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REFLEXIONS APRES GUERRE
Posté par: felixabenhaim (IP enregistrè)
Date: 17 aoűt 2006 : 12:34

LA GUERRE FAIT PLEURER.
L'APRES GUERRE PEUT FAIRE RIRE..PEUT ETRE.
J'AI ENVIE D'ESSAYER QUAND MEME.


LORSQUE LE COMMANDANT DE L'ARMEE
A DECIDE DE VENTRE SES ACTIONS A LA BANQUE
IL NE SAVAIT PAS QUE LA GUERRE ALLAIT ECLATER
LA DECISION DE COMMENCER LA RIPOSTE
LUI EST VENUE PLUS TARD?.

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LE MINISTRE DE LA DEFENSE A ETE LE PREMIER
A PROPOSER D?ENQUETER CE QUI S'EST PASSE
ET QUE LE PREMIER GAGNE?

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ON A ENTENDU NASRALAH SE VENTER
D?AVOIR SORTI SA TETE DU SOUTERRAIN CE DERNIER MOIS
PLUS D'UNE FOIS?.

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ASSAD MENACE DE CONQUERIR LE GOLAN.
CE QUI L'A ENCOURAGE C'EST LE FAIT QUE TSAHAL
EST ARRIVE JUSQU'AU LITANI?

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AHMANIDJAR MENACE D'ATTAQUER TEL-AVIV AUX MISSILES
SI LES ETATS UNIS L'ATTAQUENT.
CE QU'IL OUBLIE C'EST QUE LES ETATS UNIS .QUAND ILS ATTAQUENT
ILS NE SE CASSENT PAS LA TETE A CHERCHER UNE AIGUILLE DANS LE FOIN?

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FELIX ABENHAIM

Re: REFLEXIONS APRES GUERRE
Posté par: felixabenhaim (IP enregistrè)
Date: 22 aoűt 2006 : 13:45

îéìéí ììà ìçï ùì
ôìé÷ñ àáï-çééí

àîøå "÷ï áø ìá îáåöø.
ëì îé ùéçöäå éáòø ".
àîøå "éöéàú ìáðåï
úáéà øâéòä ìöôåï"
àîøå ÷ãéîä æä äæîï
ðâï òì ëì áéú åâï
áçøå îðäéâéí òí çæåï
ø÷ ìà áúô÷éã äðëåï
ú÷åí åòãú ç÷éøä
åàæ ðãò îé èåá àå øò
àáì îä ùååä äàîú
àí äéà ìà úçæéø àú äîú ?

PAROLES SANS MUSIQUE
DE FELIX ABENHAIM

LA LIGNE DE BAR-LEV ON A DIT
POURRA ARRETER L'ENNEMI
“SORTONS DU LIBAN” ON DIRA
LE CALME SUR LE NORD REGNERA”
MARCHONS EN AVANT "KADIMA"
ET NOUS PROTEGERONS TOUS LES TOITS
DES HOMMES CHOISIS POUR DIRRIGER
CHACUN LOIN DE SA SPECIALITE
ON VA MAINTENANT ENQUETER
SAVOIR QUI EST BON OU MAUVAIS
QU’IMPORTE VERITE OU REMORDS
SI ILS NE RENDENT PAS VIE AU MORT ?



Re: REFLEXIONS APRES GUERRE
Posté par: charlotte (IP enregistrè)
Date: 26 aoűt 2006 : 21:43

LES CHEFS TRIBAUX S'ENGAGENT A SOUTENIR LA RECONCILIATION GENERALE.

Des centaines de cheikhs Irakiens ont signé Samedi 26 Aout 2006 un "pacte d'honneur" qui soutient la politique de reconciliation générale.
lire la suite sur le figaro.

[www.lefigaro.fr]




Re: REFLEXIONS APRES GUERRE
Posté par: manelle (IP enregistrè)
Date: 27 aoűt 2006 : 07:20

A lire , l'article d'Amir Tahiri, sur opinionjournal.com, le site du Wall Street Journal :
Hezbollah Didn't Win
Arab writers are beginning to lift the veil on what really happened in Lebanon

On y apprend entre autre que juste apres le cessez-le feu, quand le hezbollah a voulu celebrer sa "victoire" par des feux d'artifice et distribution de bonbons et fruits a la population, la plupart des Libanais trouvant la chose indecente ne se sont pas deplaces... La plus grosse manifestation de victoire , organisee par le Hezbollah a Beirouth n'a attire que quelques centaines de maniferstants.

Le hezbollah a hesite entre declare la victoire ou se mettre en deuil pour toutes les vicitmes "martyrs" ce qui correspond beaucoup mieux a la mentalite shiite, qui est centrees sur le culte du martyr de Imam Hussain en 630 ap JC. Certains membres du Hezb auraient prefere jouer la carte du martyr de facon a pouvoir faire porter la chapeau des crimes de gurre a Israel et son allie US. Mais politiquement la direction du Hezb n'a pas eu le choix : il fallait declarer victoire pour la simple raison que cela justifiait les morts et les destructions qu'ils avaient entraines. Nasrallah a fait allusion a la chose dans un discours televise quand ils dit a ceux qui l'accusaient d'avoir declencher la guerre de se taire parce que la guerre avait apporter une "grosse victoire strategique".
Mais ca n'a marche que quelques jours. Le Mouvement du 14 mars, qui a la majorite au parlement a demande une enquete sur les circonstances qui ont entraine la guerre, une facon detournee d'accuser le hezbollah d'avoir provoque la tragedie.

Pour se faire pardonner, le hezbollah a donc eu besoin d'apporter de l'argent, ( merci l'Iran) a donne $12 000 a toute personne pouvant prouve que leur habitation a ete detruite, mais ca ne trompe personne. l Walid Abi-Mershed, un journaliste connu de Beyrouth a ecrit " si le Hezbollah a gagne, c'est une victoire a la Pyrrhus, ils ont fait paye au Liban un prix bien trop eleve et ils doivent en etre tenus responsables"
Le Hezbollah est aussi critique chez les shiites eux-memes. ( 40% de la population)
Sayyed Ali al-Amin, Un vieil homme revere du shiisme libanais est sorti de longues annees de silence pour donner une interview au journal Beirut An-Nahar dans laquelle il accuse le Hezbollah d'avoir provoque la guerre et demande qu'il soit desarme : " Je ne pense pas que le Hezbollah a demande a la communaute shhite son avis avant de commencer la guerre. Le fait que des foules de shiites ont fui le sud prouve bien qu'ils ne voulaient pas de la guerre. Les shiites n'ont jamais donne la permission a personne de faire la guerre en leur nom. Plusieurs intellectuels libanais ont exprime des critiques encore plus prononcees du Hezbollah, comme Mona Fayed. ou Zubair Abboud, qui accusent les hezbollah d'avoir mis l'avenir du Liban en danger pour faire plaisir a son maitre iranien.

