QUI SE SOUVIENT DE LA FRIPPERIE AMERICAINE DERRIERE LES PLANCHES A CASA?
NOUS ACHETIONS LES JUPONS,ET DES CHEMISIERS AVEC BEAUCOUP DE DENTELLE.

Mais aussi des tissus dont ma mere faisait des draps. Ils venaient des Etats Unis alors bien sur c'etaient des tissus modernes en couleur et avec des motifs... revolutionnaires a l'epoque !

Merci de nous rappeler cela !

Amities
Marie Jos

Pour toi Marie -Jose
La bhaira de derriere les planches .

Ahlan ouasahlen Kenza !

Elle est tres belle cette photo, mais laisses la en place, ok ?

est-ce que ca ne s'appeller pas el balla ?

lucky

pour Lucky

Derriere Les Planches ou DLP


Marie Jose

Moi je me souviens de cette folie du decor a la Picasso. Nous avions a la maison une salle a manger (pour nos repas de tous les jours, autre table que celle presente au salon) a la Picasso. Chaque chaise etait d'une couleur differente ! Et les tentures de cette chambre etait colorees et a la mode cubiste. Cela devait certainement venir des Etats-Unies. C'etait tres avant-gardiste pour l'epoque ! Tres annees 50 !

c'est vrai Marie-Jose je me souviens de derriere les planches j'en avais entendu parler.

Darlett, tu te souviens de tout ca, c'est fou que ma memoire ne se souvienne que de quelques petites choses, je le regrette vraiment, heureusement que je vous lis et certaines choses ou lieux me revienne en memoire, merci ? tous

lucky

NOUS ACHETTIONS LES CHAUSSURES A TALON ARGENTEES ET DOREES DE HOLLYWOOD \POUR LUCKY EL BALA C'EST LA MARCHANDISES VENDUs FEL BHIRRA

Masschou,

peux-tu me dire ce que signifie Bhirra ?? c'est un lieu ?? je ne me souviens pas,
meci de ta reponse,

Marie Jose

Bonjour Marie Jose,

Bhira, c'est justement "derriere les planches", un genre de marche aux puces et c'est ainsi qu'il se nomme egalement.

Merci Darlett,

je n'avais jamais entendu ce mot. Nopus disions toujours DLP ...

tu dois avoir moins froid maintenant....

bises et amities

Marie Jose

Masschou, que veux dire el Bhirra , c'est bien el bala.
Donc des robes magnifiques qui venaient des USA je crois, j'entendais mes voisines en parler.
Elles avaient des vetements superbes.

lucky

Ce sujet m'interpelle et je voudrais exprimer mon point de vue tel que je le percevais dans les annees 50.

Il y'a d'abord l'ebhira ou enclos de paturage d'un riche proprietaire agricole qui tirait ses revenus des produits de la bhira a savopir les legumes, telles qu'ont les voyaient venant de Mediouna ou de Bouskoura.

Et puis ce fut l'ebhira particuliere dite personnelle ou personne n'avaitr le droit d'acceder.

Ensuite ce fut l'ebhira ou "enclos" familial, inviolable et sacre !

Les gens de "Rabat" d'ou la Rue du R'bat, commercant venus s'installer a Casablanca commercaient dans l'or.

Par la meme occasion ils avaient installes la b'hira ou devait etre eleve la synagogue de Rabbi Lyahou?

Donc ce terme de "derriere les planches" a lui aussi pris naissance apres le debarquement des Americains le 8 novembre 1943, les vetements achetes par les "Casablancais" de l'epoque etaient de pure produits de "rebus" emballes ou "Ball" et ou "Balla" contenant des tissus et vetements...usages! qui faisaient le bonheur des meres de familles en quete...d'habits.

Lebhira ete un haut lieu de distraction et ou Halka populaire avec son souk appele le "Smatt" ou l'ont servait des poissons...

je me souviens de "Ba Messaoud" cuisinier du terroir du Mellah, avec sa "Taguilla" sur la tete et ses longues et imposantes cuilleres pour servir les chefs d'oeuvre de la cuisine marocaine...

Abdou merci pour cette belle histoire sur la "bhira "de mon enfance
super,cet endroit qui etait magique pour nous tous,vaut la peine qu'on 'en souvienne toujours
soly

Bonsoir,

Je rajoute que le commerce des blus jean dans les annees 50 fit ses debuts a la bhira, les gens venaient de tous les coins du pays pour s'acheter les jeans qui, faut-il le rappeler n'etaient portes que par les "mauvais garcons" ce n'est qu'a partir de la periode "James Dean" et "Elvis Presley" que les jeunes ce sont rues vers la bhira ou derriere les planches, pour lachat de l'accoutrement devenue a la mode... qui mettra beaucoup de temps avant d'etre adopte par les jeunes filles Casablancaises.

