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Mes réflexions concernant les assises sur l'islamisation - par Guy Millière
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 22 décembre 2010 : 22:41

Mes réflexions concernant les assises sur l'islamisation


par Guy Millière


Je ne me suis pas rendu au colloque sur l’islamisation tenu à Paris le 18 décembre. J’ai ici expliqué pourquoi. J’ai pu constater en lisant les commentaires de mes articles que des analyses un peu plus subtiles trouvent difficilement leur place dans la réflexion. Je pense qu’elles auraient trouvé moins de place encore le 18 décembre.

J’ai, par contre, suivi les débats sur le net, et écouté les discours qui ont été tenus. J’ai constaté, comme je m’y attendais, une convergence autour de deux thèmes. Et cette convergence mérite explicitation.

Le premier thème a été l’incompatibilité de l’islam avec les civilisations européennes et la menace que l’islam fait peser sur celles-ci.

Le second thème a été, symétriquement, la défense des identités nationales européennes menacées non seulement par l’islam, mais par une forme de cosmopolitisme planétaire, par la mondialisation, par la finance internationale et par les Etats-Unis.

Ce qui se joue, en arrière plan, est une convergence entre les positions nationalistes du Bloc identitaire, clairement situables à l’extrême-droite, et celles d’un républicanisme laïciste de gauche aux accents robespierristes, situé à la gauche de la gauche.


1. Les dénonciations globales de l’islam énoncées étaient toutes porteuses de pertinence, et je n’ai pas de désaccord profond avec elles. Oui, il y a une dimension totalitaire dans l’islam. Oui, il y a une offensive nette et préoccupante de l’islam radical sur toute la planète aujourd’hui, et en Europe en particulier, et cette offensive vient détruire la liberté de parole et de choix .

Cela dit, considérer que tous les gens nés musulmans en Europe sont musulmans et que la seule alternative pour eux est d’énoncer qu’ils renoncent à l’islam me semble être un discours simpliste.

Cela me paraît aussi être un discours dangereux qui ne laisse aucune ouverture aux gens nés musulmans, qui se disent culturellement musulmans, mais ne sont pas des musulmans pratiquants et pas des lecteurs du Coran. Ces gens sont la majorité des musulmans installés en Europe.

Une stigmatisation globale de l’islam peut les conduire à se rapprocher des adeptes de l’islam radical, [b]alors qu’une attitude leur disant qu’ils sont les bienvenus pour peu qu’ils laissent de côté les lourds bagages régressifs venus d’un dogme bloqué depuis mille ans leur donne une possibilité d’évoluer et de s’intégrer.

Il y a dans ce discours simpliste le danger de faire croître le diable qu’on prétend vouloir vaincre. Il y a en lui une absence de vision du moyen terme qui me semble très préoccupante, et qui doit trouver remède.

2. La défense des identités nationales européennes, en soi, est elle aussi légitime. La façon dont elle est énoncée, elle, me paraît poser problème. Une civilisation forte et sûre de ses valeurs n’a pas a être défendue : elle est et s’accomplit. Point. Une civilisation qui a besoin d’être défendue est une civilisation malade. Pour espérer la soigner, encore faut-il se donner les moyens de poser le bon diagnostic.

S’il est exact que l’islam radical monte, il importe de voir pourquoi il monte : et il importe de voir pourquoi un nombre croissant de musulmans en Europe n’ont pas l’envie de s’intégrer et basculent vers ce que Norman Podhoretz appelait au moment de la montée de la contre-culture aux Etats-Unis, une « culture adverse ».

L’islam en soi ne me semble pas être la raison.

Si les dirigeants politiques européens avaient adopté ces dernières années une attitude claire, nette et digne, si les économies européennes avaient été dynamiques et créatrices de plein emploi, si un discours énonçant ce que sont les valeurs de l’Occident et soulignant que celles-ci sont accueillantes et bienveillantes vis-à-vis de qui les accepte et s’intègre à elle, les données auraient été différentes.

Si le discours tenu majoritairement en Europe concernant l’économie, les cultures, le politique depuis l’école jusqu’aux médias avait lui-même été clair, net digne, tourné vers le dynamisme, l’esprit d’entreprise et les valeurs de l’Occident en tant que valeurs accueillantes et bienveillantes vis-à-vis de qui les accepte et s’intègre à elle, les données auraient été plus différentes encore.


Au lieu de cela, les dirigeants politiques européens, et les membres des élites, ont eu une attitude souvent pusillanime, myope, cynique, sans épine dorsale. Les économies européennes ont été asphyxiées graduellement sous diverses lubies asservissantes nées du socialisme, du dirigisme et de l’économie mixte, puis, plus récemment, de l’écologisme. L’école et les médias se sont faits les chantres du multiculturalisme, du relativisme, de la grande culpabilité de l’Occident. Ils ont disséminé les lubies asservissantes. Ils se sont faits les porte-voix de tout l’éventail des discours politiques ambiants ou presque.

