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Turquie.
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 09 septembre 2011 : 10:05

"La Turquie est-elle en position de force face à Israël ?"


Devant le refus d’Israël de s’excuser pour son raid contre le ferry turc Mavi Marmara, qui participait à la première flotille pour Gaza, et à bord duquel neuf passagers turcs ont péri en mai 2010, Ankara a multiplié les sanctions : expulsion de l’ambassadeur israélien, suspension des accords militaires bilatéraux, procédure devant la Cour internationale de justice pour contester le blocus de Gaza. Dorothée Schmid, spécialiste de la Turquie contemporaine à l’Institut français des relations internationales (IFRI), analyse les raisons qui poussent la Turquie à durcir sa position face à l’Etat hébreu.

Les relations entre Israël et la Turquie, pays alliés, se sont dégradées depuis plus de deux ans : cette crise diplomatique annonce-t-elle une rupture ?

Cette crise s’inscrit dans un contexte de refroidissement diplomatique progressif. Son expression la plus vive se manifeste aujourd’hui. Le refroidissement s’est amorcé fin 2008. Les deux pays sont passés à côté de la rupture pendant les offensives menées par l’armée israélienne à Gaza dans le cadre de l’opération "Plomb durci". Début 2009, au forum économique de Davos, le premier ministre turc, M. Erdogan, quitte en fureur une table ronde où il était associé au président israélien Shimon Pérès, après avoir accusé les Israéliens d’être passés maîtres dans l’art de tuer les gens. A l’été 2009, le nouveau gouvernement israélien mené par Benyamin Nétanhyahou met fin à la médiation turque entre Israël et la Syrie. Les signes de perte de confiance se multiplient. Survient alors l’incident du Mavi Marmara en mai 2010, qui a causé la mort de 9 nationaux turcs.

Mais il n’y a pas de rupture complète. Le gouvernement turc a décidé d’expulser l’ambassadeur israélien. En revanche, l’attaché militaire israélien est toujours en poste. Le ministre turc des affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a également annoncé l’arrêt des relations commerciales, militaires et industrielles. Mais ceci ne vaut pour le moment que pour l’industrie de l’armement : le ministre a précisé que cette déclaration ne concernait pas le secteur privé. Le volume des échanges entre les deux pays a augmenté de 23 % au premier semestre 2011 par rapport à la même période, l’année antérieure : les liens économiques restent forts.

Le premier ministre turc souhaite se rendre la semaine du 12 septembre en Egypte, en Tunisie et en Libye : y a-t-il une influence du printemps arabe dans le durcissement de l’attitude turque vis-à-vis d’Israël ?

La crise se noue autour du rapport des Nations unies concernant l’affaire du Mavi Marmara, mais le printemps arabe est un élément de contexte essentiel pour comprendre ce qui se passe. En effet, le printemps arabe fragilise la position régionale de la Turquie : l’équilibre qu’elle avait construit avec les régimes de la région est actuellement défait, et il faudra beaucoup de travail pour rétablir un équilibre stable dans les relations avec les nouveaux pouvoirs.

Pendant le printemps arabe, la Turquie s’est montrée dans un premier temps plutôt embarrassée. Le gouvernement turc ne s’est exprimé que tardivement au sujet de la révolte égyptienne, bien qu’il ait finalement appelé Hosni Moubarak à la démission. Avec la Libye, on a observé un retournement complet : Ankara refuse d’abord l’intervention internationale, mais finit par y participer a minima, avant de se replacer, une fois la victoire des insurgés acquise, en première ligne pour soutenir le Conseil national de transition. Sa condamnation des violences en Syrie a également été tardive.

Les événements arabes sont comme un moment de vérité pour la diplomatie turque. Aujourd’hui, aller au clash avec Israël apparaît comme une solution simple pour protéger son image auprès du public arabe.

Cette escalade intervient également peu avant la demande d’adhésion d’un Etat de Palestine à l’ONU, prévue le 20 septembre…

En effet, outre le printemps arabe, il s’agit sans doute du deuxième élément essentiel pour expliquer la crise. La perspective de la proclamation d’un Etat palestinien tétanise Israël, et la Turquie doit forcément soutenir la revendication palestinienne, suivant la ligne politique et de solidarité qu’elle privilégie depuis plusieurs années.