Abdou

TU AS RAISON IL Y'AVAIT DE BEAUX HABITS SURTOUT CEUX DE HOLLYWOOD. MA SOEUR ET MOI ACHETIONS LES ROBES D'ARTISTES DE CINEMA ET LAS VEGAS SHOW .NOTRE DEPART PRECIPITE NOUS A EMPECHER DE LES PRENDRE AVEC
MASSCHOU

On apellait aussi cet endroit Chicago, et il n'y avait pas que de l'habillement, on trouvait aussi de l'outillage, des tas de vieux postes de radio, des telephones en panne, etc.. bref c'etait l'annexe du Derb Koreea

une photo de ces planches.

De l'autre cote, c'est a dire cote place de France, a gauche, le temps d'une saison, des maneges ou des barraques foraines venaient s'installer sur le terre-plein

Sylvain

A MON AVIS BHIRRA VEUT DIRE ETENDUE

PUISQUE ON PARLE DE CASABLANCA ET DE EL BHIRA
VOICI UNE HISTOIRE VECUE VERS 1947.

JE PASSAIS DEVANT EL BHIRA SUR LA RUE QUI VENANT DE L'ACIENNE MEDINA ET DEBOUCHANT SUR LA PLACE DE FRANCE.ET SI MES SOUVENIRS SONT EXACTS ; CETTE RUE S'APPELAIT RUE DU CAPITAINE IHLER.
JUSTE AVANT D'ARRIVER A LA PLACE DE FRANCE ; UN JEUNE ADOLESCENT JUIF ;TIENT PAR LA CHEMISE UN GRAND ET FORT MUSULMAN AGE D'UNE TRENTAINE D'ANNEES QUI DISAIT-IL LUI AVAIT PRIS L'ARGENT QUE SON PATRON LUI AVAIT CONFIE POUR FAIRE UNE COMMISSION.
LES PASSANTS S'ATTROUPENT ET LES JUIFS PRESENTS FONT UNE QUETE POUR REMPLACER L'ARGENT PARDU.
LE CONFLIT EST REGLE ET CHACUN SATISFAIT S'EN VA DE SON COTE.
MAIS VOILA QUE DEUX HEURES PLUS TARD A MON RETOUR PAR LE MEME CHEMIN.
ET NE VOILA-T-IL PAS QUE LES DEUX ENERGUMENES ETAIENT ENCORE LA ;RECIDIVANT LE MEME MANEGE.
COMME QUOI LA COLLABORATION ET L'ASSOCIATION ETROITES EXISTAIENT A CETTE EPOQUE.
JE N'AI JAMAIS OUBLIE CETTE EXPERIENCE
ISAAC

Bonjour Abdou,
Quand tu as cite la rue de Rabat, un souvenir sur cette rue m'est revenu. Cette rue n'etait pas seuleument la rue des Bijoutiers, mais c'etait aussi celle ou se trouvait un des plus celebres restaurants cacher de Casablanca, le Chat Noir, au 1er etage d'un petit immeuble.
Nous y allions souvent avec mes parents, et je revois le patron qui lorsqu'il prenait la commande, criait vers la cuisine, : - un hors d'oeuvre super, un poulet champignons, un tagine d'agneau...
et c'est vrai que rien que les hors d'oeuvre, super, etaient un repas a eux seuls.
Ya hassrah...

Sylvain

je remonte ce sujet, car j'adorais aller a la fripperie, la bouarakia comme on dit en haketia
ma bonne en arabe l'appelait el bala
bisous

POUR INFOS ELLE S APPELLAIT LA BHIRA POUR TOUS LES CASAOUIS MAROCAINS.
CE TERME DE DERRIERE LES PLANCHES ETE INVENTE PAR FRANCOPHONES PARCE
QUE L ENDROIT SE TROUVAIT TOUT SIMPLEMENT DERRIERE DES PLANCHES ET
LES FRANCAIS DE L EPOQUE NE POUVAIS PAS PRONONCER BHIRA.

TOUT SIMPLEMENT.
UN PUR CASAOUI VOUS SALUE.

Notre confrere le reporter evoque le bon vieux temps.....des ventes aux encheres.

« Maintenant, ce sont les tissus et les vêtements qui dominent la vente à la criée », regrette Abderrahmane. Ce Marrakchi exerce le métier de crieur depuis plus de trente ans. Il soupire en évoquant le bon vieux temps où « dlala » était, selon lui, une véritable caverne d’Ali Baba.

