GENEALOGIE :  DARNNA.COM
L'origine étymologique des noms au Maroc, les noms sepharades et leurs origines. 
biographies des juifs du maroc et d'espagne
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 16 mai 2005 : 15:02

ABEN DANANE, Mochè, (Rambam Elfassi) 1300

fils de Mimoune, établi à Fès en 1391, célèbre rabbin connu sous le nom de Rambam Elfassi, souvent confondu avec Rambam Maïmonide. Auteur de Hidouchim sur le Talmoud. Danan, nom d'une fraction de la Tribu de Milan au nord de la Mésopotamie, porté par une famille venue s'établir en Espagne.

soly






Re: biographies des juifs du maroc
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 16 mai 2005 : 15:03

ABEN DANANE, Saâdya né à Fès, où il meurt en 1492
fils de Mochè, rabbin talmudiste, médecin, poète et grammairien espagnol de l'époque de l'Expulsion. Auteur de Al-Darouri fi al-Logha al-Ibraniyi, Les Règles nécessaires à la langue hébraïque, dictionnaire hébreu-arabe; un traité philosophique sur la forme des lettres de l'alphabet; Séfère hé-Âroukh, lexique talmudique; Maâmar âl-Sédère ha-Dorot, généalogie allant d'Adam jusqu'au Rambam, d'un ouvrage en langue arabe sur la grammaire hébraïque, d'un commentaire sur Yéchâya et d'un traité de prosodie hébraïque; Qassida, , poésie en l'honneur du Guide des Égarés de Maïmonide.


soly

Re: biographies des juifs du maroc
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 16 mai 2005 : 15:04

ABIHSERA, Abraham Meknès 1868, 1948

descendant d'une branche illustre, ayant pour ancêtre Rabbènou Chémouèl Abihsera de Damas (Syrie). Il fait à Meknès de solides études auprès des professeurs renommés de l'époque. Guide éclairé, juriste et notaire de premier ordre, il s'installe à Casablanca en 1903. Il y est nommé juge au Tribunal Rabbinique dès sa création en 1918. Il exerce ses fonctions pendant 30 ans.

soly

Re: biographies des juifs du maroc
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 16 mai 2005 : 15:05

ABOHAB II, Yitzhaq né à Tolède (Espagne) en 1433, décédé à Oporto (Portugal) en 1493 I HAUT DE PAGE I

élève de R' Yitshaq Kanpanton, le Gaon de Castille, il est rabbin de Tolède où il dirige une académique talmudique. Parmi ses disciples, citons R' Yaâqov Bè-Rab, R' Abraham Zacout, auteur du Séfère Youhassine, , et R' Yitshaq Abrabanèl. R' Yossèf Qaro le cite comme la lumière de la Diaspora juive. Après le décret d'expulsion de 1492, R' Yitshaq fait partie de la délégation de notables Juifs qui demandent au roi Jean II du Portugal la permission pour les Juifs de s'installer au Portugal. Sa demande agréée, plusieurs Juifs se réinstallent à Oporto et d'autres villes qui les reçoivent avec bienveillance. Son oeuvre comporte Nahar Pichone (1538), , un livre de sermons; un merveilleux commentaire sur le Commentaire de la Bible de Ramban intitulé Pèrouche âl Pèrouche Ha-Ramban âl Ha-Tora (1525); , un commentaire sur le Tour; et hidouchim sur le Talmoud. Une collection de correspondance halakhique entre R' Yitshaq et R' Nessim Benveniste a été préservée dans l'anthologie Chivâ Ênayim (1745) .

soly


Re: biographies des juifs du maroc
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 16 mai 2005 : 15:30

Merci motek !!!!!!

Toujours aussi devouee pour tout le monde !!!!!!!!!

Re: biographies des juifs du maroc
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 16 mai 2005 : 15:39

bonjour ma darlett,

ABRAHAM BÈN HA-RAMBAME, fils de rabbi moshe fils de maymon,le maimonide de fez,né au Caire, en 1186, décédé au Caire en 1237 I HAUT DE PAGE I


fils de Maïmonide, Rambame a enseigné personnellement à son fils unique, nommé sur notre Patriarche, Abraham. À l'âge de 19 ans, R' Abraham, qui est né alors que son père avait 51 ans, lui succède comme médecin personnel du Sultan et de sa cour royale, et assume le leadership de la communauté juive égyptienne en qualité de Naggid, poste qui place toutes les cours juives sous sa juridiction et le rend responsable de la nomination de rabbins et dayanes. Sa nouvelle position lui permet d'améliorer considérablement les affaires communautaires. Il supprime la pratique habituelle des excommunications énoncées par n'importe quel petit fonctionnaire à l'encontre de ses vrais ou supposés adversaires pour la plus petite atteinte à son prestige. R' Abraham, à ce sujet, institue un panel de trois dayanimes autorisés par le beth dine de la ville. Pour renverser l'honneur et le prestige de certains officiels, il institue une loi interdisant à quiconque de s'asseoir dans la synagogue en donnant le dos à l'arche, face à la congrégation, considérant cette position irrespectueuse envers la Tora. Comme son père avant lui, R' Abraham est interrogé sur les pratiques religieuses par des organisations d'Èrets Yisraèl, du Yemen, de la Provence, de Bagdad, de Syrie et, bien sûr, d'Égypte. Seulement 130 de ses innombrables responsa ont été préservées en manuscrits et dans des travaux halakhiques d'autres auteurs. Certaines de ses responsa présentent des exégèses bibliques, des questions d'éthique et des défenses des décisions de Rambame sur son code. Lorsque R' Abraham entend parler de la grande polémique contre les vues philosophiques de son célèbre père, il prend sa défense dans un essai intitulé Milhamat Ha-Chem dans lequel il rapporte que plusieurs enseignants français (parmi lesquels des Tossafistes) qui ont visité l'Égypte, sont capables de comprendre le Morè Nébouchim grâce à la traduction de R' Yehuda al-Charizl. Dans une lettre à son disciple, R' Yossef ibn Aknin, Rambame confirme l'élégance d'expression, la profondeur de pensée et la force du style de son jeune fils en disant : qu'il est le plus humble, en plus de ses autres nobles traits de caractère. Avec l'aide de D'ieu, in deviendra indubitablement fameux parmi les plus grands. R' Abraham démontre une forte austérité et de l'ascétisme ainsi que les avantages d'une solitude introspective. Par des exemples pratiques, il démontre aussi que la foi doit guider les actions du croyant véritable. De son commentaire de la Bible, seuls la Genèse et l'Exode ont survécu. Un essai sur la Aggada, connu comme le Maâmar al Ha-Derachot, a été imprimé plusieurs fois. Son fils David lui a succédé comme Naggid.

soly


Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 16 mai 2005 : 15:43

ABRAHAM, Ibn Êzra, (Rabaâ) né à Tolède (Espagne) en 1089, mort en 1164

fils de Méir, rabbin, poète, philosophe, mathématicien, astronome, grammairien et exégète, une des figures les plus remarquables du judaïsme espagnol et le plus sagace des commentateurs de la Bible, qu'il interprète selon la grammaire et la linguistique sans tenir compte de la littérature homélitique. Il excelle dans tous les genres, en philosophie comme en poésie, mais c'est son commentaire sur la Bible qui est surtout célèbre par son style brillant, ses remarques profondes et même critiques. Sa poésie est teintée d'amertume et de poésie. Au cours de sa vie mouvementée, qui le mène de son Espagne natale en Italie, en France, en Angleterre et en Terre Sainte, il compose de nombreux poèmes didactiques et des traités d'astronomie, de mathématiques, de linguistique et de théologie, il vit au début de sa vie à Cordoue, mais décide de quitter l'Espagne pour Rome. Initiateur des études grammaticales de l'hébreu en Italie, il part pour Lucques, après un assez long séjour à Rome. Là-bas, il se concentre à l'étude de l'astronomie et de l'astrologie. Il est l'auteur de Sèfèr ha-Yachar, , des commentaires sur le Pentateuque, les livres des Psaumes, Job et Danièl; , Sèfèr ha-Yéssod; , Séfat Yètèr; , Sèfèr Ha-Chèm; , Yéssod Mispar, des ouvrages sur la grammaire hébraïque; , Sèfèr ha Ehad; Louhot, , sur l'astronomie et les mathématiques; Kéli Ha-Néhochète, , sur l'astrolabe...

soly


Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 16 mai 2005 : 15:44

ABRAHAM, Ibn Daoud, (Ravad I) Né à Cordoue en 1110, tué à Tolède en 1180

connu sous le pseudonyme de Ravad I pour le distinguer du Ravad de Posquières, auteur des gloses sur le Rambam et du Séfer ha-Qabala. Médecin, historien et philosophe. Son ouvrage traite de l'histoire du peuple juif depuis les origines. Il tente particulièrement d'y démontrer, face aux Caraïtes, la chaîne ininterrompue qui relie le judaïsme rabbinique à Mochè. À noter une mise au point remarquable sur la datation de l'époque du Nazaréen selon les sources de la Guémara.

soly


Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 16 mai 2005 : 15:55

ABRAHAM HA-NASSI, (Rabah) né à Barcelone en 1140 ,hanassi veut dire le prince,et j'ai la biographie complete de cette riche et illustre famille juive,qui en 1510,etaient des marrannes malgres eux,et qui ont gardes leur judaime secret pendant des siecles,en se marriant entres marrannes,et juifs.le livre s'appelle la senora,et il a ete ecrit,par catherine clement qui ressuscite toute une epoque ou secrets,finances,diplomatie,meurtres,ces juifs d'espagne et du portugal,contraints a la conversion,cette senora qui a pour nom dona gracia nassi,avait pour nom secret hanna,qui veut dire en espagnol gracia,elle utilisera son immense fortune,pour venir en aide aux pauvres victimes de l'intolerance.

fils de Hiya, l'un des plus grands Sages d'Israël de l'Espagne médiévale, auteur de nombreux ouvrages de mathématiques, d'astronomie et d'éthique, né au sein d'une famille princière à Barcelone connue sous le pseudonyme de Ha-Nassi, le prince. Il est souvent mentionné sous le surnom de Ha-Sefaradi (l'Espagnol) ou de Ha-Bartseloni. On sait très peu de sa vie et de son histoire, et on le situe chronologiquement par les dates de parution de ses livres (1116, 1133). Il jouissait du respect et de la considération des grands de ce monde. Dans la littérature chrétienne de l'époque, on l'appelle Abraham le Juif, et ses ouvrages scientifiques sont aussi célèbres que ses écrits hébraïques. Auteur de Hegyion HaNefech, ouvrage sur la morale; Megilla HaMegaleh, calcul de l'année de la rédemption messianique; son traité sur l'astronomie est d'un grand intérêt à cause du calcul du calendrier juif; Tzuras HaAretz; Halbbur, calcul sur les dates de la nouvelle lune, le début des années, des mois et des saisons; Chibur HaMeshichah VehaTishbores, sur la géométrie. R' Abraham est seul parmi les auteurs espagnols de son ère à avoir utilisé l'Hébreu au lieu de l'Arabe, même dans ses traités scientifiques (afin qu'ils soient étudiés également par des Juifs français). R' Abraham a joué un rôle important dans la transmission de la science grecque aux Chrétiens d'Europe en traduisant les textes originaux de l'Arabe au Latin. Quelques ouvrages de R' Abraham ont également été traduits en Latin et en d'autres langages européens.

soly


Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 16 mai 2005 : 15:57

ALBO, Yossèf né en Aragon 1360, mort en Espagne en 1444

rabbin théologien et prédicateur, disciple de R' Hasdaï Crescas et selon certains de R' Nissim Gérondi (Rane). Ce grand maître du judaïsme espagnol est très versé dans les systèmes philosophiques aristotéliciens des Arabes et dans la médecine, notamment au travers des écrits de Thomas d'Aquin. Il fait reposer la croyance sur la seule révélation divine et attribue ainsi une importance primordiale à l'accomplissement minutieux des préceptes traditionnels. Il défend sa religion au Concile de San Mateo, sous la présidence de Benoît XIII, ce qui l'incite à rédiger le célèbre ouvrage Sèfèr ha-Îqarim, , Livre des principes, ouvrage qui expose les grands principes de la religion juive. Pour lui, le judaïsme se fonde sur trois principes, six doctrines et huit dogmes corollaires. Les trois principes sont l'existence de D'ieu, la révélation divine et le principe de la rétribution et du châtiment. Les six doctrines sont : la création du monde à partir du néant; dans la suprématie de Mochè, le plus grand des prophètes; dans la valeur éternelle de la loi de Mochè; dans la capacité de l'homme à se perfectionner par l'observance de la loi divine; dans la résurrection des morts; dans la venue du Machiah. Les huit dogmes corollaires développent les trois principes cardinaux. Malgré les critiques, son ouvrage connaît un grand succès. Albo en ancien castillan signifie blanc.


soly

Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 16 mai 2005 : 15:57

Il faut demander à Darlett de récuperer tous les textes passés sur Rambam pour les déposer ici par exemple, pour l'efficience

Arriko

Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 16 mai 2005 : 15:58

ALMOSNINO, Mochè né à Salonique en 1510, mort à Constantinople en 1581

fils de Baroukh, ses grands-parents périssent sur le bûcher durant l'Inquisition, et ses parents s'installent à Salonique. Rabbin de la congrégation Névè Chalom de la communauté juive espagnole puis de la congrégation Liviat Hène. Réputé pour son érudition et ses connaissances en Tora et en culture générale; en 1565, il représente les Juifs face au Sultan Sélim II, pour solliciter la confirmation de leurs droits civils. Apès six tentatives, le sultan accepte sa requête et rédigee une proclamation garantissant aux Juifs l'égalité des droits. Il publie des ouvrages en hébreu et en espagnol, certains sont encore manuscrits et d'autres sont perdus; auteur de Téfilla lé-Mochè, , sur le houmache; Pirqè Mochè, , sur le Traité Avot; Mé-âmèts Koah, , recueil de sermons et d'oraisons funèbres; Regimento de la Vida, homélies traitant de l'origine du bien et du mal, de la providence, de la vie morale, l'éducation, les enfants, le libre arbitre et un chapitre sur les rêves; Hanhagat Hayim, , Chemin de la Vie, Yédè Mochè, , Les Mains de Mochè, sur les cinq méguilot. Almosnino, nom aragonais, dérivé de l'ancien substantif castillan : Almosnero, aumônier, ou celui qui aime faire des aumônes.

