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LE JUDAISME
Posté par: manelle (IP enregistrè)
Date: 29 août 2006 : 15:25

Message du Rav Botschko
Rav Schaoul David Botschko


«Les victoires immédiates sont illusoires. Longue et semée d’embûches est la route vers la délivrance. Mais dans toute tragédie, il nous est donné de voir la Lumière du peuple de Dieu. C’est par l’unité et la solidarité que nous vaincrons…»

Comment expliquez-vous la situation actuelle ?

Sans faire de politique, la situation s’explique telle que les Rabbanim dans leur ensemble l’avaient redoutée. Pactiser avec l’ennemi, c’est encourager le terrorisme. Cela s’est avéré aussi bien avec le retrait du Goush Katif, qu’avec celui du Liban.

Il ne s’agit pas à présent d’accuser ou de condamner quiconque en disant «on vous l’avait bien dit», mais d’en tirer les conclusions qui s’imposent.

Les hommes politiques veulent une satisfaction immédiate – or «la Paix Maintenant» tout comme «le Messie Maintenant» ne sont pas des demandes réalistes. Il faut se garder des vendeurs d'illusions.

Quelles sont les conclusions qui s’imposent ?

Il nous faut programmer à long terme, savoir quels sont nos objectifs et déterminer quelles étapes nous permettrons de les atteindre.

Mais surtout, ne désespérons pas ; malgré toutes les déceptions, nous avons aujourd’hui la chance d’avoir une armée pour défendre notre peuple, ce qui n’a pas toujours été le cas. Cependant, la route est encore longue et semée d’embûches ; pour la traverser, il faut croire en l'Eternité d'Israël qui prend sa source en l'Eternité de Hachem. Les épreuves que nous traversons témoignent aussi de la nécessité de faire preuve de cohésion et d'unité face à l'adversaire commun.

Que pouvons-nous faire ?

Nous devons transmettre notre foi à tout le peuple. Par exemple avec des démarches telles que «Panim el panim» (face à face), lors de laquelle les habitants du Goush Katif ont entrepris une campagne de réunification et de sensibilisation du peuple.

Mais tout ne dépend pas de nous. Toute l’histoire du Peuple Juif est une série de conflits entrecoupée de périodes de paix, et à chaque fois, l’histoire démontre que nous sommes le peuple de D-ieu, un peuple éternel et qui finalement survit à tous ces ennemis, ce qui est en soi une immense source de réconfort. Cette fois encore, nous voyons comment, au plus fort de la détresse, les réfugiés du nord ont trouvé secours chez leurs frères du centre et du sud.

Comment surmonter les épreuves que nous endurons en permanence ?

Il faut voir au-delà de l’instant, et surtout, il faut lutter sans cesse pour donner un sens à sa vie. Et le sens à la vie, c’est la Torah qui nous l’offre. Vivre en harmonie avec la Torah, c’est aller quelque part. Les mitsvot que nous pratiquons donnent toutes ses couleurs à la vie.

Que pensez-vous du cessez-le-feu accepté par notre gouvernement ?

Le plus inquiétant et le plus grave, c'est ce qui semble être l'abandon des soldats enlevés. On ne peut proclamer dans des discours enflammés que l'on saura leur être fidèle et puis signer des accords qui les oublient. J'espère bien entendu que je me trompe.

Quel est votre message?

Aujourd’hui, plus que jamais c’est le moment de donner et d’être ensemble ; aidez, venez, accueillez, renforcez votre prochain ! Chacun de nous doit être encore plus généreux par ces temps difficiles !

Frères de France, merci pour vos témoignages de solidarité ! Je vous invite à nous rejoindre ici, car c’est par l’unité que viendra la Lumière. Et surtout, et même si elle est parfois rude, c’est ici, sur notre terre, que se déroule la véritable Histoire du Peuple d’Israël… Que la paix et la joie reviennent rapidement sur lui !

