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Pourquoi Israël attaquera l'Iran
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 26 septembre 2009 : 20:55

Un article tres interessant, un peu long mais qu'il est bon de lire car l'analyse est extremement pertinente et interessante.


Pourquoi Israël attaquera l'Iran

Une attaque contre les installations nucléaires est risquée, mais elle prouverait que l'Etat hébreu reste maître de son destin.



Lors d'une conférence de presse vendredi 25 septembre, le chef de l'Etat iranien a affirmé avoir informé en temps voulu l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) de l'existence d'une deuxième installation d'enrichissement nucléaire. «Il ne s'agit pas d'un site secret», a dit Ahmadinejad. «Si cela était le cas, pourquoi aurions-nous informé l'AIEA avec un an d'avance ? Ils (les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne) vont regretter leur déclaration.» En marge du sommet du G20 à Pittsburgh (Etats-Unis, le président américain Barack Obama, son homologue français Nicolas Sarkozy et le Premier ministre britannique Gordon Brown ont dénoncé dans une déclaration commune la construction de cette usine selon eux secrète.

Nous republions un article traduit de Slate.comdu spécialiste des questions militaires stratégiques David Samuels.



Plus les dirigeants israéliens bombent le torse et claironnent leur détermination à mettre fin aux ambitions nucléaires de l'Iran, plus les experts ont tendance à penser qu'ils bluffent. Après tout, si George W. Bush a refusé en 2008 de fournir à Israël les bombes anti-bunker et le ravitaillement en vol nécessaires à la destruction des sites nucléaires iraniens, les chances qu'Obama fasse le contraire peuvent sembler très minces. Surtout si l'on sait que le président américain a réagi à l'annonce d'un test de missile par la Corée du Nord en se contentant d'évoquer son rêve d'un monde sans armes nucléaires.

De nombreux analystes ont mis en évidence les performances catastrophiques de l'armée israélienne pendant la guerre du Liban en 2006 et l'image d'Israël dans le monde s'est encore dégradée suite aux atroces images de destructions commises dans la bande de Gaza. Dans ces conditions, les conséquences diplomatiques d'une attaque réussie contre l'Iran pourraient être pires que celles d'un échec militaire. De plus, personne ne sait vraiment où se trouvent les sites nucléaires iraniens.

Pour toutes ces raisons, des personnes parfaitement censées relativisent les excès rhétoriques des deux parties et estiment qu'il ne se passera rien de bien grave, que l'Iran devienne une puissance nucléaire, ou non. Du point de vue américain, en tout cas, il semble acquis que si l'Iran possédait quelques dizaines de bombes, il pourrait être contenu de manière relativement simple, par les mêmes moyens qui ont permis de contenir un empire soviétique armé de 45.000 ogives. Mais l'erreur de ces experts est de raisonner avec un point de vue américain, alors que c'est Israël qui est menacé par le programme nucléaire iranien. A ce titre, la stratégie de notre allié au Moyen-Orient diffère radicalement de la nôtre.

Les commentateurs moins optimistes, qui estiment qu'Israël ne bluffe pas, se divisent en deux catégories. Ceux qui pensent que les Israéliens sont fous et que les Etats-Unis doivent continuer à les encadrer étroitement pour les empêcher d'aller trop loin. Et ceux qui pensent que les dirigeants iraniens vivent sur une autre planète et sont prêts à utiliser des armes nucléaires contre Israël. Mais est-il vraiment nécessaire de considérer qu'un des deux camps a perdu les pédales pour comprendre qu'Israël a de bonnes raisons d'attaquer?

L'analyse des relations internationales permet de comprendre qu'une attaque contre l'Iran servirait pleinement les intérêts d'Israël, également en tant qu'Etat satellite des Etats-Unis.

Si les fulminations d'Israël font partie d'une stratégie mûrement réfléchie visant à obliger les Etats-Unis à se montrer plus agressifs vis-à-vis de l'Iran, cela ne signifie pas que les Israéliens n'attaqueront pas si la politique d'ouverture pratiquée par Obama laisse la possibilité aux Iraniens d'acquérir l'arme nucléaire. Et plus on envisage la situation sous l'angle de la relation entre Israël et son protecteur, plus l'attaque semble logique, et probable. Au vu des récents succès technologiques de l'Iran, comme le lancement du satellite de communication Omid, et du caractère de plus en plus évident des objectifs du programme iranien, il n'est plus invraisemblable de prévoir une attaque dans l'année qui vient. Pour l'instant, les Russes ne semblent pas pressés de procurer à l'Iran des missiles sol-air S-300, mais si la transaction venait à se préciser, Israël pourrait intervenir encore plus rapidement.

Le fait que les intérêts israéliens puissent diverger radicalement de ceux des Etats-Unis semble surprendre beaucoup d'analystes. Une telle incompréhension est due au fait que les adversaires et les partisans de la relation privilégiée entre les deux pays partagent plus ou moins les mêmes croyances naïves, comme la théorie du lobby israélien tout-puissant ou la soi-disant communauté de valeurs démocratiques qui unirait les deux pays. S'il est indéniable que le soutien des Etats-Unis est en partie motivé par une communauté de valeurs et par le lobbying mené par certains groupes à Washington, ni l'état de la démocratie israélienne ni les pouvoirs secrets de lobby pro-israéliens comme l'AIPAC ne peuvent expliquer les milliards de dollars de crédits militaires consentis à Israël. Crédits qui sont d'ailleurs autant de cadeaux aux fabricants d'armes américains qu'aux militaires israéliens.

Non, si les Etats-Unis défendent aujourd'hui Israël, c'est tout simplement parce que ce pays est le plus puissant du Moyen-Orient. Les adversaires de la fameuse «relation privilégiée» se plaisent à confondre l'attitude adoptée par les Etats-Unis avant et après 1967 en évoquant les dizaines de milliards donnés à Israël «depuis 1948». Mais l'examen des faits prouve que l'accession d'Israël au statut de puissance régionale s'est faite sans aide significative des Etats-Unis.

Le programme nucléaire clandestin a été monté avec l'aide des Britanniques et des Français, qui s'unirent aux Israéliens pour s'emparer du Canal de Suez, et qui furent obligés de le rendre à l'Egypte par Eisenhower. Les pilotes israéliens qui ont détruit au sol les aviations égyptienne, syrienne et jordanienne pilotaient des Mystères français, pas des Phantoms américains. Et le Congrès n'a débloqué des crédits pour aider Israël à accueillir l'afflux de survivants des camps de la mort ou les réfugiés juifs fuyant le Yemen, l'Irak ou l'Egypte qu'après 1973, soit 25 ans après la création d'Israël.

En détruisant l'ancien équilibre des forces au Moyen-Orient grâce à sa spectaculaire victoire dans la guerre des Six jours, Israël est devenu la nouvelle puissance militaire de la région, dont l'influence déstabilisante devait à tout prix être contenue. Or les similitudes entre cette montée en puissance au cours des années 1950 et 1960 et celle de l'Iran aujourd'hui sont réelles.

