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Relations Maroc - Israel
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 16 octobre 2016 : 23:13

Le Maroc a “aidé Israël à gagner la guerre des Six Jours” en prévenant les renseignements.
Le roi Hassan II a fourni des enregistrements top secrets des discussions entre les dirigeants arabes avant la guerre, dit l’ancien chef des renseignements militaires



Israël devrait largement remercier le Maroc pour sa victoire contre les ennemis arabes pendant la guerre des Six Jours de 1967, selon les révélations d’un ancien chef des renseignements militaires israéliens.

En 1965, le roi Hassan II a transmis à Israël des enregistrements d’une rencontre cruciale entre les dirigeants arabes où ils discutaient de leur préparation à la guerre contre Israël.

Cette rencontre a non seulement révélé que les rangs arabes étaient divisés – d’importantes disputes ont éclaté, par exemple, entre le président égyptien Gamal Abdel-Nasser, et le roi Hussein de Jordanie, mais aussi que les pays arabes étaient mal préparés à la guerre, a déclaré ce week-end le général Shlomo Gazit au quotidien Yedioth Ahronoth.

En se fondant sur ces enregistrements, ainsi que d’autres renseignements rassemblés dans les années précédant la guerre, Israël a lancé une frappe préventive au matin du 5 juin 1967, bombardant les aérodromes égyptiens et détruisant presque tous les avions de chasse de l’Egypte.

Pendant la guerre, qui a pris fin le 10 juin, Israël a saisi la bande de Gaza et la péninsule du Sinaï à l’Egypte, la Cisjordanie et Jérusalem Est à la Jordanie, et le plateau du Golan à la Syrie.


Le général Shlomo Gazit, ancien dirigeant des renseignements militaires israéliens. (Crédit : capture d'écran YouTube)


Le roi Hassan II avait secrètement enregistré la réunion de 1965 parce qu’il ne faisait pas confiance à ses invités de la Ligue arabe, a annoncé Yedioth.

Il avait initialement autorisé une équipe commune des renseignements intérieurs et extérieurs israéliens, le Shin Bet et le Mossad, connue sous le nom des « Oiseaux », à occuper un étage entier du luxueux hôtel de Casablanca où se déroulait la conférence. Cependant, craignant que les agents ne soient remarqués par les invités arabes, le roi leur avait demandé de partir à la veille de la conférence.

Pourtant, selon Rafi Eitan, homme politique israélien et ancien officier des renseignements, qui codirigeait « les Oiseaux » avec Peter Zvi Malkin, légende du Mossad, les Marocains « nous ont donné les informations nécessaires, et ne nous ont rien refusé » juste après la fin de la conférence. Il n’a pas été précisé si Eitan avait parlé au Yedioth ou avait déjà fait cette déclaration.

Meir Amit, chef du Mossad à l’époque, avait décrit l’opération marocaine comme « l’une des gloires suprêmes du renseignement israélien » dans un mémo adressé à Levi Eshkol, alors Premier ministre.

Les dirigeants arabes s’étaient secrètement réunis en septembre 1965 à l’hôtel de Casablanca, avec leurs chefs des renseignements et des armées, pour discuter de savoir s’ils étaient prêts à une guerre contre Israël, et, dans ce cas, pour décider de créer ou non un commandement arabe commun pour un tel conflit.

Il y avait eu un accord sur le besoin de se rassembler pour la guerre, a annoncé Yedioth Ahronoth, et les commandants militaires avaient ouvertement parlé de leurs capacités.

Les enregistrements des discussions avaient été transmis au département de recherche de la Direction des renseignements militaires d’Israël, où ils avaient été traduits en hébreu.

« Ces enregistrements, qui étaient vraiment une réussite extraordinaire des renseignements, nous ont encore montré que d’une part, les états arabes se dirigeaient vers un conflit auquel nous devions nous préparer. D’autre part, leurs divagations sur l’unité arabe et l’existence d’un front uni contre Israël ne reflétaient pas l’unanimité réelle entre eux », a déclaré Gazit, qui dirigeait à l’époque le département de recherche.

Grâce aux enregistrements, et à d’autres sources, « nous savions à quel point ils étaient peu préparés à la guerre, a continué Gazit. Nous avons conclu que le Corps des blindés égyptiens était dans un état pitoyable et qu’il n’était pas prêt au combat. »

Le commandant des Corps blindés de l’armée israélienne à l’époque, le général Israël Tal, « a rejeté notre opinion avec mépris, a déclaré Gazit, disant que leur situation ne pouvait pas été si grave. Nous avons ensuite vu qui avait raison. »

Les renseignements de ces enregistrements ont donné au gratin militaire israélien le sentiment « que nous allions gagner la guerre contre l’Egypte. Les prophéties de malheur et le sentiment d’une défaite imminente étaient majoritaires en Israël et chez les responsables extérieurs à l’establishment militaire, mais nous avions confiance en nos forces. »

Gazit a été nommé à la tête des renseignements militaires après l’échec de ceux-ci à anticiper les attaques de l’Egypte et de la Syrie contre Israël à Yom Kippour en octobre 1973.

Source: yedioth et timesofisrael

Relations Maroc - Israel / Secret. Impossible de tracer les échanges d’affaires Israël-Maroc
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 27 aot 2017 : 03:30

Tel-Aviv (Eyal Koren). Les relations entre le Maroc et Israël ont toujours été secrètes. Il est presque impossible de connaître précisément l’état des lieux dans le domaine du business. Tous les acteurs commerciaux sont très discrets. De temps à autres, le voile est levé.

