C'est officiel, Guilad Shalit, otage du Hamas, devrait etre libere dans les jours qui suivent

1000 prisonniers palestiniens seront liberes en echange de Guilad. Parmi ces anciens prisonniers, quelques terroristes responsables d'attentat suicide notamment ceux derriere l'explosition meurtriere de l'autobus no. 18 a Jerusalem, etc...
350 condamnes a la prison a vie figurent dans les listes et seront liberes. C'est dire le genre de terroristes qui seront libres.

Marwan Berghouti figure parmi les prisonniers a liberer. Interessant car Berghouti est tres populaire parmi les Palestiniens du Fatah et pourrait menacer le leadership de Mahmoud Abbas (et supplanter le Hamas ?).

L'important aujourd'hui c'est de revoir Guilad Shalit sain et sauf et surtout libre. Malheureusement le prix a payer est tres dur mais indispensable pour le sauver d'une mort certaine compte tenu des bouleversements politiques qui sevissent dans notre region.

GUILAD libéré?????....C'est vraiment se foutre de la gueule du monde!!!
Guilad est mort depuis bien longtemps et j'en suis absolument convaincu!!..
Le monde entier ( ou presque) se fait avoir par ces salopards de terroristes qui doivent bien rigoler en manipulant comme ils le veulent tous ceux qui veulent bien les écouter...J'espère que les ISRAELIENS ne rendront jamais tous les prisonniers qui, une fois libérés, deviendront des héros en continuant à tuer du JUIF!!
Je vous donne rendez-vous dans quelques mois,pour constater que GUILAD ne sera pas libéré et pour cause!...
Pardonnez-moi, si je me suis trompé et sincèrement, je ne demande que ça.de tout coeur.
Bernard.

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Bernard et Gilou bonjour, je ne crois pas que Natanyahou se serait laisse duper ainsi. Il y a eu des signes de vie transmis a ceux qui etaient charges de parlementer avec le Hamas et il semblerait que Guilad soit bien en vie.
Avec toute la difficulte de voir libres des salauds qui se sont pris lachement et vilement a des civils dans des autobus ou des restaurants, je crois qu'on ne peut humainement laisser moisir dans un trou ce pauvre garcon et c'etait absolument necessaire de le sortir de cette situation. J'espere seulement que les 5 annees passees dans un trou (un puits je suppose afin de le mettre hors d'atteinte des israeliens), il reviendra indemne mentalement.
Les salauds ne manquent pas et Israel saura les empecher d'agir comme ils le font actuellement car je suppose que ce n'est pas l'envie qui leur manque de recommencer a nous harceler a partir de Gaza. Ils n'y arrivent pas, c'est un fait.

C'est un grand jour pour nous en Israel car theoriquement et suivant les dires du Hamas, Guilad devrait etre libere entre le 26 octobre et le debut novembre et cet echange prouve, une fois de plus, la valeur que nous accordons a la vie humaine contrairement a nos voisins.

Une chose est certaine, c'est que les israeliens, majoritairement, sont tres heureux de la transaction.

Le gouvernement a vote pour l'echange.

1935 jours que Guilad a ete enferme sans AUCUNE visite, sans aucun droit ce qui, mis a part les israeliens, ne derangeait pas grand monde et certainement pas ceux qui clament haut et fort les valeurs humaines et droits de l'homme.
Si seulement on pouvait comparer le "luxe" dans lequel se trouvent en Israel, les prisonniers palestiniens!

Ce qui fait le plus mal, c'est le terme employe par les medias internationnaux qui le definissent comme "prisonnier" alors qu'il s'agissait bien d'un OTAGE, purement et simplement car le terme de prisonnier implique certaines conditions qui n'existaient nullement dans ce cas precis.





Aviva Shalit, la mere de Guilad. Quel calvaire pour une mere que cette epreuve inhumaine !



Le frere de Guilad qui a tant reve de voir arriver ce moment.

