LES COMMUNAUTES JUIVES DANS LE MONDE :  DARNNA.COM
Maroc, Amerique du Nord, Europe, Israel et ailleurs ... 
Relations: Maroc - Communautes juives a travers le monde
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 28 mai 2008 : 01:14

Le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohamed Ameur, s'est entretenu, mardi à Rabat, avec les représentants de la communauté marocaine de confession juive de Toronto.

Les représentants de la communauté marocaine de confession juive de Toronto ont exprimé leur fort attachement au Maroc et au glorieux Trône Alaouite, exprimant leur disposition à travailler de concert avec le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger pour renforcer les liens entre les Marocains résidant au Canada et le Royaume.

La délégation des représentants de la communauté marocaine de confession juive de Toronto, composée de près d'une quarantaine de personnes, est conduite par le président du Centre Sépharade de Toronto, Jacques Benquesus.

Source: Le Matin

«De Gaulle et moi : un conte de Casablanca»
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 28 mai 2008 : 01:19

L'écrivaine Isabelle Azoulay a présenté, récemment à Berlin, son nouvel ouvrage en allemand, "De Gaulle und ich. Eine Geschichte aus Casablanca" (De Gaulle et moi : un conte de Casablanca), qui raconte l'histoire d'une famille juive au Maroc pendant les années quarante et cinquante.

Au cours d'une rencontre organisée par l'ambassade du Maroc à Berlin pour la présentation de son ouvrage, Isabelle Azoulay a salué cette initiative qui s'inscrit dans le cadre des traditions séculaires du Royaume que connaissent si bien les juifs marocains, pour avoir vécu pendant des siècles dans ce pays sûr, hospitalier et tolérant.

Elle a également souligné la haute sollicitude dont feu S.M. Mohammed V entourait les juifs marocains, en rejetant de façon catégorique l'application des lois discriminatoires édictées sous le régime de Vichy contre les juifs, après le déclenchement de la seconde guerre mondiale et l'ascension du nazisme, a-t-elle rappelé.

L'ouvrage paru en mars dernier aux éditions "Elfenbein", revient sur l'enfance du père d'Isabelle Azoulay, appelé dans le livre "Marcel", et, à travers lui sur l'histoire de sa famille au Maroc dans les années quarante et cinquante.

S'agissant du titre de l'ouvrage "De Gaulle et moi", elle a indiqué que De Gaulle a toujours représenté une figure emblématique de l'histoire de la France contemporaine. Il représente également pour Marcel, une belle image de la France et le rêve d'immigration vers ce pays.

A travers cet ouvrage qui n'est pas une "chronique familiale", Isabelle Azoulay, revisite les lieux, décrit une ambiance marocaine particulière, à travers le vécu de son père et de sa famille à Casablanca.

Avec "De Gaulle et moi: un conte de Casablanca", Isabelle Azoulay signe son premier ouvrage et revendique un texte littéraire de fiction qui fait souvent appel à la mémoire, "quand elle était enfant et que sa famille lui racontait son attachement et son amour pour le Maroc". Un livre qu'elle aimerait voir traduit pour partager avec le lecteur marocain des faits historiques du Maroc avant l'indépendance.

la hiloula de Rabbi Amran Ben Diwan à Ouezzane
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 28 mai 2008 : 01:26

Près de 2000 juifs marocains du monde entier célèbrent la hiloula de Rabbi Amran Ben Diwan à Ouezzane.

Des Juifs marocains du monde entier se sont rendus nombreux cette année dans la commune de Asjen (Ouezzane), pour se recueillir, dans une atmosphère de liberté et de tolérance, sur la tombe de Rabbi Amrane Ben Diwan.

Le président du Conseil des associations israélites au Maroc, Sami Alloul, a indiqué que les pèlerins sont venus à Asjen de différentes régions du monde, notamment des Etats-Unis d'Amérique, du Canada et de France.

Année après année, le Maroc force l'admiration des visiteurs par son hospitalité, a-t-il dit, soulignant que les visiteurs juifs sont devenus désormais des ambassadeurs du Royaume dans leurs pays d'accueil.

Source: Casafree

le chanteur juif marocain Albert Bouhadana au festival "Mawazine : Rythmes du Monde""
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 28 mai 2008 : 01:38

La Villa des arts de Rabat était au rendez-vous, mercredi soir, avec l'artiste juif marocain Albert Bouhadana qui a transporté les mélomanes du festival "Mawazine : Rythmes du Monde" en interprétant des chants puisés dans le répertoire du patrimoine marocain, notamment dans son volet andalou et gharnati.

L'artiste a ouvert son concert avec une chanson, mêlant sonorités arabe et hébraïque, qui témoigne de la singularité et de la richesse de l'héritage musical marocain, pour le plus grand plaisir des amateurs d'"Al-Ala".


Né à El Jadida en 1948, Albert Bouhadana, très petit avait une oreille musicale. Enfant, il chantait et surtout écoutait constamment à la radio "Al ala", cette musique classique d'origine andalouse.

Il avait aussi beaucoup d'admiration pour la musique populaire marocaine et a été beaucoup influencé par des chanteurs comme Sami Al Maghribi.

En 1965, Albert Bouhdana rencontra un grand maître de la musique, Rabi David Bouzaglo, qui lui transmis les bases de la musique.

Source: Casafree

"Résistance et persistance du Judaïsme marocain : mémoire brisée et en éveil, mémoire retrouvée".
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 29 mai 2008 : 03:24

Les juifs marocains demeurent attachés à leur identité, leurs racines, leur culture et leurs traditions marocaines, telles que transmises de génération en génération, ont souligné lundi à Marrakech les participants à un colloque autour du thème "Résistance et persistance du Judaïsme marocain : mémoire brisée et en éveil, mémoire retrouvée".

Les juifs marocains ont réussi, de part le monde et durant les dernières décennies, à imposer nombre de leurs traditions marocaines, notamment celles liées aux cérémonies et au mode de vie, a-t-on affirmé lors de cette rencontre initiée par l'Association "Permanences du Judaïsme marocain" (APJM).

Les participants ont également souligné que les visites qu'effectuent annuellement au Maroc nombre de touristes juifs marocains contribuent à consolider leurs relations et leurs liens avec le pays et à renforcer leur attachement à la culture juive marocaine et à ses spécificités.

Ils ont souligné, en outre, la nécessité de mettre en place une base de données sur l'histoire du judaïsme marocain, afin de faciliter la tâche devant les chercheurs universitaires, aussi bien au Maroc que partout dans le monde.

Les participants à cette rencontre ont relevé, dans ce contexte, que les différentes recherches menées dans ce sens permettront de mieux comprendre la particularité du judaïsme marocain, mais aussi de saisir toute la part vécue au Maroc et comment le judaïsme marocain fut préservé pendant des décennies.

Initié par l'APJM en collaboration avec Jacky Kadoch, président de la Communauté israélite de Marrakech, le Groupe de recherches et d'études sur les Juifs du Maroc (GREJM), le département d'études hébraïques de l'Université Paris VIII et le Centre de recherches sur les Juifs du Maroc (CRJM), ce forum a été axé notamment, sur des communications autour des thèmes "Résistance et persistance du Judaïsme marocain : inventaire général", "Production littéraire et scientifique de ce Judaïsme marocain deux fois millénaire" et "Sur les sentiers du patrimoine des Juifs du Maroc".

Apolitique et sans but lucratif, l'APJM a pour vocation de faire connaître le Judaïsme marocain sous ses multiples aspects et de contribuer à sa permanence à travers notamment des groupes de réflexion, des actions de sauvetage du patrimoine, des symposiums et des écrits.

Elle se propose aussi de faire connaître l'immense richesse du Judaïsme marocain tel que "patrimoine vivant, résistant et persistant" et de le rendre accessible, restaurer les sites qui ont été marqués par l'histoire, créer un musée, organiser des rencontres itinérantes, éditer tous les ouvrages de références épuisés et de lancer des spectacles dignes de cette culture et de cet héritage.

Source: MAP

Izza Genini primée en Espagne
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 03 juin 2008 : 06:44

Le film « Nouva d’or de lumière » de la cinéaste Izza Genini, produit par sa société « OHR », a été sélectionné pour participer à la compétition officielle au festival des cinémas du Sud (Cines Del Sur) de Granada (Espagne), prévu du 30 mai au 7 juin. « Nouba d’or et de lumière » avait participé récemment au 14ème festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan, au festival du cinéma d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine du Milan (Italie) et au festival des films documentaires de Cracovie (Pologne). Ce film documentaire est un hommage à la musique marocaine telle que comportée à la Cardone, Séville, Chefchaouen, Tétouan, Tanger et Ksar El Kébir, mais diffusée également à Fès, Paris et New York.

felicitations Izza.

Gerard

Relations: Maroc - Communautes juives a travers le monde
Posté par: renee ohayon (IP enregistrè)
Date: 22 aot 2008 : 15:55

Je suis de Montreal et voudrais savoir comment se passe la vie de la communaute sepharade a Toronto.

Puis-je avoir mon adresse courriel enregistrer afin de recevoir l'information diffusee regulierement a vos membres.

Merci

Relations: Maroc - Communautes juives a travers le monde
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 19 septembre 2008 : 14:23

Bonjour Rene Ohayon et bienvenue sur Darnna,

Je remarque a l'instant ce message et en fait, nous n'avons pas de service d'informations sur les evenements multiples qui concerne les communaute Juives dans le monde.

Les membres postent au fur et a mesure sur ces pages les informations ou evenements importants susceptibles d'interesser les Juifs en general et plus particulierement les Juifs du Maroc. Tu es invite a en faire de meme ou alors, a venir nous consulter de temps a autre.

Salutations
Darlett

Relations: Maroc - Communauté juive d'origine marocaine a Montreal
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 01 dcembre 2008 : 17:44

Le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohamed Ameur, a eu d'intenses activités jeudi dans le cadre de la visite de travail qu'il entreprend au Canada pour s'enquérir de la situation des Marocains établis au Canada

.............

M. Ameur a également rencontré les représentants de la Communauté Sépharade Unifiée du Québec qui ont tenu à souligner leur attachement indéfectible à leur marocanité et leur fidélité et loyalisme à S.M. le Roi Mohamed VI et au glorieux Trône alaouite.

Les leaders de la communauté juive d'origine marocaine ont exprimé leur disposition à contribuer à l'œuvre de développement entreprise au Maroc sous la conduite éclairée de S.M. le Roi Mohammed VI.

M. Marc Gold a souligné que la visite que leur a rendue M. Ameur «témoigne de la fidélité et de l'affection que porte le Maroc à l'endroit de ses fils, quelle que soit leur confession».

Terre de tolérance et de civilisation, monarchie ancienne et aux racines populaires, «le Maroc apporte un démenti cinglant aux faiseurs de haines qui tentent de dresser les hommes entre eux», a affirmé M. Marc Gold.

«Nous n'oublierons jamais comment, durant la période la plus cruelle de notre histoire, au moment où l'occident plongeait dans une immense noirceur, S.M. le Roi Mohamed V rejeta les ordres de Vichy et assura mes coreligionnaires marocains de sa protection paternelle», a rappelé ce leader de la communauté juive.

«Grâce à la clairvoyance de S.M. Hassan II, que Dieu l'ait en sa sainte garde, et à la détermination de S.M. Mohammed VI, le Maroc est l'un des principaux artisans du dialogue des cultures et des civilisations et un modèle de cohabitation», a-t-il ajouté.

Au nom de la Communauté Sépharade Unifiée, du Québec, Marc Kakon a souligné que la visite de M. Ameur s'inscrit dans la continuité historique des rapports d'amitié, de confiance mutuelle et de fidélité à la terre natale, que les juifs marocains partout dans le monde, chacun à sa manière, mais toujours avec passion, n'ont cessé d'entretenir avec le Royaume du Maroc, son peuple et son souverain».

Moise Amselem, président de la Fédération Sépharade du Canada, branche nord américaine de la Fédération sépharade mondiale, a affirmé que le Maroc peut être fier de sa diaspora juive qui, «reste fidèle à sa culture, à ses traditions millénaires, à son patrimoine religieux et par-dessus tout à ses valeurs fondamentales d'hospitalité, de fraternité et d'altérité, puisées aux sources de l'enseignement de notre patriarche commun Abraham, que la paix soit sur lui».

il a aussi mis l'accent sur «le souci constant de la monarchie marocaine incarnée par Leurs Majestés les Rois Mohammed V et Hassan II, de mémoire bénie, et actuellement S.M. Mohammed VI, digne héritier de son père, à mettre en avant nos valeurs communes plutôt que nos différences».

Prenant la parole lors de cette rencontre, Mohamed Ameur a fait notamment part de son émotion devant l'attachement exprimé par les leaders de la communauté juive originaire du Maroc, tant à Toronto qu'à Montréal, envers leur pays d'origine, sa culture, ses traditions et ses valeurs.

Il a notamment souligné combien il a été touché par leur fidélité au souvenir de feu S.M. Mohammed V et feu S.M. Hassan II et combien il a été impressionné par leur détermination à participer à l'œuvre de développement du Maroc entreprise sous la conduite éclairée de S.M. le Roi Mohammed VI.

«L'ensemble des projets dont vous avez bien voulu me faire part, a ajouté le ministre, seront considérés avec la plus grande attention par notre pays, votre pays et bénéficieront pour leur réalisation de tout l'appui que vous considérez comme nécessaire».

Il a rappelé que le Centre culturel marocain, qui sera ouvert à Montréal avant la fin de l'année 2009, «sera non seulement un point de ralliement pour l'ensemble des originaires du Maroc sans distinction d'origine sociale ou d'appartenance confessionnelle». Ceux-ci ont tous «l'égale responsabilité de contribuer à l'animer et à le faire vivre pour en faire un lieu de dialogue et de convivialité reflétant l'identité du Maroc, un pays de paix, dont la marque distinctive est d'avoir réussi à faire la synthèse entre ses traditions et sa modernité», a-t-il fait observer.

Source:LeMatin.ma 29/11/08

Cantique du quantique - Serge Haroche
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 04 juin 2009 : 17:20

Cantique du quantique

Dans son bureau de l'Ecole normale supérieure (ENS), un tableau couvert de schémas et de formules bizarroïdes. Lui parle de peinture, d'opéra. Ses autres passions. Entre la science et l'art, il sent des "résonances". L'une et l'autre produisent "des choses mystérieuses". L'astronomie de Galilée est soeur des clairs-obscurs du Caravage. Profitant d'un congrès scientifique à Vienne, il vient de revoir les toiles de Schiele et de Klimt. L'"effervescence" et l'"inquiétude" qui les habitent sont les mêmes que celles qui entourent l'éclosion de la physique quantique, dans l'Europe tourmentée du début du XXe siècle.

