A LAQUELLE TU AVAIS CONSACRE UN DE TES DOCUMENTAIRES VIENT DE S ETEINDRE A 70 ANS
VOICI UN ARTICLE PARU AUJOURDH UI MEME AU MAROC
RENDS NOUS UNE PETITE VISITE SUD DARNNA
amitiees hassan

Fatna était son nom…

D’un prénom banal, elle fit un nom célèbrissime. Fatna Bent Lhoucine qui vient de s’éteindre, à un peu plus de 70 ans, a fait briller de mille feux, dans les cœurs et les mémoires, quelques rares joyaux de la chanson populaire du terroir marocain.

Dans un documentaire qui lui a été consacré, au milieu des années quatre-vingt dix du siècle dernier, par la cinéaste franco-marocaine Izza Génini et qui a été projeté, à cette époque, à l’Institut du Monde Arabe à Paris, on la voit, dans des images très rares, parler en intimité, se raconter, lever le voile sur la profondeur d’un personnage qui éclaire d’un jour nouveau l’autre Fatna, la bête de scène, la diva populaire, cette voix ample et profonde qu’elle déployait dans ses nuances et ses vocalises les plus infimes, les plus délicates, comme dans les répertoires les plus exigeants, les plus virils.
La réalisatrice, qui voue à la chanteuse une admiration sans bornes, l’a amenée à dire le rituel, les rituels quasi-secrets auquel elle se pliait, comme un sacerdoce, une forme de prière profonde, une prise sur les secrets de la vie des gens, leur vie de tous les jours, leurs tentations, leurs craintes, leur spiritualité et leur amour, surtout leur amour. C’est là le terreau dans lequel Fatna a de tous temps puisé cette force, cette énergie et cette aura qu’elle est la seule dans sa catégorie à exercer, comme une sorte de fascination, d’envoûtement sur des millions de gens, dont une bonne partie a découvert des bribes de cet art, qu’est la Aïta, grâce justement à cette médiatrice hors pair.
Et pourtant l’affaire est loin d’être mince. On peut facilement se leurrer sur le conte du genre musical populaire de la Aïta si l’on n’en retenait que cette connotation triviale, licencieuse et par trop dégradée comme tout produit de grande consommation, lorsqu’il perd son âme et se vautre dans la vulgarité et le facile plaisir.
Fatna, elle, est une artiste pleine, une autodidacte, une référence. Longtemps après sa mort, elle demeurera dans les mémoires comme l’une des figures les plus illustres de la chanson populaire marocaine. La partie spectaculaire, visible, de son talent ne représente, en fait, qu’une infime partie de cette passion qu’elle portait en elle, de cette épure qu’elle fit subir à un art profondément ancré dans la mémoire populaire des peuples des plaines du littoral atlantique marocain, des tribus de Abda, de Chaouia, des Doukkala, comme de celles du Haouz et de quelques autres contrées où la convivialité, le bonheur de vivre, l’art au quotidien et la fête ont un sens et sont donnés en partage.
Racines. C’est peut-être le terme qui identifie le plus le parcours et les destin de Fatna Bent Lhoucine. Native de la fin des années 20 du siècle dernier, à Safi, et très tôt orpheline de père et de mère, elle quitte sa ville natale en compagnie d’une grande sœur, et partit vers Sidi Bennour, embarquée dans une histoire d’amour juvénile et enflammée, là même où elle vient de décéder, et où elle commença tôt sa carrière de jeune Chikha, initiée et encadrée par Chikha Khaddouj qui faisait, alors, autorité en la matière.
Petit à petit, elle fit son chemin grâce à quelques apparitions remarquées dans des fêtes de portée nationale durant la décennie des années soixante. Mais, sa véritable carrière sera consacrée à partir des années soixante-dix, dans la seule ville qui pouvait se mesurer à son talent, Casablanca, la ville de tous les paris, de toutes les success-story, comme de toutes les canailleries. Le lieu mythique qui va être associé à son nom est le célèbre établissement noctambule La Terrasse, dans le quartier des Roches Noires, où elle se produisit, dans un premier temps avec deux acolytes de renom : Ba Jelloul et Salah Smaâli, avant de faire la rencontre décisive du groupe de musique et chant de Oulad Ben Aguida. C’est avec ces joyeux lurons qu’elle composera la dream team de la Aïta, durant plus de deux décennies, avec un répertoire de plusieurs dizaines de titres, que l’amplification par la télévision et les cassettes audio va répercuter aux quatre coins du pays, comme parmi les ramifications les plus lointaines de la diaspora marocaine, bien au-delà du public natif de cette couleur musicale.
Comme toutes les belles histoires, cette période faste s’est effilochée, au début des années 2000 dans le dédale des petits calculs du quotidien qui ont provoqué la rupture entre Fatna et les Oulad.
Depuis cette discorde, l’artiste ne s’est plus reproduite qu’occasionnellement à la faveur de quelques soirées, parfois télévisées. Elle a surtout accompagné, conseillé et encadré de nombreuses et de nombreux chanteuses et chanteurs de la Aïta, et parmi eux Hajib, qu’elle a toujours considéré comme son fils spirituel, et qui est actuellement la star montante du genre.
Mais dans le milieu des érudits de la Aïta, et ils sont extrêmement rares, le nom de Fatna Bent Lhoucine demeure incontournable pour la richesse de son répertoire recueilli auprès des plus grands maîtres, souvent anonymes, paroliers des ksaïd. Un de ces spécialistes, Hamid Bouhmid, safiot comme elle, et qui, hélas nous quitta en 2003, lui a consacré une étude très fouillée et documentée.
Pour sa part, le journaliste et écrivain Hassan Najmi, l’ancien président de l’Union des écrivains du Maroc, est actuellement en train d’achever une thèse universitaire sur les traces historiques du répertoire de la Aïta. Mais, c’est sans conteste, un autre écrivain et universitaire, Hassan Bahraoui, le spécialiste des cultures et expressions artistiques populaires du Maroc, qui connaît le mieux et le plus profondément le répertoire et l’environnement de la Aïta sur laquelle il a publié, il y quelques années, un livre de référence en arabe et qui a souvent rencontré la chanteuse disparue. Il ne ménagera certainement pas ses efforts et son entregent pour rassembler et préserver le riche et exceptionnel patrimoine que nous a légué la défunte.

