Gilou, en Israel, on n'utilise par l'immigrant comme main-d'oeuvre bon marche pour les travaux manuels. C'est l'Israelien lui-meme qui en fait son metier et un metier extremement bien remunere et qui echappe a toute taxation, les memes qui jouissent du travail au noir. Il s'agit d'ailleurs des "nouveaux riches" israeliens, ceux qui circulent en 4 x 4 et qui se comportent avec arrogance partout. Je parle des entrepreneurs, plombiers, electriciens, jardiniers, peintres, etc...etc...

Je suis bien placee pour te le dire puisque recemment, nous avons fait des renovations de notre maison et PERSONNE ne voulait travailler en nous remettant des recus. Tout simplement, ils refusent le travail s'ils doivent declarer.

Pour ce qui est de la Bourse, l'Israelien moyen s'est eloigne de la bourse depuis deja bien longtemps. Ces derniers ont fui apres s'etre brules a une certaine epoque (chute brutale de la bourse israelienne en 83, 92, 2000) Ceux qui investissent actuellement ce sont les banques et les grandes societes, sauf evidemment les Caisses de Retraite et certains fonds publics.

En final, on a publie que le salaire moyen en Israel est environ 9000 shekels et qu'une famille moyenne depensait beaucoup plus que ce qu'elle gagnait. La difference se situe justement dans cet argent noir.

L'absence de responsabilite individuelle, celle de nos parents a justement disparue depuis que le capitalisme sauvage est venue gangrener les esprits et modifier les mentalites. Cette fureur du gain, particulierement visible en Israel et ailleurs aussi je suppose, est extremement destructive pour toute societe.
...cela ne signifie nullement que le communisme soit la solution. Un retour aux valeurs socialistes des annees 60 en Israel seraient extremement positif pour notre societe mais je ne m'illusionne pas. Je ne pense pas qu'avec les dirigeants actuels et la mondialisation, nous puissions faire un changement de direction.

Chère Darlett,
Cette frenesie d'enrichissement egoiste qui echappe à la solidarité necessaire de l'impôt,est une maladie endemique .Mais elle est entretenue par le consommateur qui accepte ce travail sans facture,car lui aussi est satisfait d'echapper à la TVA.Qui doit-on blâmer,Tous ceux dont le civisme hélas,n'a plus la même signification que celle que nous connaissions.
Mais le responsable est bien le gouvernement qui n'agit pas avec assez de fermeté,inutile de preciser que les occidentaux n'ont pas plus de resultats!!

L'économie israélienne est considérée comme un modèle exemplaire de ''sortie de crise'', les chiffres sont bons, et la politique économique fait l'objet d'un exceptionnel consensus.

Comment se fait- il dans ce cas que les écarts sociaux comptent parmi les plus importants du monde développé et que la croissance économique, loin de les combler, semble augmenter le nombre des pauvres ?

L'économie se juge-t-elle seulement à ses performances chiffrées ? Ne faudrait il pas la mesurer aussi - d'abord - à ses effets sur le niveau de vie de la population et sur la cohésion sociale ?

Une formidable imposture - La paupérisation de la société israélienne


L'absence d'alternative à la politique économique actuelle est un phénomène qui doit nous interpeller : croirait-on qu'il n'y a aucun rapport entre l'économique et le social?

Qu'il n'y a qu'une seule politique économique possible ? Ou peut être pense-t-on que la paupérisation de la société israélienne est un sacrifice indispensable à la croissance?

Avez vous essayé d'émettre une critique de la politique économique israélienne devant des intellectuels d'habitude sceptiques et virulents ? Eux aussi sont persuadés qu'il n'existe pas d'alternative à la politique menée, et qu'il s'agit d'une affaire de spécialistes.

Le titre du supplément économique d'un des grands journaux : ''l'argent'' est symptomatique d'une conception néo-libérale de l'économie, pour laquelle il faut laisser faire les lois du marché ainsi que et la finance, laquelle constitue le véritable moteur de l'économie.

... Comme si la finance n'Ă©tait pas Ă  l'origine de la plus grave crise qu'a connu le monde depuis 1929!

On cherche Ă  faire croire :

que l'économie fonctionne en vertu de règles mécaniques qui lui sont propres qu'il ne faut pas entraver par des règlementations inutiles.que les impératifs de la politique économique sont incompréhensibles au commun des mortels qu'il faut confier la gestion de l'économie à des spécialistes.