Demandes d’excuses concernant le raid contre le ferry en partance vers Gaza, condamnation du blocus : Gaza semble donc cristalliser les tensions. Quel rôle joue le territoire palestinien dans le discours diplomatique de la Turquie ?

M. Erdogan a bien compris l’usage électoral qu’il pouvait faire d’une position dure sur Gaza, devenu pour tout le monde un symbole d’injustice. Les Turcs sont massivement pro-palestiniens. Exprimer sa solidarité avec Gaza permet de travailler l’image du gouvernement, qui prône de plus en plus clairement la fraternité islamique. En outre, dans l’affaire du Mavi Marmara, le nationalisme turc a aussi été directement atteint.

Par ailleurs, sur le plan extérieur, la Turquie cultive depuis quelques années son image de soft power, de puissance bienveillante. M. Erdogan était devenu un héros auprès de l’opinion publique arabe après sa condamnation de l’opération "Plomb durci". Les sujets humanitaires sont en effet toujours considérés comme de bons tremplins diplomatiques. On l’a encore vu avec la visite de Tayyip Erdogan en Somalie, le mois dernier : une démonstration remarquable de l’usage de la charité islamique comme instrument d’influence extérieure.

M. Erdogan joue donc la stature internationale de son pays sur ce dossier…

Les Turcs veulent en effet être reconnus comme une puissance internationale de premier plan. La gestion des dossiers est donc très calculée, une initiative sert toujours à équilibrer une autre. Concernant la visite turque en Somalie, on ne peut s’empêcher de remarquer qu’Ankara bombardait au même moment, et depuis plusieurs semaines, le Kurdistan irakien, faisant de nombreux morts. Dans le cas qui nous occupe, il faut tenir compte du fait qu’Israël est devenu très impopulaire à l’échelle mondiale. C’est donc un dossier sur lequel on peut se permettre de tenir une position dure.

En revanche, Israël a beaucoup à perdre, car la Turquie était un allié important dans la région. Tel-Aviv est dans une situation d’embarras et d’inquiétude dans un contexte régional précis : la Syrie est à feu et à sang ; depuis la chute de Moubarak, on entend de plus en plus de voix en Egypte remettre en cause les accords de paix et il y a eu récemment de graves incidents entre les deux pays [avec la mort de cinq policiers égyptiens, tués alors que les forces israéliennes poursuivaient des auteurs présumés d’attaques près de la frontière avec l’Egypte, le 18 août]. La perspective de voir la Palestine reconnue est un autre choc à venir. Enfin, l’Iran continue d’envoyer des messages anti-israéliens, et poursuit silencieusement, à l’écart des grands désordres du Moyen-Orient, son programme d’équipement nucléaire. Ankara prend certainement acte de la fragilité psychologique que ce contexte très difficile produit en Israël. Les autorités turques voient aussi les manifestations qui se déroulent à Tel-Aviv et constatent ainsi l’épuisement du gouvernement Netanyahu. La Turquie est dans une position de force.

Les Etats-Unis s’inquiètent des tensions entre la Turquie et Israël, qui sont deux alliés : quel rôle joue Washington dans cette crise diplomatique ?

Les Américains vont très certainement tenter de calmer le jeu, car ils ont besoin des Turcs dans la région. Dans le même temps, ces derniers savent que les Etats-Unis sont de moins en moins à l’aise avec ce gouvernement israélien : l’administration Obama est beaucoup moins sur un alignement pro-sioniste que l’administration Bush.

Le rapport turco-américain est en cours de rééquilibrage à l’avantage des Turcs. Au sein de l’OTAN, ceux-ci essaient de se montrer comme des acteurs indépendants et valorisés. "Nous ne sommes pas le ’Yes-Man’ des Etats-Unis", peut-on lire dans la presse turque. Aujourd’hui, le discours turc envers Israël est aussi l’une des manières de faire passer ce message aux Etats-Unis. Dans le même temps, les Turcs leur donnent des gages : ils ont autorisé l’implantation sur leur sol de radars du bouclier anti-missiles de l’OTAN. C’est une façon de compenser la hausse de ton avec Israël.