Le 8-4-2005Par : Ali TIZILKAD

Re: IZZA GENINI ET MOI (hassan)
Posté par: hassanazdod (IP enregistrè)
Date: 08 avril 2005 : 22:13

izza mon amie
j attends ta visite
voici la photo de fatna bent el hocine







Re: IZZA GENINI ET MOI (hassan)
Posté par: allegresse (IP enregistrè)
Date: 15 avril 2005 : 11:35

Mon Cher Hassan
Etant en voyage depuis plus plusieurs jours je decouvre a l'instant cette triste nouvelle concernant Fatna.
Je te remercie de me l'avoir annoncee et transmis l'article de Ali Tizilkad
En effet Fatna est te restera a mes yeux une grande artiste et si j'ai pu en temoigner un peu, j'en suis tres fiere.
Averc toutes mes amities
Izza

Re: IZZA GENINI ET MOI (hassan)
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 15 avril 2005 : 13:09

Izza est en Israel

Arrik

Arriko

Re: IZZA GENINI ET MOI (hassan)
Posté par: ETTEDGUI ALBERT (IP enregistrè)
Date: 15 avril 2005 : 14:54

MON CHER HASSAN L ARTICLE EST TRES INTERRESSANT ET ON TE REMERCI DE L AVOIR MIS SUR LE SYTE. AS TU UN CD DE CETTE CHANTEUSE PEUX TU M EN FAIRE UN . MERCI D AVANCE.
AMITIES SINCERES
TOUS A MARRAKECH
ALBERT E.

Re: IZZA GENINI ET MOI (hassan)
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 16 avril 2005 : 09:52

Chere Allegresse,

C'est un veritable honneur d'avoir un mot de vous dans Darnna.

Merci de tout coeur et bienvenue en Israel !

Mes amities sinceres

Darlett

Re: IZZA GENINI ET MOI (hassan)
Posté par: MESSAGE DEPLACE (IP enregistrè)
Date: 17 avril 2005 : 11:14

Auteur: place de france
Date: 31 March 2005 a 08:07


je laisse notre ami hassan raconter l'histoire de izza a marrakech.

place de france








Re: IZZA GENINI ET MOI (hassan)
Posté par: MESSAGE DEPLACE (IP enregistrè)
Date: 17 avril 2005 : 11:16

Auteur: place de france
Date: 31 March 2005 a 08:12


encore une autre

place de france








Re: IZZA GENINI ET MOI (hassan)
Posté par: MESSAGE DEPLACE (IP enregistrè)
Date: 17 avril 2005 : 11:18

Auteur: place de france
Date: 31 March 2005 a 08:09


se sont les photos prise a ouled moumen avec hassan

place de france








Re: IZZA GENINI ET MOI (hassan)
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 17 avril 2005 : 11:32

Hassan sabah el khir

Oulad Mouman c'est la ferme de mon grand père Delouya Hanania
Bises

Arrik

Arriko

Re: IZZA GENINI ET MOI (hassan)
Posté par: MESSAGE DEPLACE (IP enregistrè)
Date: 21 avril 2005 : 18:44

Auteur: hassanazdod
Date: 21 April 2005 a 17:37


IZZA
JE TE RETROUVES ET NE RESISTES PAS A T ENVOYER UN ARTICLE SUR TA PROTEGEE FATNA BENT EL HOCINE
AMITIEES HASSAN

La «aïta» orpheline de Fatna Bent Lhoucine
Celle qui fut l’emblème de l’art difficile autant que populaire de la «aïta» s’est éteinte mercredi 6 avril, laissant en témoignage de sa longue carrière pas moins de 200 chansons et plus de 50 cassettes. Récit d’une vie solitaire que le goût de la musique et de la danse a sauvée du désespoir.



Nous vous parlons d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître… Allons bon, il nous faut paraphraser Aznavour pour remonter le fil des années, faire une halte aux abords des eighties et tomber sur une chanson, ou plutôt une eau-forte, un formidable coup de cœur, une ode pleine de rage qui, par chance, ne se raconte pas, ne s’explique pas : Al Aâr A Lahbab. Inutile de gloser sur cette complainte tonitruante qui appartient entièrement à la grande Fatna et renvoie d’un seul coup pas mal de chanteuses de l’époque au rang de pousse-micro.

