LE MAROC :  DARNNA.COM
Geographie, histoire, differentes villes du Maroc.  
REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: hassanazdod (IP enregistrè)
Date: 05 novembre 2006 : 18:32

MES AMIS
JE REPRENDS LA REVUE DE PRESSE DES HEBDOMADAIRE DU MAROC
DES NOUVELLES FRAICHES TOUTES LES SEMAINES
GRACE A L AMABILITE DE L AMBASSADE DE FRANCE A RABAT
HASSAN

N° 1

<<<<<<<<<< SOCIETE >>>>>>>>>>

[ LA TRIBUNE POPULAIRE (MP) ]
LE RETOUR DES CERVEAUX
Après avoir quitté en masse leur pays d'origine il y a quelques années, les cadres
maghrébins tendent maintenant à y revenir. En 2000, plus d'une personne qualifiée sur 4
quittait le pays. Aujourd'hui, de plus en plus de cadres reviennent au pays retenter leur
chance. Une étude réalisée pour la banque mondiale l'année dernière a démontré qu'il y avait
140 000 diplômés marocains en dehors du pays en 2000, soit 13% de l'émigration totale pour
cette année-là. L'Association "Maroc Entrepreneurs", créée en France en 1999 par des
jeunes étudiants marocains des grandes écoles, couvre un réseau de 4400 membres entre la
France et le Maroc. L'idéal, pour les ex-immigrés est de retrouver au Maroc des conditions de
travail proches de celles qu'ils ont connues à l'étranger. (30/10/2006)

[ LA GAZETTE DU MAROC ]
MICRO-CRÉDIT : LE MAROC CHAMPION
L'année 2005 a été décrétée par l'ONU comme l'année du micro-crédit. Le Maroc s'est
positionné, au terme de celle-ci, comme leader dans le monde arabe et sur le continent
africain, avec plus de 600 000 clients, dont 7% de femmes, qui ont pu améliorer leurs revenus et
leur niveau de vie. (30/10/2006)

[ TEL QUEL ]
HIJABOPHOBIE
La question de la peur du voile au sein des entreprises marocaines se pose depuis que les
rumeurs de licenciement pour port du hijab se répandent dans tous les secteurs de
l'économie. Le refus du voile et de tout signe religieux ostentatoire au sein de l'entreprise
s'explique en premier lieu par des motivations sécuritaires. Relativement récente, la
phobie du voile remonte au choc des attentats de 2003. Le PJD est le seul parti à suivre de
près cette question et à la porter devant le Parlement. Mais officiellement, un tel motif
de licenciement ne saurait exister dans les entreprises. (31/10/2006)

LE FLIC EST UNE FEMME
Depuis l'ouverture de la carrière policière aux femmes, un millier d'entre elles ont déjà
rejoint les rangs de la DGSN. (31/10/2006)

<<<<<<<<<< MEDIA >>>>>>>>>>

[ NICHANE ]
PEUR.
Depuis longtemps, la censure ne vient plus de l'Etat mais des conservateurs. A cela, une
seule raison : la peur. Parce qu'il lutte contre la censure et la peur d'où qu'elles
viennent, Nichane connaît un succès grandissant. Tant pis pour ceux qui ne veulent pas le
savoir. Le Maroc va de l'avant, avec ou sans eux. (28/10/2006)





Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 05 novembre 2006 : 18:42

enfin tu rouvres ton intéressante rubrique!!!!!!!!!!!!!!

formidable

merci cher hassan

amities

Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: Ghandi (IP enregistrè)
Date: 25 novembre 2006 : 14:38

Merci Hassan

Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: hassanazdod (IP enregistrè)
Date: 25 novembre 2006 : 17:55

NOTRE AMIE IZZA GUENINI EST A LA UNE CES DERNIERS JOURS DANS LA PRESSE MAROCAINE
HASSAN

Documentaire
Izza Genini raconte son Maroc
Publié le : 22.11.2006 | 15h11


Une série de documentaires sur les mélopées traditionnelles

Sa grande passion pour le Maroc et ses musiques, elle la raconte en images. La réalisatrice Izza Genini ne cache pas son admiration pour la culture de son Maroc natal, la série de documentaires qu'elle a produits à travers les ans en est le témoin. L'Institut français de Casablanca invite le public à partager cette passion, aujourd'hui à 20h30 avec la première partie du cycle Izza Genini, «Maroc, corps et âmes». Ce premier rendez-vous mettra en scène des musiques profondément marocaines: Aïta, Aderzi du Haut Atlas et Ahwach du Moyen Atlas.

Ce qui interpelle chez Izza Genini, c'est qu'au-delà de l'intérêt «documentaliste» de ses films, il y a cette volonté de toucher l'âme des musiques présentées. Un profond désir de tisser des liens entre les protagonistes et celui qui les regarde.

Une sorte de sensibilité artistique et émotionnelle qui donne aux documentaires d'Izza une dimension d'œuvre personnelle. D'ailleurs, l'histoire de la famille de la réalisatrice peut expliquer ce constat. Marquée par l'immigration, la démarche artistique de cette passionnée de musique et de cinéma sera son moyen de renouer avec ses racines et de servir de mémoire du patrimoine.

Dans le documentaire «Aïta», Genini rend hommage à feue Fatna Bent El Hocine. Accompagnant les cheikhate de sa troupe dans leur déplacement au moussem de Moulay Abdallah, la caméra raconte la beauté d'un art fait de chagrin et de joie, d'amour et d'espérance. Les intonations de la aïta, qui font vibrer le public réceptif, sont perçues par l'objectif sensible de Genini. Elle ne laisse rien échapper… pour le bonheur du spectateur !

Dans un autre registre, plus loin géographiquement, «Vibrations du Haut Atlas» se déplace dans la vallée de Aït Bougemez. Ciel et terre constituent le paysage et laissent libre court aux envolées musicales spontanées des femmes de la région. Leur vie est ponctuée par le chant. Les flûtes et le tambourin des hommes accompagnent gracieusement ces apartés. Le documentaire filme discrètement ces musiciens «improvisés» et révèle le secret de leur art.

Dans le troisième documentaire «Nuptiales en Moyen Atlas», Izza Genini nous emmène aux environs de Khénifra. Elle nous propose un voyage à travers le temps et l'espace pour rejoindre les tribus Zayane et Ichker dans leur célébration de la noce mythique de Asli et Tislit, le Fiancé et la Fiancée. Symboles du ciel et de la terre, les deux héros de ce mythe seront racontés par une danse à fortes connotations: Ahwach. La caméra de Genini suit obstinément les mouvements gracieux des danseurs entrepris sur fond de chants attendrissants.

De belles voix douces et déchirées à la fois qui donnent la chair de poule à un auditeur attentif. La musique cadencée et rythmée par les bendirs se présente comme une interpellation de la nature et de ses forces. Pour ces tribus, la ronde d'Ahwach incarne la fertilité et la fécondité tant convoitées. Toujours dans le cadre du cycle Izza Genini, l'Institut français propose, jeudi prochain à la même heure, la deuxième partie de «Maroc, corps et âme», intitulée «Mémoire juive marocaine». Au programme trois documentaires: «Cantiques brodés. (Hommage à Abdessadek Chekara)», «Chants pour un Shabbat» et «La route du cédrat».






Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: hassanazdod (IP enregistrè)
Date: 25 novembre 2006 : 18:00

CE QUE DIT MAROC HEBDO
HASSAN

Notre Histoire revisitée
Le ministre de la Justice israélien recense les propriétés
abandonnées par les Juifs “chassés” du Maroc. Un historien
américain accuse les Marocains d’avoir participé à l’Holocauste.
ACTUALITÉ
Robert Satloff raconte que
les Juifs étaient aussi persécutés
au Maroc qu’en Europe.
Meir Sheetrit, ministre de la Justice
israélien.
© Ph.DR

u 9 Novembre 2006
L’image d’Epinal d’un Royaume
chérifien havre de cohabitation
pacifique entre Musulmans et
Juifs serait-elle fausse? Les Marocains
ont-ils été les collabos des Nazis? Israël
et le lobby sioniste sont actuellement à
pied d’oeuvre pour faire croire au monde
que oui.
L’offensive diabolisante est lancée sur
deux fronts. D’un côté, le ministre de la
Justice israélien, natif du Maroc, Meir
Sheetrit, a donné le coup d’envoi à Al
Qods, lundi 23 octobre 2006, de
la “Campagne internationale de
redressement des droits”. Cette
manoeuvre vise le recensement
des Juifs, dont 250.000
Marocains, qui, au lendemain de la création
de l’État d’Israël et des guerres qui
s’en sont suivies (1948-1967), ont été
«forcés à quitter» les pays arabes et spoliés
de biens estimés à 100 milliards de
dollars. Oualalou peut cependant se rassurer
pour ses équilibres fondamentaux,
le but du gouvernement israélien n’est
pas tant d’obtenir des compensations
financières que de mettre en parallèle,
lors de futures négociations de paix, le
drame de ces juifs, arrachés à leur sol
natal par l’Agence juive mondiale, avec
la tragédie des réfugiés palestiniens,
chassés de leurs terres par l’armée israélienne.
Perfide.
D’un autre côté, l’historien américain
Robert Satloff, directeur exécutif du très
influent Washington Institute for Near
East Policy (WINEP) a publié, en ce
même mois d’octobre, le livre Among
the Righteous, Lost Stories from the
Holocaust’s Long Reach into Arab
Lands (parmi les Justes, histoires perdues
dans le long prolongement de
l’Holocauste dans les terres arabes).
Présenté sous forme d’une “lettre à mes
amis Arabes”, ce brûlot raconte que,
pendant la deuxième guerre mondiale,
les Juifs étaient aussi persécutés au
Maroc qu’en Europe, et que le Maroc
abritait aussi des camps de concentration
et de travail forcé où les Juifs
étaient réduits à l’esclavage et torturés.
Satloff concède, certes, que le Sultan
du Maroc, alors sous occupation
française, s’était courageusement
engagé à protéger ses sujets de
confession hébraïque. “Au Maroc,
il n’y a pas de Juifs, il n’y a que des
Marocains”, avait rétorqué
Mohammed Vau régime de Vichy.
Mais Satloff n’en affirme pas moins
que la majorité noire des Marocains
ont soit assisté indifférents à la persécution
des Juifs, soit y ont participé
à coeur joie. Et de conclure en
nous demandant de faire notre mea
culpa et de reconnaître ce point sombre
de notre Histoire.
Quelle est la part de vérité dans les accusations
de Sheetrit et de Satloff?
La réponse à Meir Sheetrit est claire et
nette. Simon Lévy, directeur du Musée
du patrimoine culturel juif marocain:
“Non, il n’y a jamais eu spoliation des
Juifs au Maroc. Ceux d’entre eux qui
avaient décidé de partir ont eu tout le
temps pour vendre leurs biens.”
L’attaque de David Satloff est beaucoup
plus perfide. Et les média américains
lui font un large écho. Par ne
prendre que le plus sérieux d’entre
eux, le Washington Post a
publié, le 8 octobre, un éditorial
de Satloff intitulé Les héros
arabes de l’Holocauste. Titre piège s’il
en est, car Satloff écrit surtout: “Les collaborateurs
arabes étaient partout. Ils
englobaient les dignitaires complotant
contre les Juifs dans les cours royales,
les contremaîtres des équipes de travail
juives, les gardiens sadiques des camps
de travail réservés aux Juifs et les interprètes
qui faisaient du porte à porte en
compagnie desofficiers SS pour leur
pointer les foyers des Juifs.”
Au final, l’impression qui subsiste dans
l’esprit du lecteur nord-américain moyen
est celle-ci. “Oui, il y a eu de braves
gentils Marocains qui ont dit non à
l’Holocauste. Mais ils ne sont qu’une
infinitésimale minorité. Les autres
millions sont des anti-sémites sanguinaires.”
Ala rédaction de ces lignes le thèse de
Satloff est en train de se propager allègrement
sur les ondes de la toile mondiale.
Après la dictature puis le terrorisme, les
mots «Morocco» et «Moroccan» sont
désormais associés à l’Holocauste. Là,
c’est Adil Douiri qui a vraiment de quoi
s’inquiéter pour ses 10 millions de touristes.