Selon des sources sérieuses : « Le Maroc est classé parmi les cinq plus importants clients africains d’Israël. A l’échelle de l’Afrique, le Maroc arrive juste après l’Egypte, suivi de la Mauritanie, l’Ethiopie, l’Ouganda et le Ghana. Le Maroc a fait le choix d’avoir Israël comme partenaire économique ». « Les produits chimiques et mécaniques, ainsi que les appareils électroniques et engins dédiés au secteur agricole, sont en tête des exportations des entreprises israéliennes vers le Maroc ».




Les échanges commerciaux entre le Maroc et Israël ont atteint 52 millions de dollars sur dix-huit mois, indique le Bureau israélien central des statistiques (BCS). Les échanges commerciaux entre Israël et le Maroc connaissent une «nette embellie». Toujours selon le BCS, les exportations marocaines vers Israël sont passées de 6,6 millions de dollars en 2014 à 24,3 millions de dollars en 2015. S’agissant des importations marocaines depuis Israël, une tendance haussière est enregistrée.

Le BCS indique que « beaucoup d’entreprises marocaines et israéliennes recourent à des canaux commerciaux de plus en plus complexes ». En clair, il est difficile de les retracer. La raison du recours à de tels procédés ? Ils tendraient à camoufler l’ampleur des échanges entre les deux pays, dénoncés par l’opinion publique marocaine ».

A SAVOIR. « Les médias israéliens rapportent régulièrement la signature d’accords commerciaux, des transactions financières ou des programmes de coopération avec des instances gouvernementales ou par le secteur privé. Dans la finance, les banques Leumi et Hapoalim ont ainsi mis en place des passerelles pour les opérations d’import-export entre le Maroc et Israël, via des conventions de correspondant banking avec plusieurs institutions financières marocaines ».

LE PLUS. Netafim (firme israélienne rachetée en juillet 2017 par un groupe Mexicain), leader mondial des systèmes d’irrigation et de micro-irrigation a ouvert une filiale au Maroc.

Selon un article de presse : « Soucieuse de renforcer son service avec ses clients et partenaires, Netafim Morocco renforce son équipe technique et commerciale au Maroc. « L’ouverture de la nouvelle filiale s’inscrit dans le cadre de la croissance du marché et notre volonté d’améliorer la qualité de notre service et de notre assistance à nos clients et partenaires au Maroc » déclare Mr Shavit Dahan, Directeur régional pour l’Afrique du Nord et de l’Ouest.

Netafim est le leader mondial des systèmes d’irrigation de goutte à goutte intelligent et des solutions de micro-irrigation, Netafim aide le monde à grandir plus et mieux avec moins. Cela signifie réaliser des récoltes de qualité et produire de meilleurs rendements, en limitant l’utilisation des ressources naturelles du monde : l’eau, la terre et l’énergie ».

Relations Maroc - Israel / Amir Peretz au Maroc
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 09 octobre 2017 : 16:38

La présence de l’ancien ministre de la Défense israélien Amir Peretz au Maroc suscite des reactions des reactionnaires marocains.

Ce dernier se trouvait au Maroc ce weekend pour participer à une conférence organisée par la chambre des Conseillers en partenariat avec l’Association Parlementaire Méditerranéenne (APM) et l’Organisation Mondiale du Commerce, mais celle-ci a été boycottée par de nombreux membres du parti de la Justice et du développement (PJD) et certains membres des syndicats de l’UMT et de la CDT pour protester contre sa venue et celle d’une délégation de la Knesset.
Pour eux, il s’agit d’une « normalisation » déguisée des relations avec Israel alors que d’autres évoquent une « dangereuse infiltration » de l' ancien ministre d’origine marocaine. Né en 1952 à Bejaâd, il avait émigré vers Israel avant de devenir ministre de la Défense en 2006.

Relations Maroc - Israel / Le Maroc sera-t-il équipé d’armements fabriqués en Israël?
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 17 janvier 2018 : 09:49

Selon certains médias marocains, le roi Mohammed VI aurait décidé d’équiper son armée avec du matériel militaire israélien, notamment en achetant des composants électroniques pour radars et des missiles antichars Spike de 4e génération (1), fabriqués par l’israélien Rafael.
Si ce contrat est signé, alors le Maroc deviendra le premier pays arabe et africain à acquérir des missiles Spike.

Rappelons que bien que le Maroc prenne souvent position contre Israël et qu’il n’entretienne pas de relation diplomatique, il n’en demeure pas moins le 6e partenaire commercial africain, juste après l’Egypte, la Mauritanie, l’Ethiopie, l’Ouganda et le Ghana. Les échanges commerciaux entre le Maroc et Israël sont important car le Maroc importe des produits israéliens pour plus de 4 millions de dollars par mois et Israël importe du Maroc pour plus de 24 millions de dollars par an. (Source Koide9enisrael)


(1) Le Spike est une famille de missiles antichar israéliens. Il est développé dans les années 1980 – 1990 par Rafael. Le Spike est entré en service en 1997. Le Spike est une famille de missiles de quatrième génération. Le mode de guidage est « tir et oubli » grâce au capteur thermique autodirecteur du missile doublé par filoguidage. Le Spike peut être tiré à partir d’un espace confiné.
Le Spike est équipé d’une charge creuse double en tandem. La charge principale est placée derrière le propulseur, permettant de réduire la taille du missile. Durant le vol, le missile retransmet l’image au poste de tir pris par le capteur thermique, permettant la correction de la trajectoire, le confirmation de la destruction de l’objectif et l’observation des abords immédiats de la cible.