Très tôt privée de ses parents, elle est livrée à la tyrannie de sa sœur
Les grands artistes sont toujours des êtres hors du commun. Al Aâr A Lahbab est la chanson qui personnifie le mieux Fatna Bent Lhoucine. Elle traduit l’aventure d’une vie, la vie d’une femme qui a aimé et souffert de toutes ses tripes, beaucoup donné et peu reçu, la vie d’une femme qu’on admire et qu’on vénère, la vie d’une femme qui nous a émus et bouleversés. Lorsque, sur scène, imposante créature dans sa dfina vert céladon, Fatna interprétait Al Aâr A Lahbab, sans nul doute, elle revoyait les troupes anonymes avec lesquelles elle avait débuté, les premiers cabarets et tous les hommes qu’elle avait tantôt aimés, dévorés, aidés ou rejetés. Elle sentait l’odeur entêtante du cannabis, revoyait les beuveries méphitiques, les nuits sans fin, le succès et la réussite, l’amour du public. Elle revoyait aussi peut-être sa maison de Safi où, entourée d’une cour, elle régnait en impératrice. Comme Edith Piaf, elle ne regrettait rien. Elle n’était pas douée pour le bonheur, c’est tout. Depuis belle lurette, elle en avait pris son parti.
Autour de l’enfance de Fatna Bent Lhoucine, les nuages se sont bien vite amoncelés. Très tôt, ses parents payèrent leur tribut à la nature, probablement emportés par une de ces épidémies qui ravageaient le Maroc dans les années trente. Voilà l’enfant sevrée cruellement de l’affection parentale. Et pour comble d’infortune, elle se retrouve livrée à la tyrannie de sa sœur aînée qui, en guise de marques de tendresse, lui donne plutôt des volées de bois vert à tout bout de champ, sans raison. Fatna devient vite à la fois Cosette et tête de Turc de sa marâtre de sœur, mélange horrible de Mme Lepie et de Mme Thénardier. C’est dans cet enfer que se consume son enfance. Une enfance sans lumière, sans espoir, sans horizon. Rien que des pesanteurs, de la grisaille et des coups qui pleuvent dru. A ce régime, beaucoup se seraient effondrés, Fatna, elle, tient tête aux vents défavorables du destin. Elle se permet même quelques évasions, quand son bourreau a le dos tourné, au risque de les payer cher à son retour.

Elle fugue à quatorze ans et sa vie n’est plus alors qu’une longue errance
Safi, sa ville natale, est le haut lieu de la aïta. Nombreuses sont alors les troupes qui s’y vouent. Chacune loue une échoppe pour y répéter. Fatna les connait toutes et elle n’hésite pas à braver la colère bastonnante de sa sœur pour les passer en revue. C’est ainsi qu’elle apprend à danser. Cet exercice est un exutoire à ses chagrins, elle s’y adonne cœur et âme. Mais plus elle grandit, plus elle est martyrisée. Elle n’en peut plus. Elle n’a qu’un seul désir : fuir. Ce qu’elle fait, quand elle atteint ses quatorze printemps.
Elle atterrit à Sidi Bennour, après un voyage à pied d’une centaine de kilomètres. Là, elle se présente à la troupe des «Kasmiyate», dont elle a entendu parler. La troupe, ravie de l’aubaine, la recueille. Elle danse comme personne, elle joue superbement des castagnettes et elle est fraîche comme une rose. Aurait-elle trouvé son salut ?
Las ! Il est écrit que la mistoufle s’attachera aux pas de Fatna. A peine a-t-elle fait ses premières gammes qu’elle apprend, par la troupe, que sa sœur, qui l’a débusquée, s’apprête à venir la reprendre. Paniquée, elle met les voiles vers Azemmour. Elle y est accueillie à bras ouverts par les «Oulad Sbita», un quatuor qui sert la aïta avec un art étincelant. Pour la première fois, la vie semblait lui sourire. Mais bientôt, elle déchante. Elle ne partage nullement le goût de la troupe pour les veillées imbibées, la fumette planante et les mœurs sexuelles débridées. L’adolescente ne tient pas à se vautrer dans le vice. Elle a sa dignité. Alors, elle reprent le chemin de Sidi Bennour, en compagnie de cheikha Fatna Zboud, son initiatrice, sa mère spirituelle. Elle est perdue, elle ne sait à quel saint se vouer. A Sidi Bennour, elle risque de se faire rattraper par sa sœur, plus que jamais résolue à l’arracher à la «mauvaise vie» qu’elle mène. Alors, elle prend la fuite, encore une fois. Avec pour seuls armes et bagages, sa tenue «Al Bargui Houani». Vers quelle destination ? C’est le premier autocar en route qui en décide : c’est Louis Gentil, l’actuelle Youssoufia.

