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Boycott of israel
Posté par: echkol (IP enregistrè)
Date: 03 juillet 2010 : 23:25

Le Monde du 10 juin a publié un éditorial critiquant les appels au boycott d'Israël - y compris ses produits culturels et intellectuels - qui se sont fait entendre avec une insistance augmentée depuis l'arraisonnement par Tsahal du Navi Marmara au large des côtes de Gaza.
Richard Kalisz, metteur en scène, a envoyé le texte suivant à la rédaction du Monde.
J’ai été très sensible à votre appel à ne pas boycotter les artistes israéliens, placé courageusement en éditorial du jeudi 10 juin. Voici une belle pierre jetée dans la mare de l’actuelle hystérie anti-israélienne qui ne cesse de se déchaîner et de s’amplifier depuis la guerre menée contre le Hezbollah, au cours de cet interminable conflit meurtrier du Moyen-Orient et resté, à ce jour, dans une impasse qui pourrait devenir tragique.
Vous mettez l’accent, à juste titre, sur la contre-productivité de ce type d’action et sur le fait qu’elle aboutirait à censurer la création ainsi que des voix différentes, voire dissidentes.
En Belgique aussi, il s’en est fallu de peu, que l’exposition « La ville blanche », consacrée à l’architecture Bauhaus de Tel-Aviv ne soit annulée l’année dernière. Heureusement, in extrémis, elle aura pu se trouver maintenue pour le plus grand plaisir du développement de la connaissance universelle.
Si je prends quelques minutes pour vous écrire, c’est pour vous dire que le sujet aurait mérité un véritable développement. En effet, si votre éditorial est pertinent, il ne met pas à jour le fondement de ce qui se joue.
Car de quoi est-il question en vérité ?
Regardons un instant l’Histoire et ce qui nous entoure :
La France a mené une guerre impitoyable à l’Algérie et en Indochine. A-t’on jamais exhorté à boycotter les artistes français ?
La Belgique a exercé une domination féroce au Congo et a participé à l’assassinat de Lumumba. A-t-on jamais appelé à boycotter les artistes belges ?
Au plus fort de la guerre du Vietnam , a-t’on jamais demandé de boycotter les artistes américains ? Que du contraire.
Pendant la dictature franquiste, n’avons-nous pas accueilli chaleureusement les artistes espagnols ?
Avons-nous appelé à boycotter les artistes sud-africains ? Il aurait été particulièrement malvenu de ne pas lire Brink et de ne pas applaudir Johnny Clegg.
Et pour répondre aux interrogations idiotes de l’écrivain suédois Henning Mankell qui dit « réfléchir » à la possibilité d’interdire la traduction en hébreu de ses ouvrages, on peut lui signaler que personne n’a jamais pensé interdire la traduction d’une œuvre en allemand même à l’époque sinistre du règne d’Adolphe Hitler. Au contraire, il aurait été salutaire de le faire pour tenter une libération des esprits.
A-t’il jamais été question d’appeler à boycotter les artistes russes et soviétiques même aux pires périodes du stalinisme ?!
Allons-nous rejeter les artistes iraniens sous prétexte que ce régime aimerait nous menacer un jour d’une arme nucléaire ?
Doit-on encore multiplier les références et les exemples ?
En vérité les artistes ne sont pas les ambassadeurs d’un Etat et d’un gouvernement. Pourquoi ceux qui crient au boycott feignent t’ils de ne pas le savoir et sèment-ils la confusion ? Pourquoi seul Israël subit-il ce désir de traitement infâmant? Pourquoi cette exception culturelle ?
La réponse est simple : par haine d’Israël. Non pas par haine d’une politique ou d’un gouvernement, mais par négation de ce pays. Obtenir le déni des artistes israéliens et de leurs œuvres, c’est obtenir la preuve in fine de la non-existence de cette qualité : être un artiste israélien. C’est vouloir prononcer la non existence de cette nation. C’est parvenir à la délégitimer.
Voilà le but recherché.
Et les milieux artistiques ou culturels qui se mobilisent autour de pareil but devraient s’interroger de toute urgence sur leur inconscient et le boycotter en eux , toutes affaires cessantes.
Richard Kalisz, metteur en scène.

Boycott of israel
Posté par: royrol (IP enregistrè)
Date: 06 juillet 2010 : 18:55

BOYCOTTEZ BOYCOTTEZ !!

Nous avons vu tout dernièrement des groupes d'islamistes et de gauchistes français faire irruption dans un magasin "Carrefour « et boycotter les produits israéliens..Personnellement j'ai été surpris (et fier) par la variété des produits qu'Israël exporte... vers la France..
Ces manifestants n'ont pas été assez intelligents pour remarquer qu'il n'y avait dans les rayons, aucun produit égyptien, jordanien, syrien ,algérien , marocain , tunisien ou iranien. Mais qu'ont-ils inventé à par le terrorisme Ils n'étaient braqués que sur les produits israéliens...qu'ils ont jetés a terre.. avec cris, scandales, cameras et
micros...et les gens autour se taisaient....
Voici, a leur attention, une belle réponse.. un peu longue mais tellement vraie
Prière de diffuser pour le "fun" comme disent es anglophones

Même si les rares partisans occidentaux du Hamas - qui se font honteusement appelés «pro-palestiniens» (sic !) - sont particulièrement
longs à la détente et pas très fût-fût, il semblerait qu'ils commencent à comprendre que le boycott de l'Entité Sioniste ne doit pas
> uniquement passer par la mise à l'écart des savoureux agrumes de Jaffa, des avocats Carmel, des films interprétés par Natalie Portman, Tomer Sisley ou encore, des chansons de Noa ou de Yaël Naïm. Vu que leur
menace est comparable à la bave du crapaud sur la crinière du lion,
autant aider ces malheureux oisifs en leur glissant les conseils ci-dessous.
A bon entendeur !