Avec le même ton nostalgique, Mohamed, 43 ans, employé, se souvient de ce bon vieux temps de son enfance où son père l’emmenait à la vente aux enchères du mellah, tout près de Bab Marrakech à Casablanca. « C’était parfois un juif qui animait les enchères. Il y avait même quelques Français qui venaient vendre ou acheter des jaquettes en cuir, des costumes tout neufs... C’était beau à suivre ».

Abderrahim, chef des crieurs, se rappelle aussi des années soixante-dix où 12 crieurs comme lui animaient la vente aux enchères près des bazars. « En ce temps-là, « dlala » était une affaire d’hommes uniquement. Elle permettait de faire circuler beaucoup d’argent. Elle était la boutique des riches et des pauvres. C’était le bon vieux temps », maugrée-t-il en tirant une longue bouffée de sa cigarette, tabac noir, pour mieux soupirer.

Des douze crieurs dont parle l’« amine », il ne reste plus que trois à la « dlala » des bazars. « Ce métier risque d’être enterré avec nous », prévient-il, le regard abattu. C’est ce que confirment les derniers crieurs des Habous, de Fès, de Marrakech et de Salé. Tous regrettent que leur métier n’est pas officiellement reconnu. Tous regrettent la précarité où ils vivent. « Nous n’avons ni CNSS ni droit d’accès à un logement décent, nous vivons de la baraka », répètent-ils à qui veut les entendre.

merci de toutes ces info !
je ne me souviens pas des ventes aux enchères mais très bien des balles de tissus et ma mère me disait que tout ven,ait des USA et c'est sur que c'étaient des rebus ! mais pour nous tous, c'était vraiment la caverne d'Ali Baba !!
et le jeans et les pabntalons taille basse ???
çà ne vous rappelle rien ???
c'est à nouveau à la mode auj chez les jeunes ,
mais taille encore plus basse que nous .....

bonne journée à tout le monde
Marie José

Precision:
La « dlala » est une enchère traditionnelle.
Les « dellal » sont les animateurs des enchères ou crieurs .

les autres « dlala » du Maroc:
A Fès, c’est « Rahebat zbib », au cœur de l’ancienne médina, qui abrite l’une des « dlala » les plus réputées et les plus fréquentées du Maroc. Preuve de son importance, une cinquantaine de « dellal » qui officient régulièrement. Des produits allant des plus coûteux aux plus abordables passent par leurs mains.

A Marrakech, souk Zarbia (marché des tapis) par exemple, est connu par la vente aux enchères qui s’y anime. Les tapis mis en vente pour la journée sont déposés, roulés, sur la place centrale du marché. Le crieur en choisit alors un, le déroule et entame les enchères, tandis qu’un petit groupe se forme autour de lui. On tâte, on touche, on mesure l’épaisseur du tapis, on juge de la qualité de la teinture. Puis les chiffres fusent pendant cinq, dix minutes, voire plus.

Le cercle se densifie ou se désagrège en fonction de l’intérêt que le tapis suscite chez ses éventuels acquéreurs, ainsi que du talent du crieur. C’est ce qui se passe également dans le marché des tapis à Salé. Là, c’est la vente aux enchères, avec sa dizaine de crieurs et ses centaines de fidèles, fait palpiter le cœur de la ville.

Grâce à ce sujet, j'ai enfin compris l'origine du mot "bal".
J'ai toujours entendu que tel se vêtit du bal ou tel pantalon ou chemise vient du bal sans jamais comprendre ce que ça voulait dire.
Aujourd'hui encore, beaucoup de friperie émanant d'Europe se déverse dans les souks de Casablanca, Derb Ghallef et Koréa notamment et on y trouve des merveilles: la coste, Peirre Cardin, channel à peine portées.
Le mot "bal" vient du mot palette; Les vêtements sont pressés et conditionnés sous forme de cube et chaque conditionnement est une palette, en arabe (bala et donc bal)
Quant à la terminologie du mot Bhira, en arabe littéraire veut dire un petit lac mais les Marocains lui on donné un autre sens c'est un lopin de terre où on fait pousser des fruits et légumes appelé aussi 3arssa.

Les marchands a la sauvette: voici un extrait de l'article publie par Liberation.

Les "Kachachas", ces vendeurs d'articles usés écumant souks et certains espaces publics, deviennent plus nombreux à Casablanca. La nature des objets qu'ils vendent, les prestations qu'ils offrent aussi bien que leurs prix ne semblent pas sans susciter des questions.

