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EUROPE
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 29 novembre 2011 : 19:17

Daniel Cohn-Bendit est-il antisémite ?


Daniel Cohn-Bendit est-il antisémite ?

Lors d’un débat (1) sur le conflit proche-oriental à l’assemblée parlementaire européenne, Daniel Cohn-Bendit s’est époumoné sur sa vision de la paix. S’il est trop fastidieux de s’opposer mot à mot à ses ‘’vérités’’, il est en revanche indispensable de s’arrêter sur une de ses assertions qui fait les beaux jours de la propagande anti-israélienne.

En réponse à un de ses confrères, il assura qu’« Israël vole l’eau des Palestiniens et leur revend ». Nul n’ignore, lui compris, que ce pays est l’état du peuple juif. C’est donc immanquablement les vieux poncifs du Juif voleur et profiteur qui refont surface et sauf à démontrer leur réalité de graves soupçons d’antisémitisme et/ou de haine de soi, car juif paraît-il, pèseraient sur ce député.

Qu’en est-il donc réellement ?

De la première partie de son allégation, «Israël vole l’eau des Palestiniens», deux détails sont d’abord à noter.

- Seule l’idée d’un territoire ‘’palestinien’’ bien délimité autoriserait l’imputation catégorique de vol d’eau s’y trouvant. Pour ce faire, la ligne d’armistice de 1949 est devenue, dans la pensée d’un grand nombre d’individus et pour causes idéologiques, la « frontière de 1967 ».

Dans la réalité il en est autrement. Aucun territoire n’a jamais légalement appartenu à ce peuple et le dessein international de créer un nouvel état à son intention, tant bien même qu’il se fasse un jour, ne permet nullement d’en tracer les frontières et d’attribuer la propriété de ce qui s’y trouve hors de l’accord établi des belligérants. Ce qui suggère l’idée que, suite à un accord de paix définitif, quelques parties, et donc les matières s’y trouvant, pourront être israéliennes. Possibilité qui relativise grandement l’affirmation de vol.

- L’autre détail est la souvenance que la nationalité ‘’palestinienne’’ désignait avant l’année 1948 tous les habitants de la Palestine y compris le peuple juif. Dès la déclaration d’indépendance de l’Etat d’Israël il devint israélien. Il y a donc eu usurpation d’identité depuis confortée par les doctrinaires de tout bord.

Ces deux détails sont le résultat du long travail de la propagande du monde arabe et illustrent le niveau de son interpénétration dans la logique de ce député.

Mais ces annotations ne sont pas, ici, l’essentiel de sa tirade haineuse.

La région proche-orientale, dans son ensemble, souffre d’une pénurie d’eau que chacun d’ailleurs connaît. Les nappes phréatiques qu’Israël gère sont, depuis de nombreuses années, à un niveau catastrophique et le Lac de Tibériade, le principal réservoir du pays, est en passe d’atteindre la ligne noire qui interdirait tout pompage. Pour contrer ce manque, l’Etat d’Israël n’a pas eu d’autres alternatives que de construire plusieurs usines de dessalement d’eau de mer et de recycler les eaux usées pour l’agriculture. Des moyens coûteux utilisés pour le bien être de ceux résidant entre la mer et le Jourdain, mais aussi les Jordaniens, et illustrant toute l’insanité de l’accusation de vol d’eau quasi récurrente chez certain.

L’autre partie de ses propos ne vaut guère mieux. La ‘’revente’’, ici évoquée par Cohn-Bendit, s’apparente au bénéfice d’un larcin. Ce poncif du Juif prend alors toute son ampleur. Celui d’un malhonnête, d’un exploiteur, d’un profiteur de la misère des autres. Des qualificatifs qui rappellent d’autres temps et qu’a, apparemment, oublié le parlementaire européen, soutien indéniable du boycott d’Israël et signataire de l’Appel à la raison de JCall délégitimant le gouvernement actuel de ce pays.

Chacun donc, de son côté, répondra à l’interrogation d’antisémitisme concernant cet élu. D’aucuns affirmeront qu’il accusait l’Etat d’Israël et non pas les Israéliens, donc pas les Juifs. Ce qui serait court comme explication et qui de toute façon, à l’aune de l’analyse ci-dessus, ne justifierait nullement un tel opprobre versé sur celui-ci.