> Si vous voulez vraiment boycotter ISRAEL,
> Commencez par jeter votre ordinateur :
> Les puces Intel - dont le Centrino et Pentium que l'on trouve dans les
> portables, et la Wifi, et Motorola, et les modems avec lesquels vous me
> lisez, et MSN . et toutes les messageries permettant les chats, - sans
> oublier vos téléphones portables - ONT TOUS ÉTÉ CONCUS en ISRAEL..
> Le téléphone cellulaire a été développé en Israël, par des Israéliens
> travaillant dans la branche israélienne de Motorola - dont le plus
> grand centre de recherche et de développement dans le monde est en Israël.
> La plupart des programmes Windows NT et XP ont été développés par
> Microsoft Israël.
> La technologie Voice Mail a été développée en Israël.
> Les seules implantations de recherche et de développement de Microsoft
> et Cisco (hors USA) sont en Israël.
> La technologie de l'AOL Instant Messenger ICQ a été développée en 1996
> par quatre jeunes Israéliens.
> Israël a le plus fort pourcentage mondial d'ordinateur domestique par habitant.
> Vous voulez boycotter ISRAEL ? Chiche ?
> Méfiez-vous car :
> Israël a le plus fort pourcentage mondial de diplômés universitaires.
> Israël est de très loin le pays au monde produisant le plus de
> publications scientifiques par habitant.
> Israël a un des plus forts taux de brevets par habitant.
> Proportionnellement à sa population, Israël a le plus grand nombre de
> start-up du globe. En nombre absolu Israël a le plus grand nombre
> de start-up ; plus que n'importe quel autre pays - USA excepté (3.000
> sociétés de Hi-Tech et 500 de biotech).
> Israël représente 1/3 de l'industrie Telecom du monde.
> Israël est la plus grande concentration de sociétés de Hi-Tech dans le
> monde après la Sillicon Valley.
> Israël est au deuxième rang mondial pour les investissements capital
> risque après les USA.
> Hormis les USA et le Canada, Israël est le pays qui au monde, a le plus
> fort pourcentage de sociétés cotées en bourse.
> 24% de la population active possède un diplôme universitaire. C'est le
> troisième rang mondial après les Etats-Unis et la Hollande.
> Israël a le plus fort taux d'entrepreneurs du monde entier, et en
> particulier pour les femmes et les plus de 55 ans.
> Israël a été la première Nation à créer un standard international de
> certification des diamants ; reconnu et adopté dans le monde entier.
> Si vous voulez toujours boycotter ISRAEL . :
> Ne vous faites plus vacciner ! : Beaucoup de vaccins sont conçus à
> l'Institut Weizman de Rehovot en Israël.
> Plus de scanners ni d'IRM !
> Plus de traitement de votre maladie de Parkinson.
> Plus d'antibiotiques ni aucun autre médicaments : 75 % des médicaments
> vendus dans le monde sont fabriqués par des firmes israéliennes (et un
> volume impressionnant est distribué - discrètement - dans les pays
> arabo-musulmans).
> Les médecins israéliens ont développé le premier système entièrement
> automatisé de diagnostic de cancer du sein sans radiations.
> Une compagnie israélienne a développé un système informatisé
> d'administration des médicaments à l'abri de toute erreur humaine.
> Rien qu'au Etats-Unis on estime que 7.000 personnes meurent chaque année
> dans les hôpitaux suite à une erreur de traitement.
> La société israélienne Givun Imaging a mis au point la première
> vidéo-camera de la taille d'une gélule à avaler pour dépister les cancers
> et autres pathologies digestives.
> Les chercheurs israéliens ont développé un nouveau système qui aide
> directement le cœur à pomper le sang, sauvant ainsi des vies lors
> d'accidents cardiaques.
> Ce système est synchronisé avec les battements de cœur grâce à un
> procédé de palpeurs très sophistiqués.
> Boycottez ISRAEL !
> Car c'est un pays dangereux .Effectivement . :
> Car Israël a le plus grand nombre de scientifiques et techniciens par
> habitant, 145 pour 10,000, comparé au USA (85) au Japon (70) ou à
> l'Allemagne (60).
> Israël a développé un nouveau traitement pour l'acné de rayons UV
> soigneusement choisis pour détruire les bactéries sans nuire à la peau.
> Israël vient de mettre au point un vaccin contre l'Anthrax plus efficace
> que les deux autres existants au monde (russe et américain).
> Une société israélienne a conçu et installé une gigantesque station de
> production électrique par énergie solaire dans le désert de Mojave en
> Californie du Sud.
> Méfiiez-vous . :
> L'Entité Sioniste a développé sa propre technologie spatiale
> à l'instar des Etats-Unis (250 millions d'habitants), de la Russie (200
> millions d'habitants), de la Chine (plus d'un milliard d'habitants) et
> de l'Europe (350 millions d'habitants).
> Israël a déjà conçu, réalisé et lancé trois satellites, et dispose de
> ses propres lanceurs !
> Israël est une puissance nucléaire au même titre que les Etats-Unis, la
> Russie, l'Inde, la France, la Chine, le Royaume-Uni et le Pakistan (Cela
> évidemment, nos ennemis ne l'oublient jamais !).

PS: " MARK ZUCKERBERG " LE CREATEUR DE FACEBOOK EST JUIF !!!
VOUS L'IGNORIEZ ... ? " BOYCOTTEZ BOYCOTTEZ !! "

Boycott of israel
Posté par: royrol (IP enregistrè)
Date: 06 juillet 2010 : 18:58

fier d'être juif

POURQUOI JE PEUX ÊTRE FIER D'ÊTRE JUIF…
Il y a seulement 60 ans, les Juifs étaient menés à l'abattoir comme des moutons.
Pas de pays. Pas d'armée. Il y a 60 ans !
Sept pays arabes déclarèrent la guerre au petit Etat juif, seulement quelques heures après sa création !
Nous étions alors 650 000 Juifs !
Contre le reste du monde arabe !
Pas de Tsahal (armée de défense d'Israël).
Pas de puissante Armée de l'Air, seulement des gens courageux avec nulle part où aller.
Liban, Syrie, Irak, Jordanie, Egypte, Libye, Arabie Saoudite attaquèrent tous en même temps.
Le pays que l'ONU nous a « donné » était un désert à 65%.
Le pays est sorti de nulle part !
Il y a 35 ans ! Nous avons combattu les trois armées les plus puissantes du Moyen-Orient,
et nous les avons balayées en six jours.
Nous nous sommes battus contre différentes coalitions de pays arabes,
qui avaient des armées modernes et de nombreuses armes soviétiques,
et nous les avons toujours battues !
Aujourd'hui nous avons :
Un pays,
Une armée,
Une puissante Armée de l'Air,
Une économie à la pointe de la technologie, qui exporte des millions de dollars.
Intel – Microsoft – IBM y développent des produits, chez nous .
Nos docteurs remportent des récompenses pour leurs recherches dans le domaine médical.
Nous faisons fleurir le désert, et vendons des oranges ,des fleurs et des légumes au monde entier.
Israël a envoyé ses propres satellites dans l'espace !
Trois satellites en même temps !
Nous sommes fiers d'être au même rang que :
Les Etats-Unis, qui ont 250 millions d'habitants,
La Russie, qui a 200 millions d'habitants,
La Chine, qui a 1.3 milliards d'habitants ;
Les Européens – France, Grande-Bretagne, Allemagne – qui ont 350 millions d'habitants.
Les seuls pays au monde à envoyer des objets dans l'espace !
Israël fait aujourd'hui partie de la famille des puissances nucléaires,
Avec les Etats-Unis, la Russie, la Chine, l'Inde, la France, et la Grande-Bretagne.
Et dire qu'il y a seulement 60 ans,
Nous étions menés, honteux, sans espoir, au massacre !
Nous nous sommes extirpés des ruines fumantes de l'Europe,
Nous avons remporté nos guerres ici avec moins que rien
Nous avons construit notre petit « empire » à partir de rien.
Qui est M. Arafat pour me faire peur ?
Pour me terrifier ?
Vous me faites rire !
Pessah' a été célébré ;
N'oublions pas de quoi il s'agit :
Nous avons survécu à Pharaon,
Nous avons survécu aux Grecs,
Nous avons survécu aux Romains,
Nous avons survécu à l'Inquisition en Espagne,
Nous avons aux pogroms en Russie,
Nous avons survécu à Hitler,
Nous avons survécu aux Allemands,
Nous avons survécu à l'Holocauste,
Nous avons survécu face aux armées de sept pays arabes,
Nous avons survécu à Saddam.
Nous survivrons aux ennemis présents également.
Pensez à n'importe quelle époque de l'histoire humaine !
Pensez-y, pour nous, le peuple juif,
La situation n'a jamais été meilleure !
Alors regardons le monde en face
Rappelons-nous :
Toutes les nations ou les cultures
Qui un jour ont voulu nous détruire,
N'existent plus aujourd'hui
– alors que nous vivons toujours !
L'Egypte
Les Grecs
Alexandre de Macédoine
Les Romains (Quelqu'un parle-t-il encore latin de nos jours ?)
Le troisième Reich
Et regardez-nous,
La nation de la Bible,
Les esclaves d'Egypte,
Nous sommes toujours là,
Et nous parlons la même langue !
Ici, et maintenant !
Les Arabes ne le savent pas encore,
Mais ils vont apprendre qu'il y a un D.ieu.
Tant que nous gardons notre identité, nous sommes éternels.
Alors excusez-nous
de ne pas nous inquiéter,
De ne pas pleurer,
De ne pas avoir peur.
Les choses vont bien ici.
Elles pourraient certainement aller mieux
Cependant :
Ne croyez pas les médias,
Ils ne vous disent pas
Que les fêtes continuent d'avoir lieu,
Que les gens continuent à vivre,
Que les gens continuent à sortir
Que les gens continuent à voir des amis
Oui, notre moral est bas.
Et alors ?
C'est parce que nous pleurons nos morts
pendant que d'autres se réjouissent du sang versé
C'est la raison pour laquelle nous avons gagné
et nous gagnerons encore et toujours
par décision divine,
Faites suivre cet e-mail à toute la communauté,
Et à des gens dans le monde entier.
Ils font partie de notre force..

