TEMPS MODERNES :  DARNNA.COM
Sujets divers, humour & actualites 
Aller à la page: PrècèdentPremiere...110111112113114115116117118119120Suivant
Page courante: 116 of 120
Infos d israel
Posté par: derka (IP enregistrè)
Date: 03 juillet 2015 : 04:28

un bateau qui veut apporter de l'aide humanitaire à Gaza, tout un bateau pour 2 petits cartons minuscules de la taille de l'ex président tunisien qui l'a apporté.
[www.timesofisrael.com]

Infos d israel
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 03 juillet 2015 : 12:15


L’Etat islamique aux portes d’Israël

Les tanks de Tsahal se sont positionnés le long de la frontière israëlo-égyptienne. (Reuters)

Les djihadistes se multiplient dans le Sinaï et sur le plateau du Golan. Des affrontements avec Tsahal ne seraient plus qu’une question de temps

Redoutant d’éventuelles actions de la branche égyptienne de Daech, «Wilayat Sinaï», sur son territoire, l’armée israélienne (Tsahal) a renforcé son dispositif défensif le long de la «barrière de sécurité» séparant l’Etat hébreu de l’Egypte. Mercredi, alors que les islamistes attaquaient une quinzaine de positions de l’armée égyptienne, le premier ministre Benyamin Netanyahou et son ministre de la Défense Moshé Yaalon ont autorisé le déploiement de nouvelles troupes face à l’Egypte.

Outre les unités spéciales, des drones sont désormais chargés de surveiller cette frontière longue de 250 kilomètres. Tous les points de passage entre les deux pays ont été fermés, y compris celui de Keren Shalom par où transitent quotidiennement les biens destinés à la bande de Gaza. Jeudi matin, un peu plus de 600 camions y attendaient l’autorisation de décharger leur cargaison.

Le renforcement de «Wilayat ­Sinaï» dans le nord du désert égyptien concrétise les pires cauchemars des responsables sécuritaires israéliens. A tort ou à raison, des analystes des renseignements militaires estiment que les islamistes vont tenter de créer face à Israël une «zone libérée» comme ils l’ont fait en Syrie et en Irak. Cela afin de lancer des attaques contre leurs ennemis: d’abord l’Egypte, ensuite Israël.

A toutes fins utiles, Tsahal limite la circulation des civils sur les routes israéliennes jouxtant la frontière. Quant aux agriculteurs, ils ne peuvent plus se rendre aux champs.

Depuis 2011, «Wilayat Sinaï» a tiré à plusieurs reprises des roquettes sur la station balnéaire d’Eilat. En n’y causant que des dégâts matériels. Deux de ses commandos se sont par ailleurs infiltrés dans le désert du Néguev pour y attaquer des autobus civils. Pour les responsables israéliens, ces opérations n’étaient qu’un avant-goût de ce qui pourrait se passer à l’avenir.

Veillée d’armes

Rendant visite à des colons de Cisjordanie mitraillés au début de la semaine alors qu’ils circulaient en voiture, Benyamin Netanyahou et son ministre de la Défense Moshé Yaalon ont proclamé «leur soutien total à l’Egypte dans sa lutte contre le terrorisme». Des paroles suivies par des actes puisqu’Israël a autorisé pour la troisième fois l’Egypte à enfreindre le volet militaire de l’accord de paix entre les deux pays (1979) qui limite les moyens militaires déployés par Le Caire dans le Sinaï.

L’inquiétude israélienne est d’autant plus grande que Daech gagne également du terrain en Syrie. Certes, il ne contrôle pas la partie syrienne du Golan mais plusieurs de ses cellules s’y sont infiltrées et pour Tsahal, qui s’est retranchée derrière une «barrière de sécurité» appuyée par une ligne de fortins, il s’agit bel et bien d’un «danger».

«A un moment ou à un autre, il va se passer quelque chose sur le Golan», estime le chroniqueur militaire Ron Ben Ishaï. «Pour l’heure, le terrain appartient principalement aux combattants de l’Armée syrienne libre (ASL) et à Jabhat Al-Nosra (la branche syrienne d’Al-Qaida) qui se frottent avec un certain succès aux troupes de Bachar el-Assad. Mais Daech dispose de moyens militaires et financiers que les autres organisations n’ont pas.» Et de poursuivre: «La politique officielle israélienne consiste à ne pas intervenir dans le conflit syrien. Cependant, tout porte à croire que l’Etat hébreu ne restera pas les bras croisés si les islamistes de Daech ou autres commençaient à y exterminer des populations sous ses yeux.»

Ces derniers jours, Moshé Yaalon a multiplié les avertissements à l’égard de ceux qui tenteraient de s’en prendre aux 600 000 à 700 000 Druzes de Syrie, dont beaucoup ont de la famille en Israël. Dans sa bouche, il ne s’agit pas de paroles en l’air.


Infos d israel
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 04 juillet 2015 : 10:50


Trois roquettes tirées vendredi après-midi depuis le Sinaï en Egypte ont atteint le sud d’Israël sans faire de victime, a indiqué un porte-parole militaire.


« Deux roquettes tirées à partir du Sinaï ont atteint le sud d’Israël sans faire ni victime ni provoquer de dégât matériel », a ajouté le porte-parole sans donner d’autres précisions.


« Trois roquettes Grad ont été tirées sur les (positions) juives en Palestine occupée », a indiqué dans un communiqué sur Twitter le groupe « Province du Sinaï », qui a fait du nord de la péninsule égyptienne son bastion.

Se faisant autrefois appeler Ansar Beït al-Maqdess, ce groupe a changé de nom pour bien marquer son allégeance à l’EI qui a proclamé un « califat » sur les territoires conquis en Irak et en Syrie.

Dans son communiqué, le groupe accuse Israël d’avoir « soutenu » l’armée égyptienne durant les attaques qu’il a lancé mercredi contre les militaires égyptiens dans le nord du Sinaï et dit avoir agi en représailles à ce soutien présumé.

Ces tirs surviennent alors qu’une très vive tension règne dans le nord de la péninsule du Sinaï.

Le groupe terroriste égyptien lié à l’organisation Etat islamique (EI) a lancé mercredi une série d’attaques coordonnées particulièrement meurtrières contre les forces de sécurité égyptiennes dans cette région frontalière de la bande de Gaza et d’Israël.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a présenté mercredi ses condoléances à l’Egypte après ces attaques djihadistes qui ont fait au moins 36 morts, en majorité des soldats égyptien dans le Sinaï.

Les incidents à la frontière ente l’Egypte et Israël sont rares. A la fin 2014, deux soldats israéliens en patrouille avaient été blessés par des hommes non-identifiés ayant tiré des coups de feu et un missile antichar sur leur véhicule depuis le Sinaï égyptien lors d’une tentative de contrebande de drogue, selon l’armée israélienne.

Longue de 240 kilomètres, la frontière avec la péninsule, majoritairement peuplée de Bédouins qui entretiennent des relations difficiles avec le pouvoir central, avait été auparavant le théâtre d’attaques contre des Israéliens.

Le 18 août 2011, un commando venu du Sinaï avait tué huit Israéliens dans une triple embuscade au nord d’Eilat, une sation balnéaire israélienne sur la mer Rouge. Les forces israéliennes lancées à sa poursuite avaient tué sept assaillants et cinq policiers égyptiens dans des échanges de tirs. L’incident avait déclenché une crise diplomatique entre les deux pays.

Le 9 août 2013, quatre islamistes qui s’apprêtaient à tirer une roquette sur Israël avaient été tués par une frappe aérienne de l’armée égyptienne, selon les forces de sécurité égyptienne.

L’Egypte est l’un des deux seuls pays arabes avec la Jordanie à avoir conclu un accord de paix avec Israël.