Source: Israelvalley.com

Relations Maroc - Israel / Le Maroc sera-t-il équipé d’armements fabriqués en Israël?
Posté par: gilou (IP enregistrè)
Date: 17 janvier 2018 : 19:53

Souhaitons que le Maroc par solidarité islamique ne tranfert un jour ce materiel à la Syrie ,au Liban ,au Hamas .La fourberie est partagée par tous les dirigeants de ces pays.L'histoire nous l'a prouvé .
N'oublions jamais que ce sont les "marchands du Temple" qui nous ont infligé les malheurs de l'exil.S'enrichir n'est pas une raison suffisante pour survivre.

Relations Maroc - Israel / La technologie de l’eau d’Israël , une aubaine pour le Maroc
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 22 mai 2018 : 08:51

La technologie de l’eau d’Israël pourrait être une aubaine pour le Maroc car les réservoirs d’eau sont à sec. Rabat est ouvert à l’aide de l’État juif.

« Le gouvernement marocain est ouvert aux solutions, quel que soit le pays d’où elles proviennent », a déclaré Dr Clive Lipchin, chercheur israélien et directeur du Centre pour la gestion des eaux transfrontalières de l’Institut Arava pour les études environnementales.

« J’ai été invité en tant qu’Israélien à participer à une table ronde. Les représentants du gouvernement marocain qui m’ont rencontré m’ont dit qu’ils étaient heureux de considérer Israël comme un exemple », a déclaré Lipchin.

Les efforts marocains visant à économiser l’eau et à éviter l’apocalypse du « Jour Zéro » connaissent un certain succès, a permit de trouver un consensus sur le fait que la coopération avec nous est presque inévitable, a déclaré M. Lipchin.

Une véritable sécheresse, la croissance démographique et une mauvaise planification ont causé la crise au Maroc, a déclaré Clive Lipchin, qui a grandi en Afrique. La technologie israélienne peut être particulièrement utile au Maroc.

Israël est un modèle de ce que l’on peut faire de manière très efficace. Nous exploitons cinq des plus grandes usines de dessalement du monde et nous le faisons de manière très performante» a déclaré M. Lipchin.

« Israël est particulièrement bien placé pour apporter son aide au Maroc dans ce domaine par rapport à d’autres pays. Il doit trouver des solutions pour les marocains pour récupérer l’eau » a déclaré l’expert israélien.

« Accepter l’aide d’Israël est toutefois sujet à controverse. Maintenant que nous sommes en présence d’une sécheresse au Maroc il y a une explication qui dit que c’est en fait un problème qui doit être géré loin des considérations politiques »
explique M. Lipchin.



Le stress hydrique a rendu les experts marocains sur le terrain plus conscients des prouesses d’Israël dans le domaine de la technologie de l’eau, a déclaré M. Lipchin. Il a constaté une nette augmentation des discussions sur les réseaux sociaux au sujet d’Israël, a-t-il dit, et estime avoir lu de 40 à 50 articles sur le lien entre Israël et le Maroc au cours de l’année dernière. Le sujet retient régulièrement l’attention des médias juifs, mais aussi à la radio et à la télévision israélienne.



Les responsables marocains sont ouverts à la coopération avec Israël, a dit M. Lipchin. Les obstacles à la coopération sont d’ordre bureaucratique, commercial et financier, et non pas le résultat d’un boycott du gouvernement, et les sources déclarant que le gouvernement à Rabat a rejeté l’aide d’Israël sont inexactes, a-t-il dit.

« Nous commençons à voir des politiciens se manifester », dit M. Lipchin. « Je pense que ce sera un processus lent »

Il pense qu’ à un certain moment, les entreprises israéliennes vont vendre de la technologie au Maroc et espère que cette technologie finira par fournir de l’eau à la fois aux grandes agglomérations marocaines et aux régions défavorisés du Royaume.

Relations Maroc - Israel / Très bel accueil à la Knesset pour une délégation du Maroc
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 12 juin 2018 : 14:58

Une délégation marocaine, composée de 11 personnes se trouve en visite de 5 jours en Israël pour rencontrer les membres de la Knesset et plusieurs hauts responsables israéliens.
Des ingénieurs, des intellectuels et des hommes d’affaires marocains se sont rendus dans les villes de Haïfa et de Jérusalem et dans certains lieux saints musulmans et ont rencontré des étudiants qui participent à une session de formation en langue orale juive marocaine. Dans une déclaration à Hespress, l’activiste amazigh Mounir Keji a confirmé l’existence de cette visite « malgré la tutelle idéologique que des organisations panarabes et islamistes tentent d’imposer aux gens pour limiter leur liberté ». « Il n’y a pas d’hostilité entre le Maroc et Israël, c’est son troisième partenaire économique dans la région méditerranéenne et il accueille la deuxième plus grande communauté marocaine dans le monde », a-t-il ajouté.

De son côté, Khalid Soufiani, coordinateur général du Congrès nationaliste islamique, a estimé dans une déclaration à Hespress que de telles visites servent « l’Etat sioniste, amoindrissent l’impact du boycott imposé par les Etats sur Israël, et lui donnent un nouveau souffle pour commettre de nouveaux crimes ».

Source article 19 (http://koide9enisrael.blogspot.com)

Relations Israël-Maroc-USA / Mike Pompeo a quitté le Maroc sans voir le Roi.
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 08 dcembre 2019 : 00:30

La normalisation avec Israël derrière l’annulation de la réunion entre Pompeo et Mohammed VI ?



Mike Pompeo a quitté le Maroc sans rencontrer le roi Mohammed VI, alors que l'entrevue avait pourtant été annoncée par le Département d’Etat. Ce qui n’est pas sans soulèver des interrogations.



Le ministère marocain des Affaires étrangères n'a pas communiqué sur le motif de l’annulation de ce rendez-vous, alors que le souverain se trouve à Rabat et non à l'étranger. D’ailleurs, il préside ce soir une veillée religieuse à l’occasion du 21è anniversaire du décès du roi Hassan II, indique un communiqué du ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie.

