A propos du "Victoria", le bateau plein d'armes arraisonne recemment par la Marine israelienne, voici des details sur l'appartenance de ce bateau. (fourni par un internaute sur LeFigaro.fr) :
Citation:Le cargo Victoria, Call Sign: A8UJ5, IMO: 9290165, MMSI: 636091906, construit en 2004, transportant de l'armement destiné au Hamas, et naviguant sous pavillon du Liberia, appartient bien à une société française. Il s'agit de la CMA-CGM, 4, quai d'Arenc 13235 Marseille cedex 02 France.
Là où ça devient intéressant, c'est que la société CMA-CGM appartient à un libanais de Beyrouth du nom de Jacques Saadé, ce qui, en soi, ne serait pas particulièrement intéressant si le Liban n'était pas le fief du terrorisme iranien piloté par le Hezbollah.
Et d'autres details encore... :
Citation:Si le gouvernement israélien a déjà mis hors de cause les autorités turques, quant à une éventuelle coopération avec les Etats trafiquants, ce n'est certes pas le cas de cette compagnie maritime, la troisième par sa dimension à l'échelle planétaire.
Comment pourrait-il en aller autrement, alors qu'un autre vaisseau exploité par la CMA-CGM avait, en octobre dernier, été arraisonné au Nigéria, alors qu'il transportait un important chargement d'armes iraniennes à destination d'un groupe de terroristes nigérians soutenu par Téhéran ?
En juillet 2009, c'était un autre cargo de la CMA-CGM, l'ANL-Australia, qui avait été saisi par les autorités des Emirats Arabes Unis. Il faisait alors route de Corée du Nord vers l'Iran, avec, à son bord, des composants qui auraient dû servir aux essais du missile balistique iranien BM-25, un missile capable d'emporter une charge nucléaire.
Pas plus tard qu'il y a quelques jours, l'Association Contre un Iran Atomique avait exigé de la société française qu'elle cesse de faire des affaires illicites avec Téhéran. L'identité des propriétaires de la CMA-CGM, à savoir M. Jacques Saadé et sa famille, largement représentée au conseil d'administration , fait craindre une collusion avec les régimes dictatoriaux de Téhéran et de Damas.
Dans l'enquête qui vient de commencer, il sera difficile aux investigateurs de ne pas prendre en compte le fait que M. Saadé est un Libanais d'origine, né à Beyrouth, et que son défunt père, Rodolphe Saadé, était, quant à lui, de Lattaquié en Syrie.