Infos d israel
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 04 juillet 2015 : 10:58


Time of Israël :

[fr.timesofisrael.com]


Infos d israel
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 05 juillet 2015 : 01:02

Tunisie: le président décrète l'état d'urgence


Tunis - Le chef de l'Etat tunisien Béji Caïd Essebsi a décrété samedi l'état d'urgence, a appris l'AFP auprès de la présidence, huit jours après l'attentat sanglant qui a tué 38 touristes dans un hôtel en bord de mer.

Le président décrète l'état d'urgence en Tunisie et s'adressera à la nation à 17H00 (16H00 GMT), a indiqué à l'AFP la cellule de communication de la présidence.

L'état d'urgence accorde des pouvoirs d'exception à la police et à l'armée.

Il avait été levé en Tunisie en mars 2014, après avoir été sans cesse renouvelé depuis janvier 2011 et la fuite du président Zine El Abidine Ben Ali, dans la foulée du soulèvement qui avait lancé le Printemps arabe.

La Tunisie, qui fait face depuis sa révolution à une progression de la mouvance jihadiste, responsable de la mort de dizaines de policiers et de militaires, a été frappée par deux attentats revendiqués par le groupe Etat islamique (EI) en l'espace de trois mois.

Cinquante-neuf touristes étrangers y ont péri: 21 au musée du Bardo, à Tunis, en mars, et 38 dans un hôtel en bord de mer à Port El Kantaoui la le 26 juin.

Dans une interview vendredi à la BBC, le Premier ministre Habib Essid a reconnu que la police avait été trop lente lors de l'attentat de Port El Kantaoui, premier aveu officiel de défaillances sécuritaires.


(©AFP / 04 juillet 2015 15h47)

Infos d israel
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 05 juillet 2015 : 11:33

Tunisie: le gouverneur de Sousse limogé !

Plusieurs responsables tunisiens, dont le gouverneur de Sousse, ont été limogés après l'attentat qui a coûté la vie à 38 touristes le 26 juin, a indiqué samedi à l'AFP un conseiller du premier ministre.

Tout "comme il y a eu des défaillances sécuritaires, il y a eu des défaillances politiques", a déclaré Dhafer Néji, conseiller en communication auprès du chef du gouvernement, en ajoutant que le gouverneur de Sousse, région où a été perpétré l'attentat, avait été démis de ses fonctions, ainsi que des responsables policiers.


Infos d israel
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 05 juillet 2015 : 12:13

L’organisation terroriste "Daech" appelle ses disciples au Maroc, en Tunisie, en Libye et en Algérie à s’attaquer aux touristes étrangers dans ces pays, en les incitant à préparer leurs opérations dans le secret le plus absolu.

L’appel émis selon des sources du quotidien Akhbar Al Yaoum par un dirigeant de "Daech" de Rikka, en Syrie, s’adresse principalement aux "loups solitaires" et aux groupes composés de 2 ou 3 personnes, les incitant à prendre pour cible les officiers de police, après avoir espionné et surveillé leurs domiciles.

Daech recommande également à ses hommes de tuer les innocents de différentes manières, notamment avec des armes blanches, mais aussi mener des attentats contre les touristes étrangers dans ces pays, précise la même source.

L’organisation terroriste fait appel à ce que l’on appelle "les loups solitaires", après avoir échoué à conduire des opérations terroristes directes au Maghreb, où elle n’arrive pas à s’étendre comme en Irak et en Syrie.

En mars dernier, le groupe terroriste "Daech" avait menacé de voler les armes à feu des équipes de "Hadar", dispositif anti-terroriste marocain, pour mener des opérations terroristes, avant d’inciter moins de deux semaines plus tard ses cellules à tuer les Marocains.


Infos d israel
Posté par: derka (IP enregistrè)
Date: 05 juillet 2015 : 18:03

je ne comprends pas ces journaux qui relayent les appels des criminels de l'ei pour leur donner une large diffusion afin que tout loup solitaire qui ne les a pas entendus les entendent

Infos d israel
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 08 juillet 2015 : 11:46


Il y a seulement 70 ans, les Juifs étaient menés à l’abattoir comme des moutons.

Pas de pays. Pas d’armée. Il y a 65 ans !

Sept pays arabes déclarèrent la guerre au petit Etat juif, seulement quelques heures après sa création !

Nous étions alors 650 000 Juifs !
Contre le reste du monde arabe !
Pas de Tsahal (armée de défense d’Israël).
Pas de puissante Armée de l’Air, seulement des gens courageux avec
nulle part où aller.
Liban, Syrie, Irak, Jordanie, Egypte, Libye, Arabie Saoudite
attaquèrent tous en même temps.
Le pays que l’ONU nous a « donné » était un désert à 65%.
Le pays est sorti de nulle part !

Il y a 45 ans ! Nous avons combattu les trois armées les plus puissantes du Moyen-Orient, et nous les avons balayées en six jours.
Nous nous sommes battus contre différentes coalitions de pays arabes, qui avaient des armées modernes et de nombreuses armes soviétiques, et
nous les avons toujours battues !

Aujourd’hui nous avons :
Un pays,
Une armée,
Une puissante Armée de l’Air,
Une économie à la pointe de la technologie, qui exporte des millions de dollars.
Intel – Microsoft – IBM y développe des produits, chez nous.
Nos docteurs remportent des récompenses pour leurs recherches dans le domaine médical.
Nous faisons fleurir le désert, et vendons des oranges, des fleurs et des légumes au monde entier.
Israël a envoyé ses propres satellites dans l’espace !
Trois satellites en même temps !

Nous sommes fiers d’être au même rang que :
Les Etats-Unis, qui ont 250 millions d’habitants,
La Russie, qui a 200 millions d’habitants,
La Chine, qui a 1.3 milliards d’habitants ;
Les Européens – France, Grande-Bretagne, Allemagne – qui ont 350
millions d’habitants.
Les seuls pays au monde à envoyer des objets dans l’espace !

Israël fait aujourd’hui partie de la famille des puissances nucléaires,
Avec les Etats-Unis, la Russie, la Chine, l’Inde, la France, et la
Grande-Bretagne.
(Nous ne l’avons jamais admis officiellement, mais tout le monde le sait)
Et dire qu’il y a seulement 60 ans,
Nous étions menés, honteux, sans espoir, au massacre !
Nous nous sommes extirpés des ruines fumantes de l’Europe,
Nous avons remporté nos guerres ici avec moins que rien
Nous avons construit notre petit « empire » à partir de rien.

Qui est le Hamas pour me faire peur ?
Pour me terrifier ?
Vous me faites rire !

Pessah’ a été célébré ;
N’oublions pas de quoi il s’agit.
Nous avons survécu à Pharaon,
Nous avons survécu aux Grecs,
Nous avons survécu aux Romains,
Nous avons survécu à l’Inquisition en Espagne,
Nous avons aux pogroms en Russie,
Nous avons survécu à Hitler,
Nous avons survécu aux Allemands,
Nous avons survécu à l’Holocauste,
Nous avons survécu face aux armées de sept pays arabes,
Nous avons survécu à Saddam.
Nous survivrons aux ennemis présents également.

Pensez à n’importe quelle époque de l’histoire humaine !
Pensez-y, pour nous, le peuple juif,
La situation n’a jamais été meilleure !
Alors regardons le monde en face,

Rappelons-nous :
Toutes les nations ou les cultures
Qui un jour ont voulu nous détruire,
N’existent plus aujourd’hui – alors que nous vivons toujours !

L’Egypte ?
Les Grecs ?
Alexandre de Macédoine ?
Les Romains ? (Quelqu’un parle-t-il encore latin de nos jours ?)
Le troisième Reich ?
Et regardez-nous,
La nation de la Bible,
Les esclaves d’Egypte,
Nous sommes toujours là,
Et nous parlons la même langue !
Ici, et maintenant !

