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Musulmans dans le monde et des pays arabes : pourquoi ce silence?
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 27 juillet 2010 : 16:19

Palestiniens dans le monde arabe: pourquoi ce silence?




À quand remonte la dernière fois ou le Conseil de sécurité des Nations unies s’est réuni pour condamner un gouvernement arabe pour ses mauvais traitements infligés aux Palestiniens? Comment se fait-il que les groupes et des individus à travers le monde, qui défendent les palestiniens, se taisent quand la Jordanie révoque la nationalité à des milliers de personnes car “d’origine palestinienne”?

Le sort des Palestiniens vivant dans les pays arabes en général, et au Liban en particulier, est toujours ignoré par les médias occidentaux. Comment peuvent-ils fermer les yeux sur le fait que l’Egypte, la Syrie, le Liban, la Jordanie et beaucoup d’autres pays arabes continuent d’imposer des restrictions sévères sur les voyages des palestiniens?

Et ou sont toutes ces personnes en ce moment, à l’heure ou le Liban est en plein débat sur “faut-il permettre aux palestiniens de vivre normalement parmi nous ou non?” Pourquoi ne se battent-ils pas médiatiquement pour exister comme ils le font au quotidien contre Israël?

Qu’il est triste de n’entendre personne. De voir que tout le Moyen-Orient détourne son regard de là. QU’aucun commentateur européen ne se prend au jeu de la vérité. Une information concernant les palestinien qui ne serait pas attaqué sous un angle anti-israélien n’est donc pas intéressante pour Le Monde, le Figaro, ou Libé (L’Huma, on en parle pas!)?

La démolition d’un bâtiment appartenant à des Arabes de Jérusalem est illégale pour la plupart des journalistes européens… Et ces destructions de maisons construites sans autorisations sont beaucoup plus importantes que les lois d’apartheid mises en place partout dans le monde arabe pour se prévenir de la vermine palestinienne?

Non seulement les Palestiniens vivant au Liban n’ont pas le droit d’acheter des terres ou des maisons, mais ils n’ont pas accès aux soins de santé, ils n’ont pas le droit de devenir fonctionnaire ou de travailler dans plusieurs corps de métier… Quelqu’un peut-il imaginer ce que serait la réaction de la communauté internationale si, demain, Israël adoptait une loi qui interdirait à ses citoyens arabes de travailler comme chauffeurs de taxi, journalistes, médecins, cuisiniers, serveurs, les ingénieurs et avocats? Ou si le ministère israélien de l’Éducation publiait une directive interdisant aux enfants arabes de s’inscrire dans les universités israéliennes ?

Mais qui a dit que les autorités libanaises n’ont rien fait pour «améliorer» la situation? En fait, les Palestiniens vivant dans ce pays devraient être reconnaissants envers le gouvernement libanais. Jusqu’en 2005, la loi interdisait aux palestiniens de travailler dans 72 professions. Maintenant, la liste des emplois a été réduit à 50.

Pourtant, les Palestiniens ne sont toujours pas autorisés à être docteur, journalistes, avocats ou pharmaciens au Liban. Ironie du sort, il est beaucoup plus facile pour un Palestinien d’acquérir la citoyenneté américaine et canadienne que d’obtenir la nationalité d’un pays arabe. Dans le passé, les Palestiniens vivant en Judée-Samarie et dans la bande de Gaza avaient droit à la citoyenneté israélienne si elle épousait un citoyen israélien.

Les politiciens libanais sont en train de débattre une nouvelle législation qui accorde des «droits civils» aux Palestiniens. C’est la première fois en 62 ans qu’on en parle. Le nouveau projet de loi comprend le droit à la propriété, les prestations de sécurité sociale et les soins médicaux. Mais la majorité des libanais semblent-être contre cette loi qui ouvrira la voie à l’intégration des Palestiniens dans leur société et constituerait “un fardeau pour l’économie.”