Comme Israël en 1967, l'Iran est un Etat non-arabe dont les tactiques militaires innovantes font très peur aux Arabes. Mais la ressemblance s'arrête là. L'Iran est vaste et compte plus de 70 millions d'habitants. Israël est un pays minuscule de 7 millions d'habitants, dont les dirigeants ont l'habitude de gouverner à vue. En l'absence de toute stratégie d'expansion ou de diplomatie cohérentes, Israël a décidé, depuis 1967, d'utiliser sa puissance militaire pour s'emparer de territoires qu'il pourrait ensuite échanger contre l'aide de son puissant allié américain.

Israël a gagné sa place d'Etat satellite des Etats-Unis grâce à une série d'exploits accomplis par un pays minuscule, sans réels moyens financiers et acculé à la mer : la prise du canal de Suez en 1956, la victoire en 1967 et le développement de l'arme atomique.

Mais les termes du contrat passés avec le grand frère américain ont relégué ces faits d'arme à un passé aussi glorieux que révolu. En effet, Israël a échangé la liberté de prendre des initiatives risquées mais pouvant rapporter très gros, contre la sécurité militaire et diplomatique garantie par le pays le plus riche et le plus puissant du monde. Le marché était, et est toujours, très simple : l'appui quasi inconditionnel des Etats-Unis contre la soumission d'Israël aux ambitions diplomatique et stratégiques américaines dans la région, et notamment vis-à-vis des nations arabes voisines.

A chaque nouveau traité de paix chapeauté par les Américains, de Camp David à la conférence de Madrid en passant par Oslo et Annapolis, les Etats-Unis se sont servis de leur pouvoir sur Israël comme d'un puissant levier vis-à-vis du monde arabe : «Faites ce qu'on vous dit, et nous forcerons les Israéliens à se calmer.» Et la «relation privilégiée», qui permet à Washington d'imposer sa volonté au Moyen-Orient, repose sur deux piliers. La capacité américaine à imposer des solutions concrètes, comme le retour du Sinaï à l'Egypte ou l'engagement de créer un Etat palestinien. Et l'idée, implicite mais toujours présente, que les Etats-Unis font tout leur possible pour encadrer les énergies belliqueuses israéliennes.

Le succès de cette alliance exige que les deux parties s'engagent dans un perpétuel jeu de langage qui tient largement de la comédie. Les Etats-Unis font semblant de réprimander Israël. Les Israéliens font comme si les Américains les empêchaient de bombarder Damas ou de s'emparer des deux rives de l'Euphrate. Les relations entre les deux pays sont donc forcément instables, car il s'agit de jouer en permanence sur les forces et les faiblesses de l'Etat hébreu. Un Israël qui écraserait ses voisins représenterait un grave problème pour les Etats-Unis, mais un Israël incapable de projeter sa puissance déstabilisatrice dans la région ne leur servirait pas à grand-chose.

Conséquence fondamentale de cet état de fait, plus Israël s'affaiblit, plus ses intérêts et ceux des Etats-Unis vont diverger. Si Israël ne fait plus peur à personne, les Etats-Unis ne tarderont pas à lui demander de rendre le Golan à la Syrie et de laisser exister un Etat palestinien. Sa stature internationale encore diminuée, et sa taille ramenée aux frontières d'avant 1967, l'Etat hébreu sera encore moins utile aux Etats-Unis, qui pourraient alors décider de favoriser un pays davantage capable de maintenir la pression sur les Arabes: l'Iran.

Considéré de manière froidement pragmatique, le caractère intenable d'un tel équilibre permet de comprendre les batailles engagées par Israël contre le Hezbollah et le Hamas, mais aussi l'assassinat de scientifiques iraniens et, en 2007, l'attaque aérienne contre un bâtiment situé en Syrie et abritant probablement des installations nucléaires. Ces tentatives de redonner une certaine crédibilité à la capacité d'initiative israélienne s'adressent autant aux ennemis arabes qu'aux alliés américains. Elles sont le résultat d'une stratégie mise en place par l'ancien premier ministre Ariel Sharon, qui a su alterner des actions militaires imprévisibles et brutales, comme l'opération Bouclier défensif et la mise en quarantaine de Yasser Arafat, avec un discours insistant sur l'importance de la paix et des concessions surprenantes, comme le retrait unilatéral de Gaza en 2005. Sharon a également cherché à contrebalancer ses relations étroites avec le Président Bush par des initiatives diplomatiques dirigées vers la Russie et l'Inde.

Une attaque contre l'Iran est peut-être risquée, mais, dans le cadre de cette stratégie, elle prouverait qu'Israël est toujours capable de bousculer les rapports de force grâce à des initiatives militaires audacieuses. Même sans arme nucléaire, Israël peut mettre l'économie iranienne à genoux en bombardant les raffineries du pays, rendant ainsi très difficile une riposte d'envergure. Et si la guerre de 2006 au Liban a révélé de graves déficiences de l'armée, elle a également montré la capacité de l'aviation à détruire les batteries de missiles à longue portée. On peut être sûr que s'ils attaquaient l'Iran, les Israéliens riposteraient de manière encore plus brutale et efficace à des tirs de missiles ou de roquettes par le Hezbollah ou le Hamas.

A moins d'une débâcle militaire semblable à celle que subirent les Américains en 1980 dans le désert iranien, ou d'un ordre donné par Obama d'abattre les avions israéliens se dirigeant vers Natanz, une attaque aérienne devrait permettre de détruire quantité d'installations et de matériels que les Iraniens ont mis dix ans à construire et qu'ils ne pourraient pas remplacer avant longtemps. Une attaque pourrait donc retarder de deux ans, ou même de cinq ans, la mise au point d'une ogive. Mais surtout, elle mettrait fin à l'impression d'inévitabilité qui entoure désormais le programme nucléaire iranien et a permis à ce pays de devenir une puissance régionale incontournable.

L'idée selon laquelle le monde musulman se soulèverait alors contre Israël a perdu beaucoup de crédibilité. Les pays du Golfe et l'Egypte soutiennent ouvertement Israël contre le Hezbollah et le Hamas. De fait, Israël étant le seul pays capable de tenir tête à l'Iran et à ses satellites, l'Etat hébreu est indirectement devenu le mercenaire des pays sunnites, le gros bras chargé par Washington de protéger ce nectar si prisé par les Américains, le pétrole.

Les parallèles entre l'ascension fulgurante d'Israël au rang de satellite des Etats-Unis et la montée en puissance de l'Iran constituent pour l'Etat hébreu une raison supplémentaire d'agir, et d'agir vite. Le fait que l'Iran soit de plus en plus courtisé inquiète les Israéliens non seulement à cause des propos peu amènes tenus par les dirigeants de ce pays, mais surtout parce que tout rapprochement entre les Etats-Unis et l'Iran menace la «relation privilégiée» entre la superpuissance et son allié. Si on peut penser que l'Amérique mettrait Israël et l'Iran en concurrence afin de tirer le plus de bénéfices possibles de ses relations avec chacun d'eux, on ne voit pas comment les Etats-Unis pourraient contenter les deux pays indéfiniment. Il est par contre tout à fait envisageable que l'Iran, très influent en Afghanistan et en Irak et maître du Hezbollah et du Hamas, devienne un jour le nouveau partenaire «privilégié» des Etats-Unis.