L’islam radical a pu croître sur ce terreau d’ensemble très fertile. Il est un sous-produit. Il est le reflet de la faillite des politiques mises en oeuvre, des décisions économiques prises, de la guerre intellectuelle menée dans le domaine de la culture et de l’information. Lorsqu’on sème du chiendent, on ne récolte jamais des fruits féconds. Il a existé une division du travail entre les politiques européens, le prêt-à-penser européen et l’islam radical.

L’exclusion des débats publics de l’essentiel des analyses sur l’islam, hors des analyses relativistes et multiculturalistes ou de celles menées depuis un laïcisme résolument athée, explique en soi pourquoi entre ceux qui s’aveuglent sur le danger représenté par l’islam, et ceux qui jettent tout l’islam et tous les musulmans dans les feux de l’enfer, il n’y a quasiment rien.

La défense des identités nationales sur un mode crispé est elle-même la conséquence de la situation d’ensemble que je viens de décrire et de l’impossibilité d’affirmer les valeurs de l’Occident de manière paisible.

La dimension xénophobe des rejets du cosmopolitisme planétaire et du métissage sont l’effet en retour de la xénophilie débridée émanant du multiculturalisme, du relativisme et de la grande culpabilité.[/b] Les accusations portées contre la mondialisation et la finance internationale sont les résultats désastreux de la destruction dans les esprits de ce qui devrait permettre une compréhension des ressorts de l’économie de marché, du capitalisme et du post-capitalisme [/b]: ce sont, au mieux, des attitudes d’arrière-garde qui posent sur le monde un regard datant du dix-neuvième siècle et en aucun cas un regard du vingt-et-unième siècle.

Les économies européennes asphyxiées par l’absence de liberté et par les édifices technocratiques se voient proposer comme alternative des surcroîts d’asphyxie dont Friedrich Hayek dénonçait les périls dès 1945 lorsqu’il écrivait La route de la servitude. Cela me fait penser aux médecins des comédies de Molière qui proposaient aux asthéniques une bonne saignée. Les gouvernants européens broient les économies. Les professeurs d’économie et les médias transmettent des doctrines ineptes. L’extrême-droite et la gauche de la gauche proposent des inepties alternatives. Quelle belle situation !

Les Etats-Unis sont placés en position de bouc émissaire : de la part de l’extrême-droite et de la gauche de la gauche, c’est normal. Des théories géopolitiques abracadabrantes sont énoncées, et on les a entendues le 18 décembre : tout comme aucune différence n’est faite entre les diverses tendances de l’islam et ses évolutions historiques, aucune différence n’est tracée entre la politique étrangère américaine avant l’émergence de l’islam radical et après l’émergence de l’islam radical, entre les positions des adeptes de la realpolitik au temps de Nixon ou de George H.W. Bush et celles des conservateurs et néo-conservateurs des années Reagan et George W. Bush, aucune approche de l’évolution et de la dérive du parti démocrate entre les années Kennedy et les années Obama n’est proposée.

L’Europe est d’ores et déjà dans l’impasse, mais si, dans l’impasse, on vient y dire que c’est la faute du seul pays occidental avec Israël où les valeurs de la civilisation occidentale ont encore une chance de se redresser, autant se tirer une balle dans la tête tout de suite, en n’oubliant pas d’adopter ce faisant la posture de celui qui aura « résisté » jusqu’au bout.

3. La convergence entre le nationalisme façon Bloc identitaire et le républicanisme laïciste d’une certaine gauche, en ces conditions, m’apparaît comme un symptôme, essentiellement un symptôme.

Je l’ai déjà dit, et je le répète : je comprends les peurs, les colères, les désarrois. Et il m’arrive de les ressentir. Je me sens beaucoup plus proche des participants au colloque du 18 décembre que des militants qui, sur le trottoir d’en face, s’imaginaient lutter contre le « racisme » et le fascisme tout en se faisant les alliés actifs de l’islamofascisme.

Je me sens beaucoup plus proche d’eux que des journalistes qui ont utilisé les deux neurones qui restent dans leur pauvre cerveau pour décrire ce qui s’est passé dans des termes aussi débiles que ceux utilisés par les militants alliés de l’islamofascisme sur le trottoir d’en face.

Je crains pour autant que le combat mené ainsi ne soit un combat vain, voire contre-productif.

Vain parce que susceptible de conduire, lors de prochaines élections, à des votes protestataires qui représenteront, peut-être vingt pour cent des suffrages, mais ne parviendront pas à constituer une alternative aux politiques menées.

Vain aussi parce que je vois trop bien les limites empêchant ce combat d’être fédérateur et d’être vecteur d’un avenir positif.