Une charge, en fait, qui n’a reçu, tant c’est usuel au sein de ce parlement, aucune critique ni condamnation mais des applaudissements nourris. Ce qui laisse pantois tout quidam quant à la nature de ce parlement.

Victor PEREZ ©


Liens :


(1) : [www.youtube.com]





EUROPE
Posté par: derka (IP enregistrè)
Date: 29 novembre 2011 : 20:10

merci Bravo pour cet article tres instructif sur ce bonhomme et ce parlement.
Ces parlementaires ont applaudi Cohen Bendit car ils croient qu'il leur a apporté une information etudiée alors que c'est un mensonge

De mon coté marocain on connait ce fameux parlement qui travaille sur des clichés et non sur la realité. Il s'est empressé de condamner le Maroc pour utilisation de la violence lors des evenements de Laayoun alors que les seuls morts sont des policiers égorgés par des elements du polisario infiltrés au Sahara parmis les manifestants.

EUROPE
Posté par: dani (IP enregistrè)
Date: 29 novembre 2011 : 23:59

pour revenir à l'intervention de cohen bendit il s'en prend surtout à mme ashton la ministre des af etrangère de l'ue pour sa mollesse dans beaucoup de domaine entre autre

EUROPE
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 30 novembre 2011 : 00:45

Citation:
dani
pour revenir à l'intervention de cohen bendit il s'en prend surtout à mme ashton la ministre des af etrangère de l'ue pour sa mollesse dans beaucoup de domaine entre autre

Mais oui voyons, et pour cela il tape sur Israel ?! Vraiment, Israel et les israeliens ont bon dos !)$@

Ce cohen-bendit est tout simplement un c....d en perte de vitesse et il espere remplacer son insignifiance par un haussement de ton.




EUROPE
Posté par: dani (IP enregistrè)
Date: 30 novembre 2011 : 21:02

moi je dirais un bouffon médiatique un peu usé par les mêmes rengaines
en fait il ne sert à rien en politique sauf à faire le buzz

EUROPE
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 19 décembre 2011 : 19:56

Retour sur la scene economique de DSK avec un pronostic des plus sombres pour la zone euro.




ÉCONOMIE - Et il ne semble pas vraiment optimiste...



L'ex-chef du FMI, le Français Dominique Strauss-Kahn a effectué ce lundi à Pékin son retour à la vie publique dans un forum économique au cours duquel il a comparé la zone euro à un «radeau sur le point de sombrer», en refusant de commenter ses propres déboires.


Sur un ton docte d'expert au-dessus de la mêlée, il a distribué bons et mauvais points. «Nous voyons les pays européens passer d'un plan (de sauvetage) à un autre, d'un sommet de la dernière chance à un autre, toujours sans admettre les pertes, toujours sans permettre une reprise de la croissance et toujours en échouant à restaurer la confiance», a déclaré DSK.

Invité par le groupe NetEase, l'un des géants de l'internet en Chine, DSK a prononcé un discours en anglais de 45 minutes, dans lequel il a été très critique des mesures de sauvetage prises à Bruxelles. Il s'est montré par ailleurs plutôt tendre avec ses hôtes chinois.



Il a ensuite répondu à des interrogations d'internautes transmises par le biais d'un animateur du forum. «Avec la récente tempête, le radeau semble ne plus être assez résistant», a-t-il affirmé en parlant de l'eurozone. «Le fait que l'euro soit encore au milieu de la rivière et que l'union budgétaire ne soit pas réalisée le rend très très vulnérable et le radeau semble sur le point de sombrer».

«Je ne suis pas persuadé que (le président français) M. Sarkozy et (la chancelière allemande) Mme Merkel se comprennent bien entre eux et c'est probablement une des raisons pour lesquelles le système européen a des problèmes pour avancer», a-t-il affirmé.

Il a estimé en revanche que le gouvernement chinois avait «particulièrement bien tiré son épingle du jeu» lors de la crise de 2008-2009.

[www.20minutes.fr]

EUROPE
Posté par: gilou (IP enregistrè)
Date: 19 décembre 2011 : 20:01

Comme mme Lagarde et les politiciens en general,DSK change d'avis quand il change de costume.Ils sont aussi credibles que les meteorologistes.