Serge Haroche ne regarde pas la réalité avec les mêmes yeux que nous. Pour lui, une chose n'est pas blanche ou noire. Elle peut être simultanément blanche et noire. Mieux, elle ne se trouve pas ici ou là, mais peut-être à la fois ici et là. Chez lui, une porte n'est pas ouverte ou fermée. Elle peut être en même temps ouverte et fermée, aux deux extrémités de la pièce. Auprès de lui, un être n'est pas vivant ou mort. Il peut être dans le même temps vivant et mort, quelque part et ailleurs... Bienvenue dans le monde déroutant de la physique quantique !

Dans cet univers paradoxal, où les certitudes sont aléatoires et les vérités contre-intuitives, un fait reste sûr : ici et maintenant, Serge Haroche est le lauréat de la médaille d'or du CNRS, la plus prestigieuse distinction scientifique française. Retour dans le monde normal.

Cheveu noir piqué de blanc, veste sombre sur chemise claire, geste ferme et verbe fluide, le chercheur n'a pas son pareil pour vous prendre par la main et vous guider - un "passeur d'idées", disent ses collègues -, de l'un à l'autre de ces deux mondes. L'expérience est aussi radicale que le passage de l'impressionnisme au cubisme. D'un côté, les lois de la physique classique, qui décrivent la nature à notre mesure et à celle, plus grande encore, des planètes et des galaxies. De l'autre, les principes de la physique quantique, qui s'appliquent aux atomes, aux particules élémentaires et à l'infiniment petit.

A cette échelle, explique-t-il, la matière peut être en "superposition", dans plusieurs niveaux d'énergie à la fois. Et, du fait de sa double nature de corpuscule et d'onde, être localisée en différents endroits. La diablerie est que toute intervention extérieure - à commencer par une mesure scientifique - lève l'ambiguïté, en forçant la matière à adopter un état ou une position unique. C'est la "décohérence". Voilà pourquoi, dans la vie courante, où un corps est soumis à l'influence de son environnement, les états superposés sont si fugaces qu'ils sont insaisissables. En sorte qu'une chose est soit blanche soit noire, une porte tantôt ouverte et tantôt fermée, un être jamais mort-vivant.

La superposition et la "décohérence", Serge Haroche les a connues enfant. Né à Casablanca d'un père juif marocain, avocat, et d'une mère d'origine russe, enseignante, il quitte le Maroc à 12 ans, quand le pays obtient son indépendance. Sa famille préfère ses attaches avec la France, tissées par ses grands-parents, directeurs de l'Alliance française.

Reçu major à l'X, il opte, plutôt que pour une carrière de grand capitaine d'industrie ou de grand commis de l'Etat, pour la recherche, à Normale-Sup - l'ENS. Il s'intéresse aux interactions entre atomes et rayonnement : une façon de "comprendre le monde au niveau le plus fondamental, puisque toutes les informations que nous recevons de notre environnement passent par la lumière". C'est l'époque, les années 1960, où la science optique vit une révolution, où les physiciens apprennent à piéger et à manipuler la matière avec la lumière. Sa thèse portera sur "l'atome habillé", jolie formule décrivant comment une particule interagit avec les grains de lumière (les photons) qui l'entourent.

ll est à l'école des meilleurs : Alfred Kastler (Nobel de physique en 1966), Jean Brossel, Claude Cohen-Tannoudji (Nobel en 1997). Recruté au CNRS à 23 ans, il est bientôt nommé professeur à l'université Pierre-et- Marie-Curie. La physique quantique n'en est plus à ses balbutiements, la théorie est solidement établie. Ce qui est nouveau, c'est que les outils modernes permettent de la vérifier.

Les grands anciens, Einstein, Bohr et les autres, en étaient réduits à des "expériences de pensée" virtuelles. Comme celle, fameuse, de Schrödinger, où un chat est suspendu entre la vie et la mort. Serge Haroche, lui, réussit à apprivoiser atomes et photons. Il parvient à mettre en boîte une superposition quantique et à suivre en temps réel sa perte de cohérence. Puis à détecter un photon sans le détruire : un tour de force, puisqu'un grain de lumière disparaît aussitôt qu'il est vu par notre oeil ou par un capteur, qui le transforment en signal chimique ou électrique.

Son laboratoire, un caveau au sous-sol de l'ENS, a tout de l'atelier du bricoleur, bardé de tuyaux, de tubes et de cylindres enveloppés de papier aluminium. Mais il recèle un bijou de technologie. Un boîtier aux parois ultraréfléchissantes, refroidi à une température proche du zéro absolu, où un photon peut être emprisonné suffisamment longtemps - 13 centièmes de seconde, le temps de rebondir plus de 1 milliard de fois et de parcourir 40 000 km, soit la circonférence de la Terre - pour provoquer un infime décalage dans le battement (la transition entre deux niveaux d'énergie) d'atomes injectés, à la queue leu leu, dans le réceptacle. Et manifester ainsi son existence. "Un travail collectif", insiste Serge Haroche, impossible sans l'équipe constituée avec deux de ses anciens élèves, Jean-Michel Raimond et Michel Brune.

L'Electrodynamique quantique en cavité, dont il est l'un des chefs de file, pourrait déboucher sur les systèmes d'information et de cryptage de demain. Mais, à ses yeux, "la recherche ne se justifie pas par ses retombées économiques, comme le système d'attribution des crédits pousse à le faire". Il s'agit, pense-t-il, "d'une marque de culture et de civilisation, aussi noble que l'art".

Voilà pourquoi un gouvernement devrait "favoriser la recherche fondamentale". Ne pas décourager "l'enthousiasme des jeunes chercheurs" par des conditions matérielles "misérables". Et "mettre beaucoup d'argent dans la formation". Une tâche prioritaire qui, à l'heure où se développe "un inquiétant esprit antiscientifique", fait des enseignants "les dépositaires, bien plus que les banquiers, de la richesse d'un pays".

Loin de s'enfermer dans sa cavité d'ivoire, Serge Haroche possède, de l'honnête homme, "la curiosité pour ses semblables, la hauteur de vue, et l'humour", disent ses proches. Il le doit pour beaucoup, dit-il, à son épouse, anthropologue et sociologue. La superposition quantique ne manque finalement pas de cohérence.



Parcours
1944 Naissance à Casablanca (Maroc).

1971 Thèse de physique à Paris, chargé de recherche au CNRS.

1975 Professeur à l'université Pierre-et-Marie-Curie (Paris-VI).

2001 Professeur au Collège de France (chaire de physique quantique).

2007 Publie dans la revue "Nature" un article sur l'observation d'un photon.

2009 Médaille d'or du CNRS.

Source:lemonde.fr du 2 juin 09

Le Maroc et la singularité de la destinée juive
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 06 juin 2009 : 16:16

Le Maroc et la singularité de la destinée juive



Le grand amphithéâtre Jean Moulin de l'Institut des Sciences Politiques à Paris était, jeudi soir, à l'heure marocaine dans le cadre d'un débat exceptionnel sur la singularité de la destinée juive dans le monde arabe.

"Le Maroc était déjà au centre et à l'origine du groupe Identité et Dialogue quand nous l'avons créé à Paris en 1973 et c'est un grand bonheur de me retrouver ce soir, 36 ans plus tard, au milieu de quelques centaines de jeunes étudiants, juifs et musulmans vivant en France, réunis pour prendre le relais et poursuivre ce combat pour la dignité partagée et la fidélité à la mémoire", a déclaré M. André Azoulay, Conseiller de SM le Roi et Président de la Fondation Anna Lindh.
S'exprimant à l'invitation conjointe de l'Association Sciences Po pour le Monde Arabe et de l'Union des Etudiants Juifs de France (Sciences Po), M. Azoulay s'est félicité de cette initiative à "deux voix pour dire la même exigence de fidélité et de vérité exprimant sans frilosité et sans complaisance nos histoires mêlées et notre engagement pour une paix en Palestine et en Israël où les mots dignité et justice doivent se conjuguer de la même façon pour tous".
Après avoir retracé et analysé les grandes étapes de l'histoire et de la saga du judaïsme marocain, le Conseiller de SM le Roi a répondu aux nombreuses questions de la salle en mettant en relief "la profondeur et la permanence du consensus national marocain nourri par une identité et une culture de l'altérité forgées par l'addition de toutes nos sensibilités et de toutes nos spiritualités".

Outre M. Azoulay, sont notamment intervenus dans ce débat Youssef Seddik, philosophe et anthropologue tunisien, spécialiste de l'anthropologie du Coran, Benjamin Stora, historien, spécialiste de l'Algérie, Khadija Mohsen-Finan, directrice du pôle Maghreb à l'Institut Français des Relations Internationales (IFRI), Michel Abitbol, historien et orientaliste, spécialiste des relations judéo-arabes et Ghaleb Bencheikh, physicien, présentateur de l'émission Islam sur France 2.

Source:bled.ma

L'histoire cachée d'un jeune Marocain expulsé de Lyon
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 19 juin 2009 : 16:43

L'histoire cachée d'un jeune Marocain expulsé de Lyon

20 ans, sans papier, Alea était hébergé par un militant d'origine juive, partie civile au procès Barbie, au discours tranché. Explications



lea Eddine ElJaadi, 20 ans, de nationalité marocaine, a été expulsé jeudi matin par avion, à destination de Casablanca. Il était en France depuis cinq ans. Il a été interpellé par la police mardi soir, lors d'un contrôle dans le quartier Mermoz à Lyon. Son cas illustre le parcours des jeunes étrangers qui se retrouvent en situation irrégulière à leur majorité. L'administration leur refuse un titre de séjours, considérant qu'ils ne justifient pas d'un cadre familial ou d'une activité salariée stable. Il serait une cinquantaine dans cette situation dans l'agglomération lyonnaise, selon Réseau éducation sans frontière (RESF) qui dénonce avec force ces expulsions. Et pour qui le cas du jeune Alea Eddine est emblématique.


Le jeune homme a d'abord été accueilli chez une tante à Lyon, où il a suivi des études de plâtrier et obtenu un CAP. A sa majorité, en 2007, son lycée professionnel, à Bron, se mobilise pour lui éviter une première expulsion. Il termine son année scolaire mais en août 2008 il retourne au centre de rétention administrative de l'aéroport Lyon-Saint-Exupéry. Là, un juge des libertés et de la détention décide de l'assigner à résidence. RESF met en place des relais pour assister les jeunes gens qui se fondent dans une existence clandestine. Le jeune homme est pris en charge.

Au cours d'une réunion, il croise Georges Gumpel, 72 ans, qui raconte : «J'ai été d'accord pour l'héberger chez moi, on a bien fait, le lendemain les flics débarquaient chez sa tante.» D'origine juive, Georges Gumpel a été un enfant caché pendant la guerre pour échapper au nazisme. Il a été hébergé à Lyon et en Haute-Loire. Il a été partie civile au procès de Klaus Barbie, car son père figurait parmi les victimes du convoi de déportation du 11 août 1944.

Après une vie professionnelle de fleuriste à Paris, Georges Grumpel est revenu à Lyon il y a quelques années. C'est un militant hyper-actif, membre de l'Union juive française pour la paix (UJFP) qui a pour particularité de soutenir les associations pro-palestiniennes, de contester vertement l'Etat d'Israël. Présent dans nombre de manifestations, Georges Gumpel tient un discours qui dépare.

D'ailleurs, il n'hésite pas à comparer son passé d'enfant juif caché à la situation du jeune Marocain qu'il hébergeait. «Je vois une concordance politique et morale à garder ce jeune garçon, je ne dis pas que la finalité est la même mais les méthodes sont comparables, on utilise des fichiers, on expulse et on se désintéresse de leurs sorts.»

« Je ne comprends pas cette débauche de moyens utilisés pour expulser un jeune majeur qui ne demandait qu'à suivre sa formation» estime Catherine Tourier, membre du RESF-69, «il m'a dit qu'il avait été maltraité avant de prendre l'avion, depuis nous n'avons plus de nouvelles.»
Surce:leprogres.fr

L'histoire cachée d'un jeune Marocain expulsé de Lyon
Posté par: gilou (IP enregistrè)
Date: 19 juin 2009 : 19:58

O!rage O! desespoir O! vieillesse enemie.!!!!
Grumpel n'est pas Juif ,il est d'"origine " juive,il en souffre,il la subit contre son gré,
Quel malheur,quel naufrage!!!

L'histoire cachée d'un jeune Marocain expulsé de Lyon
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 19 juin 2009 : 21:31

Je m'amuse car je suis sure et certaine que Gerard a place l'info sans meme la lire. Des qu'il voit Juif + Maroc, il a des antennes qui se soulevent...Z%^

Cela ne ressemble en rien a ses convictions +%

L'histoire cachée d'un jeune Marocain expulsé de Lyon
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 19 juin 2009 : 23:20

Désolé j'ai flanché, pressé d'aller à mes rendez vous.
Je dois améliorer la qualité de mes RSS "juif + maroc" et mieux m'investir dans la lecture de mes sources.
Il faut toujours se méfier de ces militant hyper-actifs anti-israeliens par dessus le marché.




Relations: Maroc - Communautes juives a travers le monde
Posté par: skamed (IP enregistrè)
Date: 14 aot 2009 : 23:58

Heureusement qu'il y a encore des juifs reconnaissants. Ils n'ont pas oublie ce que le roi Mohammed V a fait pour eux.
D'autres par contre, qui declament "le cid", qui ironisent ou qui flanchent, trouvent indecent qu'un juif heberge chez lui, et momentanement, un jeune marocain menace d'expulsion.
Militer pour la paix entre les peuples, defendre un marocain contre une injustice, devient aux yeux de ces gens-la du militantisme "hyper-actif et anti-israelien".
Quelle ingratitude !!!
Mr Georges Grumpel, vous etes un JUSTE. Continuez a travailler pour la paix.

Relations: Maroc - Communautes juives a travers le monde
Posté par: aaron (IP enregistrè)
Date: 15 aot 2009 : 04:19

Cid ou pas Cid, les Juifs du Maroc n'oublient pas le geste symbolique de feu le roi Mohamed V durant la fin de la seconde guerre mondiale, mais....

Oh rage, Oh désespoir, si ce n'était le débarquement américain en Afrique du Nord, les sujets Juifs de Sa Majesté seraient passés eux aussi par l'enfer nazi.

