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Albert Elgrabli
Cher Quamefil
Je te remercie pour ton message et reconnaie la valeur du travail que tu fais en souvenir de Meknes.
Ton site est une collection tres riche et astucieuse des nombreuses references aux meknassis .
Seulement le projet de site Meknes dont j'ai parle se veut d'etre plus fondamental et specifique et concentrerait tous ces riches renseignements eparpilles de part les forums et sites divers.
Encore une fois merci d'avoir attire mon attention sur l'existence de ton site et sur l'aide qu'il pourrait nous apporter.
Permet moi aussi de te feliciter pour ta grande contribution a la nostalgie de Meknes dans les differents sites.
Qui es-tu Quamefil ? Pourquoi te caches-tu sous ton pseudonyme ?

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Hamdane
Bonjour les Meknassis
si qulqu un reconnais:

me fais signe

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claude sandeaux
Darlett,
Tandis que les chars sovietique ecrasaient la magnifique insurrection de Budapest,instaurant une epuration systematique, se produisit, le 22 octobre 1956, six mois apres l'independance,un evenement fortuit, l'arrestation dans le ciel du Maroc par les services secrets francais du leader nationaliste algerien Ahmed Ben Bella, la nouvelle de cette arraisonnement tomba sur Meknes comme la foudre. C'est dans une ambiance crepusculaire de fin du monde qu'en quelques instants une emeute ainti-francaise partie du quartier algerien de Bab Boub Ameir et des abords du Pont Portuguais deferla sur la ville deversant son lot de haine. Armes de couteaux,d'armes a feu, des emeutiers fanatises par des meneurs algeriens se jeterent sur la ville europeenne. Le sort des europeens dont la foule put s'emparer fut atroce, les plus chanceux furent lapides , d'aures ecorches vifs,, on tue, on viole,on pille,on egorge. Pendant trois jours, on laissera se repandre cette folie meurtriere dans les campagnes, les fermes. Les colons par famille entiere connurent eux aussi le meme sort que les citadins. Pour designer de telles horreurs, la France n'aura qu'un mot "evenements". Ce qui venait de se passer a Meknes, fut le moment le plus tragique qui suivit l'independance marocaine, tous les temoignages sont insoutenables, la ville a vecu durant plusieurs semaines dans la terreur, le deuil et l'hebetement.

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gascon
bonjour
j'ai eu des renseignements interessants par mes tantes qui ont vécu avec ma mère à Meknès.
Mon grand père Louis Martinez avait un grand père maternel du nom de Valverde .Il a eu 3 filles Louise la mère de mon grd père,Isabelle mariée avec Molina et Antoinette mariée avec Lafont.Mon grand Père a eu 4 frères Grégoire ,Antoine,Alfred et François.Sa tante Isabelle a eu 5 filles dont une mariée avec Mr Mas et 3 garçons.Son autre tante Antoinette (appelée communément par mes tantes et ma mère tata lafont ) a eu 1 fille "Lili" mariée avec Battu et un fils Fernand qui a eu une fille Chantal.(celle qui faisait de la moto). Etes vous une nièce de Antoinette Lafont? aVEZ VOUS CONNU MES TANTES ET MES GRAND PARENTS.