EUROPE
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 19 décembre 2011 : 20:32

Pas tout a fait d'accord avec toi Gilou et ce n'est pas parce que tu es detraque dans un domaine que tu ne peux pas etre doue dans un autre.

Il semblerait que l'euro soit maintenu artificiellement jusqu'aux elections en France et juste apres ces elections, on assiste a une implosion de cette union monetaire.
Il vaut mieux avoir de l'inflation et du travail qu'etre en recession et en chomage. Une inflation de 100 ou 200 % meme car au moins les gens courent et travaillent.

Je crois qu'on peut faire confiance sur ce point justement a DSK et ces paroles sont absolument plausibles et sensees. Denue d'obligations politiques et de fonction, je crois qu'il exprime tout haut ce qui ne se dit pas encore ailleurs pour des raisons tactiques et politiques.
C'est d'ailleurs parce que l'Europe se trouve si mal que l'Amerique semble remonter. Tout est relatif.




EUROPE
Posté par: gilou (IP enregistrè)
Date: 19 décembre 2011 : 21:06

Il disait le contraire quand il etait encore au FMI.Tout comme Mme Lagarde,tout comme Fabius et tant d'autres !!!Et il est facile de faire des pronostics sans contradicteurs ,quand on n'est pas un acteur economique qui prend des risques .Je n'ai fait aucune relation avec ses problèmes .L'union monetaire des 17 est loin d'exploser.
La relation entre inflation,emploi et recession n'est pas une equation exacte,les paramètres ne sont pas toujours dependants les uns des autres.

EUROPE
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 19 décembre 2011 : 21:20

Gilou, la situation a terriblement change depuis que DSK etait au FMI. Les choses vont tres vite. La Grece est tombee, la note de l'Italie s'est degradee, la Grande Bretagne n'a pas appuye le plan europeen. Tout a change depuis et l'Europe se trouve actuellement face a une nouvelle logique economique.

Justement Christine Lagarde est totalement silencieuse et ne sait plus vraiment quoi dire.

Les politiciens nous cachent la verite pour des interets etroits et evidents. Ils maquillent l'image reelle. De la l'importance de l'avis d'un economiste, et un bon economiste, qui se trouve etre en dehors du systeme et ce qu'il a dit est reel. L'avenir le prouvera malheureusement.

EUROPE
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 19 décembre 2011 : 21:29

Citation:
gilou
La relation entre inflation,emploi et recession n'est pas une equation exacte,les paramètres ne sont pas toujours dependants les uns des autres.

Recession automatiquement entraine chomage en augmentation puisqu'il n'y a pas de production et la demande interieure se reduit.

L'Inflation peut permettre aux gouvernements d'injecter de l'argent dans des projets nationaux qui donneront du travail et augmenteront la demande interieure. Malheureusement, cela influencera a longue echeance le pouvoir d'achat de tout le monde mais a courte echeance, cela pourrait permettre a l'economie de repartir.
Actuellement, la Grece est totalement bloquee parce qu'elle ne peut imprimer des euros et creer des nouvelles places de travail. Des deux maux, actuellement, il me semble qu'il est preferable de faire de l'inflation et du travail plutot plutot que recession et chomage.
On a vu cela a l'epoque de Reagan (Inflation galopante) Simplement cette inflation est devenue le cauchemar de tous les economistes qui ont tout fait pour la contenir et le resultat est devant nous.

EUROPE
Posté par: gilou (IP enregistrè)
Date: 19 décembre 2011 : 23:37

N'est-ce pas plutot le chomage qui entraine le contraction des activités
plutot que le contraire ? Le chomage endemique mondial a des causes differentes dans chaque pays.Le tort de dirigeants est de ne pas s'être
interessés à faire evoluer les systèmes de protection sociale et les depenses de fonctionnement au fur et à mesure de l'adequation des recettes et des depenses.
En plus de cette carence impardonnable,le complexe du diplome universitaire
comme sesame de l'emploi a eloigné la jeunesse de la realité incontournable de l'importance du travail industriel,seul source de prosperité durable .
Il faudrait beaucoup plus de temps pour exposer les causes,les consequences et les moyens de revenir à une economie saine .