Les Arabes ne le savent pas encore,
Mais ils vont apprendre qu’il y a un Dieu.

Tant que nous gardons notre identité, nous sommes éternels.
Alors excusez-nous de ne pas nous inquiéter,
De ne pas pleurer,
De ne pas avoir peur.
Les choses vont bien ici.
Elles pourraient certainement aller mieux,

Cependant :
Ne croyez pas les médias,
Ils ne vous disent pas
Que les fêtes continuent d’avoir lieu,
Que les gens continuent à vivre,
Que les gens continuent à sortir,
Que les gens continuent à voir des amis.

Oui, notre moral est bas.
Et alors ?
C’est seulement parce que nous pleurons nos morts pendant que d’autres se réjouissent du sang versé.
C’est la raison pour laquelle nous gagnerons, en fin de compte.
Faites suivre cet e-mail à toute la communauté ,
Et à des gens dans le monde entier.
Ils font partie de notre force.

JAMAIS NE DORT NI NE SOMMEILLE LE CHÔMER D’ISRAËL ! (Gardien d’Israël )

Par alain barenfeld


Infos d israel
Posté par: YONA (IP enregistrè)
Date: 08 juillet 2015 : 14:41

Merci BRAVO de nous rappeler tout ça!!!....
J'en suis en meme temps bouleversé, ému et aussi fier!!!...

Encore merci et remercions DIEU;
Un grand bonjour à tous.
Je vous écris d'un hôpital dans lequel je fais une réadaptation cardio vasculaire: rien de grave!!
bernard

Infos d israel
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 10 juillet 2015 : 10:02

Prompt retablissement cher Bernard. Je viens de lire ton message et cela me touche beaucoup de te savoir apres un tel choc. Je suis heureuse de lire qu'il n'y a rien de grave fort heureusement. Prends soin de toi et surtout surtout ne prends rien a coeur, cela ne vaut pas la peine de se faire du mal en plus soi-meme.

Bien amicalement a toi, cher Bernard et un rapide retour a la maison en sante, amen.

Darlett

Infos d israel
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 10 juillet 2015 : 10:06

Une bonne nouvelle surprenante tout de meme. Il y a du changement dans notre region et pas de la moindre importance.

Visite historique: Le prince saoudien a annoncé son intention de se rendre en Israël



Percée diplomatique? Le Prince al-Walid bin Talal a annoncé cette semaine qu’il comptait venir prier à la mosquée Al Aqsa et visiter la vieille ville. Il a appelé les Arabes “à cesser leur hostilité absurde envers le peuple juif”, et a appelé tous les pays arabes “à œuvrer pour un Moyen-Orient pacifique et prospère” selon les médias saoudiens.


[www.cjfai.com]

Infos d israel
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 10 juillet 2015 : 11:37

Citation:
darlett
Prompt retablissement cher Bernard. Je viens de lire ton message et cela me touche beaucoup de te savoir apres un tel choc. Je suis heureuse de lire qu'il n'y a rien de grave fort heureusement. Prends soin de toi et surtout surtout ne prends rien a coeur, cela ne vaut pas la peine de se faire du mal en plus soi-meme.
Bien amicalement a toi, cher Bernard et un rapide retour a la maison en sante, amen.

Darlett

Très sages paroles Darlett, accompagnées de tous mes voeux de prompt rétablissement à Bernard Yona.




Infos d israel
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 10 juillet 2015 : 11:39

Il y a eu de nombreux articles à son sujet dans les médias arabes, certains d’entre eux affirmant que Mengistu a été amené dans la bande de Gaza par la mer, y compris des articles de la populaire agence de presse palestinienne Maan et du pro-Hezbollah al-Mayadeen.


Des millions de Palestiniens et d’Arabes à travers tout le Moyen-Orient savaient que Mengistu était entre les mains du Hamas, et pourtant le Hamas – et l’État d’Israël – ont gardé le silence.

Razi Hamad, un haut responsable du Hamas, était encore en contact avec Gershon Baskin, un Israélien d’origine américaine qui a contribué à l’échange de Gilad Shalit en 2011, dans le cadre d’un effort visant à lancer des négociations pour la libération de Mengistu. Et le silence a encore continué.

Baskin a déclaré jeudi matin au Times of Israel qu’un haut responsable du Hamas a insisté sur le fait que Mengistu n’était plus à Gaza, qu’il a été libéré après avoir été interrogé – quand il est devenu clair que ce n’était pas un soldat – et qu’il s’était rendu au Sinaï via un tunnel.

Cette affirmation semble hautement improbable. Il est possible qu’elle ait été faite parce que Mengistu aurait été blessé au cours des interrogatoires et que le Hamas veut se dégager de toute responsabilité. Il est également probable que le Hamas ait délibérément propagé de fausses informations pour ses propres raisons tactiques.

Il est facile de comprendre pourquoi le Hamas voudrait semer la confusion en ce qui concerne le sort et l’état de Mengistu.

Il est plus difficile de comprendre pourquoi les dirigeants d’Israël ont insisté pour garder l’opinion publique israélienne dans l’ignorance, y compris en taisant les articles largement diffusés en arabe, au sujet de l’affaire.

Mengistu et un second captif israélien, un Bédouin qui est rentré dans la bande de Gaza, constituent des atouts importants pour les dirigeants islamistes de Gaza.

Le Hamas a tout tenté, mais n’a pas réussi, pour capturer des soldats israéliens au cours de la guerre des 50 jours de l’été dernier, mais détient désormais deux Israéliens qui leurs sont tombés dessus – et qui, apparemment, ont franchi la frontière de leur propre gré.

Les dirigeants islamistes de Gaza savent qu’Israël ne paiera pas un prix élevé pour les restes de soldats Hadar Goldin et Oren Shaul, qui sont tombés pendant la guerre de l’été dernier. Deux Israéliens vivants peuvent changer l’équation.

Mercredi, le chef en exil du Hamas, Khaled Meshaal, a parlé de négociations entre Israël et le Hamas pour les deux morts et deux disparus Israéliens. Il a affirmé qu’Israël avait cherché à négocier via des intermédiaires européens pour leur retour.

Mais, a poursuivi Meshaal, le Hamas ne fournira aucune information jusqu’à ce qu’Israël libère tous les membres du Hamas qui ont été libérés dans l’échange Shalit, mais qui ont été à nouveau arrêtés à la fin du printemps dernier, quand Israël recherchait des informations sur les trois adolescents israéliens qui ont été enlevés par une cellule terroriste du Hamas et retrouvés assassinés en Cisjordanie.

En d’autres termes, le Hamas cherche un gain majeur avant même de consentir à négocier pour les Israéliens morts et vivants qu’il détient.

Il veut solder la « dette » d’avant-guerre qu’il détient envers l’opinion publique palestinienne, et en particulier envers les familles palestiniennes touchées, par rapport à ceux qui ont été ré-arrêtés. Cela permettrait également au Hamas de gagner de l’importance dans l’opinion publique palestinienne.

La question est de savoir si Israël est prêt à payer le genre de prix que le Hamas a en tête pour Mengistu, un jeune homme avec des problèmes psychologiques apparents qui, apparemment, a franchi la frontière de son propre gré, plutôt que dans le cadre du service militaire, et pour un Bédouin qui est entré à Gaza pour des raisons pas tout à fait claires.

L’accord Shalit a coûté cher à Israël. Beaucoup des 1027 prisonniers sécuritaires palestiniens qui ont été libérés en échange de Gilad Shalit dirigent aujourd’hui l’activité terroriste en Cisjordanie depuis Gaza et la Turquie, où ils ont été exilés.