Il s'agit d'une formidable imposture :

Toutes les grandes découvertes de la science économiques de ces dernières années ont montré que les prétendues ''lois'' du libre échange ne fonctionnent pas dans la réalité. Les règles fondamentales de la politique économique économie sont simples : lisez par exemple les livres de Joseph Stiglitz, prix Nobel de l'économie ayant exercé les plus hautes responsabilités de la politique économique américaine et mondiale .

Vous serez surpris de leur simplicité. La politique économique est la création et la mobilisation des ressources dans le but de réaliser les objectifs définis par des choix politiques.

Prétendre qu'il faut être un spécialiste pour mener la politique économique revient à confisquer le pouvoir des hommes politiques élus. Le renoncement du pouvoir politique à diriger la politique économique permet aux agents économiques privés les plus puissants d'organiser les richesses à leur seul profit et sans contrôle. C'est ce qui se produit en Israël.

Il importe de dénoncer l'imposture et de rappeler :

1. qu'il n'y a pas une seule et unique politique Ă©conomique permettant la croissance Ă©conomique, mais plusieurs.

2. que la croissance n'est pas un but en soi.

3. que l'objectif et les critères d'évaluation de la politique économique ne peuvent se limiter au chiffre de la croissance, puisque la politique économique est au service des hommes –et non l'inverse.

4. qu'il n'y a pas de fatalité en économie, et que cette dernière n'est pas une divinité qui exige des sacrifices de vies humaines.

La richesse du pays réside dans la qualité de ses ressources humaines. La paupérisation de la société israélienne qui se traduit par l'exclusion de toute une partie du peuple, prive le pays d'une partie de ces ressources et constitue un handicap pour son avenir.

Il est donc urgent que la politique économique fasse l'objet de débats publics, et que des alternatives soient proposées.

*Brigitte Ullmo-BLIAH est avocate Ă  JĂ©rusalem

[www.upjf.org]

Israël : Vers la guerre en septembre ?

dimanche 7 août 2011,
Lors d’une conférence de presse dimanche, le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a annoncé qu’il demanderait au gouvernement de rompre tous les liens avec l’Autorité palestinienne (AP), y compris la coopération sur la sécurité.

Il a également indiqué qu’il était clair qu’avec la reconnaissance attendue d’un Etat palestinien en septembre par l’ONU, l’AP a prévu "les pires violences et la plus grande effusion de sang que nous ayons jamais vus".

Il a qualifié de ridicules les affirmations de l’AP selon lesquelles les Palestiniens n’étaient intéressés que par des protestations non violentes. Il a indiqué que s’ils prévoient de marcher par milliers vers les checkpoints et tentent de passer au travers, il est évident qu’il y aura des violences.

Selon lui, les Palestiniens sont occupés à planifier les détails des défilés, y compris la façon de transporter les gens et vers quels checkpoints se diriger.

Concernant les efforts de l’AP pour traîner les soldats de Tsahal devant la Cour de justice de la Haye, Lieberman a déclaré qu’il était impossible pour l’Autorité palestinienne de tout avoir, d’un côté la coopération sécuritaire, de l’autre la volonté de dénoncer Tsahal pour crimes de guerre.

Selon lui, couper les liens avec l’AP est nécessaire pour faire passer le message qu’ils ne peuvent travailler contre Israël à l’international sans en subir les conséquences. "Ils doivent comprendre qu’il y a un prix", a-t-il affirmé.

Social : ne pas prendre sur la DĂ©fense

Sur la question des excuses pour le Mavi Marmara, Lieberman a répété sa position : il est totalement contre une excuse car cela enverrait le mauvais message à la Turquie, à la région et au monde entier. Il a indiqué qu’Israël "avait raison à 100 %" dans la manière dont il avait agi avec le Mavi Marmara, même si les résultats ont été "tragiques".

Concernant la contestation sociale qui a fait descendre 300000 personnes dans les rues samedi, le ministre a indiqué que les revendications de chacun étaient légitimes mais a averti contre l’idée de retirer des fonds au secteur de la Défense.

"Tout le monde a raison : les agriculteurs, les enseignants, les travailleurs sociaux, la police. La question est : que faire de toutes les revendications ? Ces manifestations sont un signe que les problèmes sont réels."