EUROPE
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 20 décembre 2011 : 07:28

Le monde change, les economies changent et vite, deja des "specialistes" prevoient une reprise progressive aux Usa, un ralentissement chinois vu la baisse de la demande en Occident et une premiere - un deficit chinois,
Puis bonne nouvelle pour les europeens, les prix des produits chinois seront au niveau de produits paralleles europeens qui eux seront produits au Maroc ou en Egypte.
Donc apres la crise actuelle, en esperant que ce ne soit pas le deluge, on assistera a un nouvel equilibre avec des specialisations dans chaque region, hi tech israel, tertiaire usa, grosses machines allemagne, usines dans le tiers monde.

Une inconnue les energies d'avenir, car il faut a tout prix stopper cette aberration que ces producteurs actuels fassent la pluie et le beau temps, et continuent souterrainement a financer la terreur sur terre.




EUROPE/situation de l'Euro
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 29 décembre 2011 : 18:31

Des experts en economie expliquent la situation de l'Euro en Europe. Pas tres rejouissants comme pronostics...

A voir car tres instructif sur le futur de l'economie europeenne mais par ricochet sur l'ensemble du monde.






EUROPE
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 31 décembre 2011 : 18:46

Forum Zakhor-online

HONTEUSE DIPLOMATIE EUROPEENNE


[radiorcj.info]

Clément Weill-Raynal nous fait part d'un document que des diplomates européens en place en Israel ont produit concernant les « arabes israéliens ».

« C'est un document secret qui a été rédigé par les ambassadeurs européens en poste en Israël.

Dans ce document qualifié de « travail », les diplomates s'inquiètent du sort que l'état d’Israël réserve à sa minorité arabe et estiment que l'Europe doit désormais considérer ce problème des « arabes israéliens » comme une question -je cite- qui n'est pas moins importante que celle du conflit israélo-palestinien.

Par le biais de cette question, les ambassadeurs s'interrogent également sur la légitimité du caractère juif de l'état d’Israël.

Ce document constitue, de l'avis même du journal Haaretz qui a révélé l'affaire, une initiative sans précédent, car la question des arabes israéliens est à n'en pas douter une affaire interne à la société israélienne et de surcroît une question sensible.

Or, la diplomatie internationale est régie par un principe de base selon lequel « on ne se mêle pas des affaires internes des autres pays, à plus forte raison lorsqu'il s'agit de pays amis et démocratiques."

Pour comprendre l'incongruité de la démarche, imaginez seulement quel serait le tollé si l'ambassade d’Israël à Paris s'inquiétait du traitement que la société française réserve à ses minorités ethniques, aux noirs et aux arabes de banlieues et stigmatisait par exemple le fait qu'aucun citoyen issu de la diversité ne siège à l'Assemblée Nationale.

C'est pourtant ce qu'ont fait les ambassadeurs Européens en poste à Tel Aviv. Ils ont même envisagé d'exercer des mesures de pression contre le gouvernement israélien pour qu'il prenne mieux en compte les aspirations spécifiques des arabes israéliens.

L'affaire est tellement énorme que le document circule en fait sous le manteau.

Les ambassadeurs Européens l'ont envoyé à Bruxelles sans même en adresser une copie à leurs interlocuteurs israéliens.

Il y a dans cette démarche beaucoup de ridicule mais aussi pas mal de mépris et quelques arrière-pensées.

Ce document est de surcroît un signal très irresponsable envoyé aux citoyens arabes d’Israël, puisqu'il est en quelque sorte une invitation à la surenchère et à la contestation du caractère juif de l’État d’Israël.

Il révèle en tout cas et une nouvelle fois le parti pris anti-israélien des courants dominants de la diplomatie européenne.

C Weill-Raynal.

L'ingérence à ce niveau là est totalement interdite. Si les diplomates européens en place en Israël veulent jouer à ce jeu là, il serait souhaitable que le Ministère de l'intérieur et celui des affaires étrangères israéliens puissent prendre des mesures radicales à l'égard de ces agitateurs qui n'ont rien d'autre à faire sinon s'immiscer dans les affaires internes d'un pays souverain.

Ce « document de travail » est indigne et le gouvernement israélien peut et doit en tenir compte.

Si ces Messieurs s'ennuient et veulent créer de la discorde, il serait bon qu'ils aillent en poste dans d'autres pays où les droits de l'homme n'ont jamais eu droit de cité. Nous leur suggérons Damas, Téhéran, Le Caire, pour ne citer que ceux là.