Ces opérations terroristes ont coûté des vies israéliennes. Israël a accepté l’échange il y a quatre ans pour l’amour d’un soldat qui avait été retenu en otage pendant des années, après avoir été enlevé à l’intérieur d’Israël pendant son service militaire.

L’équation actuelle est très différente, car nous sommes en présence de deux Israéliens qui sont entrés dans la bande de Gaza dans d’autres circonstances.

Néanmoins, les long mois de silence insistant des dirigeants d’Israël sur l’affaire soulève des questions. Il est raisonnable de supposer que si Mengistu venait d’une famille israélienne bien établie, l’effort de censure n’aurait tenu que quelques jours. Le fait qu’il soit d’origine éthiopienne, avec une expérience moindre d’Israël, a rendu cette censure plus facile.

Elle peut aussi avoir donné naissance à la notion qu’Israël pourrait obtenir un accord moins coûteux pour sa libération – une notion qui semble naïve, même enfantine. Le Hamas va certainement exiger un lourd tribut pour la libération de Mengistu et du deuxième Israélien, dont le nom n’a pas été révélé.

Infos d israel
Posté par: derka (IP enregistrè)
Date: 11 juillet 2015 : 19:19

L'attitude des 5+1 est le moins qu'on puisse dire bizarre. Est ce que tous ces ministre des AE n'ont pas de travail pour habiter Vienne, n'ont ils pas de problème a régler et qui leurs ferait dire a l'Iran voici notre numéro de tel quand sera prêt tu nous appelles. C'est la premiére fois que les dates butoirs ne sont plus butoires
[m.youtube.com]

Infos d israel
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 13 juillet 2015 : 00:07

Il y a deux ans, lorsque le mathématicien et biologiste Eric Lander se trouvait en Israël pour une réunion innovatrice de chercheurs et étudiants, il a décrit au Times of Israel comment les scientifiques ont achevé le séquençage du génome humain – la « Liste des pièces » d’une personne – et travaillent désormais sur le « diagramme câblé », établissant la façon dont ces parties travaillent ensemble.

De retour en Israël récemment pour la troisième conférence annuelle de son Broad Institute, Lander s’enthousiasme du rythme « incroyable » auquel la science a évolué depuis sa dernière visite, surtout dans l’étude des cellules individuelles – ce qu’il appelle « la nouvelle génomique ».

Lander, qui est l’un des pères fondateurs du Human Genome Project, a consacré son travail à la compréhension de ce qui nous permet – et empêche – de vivre.

Pour souligner l’importance de ce travail pour nous tous, j’ai intitulé mon interview de 2013 avec lui, « Le travail de cet homme va changer votre vie ». Ce qui a été découvert ces deux dernières années, dit-il aujourd’hui, est une capacité croissante à identifier de quoi nous, humains, sommes faits au niveau le plus fondamental – au niveau d’une unique cellule – ; il en résulte des avantages potentiellement extraordinaires pour comprendre, observer et traiter les maladies qui nous affligent.

Lander, 58 ans, est le directeur et fondateur du Broad Institute de Harvard et du MIT. Il se consacre à l’utilisation de la recherche sur le génome humain en médecine.

Il était de retour en Israël pour le “Third Annual Broad-Israel Science Foundation (ISF) Cell Circuits Symposium” – qui a réuni des experts et des étudiants du Broad Institute, de Harvard, et d’universités israéliennes autour de la recherche sur le génome humain et ses applications en médecine.

Le partenariat Broad-Israël encourage une alliance israélienne et américaine dans un nombre croissant de projets conjoints, tous conçus pour accélérer nos avancées dans le combat contre le cancer, l’Alzheimer, le diabète et d’autres maladies.

Expliquant les progrès rapides de la recherche en cellule unique, Lander explique qu’il y a deux ans, les scientifiques ne disposaient que d’ « une image de basse résolution pixelisée » de notre structure cellulaire. Ils ne savaient pas vraiment combien de types de cellules se trouvent dans le corps, et ne pouvaient identifier les différences entre eux.

« Dans le passé, nous avions une sorte de grande image mélangée, un ’smoothie’« , dit Lander, qui utilise une métaphore pour éclairer le non-expert que je suis.

« Maintenant, grâce à de nouvelles techniques de laboratoire et aux progrès dans le séquençage de l’ADN, nous avons la possibilité d’étudier des cellules individuelles. Les gens passaient 40 ans à travailler pour identifier les cellules de la rétine, à l’arrière de l’œil, dit-il en guise d’exemple. Maintenant, vous pouvez le faire en un après-midi. »

Et en quoi cela nous intéresse-t-il ? Lander affirme que « la capacité d’effectuer une analyse unicellulaire, pour obtenir les identités et les états de chacune des cellules, est une vraie révolution dans ce domaine. C’est l’équivalent d’un nouveau microscope étonnant »- un microscope qui offre un potentiel remarquable pour améliorer notre santé.

Des cellules cancéreuses humaines avec des noyaux (spécifiquement l'ADN) colorées en bleu. La cellule centrale et de droite sont en interphase, de sorte que les noyaux entiers sont marqués. La cellule sur la gauche passe par mitose et son ADN est condensée. (Crédit : TenOfAllTrades / Wikipedia)
Des cellules cancéreuses humaines avec des noyaux (spécifiquement l’ADN) colorées en bleu. La cellule centrale et de droite sont en interphase, de sorte que les noyaux entiers sont marqués. La cellule sur la gauche passe par mitose et son ADN est condensée. (Crédit : TenOfAllTrades / Wikipedia)

Par exemple ? Dans les temps anciens – c’est-à-dire jusqu’à il y a quelques années – les scientifiques luttaient pour comprendre ce qui constituait une tumeur. Quelles sont les caractéristiques génétiques communes des tumeurs ? Comment les tumeurs peuvent-elles être traitées plus efficacement ? « Maintenant, nous pouvons voir les points communs, les types de cellules, les proportions, la logique. Cela a des implications majeures pour notre santé. »

« Vous voulez tuer une tumeur ? Eh bien, peut-être nos traitements ne fonctionnent-ils que sur un type de cellule. Nous étions aveugles à cela. Maintenant, nous pouvons tester un traitement sur différents types de cellules. »

Le nouveau microscope, en d’autres termes, permet une compréhension précise de la maladie, jusque-là inédite. « Il nous dit ce que nous devons résoudre. »

« Imaginez la médecine avant l’anatomie », suggère-t-il, tentant de placer le récent progrès dans une perspective historique.

« Puis vint l’anatomie, et vous pouviez décrire les organes du corps. Vous pouviez voir quelque chose de problématique, par exemple, dans le poumon, ou dans le cœur. Eh bien, aujourd’hui, c’est l’anatomie ultime. Elle pénètre chaque type de médicament. Pas mal en deux ans. Cela n’existait pas lors de notre dernière rencontre. »

Un autre domaine de progrès rapide cité par Lander est la capacité à « modifier avec précision » le génome des cellules humaines, ce qui présente un potentiel énorme pour aider à traiter certaines maladies. Il y a deux ans, Zhang Feng, chercheur au Broad, a inventé cette technologie de modification génique en exploitant le CRISPR-Cas9 – qui peut couper les génomes où qu’ils se trouvent et ainsi permettre la modification.

Un chercheur israélien du Broad a déjà publié un document « modifiant » chacun des 20 000 gènes pour trouver ceux essentiels à certains types de cellules cancéreuses – en réalité, en identifiant les talons d’Achille de ces cancers.