En l'absence d'une réaction officielle, le quotidien Achark Al Awsat, dans son édition de ce vendredi 6 décembre, attribue l’absence d’une audience royale accordée à Pompeo à l’«agenda de pression» pour une normalisation avec Israël que le chef de la diplomatie américaine voulait imposer.
Le chef de la diplomatie des Etats-Unis «est venu au Maroc avec la demande d’établir des relations avec Israël au même niveau que celui de 1994, lorsque Tel Aviv avait ouvert un bureau de liaison à Rabat. Néanmoins, Rabat estime que la situation en 1994 est complètement différente de celle de 2019», rappelle Achark Al Awsat.

Et d’ajouter que le royaume n’aurait pas apprécié la réunion entre Mike Pompeo et le Premier ministre israélien, tenue le mercredi 4 décembre à Lisbonne, à seulement vingt-quatre heures du déplacement du secrétaire d’Etat au Maroc.
Une chaîne israélienne a, d’ailleurs, révélé que les Etats-Unis ont proposé au Maroc, Oman, Emirats arabes unies et au Bahreïn de signer un pacte de non-agression avec Israël.
En novembre 2009, le Maroc avait refusé de se plier aux pressions américaines pour recevoir l’ancien ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Liberman, notamment exprimées par le sénateur George Mitchell alors envoyé de l'ex-président Barack Obama au Moyen-Orient.


Source : [www.yabiladi.com]




Relations Israël-Maroc / Huile d’argan : Israël, rude concurrent pour le Maroc
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 20 dcembre 2019 : 23:58

Israël se positionne comme un concurrent redoutable pour l’huile d’argan marocaine. Le pays a privilégié la recherche scientifique pour accroître sensiblement sa productivité. Et le succès est là. Ainsi, la société israélienne Sivan a produit bien plus que les autres pays producteurs dont le Maroc, après 25 ans de recherches, fait savoir Barlamane. En effet, il y a actuellement 20.000 arganiers plantés en Israël grâce à la technique de clonage des arbres. Cette technique a permis de produire pas moins de 1.000 arbres issus d’un seul.



Face à cette situation peu reluisante, le Maroc entend redevenir leader mondial. Dans ce sens, le royaume a pu mobiliser 45 millions de dirhams MDH : 15 MDH investis par l’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier (ANDZOA) et 30 MDH sous forme d’équipements par l’Agence allemande de coopération GIZ. Cet investissement servira à construire un centre de l’arganier l’année prochaine. Selon les parties prenantes dans ce projet, le centre de l’arganier sera une plateforme d’interprétation du patrimoine, de convergence et de coordination de la recherche et de gestion des connaissances et un accompagnement de la filière et des acteurs.
Avec le contrat programme du secteur, le Maroc devrait atteindre 10.000 tonnes de production de l’huile d’Argan d’ici 2020 contre 4000 tonnes, afin de satisfaire la demande mondiale qui est estimée à 20.000 tonnes

Relations Israël-Maroc / Israël réclame l'indemnisation des juifs «expulsés» des pays arabes, dont le Maroc
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 18 janvier 2020 : 00:36

Israël réclame l'indemnisation des juifs «expulsés» des pays arabes, dont le Maroc
Des documents rapportés par des médias israéliens révèlent que Tel Aviv continue de recenser et d'estimer les biens laissés par des juifs dans leurs pays d'origine, dont le Maroc, accusant ces nations d'avoir «expulsés» leur ressortissants de confession juive. Des demandes d'indemnisation qui restent injustifiées selon des Marocains de confession juive.


Arrivée de familles juives marocains au port de Haïfa dans les années 1950.



Dans le cadre de ses projets visant les juifs séfarades, Israël compte aller jusqu’au bout dans ses demandes d’indemniser ceux qui ont été, selon Tel Aviv, «expulsés» des pays arabes dans les années 1940 et 1950.
En ce mois de janvier, la Bibliothèque nationale d'Israël a commencé à publier des histoires orales de l'initiative «Sephardi Voices», destinée à documenter et à préserver les histoires de vie des Juifs qui vivaient dans les pays arabes et islamiques. Des témoignages dans lesquels certains reviennent sur les conditions de leurs départs et ce qu'ils ont laissé derrière eux.
Le mois dernier, un rapport exclusif révélé par le média israélien Israel Hayom a révélé la première estimation de la valeur des biens que les Juifs auraient été «contraints de laisser derrière eux lorsqu'ils ont été expulsés». Un montant qui se chiffre actuellement à 150 milliards de dollars. De plus, Israël continue, selon la même source, à recenser ces biens.

Des revendications qui étonnent au Maroc
Au Maroc, les accusations d’Israël ne laissent pas les juifs du royaume indifférents. Jacky Kadouch, président de la communauté israélite de Marrakech, considère que les demandes israéliennes sont «complètement absurdes». «Demander une quelconque indemnisation n’a pas de sens», souligne-t-il auprès de Yabiladi, rappelant que «les juifs du Maroc n’ont jamais été spoliés de leurs biens».
«La preuve : ceux dont les parents ou les grands-parents sont partis en Israël avec des titres de propriétés, ont pu revenir au Maroc et récupérer ces biens. Ceux qui ont décidé de ne pas revenir et qui ont abandonné, nous n’allons pas les chercher pour leurs affaires», ajoute-t-il.
Le président de la communauté israélite de Marrakech rappelle, à cet égard, avoir personnellement «aidé des juifs» venus récupérer les biens de leurs parents au Maroc. «Ils avaient réussi à mettre les titres de propriétés à jour mais ils avaient justement des papiers en règles, comme des certificats signés par des adouls ou des rabbins et ils n’avaient qu’à suivre les démarches», nous informe-t-il.