Le roi du Maroc était un symbole mais n'avait aucun pouvoir militaire qui pusse empêcher Pétain et ses acolytes de réaliser leurs horreurs.

De plus ne confondons pas l'aide humanitaire apportée à un marocain et le coté anti-israelien et anti-humanitaire de ce même Grumpel.
Ce n'est pas pour ce geste que l'on ne doit pas dévoiler les autres facettes de ce même énergumène.




Relations: Maroc - Communautes juives a travers le monde
Posté par: skamed (IP enregistrè)
Date: 15 aot 2009 : 13:07

J'ai cite le roi Mohammed V comme un symbole mais avant lui et avant les Americains il y avait d'autres rois marocains qui protegeaient leurs sujets juifs, il est vrai contre monnaie sonnante et trebuchante, procede courant a l'epoque, meme en Europe.
Jusqu'a la fin de la Seconde Guerre Mondiale le juif marocain etait plus en securite au Maroc qu'en Allemagne,en France ou en Espagne. Beaucoup de juifs en temoignent encore aujourd'hui et sont fiers de leurs origines marocaine. Allez visiter quelques foyers en Israel et vous serez convaincus.

Mais Aaron m'apprend qu'il doit tout aux Americains, il a peut-etre raison.

Pour ma part je reste persuade que toute personne qui milite pour le droit des Palestiniens a avoir une patrie ( pour les Israeliens c'est deja acquis ), qui milite pour la paix entre les deux peuples, est un "JUSTE".
"Quiconque sauve une vie sauve l'Univers tout entier".

Relations: Maroc - Communautes juives a travers le monde
Posté par: skamed (IP enregistrè)
Date: 15 aot 2009 : 19:45

Pour Aaron,

voila ce que j'appelle un vrai ami du Maroc, un qui cherche le rapprochement et non la discorde.

Posté par: Albert Azoulay (IP enregistré)
Date: 22 octobre 2007 a 17:34

Sans être ingrat envers la culture française qui n'a fait, qu'en partie ce que nous sommes, je vous rappelle que nos ancêtres ont bien vécu en symbiose au Maroc, d'abord avec les berbères et ensuite avec les arabes, avant même l'arrivée de la France au Maroc.

Nous devons être reconnaissants au Maroc qui nous avait accordés, à une période cruciale de notre développement, les mêmes droits sans distinction entre juifs et musulmans.

Si j’ai utilisé le mot symbiose trop expressif, c’est d’abord en fonction de ma propre expérience et des rapports d’amitié très sincères que j’ai encore avec des musulmans, que lorsque nous sommes ensemble, il n y a pas le moindre signe de différence d’origine religieuse. C'est aussi, en fonction d’un vécu semblable de mes parents et de ce que mes grands parents m’ont raconté. Mon arrière grand père Abraham Azoulay, qu’on appelait Bentbib était Guérisseur et très respecté par les juifs et les marocains dans le Tafilalet.
L’autre aspect, c’est que le mot symbiose, je le vois relativement au contexte d’antisémitisme à outrance qu’ont vécu les juifs pendant des siècles avec les chrétiens.

L’ambassadeur du Maroc honoré par la communauté juive de France
Posté par: aaron (IP enregistrè)
Date: 13 dcembre 2009 : 20:52

Le Centre communautaire de Paris, présidé par Edmond Elalouf, et dirigé par Rafi Marciano, a organisé un déjeuner convivial autour d’El Mostafa Sahel, le nouvel ambassadeur du Maroc, mercredi 9 décembre dans ses locaux.

Tour à tour, Edmond Elalouf, Pierre Besnainou, Richard Prasquier et le rabbin David Messas ont loué la qualité des rapports du roi avec les juifs originaires du Maroc, en présence de nombreux responsables de la communauté, dont Haïm Musicant et Ariel Amar pour le CRIF.

El Mostafa Sahel a rappelé la longue tradition d’hospitalité, de respect, des différents monarques marocains par rapport à leur communauté juive. El Mostafa Sahel, qui a été nommé, il y a peu à Paris, a été, dans de précédentes fonctions, ministre de l’intérieur et ambassadeur de son pays auprès de l’ONU.

Le Maroc multiplie les efforts en faveur du dialogue interreligie
Posté par: aaron (IP enregistrè)
Date: 19 janvier 2010 : 15:48

Le Maroc multiplie les efforts en faveur du dialogue interreligie

Les efforts «tangibles» du Maroc en matière de réforme du champ religieux et la présence du Royaume dans plusieurs instances internationales pour le dialogue interreligieux, ont été soulignés, en décembre 2009 dernier à Washington, à l'occasion de la visite d'une délégation marocaine au Département d'Etat.

Lors de cette réunion, le secrétaire général de la Rabita Mohammadia des oulémas, Ahmed Abbadi, a mis en exergue les résultats «tangibles» et «stratégiques» des réformes du champ religieux engagées par le Maroc de manière «responsable» et «sérieuse», soulignant la présence du Royaume dans nombre d'instances internationales promouvant le dialogue interreligieux. Ahmed Abbadi a, dans ce cadre, cité la présence du Royaume au sein notamment du Conseil permanent des Imams et Rabbins et dans la conférence internationale pour le dialogue religieux…

Le président de la communauté juive de Marbella décoré du Wissam Al Arch de l'Ordre de chevalier
Posté par: aaron (IP enregistrè)
Date: 19 janvier 2010 : 15:50

Le président de la communauté juive de Marbella décoré du Wissam Al Arch de l'Ordre de chevalier

Le président de la communauté juive de Marbella (Sud de l'Espagne), Raphaël Cohen, a été décoré du Wissam Al Arch de l'Ordre de Chevalier qui lui a été décerné par S.M. le Roi Mohammed VI.
Cette distinction royale a été remise à M. Cohen par Serge Berdugo, ambassadeur itinérant de S.M. le Roi Mohammed VI, au cours d'une réception organisée récemment à Marbella, en présence de nombreuses personnalités.
Dans une allocution lors de cette cérémonie, qui a été empreinte de fraternité, l'ambassadeur itinérant de S.M. le Roi a souligné que «l'attachement au Royaume des Juifs du Maroc, qu'ils vivent à l'intérieur ou à l'extérieur du territoire, est chose tangible».
«C'est un patrimoine précieux que le Royaume s'attache à préserver comme une richesse socioculturelle unique et irremplaçable», a-t-il relevé, ajoutant que «la Communauté Juive marocaine reste le symbole d'une possible coexistence paisible entre Musulmans et Juifs».

M. Berdugo a mis en exergue les actions de M. Cohen en faveur d'une meilleure entente entre les communautés juives et musulmanes d'Andalousie et sa mobilisation pour un rapprochement entre les Royaumes d'Espagne et du Maroc.
Elu en 2004, M. Cohen a, en quelques années, fait de la communauté juive de Marbella, en majorité constituée d'originaires du Maroc, une Institution crédible qui entretient des relations de fraternité avec les autres religions, a-t-il ajouté.
Dans son émouvante intervention à cette occasion, le président de la communauté juive de Marbella a exprimé ses vifs remerciements à S.M. le Roi Mohammed VI pour cette distinction qui l'honore comme elle honore l'ensemble des Juifs Marocains dans le monde qui restent viscéralement attachés à leur pays d'origine et affichent leur admiration pour le Souverain et leur respect pour le peuple marocain.

Le consul général du Royaume à Algesiras, Sellam Berrada, s'est félicité de l'atmosphère chaleureuse de la cérémonie et du climat de tolérance qui marque les relations entre les Communautés Juives et Musulmanes d'Andalousie.
Pour sa part, Mme Maria Francisca Caracuel, première adjointe au Maire de Marbella, a souligné le travail accompli par M. Cohen pour le raffermissement des liens entre la Communauté Juive et les institutions andalouses, en précisant que cette Communauté, devenue une référence au niveau national et international, représentait avec bonheur les idéaux de Marbella, une ville cosmopolite creuset de multiples cultures.
Solennelle fût la remarquable intervention de Ali Bashar Allal, Imam de Marbella, qui récita un verset du Coran invitant à la paix, à la concorde et au dialogue inter-religieux.

Devant une assistance émue, la cérémonie s'est conclue par les bénédictions pour S.M. le Roi Mohammed VI dites par le Rabbin de Marbella, Meir Ohayon.
Cette réception a été marquée par la présence de la ministre des Affaires étrangères de la Lithuanie, Mme Asta Skaisgirte-Liauskiene, le Comte Rudi et la Princesse Marie Louise de Prusse, le Baron et la Baronne Strought, le consul honoraire de Hongrie, Pablo Zolta, le consul honoraire du Maroc, Jorge Benet, le conseiller du tourisme à Marbella, Jose Luis Hernandez, la conseillère de la culture à Marbella, Mme Carmen Diaz, le directeur général de la Casa Sefarad, Diego de Ojeda et le magistrat Ricardo Puyol.

Etaient présents également, la famille et des amis de M. Cohen, ainsi que des membres de la communauté juive de Marbella et des dirigeants de la communauté juive d'Espagne, dont Samuel Bengio, président de la communauté juive de Madrid.



Par MAP

SM le Roi Mohammed VI est un homme de paix selon le grand rabbin d'Israël
Posté par: aaron (IP enregistrè)
Date: 08 mai 2010 : 16:44

SM le Roi Mohammed VI est un homme de paix, a affirmé le Grand Rabbin séfarade d'Israël, Shlomo Amar.

Dans un entretien publié par l'hebdomadaire ''L'Observateur du Maroc'' dans sa dernière livraison, Shlomo Amar a souligné que "SM le Roi Mohammed VI poursuivra l'oeuvre de paix" au Proche Orient.

Le Grand Rabbin séfarade d'Israël a indiqué que le Royaume du Maroc, "un pays de tolérance", a une particularité "en ce sens que SM le Roi est le Commandeur des croyants qui bénéficie de l'estime de toutes les communautés religieuses".

"SM le Roi Mohammed VI s'est toujours préoccupé des religions suivant en cela le chemin tracé par son père et son grand père", a soutenu le grand rabbin d'Israël, indiquant que le Souverain "porte une véritable affection à son peuple".

Il a rappelé la position de feu SM Mohammed V et ses efforts pour la protection des juifs, dont plusieurs "ont trouvé la paix et la quiétude au Maroc".

L'hebdomadaire a, par ailleurs, écrit que le grand rabbin d'Israël, Shlomo Amar, "est l'un des juifs marocains qui sont toujours restés Marocains même quand ils ont quitté le pays depuis des décennies". "Il est aussi un défenseur d'une paix durable et juste entre tous les peuples", a-t-il ajouté.

Comme tous les juifs ayant vécu au Maroc, Shlomo Amar, très au fait du conflit au Proche-Orient, n'a pas oublié ce que le Maroc et ses Rois ont fait pour la communauté juive, notamment les efforts de feu SM Mohammed V pour la protection des juifs, le rôle de feu SM Hassan II dans le processus de paix au Proche Orient et les efforts de SM le Roi Mohammed VI pour instaurer un dialogue sain et serein entre Palestiniens et Israéliens, a souligné la publication.

Relations: Maroc - Communautes juives a travers le monde - le Bresil
Posté par: aaron (IP enregistrè)
Date: 26 mai 2010 : 17:42

Le Maroc a « tout à gagner » d'un partenariat avec le Brésil et les Marocains résidant dans ce pays, estimait lundi le ministre M. Ameur lors d'une rencontre avec une délégation de l'association d'amitié et de coopération Brésil-Maroc (AACBM). Les actions du ministère des MRE atteignent dorénavant l'Amérique du Sud.

L'AACBM est encore jeune, elle a vu le jour seulement en novembre dernier à Rio de Janeiro, où se concentrent 7 000 des 10 000 Marocains estimés résidant au Brésil, selon la MAP. Mais malgré cela, son programme d'activités est ambitieux, et l'association s'est déjà impliquée dans plusieurs dossiers maroco-brésiliens, dont la signature d'un jumelage entre les villes de Casablanca et Rio de Janeiro et l'organisation de Quinzaines de découvertes culturelles réciproques.
L'objectif est de faire valoir et approfondir les liens qui existent entre les deux rives de l'Atlantique et promouvoir les échanges culturels, sociaux et économiques. Comme l'explique l'association sur son site, c'est au 18ème siècle qu'un premier groupe de Marocains, notamment de confession juive, est parti s'installer en Amazonie, attiré par l'appel de l'Eldorado.Les liens persistent; ainsi, aujourd'hui, une grande partie de la communauté juive brésilienne revendique ses origines marocaines. C'est notamment sur ces hommes et ces femmes que l'AACBM peut compter pour la mise en place d'un réseau de compétences entre les deux pays. Par ailleurs, l'association a réussi à réunir des personnalités importantes, notamment les ambassadeurs des deux pays qui sont membres honorifiques.
Source:Yabiladi

La coexistence entre communautés juive et musulmane au Maroc célébrée dans une exposition à Londres
Posté par: aaron (IP enregistrè)
Date: 10 novembre 2010 : 21:04

La coexistence entre communautés juive et musulmane au Maroc célébrée dans une exposition à Londres

Londres, 09/11/10- Une riche collection de photographies prises dans les années 40 et 50 par Elias Harrus, Marocain de confession juive, où il dépeint la vie quotidienne des juifs de l'Atlas et du sud du Maroc et d'autres captées des décennies après par une journaliste néerlandaise sera exposée du 11 novembre au 6 mars prochain au musée juif à Londres.


L'exposition, intitulée "Maroc: Photographies d'Elias Harrus et Pauline Prior" révèle une coexistence sociale et culturelle vieille de près de 2000 ans entre communautés juive et musulmane au Maroc.

L'événement est organisé en partenariat avec la Moroccan-British Society présidée par Chrifa Lalla Joumala Alaoui, ambassadeur du Maroc au Royaume-Uni, qui donnera le coup d'envoi de l'exposition.

Ces images évocatrices et vivantes retracent en toute spontanéité le vécu de la communauté juive au Maroc, ses rites religieux, ses métiers, son artisanat et ses traditions.

D'une intensité remarquable, elles sont en effet l'expression manifeste de la profondeur des liens entre deux communautés de confessions différentes vivant côte à côte sur le même sol, dans une parfaite symbiose et respect de l'Autre.

Ces photos sont d'une importance particulière du fait que cette communauté juive a, depuis, virtuellement disparu des montagnes de l'Atlas et du sud du Maroc pour s'installer dans les grandes villes du Royaume ou immigrer à l'étranger, estime la directrice du musée juif, Mme Rickie Burman.