21,22,23.
Réactions internationales[modifier]

Depuis son accession à la présidence de la République française, Nicolas Sarkozy appelle à la libération de Gilad Shalit, qui a la double nationalité. La diplomatie française qualifie de « nécessaire » sa libération et insiste auprès de ses partenaires de la région pour l’obtenir24.
Cette position suscite parfois la controverse ; les associations palestiniennes comparent la situation du caporal Shalit à celle de l’étudiant franco-palestinien Salah Hamouri arrêté en 2005 et condamné à 7 ans de prison pour avoir eu l’intention de commettre un attentat, fait qu’il a accepté de reconnaître sur les conseil de son avocat après trois ans de détention sans jugement25 et s’indignent de ne pas recevoir des autorités françaises le même soutien que celui exprimé à la famille Shalit26.
Gilad Shalit a été fait citoyen d’honneur de la Ville de Paris le 16 décembre 200827, du Raincy en novembre 200828, de Miami en mai 200929, de Rome le 1er juillet 200930 et de la Nouvelle-Orléans en juin 200931.
En mai 2009, le pape Benoît XVI rencontre les parents de Gilad Shalit, lors d'une visite officielle en Israël32.
Le 21 juin 2010, plusieurs milliers de personnes manifestent à Paris, au Trocadéro, en faveur de la libération de Gilad Shalit sur le Parvis des droits de l’homme33.
Le 21 juillet 2010, lors d’une séance du Conseil de sécurité des Nations unies, M. Lynn-Pascoe, secrétaire général adjoint des Nations unies aux affaires politiques, « soulignant que le soldat Gilad Shalit en est à sa cinquième année de captivité, a demandé sa libération immédiate et jugé inacceptable l’absence d’accès humanitaire à ce soldat israélien. Notant que 9 000 Palestiniens sont détenus dans les prisons israéliennes, il a demandé que des mesures soient prises pour assurer leur libération et de parvenir à un accord sur un échange de prisonniers ». La représentante des États-Unis a aussi demandé la libération de Gilad Shalit34.
Le 22 juillet 2010, le père de Gilad Shalit est reçu par le premier ministre grec Georges Papandréou qui déclare vouloir « aider à apporter la paix dans la région35 ».
Le 27 juillet 2010, sur Europe 1, après l’assassinat de Michel Germaneau, le premier ministre, François Fillon, rappelle que la France a « quatre Français encore détenus » en incorporant à la liste le Franco-Israélien Gilad Shalit36.
Le 29 août 2010, le président de la République française, Nicolas Sarkozy, apporte son soutien à une manifestation organisée à Jérusalem en faveur de Gilad Shalit en faisant lire une déclaration à un membre de l'ambassade de France : « Gilad n'est pas un prisonnier de guerre, car les prisonniers de guerre ont des droits. Celui de recevoir la visite d'organisations humanitaires, celui d'échanger du courrier avec leurs proches. Gilad n'a pas ces droits car Gilad -disons les choses- est un otage »37.
Le 20 janvier 2011, le ministre des affaires étrangères français, Michèle Alliot-Marie rend visite au père de Gilad Shalit qui déclare que « détenir un otage sans le laisser rencontrer des représentants de la Croix-Rouge, c'est un crime de guerre ». Michèle Alliot-Marie s'engage à intervenir auprès de l'Union européenne et « de faire passer le message pour que le prisonnier reçoive des visites de la Croix-Rouge ». Le lendemain, attribuant à tort la qualification de « crime de guerre » au ministre, des manifestants palestiniens conspuent Alliot-Marie lors de sa visite à Gaza. Elle est la cible de jets de chaussures. Les protestataires attirent l'attention sur le fait qu'en face du cas de « Gilad Shalit, [il y a] aussi 7 000 prisonniers palestiniens » détenus en Israël38.
Le 17 juin 2011, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy demandent dans une déclaration commune la libération de Gilad Shalit39.
Action en justice : plainte déposée à Paris[modifier]

Bonjour DARLETT,

Libéré le 26 Octobre???...Tu n'es pas au bout de tes surprises!!..
Je ne veux surtout pas être pessimiste mais moi, je crois qu'il se trame quelques chose de très grave dans tout ça et je ne suis pas le seul à le penser...c'est mon sentiment .
Bernard.

le 26 octobre c'est encore loin ,moi je dis "il ne faut pas compter l'oeuf dans le cul de la poule"ou vendre la peau de l'ours etc......
attendre et voir..

Eh bien, j'espere de tout coeur qu'il n'y ait pas de traque dans cette affaire et je n'ose m'imaginer la reaction des notres s'il arrivait malheur a ce pauvre Guilad de 19 ans qui a ete kidnappe dans son sommeil en territoire israelien (aux alentours d'Ashkelon) alors qu'il n'etait meme pas encore tout a fait soldat (il etait au stade preparatoire).

Personnellement, je reste convaincue que Guilad arrivera sain et sauf en Israel.