Traduit de l'anglais par Marc AZOULAY

Boycott of israel
Posté par: CEREJIDO (IP enregistrè)
Date: 06 juillet 2010 : 19:38

Bravo mon cher ROYROL, mais l'idéal serait de le publier sur un site antisémite ou bien sur YABLADI par exemple.

Boycott of israel
Posté par: CEREJIDO (IP enregistrè)
Date: 06 juillet 2010 : 20:57

Personnellement si je devais boycotter ISRAËL, je n'utiliserai aucun produit de la liste ci-dessus.

Alors messieurs les boycotteurs et les anti-Israéliens, n'achetez rien sans avoir consulté la liste !!!

Boycott of israel
Posté par: dina a. (IP enregistrè)
Date: 06 juillet 2010 : 21:47

Bravo marc azoulay:clap:
C'est bien nous....
Kol hakavod !

Le boycott d’Israël: un meurtre symbolique
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 05 janvier 2011 : 19:33

Le boycott d’Israël: un meurtre symbolique

par Meïr Waintrater
05/01/11



Bien des gens ne comprennent pas pourquoi nous, Juifs, sommes si sensibles à ces menaces de boycott. Pourquoi certains Juifs, qui par ailleurs ne ménagent pas leurs critiques envers le gouvernement israélien, réagissent de manière épidermique dès qu’il est question de boycotter l’État d’Israël. Pourquoi nous sommes blessés, mortellement blessés, quand on veut mettre à l’index un film (À cinq heures de Paris, bluette dont le tort est d’avoir Israël pour cadre), un écrivain (de gauche ou de droite, peu importe), des fruits et légumes, un universitaire (quels que soient son domaine de travail et ses opinions politiques), une équipe de football (Hapoël Tel-Aviv, le club aux origines prolétariennes qui porte encore la faucille et le marteau sur son maillot et dont les supporters s’appellent toujours «Les Rouges»), un médicament (produit par Teva, le leader mondial des génériques), une marque de chaussures et que sais-je encore, tout cela au seul motif qu’une naissance israélienne les rendrait impurs à jamais.

Nous pourrions sourire, face à cette agitation où le puéril le dispute au grotesque. Nous pourrions faire observer que les ordinateurs sur lesquels les boycotteurs écrivent leurs philippiques sont contaminés par la présence de composants inventés en Israël. Nous pourrions nous moquer de ces pasionarias de l’antisionisme, lointaines héritières des tricoteuses de 93, hantant les rayons des supermarchés à la recherche de la marchandise portant le fatidique code d’origine.

Nous pourrions jeter un regard dédaigneux sur les enragés qui dénonçaient la récente invitation à Paris de jeunes footballeurs israéliens juifs et arabes. Nous pourrions plaisanter de l’acharnement avec lequel les adeptes du boycott dressent des actes d’accusation contre les grandes sociétés complices du sionisme (ainsi Coca Cola, déclaré «fidèle partisan d’Israël depuis 1966»… car c’est cette année-là que la multinationale a cessé de boycotter l’État juif).

Mais nous n’avons pas le cœur à rire. Parce que ces pantalonnades cachent des tragédies. Ce qui se joue ici ne relève pas du commerce entre les hommes, au propre ou au figuré. Avec le boycott d’Israël, il n’est pas question de politique ni de diplomatie: c’est affaire de vie ou de mort.

Le meurtre symbolique auquel procèdent les militants anti-israéliens sur l’objet Israël, au travers des représentations qu’ils s’en font, est si violent qu’on ne saurait honnêtement croire que le peuple d’Israël serait épargné. Et par «peuple d’Israël» j’entends aussi bien les citoyens de l’État d’Israël que ce peuple à la nuque raide dont nous faisons partie.

Le spectacle des actions militantes donne froid dans le dos.

Le journal en ligne Rue89 du 2 mai 2009 décrivait ainsi ce qu’il appelait «un boycott musclé des produits israéliens», un samedi dans le magasin Carrefour de la rue de Maubeuge (Paris IXe): «Une dizaine de militants de l’association Europalestine circule, encore incognitos, panier à la main dans les rayons du magasin, portant une attention particulière aux produits étiquetés Made in Israel.» Une fois «ces repérages terminés», les militants antisionistes «convergent vers les étals de fruits et légumes», dévoilent des tee-shirts appelant au boycott, et entreprennent d’apostropher les clients, soupçonnés de financer par leurs achats la néfaste entité sioniste.

Peu importe que les produits agricoles, cibles privilégiées de ces actions militantes, ne représentent que deux pour cent des exportations israéliennes. Peu importe que l’impact économique de telles actions soit négligeable pour l’État juif. C’est ailleurs que les choses se passent: pas dans les conteneurs Agrexco-Carmel, pas dans la balance des paiements d’Israël, mais ici même, dans les magasins de nos villes et les grandes surfaces de nos banlieues. C’est là qu’un militantisme dévoyé se mue en traque du mauvais objet israélien.

Il y a quelque chose de malsain dans cet acharnement à rechercher l’élément «sioniste» pour le détruire rituellement, comme d’autres transpercent d’épingles des poupées. Dans la rumeur du boycott, voici ce que nous entendons: «Israël on ne veut pas de toi ici, Israël on te trouvera où que tu te caches, Israël on t’anéantira.»