L'exposition comprend également des photos captées par Pauline Prior qui a revisité, à la demande du musée juif d'Amsterdam, les mêmes lieux que Harus pour transposer ce qui reste du patrimoine juif au Maroc.

Le musée juif expose également des costumes traditionnels portés ou confectionnés par des juifs marocains ainsi qu'une collection de bijoux.

Dans une déclaration à la MAP, M. Sydney Assor, membre imminent de la communauté juive marocaine établie en Grande-Bretagne, s'est réjoui de cette opportunité de "faire connaître le judaïsme marocain et de mettre en exergue la convergence des religions au Maroc".

"Notre objectif, c'est de révéler au grand public cette convergence et cette entente ayant toujours régi les relations entre juifs et musulmans au Maroc", a-t-il dit.

Il a en outre formulé le souhait de voir des écoliers marocains de confession musulmane visiter l'exposition pour découvrir la symbiose qui a toujours existé entre les deux communautés.

M. Assor a, par ailleurs, tenu à remercier la Moroccan-British society pour sa contribution inestimable à l'organisation de cet événement.

Au menu de l'exposition figure aussi nombre de conférences et de spectacles au cours desquels le public pourra découvrir traditions et art culinaire juifs marocains.






Le Maroc espace privilégié de convergence des civilisations (M. André Azoulay)
Posté par: aaron (IP enregistrè)
Date: 12 novembre 2010 : 16:09

un Maroc fort de sa diversité culturelle et riche de toutes ses histoires additionnées que l'Angleterre est invitée à découvrir", a déclaré à la MAP M. André Azoulay, Conseiller de SM le Roi.


"Espace privilégié de convergence des civilisations berbère, arabo-musulmane et juive, le Maroc a su résister aux mirages d'une histoire réécrite en fonction des aléas de l'instant", a dit M. Azoulay après avoir donné lecture du message adressé par SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, aux organisateurs de l'exposition sur le judaïsme marocain, inaugurée mercredi soir au siège du Musée Juif de Londres.

"Le message de SM le Roi donne sa juste mesure à la singularité, à la modernité et à la profondeur des choix faits par le Maroc pour résister aux tentations du repli", a ajouté le Conseiller de SM le Roi, en mettant en relief la détermination des communautés juives marocaines, où qu'elles se trouvent, pour "afficher, promouvoir et protéger leurs racines marocaines et leur mobilisation effective aux côtés du Maroc".

La cérémonie d'inauguration de l'exposition "Morocco" a été présidée par l'ambassadeur du Maroc au Royaume-Uni, Chrifa Lalla Joumala Alaoui, en présence de plusieurs personnalités britanniques et marocaines de marque.

L'exposition, qui durera jusqu'au 6 mars 2011, représente un véritable voyage dans le temps, mettant en relief la richesse de la civilisation marocaine et la splendeur de ses valeurs intrinsèques de tolérance et de respect de l'autre.

A travers une collection de 74 photographies inédites, prises durant les années 40 et 50 par Elias Harrus, marocain de confession juive, le visiteur découvre la vie quotidienne des juifs de l'Atlas et du sud du Maroc et leur interaction avec leurs concitoyens musulmans dans un environnement empreint de quiétude et d'enrichissement mutuel.

Cette manifestation phare est organisée par le Musée Juif de Londres en partenariat avec la Moroccan-British Society, que préside Chrifa Lalla Joumala Alaoui.
MAP

Juifs et musulmans : Ensemble pour faire face à l'islamophobie et à l'antisémitisme
Posté par: aaron (IP enregistrè)
Date: 16 novembre 2010 : 22:10

Les malentendus entre juifs et musulmans portant sur ce que l'autre croit et pratique ont existé depuis des générations. Ces perceptions erronées, ainsi que des facteurs sociaux et politiques, ont malheureusement entraîné des tensions entre nos deux communautés.

Article rédigé par Marc Schneier -
Nous sommes tous des enfants d'Abraham et, comme dans tout rapport de fratrie, il est essentiel pour nous, juifs et musulmans, de nous rappeler nos origines communes et de nous soutenir les uns les autres. Le « week-end de jumelage » est conçu pour favoriser et renforcer les relations entre juifs et musulmans. Cette initiative novatrice réunit juifs et musulmans dans leurs propres communautés, dans les mosquées et synagogues, ainsi qu'étudiants et groupes de jeunes dirigeants musulmans et juifs.

Chaque année, des participants s'engagent à travailler de façon continue pour combattre l'islamophobie et l'antisémitisme. Dans certaines communautés, ce programme marque le début d'activités interreligieuses entre musulmans et juifs que nous espérons voir se poursuivre avec les générations à venir.

Le premier « week-end de jumelage » a eu lieu en novembre 2008. Il a été initié par la Fondation pour la compréhension ethnique (FFEU) en coopération avec la société islamique d'Amérique du Nord, le Conseil musulman des affaires publiques et le Congrès juif mondial. Le programme de jumelage résulte d'une résolution adoptée lors du Sommet national des imams et des rabbins organisé par la FFEU à New York en 2007. En outre, le « week-end de jumelage » bénéficie du soutien de sa Majesté le Roi Abdullah d'Arabie saoudite et reflète sa volonté de promouvoir les voix modérées et la coopération avec d'autres communautés religieuses.

En juillet 2009, la FFEU a conduit une mission d'imams et de rabbins européens aux Etats-Unis, coparrainée par le Congrès juif mondial et la Société islamique d'Amérique du Nord. Les imams et rabbins (28 au total) de France, Grande-Bretagne, Hollande, Belgique, Italie, Suisse, Allemagne, Norvège et Russie se sont entretenus avec des dirigeants politiques et des militants sociaux américains et ils ont discuté de la question de savoir comment améliorer les relations interreligieuses dans leurs propres communautés. La mission s'est achevée avec l'engagement des imams et des rabbins européens de participer au « week-end de jumelage » prévu en 2009 dans leurs pays d'origine.

En novembre 2009, le deuxième « week-end de jumelage » des mosquées et synagogues annuel a vu 100 mosquées et 100 synagogues se rassembler sous le thème ''Construire un programme commun'' pour englober les questions sociales au titre d'une seule communauté. En Europe, le jumelage a été lancé à Paris, lors d'un événement parrainé par la Société de l'amitié judéo-musulmane de France et coparrainé par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), le Consistoire, la Grande mosquée de Paris et le Fonds juif européen.

Suite à la mission de juillet des imams et des rabbins européens, la participation au « week-end de jumelage » en 2009 s'est élargie avec l'introduction de congrégations jumelées issues de sept pays européens – Grande-Bretagne, France, Allemagne, Italie, Suisse, Belgique et Pays-Bas. En France, où les tensions entre juifs et musulmans ont été particulièrement vives, 19 mosquées et 19 synagogues ont célébré leur jumelage, renforçant l'idée selon laquelle la réconciliation entre les deux communautés religieuses est possible.

Cette année, tout au long des mois de novembre et de décembre, plus de 100 mosquées et 100 synagogues, dans 22 pays répartis sur quatre continents, vont participer au « week-end de jumelage ». Le 31 octobre dernier, le jumelage a débuté avec un jumelage virtuel à l'échelle mondiale au cours duquel les participants du monde entier ont vu des reportages sur les initiatives judéo-musulmanes en cours dans plusieurs pays.

Soutien supplémentaire à nos efforts de sensibilisation, l'annonce de la publication d'un nouveau livre que je coécris avec l'imam Shamsi Ali, le chef spirituel du Centre culturel islamique de New York, la plus grande et la plus prestigieuse mosquée de la ville. Nous analyserons les passages difficiles et controversés de la Torah et du Coran et présenterons la voix de la modération en revoyant ces textes sacrés. Le livre sera un précieux outil pour faire avancer les relations judéo-musulmanes dans les communautés du monde entier.

Au cours des trois dernières années, des milliers de juifs et de musulmans de Californie, de New York et de Toronto, ainsi que de Londres, Paris, Bruxelles, Francfort et d'autres villes européennes, ont non seulement visité leurs lieux de culte respectifs pour la première fois mais ils ont également étudié la Torah et le Coran ensemble, servi, les uns à côtés des autres, des repas aux pauvres et aux sans-abri et noué de profondes amitiés.

Le « week-end de jumelage » nous a encore et encore montré que les juifs et les musulmans peuvent non seulement vivre pacifiquement en bons voisins mais aussi s'associer pour construire une communauté meilleure.

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*Le rabbin Marc Schneier est le vice-président du Congrès juif mondial et le président de la Fondation pour la compréhension ethnique.

La Fédération sépharade américaine rend un vibrant hommage à SM le Roi
Posté par: aaron (IP enregistrè)
Date: 17 dcembre 2010 : 13:45

La Fédération Sépharade américaine (ASF) a rendu un vibrant hommage à SM le Roi Mohammed VI pour Son action en faveur de la "paix et du dialogue interreligieux” et célébré les "excellentes” relations maroco-américaines.


C'est un "hommage rendu" au Souverain, pour Son "action pour la paix, le dialogue interreligieux et pour son action sincère et loyale pour la reconnaissance des droits légitimes des Palestiniens", ont affirmé lundi soir à New York les intervenants lors d'une soirée de Gala dans le cadre d'un "voyage épique" d'une année, inauguré en octobre dernier et célébrant, sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, "2000 ans de vie juive au Maroc”.

Entamée par les hymnes nationaux marocain et américain, au palace new yorkais "The Pierre", suivie de prières élevées à la gloire du Souverain et à la mémoire du Père de la Nation, feu SM Mohammed V et du Regretté SM Hassan II, cette soirée a mis en exergue le rôle clé joué par le Maroc pour la "paix et la réconciliation" au Moyen-Orient.

Le Maroc est un "acteur clé" au Moyen-Orient qui oeuvre pour que les différents protagonistes reprennent langue dans l'intérêt des deux peuples et de la satisfaction des droits légitimes des Palestiniens, a affirmé l'ambassadeur itinérant de SM le Roi, Serge Berdugo, en ouverture de cette manifestation.

"Nous célébrons aujourd'hui, le Maroc, une Nation, à la croisée de l'Orient et de l'Occident, riche de sa diversité et d'une histoire plusieurs fois millénaire", a souligné l'ambassadeur en recevant, un candélabre à cinq branches, -symbole de l'étoile frappant le drapeau national -, surmonté de fruits du grenadier, signe d'unité, un présent de l'ASF au Souverain.

"Aujourd'hui plus que jamais cette région a besoin d'initiatives courageuses menées par des faiseurs de paix, pour permettre à ces peuples de vivre ensemble, côte à côte dans la paix, la fraternité, la dignité et la sécurité", a ajouté M. Berdugo, soulignant l'action inlassable de SM le Roi, qui oeuvre à l'édification d'un monde meilleur et à la réalisation d'une paix globale au Moyen-Orient.

Le Souverain est convaincu que le "conflit entre les fils d'Abraham n'est pas une fatalité et que malgré les récentes difficultés, nous devons persévérer, sans répit, pour une solution juste porteuse de paix, de sécurité et de dignité à chacun en terre sainte", a ajouté l'ambassadeur itinérant.

Depuis son indépendance, le Maroc, sous la direction "courageuse, clairvoyante et ingénieuse de Ses Souverains, qui partagent avec les Etats-Unis un but commun, celui de la paix et de la réconciliation entre les peuples, n'a cessé d'oeuvrer pour cet ultime et non moins noble objectif", a estimé pour sa part l'ancien ambassadeur des Etats-Unis au Maroc, Marc Ginsberg.

Il rappellera, à ce propos, le message adressé par SM le Roi à la conférence de lancement du projet Aladin, dans lequel le Souverain indique concernant l'Holocauste que "Notre lecture est celle d'une blessure mémorielle que nous savons inscrite dans l'un des chapitres les plus douloureux, dans le Panthéon du Patrimoine universel".

M. Ginsberg qui a fait part de sa fierté d'avoir eu l'honneur de servir au Maroc, le premier pays à avoir reconnu les Etats-Unis, auquel lui et sa famille "voue un profond attachement", a expliqué à l'assistance composée de personnalités de différentes générations et horizons, les liens étroits et solides entre les deux peuples et les deux Etats jamais interrompus, ni démentis, depuis la signature du Traité d'amitié en février 1778.

Aujourd'hui, dit-il, "les Etats-Unis et le Maroc sont plus proches que jamais" car partageant de "nombreuses causes communes"

Pour la communauté juive marocaine établie aux Etats-Unis, qui a réitéré son allégeance au Trône Alaouite, et à son Souverain, SM le Roi Mohammed VI, qui, fidèle à la voie tracée par feu SM Mohammed V et le Regretté SM Hassan II, ne cesse d'entourer de sa Haute sollicitude tous Ses sujets, ces liens n'ont jamais été aussi forts.

Et c'est un Maroc dans toutes ses composantes musulmane et juive, arabe et berbère qui a célébré le Royaume, terre de tolérance et de cohabitation pacifique entre culture et religion.

"Sa Majesté le Roi Mohammed VI, fidèle à ces principes n'a de cesse de réaffirmer sa responsabilité religieuse, historique et constitutionnelle dans la préservation des personnes, des droits et des valeurs sacrées de ses sujets de confession juive", a rappelé M. Berdugo.

Ce dîner de bienfaisance, ponctué de morceaux de musique interprétés par le pianiste marocain Marwan Benabdallah, dans une salle décorée aux couleurs nationales, a été également l'occasion de lancer le parfum "Lumière du Maroc" créé en édition limitée - 45 flacons - par le célèbre parfumeur d'origine marocaine, Carlos Benaim.

Cette manifestation a été marquée par la présence de plusieurs personnalités du monde de la religion, de la politique, de la diplomatie, des arts, de la culture et des médias, dont le représentant permanent du Royaume auprès de l'ONU, l'ambassadeur Mohamed Loulichki, le Consul général du Maroc à New York, Mohamed Karmoune,de Mme Wassane Zalaichi, représentante de l'ambassade du Maroc à Washington ainsi que du grand Rabbin de Paris, David Messas et du Rabbin Raphaël Benchimol de la Congrégation sépharade de Manhattan.

Plusieurs autres rendez-vous sont prévus au programme de "2000 ans de vie juive au Maroc, un voyage épique", notamment des symposiums, conférences, concerts, ainsi qu'un voyage au profit de 50 personnes pour visiter les villes/sites héritages et rencontrer les leaders de la communauté juive marocaine.
Source:casafree

Un rabbin d’origine marocaine décoré par le Roi Mohammed VI
Posté par: aaron (IP enregistrè)
Date: 17 mars 2012 : 18:14

Raphaël Benchimol, rabbin orthodoxe et membre de la Congrégation Sépharade de Manhattan a été décoré dimanche dernier du Wissam Al Arch de l’Ordre du Chevalier, décerné par le souverain marocain. Une distinction qui honore la tolérance entre juifs et musulmans marocains, alors qu’Israël entretient des relations ténues avec ses voisins arabes.