Elle fait un bout de chemin avec Si Salah Boutartia, puis ils se séparent car elle est réfractaire au «haouzi»
Par chance, elle rencontre, dans l’autocar, une cheikha serviable, qui l’introduit auprès d’une troupe conduite par le ténor Si Salah Boutartia. Celle-ci est plutôt prospère, grâce aux libéralités de l’OCP, qui la sollicite pour toutes ses fêtes et cérémonies. Fatna va enfin cesser de tirer le diable par la queue. Mais il y a un hic : la troupe se spécialise dans le haouzi, un genre auquel la jeune prodige demeure sourde, malgré la patience du brave Si Salah. Il doit alors se séparer d’elle, la mort dans l’âme.
Entre-temps, Fatna a fait la connaissance, par le plus pur des hasards, du brillant duo cheikha Khaddouj Al Abdia et cheikh Mahjoub Rahmani, qui va peser efficacement sur sa carrière. Les deux époux l’ont écoutée chanter, ils sont séduits par sa voix ample, mélodieuse, puissante au point de faire trembler les murs. Mais comment convaincre cette jeune femme blessée dans son amour-propre de rejoindre la troupe ? C’est par la médiation de sa bienfaitrice et tutrice, Fatna Zboud, à qui ils offrent pains de sucre, friandises et beaucoup de cadeaux, qu’ils peuvent l’approcher. Du coup, Fatna, qui est sur le point de renoncer à sa carrière de chanteuse, se trouve embarquée vers Safi, dans une aventure décisive. Mais avant de la jeter à l’eau, la troupe de Khaddouj Al Abdia lui fait apprendre scrupuleusement les chansons du répertoire de la aïta : Kharboucha, Hajti fi grini, Rjana fi laâli, Koubbat ikhaïl, Lhaddaouiyate… Ainsi armée, Fatna peutt se mesurer à la scène. D’emblée, elle casse la baraque grâce à sa voix incomparable, faisant insolemment de l’ombre aux gloires de la aïta du mitan des seventies : Daâbaji, Aïda, M’Barek Zaghrat, M’Hammed Wram, Tahra, Al Hamounia, Oum Hani Bent Moujib, Ouald Zoubi, Al Askri, Mostafa Ouald Joutia…

C’est cheikha Khaddouj Al Abdia qui lance vraiment sa carrière
Devant ce succès croissant et cette carrière fulgurante, les adversaires de Fatna l’attaquent au vitriol, la traitant de «pique-assiette» impropre à la aïta. Ses défenseurs mettent en avant sa voix incandescente, sa présence impressionnante sur scène, son élégance et son apparence «classieuse». Mais les griefs comme les louanges glissent sur Fatna comme l’eau sur les plumes d’un canard. Elle a fixé son cap et elle le tient, contre vents et marées. Mais l’élan prometteur est brisé. Lassée d’être maltraitée, humiliée, tabassée pour un oui ou un non par son tyran d’époux, cheikha Khaddouj Al Abdia exige sa liberté et l’obtient. La troupe se défait.
Fatna se retrouve une nouvelle fois, sur le carreau. Pas pour longtemps. Reconnaissante, Khaddouj Al Abdia la persuade de l’accompagner à Casablanca, afin de se produire à la Terrasse, cabaret qui se trouve aux Roches Noires et dont le propriétaire, Abdelkader, est une grande figure de la nuit casablancaise. A la troupe formée de Jilali Sarghini (Baba Jalloul), Salah Smaïli , Naïma et Zohra, Khaddouj Al Abdia et Fatna Bent Lhoucine donnent un relief attachant. Mais c’est surtout cette dernière qui capte l’attention et force l’admiration. On ne jure que par elle, on la couvre de billets de banque, on s’arrache sa compagnie. Elle n’en tire pas un motif de fierté. Loin s’en faut.Cette vie de patachon, faite de nuits blanches, de noces infinies et d’incessantes gueules de bois, la révulse. Elle s’y plie à contrecœur, en attendant de mener sa barque toute seule.
Son rêve est exaucé. Un soir, le violoniste Ouald Al Hallaoui fait défection à la troupe. Fatna demande alors à un jeune homme, Bouchaïb Ben Aguida, de le remplacer ; il s’exécute avec brio. Elle le trouve digne de son aura naissante. Le courant passe entre eux, tant et si bien qu’ils conviennent de créer une troupe, dont elle tiendra les rênes. L’attelage ne manqe pas d’allure. Au chant, Fatna Bent Lhoucine, au violon, Bouchaïb Ben Aguida, au luth, Miloud Ben Aguida, à la derbouka, Boujemaâ Ben Aguida. Quant à la chorale, elle est d’envergure, vu qu’elle se compose de chaikhate telles que Zineb Msika, Lhatra, Souâd Al Bidaouia, Lqatla Mha et Hafida. Avec une troupe d’un pareil acabit, Fatna ne peut que s’illustrer encore et encore, au point qu’elle devient la suprême vedette de la aïta. Mais après plus de vingt ans d’harmonie (1980-2003) vient le temps du désamour, des déchirements, des discordes. Fatna tire sa révérence, la troupe se désunit. Veuve des Ben Aguida auxquels elle est redevable de sa gloire et de sa fortune, Fatna s’allie aux Bennouris Oulad Khallouq, avec lesquels elle trousse quelques chansons, qui ne passent pas la rampe. Inconsolable, elle s’impose une retraite prématurée.
Fatna Bent Lhoucine a pris sa revanche sur le destin. Ce dernier la rattrape à la fin de ses jours. A Sidi Bennour, elle vit dans un isolement que seuls le bavardage d’une fidèle servante et les visites de son fils spirituel, Hajib, vinrent égayer. La cour qui s’empressait autour d’elle a déserté le navire, les notables, dont elle illuminait les soirées, se sont volatilisés, les amis ne se manifestent plus. Elle en meurt. Avec sa disparition, une des plus belles pages de la aïta s’est envolée. Bonjour, tristesse !.