Comment les analogies historiques ne nous viendraient-elles pas à l’esprit? «N’achetez pas de produits israéliens» ressemble trop à «N’achetez pas de produits juifs». Images de l’Allemagne des années trente, bien sûr, avec les vitrines juives désignées à la vindicte des passants. Et bien d’autres images encore. Les nazis n’interdisaient pas seulement d’acheter dans des magasins juifs, ou d’acheter des produits juifs: le boycott visait les médecins juifs, les enseignants juifs, les musiciens juifs et les écrivains juifs, de même que le boycott anti-israélien d’aujourd’hui vise Israël dans ses multiples expressions, à commencer par la culture.

Les appels à refuser toute relation avec les Juifs sont partie intégrante de l’histoire diasporique. Car c’est l’existence même du lien qui fait problème. Le Juif étant impur et dangereux, les contacts avec lui doivent être limités au strict nécessaire. D’où l’interdiction faite aux Juifs de posséder des biens terriens, d’employer des non-Juifs, d’appartenir à des corporations, etc.

Au début du XVIIe siècle, les Facultés de théologie de Wittemberg, de Strasbourg et de Rostock interdisent aux malades chrétiens de recourir aux soins de médecins juifs. En 1934, à la Faculté de médecine de l’Hôpital Notre-Dame de Montréal, la présence d’un étudiant juif nommé Samuel Rabinovitch provoque une grève des internes; Samuel Rabinovitch se sacrifie et démissionne, pour éviter que le mouvement antijuif ne se généralise. Le 1er février 1935, l’Action française organise une manifestation contre les médecins étrangers autorisés à exercer en France (la notoriété de cet événement a été ravivée par la découverte, sur une photo, du jeune François Mitterrand parmi les manifestants).

En Pologne, sous l’influence du mouvement d’extrême droite dit «national-démocrate», le boycott des Juifs atteint dans l’entre-deux-guerres une dimension sociétale. Dans les villes, des ouvriers se mettent en grève pour exiger le licenciement d’ouvriers juifs, et souvent ils obtiennent satisfaction. Dans les campagnes, le boycott des commerces juifs est imposé par la force.

Le recueil de photos de Roman Vishniac réédité en 1996 au Seuil sous le titre Un monde disparu contient un cliché pris en 1937 à Lask, une bourgade de la province de Lodz, au centre de la Pologne. Nous sommes jeudi, jour de marché sur la grand-place.

Les Juifs forment à cette époque la majorité de la population de Lask: ils sont près de 4 000, sur un total de 6 000 habitants. Il convient d’éviter qu’ils ne se mêlent aux autres, pour qu’un non-Juif ne soit pas tenté d’acheter chez eux. Les Juifs, explique Vishniac dans son commentaire, doivent donc dresser leurs étals dans la partie gauche du marché. Tous les personnages de la photo sont des Juifs: la marchande devant son pauvre étal en bois, l’homme barbu venu faire les courses avec ses enfants. Tous sont juifs, sauf un, nous dit Roman Vishniac: «L’homme à la casquette, à l’arrière-plan, à l’extrême droite». Cet homme est un militant du parti national-démocrate. «Il est là pour intimider les non-Juifs et s’assurer qu’ils n’achètent rien aux marchands juifs.»

L’homme à la casquette, les mains dans les poches, semble sûr de lui. On devine sur ses lèvres un sourire. Il est dans son village, et il veille à la bonne marche du boycott. Nul n’achète chez les Juifs. Nous sommes en 1937. Bientôt, il n’y aura plus un seul Juif à Lask.

Je referme l’album de photos et je reviens aux boycotteurs d’aujourd’hui, dont les portraits ornent les sites internet des organisations antisionistes. Sont-ils tous des pogromistes en puissance? Sans doute pas. Ils sont mus d’abord par l’ignorance des réalités concrètes, par la foi aveugle en un discours qui leur a été inculqué, par la certitude qu’une seule cause est juste et qu’ipso facto la cause opposée est criminelle.

Mais que sais-je du Polonais à la casquette, et que sais-je du militant musulman qui imposait le boycott antijuif à Constantine en 1934? Peut-être étaient-ils des gens simples, prisonniers eux aussi de discours préétablis. Les actions des hommes ont des logiques qui leur échappent.

La logique du boycott signifie la négation de l’autre. Si on ne veut pas de l’autre, c’est parce qu’il est illégitime, parce que sa présence est contraire à l’ordre naturel. Le boycotteur recherche partout la présence de l’intrus, pour s’assurer ensuite qu’il a été exclu.

Parmi les boycotteurs on trouve des gens saisis d’émotion face au sort des Palestiniens, et convaincus que le boycott est nécessaire afin d’assurer la paix et la justice au Proche-Orient. Je ne discuterai pas ici de la qualité des informations dont ils disposent ni de la pertinence des analyses qui les accompagnent; j’en ai à la démarche qu’ils adoptent, à cette recherche d’un ennemi qu’il faut débusquer sous tous ses déguisements, à cette traque qui de méthode devient une seconde nature.

Le boycott obsessionnel n’est plus un procédé au service d’une cause, il est une fin en soi. Si la haine n’était pas présente dès l’origine, elle s’installe et s’amplifie à mesure que la chasse se développe. Haine de qui? Il faut beaucoup d’angélisme, ou un singulier sens de la dénégation, pour ne pas reconnaître que l’ennemi multiforme est tout à la fois israélien, sioniste et juif. Là encore, si l’amalgame n’existait pas au départ il se crée immanquablement dans le cours de l’action.
Boycottez, boycottez, il en restera toujours quelque chose.

[www.crif.org]

Le boycott d’Israël: un meurtre symbolique
Posté par: odlek (IP enregistrè)
Date: 05 janvier 2011 : 23:19

Ce boycott lancé contre Israël vise également les 1.200.000 arabes vivant dans le pays.
Est-ce que ces boycotteurs y pensent, ils les verraient crever qu'ils s'en fichent. Le point noir et obsessionnel, c'est Israël.
Pourquoi les juifs ne lanceraient-ils pas de leur côté un boycott contre les commerçants arabes, les employés travaillant dans leurs entreprises et leurs maisons ? Cela ne serait que justice. Il faut que tous les juifs et amis d'Israël s'unissent en répondant à ce boycott par dent pour dent.

Le boycott d’Israël: un meurtre symbolique
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 26 janvier 2011 : 16:52

Apartheid en Israel ??!




[www.antagoniste.net]




Le boycott d’Israël: un meurtre symbolique
Posté par: gilou (IP enregistrè)
Date: 26 janvier 2011 : 21:04

la liberté d'expression va detruire Israel



Cher Monsieur Hessel, chère Madame Shahid, chers participants,

Je suis désolée de ne pouvoir assister à cette importante conférence. Mais je tiens à exprimer mon admiration à Monsieur Hessel, et à tous les participants et à vous assurer que je suis de tout cœur avec vous. J'ai lu l'éditorial du président du CRIF se félicitant de l'interdiction de notre conférence et remerciant des philosophes et écrivains hypocrites et ignorants, qui pérorent sous les ors des salons parisiens et pensent briller en étalant leur prose "politiquement correcte" tout en ignorant de manière étonnante la vie réelle des gens dans les Territoires palestiniens occupés et le caractère dictatorial du gouvernement israélien actuel. L'ignorance et l'hypocrisie de ces gens n'est pas une négligence, mais un crime, car ils encouragent la tendance fasciste qui menace de nous noyer tous, en Israël, en Palestine et en France.