La cérémonie s’est tenue au Centre d'histoire juive localisé dans le centre de Manhattan, à New York dimanche dernier. Serge Berdugo, secrétaire général du conseil des communautés israélites au Maroc, par ailleurs ambassadeur itinérant du Roi, s’est chargé de présider l’hommage mais aussi de remettre la distinction royale au rabbin Raphael Benchimol, rapporte le site Algemeiner.com.
Parmi les dignitaires présents figuraient l'ambassadeur du Maroc aux Etats-Unis, Rachad Bouhlal, le président de la Fédération américaine séfarade, David Dangoor, le Consul général du Maroc à New York, Mohamed Karmoune ou encore Jamal Benomar, conseiller spécial du Secrétaire général à l'Organisation des Nations Unies au Yémen. Au nom de la Congrégation sépharade de Manhattan, le Rabbin a présenté une couronne d'argent sur laquelle une inscription est adressée personnellement au roi Mohammed VI.
Dévoué à la communauté
Raphaël Benchimol a été loué pour, entre autres, ses efforts dans la « réhabilitation et la rénovation des cimetières juifs et de sites sacrés au Maroc ». Serge Berdugo n’a pas manqué d’insister sur les qualités de l’homme « C’est un réel plaisir d’honorer un homme de conviction et d'action, un érudit au service de sa communauté et un soutien fidèle du Maroc ». Né à Rabat en 1966, le rabbin Benchimol émigre aux Etats-Unis à l’âge de 8 ans. La famille s’installe à Miami en Floride et le jeune Raphaël est inscrit dans une école juive. Excellent élève selon une biographie qui lui est consacré, son amour pour la Torah le pousse à devenir par la suite rabbin.





S’adressant à la foule présente lors de la cérémonie de décoration, Raphaël Benchimol s’est prononcé sur « l'importance de l'éducation culturelle » et a exhorté à « enseigner aux enfants qui ne sont pas nés au Maroc leur passé illustre et glorieux ». « Bien que nous avons quitté le Maroc, il ne nous quitte jamais, car profondément gravé dans nos cœurs. De son côté Serge Berdugo a notifié au cours de son allocution que « la communauté juive est une composante de l'identité marocaine.» 

Argentine: La poétesse marocaine Simy Zerrad Chocron publie un recueil, dédié à Tétouan
Posté par: aaron (IP enregistrè)
Date: 15 avril 2014 : 21:22

Buenos Aires : La poétesse marocaine de confession juive, Simy Zerrad Chocron, a publié en Agentine, oû elle est résidente, son premier recueil de poésie, dédié à sa ville natale, Tétouan, sous le titre "Entre hierbabuena et azahares: Nostalgia Mora" (Menthe et fleurs d'oranger: Nostalgie maure.
Publié aux éditions "La Parte Maldita" de Buenos Aires, le recueil comporte une vingtaine de poèmes dans lesquels l'auteure se remémore avec une nostalgie imprégnée de mélancolie et de tristesse son enfance à Tétouan où elle a vécu jusqu'à l'âge de 12 ans avant d'émigrer avec ses parents en Argentine.

Le recueil de Simy Zerrad, illustré de ses photos d'enfance à Tétouan et de celles de ses grands-parents, témoigne de l'attachement indéfectible de la communauté juive marocaine à son pays d'origine et à sa culture millénaire.





"J'ai voulu témoigner, à travers mes poèmes, de l'attachement de la communauté juive d'origine marocaine résidant à Buenos Aires à son pays natal, le Maroc, et à sa culture millénaire", a déclaré l'auteure à la MAP.

"Même si on a quitté le Maroc, le Royaume n'est jamais sorti de nos coeurs", a ajouté la poétesse, précisant que son recueil sera présenté prochainement à Tétouan par un groupe d'anciens amis d'enfance.



André Azoulay met en exergue à Montréal les liens séculaires entre l'Islam et le Judaïsme au Maroc
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 17 juin 2015 : 16:00

André Azoulay met en exergue à Montréal les liens séculaires entre l'Islam et le Judaïsme au Maroc



M. André Azoulay, Conseiller du Roi Mohammed VI, a mis en exergue, lundi soir à Montréal, les liens séculaires entre l'Islam et le Judaïsme au Maroc, ainsi que la singularité et la richesse de l'identité plurielle marocaine, nourrie et forgée par la convergence de ses différents affluents et composantes.




M. Azoulay, qui intervenait lors d'une conférence sous le thème "le Maroc, une autre histoire pour un autre futur en terre d'Islam", organisée par l'Association "Mémoires et Dialogue", a souligné que le Maroc est "riche d'une grande histoire juive", enrichie par le partage, l'échange et le contact naturel et permanent depuis des siècles entre imams et rabbins, ajoutant qu'"au delà du lien du sol, les juifs marocains, là où ils sont présents, se réclament de leur attachement au Royaume et se revendiquent de cette fidélité à leur identité, leur héritage et leur culture marocaines".

Devant un aréopage de personnalités issues de divers horizons, M. Azoulay a insisté sur cette "exception marocaine", tout en déclarant sa fierté de partager sa Marocanité, riche d'une grande diversité "voulue et assumée", et d'être à la fois arabe, berbère et juif, "en ces temps de recul collectif, de repli identitaire et d'archaïsme qui minent la communauté des Nations", rappelant que l'Islam et le Judaïsme ont coexisté plus d'un millénaire dans le Royaume, et se sont enrichis, nourris, modelés et façonnés mutuellement.

Dans ce sens, il a indiqué que le Marocain de confession juive n'a aucune "frilosité ou état d'âme" quand il se revendique de son identité ou de ses racines marocaines, soutenant que personne ne peut nier les différentes facettes de l'identité marocaine ou ignorer cette diversité, altérité et complexité qui caractérisent la société marocaine. Il a, à ce propos, rappelé que l'aide au peuple juif pendant la seconde guerre mondiale est venue du Maroc en premier lieu, avant que d'autres pays comme la Tunisie et la Turquie ne lui emboîtent le pas, ajoutant que durant la période de l'inquisition, les familles juives ont aussi trouvé refuge auprès des familles marocaines musulmanes.

Le Conseiller du Souverain a saisi également l'occasion pour mettre en relief la teneur de la Constitution de 2011, qui est "la seule au monde" à dire que l'histoire d'un pays a été écrite par la contribution de l'identité berbère, de la grande civilisation arabo-musulmane, la civilisation juive, et des divers autres affluents, notamment andalous et africain, précisant que "nous sommes aujourd'hui devant une réalité consensuelle au niveau national qui a trouvé sa traduction dans le vote massif des Marocains en faveur de cette nouvelle Loi fondamentale".

Selon M. Azoulay, cette "réalité constitutionnelle", qui est inscrite dans la Loi fondamentale du Royaume, constitue une "percée exceptionnelle de la modernité sociale" réalisée par les Marocains qui, par ce long parcours, ont fait triompher "l'irréfragabilité" de l'histoire du Royaume afin de "ne pas ignorer, marginaliser ou stigmatiser le Maroc dans l'une de ses composantes" et résister ainsi à toute forme de manipulation ou d'instrumentalisation.

Et le Conseiller du Roi de conclure qu'"il est du devoir de chacun de nous d'agir et de participer pour préserver et pérenniser cette dynamique" et de mobiliser les générations montantes pour "résister à l'amnésie des uns et aux tentations des autres".


Nouzha Chekrouni

De son côté, l'ambassadeur du Maroc à Ottawa, Mme Nouzha Chekrouni a souligné la particularité du Maroc, "terre de tolérance et de dialogue intercommunautaire", relevant que "dans un contexte régional caractérisé par les déchirements et les incertitudes, et face aux risques de repli identitaire et les fractures civilisationnelles, on ne peut qu'être fier de notre appartenance au Maroc, dont la diversité culturelle et spirituelle constitue un atout majeur et dont l'attachement aux valeurs d'ouverture, de tolérance et de dialogue lui confère singularité et reconnaissance".

Elle a affirmé, dans ce sens, que le Maroc, "attaché à son histoire, son unité nationale et son intégrité territoriale, sous la conduite ingénieuse d'un Roi fédérateur, engagé dans la démocratie et la modernité", s'est attelé à son développement économique, politique et social, ainsi qu'à une modernisation profonde de ses structures à tous les niveaux et ce, dans le respect de son identité nationale fondée sur l'unité et le pluralisme.

Mme Chekrouni a rappelé que l'histoire du Royaume, caractérisée par la coexistence et la cohabitation entre les Marocains de différentes origines et confessions, a vu sa consécration dans la Constitution de 2011 qui a confirmé cette philosophie du Maroc, fier de ses afflux musulman, juif, berbère, arabe et saharo-hassani, nourri de ses affluents africain, andalou et méditerranéen, une richesse indéniable et gage de l'ouverture de la société marocaine.

La diplomate marocaine a, en outre, soutenu que sous l'impulsion du Roi Mohammed VI, le Maroc a réalisé d'importantes avancées, indiquant que ces acquis, qui constituent le socle de sa stabilité, lui permettent de faire face aux nouveaux défis auxquels est exposée la communauté internationale, notamment l'extrémisme religieux et le terrorisme, et d'appréhender sereinement son futur pour le bien-être et la prospérité de ses citoyens.

Mme Chekrouni, qui a précisé que la communauté marocaine au Canada constitue "un trait d'union solide" entre son pays d'origine et son pays d'adoption, a conclu que le Maroc est fier de cette communauté aussi bien musulmane que juive, qui représente la résultante d'un flux d'immigration de qualité, une particularité et une vertu lui permettant de bien s'intégrer dans le pays d'accueil et de participer activement à sa réussite et à sa richesse identitaire.

La Communauté juive marocaine de Toronto et l'American Jewish Committee se mobilisent pour le Maroc
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 21 mars 2016 : 21:10

La Communauté juive marocaine de Toronto et l'American Jewish Committee ont torpillé les récents propos de Ban ki-moon concernant le Sahara.

Les propos tenus par Ban Ki-moon lors de sa récente visite à Tindouf et à Alger ont provoqué un tollé diplomatique, politique, et social au Maroc. Après la colère du gouvernement marocain et la grande marche populaire à Rabat, c’est au tour de la Communauté juive marocaine de Toronto (CJMT) et l'American Jewish Committee (AJC) de s’insurger contre le Secrétaire général de l’ONU.

Le président de la CJMT, Simon Keslassy, a qualifié mercredi les propos du responsable onusien d’"irresponsables, choquants, provocateurs, malavisées, biaisés, contradictoires, inappropriés"... Selon lui, ces déclaration constituent une "grave atteinte" à la souveraineté et à l'intégrité territoriale du Maroc, et ne font que créer des tensions inutiles autour d'un conflit artificiel qui n'a que trop duré.

Keslassy a condamné le "flagrant parti-pris" de Ban en faveur des thèses des séparatistes et de leurs protecteurs algériens, et ajouté que le Sud-coréen a "outrepassé sa fonction, ses prérogatives et la mission qui lui est dévolue" dans le traitement de ce dossier. Sa sortie "affaiblit et décrédibilise" l'instance onusienne et va à contre-courant des résolutions de l’ONU et du Conseil de sécurité sur la question. Ce qui risque de compromettre tous les efforts déployés jusqu'ici pour régler définitivement ce conflit factice, a précisé le président de la CJMT.

Néanmoins, a insisté Keslassy, la détermination de tous les Marocains, de Tanger à Lagouira et à l'étranger, toutes confessions confondues, à défendre corps et âme leur unité nationale ne sera nullement ébranlée. La marche populaire à Rabat a réaffirmé que "le Maroc restera dans son Sahara et le Sahara demeurera dans son Maroc jusqu'à la fin des temps".

La Communauté juive marocaine de Toronto et l'American Jewish Committee se mobilisent pour le Maroc
Posté par: gilou (IP enregistrè)
Date: 21 mars 2016 : 21:40

La communauté juive "marocaine " ( sic )de Toronto si prompte a prendre la defense des intérêts du Maroc frait mieux de d'elever contre les propos de Ban Ke moun contre Israel.Mais on ne l'a jamais entendue.




Michel Serfaty, Rabbin engagé : «C’est en luttant ensemble que le lien entre juifs et musulmans se recrée»
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 16 avril 2016 : 20:49

Michel Serfaty, Rabbin engagé : «C’est en luttant ensemble que le lien entre juifs et musulmans se recrée»


Le Rabbin Michel Serfaty le confesse, être décoré du Wissam Al Archlui a rappelé son attachement profond au Maroc. Une distinction d’autant plus symbolique qu’elle intervient au lendemain des attaques de Charlie Hebdo et de l’Hyper Casher de Paris.



Le Rabbin Serfaty est connu pour son engagement visant à combattre les préjugés dans des quartiers sensibles. Des actions qu’il mène dans le cadre de l’association de l’amitié judéomusulmane de France (AMJF). Cela fait plus de dix ans qu’il sillonne, avec l’imam Mohammed Azizi, les routes de France à bord d’un bus pour promouvoir l’amitié entre juifs et musulmans. Sans agression mais avec humour et pédagogie, le Rabbin Serfaty et l’Imam Azizi tentent, via l’AMJF, de retisser les liens entre ces deux communautés. Le leitmotiv de l’association : «On se ressemble plus qu’il ne semble». C’est pour transmettre ce message à la jeunesse des quartiers sensibles que le rabbin de Ris-Orangis a lancé la chanson «Tous unis» avec le rappeur Coco-TKT.

Afin de mieux comprendre son combat, notre correspondante à Paris, Noufissa Charaï a passé une matinée avec lui dans sa synagogue à Ris-Orangis, une banlieue du sud-est parisien.


L’Observateur du Maroc et d’Afrique. Qu’est-ce qui vous a motivé pour créer l’association de l’Amitié Judéo- Musulmane de France ?

Michel Serfaty : L’association est née en 2004, j’avais alors reçu un appel du président du CRIF qui s’étonnait de ne plus me voir agir, et la même semaine je reçois un appel du recteur de la mosquée de Paris et du président du consistoire et nous décidons de nous réunir pour une nouvelle initiative. Je voulais une action d’envergure nationale avec des moyens, des ressources mais surtout une stratégie. Nous avons lancé la journée de l’amitié judéo-musulmane de France à la Cité des Sciences et de l’Industrie. Il y avait plusieurs stands qui mettaient en évidence des caractéristiques juives et musulmanes et il y avait aussi des musiciens. Nous attendions 200 personnes pour le premier repas, nous avons fini à 800.