Manelle



Re: REFLEXIONS APRES GUERRE
Posté par: manelle (IP enregistrè)
Date: 28 aoűt 2006 : 22:30

La plupart des médias français et Européens pro-arabes racontent une histoire en disant que le Hezbollah a gagné une grande victoire contre Israël et les Américains, qu'il a comblé le fossé entre les Sunnites et les Shiites et qu'il a renforcé les prétentions des mollahs à diriger le monde musulman.
Les portraits de Hassan Nasrallah, ce jeune mollah qui règne sur la branche libanaise de ce vaste mouvement pan-shiite, ont couvert la une des magazines occidentaux, martelant le message que le fils de la révolution khomeiniste est le nouveau héros de la mythique "rue arabe".

Probablement parce qu'il regarde trop la chaîne France 2, le guide suprême de l'Iran, Ali Khamenei lui aussi a cru dans cette "divine victoire".

De plus en plus d'écrivains arabes lèvent le voile sur ce qui s'est réellement passé au Liban.

Commençons par le Liban.

Aussitôt après que l'ordre de cesser le feu fut donné, le Hezbollah a organisé une série de feux d'artifice, accompagnés d'une distribution de fruits et de douceurs, afin de célébrer la victoire. Pourtant la plupart des Libanais ont trouvé cette fête indécente et sont restés à l'écart. Le "défilé glorieux" le plus fourni a rassemblé quelques centaines de personnes au Sud de Beyrouth, dans le fief du Hezbollah.

Hassan Nasrallah s'est justifié dans ses apparitions à la télévision, appelant ceux qui le critiquaient à se taire, puisqu'il avait obtenu une grande victoire stratégique.

Cette tactique a fonctionné un jour ou deux. Mais les critiques n'ont pas cessé, et se sont amplifiées. Les chefs du mouvement du 14 mars, qui ont une majorité au Parlement Libanais et au gouvernement, ont demandé une enquête sur les circonstances qui ont mené à la guerre, une manière d'accuser le Hezbollah de l'avoir provoquée. Le 1er ministre Fouad Siniora a été clair en disant qu'il ne permettrait pas que le Hezbollah continue à se conduire comme un Etat dans l'Etat. Et même Michel Aoun, un chef chrétien iconoclaste et un allié tactique du Hezbollah, a demandé que cette milice soit démantelée.

Mr Nasrallah a accompagné sa revendication de victoire par une distribution de dollars, appelée "le flux vert" (1), dans le sud et en banlieue shiite de Beyrouth. Venant d'Iran, ces masses de dollars sont acheminées via la Syrie et distribuées à travers le réseau de militants. Toute famille prouvant que sa maison a été détruite reçoit 12 000$, une somme confortable par ces temps. Ce flux vert a été lancé pour calmer les critiques contre Nasrallah et ses maîtres à Téhéran. Mais l'astuce n'a pas l'air de marcher. "Si le Hezbollah a gagné une victoire, c'est une victoire à la Pyrrhus" dit Walid Abou Mershed, un important éditorialiste Libanais. "Ils ont fait payer cher le Liban et ils doivent en rendre compte"


Re: REFLEXIONS APRES GUERRE
Posté par: felixabenhaim (IP enregistrè)
Date: 31 aoűt 2006 : 00:56


Qu'ils prennent modèle sur les prostituées !

Par Guy Millière

Guy Millière est un homme en colère. Chercheur de vérité, il hait le mensonge, l'hypocrisie et l'injustice. Pour toutes ces raisons, lui qui n'est pas Juif prend fait et cause pour notre peuple et son Etat. En ce qui me concerne, j'ai lu ce texte courageux avec émotion et reconnaissance. J'en recommande chaudement la lecture et la diffusion. (Menahem Macina).


[En nous confiant ce texte, G. Millière, dont la réputation n’est plus à faire, témoigne de l'estime et de la confiance qu'il a pour notre site. Le moins que nous puissions faire, en retour, est d'assurer la plus large diffusion à cet article. Qu'il soit donc clair que notre copyright conjoint ne constitue pas un embargo, qui limiterait indûment la diffusion de la pensée de l'auteur. Nous invitons donc les sites qui le désirent à reprendre ce texte, sous réserve de sa reproduction à l'identique et sans coupures, et de la mention : "Texte en ligne sur www.upjf.org.]


• Je ne peux pas penser, une seule seconde, que les journalistes qui travaillent pour les grands médias en France et en Europe ignorent tout du discours haineux et génocidaire des dirigeants du Hezbollah.
• Je ne peux pas penser qu’ils ignorent que Al-Manar, la chaîne du Hezbollah, est le média le plus antisémite que le monde ait connu depuis la fin du Troisième Reich.
• Je ne puis pas penser qu’ils ne savent pas que le Hezbollah est une organisation totalitaire qui endoctrine et soumet par la violence les populations civiles dans les zones qu’il contrôle. Je ne puis pas penser qu’ils ne savent rien du fait que les miliciens du Hezbollah utilisent les populations civiles du Sud Liban comme des boucliers humains, empêchent délibérément la fourniture de vivres à ces mêmes populations, de manière à disposer de victimes à exhiber devant des caméras.
• Je ne puis pas penser qu’ils ignorent que des immeubles, tel celui qui vient d’être touché à Qana, sont des dépôts d’armes dans lesquels le Hezbollah place, de manière ignoble, des femmes et des enfants pour les sacrifier à des fins de propagande.
• Je ne peux pas penser que ces mêmes journalistes ne savent rien ou presque de ce que subit en ce moment la population du nord d’Israël.


Je ne peux, dès lors, que me poser une question : pourquoi tant de mensonges et d’ignominies ? Je trouve peu d’explications. Je ne veux pas aller jusqu’à dire que l’antisémitisme, sous de nouveaux oripeaux, est de nouveau omniprésent en Europe, mais il m’arrive de penser que c’est le cas.

Bien sûr, vous répondront les intéressés, ils ne sont pas « antisémites », mais, poursuivront-ils, « regardez ce qu’ils font aux civils libanais ». Et si vous leur rétorquez que les Libanais sont victimes du Hezbollah, ils se transforment immédiatement en avocats du Hezbollah, en précisant qu’il « mène aussi des actions sociales » et que c'est un mouvement de « résistance ».

Certains concéderont, à la rigueur, que le Hezbollah doit être désarmé, mais ils ajouteront que cela doit se faire par la « négociation », voire, peut-être, par l’envoi d’une « force internationale », avec l’accord du « gouvernement libanais ».