En 2010, trente lois racistes visant les citoyens palestiniens d'Israël ont été proposées en Israël et, pour la plupart, approuvées. Elles séparent des familles. Elles permettent de confisquer des maisons et des terres, de refuser les traitements médicaux nécessaires à des invalides, de détruire les maisons des Bédouins, de discriminer des écoles quand elles sont druzes ou palestiniennes, d'incarcérer des enfants.

Bien plus, la justice, qui devrait de protéger les gens contre cette terreur, obéit aux lois racistes d'un régime d'apartheid. Comme en Afrique du Sud autrefois, toutes les discriminations anti-palestiniennes en Israël sont légales : nul n'est jamais puni pour les crimes perpétrés contre ces "non-citoyens".

En revanche, ce gouvernement où un Liebermann joue un rôle décisif considère comme un péché mortel la résistance non-violente à l'occupation, qui se développe dans les sociétés palestinienne et israélienne contre les crimes et la répression découlant de l'occupation.

Ces derniers temps, la police et l'armée israéliennes arrêtent des militants des droits humains lorsqu'ils sont juifs, comme Yonathan Polack, et les tuent s'ils sont palestiniens, tels Bassem Abu-Rahma et sa sœur, Jawahr. Les organisations droits-de-l'hommistes en question sont désormais soumises à des enquêtes brutales et humiliantes par... les criminels contre l'Humanité qui nous gouvernent. De surcroît, la pauvreté touche plus l'Israélien que jamais, et ses principales victimes sont les citoyens arabes.

Et le monde se tait… Et le CRIF soutient. Cet appui au gouvernement le plus extrémiste de l'histoire d'Israël, engendré par une peur irrationnelle à l'égard de tous les goyim (non-juifs) et aussi par la crainte réflexe de toute critique, nous met tous en danger : c'est la cause principale de la montée de l'antisémitisme en Europe. Ce sont ces Juifs-là, ces philosophes et écrivains ignorants et hypocrites qui alimentent la haine qui s'affirme contre les autres Juifs. D'autant qu'ils combattent la liberté de pensée en France et ailleurs, et prétendent interdire toute critique contre la politique criminelle et raciste d'Israël. Ainsi la fascisation nous menace vous et nous, ici et là-bas. Les Juifs français devraient comprendre que soutenir un régime fasciste et cruel n'est ni juif ni humain et se rappeler la leçon de Hillel : "Aimez votre prochain comme vous-mêmes, voilà à quoi se résume toute la Torah." Ici, à Jérusalem, notre prochain, c'est le Palestinien. La moitié de la population dominée par Israël est palestinienne.

C'est pourquoi soutenir Israël, c'est soutenir les citoyens d'Israël, juifs comme arabes. Soutenir Israël signifie soutenir des personnes comme Haneen Zoabi, qui lutte avec un courage et une ténacité admirables pour une vraie démocratie.

Lutter pour un Etat d'Israël démocratique, c'est inséparablement lutter pour une Palestine libre, C'est aussi militer pour les droits des "non-citoyens" d'Israël, c'est-à-dire les Palestiniens des Territoires occupés, traités comme des esclaves, concentrés et incarcérés dans des camps énormes au sein même de leur propre pays, privés de tous les droits humains et civils. Soutenir Israël, cela veut dire libérer Israël de son régime criminel, des accords illégaux, des colonies de larrons, boycotter leurs marchandises - produits de terres volées, de l'eau volée, et changer Israël en un pays où chacun peut vivre dans la dignité. Tels sont les principes de sa Déclaration d'Indépendance d'Israël que les juifs du CRIF ont oublié - à moins qu'ils ne l'aient jamais lue ? Moi, mon grand-père a signé cette Déclaration, et je ne peux donc pas l'oublier.

J'espère que ce message arrivera aux oreilles de ces Juifs français que rend sourds la propagande du régime raciste d'Israël, des oreilles bouchées par le terrorisme intellectuel du CRIF.
Nurit Peled-Elhanan, mère israelienne d'une victime d'attentat, professeur à l'université hébraique de Jérusalem, prix Sakharov du Parlement européen.

Le boycott d’Israël: un meurtre symbolique
Posté par: gilou (IP enregistrè)
Date: 28 janvier 2011 : 11:18

Mise au point de la directrice de l'ENS,qui rend Hessel encore plus iodieux

Il est abondamment question dans la presse, depuis quelques jours, de l'annulation de la réunion que Stéphane Hessel devait tenir le mardi 18 janvier à l'Ecole normale supérieure (ENS), dont je suis la directrice. Certains déplorent les pressions qu'aurait exercées le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) sur la direction de l'ENS, d'autres croient voir la liberté d'expression bafouée. Dans ce vacarme d'indignation sincère et de mauvaise foi mêlées, peut-on faire entendre les faits et les raisons ?

J'ai décidé d'annuler la réservation de la salle prévue pour ce meeting, dix jours avant la date où il devait se tenir. Je l'ai décidé seule. Si une situation analogue se présentait de nouveau, j'agirais de la même façon. Je n'ai eu aucun contact avec le CRIF. Au moment où j'ai pris cette décision, j'ignorais les démarches entreprises par plusieurs personnalités. Quiconque souhaitait savoir ce qui s'était vraiment passé n'avait qu'à me le demander. Mais les faits ou les explications se sont vite trouvés dépourvus d'intérêt. Une rumeur était lancée, et elle progressait en roue libre sur Internet, et même dans nos journaux d'information.

Voici les faits. A la mi-décembre 2010, une demande de réservation de salle émanant d'un chercheur de l'ENS m'a été soumise. Il s'agissait de réunir autour de Stéphane Hessel des normaliens et quelques personnalités pour débattre de la liberté d'expression. A cette requête, j'ai donné évidemment mon accord. Stéphane Hessel sera toujours accueilli dans notre école pour exposer ses idées et discuter avec nos élèves. J'ai eu maintes fois l'occasion de le lui dire.

Le 7 janvier, des amis m'ont transmis l'annonce de la réunion telle qu'elle circulait très largement sur de nombreux sites. Je regrette qu'aucun des articles qui ont consacré tant de colonnes à commenter ma décision n'ait jugé bon de reproduire cette affiche. Chacun aurait pu constater qu'il ne s'agissait aucunement d'une réunion interne à notre école entre Stéphane Hessel et des élèves, mais d'un meeting organisé par le collectif Paix Justice Palestine.org, qui soutient, entre autres, le boycottage des universitaires israéliens. L'appel largement diffusé laissait prévoir une assistance importante et totalement extérieure à l'école. J'ai aussitôt pris la décision d'annuler la réservation de la salle.

J'avais été trompée sur la nature exacte de cette réunion, ce qui est à soi seul un motif d'annulation. L'Ecole normale supérieure est un établissement de recherche et d'enseignement. Elle est aussi un lieu de débat, de réflexion, et de critique. Elle abrite de nombreux cercles d'études politiques. Y sont souvent organisées des réunions sur des sujets liés à l'actualité, y compris celui du Moyen-Orient, avec le souci d'une pluralité minimale de points de vue et le souhait d'un approfondissement dans la connaissance et la réflexion.