Abdellah Rajy


Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: hassanazdod (IP enregistrè)
Date: 25 novembre 2006 : 18:26

NOUS REGRETTONS TOUS NOS AMIS JUIFS QUI NOUS ON QUITTE
ET BIEN SOUVENT LA MORT DANS L AME
HASSAN

Les réalisateurs Hassan Benjelloun et Mohamed Ismaël
sortent chacun un film sur l'exode des Juifs marocains
dans les années soixante. L'occasion de revenir
sur ce chapitre de l'histoire du Maroc.

Pourquoi les Juifs ont quitté le Maroc

Loubna Bernichi







Deux films sur l'exode des Juifs marocains. Le premier de Mohamed Ismaël et le second de Hassan Benjelloun.
Le premier a choisi de parler de l'amitié entre deux familles, l'une musulmane et l'autre juive. Un jour, le père de la famille juive, séduit par les organisations sionistes, installées au Maroc depuis le début des années quarante, décide de rejoindre “la terre promise”. Dans ses bagages, cette famille emporte son amour et son attachement à son pays d'origine. Comme des milliers de Juifs marocains de par le monde, elle revient occasionnellement au Maroc pour se ressourcer, animée par un sentiment de nostalgie.
Quant à Hassan Benjelloun, il situe l'action de son film dans le Maroc pluri-religieux des années soixante. A travers l'histoire d'une famille juive de Boujaâd, le cinéaste revient sur le départ massif de la communauté judéo-marocaine, dans un contexte historique marqué par l'intronisation de feu Hassan II, les mutations de la carte politique, le mouvement d'arabisation et d'islamisation, ou encore l'assassinat de Mehdi Ben Barka.
Hassan Benjelloun parle en connaissance de cause. Vivant à Settat à l'époque, il habitait une rue où se côtoyaient autant de familles musulmanes que juives. Du jour au lendemain, le jeune Hassan a perdu tous ses amis de jeu juifs, partis sans avertir.
Il comprendra, plus tard, qu'ils ont clandestinement quitté le Maroc vers Israël. Et, souvent, dans des conditions déplorables. L'une des scènes de son film montre d'ailleurs la manière dont les candidats à l'immigration étaient secrètement entassés dans des chambres d'hôtel pendant plusieurs semaines en attendant l'heure du départ.


Le mariage de Steve Ohana
a été célébré dans la pure
tradition marocaine.


Mohamed Ismaël et Hassan Benjelloun ont eu le courage de traiter de ce sujet sensible et le mérite de dévoiler un chapitre oublié de l'histoire du Maroc.
Jusqu'à aujourd'hui, rares sont les intellectuels marocains musulmans à avoir abordé ce phénomène. Pire encore. Aucun manuel scolaire de l'enseignement public n'évoque cette émigration en masse des Juifs du Maroc. Les jeunes générations ignorent pour la plupart tout de cette vérité. Et pourtant, en 1948, sous le protectorat français, ils étaient 230.000 Juifs marocains, soit la communauté la plus importante d'Afrique du Nord. En 1960, il n'en restait que 164.000 membres. Cinq ans plus tard, ils sont seulement 60.000. Actuellement, la communauté juive installée au Maroc est réduite à quelque 3.000 personnes.

Mohamed Ismaël.


Robert Assaraf, juif marocain, écrivain et patron d'organes de presse, dont Radio Shalom, dans son livre Une certaine Histoire des Juifs du Maroc 1860-1999, publié par l'éditeur Jean-Claude Gawsewitch en 2005, relate largement les raisons de cet exode. Parmi celles-ci, la proclamation de l'Etat Israël, le 15 mai 1948, par David Ben Gourion. Cette annonce soulève de violentes protestations dans le monde arabo-musulman, notamment au Maroc. Les répercussions sur les Juifs marocains ne tardent pas à se faire ressentir malgré l'appel au calme de feu Mohammed V dans son discours du 23 mai 1948. Les émeutes du 7 juin 1948 à Oujda, causant la mort de 37 personnes et blessant une vingtaine d'autres, tous de confession juive, ont un retentissement sans précédent dans tout le pays. «L'horreur de ces massacres (...), écrit Robert Assaraf, créa dans la communauté juive un mouvement de panique (...) Dans tout le Maroc, l'exode des villages vers les villes s'accéléra, près de 10.000 habitants du Sud refluèrent vers Casablanca. Le mouvement d'exode vers l'Etat d'Israël, toujours clandestin, prit l'allure d'une grande fuite, touchant plus de 8000 personnes (...) en 1949».

Hassan Benjelloun


Le retour au calme ne sera que de courte durée. En 1954, sous l'influence des discours enflammés du Raïs égyptien Gamal Abdel Nasser et de la montée en puissance du panarabisme au Maroc relayé par les nationalistes marocains, à leur tête les partisans de l'Istiqlal, des émeutes ont éclaté à nouveau dans diverses villes et régions du pays, entraînant des hostilités envers les Juifs marocains. Ces événements vont favoriser une nouvelle vague migratoire vers Israël, la France et les Amériques.
Après l'indépendance, en 1956, les Juifs occuperont, pour la première fois de l'histoire du Maroc, des postes de responsabilité au sein de la fonction publique, malgré le statut de la dhimma, protection religieuse du Makhzen qui le leur interdisait. Le docteur Léon Benzaquen fut ainsi le ministre de la Santé dans le premier gouvernement du Maroc indépendant.
Cette nouvelle donne n'apaisera pas l'esprit des Juifs. L'adhésion du Maroc à la Ligue arabe, le 1er octobre 1958, et l'interdiction d'entretenir toute relation avec Israël par le gouvernement de Abdellah Ibrahim, Premier ministre à l'époque, accélère le mouvement d'exode judéo-marocain.
«La tenue pour la première fois au Maroc, en septembre 1959, de la réunion des ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe et les visites du Roi Hussein de Jordanie et de Fayçal d'Arabie saoudite donnèrent lieu à un déchaînement de la propagande anti-sioniste, qui prit... un ton franchement antisémite, écrit Robert Assaraf. Aucune des options de base du gouvernement de gauche, de son dirigisme économique à son orientation anti-occidentale, en passant par l'arabisation forcenée de l'enseignement, n'était de nature à rassurer la communauté juive sur son avenir et sur la validité du pari qu'elle avait fait sur son intégration dans le Maroc nouveau.»
La crise économique qui sévit dans le secteur de l'artisanat et du commerce, où les Juifs sont les plus nombreux est aussi l'un des autres motifs invoqué pour cet exode. Au début des années soixante, des négociations entre les autorités marocaines et le Mossad, les services secrets israéliens, commencent dans le plus grand secret. Selon Robert Assaraf, la première a lieu en mai 1961 à Genève. Le départ de 50.000 Juifs est programmé pour aider au peuplement de l'Etat hébreu, moyennant quatre conditions: une discrétion absolue, les départs devraient se faire officiellement vers l'Amérique du Nord ou l'Europe, le versement d'un dédommagement de 50 dollars par personne et l'arrêt de toute activité d'émigration clandestine. L'organisation des départs est confiée à des agences juives, agissant sous couvert d'associations de bienfaisance comme Kadima (en avant, en hébreu), à Casablanca. Kadima sillonne les villes et les villages du Royaume pour recruter parmi les habitants des candidats à l'émigration. Les départs se font essentiellement à partir des côtes rifaines. C'est le naufrage du bateau Egoz qui va dévoiler au monde entier ce trafic humain orchestré dans le plus grand mutisme. Cette ancienne vedette de l'armée britannique reconvertie en bateau de contrebande, était sur le point de faire sa treizième traversée clandestine des côtes rifaines vers Gibraltar, avant de s'échouer, le 11 janvier 1961, au large d'Al-Hoceima, entraînant la mort de 42 Juifs, en majorité originaires de Casablanca, dont des agents du Mossad et trois membres de l'équipage espagnol.
Les secours vinrent de toute part de la Méditerranée. Vingt-deux cadavres furent retrouvés, mais on ne récupéra jamais l'épave du bateau ni les corps des vingt passagers restants.
Cet épisode douloureux de l'Histoire des Juifs du Maroc ne semble plus aujourd'hui qu'un vieux souvenir. Le million de Juifs d'origine marocaine, éparpillés entre Israël, Etats-Unis, Canada et France, ne veulent garder du Maroc que l'image d'une terre de tolérance et de paix.
Les commentaires qu'on peut lire sur @#$%&.net, un des sites des Juifs du Maroc, sont pour la plupart des témoignages de leur attachement au Roi Mohammed VI, à la famille royale et à leur pays d'origine, où ils n'hésitent pas à revenir à l'occasion des pèlerinages ou pour se recueillir sur les tombes de leurs ancêtres.
Parmi ces Juifs d'origine marocaine, il y en a même qui occupent de hautes fonctions politiques, comme l'actuel ministre de la Défense israélien, Amir Peretz, natif de la ville Boujaâd, qui a fait allégeance au Roi Mohammed VI lors de sa visite au Maroc le 17 février 2006. Arthur, le producteur français de confession juive, par ailleurs animateur de l'émission Les enfants de la télé, diffusée sur TF1, ne rate pas non plus une occasion pour faire la promotion de son pays natal. Sans parler de l'humoriste Gad El Maleh, certifié 100%
marocain.
Espérons que La Lune rouge, de Hassan Benjelloun, dont la sortie est prévue en avril 2007, et Adieu mères, de Mohamed Ismaël, dont le tournage doit commencer incessamment, seront des œuvres pour l'Histoire, contre l'oubli.










Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: hassanazdod (IP enregistrè)
Date: 25 novembre 2006 : 20:09

LE MATIN DU SAHARA
HASSAN

Islam et judaïsme, fraternels devant l'objectif
Publié le : 21.11.2006 | 16h05


Une belle exposition à Casablanca de photos anciennes en noir et blanc

Du temps où juifs et musulmans coexistaient en toute paix au Maroc des années 60, deux photographes, caméra en mains, procédèrent à une chasse aux clichés éperdue, pour capturer ces moments et les figer à jamais.

D'une rare beauté, quelques-unes de ces photos, en noir et blanc, ornent aujourd'hui les cimaises du musée du Judaïsme marocain de Casablanca. Et c'est avec cette quarantaine d'œuvres, réunies sous le titre de «Vie et visages : juifs de Casa, il y a 50 ans», que la fondation du patrimoine culturel judéo-marocain a choisi d'inaugurer sa saison au dit musée. Une tâche ardue que celle de sélectionner les heureuses photos «élues» qui se donnent à voir.

Chacune d'elles a une histoire et une place de choix dans les c?urs de Claude Sitbon et Gabriel Axel Soussan, photographes de talent.
Après avoir fait le tour de Paris, Amsterdam et Bruxelles, les photos retrouvent leurs origines et les artistes leur terre d'inspiration.

«Nous avons décidé d'en faire don à ce musée magnifique aussi bien sur le plan architectural que celui du contenu. Ces photographies sont un complément naturel à tous les objets de culte qui donnent un aperçu de ce qu'a été la vie culturelle et spirituelle juive au Maroc», révèle G-A Soussan.