Extraits d'un entretien du P'tit Hebdo avec le Rav Botschko, directeur de la Yéshivat Hesder He’hal Eliahou (institution où les jeunes israéliens se partagent entre service militaire et étude du Talmud)

Re: LE JUDAISME
Posté par: manelle (IP enregistrè)
Date: 30 août 2006 : 17:47

TITRE : Deuxième partie.

Suite de la première partie La lecture du texte précédent est indispensable!

Il est fondamental de remarquer que les Maîtres font dépendre l'histoire des nations de leur participation ou non à la destruction du Temple!
Comment l'histoire de civilisations aussi puissantes que Rome ou la Perse peut-elle être liée à celle du "plus petit des peuples", au point que leur existence dépend de leur comportement vis-à-vis de nous?!

Rappelons l'enseignement des Maîtres: << Rabbi Yéhochoua ben Lévi enseigne, au nom de Rabbi:"Rome tombera un jour dans les mains de la Perse……….." Rabba bar bar Hana a reçu de son Maître, Rabbi Yohanan, qui, lui même, a reçu de son Maître, Rabbi Yéhouda bar Ilaï:"Rome tombera, un jour, dans les mains de la Perse! Ceci est logique et peut être déduit dece qui s'est passé à l'époque du premier Temple. Le premier Temple a été construit par les descendants de Chem (Israël, descendants de Chem, fils de Noa'h) et détruit par les Kasdiïm (Babyloniens). Les Kasdiïm, à leur tour, sont tombés dans les mains des Perses, qui, par la suite, ont aidé à la reconstruction du deuxième Temple. Puisque les Romains ont détruit le deuxième Temple, construit par les Perses, il est donc évident qu'ils seront, eux aussi, détruit par les Perses!!

Les Maîtres disent: "Ceci est logique et peut être déduit de ce qui s'est passé à l'époque du premier Temple."

Il est donc "logique", pour les Maîtres d'Israël, d'expliquer l'histoire des nations en fonction "de ce qui s'est passé à l'époque du premier Temple."

D'où vient une telle assurance et en vertu de quoi l'histoire des nations découle t-elle de la notre?

Il y a là le fondement de la vision juive de monde, sans lequel il est impossible d'assumer sa mission de juif sur terre.

A combien plus fortes raisons qu'un dirigeant juif qui n'a pas compris ce fondement met notre peuple en péril lorsqu'il en prend la direction.


Ce fondement est dévoilé par nos Maîtres dès le premier verset de la Torah (Rachi): "Le monde n'a été créé que pour Israël et la Torah."


Que signifie "le monde n'a été créé que pour Israël et la Torah.", puisque la Bible, toute entière, nous enseigne que la Délivrance finale concerne tous les peuples et toutes les nations? (comme cela est indiqué dans des centaines de versets du livre des prophètes)

N'est-il pas dit: "En ce jour, Dieu sera Roi sur toute la terre", et pas, seulement sur le peuple juif!!

Il faut donc comprendre cet enseignement de la manière suivante: l'existence du monde dépend de celle d'Israël, lorsque Israël "vit", toutes les nations "vivent" et lorsque Israël "meurt", les nations "meurent" avec lui.

On peut comparer toutes les nations etIsraël, à un corps humain.

Tous les membres sont importants, mais pas tous sont vitaux.

L'absence, même du plus petit des membres, cause une infirmité, mais pas la mort du corps.

Mais sans cœur ou sans cerveau, plus rien ne peut vivre.

De même, tous les peuples sont importants et nécessaires.

L'absence, même du plus "insignifiant" d'entres eux rend toute l'humanité "infirme"!

Le judaïsme refuse catégoriquement l'idée que ce que Dieu a créé puisse ne servir à rien.

Aussi, chaque peuple existant sur terre a son rôle fondamental et irremplaçable.

Cependant, si l'un de ces peuples venait à disparaître, il rendrait l'humanité infirme, mais non mortelle.

A la différence, Israël est le "cœur" ou le "cerveau" de l'humanité et, sans lui, il n'y a plus d'humanité!

Cet enseignement met donc en évidence que l'ensemble des peuples forme un "grand corps", qui possède nécessairement des membres vitaux, sans lesquels l'humanité ne peut exister.