Bombarder l'Iran est donc le meilleur moyen pour Israël de redevenir le forcené imprévisible qui attira l'attention des Etats-Unis à partir de 1967, tout en éliminant l'Iran de la liste des partenaires valables pour les Américains. Certes, cela revient à abattre l'autre fille pour garder votre petit ami, mais cela prouve seulement que les relations internationales n'ont pas grand-chose à voir avec les relations humaines. D'autant qu'en l'occurrence, cela pourrait très bien marcher. Privé de son programme nucléaire et incapable de riposter de manière conventionnelle, l'Iran apparaîtrait comme un tigre de papier, pour le plus grand plaisir des Etats sunnites du Golfe, tous alliés des Américains. Bénéfice supplémentaire, les satellites de l'Iran, comme la Syrie et le Hamas, ne pourraient que prendre leurs distances avec des Perses humiliés, dont tout le monde pourrait voir les installations nucléaires détruites sur Google Earth.

Le seul véritable problème pour Israël serait la réaction de Washington face à la colère de l'opinion publique dans les pays arabes et en Europe, qui ne manqueraient pas d'exprimer leur profonde indignation. Le prix à payer serait alors évident : la création d'un Etat palestinien. Le Premier ministre Benjamin Netanyahou et le ministre de la Défense Ehoud Barak estiment que cela représenterait un danger réel pour Israël. Mais ils ont également conscience du caractère inévitable de l'établissement d'un tel Etat.

Et à bien y réfléchir, l'idée selon laquelle le prix à payer pour pouvoir attaquer l'Iran serait la création d'un Etat palestinien légitime encore davantage une telle prise de risque. Les dirigeants israéliens savent que les bénéfices liés au retrait de Cisjordanie dépendent largement des conditions de ce retrait. A ce titre, il est impératif qu'Israël cède ce territoire de son plein gré, après avoir fait la démonstration indiscutable de sa force. Ariel Sharon a pu retirer les troupes de Gaza parce qu'il avait vaincu Arafat et écrasé la deuxième intifada. Tout aussi pressés de se débarrasser de territoires qui posent de graves problèmes diplomatiques et démographiques, les successeurs de Sharon n'ont pas encore réussi à produire une victoire suffisamment éclatante pour légitimer un retrait de Cisjordanie. D'autant que leur pire cauchemar serait de voir l'armée israélienne contrainte de quitter Naplouse et Hébron sous les huées de militants du Hamas, organisation soutenue par... l'Iran. Dans cette optique, le caractère inévitable de la création d'un Etat palestinien devient le meilleur argument en faveur du caractère inévitable d'une attaque contre l'Iran.

Réduire à néant le programme nucléaire de Téhéran apparaît ainsi comme le meilleur moyen de mettre un coup d'arrêt à l'enchaînement des reculades territoriales et des condamnations internationales qui minent de plus en plus l'Etat hébreu, et de renouer avec les brillantes victoires militaires qui ont donné à Israël sa place aux côtés des Américains. Détruire un nombre suffisant de centrifugeuses mettrait également fin, pour un temps, aux ambitions iraniennes dans la région et éliminerait le seul rival potentiel d'Israël dans la course aux faveurs américaines. Enfin, cela permettrait à l'Etat hébreu, grâce à la création d'un Etat palestinien, de sortir par le haut du bourbier cisjordanien.

Certes, la méthode israélienne pour résoudre la question du nucléaire iranien et ramener la paix au Moyen-Orient est plus hasardeuse et violente que celle imaginée par l'administration américaine, avec des sanctions et l'évocation du second prénom de Barack Obama. Mais qui pourrait rejeter d'emblée l'idée d'échanger la bombe iranienne contre un Etat palestinien ? L'Arabie Saoudite serait contente. L'Egypte serait contente. Le Bahreïn, les Emirats Arabes Unis et le Koweït seraient contents. La Jordanie serait contente. L'Irak serait content. Les deux tiers des Libanais seraient contents. Les Palestiniens pourraient construire leur pays et Israël s'offrirait plusieurs décennies de tranquillité en restant la seule puissance nucléaire de la région.

L'Iran ne serait pas content. Mais la paix exige des sacrifices, non ?

Article de David Samuels
Traduit par Sylvestre Meininger

[www.slate.fr]




Pourquoi Israël attaquera l'Iran
Posté par: skamed (IP enregistrè)
Date: 26 septembre 2009 : 23:41

"Certes, la méthode israélienne pour résoudre la question du nucléaire iranien et ramener la paix au Moyen-Orient est plus hasardeuse et violente que celle imaginée par l'administration américaine, avec des sanctions et l'évocation du second prénom de Barack Obama. Mais qui pourrait rejeter d'emblée l'idée d'échanger la bombe iranienne contre un Etat palestinien ? L'Arabie Saoudite serait contente. L'Egypte serait contente. Le Bahreïn, les Emirats Arabes Unis et le Koweït seraient contents. La Jordanie serait contente. L'Irak serait content. Les deux tiers des Libanais seraient contents. Les Palestiniens pourraient construire leur pays et Israël s'offrirait plusieurs décennies de tranquillité en restant la seule puissance nucléaire de la région.

"L'Iran ne serait pas content. Mais la paix exige des sacrifices, non ? ""

Si,
moi, je suis partant pour cette solution extreme si cela doit ramener la paix dans la region et permettre aux Palestiniens d'avoir un etat souverain, au debut sous l'egide des Nations Unis, un etat sans armes de destrucion massive et meme sans armes offensives ( ce qui l'empechera d'ailleurs de dilapider les deniers publics pour l'achat d'armes qui ne lui serviront a rien).

D'autre part je pense qu'il ne faudra pas confier cette mission difficile aux Americains de peur qu'ils n'envahissent encore l'Iran, de le diviser et creer ainsi le meme chaos qu'en Irak (ce qui les arrangerait bien aussi).
S'il faut vraiment detruire les sites nucleaires iraniens et uniquement les sites nucleaires, sans porter atteinte au peuple iranien, alors l'ONU (???) ou plutot les grandes puissances doivent permettre a Israel, le premier menace par l'Iran, de mener a bien cette delicate operation a laquelle il s'y est deja prepare.

Mais avant de donner leur feu vert, ces puissances doivent garantir officiellement la creation de l'Etat Palestinien qui doit, de son cote et en meme temps, reconnaitre l'Etat d'israel.
Car on ne pourra plus permettre a l'unique puissance nucleaire de la region de continuer a mener une politique egoiste et narcissique.
Il faudra bien lacher du lest.

De la naivete tout ça ?
De l'utopie ?
Wait and see

Obama ne demande qu'une seule chose....
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 27 septembre 2009 : 06:37

Skamed,
Je commence a croire qu'Obama ne demande qu'une seule chose,c'est que demain l"Iran annonce officiellement qu'elle est une puissance nucléaire.
Cela resoudrait les problemes d'Obama, plus besoin de créer une coalition pour des sanctions (qui sont ineffectives!), plus besoin d'avoir a menacer l'Iran et mener une operation militaire contre elle.