Ceux qui étudient et enseignent à l'ENS sont souvent engagés dans la réflexion politique, en cela ils prolongent la tradition de notre école. Mais ils n'avancent pas masqués, ils annoncent clairement la nature de la réunion qu'ils souhaitent organiser (interne, ou bien ouverte au public) et discutent avec nous de la façon dont nous pouvons, et parfois ne pouvons pas, l'accueillir. En particulier, nous ne souhaitons pas la tenue à l'école de meeting sans débat, où l'on ne fait que confirmer à plusieurs l'énoncé d'un point de vue.

J'ajoute qu'un rassemblement comme celui qui s'annonçait aurait très probablement, du moins c'est ainsi que j'en ai jugé - à tort ou à raison, je suis prête à en débattre -, entraîné des affrontements ; dans un tel cas, nous n'aurions absolument pas eu les moyens d'en assurer la sécurité. Entendre invoquer des motifs de sécurité fait souvent sourire, il est facile d'y voir un prétexte facile à produire. Mais tous ceux qui ont la charge d'un lieu qui accueille le public savent combien le souci de la sécurité est devenu obsédant, et aucun directeur d'établissement ne peut prendre raisonnablement le risque, même minime, d'un incident grave lorsqu'il a des raisons de le redouter.

Nous avons aussitôt fait part de cette décision au chercheur qui avait réservé la salle. Nous lui en avons expliqué les raisons. Nous lui avons proposé notre aide pour trouver rapidement un autre lieu dans Paris afin d'y tenir la réunion. Nous lui avons aussi fourni de nombreux contacts.

Voilà les faits, à première vue bien insignifiants. Cet épisode a toutefois provoqué une cascade d'articles et de prises de position, le plus souvent ignorantes de ce que je viens de rapporter. J'y ai reconnu l'expression des délices éprouvés à adopter la posture de victime et une surenchère de jugements édifiants. C'est ainsi que deux secrétaires nationaux du Syndicat de la magistrature parlent dans un article de "l'annulation, à la demande du CRIF, d'une conférence-débat qui devait se tenir à l'Ecole normale supérieure" (la présomption d'innocence est bien mal-en-point dans notre pays si même des magistrats jugent sans enquêter).

C'est ainsi encore que plusieurs professeurs de philosophie, anciens élèves de l'ENS, dont certains, du moins je le pensais, sont mes amis, s'indignent que le CRIF impose ses vues. Edifiant spectacle que celui de ces professeurs, "Et sur moi le soir tombe", qui, dans un jugement d'autorité que justifie à leurs yeux leur passé d'engagement politique, rappellent à l'ordre la directrice de leur chère école. Lui reprochent-ils sérieusement de n'avoir pas compris que dans la pensée de Stéphane Hessel se tenaient, non une bien-pensance à la fois critique et fort dogmatique, mais le souffle créateur de la pensée et la vision puissante des combats pour la liberté ?

J'ajoute, puisque cette tribune m'en donne l'occasion, que l'Ecole normale supérieure entretient des liens précieux d'un point de vue scientifique avec des universitaires et des équipes de recherche israéliennes. Aucune réunion publique appelant à les rompre n'aura lieu avec mon accord à l'ENS.

Depuis une semaine, on parle de l'Ecole normale supérieure dans la presse, et cela à propos de l'annulation de la réservation d'une salle. Que n'a-t-on plutôt traité des mutations de notre école et du rôle qu'elle veut aujourd'hui jouer dans la réflexion sur les filières d'élite, sur l'ouverture des enseignements à la recherche et à l'innovation et sur la capacité que peut avoir un établissement sélectif de reconnaître les talents ? Pourquoi n'a-t-on pas mentionné le combat que mène l'ENS pour la défense des valeurs liées au savoir, à la recherche et à la qualité de la transmission, aujourd'hui bien malmenées ?

Pourtant, l'enjeu est de taille car il s'agit de remédier à la plus redoutable forme de relégation sociale présente dans notre société et aussi de rappeler que des cultures sans savoir et sans étude deviennent vite des cultures somnambules. Puisqu'on parle depuis plusieurs jours de liberté d'expression, ne devrait-on pas d'abord en défendre la condition la plus sûre : l'accès à une éducation capable de former des esprits libres et critiques et le refus de l'oligarchie du savoir ? Là, ce sont de vraies victimes, mais des victimes sans voix, donc on les ignore.

 
Monique Canto-Sperber, philosophe, directrice de l'Ecole normale supérieure (rue d'Ulm)

Le boycott d’Israël: un meurtre symbolique
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 28 janvier 2011 : 13:45

Fantastique article Gilou et bravo a cette directrice, Monique Canto-Sperber. Fort heureusement, il existe encore des honnetes gens dans ce bas monde.

Pourquoi l'appel au " boycott d'Israël " est une saloperie
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 03 fvrier 2011 : 10:30

Pourquoi l'appel au " boycott d'Israël " est une saloperie

BERNARD-HENRI LÉVY

Puisqu'il faut mettre les points sur les i, mettons-les.

Je n'ai évidemment jamais, ni de près ni de loin, fait pression sur quiconque pour que soit annulé, à l'Ecole normale supérieure, autour de Leila Shahid, Stéphane Hessel ou d'autres, un meeting de soutien aux partisans du boycott d'Israël.

C'eût été d'autant plus absurde que, par tempérament autant que par conviction, parce que je crois à la force des idées et, plus encore, de la vérité, je suis toujours, en pareilles circonstances, partisan du débat, du choc des opinions, voire de l'affrontement des convictions - et, donc, pas de la censure.

Et le fait est que, dans la circonstance particulière, c'est-à-dire dans cette affaire de campagne BDS (" Boycott, Désinvestissement, Sanctions ") qui devait être au coeur du meeting de l'Ecole normale, j'aurais été heureux, au contraire, de pouvoir présenter à des interlocuteurs de bonne foi des textes, des faits et, au fond, des évidences qui leur avaient, semble-t-il, échappé : à savoir qu'on est en présence, là, d'une campagne savamment orchestrée mais mensongère, belliqueuse, antidémocratique et, pour tout dire, parfaitement infâme.

Pourquoi ?

D'abord parce qu'on boycotte les régimes totalitaires, pas les démocraties. On peut boycotter le Soudan, coupable d'avoir exterminé une part de la population du Darfour. On peut boycotter la Chine, coupable, au Tibet et ailleurs, de violations massives des droits de l'homme. On peut, on devrait, boycotter l'Iran de Sakineh et de Jafar Panahi, dont les dirigeants sont devenus sourds au langage du bon sens et du compromis. On pourrait même imaginer, comme naguère avec l'Argentine des généraux fascistes ou l'URSS de Brejnev, le boycott de tels régimes arabes où la libre expression des citoyens est interdite et réprimée, s'il le faut, dans le sang. On ne boycotte pas la seule société du Proche-Orient où des Arabes lisent une presse libre, manifestent quand ils le souhaitent, envoient des députés au Parlement, jouissent de leurs droits citoyens. On ne boycotte pas, quoi que l'on pense de la politique de son gouvernement, le seul pays de la région et, au-delà de la région, l'un des pays du monde, hélas pas si nombreux, où les électeurs ont le pouvoir de sanctionner, infléchir, renverser la position dudit gouvernement. En sorte que présenter comme source de sa " principale indignation " le fonctionnement d'une démocratie qui, comme toutes les démocraties, est, par définition, imparfaite mais perfectible (et ne rien trouver à dire, à l'inverse, des millions de victimes des guerres oubliées d'Afrique, de la chasse aux chrétiens d'Orient ou, hier, du massacre des musulmans de Bosnie) est, au pis, indigne et, au mieux, profondément stupide.