Que cette affaire TRÈS GRAVE à mon sens soit éventée par le Haaretz démontre sans doute qu'il arrive à ces journalistes d'avoir certaines fulgurances sur la gravité de l'isolement de leur pays.

Il serait temps que Monsieur Libermann (honni de tous ces européens soucieux de la seule qualité de vie de leurs opprimés arabes), fasse son travail de façon plus scrupuleuse. Je lui suggère une sorte de grève de la diplomatie à l'envers.

Ne plus convier ces gras ambassadeurs aux dîners et autres festivités afin qu'ils ressentent une sorte de maladie des langueurs pour leurs patries chéries. Une collaboration réduite au strict minimum.

Les arabes israéliens ont une représentativité à la Knesseth et jusque dans la Cour Suprême d’Israël.

Ce qui peut irriter beaucoup d’israéliens étant donné le peu de loyauté dont la plupart ont fait preuve durant certains conflits.

Nous n'avons, à ce jour, pas remarqué de départs de ces « opprimés » arabes qui ont sans l'ombre d'un doute, un niveau de vie largement supérieur à tous leurs frères de la région.

Messieurs les ambassadeurs, nous vous invitons à laisser vos places à une nouvelle génération de diplomates qui ne seront plus à la merci des minorités ethniques de vos pays d'origine et de vos partis de gauche. Faites donc le ménage chez vous avant de donner des leçons aussi méprisantes qu'infondées.

De l'air ! Israel est un pays souverain et indépendant.

EUROPE
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 05 janvier 2012 : 05:46

Mes prévisions économiques pour 2012

Par Sébastien Castellion

Le pessimisme des acteurs économiques est pire aujourd'hui qu'il y a quatre ans, après la crise financière américaine et la faillite de Lehman Brothers.

La différence est, qu'à l'époque, beaucoup de commentateurs pensaient qu'il y avait un moyen de sortir de la crise. Que les gouvernements imposent plus de contraintes aux banques, qu'ils lancent des programmes de dépense publique, qu'ils poussent les taux d'intérêt à la baisse - et on éviterait une seconde Grande Dépression.

Les gouvernements ont fait tout cela, et davantage. Le résultat a été une deuxième crise financière, due, cette fois, au surendettement des Etats et non plus aux risques excessifs pris par les banques.

Résultat : les investisseurs savent aujourd'hui qu'il n'y a pas de formule magique, pas d'investissement sûr. Il ne leur reste donc plus qu'à orienter leurs investissements vers les marchés qui présentent le moins de risque à court terme.

Le grand bénéficiaire de ce nouvel état d'esprit est l'économie des Etats-Unis. Au cours du dernier tiers de l'année 2011, les investissements internationaux se sont massivement reportés sur le dollar.
Ces mouvements ont permis de conserver des taux d'intérêt très bas, malgré le surendettement massif de l'Etat fédéral, et d'apporter assez de financements aux investissements privés américains pour faire apparaître certains signes de regain économique. Le chômage est toujours plus élevé aujourd'hui que lors de l'entrée en fonctions du président Obama, mais il est repassé sous la barre des 9 %.


Ce succès - d'ailleurs tout relatif - sera l'argument le plus convaincant du président Obama pour tenter d'être réélu en 2012 (même si ce n'est pas l'argument qu'il utilisera le plus - cela sera, comme pour toute élection américaine depuis quarante ans, sans aucune exception, que le candidat Républicain est un imbécile, acheté par les intérêts pétroliers, un fanatique religieux aux convictions bizarres et probablement un raciste).

Et pourtant, la seule raison du regain des investissements en Amérique est que tous les autres grands marchés sont, aujourd'hui, encore plus risqués ; or il faut bien investir quelque part.

La Chine essaie désespérément de procéder à un "atterrissage en douceur", dans lequel les investissements immobiliers pharaoniques de la deuxième décennie prendraient fin sans provoquer un effondrement des prix immobiliers. On peut lui souhaiter bonne chance, mais les possibilités de succès de cette stratégie sont presque nulles.

Le plus probable est, qu'en 2012, l'éclatement de la bulle immobilière chinoise provoquera une perte de confiance massive, et, par voie de conséquence, des comportements de quasi-panique.

Le gouvernement chinois tentera alors, une nouvelle fois, de sauver la situation économique - et d'éviter les mouvements sociaux qui pourraient le menacer - en encourageant les exportations.