Cependant, "toutes les demandes ne sont pas justifiées. On doit déterminer ce qui est possible et ce qui ne l’est pas".

D’après lui, le coĂ»t du remboursement de la dette israĂ©lienne est, par personne, le plus Ă©levĂ© dans le monde, et c’est une chose qui est liĂ©e Ă  la menace iranienne. "Ce n’est pas thĂ©orique et ne peut ĂŞtre ignorĂ©".
Il peut y avoir du gaspillage dans le budget du ministère de la DĂ©fense, mais il ne serait pas bon de couper ce budget", selon lui.

HERB KEINON, GIL HOFFMAN

Le mouvement de contestation sociale, qui déferle sur Israël depuis la mi-juillet, est soutenu par une majorité écrasante de la population, indique aujourd'hui un sondage rendu public par la chaîne de télévision "10"

Selon ce sondage, 88% des Israéliens affirment soutenir ce mouvement contre 6% qui s'opposent, le reste étant sans opinion.

A la question: "seriez-vous prêts à participer à une manifestation de soutien?", 53% des personnes ont répondu oui contre 31% qui ont affirmé ne pas vouloir y prendre part.

Israël a déployé des drones militaires pour surveiller les champs de gaz au large de ses côtes nord, craignant des attaques du Hezbollah, à partir Liban voisin qui aimerait s’accaparer ses ressources.


« La décision de déployer des drones a été faite afin de maintenir une présence non-stop sur le site », explique un responsable de l’armée, ajoutant que les forces aériennes ont équipé le fameux drone Héron de lunettes optiques spécialement fabriquées pour ce type de mission au-dessus de la mer.

Il est incontestable que les inegalités criantes des sociétés democratiques destabilisent l'equilibre social,qui depuis la nuit des temps
regit les peuples parmi lesquels il n'y jamais eu que des riches ou que
des pauvres,mais comme dans un orchestre une coexistence de differences qui aboutissent Ă  l'harmonie.
A condition de laisser chacun s'exprimer.

Malheureusement pour les Juifs et Israel,il semble qu'ils n'auront pas d'autres choix que d'oublier ces revendications quand il apparait que plane la menace existentielle d'un prochain conflit.Il faut admettre que les accords de paix apparaissent de plus en plus ouvertement contestés par les mouvements islamiques dans le monde arabe.Et les medias ne se privent pas d'attiser la haine endemique qui l'agite .

Stav Shaffir, une nouvelle indépendance, la rouquine a l' origine du mouvement des tentes.

Les raisons de la colère sociale en Israël:

Israel, un pays globalement prospère

La flambée des prix des logements, élément déclencheur

Des pans entiers de l'Ă©conomie entre quelques mains

Un coût de la vie très elevé pour des salaires stagnants

Des inégalités croissantes


[www.lefigaro.fr]

Fronde sociale en Israël : Netanyahu désarçonné


« Je comprends qu’il me faudra changer ma vision du monde ». C’est ce qu’a dit le Premier ministre, Binyamin Netanyahu, à l’économiste Manuel Trachtenberg pour le convaincre de prendre la tête du groupe d’experts mis en place pour répondre à la contestation sociale.

M. Trachtenberg a présenté hier après-midi au Premier ministre Netanyahu la composition du groupe d’experts qui dialoguera avec les représentants de la contestation. Ce groupe comptera quinze membres permanents, dont cinq universitaires et représentants du secteur privé, et un ministre, Michaël Eitan. A ceux-là s’ajoutent huit conseillers externes.

Lors des entretiens qui ont précédé sa nomination, Manuel Trachtenberg a signifié au Premier ministre Netanyahu que ce dernier devra revoir une grande partie de son idéologie économique. Il a ajouté qu’il n’acceptera d’être nommé à la tête du groupe de travail que si M. Netanyahu s’engage véritablement en faveur d’un changement des priorités socio-économiques en Israël.

Les deux hommes ont toutefois convenu qu’en tout état de cause, le cadre budgétaire ne sera pas élargi et que le changement concernera les priorités à l’intérieur de ce cadre. L’équipe dirigée par Manuel Trachtenberg commencera à travailler alors que dans le monde on parle de crise économique et que les bourses chutent. Lors d’entretiens privés, l’économiste a cependant affirmé que la crise mondiale ne peut servir de prétexte pour ne pas traiter sérieusement de la crise interne en Israël.