Sachant qu’ils ne sont pas complètement idiots, je serais tenté de leur dire qu’Hitler, à sa manière, était très « social », et j’aurais envie de leur demander :
• Résistance à quoi ? A l’existence d’Israël ?
• Négociation avec qui ? Des fous furieux ?
• Force internationale pour faire quoi ? Protéger le Hezbollah ?
J’ai eu, parfois, ce genre de discussion. Je les évite désormais. Je sais qu’il y a pire que des gens complètement idiots, à savoir : des gens qui font cyniquement les idiots, en pratiquant le tri sélectif des faits. Et je sais, hélas, que nombre de journalistes, en France et en Europe, font cyniquement les idiots et pratiquent le tri sélectif des faits. Je sais aussi, et c’est pour cela surtout que j’évite ce genre de discussion, qu’il y a davantage à l’œuvre : une forme de haine viscérale qui ne dit pas son nom.

Pour ces centaines de journalistes français et européens, Israël, désormais, est détestable par essence. Des réactions instinctives ont été incrustées dans leur cerveau et, quoi que fasse Israël, il a tort.
• Des discussions s’engagent pour un processus de paix et s’interrompent ? C’est la faute d’Israël qui n’a pas fait assez de concessions dans la négociation.
• Des ennemis d’Israël font des attentats terroristes ? Ils sont « désespérés » et utilisent « l’arme du faible ».
• Israël riposte ? C’est le « cycle de la violence », qui va entraîner encore davantage de « désespoir ».
Israël n’a pas encore été accusé du récent épisode de canicule en France, mais, au train où vont les choses…

Cette haine, qui ne dit pas son nom, a des relents antisémites, incontestablement. Aucun Etat sur la face de la terre ne subit autant d’incriminations verbales et de calomnies qu’Israël. Aucun, sinon peut-être les Etats-Unis - qui ont, peu ou prou, autant d’ennemis haineux qu’Israël, mais sont la première puissance du monde.

Cette haine a aussi d’autres causes et, entre autres, une conception - totalement pervertie - de la repentance, dont implication est que quiconque semble faible et opprimé est digne d’éloge et de soutien. Or, aux yeux des Européens, les Arabes sont faibles et opprimés, en général, alors qu’Israël est « fort ».

A cela s'ajoute l’idée que le « rêve européen » est celui d’un monde dans lequel il n'y aurait aucun conflit qui ne puisse se régler par la diplomatie : un monde où personne ne veut le mal, où il n’y a pas de totalitaires, pas de méchants, et où, quand un « faible » ou un « opprimé » se montre agressif, c’est qu’il a raison et qu’on n’a pas fait assez d’efforts pour le « comprendre ».

Le fait qu’il y a plus de trois cent millions d’arabes, plus d’un milliard de musulmans et seulement six millions d’habitants en Israël, joue vraisemblablement un rôle aggravant. De même le fait que l’Europe soit toujours davantage une terre musulmane.

La peur du terrorisme entre en ligne de compte également : il n’y a rien à craindre si l’on crache sur des juifs ; par contre, critiquer des islamistes, c’est autre chose.

Adopter vis-à-vis d’Israël la position la plus communément adoptée dans le monde arabo-musulman fait sens, dans ce contexte, même si c’est très lâche.

On peut noter aussi un point rarement évoqué : l’islam radical - tel qu’il a cours tant dans la mouvance d'al-Qaida, que dans celle du Hezbollah, en passant par la nébuleuse Ahmadinejad -, n’est pas l’islam, mais un dogme politique dans lequel entrent bien des ingrédients empruntés aux idéologies totalitaires nées en Europe : national-socialisme, fascisme, communisme.
• Il n’est pas étonnant que des intellectuels européens d’extrême droite débordent de mansuétude envers les islamistes - les uns et les autres lisent Mein Kampf.
• Il n’est pas étonnant que des intellectuels d’extrême gauche débordent, eux aussi, de mansuétude envers les islamistes : en effet, on peut négliger le fait que les islamistes lisent Mein Kampf, lorsqu’on apprend qu’ils lisent aussi Lénine. Des journalistes pleins d’égard envers l’extrême gauche européenne peuvent voir, dans les islamistes, des lointains cousins de l’extrême gauche.
Quoi qu’il en soit, que les mensonges se répandent et soient pris pour argent comptant par les populations européennes, prouve qu’il existe, sur ce continent, une pathologie mentale collective préoccupante. Le fait que quasiment tous les dirigeants politiques européens, Chirac en tête, contribuent à cette pathologie mentale collective, est extrêmement inquiétant pour le futur de ce continent.

La guerre que doit mener Israël est âpre et douloureuse. Au plan international, Israël ne peut compter que sur le soutien des Etats-Unis de George Bush.

Israël est plus que jamais traité comme « le juif des Etats », selon l’expression d’Alan Dershowitz.