«Le Maroc n’a rien spolié à personne. Il n’a jamais, non plus, renvoyé ou expulsé ces gens. Ces derniers sont partis volontairement, tout le monde connait l’histoire.»
Jacky Kadouch


«Le Maroc est certainement le pays où il n’y a pas eu d’expulsion ou de pression. Au contraire, les Marocains étaient tristes de voir leurs compatriotes de confession juive partir», conclut-il.
La position de Jacky Kadouch, partagée par d’autres membres de la communauté juive au Maroc, rejoint celle exprimée déjà en mars dernier par la Fédération canadienne des séfarades qui avait défendu le Maroc. Son président, Avraham Elarar, avait affirmé qu’Israël «accuse injustement le Maroc pour un crime qu’il n’a pas commis». Il avait également déclaré, dans une tribune, que les demandes de Tel Aviv «intentionnelles ou par inadvertance, placent le Maroc sur le même banc des accusés que l’Iraq et l’Égypte», ce qui affaiblit surtout ces revendications».

C’est en janvier 2019 qu’Israël a exprimé, pour la première fois, son intention d’exiger des remboursements atteignant les 250 milliards de dollars de sept pays arabes, dont le Maroc, en plus de l’Iran pour compenser la valeur des biens de juifs ayant quitté ces pays-là depuis 1948.
Dans une pétition parue le même mois, des chercheurs, des intellectuels, des artistes et des acteurs de la société civile au Maroc avaient dénoncé un «révisionnisme et une falsification de l’histoire par Israël».


Source: [www.yabiladi.com]

Relations Israël-Maroc / Israël ouvre ses portes aux Marocains
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 01 fvrier 2020 : 09:51

À travers son compte Twitter, le ministère israélien des Affaires étrangères a lancé une invitation officielle aux hommes d’affaires et opérateurs économiques marocains à se rendre en Israël.
Le message, diffusé jeudi 30 janvier en début d’après-midi, offre un billet gratuit pour découvrir les potentialités du marché israélien et à dynamiser les échanges commerciaux entre les deux pays.
Cette initiative, selon le communiqué du ministère, intervient suite à la quasi-normalisation des relations entre les deux peuples et au respect culturel mutuel exprimé de part et d’autre. « Ensemble, nous pouvons construire un avenir meilleur. Nos portes sont ouvertes et nos mains sont tendues vers vous », a précisé le directeur du département Maroc au ministère.



Source: bladi.net




Relations Israël-Maroc / L’appel des Facebookers marocains à la normalisation avec Israël
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 04 juillet 2020 : 19:27

Des Facebookers marocains ont appelé à la normalisation avec Israël à la suite d’un sondage d’opinion lancé par le ministère israélien des Affaires étrangères sur sa page "Israël parle arabe"


Les Facebookers marocains justifient leur appel par le fait que ce sont "des États et des peuples qui aiment la paix, et qui n’accordent aucune importance aux différences religieuses. Ils appartiennent également à la Méditerranée où les coutumes et traditions sont similaires, sans oublier le fait qu’ils ont besoin d’établir une coopération économique entre eux", rapporte Morocco Jewish Times.
Pour bon nombre d’internautes, il est temps qu’Israël renforce ses relations avec les pays voisins, en particulier la Syrie et le Liban en raison d’importantes retombées économiques qui pourraient en découler. Ils proposent l’ouverture d’un passage d’Israël vers l’Europe en passant par le Liban, la Syrie et la Turquie. D’autres internautes ont appelé Israël à nouer des relations avec l’Irak considéré comme le berceau de la plus grande civilisation de l’histoire. Mieux, le pays a un emplacement géographique stratégique avec Israël.
"Tous les pays ont besoin de politiques étrangères et de bonnes relations avec tous les pays du monde, sans exception", écrit l’un des followers de cette page "Israël parle arabe".

Le Maroc pourrait être l’un des prochains pays à normaliser ses relations avec Israël
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 17 aot 2020 : 22:00

Israël-Émirats arabes unis : le Maroc de nouveau cité comme potentiel candidat à une normalisation


Depuis l’annonce tonitruante du pacte entre Israël et les États-Unis, les spéculations vont bon train sur le prochain pays arabe qui pourrait normaliser ses relations avec l’État hébreu. Une fois n’est pas coutume, en Israël comme aux États-Unis, des voix font état du caractère imminent d’un rapprochement avec le Maroc.

Accord surprise pour les uns, pas tant que ça pour les autres, l’annonce de la normalisation des relations diplomatiques entre les Émirats arabes unis et Israël, ce 13 août, a eu pour effet, aux yeux de nombreux observateurs, de mettre sur la table l’inlassable question : quelle autre nation arabe sera la suivante ? Une chose semble dorénavant quasiment actée : l’État hébreu ne fait plus office d’épouvantail dans le monde arabe et, au nom d’intérêts aussi divers que variés, d’autres pays pourraient emboîter le pas à Abu Dhabi. Au lendemain de l’officialisation du rapprochement entre les deux pays, un reportage de la chaîne publique israélienne KAN, relayé par le Times of Israël, indiquait que le Maroc pourrait être l’un des prochains pays à normaliser ses relations avec Israël.