Lors de ses entretiens avec le Premier ministre, M. Trachtenberg a souligné que le groupe de travail ne se contentera pas de faire des recommandations mais qu’une grande partie de son travail sera de dialoguer avec les manifestants.

Le groupe d’experts a six semaines pour présenter un document dans lequel figureront les principes qui serviront au changement des priorités socio-économiques. Ces principes seront ensuite traduits sous forme de décisions gouvernementales et de législation. Le groupe tiendra sa première réunion aujourd’hui et mettra en place quatre équipes dans les domaines suivants : fiscalité, services sociaux, concurrence et prix au consommateur, logement abordable. Manuel Trachtenberg a choisi aussi huit conseillers externes, issus pour la plupart du secteur privé et du monde associatif, qui participeront aux travaux mais n’auront pas le droit de vote.

Les dirigeants de la protestation ont publié hier un document dans lequel ils présentent les grands principes de leur lutte pour la justice sociale. Ce document a été élaboré par les représentants de la « protestation des tentes », des étudiants, des organisations caritatives et des mouvements de jeunesse qui se sont joints à la lutte.

Ce document évoque six principes qui doivent servir de base au contrat entre l’Etat et ses citoyens : réduction des écarts sociaux, économiques et communautaires et création d’une cohésion sociale ; réduction du coût de la vie, plein emploi et contrôle gouvernemental du prix des produits de base ; priorité claire accordée à la périphérie sociale et géographique du pays ; prise en charge des besoin essentiels de populations faibles et notamment des handicapés, des personnes âgées et des malades ; investissements publics dans l’éducation, la santé et la sécurité individuelle et apport de solutions concrètes aux problèmes de logement, de transport et d’infrastructures.

Les manifestants ont élaboré un autre document, qui comporte des revendications détaillées, mais ils décidé de ne pas le publier tant que n’aura pas commencé le dialogue avec le gouvernement.

A la demande de tous les partis d’opposition, la Knesset tiendra une séance extraordinaire mardi prochain, en pleines vacances parlementaires, pour débattre de la contestation sociale.

Barak Ravid, Ilan Lior et Yehonathan Lis

Haaretz

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Israël : appel à des manifestations sociales samedi mais pas à Tel-Aviv

Les dirigeants du mouvement de contestation sociale qui déferle sur Israël depuis la mi-juillet ont appelé mercredi à des manifestations samedi soir, mais pas à Tel-Aviv où s’était déroulé un énorme rassemblement la semaine dernière.



"Nous avons décidé de ne pas organiser de manifestations à Tel-Aviv, mais d’appeler à des défilés dans tout le pays. L’important est de prouver que la protestation ne se limite pas aux gens de Tel-Aviv", a affirmé à l’AFP Stav Shafir, une des responsables du mouvement.

Le dirigeant de l’Union nationale des étudiants Itzik Shmuli a pour sa part affirmé à la radio publique que deux rassemblements auront lieu samedi l’un à Afoula dans le nord du pays et l’autre à Beersheva dans le sud.

Interrogée sur un possible essoufflement du mouvement déclenché pour dénoncer la hausse effrénée des prix des logements, Stav Shafir a estimé qu’au contraire "les protestations ne cessent de s’amplifier avec désormais 80 camps de tentes de protestation disséminés dans tout le pays".

Le quotidien Haaretz (opposition de gauche) évoque pour sa part le danger que le mouvement en arrive au "stade de l’ennui". "Les organisateurs de la contestation sont désormais confrontés à leur pire ennemi dans leur lutte : une perte d’intérêt", estime le journal.

"Même si les gens sont moins nombreux à se mobiliser lors de la prochaine manifestation, et même si les médias décident de ne plus couvrir ce qui se passe dans le camp de Rothschild (NDLR : le boulevard de Tel-Aviv où les premières tentes de protestation ont été dressées), les organisateurs ne doivent pas se décourager", ajoute le Haaretz.

Selon un sondage rendu public mardi, la popularité du mouvement de contestation reste très élevée. Il est soutenu par 88% des Israéliens, tandis que 53% d’entre eux affirment être prêts à participer à des manifestations.

