Tous ruinés dans dix mois par Jacques Attali


Si les hommes politiques se conduisent enfin en hommes d’Etat et prennent la mesure de la gravité de la situation, les solutions existent pour sortir l’Europe de la crise.

Les marchés ne laissent aucun répit aux peuples aussi longtemps que les hommes politiques ne se conduisent pas en hommes d’Etat.
Cette vieille loi, valable depuis des siècles, est aujourd’hui d’une cruelle actualité.

Il ne sert a rien de refaire l’Histoire ; de répéter que si les décisions prises au dernier sommet européen l’avait été 18 mois plus tôt , il n’y aurait pas de crise de l’euro aujourd’hui, car l’eurozone disposerait de l’outil technique et de l’arme juridique pour contrer la spéculation. En particulier, les banques ne pourraient plus, en même temps et au sein du même établissement, constater des pertes sur les emprunts d’Etat d’un pays et vendre à découvert ces mêmes obligations.

Il est désespérant d’avoir à répéter qu’existe aussi une solution aux problèmes structurels de l’Eurozone ; une solution que beaucoup proposent depuis des années : la mutualisation d’une part plus grande de la TVA entre pays de l’Union, pour financer le service d’eurobonds émis par une entité ad hoc de l’euro zone. Ces eurobonds pourraient utilement se substituer à une partie des dettes nationale et permettre à l’Europe de réinventer son avenir industriel, entrepreneurial et technologique ; et de rembourser sa dette par la seule manière raisonnable, la croissance. Cela ne dispenserait pas d’effort les pays les plus endettés ; c’est à leur portée : il suffirait par exemple de taxer pendant dix ans de 1,5% la fortune privée des Italiens (qui est, en proportion, près de 25% supérieure a celle des autres européens) pour faire disparaître la dette publique de ce pays.

Seulement voilà : les dirigeants européens, sous l’influence de groupes de pression a courte de vue, et incapables de penser la politique hors des exigences de la finance, n’ont pas cru à la gravité de la dynamique en marche depuis la fin de 2007. Ils se sont contentés de naviguer au plus près, d’illusoires sommets européens en G20 de pacotille, repoussant les échéances par des mesures minuscules et de déclarations contradictoires.

S’ils ne veulent pas rester dans l’Histoire comme les fossoyeurs de l’euro, et de l’Union, les dirigeants européens doivent agir très vite. Ils doivent convoquer un nouveau sommet de l’eurozone, qui décidera enfin de ce pas nécessaire vers le fédéralisme en Europe. Et qui, en attendant que cela puisse entrer en vigueur, après le vote des parlements nationaux, qui devront pour cela être convoqués au plus tôt, autoriserait la BCE à défendre la valeur de l’euro et la liquidité du système bancaire par tous les moyens a sa disposition, même les moins orthodoxes.

S’ils ne le font pas, ou s’ils ne réussissent pas à convaincre leurs partenaires de le faire avec eux, les événements continueront de s’enchaîner vers le pire. Ceux qu’on accusait, il y a peu encore, de pessimistes, passeront alors pour de doux rêveurs. En particulier, dans ce cas, les élections présidentielles françaises se dérouleront dans un contexte de débandade, de remise en cause de l’existence même de l’union et d’une récession plus grave encore que celle de 2008.

Alors, les peuples rappelleront à ceux de leurs dirigeants qui n’auront pas su maintenir l’Europe comme la région économique la plus riche et la plus prospère du monde la dimension tragique de l’Histoire.

Jacques Attali

Cet article a été également publié par L’Express

Ce qui semble ignoré des hommes politiques est le volet dépenses publiques du budget de la nation.Le seul dont ils ont l'entière responsabilité,le seul sur lequel ils ne veulent pas entendre parler d'economies drastiques.
Attali dont nous avons subi les consequences desastreuses de ses conseils à un Mitterand nul en economie,ne voit le salut que dans la confiscation de 15% du capital des "riches".
En designant les banques et les speculateurs en Bourse comme responsables d'une crise financière qui ne ruine que les speculateurs,les gouvernants veulent detourner l'attention (-et ils y reussissent- )des populations sur leur incapacité à prendre des mesures que le pouvoir regalien les autorise à entreprendre.
Mais leur corruption intellectuelle,formée dans l'enseignement elitiste pretendant fournir des solutions à des problèmes dont ils ignorent la realité concrète vecue par les entreprises ,les empêchent de remettre en cause leurs privilèges exorbitants et incontrôlés.

Cette attitude est universelle,les tyrans eux sont auto-dispensés des contingences triviales des elections democratiques ( sic )

Gilou, les speculations en bourse des "speculateurs" comme tu les nommes menacent non seulement ces gens-la, mais aussi les braves gens, ceux qui trinquent toute une vie pour gagner le droit a une retraite honorable et voient leurs economies fondre du jour au lendemain parce que cet argent a rejoint la bourse sans qu'ils n'aient eu un mot a dire. C'est du moins ce qui se produit en Israel.