Recep Tayyip Erdogan souhaite se rendre à Gaza : comment interpréter cette visite ?

C’est une provocation, mais aussi une tentative de dernière minute de regagner le terrain perdu sur les Egyptiens. Ces dernières années, les Turcs se sont laissé griser par leurs succès diplomatiques réels ou supposés. On sent aujourd’hui le gouvernement turc tiraillé entre l’envie de produire un discours plus islamique et plus religieux, aligné avec le Hamas, et la crainte que ses alliés occidentaux ne perçoivent négativement de tels signaux.

Gaza est symboliquement le lieu où l’islam politique a triomphé [avec la victoire du Hamas aux élections législatives de 2006]. La question du dialogue avec le Hamas, mouvement arabe radical religieux, est le préalable à celle du dialogue avec l’islam politique dans la région. Or, le parti au pouvoir en Turquie, l’AKP, a toujours entretenu des liens avec les partis islamistes arabes, liens qu’il est aujourd’hui tenté d’activer. N’oublions pas que la Turquie est aujourd’hui largement présentée comme un modèle de démocratie islamique. C’est ce modèle qui pourrait être étendu au reste de la région [avec le printemps arabe]. L’équilibre est ici encore difficile à tenir, entre "l’islam modéré" cher à l’administration américaine, et un islam plus radical, qui inquiète immédiatement en Occident. En tout état de cause, la brouille avec Israël et la visite annoncée de M. Erdogan à Gaza posent le problème d’une radicalisation de la diplomatie turque.

Propos recuillis par Flora Genoux.

NDLR : L’analyse est biaisée, car elle ne prend pas en compte le fait que ce revirement de la Turquie n’est pas lié seulement à Israël mais aussi à l’Occident en général. Depuis que l’Europe a refermé ses portes à ce pays (depuis 2001), ce dernier a pris ses distances vis-à-vis de l’Occident. Les premiers à en faire les frais furent les Américains lors de la seconde guerre du Golfe, quand la Turquie a refusé l’emploi de son sol aux armées américaines les obligeant à attaquer l’Irak uniquement par le Sud au lieu des deux fronts (Nord et Sud) ce qui aurait modifié considérablement les résultats de ce conflit. Depuis les États-Unis Unis eux-mêmes se méfient des Turques, et les Européens font de même. Seuls des analystes de gauche ont la mémoire un peu courte.

Dorothée Schmid, spécialiste de la Turquie contemporaine à l’Institut français des relations internationales (IFRI) | LEMONDE.FR

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TURQUIE-ISRAËL : HAUTE TENSION DIPLOMATIQUE


La Turquie a annoncé mardi la suspension de tous ses échanges avec Israël en matière de défense, évoquant même une intensification de ses patrouilles navales en Méditerranée. Cette décision fait suite au refus de l’Etat hébreu de s’excuser d’avoir tué neuf Turcs en 2010, dans l’assaut lancé par son armée sur une flottille humanitaire tentant de rejoindre la bande de Gaza.



C’est un rapport de l’ONU qui a mis le feu aux poudres. Publié jeudi dernier, il évoquait l’assaut de l’armée israélienne sur une flottille tentant de rejoindre Gaza en mai 2010, qui avait causé la mort de neuf Turcs, sans pour autant le condamner. Dès la publication des extraits du rapport, l’administration turque décidait d’expulser l’ambassadeur d’Israël à Ankara, sommant son homologue de lui présenter des excuses officielles, excuses qui ne sont jamais venues.

En réaction à ce qu’il considère comme un nouvel affront envers son pays, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé mardi la suspension des échanges entre les deux pays, dans le domaine de la défense. « Nous suspendons complètement les liens commerciaux et militaires avec eux concernant l’industrie de la défense », a-t-il clairement expliqué, ajoutant que « ce processus sera suivi de différentes mesures ». La veille pourtant, le ministre de l’Economie, Zafer Caglayan, déclarait que la Turquie ne ferait rien « pour le moment » de nature à bouleverser ses relations économiques avec Israël. Les échanges commerciaux entre les deux pays dans leur ensemble ont atteint en 2010 3,5 milliards de dollars.