Epousant parfaitement l'espace d'exposition, elles lui apportent une dimension humaine et un souffle de fraîcheur qui font ressortir avec tendresse cette espèce de familiarité entre les deux confessions.
«Si on "entre" dans les photographies, on se rend compte que les personnages sont complètement semblables. On sait en même temps qui est musulman et qui est juif. Les deux appartiennent à la même terre, ont les mêmes gestes, la même proximité », explique Soussan dans un élan poétique.

Des visages avec des regards différents, des gestes, des métiers, des costumes et des traditions ont été capturés pour la valeur esthétique qu'ils représentaient. Aujourd'hui, ils acquièrent une valeur de mémoire. Claude Sitbon et Gabriel Axel Soussan ont bien fait de sortir de l'ombre cette collection de photos qui a assez sommeillé dans les tiroirs.

En attendant le jour où elles seront répertoriées dans un livre qui verra probablement le jour aux Etats-Unis, elles feront le bonheur des visiteurs du musée de Casablanca. Les deux artistes promettent d'ores et déjà de les compléter avec d'autres images et d'autres regards.

_____________________

REPÈRES

Deux peintres, une même passion
Gabriel Axel Soussan
> Né en 1938 à Casablanca, il s'est très tôt intéressé à la photographie et plus particulièrement au portrait qui enrichit son intérêt pour la nature humaine.
> Il a eu ses premiers prix photographiques à partir de sujets réalisés au Maroc et notamment un grand prix international Nikon pour un portrait de 4 femmes-4générations
> Le Dr Claude Sitbon est né en 1929.
> Pédiatre de formation, il a exercé à Casablanca dans les années 1960.
> Très tôt passionné de philosophie, il a photographié enfants et adultes de toutes conditions sociales.

Kenza Alaoui | LE MATIN



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«Les crocodiles ne pleurent plus», à Fès
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Le théâtre conjugué à la poésie









ISLAM ET JUDAISME.jpg

Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: tarzan (IP enregistrè)
Date: 26 novembre 2006 : 00:22

Magnifique reportage et photographie.


Mes amitiés.


" T A R Z A N " ./.




Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 26 novembre 2006 : 00:47

Merci Hassanazdod pour nous signaler cette exposition extremement interessante d'ailleurs et j'aimerais beaucoup en savoir plus a ce sujet.

J'ai un cousin qui vit a Fecamp, ville dont il a ete le maire pendant un temps, et qui s'appelle aussi Gabriel Soussan et il est ne au Maroc en 1938 aussi, je pense.
Il doit etre a la retraite actuellement mais il a ete pharmacien et a fait pendant un temps des etudes de medecine a Rabat avant d'aller s'installer en France. Je ne sais pas s'il s'agit de la meme personne mais je serais curieuse de savoir. Nous ne sommes plus du tout en contact.

Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: ETTEDGUI ALBERT (IP enregistrè)
Date: 26 novembre 2006 : 15:47

SUPERBE REPORTAGE ,MECI MON CHER AMI HASSAN
AMITIES ALBERT E

Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: hassanazdod (IP enregistrè)
Date: 27 novembre 2006 : 17:13

UN MESSAGE DE NORE IZZA
ELLE SALUE TOUS LES DARNOIS

HASSAN

Bonjour Hassan,
Un grand merci pour ton mail et ton article, grâce à toi je suis informée, car je ne savais pas que le Matin avait publié un article.
malheureusement cette année je ne serai pas à Marrakech car je t'écris du Texas, et je suis aux USA jusqu'au 4 décembre....
Merci aussi aux amis fidèles de Darrna, qui se font l'écho de ces articles...
m^me si je n'écris pas souvent, j'y pense beaucoup et je voudrais qu'à travers ce mail, tu transmettes toutes mes amitiés.
A bientôt j'espère
Izza

Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 27 novembre 2006 : 17:25

bonjour mon cher Hassan,

je viens tout juste de rentrer a Montreal, je suis heureux de te lire a nouveau et j'en suis de plus agreablement surpris.
J'etais en deplacement et je n'avais pas d'internet ces derniers temps donc je ne suivais que difficilement les peripeties des Darnneurs.
Toutes mes amities a toi et a ta sympathique famille.

Gerard

Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: dany (IP enregistrè)
Date: 27 novembre 2006 : 17:37

Merci Hassan de nous conter
la vie de Izza et de tous
ces merveilleux films et documentaires
qui font revivre un passe toujours present



Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: hassanazdod (IP enregistrè)
Date: 27 novembre 2006 : 17:44

gerard dany
merci de votre gentillesse
et toujours au service des darneuses et darneurs
hassan MARRAKECH
jdentite cas BK.JPG

Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: hassanazdod (IP enregistrè)
Date: 27 novembre 2006 : 17:51

SUR LE JOURNAL HEBDO

HASSAN

L'heritage juif
La coexistence entre les communautés musulmane et juive est le ferment de l'identité marocaine. En nous arrêtant sur l'héritage juif, nous nous interrogeons sur ce que nous sommes.
A Bruxelles, Paul Dahan est un psychanalyste pas tout à fait comme les autres. Cet enfant de Fès œuvre à réconcilier en Belgique, la troisième génération d'immigrés marocains avec une part de son histoire… Un peu malgré lui et beaucoup par hasard.
Quand par quête identitaire, ce fils d'une famille juive du Tafilalet s'est lancé dans une collecte effrénée d'objets liés à la culture juive marocaine, bijoux, costumes mais surtout manuscrits (il en a réuni plus de 6000), il n'avait pas prévu qu'un jour, ses collections allaient intéresser un public de jeunes « beurs »… « On a organisé des tournées dans les écoles sur le thème du judaïsme marocain où l'on présentait costumes, bijoux. Le succès a été incroyable car les enfants d'immigrés étaient fiers qu'on leur présente leurs origines, leur culture de manière positive ». Preuve pour ceux qui en doutaient que le judaïsme marocain est bien une partie intégrante de l'identité marocaine. La semaine passée, Paul Dahan a fait venir dans la capitale belge Tayeb Seddiki et sa troupe, et présenté une pièce sur l'humour juif de Mogador. Salle comble et succès total. Même chose pour l'exposition « Un objet, deux cultures », actuellement au musée juif de Belgique, ou encore pour celle présentée, il y a deux ans au Musée Royal de Belgique.

Ambassadeurs malgré eux
L'exemple de Paul Dahan n'est pas si particulier. Ils sont un certain nombre aujourd'hui, juifs marocains de la diaspora, à devenir un peu malgré eux des sortes d'ambassadeurs improvisés de la culture marocaine. Leurs histoires débutent toujours de la même façon : une quête identitaire purement individuelle. Démarche égocentrique qui finit par faire d'eux, à l'étranger, les meilleurs protecteurs de la culture marocaine. Étonnant ?
« Par rapport au judaïsme, il y a tout un aspect de notre histoire contemporaine qui a été occultée », note Hind Taârji, « On trouve donc surprenant, aujourd'hui, que des juifs marocains véhiculent la culture marocaine alors que l'on trouverait cela normal si c'étaient des musulmans. Tout simplement parce qu'il est difficile aujourd'hui de concevoir que l'on peut être juif et marocain. Aujourd'hui, pour les jeunes Marocains musulmans, le juif est d'abord israélien. Donc son appartenance et son attachement au Maroc lui sont renvoyés au visage avec un effet boomerang ». Cette sociologue s'est lancée dans un travail qui en dit long sur le rapport complexe qu'entretient le Maroc avec son histoire. S'intéressant au rapport à l'autre entretenu par les deux communautés, Hind Taarji inscrit son travail dans une démarche générationnelle : « le regard que portent les générations passées et celui de la nouvelle génération sont totalement différents. Pour nos grands-parents, le lien entretenu était étroitement lié à l'espace dans lequel on se situait. J'ai fait quelques interviews auprès de personnes âgées dans l'ancienne médina de Casablanca et un vieux monsieur me racontait avec une certaine forme de nostalgie la proximité qu'il entretenait avec sa voisine qui était juive. L'autre était quelque part une partie de soi. Aujourd'hui, pour la nouvelle génération, l'autre c'est uniquement l'Israélien vu à la télévision ».
Dans un passé pas si lointain, la communauté juive était toujours là pour rappeler qu'on peut naître marocain et être juif. Aujourd'hui, ils seraient entre 2.000 et 3.000 à vivre encore au Maroc. Mais les liens ont été distendus, et l'essence même du judaïsme marocain s'est quelque peu évaporée. « Je suis surpris quand je reviens au Maroc », fait remarquer Joseph Chetrit, spécialiste de la culture judéo-marocaine. "Les jeunes générations de la communauté ne parlent plus, par exemple, le judéo-arabe. Le judaïsme marocain est une culture qui se perd ».


L'exode
Le départ massif d'une communauté dont l'importance dans l'histoire du Maroc dépasse de loin le nombre numérique (3% de la population dans les années 50 étaient de confession juive) a laissé un vide qu'aucun travail de mémoire n'a encore pleinement comblé. Certes, il y a des écrits, des lieux de mémoire mais aucun encore n'a pu insuffler dans le Maroc contemporain cette histoire particulière qui fait que deux cultures de confession religieuse distincte ont pu s'imbriquer si étroitement que leurs cultures populaires aujourd'hui se confondent. Peut-être parce que la volonté politique n'est pas là pour imprimer pleinement l'idée que l'identité marocaine est le fruit d'une histoire plurielle. Car l'histoire du judaïsme marocain est frappée dans les esprits d'une forme de tabou : ces enfants du pays sont partis un soir pour ne plus jamais revenir. La plupart sont partis en France, aux Etats-Unis ou encore au Canada mais certains sont allés en Israël. N'est-ce pas là une forme ultime de trahison qui renverrait dans l'inconscient l'image tronquée de ces juifs qui avaient déjà, par le passé, trahi le prophète Moïse ? « Aujourd'hui, je ne peux rien affirmer qui ne relève de l'intuition, mais il est clair qu'il y a une forme d'ambivalence de la part des Marocains musulmans à l'égard de cette communauté : le départ est perçu, d'une part comme une forme de trahison, et d'autre part celui qui hier avait un statut d'inférieur est aujourd'hui celui qui nargue le monde arabe. C'est donc une dimension de notre histoire contemporaine qui n'est pas développée car elle touche à notre inconscient collectif ». Tant que les raisons complexes qui ont poussé une communauté installée depuis plus de deux mille ans au Maroc à s'exiler n'auront pas été clairement enseignées dans les livres d'histoire, les générations futures ne pourront jamais concevoir que l'on peut être juif et marocain.
Le judaïsme marocain n'est ni une histoire rose, comme s'en gargarise le discours officiel, ni une histoire composée que de pages noires. La réalité est toujours plus complexe que les images d'Epinal. À l'image du Maroc, les communautés juives marocaines ont été plurielles. Leur coexistence avec l'autre n'a pas été linéaire. Elle dépendait étroitement des régions, des tribus et des espaces partagés. C'est cette pluralité qui s'est inscrite de manière indélébile dans l'identité marocaine. Le legs patrimonial en témoigne : musique, costumes, bijoux. Tout ce qui constitue une culture populaire et qui vous renvoie votre propre image.