Le débat houleux a incité le Parlement à reporter le vote sur le projet de loi avant le mois prochain. Nadim Khoury, directeur de Human Rights Watch à Beyrouth, a déclaré: «Le Liban a marginalisé les réfugiés palestiniens depuis trop longtemps et le Parlement devrait saisir cette occasion pour tourner la page et mettre fin aux discriminations contre les Palestiniens.” Rami Khouri, un journaliste libanais, a écrit dans The Daily Star que «tous les pays arabes maltraitent des millions d’arabes, asiatiques et africains travailleurs étrangers, qui sont souvent traitées comme des esclaves… Les mauvais traitements, les conditions de vie épouvantables et l’accès limité au marché du travail ainsi que le droit de propriété et la sécurité sociale des Palestiniens [au Liban] sont une marque de notre morale vis-à-vis des palestiniens. ”

Les journalistes étrangers justifient souvent leur incapacité à rendre rapport des souffrances des Palestiniens dans le monde arabe, en citant des “problèmes de sécurité” et la difficulté à obtenir un visa d’entrée dans un pays arabe. Mais cela reste une excuse inacceptable du fait que la plupart d’entre eux peuvent écrire sur ces questions depuis Paris, Londres ou Berlin. N’est-ce pas ce que la plupart d’entre eux font de toute façon, quand ils rédigent un article que Ramallah ou Gaza?

Par Khaled Abu Toamhed pour Hudson, adapté en français par JSSNews
[jssnews.com]




Musulmans dans le monde et des pays arabes : pourquoi ce silence?
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 06 janvier 2011 : 01:10

Dans le vacarme des cris de guerre émanant des sites et télévisions musulmanes, des voix arabes courageuses s’élèvent pourtant et émettent une auto critique féroce et une ouverture vers l’Occident.
Peu nombreux, si l’on compare avec les fondamentalistes dans les médias, certains musulmans décrivent leur propre perception du monde arabe d’une façon inhabituelle et parfois surprenante. « Pourquoi les Arabes se vantent-ils de leur courage, alors qu’ils sont les plus poltrons du monde ? » s’interroge le mois dernier sur al-Jazeera, Mohammed al-Khodari, chercheur irakien. « De tous les peuples, les Arabes sont les plus enclins à se résigner à l’injustice, à la tyrannie et à la persécution ».



Montrant la photo d’un kamikaze, il déplore : « Regardez ce type rétrograde, ce vaurien, ce pur produit des peuples arabes, il s’est fait exploser chez nous en Irak, pendant une messe, pendant que des gens priaient Dieu, et pourtant sa famille et ses amis sont fiers de lui ! ».
Ziyad Noujeim, journaliste libanais, lors d’une interview en octobre sur la chaîne libanaise OTV (vidéo ci-après), déclarait que les travers de la société arabe commencent avec le déni de réalité. « Nous refusons d’admettre qu’il y a un vrai problème entre la chrétienté et l’islam. Nous prétendons que « nous vivons en paix ensemble », mais tous les dix ans il y a des émeutes qui font 25 000 morts et blessés.

Nous prétendons que tout va bien dans les familles libanaises, mais pas un seul homme ne vit avec sa propre épouse. Impossible de savoir qui est vraiment l’époux de qui. Nous refusons de prononcer le mot « Israël » préférant dire « la Palestine occupée ». «Toute notre culture est basée sur deux choses et deux choses seulement : le mensonge et le déni de réalité. Nous accusons Israël pour tout et n’importe quoi. Si un jour Israël n’existait plus, que ferions-nous alors ? »
Le célèbre écrivain de Bahrain, Dihyaa al-Musawi (vidéo ci-après), a osé formuler une analyse très dure sur You Tube : « Nous avons une culture de gibet dans laquelle nous essayons en permanence de pendre les penseurs et les poètes. Nous sommes contre la créativité et la civilisation. Nous ne sommes pas parvenus au point où il nous faudra bien admettre notre défaite, notre défaite culturelle. Dans le passé, nous avons eu une civilisation mais depuis longtemps nous régressons. Nous exportons la violence. Nous terrorisons des pays entiers. Du haut de ses chaires, notre clergé piège son public en éructant des sermons de haine envers « l’autre ».