Dimanche à souk El Massira, un marché populaire établi au milieu de quelques baraques. Il est la destination de la majorité de la population de trois quartiers : Hay El Massira, Hay El Falah et Hay Moulay Rachid. Les vendeurs de bric-à-brac ont conquis une grande surface qui demeure maintenant un rendez-vous quotidien pour les amateurs d'objets déjà utilisés. Du lundi au dimanche, cette place qu'on appelle la kicha est restée jusqu'à un certain temps dominée par les hommes. Mais on a assisté ces deux dernières années à l'arrivée en force des femmes. Ces dernières se sont accaparé une grande partie des lieux que l'on nomme maintenant Souk Laâyalat. Elles y vendent des choses anciennes, des djellabas, des sandales, des foulards, des robes, et même des bijoux entre autres. Ces femmes gagnent, comme elles le disent, leur quotidien. "Je viens ici pour nourrir mes enfants, mon mari ne travaille pas et pour subvenir aux besoins de la famille, il est indispensable que je m'y rende", affirme Fatima.

Les hommes, eux, ne semblent pas avoir peur de leurs homologues féminins, car ils ont leurs propres bric-à-brac. Une casserole trouée, un robinet, des tuyaux, une marmite sans couvercle, des clés et des verrouilles, des chaussures usées, une roue de bicyclette ou moteur, une chaîne, un marteau, une pince, un agenda ancien, des livres, des magazines dont la diffusion date de quelques mois ou même des médicaments périmés, peuvent en majorité constituer la vente.

Le manque de travail reste en gros la raison pour laquelle ces derniers s'impliquent dans ce genre de commerce: "Il faut que je vienne ici pour m'acheter des cigarettes et d'autres besoins. Pour une pièce, je peux gagner de 5 dh jusqu'à 40 ou 50 dh de bénéfices selon la négociation et la tête du client. Parfois je n'ai même pas besoin de négocier, le client vient et achète", dit Hassan, détenteur d'une "ferracha".

lire la suite sur [fr.allafrica.com]

qui se souvient du vieux juif mince et élancé avec 1 barbe en collier quis passait dans lles qurtiers de casa en criant"Soldi soldi"Il échangeait les thunes contre de bonnes piéces sonnantes et trébuchantes?

bhira i.e potager c'etait 1 souk de bric à brac à casa

Dinar, j'ai encore a la maison des vieilles dentelles que ma mere avait achete a la B'hira. Je me souviens bien des etalages de robes anciennes et chemisiers a la mode ancienne avec col amidonne et manchettes.
C'etait pas encore la mode de s'habiller avec ses vetements de grands-meres mais pour les chemisiers on osait bien et c'etait tres joli.
Amities
Lena

LQUéna,il y'avait des baraques-boutiques qui ne faisaient que les surplus US QU'on appelait "bal"on y touvait des rebus de costumesdes grands studios de hollywood.1fois j'y avais acheté 1 chemise de

je m'en souviens, j'avais été avec ma mère, mais comment les gens peuvent avoir acheté ! il y a tant de choses et de souvenirs dans ce forum c'est, que je me dis que je dois avoir des pertes de mémoires, une mémoire sélective,
ce forum est une mine d'or.

Citation:

Darlett
QUI SE SOUVIENT DE LA FRIPPERIE AMERICAINE DERRIERE LES PLANCHES A CASA?
NOUS ACHETIONS LES JUPONS,ET DES CHEMISIERS AVEC BEAUCOUP DE DENTELLE.

JE N'AI PAS BIEN CONNU LA FRIPPERIE AMERICAINE A CASA , MAIS JE ME SOUVIENS TRES BIEN DANS LES ANNEES 50 , DU MAGASIN DES SURPLUS AMERICAINS OU NOUS AVIONS ACHETE DES BATTLE DRESS ,TRES A LA MODE ENSUITE ET DES CEINTURONS MILITAIRES QUE J'AVAIS CONSERVE JUSQU'A CES DERNIERES ANNEES ,ET UNE PAIRE DE BOTTES MILITAIRES ( DE PARAS SVP) DONT JE ME SUIS MEME SERVI PENDANT MON SERVICE AU TSAHAL ...

CEPENDANT CE QUI ME RESTE BIEN ANCRE DANS MES SOUVENIRS EST UN BATEAU JAUNE DE SAUVETAGE (PNEUMATIQUE)DE L'US AIR FORCE (TRES COMPLET,AVEC VOILE ETC...)QUE NOUS AVIONS ACHETE ENTRE CAMARADES ET DONT NOUS NOUS SERVIONS TOUS LES DIMANCHES SUR LA PLAGE DE TEMARA .

QUELQUES ANNEES PLUS TARD , A TANGER ,HABITANT NON LOIN DE LA GRANDE PLAGE, J'AVAIS CONNU UN COPAIN QUI AVAIT CONSTRUIT UN GRAND CATAMARAN A VOILE, ET IL Y ORGANISAIT ASSEZ SOUVENT DES SOIREES DANSANTES DANS LA BAIE DE TANGER !!!MAIS NOUS ETIONS DEJA DE GRANDS JEUNES HOMMES !!! ET LES BELLES TOURISTES NE MANQUAIENT PAS !!!