soly


Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 16 mai 2005 : 15:59

ANQAOUA, Abraham né à Salé 1810, 1860 .

fils de Mordekhaï, rabbin talmudiste et poète liturgique, fonde une école talmudique à Tlemcen pour restaurer la communauté de cette ville décimée par les persécutions. Il est nommé Grand Rabbin à Salé, Mascara Tunis et Livourne. Spécialiste dans les règles de chéhita (lois sur l'abattage rituel) il est l'auteur de Zékhor lé-Abraham, , Souviens-toi d'Abraham, sur les lois alimentaires; Zébahim Chélamim, , Offrandes de Paix, ouvrage à l'intention des chohatim; Kèrèm Hèmèr, , La vigne qui porte le vin, des consultations juridiques; Otsar ha-Hokhma, , Trésor de la sagesse; Hamar Hadat wé-Âttiq, , Vin nouveau et ancien; Âfra lé-Abraham, , Poussière d'Abraham; Millèl lé-Abraham, , Dires d'Abraham, homélies; Chibat Abraham, , Repos d'Abraham, sur le Talmoud; Kol bo, , un rituel de prières pour l'année; Hèssèd lé-Abraham, , rituel de prières avec commentaires; Chaâr ha-Chamayim, , La porte des cieux, rites de prières avec dinim; Haggada Chèl Pèssah, , une Haggada avec traduction arabe. Anqawa, nom allégorique arabe : la pureté, la propreté, porté par une célèbre famille de Tolède dont les descendants se sont établis au Maroc, en Algérie et en Orient.

soly


Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 16 mai 2005 : 16:01

ANQAOUA, Rafaèl né à Salé en 1848 mort en 1935 ,il etait le mari de la tante a mon papa.

rabbin, Président du Haut Tribunal Rabbinique du Maroc et juriste réputé partout en Afrique du Nord et en Israël, chevalier de la Légion d'Honneur, très estimé par les autorités marocaines et françaises du Maroc. Il est l'auteur d'un grand nombre d'ouvrages de jurisprudence : Qarnè Réèm, , des consultations et décisions juridiques; Paâmonè Zahab, , sur le Choulhane Âroukh et le Hochène Michepat; Séfère Hadad wé-Tèma, , des nouvelles sur le Talmoud.

soly


Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 16 mai 2005 : 16:02

ÂRAMA, Yitshaq né en Espagne en 1420, mort à Naples en 1494

fils de Mochè, rabbin, philosophe et prédicateur en Castille, en Catalogne et en Aragon, fuit l'Espagne en 1492 pour aller mourir à Naples. Ses écrits sont inspirés de l'esprit de l'époque : controverse avec le christianisme, influence de la philosophie, en particulier de celle de Maïmonide. Son commentaire sur la Tora, Âqèdat Yitshaq, , Le Sacrifice de Yitshaq, s'efforce de montrer que les idées aristotéliciennes figurent déjà dans l'Écriture sainte. Il démontre que les 6 fêtes symbolisent chacune un des concepts qu'il considère comme fondamental. Auteur de Yad Avchalom, , commentaire sur les Proverbes (en mémoire de son gendre, Avchalom, décédé peu après son mariage), Hazot Qachè, sur les rapports entre la philosophie et la théologie; Pérouche âl hamèche Méguilot. Les ouvrages d'Ârama sont appréciés aussi par les étudiants chrétiens et, en 1729 l'Université de Helmatedt, publie en latin une étude sur la section 63 de la Âqèdat Yitshaq, sous le titre Dissertatio Rabbinica de Usu Linguae in Akedat Ischak.

soly


Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 16 mai 2005 : 16:03

ÂRAMA, Meïr né à Saragosse en 1460, mort à Salonique en 1566


fils de Yitshaq, rabbin philosophe, quitte l'Espagne suite à l'expulsion de 1492 et se rend à Salonique pour y être élu Grand Rabbin de la Communauté aragonnaise. Auteur de Ourim wé-Toumim, , commentaire philosophique sur Yirmiya et Yéchâya; Meïr Iyob, , commentaire sur le Livre de Iyob; Meïr Téhilot, , commentaires sur les Psaumes; Qéhilot Mochè, commentaire sur Chir ha-Chirim; Ârama, nom d'une localité dans la province de Guipùzcoa, Espagne, ou dérivé de l'hébreu , tas ou amas de grains.

soly

Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 16 mai 2005 : 16:04

AZOULAÏ, Hayim Yossèf David, (Hida) né à Jérusalem en 1724, décédé à Livourne en 1807

fils de Yitshaq Zeraya, rabbin, qabbaliste et talmudiste, représentant de la Palestine en Europe, il fonde une Yéchiva à Livourne et est l'un des auteurs les plus prolifiques de l'histoire rabbinique. Décisionnaire séfarade de première importance, il est en contact suivi avec tous les maîtres achekénazes de l'époque, du fait de ses voyages en faveur de la communauté de Hébrone. Sa mère est d'origine allemande. La liste de ses ouvrages s'élève à 71 parmi lesquels figurent : Chèm ha-Guédolim, un dictionnaire biographique et bibliographique; Birkè Yossèf, , des notes sur le Choul'hane Âroukh; Hayim Chaal, , recueil de responsa; Morè bé-Ètsbâ wé-Tsiporèn Chamir, ; Pénè David âl ha-Tora, ; Chaâr Yossèf, , sur le Traité Horayot.


soly

Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 16 mai 2005 : 16:06

AZOULAÏ, Abraham né à Fès vers 1570, décédé à Hébron en 1643 .


fils de Mordékhaï, grand sage marocain, il quitte le Maroc, à l'âge de 45 ans, pour venir étudier la Kabbala auprès du Ari, mais celui-ci était déjà mort à son arrivée en Érèts Yisraèl. Il vécut à Hébron, puis à Jérusalem, enfin à Haza où il se réfugie lors d'une épidémie qui ravage le pays. Son petit-fils est le Hida. Ouvrage essentiel : Héssèd lé-Abraham; Baâlé Brit lé-Abraham; compose un précis de quatre ouvrages, Qiryat Arba, incluant : Or ha-Chama, Zoharè Chama, Or ha-Lébana et Or ha-Ganouz.

soly

Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 16 mai 2005 : 16:07

AZOULAÏ, Abraham, (Ha-Qadoche) 1745 arrik tes ancetres ont du le connaitre,a marrakech

rabbin de Marrakech. Il est l'auteur de Miqdache Mèlèkh, , Le sanctuaire du roi, un ouvrage sur le Zohar. Cependant, Azoulaï était surtout reconnu pour ses pouvoirs miraculeux, son intervention agissait contre les maladies,

soly

Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 16 mai 2005 : 16:09

BAHIYA Bèn Achèr, (Rabbènou Béhayè) mort à Saragosse en 1340


Il fut un des plus éminents élèves de R' Chélomo ben Adéret (Rachba); excellent exégète du 13ème siècle, qabbaliste, dont on croit qu'il fut rabbin à Saragosse. Son commentaire de la Tora, écrit vers 1291, est imprimé à Naples dès 1492. Son oeuvre Kad ha-Qèmah, , est un répertoire alphabétique des principes de la foi. Son commentaire sur les Pirqè Abot a été conservé grâce à R' Chélomo Alkabèts qui l'a recopié dans l'un de ses ouvrages.

soly


Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 16 mai 2005 : 16:10

BAHIYA Ibn Paqoda, (Hovot ha-Lévavot) né à Sarragosse (Espagne) en 1050, mort en 1120

fils de Yossèf, Rabbènou Bahiya, moraliste et auteur de Hovot ha-lévavot, , Les Devoirs du Coeur, ouvrage subdivisé en dix sections appellées, Portes, , écrit en arabe et traduit en français par André Chouraqui, dans lequel il invite le fidèle à retrouver le pur amour de D'ieu par la pratique d'une certaine ascèse et par la soumission à une discipline de tous les instants. Il y donne, pour la première fois, une théorie complète et systématique de la morale juive. Il exerce la fonction de Juge Rabbinique à Saragosse. Pour lui la droiture, l'humilité et la simplicité sont les conditions essentielles de l'accomplissement des préceptes divins.

soly

Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 16 mai 2005 : 16:11

BARCHECHAT, Yitshaq, BÈN CHÈCHÉT, Yitshaq, (Rivache)
Né à Barcelone en 1326, décédé à Alger en 1407

Disciple du Rane et du R' Perets HaCohen, rabbin dans diverses communautés espagnoles, il s'enfuit à Alger lors des persécutions de 1391. Il en devient le rav et y décède. Important décisionnaire et commentateur, très influencé par le Rambam, il s'oppose pourtant à la philosophie d'Aristote.

soly


Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 16 mai 2005 : 16:12

BÈN ZIMRA, David, (Radbaz) né en Espagne en 1479, mort à Safed en 1589

fils de Chélomo, rabbin qabbaliste et talmudiste, il forme la charnière entre les Richonim et les Aharonim, , ces derniers ayant moins d'autorité que les premiers. À la suite de l'expulsion de 1492, il se rend à Fès avec ses parents, puis à Safed. En 1517, il est nommé Grand Rabbin d'Egypte. À l'âge de 90 ans, il démissionne du Grand Rabbinat d'Égypte et va à Safed où il fait partie du Bèt Dine présidé par R' Yossèf Qaro. Son avis a pesé en particulier dans la discussion sur le renouveau de la sémikha. Il est l'auteur de Divrè David, , Les Paroles de David, un commentaire sur le Yad de Maïmonide; Yéqar Tif'èrète, , Honneur de l'excellence, des réponses à des critiques sur Maïmonide d'Abraham Bèn David; Kélalè ha-Guémara, , Règles de la Guémara, méthodologie du Talmoud; Or Qadmone, , Lumière antique, sur la Qabbale; Maghène David, , Le bouclier de David, une explication mystique de l'alphabet; Mikhtam le-David, , Chant de David, Homélies qabbalistiques sur le Cantique des Cantiques; Chib'îm Panim la-Tora, , Soixante dix méthodes d'explication de la Loi; Dinè Rabba wé-Zouta, , Grandes et petites décisions, commentaire sur le Choul'hane Âroukh, ; son ouvrage essentiel, Téchouvot ha-Radvaz,

soly .


Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 16 mai 2005 : 16:12

BEN-ÂTTAR, Hayim, (Or ha-Hayim) né à Salé (Maroc) en 1696, mort à Jérusalem en 1743

fils de Mochè, un des plus grands qabbalistes du Maroc; pour différentes raisons, il est obligé de quitter sa ville natale et vient s'établir à Fès. Durant ce séjour, il est probablement nommé Roche Yéchiva par Rabbi Chémouèl Elbaz. Rabbénou étudia la Tora auprès de lui à cette époque. Après une période faste, il connait de grands déboires, auxquels s'ajoute la famine de l'an 1730, à la suite de laquelle il décide de quitter le Maroc pour se rendre en Europe où il reçoit le meilleur accueil, il est partout honoré et respecté. Retenu par les notables de la communauté de Livourne où il séjourne de 1738 à 1742, il fonde l'Académie Talmudique de Livourne où il forme de nombreux étudiants; ces derniers lui fournissent les moyens de publier son fameux Or ha-Hayim. En 1742 il se rend à Jérusalem, but qu'il a toujours rêvé d'atteindre; il habite tout d'abord à Acco, puis à Tibériade auprès de R' Hayim Aboulâfia. Le Hida fut l'un des ses élèves. Son commentaire sur la Tora, , Or ha-Hayim, est l'un des plus appréciés, même parmi les hassidim, et figure dans de nombreuses éditions du Houmache. Ce commentaire accompagne les diverses éditions classiques, Miqraot Guédolot, . Il est l'auteur de nombreux écrits sur le Talmoud, d'ouvrages juridiques, notamment Péri Toar, , sur Yorè Déâ, . Ben-Âttar, nom arabe : fils du parfumeur, droguiste ou épicier

soly

Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 16 mai 2005 : 16:13

BIBAS, Abraham 1898, décédé à Jérusalem 1992

Dayane de Tétouan, il refuse de quitter la célèbre ville de Tétouan, malgré la diminution progressive des effectifs de la communauté. Il occupe dans cette ville les fonctions de dayane pendant plusieurs décennies. Ce n'est qu'après la disparition de son épouse, qu'il accepte de venir à Jérusalem. Personnalité discrète, il sait toutefois se montrer inflexible lorsque la Tora ou les mitswot sont mises en danger. Ses huit enfants sont presque tous engagés dans l'enseignement de la Tora ou dans le rabbinat. Un de ses fils est l'un des responsables de l'École Âqiba de Strasbourg.

soly


Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 16 mai 2005 : 16:14

BITTON, Chimône Né au Maroc en 1933, décédé à Marseille en 1982

fils du dayane R' Hayim, un ouvrage fondé sur ses écrits est édité par son petit-fils de Bné-Brak. R' Chimône étudie tout d'abord à Tétouan, puis à Sunderland, en Angleterre, au cours de la Seconde Guerre mondiale; il y brille par son assiduité exceptionnelle à l'étude de la Tora, en particulier dans le domaine de la Halakha. Une fois marié, il s'installe à Gateshead, où il est un des piliers de l'ancien Kolel local fondé par R' Dessler z.l. Il est consulté dans cette communauté sur des questions de halakha, et remplace parfois le rav de la ville. En 1976, il est appelé à Marseille pour occuper les fonctions de dayane qu'il exerce pendant six ans. Il a une influence prépondérante dans le développement religieux de la ville.

soly


Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 16 mai 2005 : 16:15

CHÉLOMO Ibn Virga né en Espagne, mort en Turquie vers 1590

auteur du Chévet Yéhouda, rédigé 20 ans après l'orage de 1492. Ce livre, où il décrit les nombreux pogromes que les Juifs subirent jusqu'à son époque, fut très répandu. Ibn Virga a vécu l'Expulsion et fut même marrane une certaine période au Portugal, puis réussit à rejoindre l'Italie.