Fatna Bent Lhoucine, c’est une destinée malheureuse. Ce sont aussi d’immenses succès tel le fameux «Al Aâr A Lahbab», portés par une voix hors du commun.







Re: IZZA GENINI ET MOI (hassan)
Posté par: hassanazdod (IP enregistrè)
Date: 21 avril 2005 : 19:32

izza as tu aime ?
bel houcha m amene demain les photos qu il avait prise aux ouled moumen .et je les mettrais.
hassan

Re: IZZA GENINI ET MOI (hassan)
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 21 avril 2005 : 19:35

HASSAN

Je te rappelle que la ferme d'Ouled Moumen était à mon grand père



Arriko

Re: IZZA GENINI ET MOI (hassan)
Posté par: hassanazdod (IP enregistrè)
Date: 21 avril 2005 : 20:05

arrik soyons serieux cinq secondes
le douar des ouled moumen a 20 km au sud de marrakech sur la route de beni mellal a proximite du celebre mellah rural "MELLAH BAKKA"
ne pas confondre car il ya un autre douar OULED MOUMEN dans les environs de SETTAT.
ce douar donc etait le berceau de plusieurs familles juives dont celle de IZZA a famille elgourch et peut etre aussi ton grand pere(donnes moi plus de details et je me renseignerai) la ferme AMOUYAL existe toujours
IZZA GUENINI cineaste renommee ,invitee d honneur au dernier festival de cinema a marrakech m a demande de la conduire au douar de ses racines.on a passe une journee memorable .et le bonheur qui se voyait dans ses yeux etait aussi le mien.tout le douar femmes et hommes se souvenait de son pere joseph el gourch.des anciens employes de son pere lui on fait le baise main et regrettent cette epoque ou la campagne etait florissante(a ce jour tous les oliviers richesse de la region sont desseches a cause de la secheresse) elle a retrouve sa maison en pise (photo) qu elle souhaite restaurer le pressoir a huile de son pere en ruine.une emotion intense.
dejeuner aux cotelettes d agneau de lait grillees au charbon de bois
puis retour a marrakech et depot a son hotel les larmes aux yeux
arrik si tu as des reperes sur la ferme familiale nous referons la meme chose quand tu viendras in chaallah
hassan
la maison des ancetres d izza en pisé







Re: IZZA GENINI ET MOI (hassan)
Posté par: allegresse (IP enregistrè)
Date: 21 avril 2005 : 20:11

Mon cher et précieux Hassan,
Quel plaisir de recevoir 5 sur 5 ce que l'on espère...
Merci et merci encore pour les précieux témoignages que tu m'adresses concernant Fatna.
En suivant mon inspiration j'avais senti d'instinct son immense talent et c'est tant mieux s'il est reconnu aujourd'hui.
Avec toute mon amitié
Izza

Re: IZZA GENINI ET MOI (hassan)
Posté par: allegresse (IP enregistrè)
Date: 21 avril 2005 : 20:24

Merci cher et précieux Hassan de ces articles sur Fatna.
Tu as parfaitement saisi ce qui me touche comme je fus particulièrement touchée par le talent de Fatana, lorsque je l'ai rencontrée voilà près de 20 ans.
Je fus inspirée par elle ( AITA est le premier des films que j'ai réalisés ) et je lui dois ainsi qu'a sa troupe des Oulad Aguida des moments formidales.
prions qu' elle repose en paix.
Izza

Re: IZZA GENINI ET MOI (hassan)
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 21 avril 2005 : 20:42

Hassan

le film d'Izza dans le village d'ouled Moumen
se déroule sur les terres de mon grand père
que tu le veuilles ou pas,
non pas près de Settat
mais 20 Kms de Marrakech
où mes oncles allaient travailler à dos d'âne le Dimanche et revenaient le Vendredi pour passer shabbat à la maison

Enfin, mes ancêtres étaient à Marrakech avant les tiens

Tu ne peux pas connaitre Marrakech et moi pas...

T'es mal barré sur ce terrain


Bise

Arriko

Re: IZZA GENINI ET MOI (hassan)
Posté par: l'ptite bombe (IP enregistrè)
Date: 21 avril 2005 : 21:35



Ma tres chere Izza,

I was very happy to meet you at the Airport, even for half an hour.

I hope to see you again in Soukot, and please let me know about your arrival, I'll be glad to meet you again.

Sincerely yours
Aliza Maman-Daddia

Re: IZZA GENINI ET MOI (hassan)
Posté par: allegresse (IP enregistrè)
Date: 21 avril 2005 : 22:21

Cher Hassan
Je te confirme que Oulad Moumen est bien situé sur les fermes de la famille Delouya qui bâtit un village sur ses terres au début du siècle et où mon père a vécu et travaillé quelques années sans jamais avoir été propriétaire de quoi que ce soit.
Quant à moi je n'y ai jamais vécu non plus.
Arrik a parfaitement raison.
Izza

Re: IZZA GENINI ET MOI (hassan)
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 22 avril 2005 : 00:01

Auteur: hassanazdod
Date: 21 April 2005 a 22:41


OUID ACCORD ARRIK A RAISON ET EST CE UNE RAISON POUR ETRE AGRESSIF
JE LUI AI PROPOSE DE ME RENSEIGNER ET TU VIENS DE NOUS ECLAIRER SUR LE SUJET OK TOUT VA BIEN
MAIS C EST UN GRAND ENFANT ON LUI PASSE TOUS SES CAPRICES
ARRIK TU AS PEUR QUE JE TE DESHERITE?
HASSAN TON AMI