Dieu n'a pas créé que ces "membres vitaux", mais tout le "corps".

Tous les peuples font partis du projet divin et si l'un d'entres eux venait à manquer la Délivrance finale serait une délivrance infirme!

Cependant, sans le peuple qui joue le rôle de membre vital, il n'y aura pas de Délivrance du tout.

Selon cette vision du monde et de l'histoire, il est évident que l'histoire des peuples est liée à celle d'Israël, comme la vie des membres dépend de celle du cœur ou du cerveau.

A plus forte raison, les peuples qui s'attaquent directement à Israël, se détruisent littéralement, puisque ils se coupent de la source de leur propre existence.

Cette loi fondamentale de l'histoire a été vérifiée maintes fois.

Toutes les civilisations qui nous ont attaqué ont fini par disparaître.

Cependant, on peut demander: même s'il est clair que l'ensemble des peuples forment un grand corps et que l'un d'entres eux en est le cœur ou le cerveau, pourquoi Israël jouerait-il ce rôle?

La réponse est inscrite dans l'histoire elle-même!

Le "peuple cœur" est un peuple qui ne peut disparaître, puisque sa disparition entraînerait celle de l'humanité toute entière.

Une civilisation qui disparaît, aussi puissante fut-elle, prouve qu'elle n'était pas le cœur de l'humanité, puisque le monde continue d'exister sans elle.

Et même s'il est était le "centre" du monde, pendant plusieurs générations, on peut la comparer à un quelqu'un qui concentre toute son attention sur sa coupe de cheveux, sa paire de chaussure, sa cravate ou sa montre.

Même s'il pense que toute sa "réussite" sur terre dépend de la montre qui est à son poignet, il n'en reste pas moins vrai, qu'il n'existe et ne vit que grâce à son cœur!!

De même, le mensonge et, surtout le superficiel et l'artificiel, font croire aux nations que tel peuple ou un autre sont le "centre" du monde, au point d'oublier qu'il y a un cœur sans lequel rien n'existerait.

Mais lorsque ce "centre" disparaît, tous s'aperçoivent, alors, qu'il ne s'agissait que d'une "montre"!

Le seul peuple, que tous, jusqu'à aujourd'hui, veulent faire disparaître et qui, à chaque génération est toujours plus présent que jamais, est Israël!

Ceci est bien la preuve qu'il est le "cœur" des peuples, puisqu'il ne peut disparaître.

Et s'il est le "cœur" des peuples, leur histoire découle, donc, de la sienne!

Cependant, il faut demander: puisque Israël est le "cœur" des peuples, pourquoi s'attaquent-ils tous à lui et se détruisent par cela?!

En vérité, rien n'est plus difficile à admettre que cette notion d'existence d'un peuple "cœur".

Pour la faire admettre, il faut que concrètement, visiblement, grâce à la réalité et l'histoire, les nations finissent par s'en rendre compte.

Dans un premier temps (première partie de l'histoire), les nations font tout pour effacer la trace de cette vérité.

Elles veulent prouver que cette notion est fausse, tout simplement en faisant disparaître le peuple qui est censé être le "cœur" et en montrant que l'humanité peut continuer à vivre sans lui!

Si Israël disparaît, la preuve sera faite que les nations ne sont pas comme un grand "corps" et qu'il n'a donc pas de "cœur".

Finalement, elles pourront toutes continuer à n'être qu'une "montre", sans avoir le sentiment de n'être qu'une hombre qui passe dans l'histoire.

Mais, lorsque après avoir tout essayer, elles admettront, enfin, qu'Israël est indestructible, alors, elles se réuniront toutes autour de lui comme les membres d'un corps autour du cœur.

Manelle

Re: LE JUDAISME
Posté par: charlotte (IP enregistrè)
Date: 31 août 2006 : 13:46

Visite au coeur de l'histoire juive.

Par Marc Haviv pour Guysen Israël.