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Date: 16 mai 2005 : 16:16

CHÉLOMO, Ibn Adérèt, (Racheba)
né à Barcelone en 1235, mort à Barcelone en 1310

Élève de Rabbènou Yona de Gérone et du Rambane. Personnalité dominante de sa génération, talmudiste, il est consulté par les Juifs de l'ensemble de la gola. Il prend position dans les grandes polémiques de l'époque contre le Rambam et lutte énergiquement contre le qabbaliste Abraham Aboulafia et certaines écoles philosophiques. Auteur des Responsa (7 volumes), un commentaire sur une grande partie du Talmoud, les commentaires sur la Aggada (tradition homilétique) et des chéélot ou-téchouvot (questions et réponses) relatives à nombre de problèmes domestiques.

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Date: 16 mai 2005 : 16:17

CHÉLOMO, Ibn Gabirol
né à Malaga vers 1020, mort à Valence en 1058

poète et philosophe espagnol, parmi les penseurs les plus originaux du monde juif au Moyen-Âge. Nombre de ses poèmes ont été introduits dans le Rituel des Prières, en particulier le Kéter Malkhout (Couronne Royale), récité dans certaines communautés le soir du Yom Kippour (Jour du Grand Pardon). Son ouvrage de base est le Mekor Ha-Hayime (Source de vie), manuel de métaphysique pure qui se présente sous la forme d'un dialogue fictif entre un maître et son disciple. Le philosophe espagnol soulève ce problème : Comment D'ieu, pur esprit, a-t-il pu créer le monde matériel? Il répond qu'à l'origine des choses, il y a la volonté divine qui, par essence, est identique à D'ieu, mais qui, sur le plan de l'activité créatrice, s'en distingue. Cet ouvrage, écrit en arabe, a été traduit en latin au douzième siècle et résumé en hébreu moderne et publié en 1926. Ses autres ouvrages comprennent Tikkoun Middot Ha-Nafèche, approche unique sur les vertus et les vices relatifs aux cinq sens, chaque sens devenant l'instrument de deux vertus et de deux vices.


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Date: 16 mai 2005 : 16:18

CHÉMOUÈL Ha-Naggid
Né à Cordoue en 993, mort à Grenade en 1055

fils de Yossèf, talmudiste et homme d'état, il reçoit une éducation, depuis sa tendre jeunesse, en études séculaires et religieuses. Son Maître en Talmoud est le R' Hanokh bèn Mochè, et son professeur en grammaire hébraïque est R' Yéhouda ibn Hayoug. Dirigé par des mentors arabes, il étudie les sciences, les mathématiques, la calligraphie, la poésie arabe et des langues. En 1012, lors de la guerre civile, le chef berbère Suleiman est victorieux; R' Chémouèl et de nombreux autres Juifs doivent émigrer car ils ont pris le parti du rival de Suleiman, Mohammed ibn Chashim. Il trouve refuge à Malaga sous la baguette paisible du royaume berbère de Grenade. Il est nommé secrétaire particulier de al-Arif, vizir du roi Chabus de Grenade. Al-Arif est tellement impressionné par son style et ses connaissances, qu'il lui demande de le guider dans toutes les affaires d'état. Après la mort de al-Arif, le roi nomme R' Chémouèl comme successeur du vizir. À cause de ce poste, il est appelé Ha-Naggid (le Prince) par les Juifs de Grenade, et Ibn Nagdela par les Arabes. Il est très jalousé, mais reçoit le support total du roi. À la mort de ce dernier, en 1037, son fils Badis non seulement le reconduit dans ses fonctions, mais lui donne d'autres responsabilités. R' Chémouèl devient, virtuellement, le dirigeant de Grenade. En plus d'administrer les affaires domestiques du royaume, il est nommé commandant en chef des armées. Il érige à Grenade une magnifique synagogue qui inclut une académie talmudique. Il laisse de très nombreux écrits talmudiques ainsi que des poèmes sur les Psaumes, les Proverbes, et l'Ecclésiaste. Son fils, R' Yehosef, lui succéde et reçoit également le titre de Ha-Naggid

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Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
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Date: 16 mai 2005 : 16:19

DONACHE bèn Labrate
né à Bagdad (Irak) ou à Fès (Maroc) en 920, mort en 990

disciple de Saâdia Gaone, spécialiste en grammaire hébraïque, en contradiction bien souvent avec son professeur; il a même écrit Téchouvot al R' Saâdia Gaone dans lequel il dénonce plusieurs définitions avancées par Saâdia Gaone. Les différences principales entre les deux grammairiens se trouvent dans l'origine des racines des divers mots qui pouvaient en changer le sens suivant l'interprétation. Mais ils acceptent d'un commun accord les règles grammaticales en vigueur. La plus grande contribution du R' Donache en chant et poésie est l'introduction de formes spécifiques empruntées à la poésie arabe. Il est critiqué pour cela, néanmoins sa méthode est adoptée par toutes les générations suivantes de poètes, le mettant au firmament de la poésie séfarade. Il est reconnu comme le père de la rime hispano-hébraïque. Certaines de ses compositions sont devenues de populaires hymnes liturgiques, comme celui du Chabbat Dror Yikra et Dvai Haseir, préface du Birkat Ha-Mazone des festivités de mariages

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Date: 16 mai 2005 : 16:20

DOURANE PROFIAT, Yitshaq, (Ha-Éfodi) 1450 en espagne

fils de Mochè Ha-Léwi, philosophe, grammairien, astronome et polémiste juif espagnol du 15ème siècle. Auteur de pamphlets satiriques mordants contre le christianisme (ne sois pas comme tes ancêtres et La honte des nations) qu'il signe du pseudonyme de Éfod (initiales de ani Profiat Dourane, Je suis Profiat Dourane, le éfod était un des vêtements portés par le Grand-Prêtre). Auteur également d'ouvrages de philosophie juive, de grammaire hébraïque, d'astronomie et d'histoire juive

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Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
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Date: 16 mai 2005 : 16:21

DOURANE, Chimône, (Rachebats)
né à Palma de Majorque en 1361, mort à Alger (Algérie) en 1444

fils de Tsémah, rav Chimône bèn Tsémah Dourane originaire d'une famille de Provence. Médecin et rabbin, il s'enfuit en 1391 à Alger où il remplace le Rivache à son décès. Oeuvres : Tachbets (des responsa), Maguen Avot (philosophie juive), Zohar ha-Raqiâ sur les Azharot (décompte des 613 mitsvot sous forme poétique) de Ibn Gabirol.

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Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
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Date: 16 mai 2005 : 16:22

DOURANE, Chélomo, (Rachebache)
né en Algérie en 1438, mort en 1510

fils du Tachebets, R' Chimône bèn Zérah Dourane. Il remplace son père. Son fils, R' Tsémah, rédige des responsa consacrés aux problèmes des Marranes, le Yakhin ou-Boaz

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Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
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Date: 16 mai 2005 : 16:24

ELBAZ, Chémouèl de fez,né en 1698, mort en 1749

Il établit une Yéchiva et instruit de nombreux disciples comme Rabbènou Ha-Sarfaty, Rabbi Abraham Mansano, Rabbi Chem-Tov Ben Amozeg, Rabbi Yossèf Ben-Samoune, Rabbi Chem-Tov Gabaï, et bien d'autres encore. À l'âge de trente-sept ans, il est nommé juge de la ville de Fès, et comme Rabbi Hayim Bèn-Âttar résidait à cette époque dans la ville, Rabbi Chémouèl lui confie la direction de la Yéchiva. Rabbi Chémouèl écrit plusieurs livres; sa méthode d'étude est très appréciée et complimentée par ses contemporains comme le Hida et Rabbi Hayim Bèn-Âttar. Rabbi Chémouèl est également connu pour sa piété et ses bonnes actions. À sa mort, à l'âge de cinquante-deux ans, il laisse de nombreux érudits formés par ses soins.

soly

Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
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Date: 16 mai 2005 : 16:24

ELBAZ, Raphaël Mochè
né à Séfrou (Maroc) en 1823, mort en 1896

rabbin talmudiste, savant, poète, et chanteur de Séfrou . Il est l'auteur de Halakha le-Moché (La loi de Moïse), des consultations juridiques; Tsione Ba-Michepat (Sion en justice); Zibhe Tsédeq (Sacrifices de justice), sur les règles de l'abattage des bêtes; Chéqel ha-Qodèche (Sicle saint); Béèr Chévaâ, sur les sept sciences; Poter Mayim; Pérachat ha-Kessef (Chapitre d'argent), un ouvrage de morale et de proverbes; Holat Ahabah (Mal d'amour); Arbâ Chomérim (Les quatre gardiens), un ouvrage de jurisprudence; Séfère Kéritout (Le livre des divorces; Kissé ha-Mélakhim (Le Trône des Rois), histoire; Chir Hadache (Chanson nouvelle), des chants liturgiques; Atert Paz (La couronne d'or pur); Eden Mi-Qedem (Le jardin d'avant l'origine); Ha zerha-mishkan (Le parvis du Temple); Turbez hé-Hazer (La cour du parvis).


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Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
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Date: 16 mai 2005 : 16:25

ELBRAGLONI, Yitshaq, (El-Bartseloni) né à Barcelone

fils de Yaâqov; il vit dans le sud de l'Espagne. Auteur des piyoutim ainsi qu'une explication du Traité Kétoubot. Le Rambane est son petit-fils.

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Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
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Date: 16 mai 2005 : 16:26

ELKAIM, Refaël Yéhouda enfin un rabbin qui vient de chez moi,a casa.
Né à Casablanca (Maroc) en 1928, décédé en Israël en 1993

il étudie au lycée français de Casablanca où il obtient son baccalauréat, et participe parallèlement aux activités des Éclaireurs Israélites du Maroc. En 1947, encouragé par Robert Gamzon, alias Castor, il rejoint les rangs de l'école de cadres Gilbert Bloch d'Orsay, et poursuit ensuite avec succès des études d'ingénieur en électricité à l'école Ampère de Paris. En 1951, non content d'observer lui-même les commandements de la Tora, il milite ardemment pour que les étudiants juifs puissent, en plein Quartier latin, manger kachère à moindres frais. Il rencontre le rav Abraham Kalmanowitz, préoccupé au plus haut point par l'indigence spirituelle alarmante de la jeunesse juive du Maroc, venu à Paris, bien que ne parlant pas français, afin d'intervenir auprès de l'Alliance Israélite Universelle. Rav Yéhouda l'aide dans ses démarches qui aboutissent après maintes difficultés. En 1950, le futur Rav Elie Rotnemer, ancien d'Orsay, l'invite à passer à ses côtés les prochaines vacances universitaires à la prestigieuse Yéchiva de Gateshead. La découverte du monde des Yéchivot est pour lui une véritable révélation. Il épouse plus tard une des filles du professeur Robert Samuel de la Yéchiva de Colmar. Après son mariage à Paris, il établit son foyer à Gateshead. En 1955, il obtient de Paris son diplôme d'ingénieur. Entre-temps, un architecte généreux, M. Chemouèl Tolédano, réputé pour ses connaissances en Qabbale, édifie à Tanger une Yéchiva dirigée par rav Zoucha Waltner, fruit de Gateshead. En été 1956, rav Elkaïm rejoint cette Yéchiva de Tanger, et dirige un camp d'études juives pour lycéens, puis retourne à Gateshead. Le Joint américain, ayant accepté de financer l'établissement d'un Kolel à Tanger, rav Elkaïm quitte Gateshed et s'installe à Tanger avec sa famille en 1957. En 1959, il devient, en plus de son travail au kolel, directeur du Séminaire de jeunes filles, et en 1963, assume, en plus de son travail, la fonction de directeur du Lycée tangérois du Marshan. En 1964, il est élu membre du Comité de la Communauté et obtient le financement d'un miqwé moderne conforme aux exigences de la halakha, dont il fait lui-même les plans. Il n'accepte, pendant tout ce temps, qu'un salaire de d'étudiant. En 1965, à la suite d'une vague d'émigration, rav Yéhouda part pour Strasbourg à la Yéchivat Eshel. Jamais il n'accepte de rémunération pour son travail, à part un modeste salaire de rabbin de la petite communauté de Mulhouse-Dornach. Il assume également la charge du Talmud Tora de Mulhouse, dispense des cours aux membres de sa communauté, organise les Talmud Tora Yéchiva-Vacances (T.T.Y.V.), camps d'été d'études juives pour les jeunes de la région. Inquiet du manque de structures éducatives, au niveau national, pour desservir les jeunes Juifs Nord-Africains arrivant en France, il entreprend, en 1966, un voyage aux Etats-Unis pour sensibiliser les dirigeants d'Ozar HaTora à ce problème urgent, et Ozar HaTora France est fondé. Il préside cette association jusqu'en 1977 avec un idéalisme sans compromis, une intégrité incorruptible et surtout un attachement inconditionnel à l'étude de la Tora. Lorsque son état se dégrade, en 1993, il demande à être transféré d'urgence en Israël où il décède la veille de Roche ha-Chana.

soly




Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
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Date: 16 mai 2005 : 16:27