Re: IZZA GENINI ET MOI (hassan)
Posté par: allegresse (IP enregistrè)
Date: 22 avril 2005 : 18:35

Dear Aliza
I was happy too to meet you with yourlovely daughter...
I wish you all a very happy and delicioous passover closing by a great Mimouna...
I do hope to come back to Israel, if not for Soukkot, it will be for November, SDLV
yours truly
Izza

Re: IZZA GENINI ET MOI (hassan)
Posté par: hassanazdod (IP enregistrè)
Date: 14 mai 2005 : 21:37

IZZA MON AMIE
NOTRE AMI ARRIK NOUS A DIT QUE TU ETAIS A CANNES
BONNE CHANCE SI TU PRESENTES UNE OEUVRE ( ton succes sera le notre)ET SINOn bon sejour

voici un article sur ta protegee la chikha FATNA BENT EL HOSSEIN
SALUTATIONS

HASSAN

Hommage.
Fatna Bent Lhoucine. Eloge d’al aïta

(DR)
Boulevard des jeunes musiciens, J-27 : making of d’un festival 100% bénévole, miroir d’une génération qui n’a pas froid aux yeux.


J'ai rencontré Fatna Bent Lhoucine, à l’occasion du décès de Mohamed Bouhmid, pionnier au Maroc de la recherche sur al Aïta. Je co-réalisais alors, un documentaire en hommage à sa mémoire, "Bouhmid et la folie d’al Aita". Derrière la pop star, j’ai découvert une dame d’une grande dignité. En nous recevant chez elle à Tlat Sidi Bennour, moi et l’équipe de la RTM, elle
nous servit du thé à la menthe, des gâteaux et nous raconta des bribes de sa tumultueuse vie. Sur le documentaire, ses propos rivalisaient en sincérité avec ceux d’une pléiade de spécialistes. Dans le lot, Alessandra Tucci, une éthno-musicologue italienne qui commença à s’intéresser à la aïta après avoir écouté un CD de Fatna Bent Lhoucine, édité par l’Institut du monde arabe à Paris. Alessandra rédige actuellement une thèse pointue sur le sujet…
De cette rencontre, je garde l’image d’une dame fière. Elle était née à El Hasba (à côté de Safi), dans le berceau de la tragédie épique de Kharboucha. Assassinée au 19° siècle, cette dernière était une cheikha, poétesse de la tribu des Oulad Zid, et avait défié le pouvoir autoritaire du caïd Issa Ben Omar El Abdi et de ses sbires. Mais elle avait fini par être emmurée par ses hommes, rapporte la mythologie locale. Orpheline, Fatna subit quelques décennies après la disparition de Kharboucha, la cruauté d’une sœur sans cœur. Adolescente, n’aimant que le chant et la danse, elle fugue. Ainsi débuta l’épopée de celle qu’on considère comme la dernière représentante du blues des plaines atlantiques. Une disciple des voix archéologiques des Rouida, El Arjounia, Bent Loukid et de la judéo-marocaine Reno. Voix gravées dans les lourds 78 tours des Baidaphone, Polyphone et autres Pathé Marconi dans les années trente et quarante. Des morceaux de cheikha Reno ont été exhumés récemment et gravés sur CD. Ils sont sortis aux états-Unis, loin de leur terre inspiratrice et nourricière, loin du Maroc !
Safi, Tlat Sidi Bennour, Azemmour, Louis Gentil-Youssoufia, Casablanca… Une vie d’incessantes fuites et de providentielles rencontres. Cheikha El Ghalia, El Qasmiate, Oulad Sbita, Salah Smaili, Si Jalloul… Ce fut le temps "de la beauté, de la jeunesse et du métier". Deux rencontres furent décisives dans la carrière de Fatna Bent Lhoucine : celle de Khaddouj El Abdia, dont quelques 45 tours jaunis sauvegardent l’icône qui vous marque avec sa longue et noire chevelure et son fameux grain de beauté. C’est cette dernière qui l’initia aux subtilités de l’art aïti. La deuxième rencontre est celle des fréres Oulad Ben Aguida qui ne la quittèrent qu’au bout de vingt ans de collaboration. La rencontre a eu lieu à la Terrasse, haut lieu des nuits casablancaises des années soixante dix. "Si tu veux taper la tasse, attends qu’on arrive à la Terrasse", entonne l’une de ses chansons. Elle s’y produisait en compagnie d’autres troupes, à l’instar du mythique duo amazigh Bennasser Oukhouya et Hadda Ouakki, auteurs du tube "Manich manna", repris aujourd’hui par d’autres, sur les chaînes satellitaires, qui ne prennent pas soin de citer leurs auteurs ! Fatna chante à Casa, fête et célèbre la ville de Sidi Belyout. "Casa est notre pays, j’implore le propriétaire du palmier" est le refrain de "âar aalik a moul nakhla". Avec Oulad Ben Aguida, elle dirige la deuxième troupe de chikhates à se produire sur les planches du défunt théâtre municipal, après Bouchaïb El Bidaoui, "Cheikh al achiakh". à l’époque, elle sillonne les villes du pays et celles de l’étranger. Au cours d’une longue tournée en Europe, elle se lie d’amitié avec l’un des grands derniers représentants de l’Amarg du Souss, Demsiri. Ce dernier lui prêta ses "Raïssate" après la défection d’une partie de sa troupe. Arabophones, berbérophones, même java ! Les années quatre-vingt furent celles de la télé. Les archives de la RTM conservent de mémorables soirées des samedis soir avec, outre Fatna, Cheikha Hamounia, El Khouda et l’infatigable Hajja Hamdaouia… Après son pèlerinage et sa "retraite", la chaîne nationale lui a rendu deux hommages avec les émissions "naghma watay" et "baina jilain". Je n’oublierai pas de citer le documentaire qu’Iza Genini à consacré aux chikhates dans sa série "Le Maroc : Corps et âmes". Fatna Bent Lhoucine en fut la vedette. On le revoit de temps à autres, au fil du zapping, sur TV5 et autres chaînes thématiques. Bent Lhoucine n’a pas eu d’enfants. Elle a sacrifié sa vie au plaisir des autres. Elle a laissé d' inoubliables refrains. Fredonnons- les en guise de prière !
*Auteur d'un documentaire de la RTM sur Fatna Bent Lhoucine