"Généreux juifs, qui avez résolu depuis si longtemps de ne souffrir ni la domination des Romains, ni celle d'aucune autre nation, mais de n'obéir qu'a D.ieu qui est le seul qui ait le droit de commander à tous les hommes, voici le temps arrivé de faire voir, par des effets que vous avez véritablement ces sentiments dans le cœur".

Ces phrases ont été celles prononcées (d'après Flavius Joseph dans "la guerre des juifs contre les romains") par Eléazar, chef des "insurgés" de Massada, en introduisant son long discours justifiant l'absolue nécessité du sacrifice de tous les habitants de la forteresse de Massada.

Visiter Israël, c'est bien plus que visiter un simple pays ou des successions de ruines. Chaque pierre de ce pays résonne de la présence juive, de la souffrance juive, de la révolte juive, de la servitude juive, de la liberté juive.
Je ne peux m'empêcher, à chacun de mes pas sur cette terre, de penser à Bar Kohba, à Yehouda Macchabée, au Roi David , ce simple gardien de moutons dans les collines de Judée.
Chaque nom de ville, de région, chaque mont, colline, rivière résonne de 3000 ans d'histoire.

Parmi les merveilles de la Terre Sainte, la région de la mer morte est tout simplement exceptionnelle de beauté.
La saison de printemps idéale pour une ballade. Le point le plus bas du globe, 470 mètres sous le niveau de la mer, tellement bas que les rayons ne peuvent brûler la peau blanche des touristes et pèlerins.
Le Mont Sdom, les grottes de Qumran, là où ont été trouvés les manuscrits de la mer morte, Ein Guédi et ses sources naturelles, mais surtout MASSADA, symbole de la révolte juive, de la résistance juive, mais aussi symbole de la sanctification du nom divin par le sacrifice de 960 hommes femmes et enfants.

C'est en téléphérique (à pied, c'est il y a 20 ans!) et pour célébrer une Bar Mitsva que je me rends sur les traces de mes ancêtres au sommet de la forteresse de Massada.

Imaginez-vous revenir 2000 ans après, en vous disant. "Non, Eléazar, ton sacrifice n'a pas été vain car, grâce à vous, les héros de Massada, les peuples ont compris que nous étions prêts à mourir pour garder notre terre.
C'est d'ailleurs certainement par votre sacrifice et celui de vos six millions d'enfants 2000 ans plus tard, que ces mêmes nations ont compris que les juifs étaient prêts à mourir pour leur Terre, et qu'ils ne souhaitaient vivre uniquement sur leur Terre, don de D.ieu .
Alors les nations se sont souvenues de tout cela et ont voté le droit aux juifs, TES descendants Eleazar, de revenir sur leur terre.

2000 après toi, , moi Juif, je me tiens fier sur cette esplanade célébrant avec 400 personnes une Bar Mitsva d'un enfant juif.
"J'espère, Eléazar, que tu étais avec nous ce jour là, que tu as vu les résultats de ton sacrifice, Est-ce que les incas, les Mayas, les égyptiens sont revenus 2000 ans plus tard sur les traces de leurs peuples? Non , pour la simple raison qu'il n'y a plus d'Incas, de Mayas ou de Pharaons.
Eléazar, grâce à toi, l'archéologie n'est qu'une maison du souvenir, car nous revenons dans nos maisons, dans nos synagogues.
Et là où tu as prié tous les matins, nous sommes revenus pour prier dans Ta synagogue et même y faire entrer un juif dans l'alliance de Dieu."
"J'espère Eléazar, Chef des zélotes, lumière d'Israël, que tu étais, ce jour là, à nos côtés lorsque TES soldats sont revenus fièrement avec les ailes qui vous ont manqué pour vaincre les Romains.

Ces ailes des parachutistes, des bérets rouges, ces ailes qui se souviennent dans le lieu même du plus haut fait de résistance juive.
Résistance, pendant deux longues années, face à une armée romaine rendue impuissante et pourtant équipée de toutes les dernières et mortelles machines de guerre .
Armée romaine dont les limites des camps sont encore visibles, qui n'ont pu venir à bout de quelques dizaines d'hommes.
D'ailleurs, un de tes disciples, Mordéchaï Anilevitch, a suivi ton exemple dans le ghetto de Varsovie, en prenant la tête de l'insurrection, mettant en échec la puissante machine de mort allemande. Il a lui aussi préféré mourir libre.