Quand bien même je serais seul à le dire encore en langue française, je le dis :
• Le Hezbollah est un mouvement totalitaire et fanatique, aux buts génocidaires, dont l’objectif est tout à la fois de transformer le Liban en république islamique satellite de l’Iran des mollahs, et de détruire Israël, si possible en exterminant sa population.
• Le Hezbollah ne peut avoir de place sur l’échiquier politique d’un pays démocratique. Israël ne peut vivre en ayant sur son flanc nord une armée de terroristes dont le but avoué est de détruire Israël. Toute issue autre que la destruction du Hezbollah serait, pour ce mouvement, une victoire aux conséquences très délétères pour l’avenir proche d’Israël.
• Toutes les victimes civiles libanaises, y compris les femmes et les infortunés enfants de Qana, sont des victimes du Hezbollah et non de l’armée israélienne. Le fait de prendre des civils pour boucliers humains (fût-ce avec le consentement de ces civils) constitue un acte d’une cruauté et d’une lâcheté absolues, mais, hélas, logiques de la part de terroristes. Tout gouvernement occidental digne de ce nom devrait dénoncer les crimes du Hezbollah.
• Ceux qui, dans la population libanaise, soutiennent le Hezbollah, subissent aujourd’hui les conséquences de leur choix et n’ont à s’en prendre qu’à eux-mêmes. Soutenir une organisation terroriste constitue un risque. On ne peut souhaiter l’extermination d’un peuple voisin et s’étonner, ou se lamenter quand ce peuple se défend. Le gouvernement libanais n’est pas innocent. Si des pays comme la France voulaient du bien au Liban, ils auraient dû, depuis longtemps, agir pour que ce pays soit une démocratie à part entière.
• Les Libanais qui ne soutiennent pas le Hezbollah sont aujourd’hui ses otages, et ils le sont depuis longtemps, avec la complicité de pays, tel la France. Ils ont été abandonnés non pas face à l’armée israélienne, mais, bien avant, face à la prise d’otage opérée par le Hezbollah qui, comme toutes les prises d’otage devra connaître un dénouement. Le seul dénouement concevable est la punition ou la mort du preneur d’otage.
• Demander un cessez-le-feu immédiat à Israël, comme le font le gouvernement français et l’Union Européenne équivaut à demander que la prise d’otage se prolonge, et à assurer une victoire au preneur d’otage, qui pourra ensuite repartir en quête de son double objectif. La France et l’Union Européenne se conduisent en complices de la prise d’otage et de la tentative d’assassinat d’Israël. C’est au Hezbollah qu’il faut demander non seulement un cessez-le-feu, mais une capitulation sans conditions. Et que nul n’évoque l’argument humanitaire pour demander un cessez-le-feu à Israël : c’est le Hezbollah qui, par sa prise d’otage et sa violence, crée un drame humanitaire, non seulement pour les Libanais mais - faut-il le rappeler ? - pour les Israéliens aussi.
• Le Liban ne pourra vivre en paix que s’il est débarrassé de ceux qui, en son sein, rêvent d’exterminer un peuple voisin. Vouloir vivre en paix tout en ayant en son sein une forte minorité qui rêve d’exterminer un peuple voisin est impossible et contradictoire.
• Israël ne pourra pas, à lui tout seul, parvenir à éradiquer le Hezbollah. Il y faudra non seulement le soutien des Etats-Unis, mais aussi celui des hommes et des femmes qui veulent que la liberté et la dignité de l’être humain soient préservées.
• Si, comme on peut le craindre, Israël ne peut ou ne veut aller jusqu’au bout de son action, si l’ONU, organisation corrompue et d’un antisémitisme avéré, se voit confier le dossier et la mise en place d’une force « d’interposition » de type Finul, ce sera une victoire pour le Hezbollah et une défaite pour les valeurs de liberté et de dignité de l’être humain. Ce sera aussi, dans ce contexte, une défaite pour ceux qui souhaitent un Liban libre. Israël devrait alors s’attendre à des jours amers.
• La victoire du Hezbollah serait aussi une victoire pour la dictature syrienne et pour la république islamique d’Iran, dont les dirigeants ne pourraient que se sentir encouragés dans leur course à l’armement nucléaire, vers la déstabilisation de l’Irak et de la région, et vers la destruction d’Israël.
• Alors même que leurs populations débordent de haine envers Israël, elles aussi, les pays arabes sunnites de la région ne veulent pas d’une victoire du Hezbollah, et c’est un atout qu’il ne faut pas négliger.
• Les dirigeants européens, en général, et les français en particulier, qui croiraient, dans ces conditions, que donner une victoire au Hezbollah leur gagnerait les bonnes grâces du monde arabe se trompent lourdement et gravement. Les dirigeants qui, comme Chirac et Douste Blazy, disent que c’est pour éviter un « choc de civilisations » qu’ils font tout pour sauver le Hezbollah - contribuant ainsi à la destruction d’Israël -, sont des irresponsables dangereux : le Hezbollah, le régime des mollahs, Al-Qaida, la famille Assad, ne représentent ni la civilisation arabe, ni, au delà, une quelconque civilisation musulmane, mais sont la caricature hideuse et monstrueuse de l’idée même de civilisation. Le monde arabe et, plus largement, le monde musulman ont besoin d’être délivrés de cette caricature multiforme. Préserver la caricature et dire qu’elle incarne une civilisation fait courir un danger mortel non seulement à Israël, mais aussi à l’Europe.
L’un des enjeux décisifs auxquels l’Europe doit faire face est l’intégration de ses populations musulmanes. Apaiser ou conforter la caricature ne peut qu’inciter les musulmans européens à se reconnaître non dans les valeurs de liberté et de dignité humaine, mais dans les valeurs de Ben Laden et de Nasrallah. Peut-être Chirac et Douste-Blazy souhaitent-ils que tout le Proche-Orient devienne une « république islamique », dont divers pays d’Europe, et parmi eux la France, seraient les provinces. Peut-être souhaitent-ils que, dans vingt ans, la France ressemble au Liban aujourd’hui pris en otage : dans ce cas, qu’ils aient l’honnêteté de le dire. Sont-ils capables d’un instant d’honnêteté ? Rien qu’un instant ? J’en doute.

J’ai laissé ici de côté la « question palestinienne ». Délibérément. Les producteurs de mensonge sur les opérations israéliennes contre le Hezbollah ont acquis leur art du mensonge en couvrant le « conflit israélo-palestinien ».

Nous sommes engagés dans une guerre mondiale qui oppose l’islam radical, totalitaire et génocidaire à la civilisation. Les tenants de l’islam radical, totalitaire et génocidaire font la guerre aux pays qui leur résistent : Israël et les Etats-Unis surtout, mais ils agissent aussi ailleurs, de l’Argentine au Royaume-Uni, de la Turquie à l’Indonésie, ou à l’Arabie saoudite. Ils ont des compagnons de route et des complices : journalistes européens, politiciens français, Nations Unies, gauchistes américains. Ils mènent la guerre sur tous les fronts, du front militaire au front médiatique.
• S’ils parviennent à l’emporter, Israël disparaîtra.
• Ce que je puis encore aimer dans l’Europe et la France viciées d’aujourd’hui disparaîtra.
• La cause palestinienne, qui a toujours eu pour objectif une seconde shoah, l’aura emporté.
• Il y aura un monde islamique, chaotique, pauvre, violent et dangereux, qui s’étendra de l’Océan Indien jusqu’à Brest, peut-être jusqu’à Londres.
• Il restera un monde civilisé qui inclura les Etats-Unis et diverses contrées d’Asie, mais pas l’Europe. Dans ce monde islamique, chaotique et pauvre, on pourra dire que la « cause palestinienne » n’aura été qu’un outil pour parvenir à la victoire en détruisant Israël, en détachant des millions de musulmans des valeurs de l’Occident, et en prenant en otage, non les Libanais, mais les arabes de Cisjordanie et de Gaza, quitte à les sacrifier, au passage, pour « la cause ».
L’idée que des Occidentaux aient pu croire, un instant, que l’objectif était un Etat palestinien, libre et prospère et vivant aux côtés d’Israël, fera beaucoup rire ceux que fait rire, dès aujourd’hui, la mise à mort d’autres humains, femmes et enfants compris.

Si, comme je le souhaite, les tenants de l’islam radical, totalitaire et génocidaire finissent par être vaincus, Israël vivra ; l’Europe décadente d’aujourd’hui connaîtra peut-être un second souffle ; les Etats-Unis resteront le cœur du monde civilisé, mais il n’y aura pas, en face, un monde en proie à la barbarie. Au Proche-Orient, il y aura non seulement Israël, mais un Liban sans Hezbollah, où les gens penseront à prospérer plutôt qu’à faire la guerre ; une Jordanie, un Irak, une Egypte et une Arabie saoudite prospères ; un Iran sans mollahs, ni Ahmadinejad, où l’art de vivre persan, que j’ai pu connaître avant Khomeiny, aura retrouvé sa place ; un Irak démocratique sans attentats ; une Syrie sans parti Baath. Les arabes de Cisjordanie et de Gaza feront des affaires, construiront des entreprises, des casinos, des stations balnéaires. Ils vivront fraternellement et parleront business avec Israël. Et lorsqu’on y parlera encore de l’OLP, d’Arafat et du Hamas, ce sera comme de monstruosités archaïques, dont il est heureux qu’on se soit débarrassé.

