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L'enfer des Al-Assad, en toute indifference
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 26 mars 2011 : 10:34

L’enfer des Al-Assad, en toute indifférence

Droits de l'Homme
vendredi, 25 mars 2011

Par Sandra Ores

Un avocat français, Maître Emmanuel Altit, spécialisé en droit pénal international, qui avait notamment défendu les infirmières bulgares prises en otage par Kadhafi, s’est rendu en Syrie en février dernier, à la tête d’une délégation de l’Union Internationale des Avocats. Leur mission consistait à examiner l’environnement politique et légal dans lequel les avocats syriens exercent leur profession.

Ces recherches ont révélé des résultats alarmants : la population, écrasée par l’oppression du dictateur Bachar Al-Assad, est privée de toute possibilité de vivre sous la protection d’une justice digne de ce nom et de faire usage de ses droits fondamentaux. Quant aux avocats, ils représentent un corps professionnel particulièrement visé par la brutalité du pouvoir.


Ces jours, des manifestations férocement réprimées

Maître Altit a exposé sa mission au cours d’une conférence de presse, à la Maison du barreau à Paris, un peu plus d’un mois avant que des milliers de manifestants (20.000 mercredi) ne déferlent dans les rues de la ville de Deraa, dans le sud syrien.

Contestant la tyrannie exercée par Bachar Al-Assad, ces hommes, protestant depuis le 18 mars et pendant sept jours consécutifs, bravent l’interdiction de manifester et exigent la disposition de leurs libertés ainsi que la fin de la loi d’urgence - en vigueur depuis 1963 ! Les contestataires réclament en outre l’abrogation des tribunaux d’exception, ainsi que la libération des prisonniers politiques.

A ces protestations, le "Président" de la "République", exhibant de la sorte à la face du monde "l’étendue de sa considération pour la vie de ses citoyens", a répondu à coups de tirs de balles réelles sur la foule, sorties des fusils de ses forces de sécurité ainsi que des supplétifs de la milice du Hezbollah, ramenés pour l’occasion du Liban.

Plus d’une centaine de personnes ont été tuées, selon la chaîne Al-Arabiya, depuis le début de la répression. D’après l’opposition syrienne en exil, ce chiffre serait bien plus important et l’on serait en présence d’un véritable massacre. D’autre part, des centaines de civils ont été blessés, et plusieurs dizaines arrêtés. Parmi les personnes appréhendées, on compte des enfants, accusés d’avoir tagué sur le mur de leur école des slogans favorables à une révolution semblable à celles survenues en Tunisie et en Egypte.

La télévision du régime a accusé les Etats-Unis et Israël d’être derrière les revendications de la population. Les media officiels qualifient les manifestants de "bandes de malfaiteurs armés", et pour soutenir ces accusations, la TV des Al-Assad a présenté des images de stocks d’armes qui auraient été prises aux détracteurs de l’autocratie. En considération des images filmées par les habitants de Deraa sur leurs portables parvenues à l’étranger, cette imputation de la part du régime paraît hautement improbable.


Mains nues, à Deraa

Les mêmes sources ont prétendu que les protestataires étaient en contact permanent avec des commanditaires situés hors des frontières syriennes, qui seraient, à les croire, israéliens pour la plupart.

Dans les faits visibles et audibles sur les reportages tournés en amateur, on entend la foule scander : "Non à l’Iran ! Non au Hezbollah !", et implorer la troupe de ne pas faire feu sur ses frères.

Des militants des droits de l’homme ont également été arrêtés en marge de ces événements, dont l’un, suite à une entrevue qu’il avait donnée à la BBC en arabe, au cours de laquelle il avait évoqué les troubles dans la ville de Deraa.

Afin de tenter de calmer la révolte, de Damas, Bachar Al-Assad a fait indiquer par une conseillère qu’il "étudiait l’annulation de la loi sur l’état d’urgence". Mais la question reste posée, le despote a-t-il réellement l’intention de réformer son système, ou use-t-il d’une matoiserie afin de gagner du temps pour terminer la "normalisation" et désamorcer la crise ?

A en croire des rumeurs toutes récentes, des prisonniers détenus à Deraa auraient été libérés et un calme relatif serait revenu depuis hier soir, sous la pression de l’armée qui quadrille chaque rue de la ville.


Une population sujette à une oppression violente et constante

Cette répression, d’une violence inouïe, reflète fidèlement la cruauté dont Bachar Al-Assad fait montre vis-à-vis de son peuple et les traitements inhumains qu’il est capable de lui infliger afin de faire taire toute contestation le prenant pour objet.