Face à une demande mondiale rachitique, il pourrait même tenter de subventionner ces exportations par du dumping, voire de dévaluer le yuan. Une telle politique provoquera des représailles en Amérique et en Europe, un regain de protectionnisme, et un rejet encore plus massif de la mondialisation.

Les riches chinois accélèreront la sortie de leurs capitaux, ce qui rendra la situation encore plus instable. On se souviendra bientôt avec un petit sourire triste, qu'il y a un an à peine, certains des plus grands commentateurs annonçaient que la Chine finirait par sauver l'économie mondiale en relançant sa demande.

Aucune autre nouvelle économie n'apparaîtra en 2012 comme un sauveur possible.

Le Japon, dont la crise chronique va et vient depuis vingt ans, a enfin atteint, en 2011, le point où l'endettement public ne peut plus apparaître à personne comme une solution.

Peu après les Etats-Unis, le Japon a, à son tour, perdu sa note AAA ; son endettement a dépassé un million de milliards de yen, soit 237 pour cent de la richesse annuellement produite par le pays, ou quatre fois la dette combinée de l'Espagne et de l'Italie. Le pays est entré en récession et, du fait de sa démographie catastrophique, compte chaque année moins de gens au travail que l'année précédente. Ce n'est pas de là que viendra le salut de l'économie mondiale.

L'Inde est en train d'absorber l'éclatement de sa propre bulle financière et immobilière. Elle se rendra compte, en 2012, que ses perspectives de croissance ont été massivement exagérées et que ses faiblesses structurelles - une bureaucratie qui ralentit l'investissement, des infrastructures insuffisantes dans l'énergie, les routes et l'éducation - ne sont pas près d'être résolues.

La Russie connaîtra une année de sérieux troubles politiques qui accélèreront la sortie des capitaux ; ceux qui se sont enrichis grâce au gouvernement Poutine décideront qu'il est plus sûr de s'acheter une troisième villa en Suisse plutôt que d'investir à la maison. Les investissements nécessaires seront encore ralentis, empêchant le pays d'atteindre son plein potentiel.

Le Brésil reste en croissance, mais n'a pas de capacités de production supplémentaires à mobiliser pour servir de moteur au monde.



"Mes amis, il paraît que ça ne va pas s'arranger"


Quant à l'Europe, elle s'apercevra enfin, en 2012, que sa crise financière, qui vient d'entrer dans sa quatrième année, n'est pas un phénomène conjoncturel mais le début d'une crise longue d'une décennie ou davantage - comparable à ce que connaît le Japon depuis 1990.

Les institutions européennes feront tout leur possible pour sauver l'euro. L'Allemagne devra prendre, en 2012, sa décision la plus importante depuis la création de la monnaie unique. Mme Merkel devra, soit accepter une forme de mutualisation des dettes publiques - ce qui permettra de sauver une monnaie dont les Allemands n'ont jamais voulu -, soit mettre fin à l'expérience de la monnaie unique. Je prévois qu'elle préfèrera la première décision.

Angela Merkel est une femme de pouvoir, attachée à la grandeur et à la puissance de son pays. Elle devrait préférer une décision impopulaire, mais qui confortera la domination politique de l'Allemagne au sein de l'Union, plutôt qu'une décision populaire à court terme, mais qui créerait durablement un front uni de puissances européennes contre l'Allemagne.

Cela dit, après avoir sauvé l'union, l'Allemagne sera naturellement critiquée par les autres pays européens pour les exigences de bonne gestion qu'elle imposera à ses partenaires. En retour, la mauvaise gestion des pays du Sud provoquera l'exaspération du Bundestag, qui augmentera la pression sur la chancelière pour qu'elle mette de l'ordre dans leurs finances.

La France, comme toujours, essaiera de se positionner simultanément des deux côtés, à la fois solidaire de l'Allemagne et puissance méditerranéenne (un peu plus dans la première direction si Sarkozy est réélu, un peu plus dans la deuxième si Hollande lui succède). L'atmosphère des réunions européennes ne va pas s'améliorer.