JERUSALEM, 10 août 2011 (AFP)



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Nétanyahou menacé par la fronde sociale

Face Ă  l’ampleur de la contestation, le premier ministre israĂ©lien change de ton et promet des solutions.  ConfrontĂ© Ă  une vague de contestation sociale sans prĂ©cĂ©dent, Benyamin NĂ©tanyahou a changĂ© de ton, dimanche. Le premier ministre s’attendait Ă  un essoufflement de la « rĂ©volte des tentes » dĂ©clenchĂ©e il y a trois semaines pour protester contre la hausse effrĂ©nĂ©e des logements. Il a eu droit Ă  « la plus importante motion de censure de l’histoire » du pays, selon l’expression des mĂ©dias, avec quelque 300.000 manifestants dans les rues samedi soir Ă  Tel-Aviv, JĂ©rusalem et dans d’autres villes. Ragaillardis par cette mobilisation supĂ©rieure Ă  celle de la semaine prĂ©cĂ©dente, les organisateurs du mouvement espèrent avoir crĂ©Ă© un rapport de forces face au gouvernement.

« Ne pas faire dérailler l’économie »

Une analyse partagée par Nahum Barnea, l’éditorialiste le plus influent du pays. « Nétanyahou et ses ministres ne peuvent plus ignorer ce cri de colère qui menace leur maintien au pouvoir (…) Israël n’est pas la Syrie de Assad ; on ne peut pas réprimer un mouvement social avec des chars. Il faut se mettre à l’écoute et changer de politique », souligne Nahum Barnéa dans le quotidien Yédiot Aharonot. Un diagnostic que le premier ministre semble désormais partager. Il ne dénonce plus le « populisme » des manifestants tandis que ses proches évitent de les caricaturer en les présentant comme des « privilégiés amateurs de sushis et fumeurs de narguilés ».

« Nous allons vraiment écouter tout le monde », a-t-il promis, en nommant une commission d’experts chargée de négocier et de présenter des solutions « concrètes ». Benyamin Nétanyahou a toutefois prévenu qu’il ne sera pas possible « d’accepter toutes les revendications, de répondre à toutes les détresses ». « Mettre une économie sur de bons rails prend beaucoup de temps, mais la faire dérailler peut se faire très vite », soulignent les porte-parole du premier ministre. Selon eux, il faut à tout prix éviter que les bons résultats enregistrés ces dernières années par l’économie soient remis en cause et qu’Israël se retrouve dans la « même situation catastrophique que l’Espagne, la Grèce ou le Portugal ».

Le vent de panique dimanche à la Bourse de Tel-Aviv, qui a chuté de plus de 6 % après l’abaissement de la notation de la dette américaine, risque aussi de limiter la marge de manœuvre de Benyamin Nétanyahou. Le premier ministre craint qu’Israël, très dépendant de l’économie américaine, soit aussi sanctionné s’il laisse filer le déficit budgétaire pour calmer la fronde sociale.

Le côté « spontané » des manifestations ne facilite pas non plus le dialogue. Des dissensions sont apparues parmi les dirigeants d’un mouvement « apolitique » à propos de la tactique à adopter et des revendications qui fusent de toutes parts. « Il n’y a pas de fracture entre nous, mais comme dans toutes les familles, on peut se disputer sans que cela remette en cause notre désir d’être et de lutter ensemble », explique Daphni Leef, une jeune femme de 25 ans, la première à avoir dressé une tente sur le boulevard Rothschild à Tel-Aviv pour dénoncer la cherté des loyers avant d’être suivie par des milliers d’autres « campeurs ».

Pour le moment, ces « indignés » sont d’accord sur un point. Tous réclament l’instauration d’un « État-providence », autrement dit un nouveau modèle social fondé sur la construction de logements sociaux et une réforme fiscale pour alléger le fardeau pesant exclusivement sur les classes moyennes. Sur ce dernier point, Benyamin Nétanyahou semble prêt à lâcher du lest. Reste à savoir si ces concessions limitées suffiront à calmer le jeu et à diviser les dirigeants d’une contestation protéiforme.

Marc Henry

De nouvelles manifestations contre la vie chère ont démarré ce soir dans une douzaine de villes, en dehors de Tel-Aviv et Jérusalem, afin de tenter d'étendre la contestation à l'ensemble du pays.

Le principal rassemblement se tient Ă  Beersheva, dans le sud du pays
A Haïfa, la capitale du nord du pays, quelque 25.000 manifestants étaient réunis.
Il étaient 5.000 à Afula, en Galilée, également dans le nord, 2.000 à Modiin (centre) et 1.500 à Eilat (extrême sud).