VERS UNE INTENSIFICATION DES PATROUILLES EN MÉDITERRANÉE

Il y a quelques jours, le gouverneur de la Banque d’Israël, Stanley Fischer, mettait en garde contre les conséquences économiques qu’entrainerait une rupture prolongée du commerce avec la Turquie. Selon lui, l’économie de la Turquie surpasse de loin celle d’Israël. « L’économie turque connait une croissance exceptionnelle », expliquait-il, cité par le journal « Hürriyet ». « Ils ont de grands entrepreneurs et une main d’œuvre formée à l’européenne. La Turquie deviendra un marché important dans la région et un exportateur majeur. Les conséquences d’une rupture du commerce avec la Turquie seront coûteuses ». Les « différentes mesures » promises par Erdogan pourraient aussi concerner une intensification des patrouilles des navires de guerre turcs dans l’est de la Méditerranée, sur laquelle donne le littoral israélien.

Depuis quelques jours, certains responsables de l’Etat hébreu marchent sur des œufs, refusant d’irriter plus l’administration turque tout en maintenant leurs positions, à l’image d’Ehoud Barak. Le ministre de la Défense israélien a reconnu les « divergences » existant entre les deux pays, invitant les forces en présence à agir « avec leur tête et non de façon viscérale ». « Ce sera mieux pour nous tous et pour la stabilité régionale », a-t-il assuré.

Le divorce entre les deux anciens alliés semble clairement consommé, et des ressortissants turcs et israéliens en l’ont déjà subi. Le ministère israélien des Affaires étrangères a en effet annoncé mardi qu’une quarantaine des leurs ont été retenus une heure et demie à l’aéroport d’Istanbul, y subissant des interrogatoires détaillés. Mais dans le même temps, l’agence de presse turque Anatolie relatait des scènes comparables à l’aéroport de Tel-Aviv. Un touriste interrogé expliquait même avoir dû retirer son pantalon pour être fouillé.

INQUIÉTUDE DES ETATS-UNIS

Cette crise diplomatique entre les deux plus grandes puissances du Proche-Orient met aussi les Etats-Unis dans une position inconfortable, Israël et la Turquie comptant aux rangs de leurs alliés les plus influents. Victoria Nuland, porte-parole du département d’Etat, a reconnu que l’administration Obama était « préoccupée ». « Nous avons, au cours des derniers mois, travaillé avec nos deux alliés au renforcement de leurs relations bilatérales. Nous pensons toujours qu’un retour à un partenariat est dans leur interêt commun. Mais l’état actuel de leurs relations nous préoccupe ».

OPPOSITION IDÉOLOGIQUE

La crise diplomatique naissante entre l’Etat turc et Israël prend avant tout cette ampleur du fait du désaccord des deux administrations quant à la question de la reconnaissance l’Etat palestinien. Recep Tayyip Erdogan a évoqué mardi la possibilité de se rendre dans la bande de Gaza à l’occasion de son prochain voyage en Egypte, expliquant devoir d’abord consulter les autorités du Caire. Le chef du gouvernement turc se rendra aussi à New York ce mois-ci, pour la session de l’Assemblée générale de l’Onu, où il devrait prendre position pour la reconnaissance d’un Etat palestinien dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, une initiative à laquelle s’oppose évidemment Israël. Le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu, a déclaré devant la presse à Ankara aux côtés d’un émissaire du président palestinien Mahmoud Abbas, qu’une telle reconnaissance était « le droit le plus naturel des Palestiniens, une dette que le monde doit verser au peuple palestinien ».