Ceux qui veulent haïr, mentir, tuer, devront se trouver d’autres chevaux de bataille. Je ne doute pas qu’ils en trouveront. Mon objectif, aujourd’hui, mon seul objectif, est qu’ils ne gagnent pas la bataille aux côtés des terroristes du Hezbollah.


J’ai choisi le métier de penseur et d’analyste pour contribuer à ce qu’il y ait plus de connaissance, moins d’obscurantisme, moins d’oppression dans ce monde. Je préférerais ne plus exercer du tout ce métier que de l’exercer en devenant un faussaire. Si je n’avais plus le choix, je deviendrais cireur de chaussures, chauffeur de taxi, ou je ne sais quoi d’autre.
• Une prostituée se vend au plus offrant et elle l’avoue sans barguigner.
• Elle vend son corps, le temps de la passe, mais elle ne vend pas son âme.
• Elle est payée pour mentir, mais elle sait qu’elle ment et son client aussi.
• Ses activités apportent du plaisir et non des désirs de meurtres ou des pensées racistes.
C’est pourquoi, à mes yeux, elle fait un métier plus digne et plus respectable que celui qu'exercent la plupart des journalistes des grands médias français et européens d’aujourd’hui.


© Guy Millière et upjf.org


Re: REFLEXIONS APRES GUERRE
Posté par: Oiknine LĂ©on (IP enregistrè)
Date: 31 aoűt 2006 : 07:27

Cette image parle d'elle même et de la fin de la guerre, car cette route est celle qui va de Damas ( Syrie ) à la frontière Libanaise et par ce chemin à une seule voie, le Hezbollah se faisait livrer, pas des pizzas, mais tous son armement
LĂ©on




LĂ©on

Re: REFLEXIONS APRES GUERRE
Posté par: manelle (IP enregistrè)
Date: 03 septembre 2006 : 17:25

RECONSTRUISONS ENSEMBLE LE NORD D’ISRAEL

Par Philippe SARFATI, Directeur KKL Sud de la France, pour Guysen Israël News

Après plus d’un mois de guerre,
Après les larmes des familles endeuillées de nos 160 âmes victimes de l’agression du Hezbollah
En attendant le retour de nos soldats kidnappés,
Et pour préparer des jours meilleurs, nous devons penser à reconstruire ce qui a été détruit par cette guerre provoquée par le Hezbollah et ses commanditaires iraniens et syriens

Des centaines de maisons endommagées,
Plus de 15.000 dounam de forêts brûlées,
Plus de 750.000 arbres détruits par le feu des Katyouchas,
Des centaines de poulaillers et d’hectares de vignes inutilisables,
Des centaines de serres agricoles hors d’usage,
Des milliers d’israéliens mis en situation de précarité,
La baisse du tourisme en Israël

Notre mission est énorme, notre tâche est importante, et nos buts sont essentiels.

Le KKL, première institution sioniste en Israël, s’est déjà mis au travail depuis cet été. Nous avons accueilli dans nos centres aérés plus de 10.000 enfants israéliens du nord d’Israël et de Sdérot, ces enfants ont passé des moments inoubliables et nous en profitons pour remercier tous les donateurs qui ont participé à cette action d’urgence.
Nous étions au travail aussi depuis les premiers jours de cette guerre, en effet les pompiers du KKL ont participé à la lutte contre les 600 incendies de nos forêts, leur travail a été harassant, dangereux, et sans repos. Malgré leurs efforts, 50 ans de travail du KKL sont parties en fumée.

Nous ouvrons notre campagne de rentrée: Reconstruire Ensemble le Nord d’Israël
L’argent qui sera rassemblé servira à des tâches essentielles et urgentes :

- L’extension des routes de sécurité le long de la frontière avec le Liban.
- La reconstruction des infrastructures agricoles qui ont été détruites ou fortement endommagées : les serres, les poulaillers, les vignes, les pépinières (la majorité des fleurs d’Israël exportées dans le monde viennent de Galilée)
- L’embauche de chômeurs de cette région sinistrée.
- La réhabilitation des édifices détruits
- Le remplacement des arbres qui ont brûlés,

Pour ce faire, le gouvernement de l’Etat d’Israël nous a confié un grand nombre de missions et d’objectifs à atteindre, dans le cadre de notre partenariat avec l’Etat.

Nous allons tout d’abord, embaucher plus de 1.500 chômeurs, pour redonner un cadre de vie aux habitants du nord.

Comme à son habitude, le KKL ne va pas « répondre à une urgence sociale », mais il va construire, ou plutôt reconstruire des vies : celles des hommes et des femmes qui ont perdus leur travail à cause de cette guerre. Nous n’allons pas subvenir aux besoins de ces familles, mais bel et bien leur donner un emploi ou les moyens de vivre de leur labeur, nous allons les réinsérer durablement dans la société israélienne.

Avec ses forces vives, le KKL va rebâtir, et faire refleurir la Galilée, et avec l’aide de D…, elle sera encore plus belle qu’avant les désastres de cette guerre. Nous allons redonner espoir à ces centaines d’agriculteurs qui ont perdu tout ou partie de leurs moyens d’existence, nous allons essayer de sauver la saison des vendanges, nous allons replanter avec eux des pieds de vignes nouveaux, nous allons réédifier les serres brûlées, nous allons rebâtir les poulaillers, et redonner l’espoir à toute cette région, à tout ce peuple qui a tant besoin de notre soutien, nous allons leur donner ce « coup de pouce » dont ils ont tant besoin.
Notre mission à tous sera d’être partenaire du nouveau développement du nord d’Israël, cette mission peut être à la fois considérée comme une Mitzva ET un acte sioniste, mais aussi comme un investissement pour le futur, pour notre avenir à tous.
Le futur c’est bel est bien Israël, notre futur c’est NOTRE Terre, et cette Terre il nous faut la soigner des plaies de cette guerre.
Ensemble nous reconstruirons la Galilée,
Ensemble nous la referons fleurir,
Ensemble nous la rendrons belle Ă  nouveau,

Vous aussi, engagez vous avec le KKL,
Devenez le partenaire de la plus ancienne et de la plus glorieuse des Institutions israéliennes, comme l’ont été vos grands parents et vos parents, le KKL a été créé en 1901 par Théodore Herzl (za »l), et depuis 105 ans, notre mission n’a pas changé : Développer la Terre d’Israël.

KKL, 11 rue du Quatre Septembre, 75002 Paris
Ou sur notre site Internet sécurisé : www.kkl.fr

Re: REFLEXIONS APRES GUERRE
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 03 septembre 2006 : 18:18


Le Hezbollah n'a pas gagn?