Les foules ont de nouveau scandé: "Le peuple exige la justice sociale"

Pendant que le peuple israelien et les Juifs retiennent leur souffle en esperant un miracle économique qui sans delais les logera, nourrira, emploiera dans des conditions moins difficiles,en craignant une reprise de violence par des Arabes decidés à en decoudre pour exiger ce qu'ils ont refusé deux fois,le president Peres,fidèle à sa methode anti democratique
negocie en secret sans mandat avec Abbas,comme il le fit avec Arafat.Tout le monde se souvient qu'il signa avec Beilin des accords secrets imaginés par Beilin qui ne furent devoilés qu'après la signature officielle.On en connait le resultat.L'intifada de 2000,et le meurtre de Rabin.
Sa methode eut son heure de gloire avec la France quand il negocia le nucleaire.Son succès le grisa et il crut obetenir sur tous les problèmes
la solution seul dans le secret de sa conscience.Il faut esperer qu'il l'interroge de temps en temps !

Gilou, Peres en tant que President, ne dispose d'aucune liberte constitutionnelle, et certainement pas de discuter avec l'"ennemi" sans l'accord de Natanyahou.
Peres et Abbas se sont rencontres 4 fois et pour la 5ieme, Natanyahou a stoppe l'affaire. Toutes ces discussions avaient l'aval de Natanyahou inquiet de ce qui s'annoncait pour Septembre pendant que lui aussi oeuvrait diplomatiquement sur d'autres fronts.
D'ailleurs et pour conforter cela, le nouvel ambassadeur des E.U. en Israel, Daniel Shapiro, dans une interview recente a la chaine2 israelienne, a mentionne ces pourparlers en disant qu'il preferait ne pas s'etendre la-dessus. Donc rien de secret a ce sujet.

Ce que tu sembles ignorer Gilou, c'est que c'est justement Natanyahou qui, pour des multiples raisons, a transforme Peres en Ministre des Affaires Etrangeres.

Ceci dit, je suis pour des discussions avec Abbas. On ne peut laisser indefiniment la situation tel quelle et voir en septembre des centaines de milliers de Palestiniens deferler sur nos frontieres, cette fois avec l'appui evident du monde entier.

Qu'elles sont les autres alternatives pour Israel face aux Palestiniens ? Attendre qu'ils soient majoritaires et islamises tous ? Il faut en urgence designer des frontieres et donner a ce peuple, qui en est un aujourd'hui et surtout extremement nationalise, la possibilite de se debrouiller seuls chez eux sans que nous en soyons indefiniment responsables.

Mahmoud Abbas nous a donnes, cela depuis maintenant quelques annees, la securite a 90 %. Finis les attentats suicides et les attaques quotidiennes au couteau et autres, que les israeliens devaient subir sans arret en provenance de la Judee et Samarie.
Ceci a justifie l'ouverture par Natanyahou d'enormement de check-point par lesquels circulent les Palestiniens en direction d'Israel.
Je crois que c'est hautement appreciable.

Citation:

gilou
Pendant que le peuple israelien et les Juifs retiennent leur souffle en esperant un miracle économique qui sans delais les logera, nourrira, emploiera dans des conditions moins difficiles,en craignant une reprise de violence par des Arabes decidés à en decoudre pour exiger ce qu'ils ont refusé deux fois,le president Peres,fidèle à sa methode anti democratique
negocie en secret sans mandat avec Abbas,comme il le fit avec Arafat.Tout le monde se souvient qu'il signa avec Beilin des accords secrets imaginés par Beilin qui ne furent devoilés qu'après la signature officielle.On en connait le resultat.L'intifada de 2000,et le meurtre de Rabin.
Sa methode eut son heure de gloire avec la France quand il negocia le nucleaire.Son succès le grisa et il crut obetenir sur tous les problèmes
la solution seul dans le secret de sa conscience.Il faut esperer qu'il l'interroge de temps en temps !

la politique les manifestation en israel ne concerne que les israeliens vivent en israel

Mais Darlett,tout le monde voudrait negocier,sauf les Arabes et Abbas en tête des plus reticents.Negocier quoi ? Depuis la revendication surprise d'Arafat du droit inalienable d'envahir Israel avec millions de " refugiés" hereditaires,reprise à chaque tentative,plus celle de partager la souveraineté sur Jerusalem,il n'y a jamais eu l'ombre d'une concession.Et je ne veux même pas parler des Arabes -israeliens qui n'attendent qu'un accord pour exiger l'impensable auto-determination !!!