Pas encore la paix par Europe1fr

EXCLUSIF : Tout sur les tractations pour la libération de Gilad Shalit.

Ou la punition de Abbas.

Binyamin Netanyahu a signalé lors de la réunion du Conseil des Ministres, convoqué à la hâte mardi soir 11 octobre 2011, que l’accord avec le Hamas pour le retour à la maison de Gilad Shalit dans les prochains jours a été paraphé et signé le lundi 10 octobre.

C’était la meilleure offre possible, a-t-il déclaré bien que le prix convenu pour cet échange est très lourd. Un millier de prisonniers tous des terroristes palestiniens, y compris 60 d’entre eux reconnus coupables de meurtres multiples, et qui seront exilés dans la bande de Gaza et dans des pays arabes.

Nos sources révèlent les clauses secrètes de la transaction pour récupérer le soldat d’Israël, que le Hamas a gardé séquestré depuis cinq ans. Elles ont été mises au point entre les États-Unis, l’Égypte, Israël et le Hamas lors de la visite du ministre de la défense américaine Leon Panetta en Israël et en Égypte les 3 et 4 septembre.

Ces clauses ont été négociées directement entre Leon Panetta et le chef politique du Hamas Khaled Meshaal.

Meshaal s’est rendu à Téhéran, il y a une semaine et s’est rendu progressivement compte de la dégradation de ses liens avec l’Iran à cause du patronage américain du Hamas.

Netanyahu a dit aux ministres israéliens qu’il avait fait face à un dilemme extrêmement grave entre le fait de sauver le soldat israélien et la sécurité nationale et que s’était pour lui une décision très dure à prendre. Mais son engagement à sauver Gilad Shalit était absolu.

"la fenêtre d’opportunité " qui s’est présentée pouvait ne jamais se reproduire, et il en était conscient, étant donné les turbulences qui agitent le Moyen-Orient.

Il a donc demandé aux ministres leur soutien unanime pour cet échange. Pendant la réunion du cabinet, trois ministres, Silvan Shalom, Moshe Yaalon et Avigdor Lieberman, ont exprimé leurs réserves en raison du haut risque que font peser tant de terroristes libérés.

Cette opportunité était le résultat de l’action de l’administration Obama qui avait lié des contacts avec les chefs du Hamas, ses alliés, et les Frères Musulmans égyptiens créant une brèche dans leurs liens avec Téhéran.

Le Premier ministre a remercié le gouvernement égyptien et les agences de renseignements pour leur grande contribution dans la résolution de cette affaire. Il a aussi exprimé ses remerciements pour les efforts du médiateur allemand et de la Chancelière Angela Merkel qui a apporté son appui sans réserve au processus.

Gilad Shalit, qui a été enlevé dans une trans-incursion armée de Gaza il y a cinq ans et tenu au secret sans qu’aucun visiteur compris la Croix-Rouge n’ait pu lui rendre visite depuis sa capture, sera d’abord transféré de Gaza au Caire dans l’attente de la libération par Israël d’une première libération de 450 prisonniers palestiniens.

les 550 autres prisonniers ne seront libérés qu’après l’arrivée du soldat Gilad Shalit à la maison. C’est le plus lourd tribut payé par Israël pour la libération d’un de ses soldats retenu en captivité dans un pays arabe.

Quant à la diplomatie secrète qui a permis la libération de Gilad Shalit, elle révèle davantage une reconnaissance de la force électorale montante des Frères Musulmans et de ses alliés Salafistes en Égypte pour les prochaines élections parlementaires qui auront lieu dans un mois, et avec qui l’administration Obama est entrée en dialogue actif avec ses leaders afin de tracer avec eux un chemin les écartant de Téhéran et les rapprochant de la junte militaire au pouvoir et de Washington.

Peu de temps avant l’arrivée de Leon Panetta au Moyen-Orient, un diplomate américain a révélé que des fonctionnaires américains étaient arrivés à Caire le 2 octobre pour des discussions avec les représentants des frères Musulmans. Du côté américain la délégation été conduite par Prem. G. KUMAR, le directeur du Conseil de Sécurité national pour les Affaires israéliennes et palestiniennes à la Maison Blanche.