Corona à Marrakech
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 07 octobre 2020 : 18:38

Corona à Marrakech qui attend ses touristes Juifs israélo-marocains
le guide marocain parle parfaitement l'hebreu



NORMALISATION DES RELATIONS ISRAEL-MAROC
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 10 dcembre 2020 : 21:02

Ce soir première bougie de Hanoukka et petit miracle, nous apprenons la NORMALISATION DES RELATIONS entre ISRAEL et le MAROC.
C'est un petit miracle mais c'est un grand événement, la grande communauté des Juifs originaires du Maroc et vivant en Israel l'attendait, l’espérait
mais n'osait l’évoquer. Aujourd'hui c'est chose faite et sur Darnna nous avons toujours tendu à remettre sur la table les bonnes relations que notre generation, celle de nos parents et grands parents ont toujours entretenu avec leurs concitoyens musulmans et berbères au Maroc, et avons agi constamment pour l’amélioration de la compréhension et la promotion du lien entre musulmans et juifs.

Aujourd'hui nous saluons le peuple Marocain pour cette initiative du roi Mohamed VI
et espérons que les jeunes generations qui n'ont pas connu cette époque continueront à aller dans ce sens et développer l’amitié et fraternité entre Israel et le Maroc. Les 2 ont tout à gagner et sur Darnna nous nous en félicitons.






Normalisation Maroc-Israël: la pâtisserie kasher de Casablanca en effervescence
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 13 dcembre 2020 : 19:55

C’est l’effervescence dans la boulangerie «Madame Fhal», célèbre à Casablanca pour ses pâtisseries kasher, et la récente annonce de la normalisation des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël anime les discussions.

«Tout le monde en parle, que ce soit nos clients juifs, qui représentent la moitié de notre clientèle, ou musulmans», affirme Kevin Fhal, 36 ans, petit-fils de la fondatrice de cette institution, en plein rush du vendredi.

«Depuis la normalisation (avec Israël) annoncée par les Emirats arabes unis et le Bahreïn, c’était obligé qu’on soit sur la liste. Et finalement, c’est venu plus tôt que prévu», constate le commerçant qui attend avec impatience l’ouverture des liaisons aériennes directes vers Israël prévues par l’accord officialisé jeudi.



Après l’annonce, «toute la communauté juive du Maroc était en joie. C’est un geste très fort et très courageux de la part du roi Mohammed VI», lance une cliente quadragénaire venue chercher quelques Hallah, pain consommé durant le shabbat.

Cette Casablancaise qui préfère ne pas donner son nom estime que la décision «aura un impact positif sur les Marocains en général, pas que sur les juifs». Mais elle s’inquiète depuis qu’elle a «fait un tour sur les réseaux sociaux» où les commentaires de certains, «probablement musulmans», l’ont «refroidie».

«J’ai peur que des manifestations éclatent, qu’un clivage se crée entre les communautés, que les malentendus prennent le pas», confie-t-elle.

- «Respect» -

«Nous avons des relations très cordiales depuis fort longtemps. On n’a jamais eu de problèmes. On travaille ensemble dans le plus grand respect», tempère une des employées de la boulangerie, âgée d’une soixantaine d’années.

À la charcuterie «Amsellem», une autre institution culinaire du centre de Casablanca, dans le quartier qui abrite les derniers commerces juifs, le patron se dit lui aussi «très heureux» de l’évolution des relations entre son pays et Israël.

Jacques Bitton «n’arrête pas de recevoir des appels de Marocains, juifs et musulmans, tous satisfaits de cette décision». «J’ai de la famille en Israël, un cousin germain est dans le gouvernement. J’ai parlé avec lui, il était fou de joie», dit ce sexagénaire.

En Israël, les quelques 700.000 juifs d’origine marocaine, ont souvent gardé des liens très forts avec le royaume, son dialecte darija, ses traditions culinaires et musicales.

La plupart sont partis en famille au début des années 50, après la création de l’Etat hébreu. A l’époque, le Maroc accueillait la plus importante communauté juive d’Afrique du Nord, de 250.000 à 300.000 âmes, selon les estimations. Il en resterait moins de 3.000 aujourd’hui.

«Qu’on nous permette à nous, juifs qui somme nés là-bas ou à nos enfants et nos petits-enfants de retourner sur cette terre où nos ancêtres ont vécu plus de 2.000 ans, c’est immense, c’est un grand jour», commente Avraham Avizemer, joint par téléphone à Cesarée, une petite ville de la côte israélienne.

Originaire de Casablanca, ce septuagénaire entreprenant importe des produits marocains, propose des voyages organisés, écrit des livres sur les juifs marocains et a déjà visité «401 fois» son pays natal que sa famille a quitté quand il avait trois ans.

- «Amour interdit» -

Lui aussi dit avoir «reçu plein de messages en arabe d’amis marocains qui disaient +mabrouk+» (félicitations) depuis l’annonce de l’accord de normalisation.

«Il va y avoir des vols directs, plus besoin de passer par Istanbul, Rome, Paris, Madrid ou Amsterdam pour aller au Maroc, on gagne du temps. Et aussi de l’argent», jubile-t-il.

Actuellement, entre 50.000 et 70.000 juifs d’origine marocaine, la plupart en provenance de l’Etat hébreu partent chaque année au Maroc, en visite touristique, en pélerinage ou pour des fêtes religieuses.

«Les relations entre le Maroc et Israël avaient lieu dans les coulisses. C’était une sorte d’amour interdit, officialisé aujourd’hui», estime Fanny Mergui, ancienne cheville ouvrière de la jeunesse sioniste dans les années 60.

Cette juive marocaine qui se présente comme une «militante pour la paix israélo-palestinienne» regrette cependant que «les Palestiniens n’aient pas été impliqués dans ce processus».