Si le tyran syrien se distingue par son intransigeance à l’égard de l’opposition, c’est parce qu’il est dénué de toute légitimité démocratique. Bachar a hérité du pouvoir à la mort de son père, Hafez, en 2000, qui y avait lui-même accédé suite à un coup d’Etat militaire, en 1970.

Or le népotisme ne constitue pas la seule tare du régime. Tous les postes clés du gouvernement, de l’armée et des services de sécurité, sont occupés, depuis le putsch, par des membres de la minorité alaouite (se revendiquant musulmane chiite), dont la famille Al-Assad est issue. Cette minorité confessionnelle représente toutefois moins de 10% de la population syrienne. Les nombreuses ethnies et minorités diverses, qui peuplent ce pays de 22 millions d’habitants, subissent ainsi leur destin sans avoir la capacité de l’influencer.

Le pouvoir est structuré autour du parti Baas, parti soi-disant laïc, combinant socialisme arabe et nationalisme panarabe, auquel tous les proches du pouvoir sont affiliés.

L’oppresseur et sa clique, soudée autour de sa personne, ont conscience que, s’ils laissaient l’opposition s’exprimer, cela impliquerait la fin de leur domination – et, selon Fabrice Balanche [1], la genèse de féroces représailles à leur encontre (notamment de la part des sunnites – 60% de la population).

La loi d’urgence, proclamée en 1963 par le Conseil National du Commandement de la Révolution (groupe de militaires ayant pris le pouvoir la même année, également par un coup d’Etat), toujours en vigueur 48 ans plus tard, restreint démesurément les libertés essentielles de la population et écrase toute possibilité qu’aurait une quelconque opposition structurée de voir le jour. Elle permet, entre autre, à l’autocrate de Damas de procéder à des arrestations sans mandat et à des emprisonnements sans procès.

La loi d’urgence a pour effet de condamner la population à vivre dans l’effroi, car presque tout lui est interdit. La liberté d’expression est inexistante : ouvrir la bouche peut ainsi mener en prison ; le régime contrôle par ailleurs toutes les publications, anéantissant ainsi toute liberté de presse (tous les journaux et livres, arabes ou étrangers, publiés en dehors de la Syrie étant interdits).

Quiconque se rassemble à plus de trois personnes dans la rue commet un délit, aux termes de la loi d’urgence. Les autorités ont également la possibilité de confisquer les passeports. Et pour un professionnel, un médecin par exemple, parler à un confrère étranger ne peut se faire sans une autorisation préalable...

Aujourd’hui, la population explose sous le poids de cette loi insupportable. La pression énorme est amplifiée par la menace des services de sécurité de l’Etat, qui surveillent en permanence son application. Le régime n’a, historiquement, jamais hésité à massacrer, ou torturer à mort les opposants politiques qui refusent son autorité. Il procède à des milliers d’arrestations discrétionnaires ; de nombreux intellectuels, faits prisonniers, ne revoient jamais leur famille, qui reste sans nouvelles d’eux.

Les minorités ethniques sont également la cible de persécutions ou de discriminations multiples, car, selon le parti Baas, elles constituent un obstacle à l’ "unité arabe de la nation". Des milliers de Kurdes se voient ainsi systématiquement refuser par le gouvernement tout document d’identité ; quant aux chrétiens, la justice ne leur reconnaît pas le même statut qu’aux musulmans : la parole d’un musulman, devant n’importe quel tribunal, vaut celle de deux chrétiens !

Les femmes des communautés musulmanes, loin d’être épargnées, vivent sous la tyrannie des hommes, sans qu’aucune loi ou institution ne les protège : leur statut n’est pas équivalent à celui des hommes, et elles peuvent être les victimes de crimes d’honneur (meurtre accompli contre une personne – le plus souvent une femme - dont le comportement est arbitrairement perçu comme ayant apporté le déshonneur à sa famille).

Ces violations des droits humains fondamentaux, inacceptables aux yeux de citoyens des Etats de droit que nous sommes, sont perpétrées par ce qui constitue certainement le troisième pays dans la course à l’obscurantisme, après l’Iran et la Corée du Nord.


La justice n’est pas rendue, elle est l’outil du pouvoir

Le régime dispose, d’autre part, de divers "Tribunaux d’exception", uniquement destinés à condamner ses ennemis. Dans ces tribunaux archi-corrompus, c’est, évidemment, le pouvoir qui nomme les juges ; le verdict des procès est donc forcément prononcé en accord avec ses objectifs.