Sheik Abd al-Hamid al-Ansari, ancien recteur des études juridiques de l’université du Qatar, attribue les caractéristiques rétrogrades du monde arabe à la disparition de la pensée critique et à l’absence totale du sens des responsabilités qui en résulte.





« Malgré toutes les défaites subies depuis un demi-siècle (une référence apparente aux guerres contre Israël) nous n’avons rien appris » reconnaît-il sur Abu-Dhabi TV. « Nous répétons qu’Israël est notre ennemi et que nous le haïssons, mais demandons-nous plutôt pourquoi Israël est toujours victorieux. C’est parce qu’Israël a une tradition d’imputabilité ».

Malgré le fait qu’Israël a gagné la guerre contre le Hezbollah en 2006, dit al-Ansari, la plupart des Arabes ont choisi de croire le contraire. « Sachez qu’Israël, après la guerre, en dépit de ses résultats probants, a exigé un comité pour examiner la responsabilité du gouvernement, car la victoire n’était pas totale mais que seulement 80% de ses objectifs avaient été atteints. Nous, au contraire, sommes encore en train de crier sur les toits que nous avons gagné ».

Bien qu’Israël soit l’objet de diabolisation dans les médias arabes, il n’est pas rare qu’il soit décrit positivement, comme le fait al-Ansari, en tant que modèle de société duquel les Arabes pourraient apprendre. « Les gens parlent de la manière dont Israël attaque Gaza (lors de l’opération Plomb fondu d’il y a deux ans) dit Faysal al-Qassem invité sur al-Jazeera. « Par Allah, si Gaza se révoltait contre un tyran arabe, est-ce qu’il resterait encore quelque chose debout ? ».

Les ferments idéologiques du monde arabe sont observés par MEMRI (Middle East Media Research Institute) depuis une décennie, d’où les citations et les clips-vidéos mentionnés dans cet article sont extraits.

[...] Certains forums djihadistes sur Internet ont mis en garde les musulmans vivant en Occident de se tenir éloignés des célébrations de Noël et des éventuels Pères Noël dans les supermarchés. Un membre de l’un de ces forums éprouvant une rage particulière contre les Coptes d’Egypte a même donné une liste d’églises coptes en Australie et dans d’autres pays et a fourni un manuel illustrant la fabrication de bombes artisanales. Un autre encore a donné des détails pratiques pour couper l’électricité dans les grandes villes occidentales, « un cadeau de Noël qu’ils n’oublieraient pas de sitôt ».



Plusieurs pays musulmans, y compris l’Egypte, ont fermé les sites djihadistes et les radios qui menacent leurs propres régimes. L’an dernier, cependant, MEMRI a remarqué que You Tube était devenu le portail préféré pour les vidéos du djihad, surpassant les sites administrés par les djihadistes. Ces clips-vidéos ont trouvé leur audience parmi les jeunes musulmans rebelles de l’Occident. Suite à des protestations, ces derniers mois, par des membres du Congrès américain, You Tube a été contraint de retirer les contenus incitant à la violence.

[jssnews.com]




Des Tunisiens n'ont plus peur, ils reclament le changement !
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 14 janvier 2011 : 19:50

Les Tunisiens n’ont plus peur, ils réclament le changement !

par Ftouh Souhail, depuis Tunis




C’est une réalité : depuis ce jeudi 13 janvier 2011, les tunisiens n’ont plus peur de s'exprimer librement.

Tous ceux qui ont été opprimés, pressurés, humiliés, épouvantés, et ravalés au rang d’esclave, sont sortis de leur silence et ont relevé la tête.

Devant la colère populaire, le Président Ben Ali a donné des gages importants aux manifestants. Lors d'un discours très attendu, jeudi 13 janvier, il a promis la liberté aux Tunisiens, et s'est engagé à ne pas se représenter à l'élection présidentielle de 2014.