Le racisme ashkenaze
Quand Joseph Chetrit a décidé d'axer son travail universitaire sur la musique judéo-marocaine, ce natif de Taroudant devenu professeur à l'université d'Haïfa n'a inspiré autour de lui que mépris. « Folklore tout au plus », lui répondait une bonne partie de l'establishment universitaire israélien dont un grand nombre n'avait que dédain pour ces juifs « qui se disent nos cousins... », écrivait un éditorialiste du quotidien israélien « Haaretz » dans les années 70, « ...alors que leurs ancêtres descendent des singes de l'Atlas ». Ce féru de musique n'a pourtant rien abandonné. Trente ans plus tard, Chetrit est l'un des rares chercheurs au monde à avoir archivé et travaillé sur une grande partie du patrimoine musical marocain. « Au départ, c'est par quête identitaire que j'ai été amené à m'intéresser à ce patrimoine. La culture israélienne a voulu faire abstraction de toutes les cultures juives, on a voulu créer une nouvelle culture juive israélienne. On a dit aux Marocains : "oubliez votre passé". Cela n'a pas été sans dégâts car il y a eu une population qui a tout un problème identitaire ». Tout le monde y a perdu. Car il n'est pas étonnant de trouver chez les plus respectueux des valeurs du judaïsme marocain des hommes qui militent pour la paix, et pour le respect des droits des Palestiniens. C'est le cas de Joseph Chetrit mais aussi d'André Azoulay, le conseiller royal, qui dans une interview au quotidien « Achark Al Awsat » avait cette réponse explicite : « Lorsque je milite pour les droits des Palestiniens, je le fais dans le cadre de ma judaïté. Celui qui spolie les droits des Palestiniens me prive d'une part de ma judaïté. C'est une bataille spirituelle, politique, philosophique et idéologique ». C'est en luttant contre le déni des juifs marocains en Israël et en reconsidérant la part de judaïté dans la culture marocaine que les ponts du dialogue pourront être reconstruits.



Par Aboubakr Jamaï, Nadia Hachimi Alaoui & Younès Alami







Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: CEREJIDO (IP enregistrè)
Date: 28 novembre 2006 : 11:59

BONJOUR HASSANAZDOD
MERCI POUR LA NOUVELLE DE l'ANCIEN CINEMA DAWLIZ SUR LA COTE J'IGNORAIS QU'IL ETAIT TRANSFORME EN HOTEL!
DONC C'EST MEGARAMA QUI LE REMPLACE?
MERCI POUR TES BONNES INFORMATIONS TU ES LE REPORTER PERMANENT DE DARNNA A CASABLANCA.
ALLAH IZAZIK

Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: hassanazdod (IP enregistrè)
Date: 29 novembre 2006 : 23:49

humour et pensees de JA

HASSAN

- La vérité est rarement pure et jamais simple. Oscar Wilde
- Il vaut mieux se taire et passer pour un idiot que d’ouvrir la bouche et ne plus laisser aucun doute. Samuel Johnson
- Ne jugez pas un homme tant que vous n’aurez pas marché dans ses chaussures. Proverbe nord-américain
- La politique, c’est toujours, entre deux maux, de choisir le moindre. John Fitzgerald Kennedy
- L’expérience est le nom que nous donnons à nos erreurs. George Bernard Shaw
- Ma femme et moi on a trouvé un bon moyen de finir nos discussions : je reconnais que j’ai tort et elle admet avoir raison. Jack Benny
- On ne vit pas que de mots, même si l’on est parfois obligé d’en avaler. Adlai Stevenson
- L’homme est le seul animal qui rougit. Ou qui devrait. Mark Twain
- Je suis leur chef. Il faut que je les suive. Alexandre Ledru-Rollin
- À New York, on cherche à se débarrasser des pigeons. À Las Vegas, c’est le contraire. Anonyme
- Un critique, c’est comme un unijambiste qui donnerait des cours de jogging. Channing Pollock
- Vous savez ce que j’ai fait avant de me marier ?
Tout ce que je voulais. Henny Youngman
- Un intellectuel, c’est quelqu’un qui a trouvé quelque chose de plus intéressant que le sexe. Aldous Huxley
- Avant de décider de prendre votre retraite, restez chez vous pendant une semaine et passez vos journées à regarder la télé. Bill Copeland
- Je fais un régime sévère : je ne mange pas tant que ma femme est au téléphone. Anonyme
- Il a d’abord dit qu’il était pour la dictature, puis comme j’ai soutenu le contraire, il s’est installé dans mon opinion. Et m’en a chassé. Tristan Bernard
- Rien n’est cru si fermement que ce que l’on sait le moins. Montaigne
- C’est joli, le progrès ! Demain, quand on offrira un livre à un gamin, il le tournera dans tous les sens pour savoir où mettre les piles ! Coluche


Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: hassanazdod (IP enregistrè)
Date: 30 novembre 2006 : 00:01

A PROPOS DU FILM INDIGENE
QUI A FAIT TANT DE BRUIT

SEUL FILM OU UN ESTROPIE ( djamal debbouz) a joue un premier role de combattant bizarre vous avez dit bizarre

hassan

A propos du film ' Indigènes '
Robert Letan (Syndication : emarrakech) : Ancien combattant engagé volontaire en 1939 ayant terminé six ans et demi de service dans l'artillerid coloniale, je répugne, comme tous les rescapés de ces horreurs, à en parler, sauf peut-être quelques anecdotes qui plaisent à nos petits-enfants.


Les Indigènes
C'est pourquoi je déteste ces caricatures pseudo patriotiques qui font la fortune de ces réalisateurs de films, dits de guerre, où les à peu près les costumes sont noyés dans les actes d'héroïsme d'acteurs qui n'ont, heureusement pour eux, jamais eu l'occasion de se serrer les fesses sous un bombardement.

C'est pourquoi je n'irai pas regarder ce fils trop orienté vers les repentances coloniales à la mode pour ne pas croire qu'il sort opportunément dans cette période de troubles des banlieues et en pleine campagne électorale.

Les quelques scènes de lancement que j'ai pu voir m'ont suffi.

Depuis quinze ans Je consacre ma retraite à l'histoire du Protectorat du Maroc. C'est dire que ce film m'inspire quelques réflexions comme ancien combattant, comme historien et comme marocain d'adoption depuis plus de 60 ans.

Tout d'abord, je veux dire que comme tous mes compagnons de combat, je suppose, j'ai toujours été profondément indigné des différences de traitement entre les survivants d'une horreur qui ne faisait pas de distinction entre les races.

Je ne suis pas certain que ce film sera à l'origine de la réparation tardive des injustices. Car en fait cela ne coûtera pas trop cher à notre gouvernement, compte tenu du nombre de plus en plus restreint des octogénaires y ayant droit. Car je ne peux supposer que le ministère des anciens combattants va payer des rappels aux veuves ou héritiers.

Mais il ne paraît pas impossible de favoriser les descendants de ces anciens combattants dans la délivrance des visas de séjour sur le territoire métropolitain.

Le peu que j'ai pu voir à la télévision des extraits de ce film , me semble démontrer que les producteurs ne se sont pas trop préoccupés des vérités historiques, pourtant si nombreuses dans les innombrables publications parues depuis la fin de la guerre. Les inexactitudes sur les équipements sont fort nombreuses. (J'ai aperçu dans ces extraits une troupe de tirailleurs Sénégalais qui m'ont paru sortis des affiches "Y a Bon Banania").

Parailleurs la séquence de ces goumiers plantant le drapeau tricolore est vraiment trop semblable, jusqu'à en être une copie conforme à cette image universellement connue des soldats russes plantant leur drapeau sur le Raischstad). J'aimerais bien savoir dans quelle actualité d'époque le producteur aura été pêchér cette image hautement patriotique. J'ai également vu une très longue cohorte de goumiers montant au front en colonne par trois .

Moi j'ai plutôt le souvenir des colonnes de GMC,de Dodge 6x6 et de Jeep Sauf peut-être quand le général Juin a réussi avec ses goumiers à prendre la ligne Gustav en faisant beaucoup plus confiance aux "brêles" (mulets) des berbères.

Quant à Jamal Debouz. Sans que cette observation porte atteinte à son talent, les anciens combattants sont bien obligé de trouver incongrue sa représentation de courageux soldat avec un seul bras quand on sait que la mutilation d'un membre entraînait immédiatement la réforme du blessé. À ma connaissance, le seul " manchot " de l'armée Française fut le général Gouraud pendant la conquête du Maroc entre 1907 et 1934.

Mais ce qui me déplaît le plus, dans cet amalgame " indigène " c'est que, finalement le public les verra uniformément sous la "jellaba" des goumiers. ou la chéchia des tirailleurs, dit, Sénégalais *

Pour la véracité historique il aurait été préférable de souligner que la participation des goumiers et des tirailleurs marocains a été la participation du Maroc, en tant que nation souveraine à la lutte contre l'Allemagne nazie*.

Ce qui a été parfaitement souligné par le président Roosevelt, lors de la conférence d'Anfa en 1943 quand il y invita Mohammed cinq . Ce qui permettrait aussi de faire une distinction entre ces " indigènes ". Un terme qui désignait les sous-peuples colonisés, d'un bout à l'autre du monde, que les peuples colonisateurs utilisaient, pour leurs conquêtes, en les faisant
combattre les uns contre les autres.

C'est pourquoi, contrairement aux Algériens, qui, pour faire de la chair à canon, devenaient subitement Français, en étant soumis à la conscription par tirage au sort, les Marocains, en vertu des accords d' Algésiras ne pouvaient être recrutés que par l'engagement volontaire, pour des opérations de police intérieure et pour une durée limitée à une année avec des conditions particulières.

En 1908, pendant la conquête de la Chaouia, le général d'Amade créa la première unité de goums à Ben Ahmed pour assurer la police des territoires conquis. Autrement dit quelque chose qui ressemblait à la milice du maréchal Pétain. C'est-à-dire la recherche,la répression, les dénonciations des opposants à la conquête (menée, ne l'oublions pas, au nom du sultan Moulaye Abdelaziz , protégé des Français, contre son frère Moulaye Hafid légitimement
proclamé, et que la France fut bien obligée de reconnaître quelque temps après.

Cette première unité fut dissoute un mois après, probablement parce qu'elle était contraire aux conditions du protectorat défines à Algésiras. Cependant, dès la déclaration de guerre de 1914 contre l'Allemagne, principale opposante à cette mainmise de la France sur le Maroc, les goums et supplétifs furent, tout à fait incorporé, au nom du sultan, dans l'armée Française de conquête où ils servirent fidèlement Il en était différemment des marocains qui s'engageaient dans les troupes régulières avec des contrats, pour le moins inspirés de ceux des soldats Français. C'est notamment le cas des spahis et des tirailleurs. Mais, tous servaient officiellement, le drapeau marocain et leur souverain, sous la "protection" du drapeau tricolore en vertu des accords internationaux qui, à Algésiras confiérent ce " protectorat" à la France.

Autrement dit aucun Marocain ne pouvait être soumis à une forme quelconque de conscription. Tous les militaires marocains ne pouvaient être que des engagés volontaires. Contrairement aux Algériens, qui, considérés comme citoyens français pour le service militaire, à défaut de l'être pour leurs droits civils, était soumis aux mêmes obligations militaires que tous les Français.
Par la force si c'était nécessaire (ce qui amena à quelques insurrections notamment celles de Batna en 1916 que je traite abondamment dans mon ouvrage " Le temps du mépris ") .

Les goums n'ont pas été, à l'origine, une création française car, avant même l'avènement du protectorat, ils constituaient l'armée du Maghzen qui, d'ailleurs, était davantage une force de police principalement chargée convaincre les récalcitrants à payer leurs impôts.
Lorsque que le capitaine Le Glay fut chargé de la première mission militaire Française auprès du sultan Hasan premier qui voulait , justement, transformer cette " gendarmerie " indisciplinée en une armée moderne, il s'aperçut que les goums, le n'étant pas payés par le gouvernement, si le étaient autorisés à le faire, dans une " certaine mesure " sur le contribuable. Autrement dit par la razzia et les pillages. Ce qui amena le capitaine Le-Glay à convaincre le sultan qu'une armée moderne devait toucher une solde régulière et ne plus se
livrer au pillage. À mon avis, c'est cette mesure qui contribuera à la révolte des Tabors de Fez en 1912 qui, pendant quatre jours massacrérent les officiers Français et, accessoirement leurs familles.

