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L’ONU et l’Etat palestinien
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 01 mai 2011 : 23:47

L’ONU et l’Etat palestinien

Dore GOLD





L’Assemblée générale de l’ONU n’a aucun pouvoir à reconnaître de nouveaux Etats. Elle ne peut que recommander à d’autres Etats de le faire, et elle l’a déjà fait par le passé. Le débat public mené actuellement en Israël sur l’initiative palestinienne d'obtenir la reconnaissance de l’ONU à un Etat est fondé sur une conception fondamentalement erronée. Le débat se base sur une hypothèse selon laquelle l’Assemblée générale de l’ONU a autorité de proclamer la création de nouveaux Etats.

La source de l'erreur est due probablement dans la fameuse résolution 181 de l’Assemblée générale de l’ONU connue également comme « plan de partage. » On se souvient parfaitement des images du vote historique du 29 novembre 1947. Nous étions tous scotchés à nos postes de radios pour écouter les résultats du vote crucial à l’ONU.

Cependant, la résolution 181 n’a pas fondé l’Etat juif et juridiquement elle n’était qu’une recommandation. Celle-ci a permis à assermenter un règlement moral significatif pour la fondation d'un foyer juif en terre d’Israël. La base juridique pour la création de l’Etat d’Israël n'a été que la déclaration de l’Indépendance par David Ben Gourion le 14 mai 1948....

En fait, l’Assemblée générale de l’ONU n’a pas autorité à reconnaître des nouveaux Etats. L’Assemblée peut accepter de nouveaux membres dans ses rangs mais seulement qu'après que le Conseil de sécurité présente la candidature. Cependant, rappelons qu'un des cinq membres permanents pourrait imposer son veto sur cette candidature.

Plus de 75 pays reconnaissent aujourd'hui le Kosovo mais celui-ci n’est pas membre de l’ONU car la Russie a imposé son veto au Conseil de sécurité. En termes clairs, cela signifie que l’Assemblée générale n’a pas la possibilité de proclamer la création d'un Etat palestinien ou de le reconnaître. Elle peut uniquement recommander à d’autres Etats de le faire.

Il est à noter que le 15 décembre 1988 l’Assemblée générale a adopté la résolution 43/177 qui a reconnu « la proclamation d’un Etat palestinien » par Yasser Arafat au Conseil national palestinien réuni le 15 novembre 1988 à Alger.

Cette résolution a bénéficié du soutien de 104 pays et a également paraphé « la nécessité de permettre au peuple palestinien de réaliser sa souveraineté sur un territoire occupé depuis 1967." Seuls Israël et les Etats-Unis se sont opposés et ont voté contre, 36 pays se sont abstenus.

Depuis, d’autres résolutions ont été adoptées par l'Assemblée générale de l’ONU, dont celle du mois de décembre 2008, rappelant le droit des Palestiniens à un Etat palestinien. Aucune de ces résolutions n’a réussi à créer une nouvelle réalité sur le plan juridique ou sur le terrain.

Alors, pourquoi donc les Palestiniens s'acharnent tant. Il existe deux principales raisons pour lesquelles l’Autorité palestinienne a choisi cette stratégie.

Premièrement, Abbas est convaincu qu’en devenant membre de l’ONU et en obtenant un Etat sans ne rien donner en contrepartie cela lui épargnera une proclamation formelle à Ramallah. Abbas est conscient des conséquences qui suivraient à la proclamation palestinienne. Ainsi dans une interview au magazine Newsweek du 24 avril 2011, il affirme qu’il n’est pas intéressé de le faire.

En 1998, le Premier ministre Netanyahou s’est déjà trouvé dans une situation face à l'initiative de Yasser Arafat de proclamer la création d’un Etat palestinien juste après l’expiration de l’accord intérimaire de 1999. Le 11 novembre 1998, le gouvernement israélien a clarifié qu’une telle démarche serait « une violation substantielle et fondamentale de l’accord intérimaire » et que si cette violation se produisait, Israël pourrait réagir par tous les moyens, y compris l’application de la loi israélienne sur les blocs d’implantations et les zones de sécurité en Judée et Samarie. Ainsi, Israël et les Etats-Unis avaient réussi à dissuader Arafat de proclamer la création de son Etat.

Les dirigeants palestiniens déclarent ne pas être intéressés par une nouvelle proclamation et ils précisent qu’ils se basent sur la déclaration d’Arafat faite à Alger en 1988. Dans ce contexte, Abbas serait en mesure de nier toute responsabilité dans les démarches prises par l’ONU et en même temps il pourra jouir du soutien de 130 Etats.

L’importance de la décision de l’Assemblée générale des Nations Unies dépend des futures activités palestiniennes. Les dirigeants palestiniens savent parfaitement que leur initiative à l’ONU ne changerait en rien la réalité sur le terrain et donc ils seront exposés à la critique du Hamas et ainsi perdraient leur pouvoir politique.

Les conseillers de Mahmoud Abbas lisent probablement la presse israélienne et les divers scénarios du « jour du jugement". Selon ces prédications les implantations israéliennes et les bases militaires de Tsahal passeraient du statut d'"occupants" au statut d' "envahisseurs" d'un Etat étranger, et ils estiment que ce changement serait possible.

Il serait irresponsable de négliger des sanctions éventuelles contre Israël, mais il faudrait savoir que pour imposer des sanctions il est nécessaire d'obtenir une résolution du Conseil de sécurité.

L’administration Obama critique et s'oppose aux implantations israéliennes, mais elle est loin de sanctionner Israël comme l'ont fait les Etats-Unis en 1990 au moment où l’Irak de Saddam Hussein a envahi le Koweït.