Contre-productif, parce que l’un des résultats peut-être le renforcement des discours des idiots utiles parlant d’islamophobie et discernant moins que jamais l’islamofascisme, le repli de nombre de musulmans qui ne sont musulmans que du bout des lèvres vers l’islam, et le recours par les tenants du pouvoir politique et médiatique à un grand amalgame avec l’extrême-droite.

Si je devais concevoir une issue, elle serait du côté d’un discours ouvert, dynamique, affirmant la nécessité de retrouver la liberté économique et politique, de se situer au delà de la faillite des Etats providence et de la construction européenne et de réaffirmer les valeurs des sociétés ouvertes, des droits de l’être humain et de l’égalité de droit, de la liberté d’entreprendre et de créer, la nécessité de refuser les dictatures et les totalitarismes et de se battre contre eux s’il le faut.

Ce discours tendrait la main aux musulmans désireux de s’intégrer au grand élan dessiné, en leur disant seulement que les « lourds bagages » régressifs venus d’un dogme bloqué depuis mille ans doivent être abandonnés car, comme me le disait mon ami Fereydoun Hoveyda, il n’ont pas leur place dans l’avion du vingt-et-unième siècle.

Il serait strictement intransigeant avec l’islam radical, bien sûr. Il prônerait une alliance de tous les hommes aspirant aux valeurs de liberté économique et politique, au respect des droits de l’être humain et de l’égalité de droit et au refus des dictatures et des totalitarismes.

Je ne rêve pas. Je crains que ce discours, en Europe, ne soit pas tenu. Je suis ouvert à toute initiative pour qu’il se tienne.

Mon rôle intellectuel tel que je le conçois est d’expliquer. Essentiellement d’expliquer.

Je ne demanderais pas mieux que l’Europe puisse se redresser et que l’islam radical soit vaincu. Le redressement et la victoire impliquent de choisir la stratégie pertinente et, pour cela, de se donner d’abord les moyens de comprendre.

Guy Millière

[www.drzz.info]




Mes réflexions concernant les assises sur l'islamisation - par Guy Millière
Posté par: sarah bavs (IP enregistrè)
Date: 23 décembre 2010 : 04:59

J'ai réagi à un article de Millière à ce sujet sur son blog, parce que j'ai l'impression qu'il ne connaît pas l'Islam d'aussi près que nous. Il prône l'Islam modéré comme solution à l'Islam. Comme par hasard, plusieurs Musulmans (en particulier un Casablancais) ont réagi en disant que l'Islam ne se prête à aucune interprétation parce c'est un dogme. La solution prônée par Millière, à mon avis, n'existe que dans l'esprit de certains intellectuels occidentaux qui n'ont pas connu l'Islam de près.

D'autre part, l'article ci-dessus mélange un certain nombre de choses. Il a raison quand il dit qu'une culture forte n'a pas besoin d'être défendue. Alors, qu'est-ce qu'ils attendent, en France, pour faire dégager les gens qui bloquent les rues ? C'est illégal, pas d'excuse, point à la ligne.

Il a raison aussi de dire que l'extrême-droite s'est approprié les mises en garde contre la montée de l'islamisme en Europe. C'est très dangereux, puisqu'on ne peut plus rien dire sans s'associer de facto (ou être associé) à l'extrême-droite et à ses discours fachos et débiles.

Il oublie aussi un point important : le désarroi identitaire des jeunes issus de l'immigration, qui en fait une proie facile pour les islamistes.

Et puis, je ne vois pas ce que vient faire l'analyse sur l'économie en déclin de l'Europe dans ce sujet sur l'islamisation ?

Dommage, Guy Millière nous avait habitués à des analyses plus fouillées.

Mes réflexions concernant les assises sur l'islamisation - par Guy Millière
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 23 décembre 2010 : 12:31

Sarah, je suis d'accord avec le fait que l'Islam etant une religion dogmatique (comme toutes les religions, d'ailleurs...), impossible, etant donne le faible niveau d'auto-critique present chez les musulmans d'esperer une "moderation" des textes religieux retrogrades et belliqueux. Cependant, j'ai toujours pense que le rejet en masse de TOUS les musulmans presents en Europe ne ferait que faire basculer les plus integres, dans le camps adverse, celui des radicaux musulmans.

Je ne peux que souscrire a ce genre de propos que je trouve extremement justes. Impossible de nier la forte dose de xenophobie et de racisme trouves en Europe (Allemagne, Italie, Espagne, Grande-Bretagne...) ce qui signifie rejet, marginalite, chomage, frustration et le chemin est court vers l'endoctrinement politico-religieux comme c'est le cas actuellement.