Les droits de la défense ne sont, par ailleurs, pas respectés selon les standards internationaux ; dans certains cas, les procès d’opposants se déroulent à huis clos. Le pouvoir applique ainsi la justice de manière totalement discrétionnaire.

Les jugements sont ponctionnés par des sentences allant de l’emprisonnement, parfois à vie, à la condamnation à mort.

Quant aux avocats, ils constituent une autre cible particulièrement prisée du régime, notamment les spécialistes des droits de l’homme, car ils mettent en avant sa barbarie et tentent de défendre les opposants.

Selon Emmanuel Altit, ils se font inculper, par exemple, parce qu’ils militent pour les droits de l’homme, ont défendu un opposant, ou ont écrit des articles publiés à l’étranger. Emprisonnés dans des cellules avec des prisonniers de droit commun, dans des conditions misérables, ils bénéficient eux-mêmes rarement de l’assistance d’un avocat.

Lorsqu’ils sollicitent les bâtonniers, ceux-ci ne les défendent pas, manquant à leur devoir de protéger les membres du barreau dont ils ont la charge. Les bâtonniers sont, en fait, des excroissances du pouvoir, servant à la surveillance des avocats qu’ils répriment.


Pas de soutien réel de la communauté internationale

L’impact de la mission de l’Union Internationale des Avocats en Syrie s’est révélé positif en cela qu’elle a permis d’apporter un soutien aux avocats emprisonnés ; soutien moral, mais également physique, car les autorités ont parfois dû améliorer leurs conditions de détention, tandis que la délégation internationale entrait en contact avec eux.

A ce titre, on peut mentionner que le défenseur des droits de l’homme Haytham Al Maleh, avocat au barreau de Damas, emprisonné par le régime depuis 2008, a été libéré le 8 mars dernier. A 78 ans, gravement atteint dans sa santé, il purgeait une peine pour avoir "porté atteinte à l’image de l’Etat".

Le même jour, cependant, l’écrivain et militant Louaï Hussein, a été arrêté par les services de sécurité dans son appartement de Sehnaya, près de Damas.

Les défenseurs des droits de l’homme, et, plus généralement, l’ensemble de la population syrienne, victimes de la cruauté du dictateur, ne jouissent d’aucun soutien efficace en provenance de l’étranger.

Hormis ces derniers jours, où le soulèvement dans les rues de Deraa alimente une petite partie de l’actualité, la Syrie est intentionnellement isolée, et peu d’informations sur la situation dans ce pays sont relayées par les media internationaux.

Que la parole d’un musulman vaille celles de deux chrétiens devant la justice, que des opposants politiques disparaissent, cela ne paraît pas choquer outre mesure les dirigeants des pays européens, qui semblent accoutumés aux monstruosités qu’un despote peut commettre sur d’autres hommes, par soif de pouvoir.

Pères des droits de l’homme, fiers de leur système démocratique, les pays européens ne sont-ils pas aussi les garants de la mission de faire progresser l’Etat de droit, dans des pays où la population souffre d’atroces injustices de la part de ses dirigeants ? Et ce, spécialement dans un pays qu’elle aide financièrement à se développer ?

La politique de l’Union Européenne vis-à-vis de la Syrie consiste, en effet, à aider ce pays - à hauteur de 133 millions d’euros par an -, afin de "le soutenir dans sa modernisation et dans sa lutte contre la pauvreté". En échange de ces aides, le gouvernement syrien promet de faire progresser le respect des droits de l’homme et d’effectuer les réformes nécessaires à l’établissement d’un Etat de droit. Cette attitude européenne peut se définir comme une "politique de la carotte".

Or, à en croire Emmanuel Altit, et au vu de la réaction sanglante des autorités en réponse aux manifestations populaires, la Syrie n’a fourni aucun effort dans ce sens. La politique d’aide européenne fait ainsi long feu et sert, involontairement, à consolider la dictature.

En réaction à l’agressivité du régime contre les protestataires, Mme Ashton, la chef de la diplomatie de l’Union Européenne, a déclaré que la répression des manifestants qui contestent le régime de Bachar Al-Assad en Syrie est "inacceptable", et que "l’UE condamne fermement la répression violente et les détentions arbitraires d’opposants".

Quelles sont, exactement, les conséquences pratiques de ce genre de déclarations ?... Zéro effet sur le régime syrien, qui ne tient aucun compte de ces interpellations.

