Citation:et"La corruption, tout le monde le sait, est une culture au Maroc. Le plus terrible n’est pas le déballage des «affaires» mais plutôt le silence pesant qui les entoure. Face aux dégâts provoqués par les mœurs de ceux qui ne reculent devant rien pour défier l’Etat de droit et le citoyen incrédule, on peut parler d’omerta à la marocaine."
Citation:Un article qui analyse ce probleme au Maroc d'aujourd'hui"Nous sommes aujourd’hui mis face-à-face avec un phénomène, en guerre contre notre propre dérive comme le diable qui tourne sur sa queue. La législation peut-elle suffire à enrayer un phénomène aussi rampant ? Ne faudrait-il pas, puisqu’on parle à tort et à travers avec des accents triomphalistes de moralisation, imaginer une pédagogie du bien public, des relations saines avec autrui, une éthique sociale à l’encontre de cette valse de milliards de dirhams induits par les pots-de-vin, ou le simple billet glissé par un conducteur, la poignée de mains moite et visqueuse parce qu’entachée d’argent «sale», le cadeau «filé» en douce ?"
Citation:"Casablanca fait penser à ces roturières dont on dénigre publiquement le comportement mais dont on envie en secret l’effronterie. Sa personnalité chaotique épuise ceux qui y vivent et provoque le rejet de ceux qui l’abordent de l’extérieur."
Citation:"Pour qui vécut Casablanca dans les années 50-60, la nostalgie est demeurée immense de ce qu’elle fut alors avec ses cafés où l’on dansait l’après-midi, ses cinémas et ses théâtres. Certes, cela n’occulte pas l’autre face, celle des Carrières Centrales, par exemple, mais Casablanca, ce fut tout cela à la fois. Et c’est cela qui fait la richesse de son identité, une identité qui, aujourd’hui, faisant fi des a priori, s’affiche sans complexe, forte d’un atout imparable : une mémoire nourrie plus que de faits d’armes, de faits d’hommes."
Citation:"Belle avenue en effet qui s’est toujours distinguée par sa largeur, les enfilades conjuguées de platanes et de palmiers et l’architecture de style colonial de quelques édifices administratifs tels que la Cour d’appel, la poste, la banque du Maroc, la place de Florence ou la Trésorerie. Entre la belle promiscuité des palmiers et des platanes coulait un ruisseau qui descendait l’avenue en charriant feuilles et fruits venus des vergers en amont. Cette image bucolique remonte, vous vous en doutez, au passé. Au fil des années, cette artère s’est clochardisée, le ruisseau s’est asséché, les palmiers ont périclité et les détritus ont envahi les espaces verts. C’est le lot de nombreux endroits à travers le pays depuis des années.