Obama pourrait respirer, se sentir soulagé et se dire il y a deja une puissance islamique (le Pakistan) donc il y aura une 2eme , rien de grave pour les Etats-Unis!
Obama se sentirait soulagé car les pressions contre l'Iran proviennent avant tout ouvertement d'Israel, et silencieusement du monde arabe (Egypte, Arabie, Koweit).
Les pressions diplomatiques contre Obama( je dis bien Obama!) proviennent de l'Europe , Sarko et la chancelière allemande Angela Merkel.

Regarde bien la photo d'Obama hier au G20 (sur l'Iran) , il a l'air forcé par Sarko et le britannique Gordon Brown.
Obama ne donne pas l'air d'un homme décidé à agir contre l'Iran.
D'ailleurs Natanyaou s'adresse aux senateurs influents du Congres américain car il sait pertinemment qu'eux seuls peuvent faire pression sur Obama.
Et j'ajouterai le démenti sur l’existence de tensions entre Sarkozy et Obama à propos de l’Iran , mais on reconnaît des « divergences d’analyses entre amis très proches » Il n’y a pas de fumée sans feu!

Regarde cette photo, elle veut tout dire!



Donc la seule issue pour Israel, le monde arabe et l'Europe et les senateurs americains encore conscients du danger, c'est une attaque contre les sites nucléaires iraniens.
Obama fera tout pour empêcher Israel d'attaquer. Les sénateurs américains sont ceux qui feront pression pour qu'Obama ne stoppe pas Israel.
Tout se joue au Congres! et le temps presse.




Obama ne demande qu'une seule chose....
Posté par: yossi1 (IP enregistrè)
Date: 06 octobre 2009 : 18:56

CETTE FOIS LES CHOSES SE PRECISE POUR LE PETIT RATON FOUINEUR D'IRAN !!

L'exercice militaire se précise

L'exercice Juniper Cobra, qui se déroulera dans le sud d'Israël, sera
l'occasion de faire des exercices de simulation en fonction de plusieurs scénarios, comme des attaques de missiles contre Israël.
Une quinzaine de navires de la marine américaine sont déjà arrivés en Israël, ainsi qu'une douzaine d'avions de transport, remplis d'équipement à destination des bases aériennes du Néguev.
L'exercice militaire de cette année sera le plus important organisé conjointement pas les deux pays alliés.
Quatre systèmes antimissiles balistiques seront testés : l'Arrow 2 israélien, l'Aegis à partir d'un navire, le système de haute altitude THAAD et le système Patriot. Objectif de l'opération : mettre en place une ossature défensive en cas d'attaque contre Israël.
Cette année, l'attention doit se porter sur la coopération entre les différents systèmes de défense, Arrow, THAAD et Aegis.
Des centaines de soldats israéliens et américains, essentiellement issus de l'aviation, participeront à Juniper Cobra.
En 1991, la première administration Bush avait envoyé des batteries de missiles Patriot pour aider Israël à contrer les attaques de missiles Scud de Saddam Hussein.
En octobre dernier, la seconde administration Bush a offert un cadeau d'adieu à Israël : un radar X-Band installé dans le Néguev, capable de détecter des cibles à des milliers de kilomètres de distance et de lancer une alerte entre 5 à 7 minutes avant une attaque de missiles iraniens.

ahmadhinedjab !!!! anahnou ba imm !!

"la diplomatie est l'art de repousser l'inévitable le plus longtemps possible".N.G

Obama ne demande qu'une seule chose....
Posté par: yossi1 (IP enregistrè)
Date: 27 octobre 2009 : 00:05

article interessant de chlomo brom officier du mossad !!!c'est bien explique !



«Souvenez-vous que les Iraniens sont toujours à cinq ou sept années de la bombe. Le temps passe, mais ils restent toujours à cinq ou sept années de la bombe.»
Shlomo Brom. Ancien officier des services de renseignements israéliens

