OUJDA, souvenirs, retrouvailles et photos
Posté par:
delphinos (IP enregistrè)
Date: 26 juin 2008 : 23:01
Oujda
-La région d’Oujda est riche en possibilité d’évasion. Elle est, en effet, la seule région du pays où l’on peut, en une seule journée passer de la montagne à la mer et au désert. Mais la ville en elle même ne dispose pas d’équipements et d’infrastructures touristiques notables.
La Fondation de la ville d’Oujda, par Ziri Ben Attia, chef de tribu des Maghraoua, remonte au 10e siècle.
-Le 1er janvier 1994, Oujda a fêté son millénaire. Au 11ème siècle la ville prit de l’importance grâce à son statut de ville relais sur la voie Sijilmassa-Orient. Au fil de l’histoire des dynasties qui se succédèrent , Oujda finit par assumer une fonction de base stratégique pour les Mérinides en conflit avec Tlemcen. Oujda fut l’objet de plusieurs invasions destructrices et connut beaucoup de difficultés en se ralliant tantôt à l’Est, tantôt à l’Ouest en raison de sa situation sur le champs d’affrontements entre les Saâdiens et les Turcs.
-Au 19e siècle, Oujda fut également harcelée par la présence française en Algérie, ce qui aboutit à la bataille d’Isly (1844) et à l’occupation de la ville en 1907, cinq ans avant la mise en place du protectorat.
-La ville compte actuellement plus d’un million d’habitants sur une superficie d’environ 48 km2. Sa situation géographique stratégique lui permet de s’octroyer le rôle de capitale du Maghreb Arabe et de capitale économique de l’Oriental.
-Une courte visite dans l’ancienne médina est suffisante pour emporter des souvenirs inoubliables. On y trouve l’essentiel des éléments qui caractérisent la vie et l’organisation de nos médinas : architecture, ambiance, parfums des kissariats, sans oublier l’animation des ruelles ornées d’étalages de divers produits, notamment artisanaux, qui se surpassent en donnant à chaque ruelle sa lumière, sa couleur et son propre charme.
Oujda fut fondée par Ziri Ibn Attia, chef Zenete de la tribu de Maghraoua vers 994au centre de la plaine des Angads. Et demeura pendant 80 ans
le siège de la dynastie de son fondateur, elle passa ensuite au pouvoir des Elmourabitines (nom transformé par les Latins en Almoravides) puis à celui des Elmouahidines (Almohades) qui élevèrent une nouvelle fortification.
Après la destruction de la ville en 1271 par le Sultan Abou Yaacoub Elmarini (Mérinide), son fils Abou Youssef entreprit la relève en 1325,
reconstruisant ainsi une casbah, un Palais, une Mosquée, des bains et enfin réussit à lui donner une certaine prospérité. La légende dit qu'elle
est la ville de 360 portes qui s'étendait de l'ouest de Tairet aux rives d'Isly, avec une infinité de quartiers dont on retrouve toujours les restes.
Moulay Ismaïl, Grand Sultan alaouite, procéda à partir de 1673 à la restauration et l'organisation de la ville et sa région.
À travers son histoire, les péripéties qu'a connu Oujda, furent celles d'une ville frontalière passant d'un pouvoir à l'autre selon la fortune
des armes et aussi ville relais sur la voie Sijilmassa-Orient.
Après qu'elle eut été occupée par la France le24 mars 1907, Oujda, fidèle au Trône Alaouite, contribua efficacement à la lutte
pour l'indépendance du Maroc.
Oujda est la capitale de l’est du Royaume du Maroc. C’est une ville frontière avec l’Algérie.
Proprement dit c’est la porte terrestre du Maroc. Elle est bâtie sur la plaine d’Angad bordée par une des plus belles régions montagneuses du Maroc :
les beni-Isnassen. Cette situation géographique privilégiée fait d’elle un carrefour entre le Maroc et les autres pays du Maghreb et d’Afrique du nord
d’une part et entre le Maroc et l’Europe via Nador d’autre part. Fondée en 994 par Ziri Ben Attia chef de la tribu de Maghraoua
( groupe de nomades Zéèntes), Oujda est restée la capitale de son royaume pendant 80 années.
Les historiens arabes rapportent que Ziri Ben Attia voulait faire d’Oujda un lien de retrait en cas de revers, estimant qu’il se trouvait plus en sécurité
au milieu d’une plaine déserte parcourue par des nomades zénétes qu’à Fès ou à Tlemcen où la population citadine lui était moins attachée.
A travers de cette ville Ziri Ben Attia voulut contrôler un carrefour où se croi les caravanes allant de la mer à Sijilmassa et celles unissant
Tlemcen à Fès. Oujda était donc un nœud d’un trafic commercial important au carrefour de deux axes essentiels de circulation.
La domination des Maghraoua ne dura que quatre-vingt ans. Oujda hébergera ensuite successivement les almoravides et les almohades,
qui, en 1208, y élevèrent une nouvelle ceinture de fortification.
Plus tard , les Méridiens de Fès et les Abdelouadites de Tlemcen en firent un enjeu qui aboutit à sa destruction complète en 1271
le roi Mérinide Abou Youssef reconstruisit la ville en bâtissant une casbah, un palais, une mosquée(Djamaa El Kebir) qui existe encore
aujourd’hui.
Oujda fut de nouveau ruinée entre 1335 et 1336 par le sultan Abou l’Hassan.
Après 1336, la ville se construisit peu à peu, en 1679 le Sultan Alaouite Moulay Ismail fit restaurer en partie les principaux édifices
d’Oujda qui tomba peu après aux mains des turcs qui prit fin en 1795.