En outre, suite à l’initiative palestinienne engagée à l’ONU contre la position de Washington, Mahmoud Abbas ne pourra pas revendiquer le soutien des Etats-Unis pour sa démarche au Conseil de sécurité.

Israël ne devrait pas sous estimer l’initiative palestinienne mais il possède des moyens pour agir fermement, comme il l’a déjà fait en 1998.

Pour dissuader les Palestiniens, Israël pourrait soutenir les initiatives du Congrès américain d’arrêter toute aide économique aux nouvelles institutions palestiniennes, dont les salaires aux fonctionnaires servant de base au pouvoir politique de Salam Fayyad.
Israël devrait exprimer clairement et sans ambages que le processus entamé à l’Assemblée générale est une violation fondamentale des accords d’Oslo. Ces accords ont clarifié que la question des frontières serait déterminée uniquement dans le cadre de négociations et non par des dictats internationaux.

Enfin, Abbas et ses conseillers espèrent aussi affaiblir l’opinion publique israélienne afin qu'un retrait total vers les lignes d'avant 1967 serait inévitable.

Israël ne manque pas de moyens devant ce nouveau ballet diplomatique mais seule une riposte israélienne ferme et une conviction intérieure dissuaderait les dirigeants palestiniens de poursuivre leur démarche unilatérale.




Source : Le CAPE de Jerusalem




L’ONU et l’Etat palestinien
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 02 mai 2011 : 23:01

Non, c’est faux ! Ni frontières, ni Palestine en 1967 !

Par Nessim COHEN-TANUGI


Nous vivons décidément dans un monde intoxiqué par la propagande et empoisonné par le mensonge et l'injustice. Tous les Etats, tous les dirigeants mondiaux de Sarkozy à Obama parlent de "Frontières de 1967 pour la Palestine". Or en 1967, il n'y avait pas de frontières et pas davantage de Palestine !


Tout d'abord, il n'y a jamais eu, il ne peut pas y avoir de frontières d'un pays ! Toute frontière est frontière avec... Toute frontière est frontière de deux pays puisque celles de l'un est forcément celle de l'autre ! Quant à l'ONU, elle ne peut pas reconnaître de frontières qui ne sont pas acceptées par les pays frontaliers. C'est d'évidence, mais la haine d'Israël et l'amour pour les "Palestiniens" dont la raison d'être est la haine d'Israël font des miracles hallucinants, au sens propre du terme.

En 1967 il n'y avait aucune frontière reconnue entre les pays concernés : Israël, Liban, Syrie, Jordanie, Egypte. Aucun de ces pays n'avaient de frontières reconnues avec Israël. C'est pourquoi la Résolution de l'ONU rappelait la nécessité absolue de reconnaître des "frontières sûres et reconnues" pour mettre fin au conflit israélo-arabe. Alors, comment osent-ils parler de frontières de 1967 ?

Soit dit en passant, il y a bien un conflit israélo-arabe mais aucun conflit israélo-palestinien puisque la Palestine n'existe plus dès lors qu'elle a été remembrée en trois Etats : la Jordanie, Israël et la Cisjordanie. Quand un pays est démembré, son nom disparaît au profit des Etats nouveaux : la Tchécoslovaquie a disparu au profit de la Tchéquie et de la Slovaquie, la Corée a disparu au profit de la Corée du Nord et la Corée du Sud, la Yougoslavie, au profit de la Serbie, la Croatie, la Slovénie etc, et de même l'URSS remplacée par la Russie, la Bielorussie, l'Ukraine etc.
Mais les "Palestiniens" ont tous les droits, en particulier celui de squatter le nom de Palestine, laquelle était juive bien avant qu'aucun Etat arabe existe et que la Jordanie et Israël la remplacent. La Jordanie a décidé de renoncer à la Cisjordanie. Dès lors ces territoires se libèrent et sont dits "disputés" et Israël a des droits indiscutables sur la Cisjordanie, et les Arabes qui y vivent aussi. Donc ils sont logiquement, réellement "disputés" comme le disait clairement d'ailleurs François Mitterrand. Là encore, la haine des Juifs et l'amour de ceux qui haïssent l'existence d'Israël font des miracles. Ces territoires sont dits "occupés" en omettant de préciser qu'ils sont occupés par les Juifset et par les Arabes, et légitimement.

Cela précisé, il faut rappeler que la résolution de l'ONU n'a reconnu que des LIGNES DE CESSEZ LE FEU et nullement des frontières. Les attendus, comme les précisions qui ont suivi sont formelles : en aucun cas ces lignes ne sont des frontières puisque le but même de cette résolution est de demander aux Arabes concernés et aux Juifs de se mettre d'accord sur des frontières. Les Arabes concernés étaient les pays limitrophes et évidemment il n'y avait pas de Palestine ni de Palestiniens. Il y a bien des Arabes de Palestine comme il y a des juifs de Palestine ou des Chrétiens de Palestine, mais il n'y a pas de Palestine arabe !

Mais ce mensonge perdure grâce à la haine cachée de nombre d'Européens nourris depuis l'enfance de la haine des Juifs.

Comment expliquer alors que, imperturbablement, le monde politique de notre temps continue de mentir effrontément sur des frontières qui n'ont jamais existé avec un Etat qui n'a jamais existé et qui demande comme capitale le seul et unique lieu saint juif pour qu'il devienne... musulman ?!

Nul n'est plus sourd que celui qui ne veut pas entendre. Les Juifs et les Israélien ont tort, totalement tort d'essayer de convaincre. Il n'y a AUCUNE autre solution et ils ne nous en laissent aucune aucune autre : les vaincre ou périr. Et s'ils veulent nous faire périr alors qu'ils en payent le prix !

Par Nessim COHEN-TANUGI



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