Ces avancées pourraient aussi ouvrir des possibilités de modifier le patrimoine génétique humain, créer des humains moins malades, même des super-humains. « On parle de la modification de l’ADN des embryons pour modifier notre patrimoine génétique », reconnaît-il. « C’est en cours de discussion. »

Puis il ajoute sèchement : « Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée. L’eugénisme n’a pas fait de bien à la société. En outre, la modification de l’ADN dans un objectif précis peut avoir de mauvaises conséquences inattendues. »

Tandis que la cartographie génétique devient plus abordable et plus sophistiquée, les progrès sont clairement positifs dans la capacité d’identifier les gènes qui prédisposent à la maladie d’Alzheimer, au cancer et à de nombreuses autres maladies. (Une carte de génome personnel coûte maintenant environ 3 000 dollars.)

Dans certains cas, l’information génétique peut être importante pour les parents. « Aujourd’hui, les médecins peuvent examiner deux personnes qui se marient pour détecter certaines mutations qui pourraient entraîner une maladie si elle était héritée par leurs enfants. A l’avenir, vous ferez de plus en plus de vérifications. »

Le partenariat entre Broad et Israël, souligne Lander, fonctionne particulièrement bien grâce à d’excellentes technologies d’information et d’importantes communautés bio-scientifiques en Israël. « Israël est une intersection pour cet ensemble de compétences », dit-il.

Et le système de santé public israélien, ajoute-t-il, est bien placé pour utiliser les nouvelles avancées au fur et à mesure de leur disponibilité. « Dans la prochaine décennie, nous recueillerons beaucoup d’informations et nous trouverons les meilleures utilisations. Nous évaluons les risques de maladie et la possibilité d’intervenir. »

Pour tout cela, vous avez besoin de scientifiques révolutionnaires et de bonnes données. Comme les États-Unis, note Lander, Israël dispose de ces deux choses.

Infos d israel
Posté par: MESSAGE DEPLACE (IP enregistrè)
Date: 17 juillet 2015 : 13:08

Posté par: Bravo
Date: 15 juillet 2015 a 23:39




En Israël, le Bureau du Premier ministre a démenti l’information. Les tentatives pour obtenir une réponse du négociateur en chef palestinien Saeb Erekat ont été infructueuses.

Les sources indiquent que les deux parties ont pris un certain nombre de mesures au cours des trois derniers mois, y compris, de la part d’Israël, un ralentissement de la construction dans les implantations, dans une tentative de calmer la situation à la lumière de l’instabilité se répandant à travers le Moyen-Orient.

Les mesures ont été prises « non dans le cadre d’un accord, mais dans celui d’une réévaluation de la situation dans la région », a déclaré un responsable palestinien.

Les gestes palestiniens ont inclus l’arrêt, pour le moment, des demandes d’adhérer aux organismes des Nations unies et d’autres organismes internationaux pour reconnaître l’Etat palestinien.

Les autorités israéliennes ont ralenti la construction des implantations en Cisjordanie et ont augmenté le nombre delivrés aux Palestiniens de Cisjordanie pour prier sur le mont du Temple pendant le mois de Ramadan dans le but de faire preuve d’une réelle volonté d’améliorer les liens.

« Chaque partie comprend les besoins de l’autre, » a déclaré une source au Times of Israel.

Alors que la construction israélienne en Cisjordanie a continué, de nouveaux permis pour les futurs plans de construction sont bloqués depuis des mois.

Une source israélienne définit la hausse de la construction comme une « croissance naturelle » mais rien au-delà.

Certaines sources israéliennes ont attribué le ralentissement aux préoccupations sur la scène internationale et non pas à des accords avec l’Autorité palestinienne, même si on ne sait pas si elles étaient toutes au courant des contacts secrets entre Israël et l’Autorité palestinienne.

Les dirigeants des résidents des implantations ont accusé lundi Netanyahu de geler la construction et d’avoir dit dans une réunion du Likud à huis-clos qu’il y a à prendre en considération les pressions internationales. Le Likud a démenti l’allégation.

De hauts responsables palestiniens ont dit que des gestes supplémentaires visant à améliorer la confiance entre Netanyahu et Abbas et entre Israël et l’Autorité palestinienne seraient bientôt prises.

Entre autres, il est prévu qu’un ministre israélien de haut rang rencontre un responsable important de l’OLP et du Fatah à l’étranger, à la fin de la semaine prochaine.

L’AP s’attend également à ce qu’Israël débloque certains plans économiques pour la zone C de la Cisjordanie (qui est sous contrôle israélien). La réunification des familles palestiniennes et des permis pour que l’appareil de sécurité palestinien puisse acheter plus d’armes sont apparemment aussi soumis à discussion.

Infos d israel
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 18 juillet 2015 : 13:42



Un responsable du Hamas, au pouvoir à Gaza, a déclaré vendredi qu’il ne pourrait pas y avoir de nouveaux pourparlers avec Israël s’il ne libérait pas des dizaines de prisonniers de nouveau arrêtés après leur libération en vertu d’un accord d’échange en 2011.

Un ancien Premier ministre du mouvement islamiste, Ismaïl Haniyeh, a indiqué que l’Etat hébreu avait arrêté de nouveau au moins 54 des quelque 1 000 prisonniers qui avaient été libérés en 2011 en échange du soldat israélien, Gilad Shalit, enlevé sur le territoire israélienpar des Palestiniens de Gaza en 2006 .


« Nous avons dit à tous les médiateurs qui se sont mobilisés pour discuter d’un nouvel échange qu’il n’y aurait pas de négociations (…) avant la libération de tous les prisonniers (palestiniens) qui ont été arrêtés par Israël » dans le cadre de l’affaire Shalit.

Des sources israéliennes et du Hamas ont fait état de contacts indirects et informels pour obtenir une trêve à long terme entre les deux ennemis.

« Il n’y aura aucun pourparlers sans leur libération inconditionnelle », a ajouté Haniyeh dans une intervention publique à l’occasion du début de l’Aïd al-Fitr, la fête qui marque la fin du mois de jeûne musulman du ramadan.

Il n’a pas dit à quel éventuel échange il faisait allusion.

Le Hamas affirme détenir des restes de deux soldats israéliens tués lors de la guerre à Gaza l’été dernier entre Israël et des groupes armés palestiniens.

Il n’a cependant pas commenté l’annonce la semaine dernière par Israël selon laquelle deux ressortissants israéliens sont détenus à Gaza par le Hamas.

La semaine dernière, les autorités israéliennes avaient rendu public l’enlèvement de Avraham Mengistu, un Israélien d’origine éthiopienne, à Gaza où il était entré le 7 septembre 2014, peu après la fin de la guerre, selon le ministère de la Défense. Un Arabe israélien est également détenu à Gaza, avaient-elles ajouté, sans autre précision.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait dit tenir « le Hamas responsable du bien-être » des deux hommes.

Israël n’autorise pas ses citoyens à se rendre à Gaza, notamment en raison des craintes qu’ils puissent être enlevés et ensuite utilisés comme monnaie d’échange pour obtenir des concessions de la part d’Israël, comme la libération de prisonniers.

Infos d israel
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 21 juillet 2015 : 12:14

Le mois musulman saint du Ramadan s’est achevé vendredi, marquant le début des célébrations de l’Eid al-Fitr pour les habitants de Gaza. Les fidèles ont jeûné de l’aube au coucher du soleil pendant un mois sous la chaleur de juin et de juillet, sans savoir ce que le futur réserve pour la bande de Gaza.

Les membres du Hamas ont fait de même. Ils n’ont reçu que quelques centaines de shekels au lieu de leur salaire entier pour les quatre derniers mois à cause des problèmes financiers du Hamas.


Les salaires complets devraient être versés ce mois avec la décision du président iranien Hassan Rouhani de reprendre le transfert de prêts de l’Iran à la suite de l’accord avec les puissances P5+1.

Pourtant, malgré le faim, la chaleur et les difficultés financières, des centaines de travailleurs creusant des tunnels sous la frontière israélienne, à l’intérieur de la bande de Gaza et dans la frontière egyptienne, ont poursuivi leur travail. Ce n’était pas à cause du jeûne qu’ils travaillaient à un rythme ralenti.

