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Boycott of israel
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 01 avril 2011 : 02:20

La meme experience aux E.U. et sur une centaine de clients presents dans le magasin, environ 20 reagissent au racisme de la vendeuse (actrice ici aussi}.

Plutot surprenant car alors qu'en Israel TOUS les clients reagissent violemment au racisme du vendeur, en Amerique, seulement 20 % choisissent de reagir. D'autant plus surprenant lorsqu'on sait qu'Israel est en situation de guerre et victime de terrorisme contrairement a l'Amerique qui n'est nullement dans la meme situation vis-a-vis de sa population black.






Boycott of israel
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 02 avril 2011 : 12:02


Boycottons Israël... pour commencer
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 09 août 2011 : 22:05

Boycottons Israël... pour commencer


Mais dans ce cas-là, il va peut-être falloir en boycotter d'autres. Qui a dit que défendre ses valeurs était une partie de plaisir?

Après mûre réflexion, je n'ai plus de problème fondamental avec un boycott économique et culturel d'Israël. Le conflit territorial qui l'oppose au peuple palestinien depuis 1948 conduit ce pays à sortir régulièrement des clous démocratiques et il est raisonnable, pour un citoyen français digne de son héritage, gardien des valeurs des Lumières et de la Révolution, de s'interdire toute relation avec un Etat refusant obstinément de se conformer au droit et à la morale.

Il serait pourtant délicat, et même injuste, de provoquer un boycott d'Israël au nom des droits de l'homme sans s'intéresser à la situation d'autres nations en délicatesse avec nos principes fondamentaux. C'est qu'il n'est pas question d'offrir la moindre prise aux adeptes du fameux «deux poids, deux mesures», et encore moins d'être accusé de camoufler son antisémitisme derrière un antisionisme légitime.

On connaît en effet la facilité avec laquelle certains défenseurs inconditionnels d'Israël utilisent cet argument: autant le préempter.

Non, bien sûr, si nous exigeons le boycott d'Israël, il est raisonnable d'exiger celui de la Chine. C'est même un minimum. La Chine est une terrible dictature, pratiquant la peine de mort à grande échelle, dont les prisons sont pleines de prisonniers politiques et dont l'attitude à l'égard des peuples tibétain et ouïghour est aussi cruelle que révoltante. Ok, se couper d'un pays d'un milliard et demi d'habitants et dont la croissance est de 10% par an exige du courage, mais le boycott est un acte fort dont il faut accepter les conséquences...

Je crois d'ailleurs qu'il serait impensable de boycotter la Chine sans se pencher sur le cas de son grand voisin indien. Un pays médiéval dont la population est organisée en castes, connu pour le traitement inacceptable de ses femmes, de ses enfants des rues et de sa minorité musulmane, abritant derrière le mythe de «plus grande démocratie du monde» l'obsession guerrière d'une annexion du Cachemire et de la destruction du Pakistan. Là encore, la décision de rompre avec une nation d'un milliard d'habitants dont le PIB progresse de 8% par an ne se prend pas à la légère, mais les principes sont les principes.

Tout comme les poids sont des poids et les mesures sont des mesures.

De fait, l'opinion comprendrait mal qu'après avoir rompu avec Israël, la Chine et l'Inde, la France continue d'échanger avec les Etats-Unis. D'accord, il s'agit d'un endroit fabuleux dont nous adorons le cinéma indépendant et les grands espaces («L'Amérique qu'on aime», quoi), mais comment accepter que nos entreprises investissent dans un pays occupant militairement deux Etats souverains, mentant à la terre entière pour mieux manipuler les Nations unies, autorisant l'exécution de simples d’esprit et abandonnant la moitié de son territoire à des fanatiques agitant des bibles et des fusils mitrailleurs?
Hum, à nouveau, on imagine que l'on ne coupera pas les ponts avec la première puissance mondiale sur un simple coup de tête. Mais l'on ne sauve pas son âme en négociant ce qui n'est pas négociable. Oui, une rupture des relations diplomatiques avec les Etats-Unis est un effort majeur, c'est aussi un impératif moral.

Mais j'entends déjà les bien-pensants, ces bonne âmes toujours à l'affût d'un faux-pas pour vous renvoyer vos «indignations sélectives» au visage.