Ceux ci ont quitté en 1928 Ain Temouchen (Alg)pour Meknes .Après une coupure de 2 ans à Casablanca à tenir un bar"le tout va bien" ,mon grand-Père revient à Meknès de nouveau tenancier d'un bar idem le Tout va bien"rue Rouamzine en 1938 en face du bureau de tabac ;
IL a acheté ensuite une ferme route de Volubilis .Pour gagner sa vie il était Chauffeur de taxi avec son frère Grégoire et vendait des fraises . Il a appris le métier de négociant en vin aidé par son père qui était vigneron dans les années 40 .Il habitait alors dans la zone militaire Route d'EL HA1JEB OCLM.
Il achetait une partie du vin Chez Pagnon LE VIN tOULAL;il travaillait essentiellement avec la coopérative Ain SOUALA et vendait le vin de la marque Aid- yazem.
A cette époque ,il possédait un cabanon à Skihrat et allait pêcher parfois;mais il était avant tout chasseur et certaines photos le montrent aves ses amis et frères avec de jolis tableaux de chasse exposés sur sa traction noire.
Mon Grand Père était le Président du club de boules du Clos Lafayette;des photos le montrent parmi d'anciens champions de boules exhibant leurs trophées.
A travers les anecdotes que j'ai pu recueillir sur le site Darnna, mes tantes Nanou Caru et Louisette Rivet toutes deux maintenant veuves ,ont rajeuni en m'évoquant les bals qu'elles fréquentaient avec ma mère "Finou" épouse Gascon.c'était souvent en cachette qu'elles participaient au bal du Café de France,le bal du samedi soir .
Elles se souvenaient des films du Caméra ,du Régent. Ma mère FINOU ou Joséphine était la filleule de Tata Lafont et était une grande copine de Jeanette Parra mariée avec un neveu de MR SANDEAU .
Ma tante Louisette a passé son permis chez Jean Forterre un copain à mon grand Père.
Ma tante Nanou a travaillé comme coiffeuse 3 ans AU PALAIS DE BEAUTE chez Mme Hélène Shmitt..elle a tenu également 1 an une épicerie rue Rouamzine une fois mariée en 1946 en face de Vito Messina qui travaillait avec sa mère mercière. Mme ZOUBIDA propriétaire d'"une maison de joie" se servait en bière chez ma tante.
Au gré des petits bobos de la vie ,elles ont connu à la clinique Cornette, où je suis né, la chef infirmière Françoise dont le compagnon Roger Griboux a été revu il y a 4 ans par ma tante NANOU .Pour des maux de dents ,elles ont également subi la roulette du chirurgien dentiste René Allaire.
Leur jeune frère Raymond COCO était un grand ami d'un fils Freydier "Toco" vivant actuellement aux Etats Unis et faisait des compétitions cyclistes avec lui.
Voilà résumés,les échanges que j'ai pu avoir avec mes tantes;les souvenirs permettent quelques possibles erreurs ...mais moi qui ai quitté tôt le Maroc ,je m'immisçais à l'évocation de leurs jeunes années dans la jeunesse de ma mère.Elle aura bientôt 80 ans ;elle vit toujours avec mon père actuellement à Cagnes sur Mer.SI VOUS POUVIEZ M'EN DIRE ENCORE PLUS afin de replonger ma mère lors de son prochain anniversaire en septembre ,par differentes anecdotes ,dans une jeunesse insouciante au mileu des quartiers odorants ,ensoleillés et animés de MEKNES.
Amicalement.

Citation:

tarzan
Bonsoir gascon et Vancouver,

Vos recits sont autenthiques,je reconnais Mr.Jean Fortèrre,Mme Méssina et son fils Vito assassiné le 23 octobre 1956 avec sa bélle famille Mas dans l'enceinte de la fabrique de briques près du pont portugais sur la route de Rabat,Mme Zoubida,la tenancière de plusieurs maisons de joie.

Le café de France,(le petit bal du samedi soir)de la place d'armes,tenue par Mme MARQUES,dont son mari Emile MARQUES,un grand transporteur,qui ont vendus ce café,pour acheter le CAFE DU TRESOR,sur l'avenue Mohammed V,où se trouvait toutes les médailles militaires des armées,un véritable musée,il y avait plusieurs vitrines fixées sur les murs de la salle du café.

Mme MARQUES femme qui porte le"pantalon"assise majestueusement devant la caisse,avec sa cigarétte aux lévres,tout en parlant avec ses clients,tandis que Mr.MARQUES vient silencieusement de stationner devant le café avec sa belle limousine de marque"Chevrolet".


" ON FAIT REMONTER LE TEMPS !!!!! "


" T A R Z A N " ./.