Cependant ,comme les bonnes traditions ont la vie dure, les militaires français qui encadraient les goums et qui, eux-mêmes, n'étaient pas des enfants de coeur, tolèrèrent cette mauvaise tradition pendant la conquête de l'Italie, deux ou trois jours après chaque bataille jusqu'à ce que le commandement américain en fasse fusiller quelques-uns.

Moitié soldats, moitié pirates, les goumiers vont étonner et surprendre amis et ennemis, en Italie, en Provence, dans les Vosges, par leur rusticité, leur acharnement au combat et leur aptitude à la manouvre (Paul Gaujac- l'armée de la victoire : le réarmement 1942, 1943 page 159) .

Autrement dit le courage et la témérité que toutes les armées qualifient d'héroïsme ne sont pas faits que de patriotisme. Mais, en l'occurrence, on ne peut douter de celui de ces jeunes Français de l'armée d'Afrique, qui avaient vraiment envie de foutre les Allemands hors de France et de rentrer à la maison. Ce qui n'enlève rien au courage de leurs compagnons de combat " indigènes " . Mais que l'on n'essaye pas de nous faire croire qu'ils ont été risquer leur peau sur les champs de bataille par amour pour la France.

Pour ce qui concerne les tirailleurs, soi-disant Sénégalais, que je connais bien, pour avoir passé presque trois ans au 6e RAC dans la région de Dakar, mon avis c'est que l'hypocrisie et les mensonges qu'ils ont subis a été bien pire que le passage, à l'île de Gorée, de de leurs ancêtres livrés à l'esclavage.

Pour commencer on pourrait dire que parmi eux il n'y avait pas beaucoup de Sénégalais, mais surtout des peuplades incultes recrutées, on ne sait trop comment, dans ce qui s'appelait alors le Soudan français . (A l'époque de la conquête du Maroc, ils avaient la particularité, d'être accompagnés par leur famille : épouses et enfants, que l'on parqua, tous ensemble, dans de grands camps à Casablanca et à Meknés.) Particulièrement primitifs, à cette époque, leur arme préférée était un coupe-coupe bien aiguisé ( on leur en a distribué
encore en 1944 avant l'embarquement qui nous a ramené au Maroc) et les soldats Allemands en avaient encore une grande terreur en 1940.
Ce que l'on ne dit pas dans ce film c'est qu'ils furent, d'abord utilisés largement dans cette guerre de conquête du Maroc qui dura du mois d'août 1907 au mois de mars 1934.

Bien entendu les Algériens, quand ils étaient mécontents de n'être français que pour aller faire la guerre, (mutineries, désertions et révoltes en 1916, notamment dans le département de Batna) eurent leur part de coupe-coupe. Et il ne me paraît pas inutile de rappeler qu'après avoir été l'objet essentiel de la provocation, de 1945 à Setif, ils furent très largement utilisés dans les massacres de la répression qui suivit.

Mais n'oublions pas la révolte ( oublièe)en 1945 des prisonniers démobilisés, du camp de Saint-Raphaël et le massacre du camp de Thiaroy. Qui démontrent assez bien dans quelle mesure ont leur a été reconnaissant.
Ce qui n'empêche que, Marocains, Algériens et Sénégalais, tous unis furent envoyés massacrer les Vietnamiens révoltés dans la première guerre d'Indochine.

A propos du film ' Indigènes '

L'utilisation des peuples colonisés les uns contre les autres fut une constante de la colonisation. Mais dans la guerre franco-allemande ce fut surtout ceux des tribus les plus primitives que l'on lançait en première ligne pour terroriser les soldats allemands qui devaient préférer le petit trou bien propre d'une baïonnette française à la décapitation au coupe-coupe.
Il faut noter que dans leur première utilisation coloniale contre les marocains, les "Sénégalais" bénéficièrent de cette particularité des armées du monde antique, leur permettant d'emmener leurs familles avec eux. Ce qui, dans les années 1914, rendit leurs camps aussi pittoresque qu'une exposition coloniale.

Il n'est pas inutile de rappeler avec quelle " intelligence " les parlementaires français voulurent se faire pardonner le grand massacre du " Chemin des Dames " en donnant la citoyenneté française aux habitants de quatre villes du Sénégal dont très peu avaient dû mériter cet honneur. Par contre, en vertu de cette " citoyenneté " ces derniers sous l'appellation " originaires " eurent l'honneur de porter l'uniforme français.

Enfin pastout à fait car ,ils marchaient pieds nus comme leurs concitoyens " indigènes" avec les bandes molletières enroulées sur leurs mollets nus. Par contre, alors que les " indigènes " avaient une chemisette sans col et un short sans poches et sans ceinture les "originaires" (leur appellation officielle) avaient des poches à leurs culottes, un casque en liège et des lunettes de soleil en plastique. Bien entendu ils ne partageaient pas les chambrées des " indigènes " ce qui ne leur donnaient pas pour autant le droit de partager
celle des " européens " qui par ailleurs avaient le droit des qu'ils arrivaient à la colonie de se choisir un " boy" parmi les" indigènes " .

Non ! Ce film n'est pas un hommage rendu aux quelques survivants des troupes coloniales ( Il serait d'ailleurs intéressant de savoir combien nous restons d'octogénaires à percevoir nos 221 ? semestriels) C'est une mascarade destinée à faire avaler la pilule des expulsés de Cachan et des expulsions vers les pays que la néo- colonisation continue de piller avec la bonne conscience qu'ayant été décolonisés leur misère ne concerne plus la France mais
seulement leurs dirigeants corrompus qu'ils ont, paraît-il, démocratiquement élus. Et puisque nous leurs avons appris à faire la guerre nous les encourageons à nous acheter des armes avec l'argent que nous leur prêtons généreusement, puisqu'ils nous le rendent si complaisamment en nous laissant pomper leur pétrole ou autres richesses naturelles.

Je regrette de te le dire ami Jamal, tu t'es fait avoir avec tes bons sentiments, aussi bien que ton grand-père.
Mais puisque tu es si bien lancé exige donc, pour leurs descendants, sans autres conditions, un visa pour la France sur présentation de la carte d'ancien combattant, ou de mort pour la France, du grand-père, qu'il soit né à Bamako, où a Marrakech.

Mais, encore une remarque très générale. Je me demande si quelqu'un dans ce monde arrive à se poser la question de l'intérêt que peuvent avoir des politiciens de tous bords pour ranimer les haines endormies. Faire l'histoire doit être pour l'historien de boucher les " blancs " entre les événements pour comprendre ce qui s'est réellement passé et ainsi permettre aux générations qui suivront de ne pas recommencer les erreurs. Les peuples ne peuvent être rendus responsables des " saloperies " de leurs ancêtres.
C'est ainsi que je n'ai aucune honte d'avoir servi la France dans les troupes coloniales qui ne furent certainement pas un modèle pour l'humanité, pas plus que ne le sont les " Marines " de M. Bush.
Mais je suis certain qu'un jour ou l'autre ils accepteront de reconnaître que Paul Valéry n'avait pas tort d'écrire en 1920 au cours d'un voyage en Afrique :

" En Afrique moins le blanc et intelligent plus il se persuade que le noir est bête "

Heureusement pour nous les blancs et les noirs deviennent de plus en plus intelligents. Même s'il reste encore beaucoup à faire.

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Commentaire sur la suite de l'opération Torch (débarquement des troupes américaines et britanniques au maroc le 8 Novembre 1942)
La conférence d'Anfa fut aussi l'occasion pour Roosevelt et Churchill de débattre du choix de celui qui serait le commandant en chef de la future " armée d'Afrique " les Américains voulant imposer le général de Gaulle qui voulait rétablir la république, et les Anglais, le général Giraud qui voulait rétablir la monarchie. Autrement dit le héros de la résistance Française à un conquérant du Maroc.
La prestigieuse croix de Lorraine des combattants venus du Tchad contre le ridicule petit coq gaulois qu'un général, qui apparaissait comme un cheveu sur la soupe, imposait, en concurrence, à cette armée africaine dont les officiers supérieurs venaient à peine de renoncer à leur soumission à un maréchal félon.
Mais la difficile poignée de main de la réconciliation des deux adversaires photographiée dans les jardins de l' hôtel d'Anfa ne trompa pas pas les soldats de l'ex " armée nouvelle " du Maréchal, et les désertions commencèrent du coq gaulois vers la croix de Lorraine. Ce qui finalement contribua à l'éviction de Giraud et ce fut de Gaulle qui devint le chef
véritable et reconnu de " l'armée de libération " que les Américains commencèrent aussitôt, malgré l'opposition britannique, a équiper. Cette conférence d'Anfa eut aussi pour conséquence la reconnaissance par l'Amérique de la souveraineté de Mohammed cinq, à qui fut assuré celle du général de Gaulle, contrairement à celui qui au mois de mars 1934 à Tindouf proclamait la fin de la conquête française sur le Maroc.

Il ne me paraît pas inutile de rappeler que ce fut avec l'appui des tabors de goums utilisés dès le mois d'octobre 1908 par un criminel de guerre appelé d'Amade qui consacra la conquête de la Chaouïa par le massacre de la population des M'Dakras, évalué entre 1500 et 2000 personnes, mitraillée au canon de 75 dans un ravin où ils avaient été refoulés.
Il peut sembler bizarre, qu'un siècle après, l'histoire de cette conquête cruelle soit limité, pour les Français, à la glorification du Maréchal Lyautey (évincé d'ailleurs par Pétain en pleine guerre du Riff) et, pour les marocains à part la glorification des insurrections populaires qui conduisirent à l'indépendance un trou de 50 ans pour l'histoire du Maroc
Ceci pour dire que d'un côté comme de l'autre on préfère oublier une résistance armée nationale qui dura plus de 30 ans et des héros véritables comme Moha ou Hamou ez Zaiani, Moulaye Hafid ce souverain légitimé, sans contestation possible par tout son peuple, Abdelkrim le héros du Riff et de nombreux autres.

Apparemment, on préfère exalter le professionnalisme militaire des goums au service des conquérants. Autrement dit des mercenaires (ce qui n'enlève rien à leur mérite sur les champs de bataille de la lutte anti-hitlérienne). On remarquera d'ailleurs, au passage, que ce sont les mêmes qui s'illustrèrent dans l'attentat de Skhirat contre le roi Hassan II avec des chefs, dont le général Oufkir qui furent des héros de l'armèe Française.


Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: CEREJIDO (IP enregistrè)
Date: 30 novembre 2006 : 01:06

HASSANAZDOD
VOUS AVEZ DIT VOUS MEME ESTROPIED EN PARLANT DE DJAMEL DEBOUZZE CE COMIQUE DE TABLE DE MARIAGE.
EN EFFET LE FILM NE REFLETE AUCUNE LA REALITE DES COMBATTANTS MAROCAINS ET LES ARTISTES SONT NULS.
MERCI DE NOUS AVOIR ECLAIRE SUR CE FILM HASSAN

Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: andre (IP enregistrè)
Date: 30 novembre 2006 : 01:37

Bonsoir Hassan

Merci pour l´article se relatant au film.

amicalement

"A"

Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: Le Debdoubi (IP enregistrè)
Date: 30 novembre 2006 : 02:51

Bonsoir andre.

ça fait longtemps qu’on t’a pas vu dans le coin.

Tu n'as pas commenté le film, tu t'es limité à remercier Hassan de son article, sachant que toi aussi tu as des points de vue.

Je remercie mon ami Sylvain d'avoir signalé que pendant la 2ème guerre mondiale, des juifs Marocains ont participé à cette guerre.