— Vous boycottez Israël, la Chine, l'Inde, les Etats-Unis… La belle affaire! Mais quid de la Russie, qui liquide les journalistes qui dénoncent la mise en coupe réglée de son économie par une poignée d’oligarques issus du KGB? La Russie qui massacre les Tchétchènes par dizaines de milliers?

― Ben on boycotte! Qu'est-ce que vous croyez…

― Ah, et la Birmanie, qui enferme ses opposants et dont la junte prédatrice fait peser une chape de plomb sur une population misérable?

― Mais on boycotte aussi ! Vous nous prenez pour qui?

― Et l'Iran, qui lapide ses femmes adultères, truque ses élections, bastonne ses manifestants et cuisine sa bombinette dans son coin?

― L'Iran, tss… On ne leur adresse même plus la parole!

― Et la Suisse, qui héberge toutes les fortunes mal acquises de la planète?

― On boycotte, avec les îles Cayman, Jersey, Monaco, Andorre et le Liechtenstein en prime!

― Et la Turquie, qui oppresse les Kurdes?

― On boycotte!

― Et le Mexique, ce pays corrompu jusqu'à la moelle, vendu aux narcotrafiquants[/v]?

― On boycotte !

― Et l'[b]Italie de Berlusconi
?

― On boycotte!

― Et les Pays-Bas de Geert Wilders?

― On boycotte!

― Le Zimbabwe de Mugabe?

― On boycotte!

Oui, boycottons! Boycottons allègrement quiconque nous semble s'écarter de nos valeurs, mais sans permettre à qui que soit de nous renvoyer à notre prétendue hypocrisie. Tiens, à observer la position de la France dans le dernier rapport de Reporters sans frontières et à écouter Viviane Reding s'inquiéter de notre dérive vichyste sous Sarkozy, je me demande s'il ne va pas falloir nous auto-boycotter un moment, histoire de nous forcer à reprendre nos esprits!

― Hum, s'auto-boycotter, c'est un peu gonflé, là, pour le coup…

― Les principes, mon vieux, les principes… Mais bon sang, qu'est-ce qu'ils nous pourrissent la vie, ces sionistes…

Hugues Serraf

[www.slate.fr]

Boycott of israel
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 10 août 2011 : 13:37

Pas la peine de faire appel à une "Moralité", le Monde n'a jamais été moral autrement ça se saurait, il disent "vouloir boycotter", mais qu'ils mettent donc leur théorie à exécution, s'ils ont le courage de leurs opinions, et qu'ils se privent donc de tout,,, De processeurs, de médicaments, de technologie sophistiquée, de hightech, le lowtech, de diamant, de production agricole et bientôt de gaz et de pétrole,,, etc, et s'il se sentent mieux ainsi, grand bien leur fasse,,,

De toute façon Israël n'a pas pour vocation de nourrir la Planète, Israël a déjà "du mal à fournir", et il n'y en aura pas assez pour les boycotteurs, et leur boycotte,,, ils doivent bien savoir où ils peuvent se le carrer !





Boycott of israel
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 02 mars 2012 : 00:37

Norman Finkielstein, un antisioniste notoire qui fustige contre ce qu'il appelle "l'industrie de l'Holocauste", cette fois, il s'adresse a ceux qui boycottent Israel pour les desavouer.



"Qui croyez-vous tromper ? … Vous vous croyez si malins? Vous ne devriez pas avoir accès à un grand public parce que vous êtes malhonnêtes. Au moins soyez honnêtes avec ce que vous voulez- ‘nous voulons abolir Israël et ceci est notre stratégie pour le faire".

- Norman Finkelstein


La campagne de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) contre Israël est une escroquerie. Sous prétexte de solidarité avec les Palestiniens, les organisations qui endossent la campagne BDS comme Québec Solidaire (QS) ou la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) s’évertuent à dépeindre l’État d’Israël comme une communauté politique illégitime en qualifiant l’autodétermination des Juifs comme une entreprise essentiellement raciste.



[davidouellette.net]




Boycott of israel/DÉLÉGITIMISATION OU DÉLÉGALISATION D’ISRAËL ?
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 02 juillet 2012 : 08:29

Un peu long comme texte mais tres interessant.

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DÉLÉGITIMISATION OU DÉLÉGALISATION D’ISRAËL ?