Oui Eléazar, tu as eu raison, tu as semé la graine de la résistance juive et l'histoire se répète, mais ne t'inquiète pas c'est maintenant nous qui prenons le relais.
Je voulais juste te dire, Eléazar ,que j'ai été fier de venir te voir, comme à chaque fois.
Et je sais que ton âme était présente avec moi, avec nous, parce que notre âme à nous s'est déchirée de larmes lorsqu'un de TES fils a fièrement amené les couleurs, à l'endroit même ou tu as fait ton dernier discours, les couleurs bleues et blanches du drapeau d'Israël.

N'aies aucune crainte Eléazar, nous veillerons précieusement au bien que tu nous as gardé et laissé intact en héritage…
La Terre d'Israël.

Re: LE JUDAISME
Posté par: manelle (IP enregistrè)
Date: 01 septembre 2006 : 12:23

«Quand tu partiras en guerre sur tes ennemis et D.ieu le livrera entre tes mains…» Non, il ne s’agit pas d’une coquille. Cette phrase que vous venez de lire est la traduction littérale du Deutéronome, 21 :10, le verset qui ouvre la Paracha de cette semaine : Ki Tétsé.

L’expression de la Torah Ecrite est extrêmement précise. Quand apparaît une anomalie grammaticale comme le pluriel «ennemis» reprit par le pronom singulier «le», les Midrachim et les commentaires pénètrent immédiatement dans l’histoire qui se cache derrière l’histoire et en révèlent la leçon cachée.

Les Egyptiens, les Amalécites, les Babyloniens, les Romains, l’église, les Almohades, les Nazis, les Soviétiques… ne sont que certains des ennemis qui nous ont attaqués depuis plus de quatre mille ans. D’une manière générale, ils peuvent se diviser en deux groupes : les ennemis spirituels et les ennemis physiques.

On en trouve le prototype classique chez l’empereur gréco-syrien Antiochus, qui tenta par la force d’helléniser les Juifs (sa défaite se célèbre tous les ans à ‘Hanouccah) et Haman le Aggaguite qui assura qu’un décret royal décimerait tous les Juifs, hommes, femmes et enfants (et dont la chute nous donna la célébration de Pourim.) Plus proche de nous, nous nous rappelons la campagne qui dura soixante-dix années pour déraciner les croyances et les pratiques juives sous le règne soviétique et la guerre de terreur menée par les militants islamistes qui nous veulent morts.

Et pourtant les deux ennemis d’Israël ne sont intrinsèquement qu’un ennemi unique. Le temps et, une fois encore, l’histoire juive, nous relatent la manière dont l’affaiblissement de notre identité spirituelle mène invariablement au déclin physique. L’ennemi de l’âme juive est un ennemi du corps juif tout comme un ennemi du corps juif est évidemment l’ennemi de l’âme juive.

C’est là la leçon implicite dans le verset d’ouverture de notre Paracha : notre première ligne de défense dans la guerre pour la survie du peuple juif est la prise de conscience que nos «ennemis» pluriels sont en réalité un «le» singulier, que le sort physique et le sort spirituel de notre peuple sont inexorablement liés, que nous devons considérer chaque attaque contre un Juif comme une attaque contre l’esprit éternel d’Israël et traiter chaque danger spirituel comme une menace pour notre survie physique.

Que faire pour gagner la guerre ? Comment mener la bataille pour que D.ieu «le livre entre nos mains» ? La réponse réside dans une autre curiosité grammaticale apparaissant dans ce premier verset.
«Quand tu pars en guerre sur tes ennemis…»
Concentrons-nous maintenant sur le mot «sur», Al en hébreu. Le mot hébreu Al signifie dans ce contexte «contre». Selon le sens littéral du verset, partir en guerre «sur tes ennemis» signifie faire la guerre «contre tes ennemis». Mais ce mot peut aussi être compris dans le sens de «au-dessus» : ne pars pas en guerre contre eux, pars en guerre au-dessus d’eux.