C'ETAIT LE TEMPS DU CLUB POLYNESIE ( aujourdhui CLUB MED.) ET TOUT LE RESTE........!!LA PHOTO EST SIMPLEMENT POUR ILLUSTRER !!

JH.COHEN

j habitais tout a cote a la rue chenier entre lachope et les galleries j achetais les timbres se collection mon premier jeans en prometant a mon pere de le porter que le dimanche pour la foret et jamais a l ecole hahaha il y avait aussi des gens qui faisaient des acrobaties comme a marrackech jama al fna
cette place etait el bhira ou en francais derrier les planches
salut a tous

je rajoute que mes livres de classe je les cherchais d abord labas et le jour de la fete du trone tout la bhira etair recouverte de tussus comme une cabanne et partere des tapis et on distribuait du the et j ai meme acheter la photo du roi que j avais epingler sur ma chemise
beau souvenir.dommage quelle a ete detruite.c etait mon enfance

DERRIERE LES PLANCHES.
C'est tout un souvenir, car on y allait, en bande la plupart du temps, en outre il fallait que dans le lot il y est un négociateur (marchandeur patenté), par exemeple moi, j'ai horreur de marchendé, il me falait donc un copain de confiance, pour marchander à ma place.
Nous y alions pour acheter, nos jeans, mais aussi nos chaussures, imitation de chaussures mansfield,imitation de mocassins italiens,chaussures de bonne qualité que nous touchions à des prix fort intéressant.
Quand nous étions tout jeune, on acheté des surplus americains, principalement le fameux bob de la marine, avec à l'interieur inscrit à l'encre noir le nom et le matricule du marin à qui il avait appartenue, j'ai souvenir, d'avoir acheté aussi un blouson d'aviateur.
Derriere les planches, on pouvait passer une aprés midi, à farfouiller.
Il y avait aussi, ce qu'on appelait le marché aux voleurs, c'était en fait tout un bric a brac de retroviseurs, d'accéssoires automobiles et autres ferailles, ou l'on trouvait tout et n'importe quoi.
Quand on rencontre un Casablancais, c'est toujours un souvenir, que l'on a en commun;
Amicalement
RICHARD
p.S : C'est un sujet tellement important, que je je pouvais pas laisse
passer, sans ajouter un petit mot

Bonsoir,
Ce dont je me souviens le plus, c'était la recherche des maillots une pièce forme américaine. A chaque fois, je passais des heures à chercher, fouiller, pour trouver le plus beau avec des baleines, plissé, de couleur uni, c'était un vrai régal.
Je dois quand même vous signaler que le mari de ma cousine Jacqueline avec ses frères et leur père étaient parmi les premiers à faire venir d'aMERIQUE des ballots de linge qu'ils vendaient Bd de Strasbourg et qu'après ils revendaient pour les DLP (derrière les planches). Durant de longues années ils ont en fait leur commerce à Casa puis dans les années 64 ils ont continué à Paris, rue St Germain des Près. J'ai d'ailleurs gardé à ce jour une jolie cape de vison, des hauts de jupe tout en perles comme savent si bien le faire les américains. Aujourd'hui ils sont tous à la retraite mais d'autres ont repris le flambeau.LOVE

Merci Gérard pour cet article sur les "Kachachas", ces vendeurs d’articles usés écumant souks ... je les ai croisés effectivement

Une partie de la Bhira existe toujours, mais a pâti du percement de la grande artère, et ce n'est qu'un début, tout ou presque devrait être détruit dans le nouveau plan d'aménagement

Je ne manque de me rendre dans ce quartier à tous mes séjours bedaouis, ce quartier que nous appelions le DLP mais qu'aucun Français du Maroc ne connaissait sous le nom de "Bhira", appelation que j'ai découverte ici, et aux débuts du site Darnna.
Pour nous cette bourse aux merveilles s'appelait "derrière les planches" (DLP) et j'y allais régulièrement dans les années soixante, ainsi qu'au derb Korea ou le déballage des vêtements donnés par les USA à l'aide au tiers monde était vendu...un "must" où les chemises d'homme à petit col boutonné cotoyaient les Weston réformées, et les petits pulls de femme aux couleurs acides partaient comme des petits pains, quand la France n'était pas encore sortie du gris et des tons tristes et classiques... je faisais le plein pour quelque menue monnaie lorsqu'étudiante et que je passais mes vacances scolaires à Casa
C'était le premier endroit que je visitais à ma descente de la Caravelle... rires...