C’était la première indication selon laquelle la Maison Blanche était en affaires pas seulement avec les frères Musulmans, mais aussi son rejeton palestinien le Hamas, et dont l’objet devait être la libération du soldat israélien

Deux jours plus tard, le 4 octobre, le ministre de la défense américaine est arrivé pour signer l’accord pendant que dans un autre quartier du Caire, le représentant personnel du Premier ministre israélien David Meidan et le commandant de l’aile militaire du Hamas, Ezzedine al Qassam, Mohammed Jabry, sont parvenus à régler les détails de l’échange et de la libération du prisonnier G. Shalit.

Netanyahu a accepté de payer un prix très lourd pour Israël du point de vue de la sécurité en libérant mille terroristes ayant beaucoup de sang israélien sur leurs mains. Mais il a aussi payé un lourd prix politique : l’acceptation par Israël du rapprochement des États-Unis avec les frères Musulmans égyptiens.

Israël ne peut seulement qu’espérer que ce pari sera payant. Ce qui est loin d’être sûr.

En laissant sortir 1,000 prisonniers palestiniens des prisons israéliennes, le Hamas a remporté une grande victoire face à son rival, le Président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas qui passait encore il y a peu pour le premier champion de la cause palestinienne. Pour avoir défié l’administration Obama en demandant la reconnaissance à l’ONU de l’indépendance palestinienne, Abbas reçoit maintenant sa punition.

Mais tous ceux qui ont fait pression sur le gouvernement israélien ont aussi été les alliés du Hamas en l’obligeant à payer un si lourd tribut. Il n’est pas dit que cette libération fasse réellement plaisir à tous. Ce n’est pas en Cisjordanie que l’on fêtera cette libération, quand aux parents des victimes israéliennes qui verront les assassins de leurs proches en liberté c’est les obliger à faire un second deuil plus dur encore que le premier. Si on ne peut que se réjouir de la libération de Gilad on peut aussi avoir une pensée pour les victimes de ces assassins qui vont être libérés.

DEBKAFiles avec JForum.fr

Citation:

dani

Pas encore la paix par Europe1fr

Excellente explication de Alexandre Adler et je crois que c'est en effet la meilleure.

Comme prevu et redoute, les Freres Musulmans prennent de plus en plus de poids dans la region et on ne peut qu'en accrediter Obama puisque c'est lui qui etait derriere le balayage de Moubarak ("Moubarak doit partir et aujourd'hui !" avait-il clame a l'antenne).
Et dire que certains continuent de voir en ces bouleversements un "Printemps arabe".
Tous nous aurions reve d'un Moyen-Orient democratique et libere de ses dictateurs mais le coup de la baguette magique ne fonctionne plus malheueusement et les Freres Musulmans semblent veiller aux arrieres et ils n'ont rien de bourgeois ringards et vieillissants comme voulait bien le faire croire Tariq Ramadan lors de la chute de Moubarak.

Aucune surprise donc car Les Egyptiens sont tres tres pauvres et les Freres Musulmans jouent le meme role social (soutien financier et benevolat) qu'a joue pendant un temps le Hezbollah pour les mener a la force acquise actuelle..

Citation:

Bravo
EXCLUSIF : Tout sur les tractations pour la libération de Gilad Shalit.
Ou la punition de Abbas.





Netanyahu a accepté de payer un prix très lourd pour Israël du point de vue de la sécurité en libérant mille terroristes ayant beaucoup de sang israélien sur leurs mains. Mais il a aussi payé un lourd prix politique : l’acceptation par Israël du rapprochement des États-Unis avec les frères Musulmans égyptiens.

"l'acceptation par Israel du rappprochement des Etats-Unis avec les freres Musulmans Egyptiens." !!!

Franchement, les Americains nous demandent notre avis et attendent notre "acceptation" ! Il y en a qui se permettent d'ecrire ce genre de betises !

Marwouane Barghouti ne sera pas libere finalement et les raisons sont claires. Les Freres Musulmans, derriere l'accord, n'en voulaient pas car Barghouti, leader extremement populaire pour le Fatah, risquait trop de destabiliser le pouvoir du Hamas (et celui de Mahmoud Abbas evidemment).
Certains membres de la coalition de Nathanyahou n'en voulaient pas non plus et ils ont obtenu de Natanyahou qu'il soit retire de la liste.

L’accord pour la libération du soldat Gilad Shalit a été signé mardi entre le gouvernement israélien et les dirigeants du Hamas. Il prévoit la libération d’environ 1.000 prisonniers palestiniens, dont plusieurs étaient impliqués dans des crimes de sang. Dans un premier temps, Israël a accepté la libération immédiate de 300 détenus.