AFP

Rapprochement Maroc-Israël : à Jérusalem, la joie des juifs marocains
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 13 dcembre 2020 : 20:04

L'annonce du rapprochement diplomatique entre le Maroc et Israël a suscité de nombreuses réactions depuis jeudi. Dans l'État hébreu, les Israéliens d'origine marocaine se réjouissent de la normalisation de ces relations, impatients de retourner voir le pays de leurs parents.

Deux jours après de l’annonce de la normalisation des relations entre le Maroc et Israël, comme l'avaient fait récemment trois autres pays arabes sous l'égide des États-Unis, les israéliens d'origine marocaine se réjouissent d'un tel rapprochement.

Dans les rues de Jérusalem, l'annonce a créé la surprise chez les juifs marocains, qui représentent quelque 800 000 personnes, soit près d'un dixième de la population israélienne. Une communauté qui a gardé des liens indéfectibles avec le royaume chérifien.








"Il est temps pour moi d'aller au Maroc"

"Ma mère et mon père viennent du Maroc, ils sont nés là-bas tout comme mon grand-père", explique Meir Va'nunu, Israélien d'origine marocaine, au micro de France 24. "Maintenant, il est temps pour moi d'aller au Maroc pour me recueillir sur la tombe de mon grand-père. J'espère que la paix reviendra."


De son côté, Ami Navon dit être "heureux de pouvoir accueillir des Marocains en Israël".

Rabat et Tel-Aviv avaient rompu leurs relations diplomatiques en 2002. Depuis, les échanges étaient surtout informels, mais des dizaines de milliers de citoyens juifs ont continué de se déplacer entre les deux pays. Attendue de longue date, la normalisation des relations entre les deux États passera d'abord par la remise en place de bureaux de liaison, prélude à l'établissement de relations diplomatiques directes, et de vols entre les capitales.

Voir la video:
[wus-streaming-video-msn-com.akamaized.net]




Normalisation avec Israël : la culture juive au programme scolaire marocain
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 13 dcembre 2020 : 20:19

« C'est une première dans le monde arabe. » Avant même de normaliser ses relations diplomatiques avec Israël, le Maroc a lancé une réforme scolaire décrite par certains comme un « tsunami » : l'histoire et la culture de la communauté juive vont bientôt être enseignées aux élèves de ce pays, où l'islam est religion d'État. Les premiers cours, en langue arabe, seront dispensés au prochain trimestre en dernière année de primaire, où l'âge des élèves tourne autour de 11 ans, selon le ministère marocain de l'Éducation nationale.

« Cette introduction est une première dans le monde arabe. Elle fait l'effet d'un tsunami », s'exalte Serge Berdugo, le secrétaire général du Conseil de la communauté israélite du royaume, joint par l'Agence France-Presse à Casablanca.

Présent dans l'architecture, la musique, la cuisine, « l'affluent juif » de la culture marocaine apparaît désormais dans les nouveaux manuels d'éducation sociale du primaire, dans un chapitre consacré au sultan Sidi Mohammed ben Abdellah, dit Mohammed III (XVIIIe siècle). Ce sultan alaouite avait choisi le port de Mogador et sa forteresse bâtie par les colons portugais pour fonder la ville d'Essaouira (Sud), centre diplomatique et commercial qui devint sous son impulsion la seule cité en terre d'islam comptant une population à majorité juive, avec jusqu'à 37 synagogues. « Bien que la présence juive au Maroc soit antérieure au XVIIIe siècle, les seuls éléments historiques fiables datent de cette époque », explique Fouad Chafiqi, directeur des programmes scolaires au ministère marocain de l'Éducation.


3 000 Juifs vivent toujours au Maroc

Dans le monde arabe, le Maroc reste un cas rare dans la mesure où « ce pays n'a jamais effacé sa mémoire juive », souligne pour sa part Zhor Rehihil, la conservatrice du musée du Judaïsme marocain à Casablanca, unique en son genre dans la région. Présente au Maroc depuis l'Antiquité, la communauté juive qui reste la plus importante d'Afrique du Nord a crû au cours des siècles, notamment avec l'arrivée des Juifs expulsés d'Espagne par les rois catholiques à partir de 1492.

Elle a atteint environ 250 000 âmes à la fin des années 1940, soit environ 10 % de la population. Beaucoup de Juifs sont partis après la création d'Israël en 1948, et il en reste environ 3 000.

Un vaccin contre l?extrémisme

L'intégration de l'histoire juive dans le cursus éducatif marocain s'inscrit dans un vaste programme de refonte des manuels scolaires impulsé en 2014. Assez peu commentée au Maroc, la réforme a été saluée par deux associations juives basées aux États-Unis, la Fédération sépharade américaine et la Conférence des présidents (CoP).

« Permettre aux étudiants marocains de connaître la totalité de leur histoire de tolérance, y compris le philo-sémitisme marocain, est un vaccin contre l'extrémisme », soulignaient ces associations dans un communiqué diffusé sur Twitter à la mi-novembre. Peu après, le ministère marocain de l'Éducation signait avec deux associations juives marocaines une convention de partenariat « pour la promotion des valeurs de tolérance, de diversité et de coexistence dans les établissements scolaires et universitaires ».

Symboliquement, c'est à la Maison de la mémoire d'Essaouira, un musée dédié à la coexistence des juifs et des musulmans, que cet accord a été paraphé en présence du conseiller royal André Azoulay, homme de réseau de confession juive voué à la promotion de la tolérance religieuse.



Inscrire l'identité juive dans le corpus scolaire « permettra de forger la perception et la construction de futurs citoyens conscients de leur héritage pluriel », estime Mohammed Hatimi, un professeur d'histoire spécialiste de la question. La réforme des manuels du primaire vise à « mettre en avant la diversité identitaire marocaine », souligne Fouad Chafiqi. La refonte des manuels du secondaire, prévue en 2021, intégrera aussi cette « dimension de diversité », selon lui.