Antoine Delthil - Parismatch.com

Turquie.
Posté par: derka (IP enregistrè)
Date: 12 septembre 2011 : 01:31

Erdogan a dit aussi que son armée escortera toute prochaine flotille vers Gazza partant bien sur de la Turquie. Pour moi cela signifie qu'il n'y aura plus de flotille pour Gazza qui fera depart depuis la Turquie. Si des extremistes turques veulent en envoyer une, ils la feront depuis Chypre ou Tunis ou ailleurs, car je vois mal la Turquie non arabe provoquer un conflit grave avec Israel pour les beaux yeux des gazzaouis arabes et pour forcer un blocus jugé legal par la communauté internationale. Par contre des paroles dans l'air pour la galerie arabo musulmane ne lui feront que du bien à lui pour son image de "grand zaim" arabo musulman et pour l'economie de son pays. Comme aussi le "dernier avertissement" à Assad, c'est le dernier il ne lui en fera plus d'autre et c'est tout

Turquie.
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 12 septembre 2011 : 11:57

La Turquie a peur d’éventuelles mesures de rétorsion d’Israël


Le président du Parlement turc Cemil Ciçek a qualifié d’"irresponsable" samedi les mesures de rétorsion qu’envisagerait Israël contre la Turquie parmi lesquelles un soutien à la rébellion kurde.

"Des gens qui ont rang de ministre s’engagent dans des discours aussi irresponsables, c’est très consternant", a-t-il dit dans des déclarations télévisées. Il réagissait aux propos du ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman cité par le quotidien israélien à grand tirage Yediot Aharonot, qui a envisagé toute une série de mesures de rétorsion, lors d’une réunion spéciale du ministère jeudi.

Israël-Turquie-flottille-Kurdes-violences

Israël mettrait en garde ses ressortissants ayant effectué leur service militaire contre toute visite en Turquie de crainte de poursuites, appuierait "une reconnaissance par le Sénat américain du génocide arménien", soutiendrait la rébellion kurde du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et lancerait une offensive diplomatique contre la Turquie, écrit le journal.

M. Ciçek a accusé les instigateurs de ce plan supposé de s’engager dans un "chantage" contre la Turquie et affirmé que s’il était mis en oeuvre "les problèmes deviendront encore plus complexes et inextricables" entre la Turquie et Israël, dont les relations sont actuellement au plus bas. Après des mois de tensions croissantes, Ankara a laissé éclater sa colère début septembre face au refus israélien de présenter des excuses pour une opération militaire israélienne qui a tué neuf terroristes turcs dans les eaux internationales en mai 2010.

Ankara a expulsé l’ambassadeur israélien et gelé les relations militaires bilatérales. Le PKK, considéré comme une organisation terroriste par la Turquie, les États-unis et l’Union européenne, s’est engagé dans une lutte séparatiste armée en 1984. On estime que ce conflit a fait 45.000 morts depuis cette date.

ANKARA, 10 sept 2011 (AFP)

Turquie.
Posté par: derka (IP enregistrè)
Date: 13 septembre 2011 : 15:33

Erdogan n'ira pas à Gazza. Il a declaré son intention d'y aller et il n'y ira pas c'est une facon d'y aller sans y aller. L'intention "ennya" en islam est plus importante que l'action elle meme, ce qui le place encore une fois comme un leader pour les arabes aucun chef d'eta arabe n'a declaré la meme intention. Mais pour des "raisons d'agenda" ou des "raisons techniques" il n'ira pas, donc pas de probleme avec Israel, d'une pierre 2 coups. Les malices d'Erdogan. 8,8 pourcent de croissance au premier trimestre voila ce qui l'interesse. Je pense qu'Israel n'a pas à se faire de grands soucis de ce coté la, des petits soucis peut etre mais qui n'iront pas à un grave probleme.
Coté egyptien par contre, je ne sais pas entre la pression des islamistes pro hamas et ceux qui pronnent la realpolitik wait and see




Turquie.
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 13 septembre 2011 : 21:45

Oui Derka c'est Erdogan ou la folie des grandeurs,
Beaucoup de bruit, beaucoup de gesticulations mediatiques et en utilisant les palestiniens (qui ne les a pas utilise a ce jour, depuis Nasser, en passant par Nasarallah et Ahmenidjab) car il aurait bien pu faire un petit detour par Gaza, mais les puits de petrole lybien sont bien plus prometteur.
N'oublions pas que la force de l'armee turque tient de l'Otan et des enseignements de Tsahal.

Enfin , si la Turquie veut etre a la tete du monde arabe, que fait elle pour donner un petit peu de travail a des millions d'egyptiens chomeurs.
Et si on ouvrait des entreprises turques en Egypte pour aider les freres,
Chut faut pas evoquer l'option! Elle n'existe pas.