J'ai l'impression que notre ami Hassan a parlé de façon péjorative de la participation des Marocains dans ces deux guerres mondiales en accordant au film des dimmensions politiques que je ne vois pas personnellement.

Le seul crédit que je peux lui accordé, c'est d'avoir parlé du combattant handicapé, en l'occurence (jamel debbouz) qui s'en va faire la guerre avec une seule main. Pour tirer on a besoin de ses deux mains.

Engagés volontaires ou enrolés de force, ces Marocains ont fait leur preuve sur le terrain et c'est ça ce qui importe.

Je n'ai pas voulu pollué ce sujet avec des photos montrant ces hommes sur le terrain, je vais le faire sur le sujet" les anciens combattants Marocains".


Amitié cher andre.

Le Debdoubi.







Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: gilou (IP enregistrè)
Date: 30 novembre 2006 : 11:19

Le réalisateur savait bien que sans Djamel Dbbouzze,on n'aurait jamais parlé de son film.

Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: andre (IP enregistrè)
Date: 30 novembre 2006 : 17:58

Le Debdoubi a ecrit:
-------------------------------------------------------
> Bonsoir andre.
>
> ça fait longtemps qu’on t’a pas vu dans le coin.
>
> Tu n'as pas commenté le film, tu t'es limité à
> remercier Hassan de son article, sachant que toi
> aussi tu as des points de vue.
>
> Je remercie mon ami Sylvain d'avoir signalé que
> pendant la 2ème guerre mondiale, des juifs
> Marocains ont participé à cette guerre.
>
> J'ai l'impression que notre ami Hassan a parlé de
> façon péjorative de la participation des Marocains
> dans ces deux guerres mondiales en accordant au
> film des dimmensions politiques que je ne vois pas
> personnellement.
>
> Le seul crédit que je peux lui accordé, c'est
> d'avoir parlé du combattant handicapé, en
> l'occurence (jamel debbouz) qui s'en va faire la
> guerre avec une seule main. Pour tirer on a besoin
> de ses deux mains.
>
> Engagés volontaires ou enrolés de force, ces
> Marocains ont fait leur preuve sur le terrain et
> c'est ça ce qui importe.
>
> Je n'ai pas voulu pollué ce sujet avec des photos
> montrant ces hommes sur le terrain, je vais le
> faire sur le sujet" les anciens combattants
> Marocains".
>
>
> Amitié cher andre.
>
> Le Debdoubi.
>
>
>
>
> Bonjour Debdoui,



Je n´ai pas vû le film en question et je n´en ai entendu parlé que pour la première fois en lisant l´article que notre ami Hassan a inséré; cela explique mon manque de commentaire.

Est-ce que ce film a été montré seulement au Maroc ou aussi à l´étranger?

amicalement

"A"

smiling smiley



Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: hassanazdod (IP enregistrè)
Date: 01 dcembre 2006 : 18:30

Art déco
Plusieurs édifices entièrement rasés
Publié le : 30.11.2006 | 14h19


Ce patrimoine a été, parfois, interprété comme le vestige d'une domination révolue

Le rouleau compresseur de la spéculation foncière a causé d'irréparables dommages au patrimoine Art déco néo-mauresque à Casablanca. Plusieurs édifices ont purement et simplement disparu à coup de bulldozers.

Ces agressions ont commencé dans les années 70 et se sont poursuivies jusqu'aux années 2000. Beaucoup de joyaux architecturaux ont été rasés réduisant à néant les traces de l'architecture des grands bâtisseurs : Marius Boyer, Hippolyte Delaporte, Perret Frères, Georges-Ernest Desmarest …

Ainsi, l'hôtel d'Anfa, où se tint, en 1943, la Conférence des alliées ayant changé le cours de la Seconde Guerre mondiale, a été anéanti.
Cinéma Vox, les Galeries Lafayette, la villa Mokri ont été détruits ; le Théâtre municipal démoli ; la piscine municipale également rasée. Le splendide hôtel Lincoln tombe en décrépitude.

Ces édifices, à l'extraordinaire beauté et au charme vétuste, conçus dans un style mauresque ou Art déco par les grands architectes du siècle dernier, ont été sacrifiés au profit des immeubles sans âme.

Les destructions opérées soulignent combien la substance bâtie à Casablanca reste fragile. Le centre-ville a été d'autant plus défavorisé que le blocage des loyers y empêche toute rénovation des immeubles. Ce patrimoine est en danger car, comme l'écrivent Jean-louis Cohen et Monique Eleb dans leur ouvrage «Casablanca, mythes et figures d'une aventure urbaine», ce patrimoine est mal compris et mal regardé. Il a été, parfois, interprété par certains comme le vestige d'une domination coloniale révolue.

Or Casablanca est avant tout le produit d'une façon de penser et de vivre. Les agressions régulières sont également liées, la plupart du temps, au manque d'entretien de certains immeubles qui se détériorent progressivement devenant de véritables champs en ruine. Les édifices ayant survécu incarnent aujourd'hui le symbole de la lutte pour la sauvegarde de ces trésors.

Les actions menées par l'Association Casa mémoire tentent tant bien que mal de mettre fin à cette hécatombe.
«On milite, depuis longtemps, pour sauvegarder ce patrimoine exceptionnel, mais parfois, ce n'est pas évident d'avoir le dernier mot, vu la course effrénée à la spéculation foncière», annonce Rachid Andaloussi, ex-président de l'Association Casa mémoire. Ce combat a engendré la classification d'une centaine d'immeubles patrimoine de la ville. Plusieurs autres sont en instance de l'être.n

Abandon total

La Médina de Casablanca, qui devait être un lieu de prestige et un circuit touristique, n'est aujourd'hui qu'un espace qui accueille la nuit tout le ramassis de la ville. Un espace difficile à emprunter à partir d'une certaine heure. Elle ressemble presque à un champ de ruines. Des anciennes demeures comme les consulats espagnol et allemand, l'hôtel central, rue de la douane ou Bousmara, il ne reste que les noms. Le lieu a subi de multiples agressions qui ont fini par casser une partie de cette mémoire. Il est probablement temps de préserver notre patrimoine qui est, avant tout, notre mémoire et aussi notre force.

Abderrahman Ichi | LE MATIN




Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: CEREJIDO (IP enregistrè)
Date: 01 dcembre 2006 : 18:30

JAMAIS O JAMAIS JE NE TRAHIRAI MON ADHESION A SARKOZY

Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 01 dcembre 2006 : 19:11

Hassan, je suis choquee ! Comment a-t-on pu permettre une chose pareille ?

Et dire que sur darnna, nous avons ouvert une rubrique justement sur les edifices de style ART DECO a Casablanca !

[www.darnna.com]

En voici une des constructions avec un joli melange de style Mauresque et ART DECO. J'espere que cet immeuble existe toujours !







Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: CEREJIDO (IP enregistrè)
Date: 01 dcembre 2006 : 19:15

DARLETT

CE QUE L'ON APPERçOIT C'EST BIEN LE MAGASIN LA MASION DE BLANC PUIS L'ANCIEN BAR COPA CABANA?
APRES AVOIR DETRUIT LE THEATRE MUNICIPAL MOMUMENT HISTORIQUE LE PETIT JARDIN, LES GALERIES LAFAYETTES LE CINEMA VOX ETC.... QUEL GACHIS Où EST LE PATRIMOINE ???


CHABAT CHALOM

Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 01 dcembre 2006 : 20:03

En voici une autre, placee par Debdoubi




Nous en avons parle recemment de ce film, voici le lien

[www.darnna.com]

Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: hassanazdod (IP enregistrè)
Date: 05 dcembre 2006 : 18:10

HASSAN

Les Juifs du Maroc revendiquent une place dans l’Histoire

· Pas de trace dans les manuels scolaires

· Une commission planche sur une réforme

· Azoulay: «Il est vain de réécrire l’Histoire en fonction d’accommodements conjoncturels»

Apprendre aux petits Marocains et Marocaines que tous ne sont pas musulmans, qu’il existe une communauté juive importante, et que celle-ci a participé tout au long de son histoire à l’édification du pays, à sa culture et à son patrimoine. Une requête de plus en plus pressante de la communauté juive du pays, qui estime que l’histoire du Royaume, telle qu’enseignée dans les écoles marocaines, est amputée d’une partie de sa réalité. En effet, nulle trace, d’une quelconque présence juive dans les manuels scolaires malgré une présence deux fois millénaire, y compris dans ceux utilisés dans les écoles juives elles-mêmes. Un comité d’une quarantaine d’historiens et d’universitaires a été mis en place pour réflechir à une éventuelle réforme. La commission est présidée par Albert Sasson, membre du Conseil consultatif des droits de l’Homme et ancien doyen de la faculté des sciences de Rabat.
Pour Simon Lévy, directeur du Musée du judaïsme marocain à Casablanca, «ne pas parler d’un élément qui a joué un rôle indispensable dans la société pendant des siècles et qui reste présent, c’est un déni de la réalité». Des arguments qui ne sont pas sans rappeler les revendications des militants amazighs qui bataillent depuis longtemps pour la reconnaissance de leur dimension culturelle non seulement dans les manuels scolaires mais également dans les différentes composantes de la vie quotidienne, sociale, spirituelle… Un avis que partage amplement André Azoulay, conseiller du Souverain, qui déclare à L’Economiste: «L’identité marocaine est bâtie sur trois piliers qui ont toujours été en interaction durant l’histoire à savoir l’identité arabo-musulmane, l’identité amazighe et l’identité juive.
Concernant les manuels scolaires il affirme que «le gain le plus important est que le débat soit ouvert, même si le résultat est encore assez lointain». Et d’ajouter: «Bien que nous soyons, en tant que Marocains de confession juive porteurs de ce message, il est aussi de la responsabilité de mon -grand frère- de confession musulmane de prendre en compte cette dimension et d’assumer cette démarche en participant à son aboutissement».
En somme, la demande est claire, Amazighs et Juifs revendiquent une mise à niveau de la mémoire collective. Car il est vain de réécrire l’Histoire, de la façonner ou la remodeler en fonction «d’accommodements conjoncturels», déclare Azoulay, par ailleurs fondateur du groupe Identité et Dialogue, qui préconisait dès 1973 la présence d’un Etat palestinien aux côtés d’Israël.
L’histoire du judaïsme marocain, une des plus anciennes traditions juives, est marquée par une continuité inégalée en terre d’accueil. La présence des juifs remonterait, selon certaines légendes, à l’époque de la conquête babylonienne de Jérusalem et à la destruction du Temple au IVe siècle avant l’ère chrétienne. D’autres la situe autours de VIe siècle avant J.C. Elle est en tout cas bien antérieure à l’arabisation du pays.
Il est certes difficile d’imaginer aujourd’hui ce que fut le judaïsme marocain, au regard de la très petite communauté qui vit actuellement au pays. Une vague d’émigration a quasiment vidé le pays des 285.000 Juifs que comptait le Maroc en 1956 (10% de la population d’alors). Cette vague a été renforcée par la montée de tensions entre les communautés, provoquée par les conflits politiques qui opposèrent le monde arabe à l’État d’Israël après la création de ce dernier. Aujourd’hui, le Maroc ne compte plus que 5.000 résidents, dont près de la moitié à Casablanca.
Une rupture d’une histoire millénaire qui a effacé ce qui fut un modèle de vie commune et de traditions partagées. Les Juifs qui ont fait partie de la vie marocaine aussi bien dans le monde rural que dans les cités, ont joué un rôle important dans le tissu économique, social et culturel du pays. Un passé, très proche, encore fortement gravé dans les mémoires de la diaspora judéo-marocaine.