Gilad Shalit, le soldat franco-israélien enlevé en 2006 dans le sud de la bande Gaza, serait alors transféré de Gaza au Caire où il attendrait la libération d’une nouvelle vague de 150 Palestiniens. Il pourrait alors rejoindre Jérusalem par avion militaire israélien. Son arrivée sur le sol israélien serait alors saluée par une nouvelle libération de 550 prisonniers dont la responsabilité dans des attentats sanglants serait mineure.

Comment est-on parvenu à tel accord, après des années de blocage? Il a fallu des changements de têtes, intervenus au début de l’année, dans les grandes institutions sécuritaires du pays. En arrivant au pouvoir, Benjamin Netanyahou avait en effet hérité des nominations de ses prédécesseurs et il avait donc décidé de ne pas prolonger leur mandat pour avoir les coudées franches dans sa volonté d’infléchir sa politique.

Le nouveau chef d’état-major, Benny Gantz, avait pris ses fonctions au début de l’année tandis que Meïr Dagan, l’homme que les Egyptiens avaient affublé du sobriquet de «superman de l’État juif», quittait son service après l’avoir réorganisé et lui avoir rendu sa crédibilité et son aura. Il a été remplacé à la tête du Mossad par Tamir Pardo.

Le jeune général de division de 46 ans, Aviv Kochavi, avait pris simultanément le relais à la tête du renseignement militaire. Il avait à couvrir les informations de la défense nationale et à informer le gouvernement sur l’état des structures militaires de l’ennemi. Enfin le 15 mai 2011, Yoram Cohen était nommé chef du Shin Bet (aussi appelé le Shabbak, service de sécurité intérieure).

Avec ces changements simultanés des hauts personnages sécuritaires au sommet de l’État, le Premier ministre s’entourait de personnalités qui pouvaient l’appuyer dans ses nouvelles décisions et l’aider dans son bras de fer avec certains membres réticents de sa coalition. Les religieux orthodoxes, en particulier, n’étaient pas favorables à une négociation avec le Hamas.

Evaluer le risque sécuritaire

Des proches du Premier ministre m’ont confirmé que cette nouvelle équipe avait reçu, dès sa prise fonction, la mission de relancer les négociations sur l’affaire de Gilad Shalit et de coopérer pour évaluer le risque sécuritaire de la libération de prisonniers palestiniens dangereux réclamés par le Hamas. Il voulait s’appuyer sur eux pour faire avaler l’idée de sacrifices et pour donner plus de poids à une décision interne qui pouvait être refusée par certains membres de la coalition.

Des négociations étaient menées depuis plusieurs mois sous l’égide d’Angela Merkel et des services de renseignements égyptiens. Des négociateurs palestiniens et israéliens négociaient directement au Caire. Les Egyptiens avaient soulevé l’opportunité de la faiblesse du Hamas en Syrie et en Egypte pour lui soutirer quelques concessions qui ont permis de réduire de 40 à 15 le nombre de terroristes dont la libération était refusée par les Israéliens.

Le Cabinet de sécurité des sept principaux ministres et des responsables sécuritaires s’est ensuite réuni la semaine dernière pour débattre de l’accord après avoir reçu une vidéo confirmant la bonne santé physique et morale de Gilad Shalit. Seul un ministre aurait émis des réserves.

Une réunion exceptionnelle du gouvernement s’est tenue mardi 11 octobre pour entériner l’accord à la majorité. Le chef des services de sécurité intérieure, Yoram Cohen, a donné son feu vert en vue de l'échange d'un millier de terroristes. Les ministres orthodoxes du Shass ont accepté cet accord mais selon l’AFP, les nationalistes Avigdor Lieberman (Affaires étrangères), Ouzi Landau (Infrastructures) et Moshé Yaalon (Affaires stratégiques) s'y sont opposés.

Marwan Barghouti?

Une partie des prisonniers serait expulsée vers Gaza, une autre vers des pays arabes voisins et environ 200 vers la Cisjordanie. Israël se serait engagé verbalement à ne pas attenter à la vie des Palestiniens libérés (les noms des 1.000 libérables devraient être publiés rapidement mais il semblerait que Marwan Barghouti ne fasse pas partie de la liste) sauf s’ils étaient impliqués dans de nouvelles opérations terroristes.