Et les banques qui "speculent" tout autant ? Si elles tombent, qui sera alors touche ? Elles seulement ou l'ensemble des epargnants qui perdront des annees de labeurs et d'economies durement acquises ?

Darlett
je suis d'accord que des millions de personnes se trouvent en grande difficulté quand les investissements de leurs fonds de retraite perdent de leur valeur.Mais ce ne sont pas les speculateurs professionnels qui en sont responsables,ce sont des gerants incontrôlés de ces fonds qui ,plus indelicats qu'incompetents qui speculent sur des valeurs volatiles pour s'attribuer des remunerations sans limites.Les escrocs sont legion.Et le système par repartition lui-même est geré sans contrôles ni equité,ce qui le met en peril autant que les fonds privés.
L'univers de la speculation est regi par le principe des vases communiquants,sauf que celui-ci est en vase clos.Les gagnants et les perdants s'equilibrent,car pour acheter il faut des vendeurs.

Et l'influence de la Bourse dont se saisissent les dirigeants pour justifier leur gestion desastreuse des sommes colossales collectées ,est un faux pretexte.L'economie evolue en fonction d'autres critères que la capitalisation boursière,sinon qui paierait l'impôt ? Les pays en situation de faillite virtuelle sont victimes ( ou complices? ) uniquement de l'evasion fiscale generalisée.

Les procès faits à tant de responsables politiques de par le monde pour corruption donnent une faible idée de la realité.Crois-moi,j'en parle en connaissance de cause!!

mitterand nul en économie peut être ,en tous cas avait il tord en nationalisant les banques le présent semble lui donner raison.
de toutes façons on est au pied du mur il faut renflouer les caisses donc prendre l'argent là ou il se trouve
il y a un parfum de révolution dans le monde ça bouge un peu partout

gérants incontrolés on croit rêver ,mr kerviel fait perdre 4 milliards d'euro à la sg et on veut nous faire croire que personne n'était au courant arrêtons de prendre les gens pour des cons.
aux iles caïman toutes les grandes banques françaises sont représentées et il faut savoir que quand les marchés baissent on peut gagner de l'argent sur les marchés dérivés en spéculant à la baisse,il n'y a que les petits porteurs les dindons de la farce qui se font pigeonner
ce système ne profite qu'à une infime élite d'initiés

Mais Dani,tu sembles avoir oublié que le Crédit Lyonnais .nationalise par la volonté ideologique de Mitterand,que les hauts fonctionnaires amis du pouvoir dirigeaient vers l'abîme d'une perte de 10 milliards de Francs etaient contrôlés par Trichet . Belle reussite qui encore aujourd'hui fait des vagues !!!
Tu es serieuse en disant "prendre l'argent oû il se trouve ? Mais dans ton compte en banque pour commencer peut-être !!
Si la SG a perdu des milliards,c'est une socité privée dont seuls les actionnaires supportent les consequences.Je
Je ne comprends pas en quoi les termes " gerants incontrolés" te posent problème,surtout que Kerviel ne faisait pas partie de ce genre de responsables.Et tu ignores peut-être qu'il n'y a pas d'initiés chez les speculateurs,car ce delit est sevèrement reprimé,et les "petits porteurs" speculent autant que les gros avec les mêmes avantages et inconvenients.
Il y a vraiement d'autre motifs de s'enerver !!!

Gilou, aujourd'hui meme les journeaux israeliens nous apprennent, que suite a la chute drastique de leurs avoirs en bourse (entre 40 et 46 % pour certains), les quelques familles richissimes qui detiennent l'ensemble du marche israelien, ont annonce qu'elles n'avaient nullement l'intention de rembourser au public les pertes enregistrees hier et avant-hier en bourse.

En consequence, les fonds publics et les caisses de retraite, dont la gerance avait ete retiree aux banques et placee dans des societes d'investissements appartenant a ces puissantes familles justement (et on ne sait pas lesquelles ont quoi et qui - information tenue secrete!), se trouveront en perte. Tout cela sans qu'on ait eu la moindre possibilite d'intervenir pour empecher des hasardeuses et peu ethiques speculations sur des fonds d'epargne.

Citation:

L'univers de la speculation est regi par le principe des vases communiquants,sauf que celui-ci est en vase clos.Les gagnants et les perdants s'equilibrent,car pour acheter il faut des vendeurs.

La bourse n'est pas un vase clos, il y a eu une chute cette semaine de près de 20%, les valeurs nominales sont tombées de 20%.
Si j'ai vendu j'ai perdu réellement 20%,
Si je continue a la bourse je n'ai perdu que virtuellement car je n'ai pas concrétisé ma perte, donc je n'ai rien perdu, j'ai toujours en main mes 20000 actions de la Banque Koko.
Celui qui a acheté n'a pas gagné les 20% du vendeur, il a en main une action achetee moins cher que la veille. L'avenir dira si cet acheteur a gagné ou perdu et combien.