Ensuite parce que cette campagne de boycott n'a, de toute façon et, en réalité, rien à faire des positions du gouvernement de Monsieur X ou de Madame Y. Elle ne sait rien, ni ne veut rien savoir, de ce que pensent les citoyens israéliens eux-mêmes de la reprise, par exemple, des implantations en Cisjordanie. Elle se moque des exigences, paramètres, conditions réelles de la paix entre les citoyens en question et leurs voisins palestiniens. De ces derniers, de leurs aspirations, de leurs intérêts, de leurs possibles espérances et de la manière dont le régime du Hamas les a brisées à Gaza, elle se moque comme d'une guigne et ne dit, non plus, jamais rien. Non. Cette campagne de boycott n'a, quoi qu'en disent ses promoteurs ou ses idiots utiles, qu'un but réel, assumé, ressassé, qui est de déligitimer Israël comme tel. C'est ce que dit, implicitement, la comparaison avec l'Afrique du Sud de l'apartheid. C'est que dit, explicitement, la rhétorique antisioniste qui sert de dénominateur commun à tous les mouvements constitutifs de cette mouvance BDS et qui, si les mots ont un sens, signifie que l'on entend saper l'idée même qui, aujourd'hui, que cela plaise ou non, cimente la nation israélienne. Et c'est pourquoi cette campagne contrevient, en effet, aux usages, règles et lois du droit international et, ici, national.

Et puis, enfin, il y a, au coeur et, parfois, à l'origine de cette campagne des gens dont le moins que l'on puisse dire est que l'inspiration n'est celle ni des héros de la France libre ni des rédacteurs de la Charte universelle des droits de l'homme ni des partisans d'une paix juste entre les deux peuples israélien et palestinien. Je tiens à la disposition de qui voudra les déclarations d'Omar Barghouti, l'un des initiateurs du mouvement, affirmant que son but n'est pas deux Etats mais deux Palestine. Celles d'Ali Abunimah, cofondateur de Electronic Intifada et adversaire, lui aussi, de la solution des deux Etats, qui n'hésite pas à comparer Israël à l'Allemagne nazie et tel de ses philosophes aux éditorialistes de Der Stürmer. Celles des dirigeants de Sabeel, ce groupe de Palestiniens chrétiens, très présent en Amérique du Nord et qui, soucieux de donner un fondement " théologique " à l'idée d'" investissement responsable ", ne craint pas de réactiver, subtilement mais sûrement, les stéréotypes du juif tueur de Christ. Sans parler de bien douteuses initiatives visant à marquer les marchandises juives, pardon israéliennes, d'autocollants supposés infamants et propres à les signaler au consommateur français vigilant.

Tout cela est accablant et, encore une fois, incontestable. Présenter comme des victimes les promoteurs de ce discours de haine ne dit que trop dans quel état de confusion - intellectuelle, morale - se trouve une Europe que l'on voulait croire guérie de son pire passé criminel.


[www.lepoint.fr]

Boycott of israel
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 03 fvrier 2011 : 11:36

Le commentaire d'un internaute suite a l'article de BHL sur LePoint.fr :

Une excellente reponse a tous ceux qui utilisent le terme de "Apartheid" en parlant d'Israel.

Citation:
Pierre -
Démocratie en Israël

Probablement le nom de George Kara ne vous dira rien. Ce monsieur n’habite pas l’Iran ni le Soudan mais Israël où il exerce la fonction de président du tribunal. Jusqu’ici rien de particulier. Sa notoriété prend un envol le jour où il s’est présenté à la court de justice l’ancien Président Moshé Katsav, mis en examen pour harcèlement sexuel et double viol sur plusieurs de ses employées à l’époque où il était ministre du tourisme, en 1990. A l’issu du procès, largement couvert par les média israéliens et suivi par l’opinion publique, Katsav fut reconnu coupable et condamné. Le premier ministre a ainsi commenté ce jugement : « C’est un triste jour pour l’État d’Israël, mais le tribunal, par cette décision, nous a envoyé deux messages clairs et forts : le premier, tous les hommes sont égaux devant la loi, et le second, seules les femmes ont des droits sur leur corps ». Des mots qui trouvaient un écho du coté de l’opinion publique : « La condamnation d’un président pour viol est humiliante, mais c’est la preuve que nous sommes une vraie démocratie ».
Dont M. George Kara a pleinement exercé ses fonctions et rendu justice d’un procès hautement médiatique. Bien que personne en Israël l’a souligné ou y a prêté attention, j’ajoute pour info aux commentateurs de ce forum, qui ne perdent pas occasion d’accuser Israël d’état d’aphartheid, que le président du tribunal, notre George Kara, est un arabe israélien.

Lettre ouverte a Vanessa Paradis, Yehoshua Amishav
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 17 fvrier 2011 : 01:54

Lettre ouverte a Vanessa Paradis,
Yehoshua Amishav

Madame,

En annulant votre concert en Israël, vous adhérez, que vous le vouliez ou non, aux héritiers de ceux qui, il n'y a pas si longtemps, hurlaient dans les rues de Berlin "Kauft nicht bei Juden!" – N'achetez pas chez les Juifs.

Le seul résultat de votre démarche est d'affaiblir encore un peu plus ceux des Israéliens qui, comme moi, militent pour un compromis généreux avec les Palestiniens.

La manifestation de haine à laquelle vous avez prêté votre nom ne fait que radicaliser plus encore les positions de l'Israélien moyen, qui se convainc qu'en effet "le monde est contre nous". Et cette mentalité de forteresse assiégée, que vous venez de renforcer, ne prête pas au compromis.

Voilà ce que vous auriez dû comprendre, mais vous avez préféré hurler avec la meute des néo-staliniens, des fascistes rouges et verts, des héritiers de Goebbels qui se cachent sous un "antisionisme" qui ne trompe personne.

L'écrasante majorité des Palestiniens eux-mêmes adoptent une attitude bien plus constructive que la vôtre, ainsi qu'en témoignent le concert récemment donné en Israël par l'Orchestre National de Palestine ou la coopération qui va grandissant entre entreprises de hi-tech israélienne et ingénieurs informatiques palestiniens ( voir
[www.haaretz.com] - Haaretz, 18 déc. 2010), pour ne prendre que deux exemples récents entre cent.

Peut-être, un jour, dans un moment de réflexion, verrez-vous comment en ce début 2011 vous avez apporté (ignorance? peur devant la menace?) votre soutien au camp de la haine et du refus dans ce conflit du Proche-Orient qui a tant besoin, au contraire, d'hommes et de femmes de bonne volonté.

A dire vrai, il n'y a rien de plus méprisable que les pousse-au-crime, bien calés dans leurs salons de Paris ou d'ailleurs, et qui jugent utile de verser de l'huile sur le feu d'un conflit sur lequel ils n'ont que clichés et idées reçues.