Des centaines de Palestiniens, membres du Hamas, ont continué à construire le réseau, y compris de nouveaux tunnels d’attaque pour atteindre Israël dans la prochaine guerre et des tunnels de contrebande vers le Sinaï.

Le problème rencontré au cours des dernières semaines, entraînant donc un ralentissement du rythme de creusage, est une pénurie sévère de certains des matériaux incontournables pour l’industrie des tunnels.

Plusieurs articles sur ces tunnels ont été récemment publiés dans les médias israéliens et du Hamas. Certains dans le milieu de la défense israélienne font l’hypothèse qu’un an après l’Opération Bordure protectrice, il est probable que le Hamas ait déjà un ou deux tunnels traversant la barrière de sécurité pour atteindre Israël.

L’effort intense du Hamas sur son projet de tunnels ne peut que renforcer cette hypothèse. Le Hamas engage beaucoup d’efforts, de personnel et d’argent pour creuser avec des équipements d’ingénierie lourde.

Qu’a donc bien pu ralentir récemment le progrès du creusage du côté gazaoui ? Principalement la découverte d’Israël que les matériels vitaux à l’industrie des tunnels passent en contrebande d’Israël vers la bande de Gaza à travers le point de passage de Kerem Shalom. Il y a du matériel à double usage, du matériel illégal à l’importation qui était caché dans des cargaisons de provisions.

Du matériel pour la construction de roquettes a également été importé vers la bande de Gaza à travers Israël de cette manière.

Creuser des tunnels nécessite, en plus des travailleurs et de quelques pelles, des cables en acier. Des tonnes de cables en acier. Et des moteurs, des poulies, des batteries, des panneaux en béton et en bois, des palettes de métal et différents produits chimiques.

Dans le même temps, la construction de roquettes nécessite des électrodes, des matériaux explosifs, du carburant pour les roquettes entre autres éléments.

Le Hamas réussissait à importer tous ces éléments dans le bande de Gaza jusqu’à tout récemment, non pas à travers les tunnels du Sinaï ou par la mer, mais depuis Israël via Kerem Shalom.

L’effort intensif de l’Egypte pour lutter contre la contrebande à la frontière avec Gaza et en mer au large de la côte de Rafah avait poussé le Hamas à chercher d’autres solutions pour continuer à approvisionner son industrie et son aile militaire en général. Une des solutions que le Hamas a trouvées était de faire passer en contrebande plusieurs matériels et des produits à double usage depuis Israël.

Les produits dont il avait besoin passaient pour des composants d’équipements civils, mais pouvaient facilement être réutilisés pour la fabrication d’armes et le creusage de tunnels.

Alors le Hamas a mis en place toute une hiérarchie de fonds et de personnel pour acheter et faire l’acquisition en Israël et dans la bande de Gaza. Cet appareil reçoit des ordres des différents départements du Hamas : l’aile militaire, bien sûr, et les avant postes militaires, les installations, les tunnels et les usines de fabrication d’armes.

Le Hamas a aussi mis en place un réseau de marchands palestiniens à Gaza pour acheter les produits ; certains ne savent rien de leur rôle dans l’organisation tandis que d’autres en sont bien conscients. Leur travail est de fournir au Hamas indirectement ou directement tout ce dont il a besoin : des équipements électroniques et de communication, de matériaux de construction et d’autres équipements.

Le réseau de marchands travaille directement avec les marchands israéliens, qui reçoivent des ordres de leur part semblant complètement anodins. Un exemple : les moteurs de réfrigérateurs que les travailleurs des tunnels peuvent utiliser comme ils le souhaitent. Les marchands israéliens pourraient aussi recevoir une commande pour des palettes en bois qui ont été importées à Gaza en nombre jusqu’à ce que l’on se rende compte qu’elles étaient utilisées pour remplacer les murs en béton dans les tunnels.

Une série d’inspections et de saisies au point de passage de Kerem Shalom a permis de découvrir une tentative de faire passer en contrebande assez de carburant pour 4 480 roquettes d’une portée de 20 kilomètres. Le carburant avait été caché dans des sacs contenant différents matériels.

Dans un autre cas, également à la frontière vers Gaza, une tonne de « matériel solidifiant », un composant utilisé dans la production de roquettes, a été saisi. Le volume découvert était suffisant pour 50 roquettes d’une portée de 80 kilomètres.

Des électrodes, supposées être un simple article utilisé dans l’industrie et la construction, sont devenues l’un des composants vitaux pour l’industrie de la production de roquettes du Hamas. Des milliers d’électrodes ont été saisies en chemin vers Gaza, et la provenance, bien sûr, était Israël et la Cisjordanie.

Dans un cas, le Hamas utilisait une usine de production de beurre à Ramallah, cachant des électrodes dans des boîtes de beurre en direction de la bande de Gaza. Une autre méthode de contrebande était de cacher les électrodes dans des blocs de marbre de l’industrie du marbre de Hébron. Là encore, cela a été découvert au point de passage de Kerem Shalom.

Ces découvertes ont provoqué un débat dans le milieu israélien de la défense : que faire ? Arrêter le transfert de produits vers Gaza afin de frapper la capacité du Hamas à la production d’armes qui seront utilisées contre Israël, une décision qui augmenterait les difficultés à Gaza et augmenterait le risque d’un conflit ? Ou continuer à autoriser des produits à aller vers Gaza en ayant bien en tête qu’il y aura un prix militaire à payer ?

Pour le moment, le transfert de produit continue, et en grande intensité. Près de 600 énormes camions remplis de produits d’Israël entrent dans la bande de Gaza chaque jour. Mais, dans le même temps, le milieu de la défense en Israël a renforcé ses efforts pour empêcher les matériaux à double usage de parvenir jusqu’à la bande de Gaza. Des palettes ne sont plus autorisées, ce qui pousse le Hamas à commencer à couper des arbres à Gaza et à prendre du bois des usines pour civils.

Le département des achats et des acquisitions du Hamas souffre actuellement d’une pénurie d’électrodes et de matériaux chimiques. Un paquet d’électrodes qui coûtait récemment 60 shekels à Gaza coûte maintenant 800 shekels. Le prix pour les explosifs importés à Gaza, avant de 10 000 dollars par tonne, a grimpé à 70 000 dollars.

Mais même si l’augmentation des prix a ralenti le rythme de la construction des roquettes et du creusage des tunnels, cela ne l’a pas totalement arrêté. Certains des matériaux continuent à arriver.

L’argent que l’industrie militaire du Hamas dépense sur les approvisionnements, des sommes énormes pour Gaza, aurait pu être utilisé pour payer les salaires de travailleurs civils du Hamas, des professeurs, des docteurs et de bien d’autres personnes.

Les fonds pour ces achats viennent directement des poches des habitants de Gaza sous la forme de taxes bizarres que le Hamas a imposées au cours de l’année passée sur tout ce qui bouge.

Selon des statistiques israéliennes, le Hamas a dépensé plus de 30 millions de dollars en acier au cours de deux dernières années. Dans l’industrie des communications, la dépense a atteint les 9 millions de shekels par an. Le Hamas verse également aux propriétaires d’entrepôts et aux compagnies de transport près de 1,5 million de shekels par mois (indirectement).

Et alors que le Hamas appelle à une levée du blocus israélien sur Gaza, il paie des millions de shekels par mois aux propriétaires d’entreprises en Israël qui lui envoient des marchandises, ignorant complètement la destination finale des biens.

L’effet de l’accord sur le nucléaire pour le Hamas

La motivation du Hamas pour s’investir dans un futur conflit est liée à plusieurs facteurs, sa capacité militaire est apparememnt le premier d’entre eux. En d’autres termes, si le Hamas avait assez de moyen et de capacité, il n’hésiterait pas à agir contre Israël.