Entre 1894 et 1896, une enceinte fut élevée pour protéger la ville qui avait alors la forme d’un polygone irrégulier
d’une superficie de 28 hectares environ.
Aucune modification ne devrait être apportée à son aspect jusqu’en 1907, époque de l’occupation de la ville d’Oujda par
les troupes françaises le 29 mars.
-Trois portes principales donnaient accès dans l’agglomération à l’est :
Bab Sidi Abdelouahab porte ogivale encadrée de deux bastions au dessus de laquelle le Maghzen faisait accrocher les têtes coupées
des rebelles d’où son nom de " porte de tête "
Au nord :Bab El Khemis. La médina comprenait neuf quartiers aux différents fractions de la population oujda :
( achegfane – ahl oujda – oulad amrane – ahl el jamel – oulad el gadi – oulad aîssa – le mellah)
La médina comprenait aussi le quartier des marchés ( commerçant et ratissant) et le quartier de la casbah ( bureaux du maghzen)
Oujda : Bab El Khemis
Prés de la porte Bab Sidi Abdelouahab, un souk mmou marché se tenait chaque jeudi , cinq fondouk ou hôtels
trois mosquées Djamaâ El Kebir , Djamaâ Heddada , Djamaa Sidi Okba) une medersa ou collège, trois synagogues.
Dans les jardins, irrigués par des séguia, alimentés par les sources de Sidi Yahia Benyounes , les gens d’Oujda faisaient
des cultures maraîchères .
Pour des motifs de sécurité, le camp militaire français s’installe sur une butte (572m) qui à 900 mètre au sud dominait la médina.
Vers 1920 des constructions d’intérêt communs apparaissent :
-Un marché couvert arabe sur la place de Bab Sidi Abdelouahab
-des abattoirs près de le Kasba
-l’immeuble du trésor
-le Tribunal de première instance
-le lycée des garçons et l’ancien collège des jeunes filles.
En 1910 la voie normale des chemins de fer était prolongée de Marnia d’Algérie jusqu’à Oujda.
Pour des raisons d’ordre technique, la gare fut construite à trois kilomètres au nord de la médina.(village koulouche) vers 1920,
apparaissaient des constructions d’intérêt commun : un marché couvert arabe sur la place abdelouahab, un abattoirs prés de la kasbah,
l’immeuble du trésor, le tribunal de première instance, le lycée de garçon et l’ancien collège de jeunes filles .
la Gare d oujda
La construction d’une nouvelle gare, décidée en 1928, en raison de l’éloignement de la gare primitive, a contribué à interdire toute extension
vers l’Ouest de la ville arrêtée à l’est par les jardin ne peut que se développer selon un axe nord-sud .
En effet, les contraintes de la topographie ont imposé la localisation de la gare sur la rive droite de Oued-Nachef.
Économie
Oujda, ville millénaire dont les possibilités économiques auxquelles s'ajoute sa position géographique privilégiée constituent un atout pour
sa prospérité et son progrès, a une vocation touristique excellente, du fait qu'elle possède aussi des communications rapides tant avec
l'Europe qu'avec le Maghreb et les autres régions du Maroc.
La capitale de l'Oriental ; chef lieu d'une région, disposant d'un certain nombre d'atouts naturels, et favorable pour le développement
du tourisme, se caractérise par la plage de Saidïa longue de 14 km de sable fin et doré. La montagne de Béni-Snassen présente un
beau paysage naturel qui forme la vallée de Zegzel, gorges, chutes d'eau, grottes, etc.
À 6 km d'Oujda, l'Oasis de Sidi Yahya offre un site particulièrement agréable. Ce site qui englobe un soukles vendredis matin devient
un lieu de repos des amoureux les après midi.
Oasis de verdure, la capitale du Maroc Oriental située à 450 m d'altitude offre la variété de sa végétation, Palmiers, Eucalyptus,
Mimosas, Lilas, un enchantement pour les sens. La ville moderne, coquette et riante possède de belles et larges avenues qu'agrémentent
les parterres de fleurs et des bassins. Quant à la médina, impressionnante par son aspect, elle demeure strictement traditionnelle.
Le visiteur attentif est appelé donc à suivre, à l'aller, l'itinéraire suivant : Bab El Gherbi, Kasbah, 3 fontaines, Grande mosquée
Bab Sidi Abdelouahab, Rempart Dar Essebti, Parc Lala Aïcha, Oasis Sidi Yahya Ben Younes, et au retour : Dar Lamhalla,
Avenue des Riads, Place El Attarines, Souk El Maa, Derb El Mazouzi. Son attention sera retenue aussi par son Kissariat où le tapis
et les étoffes chatoyantes, Objets de cuir brodé et de cuivre ciselé artistement, l'émerveilleront.
Oujda c'est aussi une ville, l'Université Mohammed Premier, fondée en 1980 et située au quartier EL QODS au Sud de la ville.
La ville possède d'autre part un aéroport international "Aéroport Angad" situé au Nord, à 10 Km et qui relie Oujda à plusieurs
villes du Maroc et d'Europe Occidentale.Oujda est reliée par chemin de Fer à l'Est à l'Algerie (la ligne est actuellement fermée
depuis 1994), à l'Ouest à Fès, Rabat, Casa etc..., et au Sud à Bouarfa.
Depuis la fermeture des mines de charbon de Jerrada ,et des mines de plomb de Touissit et Boubker ainsi que la fermeture
de la frontière avec l’Algérie en 1994 .
(oujda-maroc)