GÉRONDI, Yona
né à Gérone (Espagne) en 1180, décédé à Tolède en 1263;

fils d'Abraham, auteur de Chaârè Téchouva. Disciple de R' Chélomo de Montpellier, R' Yona est l'un des plus actifs participants dans la controverse de son professeur contre le travail philosophique de Rambame. Cependant, lorsque 24 wagons chargés de Talmoud sont brûlés par l'église à Paris, au même endroit où le Morè Nevouchim de Rambame a été brûlé neuf ans auparavant, R' Yona, y voyant un signe de la Divine Providence, regrette ses précédentes actions contre le travail de Rambame. Comme raconté par son dévoué disciple, R' Hillel de Vérone, R' Yona déclare publiquement qu'il est dans l'erreur, et fait le voeu de se rendre à Tibériade sur la tombe de Rambame pour le supplier de lui accorder le pardon devant un miniane de dix personnes. R' Yona commence son voyage, mais est retenu à Barcelone pendant trois ans. Il y donne des conférences, citant toujours les décisions halakhiques et les interprétations talmudiques de Rambame, avec infiniment de respect. Après trois ans, il espère exécuter son voeu, mais il est retenu à Tolède où la communauté le supplie de séjourner quelque temps afin de recevoir de sa part une instruction talmudique. Il y décède subitement sans jamais avoir pu terminer son voyage vers Èrets Israèl. Toute la communauté juive espagnole le pleure, et Rambame, dont la mère était la soeur du père de R' Yona, et dont le fils R' Chelomo est marié à la fille de R' Yona, compose une eulogie en son honneur. R' Yona est fameux grâce à son classique ouvrage d'éthique, Chaârè Téchouva. Il a également écrit un commentaire sur le Sefer Ha-Halakhot de Rif; ses nouvelles talmudiques, citées par de nombreux talmudistes, ont été perdues, et seulement celles de Sanhedrin et Baba Batra ont été imprimées; sa Mégilat Sesarim, mentionnée par Racheba et Rane, n'existe plus; un commentaire sur Tractae Avos, a été publié; son commentaire sur le Livre des Proverbes est loué par R' Bahya qui dit : il a serti ses mots avec des rangées de saphirs pour illuminer les yeux. J'ai placé ses mots comme une couronne d'or fin sur ma tête, pour égayer mon âme...; il a rédigé également un traité sur Hanoukka, (cité par Rachbatz), Iguérèt Ha-Téchouva, Sefer Ha-Yira et Chaârè Téchouva, qui sont considérés comme une partie d'un ouvrage intitulé Chaârè Tsédeq; également un ouvrage d'homélies sur la Tora, Dérachot Ou-Pèrouchè R' Yona. Parmi ses élèves, Rachba, R' Chelomo ben Elie de Sirai, et R' Hillel ben Chémouèl de Vérone.

soly

Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
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Date: 16 mai 2005 : 16:28

HA-LÉWI, Aharone, (Ra'ah)
né à Gérone (Espagne) en 1230, mort en Provence en 1300

fils de Yossèf, descendant du Raza, ", et de R' Achèr de Lunel. Il étudie avec son frère Pinhas et son neveu Yitshaq. Il occupe conjointement avec le Racheba, ", le rabbinat de Barcelone. Ils signent ensemble des responsa et sont officiellement accrédités par le gouvernement du roi Pédro. Lorsque le Racheba publie le célèbre Torat ha-Bayit, , Raah fait une critique polie par son ouvrage Bèdèq ha-Bayit, , ce qui lui vaudra une réponse sévère en l'ouvrage Michemèrèt ha-Bayit, . Il est l'auteur du célèbre ouvrage sur les 613 Mitswot, le Sèfèr ha-Hinnoukh, . En 1283 il contrôle temporairement le Rabbinat de Saragosse dans le but de résoudre des problèmes internes. En 1286 il assure la fonction de rabbin de Barcelone.


soly

Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
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Date: 16 mai 2005 : 16:29

HANAN'ÈL bèn Houchièl
mort à Kairouan (Tunisie) en 1055

Commentateur du Talmoud et enseignant, connu pour son immense commentaire du Talmoud incorporant les interprétations des Académies de Babylone et d'Italie, il rend les textes du Talmoud Babli et Yérouchalmi faciles d'accès, et incorpore de nouvelles interprétations. Ses commentaires sont souvent cités par le Rif et les Tossafistes. Il rédige aussi un commentaire de la Tora cité par Rambane. Séfère ha-Mitswot, , un recueil des lois alimentaires, lui est imputé, des responsa apparaissent dans Èvèn ha-Êzèr, , de Ravane.

soly


Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
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Date: 16 mai 2005 : 16:30

HASDAÏ Ibn Chaprout
né à Jaen (Espagne) 915, mort à Cordoue en 990
les anidjar sont egalement de la province de jaen.

fils de Yitshaq, personnalité marquante du judaïsme espagnol, érudit, médecin, philanthrope et homme d'État, polyglotte. À Cordoue où il est médecin des califes Abdel Rahman III et IV, il est réputé avoir découvert un remède appelé al-farouk; fin diplomate il occupe le poste de ministre des Affaires Étrangères et obtient une alliance avec l'empereur de Byzance Constantin VII. Il met à profit ses hautes fonctions pour venir en aide aux communautés juives d'Europe et d'Orient. Il découvre l'existence des Khazars, peuplade du Sud de la Russie convertie au judaïsme, et entretient une intéressante correspondance avec leur roi.

soly

Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
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Date: 16 mai 2005 : 16:31

HAYIM Ibn Moussa 1500

sage juif espagnol du 15ème siècle. Il vécut à Béjar, près de Salamanque. Médecin des rois et des nobles, il engage de vives polémiques contre les Chrétiens, dont il résume les arguments dans son ouvrage, le Maghèn wé-romah (Le bouclier et la lance) publié en 5215-1455.

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Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
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Date: 16 mai 2005 : 16:32

HISDA, Qrèsqas II
né à Barcelone (Espagne) en 1340, mort à Barcelone en 1415

fils d'Abraham, philosophe et théologien espagnol. Il s'oppose aux conceptions trop aristotéliciennes qui se sont développées dans la philosophie juive médiévale, et il élabore dans son Or Ha-Chème (la Lumière de l'Ét'ernel), une philosophie personnelle, tentative de conciliation entre le déterminisme et la liberté, amour de D'ieu pour la créature qui explique la révélation de la Loi et la rétribution finale, et auquel répond l'amour de l'homme pour le Créateur

soly

Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
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Date: 16 mai 2005 : 16:33

HOUCHIÈL bèn Elhanane
né en Italie, décédé à Kairouan (Tunisie) en 1000

talmudiste et professeur, un des Quatre captifs, il est rançonné le long du littoral africain. À la suite de cela, il s'installe à Kairouan, florissante communauté de Tunisie, dont il devient le rabbin. Il prend la tête d'une très importante académie talmudique qui produisit des halakhistes et talmudistes très connus, pendant de nombreuses générations. Sa renommée est très grande. En reconnaissance de sa grandeur, l'académie de Babylonie prend, en son honneur, le titre de Roche Bei Rabbanane (Autorité du Grand Rabbin). Bien qu'aucun de ses écrits ne soit retrouvé, son approche est soulignée par ceux de son fils, R' Hananel, et de son disciple, R' Nissim bèn Yaâqov. Des services commémoratifs en sa mémoire furent tenus à Grenade, Lucena et Cordoue, à l'instigation du R' Chémouèl Ha-Naggid, qui adresse également une lettre de condoléances personnelle à son fils et successeur, R' Hanan'èl.

soly


Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
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Date: 16 mai 2005 : 16:34

IBN ZIMRA, David, (Radvaz)
Né en Espagne en 1480, décédé en Israël en 1573

fils de Chélomo, il arrive très jeune à Safed après l'expulsion d'Espagne. Certains affirment que ses parents s'installèrent d'abord à Fès, au Maroc, avant de s'installer à Safed. À l'âge de 13 ans, à Safed, il fait la connaissance de R' Yosef Iscandari, mais il étudie sous l'égide de R' Yossèf Saragossi, un rabbin réputé pour ses miracles. R' David quitte ensuite Safed et personne ne sait où il vécut avant son installation en Égypte. On suppose qu'il vécut à Jérusalem. Il émigre en Égypte vers 1514 et s'établit au Caire. Très vite, il est nommé Grand Rabbin d'Égypte, poste qu'il occupe pendant quarante ans. Ce n'est pas le rabbinat qui le fait vivre, et il devient un homme d'affaires très compétent. Radvaz fut très actif dans les affaires communautaires des différentes congrégations égyptiennes. Il dirige au Caire une très importante académie comprenant de nombreux disciples, parmi lesquels R' Betsalèl Ashkenazi, R' Yitshaq Louria et R' Yaâqov Castro. En 1553, il retourne en Israël et s'installe à Jérusalem qu'il quitte ensuite pour s'établir à Safed. Il y trouve la paix et est grandement honoré et révéré par le Bèt Dine local et par R' Yossèf Qaro, pour sa grande érudition et son âge avancé. Parmi ses ouvrages, se trouvent sa grande responsa (7 volumes publiés dans plusieurs endroits différents, et, plus tard, 2 volumes à Varsovie en 1883). Un livre complémentaire de sa responsa fut édité à Bnei Brak en 1975. Il écrit aussi Magen David (paru en 1713), traité qabbalistique sur l'alphabet; Metsouda David (paru en 1862), exposition qabbalistique des 613 commandements; Migdal David (paru en 1883), commentaire qabbalistique du Cantique des Cantiques; Klalei Gemara (paru à Venise en 1599), Hiddouchim sur le Talmoud; et plusieurs autres ouvrages très renommés.

soly

Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
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Date: 16 mai 2005 : 16:35

MAÏMONE BÈN YOSSÈF HA-DAYANE
né à Cordoue (Espagne) décédé en Èrets Yisraèl en 1170

fils de Yossèf, talmudiste et professeur, il est bien connu comme étant le père de Rambame, mais il est lui-même un grand professeur et un leader. Éminent élève de l'illustre R' Yossèf ibn Migach, R' Maïmone devient dayane à Cordoue suivant une très longue tradition familiale. Il est également astronome, mathématicien et philosophe. Rambame cite fréquemment les commentaires talmudiques et halakhiques de son père, ainsi que R' Abraham ben Ha-Rambame. R' Maïmone rédige aussi, en arabe, des lois sur les fêtes, prières, pureté rituelle, et de nombreuses responsa. Il enseigne également sur les traditions familiales (les valeurs de perouta) et ces lois de R' Maïmone ont des implications halakhiques acceptées par la Halakha jusqu'à nos jours. Sa vie est pleine de souffrances et de tragédies, mais il demeure une source de courage et d'inspiration non seulement pour sa famille, mais aussi pour de nombreuses communautés juives. Les troubles commencent lorsque les Almohades conquièrent Cordoue en 1149, et obligent les Juifs à choisir entre la conversion, la mort et l'exil. R' Maïmone et sa famille fuient Cordoue, et ainsi commence une longue période sans racines, fuyant l'hostilité et les persécutions qui durent jusqu'à la fin de ses jours. Après dix ans de fuite constante en Espagne, R' Maïmone amène sa famille à Fès, Maroc, où ils trouvent une situation ressemblante. Là aussi, il est défendu aux Juifs de pratiquer leur Judaïsme publiquement. Pire encore, il y a un faux Messie Juif qui trouble le peuple. R' Maïmone prouve l'imposture de ce faux Messie. Cependant, de nombreux Juifs sont déprimés, pensant que D'ieu a abandonné Israël et choisi une autre nation. R' Maïmone écrit l'illustre Iguérèt Ha-Néchama (Lettre de consolation) en arabe, raffermissant la foi du peuple en D'ieu et en l'éventuelle rédemption, et les exhortant à tenir les mitsvot même s'ils doivent le faire secrètement. Il compare les persécutions des Musulmans à un homme qui se noie, et la Tora à une corde venant du ciel. Celui qui s'y accroche, même par le bout des doigts, a l'espoir de survivre, tandis que celui qui la lâche, se noiera sûrement. Après avoir écrit cette lettre, R' Maïmone ne peut plus rester à Fès, et, avec sa famille, se rend en Èrets Yisraèl qui ne s'est pas encore remis des ravages de la deuxième Croisade. La vie est pauvre et dangereuse, et R' Maïmone encourage sa famille à se rendre en Égypte. Étant lui-même déjà âgé, il choisit de terminer ses jours en Èrets Yisraèl où il meurt peu de temps après, probablement à Jérusalem, bien qu'il soit enterré à Tibériade près de Rambame.

soly

Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
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Date: 16 mai 2005 : 16:36

MOCHÈ bèn Maïmone, (Maïmonide, Rambam)
né à Cordoue (Espagne) en 1135, mort à Fostat (Égypte) en 1204

connu sous le nom de Rambam, philosophe et médecin, l'une des plus illustres personnalités du judaïsme médiéval, de l'époque post-talmudique et parmi les plus grands de tous les temps. Selon certains, il serait descendant de R' Yehouda Hanassi. Obligé de s'enfuir au Maroc, il arrive, après un bref séjour en Terre Sainte, en Égypte, où il devient médecin du vizir de Saladin et est en même temps le chef de la communauté juive. L'oeuvre de Maïmonide est immemse et a embrassé divers domaines. À l'âge de vingt-trois ans, il commence son commentaire sur la Michena qu'il écrit au cours de ses déplacements. Dans le Guide des Égarés, Morè Névoukhim, , il montre l'accord entre la Foi et la Raison c'est à dire entre le rationalisme d'Aristote et la Bible. Auteur de Michenè Tora, , Répétition de la Loi ou Yad ha-hazaqa, , Main Forte, seul livre écrit en hébreu, Maïmonide classe toute la jurisprudence civile et religieuse du Talmoud sous 14 rubriques afin de mettre un ordre nouveau et d'en codifier le contenu. Toutes ses oeuvres sont composées en arabe. Toute conception rationaliste du judaïsme, jusqu'à ce jour, se réclame de Maïmonide

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Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
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Date: 16 mai 2005 : 16:37

MOCHÈ bèn Hanokh
décédé à Cordoue, Espagne, en 1000

Talmudiste et halakhiste, un des Quatre captifs, son sort est le plus amer des quatre. Il est capturé avec sa femme et son jeune fils, Hanokh. Sa femme est si belle que le ravisseur, Ibn Rumahis, lui fait des avances. Elle demande à son époux, en hébreu, si les gens qui se noient peuvent espérer se lever à la résurrection. Son mari répondit en citant le psaume 68, 23 : Je les ramènerai de Bachane, je les ramènerai du fond de la mer. Lorsqu'elle entend cette phrase, elle se jette à la mer où elle se noit. La rançon pour lui et son jeune fils Hanokh est payée par la communauté juive de Cordoue dont il devient le dayane. À son arrivée, une nouvelle ère commence pour les Juifs d'Espagne. Il fonde une académie importante à Cordoue qui reçoit beaucoup de disciples. En conséquence, le Judaïsme espagnol devient indépendant des Guéonim de Babylone et devient un important centre de Tora jusqu'à l'expulsion des Juifs de ce pays, un millénaire et demi après. Son fils, R' Hanokh, lui succède comme Rabbin de Cordoue

soly

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Date: 16 mai 2005 : 16:38

MOCHÈ bèn Nahmane, (Nahmanide, Rambane)
né à Gérone (Espagne) en 1194, mort en Érèts Yisraèl en 1270