Discographie. Un répertoire époustouflant

Le regretté Mohamed Bouhmid, en connaisseur averti, l’avait surnommée "Souk al attar", l’échoppe de l’herboriste où on peut tout dénicher. En "Tabaâ", maîtresse incontestée de son art, Bent Lhoucine excelle dans les multiples facettes d’al aïta. Elle maîtrise les difficiles classiques d’al Hasba, région de Abda, les "Kebt l’ikhil ala l’lkhil", "Hajti f’grini", "Kharboucha", "Rjana fi l’aali", "Al ammala", "Barghala"… Elle fait la joie des Mersaouis avec "Rkoub l’khil", "Illi bgha habibou", "Dami", "Jalini"… excelle dans le Zaari, le Chiadmi, le Khribgui, le Mellali, ainsi que dans les Swakens, célébration des "moualin l’mkan", les propriétaires du lieu ou les mille et un saints qui jalonnent la géographie et l’histoire de ce pays. Sans oublier une infinité de compositions dont une partie est l'oeuvre du poète autodidacte Moulay Thami Filali. Citons les incontournables "Alaar a lahbab", "L’hmama", "Hlakni zine", "Wa malkoum, malkoum", "Rada,rada"… A son actif plus de deux cents chansons, une cinquantaine de cassettes audio-vidéo. Un patrimoine à sauver, à sauvegarder, à l’air du tout numérique, pour la mémoire… du futur !



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Re: IZZA GENINI ET MOI (hassan)
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 12 juin 2005 : 04:04

hassan izza est chaque jour dans une ville elle va surement bientot etre sur darnna.
nous lui souhaitons de reussir,et de recevoir tous les oscars,amen.
izza on t'aime



soly




Re: IZZA GENINI ET MOI (hassan)
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 12 juin 2005 : 04:09

pour toi izza de la part de nous tous

soly







Re: IZZA GENINI ET MOI (hassan)
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 12 juin 2005 : 09:41

Bonjour Soly,

Izza est deja entree plusieurs fois sur Darnna sous le pseudonyme de Allegresse.
J'ai eu pour ma part quelques echanges de emails, avec elle, au tout debut de Darnna, et elle m'a affirmee avoir recommande Darnna a plusieurs de ses amis.

Bisous
Darlett

Re: IZZA GENINI ET MOI (hassan)
Posté par: ETTEDGUI ALBERT (IP enregistrè)
Date: 15 juin 2005 : 12:43

ma chere izza je t envoi toutes mes amities
amities albert e

Re: IZZA GENINI ET MOI (hassan)
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 26 octobre 2006 : 21:25

Izza Genini: un temoignage sur le patrimoine musical marocain.

Parmi les personnalites invitees pour presenter leurs oeuvres au festival international « Music on Film, Film on Music » qui a eu lieu recemment a Prague, il y a eu aussi Izza Genini. Cette realisatrice d'origine marocaine est l'auteur, entre autres de la serie « Maroc, corps et ame » qui reunit 11 films documentaires. Izza Genini est venue au festival pour presenter un de ces films. Elle s'en est confiee au micro de Radio Prague.
Izza Genini« Il s'agit d'un film sur la musique judeo-marocaine qui s'appelle « Chants pour un Shabbat » et qui est un film sur la liturgie telle qu'on la chantait au Maroc et qui se chante encore aujourd'hui partout dans le monde ou il y a des Marocains. Je l'ai filme dans une synagogue a Paris et au Maroc egalement. »

Est-ce que c'est une musique qui est encore chantee couramment?
« C'est une musique qui est toujours chantée. C'est une tradition andalouse, une musique heritee de l'Espagne arabo-musulmane que les Juifs et les Musulmans chantaient ensemble. Chacun avec des paroles adaptées à son rite, mais selon la même conception de la musique. Je n'ai pas fait seulement des films sur la musique juive, j'ai fait des films sur des musiques marocaines. Et ce qui est frappant, c'est qu'en ecoutant la musique sacree musulmane j'ai retrouve les airs de mon enfance. C'est cette familiarite aux deux musiques qui m'a permis de mieux ressentir et mieux m'interesser a ces musiques. »