Par Amir Taheri, l'Opinion Journal 25 ao?t 2006 De plus en plus d'?crivains arabes l?vent le voile sur ce qui s'est r?ellement pass? au Liban.



Par Amir Taheri, auteur de "l'Irak, le dessous des cartes" -?dition Complexe 2002

Paru dans l'Opinion Journal du web, ?manation du Wall Street Journal- 25/8/06



Traduit par Albert Soued pour www.nuitdorient.com



Amir Taheri est journaliste iranien et r?dacteur du journal fran?ais Politique Internationale. Il est expert du cabinet Benador Associates ? New York.





La plupart des m?dias occidentaux racontent une histoire en disant que le Hezbollah a gagn? une grande victoire contre Isra?l et les Am?ricains, qu'il a combl? le foss? entre les Sunnites et les Shiites et qu'il a renforc? les pr?tentions des mollahs ? diriger le monde musulman. Les portraits de Hassan Nasrallah, ce jeune mollah qui r?gne sur la branche libanaise de ce vaste mouvement pan-shiite, ont couvert la une des magazines occidentaux, martelant le message que le fils de la r?volution khomeiniste est le nouveau h?ros de la mythique "rue arabe".



Probablement parce qu'il regarde trop la cha?ne CNN, le guide supr?me de l'Iran, Ali Khamenei lui aussi a cru dans cette "divine victoire". La semaine derni?re, il a demand? aux 205 membres du Majlis islamique d'envoyer un message ? Nasrallah, le f?licitant "pour sa sage et clairvoyante conduite de la Oummah qui a donn? la grande victoire au Liban".

En contr?lant le flux des informations venant du Liban tout au long du conflit et avec l'aide venant de toutes les parties en d?saccord avec la politique am?ricaine, pour une raison ou une autre, le Hezbollah a peut-?tre gagn? la bataille de l'information en Occident. Mais au Liban, au Moyen Orient et dans le monde musulman, le panorama est cependant assez diff?rent.



Commen?ons par le Liban.

Aussit?t apr?s que l'ordre de cesser le feu fut donn?, le Hezbollah a organis? une s?rie de feux d'artifice, accompagn?s d'une distribution de fruits et de douceurs, afin de c?l?brer la victoire. Pourtant la plupart des Libanais ont trouv? cette f?te ind?cente et sont rest?s ? l'?cart. La "d?fil? glorieux" le plus fourni a rassembl? quelques centaines de personnes au Sud de Beyrouth, dans le fief du Hezbollah. Au d?part, celui-ci avait h?sit? entre une d?claration jubilante de la victoire et un deuil des martyrs. Cette derni?re alternative est plus appropri?e ? la tradition shiite, centr?e sur la comm?moration du martyr de l'imam Hussein en 680.



Certains membres du groupe souhaitaient jouer la carte du martyr, afin d'accuser Isra?l et les Etats-Unis de crimes de guerre. Ils savaient qu'il ?tait plus facile pour un shiite, ?lev? dans une culture de "victime" ?ternelle, de pleurer une calamit? m?me imaginaire, plut?t que de rire de joie dans une f?te d'une victoire pr?sum?e. Sur le plan politique, le Hezbollah devait se d?clarer victorieux pour une simple raison, il fallait qu'il justifie la mort et la d?solation qu'il avait provoqu?es. Une revendication de la victoire ?tait le seul rempart contre toute critique de sa strat?gie de provoquer une guerre, sans consulter le gouvernement ni le peuple. Hassan Nasrallah s'est justifi? dans ses apparitions ? la t?l?vision, appelant ceux qui le critiquaient ? se taire, puisqu'il avait obtenu une grande victoire strat?gique.



Cette tactique a fonctionn? un jour ou deux. Mais les critiques n'ont pas cess?, et se sont amplifi?es. Les chefs du mouvement du 14 mars, qui ont une majorit? au Parlement Libanais et au gouvernement, ont demand? une enqu?te sur les circonstances qui ont men? ? la guerre, une mani?re d'accuser le Hezbollah de l'avoir provoqu?e. Le 1er ministre Fouad Siniora a ?t? clair en disant qu'il ne permettrait pas que le Hezbollah continue ? se conduire comme un Etat dans l'Etat. Et m?me Michel Aoun, un chef chr?tien iconoclaste et un alli? tactique du Hezbollah, a demand? que cette milice soit d?mantel?e.



Mr Nasrallah a accompagn? sa revendication de victoire par une distribution de dollars, appel?e "le flux vert" (1), dans le sud et en banlieue shiite de Beyrouth. Venant d'Iran, ces masses de dollars sont achemin?es via la Syrie et distribu?es ? travers le r?seau de militants. Toute famille prouvant que sa maison a ?t? d?truite re?oit 12 000$, une somme confortable par ces temps. Ce flux vert a ?t? lanc? pour calmer les critiques contre Nasrallah et ses ma?tres ? T?h?ran. Mais l'astuce n'a pas l'air de marcher. "Si le Hezbollah a gagn? une victoire, c'est une victoire ? la Pyrrhus" dit Walid Abou Mershed, un important ?ditorialiste Libanais. "Ils ont fait payer cher le Liban et ils doivent en rendre compte"



Le Hezbollah est de m?me critiqu? au sein de la communaut? shiite qui repr?sente 40% de la population. Sayed Ali al Amin, un vieux dignitaire du shiisme libanais a rompu un long silence pour accuser le Hezbollah d'avoir provoqu? la guerre et il a appel? ? sa d?militarisation. Dans une interview ? al Nahar de Beyrouth, il a rejet? la revendication du Hezbollah comme repr?sentant toute la communaut? shiite. "Je ne crois pas savoir qu'il ait demand? ? la communaut? shiite ce qu'elle pensait d'une guerre. Le fait que les masses shiites se soient enfuies du sud est la preuve qu'elles rejetaient sa guerre. Cette communaut? n'a jamais demand? ? quiconque de faire la guerre en son nom!"



Il y a des attaques encore plus acerbes. Mona Fayed, une universitaire ?minente ? Beyrouth a ?crit un article publi? dans al Nahar o? elle demande "qui est shiite aujourd'hui au Liban?", avec une r?ponse sarcastique "un shiite est celui qui re?oit des ordre de T?h?ran, terrorise ses cong?n?res pour qu'ils se taisent et m?ne son pays ? la catastrophe sans consulter personne". Un autre universitaire, Zoubayr Aboud ?crit dans Elaph, un journal arabe en ligne tr?s populaire "le Hezbollah est la pire des choses qui soit arriv?e au Arabes depuis tr?s longtemps". Il accuse Mr Nasrallah de risquer l'existence du Liban, au service des ambitions r?gionales de l'Iran.