Plus il rassemble de force, plus sa motivation pour la guerre sera accrue. Cela signifie que si Israël parvient à réduire le volume de matériaux à double usage et à arrêter la contrebande vers Gaza, la motivation qui est étroitement liée à la capacité militaire du Hamas sera réduite.

Mais un ralentissement de l’entrée des biens intensifiera les tensions à Gaza, ce qui conduira la population à faire pression contre le Hamas pour changer la situation, principalement en choisissant l’action militaire plutôt que d’arrêter la contrebande pour l’industrie militaire.

Il y a un accord presque total du côté israélien sur au moins une chose : la construction d’un port sur la côte de Gaza, comme le Hamas le demande, ou d’un aéroport, même avec une supervision internationale, augmentera fortement la capacité du Hamas à s’approvisionner.

Au sein du Hamas, il ne fait aucun doute que son aile militaire impose le ton depuis la fin de l’Opération Bordure protectrice, tout comme la faction la plus radicale du Hamas. Des personnages comme Yahya Sinwar et Rawhi Mushtaha, qui évoluent quelque part à la frontière entre les brigades Ezzedine al-Qassam et le bureau politique, prennent une ligne plus militante et gagnent en force.

L’aile militaire, qui est encore commandée par Mohammed Deif, et ses représentants dans l’aile politique s’opposent avec le chef du bureau politique Khaled Meshaal, Ismail Haniyeh et d’autres sur les tactiques et sur la stratégie à adpoter.

Une des questions débattues est la relation avec l’Autorité palestinienne et la possibilité d’une réconciliation.

Tandis que Meshaal, Haniyeh et d’autres voient la bande de Gaza comme faisant partie d’un projet plus large du Hamas, une prise de contrôle de l’OLP et de la Cisjordsanie même au prix d’une réconciliation temporaire avec le Fatah et l’Autorité palestinienne et d’un abandon du contrôle de Gaza, l’aile militaire ne l’accepte pas.

Dans cette vision (Sinwar et Mushtaha ensemble avec Fathi Hamad et d’autres, sont du côté de l’aile miliaire), Gaza est un élément fondamental du projet et son contrôle ne doit jamais être abandonné à n’importe quel moment.

Une autre question est de savoir quelle direction le Hamas prendra. Devrait-il se rapprocher de l’axe sunnite dirigé par l’Arabie saoudite ou de l’axe chiite mené par l’Iran ? Il est très probable que l’accord obtenu à Vienne la semaine dernière sur le programme nucléaire de l’Iran a fait pencher la balance en faveur de l’aile militaire qui veut les fonds et l’assistance offerte par l’Iran.

Une question finale concerne Israël.

Tandis que l’aile militaire laisse entendre de temps en temps de manière plus modérée et pragmatique le besoin de reconsidérer le chemin du djihad, les membres des Brigades Ezzedine al-Qassam perçoivent la guerre sainte comme le seul moyen d’accomplir les buts du Hamas, qui incluent de rayer Israël de la carte. L’accord avec les puissances P5+1 avec l’Iran pourrait également avoir une influence critique et négative sur cette question.


Infos d israel
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 21 juillet 2015 : 12:15

Le mois musulman et saint du Ramadan s’est achevé vendredi, marquant le début des célébrations de l’Eid al-Fitr pour les habitants de Gaza. Les fidèles ont jeûné de l’aube au coucher du soleil pendant un mois sous la chaleur de juin et de juillet, sans savoir ce que le futur réserve pour la bande de Gaza.

Les membres du Hamas ont fait de même. Ils n’ont reçu que quelques centaines de shekels au lieu de leur salaire entier pour les quatre derniers mois à cause des problèmes financiers du Hamas.


Les salaires complets devraient être versés ce mois avec la décision du président iranien Hassan Rouhani de reprendre le transfert de prêts de l’Iran à la suite de l’accord avec les puissances P5+1.

Pourtant, malgré le faim, la chaleur et les difficultés financières, des centaines de travailleurs creusant des tunnels sous la frontière israélienne, à l’intérieur de la bande de Gaza et dans la frontière egyptienne, ont poursuivi leur travail. Ce n’était pas à cause du jeûne qu’ils travaillaient à un rythme ralenti.

Des centaines de Palestiniens, membres du Hamas, ont continué à construire le réseau, y compris de nouveaux tunnels d’attaque pour atteindre Israël dans la prochaine guerre et des tunnels de contrebande vers le Sinaï.

Le problème rencontré au cours des dernières semaines, entraînant donc un ralentissement du rythme de creusage, est une pénurie sévère de certains des matériaux incontournables pour l’industrie des tunnels.

Plusieurs articles sur ces tunnels ont été récemment publiés dans les médias israéliens et du Hamas. Certains dans le milieu de la défense israélienne font l’hypothèse qu’un an après l’Opération Bordure protectrice, il est probable que le Hamas ait déjà un ou deux tunnels traversant la barrière de sécurité pour atteindre Israël.

L’effort intense du Hamas sur son projet de tunnels ne peut que renforcer cette hypothèse. Le Hamas engage beaucoup d’efforts, de personnel et d’argent pour creuser avec des équipements d’ingénierie lourde.

Qu’a donc bien pu ralentir récemment le progrès du creusage du côté gazaoui ? Principalement la découverte d’Israël que les matériels vitaux à l’industrie des tunnels passent en contrebande d’Israël vers la bande de Gaza à travers le point de passage de Kerem Shalom. Il y a du matériel à double usage, du matériel illégal à l’importation qui était caché dans des cargaisons de provisions.

Du matériel pour la construction de roquettes a également été importé vers la bande de Gaza à travers Israël de cette manière.

Creuser des tunnels nécessite, en plus des travailleurs et de quelques pelles, des cables en acier. Des tonnes de cables en acier. Et des moteurs, des poulies, des batteries, des panneaux en béton et en bois, des palettes de métal et différents produits chimiques.

Dans le même temps, la construction de roquettes nécessite des électrodes, des matériaux explosifs, du carburant pour les roquettes entre autres éléments.

Le Hamas réussissait à importer tous ces éléments dans le bande de Gaza jusqu’à tout récemment, non pas à travers les tunnels du Sinaï ou par la mer, mais depuis Israël via Kerem Shalom.

L’effort intensif de l’Egypte pour lutter contre la contrebande à la frontière avec Gaza et en mer au large de la côte de Rafah avait poussé le Hamas à chercher d’autres solutions pour continuer à approvisionner son industrie et son aile militaire en général. Une des solutions que le Hamas a trouvées était de faire passer en contrebande plusieurs matériels et des produits à double usage depuis Israël.

Les produits dont il avait besoin passaient pour des composants d’équipements civils, mais pouvaient facilement être réutilisés pour la fabrication d’armes et le creusage de tunnels.

Alors le Hamas a mis en place toute une hiérarchie de fonds et de personnel pour acheter et faire l’acquisition en Israël et dans la bande de Gaza. Cet appareil reçoit des ordres des différents départements du Hamas : l’aile militaire, bien sûr, et les avant postes militaires, les installations, les tunnels et les usines de fabrication d’armes.

Le Hamas a aussi mis en place un réseau de marchands palestiniens à Gaza pour acheter les produits ; certains ne savent rien de leur rôle dans l’organisation tandis que d’autres en sont bien conscients. Leur travail est de fournir au Hamas indirectement ou directement tout ce dont il a besoin : des équipements électroniques et de communication, de matériaux de construction et d’autres équipements.