Vous avez donc filmé uniquement des productions musicales et vocales ou vous avez plongé aussi un peu dans l'histoire de cette musique ?
« Non, parce que ce film fait partie d'une collection qui s'appelle « Maroc,corps et ame» qui etait pour moi l'occasion de témoigner vraiment de tout ce patrimoine musical marocain, sans distinction de genre, d'époque ou de religion. Donc les documents que je faisais dans la plupart du temps, je les ai faits essentiellement du point de vue musical, plus que du point de vue sociologique ou historique. Mais, il n'empêche que dans la mesure où j'ai toujours eu le souci de restituer la musique dans son contexte naturel, mes films prennent par voie de consequence, un cote sociologique ou ethnologique, parce que c'est la realite tout simplement. Mais ce n'etait pas fait dans ce but-la. »

Est-ce que le role de cette musique dans la vie actuelle au Maroc est toujours grand ou il s'estompe avec le temps?
« Non, il est aussi vivant que peut etre la pratique et la liturgie du judaisme, c'est a dire que partout ou vous avez des Juifs marocains de par le monde, que ce soit aux Etats-Unis, en France, au Maroc, en Israel, où ils se rendent dans la synagogue ou chantent chez eux les rituels de fete et de shabbat, ils vont chanter selon ce rythme precis, tel qu'il etait chante au Maroc. Donc de ce point de vue c'est encore tres vivant. »
Source:RadioPrague


Re: IZZA GENINI ET MOI (hassan)
Posté par: hassanazdod (IP enregistrè)
Date: 26 novembre 2006 : 22:44

MA CHERE IZZA
SERAS TU AU FESTIVAL DU FILM DE MARRAKECH DEBUT DECEMBRE COME TOUS LES ANS ?

FAIS UN PETIT TOUR SUR MAOC...REVUE DE PRESSE IL YA DES ATICLES TE CONCERNANT ON T AIME BEAUCOUP ICI
A BIENTOT PEUT ETRE
FAIS MOI SAVOIR SI TU VIENS

HASSAN

Re: IZZA GENINI ET MOI (hassan)
Posté par: hassanazdod (IP enregistrè)
Date: 27 novembre 2006 : 17:14

DERNIER MESSAGE D IZZA

HASSAN

Bonjour Hassan,
Un grand merci pour ton mail et ton article, grâce à toi je suis informée, car je ne savais pas que le Matin avait publié un article.
malheureusement cette année je ne serai pas à Marrakech car je t'écris du Texas, et je suis aux USA jusqu'au 4 décembre....
Merci aussi aux amis fidèles de Darrna, qui se font l'écho de ces articles...
m^me si je n'écris pas souvent, j'y pense beaucoup et je voudrais qu'à travers ce mail, tu transmettes toutes mes amitiés.
A bientôt j'espère
Izza

Re: IZZA GENINI ET MOI (hassan)
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 27 novembre 2006 : 17:58

Felicitations Hassanazdod ! Tu es vraiment privilegie d'avoir eu le contact avec notre chere Izza.
Bien dommage en effet qu'elle ne soit pas a Marrakech cette annee mais elle y sera surement l'an prochain.

Je ne sais si tu as connu egalement le fameux peintre marocain Andre Elbaz qui, recemment a fait en parrallele une serie d'expositions retrospectives a Casa, Rabat, Mazagan et Fes. Je connais ton interet pour la peinture puisque quelques unes de tes peintures figurent ici sur darnna c'est la raison pour laquelle je te demande cela.
C'est egalement une personne formidable et de plus extremement douee.

Les journeaux marocains en ont parle abondamment l'hiver dernier et si tu ne connais pas, il vaut le detour.

Merci pour ces informations et transmets stp nos salutations en retour a Izza si tu lui ecris.

Re: IZZA GENINI ET MOI (hassan)
Posté par: hassanazdod (IP enregistrè)
Date: 27 novembre 2006 : 18:14

DARLETT LAAZIZA


je connais les oeuvres d elbaz mais pas la personne
je fais des recherches pour me rapprocher de lui

quand a votre parent gabriel dont vous donnez quelques details c est bien la meme personne.je prends contact avec mon ami levi directeur du musee du judaisme a casablanca et jaurais certainement ses coordonnees
que je vous transmettrai

ce serait un grand bonheur pour moi si je pouvais servir de lien a vos retrouvailles
rien n est impossible
amitiees
hassan

Re: IZZA GENINI ET MOI (hassan)
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 27 novembre 2006 : 19:12

Hassan, Je suis en contact permanent avec Andre Elbaz et c'est une personne merveilleuse.
D'ailleurs sur cette rubrique, tu retrouveras la rencontre des darnneurs mazaganais a Paris ou il est present sur 2 ou 3 photos. Nous travaillons actuellement Gerard et moi sur un site qui regroupera ses oeuvres et son parcours personnel incroyablement riche ! J'en suis moi-meme sideree par sa diversite et richesse !

Donc il s'agit de mon cousin Gabriel ? Incroyable car c'est une personne assez particuliere ! Je te remercie mais je peux facilement avoir ses coordonnees car son frere se trouve a Montreal ou je suis moi-meme actuellement pour un sejour de quelque temps.

Merci cher Hassan ! Tu es toujours aussi precieux par tes renseignements interessants !






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