Amine BOUSHABA

ISLAM ET JUDAISME.jpg

Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: hassanazdod (IP enregistrè)
Date: 06 dcembre 2006 : 23:31

HUMOUR JA

HASSAN

- Un homme d’État pense aux générations futures, un politicien à la prochaine élection. James Freeman Clarke
- LE passé n’est jamais mort. Il n’est même jamais passé. William Faulkner
- Il est très facile d’arrêter de fumer. Je l’ai fait des dizaines de fois. George Bernard Shaw
- Le pouvoir donne une sorte d’ivresse. Si l’on a des faiblesses, elles surgissent forcément. Adlai Stevenson
- L’art de gouverner, c’est de faire adopter vos idées par les autres comme si c’étaient les leurs. Harry S. Truman
- Le contraire d’une vérité superficielle est faux. Mais le contraire d’une vérité profonde est également vrai. Niels Bohr
- Peu de choses sont plus difficiles à supporter que l’agacement d’un bon exemple. Mark Twain
- Le mariage, c’est quand une femme demande à un homme d’enlever son pyjama pour le mettre dans le panier de linge sale. Albert Finney
- Un acteur, c’est un type, qui, si vous ne parlez pas de lui, ne vous écoute pas. Marlon Brando
- Il faut laisser les sots discuter des formes de gouvernement et constater que le meilleur gouvernement est celui qui administre le mieux. Alexandre Pope
- L’écrivain est l’ennemi naturel du politicien : ce dernier veut que l’ordre soit maintenu ; il tend à conserver. L’écrivain doit créer et la création est désordre. Michel Tournier
- Apprendre fait comprendre aux gens à quel point ils sont ignorants. Confucius
- Tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser. Il faut que le pouvoir arrête le pouvoir. Montesquieu
- Le mensonge qui fait du bien vaut mieux, parfois, que la vérité qui fait du mal. Proverbe persan
- Naître, c’est un traumatisme, d’après les journaux. Pour moi, ça a surtout été une surprise ; je m’y attendais tellement peu que j’ai même pas eu le temps de m’habiller. Coluche
- Le talent peut se forger à force de travail. Mais que voulez-vous forger si vous n’avez pas de fer ? Vous pouvez toujours battre l’enclume, ça fera une jolie musique, ça ne donnera jamais une pièce de ferronnerie. Bernard Clavel
- Quand on écrit, on trouve toujours des idées. Il faut d’abord écrire. Bernard Franck
- Si vous voulez vous assurer que quelqu’un a (bien) compris ce qu’il dit, demandez-lui de le formuler d’une autre façon. Kierkegaard
- Un secret enveloppé de mystère à l’intérieur d’une énigme. Winston Churchill


Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: suzanne (IP enregistrè)
Date: 07 dcembre 2006 : 18:50

cher hassan, pas de marocains reconnus par israel au musee de l'holocauste, pour la simple raison , qu'aucun juif nord africain a ete deporte ou recherche par les nazis, donc , il n' y a pas eu besoin d'etre caches par nos voisins. mais le merite va au roi qui a interdit aux nazis de toucher les juifs marocains nommes par le roi, "" j'ai des marocains et pas de juifs""" et nous tous lui sommes reconnaissants, et d'ailleurs c'est pour cela que ce site et d'autres sites juifs marocains ont ete crees.

si on aurait souffert dans ces pays , on les aurait oublies et effaces de notre memoire.

nous avons aime nos rois marocains et nous les respectons encore.

le roi mohamed 5 et le roi hassan 2 allah erhemom etaient des justes parmi les justes .

mes amities.


liberez-le




Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: andre (IP enregistrè)
Date: 08 dcembre 2006 : 21:06

suzanne a ecrit:
-------------------------------------------------------
> cher hassan, pas de marocains reconnus par israel
> au musee de l'holocauste, pour la simple raison ,
> qu'aucun juif nord africain a ete deporte ou
> recherche par les nazis, donc , il n' y a pas eu
> besoin d'etre caches par nos voisins. mais le
> merite va au roi qui a interdit aux nazis de
> toucher les juifs marocains nommes par le roi, ""
> j'ai des marocains et pas de juifs""" et nous tous
> lui sommes reconnaissants, et d'ailleurs c'est
> pour cela que ce site et d'autres sites juifs
> marocains ont ete crees.
>
> si on aurait souffert dans ces pays , on les
> aurait oublies et effaces de notre memoire.
>
> nous avons aime nos rois marocains et nous les
> respectons encore.
>
> le roi mohamed 5 et le roi hassan 2 allah erhemom
> etaient des justes parmi les justes .
>
> mes amities.
>
>
>
> Malheureusement, il y a une modification à ce que tu dis, en tout cas en ce qui concerne les Marocains Juifs.

Il y a en effet bel et bien eu des juifs d´origine Marocaine qui avaient été déporté vers les camps d´extermination en allemagne et qui ne sont jamais revenus.Ces juifs résidaient à l´époque en France sous le régime de Pétain.


"A"





Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: andre (IP enregistrè)
Date: 09 dcembre 2006 : 03:07

Cher Hassan,

Merci pour tous tes articles.

L´historien americain Robert Satloff a confondu les camps de concentration avec les camps d´internement.

Nous savons bien qu´il y avait des camps au Maroc dans lesquels, par exemple, les sujets Italiens, Britaniques et autres ont été interné pour des raisons de sécurité durant la guerre,et que pami eux, il y avait des juifs. Mais ces juifs n´étaient pas autochtones.

Il n´y a jamais eu de camps de concentratons nazis au Maroc; c´est un postulat qui touche au ridicule.

J´aurais voulû demander à ce même americain, Robert Satloff, de nous parler des citoyens de son pays étant d´origine JAPONAISE, et résidant aux USA, pendant la 2ème guerre mondiale....

Nous savons parfaitement que la quasie totalité de ces "citoyens" américains étaient internés dans des camps situés aux USA.

Amicalement

"A"

smiling smiley








Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: hassanazdod (IP enregistrè)
Date: 09 dcembre 2006 : 14:54

darlett laaziza
un peu de pub a darnna
une association des anciens marrakchis edite une revue tres suivie SALAM MARRAKECH
MON DERNIER MESSAGE publie dans le n de septembre 2006
fait l eloge de DARNNA MALHEUREUSEMENTune faute de frappe a ampute le titre d un "n" et je recois beaucoup de courrier de gens qui n arrivent pas a rentrer
j ai demande au redacteur de rectifier dans le prochain numero
voici l article

amitiees hassan


azdod jose.jpg

Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: suzanne (IP enregistrè)
Date: 09 dcembre 2006 : 17:03

ah quel dommage hassan, on aurait eu beaucoup de lecteurs.
avec un seul "n" ca devient un site espagnol. esperons que ca sera rectifie. mes amities hassan.

andre, je suis complement ok avec toi.


liberez-le

Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 09 dcembre 2006 : 18:09

MERCI cher Hassanazdod pour cette publicite !!

Mais j'espere que nous en rattraperons quelques uns malgre le "n" qui manque ! Nous aurons ainsi certainement les meilleurs puisque ce seront ceux qui justement feront l'effort de chercher, n'est-ce pas ? smiling smiley

Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: hassanazdod (IP enregistrè)
Date: 11 dcembre 2006 : 16:27

QUI SE SOUVIENT DE LALLA amina
hassan

Née à Madagascar en 1953, pendant l'exil de feu SM Mohammed V, la Princesse Lalla Amina est restée très proche des couches les plus vulnérables du peuple. Portrait

Lalla Amina, Une Princesse sans chichis

Mouna Izddine







C'est l'histoire d'une Princesse marocaine pas comme les autres. Une Princesse née le 8 avril, un beau jour de printemps 1954, dans une île lointaine du Pacifique nommée Madagascar.
Lalla Amina est le fruit de l'union entre son père, le Sultan Mohammed V et de sa seconde épouse, Lalla Bahia. Dans l'exil forcé de sa famille, ordonné par le colon français le 20 août 1953, la petite princesse vit ses premières et tendres années au milieu de son père, et ses frères et sœurs, dont le Prince héritier et futur Roi du Maroc, Hassan II.
Lalla Amina, haute comme trois pommes, fait déjà montre d'un caractère trempé dans l'acier. Petite rebelle, elle refuse la présence permanente de gardes du corps à ses côtés et ne brille pas non plus à l'école. Pourtant, ou peut-être bien pour cette raison, c'est une enfant d'une intelligence étonnante. Lalla Amina se rebiffe en fait dès lors qu'il s'agit de règlements, de contraintes et de convenances.


Elle se passionne très tôt pour le cheval, cet animal noble. Racé, fier, fidèle et indompté à la fois. Peu démonstratif, mais d'une loyauté et d'une affectivité à toute épreuve. Sportive, robuste, avide comme lui de liberté, d'indépendance et de grands espaces, Lalla Amina, qui devient vite une cavalière hors pair, retrouve auprès de ce compagnon à quatre pattes quiétude et sérénité. Son monarque de père, percevant précocement, derrière son tempérament farouche et sanguin les qualités humaines et altruistes de sa fille, lui confie, à la fleur de l'âge, la présidence de la Ligue marocaine pour la Protection de l'Enfance, créée en 1957, deux années après le retour de la famille alaouite au pays.
Pour Lalla Amina la philanthrope, c'est le déclic. La voie du social lui est dès lors royalement ouverte. Ses études primaires et secondaires au Collège Royal de Rabat achevées, elle entame des études supérieures en philosophie. Lalla Amina maîtrise l'arabe, le français et l'anglais.
Prise dans ses occupations sociales multiples, Lalla Amina n'en oublie pas pour autant sa passion originelle, le cheval, qu'elle qualifie de « plus belle conquête de l'homme». Elle monte une écurie privée pour l'élevage des chevaux à Sidi Brini et lance la célèbre Semaine du Cheval en 1980. Parmi ses objectifs, démocratiser pour les Marocains l'accès à ce sport dit d'élite. Lors de cette kermesse annuelle devenue désormais incontournable, c'est elle-même, aidée de ses employés, qui établit l'ordre et chapeaute rigoureusement, point par point, l'événement. Des dizaines de participants du monde entier et près d'un million de visiteurs, des familles notamment, affluent tous les ans à l'hippodrome Dar Essalam de Rabat pour ce spectacle à ciel ouvert. La princesse, qui préside depuis 1999, la Fédération royale marocaine des Sports équestres (FRMSE) et le Trophée Hassan II des Arts équestres traditionnels, a, par ailleurs, contribué à faire du Maroc un pays exportateur de chevaux. L'engagement de Lalla Amina pour la promotion de l'équitation dépasse les frontières du Maroc. La Princesse est ainsi élue première dirigeante sportive d'Afrique en 2003.
Fort courtoise, parfaitement au fait du savoir-être et des exquises manières inhérentes à l'éducation de toute dame de lignée royale, Lalla Amina est fière de son appartenance à la famille royale et de sa descendance aristocratique. Mais elle n'en refuse pas moins le protocole de la Cour, ses codes complexes et séculaires.