Le réseau de marchands travaille directement avec les marchands israéliens, qui reçoivent des ordres de leur part semblant complètement anodins. Un exemple : les moteurs de réfrigérateurs que les travailleurs des tunnels peuvent utiliser comme ils le souhaitent. Les marchands israéliens pourraient aussi recevoir une commande pour des palettes en bois qui ont été importées à Gaza en nombre jusqu’à ce que l’on se rende compte qu’elles étaient utilisées pour remplacer les murs en béton dans les tunnels.

Une série d’inspections et de saisies au point de passage de Kerem Shalom a permis de découvrir une tentative de faire passer en contrebande assez de carburant pour 4 480 roquettes d’une portée de 20 kilomètres. Le carburant avait été caché dans des sacs contenant différents matériels.

Dans un autre cas, également à la frontière vers Gaza, une tonne de « matériel solidifiant », un composant utilisé dans la production de roquettes, a été saisi. Le volume découvert était suffisant pour 50 roquettes d’une portée de 80 kilomètres.

Des électrodes, supposées être un simple article utilisé dans l’industrie et la construction, sont devenues l’un des composants vitaux pour l’industrie de la production de roquettes du Hamas. Des milliers d’électrodes ont été saisies en chemin vers Gaza, et la provenance, bien sûr, était Israël et la Cisjordanie.

Dans un cas, le Hamas utilisait une usine de production de beurre à Ramallah, cachant des électrodes dans des boîtes de beurre en direction de la bande de Gaza. Une autre méthode de contrebande était de cacher les électrodes dans des blocs de marbre de l’industrie du marbre de Hébron. Là encore, cela a été découvert au point de passage de Kerem Shalom.

Ces découvertes ont provoqué un débat dans le milieu israélien de la défense : que faire ? Arrêter le transfert de produits vers Gaza afin de frapper la capacité du Hamas à la production d’armes qui seront utilisées contre Israël, une décision qui augmenterait les difficultés à Gaza et augmenterait le risque d’un conflit ? Ou continuer à autoriser des produits à aller vers Gaza en ayant bien en tête qu’il y aura un prix militaire à payer ?

Pour le moment, le transfert de produit continue, et en grande intensité. Près de 600 énormes camions remplis de produits d’Israël entrent dans la bande de Gaza chaque jour. Mais, dans le même temps, le milieu de la défense en Israël a renforcé ses efforts pour empêcher les matériaux à double usage de parvenir jusqu’à la bande de Gaza. Des palettes ne sont plus autorisées, ce qui pousse le Hamas à commencer à couper des arbres à Gaza et à prendre du bois des usines pour civils.

Le département des achats et des acquisitions du Hamas souffre actuellement d’une pénurie d’électrodes et de matériaux chimiques. Un paquet d’électrodes qui coûtait récemment 60 shekels à Gaza coûte maintenant 800 shekels. Le prix pour les explosifs importés à Gaza, avant de 10 000 dollars par tonne, a grimpé à 70 000 dollars.

Mais même si l’augmentation des prix a ralenti le rythme de la construction des roquettes et du creusage des tunnels, cela ne l’a pas totalement arrêté. Certains des matériaux continuent à arriver.

L’argent que l’industrie militaire du Hamas dépense sur les approvisionnements, des sommes énormes pour Gaza, aurait pu être utilisé pour payer les salaires de travailleurs civils du Hamas, des professeurs, des docteurs et de bien d’autres personnes.

Les fonds pour ces achats viennent directement des poches des habitants de Gaza sous la forme de taxes bizarres que le Hamas a imposées au cours de l’année passée sur tout ce qui bouge.

Selon des statistiques israéliennes, le Hamas a dépensé plus de 30 millions de dollars en acier au cours de deux dernières années. Dans l’industrie des communications, la dépense a atteint les 9 millions de shekels par an. Le Hamas verse également aux propriétaires d’entrepôts et aux compagnies de transport près de 1,5 million de shekels par mois (indirectement).

Et alors que le Hamas appelle à une levée du blocus israélien sur Gaza, il paie des millions de shekels par mois aux propriétaires d’entreprises en Israël qui lui envoient des marchandises, ignorant complètement la destination finale des biens.

L’effet de l’accord sur le nucléaire pour le Hamas

La motivation du Hamas pour s’investir dans un futur conflit est liée à plusieurs facteurs, sa capacité militaire est apparememnt le premier d’entre eux. En d’autres termes, si le Hamas avait assez de moyen et de capacité, il n’hésiterait pas à agir contre Israël.

Plus il rassemble de force, plus sa motivation pour la guerre sera accrue. Cela signifie que si Israël parvient à réduire le volume de matériaux à double usage et à arrêter la contrebande vers Gaza, la motivation qui est étroitement liée à la capacité militaire du Hamas sera réduite.

Mais un ralentissement de l’entrée des biens intensifiera les tensions à Gaza, ce qui conduira la population à faire pression contre le Hamas pour changer la situation, principalement en choisissant l’action militaire plutôt que d’arrêter la contrebande pour l’industrie militaire.

Il y a un accord presque total du côté israélien sur au moins une chose : la construction d’un port sur la côte de Gaza, comme le Hamas le demande, ou d’un aéroport, même avec une supervision internationale, augmentera fortement la capacité du Hamas à s’approvisionner.

Au sein du Hamas, il ne fait aucun doute que son aile militaire impose le ton depuis la fin de l’Opération Bordure protectrice, tout comme la faction la plus radicale du Hamas. Des personnages comme Yahya Sinwar et Rawhi Mushtaha, qui évoluent quelque part à la frontière entre les brigades Ezzedine al-Qassam et le bureau politique, prennent une ligne plus militante et gagnent en force.

L’aile militaire, qui est encore commandée par Mohammed Deif, et ses représentants dans l’aile politique s’opposent avec le chef du bureau politique Khaled Meshaal, Ismail Haniyeh et d’autres sur les tactiques et sur la stratégie à adpoter.

Une des questions débattues est la relation avec l’Autorité palestinienne et la possibilité d’une réconciliation.

Tandis que Meshaal, Haniyeh et d’autres voient la bande de Gaza comme faisant partie d’un projet plus large du Hamas, une prise de contrôle de l’OLP et de la Cisjordsanie même au prix d’une réconciliation temporaire avec le Fatah et l’Autorité palestinienne et d’un abandon du contrôle de Gaza, l’aile militaire ne l’accepte pas.

Dans cette vision (Sinwar et Mushtaha ensemble avec Fathi Hamad et d’autres, sont du côté de l’aile miliaire), Gaza est un élément fondamental du projet et son contrôle ne doit jamais être abandonné à n’importe quel moment.

Une autre question est de savoir quelle direction le Hamas prendra. Devrait-il se rapprocher de l’axe sunnite dirigé par l’Arabie saoudite ou de l’axe chiite mené par l’Iran ? Il est très probable que l’accord obtenu à Vienne la semaine dernière sur le programme nucléaire de l’Iran a fait pencher la balance en faveur de l’aile militaire qui veut les fonds et l’assistance offerte par l’Iran.

Une question finale concerne Israël.

Tandis que l’aile militaire laisse entendre de temps en temps de manière plus modérée et pragmatique le besoin de reconsidérer le chemin du djihad, les membres des Brigades Ezzedine al-Qassam perçoivent la guerre sainte comme le seul moyen d’accomplir les buts du Hamas, qui incluent de rayer Israël de la carte. L’accord avec les puissances P5+1 avec l’Iran pourrait également avoir une influence critique et négative sur cette question.


Aller à la page: PrècèdentPremiere...110111112113114115116117118119120Suivant
Page courante: 116 of 120


Dèsolè, seuls les utilisateurs enregistrès peuvent poster sur ce forum.
Veuillez cliquer sur S'identifier pour vous enregistrer

   Rechercher sur
 

  Web    
Darnna

� 2008 Darnna.com - All rights reserved.

'