BILINGUES ? POST IN ENGLISH
Posté par:
Americomarocaine (IP enregistrè)
Date: 07 mars 2009 : 11:20
ci dessous, l'analyse en Français de Guy Millière, pour Leon Oiknine, cette analyse rejoint celle qu'Anidavid a posté.
la lettre de la Mena est tres diffusée partout.
on veut bien attendre et voir comment la presidence de Barak H Obama va se developper dans les années à venir. I must remain calm and hopeful for the future of our children living in the USA.
Par Guy Millière © Metula News Agency
Je sais, nous vivons une période ubuesque. On pourrait en rire s’il n’y avait tant de raisons d’en pleurer. Lorsque je regardais les foules extatiques se pâmer devant Barack Obama, le soir de l’élection de celui-ci, je ne pouvais m’empêcher de penser au désenchantement qui remplacerait bien vite leur joie.
Les inepties qui jonchent la politique étrangère de la nouvelle administration américaine commencent à susciter, outre-Atlantique, les inquiétudes de plusieurs commentateurs.
Demander à la Russie poutinienne, qui fournit l’Iran en matériel et installations nucléaires, d’aider les Etats-Unis à engager l’Iran à renoncer à l’atome pourrait conduire à se demander si Obama n’est pas marxiste, en fin de cause. Tendance Groucho, comme on disait dans ma jeunesse.
Ces inepties vont de pair, bien sûr, avec une politique économique, qui, elle, semble plutôt inspirée par un Attila des temps modernes qui aurait lu un autre Marx. Je parle de Karl, cette fois.
Des commentateurs disent désormais qu’Obama a déclaré la guerre au capitalisme et à la liberté d’entreprendre. De dépenses publiques creusant un déficit vertigineux, en taxes carbones, de nationalisation rampante des banques en augmentations massive des impôts, promises aux investisseurs, ceux-ci, du coup, cessent d’investir et font plonger l’indice Dow Jones ; on voit qu’effectivement la guerre est bien engagée. En Europe, bien sûr, en France, en particulier, aucun analyste ne semble rien percevoir de tout cela.
Nous vivons une période ubuesque, disais-je. Et au moment où je pensais ne rien voir ou entendre de plus grotesque qu’un discours emphatique et cuistre du nouvel occupant de la Maison Blanche, j’ai pu apercevoir des images du récent sommet pour la reconstruction de Gaza, tenu le 2 mars dernier à Sharm El-Sheikh.
Reconstruire Gaza ! Tout un programme ! Parler clairement aurait impliqué pour les participants de trouver un intitulé plus imaginatif et plus explicite : « Séance de prosternement collective devant le Hamas et l’islam radical » m’aurait semblé seyant et aurait eu, de surcroît, le mérite de la franchise.
Les pays réunis, au premier rang desquels les principales puissances européennes et les Etats-Unis d’Obama, ont promis des milliards : les sommes ont même été supérieures aux objectifs initiaux. En temps de crise, c’est normal, non ?
Et ce sont les contribuables occidentaux qui vont être contents. Le seul à avoir émis quelques réserves a été le représentant saoudien, c’est dire !
Parvenant à garder leur sérieux, ce qui montre leur talent de comédiens, présidents et ministres se sont succédés à la tribune pour clamer que l’argent n’irait pas au Hamas, un mouvement terroriste que personne ne reconnaît, mais serait distribué par les Nations Unies, par l’intermédiaire de l’UNRWA, que les présidents et ministres susdits ne connaissent absolument pas. Car c’est désormais relater une évidence, que d’affirmer que les employés arabes [presque tous les employés de l’UNWRA sont arabes. Ndlr.] de cette organisation onusienne sont membres du mouvement terroriste en question.
Il a été, bien sûr, beaucoup évoqué le célèbre « processus de paix », qui consiste à demander toujours davantage à Israël, mais strictement rien à ses agresseurs, puisqu’on les subventionne, au contraire, et qu’on ferme volontairement les yeux sur leurs crimes.
Il a été question des souffrances du peuple palestinien, mais pas du tout de la situation des habitants du sud d’Israël, qui, eux, doivent se contenter de recevoir chaque jour leur lot de roquettes.
Pourquoi ne recevraient-ils pas de roquettes ? Ce sont eux les vrais, les "authentiques bellicistes". Et ce sont les lanceurs de roquettes les vraies, les "authentiques victimes".
Pour être bien certain que les lanceurs de roquettes pourront continuer leurs activités "pacifiques" de "vraies victimes", il a été, bien entendu, demandé à Israël d’ouvrir les points de passage vers Gaza, et d’autoriser les livraisons de marchandises sans restrictions.
Des livraisons qui permettront de faire de jolis tunnels en béton armé, depuis lesquels les islamistes pourront acheminer des projectiles toujours plus perfectionnés et les envoyer vers les écoles et les jardins d’enfants des "authentiques bellicistes israéliens".
Les dirigeants du monde au chevet de la réalité en verlan… Les dirigeants du monde qui promettent cinq milliards de dollars à d’inhumains terroristes, Alfred Jarry est dépassé sur le territoire de l’Absurdie.
Pénurie de personnel médical à Gaza ? Des médecins et des personnels soignants de la Bande de Gaza sont soumis à une séance de rééducation islamique par des miliciens du Hamas.
Les médecins sont obligés, sous la menace des armes des miliciens, de scander des incantations et de frapper la mesure dans leurs mains. Un commissaire religieux s’approche des prisonniers aux yeux bandés afin de s’assurer qu’ils prononcent effectivement les prières.
Au moment de cette séance, les médecins ne savent pas s’ils ne vont pas être exécutés. Des centaines de civils à Gaza ont été massacrés par les miliciens fondamentalistes à l’issue de séances de ce genre.
Après quelques "entretiens" de ce type, quel médecin, quel être humain normalement constitué, refuserait de répéter docilement, devant les caméras d’Al-Jazeera, les mensonges commandités par les miliciens ?
Si j’étais un personnage politique américain de l’administration Obama, je ne serais pas fier de moi. Je me trouverais même lamentable. Si j’étais un politicien européen, j’aurais du mal à me regarder dans un miroir. Mais je ne suis ni l’un ni l’autre, et je me dis que chez ces gens là , on ment sans vergogne, on fait du théâtre et de la pantomime comme s’il s’agissait d’une seconde nature. On finit par dire tant de choses ignobles ou grotesques qu’on s’auto-intoxique et qu’on finit par croire ce qu’on dit.
Si j’étais un responsable politique israélien, je redoublerais de méfiance et de détermination, en me disant que, décidément, le ciel se couvre et le temps est à l’orage. Je ne suis pas non plus un responsable politique israélien, mais, aimant Israël, je dois dire que j’ai hâte qu’Israël soit gouverné par un homme d’Etat. Cela devient urgent.
Benyamin Netanyahu a déclaré récemment qu’il n’était pas prêt à sacrifier la sécurité de son pays en échange d’un sourire. Il a d’autant plus raison que le sourire en question serait frelaté, surtout si c’est celui de Barack Obama ou d’Hillary Clinton, qui ne cessent de montrer, par leurs actes, qu’ils sont des adversaires d’Israël.
Avez-vous entendu Hillary parler de la vie des habitants de Sdérot ou de la gravité de la menace iranienne pendant son passage dans la région ? Pas moi.
Metula News
Agency ©