Darlett,rien ne fera changer l'exigence fondamentale des Arabes,celle qui les a conduits a la première guerre de 1948 pour detruire le minuscule Israel,après la guerre d'usure menée depuis Balfour pour empêcher la timide immigration par les attaques contre les implantations agricoles.

Il ne se contenteront jamais de vivre aux côtés dun Etat juif,quelques soient les frontières.Ils veulent tout simplement sa disparition,et pour les Juifs qui accepteraient de rester le retour au statut de soumis,de dhimmis.

Il nous faut malheureusement comprendre que tĂ´t ou tard,un conflit plus sanglant va nous opposer Ă  nouveau,qui finira par une nouvel exode massif
pour les vaincus.Si nous savons rester unis,nous ne serons pas.

Citation:

darlett
Gilou, Peres en tant que President, ne dispose d'aucune liberte constitutionnelle, et certainement pas de discuter avec l'"ennemi" sans l'accord de Natanyahou.
Peres et Abbas se sont rencontres 4 fois et pour la 5ieme, Natanyahou a stoppe l'affaire. Toutes ces discussions avaient l'aval de Natanyahou inquiet de ce qui s'annoncait pour Septembre pendant que lui aussi oeuvrait diplomatiquement sur d'autres fronts.
D'ailleurs et pour conforter cela, le nouvel ambassadeur des E.U. en Israel, Daniel Shapiro, dans une interview recente a la chaine2 israelienne, a mentionne ces pourparlers en disant qu'il preferait ne pas s'etendre la-dessus. Donc rien de secret a ce sujet.

Ce que tu sembles ignorer Gilou, c'est que c'est justement Natanyahou qui, pour des multiples raisons, a transforme Peres en Ministre des Affaires Etrangeres.

Ceci dit, je suis pour des discussions avec Abbas. On ne peut laisser indefiniment la situation tel quelle et voir en septembre des centaines de milliers de Palestiniens deferler sur nos frontieres, cette fois avec l'appui evident du monde entier.

Qu'elles sont les autres alternatives pour Israel face aux Palestiniens ? Attendre qu'ils soient majoritaires et islamises tous ? Il faut en urgence designer des frontieres et donner a ce peuple, qui en est un aujourd'hui et surtout extremement nationalise, la possibilite de se debrouiller seuls chez eux sans que nous en soyons indefiniment responsables.

Mahmoud Abbas nous a donnes, cela depuis maintenant quelques annees, la securite a 90 %. Finis les attentats suicides et les attaques quotidiennes au couteau et autres, que les israeliens devaient subir sans arret en provenance de la Judee et Samarie.
Ceci a justifie l'ouverture par Natanyahou d'enormement de check-point par lesquels circulent les Palestiniens en direction d'Israel.
Je crois que c'est hautement appreciable.

les manifestation et la politique en israel ne concerne que les israeliens vivent en israel

Je viens de lire le commentaire de ce pauvre Elide,"la politique les manifestation en israel ne concerne que les israeliens vivent en israel.
C'est cette mentalité divisant les Juifs qui a toujours été la cause de nos souffrances.Ce n'est pas pour nous surprendre venant de la part d'un parasite senile.

mdrrr Gilou et dire que Elide te laisse le traiter ainsi !Z%^

Elide ma kara leha ? maguia lo tshouva be etem !*^

quel clase quel language venant d'une personne qui pretend etre instruite mais qui oublie qui n'est que un avorton

Gilou pour te repondre, tu es une personne extremement intelligence et tes remarques et reflexions (sauf celles destinees a Elide )$@) sont extremement pertinentes et tu observes la situation avec enormement de clairvoyance. La seule difference qui existe entre toi et moi est la suivante : nous observons la situation avec les memes remarques, apprehensions et argumentations, la difference donc reside entre le fait que pour toi, une force divine viendra, en en dernier lieu nous tirer de la et accomplira ensuite tous nos desirs.

Desolee mais malheureusement ou heureusement, je ne partage pas tes convictions.