Shmuel Trigano Intervention à la conférence « Israël face aux défis du droit.20 juin 2012 »

Il est d’usage en philosophie d’opposer la légitimité à la légalité. La première relève du sens, de l’esprit, la deuxième de la loi et de sa lettre.

Il y a une belle illustration de cette opposition dans le cas de la France libre durant la deuxième guerre mondiale. A Londres, le général de Gaulle revendique une autorité supérieure à celle du maréchal Pétain qui avait été légalement porté au pouvoir et même aux pleins pouvoirs par le Parlement. Si Pétain était l’autorité légale, De Gaulle se recommandait d’une autorité légitime. Pétain incarnait la France légale, De Gaulle son essence, son identité.

Etre légitime, c’est croire qu’on est légitime au point de délégitimer l’ordre de la loi [1].

Si l’on prend l’opposition entre légitimité et légalité pour base de réflexion, on se rend bien compte de l’existence d’un problème sur le plan de la signification quand on parle de « délégitimisation d’Israël » :
-Les Israéliens s’estiment victimes – à juste titre – de délégitimation
-Les Palestiniens et leurs alliés leur livrent combat dans l’arène de la légalité

Cela signifie que définir la situation par le concept de « délégitimation » d’Israël pourrait bien constituer une erreur majeure dans l’analyse stratégique. Elle pourrait surtout conduire les Israéliens à livrer combat dans une arène qui n’est pas la bonne.
Il faudrait parler plutôt de « délégalisation » d’Israël.

Cette erreur s’explique, parce qu’en bons démocrates, les Israéliens pensent que la légitimité émane de la Loi. Or, il faut se demander si, dans la réalité, ce n’est pas là une pétition de principe, une vision idéale qui n’envisage pas la possibilité que la loi et la démocratie puissent être instrumentalisées à des fins qui ne sont pas « démocratiques » [2].

N’est-ce pas ce qui se produit aujourd’hui ? Les Palestiniens et leurs séïdes invoquent un « droit international » qui n’existe pas pour contester à Israël son droit d’exister.

On a forgé récemment en anglais un nouveau mot, lawfare, pour désigner cette stratégie qui vise à « délégitimer » un adversaire, c’est à dire à contester son droit d’exister, en instrumentalisant le droit, national aussi bien qu’international, non pas tellement pour remporter une victoire juridique, mais pour transformer le tribunal en plateau de télévision où il s’agit de détruire l’image médiatique de l’adversaire, ainsi couvert de honte, et acculé à défendre sa réputation au lieu de livrer combat à son ennemi sur le terrain de la guerre classique, là où se joue la réalité.

Pour comprendre cela, il faut revenir à la conception du sociologue Max Weber, avec sa théorie des types d’autorité et de légitimité. Un pouvoir légitime, c’est celui auquel on obéit sans coercition, sans être forcé, volontairement, nous dit Weber.

Weber distingue 4 sources de légitimité, et donc d’autorité :

-le charisme par lequel un individu se sent investi d’un talent exceptionnel, ce que confirment ses disciples

-une tradition reçue du passé, déposée dans un texte ou un siège d’autorité

-la loi et le règlement, une autorité légale et rationnelle

-l’expertise, une autorité fondée sur un savoir reconnu par des pairs


Cette conception ébranle le partage que fait la philosophie entre légitimité et légalité car elle avance que la légalité (l’autorité légale-rationnelle) n’est qu’un type de légitimité parmi d’autres et donc que, dans la vraie vie, la légitimité ne découle pas seulement de la loi, comme on le pense dans la théorie démocratique.

La loi cependant – et même d’un point de vue rationnel et démocratique – n’existe pas en soi, à moins qu’on ne pense qu’elle vient de Dieu. En effet, elle met en forme des principes qui reposent eux mêmes sur des valeurs. Mais ces valeurs, elles mêmes, n’ont aucun fondement rationnel : elles se fondent sur un principe de légitimité qui ne peut être qu’irrationnel. Ainsi, en France, le tribunal rend-il des jugements « au nom du peuple français », c’est à dire d’une entité métaphysico-politique, censée exister au dessus du droit et préalablement à lui.