Lili Noemi

ooooops j'ai confondu, dans ma vieille mémoire, Weston avec Sebago... enfin ceux qui ont connu cette époque me là rafraîchiront :-)

La fripe américaine, c'est toute mon enfance, mais vue du côté Importateur. Mon père Moïse HAZOUT importait des bateaux entiers de fripe en provenance des USA, et les revendait aux grossistes qui avaient leurs magasins à "Derb El Kreââ". J'avais entre 8 et 12 ans, et les jours sans école, mon père m'amenait avec lui " Trek M'diouna" ( Route de Mediouna - Rue de Strasbourg) et là, je grimpais sur des montagnes de balles, et je voyais les commerçants se battre ( j'ai vu 2 fois des couteaux dans leurs mains) pour obtenir de mon père qu'il leur donne des marchandises en priorité.
Ce sont ces grossistes qui revendaient ensuite aux détaillants d'El Bhirra" ( Derriére les planches).
Le jours ou je suis revenu de ce quartier avec des chemises MADRAS, coupe western, mon père a éclaté de rire, et m'en a commandé une douzaine, neuves, de son fournisseur US.

Quand je suis arrivé en France en 1975, j'ai fait le même métier pendant 5 ou 6 ans.
Amitiés à tous
Henri HAZOUT

Bonjour à tous, qui ne se rappelle pas "derrière le planches" ???? J'achetais de magnifiques robes, pleines de dentelles pour aller danser à la Maison Corse et à la Terrasse. Vous souvenez vous de ces deux dancings ? Quel bonheur !!!! CHELO

La Maison CORSE Bd Mohamed V et la terrasse salle de mariages et de danse le long de la voie ferrée de Sidi Belyout.
Les planches c'est devenu un immense marché aux vêtements,maroquinerie, parfumerie de fausses marques etc...
En passant devant la maison CORSE il y a 1 mois il me semble l'avoir reconnue mais complètement laissée à l'abandon, est-ce la bonne maison une espèce de pavillon.?

sALUT
Comment s'appelle le mari de ta cousine ? Nom de famille ? Prénom?
Mon pére était importateur de fripe au Bd. Bd Strasbourg : il s'agit de Moïse HAZOUT.
Amitiés

Citation:

LOVE
Bonsoir,
Ce dont je me souviens le plus, c'était la recherche des maillots une pièce forme américaine. A chaque fois, je passais des heures à chercher, fouiller, pour trouver le plus beau avec des baleines, plissé, de couleur uni, c'était un vrai régal.
Je dois quand même vous signaler que le mari de ma cousine Jacqueline avec ses frères et leur père étaient parmi les premiers à faire venir d'aMERIQUE des ballots de linge qu'ils vendaient Bd de Strasbourg et qu'après ils revendaient pour les DLP (derrière les planches). Durant de longues années ils ont en fait leur commerce à Casa puis dans les années 64 ils ont continué à Paris, rue St Germain des Près. J'ai d'ailleurs gardé à ce jour une jolie cape de vison, des hauts de jupe tout en perles comme savent si bien le faire les américains. Aujourd'hui ils sont tous à la retraite mais d'autres ont repris le flambeau.LOVE

Henri HAZOUT

Citation:

Henri Hazout
La fripe américaine, c'est toute mon enfance, mais vue du côté Importateur. Mon père Moïse HAZOUT importait des bateaux entiers de fripe en provenance des USA, et les revendait aux grossistes qui avaient leurs magasins à "Derb El Kreââ". J'avais entre 8 et 12 ans, et les jours sans école, mon père m'amenait avec lui " Trek M'diouna" ( Route de Mediouna - Rue de Strasbourg) et là, je grimpais sur des montagnes de balles, et je voyais les commerçants se battre ( j'ai vu 2 fois des couteaux dans leurs mains) pour obtenir de mon père qu'il leur donne des marchandises en priorité.
Ce sont ces grossistes qui revendaient ensuite aux détaillants d'El Bhirra" ( Derriére les planches).
Le jours ou je suis revenu de ce quartier avec des chemises MADRAS, coupe western, mon père a éclaté de rire, et m'en a commandé une douzaine, neuves, de son fournisseur US.

Quand je suis arrivé en France en 1975, j'ai fait le même métier pendant 5 ou 6 ans.
Amitiés à tous
Henri HAZOUT

Salut Henri
Si je te dis "la godasse" a Qui penses-tu?
A+ Prousto

Ben.......Je pense à Prosper Marciano!!!!!
Est-ce que c'est bien toi ?
Si oui, Pourquoi "Prousto" ??