Alors que les juifs sont très préoccupés par la montée de l’antisémitisme, nous leur montrons qu’il y a de la place pour une amitié judéomusulmane en France. Depuis les années 2000, et plus exactement depuis qu’Ariel Sharon s’est rendu sur l’esplanade de la mosquée en 2001 une nouvelle forme d’antisémitisme apparait en France. Il n’ y a pas d’actes antisémites à Saint-Michel ou dans le Cantal alors que toutes les régions Île-de-France sont touchées par ce nouvel antisémitisme qui a brutalement éclaté en 2001. Les actes recensés par l’Etat et rendus publics montrent que 95% des auteurs ont des noms de résonance musulmane. Cette année, il y a eu 2020 actes racistes en France, dont 810 à 820 actes antisémites et 410 à 420 actes racistes anti musulmans. C’est préoccupant ! 60% des actes racistes en France concernent la communauté juive et musulmane cumulée. Les actes racistes anti musulmans n’apparaissent que depuis 3 ans et cela peut être dû à différentes raisons. Soit parce que les actes racistes anti musulmans n’étaient pas recensés, soit parce qu’ils n’étaient pas un sujet de préoccupation pour l’Etat. À l’époque, la communauté musulmane était dissoute dans la nation et n’était pas prise en compte par les institutions étatiques.


Le Rabbin Serfaty avec l’imam Azizi.

Au plan spirituel, quels sont, selon vous, les principaux points de convergence entre le judaïsme et l’islam?

Dès le la fin du deuxième tours, j’ai organisé une exposition avec l’Institut du Monde Arabe et le Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme. C’était la première exposition commune. Intitulée «Culture en Partage», elle mettait en lumière les plus grandes similitudes des deux religions : les origines, la naissance, le nom des prophètes, la circoncision, les liens entre sources bibliques et tradition coraniques, le mariage, le deuil, les orientations des lieux de cultes (les musulmans aussi priaient en direction de Jérusalem avant de se rediriger vers la Mecque). L’histoire des juifs en terre d’islam révèle que la rencontre des juifs et des musulmans à travers leur religions, leur productions intellectuels et artistiques ont eu des convergences et des complémentarités. Après, en tant que juif je ne peux pas oublier l’histoire du judaïsme en Libye, en Iran, en Irak, en Tunisie et en Espagne avec la période particulière de l’Andalousie, tout ce passé historique rappel que même s’il y a eu souffrance et douleur a certains moments il y a aussi eu des rencontres et du partage. Les juifs ont plus connu la quiétude en terre d’islam, qu’en terre chrétienne.

Comment êtes-vous reçu dans les cités, quelles sont les réactions ?

Les réactions sont variées. Avec le bus de l’association, nous nous déplaçons dans les zones urbaines sensibles, ce sont des quartiers ghettoïsés, avec un fort taux de chômage, mais également d’échec scolaire et de délinquance. Ainsi, je préfère parler de quartiers incandescents plutôt que de quartiers sensibles. Ce sont des foyers qui peuvent facilement exploser, je les appelle les «brasiers de France et de Navarre». Certains jeunes froissent le tract de l’association lorsqu’ils lisent le mot «juif», mais généralement les amis autour se désolidarisent de cette réaction. Monsieur Azizi intervient dans la conversation car il est légitime, c’est un imam qui a une très bonne connaissance de l’islam. Du coup, il se base sur le Coran pour convaincre les jeunes. Certains parmi eux demandent souvent à monsieur Azizi s’il a reçu une fatwa pour travailler avec un juif. Certains peuvent avoir des expressions violentes, mais ils ne nous agressent jamais. Ceux qui parfois affichent leur aversion des juifs viennent souvent demander pardon et m’embrasser la main à la fin, comme ils le font avec l’imam. Il y a un travail en profondeur à faire avec ces populations, qui n’a jamais été fait. Cette situation est le résultat d’un abandon de ces populations pendant deux ou trois générations. Nous ne les avons pas accompagnées, ni armées de connaissance propre à la civilisation française. Parfois, nous avons des animateurs musulmans de l’association qui nous appellent alarmés et impuissants parce qu’ils sont confrontés à des propos antisémites chez des enfants en bas âge.

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Le Rabbin Serfaty avec l’imam Azizi.


Comment retissez-vous les liens entre le judaïsme et l’islam ?

J’insiste sur le verbe que j’ai choisi pour lancer notre mouvement : «Bâtir» et pas «rebâtir». Les gens de ma génération me disent : «Mais nous avons déjà réussi à vivre ensemble, c’était une période agréable; je réponds que c’est de la nostalgie. » La troisième génération de musulmans vivant en France n’a rien connu de cette période. Par conséquent, il y a une ignorance de la chose juive. Il faut bâtir pour qu’il y ait une prise de conscience de la distance qui s’est établie entre ces deux communautés. Pour tisser les liens, je fais valoir notre présence ensemble en France et le souci que nous avons ensemble, en tant que citoyens, de construire la nation dans laquelle nous vivons. Et cet effort de construire ensemble entraine une solidarité des communautés. Nous pouvons reconstruire le lien entre musulmans et juifs en luttant ensemble contre les discriminations. Il ne fait aucun doute que les populations les plus discriminées en France sont celles des zones urbaines sensibles. Or, elles accueillent une immigration extra-européenne avec des musulmans d’Afrique du nord ou centrale et plus récemment d’orient. En revanche, les juifs en France ne sont pratiquement plus victimes de discrimination. C’est donc en luttant ensemble que le lien se recrée. Nous vivions une crise sociale d’intégration, ces populations discriminées sont confinées, consciemment ou pas. Nous avons laissé ainsi s’installer des zones d’exclusions et d’échecs, autrement dit : des ghettos. Il est de notre devoir de sortir de notre confort, de sortir de nos beaux quartiers, et d’aller à la rencontre de ces populations. Ce geste consiste à sortir de l’entre soi pour rencontrer «l’autre». Je leur dit ensuite : «On se ressemble, plus qu’il ne semble».

En quoi votre collaboration avec un imam, Monsieur Azizi, permet-elle de faire passer le message plus facilement ?

Quand nous, un Rabbin et un imam, arrivons dans un quartier sensible, cela crée toujours la surprise, mais nous avons un rapport de respect à leur égard, pas d’hostilité ou d’agression. Les deux premières années, notre arrivée dans les quartiers surprenait. Un juif et un musulman ensemble ça faisait «flash». Nous nous sommes fixés un objectif : interroger les juifs sur ce qu’ils pensent des musulmans et demander aux musulmans ce qu’ils pensent des juifs. De là, nous avons constaté que les deux avaient une masse considérable de préjugés. Nous avons donc fait appel à des psychologues sociaux pour expliquer les préjugés antimusulmans et antisémites. Nous avons également formé nos équipes qui sont en contact avec les populations afin d’apprendre à identifier un préjugé racial ou xénophobe, le définir et le reconstruire. Il est important de définir ce que représente une agression antimusulmane ou antisémite sur le plan psychologique. Il faut remonter à l’origine du préjugé pour ne pas laisser place à la discrimination.

Le Rabbin Serfaty a sorti en février dernier une chanson «Tous unis» avec le rappeur Coco-TKT.


Vous avez sorti la chanson «Tous unis» avec le rappeur «Coco-tkt» qui a collaboré avec Dieudonné avant de se désolidariser de lui. A qui vous adressez-vous ?

Le Rabbin Serfaty a sorti en février dernier une chanson «Tous unis» avec le rappeur Coco-TKT.
Parfois, il y a de la francophobie dans le rap, il y a la détestation de la France. Il faut donc utiliser leur moyen de communication pour faire passer le message. Du coup, vous avez des jeunes de quartiers qui disent : «Elle est belle la France». Il faut dans un premier temps aimer la France pour ce qu’elle est, et non pas pour ce qu’elle vous donne. Ensuite, je m’adresse aux adolescents, aux enfants mais aussi aux mamans. Les mamans doivent venir aux synagogues pour connaitre les juifs. Celles qui avaient des préjugés finissent par me lancer : «Mais, on nous a menti sur vous».

Vous dites que dans les quartiers où vous vous rendez, certains ne connaissent pas des juifs, la ghettoïsation est-elle un frein pour le vivre ensemble ?

Il y a deux phénomènes qui se cumulent. D’une part, l’échec de l’intégration. De l’autre, des phénomènes d’acculturation en échec. Cela révèle que nous avons laissé s’installer les cultures des pays d’origines dans un niveau primaire et ils regorgent de préjugés homophobes, contre les femmes, mais aussi de préjugés antisémites. Parfois, j’ai des phrases comme «Vous le Rabbin, vous avez la clef de la richesse». Ce sont des préjugés qui relèvent de la croyance. Ceux qui les profèrent n’ont pas l’impression que c’est antisémite.

En quoi l’antisémitisme a-t-il changé de nature ?

Nous faisons la distinction entre le nouvel antisémitisme des années 2000 et celui qu’il y a eu en Europe à partir du Ve siècle, jusqu’à la Shoah. Cet antisémitisme historique était indéniablement lié au mépris du juif enseigné par l’église catholique romaine et protestante. Cet antisémitisme était concret, dans la mesure où l’église a introduit dans sa liturgie l’enseignement du mépris du juif considéré comme un peuple déicide. Puis, il y a eu l’espoir de la substitution de l’église au judaïsme en Israël. Cela s’est manifesté par les croisades ou les meurtres rituels. Le nouvel antisémitisme se déclenche, à travers l’Europe et pas seulement en France, avec beaucoup de brutalité dans les années 2000 lorsque Ariel Sharon se rend sur l’esplanade de la mosquée et qu’éclate l’intifada. Certains veulent vite lier cet antisémitisme au conflit israélo-palestinien, mais ce n’était qu’un déclencheur d’un phénomène latent.

Mais distinguez-vous antisémitisme d’antisionisme ?

C’est une pierre d’achoppement dans mes échanges avec de nombreux musulmans de France. Même avec ceux aux profils culturels avancés par rapport à celui des banlieues. Ils ne font pas de différence entre la politique du gouvernement israélien et le juif israélien que l’on dissimule derrière l’expression sioniste. D’autant plus que, comme j’aime le rappeler, sioniste vient de «Sion», ce qui correspond pour les juifs dans la bible à Jérusalem. Or, nous aimons Jérusalem, même les musulmans aiment Jérusalem qu’ils appellent «Al-Quds». Par conséquent, nous sommes sionistes. L’amour de Sion a été transmis aux juifs depuis des millénaires. C’est une erreur d’utiliser le terme antisioniste. Ils peuvent dire qu’ils sont opposés à la politique israélienne et à ce moment-là c’est un débat d’opinions. Alors que le terme «anti-sioniste» est ambivalent. Surtout lorsqu’il y a une ignorance sur le sens du mot. Il ne faut pas que cela sonne comme une opposition à l’existence d’Israël. Il vaut mieux se déclarer anti-politique israélienne, anti-politique coloniale israélienne, mais pas anti-sioniste car cela revient à nier l’existence d’Israël.

Vous dites que lorsque vous avez été agressé en 2003, c’est parce que dans l’esprit de vos agresseurs vous représentez le colon israélien ?

Ils utilisent le prétexte du lien des musulmans aux Palestiniens pour dire que le juif est comme un soldat Tsahal et cette assimilation est facile et rapide. C’est un déclencheur d’une détestation du juif, indépendamment du conflit israélo-palestinien. Mais, au-delà du conflit, il y a des jeunes qui refusent d’étudier la Shoah par exemple.

Mais ce sont des exceptions, voire des épiphénomènes, cela ne risque-t-il pas de stigmatiser l’ensemble des jeunes de ces quartiers ?

Je suis en partie d’accord. C’est-à-dire qu’il y a un danger de la généralisation et une facilité avec laquelle nous transportons ces exceptions sur l’ensemble des musulmans. Je ne suis pas d’accord en revanche pour considérer cela comme un épiphénomène. Il y a plusieurs mouvances de l’islam de France en fonction des mosquées. Il y en a qui font encore le «douâa» tous les soirs du ramadan en disant «Ô Dieu, fait disparaitre de la terre les juifs et les chrétiens». Dans certaines mosquées salafistes, certains l’avouent et considèrent que c’est un rite. Pourtant, je rappelle qu’au Maroc le roi a émis un décret interdisant ce genre de «douâa».

La montée de l’islamophobie vous inquiète-t-elle ?[b]

Je veux préciser que le mot «islamophobie» n’existe pas encore dans le dictionnaire. La langue n’a pas encore désigné un mot pour qualifier l’acte raciste antimusulman. L’islamophobie y mêle la religion. Le problème c’est que les actes sont dirigés contre l’homme et non contre la religion. L’islamophobie insinue une interdiction de la critique de la religion musulmane, ce qui revient au blasphème. Or, ce n’est pas en accord avec la société laïque française. Mais il est indéniable qu’il y a eu des actes racistes antimusulmans.

[b]Et quels sont les préjugés des juifs sur les musulmans ?


Les Rabbins me disent souvent «Ismaël détestait Isaac et par conséquent jamais les musulmans ne pourront aimer un juif». C’est un préjugé antimusulman d’origine religieuse. Il n’y a pas de rapport entre un texte vieux de 2500 ans, des images symboliques et la réalité actuelle. Nous ne pouvons pas transposer la mythologie Abrahamique à la réalité sociale d’aujourd’hui. Il ne faut pas faire d’assimilation.

Benjamin Netanyahu, Premier ministre israélien, a appelé les juifs de France à venir s’installer en Israël. Le nombre de départ «Alya» a explosé depuis 2013. Cela vous inquiète-t-il ?