Avant de provoquer cette guerre, Mr Nasrallah ?tait d?j? critiqu? non seulement par la communaut? shiite, mais aussi par ses propres troupes. Certains dans l'aile politique ont exprim? leur d?fiance ? l'?gard d'une trop grande confiance dans l'aile militaire et l'appareil de s?curit?. S'exprimant sous l'anonymat, ils d?crivent Mr Nasrallah comme un Staline, pr?cisant que la "Shoura", le conseil de direction du mouvement ne s'est jamais r?uni depuis 5 ans! Mr Nasrallah prenait toutes les d?cisions importantes, apr?s les avoir contr?l?es aupr?s de ses contacts Iraniens et Syriens. Il s'assurait, lors des visites officielles ? T?h?ran, qu'il ?tait le seul ? rencontrer le Guide Supr?me Ali Khamenei.



Mr Nasrallah justifie sa conduite avec l'argument que trop de personnes participant aux d?cisions est la voie ouverte ? l'infiltration des "sionistes". Une fois qu'il avait obtenu le feu vert de l'Iran pour sa guerre, Mr Nasrallah n'a m?me pas inform? ses 2 ministres au gouvernement, ni ses 12 d?put?s au Parlement.



Mr Nasrallah a aussi ?t? critiqu? pour sa soumission ? Ali Khamenei, appelant celui-ci la "Source d'?mulation" (Marjaa al taqlid), la plus haute autorit? th?ologique de la shia'h. De plus il baise la main de cet homme ? chaque visite. Beaucoup de shiites libanais ont du ressentiment ? l'?gard d'une telle attitude, car Ali Khamenei, un puissant politicien mais un poids l?ger en th?ologie, n'est pas per?u comme une Source d'?mulation, m?me en Iran. La grande majorit? des shiites libanais consid?rent le grand Ayatollah Ali Sistani, en Irak, ou Ayatollah Mohamed Hussein Fadhlallah ? Beyrouth, comme leur source d'?mulation.



Certains Libanais shiites se posent des questions quant ? la strat?gie de Nasrallah qui s'oppose au "projet pour la paix" du 1er ministre Siniora, soutenant plut?t le "projet du d?fi" iranien. La coalition men?e par Mr Siniora veut construire un Liban de paix au milieu d'un Moyen Orient turbulent. Ceux qui le critiquent l'accusent de vouloir cr?er un "grand Monaco". Le "projet du d?fi" de Nasrallah a pour but de transformer le Liban en un satellite de l'Iran, ? la lisi?re d'un conflit de civilisation entre l'Islam, men? par l'Iran et les infid?les, men?s par l'Am?rique. "Le choix est entre la plage et le bunker" dit un ?rudit Libanais Nadim Shehadeh. Il est ?vident qu'une majorit? de Libanais shiites pr?f?rerait la plage.



Il fut un temps o? les shiites repr?sentaient une classe de pauvres paysans m?ridionaux et de gens demeur?s de Beyrouth. Cependant, au cours des 30 derni?res ann?es l'image a chang?. L'argent exp?di? par les ?migr?s Libanais shiites en Afrique Occidentale o? ils dominent le commerce du diamant, et aux Etats-Unis, en particulier dans le Michigan, a aid? ? cr?er une classe moyenne prosp?re, plus int?ress?e ? bien vivre plut?t qu'? se sacrifier en martyr de l'imam Hussein. La nouvelle bourgeoisie shiite r?ve d'une place importante dans le courant politique Libanais et esp?re, gr?ce ? la d?mographie, y occuper une position dominante. Et ce r?ve ne peut se r?aliser que si la shiah libanaise cesse d'?tre l'instrument de la politique iranienne.



La liste des noms de gens qui n'ont jamais approuv? le Hezbollah ou qui ont rompu avec lui apr?s son all?geance ? l'Iran est tellement grande, qu'on peut la lire comme un Who's Who de la shiah Libanaise. En plus de la famille al Amin, vous trouvez les al Asa'd, les Osseiran, les al Khalil, les Hamadah, les Mourtadhah, les Sharafeddin, les Fadhlallah, les Moussawi, les Shamsouddin, les Ata'llah?



Loin de repr?senter le consensus national au Liban, le Hezbollah n'est qu'un groupe sectaire appuy? par une milice arm?e, entra?n?e et contr?l?e par l'Iran. Selon les propos de Hossein Shariatmadari, ?diteur du quotidien iranien Kayhan "Le Hezbollah est l'Iran au Liban". Or en 2004, aux ?lections municipales, le Hezbollah n'a gagn? le vote que de 40% de shiites, le reste allant ? son rival le mouvement Amal (espoir) et ? des candidats ind?pendants. Aux ?lections g?n?rales de l'an dernier, le Hezbollah n'a obtenu que 12 si?ges sur les 27 allou?s aux shiites dans une assembl?e Nationale de 128 si?ges, en d?pit des alliances faites avec des partis chr?tiens et druzes, et de l'?norme soutien financier de l'Iran pour acheter des voix.



La position du Hezbollah est encore moins enviable dans le monde arabe o? il est per?u comme un instrument iranien plut?t que l'avant garde de la Nahdha, ou l'?veil, comme le disent les m?dias occidentaux. Il est ?vident que le Hezbollah est puissant par l'armement, l'argent et le soutien de l'Iran, de la Syrie et de l'International Inc qui hait l'Am?rique. Mais la liste d'?minents ?crivains arabes, ? la fois shiite et sunnite, qui d?crivent le Hezbollah tel qu'il est, c'est ? dire un cheval de Troie khomeyniste, est trop longue pour cet article. Ils commencent ? lever le voile pour r?v?ler ce qui s'est pass? au Liban. Le Hezbollah a perdu plus de 500 combattants et pratiquement tous ses missiles de moyenne port?e. Il ne peut pr?tendre ? clamer une victoire. "Le Hezbollah a gagn? la guerre de la propagande parce qu'en Occident, beaucoup de gens voulaient qu'il gagne pour damer le pion aux Etats-Unis" dit le journaliste ?gyptien Ali al Ibrahim. "Mais les Arabes sont devenus assez sages pour faire la diff?rence entre une victoire sur le terrain et une victoire ? la t?l?vision"



Re: REFLEXIONS APRES GUERRE
Posté par: gilou (IP enregistrè)
Date: 07 septembre 2006 : 11:00

Le Figaro 7 09 2006
De l'analyse d'Alexandre Adler des conséquences du conflit,je retiens sa dernière phrase "un Etat riche et occidentalisé ne sait plus tout à fait bien faire la guerre".
Je suis toujours étonné que d'aussi éminents commentateurs puissent parler de 'Guerre',état de belligérance armée entre les pays,alors que Tsahal n'avait en face de ses soldats que des combattants déguisés en civils,indetectables à première vue.Et que ,comme au cours de toutes les guerres qui lui ont été imposées,ce sont les occidentaux qui ont secouru ses énemis,en imposant l'arrêt des hostilités qui les auraient définitivement éliminés.