Turquie.
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 15 septembre 2011 : 12:04

Menaces de la Turquie contre Chypre, l’UE hausse le ton - par Jean-Patrick Grumberg



frontiere maritime


forage gazier Israel-Chypre

Le gigantesque gisement de gaz découvert en mer Méditerranée dans les eaux territoriales chypriotes, libanaises et israéliennes déplaît fortement à Erdogan, qui vient de passer aux menaces contre Chypre, pays membres de l’Union Européenne, et illégalement occupée par la Turquie dans sa partie nord.

On se souvient que, suite à la découverte du gisement de gaz du bassin Levantin (3000 milliards de mètres cubes de gaz dont l’exploitation commence cet automne) il a suffit de quelques jours à Chypre et Israël pour établir la carte maritime de leurs eaux territoriales respectives.

En revanche, et cela ne surprendra personne, la délimitation des eaux territoriales entre le Liban et Israël n’est ni réglée, ni près de l’être. De plus, la Turquie a fait pression pour que ni le conseil des ministres, ni le parlement libanais ne valident les accords de frontière maritime passés avec Chypre, tant qu’il n’a pas donné son aval.

Dans un interview au journal turc Zaman, le Ministre turc Egemen Bagis a annoncé que la Turquie n’hésitera pas à envoyer sa flotte si Chypre ose démarrer le forage.

Face à cette menace directe, prise très au sérieux par l’UE, Stefan Fule, le commissaire de la Commission Européenne, a publié, jeudi 1er septembre, un communiqué très dur (très dur pour le langage aseptisé du monde diplomatique). Il a : « exhorté la Turquie à s’abstenir de toute sorte de menace, sources de friction, ou actions qui pourraient affecter négativement les relations de bon voisinage, et a exigé le règlement pacifique des différends frontaliers ». Fin de la déclaration du Commissaire de l’UE.

Selon Reuters, Recep Tayyip Erdogan a haussé le ton, dans une interview donnée à Al Jazeera fin de semaine dernière, en affirmant que « la marine militaire turc escortera tout navire turc d’aide humanitaire qui voudra se rendre à Gaza, afin d’empêcher Israël de les attaquer ». La commission Palmer des Nations Unies a conclu, début septembre, que le blocus maritime de Gaza par Israël est parfaitement légal selon le droit international, et que l’interception du cargo turc Mavi Marama n’avait violé aucune règle du droit international, ce qui a plongé Erdogan dans une fureur folle.

Erdogan a également déclaré qu’il a « pris des « mesures », pour empêcher Israël d’exploiter son gaz méditerranéen. »

Erdogan : « vous verrez qu’Israël et Chypre ne seront pas les propriétaires de ces droits (d’exploitation), car la Turquie, en tant que garant de la République Turque du Nord Chypriote, a pris ses disposition dans la région, et elle agira rapidement et de façon décisive pour imposer son droit de surveiller les eaux internationales dans l’Est méditerranéen »

L’ancien leader Turc Mehmet Ali Talat, a déclaré, fin de semaine dernière, dans un quotidien Turc chypriote, que le Président Demetris Christofias était « d’une rare inconscience d'oser exploiter les ressources naturelles de l’Ile avant le règlement de la solution chypriote ».

Le Ministre de la défense chypriote Demetris Eliades a répondu que « la Turquie en est arrivée au point de proférer des menaces directes contre plusieurs pays, aux yeux du monde entier ».

Dans une interview pour Voice of America, Erato Kozakou Marcoullis, le Ministre Chypriote des Affaires étrangères s’est déclaré « très curieux de voir comment la Turquie va s’y prendre pour empêcher le commencement du forage, assuré par la compagnie texane Noble Energy ».

« J’aimerai bien que le gouvernement turc explique comment il va s’y prendre, a t-il ajouté. Va t-il attaquer les équipements de Noble Energy quand ils vont commencer le forage ? » a t-il ajouté.

Noble Energy, qui doit commencer le forage du gaz le 20 septembre, a déclaré prendre en compte ces différentes menaces, mais a décidé de commencer le forage normalement, en accord avec le Département d’Etat américain et l’Ambassade des Etats Unis.