Citation:

prousto

Citation:

Henri Hazout
La fripe américaine, c'est toute mon enfance, mais vue du côté Importateur. Mon père Moïse HAZOUT importait des bateaux entiers de fripe en provenance des USA, et les revendait aux grossistes qui avaient leurs magasins à "Derb El Kreââ". J'avais entre 8 et 12 ans, et les jours sans école, mon père m'amenait avec lui " Trek M'diouna" ( Route de Mediouna - Rue de Strasbourg) et là, je grimpais sur des montagnes de balles, et je voyais les commerçants se battre ( j'ai vu 2 fois des couteaux dans leurs mains) pour obtenir de mon père qu'il leur donne des marchandises en priorité.
Ce sont ces grossistes qui revendaient ensuite aux détaillants d'El Bhirra" ( Derriére les planches).
Le jours ou je suis revenu de ce quartier avec des chemises MADRAS, coupe western, mon père a éclaté de rire, et m'en a commandé une douzaine, neuves, de son fournisseur US.

Quand je suis arrivé en France en 1975, j'ai fait le même métier pendant 5 ou 6 ans.
Amitiés à tous
Henri HAZOUT

Salut Henri
Si je te dis "la godasse" a Qui penses-tu?
A+ Prousto

Henri HAZOUT

Bonsoir Henri "la godasse!!!
Bravo!! bien vu.
Mes amis a Casa me surnommaient Prous. Je l'utilise sur un autre forum.
Sur Darna j'ai rajouté le to.
Henri comment vas-tu ? Tu es toujours sur la region Parisienne?
Ca me fait grand plaisir de te croiser, en plus sur un forum sur lequel je suis inscrit, a peine cette semaine.
Donne moi de tes nouvelles.
A+
Prosper

Salut Prosper
Content d'avoir de tes nouvelles.
Je suis toujours en région Parisienne, et un ami m'a parlé de toi. Il m'a posé la même question sur la godasse et je lui ai dit ton nom.
Je crois que vous jouez au golf ensemble.
J'ai oublié qui c'était.
Tu me le diras.
Je te donne mon adresse privée ou on pourra échanger nos numéros de téléphone, et peut être prévoir une rencontre :
henri.hazout@gmail.com

Citation:

prousto
Bonsoir Henri "la godasse!!!
Bravo!! bien vu.
Mes amis a Casa me surnommaient Prous. Je l'utilise sur un autre forum.
Sur Darna j'ai rajouté le to.
Henri comment vas-tu ? Tu es toujours sur la region Parisienne?
Ca me fait grand plaisir de te croiser, en plus sur un forum sur lequel je suis inscrit, a peine cette semaine.
Donne moi de tes nouvelles.
A+
Prosper

Henri HAZOUT

Citation:

dinar
LQUéna,il y'avait des baraques-boutiques qui ne faisaient que les surplus US QU'on appelait "bal"on y touvait des rebus de costumesdes grands studios de hollywood.1fois j'y avais acheté 1 chemise de

c etait 1chemise de Hoppalon Cassidy.qui se souvient decet acteur ou de ce personnage du cinema US DES ANN2ES 60

Si tu savais que d'émotions !j'ai en voyant toutes ces photos,des années 60.Cette année je vais faire 60 ans! et j'ai l'impression que tout c'est passé hier!!!merci de m'avoir fait ce cadeau....
nanie de la rue alexandre dumas

qui peut avoir oublier le quartier du melha!!là ou on faisait des supers affaires,!!avec les hommes qui portaint sur leur dos l'eau afin de nous rassasier quand on avait soif.le stock americain avec des choses que seul des stars pouvaient mettre,mais on pensait être des stars à l'époque "quelle belle période"

eh oui nanie, je me rappelle bien que ma mere nous emenait a la friperie pour economiser , et y avait de la belle marchandise, je me rappelle encore cette odeur speciale, surement la sterilistion des induments. on disait en arabe les vetement del bala.

et dans l'eau qu' on buvait dans les tasses en cuivre y avait el ketran, un gout fort mais bon. lol. a l'epoque on buvait dans ces tasses ou tout le monde buvait et pas de maladie, bizarre.


liberez-le

Suzanne
tu parles de la friperie, derrière les planches a la place de France ?
J'ai acheté mon premier appareil de photo ainsi qu'une petite radio portative a batterie a cet endroit. J'avais 13 ans.

P.S. pour les marchands d'eau, El Ketran comme tu le nommes désinfectait et débarrassait l'eau des microbes.