S’il est un feuilleton à multiples épisodes tout aussi présentés comme devant mener à l’apocalypse, c’est bien le problème posé par l’entêtement de l’Iran à maîtriser l’atome. De quoi s’agit -il en fait? La consommation de l’énergie électrique en Iran est actuellement de l’ordre de 33.000 mégawatts par an. 75% de cette énergie est produite par le gaz, 18% par le pétrole et 7% par l’énergie hydroélectrique. Les projections sur les deux décennies à venir montrent que ce pays connaîtra le même taux de progression. La consommation dans les vingt prochaines années devrait doubler et se situer entre 70 à 80.000 mégawatts. Les réserves iraniennes sont de 133 milliards de barils. La production est de 4 millions de barils par jour dont 2,6 à 2,9 millions sont exportés. La demande de consommation de pétrole est en progression rapide: 6% par an. L’exportation du pétrole constitue 80% des recettes en devises. Il s’avère donc nécessaire pour l’Iran de réduire d’ici vingt ans la part du pétrole dans la production de l’énergie électrique. En ce qui concerne l’énergie hydroélectrique, les projets en cours visent à doubler l’exploitation de ces ressources dans la production d’électricité. Mais, avec des investissements, l’Iran pourrait augmenter sa production encore plus, jusqu’à 20.000 mégawatts par an. L’Iran dispose de 26 376 milliards de mètres cubes de réserves de gaz [ deuxième rang mondial après la Russie, Ndlr]. La production actuelle est de 84 milliards de m3 [6 environ fois les réserves de l’Algérie pour une production équivalente!! Ndlr] dont 53% pour la production d’électricité. En conséquence, cette réserve peut contribuer à augmenter sa part dans la production de l’électricité en Iran. Pour cela, il faut investir dans l’industrie gazière. En ce qui concerne l’énergie nucléaire, l’Iran possède les plus grandes mines d’uranium au Proche- Orient à proximité de Yazd et de Bandar Abbas. Elles représentent l’équivalent de 43 milliards de barils de pétrole. L’objectif des autorités iraniennes est de réduire d’ici 2021 la part du gaz dans la production de l’énergie électrique de 75% actuellement à 65%, et celle du pétrole de 18 à 5%, et d’augmenter celle de l’hydroélectrique jusqu’à 20% et de produire les 10% restants par l’énergie nucléaire[ soit 7000 MW l’équivalent de 7 centrales de type Bouchair].Pour cela, il lui faut de l’uranium enrichi. (1)
La prétention légitime à diversifier ses sources d’énergie en mettant en place un «bouquet énergétique» comme l’a fait la France avec les «Grenelle», se heurte depuis plus de dix ans à la suspicion partiale des pays occidentaux qui font dans la surenchère accusant l’Iran d’avoir la prétention de vouloir fabriquer la bombe. Le feuilleton a connu un épisode inattendu. Début septembre, le président Ahmadinejad accepte le principe d’enrichir l’uranium iranien à l’étranger. L’Iran a entamé le 19 septembre à Vienne, sous l’égide de l’Aiea, la négociation d’un accord avec les Etats-Unis, la Russie et la France sur l’enrichissement à l’étranger d’uranium à usage civil, souhaitant apaiser les tensions autour de son programme nucléaire controversé. Téhéran avait averti: «La République islamique d’Iran continuera son enrichissement d’uranium jusqu’à 5%, mais si les négociations ne donnent pas de résultats adéquats, nous commencerons à produire de l’uranium enrichi à 20% et ne renoncerons jamais à notre droit», a déclaré Ali Shirzadian le représentant iranien, Le 1er octobre à Genève, l’Iran et les pays du groupe des Six étaient parvenus à un accord de principe: Téhéran livrerait une partie de son uranium enrichi à moins de 5% à un pays tiers pour obtenir en contrepartie de l’uranium enrichi à 19,75% pour son réacteur de recherche à Téhéran, totalement sous contrôle de l’AIEA, et cela à des fins médicales. Il s’agit, d’ici la fin 2009, «d’environ 1200» des 1.500 kg jusque-là faiblement enrichis par l’Iran Il s’agit de déterminer «les modalités et le moyen d’assurer que l’Iran aura le combustible requis pour son réacteur de recherche», selon M. El Baradei. L’Iran a demandé jusqu’à la semaine prochaine pour donner sa réponse définitive «Nous sommes les maîtres de la technologie de l’enrichissement», a encore affirmé M.Soltanieh, ajoutant que les Iraniens «pourraient produire eux-mêmes le combustible pour ce réacteur nucléaire». «Mais, a-t-il relevé, nous avons décidé que nous recevrons le combustible de producteurs potentiels prêts à le fabriquer et sous les auspices de l’AIEA». La Russie serait responsable pour l’enrichissement de l’uranium à 19,75%, tel que le demande l’Iran, et qu’elle sous-traiterait ensuite à la France la mise au point des coeurs nucléaires pour le réacteur de recherche. Tout n’est pas aussi simple! Les Occidentaux croyaient avoir mis définitivement à genoux l’Iran dont ils ignorent tout de la civilisation. Leurs positions scandaleusement alignés sur Israël à qui on permet 200 bombes,des sous-marins gratuits, le mépris de l’Aiea non autorisé à visiter Dimona[Souvenons nous de l’humiliation du DG de l’Aiea en Israël], font que l’Iran se bat pour exister dans le nouveau partage du monde. Pour le journal Le Monde, L’Iran ne semble guère disposé à évacuer vers l’étranger, avant la fin de l’année, la majeure partie de son stock d’uranium enrichi. (...) L’évacuation de l’uranium priverait l’Iran de la capacité de détourner son stock pour fabriquer la matière fissile utilisable dans la fabrication d’une bombe nucléaire. Téhéran refuse de livrer les 1 200 kg en bloc, et veut obtenir que le processus soit étalé dans le temps. C’est un détail crucial: en effet si la livraison a lieu par petits lots, l’Iran pourrait reconstituer son stock au fil des mois, car il n’a pas l’intention d’interrompre les activités d’enrichissement d’uranium menées dans l’usine de Natanz, au sud de Téhéran. Du point de vue occidental, si l’uranium devait sortir d’Iran par petites parcelles, les gains de l’opération seraient annulés, puisque les capacités nucléaires iraniennes ne diminueraient en rien. L’Iran produit environ 80 kg d’uranium faiblement enrichi par mois. (...) En visite à Beyrouth vendredi, le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a commenté: «Je ne peux pas dire que la situation concernant l’Iran soit très positive.»(2)
Dans cette atmosphère pour le moins ambivalente, on apprend que Meirav Zafary-Odiz, directrice du suivi pour le contrôle des armements nucléaires de la Commission pour l’énergie atomique d’Israël a rencontré à plusieurs reprises Ali Ashgar Soltanieh, représentant iranien à l’Aiea. pour discuter du nucléaire au Proche-Orient, a indiqué jeudi 24 à l’AFP la porte-parole de cette commission. a affirmé à l’AFP Yaël Doron. Ces rencontres se sont déroulées à huis clos et leur tenue n’aurait pas dû être révélée. Ces discussions entre officiels israélien et iranien sont sans précédent depuis la révolution islamique d’Iran en 1979. Selon le quotidien israélien Haaretz, les discussions entre les deux parties ont porté sur trois articulations essentielles: - déclarer le Moyen-Orient zone dénucléarisée; - éviter la prolifération nucléaire dans la région; - développer l’énergie nucléaire à des fins pacifiques. Les discussions se sont déroulées du 29 au 30 septembre en présence notamment de représentants d’autres pays membres de l’Aiea dans un grand hôtel du Caire sous les auspices de la Commission internationale pour la non-prolifération des armes nucléaires...Toujours selon Haaretz, des délégués de Jordanie, d’Egypte, de Tunisie, du Maroc, d’Arabie Saoudite, ainsi que des Etats-Unis et de l’Union européenne ont assisté aux discussions. Haaretz cite un témoin des discussions selon lequel M.Soltanieh a, notamment demandé directement à Mme Zafary-Odiz si son pays disposait de l’arme nucléaire, et celle-ci a souri sans répondre à la question. Cette dernière a souligné qu’il fallait renforcer la sécurité régionale et conclure des arrangements de paix avant qu’Israël puisse se sentir libre d’engager de telles discussions. Selon des experts étrangers, l’Etat hébreu compterait jusqu’à 200 ogives nucléaires conçues notamment grâce au réacteur de Dimona. [fonzibrain.wordpress.com] Dans cette partie de poker planétaire complexe, rien n’est blanc ou noir. Il nous faut remonter dans le temps pour nous apercevoir que dans les temps modernes, l’Iran était toujours dans le camp occidental. Ecoutons Alastair Crooke qui fait un développement historique de ces relations: «L’Iran fut, entre 1950 et 1979, un allié important des Etats-Unis et d’ Israël, alliance qui, curieusement, a perduré quelques années après la révolution islamique. "Nos relations avec l’Iran étaient très étroites et bien ancrées dans le tissu social des deux peuples",notait un haut responsable des affaires étrangères israélien au lendemain du retour de l’ayatollah Khomeiny dans son pays en 1979. A l’époque, Téhéran apparaissait comme un interlocuteur naturel, aussi bien à Tel-Aviv qu’à Washington. Trente ans plus tard, les décideurs politiques occidentaux, Israéliens en tête, considèrent l’’Iran comme une menace. Et si leur revirement reposait sur une mauvaise lecture de la révolution islamique? (...) Ben Gourion voulait convaincre Washington que son pays représentait un atout stratégique au Proche-Orient.»(3)
«Le numéro un israélien élabora le concept d’"alliances périphériques". Celles-ci visaient à contrebalancer le poids des Etats arabes en se rapprochant de l’’Iran, de la Turquie et de l’Ethiopie. Il entendait ainsi renforcer la capacité dissuasive de son pays, réduire son isolement et inciter la diplomatie américaine à le percevoir comme un "atout". Parallèlement à cette doctrine, Ben Gourion développa une autre idée: celle de l’"alliance des minorités". Pensant non seulement aux Turcs et aux Perses, mais aussi aux Juifs, aux Kurdes, aux Druzes, aux chrétiens maronites du Liban, etc., il prétendait que la majorité de la population proche-orientale n’était pas arabe. Il fallait donc encourager le désir d’autonomie nationale et créer des îlots d’alliés dans un océan de nationalisme arabe. Aussi surprenant que cela puisse paraître, ces affinités perdurèrent après la révolution iranienne, incitant même des responsables israéliens de droite(...) On pensait que le fondement idéologique de la révolution islamique était "creux" et que les "pragmatiques" la remettraient bientôt sur le droit chemin du progrès matériel - seule option envisageable pour les Occidentaux. Tel-Aviv et Washington cherchaient donc fébrilement des "modérés" et des signes de pragmatisme à Téhéran...Ceux qu’envoyaient les dirigeants iraniens en matière de politique étrangère ne faisaient que renforcer l’idée selon laquelle ce "pragmatisme" se traduirait à terme par une alliance avec Israël.»(3)
En réalité, l’exigence d’une «modernité» matérialiste à l’occidentale était ce que refusaient le plus les dirigeants iraniens, soucieux de voir triompher une autre conception de la modernité par laquelle les musulmans définiraient leur avenir politique et social. (...) Dans les années 1990-1992, deux événements eurent un retentissement sur toute la région: l’effondrement de l’Union soviétique et la défaite de Saddam Hussein pendant la première guerre du Golfe (1990-1991). Ainsi disparurent en même temps la menace russe sur l’’Iran et la menace irakienne sur Israël. Téhéran et Tel-Aviv étaient désormais rivaux dans la région, à l’heure où les Etats-Unis s’affirmaient comme une superpuissance unique et incontestable. (...) La perspective d’une hégémonie régionale iranienne ne pouvait constituer qu’une menace pour la suprématie militaire israélienne; elle ouvrait en outre la possibilité d’un rapprochement dangereux entre Téhéran et Washington. (...) Dès lors, Israël et ses alliés en Amérique ne cessèrent d’accuser Téhéran de chercher à développer l’arme nucléaire.(3)
«M.Shimon Pérès avertit la "communauté internationale" que l’’Iran posséderait la bombe atomique en 1999. En 2009, les Iraniens sont encore, selon les services de renseignements américains, "à cinq ou sept années de la bombe"...(...) Les Etats-Unis développèrent une stratégie parallèle: susciter le réalignement pro-occidental de certains Etats arabes mobilisés contre les ennemis situés à la "périphérie" - des barbares s’attaquant aux valeurs, aux institutions et aux libertés de la civilisation occidentale, en premier lieu l’Iran. Cette stratégie connut une accélération avec la victoire de M.George W.Bush en novembre 2000. (...) La défaite iranienne permettrait de faire d’une pierre deux coups: elle affaiblirait le moral des Arabes et des musulmans en même temps que les forces de la résistance islamiste. Les Arabes deviendraient dociles, et tout le Proche-Orient basculerait, comme autant de dominos. (...)Ce schéma entraîna la polarisation en deux blocs. En tentant de briser la résistance du monde musulman à leur vision libérale de l’avenir, les Etats-Unis et leurs alliés européens ont suscité des mobilisations de masse contre leurs projets. Ils ont aussi radicalisé l’hostilité envers l’Occident. Les antipathies imaginaires pourraient devenir bien réelles.»(3)
Il y a donc une grande partie d’échecs qui se joue et une recomposition du monde dans lequel l’Iran veut avoir sa place. Il ne faut pas oublier que la revendication de l’Iran de maitriser la technologie nucléaire est une aspiration quel que soit le régime en place. Le Shah, qui a investi en France (il a encore 10% dans Eurodif) et en Allemagne, voulait installer plusieurs centrales. L’Occident a fermé brutalement les portes quand Khomeiny est venu au pouvoir. Que dire de la situation actuelle? Il est fort possible que finalement l’Occident s’accommode d’un nucléaire iranien s’il ne porte pas préjudice à Israël. De ce fait, la rencontre Israël-Iran du Caire sous les regards des spectateurs arabes n’augure rien de bon. Les deux puissances réelles du Moyen-Orient se partageront le Moyen-Orient avec la bénédiction des Américains. Nul doute que derrière tout ce tintamarre, la question de l’énergie est présente. Le nucléaire iranien à usage électrique ne couvrira qu’un faible pourcentage de la demande énergétique iranienne. Il est fort possible que l’Iran ait des velléités d’avoir la bombe. La rencontre du Caire entre les Israéliens est autrement plus importante que la mascarade de Vienne. Souvenons -nous, pour la première fois, le 25 septembre 2009 le Conseil s’est réuni et n’a même pas parlé de l’Iran, il a en revanche adopté une résolution qui n’arrange pas les affaires de Téhéran: «L’instauration d’un monde dénucléarisé», y compris Israël. Nul doute qu’une fois de plus les potentats arabes seront les spectateurs de leurs destins. Juste retour des choses, c’est l’empereur Cyrus II, le Grand Roi des Perses, qui conquiert la Babylonie en 539, laissant la diaspora retourner en Judée tout en demeurant sous la tutelle des Perses. Il permit la reconstruction du Temple dès 516 avant J-C.