Cette perspective nous aide à comprendre pourquoi et comment la « délégitimation d’Israël » se joue sur la scène légale, je fais référence au droit international. Les ennemis d’Israël recourent à la fois à l’argument de la Loi et du droit comme incarnant la légitimité démocratique (c’est pourquoi ils délégalisent Israël pour le délégitimer), tout en détournant l’ordre juridique sur lequel était fondé l’arène internationale, c’est à dire en contestant la légitimité qui le fonde (à savoir un ordre mondial fondé sur la souveraineté des Etats-nations) et en tentant de façon sournoise d’installer de nouvelles valeurs en prévision d’un droit qui n’existe (encore) pas.



Un double mouvement se produit donc: les Palestiniens attaquent Israël sur le plan du droit international en même temps qu’ils attaquent l’ordre actuel du droit international.


Cette attaque dépasse les Palestiniens. Elle est portée, nourrie et soutenue par une idéologie qui domine aujourd’hui les élites en Occident : le post-modernisme, dont un des objectifs essentiels est :

*de détruire, sur le plan international, l’Etat-nation, le critère national-étatique de l’ordre international ;

*de détrôner, sur le plan national, les droits du citoyen au profit des droits de l’homme.


Ce prisme idéologique redéfinit entièrement la réalité vécue. On peut en voir l’illustration à quatre niveaux

1) L’invalidation du principe de souveraineté et la dénationalisation des conflits aussi bien internes qu’externes. Il n’y a plus de « guerres » - ce qui supposait l’existence d’Etats- mais des « différends », des « tensions inter-quelque chose ». On invoque depuis peu au Conseil de sécurité un nouveau principe « la responsabilité de protéger » qui autorise l’ingérence (forcément des plus puissants s’arrogeant désormais un directoire « moral » de la planète) dans les affaires intérieures des Etats pour une cause humanitaire.

Cette nouvelle donne, pour l’instant purement idéologique, induit une confusion générale des juridictions avec le mythe, spécifiquement et uniquement européen, de la « compétence universelle » ou l’idée que l’instance judiciaire a le primat sur l’instance législative – le parlement -, d’où est censée, en démocratie, venir la Loi, toute la Loi.

2) Le mythe de « la communauté internationale » qui transcenderait les Etats en une sorte de société civile non plus nationale mais mondiale.

Mais la population des fonctionnaires internationaux ne forment pas une communauté et ses acteurs ne sont pas des individus. Bien au contraire ce sont les blocs de vote automatique et les ONG, des organisations très opaques qui prétendent tout contrôler mais que personne ne contrôle (et qui souvent sont les bras « moraux » des États occidentaux [3]), qui ont le dessus.

3) La transformation de la guerre : les guerres asymétriques où l’on voit des populations se lancer dans une guérilla contre l’Etat dans lequel elles vivent, en appelant à une intervention internationale, toujours bien sûr pour des causes « humanitaires », au nom de l’Homme à l’encontre de l’ordre de la citoyenneté de l’Etat-nation.

4)Le renversement des valeurs qui en découle : ce n’est plus le citoyen en effet qui est le critère de la légitimité mais l’Homme, toujours l’homme souffrant, victime du citoyen, victime de l’Etat-nation Et c’est ce qui entraîne une entreprise générale de dénationalisation du droit international, au profit d’un ordre actuellement totalement erratique qui fait référence à l’humain, l’homme nouveau.

5)L’instrumentalisation inévitable du droit international à des fins politico-idéologiques et religieuses (je pense au bloc de l’Organisation de la Conférence Islamique à l’ONU et à Genève). Le principe de « la responsabilité à protéger » pourra être instrumentalisé par tout groupe activiste qui cherchera à monter le spectacle d’un drame humain sanglant – quitte à sacrifier cyniquement certains de ses membres comme l’ont fait l’OLP et le Hamas – pour rameuter la planète contre le pouvoir étatique qu’il cherche à abattre. Avec l’arme civile, l’instrumentalisation des civils, il le transforme en monstre sanguinaire avant d’appeler à son élimination et surtout il rend impossible l’utilisation des armes conventionnelles. L’Humain est devenu l’arme absolue des guerres asymétriques.

Vous avez là une description des fondements de la stratégie palestinienne et de ses séides, le spectacle permanent de Pallywood, selon l’expression du prof Richard Landès, qui souligne la mise en scène permanente de la souffrance palestinienne. Cette stratégie utilise les populations civiles, femmes et enfants, la scène télévisuelle unique de l’hôpital de Gaza, l’accusation de « génocide » à Djénine, Gaza, de racisme institué à l’égard des Palestiniens y compris israéliens, de façon à provoquer une intervention internationale pour imposer une solution favorable aux Palestiniens.