Une rumeur sur l'intégration de l'histoire de la Shoah dans les programmes scolaires du Maroc avait couru en septembre 2018, après un message adressé par le roi Mohammed VI lors d'une table ronde de l'ONU. À l'époque, le chef de l'État et « commandeur des croyants », grand défenseur du « vivre-ensemble », avait souligné le rôle fondamental de l'éducation dans la lutte contre le racisme et l'antisémitisme.

C'est sous son impulsion, et après plusieurs mois de négociation initiée par l'administration de Donald Trump, que le Maroc est devenu cette semaine le quatrième pays du monde arabe à annoncer une normalisation de ses relations diplomatiques avec Israël, en contrepartie de la reconnaissance de la « souveraineté » de Rabat sur le territoire disputé du Sahara occidental

L’exception judéo-marocaine
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 13 dcembre 2020 : 20:29

Par Zineb Ibnouzahir (@ZinebIbnouzahir) le 22/11/2020 à 13h01




Les plus âgés d’entre nous vivaient la cohabitation entre Marocains de confessions différentes comme quelque chose de normal. C’était normal de partager ensemble le repas du Shabbat, le couscous du vendredi et de fêter la Mimouna, cette autre exception marocaine…

C’est sans tapage médiatique, ni aucune communication spécifique que le Maroc a intégré dans l’un des manuels scolaires de l’enseignement primaire des cours dédiés à l’histoire et à la culture judéo-marocaines.

Depuis la dernière rentrée scolaire, les enfants marocains de la 6e année du cycle primaire apprennent à connaître ou à mieux connaître leurs concitoyens de confession juive, à en savoir plus sur leurs traditions, leur passé, leur identité, leur marocanité. Ces cours, qui s’inscrivent dans un chapitre dédié à la dynastie alaouite, sont d’autant plus une exception dans les pays arabo-musulmans qu’ils sont dispensés en langue arabe.

Si on a pris pour habitude de dénoncer la piètre qualité de l’enseignement public au Maroc et à épingler souvent le contenu de certains manuels scolaires, il faut aussi savoir applaudir les avancées et en l’occurrence, celle-ci en est une de taille. Elle touche à notre histoire et de facto, à notre identité et grâce à ce cours enfin dispensé, c’est avec une partie de nous-mêmes que nous faisons plus ample connaissance.

Depuis la promulgation de la nouvelle constitution en 2011, où il est affirmé en préambule que l’unité de notre pays est forgée par la convergence de ses composantes arabo-islamique, amazighe et saharo-hassanie, et que cette unité s'est nourrie et enrichie de ses affluents africain, andalou, hébraïque et méditerranéen, des initiatives concrètes telles que l’enseignement du judaïsme marocain, mais aussi la création de Bayt Dakira à Essaouira, sont plus que bienvenues.

Les plus âgés d’entre nous n’ont pas eu accès à ces cours, toutefois, nous vivions la cohabitation entre Marocains de confessions différentes comme quelque chose de normal. C’était normal de partager ensemble le repas du Shabbat, c’était normal de partager le couscous du vendredi ensemble, et de fêter la Mimouna, cette autre exception marocaine, ensemble aussi… On parlait darija, comme on parlait hébreu –ne serait-ce que quelques mots tout du moins– et ensemble, pendant ces soirées conviviales qui nous réunissaient, on chantait à tue-tête le répertoire musical de notre pays commun, le Maroc.

Mais aujourd’hui, les jeunes générations font leur apprentissage de la vie sur les réseaux sociaux et s’exposent comme jamais nous ne l’avons été nous-mêmes à des discours de haine, portés souvent par des prêcheurs venus d’ailleurs, qui diffusent une vision tronquée de notre religion, qui catégorisent la vie et ses tenants de façon manichéenne, entre "haram" et "halal". Il était grand temps de nous repencher sur notre histoire, riche par ses métissages et d’apprendre à ces citoyens de demain que le Maroc, ce n’est pas qu’un drapeau sous lequel on se range, ce n’est pas qu’une seule culture, ni qu’une seule religion. Le Maroc, c’est bien plus que cela, c’est un symbole à plus d’un titre de valeurs nobles et humaines.

Cette initiative marocaine, qui a été applaudie à tout rompre par la communauté juive séfarade aux Etats-Unis, nous rappelle à tous ce qu’est cette exception marocaine dont nous devons être fiers. Car à l’heure où l’islam et les musulmans sont plus stigmatisés que jamais, que leur religion est associée par certains médias et politiques occidentaux à une religion de haine, le Maroc rappelle, sans fanfaronner pour autant, ce que sont les véritables valeurs de fraternité. Celles qui font que l’on dispose de la même nationalité, que l’on porte à son pays le même amour, quelle que soit la croyance religieuse. C’est dans ces différences que l’on se retrouve, qu’on en apprend sur soi-même en découvrant l’autre, qu’on se respecte et qu’on s’aime.

SOURCE: [m.le360.ma]

l’hymne national marocain interprété au théâtre de Jérusalem
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 31 dcembre 2020 : 09:42

L’Orchestre symphonique de Jérusalem a célébré la normalisation des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël à travers l’interprétation de l’hymne national marocain.

[youtu.be]

Sous la baguette du chef d’orchestre Nizar El-Khater, l’hymne national marocain a été interprété au théâtre de Jérusalem avec la participation de la chorale israélienne Kehilot Sharot.
Les Voix de l’espoir, un collectif d’artistes marocains les ont rejoints par visioconférence rendant ainsi magnifique cette célébration du rapprochement entre les deux pays.






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