Le prix à payer pour sauver l'euro sera l'installation durable du continent dans un double déséquilibre :

D'une part, des politiques publiques récessionnistes - surtout dans les pays du Sud - pour éponger progressivement les dettes accumulées par les Etats depuis dix ans. Les investissements publics, les salaires des fonctionnaires et leur nombre : tout cela est inévitablement parti à la baisse pour de nombreuses années.

D'autre part, la Banque Centrale Européenne va continuer à acheter des titres de dette de qualité de plus en plus douteuse - ce qui revient exactement au même que de faire fonctionner la planche à billets.

Ces achats de dette permettront d'éviter la plupart des défauts de paiement (mais pas tous : la Grèce, au moins, déclarera forfait pour un montant qui pourrait dépasser la moitié de sa dette publique). En revanche, ils réduiront la confiance des marchés dans l'euro : cela accélèrera la sortie de capitaux hors d'Europe.

La France perdra sa note AAA, bien entendu. Elle ne sera pas la seule : celles de l'Autriche et (peut-être) de la Hollande pourraient aussi disparaître. L'Allemagne conservera la sienne pour l'instant ; mais les marchés verront bien que l'engagement toujours croissant de l'Allemagne pour garantir les dettes des autres pays de la zone ne peut pas durer éternellement. C'est donc l'Europe dans sa totalité qui verra fuir les investisseurs, et avec eux la croissance.

La combinaison de tendances récessionnistes du fait des politiques budgétaires, de tendances inflationnistes du fait de l'action de la Banque centrale, et d'une méfiance croissante des marchés provoquera une récession européenne en 2012, suivie d'une longue période de croissance faible ou nulle.

L'Europe réagira comme elle l'a toujours fait dans les périodes économiques troublées : par une multiplication des troubles sociaux et une montée en puissance des partis extrémistes. On entendra beaucoup parler sur le continent, en 2012, de l'extrême gauche, de l'extrême droite, et, dans une moindre mesure, de l'islam radical. Les Juifs d'Europe, éternels boucs émissaires, verront s'aggraver l'hostilité à leur encontre.

[www.menapress.org]

EUROPE
Posté par: gilou (IP enregistrè)
Date: 12 janvier 2012 : 11:44

l'alliance predite par les prophètes il y a 3500ans,entre Edom,le christianisme et Ismael,l'Islam pour tenter de reussir l'elimination des Juifs se concretise sous nos yeux et accélère leur propre disparition.A l'inverse de leur tentative qui en parlant d'elimination pense au peuple ,celle qui les concerne ne concerne que les religions et la conversion de leurs croyants au respect des recommandations de Moshe.
Cette alliance contre nature se maniteste par l'entêtement de l'Europe,engluée dans une crise economique sans precedant aussi bien que dans un processus de transformation ethnique et sociale,à financer et realiser des projets d'amenagements dans la partie la moins peuplée d'Arabes des territoires qu'ils revendiquent.Sans se soucier du contrôle d'Israel de ces territoires.Afin d'inciter les Arabes à s'implanter en masse dans une region eauipée d'infrastrustures et surtout liberée du contrôle israelien des resources hydrauliques.
Cette ambition européenne chretienne,ne se soucie pas du sort des coreligionnaires massacrés dans les pays musulmans,en critiquant d'une manière ehontée le sort des eglises de Jerusalem dont la seule activité est de se confronter ideologiquement et physiquement pour des questions concernant le sexe des anges et la propri´té de bestiges archéologiques !!!

EUROPE
Posté par: gilou (IP enregistrè)
Date: 19 février 2012 : 14:10

Et l'Europe,par la voix de cette pauvre Ashton,prouve une fois de plus sa partalité dans sa vision borgne du Moyen-Orient.Elle est très preoccupée par la santé d'un terroriste arabe incarceré en Israel qui fait la grève de la fin,et interpelle Israel pour le mettre en garde sur les consequences.
Les milliers de victimes,assassinées dans les rues et les hopitaux syriens,ne lui donnent pas d'insomnies et de soucis particuliers.
Quand une civilisation perd le sens de la justice,elle finit par desesperer le peuple et se soumettre à ceux qu'elle ne veut pas combattre.

EUROPE
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 19 février 2012 : 17:40

C'est l'indecence meme ces remarques actuelles concernant Israel a lONU alors qu'on pratique de la torture a l'heure presente dans des hopitaux syriens sans emouvoir la Ashton et cie. On en vient meme a regretter que le ridicule ne tue...



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