Nous avons constaté cela si souvent dans notre expérience que nous ne devrions pas avoir besoin d’une astuce grammaticale pour nous en informer. Quand nous allons à la guerre au-dessus de nos ennemis, confiants dans notre supériorité morale et spirituelle, sans nous excuser de la justesse de notre cause, nous finissons toujours par triompher, même si nous sommes inférieurs en nombre par les hommes et les armes. Mais quand nous commençons à douter du bien-fondé et de la justification de notre combat, quand nous commençons à considérer les meurtriers décadents comme nos égaux en moralité, nous sommes portés à perdre du terrain même quand, sur le plan matériel, nous tenons l’avantage militaire et stratégique.
La leçon est aussi simple que profonde : «quand tu partiras en guerre sur tes ennemis, D.ieu le livrera entre tes mains…»

Le verset continue : «et tu prendras des captifs» Le mot employé ici n’est pas Chévi mais Chévio qui signifie littéralement «sa capture». L’implication en est que nous regagnerons la capture de l’ennemi c'est-à-dire ce que l’ennemi a capturé de parmi nous dans le passé.

L’une des tâches de Machia’h, dans les premières étapes de sa révélation et de ses activités publiques, sera, selon les paroles de Maimonide : «il mènera les batailles de D.ieu et rencontrera le succès». Ainsi la Paracha fait-elle allusion aux batailles et à la victoire de Machia’h et cela s’applique également à la conclusion «et tu prendras sa capture».

A l’issue de la bataille messianique, le peuple d’Israël retrouvera tous les objets précieux tombés entre les mains des nations du monde au cours de l ‘exil et gardés toutes ces années. Cela signifie essentiellement le Beth Hamikdach, le Temple de Jérusalem. Les nations ont poursuivi le peuple juif tout au long des temps et leur objectif premier a toujours été notre centre spirituel, le Beth Hamikdach. Ils ont en fait atteint leur but par la destruction des deux Temples. Car tant que le troisième Temple n’est pas reconstruit (ce qui sera l’œuvre de Machia’h), le Beth Hamikdach reste entre leurs mains. Quand Machia’h gagnera ses batailles nous récupérerons «la capture» de l’ennemi par sa restauration.


[www.loubavitch.fr]

Re: LE JUDAISME
Posté par: manelle (IP enregistrè)
Date: 01 septembre 2006 : 18:42

Eliezer Ben-Yehuda, n? Eliezer Yitzhak Perelman (7 janvier 1858 en Lituanie - 21 d?cembre 1922 ? J?rusalem), est ? un Isra?lien avant la lettre. ? C'est gr?ce ? son travail que l'h?breu est redevenu une langue vivante ? la fin du XIXe si?cle.

Malgr? une formation talmudique, il ne devient pas rabbin. S'int?ressant ? la culture h?bra?que populaire et profane, il souhaite faire de l'h?breu la langue unifi?e des Juifs de la Diaspora, en remplacement des dialectes communautaires tels que le yiddish, le jud?o-espagnol ou le jud?o-arabe.

En 1878, il s'installe ? Paris, o? il ?tudie ? la Sorbonne, puis s?journe quelque temps en Alg?rie avant de s'?tablir en 1881 en Palestine, alors sous domination ottomane, o? il met aussit?t en ?uvre son projet de faire revivre l'usage de l'h?breu. Il le pratique au quotidien, avec sa femme et avec les autres personnes de culture h?bra?que qu'il rencontre, et ?l?ve son premier enfant uniquement dans cette langue. Au d?part, son projet est vu d'un tr?s mauvais ?il par ses cor?ligionnaires ultra-orthodoxes de J?rusalem. Il se concr?tise enfin en 1922, lorsque les autorit?s britanniques en place en Palestine reconnaissent l'h?breu comme la langue officielle des Juifs de Palestine, un mois avant la mort de Ben-Yehuda ? J?rusalem.