Cet appel du pied n’est pas récent, il prolonge ce qu’a fait Sharon et d’autres. Tous considèrent Israël comme «Terre de refuge des juifs». C’est ce que nous appelons «le droit au retour». Le mouvement d’Alya n’a jamais cessé depuis 1948. Jusqu’aux années 70, ils étaient en moyenne 700 juifs de France à faire chaque année la Alya. Au début des années 2000, nous en étions à 1200 Alyas en moyenne. Donc ce n’était pas très inquiétant. Mais, brutalement, en 2013, le nombre est passé à plus de 2500. Pour 2015, ils annoncent 12.000 Alyas ! C’est indéniablement lié à l’antisémitisme sachant que l’Etat n’a rien fait pour le prévenir pendant 10 ans. Cela a commencé avec la réaction de Lionel Jospin après l’incendie de la Synagogue de Trappes. Quant à Nicolas Sarkozy, qui disait pourtant : «Quiconque attaque un juif attaque la République », il n’a rien fait pour lutter contre l’antisémitisme. Le premier à agir est Manuel Valls. Les derniers attentats ont créé un sentiment de peur. 60% des Français disent craindre les musulmans alors que le problème n’est pas les musulmans. Il ne faut pas généraliser ! Il s’agit d’une minorité radicale. Lorsque vous vous penchez sur le profil des auteurs, vous remarquez qu’ils viennent tous des quartiers sensibles. En grande partie, ce sont des voyous et ils ont trouvé un prétexte pour devenir soit disant des musulmans radicaux, mais le musulman moyen n’a rien à voir avec tout cela. Le danger est de verser dans une généralisation hâtive, mais aussi d’ignorer une réalité, à savoir que la majorité de ces actes ont été commis par des jeunes issus de ces quartiers, ayant un manque de culture et d’intégration.

Pourtant c’est dans des pays musulmans, y compris au Maroc que des juifs ont vécu en sécurité. Au Maroc, avez-vous déjà ressenti de l’antisémitisme ?

Dans le panorama des pays musulmans, il n’y a aucun doute que le Maroc est une exception. Je rappelle avec plaisir que le Maroc est le seul pays musulman qui n’a pas expulsé ses juifs. Le nationalisme marocain a été contenu aussi par les rois du Maroc alors qu’en Tunisie, en Libye, en Egypte et en Irak, le nationalisme a eu pour conséquence la persécution des juifs et leur expulsion. J’ai passé mon enfance à Marrakech dans un quartier entre le Mellah et la médina, je sortais sans inquiétude pour me rendre à l’école. Je n’ai jamais eu d’inquiétude, alors que dans la France d’aujourd’hui, des parents sont inquiets pour leurs enfants. Je le redis, au Maroc je circulais en toute liberté. J’ai vécu des moments où les musulmans venaient à la rencontre des juifs avec plaisir pour construire des cabanes de Souccot. Ils offraient des fleurs, du fromage et de du beurre pour Pessah. Il y avait une véritable complicité. Parfois, des amis au Maroc me mettaient en garde contre certains quartiers où soit disant «les musulmans égorgeaient les juifs» et les juifs eux ne se promenaient pas avec la dague. Donc, il y avait cette image qui revenait. Sinon, il y avait parfois l’expression «dak lihoudi lakhor». Après, nous avons pour le Maroc un profond amour, nous étions «des étrangers en terre natale». C’est-à-dire que tous les juifs ont été scolarisés dans les écoles de l’Alliance. Ils nous disaient de parler français et pas l’arabe. Ils nous enseignaient l’histoire des Gaulois plutôt que celle des dynasties marocaines ou de moments forts comme lorsque Youssef ben Tachfine appelait les juifs pour être médecins et «toujares sultan» (Commerçants du sultan).

Mohammed V a reçu, le 20 décembre dernier, à titre posthume, le prix Liberté à la Synagogue B’nai Jeshurun à New York pour avoir protégé les juifs du Maroc. Cette histoire est-elle connue par ces jeunes que vous rencontrez ?


La princesse Lalla Meryem a remis, le 1er février 2015 à Paris, au Rabbin Michel Serfaty wissam Al Arch de 3e classe (officier) décerné par le Roi Mohammed VI.
Malheureusement, les jeunes musulmans arrivant en France, en Belgique et Hollande ont été happés par les mouvances wahhabites. Le Royaume cherche les moyens de garder dans son giron ses sujets de la diaspora. Nous subissions cette dérive wahhabite qui a gagné des musulmans de cette diaspora. Lorsque je rencontre des familles marocaines, je leur parle du Roi Mohammed V qui a répondu au régime de Vichy : «Les juifs sont mes sujets» pendant la guerre, tout en gérant ses relations avec la France. Il accueillait les délégations rabbiniques et représentatives de la communauté juive pour les rassurer et leur dire : «Nous sommes ensemble et la crise passera». Lorsque Vichy essaye d’aller contre la volonté du Roi, Mohamemd V va lui tenir tête et il tente de limiter les restrictions imposées aux juifs. Par la suite, les Américains vont à leur tour donner raison au Roi.

Et les juifs de la nouvelle génération connaissent-ils cette histoire?

Les juifs la connaissent. Elle est publiée dans la presse juive, française, israélienne et américaine. Les juifs originaires du Maroc ont tous une profonde conscience de ce que le Maroc a fait pour eux.

Au lendemain du printemps arabe, il y a eu une révision constitutionnelle au Maroc. La constitution stipule désormais que l’unité du Royaume est «forgée par la convergence de ses composantes arabo-islamiques, amazigh et saharo-hassani, l’identité marocaine s’est nourrie et enrichie de ses affluents africains, andalous, hébraïques et méditerranéens». Cette reconnaissance dans les textes était-elle importante pour vous ?

Cet acte de Mohammed VI, à savoir la révision de la constitution, mérite notre immense admiration. C’est une invitation qu’il a faite aux juifs pour rappeler leurs apports culturels pendant des siècles au Maroc. Je compare l’acte de Mohammed VI aux gestes des grands hommes de France comme Alexandre Dumas, l’abbé Grégoire qui ont plaidé pour que la première convention reconnaisse le droit d’égalité des citoyens juifs de France, ce qui a permis leur émancipation. Le premier pays à le reconnaître, sur le plan constitutionnel, c’est le Maroc, c’est extraordinaire! Le Royaume reste un pays unique dans sa relation avec les juifs. C’est un pays qui offre la possibilité d’avoir des instituts universitaires hébraïques. Il faut que les Marocains d’ici restent fidèles à leur histoire et qu’ils ne se laissent pas contaminer par la détestation des juifs que le wahhabisme et le salafisme tentent de répandre à travers le monde.

Après la France, la deuxième plus grande communauté de Marocains résidant à l’étranger se trouve en Israël. Souhaitez-vous leur retour au Maroc à travers une Alya inverse, d’Israël vers le Maroc ?

L’amour pour le Maroc est indéniable pour les juifs du monde entier. Il y a des juifs de Montréal qui envoient des médicaments au Maroc, des professeurs qui organisent des cours gratuitement pour le Maroc. L’amour des juifs pour le Maroc est exceptionnel. Mais avec le contexte actuel mondial, je ne pense pas qu’ils reviennent. Ils sont installés et enracinés dans de nouveaux pays. En revanche, les juifs du Maroc se mobilisent pour ce pays, à titre de reconnaissance, sur les plans scientifique, artistique et culturel. Moi, je pourrai demain dispenser des cours gratuitement, je donnerai mon temps au Maroc sans problème et beaucoup le font ou seraient prêts à le faire. Il y a une reconnaissance qui traduit un sentiment de gratitude pour le Maroc, en plus de notre affection.

Cette interview a été publiée dans L’Observateur du Maroc et d’Afrique du 8 avril 2016

Michel Serfaty, Rabbin engagé : «C’est en luttant ensemble que le lien entre juifs et musulmans se recrée»
Posté par: CEREJIDO (IP enregistrè)
Date: 17 avril 2016 : 11:57

Tout cela c'est du pipo, il faut venir assister aux défilés antisémites actuellement dans les rues de Paris et autorisés par le Préfet qui lui-même doit être un "RAT"
J'ai bien vu les visites de ce rabbin, les arabes de banlieues le respectent sans plus et ne lui accordent aucune attention particulière.

premier festival du film juif de Casablanca
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 29 avril 2016 : 19:10

Près de 500 personnes ont assisté au premier festival du film juif de Casablanca, qui a été organisé dans la ville marocaine par une Juive séfarade originaire d’Atlanta.


Maurice Elbaz et Vanessa Paloma Elbaz, les organisateurs du premier festival du film juif, à Casablanca, en avril 2016.

L’événement de trois jours, qui a pris fin mercredi dans les bureaux du Stade olympique casablancais (SOC), présentait trois films sur les « conséquences de l’émigration des Juifs issus du tissu social marocain », a déclaré au JTA l’organisatrice, Vanessa Paloma, jeudi. Chaque projection a attiré environ 150 spectateurs, a-t-elle ajouté.


L’un des deux longs-métrages projetés était « Aida », qui a également été présenté par le Maroc aux Oscars du cinéma pour le meilleur film en langue étrangère, à propos de la bataille contre le cancer d’un professeur de musique juif vivant à Paris.

L’autre film était « Midnight Orchestra », une production de 2015 sur le fils d’un musicien juif qui a quitté le Maroc au milieu des tensions raciales provoquées par la guerre de Yom Kippour.

Les réactions au festival ont été extrêmement positives, a déclaré Paloma, chanteuse de musique judéo-espagnole et chercheuse sur l’identité et les arts dans le judaïsme marocain. Elle vit à Casablanca depuis 2009 avec son mari marocain juif, Maurice Elbaz, qui l’a aidée à produire le festival sur un budget restreint, mais malgré tout suffisant puisque les cinéastes ont renoncé à leurs frais.

Mais l’événement a également provoqué des réactions négatives au Maroc, qui bien que ce soit l’un des rares pays du monde musulman où l’héritage juif est célébré ouvertement, a néanmoins un lobby anti-Israël véhément qui recourt parfois à la rhétorique antisémite.

Jaouad Benaissi, auteur et ancien membre du parti l’Union socialiste des forces populaires, s’est plaint sur Facebook du thème du festival, écrivant que « les œuvres d’art de l’homme n’ont rien à voir avec la religion », et donc que le thème juif était inapproprié – un message similaire à celui de Abdelilah Jouhari, un journaliste qui a accusé Paloma de « tenter de faire des affaires avec la religion », tel que rapporté par le site d’informations Le 360.

« J’ai répondu que Juif ne signifiait pas nécessairement religieux, mais également culturel et que, dans la tradition des festivals de films juifs qui existent partout dans le monde, nous voulons commencer ce dialogue autour de l’histoire du Maroc, de la culture et des traditions des Juifs comme présentées sur grand écran », a déclaré Paloma à JTA.

En 2013, 200 islamistes ont manifesté à Tanger contre la projection d’un documentaire sur les Juifs marocains parce qu’il mentionne Israël.
Source: ToI




premier festival du film juif de Casablanca
Posté par: gilou (IP enregistrè)
Date: 30 avril 2016 : 14:31

DEux cretins de plus qui essaient de convaincre les arabes que nous aurions la nostalgie de notre vie anterieure parmi eux.C'est ce qui crée chez nos persecuteurs le sentiment qu'ils finiront pas vaincre et eliminer ceux qui ne croient plus qu'au retour definitif à SIOn

Relations: Maroc - Communautes juives a travers le monde
Posté par: elide910 (IP enregistrè)
Date: 31 mai 2016 : 11:07

touts le monde a la nostatalgie du pays ou il est nee

Relations: Maroc - Communautes juives a travers le monde
Posté par: gilou (IP enregistrè)
Date: 31 mai 2016 : 16:54

Pauvre Elie,ce n'est pas des pays ou ils sont nés,que les juifs ont la nostalgie.C'est d'une période de tranquillité relative pendant laquelle les Juifs ont toujours cru partout qu'elle serait eternelle.Et partout ils ont compris que la pretendue tolérance des peuples n'était qu'illusion passagère.Que seul le retour à Sion leur procure definitivement la liberté.

Relations: Maroc - Communautes juives a travers le monde
Posté par: elide910 (IP enregistrè)
Date: 01 juin 2016 : 01:15

Citation:
gilou
Pauvre Elie,ce n'est pas des pays ou ils sont nés,que les juifs ont la nostalgie.C'est d'une période de tranquillité relative pendant laquelle les Juifs ont toujours cru partout qu'elle serait eternelle.Et partout ils ont compris que la pretendue tolérance des peuples n'était qu'illusion passagère.Que seul le retour à Sion leur procure definitivement la liberté.
pauvre gilou incapable de repondre poliment

Témoignage: Isobel Manon Press nous raconte son pèlerinage au Maroc
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 14 fvrier 2017 : 20:23

Juive marocaine née et ayant vécu toute sa vie aux Etats-Unis, Isobel Manon Press nous raconte son pèlerinage extraordinaire sur la terre de ses ancêtres...

Dans un article publié sur le site du magazine Jewish in Seattle, une juive marocaine née aux Etats-Unis raconte son retour à la terre de ses ancêtres. Lors d’un voyage d’étude à Marrakech, Isobel Manon Press convainc son professeur, trois condisciples, ainsi que leur guide de l’aider à retrouver la maison d’enfance de sa grand-mère, à Marrakech. Cette dernière, qui vit également aux Etats-Unis, ne lui a pourtant donné que de vagues indications sur l’endroit.

Notre étudiante et ses compagnons se rendent donc au mellah (quartier juif) de la ville ocre. Là, une femme intriguée par le groupuscule s’approche pour s’informer de l’objet de leur présence. Le guide lui répond et lance un regard dans la direction de Press. Le visage de l’inconnue s’illumine soudain et elle explique que son grand-père était le boulanger principal du quartier et qu’il était très lié aux familles juives, même s’il n’en était pas un. Elle propose même de les aider. Nos aventuriers arrivent éventuellement à la maison d’enfance de la grand-mère, qu’ils retrouvent grâce au hammam avoisinant. Même si elle n’entre pas dans la maison, les occupants absents, notre jeune étudiante se sent «en paix et chez elle».

Un an plus tard, à Seattle, elle rencontre un israélien du nom de Roï. La mère de ce dernier a le même nom de jeune fille que la grand-mère de Press: Azran. Après avoir comparé des photos de familles et d’autres bouts d’informations, ils réalisent leur histoire commune. Et il se trouve que la mère de Roï est également originaire de Marrakech, et qu'elle l’y a déjà emmené une fois. Les deux jeunes conviennent dès lors que ces courts pèlerinages ne sont juste pas assez.

Press déplore que de nombreux jeunes juifs marocains restent détachés du royaume malgré le fait avéré qu'il leur est très amical. La jeune américaine craint que la relation au Maroc ne continue de s’affaiblir de génération en génération. Elle exhorte, pour finir, tous les jeunes juifs marocains, dont les ancêtres ont quitté leur ancienne terre, à entreprendre ce pélerinage, car "après tout, je suis la somme de l’histoire de ma famille, et cela fait partie de moi que je le veuille ou non".