On me dit que je perds mon temps à vous écrire, ce qui est probablement malheureusement le cas. Je le fais cependant, car au-delà de vous il y a tous ceux qui liront cette "lettre ouverte" et qui, peut-être, en tireront quelque réflexion.

Vous me pardonnerez de ne pas éprouver le moindre respect devant votre attitude et de regarder vers l'avenir en me souvenant de ce proverbe arabe si suggestif: "Les chiens aboient, la caravane passe".

[www.objectif-info.com]

Lettre ouverte a Vanessa Paradis, Yehoshua Amishav
Posté par: gilou (IP enregistrè)
Date: 17 fvrier 2011 : 11:50

Il suffirait que tous les Juifs fassent comme nous l'avons fait avec un groupe d'amis,tant français qu'Américains.Même si nous comprenons que les menaces physiques contre elle sont reelles et effrayantes,nous boycotterons ses productions et ses spectacles,comme nous nous abstenons d'acheter les produits de pays comme la Turquie,et surtout d'y passer des vacances.Malheureusement ce n'est pas toujours le cas,

Apartheid en Israel ?
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 10 mars 2011 : 00:54

Apartheid en Israel disent-il pour stigmatiser et delegitimer Israel. Regardez plutot






Apartheid en Israel ? Le Canada s'eleve contre le racisme et la judeophobie
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 13 mars 2011 : 01:45

La semaine de l’apartheid israélien est organisée tous les ans depuis quelques années à travers le monde et principalement à travers l’Amérique du Nord. L’occasion pour tous les antisémites et ceux qui nient le droit aux juifs de vivre et d’être souverain chez eux, de manifester leur haine sous couvert de “défense des palestiniens. ” Le tout, quand dans le même temps, des palestiniens sont massacrés en Libye et qu’un enfant d’origine palestinienne est mort au Liban à cause de ses origines… Sans que personne ne dénonce !

Le Canada, aujourd’hui, s’élève contre le racisme et la judéophobie qui découle de cet évènement.



Jason Kenney, ministre de la Citoyenneté, de l’Immigration et du Multiculturalisme, a ainsi fait la déclaration suivante :

« Comme bon nombre de Canadiens, je demeure profondément préoccupé par les activités associées à la prétendue Semaine contre l’apartheid israélien.

Au cours des dernières années, la Semaine contre l’apartheid israélien est devenue une réalité sur les campus des universités canadiennes, qui est trop souvent accompagnée de harcèlement, d’intimidation et de taxage liés à l’antisémitisme.

Dans ce contexte, il n’est pas surprenant, quoique troublant, de constater que les activités de cette semaine sont parfois encouragées sans tenir compte de la sécurité des étudiants et des professeurs d’origine juive, et de la bonne marche de la vie universitaire.
Les personnes qui participent à ces évènements sont évidemment libres d’exprimer leur opinion, si elles le font dans le respect de nos lois et de notre tradition de liberté d’expression.

Cependant, je continue de conseiller vivement aux étudiants qui prévoient assister ou participer à la Semaine contre l’apartheid israélien de se demander si ces activités sont salutaires.
Ces activités peuvent cultiver une atmosphère complètement opposée à celle de l’échange libre d’idées et du développement de l’esprit à l’aide de faits et de logique.

Comme l’a déclaré le premier ministre Stephen Harper : ”quand Israël, le seul pays au monde dont l’existence même est attaquée, fait l’objet d’une condamnation constante et ouverte, je crois que nous sommes moralement tenus de prendre position”.

Lorsqu’un pays est mis de côté de cette façon, ce n’est pas uniquement notre sens de l’équité qui s’en trouve blessé, mais également nos valeurs fondamentales canadiennes que sont la liberté, la démocratie, les droits de la personne et la primauté du droit.

Les critiques concernant Israël ne peuvent pas en soi être considérées comme antisémites. Cependant, si ces critiques condamnent sélectivement le seul État hébreu et considèrent que ce dernier n’a pas le droit d’exister, cette situation peut créer un environnement haineux.
Quand une telle situation se déroule durant la Semaine contre l’apartheid israélien, une telle recherche de bouc émissaire devient une fois de plus un symptôme d’une nouvelle acceptation inquiétante du dénigrement d’Israël et des Juifs dans le monde entier.

Le Canada a accueilli la deuxième Coalition interparlementaire de lutte contre l’antisémitisme à Ottawa en novembre 2010. Des parlementaires du monde entier se sont rassemblés en vue d’élaborer des mécanismes de lutte contre le phénomène mondial de l’antisémitisme et d’aborder le sujet de la propagande antisémite dans les médias et sur Internet.
À la suite d’un consentement unanime, les parlementaires ont diffusé le Protocole d’Ottawa, qui sollicite des engagements de la part des gouvernements en vue de recueillir des données sur les crimes haineux et d’en faire rapport, notamment sur l’antisémitisme, de surveiller et de partager les pratiques exemplaires, de proposer une définition de travail commune pour l’antisémitisme et de collaborer davantage avec les Nations Unies.

En tant que ministre de la Citoyenneté, de l’Immigration et du Multiculturalisme, je demande à tous les Canadiens de s’élever contre l’antisémitisme. Toute forme de racisme, de discrimination et d’intolérance est inacceptable et totalement contraire aux valeurs fondamentales canadiennes. »

[jssnews.com]




Boycott of israel
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 13 mars 2011 : 01:56

Cyberpresse, un journal canadien (pas tres sympathisant pour Israel generalement) publie cet article sur le sujet de l'Apartheid israelien.

Titre du journal : L'apartheid n'est pas en Israël, mais dans le monde arabe, notamment au Liban, où la discrimination antipalestinienne est une politique officielle


Les gauchistes qui ont pris possession de nos universités ont décrété une «semaine de l'apartheid israélien». Ce qui illustre bien l'adage de Jean-François Revel selon lequel l'information est inutile pour générer des prises de position politique et les diffuser.

Israël, un État d'apartheid? De toute évidence, cela ne tient pas la route. Environ 1,2 million Arabes, chrétiens, musulmans, druzes, bédouins sont citoyens de plein droit, votent et sont représentés à la Knesset. Un des membres de la Cour suprême d'Israël est un musulman. Nombre d'officiers de l'armée et de la police sont des Arabes. La diplomatie israélienne compte un grand nombre de consuls arabes. Quels rapports avec l'Afrique du Sud d'avant-Mandela?

Lire tout l'article en cliquant sur :

[www.cyberpresse.ca]




Boycott of israel
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 01 avril 2011 : 01:55

Apartheid en Israel ?

Regardez plutot cette video. Elle est en hebreu et sous-titree en anglais. Il s'agit de camera invisible.

Il s'agit d'une mise en scene d'une femme juive, actrice, "deguisee" en musulmane qui entre dans un kiosque prendre un cafe et le vendeur est lui aussi un acteur. Le but est de verifier la reaction des autres clients face a la scene.

TOUS sont choques par le comportement du vendeur (acteur) qui refuse de servir la femme arabe.

Il y en a meme une qui fond en larmes en voyant la scene. Elle achete le cafe qu'elle offre a la femme en s'excusant.

Ce clip est extremement edifiant sur les relations juives-arabes en Israel et la scene se passe a Holon, ville situee pres de Tel-Aviv.








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