Rambane, R' Mochè fils de Nahmane, connu aussi sous le nom de GÉRONDI, l'un des maîtres les plus éminents du judaïsme espagnol du 13ème siècle. Penseur, exégète, médecin et curieux des sciences profanes, il fut rabbin de Gérone. Avec son maître Êzra bèn Chélomo (Azrièl) (1160, 1238) Yaâqov bèn Chéchèt et Yona bèn Abraham ils forment un groupe d'étude de la qabbale. Il fut Grand Rabbin en Catalogne pendant de nombreuse années, mais abandonne son poste, suite à une dispute religieuse. Il fut alors exilé pour deux ans, par le Roi d'Aragon Don Jaime. Il vécut ainsi en Castille, en France et en Palestine. D'ailleurs, il fonde une académie à Acre, très populaire auprès des étudiants. En 1260, il s'installe à Jérusalem et y recrée une communauté juive. Il comptait au nombre des 613 ordonnances religieuses de la Loi l'obligation de vivre en Terre Sainte. Depuis l'époque de Nahmanide, la Ville Sainte n'a plus jamais cessé d'être habitée par des Juifs. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont le très important Pérouche âl ha-Tora, , Commentaire sur le Pentateuque; Ha-Émouna wé-ha-Bittahone, , sur la morale; Iguèrèt ha-Qodèche, , sur la sainteté du mariage; Torat ha-Adam, , sur les lois du deuil; Chaâr ha-guémoul, , un traité d'eschatologie; Wikouah, , controverse religieuse avec l'apostat juif Pablo Christiani, livre publié sous le titre de la dispute de Barcelone.

soly

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Date: 16 mai 2005 : 16:38

MOCHÈ IBN ÊZRA, (Ha-Sallah) né à Grenade en 1070, mort en 1140

fils de Yaâqov, rabbin philosophe, poète et linguiste. Un des grands poètes de son temps, en raison de sa maîtrise de langue arabe et hébraïque et grand ami de Yéhouda Ha-Léwi. Ses poésies, ses sélihot et ses chants liturgiques sont tous d'une grande beauté et se retrouvent dans plusieurs rituels de prières. Il est l'auteur de Al Hadiqa fi-maâni Al-Moujaz wal-Hadiqa, un ouvrage philosophique écrit en arabe; Kitab Al-Mohadara wal Moudakara, un traité de rhétorique et de poésie; Zahr Al-Riyad, un recueil de poésies...

soly

Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
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Date: 16 mai 2005 : 16:39

NESSIM BÈN YAÂQOV décédé à Kairouan (Tunisie) en 1050

talmudiste et professeur, disciple de son père R' Yaâqov bèn Nessim, et de R' Chushiel, il maintient une correspondance suivie avec R' Haï Gaon (939-1038) dont il sollicite l'opinion sur tous les points halakhiques et Talmudiques. Il correspond également avec R' Chemouel HaNaggid qui devient un solide défenseur des théories de R' Nessim, et leurs liens se renforcent lorsque le fils de R' Chemouel, R' Yossèf, épouse la fille de R' Nessim. Lorsque R' Nessim se rend en Espagne pour les festivités du mariage, il y demeure assez longtemps, donnant des conférences sur le Talmud et gagnant de nombreux adeptes. Son oeuvre : HaMafteach, références talmudiques; des notes sur la Halakha, Aggada, et des responsa intitulées Megilas Sesarim. À la suite du décès de son petit-fils, pour consoler sa fille et son gendre, il rédige et leur envoie Chibour Yafeh MehaYeshuah (également intitulé Sefer Ha-Maâssiyot) qui comporte des anecdotes du Talmoud et du Midrache sur la Divine Providence et la récompense réservée aux Justes. Son fils unique décède à un jeune âge, et les filles de R' Nessim lui survivent.

soly

Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
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Date: 16 mai 2005 : 16:40

NISSIM bèn Réoubène Gérondi, (Rane)
né en Espagne en 1290, mort à Barcelone en 1375

fils de Réoubène de Gérone, l'un des plus grands talmudistes espagnols, il a été la personnalité la plus marquante de la génération d'après le Rachba. Rabbin et Dayane à Barcelone, il y dirige la yéchiva. Il est considéré comme chef des Juifs espagnols. Principale autorité halakhique de son temps, il reçoit des questions des communautés de divers pays, y compris d'Erets Israël. Il est aussi connu comme commentateur du Rif et de plusieurs Traités du Talmoud; des quelques mille responsa qu'il écrit, seuls soixante-dix-sept sont préservés. Il écrit également, en 1336, pour son usage personnel, un Séfer Tora qui devient un modèle du genre et qui est transporté jusqu'à Tibériade où il est préservé à nos jours. Les homélies connues sous le titre de Dérachot ha-Rane, " font partie des classiques du judaïsme, plusieurs grands théologiens, R' Yossèf Albo, R' Abrabanèl, R' Ârama, R' Crescas ont puisé les bases de leurs propres systèmes philosophiques.

soly


Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
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Date: 16 mai 2005 : 16:40

ÔBADIA, David
né à Sefrou, Maroc, en 1913

fils de Chimône Hayim (Yismah), président du Tribunal Rabbinique, auteur des fameux livres Yismah Lévav et Torat Hayim. À 29 ans, le grand rabbin Ôbadia succède à son père et devient le juge et le rabbin le plus jeune du Maroc. Sous son égide, son dynamisme et sa personnalité charismatique, une nouvelle ère spirituelle commence pour la ville où l'on construit de nouveaux bains rituels et bien d'autres services religieux. Il fonde également un réseau d'institutions communautaires dont la fameuse Bèt David et une école pour jeunes filles, la première du genre au Maroc. Sa renommée dépasse les frontières et toutes les communautés marocaines le veulent comme rabbin. En 1942, le grand rabbinat lui demande de prendre en charge la présidence du Tribunal Rabbinique de Rabat, et le chef de cabinet du ministre de la justice lui demande de siéger à Casablanca comme président du tribunal rabbinique de cette ville. Mais, craignant la dissolution du réseau d'institutions qu'il avait mis en place en si peu de temps, le Rav repousse toutes les offres. En 1961, il est nommé à la tête du tribunal civil de la grande ville de Fès, et par la suite à la tête du tribunal rabbinique de Marrakech. Son grand amour pour Sion et Jérusalem le pousse à quitter le Maroc et il s'installe à Jérusalem qu'il voulait comme demeure. Il est nommé comme membre du grand rabbinat de Jérusalem où il oeuvre dans différents domaines, particulièrement sur la kacheroute.

soly

Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
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Date: 16 mai 2005 : 16:41

ÔBADIA Chimône Hayim, (Yismah)
né à Sefrou en 1872

circoncis par le très célèbre et très saint Rabbi Rafaèl Mochè Elbaz, porté par son père Rabbi Messod et son grand-père Rabbi Éliahou Benharoche (auteur des livres Birkat Eliahou et Cos Eliahou). Rabbi Chimône a été le chef spirituel de la ville de Sefrou avant de laisser ce rôle à son fils, Rabbi David, qui a été le dernier grand rabbin de la ville. Doué d'un amour puissant pour l'étude, toute sa vie a été une succession de jeûnes et de privations. Après son mariage à l'âge de 18 ans, il se lève tous les matins à trois heures du matin et se consacre à l'étude de la Tora sous la conduite vigilante de son père. En 1892 a été fondée la première yéchiva en ville qui regroupait sept talmidim. C'est l'époque des grandes attaques sur les Juifs par les arabes qui ont fait beaucoup de victimes, et Rabbi Chimône se distingue par l'encouragement qu'il prodigue à la population dans les sermons qu'il prononce en toute occasion. Il crée la Hevrat Èliyahou Ha-Navi qui a pour rôle d'assurer un toit et la nourriture aux nécessiteux de la ville et de l'extérieur. Il encourage également la fondation de la Hevrat Em Habanim, organisation de femmes qui construit une magnifique école pour les études primaires des enfants de la ville. Il fonde aussi la Hevrat Êts Hayim, analogue à nos kolel contemporains, qui assure les moyens de vie aux talmidè hakhamim qui se consacrent à l'étude de la Tora. Rabbi Chimone Hayim Ôbadia est décédé en 1952 après avoir laissé plusieurs oeuvres, les unes encore manuscrites et d'autres qui ont vu le jour sous l'instigation de son fils Rabbi David. Les deux livres qui ont paru sont : Tora Hehaïm et Yismah Levav. Le jour de son décès a été conservé dans les annales de la ville comme une journée incomparable par le nombre de participants qui sont arrivés à Sefrou de toutes les villes du Maroc, autorités civiles et militaires, rabbiniques et administratives, venus marquer le respect et la grande considération qu'ils avaient envers cette personnalité d'envergure mondiale dont les dimensions ne correspondaient pas à la petite ville qui l'a vu naître et grandir.

soly

Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
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Date: 16 mai 2005 : 16:42

ÔUZIÈL, Yitshaq
né à Féz (Maroc) en 1550, mort à Amsterdam en 1622

fils de Abraham, descendant d'une distinguée famille espagnole dont plusieurs membres ont fui l'Espagne en 1492. Parmi eux, R' Yossèf ben Abraham Tzarfati, distingué talmudiste installé à Fès et grandement respecté. R' Yitshaq Ôuziel qui Fès aux alentours de 1605 à cause de la famine, et devient rabbin d'Oran en Algérie. Puis, en 1606, il se rend à Amsterdam où il enseigne et, également, s'occupe d'affaires commerciales. Il est membre fondateur de l'une des premières congrégations portugaises, Névè Chalom, en 1608, dont il devint le rabbin en 1610. Il a une profonde influence sur la communauté de nouvellement déclarés Juifs qui, pour la plupart, sont nés et élevés en Chrétiens. Il devient impopulaire, ayant démontré des tendances critiques négatives, et plusieurs membres de la congrégation quittent Neveh Chalom et forment une nouvelle congrégation. Il rédige un ouvrage sur la grammaire hébraïque, Maânèh Lachone.

soly

Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
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Date: 16 mai 2005 : 16:43

PINTO Hayim né à Agadir en 1759
fils du vénéré R' Chélomo Pinto et gendre de R' Khalifa Malka, R' Hayim Pinto vient à Mogador à l'âge de 12 ans et se rend directement à la synagogue de R' Hayim Benatar. Au milieu de la nuit, son père et le prophète Elie lui apparaissent en rêve, lui enseignent la Tora, et lui demandent de se rendre à la Yechiva de R' Yaâqov Bibas en lui certifiant que de lui jaillira la lumière. Après le décès de son maître, R' Bibas, il occupe les fonctions de ce dernier à l'âge de 18 ans et, très vite, devient célèbre pour les grands miracles qu'il accomplit. Egalement grand chantre liturgique, tous les vendredis soirs la route en direction de Meknès se raccourcit afin d'amener le R' David Hassine à lui, et ils passent ainsi toute la nuit à louer l'Ét'ernel jusqu'à l'aube. Tous les soirs, le prophète Èlie lui apparaît. La vie de R' Hayim Pinto est remplie de miracles. Il est décédé à l'âge de 96 ans un 26 de Eloul, et promit le jour de son décès à ses disciples que tout celui qui mentionnera son nom le jour de sa Hilloula, sera exaucé. Les miracles ne cessèrent point après sa mort.

soly

Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
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Date: 16 mai 2005 : 16:44

QARO, Yossèf, (Marane)
né à Tolède (Espagne) en 1488, et mort à Safed en 1575

connu sous le pseudonyme de MARANE, . Expulsés d'Espagne, ses parents se rendent à Nicopolis (Turquie). R' Yossèf est nommé Roch Yéchiva à Edirne, puis en 1539, il émigre en Erets Israël. Il s'installe à Safed, grand centre de la Kabbale de cette époque, et devient le compagnon du grand Kabbaliste R' Yitshaq Louria, Ari Hakadoch, et du R' Chélomo Alkabetz auteur du poème Lékha Dodi. Codificateur du judaïsme, considéré comme la plus grande autorité rabbinique après Maïmonide, son influence sur le judaïsme se fait sentir aujourd'hui encore. À l'âge de 34 ans, il entreprend l'exécution de son oeuvre le Bet Yossèf, explication du code Baal Hatourim, dans laquelle chaque loi est analysée depuis sa source dans le Talmoud, et qu'il termine 32 ans après à Safed. Auteur du Choulhane Âroukh, , qui est la codification des pratiques juives. Cet ouvrage est une simplification de Bèt Yossèf, , qui analyse en plus d'énumérer les lois. Parmi ses autres ouvrages notons : Kélalè ha-Talmoud, , une méthodologie du Talmoud; Bèdèq ha-Bayit, , un supplément et corrections du Bèt Yossèf; Kèssèf Michenè, , un commentaire sur le Michenè Tora de Maïmonide. Il reçoit en 1538 l'ordination rabbinique (sémikha) du Grand Rabbin de Fès R' Yaâqov Bérab et s'établit à Safed où il est chef spirituel de la communauté.

soly

Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
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Date: 16 mai 2005 : 16:44

QIMHI, Yossèf
né en Espagne en 1105, mort à Narbonne (France) en 1170

fils de Yitshaq, commentateur et grammairien; les persécutions par la secte des Almohades le forcent à fuir l'Espagne. Il se réinstalle à Narbonne, en Provence, où il enseigne, et il rédige des commentaires de la Bible soulignant la grammaire et la ponctuation. Son interprétation de la Tora (Sefer Ha-Tora), des Prophètes (Sefer HaMiknah), et du Cantique des Cantiques, n'a pas été publiée, mais est connue soit sous forme de manuscrit, soit par des citations d'autres commentateurs. Ses oeuvres Sefer Chukah sur les Proverbes et Tikvas Enosh, commentaire sur Job, ont été publiées. Il rédige également Sefer HaBris, sous forme de dialogue entre un Juif loyal et un apostat sur les mauvaises interprétations des versets bibliques par les Chrétiens. Parmi ses diverses oeuvres sur la grammaire hébraïque, son Sefer HaZikaron est accepté par les générations suivantes ainsi que ses classifications des voyelles hautes et basses, et son identification de huit classes de verbes. Ses ouvrages, Sefer HaGalui et Chibur Hateket, ne sont pas publiés. R' Yossèf Qimhi est le père de Radak et de R' Mochè Qimhi.
soly

Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
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Date: 16 mai 2005 : 16:45

Qordobèro, Mochè, (Ramaq)
né en 1522, mort à Safed en 1570;

Sous l'autorité de R' Yossèf Qaro, Ramaq, ", étudie le Talmoud et la halakha, et, à vingt ans, il est ordonné par R' Yaâqov Bèrav par la sémikha, , ordination, nouvellement recréée. R' Mochè étudie très jeune la Qabbale, , avec son beau-frère, R' Chélomo Alkabets. Il devient le plus éminent qabbaliste reconnu de Safèd, où il a de nombreux disciples parmi lesquels R' Eliyahou de Vidas, auteur du classique Rèchit Hokhma, , et R' Abraham Galante. Ramaq rédige un ouvrage classique sur les concepts fondamentaux de la Qabbala, intitulé Pardès Rimonim, . À cause de sa très grande importance, ce travail est résumé par deux des plus grands qabbalistes de sa génération. R' Ménahèm Âzarya de Fano, grand admirateur de Ramaq, écrit un résumé partiel nommé Pèlah ha-Rimone, , et un disciple de Ramaq, R' Chémouèl Galiqo, écrit Âssiss Rimonim, , résumé de toute son oeuvre. Les autres ouvrages de Ramaq sont Or Nèêrav, , introduction à l'étude de la Qabbale; Sèfèr Gèrouchin, , interprétations qabbalistiques des versets de la Tora écrites au cours de pèlerinages sur les tombeaux des Tannaïm et Amoraïm; Tomèr Dévora, , traité d'éthique; Èlima Rabati, , sur la terminologie qabbalistique; Chiôur qoma, , ouvrage sur la Qabbale; Téfila lé-Mochè, , commentaire sur le Siddour; et Or Yakar, , volumineux commentaire sur le Zohar. Il rédige également un commentaire qabbalistique sur le piyout Atta Konanta, , qui décrit le service au Temple du Kohène Gadol, , Grand-Prêtre, au cours du Yom Kippour (récité au cours du Moussaf du Yom Kippour) publié sous le titre de Pérouche Séder Ha-Âvoda, ; Ziv'hè Chélamim, , commentaire sur les prières de Roche ha-chana et Yom Kippour; Maâmar Nikhbad Wé-Yakar, ; et Dérichot bé- în'yanè ha-Mal'akhim, . Des commentaires sur la Tora et le Sèfèr Yétsira, , font également partie de son oeuvre, mais n'ont pas été publiés. Ramaq a été grandement révéré par ses contemporains, et R' Yitshaq Louria a témoigné avoir vu une colonne de feu précédant le parcours de son cercueil lors de ses funérailles
soly

Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
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Date: 16 mai 2005 : 16:46

SABBAH, Abraham, (Tséror ha-Mor)
né en Espagne en 1440, mort en 1508

rabbin prédicateur du 15ème siècle en Castille, philosophe et qabbaliste, fils de Yaâqov. Expulsé d'Espagne en 1492, il se réfugie à Oporto au Portugal. Mais le Roi Emmanuel décrète à son tour l'expulsion des juifs. Il se rend à Fès, de peine et de misère, après l'enlèvement de ses deux enfants et la confiscation de tous ses manuscrits. A Fès, il reconstitue de mémoire les ouvrages manuscrits perdus. Ces ouvrages sont : , Èchekol ha-Kofèr, commentaire sur le Livre d'Esther et de Ruth; , Tséror ha-Mor, commentaire sur le Pentateuque; , Tséror ha-Kèssèf, décisions juridiques. Il harangue les communautés marocaines, leur reprochant les fautes qui entraînèrent le désastre espagnol. Est enterré en Italie.

soly


Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
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Date: 16 mai 2005 : 16:47

SERERO, Samuel Saül
Rabbi Samuel Saül Serero est né à Fès vers 1566

il est décédé en 1656, année de naissance d'une autre figure illustre, Rabbi Yéhouda Benatar. Il faisait partie de la seconde génération des exilés de Castille en Espagne et son père, Rabbi David, s'est installé à Fès. Rabbi Saül exerce les fonctions rabbiniques pendant 56 ans. Parmi ses contemporains, on trouve Rabbi Samuel Ibn Danan, Rabbi Yéhouda Ôuziel, Rabbi Yitshaq Abensour, Rabbi Vidal Sarfati, Rabbi Yitshaq Benzimra, Rabbi Yahya Berdugo, etc... Il est nommé grand rabbin de Fès et se distingue par son immense érudition dans les différentes branches de la Tora, Talmud, Midrache, philosophie, Qabbale. Ses grandes connaissances dans le domaine scientifique en général ont fait de lui un grand lutteur qui combat courageusement et vigoureusement les théories chrétiennes, imposantes à l'époque. Il écrit un livre relatant les péripéties de la vie communautaire de son temps, mais seule une petite partie nous est restée qui figure dans le livre Fès et ses Sages. Dans ses commentaires sur la Tora, il fait preuve d'une large connaissance des commentateurs classiques : Rachi, Alchèkh, Ibn Ezra, Ralbaz, Rambam, Abrabanèl, etc... et, dans ses explications de passages difficiles du Talmoud, tout devient clair et à la portée de tout lecteur. Le plus grand respect lui est réservé et on le cite comme unique en son temps, nul ne lui est semblable, géant parmi les géants.... Sa célébrité dépasse les frontières et arrive jusqu'aux rabbins de Jérusalem. Il est considéré comme un membre du Sanhèdrine. Parmi ses écrits, nous pouvons citer les livres : Droushay Maharshass (2 tomes), Hanoch Lanaar, Divrè Ha-Yamim, Alfa Beta, Perek Hashiourim, Toaliott Ein Yaâqov.

soly


Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
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Date: 16 mai 2005 : 16:49

TOLEDANO, Habib
né à Meknès en 1800, décédé

fils de R' Eliézer, à la suite d'une période tragique : famines, épidémies et même un tremblement de terre qui détruit la presque totalité du Mellah de Meknès, il se rend à Gibraltar à l'âge de 25 ans en compagnie de ses frères. Plus de 3,500 Juifs, dans la seule ville de Meknès, sont morts des suites de la grande famine. Un lien solide s'établit entre R' Habib et la communauté juive de Gibraltar. Il arrive à se faire connaître par les milieux de la Hascala, milieu de non croyants qui dominent l'Europe. Sa philosophie concernant la foi juive commence à prendre corps. C'est à cette époque qu'il prend conscience de la distinction de fond entre les Juifs sous tutelle musulmane et ceux sous domination chrétienne en Europe. Cette différence est évoquée dans son livre Téroumat Ha-Rodèche édité en 1842. Il rédige également son oeuvre magistrale, la Haggada de Pessah, puis le livre Dérèkh Émouna, chemin de la foi qu'il joint à la Haggada de Pessah afin de le mettre à la portée du grand public. Il revient à Meknès en 1928 où il apprend la mort à Safed de ses deux oncles R' Yaâqov et R' Chélomo Tolédano, décès suivis par celui de son père, ce qui le marque profondément. Puis il adjoint également à son oeuvre les commentaires des Richonim portant sur la Haggada, (Rachi, Rachebam, R' Yom Tov Elchabili, R' Yéhouda Tolédano (Rabbi Hadoss). En 1834, il décide d'Immigrer en Èrets Yisraèl avec sa femme et ses deux enfants, Raphaël et Eliézer. Il se rend d'abord à Tunis où il est reçu par le Rabbin de la ville, le grand rabbin vénéré, faiseur de miracles, R' Yéchoua Basis, qui lui trouve une famille d'accueil parmi les originaires de Gibraltar installés à Tunis. Ils lui donnent toute l'aide nécessaire ce qui lui permet de mettre au point ses manuscrits et ceux de son père. Après un séjour de trois ans, il quitte Tunis pour Livourne en Italie où il compte éditer la Haggada avec ses commentaires et ceux des Richonim. Il décide de laisser sa femme enceinte et ses deux fils chez deux membres de la famille, R' Abraham et R' Yona Tolédano qui habitent Sfax. Ils prennent donc le bateau, mais à cause des pluies et tempêtes, ils ne peuvent accoster. Ils descendent en laissant dans le bateau tous leurs effets, y compris les manuscrits de son père, voire même une partie de ses manuscrits, qui sont perdus lorsque le bateau sombre. Mais, par miracle, Rabbi Habib avait pris avec lui la Haggada avec tous ses commentaires et un certain nombre d'enseignements de son père et de ses oncles maternels. Son livre Téroumat Ha-Kodèche, qui traite des controverses avec les hérétiques qui se développent en Italie, est édité. Il fait éditer également un manuscrit de Rabbi Messod Zerbib, commentaire de la Tora intitulé Zérâ Èmet, qu'il enrichit par de précieuses remarques. Rav Zerbib était un grand érudit de Constantine. Cet ouvrage date de 1715 et Rabbi Habib le fait éditer à Livourne en 1851. Sa Haggada Pé-Yécharim voit enfin le jour, comportant le commentaire des trois Richonim ainsi que son commentaire Chemin de la foi, et deux poèmes, l'un sur les qualité de Mochè Rabbenou et l'autre sur la sortie d'Égypte. Dans son commentaire, Chemin de la foi, il affronte l'athéisme du 19ème siècle pour prouver l'authenticité de la Tora.

soly


Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
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Date: 16 mai 2005 : 16:50

TOLEDANO, Baroukh
né à Meknès (Maroc) 1886, mort en Israël en 1970

fils de Yaâqov, auteur du Qitsour Choulhane Âroukh de R' Baroukh Tolédano, abrégé de Halakha exposant essentiellement les traditions marocaines. Il cite cependant fréquemment la Michena Béroura. Lorsque parvient au Maroc la nouvelle de la création d'une imprimerie, R' Baroukh fait paraître le Hoq ou-Michepat, l'oeuvre de R' Hayim Tolédano (le Maharhat), puis l'ouvrage de R' Mochè Tolédano. R' Baroukh assume la tâche de déchiffrer et remettre en ordre les manuscrits vieillis, détériorés et abîmés, puis crée l'association Doven Chiftè Yéchénim, dont le but est de publier les oeuvres des plus grands Sages du Maroc. Il épouse, à l'âge de vingt ans, Rachel, fille d'une famille riche et honorable. Son père, R' Chalom Amar, est l'un des érudits les plus connus de Meknès, nommé dayane à l'âge de vingt-sept ans.

soly


Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
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Date: 16 mai 2005 : 16:52

TSARFATI, Vidal,ne en 1500 a fez

fils de Rabbi Yitshaq Tsarfati. Décrit ainsi par les érudits de Fès : savant éminent, juge et enseignant, pilier, lumière d'Israël, unique dans sa génération; il méritait que la Providence divine réside sur lui et que le prophète Èliyahou se dévoile à lui. Dans les kétoubot des familles importantes de Fès, nous trouvons des louanges supplémentaires : Pilier du monde, chef de la Diaspora, lueur agréable, lumière de l'Occident, prodige de sa génération, unique dans son temps, il comprend tous les secrets. Ancien de sa génération, pieux et saint, éloigné de toute matière, le grand homme, illustre et grandiose, l'éminent juge suprême, saint homme de D'ieu, lumière d'Israël, père du peuple. Nul ne sait s'il a laissé des écrits; on n'a trouvé à son nom que quelques décisions halakhiques. Dans l'une d'entre elles datant de 1544, sa signature figure avec celle de Rabbi Chem-Tov Amigo et de Rabbi Yaâqov fils de Rabbi Abraham Ha-Kohèn.

soly


Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 16 mai 2005 : 16:52

TSARFATI, Vidal 2 (le second)
né à Fès (Maroc) en 1540, mort à Fès en 1619

fils de Rabbi Yitshaq (le premier). Son origine remonte à Rabbènou Tam, et il est, pour cela, nommé Tsarfati (français). En 1566, il est déjà réputé et a sa place parmi les Rabbanim de la ville. Au début de l'année 1592, on trouve sa signature sur des décisions halakhiques et des décrets qu'il a établis avec les autres Rabbanim de la ville. Homme pieux, il accomplit des miracles. Auteur de nombreux ouvrages qui excellent par leur concision et leur profondeur; Tsouf Devache, un commentaire sur la Tora, Méguilat Esther, Méguilat Rout, et sur Téhillim. Ce livre reçoit l'approbation de Rabbi Chélomo Aylione et de Rabbi Abraham Ben Rabbi Youda; Imré Yochère, commentaire sur Midrache Rabba; Dèrèkh Ha-Kodèche sur la Tora Kohanim; des corrections et des conceptions sur le Réèm; un commentaire sur la Tora; un commentaire sur Èkha. Rabbi Vidal excelle également dans la composition de poèmes, et il ajoute huit strophes aux vers que nous lisons avant la lecture de la Tora de Chavouôt. Malgré sa position importante, sa modestie est remarquable.

soly


Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
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Date: 16 mai 2005 : 16:53

TSARFATI, Vidal 3 (le troisième)
né le 27 Èloul 1631, décédé le 14 Kislèv 1704

fils de Rabbi Yitshaq Tsarfati (le second), il fait partie des Rabbanim de la ville et écrit de nombreuses décisions halakhiques

soly

Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
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Date: 16 mai 2005 : 16:55

TSARFATI, Yitshaq, 1 (le premier) 1520

fils de Rabbi Vidal Tsarfati (le premier), il fait partie des rabbanim et des dirigeants de la ville et continue la chaîne de cette illustre dynastie. Sa signature figure sur diverses décisions halakhiques et décrets, parmi celles de Rabbanim importants comme Rabbi Abraham Ôziel, Rabbi Hayim Bibas et Rabbi Saâdia Aben-Danan.