Si l’Europe n’ "accepte pas" cette situation en Syrie, pourquoi n’utilise-t-elle pas les moyens de pression non militaires dont elle dispose ? Elle pourrait pratiquer, avec parcimonie afin de ne pas affliger davantage la population, la "politique du bâton" ; c’est-à-dire décider de mesures économiques déconstruisant certains avantages de la clique dirigeante, si elle ne réalise pas les réformes entendues.

[www.menapress.org]




L'enfer des Al-Assad, en toute indifference
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 26 mars 2011 : 10:42

Un syrien a brave l'intimidation et le danger exerce par le pouvoir sur les citoyens et s'est exprime sur la station "Al Arabiya" (concurente a Al Jazeera qui elle, soutient le pouvoir d'Assad) et il dit avoir entendu certains politiciers en Syrie parler persan.

Apparemment, l'Iran serait derriere les contre-emeutes syriennes, la main mise du Hezbollah au Liban, l'approvisionnement en armes du Hamas (Fregate pleine a rebord d'armes interceptee par Israel la semaine derniere et avec brochures en persan).

Concernant les iraniens, c'est doublement contradictoire car il s'agit bien, en Syrie, d'une minorite sunnite qui detient le pouvoir avec une population majoritairement chiite.
L'Iran, au contraire, intervient et menace le pouvoir a Bahrein. pouvoir egalement minoritairement sunnite sur une population chiite.




L'enfer des Al-Assad, en toute indifference
Posté par: derka (IP enregistrè)
Date: 28 mars 2011 : 12:58

Le changement de régime en Syrie est d’une importance capitale pour toute la région. Les nouvelles qui nous parviennent de ce pays nous permette d'esperer.
Contrairement aux révolutions tunisienne, égyptienne et libyenne, une révolution en Syrie non seulement libérera le peuple syrien de la dictature noire du régime policier de bachar, mais aussi les peuples libanais et palestinien, et toute la région.
Si un régime je ne dirais pas démocratique mais qui a la tête sur les épaules comme le régime marocain, tunisien, jordanien s’installe en Syrie et que ce régime reconnaisse Israël et s’assoit avec elle pour signer un accord comme celui de camp David aucun libanais n’accepterai que son pays continue de vivre dans cet état d’animosité ridicule avec l’état d’Israël qui n'a aucune raison valable.
Biens sur un tel accord s’il venait à être signé ne le serait que dans la condition que le régime syrien abandonne son soutien et son hébergement des organisation terroristes qui ne trouveront plus de toit. Vous me direz il iront en Iran. L’Iran n’est pas un pays arabe et ne peut etre plus arabe que les arabes. Sur le problème du moyen orient l’Iran ne peut pas etre un interlocuteur, il n’a en théorie aucun problème avec Israël si ce n’est l’antisémitisme.
Si le verrou syrien saute alors le hamas, le jihad etc…seront réduits à peu de chose.
Alors espérons et prions pour le peuple syrien, pour le peuple libanais pour le peuple palestinien et bien sur pour le peuple israélien qui enfin pourra vivre dans une vraie paix avec ses voisins.

L'enfer des Al-Assad, en toute indifference
Posté par: derka (IP enregistrè)
Date: 04 février 2012 : 21:43

y a t'il quelqu'un qui peut expliquer l'obstination de la Russie et de la Chine à soutenir un regime en deperdition, qui n'a aucun avenir. C'est comme miser sur un vieux cheval malade. Ils vienne d'opposer leur veto contre un projet de resolution à l'onu, le énnieme refusé par ces deux pays

L'enfer des Al-Assad, en toute indifference
Posté par: lionel (IP enregistrè)
Date: 06 février 2012 : 13:12

La Russie vend beaucoup de matériel de guerre à la Syrie. De plus, elle a en Syrie sa seule base navale en Méditerranée. Le soutien des Russes à Assad est purement stratégique.
En ce qui concerne la Chine, j'ignore quel est son intérêt à soutenir le régime syrien actuel.

L'enfer des Al-Assad, en toute indifference
Posté par: CEREJIDO (IP enregistrè)
Date: 06 février 2012 : 14:43

Le régime de ce dictateur AL ASSAD a tout intérêt à ignorer ISRAEL car il ira à sa pure pèrte totale et si les russes venaient à s'interposer ils ont auront aussi pour le compte Israel n'est pas une petite armée comme certains pays voisins.