La Libye, la Syrie sont autant d’étapes vers cette marche vers un interventionnisme humanitaire au Moyen Orient. C’est pourquoi l’enjeu syrien est décisif.

Cette manipulation de l’humain prend dans l’opinion démocratique occidentale car elle ressuscite, en ce qui concerne Israël seul le vieux mythe antisémite du crime rituel, du Juif tueur d’enfants, ce que corroborent les sondages d’opinion en Europe, confondant l’Etat d’Israël avec le nazisme, le racisme, le génocide. Nous en avons une preuve par l’absurde en ce que le massacre syrien n’a fait descendre personne dans la rue en Occident comme dans le monde arabe. Par ailleurs, comme le discours idéologique nous le montre, elle la met en regard de la Shoah, redéfinie comme tragédie de l’humain en général dont les Palestiniens seraient les seuls témoins, comme le dit un jour Edward Saïd en les présentant comme les « victimes des victimes », ce qui inscrit Israël dans la lignée du bourreau nazi.

C’est pourquoi je dirais que s’il faut livrer le combat légal, sur le plan du droit, il ne faut pas trop y croire, car le droit est aujourd’hui un champ de bataille instrumentalisé par ceux qui s’en revendiquent. La légalité d’Israël sur le plan de son existence est impeccable sauf pour les historiens au petit pied qui réécrivent l’histoire pour servir leur idéologie.

Ce n’est pas là que les choses se passent en vérité. Il faut livrer ce combat, cependant, mais livrer aussi d’autres combats, non pas seulement pour se défendre mais pour attaquer et encombrer les tribunaux de la planète, exactement comme le fait l’adversaire. Mais il y a plus important, il faut surtout faire entendre aux Etats-nations démocratiques d’Occident, qui sont l’arène essentielle de cette guerre juridique, que demain ce seront eux et eux uniquement qui seront les cibles des attaques dont Israël est l’objet.

Qu’ils n’ouvrent pas la boîte de Pandore qui conduira à la multiplication de la guerre, à la ruine de la démocratie et de la vie internationale !

*Intervention à la conférence « Israël face aux défis du droit. Legal Challenges and Opportunities in Israël Policy and Advocacy », Paris, 20 juin 2012.

Notes :

(1) En somme, l’important est qu’Israël se sente absolument légitime, pour l’être et en persuader les autres. C’est pourquoi la question de savoir si Israël peut être « juif et démocratique », ce qui serait la condition de sa légitimité, de son droit à exister, équivaut de facto à un déni de légitimité (si l’on prend le mot juif pour ce qu’il désigne aussi, à savoir un peuple). La France se demande-t-elle si elle est peut être française et démocratique ? On rira quand on pensera à l’éradication de tout non musulman et non arabe dans la future « nation » palestinienne, elle, parfaitement légitime aux yeux de l’univers (et c’est parce que les Palestiniens n’en doutent pas une seconde)…

(2) N’est-ce pas déjà ce qui se passa avec Pétain ou Hitler, portés au pouvoir de façon formellement « démocratique » ?

(3) Qu’on appelle sur le mode de la dérision non plus les ONG mais les GONG : Organisations non gouvernementales…
soutien politique, « culturel » et 10 millions d’Euros d’acompte sur des sommes à venir, sans avoir le moindre compte à rendre, semble-t-il. [www.desinfos.com] (Hélène Keller-Lind) Pourquoi modifierait-il son enseignement de la haine




Boycott of israel
Posté par: derka (IP enregistrè)
Date: 04 juillet 2012 : 16:53

encore une fois à l'approche du ramadan les messages fusent sur le net appelant à boycotter les dattes israeliennes.
ils ne meritent pas de manger les dattes israeliennes, mais des dattes qu'ils sont obligés d'abord d'ouvrir pour voir s'il n'y a pas une vermine comme eux à l'interieur.

Boycott of israel
Posté par: odlek (IP enregistrè)
Date: 04 juillet 2012 : 22:32

moi, j'ai toujours conseillé de boycotter tous les produits provenant des pays arabes. POurquoi ne pas rendre coup pour coup ?

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