Leon , Suzanne

l'endroit que l'on appeler "derriere les planches"
on trouver de tout ds les annees 60 "j'etais a l'ecole Ort" ds le temps
"EL KRANNE" appeler EL BYAD" selon les regions
le gout ete de bois bruler, car c'est de la que viens ce liquide noir et visceux
YAHASRA
david

David
l'endroit que l'on appelait "derrière les planches" ou El Bhirra
se trouvait derrière la place de France et la station d’autobus,
( ainsi que la tombe d'un grand Rabbin, déménage ailleurs par la suite)
mais c’était entre 1946 et 1960. Tu dois être plus jeune que nous.
Et le liquide ajoute a l’eau, Suzanne dit que c’était EL KETRANE.
Et mélange a l'eau, il n'avait aucune couleur mais celle de l'eau
C’est a Suzanne de confirmer ou d’infirmer .

Leon

tu as raison pour derriere les planches
le produit dont il est question s'appel EL KTRANE ou EL BIYADE
je te confirme pour l'avoir eu dans les mains que c'est un produit noir et visqueu
invisible par la suite car il colle (a la grba aux parois) cela fait qu'il ne sort pas avec l'eau, sauf le gout
david

David,
Je viens de comprendre l’utilité de ce produit
dont nous parlons ( EL KTRANE ou EL BIYADE ).
El Biyade veut dire en arabe le blanchisseur
Comme tu dis il empêche les fuites d’ EL GERBA
et il donne ce goût si particulier a l’eau.
Merci pour l’information

Léon

Léon

il faite de mettre ce produit ne colmate pas el guerba comme tu dit
c'est un ANTI-SEPTIQUE tout simplement (tres vieux)
ce produit est comme Le goudron une fois sec (meme aspect)

david

Message reçu
Merci David pour tes explications

Léon

je m'en souviens très bien j'allais là bas pour acheter des affaires de Star)!*

je confirme eshkol et leon pour elketrane, c'est vrai c'est noir et avait seulement le gout fort desinfectant.


liberez-le

Coucou Nanie1008, moi aussi j'allais a la friperie du Maroc et je ramenais de belles blouses blanches de dentelle que je portais avec bonheur.
Je me souviens aussi de robes particulieres et je crois que c'est a partir de ces moments la que j'ai developpe un gout particulier pour les vetements usages et styles des friperies. Depuis, j'ai passe des journees et des journees a courir les puces a chaque fois que je pouvais et a toutes les occasions pour rapporter toutes sortes de bricoles.
Aujourd'hui, j'achete tout sauf des vetements car je pense qu'apres un certain age, on ne peut plus porter ces vieilleries qui sont jolies lorsqu'on est tres jeune.

Bonsoir Darlett
Tout à fait d'accord avec toi, cela ne m'empêche pas de me promener souvent aux puces de' montreuil à Paris ; mais je n'achète pas de vêtements mais des chapeaux ! ! ! ! LOVE

Bon, ici va aussi mon témoigange!
La fripperie, bien sûr, une partie importante de ma vie au Maroc.Etant petite, ma mère m´y portait souvent, parce que quand on venait d´Aïn-Harrouda, c´était obligatoire.J´attrapais mal aux jambes et je n´aimais pas beaucoup les odeurs.Et ces sessions interminables, assise entre les sacs pleins de vêtements, à attendre que maman choisisse
" la gaine" (à essayer à la maison) qui devait soutenir sa généreuse anatomie!Par contre quand il s´agissait de choisir une robe , un jupon ou une tenue de demoiselle d´honneurpor moi, c´était une autre histoire.Une fois rentrée en Espagne, en 1965, j´ai pu comparer comment était la vie sans contact avec les produits américains et avec bien d´autres choses. Au fait, je crois que le Ketran ou goudron (en espagnol alquitran) est certainement un antiseptique, mais il aussi sert à imperméabiliser les récipients.Merci à tous pour réveiller tous ces souvenirs.

Citation:

echkol
Léon
il faite de mettre ce produit ne colmate pas el guerba comme tu dit
c'est un ANTI-SEPTIQUE tout simplement (tres vieux)
ce produit est comme Le goudron une fois sec (meme aspect)

david

Enfin je peux écrire, et je commence par la FRIPPERIE de DLP.......
Quels souvenirs!! C'était une tradition avec Maman le dimanche matin après avoir fait le marché de Bab Marrakech.
Je crois que nous étions nombreux à l'époque à avoir des nappes cousues avec les mètres et mètres de tissus achetés au kilo... Quand il y avait des défauts Maman en faisait des chiffons pour la poussière.
En lisant les premiers messages, je dois dire à ABDOU que le débarquement des américains à Casa a été le dimanche 8 novembre 1942 (et non 1943). J'ai risqué de ne pas naitre si Maman trépassait ce jour-là.....ça c'est une autre histoire...
Bonne journée à tous.