"la diplomatie est l'art de repousser l'inévitable le plus longtemps possible".N.G

Obama ne demande qu'une seule chose....
Posté par: yossi1 (IP enregistrè)
Date: 09 novembre 2009 : 16:52

Alexandre Del Valle pour France Soir le 26 octobre 2009

Depuis la découverte, au sud de Qom, d’un nouveau site d’enrichissement d’uranium, l’accès de la République islamique iranienne au statut de puissance atomique militaire semble inéluctable. Certes, le régime des Mollahs certifie que son programme nucléaire est civil, mais il refuse de donner des garanties aux Six (Etats-Unis, Russie, Chine, GB, France, Allemagne) et à l’Agence Internationale de l’Energie Atomique, impliqués dans les négociations. Afin de gagner du temps, Téhéran a accepté les rencontres des 1er et 24 octobre puis les visites d’inspecteurs de l'AIEA. Vendredi dernier, à Vienne, celle-ci a proposé à Téhéran de transférer à la Russie 1.200 kilos d'uranium faiblement enrichi (à 3,5%) contre de l’uranium enrichi à 20% en Russie (avec le concours de la France). 70% du stock iranien serait ainsi neutralisé et Téhéran disposerait alors de trop peu de minerai pour obtenir l'uranium à 90% nécessaire à la bombe. Mais Téhéran a retardé sa réponse au milieu de cette semaine au lieu de vendredi dernier.

Sanctions introuvables ou comment convaincre Moscou et Pékin… l'Iran feint d’accepter le dialogue pour éviter de nouvelles sanctions occidentales, la plus grave étant celle de l’embargo sur le carburant, susceptible de paralyser les transports et les centrales thermiques iranienne. Téhéran tente également de diviser les Six : Rappelons que la Chine fournit à l'Iran 1/3 de son essence, ce qui rend vain l’embargo sur les carburants, et que la Russie voit dans l’Iran un débouché pour son industrie nucléaire civile, militaire, et aéronautique. Moscou et Pékin sont d’ailleurs des alliés de l’Iran au sein de l’Organisation de la Conférence de Shanghai, créée en 2001 pour contrer l’hégémonie américaine en Eurasie.

