offre de négociation des responsables libanais.
Des responsables libanais ont appelé dimanche à des négociations indirectes pour libérer deux soldats israéliens dont la capture par le mouvement chiite Hezbollah a provoqué la plus grande offensive israélienne au Liban depuis dix ans.
Pour sa part, le pape Benoît XVI a appelé à un cessez-le-feu à la veille de l'arrivée en Israël du secrétaire d'état américain Condolezza Rice, qui a rejeté l'idée d'un arrêt des hostilités avant que la formation intégriste soit neutralisée.
Le ministre libanais des Affaires étrangères, Faouzi Salloukh, a proposé que "l'Onu ou une tierce partie amie examine un échange de prisonniers" entre les deux soldats et "des détenus dans les prisons israéliennes". Proche du Hezbollah chiite, M. Salloukh a ajouté que les "deux prisonniers israéliens sont en bonne santé et dans un endroit sûr."
Le chef du Parlement libanais, Nabih Berri, a ensuite assuré que le Hezbollah avait "accepté que ce soit le gouvernement libanais qui négocie par l'intermédiaire d'une tierce partie un échange de prisonniers" avec Israel.
Mais l'enjeu est devenu plus large en raison de la volonté d'Israël, avec l'appui des Etats-Unis, de saisir cette occasion pour en finir avec le Hezbollah, qu'ils considèrent comme une organisation terroriste, et pour réduire l'influence dans la région de la Syrie et de l'Iran, les deux bêtes noires de Washington.