L'enfer des Al-Assad, en toute indifference
Posté par: CEREJIDO (IP enregistrè)
Date: 06 février 2012 : 14:47

Près de 8000 morts et aucune manifestation de soutien des jeunes de banlieues coutumiers des faits de brûler des drapeaux tirer sur des policiers cambriolages en tous genres etc...
Mais si Israel venait à riposter à un tir de roquette, c'est de suite les brimades envers la communauté juive, j'appelle celà de la lâcheté et n'avoir rien dans le slip.




L'enfer des Al-Assad, en toute indifference
Posté par: derka (IP enregistrè)
Date: 06 février 2012 : 23:40

les jeunes de banlieues Cerejido sont avec assad pour la simple raison que les occidentaux et les pays du golf sont contre lui. Je le vois dans leurs forums il s'acharnent à defendre le boucher en disant que tout ce qui se dit sur la Syrie est faux, par esprit de contradiction.

L'enfer des Al-Assad, en toute indifference
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 07 février 2012 : 16:42

Citation:
derka
les jeunes de banlieues Cerejido sont avec assad pour la simple raison que les occidentaux et les pays du golf sont contre lui. Je le vois dans leurs forums il s'acharnent à defendre le boucher en disant que tout ce qui se dit sur la Syrie est faux, par esprit de contradiction.

Terrible cette betise et cet aveuglement. Ce qui se passe en Syrie est une honte et il ne s'agit que d'un bras de fer entre Poutine et Obama qui pourrait etre responsable d'un nouvel holocauste en empechant les israeliens de prevenir un massacre annonce par le danger d'un Iran nucleaire pour des interets d'election etroits.

L'enfer des Al-Assad, en toute indifference
Posté par: Helouane (IP enregistrè)
Date: 07 février 2012 : 17:28

Citation:
lionel
La Russie vend beaucoup de matériel de guerre à la Syrie. De plus, elle a en Syrie sa seule base navale en Méditerranée. Le soutien des Russes à Assad est purement stratégique.
En ce qui concerne la Chine, j'ignore quel est son intérêt à soutenir le régime syrien actuel.

Bonjour à tous

l'intérêt ou plutôt les intérêts :
accords hostoriques et économiques mais surtout le refus obstiné des chinois de devoir subir un jour le droit d'ingérence.
Ce refus est partagé par les russes.
Je résume :'si je dois maintenir le maintien de l'ordre dans ma maison qui êtes vous pour venir me donner des leçons !!!"
J'espère avoir pu au moins apporter une petite réponse à ton interrogation
A+

L'enfer des Al-Assad, en toute indifference
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 07 février 2012 : 17:47

Bien vraie ton analyse Helouane sur le plan national,
Sur le plan international j'ajouterais le message de Poutine qui par son veto, se veut une « puissance incontournable », ne serait-ce que par son pouvoir de nuisance.




L'enfer des Al-Assad, en toute indifference
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 08 février 2012 : 08:19

A ce sujet une bonne analyse dans [www.courrierinternational.com]
sur "Quelques raisons qui expliquent la position de Moscou vis-à-vis de Damas". En voici une

Il est assez évident que la position russe dans l'affaire syrienne se réfère à un précédent. Le Kremlin a tiré la leçon de ce qui s'est passé il y a un an, lorsqu'il avait décidé de ne pas opposer son veto à la résolution sur la Libye. Les motivations de ce vote ne sont pas encore tout à fait claires. Ce fut le seul exemple d'un accord de la Russie à une intervention internationale caractérisée dans les affaires intérieures d'un pays.

Mais elle n'a pas eu à s'en féliciter : l'opération [ainsi validée par l'ONU] s'est aussitôt transformée en un classique renversement de régime impliquant les pays de l'Otan et quelques pays arabes. D'où la prise de position énoncée mi-janvier par [le ministre des Affaires étrangères russe] Sergueï Lavrov : la Russie ne peut faire obstacle à une intervention, mais elle fera tout pour empêcher sa légitimation. Les griefs russes au sujet de la Libye sont bien sûr moins liés au sort qui a été réservé à Kadhafi qu'à l'impression qu'a eu le Kremlin de s'être fait manipuler. L'accord portait sur une chose, mais c'en est une autre qui a été réalisée.

L'enfer des Al-Assad, en toute indifference
Posté par: CEREJIDO (IP enregistrè)
Date: 08 février 2012 : 10:43

Citation:
gerard
Bien vraie ton analyse Helouane sur le plan national,
Sur le plan international j'ajouterais le message de Poutine qui par son veto, se veut une « puissance incontournable », ne serait-ce que par son pouvoir de nuisance.