Scénario pour l’avenir et réaction israélienne

Scénario 1 : Téhéran se plie au plan des Six et de l’AIEA. La stratégie de l'attente se poursuit.

Scénario 2 : éviction d'Ahmadinéjad par des Mollahs plus « raisonnables » qui feront accepter le nucléaire iranien militaire plus tard en échange d’une normalisation des relations avec l’Occident.

Scénario 3 : Ahmadinéjad, disciple de l’Ayatollah Yazdi, idéologue de la guerre apocalyptique chiite, achève le programme nucléaire militaire après avoir berné l’AIEA. Alors Israël, qui ne peut pas se permettre ce luxe, contrairement aux Occidentaux, déjà résignés, procède à des frappes aériennes ciblées. Dans tous les cas, le programme nucléaire iranien n’est que retardé et la boîte de pandore de la prolifération est ouverte: l’Arabie Saoudite, la Turquie et l’Egypte n'attendent que ce prétexte pour lancer leur propre programme nucléaire militaire.

Alexandre Del Valle pour France Soir le 26 octobre 2009

"la diplomatie est l'art de repousser l'inévitable le plus longtemps possible".N.G

Obama ne demande qu'une seule chose....
Posté par: yossi1 (IP enregistrè)
Date: 07 février 2010 : 18:25

DEUX GROS NAVIRES DE GUERRE TRAVERSENT LE CANAL DE SUEZ POUR LES EAUX IRANIENNES !!

Deux navires israéliens lance-missiles ont passé le Canal de Suez en Egypte vers la Mer Rouge, selon des medias arabes. Le Caire a pris des mesures strictes pour assurer la sécurité des navires. Selon des sources égyptiennes, les navires de guerre se dirigent vers le Golfe Persique.

Les sources n’ont pas donné la destination exacte des navires lance-missiles. Toutefois, des responsables de la marine égyptienne, cités par des medias arabes, estiment que les deux bateaux se dirigent vers le Golfe Persique et pourraient y arriver dans quatre jours. La véracité de ces estimations reste incertaine.

La navigation à travers le Canal de Suez a été coordonnée avec les autorités égyptiennes, qui ont pris des mesures de sécurité draconiennes pour permettre le passage en toute sécurité des navires israéliens. Selon les medias arabes, les forces égyptiennes ont empêché tout navire de transiter par le Canal et ont même arrêté la circulation routière sur la route y menant lors du passage des navires israéliens.

Selon les mêmes informations, un navire lance-missiles israélien a déjà transité par le Canal de Suez en juin et juillet dernier. Dans le premier cas, le navire israélien était accompagné par un sous-marin de l’état hébreu.

La semaine dernière, le journal égyptien al-Shuruq, a signalé que les Etats-Unis ont tenu d’importantes manœuvres dans le Golfe Persique, y compris sur les rives de l’Iran. Ces informations étaient basées sur des sources provenant d’importants responsables égyptiens.

De plus, le journal a signalé que des navires israéliens ont cartographié les eaux du Golfe Persique lors des six derniers mois en coopération avec des navires de la cinquième flotte américaine. Il semble toutefois que cette information concernant Israël était sans fondement, et qu’elle pourrait être une tentative d’évaluer la réponse de Jérusalem.

hé oui malheureusement israel se prepare a en decoudre !! de toutes les manieres faut crever l'abces !

"la diplomatie est l'art de repousser l'inévitable le plus longtemps possible".N.G

Obama ne demande qu'une seule chose....
Posté par: CEREJIDO (IP enregistrè)
Date: 07 février 2010 : 19:39

Il faut en finir avec le tyran, le bandit, le corrompu, le sanguinaire de AHMADI NINJA.
Libérer les Iraniens de ce salopard et surtout de tous ces barbus pouilleux.
Le hamann de TÉHÉRAN aura son cadeau de Pourim souvenez-vous bien.




Pourquoi Israël attaquera l'Iran
Posté par: maha (IP enregistrè)
Date: 09 février 2010 : 17:06

il est peut-etre un tyran pour vous, mais on ne peut pas dire qu'il est corrompu, vu son mode de vie, il vit toujours dans le meme quartier que lorsqu'il etait prof, il porte les memes vetements, il fait des visites dans toutes les regions iraniennes pour voir si les deputes font leur travail ou pas.
Il se peut qu'il soit ferme envers ses adversaires mais imagine ceci:
il est super cool envers eux, et eux, ils ont des amis qui haissent l'Iran et ce qu'il represente, cela menera a quoi?
en plus, ce qu'il fait ou pas envers son peuple est une affaire interne, qui n'est parlee que pour augmenter la haine generale envers lui ou ses predecesseurs.
les iraquiens par exemple ont souffert pendant bcp de temps avant que les etats-unis ne s'en melent?pourquoi?par compassion?non mon cher ami, c'est plutot par interet.pourquoi ils s melent des affaires du yemen?
pourquoi ils s'interessent aux affaires des pays moins puissants? qu'ils laissent les affaires internes pour le peuple.que chacun arrache ses propores epines.
qu'en pense-tu?(je ne suis pas provocative, je ne trouve seulement pas les emoticoms appropries,lol

Pourquoi Israël attaquera l'Iran
Posté par: CEREJIDO (IP enregistrè)
Date: 09 février 2010 : 17:34

Ce que je pense MAHA, c'est qu'en te lisant j'ai l'impression que tu as vécue avec hamar-nindjad, pour donner tant de détails sur sa tenue vestimentaire etc..., c'est un sanguinaire et pas plus d'une semaine il a fait pendre ses opposants alors où est la liberté d'expression , et les droits de l'homme que tu ne cesses de nous placer à chaque intervention MAHA?

Pourquoi Israël attaquera l'Iran
Posté par: Charly Chichportiche (IP enregistrè)
Date: 09 février 2010 : 17:47

maha

il est presque impossible de parler de AHMADINAJADE en restant poli et en gardant son sang-froid !!
alors toutes ces palabres que tu nous racontes "on ne peut pas dire qu'il est corrompu"..."il porte les mêmes vêtements"..."il fait des visites dans toutes les régions iraniennes " etc...on n'en a rien à foutre !!! Ce négationniste qui prône la destruction d'Israël doit être mis à mort le plus vite possible, avant qu'il ne soit trop tard pour lui et pour son peuple...et que - avant d'être (de nouveau) exterminés par les armes puissantes qu'il est en train de fabriquer- nous serons bien obligés de larguer une bombe atomique sur Téhéran...celà est loin d'être de la fiction !! : Sans Hisroshima et Nagazaki les japonnais n'auraient jamais capitulé et la guerre aurait causé encore des millions de victimes...sans la destruction de Berlin - avec ses bâtiments, ses militaires, ses civils, ses chats et ses chiens, je n'aurais pas été là pour t'écrire ce message !
Il émane de ton message que tu ne caches pas une certaine symphatie pour le dictateur en question...c'est ignoble !!






Pourquoi Israël attaquera l'Iran
Posté par: Charly Chichportiche (IP enregistrè)
Date: 09 février 2010 : 17:55

On n'a pas pris HITLER au sérieux!!

Revenir sur cette grave erreur nous serait FATAL !