TSARFATI, Yitshaq 2 (le second) mort en 1660

fils de Rabbi Vidal Tsarfati (le second), dès l'année 1603, il fait partie des Rabbanim et des juges de sa ville, et sa signature figure parmi celles du Yaâvets et des autres Rabbanim. En 1649, il est nommé chef de la communauté, et on lui demande conseil dans tous les domaines. Les Rabbanim du Maroc le décrivent comme suit : le juge parfait qui combine la Tora et la grandeur, qui qui est réputé... Il écrit un index des cinq Méguilot ainsi que des commentaires qui sont imprimés dans les ouvrages de son père.

soly




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Date: 16 mai 2005 : 16:56

TSARFATI Èliyahou, (Rabbènou)
Né en 1715, mort à Fès en 1805

fils de Yossèf, illustre rabbin, il est un descendant direct de Rabbènou Tam, le petit-fils de Rachi. La famille est originaire de France (Tsarfati en hébreu), d'où leur nom : Ha-Sarfaty, et s'installe en Espagne. Un ancêtre expulsé de Castille se rend à Fès, la célèbre ville religieuse du Maroc. Rabbènou apprend la Tora auprès des Rabbanim les plus éminents de son époque : Rabbi Yéhouda Bèn-Âttar, Rabbi Chémouèl Elbaz et Rabbi Hayim Bèn-Âttar (auteur du célèbre commentaire sur la Tora, le Or Ha-Hayim). Rabbènou poursuit ses études principalement dans la Yéchiva de Rabbi Chémouèl Elbaz, à Fès sa ville natale. En 1740, nous trouvons Rabbènou à Tétouan où il séjourne au moins jusqu'en 1741 (à cause de la fameuse famine qui fit énormément de ravages à Fès), accompagné de son maître Rabbi Hayim Aben-Tsour (le Yaâvets) et Rabbi Yaâqov Ben-Malka. Durant son séjour à Tétouan, Rabbènou acquiert suffisamment de connaissances pour discuter les paroles des Guéonim et citer ses contemporains, comme Rabbi Ménahèm Attia (Rav de Tétouan à cette époque, d'une sagesse extraordinaire, surnommé le prince du Zohar). En 1742, Rabbènou se trouve à nouveau à Fès et redouble d'efforts dans son étude de la Tora; il écrit aussi, durant cette période, de nombreuses interprétations originales. Le Tribunal des Cinq : Après le décès de Rabbi Yéhouda Bèn-Âttar en 1733, Rabbi Yaâqov Aben-Tsour est nommé au poste de juge de Fès, et devient l'autorité suprême. Quelques années avant son décès, il nomme cinq illustres Rabbanim pour siéger avec lui au Tribunal. Ce groupe surnommé le Tribunal des Cinq, très populaire, comprend Rabbi Chaoul Aben-Danan, Rabbi Èliyahou Ha-Sarfaty, Rabbi Réfaèl Ôvèd Aben-Tsour, Rabbi Mochè Ben-Zimra et Rabbi Mattityahou Séréro. Grâce à cette intervention du Yaâvets, la ville jouit d'une autorité importante, et le Tribunal des Cinq poursuit son oeuvre même après le décès de son instigateur en 1753. Propagateur de la Tora. Indépendamment de son poste de Rav et de juge, Rabbènou enseigne la Tora à de nombreux disciples qui lui témoignent un amour profond et un immense respect. Avec le temps, le Rabbènou guide la communauté de sa ville et celles des alentours dans tous les domaines, aussi bien religieux que ceux de la vie courante, et sa signature se trouve sur des centaines de responsa et de décisions halakhiques, ainsi que sur des dizaines de lettres. Il introduit aussi de nombreux décrets en faveur de la communauté, acceptés dans réticence. Orateur exceptionnel, il parle souvent devant la communauté de sa synagogue chaque Chabbat et à chaque occasion spéciale. Il a donc laissé des centaines de discours. Malgré les nombreux malheurs personnels qui l'assaillent (il vécut la mort de sa femme, de ses enfants, gendres, belles-filles et même de ses petits-enfants), il ne se plaint jamais de son sort et se consacre à la Tora, et à sa communauté. Rabbènou est décrit ainsi dans l'arbre généalogique de sa dynastie : pilier du monde, lumière resplendissante, arbre aux nombreuses racines, ses pensées sont profondes, il coupe en morceaux la mer de la sagesse. Universellement renommé, un Rav exceptionnel empreint de la gloire de D'ieu, saint homme, lumière du soleil, la tête de son peuple, le juge suprême, notre maître Rabbi Èliyahou surnommé Ha-Sarfaty. Rabbènou décède à l'âge de quatre-vingt onze ans, expérimenté en Tora et en sagesse. Sa tombe est un lieu de pèlerinage. Parmi ses nombreux amis, nous pouvons citer les illustres Rabbanim de son époque à Fès : Rabbi Chaoul Aben-Danan, Rabbi Yaâqov Aben-Tsour (le Yaavets), Rabbi Èfrayim Monsonégo, Rabbi Réfaèl Ôvèd Aben-Tsour (le fils du Yaavets), Rabbi Mattityahou Séréro, Rabbi Mochè Ben-Zimra, Rabbi Yossèf Ben-Samoune et Rabbi Réouvène Aben-Tsour (le fils du Yaavets). Ses principaux disciples sont : Rabbi Chaoul Yéhochouâ Abitbol et Rabbi Chélomo Abitbol, Rabbanim de Sefrou; Rabbi Réfaèl Aharone Monsonégo, Rav à Fès; Rabbi Mordékhaï Ha-Léwi, Rabbi Mochè Almosnino, gendre de Rabbènou, et Rabbi Chalom Mamane. Les fils de Rabbènou combinaient une vaste connaissance de la Tora avec la richesse et les honneurs : 1. Rabbi Yisraèl Yaâqov Ha-Sarfaty, nommé juge au tribunal rabbinique de Fès du vivant de son père. il est également comblé d'honneurs car il est prince et juge auprès du gouvernement. Grâce à ce poste, il oeuvre beaucoup en faveur de ses frères juifs. 2. Rabbi Réfaèl Ménahèm Ha-Sarfaty, occupe le poste de Rav de Fès ainsi qu'un poste honorable auprès du gouvernement. Il a l'occasion d'être témoin d'un miracle qui lui sauve la vie. 3. Rabbi Yéhouda Ha-Sarfaty, décédé du vivant de son père, après une courte vie. Ses contemporains prononcèrent des oraisons funèbres déchirantes à son sujet.

soly





Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
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Date: 16 mai 2005 : 16:57

YAÂQOV Ibn Habib
né à Zamora (Espagne) en 1445, mort à Salonique en 1516

fils de Chélomo et disciple de R' Chémouèl de Valence. Après l'expulsion d'Espagne, il va au Portugal où il subit les mêmes mésaventures que ses malheureux coreligionnaires dans ce pays. Son jeune fils bien-aimé, Lévi, démontrant déjà de grandes aptitudes comme étudiant en Talmud, lui est arraché et baptisé de force. Il réussit à le libérer et, ensemble, ils fuient ce pays. Il trouve refuge à Salonique jusqu'à la fin de ses jours, partageant sa science de la Tora avec les habitants. Sa renommée reconnue, R' Yaâqov donne des conférences dans la yéchiva locale. Après l'arrivée des réfugiés espagnols, un kahal espagnol séparé est créé dont il devient le rav. Il est grandement respecté par tous les rabbins de la vieille communauté turque, tels que R' David Ha-Kohen, R' Yossef Ibn Lev et R' Chémouèl de Medina, qui le citent avec respect dans leurs responsa. Un riche étudiant de Salonique, Don Yéhouda Benveniste, lui offre l'hospitalité ainsi que l'accès à son immense bibliothèque. C'est dans cette maison que R' Yaâqov rédige son oeuvre monumentale, Êin Yaâqov. Il écrit également un commentaire sur cet ouvrage. Il rédige aussi le commentaire sur Tour Orah Hayim et Yorèh Deâ qui est cité dans Bèt Yossèf. Il meurt après avoir édité les deux premiers volumes de Êin Yaâqov. Son fils, Ibn Léwi Ibn Habib, publie le reste.

soly

Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
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Date: 16 mai 2005 : 16:57

YAÂQOV, Bè-Rav
Né à Maqueda (Espagne) en l475, décédé à Safed en 1546

Fils de Mochè, disciple de R' Yitshaq Abohab II, il réside en Espagne jusqu'à l'expulsion de 1492. Il part ensuite en Afrique du Nord où il est reçu avec enthousiasme grâce à sa renommée de grand érudit. Il devient Rabbin de Fès, au Maroc, à l'âge de 18 ans. Il réside ensuite pendant quelques temps à Tlemcen, en Algérie, d'où il prend le départ pour Érets Yisraèl et s'établit à Jérusalem. Il y crée une yéchiva florissante qu'il doit fermer, à regret, à cause de la famine en 1520. Il va alors en Egypte. Il réinstalle sa yéchiva au Caire et travaille au Bèt dine du Naggid, Rabbi Yitshaq Solal avec lequel il entretient une relation très personnelle. Il se réinstalle ensuite en Israël en 1524, dans la ville de Safed. Il y installe une yéchiva qui attire certains des étudiants les plus connus de sa génération, parmi lesquels R' Yossèf Qaro, R' Mochè Trani (Mabit), et plusieurs autres qui se considèrent comme ses disciples. En 1538, à Safed, il remet en vigeur l'ordination des rabbins, la sémikha, créée par Mochè et interrompue par la persécution romaine du 4ème siècle. Il obtient lui-même l'ordination à l'unanimité de tous les étudiants de Safed. À son tour, il ordonne quatre des plus illustres disciples de Safed, soit R' Yosef Qaro, R' Mochè Trani, R' Yisraèl de Corial et R' Abraham Chalom. Il envoit également une lettre d'ordination à R' Lévi ibn Habib, Grand Rabbin de Jérusalem, qui refuse cet honneur, déclarant invalide tout le programme. R' Yaâqov, réalisant que son idée avait échoué, écrit une lettre exprimant sa déception de n'avoir pu compléter cette mitswa. Auteur des Commentaires sur Maïmonide et sur le Talmoud, un Recueil de Consultations Juridiques. Bérab, nom hébreu dérivé de : Maison ou Académie du Maître.

soly

Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
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Date: 16 mai 2005 : 16:58

YAÂQOV Bèn Achèr, (Baâl Ha-Tourim)
né en Allemagne en 1275, mort à Tolède (Espagne) en 1340

fils de Achèr bèn Yéhièl, appelé Ha-Roche, ", qui l'initie très tôt à l'exégèse et aux études talmudiques. Il est né à Cologne, en Allemagne. En 1303, fuyant les pogroms, il trouve refuge avec son père en Espagne, à Tolède. Dans une grande pauvreté, il assure avec son père les offices rabbiniques et consacre le plus clair de son temps à l'étude de la Tora tout en refusant de recevoir un salaire de la Communauté. Il nous a laissé des commentaires d'une richesse insoupçonnée faisant appel, entre autres, aux troublantes équivalences de la guématria, aux combinaisons obtenues par les rachè tèvot, , (initiales des mots), sofè tèvot, , (finale des mots), hilloufè tèvot, , (mots formés avec de mêmes lettres), aux concordances de textes, où un même mot, une même tournure, impliquent alors un même sens, un même message. La combinaison de ces divers procédés aboutit à une lecture du Texte au delà du premier degré pour rejoindre et confirmer l'authenticité de la Tradition orale.

soly

Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
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Date: 16 mai 2005 : 16:59

YAÂVETZ, Yossèf, (Ha-Dorèche)
né en 1435 (Espagne ou Portugal), décédé à Mantua (Italie) en 1507

ha Dorèche, le Prêcheur, ou le Hakham Yaâvets (le Sage Yaâvets), rav et prêcheur célèbre en Espagne puis en Italie où il s'installe après l'Expulsion (1492). Il déploie toute son énergie à consoler et à diriger spirituellement les éxilés Espagnols qui arrivent en Italie en grand nombre. Personnalité marquée par des tendances kabbalistiques, il s'oppose à l'étude de la philosophie et au rationalisme. Parmi ses oeuvres : Or Ha HaYim, opposition à la philosophie; Yesod HaEmunah, essai sur les croyances fondamentales du Judaïsme; et Maamar HaAchdus, opposition à Rambam qui désigne 13 concepts comme fondements du Judaïsme. À ce sujet, R' Yossèf s'oppose également à R' Chisdal Crescas et R' Yossèf Albo. Il rédige également un commentaire sur Avos; un commentaire sur Psaumes; et Chasdei Hashem, méditations sur l'amour de D'ieu pour ses créatures. Le fils de R' Yossèf, R' Yitzhaq, qui a publié de nombreux ouvrages de son père, était un rabbin connu et respecté de Salonique, et son arrière petit-fils, R' Yitzhaq ben Chélomo, est l'auteur du commentaire Tora Chessed sur la plupart des Kesuvim.

soly

Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
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Date: 16 mai 2005 : 17:00

le grand YÉHOUDA, Ha-Léwi
né à Tolède en 1085, mort en Érèts Yisraèl en 1145

un des plus grands poètes et penseurs d'Israël, connu aussi par les Arabes sous le nom de Abou El Hassan El Levi, il est influencé par la double culture juive et arabe. Ses poèmes sont parmi les plus beaux qui aient été écrits par un poète juif, et plusieurs ont été introduits dans la liturgie. Les Sionides, chants dans lesquels le poète exalte sa nostalgie de la Terre Sainte, sont restées très célèbres. Le Livre du Kouzari, , qui a pour cadre l'histoire de la conversion au judaïsme du roi des Khazars (ancienne peuplade vivant au Sud de la Russie), présente le dialogue de ce roi tour à tour avec un philosophe, un savant chrétien, un sage de l'Islam et avec un rabbin. Le dialogue avec le rabbin constitue l'essentiel du livre. Yéhouda Ha-Léwi critique les tendances trop rationalistes du judaïsme espagnol; il insiste sur l'élection d'Israël, due à son intimité avec Dieu, sur le caractère particulier de la Terre Sainte, et oppose enfin le D'ieu d'Israël au Dieu des philosophes.