Au total la valeur des sociétés cotées en bourse à T.A ont chuté de 20% ou de 30 milliards de Shequels. Les spéculateurs ont gagné en misant qu'il y aurait une baisse. Les vendeurs ont perdu mais au total certains/beaucoup ont pu gagner si ils détenaient des actions achetées a un prix inferieur aux 20% de pertes, par exemple si ils detenaient ces actions depuis plus d'un an.

Tout dépend du prix de vente par rapport au prix d'achat et peu importe si la bourse monte ou descend.

mon cher gilou je suis très zen je conteste uniquement
quand je parle d'initiés ce sont des mécanismes des marchés et non de "délits d'initiés"punis par la loi,sauf que juste avant le 11 septembre de forts mouvements de capitaux ont été enregistrés.??
quant aux petits porteurs ils représentent pas grand chose 30%de la place de paris et qui n'est pas la plus importante,et quant aux supers profits ils ne servent pas à l'économie ils servent uniquement à la spéculation et à acheter quelques yacht et jets privés
MARCEL DASSAULT disait que faire de mon argent je ne peux pas dormir dans 3 lits differents et manger 7 poulets

Citation:

dani
...,sauf que juste avant le 11 septembre de forts mouvements de capitaux ont été enregistrés.??

Dani, je constate que tu vas plus loin que moi maintenant et que tu te lances dans la theorie du complot concernant le 11 septembre ??! Permets-moi de te dire que bien que tres sceptique et mefiante concernant les informations relayees par la presse en general, je n'accorde absolument aucun credit a ces folles theories.

Darlett,
la diminution virtuelle de la valeur d'actions n'est pas une perte,et je ne vois pas ,sauf si elle se declare en cessation de paiements ou en faillite,une sociéte peut decider de ne pas payer ce qu'elle doit.
Gerard,
Celui qui achète des actions ne gagne que lorsque la valeur monte evidemment.Ceux qui empruntent pour speculer à terme peuvent être ruinés,ce fut le scenario de 1929.On na pas parle de ceux qui n'ont pas eu besoin de vendre ou des capitalistes dejâ fortunés qui ont racheté et qui en 1932 ont decuplé leurs investissements.Ils avaient compris que la Bourse n'était pas le moteur de l'economie.
Dani,s'il te plait ,ne te fais pas l'echo de cette affirmation qui est une invention calomnieuse prenant la suite de celle concernant l'absence de Juifs pretendus informés de l'attentat.Et comme en toute chose,il y le positif ,les constructeurs de Yachts de super-luxe,les entrepreneurs de bâtiments qui construisent des villas sont des employeurs heureux !!

Quand à Dassault qui avait subi les effets du nazisme quand il portait son nom Juif,il a su utiliser sa fortune pour employer des milliers de personnes

Citation:

dani
mon cher gilou je suis très zen je conteste uniquement
quand je parle d'initiés ce sont des mécanismes des marchés et non de "délits d'initiés"punis par la loi,sauf que juste avant le 11 septembre de forts mouvements de capitaux ont été enregistrés.??

Les dirigeants du groupe qui a perpétré ces attentats, ont certainement vendu en masse et à découvert, les actions qui allaient "déguster", une fois les attentats commis, d'où les présumés mouvements de capitaux.

Selon vous quelle est cette organisation ?

Citation:

darlett

Citation:

dani
...,sauf que juste avant le 11 septembre de forts mouvements de capitaux ont été enregistrés.??

Dani, je constate que tu vas plus loin que moi maintenant et que tu te lances dans la theorie du complot concernant le 11 septembre ??! Permets-moi de te dire que bien que tres sceptique et mefiante concernant les informations relayees par la presse en general, je n'accorde absolument aucun credit a ces folles theories.

à force d'entendre des conneries on fini des fois par y croire
je retire donc

gilou je critique pas le capitalisme se sont ses dérives que je dénonce ses spéculations non productives
j'ai beaucoup d'estime pour mr marcel bloch dassault qui était un grand avionneur

Les racheteurs etaient autres que les vendeurs,ils ont tous été repertoriés dans une base de données .En changeant leurs noms et raisons sociales,ils ne sont pas rendu compte que les méthodes de recoupement de données informatiques ne laissent aucune chance de rester impunis.

«Nous sommes au début d'une tempête nouvelle et différente, ce n'est pas la même crise qu'en 2008. (...) Dans les quinze derniers jours, nous sommes passés d'une reprise difficile - avec une bonne croissance pour les pays émergents et quelques pays comme l'Australie, mais bien plus hésitante pour les pays les plus développés - à une phase nouvelle et plus dangereuse», a estimé samedi le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick.

La puissance et l'influence sont en train de basculer «très rapidement,
selon les critères historiques», vers les économies émergentes avec à leur tête la Chine