IL FAUT PRENDRE AHMADINAJADE AU SERIEUX quant il dit qu'il faut rayer Israël de la carte...


Pourquoi Israël attaquera l'Iran
Posté par: YONA (IP enregistrè)
Date: 09 février 2010 : 19:09

Très bien dit CHARLY!!..Mais pour résumer, il faudrait peut être poser la question à MAHA à savoir: "si Hitler ( je le mets en petit..) avait posséder la bombe atomique, l'aurait-il employé??? "..
Moi, en tous cas, je répondrais sans une seule hésitation: OUI,OUI,OUI,OUI, mille fois OUI!!!...
Penser le contraire serait vraiment stupide.
Bernard.
PS: personnellement ,j'ai une solution pour résoudre le conflit :
Celle de s'attaquer à toutes les têtes qui dirigent l'IraN QUELLES qu'elles soient ,c'est à dire les scientifiques, les "politiciens",etc...Cela éviterait un cataclysme général .
Voila, c'est ma position.
Bernard.

Pourquoi Israël attaquera l'Iran
Posté par: yossi1 (IP enregistrè)
Date: 10 février 2010 : 00:33

Citation:
Charly Chichportiche
On n'a pas pris HITLER au sérieux!!
Revenir sur cette grave erreur nous serait FATAL !

IL FAUT PRENDRE AHMADINAJADE AU SERIEUX quant il dit qu'il faut rayer Israël de la carte...


charly ton point de vue stp !!
1) je me demande si israel a les moyens d'attaque l'iran ?

2) si israel n'a pas peur tout simplement de l'iran !

3) avons nous envie tout simplement d'attaque l'iran ?

maintenant mon point de vue au moin sur un point ? si l'iran a demain la bombe ? s'en est fini de nous au moyen orient avec les americains !
ils demenageront dans l'heure qui suit en iran !ce pays a du gaz en grande quantitee ! du petrole en grande quantitee ! des missiles balistiques aussi performants que les notres car ils ne faut pas se leure les iraniens nous ont ratrape !!
ce qui est domage pour nous c'est que s'aurait pu etre un bon allie !
mais avec cet empaffe de nabot !rien a faire quand il melange la daf et le coran !!

"la diplomatie est l'art de repousser l'inévitable le plus longtemps possible".N.G

Pourquoi Israël attaquera l'Iran
Posté par: CEREJIDO (IP enregistrè)
Date: 10 février 2010 : 10:04

Si ce mois de Février n'est pas décisif pour attaquer toutes les installation iraniennes, ce sera une catastrophe mondiale venant de ce dictateur dangereux, qu'il Israël surveille de près.

Pourquoi Israël attaquera l'Iran
Posté par: maha (IP enregistrè)
Date: 10 février 2010 : 19:04

salut,
je pense Yossil , que Charly veut dire que les allies n'ont pas pris Hitler au serieux dans la mesure ou ils auraient du l'arreter avant qu'il n'ait commis tous ces massacres et horreurs.
Je ne pense pas que les americains aient confiance-ou israeliens- en l'Iran, c'est pourquoi les navires et LE fameux soumarin israelien sont tout prets de chez eux, mais si les americains bombardent l;Iran, il restera de ce gaz?(*% ce sera un massacre, oui l'orient disparaitra peut-etre car la troisiemme guerre mondiale aura alors lieu, tout le monde a le nucleaire, pas seulement l'Iran-parole du new york times- alors imaginez la scene(je pense a un poulet carbonise)
Non Cerejido, je ne suis pas proche de AhmadiNejad, je regarde les documentaires et j'observe, c tout.^)*

Pourquoi Israël attaquera l'Iran
Posté par: Charly Chichportiche (IP enregistrè)
Date: 11 février 2010 : 16:02

Citation:
yossi1
Citation:
Charly Chichportiche
On n'a pas pris HITLER au sérieux!!
Revenir sur cette grave erreur nous serait FATAL !

IL FAUT PRENDRE AHMADINAJADE AU SERIEUX quant il dit qu'il faut rayer Israël de la carte...


charly ton point de vue stp !!
1) je me demande si israel a les moyens d'attaquer l'iran ?

2) si israel n'a pas peur tout simplement de l'iran !

3) avons nous envie tout simplement d'attaque l'iran ?

maintenant mon point de vue au moin sur un point ? si l'iran a demain la bombe ? s'en est fini de nous au moyen orient avec les americains !
ils demenageront dans l'heure qui suit en iran !ce pays a du gaz en grande quantitee ! du petrole en grande quantitee ! des missiles balistiques aussi performants que les notres car ils ne faut pas se leure les iraniens nous ont ratrape !!
ce qui est domage pour nous c'est que s'aurait pu etre un bon allie !
mais avec cet empaffe de nabot !rien a faire quand il melange la daf et le coran !!

************************************************


1) je me demande si israel a les moyens d'attaque l'iran ?

Yossi je n'en ai aucun doute!

2) si israel n'a pas peur tout simplement de l'iran !

Peur n'est pas le mot. Bien sûr il y a une certaine crainte car ces fous sont armés de missiles à longue portée : il est clair que nous aurons des dégâts et des victimes (à mon avis bien plus de dégâts que de victimes, nous avons de très bons abris) .
La riposte d'Israël étonnera le monde...tu verras !

3) avons nous envie tout simplement d'attaquer l'iran ?

Surement pas !!! Israël est un Pays qui aspire à la Paix et qui n'a JAMAIS attaqué que dans le cadre de la légitime défense.

Quant à ton point de vue, ne te foule pas les neurones : ils n'auront pas la bombe : après Auschwitz nous ne pourrons plus nous payer le luxe de l'indifférence






Pourquoi Israël attaquera l'Iran
Posté par: Charly Chichportiche (IP enregistrè)
Date: 11 février 2010 : 16:09

MAHA il n'y aura pas de troisième guerre mondiale...pour la première fois il y a un consensus entre toutes les grandes puissances : l'IRAN d'AHMEDINAJADE est un danger pour le monde entier.
Quant à la Russie, imagine un peu le scénario avec des armes atomiques que l'Iran livrerait à leurs frères tchétchènes...mdr..sont pas c..les russes...


Pourquoi Israël attaquera l'Iran
Posté par: maha (IP enregistrè)
Date: 11 février 2010 : 17:49

je peux etre d'accord avec toi charly pour a majorite de ce que tu as ditA=: sauf pour " israel est un pays qui n'a JAMAIS attaqué que dans le cadre de la légitime défense." tu peux me dire quelle risque etait le Liban qui a l'epoque etait un lieu de prosperite?il y avait en 82 certes la stupide guerre civile, mais je ne vois pas quelle relation avec la securite d'israel...confused smiley

Pourquoi Israël attaquera l'Iran
Posté par: yossi1 (IP enregistrè)
Date: 11 février 2010 : 17:49

a charly !
merci charly pour ton point de vue ! c'est bien ce que je pense !
peux tu raconte a maha le scandale qui anime l'olp ? elle va apprecier les histoires de fesses !!!

"la diplomatie est l'art de repousser l'inévitable le plus longtemps possible".N.G

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