Re: REFLEXIONS APRES GUERRE
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 07 septembre 2006 : 17:53

Cette constatation d'Adler est tout a fait vraie. L'embourgeoisement et le bien-etre sont les recettes qui certainement eloignent des guerres et de la belligerance.
Neanmoins, il faudra reconnaitre et bien malheureusement que forcement l'ennemi choisit "sa maniere" pour vaincre et qu'on ne peut toujours s'attendre d'avoir des tanks face a face, les uns des autres, comme a l'epoque de Napoleon ou au 18ieme siecle ou on annoncait en fanfarres le debut de la guerre et que le meilleur gagne ! Aujourd'hui, il y a des ordinateurs, des boutons et les explosions se font a distance et sans meme la presence de soldats, bref un tout autre programme.

Je crois surtout qu'il ne faut pas chercher le "fair play" dans les guerres, une guerre, c'est laid et cruel par essence. D'ailleurs meme en foot-ball dernierement, on a vu la maniere habile par laquelle Zidane a ete destabilise et la victoire est passee de l'autre cote.

Evidemment, c'est immoral de se refugier parmi femmes et enfants et de crier au crime ensuite lorsque ces memes femmes ou enfants sont atteints par leur faute justement et il ne fait aucun doute que jamais, au grand jamais, l'armee israelienne n'en viendrait a utiliser de telles methodes. On pourrait presque faire le parrallele avec le face a face entre 2 personnes et les moyens utilises par l'un ou l'autre pour regler le conflit, moyens conformes ou non a une ethique comportementale.

Dans cette guerre, ce qu'il fallait faire, semble-t-il en tant qu'armee conventionnelle, c'est, qu'apres avoir pris soin d' evacuer la population civile, ratifier le terrain pour le nettoyer de tous les bunkers et refuges confortables sous-terrains utilises par ses milices pour des attaques contre les soldats de Tsahal, et ensuite mettre le feu au territoire.

Je pense que les conclusions seront tirees de cette tentative infructueuse et il ne fait aucun doute que cette experience sera benefique pour nous dans le futur ; le camp adverse a perdu des pions essentiels.

Re: REFLEXIONS APRES GUERRE
Posté par: charlotte (IP enregistrè)
Date: 20 septembre 2006 : 17:54

Israël face à la barbarie, par Arno Klarsfeld.(Grand avocat juif à Paris)

Chaque jour un nouveau programe en Israël, chaque jour des Israéliens tués parce qu'ils sont juifs sur une terre qui, selon leurs assassins, devrait être musulmane, tout comme les juifs étaient massacrés en Europe parce qu'ils étaient juifs sur un continent que leurs assassins voulaient chrétien. Ceux qui commanditent ces crimes ne sont pas des fanatiques. Ils ont une vision très claire du monde qu'ils souhaitent. Un Moyen-Orient débarrassé des juifs. Israël peut sembler puissant aujourd'hui, mais pour combien de temps ? Pour ces commanditaires de crimes contre l'humanité qui exterminent des adolescents dans une discothèque, des religieux, des familles déjeunant dans une pizzeria ou des étudiants dans une université, le temps joue en leur faveur. Le temps joue en leur faveur, car ils n'ont aucun souci du bonheur individuel de leur peuple ou, s'ils s'en soucient, ils estiment que ce bonheur doit se soumettre à l'idéologie du panarabisme ou du panislamisme.

C'est une guerre à laquelle Israël doit faire face. Une nouvelle forme de guerre barbare qui tue ses citoyens, paralyse son économie et sème la barbarie, la tristesse et la peur. Israël est un vaste ghetto au sein duquel, pour la première fois depuis deux mille ans, les juifs ont le pouvoir de se défendre. Comment répondre à la barbarie ? Comment se défendre efficacement sans devenir barbare à son tour ? Il semble que seul le peuple juif se pose la question et que la question ne soit adressée qu'au seul peuple juif.

Durant la première guerre mondiale, l'Allemagne a utilisé le gaz moutarde contre les tranchées françaises, il n'a pas fallu attendre longtemps pour que la France fasse de même. Durant la seconde guerre mondiale, les Allemands ont bombardé les villes anglaises. Dès que les Anglais en ont eu les moyens, c'est-à-dire la maîtrise du ciel, ils ont bombardé les villes allemandes tout comme les Américains, qui ont aussi tué dans les bombardements contre des usines d'armement en France des centaines, sinon des milliers, de Français innocents. Durant cette période, les Français craignaient bien plus les avions alliés que les SS ou la Gestapo.

La France dispose d'une force de dissuasion nucléaire, c'est-à-dire qu'elle estime que, si un Etat utilise l'arme nucléaire contre la France ou peut-être menace son territoire, comme cela pouvait être le cas avec l'URSS, elle se dit ou se disait prête à répondre à la barbarie par la barbarie. Javier Solana, qui a condamné l'élimination du leader militaire du Hamas, était secrétaire général de l'OTAN durant les bombardements dans l'ex-Yougoslavie qui ont tué des centaines d'innocents. A l'époque, pourtant, il approuvait ces bombardements massifs.

Israël est un des rares pays qui ne répondent pas à la barbarie par la barbarie, sinon le seul. Qui est là pour le reconnaître ? Personne. Mais une grande partie des pays, et en particulier ceux qui ont toujours répondu à la barbarie par la barbarie, sont présents pour dénoncer des mesures d'autodéfense qu'on devrait porter au crédit du peuple israélien. Certains diront : "Quelle différence entre le bombardement de Gaza et les attentats des kamikazes ?" Au niveau du résultat, aucune. Des enfants meurent des deux côtés. Mais quelle est cette logique stupide qui fait disparaître l'intention de l'acte ? Est-ce la même chose de vouloir exterminer le plus de juifs possible et de vouloir faire disparaître celui qui organise ces crimes contre l'humanité commis presque chaque jour en Israël ?

Mais les faiseurs d'opinion européens sont imperméables à la logique dans le cas d'Israël tant ils ont été habitués à considérer les juifs comme des victimes passives. Ils sont là pour les commémorer ou pour considérer, à l'instar d'un bel esprit comme Maurice Druon, que durant la seconde guerre mondiale "ils se sont laissé mener à l'abattoir comme des moutons". Pourtant, c'est à l'Europe de s'engager pour que la paix arrive enfin au Moyen-Orient. Ce chemin de la paix passe par l'élimination politique de Yasser Arafat et une nouvelle Autorité palestinienne qui se décide à éradiquer définitivement le terrorisme de son territoire, et cela quitte à déclencher une guerre civile. Si cela n'est pas fait, Israël sera contraint d'occuper à nouveau la totalité des territoires et d'effectuer ce travail indispensable que l'Autorité palestinienne se refuse à faire. Cela renverrait sine die tout espoir de paix.

source :[www.lepetitsioniste.com]



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