Re: LE JUDAISME
Posté par: manelle (IP enregistrè)
Date: 01 septembre 2006 : 19:07

Portrait de ELIEZER-BEN YEOUDA.




Re: LE JUDAISME
Posté par: manelle (IP enregistrè)
Date: 03 septembre 2006 : 10:45

Nous sommes deja le 4 septembre 2006 donc en 5766.

Dans 3 semaines ce sera ROCH ACHANA donc 5767.

Puis une semaine apres Ce sera KIPPOUR

Et une semaine apres la fete de SOUCCOT
et de Simha thora.

Et oui cela va etre une nouvelle année juive qui va commencer
alors profitez bien de ces 3 semaines , car la nouvelle année arrive a grand pas.

Manelle

Re: LE JUDAISME
Posté par: manelle (IP enregistrè)
Date: 05 septembre 2006 : 16:35

Pérégrinations humoristiques d’un intellectuel juif

Voici, exhumé de l’oubli, un petit bijou d’humour yiddish, qui fut publié sous la forme d’un roman épistolaire en 1910 (1). Entre Chaplin le vagabond et Don Quichotte le mégalo, le sage Menahem-Mendl, issu du shtetl (bourg juif polonais) de Kasrilevke, est un grand rêveur devant l’éternel, pacifiste, anticonformiste, humaniste... bref, le prototype de l’intellectuel idéaliste et désargenté.




[www.monde-diplomatique.fr]

Re: LE JUDAISME
Posté par: dany (IP enregistrè)
Date: 14 septembre 2006 : 22:09

DROITS DES FEMMES, POUVOIRS DES HOMMES : L'OPACITE DU CONSISTOIRE


Nous demandons que le droit à l’éligibilité des femmes au Consistoire, qui existe de jure depuis 1944, soit enfin rendu effectif, comme il l’est dans les autres Consistoires, et qu’il soit appliqué dès les prochaines élections.

Le Consistoire du Bas-Rhin, dans sa séance du 06 juillet 2006, a décidé que les femmes ne seraient pas éligibles.
Il n'a jamais répondu à l'argumentaire juridique circonstancié qui lui avait été adressé en mars 2006 par un groupe de femmes de notre communauté.
Le Consistoire feint d'ignorer un courrier de la Préfecture – Service des Cultes en date du 03 mai 2006 qui précise que "l'inéligibilité des femmes serait contestable d'un point de vue juridique".
Bien plus, le Consistoire, pour justifier sa position infondée, ose induire le public en erreur en invoquant un avis du Conseil d'Etat de 1974 qui concernait seulement les conditions du vote par procuration ou par correspondance admises d'ailleurs depuis l'avis du 03 mai 2006, et, en aucune façon, l'élection et l'éligibilité des femmes qui sont de droit depuis 1945.
D'ailleurs les femmes sont devenues naturellement électrices au Consistoire du Bas-Rhin en 1990, sans aucune nécessité de modification législative ou réglementaire (elles sont éligibles à PARIS et partout ailleurs et siègent dans toutes les commissions).

Le Consistoire devra revoir au plus vite sa position avant les prochaines élections dont il fixe seul la date sans intervention du Service des Cultes. Cette date devra être repoussée pour permettre de proclamer au préalable l'éligibilité des femmes.


L'éligibilité des femmes ne remet pas en cause le Concordat.
L'éligibilité des femmes au Consistoire devra enfin être effective en 2006.



L'appel de mars 2006 :
Les femmes sont éligibles au Consistoire !
Dans quelques mois, se dérouleront les élections aux Consistoires Israélites du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle. Mais dans le cadre de ces élections, les femmes ne sont pas éligibles. Aussi anachronique, absurde et injuste que puisse paraître un tel état de fait, nous en sommes restés, en 2006, à la situation qui prévalait il y a un siècle et demi, au moment où Napoléon instituait le Concordat, et où seuls les hommes, plus exactement certains hommes, les notables, étaient admis à voter.