Citation:

darlett
Bonjour Calatayud et bienvenue sur Darnna,
Je constate que tu es aussi un ancien de Meknes et justement j'ai ici le discours ecrit par un autre ancien de Meknes, Claude Sandeaux, dont les parents etaient directeur de quelques cinemas de Meknes.

Voici le message a Claude de l'un des organisateurs du Festival international du Cinema Camera qui s'est deroule a Meknes, recemment.



Bonjour Claude,

J'espére que vous portez bien . Je voudrais juste vous dire que dans le cadre du Festival international du cinéma d'animation , une conférence seras organisé a propos du Cinéma Camera. Ce cinéma qui a introduit le 7éme art a une ville impérialme tel Méknes.

Vous, en tant que membre de la famille du proprietaire, je vous demande si vous voulez ecrire un petit mot pour que ma fille le lise en votre nom le jour de la conférence. Ce serais un grand plaisir autant pour nous que pour l'audience.

Bien Cordialement




Et voici le texte que me transmet Claude Sandeaux :

Je suis né en terre Marocaine un 17 avril 1937, à deux pas du cinéma Mondial, rue Rouamzine. C'est la nostalgie des années de mon enfance en évoquant King Kong et ce que ressentait le public prêt à abandonner le vaisseau de lumière à la vue du grand singe semant la panique dans les rues de New-York. Pour l'équivalent d'une pièce de monnaie, les spectateurs de toutes nationalités et de toutes confessions se retrouvaient au Mondial, à L'Empire, au Caméra dans ces salles où crépitaient les pépites sous les dents d'un public fasciné.

C'est Monsieur Disney, le magicien, pur cadeau du ciel offert aux enfants de mon âge et qui m'a bercé au point de magnifier le dessin et d'en faire ma seconde passion, me poussant à regarder ses films la bouche ouverte, comme si cela me nourrissait.

Une vie faite de cinéma où l'on se retrouvait dans des salles surchauffées, face à des toiles projetant Fernandel en Ali Baba avec l'accent de Marseille, s'émerveillant à la vue de Judy Garland dans le Magicien d'Oz. Je revois le Lion de La Métro-Goldwyn-Mayer, je me souviens du cri de Tarzan réveillant la jungle,d'Errol Flynn, prince étincelant qui après avoir été Robin des Bois, le Capitaine Blood, le Général Custer et Gentleman Jim, finit par se noyer dans un océan de Bourbon,de Marylin reine incontestée de mes premiers fantasmes, la Chérie de Bus Stop, l'Alouette de Certains l'aiment chaud qui déprimait d'être devenue un sex-symbol sur le retour et de John Wayne, le dernier des géants, cet homme tranquile qui tua Liberty Valance.Le Maroc que j'ai connu fait objectivement partie des pays qui font rêver.

Comment raconter ce pays sans évoquer les senteurs de l'air,la lumière triomphante, la douceur du ciel. Rien ne pourra me faire oublier mon cinéma, mon Maroc et son peuple, je sais que je suis partie prenante de sa culture et tant qu'il me restera un soupçon de vie, ce pays restera présent dans mon coeur. Rien ne pourra remplacer cette ville de Meknès blottie au bord du Zerhoun, gorgée de souvenirs et ses salles d'ombres et de lumières dont je ne suis toujours pas sorti ainsi que cette enseigne, sur laquelle étaient inscrites trois syllabes magiques, qui clignotaient en me faisant fermer les yeux CA-ME-RA

Citation:

darlett
Encore un temoignage d'une ancienne de Meknes (recu par email) et ce serait sympa si certains reconnaissent les familles...
Voici le message

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Bonsoir darlett
Je suis Nicolle Thierry, j'ai habité à côté de la porte de l'oclm qui se trouvait en bas c'est -à-dire la troisième à côté du champ de blé en 1954, j'aimerais savoir si c'est bien celle qui est en photo sur "les anciens de Meknès" page 4. Merci d'avoir la gentillesse de me répondre. En ce moment je suis à la recherche de mon passé, et de tous mes anciens petits camarades que j'ai connus à meknès. J'allais à l'école à Jean Macé. Merci de me répondre. Si vous aviez d'autres photos, pourriez-vous me les envoyer. Merci mille fois et à bientôt. Nicolle