Citation:
Guy Milliere
...si un discours énonçant ce que sont les valeurs de l’Occident et soulignant que celles-ci sont accueillantes et bienveillantes vis-à-vis de qui les accepte et s’intègre à elle, les données auraient été différentes.
Si le discours tenu majoritairement en Europe concernant l’économie, les cultures, le politique depuis l’école jusqu’aux médias avait lui-même été clair, net digne, tourné vers le dynamisme, l’esprit d’entreprise et les valeurs de l’Occident en tant que valeurs accueillantes et bienveillantes vis-à-vis de qui les accepte et s’intègre à elle, les données auraient été plus différentes encore.

Quant au discours sur l'economie tenu par Guy Milliere, ce n'est pas un secret que les grands bouleversements surviennent surtout en periode de crise, de manque, d'economie chancelante, situation dans laquelle se trouve l'Europe et l'integralite de l'Occident.

Evidemment, je ne suis pas pour l'auto-flagellation et impossible de nier l'impact culturel de cette immigration maghrebine, demographiquement importante, jeune, dynamique mais frustree dans son ensemble face a la culture et a la civilisation occidentale, bourgeoise, laxiste et au taux de natalite regressif, une immigration incapable de s'adapter, en premier, par incapacite ensuite par rejet mutuel. Je crois qu'il faut appeler un chat un chat.

Mes réflexions concernant les assises sur l'islamisation - par Guy Millière
Posté par: sarah bavs (IP enregistrè)
Date: 23 décembre 2010 : 14:12

Darlett, c'est vrai, le danger est dans les extrêmes. C'est pour ça que je regrette que seule l'extrême-droite parle des abus. J'aimerais que des gens de tendance plus modérée condamnent les abus en faisant la part des choses : effectivement, il ne faut pas mettre tous les Musulmans dans le même sac, mais certains comportements sont inacceptables.

Je crois que ce qui fait des immigrés une proie facile pour les radicaux, c'est leur crise identitaire. Ils ne sont pas intégrés en France, ils sont différents de leurs compatriotes restés au pays, alors ils se cherchent une identité. La solution, à mon avis, serait qu'ils s'intègrent réellement à leurs pays d'accueil. Mais, malheureusement, je ne pense pas que ça se fera.

L'économie européenne est vieillissante, je ne pense pas que c'est en rapport avec l'immigration. Vieillissante par ses structures et sa culture. Là aussi, je ne sais pas comment ils vont s'en sortir s'ils n'adaptent pas leur façon de travailler au 21ème siècle.

Je suis pessimiste, je l'avoue.

Mes réflexions concernant les assises sur l'islamisation - par Guy Millière
Posté par: gilou (IP enregistrè)
Date: 23 décembre 2010 : 14:26

Darlett
Les immigrés musulmans sont les seuls qui traduisent leurs frustrations de minoritaires identifiables par de la violence et de l'auto-segregation.Sans parler des Juifs d'Afrique du nord qui n'ont pas été epargnés par les actes et les discours racistes,il fut un temps où Aveyronnais ,Auvergnats et Bretons subissaient des vexations bien plus traumatisantes que les musulmans d'aujourd'hui.Et le million de rapatriés français chretiens d'Algerie ne fut pas épargné par la stigmatisation de leurs compatriotes.Tous les descendants de la deuxième generation des immigrés non arabo-musulmans ne se reconnaissent que comme citoyens français,sans reference à la nationalité de leurs parents.

Mes réflexions concernant les assises sur l'islamisation - par Guy Millière
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 23 décembre 2010 : 18:50

Gilou, il ne faut pas oublier que ceux qui finissent par se reconnaitre francais en seconde generation, Aveyronnais ,Auvergnats, Bretons, Italiens, Espagnos, Polonais... partagent la religion des Francais de "souche". Une difference fondamentale entre eux et les musulmans ou les Juifs.

Ainsi, au Canada ou en Belgique et ailleurs, on continue de pointer du doigt les "etrangers" que sont les Juifs alors que certains y vivent depuis 300 ans.
La difference avec les autres ? la religion.




Mes réflexions concernant les assises sur l'islamisation - par Guy Millière
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 23 décembre 2010 : 19:00

Sarah, je ne suis pas sure que seule "l'extreme-droite" parle des abus comme on aime bien stigmatiser ceux qui actuellement s'expriment.

Rien de plus efficace que de coller des etiquettes negatives pour mieux delegitimer. Ex. l'extreme droite representee par Philippe Karsenty de l'Affaire Al-Dura !

Comment se revolter, reagir, s'exprimer, sans se voir taxe d'extremisme ?

Mes réflexions concernant les assises sur l'islamisation - par Guy Millière
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 23 décembre 2010 : 20:09

D'autres reflexions a ce sujet justement, cette fois de la part de Andre Dufour de LybertyVox qui denonce ce qu'il y a a denoncer sans pour cela meriter d'etre identifie au Front National.

Lire l'article :

Les pagures des « diversitaires »



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