Dans l'immédiat, le Président a promis la liberté "totale" pour l'information et Internet. Peu après son discours, jeudi soir, les sites Internet qui étaient bloqués en Tunisie, notamment Dailymotion et YouTube, étaient en effet de nouveau accessibles.

Dans un discours prononcé en tunisien dialectal, dans l'intention apparente de se faire comprendre par tous les Tunisiens (voir la vidéo non sous-titrée), il a admis avoir été "trompé" pendant vingt trois ans, sur l'analyse de la crise sociale qui agite la Tunisie depuis près d'un mois, et affirmé que l'enquête qu'il a ordonnée serait indépendante, et établirait les "responsabilités de chacun".

Le président, qui intervenait pour la troisième fois à la télévision depuis le début des troubles, a tenté de répondre au mouvement sans précédent qui a embrasé le pays depuis la mi-décembre.

"La situation nécessite un profond changement, et de travailler main dans la main (le pouvoir et les opposants) pour le bien du pays", a assuré le Président tunisien. "Je réaffirme ici que j'ai l'intention d'approfondir la pratique démocratique et de revitaliser le pluralisme", a encore déclaré M. Ben Ali.

Devant la jeunesse tunisienne révoltée, Ben Ali semble avoir reculé, et l’ancien homme fort de Tunisie est obligé d'élargir l'espace laissé à la liberté d'expression. Pour la première fois depuis vingt trois ans, le régime, qui menace régulièrement les voix libres, semble avoir reculé. Le peuple tunisien a montré qu’il est capable de faire le choix de la démocratie. A la différence du passé, les tunisiens ont brisé, cette semaine, le le barrage psychologique de leurs peurs.

Ben Ali semble avoir compris que la liberté d'opinion et d’expression, qui sont bien souvent les premières des libertés confisquées par les régimes totalitaires, donneront comme fruit le retour de l'ordre.

D’ailleurs, des milliers d'habitants de Tunis ont bravé le couvre-feu pour exprimer leur joie, quelques minutes après le discours télévisé du président Ben Ali, dans lequel il annonçait ne pas avoir l'intention de briguer un nouveau mandat.

La foule célébrait ce jeudi soir sa «victoire». «On a la liberté d'expression, la liberté de l'information, la liberté de l'Internet !», criait Mahmoud, avenue Bourguiba. «On va préparer la démocratie, on va préparer une commission pour juger les corrompus !», ajoutait un de ses amis.

Au prix de bien des morts, les Tunisiens ont obtenu ce qu'ils voulaient, et sur tous les fronts de la liberté. Liberté «totale» de l'information, de l'Internet surtout, car des sites étaient bloqués depuis des années, tels YouTube et Dailymotion.

Le soulagement de sortir par le haut de cette crise meurtrière était palpable sur tous les visages. «Ben Ali a tout regretté, et maintenant, notre Tunisie toute démolie, on va la reconstruire ! Ah, il est beau notre pays ! On est un peuple très fier !», jubilait un homme de soixante ans. C'était la joie et l'apaisement, dans les chants, les tambours, et les cris d'allégresse de la foule.

Ce mouvement de liesse célébrait aussi la fin de la peur. Plus personne n’a peur de Ben Ali, en Tunisie, après ce jour du 13 janvier 2011.

Le peuple tunisien a longtemps accepté l’inacceptable, parce qu’il avait peur pour son pays et pour sa quiétude. Aujourd’hui, la peur est transportée dans l’autre camp. Dans le clan de ceux qui ont stocké illégalement les milliards de dollars qu’ils ont volé au peuple tunisien.


Les jeunes Tunisiens ont remporté une grande victoire, à l'aube de cette nouvelle année. De nombreux pays, dont l’Algérie, la Chine, la Libye, la Syrie seraient jaloux de cette révolte. (Note de JPG : et les français)

Ftouh Souhail, Tunis

Musulmans dans le monde et des pays arabes : pourquoi ce silence?
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 14 janvier 2011 : 19:54

...Et voici enfin quelques voix courageuses.

Messages des athées et agnostiques à l'oppression musulmane





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