Et si Poutine tombait demain? ça changerait la donne?

L'enfer des Al-Assad, en toute indifference
Posté par: Helouane (IP enregistrè)
Date: 08 février 2012 : 16:27

Citation:
CEREJIDO
Citation:
gerard
Bien vraie ton analyse Helouane sur le plan national,
Sur le plan international j'ajouterais le message de Poutine qui par son veto, se veut une « puissance incontournable », ne serait-ce que par son pouvoir de nuisance.

Et si Poutine tombait demain? ça changerait la donne?

Poutine , mon Dieu !!
Ce gars m'épate sans cesse ....il a vraiment tout verrouillé comme on dit au Maroc ..."pas une t^te qui dépasse" dans les services de sécurité interieurs ou extérieurs....
S'il tombe ou s'il abandonne le pouvoir ...je n'oserai dire si c'est le chaos ou une renaissance de la puissance russe qui renforcera ainsi sa sphère d'influence comme un contre-pouvoir des yankees et de leurs alliés.
Là franchement je ne sais pas ..
Tiens une anecdote sur Poutine ...je crois qu'on peut revoir les images si on cherche bien .
A l"époque il reçoit ARAFAT ...ce dernier se jette littéralement sur lui et l'embrasse.
La t^te de Poutine à ce moment ...il fusille son conseiller/interpréte du regard!!! LE père Arafat n'a plus jamais recommencé .

A+

L'enfer des Al-Assad, en toute indifference
Posté par: CEREJIDO (IP enregistrè)
Date: 08 février 2012 : 16:46

*%(ARAFAT qui roule une galoche à Poutine je vois la scène*%(*)(

L'enfer des Al-Assad, en toute indifference
Posté par: derka (IP enregistrè)
Date: 12 février 2012 : 21:17

exact Gerard

"Enfin, le Kremlin souhaiterait simplement créer le plus de problèmes possibles à l'Occident, aux Etats-Unis en particulier"

cette explication peut etre valable

L'enfer des Al-Assad, en toute indifference
Posté par: derka (IP enregistrè)
Date: 12 février 2012 : 21:28

Dans un enregistrement de la chaine française « France 2 » d’une discussion entre l’ambassadeur russe au Conseil de sécurité Vitali Tchourkine, le premier ministre du Qatar et le ministre qatari des affaires étrangères Hamed Ibn Jassem, où ce dernier s’est adressé à l’ambassadeur russe au Conseil de sécurité en lui disant :

« Je vous préviens de toute utilisation du veto sur la crise en Syrie, la Russie doit approuver la résolution, sinon elle perdra tous les pays arabes »

L’ambassadeur russe a répondu à Ibn Jassem en toute froideur : « Si vous me reparlerai sur ce ton de nouveau, il n y aurait plus une chose qui s’appellerai le Qatar »

Ce dernier à poursuivi en s’adressant cette fois au Premier ministre du Qatar : « Vous êtes ici au Conseil de sécurité en tant qu’invité, respectez vous et reprenez votre taille initiale, d’ailleurs je ne m’adresserai plus a vous, je parle au nom de la grande Russie, et qu’avec les grands »

meme si je deteste bachar, remettre ce qatar à sa place n'est pas une mauvaise chose

L'enfer des Al-Assad, en toute indifference
Posté par: CEREJIDO (IP enregistrè)
Date: 12 février 2012 : 22:01

Comme c'est curieux, aucun pays arabe ne s'interesse de ce carnage et après ils diront ON NE SAVAIT PAS.
Attendent-ils une intervention ISRAELIENNE ??_)_)




L'enfer des Al-Assad, en toute indifference
Posté par: derka (IP enregistrè)
Date: 12 février 2012 : 22:36

ce n'est pas un probleme de carnage, les pays du golf veulent casser l'iran en cassant l'axe iran-syrie-hizbollah, c'est une guerre contre les chiites. C'est une bonne chose dans la mesure ou le hizbollah va s'affaiblir, les libanais vont pouvoir respirer et tant mieux aussi pour Israel s'il se debarrasse de cet ennemi sans intervention.

L'enfer des Al-Assad, en toute indifference
Posté par: CEREJIDO (IP enregistrè)
Date: 12 février 2012 : 23:46

J'ai bien compris le rouage, alors Monsieur BACHAR continuez et donnez nous des résultats.



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