© Jean-Patrick Grumberg pour www.Drzz.fr


hebergeur d'image





Turquie.
Posté par: gilou (IP enregistrè)
Date: 15 septembre 2011 : 13:07

Et voici un autre Juif honteux ,contaminé par le virus de la peur d'être enfin capable de se battre pour survivre,preferant l'abaissement moral du refus d'être libre .Daniel Cohn-bendit eructe comme à son habitude sa solidarité avec Erdogan,accusant Israel de ne pas se soumettre humblement à ses dictats.

Turquie.
Posté par: derka (IP enregistrè)
Date: 15 septembre 2011 : 14:44

la Turquie n'a pas à exercer des pressions sur le Liban pour refuser tout accord entre Chypre et Israel, le hizbollah au pouvoir le fait volontairement, et meme un conflit avec Israel serait le bien venu, son patron Assad en difficulté en a grand besoin et lui meme aussi pour contre carrer les demandes du 14 mars de deposer les armes. Le hizbollah parle deja de jihad maritime. Dans toute l'Histaoire la mer a toujours été le point faible des musulmans et dans l'Histoire tres recente les airs aussi.

Turquie.
Posté par: aaron (IP enregistrè)
Date: 15 septembre 2011 : 20:56

Nicolas Sarkozy et David Cameron sont arrivés à Tripoli. Hasard du calendrier? Le Premier ministre turc Erdogan qui a entamé lundi soir au Caire, puis à Tunis, une tournée dans les pays du printemps arabe, est lui aussi attendu dans la capitale libyenne. Paris et Londres n'avaient, semble-t-il, pas envie de le laisser cueillir à leur place les fleurs du printemps arabes.

Turquie.
Posté par: derka (IP enregistrè)
Date: 15 septembre 2011 : 22:03

Si Erdogan est si courageux pourquoi il ne ferait pas en Syrie ce que Sarkozy et Cameron ont fait en Lybie, c'est son voisin, il est plus proche, pas besoin de porte-avion, et il fait partie de l'otan. On peut mentir une fois 2 fois, mais tout le temps!!! les arabes un jour finiront par s'en apercevoir.

Turquie.
Posté par: aaron (IP enregistrè)
Date: 15 septembre 2011 : 22:22

Citation:
On peut mentir une fois 2 fois, mais tout le temps!!! les arabes un jour finiront par s'en apercevoir.

Mon bon Monsieur, Apprenez que tout flatteur. Vit aux dépens de celui qui l'écoute

Turquie.
Posté par: derka (IP enregistrè)
Date: 15 septembre 2011 : 23:31

Citation:
aaron
Citation:
On peut mentir une fois 2 fois, mais tout le temps!!! les arabes un jour finiront par s'en apercevoir.

Mon bon Monsieur, Apprenez que tout flatteur. Vit aux dépens de celui qui l'écoute

Aaron
la semaine derniére un des dirigeants de l'opposition syrienne a attaqué vigoureusement Erdogan le traitant de fanfaron et que le peuple syrien qui est en train de mourrir ne doit s'attendre à rien de lui et ce n'est pas quelqu'un qui interdit aux kurdes dit il de parler leur langue qui viendra aider les syriens à se liberer

Turquie.
Posté par: Mostafa (IP enregistrè)
Date: 16 septembre 2011 : 04:38

Les services de renseignements turcs ont bien livré à ce Assad de Syrie un officier syrien réfugié chez eux! Officier qui est derrière le mouvement des officiers syriens libres...Allez comprendre...

Turquie.
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 21 septembre 2011 : 11:41

Ankara menace de geler ses relations avec l'UE
20/09/11


La Turquie gèlera ses relations avec l'Union européenne si Chypre assure la présidence tournante de l'UE en 2012 sans qu'un accord n'ait auparavant été trouvé sur la question chypriote, a prévenu le vice-Premier ministre turc Besir Atalay.