Citation:

darlett
La Foire de Meknes en 1950

Citation:

alifzero
Bonjour
Je suis musulman, meknassi et demeurant actuellement dans la région de Rabat.
J'ai fait mes études au LMY (60-66) puis à Paul Valérie (67) où j'ai obtenu le bac maths élém.
Voilà.
1) Je félicite le site qui m'a ravi, ému et informé.
2) J'avais un ami qui venait chez moi à Sidi Amar et que je visitais chez lui à Hamria: il s'appelle Hazout et je crois que son père possédait MONOPRIX. Nous avons fait ensemble 6ème T, 5ème T et 4èmeT, puis il a disparu.
Si quelqu'un peut rétablir le lien (et aussi avec d'autres qui étaient là où j'étais) ça serait magnifique.
A+

Citation:

KIKI
Le Hockey Club de Meknès: Siège au Poker D'as près du caméra tenu par Mr MARKOS Kémia petits escargots devant le bar Brochettes super bonnes.
L'équipe 57/58 au stade des hirondelles.
[attachment 14414 HCM1958.jpg]
Debout de gauche à droite:
Michel FONTAN (DCD);
l'entraineur CARBONARO;
X;
CUADRADO;
BEUCHOTTE (DCD);
MORALES
X
CIAVALDINI
WIUDES
DIAZ (bléssé balle dans le front)
LHARBI
x
accroupi:
X
DORGUIN
LAURES (KIKI)
MARKOS
ESTEVE

Citation:

KIKI
HOCKEY suite entrainement aux hirondelles avec le gardien qui s'en souvient ???
[attachment 14417 img222.jpg]

Citation:

M.gres
Je suis nouveau sur ce site. J'aimmerais revenir sur les évenements de Meknes du 22 octobre 1956, à cette période j'étais militaire à l'ESM(école des spécialiste du matériel). Ce dont je me souviens:
Ce 22 octo on nous a réveillé vers 4 heures du matin, on nous a parlé de l'arraisonement de l'avion de Ben Bella, sans plus, nous sommes allé récuperer les armes à l'armurerie et nous avons attendu jusqu'à 23 heures dans la cour de la caserne. Nous sommes allés nous poster en face de la médina pour protéger des maisons françaises, mais tout était fini puisque que Les évenements ce sont produit dans la journée.De mémoire on avait entendu dire qu'il avait 60 victimes et autant de fermes incendiées. Les baraques de marchands qui se trouvaient dans une rue en face du relai Béarnais(j'ai oublié le nom) avaient été incendiées également.
Nous n'avions pas compris à l'époque pourquoi l'armée n'avait pas bougée et avait laissé faire, est ce qqu'un pourrait me dire pourquoi nous n'avons rien fait???
Je suis retourné à Meknes en decembre dernier avec mon épouse nous logions à l'hotel Rif. 50 ans après j'ai trouvé beaucoup de changement.

Citation:

tarzan
Bonsoir Andre MULLER,

La petite brunètte des Patrons,c'est la fille de Marius du cinéma"Empire"Nanou Sandeaux,qui habite actuéllement à Aix-en-Provence.

Réscemment j'étais avec Quamefil devant l'Hôtel Touring,quand elle était passée avec le fils de l'ancien directeur du Lycée Poeymirau,lequél était par hasard dans le même avion !!!!!

Par ailleurs,pour les cinémas,le Régent démoli et l'Empire fermé depuis des lustres,il reste le Caméra et l'A.B.C.

" T A R Z A N " ./.+$%

Citation:

André MULLER
André MULLER ...dans toute sa jeunesse ?
...mais encore très bien dans sa peau...
[attachment 14518 Andr-_Avant.jpg]

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André MULLER
...de la bande à Scooters, vous avez dû cottoyer Michel Fontan, Kiki,et...avec des Vesta, Lambretta, jaune et noir !!!
A.M. s'en souvient !
De véritables ^)@ ...à gazon