Les signataires de cet article ont décidé qu'il était grand temps de remédier à cette situation, qui d'une part prive le Consistoire d'une partie de sa crédibilité en le faisant apparaître comme une survivance d'un passé révolu et qui, d'autre part le prive du concours éventuel de femmes volontaires et compétentes, intéressées à travailler pour la collectivité.

Rappelons brièvement les étapes décisives qui ont marqué l'évolution de la participation des femmes - et des hommes - à la vie de la communauté :

Les femmes à la Commission administrative de la Communauté de Strasbourg
Le 25 mai 1844, Napoléon promulgue l'ordonnance qui crée le Consistoire Israélite. A cette époque-là, bien entendu, il n'était question ni de droit de vote, ni, a fortiori, d'éligibilité pour les femmes. Ce n'est qu'en 1944 que le droit de vote a été accordé aux femmes en France.
En ce qui concerne les institutions juives, les choses ont commencé à bouger timidement à partir de 1976 : à cette date, des femmes sont entrées à la Commission administrative de la Communauté par cooptation.
En 1984, a été admis le principe d'une élection de femmes par un collège féminin, dans la limite d'un certain quota.
En 1989, le règlement des communautés du Bas-Rhin entérine l'éligibilité des femmes mais dans la proportion d'un quart des membres de la Commission.
Enfin, en 1990, le quota est supprimé conformément à la loi, car un quota, quel qu'il soit, est illégal.

Les hommes au Consistoire
Selon l'ordonnance du 25 mai 1844, seuls les « notables » et non tous les hommes sont habilités à élire les membres du Consistoire ; lorsque le droit de vote a été étendu à toutes les personnes de sexe masculin, tous les hommes, ipso facto, sans aucune modification législative, sont devenus électeurs puisque "citoyens inscrits sur les listes électorales".

Les femmes au Consistoire
Elles ont été exclues et du droit de vote et de l'éligibilité jusqu'en 1990, car on craignait de remettre en cause le Concordat en demandant une modification législative. Or cette crainte n'a aucun fondement : dès 1970, une lettre de la Préfecture, en date du 10 novembre, stipulait que le droit de vote des femmes devait pouvoir être réglé sans disposition administrative formelle, dans la limite des prérogatives qui habilitent chaque Consistoire à dresser la liste des électeurs. En d'autres termes, le droit de vote acquis en 1944 rendait ipso facto les femmes électrices – et éligibles - puisqu'elles sont désormais "des citoyens inscrits sur les listes électorales" . En conséquence, le droit de vote des femmes au Consistoire a été enfin appliqué en 1990. Le premier pas a été franchi.
L'éligibilité ne pose pas davantage de problèmes : là non plus, aucune modification législative n'est nécessaire, en vertu de l'égalité en matière de suffrages qui est absolue en France, pour les hommes comme pour les femmes. Ce point a été précisé dans un courrier en date du 4 mai 2006 adressé par le responsable du service des cultes de la Préfecture à Annie Dreyfus.
Ajoutons que cette question est réglée depuis longtemps dans les autres religions concordataires, pourtant soumises aux mêmes contraintes.

Quant aux arguments d'ordre halakhique qui apparaissent ici ou là dans le débat, disons simplement que d'une part, les autres Consistoires qui, comme celui de Paris, comptent dans leurs rangs des femmes présentes et actives, précisons-le, au sein de toutes les commissions, sont régis par la même Halakha, qui ne semble pas avoir posé de difficultés, et que, d'autre part, les mêmes problèmes halakhiques avaient été soulevés et résolus en ce qui concerne les Commissions administratives, dès 1989. Enfin, il est bon de rappeler que les Consistoires sont des organes civils régis par les règles de l'Etat.

Il apparaît donc clairement que l'éligibilité des femmes au Consistoire ne pose aucun problème légal, bien au contraire : c'est le maintien de l'exclusion des femmes qui est illégal, contraire à la Constitution et à la Convention Européenne des Droits de l'Homme.

Nous sommes certaines que les Consistoires auront à cœur de réparer un anachronisme et une injustice et que les femmes seront éligibles en novembre 2006.




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