Source:[www.h24info.ma]

Témoignage: La SAGA Marocaine de Jacques Levy
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 14 fvrier 2017 : 20:34

Natif de Casablanca, Jacques Levy vit en Suisse alémanique depuis quarante ans, à Meilen, une petite localité située à dix kilomètres de Zurich.

Ancien élève de l’ORT de Genève et diplômé de l’École d’Ingénieurs de Genève, ce spécialiste en Communication interculturelle et cinéaste chevronné -il a réalisé plusieurs documentaires et deux films consacrés aux Châteaux de la Loire- donne régulièrement des conférences dans de nombreux pays sur des thèmes relatifs à l’Histoire et à la littérature.

Consultant international en hôtellerie, Jacques Levy est professeur invité dans diverses écoles hôtelières (Lausanne, Montreux, Glion…). Il est aussi conseiller en stratégies d’entreprises.

Il est l’auteur de plusieurs livres sur le confort et la Communication.

Profondément attaché à son pays natal, le Maroc, et au riche héritage culturel sépharade que ses aïeux lui ont légué, Jacques Levy rend un vibrant hommage au terroir qui l’a vu naître et à sa lignée familiale dans un magnifique et très émouvant livre autobiographique paru dernièrement, En ce temps-là. Histoires et portraits. Récit.



Dans En ce temps-là, Jacques Levy relate avec brio et un grand talent littéraire des épisodes marquants, et souvent cocasses, de la vie des membres de sa famille au Maroc.

Ce livre très captivant est constitué d’une trentaine de courts récits.

Jacques Levy narre le quotidien et les péripéties de personnages colorés et iconoclastes qui nous remémorent par moments les héros excentriques qui peuplent l’univers mythique, englouti par les vicissitudes de l’Histoire, du grand écrivain sépharade Albert Cohen.

Qu’est-ce qui a motivé Jacques Levy à dépeindre dans cette magnifique fresque littéraire le monde jadis disparu dans lequel sa fratrie a vécu depuis 1492, année de l’expulsion des Juifs d’Espagne par les Rois catholiques?

“Je suis très attaché au Maroc. J’y retourne régulièrement. Je suis allé récemment avec mes deux petits-fils, âgés de 21 ans et 15 ans. Je leur ai fait découvrir les lieux de mes racines à Casablanca. J’ai gardé d’excellents contacts avec des amis marocains musulmans. Bien que mon père était natif de Tanger et ma mère originaire de Larache, on parlait l’espagnol à la maison, moi j’ai toujours été un Casablancais invétéré”, raconte Jacques Levy en entrevue via Skype depuis sa résidence à Meilen.

Mais ce qui l’a le plus motivé à évoquer, sous forme de récits de vie, l’histoire des membres de sa famille à différentes périodes de l’Histoire du Maroc, c’est la “nostalgie d’un passé heureux”.

“Je tenais absolument à mettre en évidence ce passé heureux par rapport à la “propagande” qui existe aujourd’hui autour du judaïsme marocain. En effet, certains Juifs marocains -grâce à Dieu ils ne sont pas légion!- ne cessent de claironner que les Juifs vivaient malheureux au Maroc, qu’ils ont été forcés de quitter ce pays parce qu’ils étaient persécutés par les Arabes. C’est un tissu de mensonges, réplique Jacques Levy sur un ton catégorique. Il est vrai que les Juifs ont eu peur durant certaines périodes nationalistes mouvementées de l’Histoire du Maroc contemporain. Mais ces derniers ont été certainement embrigadés par les Madrihim venus d’Israël pour les encourager à faire leur Aliya. Les Juifs qui sont restés au Maroc vivent extrêmement bien et sont très bien considérés par les Musulmans marocains. Le Maroc est le seul pays arabo-musulman où le conseiller financier du Roi est un Juif, André Azoulay.”

Mais force est d’admettre que le Maroc s’est vidé de ses Juifs en l’espace de quelques décennies.

“C’est vrai, reconnaît Jacques Levy. Mais il y a aussi une autre vérité, malheureusement éludée. Beaucoup de Juifs marocains, particulièrement parmi ceux vivant en Israël, un pays qui ne les a pas accueillis très fraternellement, regrettent d’avoir quitté le Maroc. Plusieurs milliers de Juifs marocains, dont un grand nombre d’Israéliens, retournent chaque année dans leur pays natal, notamment pour prendre part aux célébrations des Hilloulot.”

Tout en étant toujours très attaché au Maroc, Jacques Levy ne ressent plus de nostalgie à l’égard de son pays natal.

“J’ai tué ma nostalgie pour le Maroc le jour où je suis retourné dans ce pays travailler pendant deux ans. J’étais déjà à la retraite. Un ami m’a demandé de l’aider à réorganiser une école de gestion qu’il a fondée à Casablanca. Je me suis alors frotté à la réalité du monde marocain avec des yeux d’adulte. La nostalgie que je portais en moi était celle de l’enfance. Quand j’ai revu le Maroc avec des yeux d’adulte, je me suis vite rendu compte que ce pays était une réalité bien différente de celle que j’avais imaginée dans mes songes nostalgiques. J’ai pris alors conscience que je n’éprouvais plus aucune nostalgie pour le Maroc et que je devais désormais composer avec une réalité et un passé réels.”

Jacques Levy est-il optimiste ou plutôt pessimiste en ce qui a trait à l’avenir du Séphardisme?

“Le Séphardisme est une forme de trésor que nous avons conservé pendant plus de cinq siècles dans la Diaspora. Je tiens à rappeler que les “vrais” Sépharades sont les descendants des Juifs bannis d’Espagne en 1492. Mais, aujourd’hui, le judéo-espagnol se meurt. Je suis le dernier de ma famille à parler encore cette judéo-langue vernaculaire. Mes frères et sœurs, plus jeunes que moi, comprennent le judéo-espagnol, mais ne le parlent pas. Je crains que cette langue et le fabuleux patrimoine culturel qu’elle colporte ne tombent peu à peu dans les arcanes d’un passé révolu. C’est lamentable!”

Source: [www.cjnews.com]

Salle comble à New York pour fêter l’exceptionnelle proximité entre l’Islam et le Judaïsme au Maroc
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 01 avril 2017 : 17:08

L'exceptionnelle proximité entre l’Islam et le Judaïsme au Maroc a fait salle comble, jeudi soir à New York, pour plébisciter, dans une ambiance où s’entremêlaient joie et émotion perceptibles, le Maroc de tous les possibles, un Maroc qui montre la voie en ces temps de doutes et de repli identitaire, à la faveur des ressorts profonds et largement consensuels authentiquement ancrés dans l’ADN de la société marocaine.

"Quel autre pays que le Maroc aurait pu réunir au coeur de New York une salle comble pour fêter l’exceptionnelle proximité entre l’Islam et le Judaïsme, dont mon pays est le porte-drapeau le plus emblématique en Méditerranée", a affirmé M. André Azoulay, Conseiller de SM le Roi, qui recevait le Prix “Pomgranate Award for Lifetime Achievement”, décerné par la Fédération Sépharade Américaine (ASF).




En effet, l’auditorium du Center for Jewish History de New York a été dans l’incapacité d’accommoder un public nombreux et enthousiaste dans cette ambiance de retrouvailles et de partage d’un passé commun, d’un présent qui montre la voie et d’un avenir qui promet. Pour permettre à tout le monde de suivre une programmation riche et variée, les organisateurs ont dû aménager une salle attenante reliée à l’auditorium via la retransmission en circuit fermé.

L’ambiance est allée crescendo au fur et à mesure que se déployait le programme de cette cérémonie avec des prestations du célèbre chanteur Enrico Macias, qui a puisé dans son riche répertoire pour célébrer la coexistence, la nostalgie et le vivre-ensemble, de la jeune chanteuse koweïtienne Ema Shah venue spécialement de Koweït pour l’occasion, des artistes Neta Elkayam et Amit Hai Cohen, ainsi que du baryton David Serero, qui a entonné magistralement l’hymne national marocain devant une audience qui l’accompagnait dans une ambiance de communion d’une rare intensité.

Cette rencontre a illustré les riches facettes de l’universalité du modèle marocain, qui a été consacrée par la nouvelle Constitution adoptée en 2011, en stipulant que l’identité nationale est une et indivisible, et en insistant que cette “unité, forgée par la convergence de ses composantes arabo-islamique, amazighe et saharo-hassanie, s’est nourrie et enrichie de ses affluents africain, andalou, hébraïque et méditerranéen”.

Dans une déclaration à la MAP, David Dangoor, Président de l’ASF a tenu à souligner que Sa Majesté le Roi Mohammed VI représente un modèle non seulement pour les dirigeants de la région, mais bien du monde entier de par les actions louables que le Souverain a entreprises notamment pour la restauration des cimetières et autres sites juifs à travers le Royaume.

“SM le Roi n’a eu de cesse de montrer la voie et est de ce fait un modèle pour les dirigeants non seulement dans la région, mais bien dans le monde entier”, a affirmé M. Dangoor, qui s’est réjoui du fait que le Souverain a bien voulu donner Ses Hautes Instructions pour la restauration des cimetières juifs et autres sites qui préservent l’héritage juif à travers le Royaume.

“Je porte une admiration inégalée à l’égard de Sa Majesté”, a souligné M. Dangoor, qui a fait savoir que “l’ASF célèbre, au sein de notre musée, tout ce que le Souverain a entrepris pour la restauration des sites juifs”.



Selon M. Dangoor, “ce que le Maroc a pu réaliser en termes de coexistence, de reconnaissance de l’histoire et de générosité d’esprit est tout simplement incomparable”.

Cette cérémonie a été marquée par la présence notamment de l’Ambassadeur, Représentant permanent du Royaume à l’ONU, Omar Hilale, du Président-directeur général du Groupe OCP, Mostapha Terrab, du Consul général du Royaume à New York, Mohammed Benabdeljalil, du Responsable de la diplomatie publique à l’Ambassade du Royaume à Washington, Larbi Rmiki, ainsi que de diplomates internationaux accrédités à l’ONU et à Washington, outre des représentants de la communauté juive marocaine en Amérique du nord.




Israel compte demander des compensations financières à des pays arabes pour les biens spoliés aux juifs
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 07 janvier 2019 : 20:04

Selon des médias locaux, dont la chaîne télévisée Hahadashot reprise par l’agence de presse américaine Bloomberg, Israël pourrait prochainement réclamer à l’Iran et à sept pays arabes, dont le Maroc, près de 250 milliards de dollars “d’indemnisation pour les biens abandonnés par les Juifs ayant quitté ou ayant été expulsés de pays du Moyen-Orient après la création d’Israël”.

Selon la même source, la ministre de l’Égalité sociale, Gila Gamliel, a révélé officiellement qu' Israel a lancé, il y a 18 mois, une enquête, dans plusieurs pays pour estimer la valeur des biens spoliés aux juifs dans plusieurs pays arabo-musulmans

Dix ministres d’origine marocaine dans le nouveau gouvernement israélien
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 20 mai 2020 : 22:54

Dix ministres d’origine marocaine dans le nouveau gouvernement israélien
Par H24info - 19 mai, 2020 13:15


Parmi les 36 ministres nommés pour le nouveau gouvernement israélien, dix sont d'origine marocaine.
Après 500 jours de crise politique sans précédent en Israël, la Knesset a approuvé, dimanche dernier, le nouveau gouvernement d’union nationale du Premier ministre Benyamin Netanyahu et son opposant Benny Gantz. Parmi les 36 ministres nommés, dix sont d’origine marocaine.

Le site Maghreb Intelligence a révélé hier soir la liste des dix Israéliens d’origine marocaine nommés au différents ministères du nouveau gouvernement Netanyahu/Gantz.

Le plus connu d’entre eux, Amir Peretz, ministre de l’Economie et de l’Industrie, est né à Bejaâd, dans la région de Béni Mellal-Khénifra, en 1952. Il redevient président du parti travailliste en juillet 2019.




Aryeh Deri, ministre de l’Intérieur, est né à Meknès, en 1959.



David « Dudi » Amsalem, ministre chargé des Relations avec le Parlement, est né à Jérusalem en 1960, de parents marocains.




Rafi Peretz, ministre des Affaires de Jérusalem et du Patrimoine, est né à Jérusalem en 1956 de parents marocains. Ancien officier de Tsahal, il est également rabbin et dirigeant du parti politique conservateur « Le Foyer juif ».



Miri Regev, ministre des Transports, puis ministre des Affaires étrangères dans 18 mois, est née en 1965 à Kiryat Gat, en Israël, d’un père marocain et d’une mère espagnole. Ancienne militaire, elle est actuellement membre du Likoud.




Michael Biton, ministre chargé des questions civiles auprès du ministère de la Défense, est né à Yeruham, en Israël, en 1970, de parents marocains.




Ce nouveau gouvernement fait également la part belle à la troisième génération des Israéliens d’origine marocaine, à l’instar d’Orly Levy, ministre de l’Autonomisation et de la Promotion des communautés, née à Beït Shean, Israël, en 1973, de parents marocains. Fondatrice et dirigeante du parti centriste laïc Gesher, elle est la fille de David Levy, ancien ministre des Affaires étrangères, lui-même né à Rabat.



Défini par nos confrères comme « la nouvelle étoile montante du Likoud », Amir Ohana, affichant ouvertement son homosexualité, est ministre de la Sécurité intérieure, né à Beersheba, en Israël, en 1976, de parents marocains.
[www.h24info.ma]’écran-2020-05-19-à-12.12.57.png


Meirav Cohen, ministre de l’Egalité sociale et des seniors, est la benjamine de l’actuel cabinet. Née à Jérusalem en 1983, de parents marocains, elle est la fille de Saadia et Shulamit Cohen qui avaient émigré en Israël.



Enfin, Makhlouf « Miki » Zohar, représentant de la coalition au Parlement, est né à Kiryat Gat en Israël en 1980, de père marocain et de mère tunisienne.



Contacté par H24Info, Simon Skira, secrétaire général de la Fédération française du judaïsme marocain, a qualifié ces nominations de « grande victoire et joie pour les Marocains en Israël » car « en général, pour glisser un ou deux ministres israéliens d’origine marocaine, il fallait une bataille entière ». « Dix à la fois, c’est magnifique », s’est enthousiasmé le représentant confessionnel, né au Maroc et émigré en Israël en 1967.

« Peu importe le parti auquel ils appartiennent, ces nominations prévoient une certaine force dans le domaine social en Israël, et pourquoi pas dans le domaine de la paix, puisqu’Amir Peretz du Parti travailliste voudra travailler en ce sens, et il aura des forces avec lui », a ajouté Skira. « Ces nominations représentent un espoir pour les prochaines années », a-t-il conclu.






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