« Si les négociations de paix à Chypre ne sont pas concluantes et si l'Union européenne confie la présidence tournante à Chypre du sud, il y aura une crise réelle entre la Turquie et l'UE (...) », a déclaré à la radio chypriote turque Besir Atalay samedi 17 septembre 2011. « Parce que nous gèlerons nos relations avec l'Union européenne (...) Nos relations avec l'Union européenne prendront brutalement fin », a-t-il prévenu à l'issue d'une visite dans le nord de Chypre. Le gouvernement chypriote grec, reconnu par la communauté internationale, doit prendre la tête de la présidence de l'UE pendant six mois à partir de juillet 2012.

Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères turc, Ahmet Davutoglu, a quitté la conférence internationale contre le terrorisme à New-York quelques instants avant le début du discours du vice-ministre des Affaires étrangères israélien Danny Ayalon.

Photo (Besir Atalay): D.R.

Source : Reuters





Turquie.
Posté par: derka (IP enregistrè)
Date: 21 septembre 2011 : 16:05

"La Turquie gèlera ses relations avec l'Union européenne"

ça depend qui a besoin le plus de l'autre l'UE ou la Turquie. Un specialiste peut nous eclairer. A part sa position relative au gaz russe qui transite par la Turquie pour arriver à l'UE je ne voi pas ce qui peut peser en faveur de la Turquie. Ce n'est pas la technologie turque qui fait marcher l'Europe ni son petrole, elle n'en a pas. Sa position de membre de l'OTAN ou est son importance strategique ? c'est comme la position du qatar dans l'actuelle coalition contre kaddafi

Turquie.
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 21 septembre 2011 : 19:50

Voici l'article d'une journaliste turc traduit en anglais et qui ne mache pas ses mots contre la politique d'Erdogan.



Turkey’s opera buffa: Not really funny!

Quelques perles de cet article tres sense :

"Foreign Minister Ahmet Davutoğlu has said that “No country is above the law.” That’s good. And Prime Minister Erdoğan has said that “Israel is a spoiled child.” Right? Wrong. Because it sounds like Abdullah Öcalan speaking of peace. They are the prime minister and the foreign minister of a country that has carried a big U.N. tag that reads “the official occupier of Cyprus” on it for the last 37 years – and it’s the same country where more than 40,000 lives have been lost in civil war..."

.../...

"You may be too shy “to call a cat a cat.” But I shall call a cat a cat: Sorry, gentlemen, this is a religious war, and one has to be an Islamist, not just a Muslim, to subscribe to it. Like Mr. Erdoğan’s good friends Hamas do."

Lire tout l'article sur

[www.hurriyetdailynews.com]




Turquie.
Posté par: Mostafa (IP enregistrè)
Date: 22 septembre 2011 : 13:00

La Turquie a déjà investi plusieurs pays arabes dont le Maroc. Casablanca,Mohammedia,etc,ou des centaines de turcs travaillent dans le raffinage du pétrole et autres secteurs.Plusieurs mariages ont été contractés entre des marocaines et des turcs...

Turquie.
Posté par: derka (IP enregistrè)
Date: 26 septembre 2011 : 14:08

la Turquie a arraisonné un bateau d'armes destinées à la Syrie, bateau battant pavillon syrien. A ma connaissance il n'y a pas de protestations. Il est fort possible que ce soit encore une combine d'Erdogan, il s'agit d'un bateau turc avec des armes turques envoyé et arraisonné par Erdogan pour montrer qu'il surveille et qu'il fait quelque chose sans rien faire encore une fois de plus.

Turquie.
Posté par: gilou (IP enregistrè)
Date: 27 juin 2012 : 19:55

Tandis que l'Islamiste Erdogan " exige " excuses et raparations materielles à Israel pour indemniser son agression evidente,il se garde bien d'exiger quoique ce soit à son ex-allié Assad qui a detruit un avion et tué deux pilotes qui n'avaient pas d'intentions agressives.

C'est encore une preuve de la solidarité islamique de dirigeants criminels,car sans être inquiété par "l'opinion internationale" comme Assad,Erdogan tue les kurdes avec autant d'entrain que son homologue

Turquie.
Posté par: CEREJIDO (IP enregistrè)
Date: 27 juin 2012 : 21:36

ERDOGAN est un criminel qui devrait être traduit devant la cour de justice internationale.
Son attitude envers DAMAS n'est que cinéma.

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