soly

Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
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Date: 16 mai 2005 : 17:01

YÉHOUDA IBN HAYOUG
né à Fès, Maroc, env. 950

fils de David, élève de R' Ménahem ben Saruk, après avoir défendu avec succès une maîtrise en théories grammaticales, il devient l'autorité incontestée dans cette matière, et il applique, au fil des ans, sa propre théorie grammaticale. Il correspond, à ce sujet, avec les sages et les écoles de Terre Sainte, particulièrement ceux de Tibériade. Bien que les premières écoles reconnaissent les racines de deux lettres, et même d'une lettre, Ibn Hayoug prouve que tous les mots dérivent de racines de trois lettres. Pour cette découverte, il est acclamé par tous, et R' Chélomo ibn Parchon, auteur de Makhebet Ha-Âroukh, écrit sur lui que le Tout Puissant a révélé à R' Yéhouda ce qui était caché même à R' Saadia Gaon. Après avoir lu son livre, les écoles de Babylone proclament Nous n'avons encore rien vu d'aussi bon en provenance de l'ouest. C'est ce qu'il y a de mieux dans le monde entier! Ibn Hayoug a rédigé quatre ouvrages : Séfer Ha-Noah, également appelé Sefer Osios HaNoah VeHameshech sur les verbes faibles (qui perdent des lettres dans les conjugaisons) et leurs racines; Sefer Poalè Ha-Keifel sur les verbes qui doublent les racines des lettres; Sefer Ha-Nikoud, sur les voyelles; et Sefer Ha-Rikchah. En dépit de certaines critiques, tous les grammairiens hébraïques suivants ont basé leur travail sur celui de Ibn Hayoug.

soly

Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
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Date: 16 mai 2005 : 17:01

YÉHOUDA De Barcelone, (Ha-Bartseloni)
né à Barcelone en 1100

fils de Barzilaï l'un des Sages d'Espagne de la fin du 11ème siècle, d'une famille juive aristocratique dont les membres portaient le titre de Prince de génération en génération. De tous ses contemporains, nul ne l'égale dans la connaissance encyclopédique de la littérature des Gaonim, laquelle forme le fond et la base de son grand oeuvre halakhique qui malheureusement ne nous est pas parvenu dans son intégralité. Son seul ouvrage qui a survécu à l'injure des siècles est un commentaire sur le Séfère Yétsira (un texte de base de la Qabbala). On y reconnaît son génie et ses vastes connaissances tant toraniques que philosophiques ou scientifiques

soly

Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
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Date: 16 mai 2005 : 17:02

YÉHOUDA, Ibn Tibbon
né à Grenade (Espagne) en 1120, mort à Lunel (France) en 1190

fils de Chaoul, médecin et philosophe, premier traducteur des ouvrages de philosophie juive d'arabe en hébreu. Il traduit notamment l'Emounot We-Déot de Saâdia, les Devoirs des Coeurs de Bahiya, le Kouzari de Yéhouda Ha-Léwi. Il a laissé, par testament, des instructions à son fils Chémouèl (1150-1230), lui aussi médecin, philosophe et traducteur (Nous lui devons, entre autres, la traduction du Guide des Égarés de Maïmonide).

soly


Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
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Date: 16 mai 2005 : 17:03

YITSHAQ, Al-Fassi, (Rif)
né près de Constantine en Algérie en 1013, mort à Lucena (Espagne) en 1103

fils de Yaâqov ha-Kohèn; l'un des plus importants décisionnaires de la deuxième génération après les Guéonim de Babèl. Il étudie à Kairouan (Tunisie), puis il vit à Fès (Maroc) où il demeure jusqu'en 1088, d'où son surnom, Alfasi, et son acronyme, RIF, initiales de Rabbi Isaac Fasi). En 1088, quittant Fès après 40 années de service à cause de la dénonciation d'un riche notable de Fès, il est accueilli en Espagne et remplace, à la tête de la prestigieuse académie talmudique de Lucéna, R' Yitshaq Ibn Guiyat qui venait de décéder et laisse ensuite sa place à son élève R' Yaâqov Migache. Son ouvrage consiste en une compilation des lois juridiques de la Guémara, une collection de 320 responsa, et son magnifique ouvrage Sefer HaHalacha, version abrégée du Talmud. Les décisions du Rif forment la base du code de Rambam qui signale lui-même y avoir puisé. Quand on sait que le Chulhan Arukh de Yosef Caro est basé sur le code de Rambam, on peut réaliser combien formidable est l'influence du Rif sur la halacha contemporaine. Parmi les disciples du Rif se trouvent, son fils R' Yaâqov, R' Baroukh Élbilia, R' Yéhouda ha-Léwi.

soly

Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 16 mai 2005 : 17:04

YITSHAQ, Bèn Chèchét Pérfét, (Ribache)
né à Barcelone (Espagne) en 1326, mort à Alger (Algérie) en 1407

rabbin légiste né à Barcelone. Disciple du Rane R' Pérèts ha-Kohen, Grand Rabbin à Saragosse, mais quitte ce poste pour celui de Grand Rabbin de Calatayud. Ensuite, il s'établit à Valence et s'occupa d'une école talmudique. Contraint de quitter l'Espagne en raison des persécutions soulevées par le prédicateur Ferrant Martinez, il s'installe à Alger ou il y devient Grand Rabbin. Il est l'auteur de poésies, d'élégies, de commentaires sur le Pentateuque et le Talmoud et l'auteur d'un recueil de 417 réponses sur la Halakha. Important décisionnaire et commentateur, très influencé par le Rambam, il s'oppose pourtant à la philosophie d'Aristote.

soly

Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 16 mai 2005 : 17:05

YITZHAQ DE LÉON
décédé en Espagne en 1491

disciple de R' Yitzhaq Kanpanton (le Gaon de Castille) et collègue de R' Yitzhaq Abohab II, il dirige une académie importante et a de nombreux disciples. R' Yossèf Qaro le cite comme étant le grand lion et l'appelle notre grand professeur. Aucun de ses ouvrages n'a été publié, mais un responsum qui lui a été attribué a été préservé dans la collection Chiva Ênayim (1745), sur le rôle des minhag sur des points importants de la halakha. Un disciple de R' Yitzhaq a également rédigé un responsum qui défend son opinion. Le grand respect dans lequel R' Yitzhaq est tenu est dû à ce responsum qui le cite comme un homme de D'ieu. Suivant le Séfère Youhassin, R' Yitzhaq est considéré comme un travailleur miraculeux qui a vécu jusqu'à un âge très avancé.

soly

Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 16 mai 2005 : 17:05

YOM TOV Achevili, (Ritba) vers 1320

fils de Abraham, R' Yom Tov bèn Abraham (Achvili) de Séville. L'un des plus importants commentateurs espagnols du Talmoud. Disciple du Racheba et Ra'ah, il s'intéresse autant à la philosophie qu'à la Qabbale, mais rares sont ses écrits dans ces domaines qui nous soient parvenus. Ouvrage essentiel : un commentaire classique sur la Guemara.

soly


Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 16 mai 2005 : 17:06

YONA de Gérone, (Gérondi)
né à Gérone (Espagne) en 1180, mort à Tolède en 1263

fils d'Abraham, rabbin espagnol, disciple de R' Chélomo de Montpellier, violent adversaire de Maïmonide et de la philosophie en général. Cependant, quand les émissaires de l'Église brûlent non seulement les livres de Maïmonide mais également des éditions du Talmoud, il voit dans cet incident une punition céleste de sa lutte contre l'auteur du Guide des Égarés. Il se rétracte alors, publiquement et ne manque pas une occasion d'affirmer la vérité de l'enseignement maïmonidien. Son livre principal, Chaârè Téchouva, insiste sur la notion de repentir.

soly


Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 16 mai 2005 : 17:07

YOSSEF, Ibn Chemtov
né en 1400, décédé en 1460

philosophe espagnol, commentateur de la Bible, né dans une famille opposée à la conception philosophique du Rambam. Proche de la cour royale, il a l'occasion d'être confronté à de nombreuses discussions publiques. Ouvrage essentiel : Kevod Elokim

soly

Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 16 mai 2005 : 17:08

YOSSÈF, Ibn Âqnine
né à Ceuta (Maroc) en 1160, mort en 1226

fils de Yéhouda; disciple de Rambam, il est considéré comme l'un des sages d'Égypte où il a vécu et où il est décédé. C'est à son intention que le Rambam a écrit son Moré Nevoukhim. Philosophe et médecin, il a laissé une oeuvre du nom de Maamar be Mehouyay hametsihouth veéhouth sidour hadevarim miménou vehidouch haholam.


soly

Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 16 mai 2005 : 17:08

YOSSÈF, Ibn Migache, (Ri Migache)
né à Seville en 1077, mort en Espagne en 1141

fils de Méir ha-Léwi, talmudiste et enseignant, il étudie avec le Rif durant 14 années. Ce dernier, bien que son fils Yaâqov soit un sage éminent, désigne Ri Migache comme son successeur. À la tête de la renommée académie de Lucéna, Ri Migache enseigne à de nombreux élèves dont R' Maimon, père du Rambam. Ayant assimilé l'enseignement de R' Yossèf reçu de son père, R' Maimon, Rambam le cite comme mon Maître alors qu'il avait six ans lors du décès de Ri Migache. Il rédige Chéélot ou Téchouvot HaRi Migash, responsa, ainsi que de nombreux commentaires sur le Talmoud, dont Baba Batra et Shevuos.

soly

Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 16 mai 2005 : 17:09

ZACUT, Abraham
né à Salamanque (Espagne) en 1440, décédé à Damas (Syrie) en 1515

(on prononce également son nom Zacuta); fils de Chemouèl, il est le descendant d'une famille renommée qui vint en Espagne après l'expulsion des Juifs de France en 1306. Son ancêtre, R' Mochè Zacut, était le disciple de R' Yéhouda ben Acher (descendant direct de Roche). R' Abraham atteste que ses ancêtres résistèrent aux persécutions religieuses de Castille (en 1391) au service de D'ieu et de la Tora. Le renommé kabbaliste, R' Abraham ben Eliezer Ha Lévi, auteur de Maamar Mesharei Kitrin, était son beau-frère. Disciple de son père et de R' Yitzhaq Abohab II, il poursuit si bien des études de mathématiques et d'astronomie, qu'il est nommé professeur de l'Université de Salamanque. Ses tables d'astronomie sont considérées comme les plus avancées de son temps, et, au cours de ses voyages, sont utilisées par Christophe Colomb dont elles sauvent la vie pendant sa troisième expédition en Amérique. Les indiens d'Hispaniola, refusant de lui vendre de la nourriture, les tables prévoyant une éclipse de lune le 29 février 1504, Christophe Colomb les menaça de faire disparaître la lune. Après l'expulsion d'Espagne en 1492, R' Abraham s'installe au Portugal où il est nommé astronome de la Cour du Roi Jean II, et de son successeur, Emmanuel I. C'est lui qui donne à Vasco de Gama, pour son fameux voyage aux Indes, ses toutes nouvelles tables d'astronomie améliorées. En 1497, les Juifs sont chassés du Portugal, et R' Abraham fuit, cette fois, vers l'Afrique du Nord. Il arrive à Tunis où il rédige son oeuvre la plus importqnte, Sefer Yuchasin (1566), chronique sur l'histoire juive depuis la Création jusqu'à cette date. Il émigre ensuite en Turquie puis à Damas où il réside jusqu'à sa mort.

soly

Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 16 mai 2005 : 17:13

voila j'espere que ces quelques histoires vous ont plu,c'est ma passion,toute cette biographie,si vous en avez quelques unes,se serait super de faire profiter,tous les juifs marocain et nord africains

soly

Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 16 mai 2005 : 17:22

Je me délecte derrière toi
et je ne les connaissais pas tous, en vérité
Grosses Bises à Soly l'informateur

Arriko

Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 16 mai 2005 : 18:35

Soly!!!!!!!!

QUEL TRAVAIL !!!!!!!!!!

JE ME DELECTE TOUT AUTANT !!!!!!!

je t'embrasse de tout coeur, ma chere Soly

Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 16 mai 2005 : 20:17

c'est pas tous, mais on va laisser le reste pour un jour prochain,aprenez d'abord a connaitre ceux la.
merci arrik,et merci darlett.
bisous soly

Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
Posté par: simonicci (IP enregistrè)
Date: 08 juin 2005 : 00:17

DURANT LES ANNEES 50

RABBI SAUL DANAN
a ETE PRESIDENT DU HAUT TRIBUNAL DU MAROC DONT LE SIEGE ETAIT A RABAT LA CAPITALE DU MAROC.
RABBI DANAN ETAIT ALBINOS.

RABBI ENCAOUA ; FILS OU PETIT FILS DU SAINT VENERE RABBI RAPHAEL ENCAOUA (DONT LA TOMBE SE TROUVE A SALE) ETAIT LE VICE PRESIDENT DU HAUT TRIBUNAL RABBINIQUE.

RABBI MIMOUN OHAYON ETAIT PRESIDENT DU TRIBUNAL RABBINIQUE DE RABAT
ISAAC

J'AI PERSONNELLEMENT CONNU CES TROIS SOMMITES z>l

Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 08 juin 2005 : 00:30

Je te l'ai dit, Isaac, que tu etais une mine d'or !!!!

Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
Posté par: evanou (IP enregistrè)
Date: 06 juillet 2005 : 01:52

quelques photos de rabbins du moyen âge








Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
Posté par: evanou (IP enregistrè)
Date: 06 juillet 2005 : 01:56







Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
Posté par: evanou (IP enregistrè)
Date: 06 juillet 2005 : 01:57






Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
Posté par: evanou (IP enregistrè)
Date: 06 juillet 2005 : 01:59









Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
Posté par: evanou (IP enregistrè)
Date: 06 juillet 2005 : 02:07








Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
Posté par: evanou (IP enregistrè)
Date: 06 juillet 2005 : 02:16

Rabbi Akiva Ygar











Re: biographies des juifs du maroc et d'espagne
Posté par: masschou (IP enregistrè)
Date: 30 novembre 2005 : 04:45

auriez vous des informations sur ces rabbins et dayan
R'haim Bitton
R'aharon ha cohen merci masschou



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