La libération du caporal israélien ne serait plus qu’une question de jours. Ali Barakeh, représentant du Hamas au Liban, a affirmé que l'accord entre Israël et le Hamas, via la médiation de l'Egypte, a déjà été officiellement signé.

Cet accord pourrait débloquer la situation au Proche-Orient et mettre fin au blocus de Gaza qui était justifié par la capture de Gilad Shalit. Un vent d’espoir souffle à nouveau dans la région.

Jacques Benillouche

qu'il rejoigne ses parents, voila la nouvelle de l'année, le nom de l'année, l'année de la liberation de Shalit, et ça fait plaisir à entendre.

Monsieur le Directeur de France Inter,

Ce matin j’ai écouté l’annonce par une de vos collègues de la succession des sujets qu’elle aborderait. J’ ai bondi d’étonnement, de stupéfaction, presque de suffocation au sujet d’un reportage auprès des familles palestiniennes dans l’expectative de savoir, si oui ou non, leurs proches prisonniers d’Israël, feraient partie de la liste de ceux libérés ( ceci, sans mentionner l’échange avec le franco israëlien Shalit).

A quoi peut - on s’attendre à autre chose qu’à une série de lamentations ? Voici les familles de criminels présentées comme « victimes » !

En revanche, pas de reportage annoncé en parallèle, sur les proches des personnes tuées, assassinées ou explosées, par ces prisonniers. Il serait, en effet, dommageable, de rappeler par ce biais, « les forfaits » (ce terme étant un euphémisme) commis sur des personnes civiles (qu’elles soient juives ou musulmanes israëliennes) par ces prisonniers, nullement condamnés à mort pour crimes contre l’Humanité, cette démocratie, ayant abrogé la peine de mort, mais ayant eu droit à des procès en bonne et due forme, succédant à des enquêtes minutieuses.

C’est odieux.

Je quitte définitivement votre radio et j’entraine ma famille et mes amis à le faire.

Avec regrets et une immense peine, car, je tire un trait sur une radio à laquelle nous étions attachés, mon mari et moi depuis 1976 du jour où nous avons vécu ensemble.

Une républicaine de cœur, qui croyait en les vertus d’une chaîne radiophonique nationale, pour laquelle nous payons des impôts. Vive les radio privées, en particulier RTL!

Eliane RACOWSKI, Licenciée es Lettres à la SORBONNE, Orthophoniste, 61 ans, encore en exercice, dont le mari est Contrôleur de Gestion dans une grande entreprise, mère de 2 enfants, mariés, l’un Avocat, l’autre diplômée de Dauphine, qui n’écoutent plus votre radio depuis belle lurette.

P.S. Ah, j’oubliais ! Jécouterai, tout de même,la revue de presse d’Ivan Levaï, tous les samedis et dimanches matins à 8h 30, et, si possible, l’émission de Michel Lodéon de 16h.

1027 Contre 1

Oui 1027 contre 1. Penible et cruel dilemne que de voir dehors des vils et laches criminels qui se sont pris a des femmes et des enfants pour s'exprimer.
Et dire que parmi ces salauds liberes, il y aura le terroriste* qui a fait exploser sa bombe dans la Pizzaria de SBARRO en plein centre de Jerusalem, explosion qui a tue une vingtaine de personnes dont 7 enfants et fait 130 blesses graves.

Nous ramenons 1 soldat et en echange nous liberons des tueurs* qui ont fait quelques milliers de morts car si on calcule leurs tristes forfaits, on arrive a des chiffres terribles.

Impossible de ne pas realiser que ces terroristes* tueurs tueront de nouveau. Ils appartiennent pour la plupart a la branche radicale du Hamas et comme l'a explique un journaliste du journal Haaretz, Guilad Shalit a un visage, une famille et nous nous devons de le ramener a la maison mais cet echange signe le sort d'autres personnes dont on ne connait pas le visage et qui mourront suite a la liberation de ces tueurs radicaux.

Le Hamas a reussi son coup mais Israel se devait de liberer ce pauvre garcon, ne serait-ce que pour le moral et la credibilite de Tsahal face au public israelien. Cela est d'une importance capitale pour nous et les arabes israeliens, pour la plupart, ont reagi a la television par un malaise face a la valeur accordee a la vie par les israeliens, comparativement au monde arabe.

*"activistes" comme on les nomme en Occident. Honteux car la definition du terroriste est clairement definie.

Une solution radicale: ne plus faire de prisonniers ! Comme à la Légion.