C'est d'ailleurs pour échapper à l'emprise de son frère, l'intransigeant Hassan II, que Lalla Amina épouse Moulay Driss El Ouazzani.
Cette dame au grand coeur a quelque chose en elle de Lady Di de par sa générosité envers les faibles et les démunis, son amour pour les enfants et les choses simples de la vie.
Femme de l'ombre, noble dans son humilité, touchante dans sa discrétion, Lalla Amina a les paillettes en horreur et n'aime pas attirer l'attention sur elle. Dans les cérémonies officielles, elle se distingue par son look décontracté. On remarque davantage son sourire que ses vêtements sobres et sa coiffure à la garçonne. Vous ne la verrez quasiment jamais en tailleur ultra-chic, création sur-mesure d'un grand couturier pour grandes dames du monde, ou en caftan makhzénien, tenues pourtant toujours de rigueur chez les femmes de la Cour marocaine, malgré un allégement sensible du protocole vestimentaire princier depuis quelques années.
Les passe-droits? Ce n'est vraiment pas sa tasse de thé. Comme n'importe quel autre Marocaine, elle s'arrête aux feux rouges, et, quand l'envie lui en prend, elle s'attable avec ses amis à un quelconque troquet de la ville. Seule compte pour Lalla Amina la bonne compagnie.
C'est que la Princesse croit énormément en l'amitié et n'affectionne pas la solitude. Sociable, curieuse de tout, elle adore organiser des dîners avec ses amis où, des heures durant, elle refait le monde en leur compagnie, débattant de la polémique autour du dernier film hollywoodien, des sorties littéraires européennes, des phénomènes de société ou des derniers événements politiques dans le monde. Autodidacte, Lalla Amina s'est forgé au fil des ans un surprenant bagage culturel de grande intello.
Son temps libre, Lalla Amina le consacre aussi à sa passion pour la nature, les animaux, en particulier les chevaux. Douce et maternante, la princesse entretient elle-même son jardin et refuse que quelqu'un d'autre qu'elle-même s'occupe du toilettage de ses deux chiens. Mais, lorsque le climat quelque peu contraignant de la Cour lui pèse un peu trop, Lalla Amina s'évade. Elle part camper avec des amis sur une quelconque plage sauvage dans le Nord ou au Sahara, là où elle est sûre de se déconnecter.
Son statut de membre de la famille royale, Lalla Amina le met à profit pour la bonne cause.
Chez cette dame à l'époustouflante dynamique, la figuration et les discours creux n'ont pas lieu de cité. S'il y a quelque chose qu'elle ne supporte pas, c'est bien l'oisiveté. Ses proches racontent qu'elle dort peu et qu'il lui suffit d'une heure d'inactivité pour s'ennuyer fermement. C'est qu'il y a tant des choses à faire, comment peut-on prendre plaisir à se languir quand tant de personnes attendent notre aide?
La Princesse est là où le besoin se fait ressentir. Présidente de la Ligue de Protection de l'Enfance, de l'Organisation marocaine des Mères, de l'Organisation panafricaine de Lutte contre le Sida (OPALS) et présidente d'honneur de l'Association «Hadaf» pour la protection des personnes handicapées, porte-parole active de l'enfance marocaine auprès de l'UNICEF notamment, elle cumule les fonctions sans jamais se démonter.
Divorces pénibles, enfants abandonnés, maltraités ou femmes victimes de violences, erreurs judiciaires, demandes d'emploi, aide aux handicapés, dans son cabinet à Rabat, Lalla Amina reçoit les demandes des citoyens qui font appel à elle, intercédant autant qu'elle peut en leur faveur. Son bonheur, sa raison d'être, c'est la reconnaissance de ces familles en détresse à qui elle a rendu le sourire. En retour, Lalla Amina jouit d'une aura de femme respectable et à l'écoute des autres. La famille a toujours été un « point faible » pour Lalla Amina. C'est à elle que le petit Sidi Mohammed (le futur roi Mohammed VI) courait confier ses soucis d'enfant et ses peines d'adolescent. Quand le Prince héritier voulait transmettre un message à son monarque de père, c'est aussi à son attentive et compréhensive tante qu'il s'adressait, contournant les circuits officiels. A ce jour, Lalla Amina et SM Mohammed VI sont d'ailleurs demeurés très liés. De son défunt mari, Lalla Amina a eu une seule fille, Lalla Soumaya, épouse de Karim Tazi, pilote à la RAM, qu'elle a toujours entourée d'amour et d'affection.
Lalla Amina fêtera bientôt ses 53 ans. Rêveuse et pragmatique à la fois, elle continue à se battre pour ces nobles causes qui lui tiennent à cœur. Bien des jeunes d'aujourd'hui lui envieraient son tonus et son ambition.





Laamina2.jpg

Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: hassanazdod (IP enregistrè)
Date: 11 dcembre 2006 : 17:03

darlett
des nouvelles d izza
hassan

Cher Hassan
Je te nomme attaché presse de Izza...
Sans toi je n'aurais pas les quelques articles de presse dont j'ignore parfois l'esxistence.
En tous cas merci beaucoup et merci aussi de tes paroles concernant le festival de Marrakech...
Je n'y étais pas mais quels sont les échos que tu à pu glaner ici ou là?
quelle était l'atmosphère générale?
Je dois en principe venir au Maroc terminer mon film actuel : une occasion de faire un petit séjour à Oulad Moumen en ta compagnie et celle de Belhoucha.
In Chah Allah!
Avec toutes mes amitiés
Izza

Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: suzanne (IP enregistrè)
Date: 11 dcembre 2006 : 18:03

hassan, je me rappelle quand j'etai jeune a casa, on aimait beaucoup lalla amina, elle etait tres belle, la , sur la photo , sincerement je ne la reconnais plus, je voulais te demander si le prince moulay abdallah est vivant encore? et que fait-il? merci pour les infos, on voit que tu es doue. et nos saluts a mme izza.


liberez-le

Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: hassanazdod (IP enregistrè)
Date: 11 dcembre 2006 : 22:49

eh oui ma chere suzanne elle etait tellement mignonne quand elle eait petite mais comme nous tous elle a vieilli elle est aussi veuve tres tot
moulay abdellah le playboy est mort en 79 (andre corriges moi si je me trompe de date)
certaines mauvaises langues disent qu il est mort du sida

Susanne il ya un sujet sur darnna "LES ROIS DU MAROC"
lance une recherche et tu trouveras tout (texte et photos)pour te renseigner
hassan
voici lalla amina enfant
MOH V AMINA ET HASSAN 2.jpg

Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: suzanne (IP enregistrè)
Date: 12 dcembre 2006 : 00:46

mon Dieu hassan, tu sais que j'ai des frissons quand je vois feu le roi mohamed 5? c'est drole , j'etais jeune et je me rappele de sa mort, et dans mon quartier pres de laiyvonce a casa, y avait une foule immense, et on pleurait tous, et certains disaient qu' ils voyait le visage du roi en regardant la lune, est-ce vrai? ou c'est ma fantaisie. pour lalla amina, je me rappelle que je la voyais a la tele quand elle caressait les enfants.

merci hassan, j'irai voir.


liberez-le

Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: andre (IP enregistrè)
Date: 15 dcembre 2006 : 02:47

hassanazdod a ecrit:
-------------------------------------------------------
> eh oui ma chere suzanne elle etait tellement
> mignonne quand elle eait petite mais comme nous
> tous elle a vieilli elle est aussi veuve tres tot
> moulay abdellah le playboy est mort en 79 (andre
> corriges moi si je me trompe de date)
> certaines mauvaises langues disent qu il est mort
> du sida
>
> Susanne il ya un sujet sur darnna "LES ROIS DU
> MAROC"
> lance une recherche et tu trouveras tout (texte et
> photos)pour te renseigner
> hassan
> voici lalla amina enfant
> :
>
>Bonsoir Cher Hassan,

S.A.R. le prince Moulay Abdallah est décédé en 1983.

amicalement

"A"
smiling smiley






Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: hassanazdod (IP enregistrè)
Date: 14 janvier 2007 : 21:41

TREVE DES FETES DE FIN D ANNEE OBLIGENT JE REPRENDS LA REVUE DE PRESSE EN SOUHAITANT A TOUS BONHEUR ET SANTE

HASSAN DE MARRAKECH

N° 1 / 2007

<<<<<<<<<< POLITIQUE INTERIEURE >>>>>>>>>>

[ TEL QUEL ]
JAMAÂ. SUR LES TRACES DE 2006.
L'année 2007 démarre avec le même bras de fer "Al Adl wal Ihssane-autorités". Le Tribunal
de première instance de Casablanca a décidé de poursuivre Mohamed Barichi et Younès
Taoufiq, membres du Majliss Al Irchad d'Al Adl, pour "réunion non autorisée", alors que trois
membres de la Jamaâ ont été arrêtés, le jour de l'Aïd, pour collecte illégale de peaux de
mouton dans les quartiers de Hay Mohammadi et des Roches Noires. (10/01/2007)

<<<<<<<<<< SOCIETE >>>>>>>>>>

[ TEL QUEL ]
GÉNÉRATION "E-MARIAGE". JUSQU'À PRÉSENT, AUCUNE ÉTUDE N'A TRAITÉ DU PHÉNOMÈNE DES
MARIAGES PAR INTERNET AU MAROC. BEAUCOUP DE MAROCAINES S'INSCRIVENT SUR DES SITES, ESPÉRANT
DÉNICHER L'OISEAU RARE.
Sites islamiques : la razzia marocaine.
Sur zawaj.com, les Marocaines sont les premières en nombre dans le monde arabe (près de
500), loin devant les Egyptiennes (213). Sur le site indexnikah.com, plus de la moitié des
Marocaines inscrites ont entre 30 et 40 ans. (10/01/2007)

<<<<<<<<<< DROITS DE L'HOMME >>>>>>>>>>

[ LE JOURNAL HEBDOMADAIRE ]
LES VICTIMES PAS TOUJOURS INDEMNISÉES.
Un an après l'avis favorable de l'Instance Equité et Réconciliation (IER), les victimes
des années de plomb n'ont pas encore été indemnisées. Certaines associations des droits de
l'Homme soutiennent que c'est le Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH) qui est
à l'origine de ce retard. On reproche au CCDH son manque de réactivité et la lenteur dans
ses procédures. Une source proche du dossier soutient que les chèques des victimes
devront être prêts incessamment. A rappeler que l'IER a recencé 6385 cas qui doivent être
financièrement indemnisés. (10/01/2007)

<<<<<<<<<< MEDIA >>>>>>>>>>

[ AL-ASR ]
HIT RADIO EST UNE RADIO MUSICALE À VOCATION NATIONALE À LA PROGRAMMATION UNIQUE.
ENTRETIEN AVEC YOUNÈS BOUMEHDI, DIRECTEUR DE LA RADIO.
Depuis le début de notre diffusion, soit au mois d'août 2006, nous avons doublé
d'audience. Nous avons démarré à 8%. En septembre, elle s'établissait à 13% et à 17% en octobre.
Elle a atteint 25% au mois de novembre 2006. (10/01/2007)

[ DEMAIN MAGAZINE ]
CASA FM : SUR DE BONNES ONDES.
Les auditeurs ont rapidement été conquis, si l'on en juge par l'enquête d'audience
réalisée par la société Créargie en septembre dernier. Celle-ci désignait Casa FM comme la
radio leader dans la ville blanche et ses environs, soit un ensemble comprenant 5,8 millions
d'auditeurs. 20,4% des sondés ont ainsi écoutés la station la veille de l'enquête, ce qui
la place en première position devant Radio 2M (18,9%), Médi 1 (15,8%) et Radio Sawa
(10,4%). (10/01/2007)

[ LE JOURNAL HEBDOMADAIRE ]
CAP RADIO SUR LES ONDES.
Cette radio qui est censée couvrir les régions du Nord, du Rif et de l'Oriental diffusera
ses programmes en arabe dialectal et en tarifit. Selon ses promoteurs, le budget de
création de Cap Radio s'élève à 6 millions de dhs. (10/01/2007)

UNE NOUVELLE CHAÎNE CONSACRÉE À L'HISTOIRE.
La Société Nationale de Radiodiffusion et de Télévision (SNRT) veut étoffer son bouquet
par la création, courant 2007, d'une chaîne de télévision consacrée à l'Histoire du
royaume. Pour la confection de la grille des programmes de cette chaîne baptisée "Nostalgie" ,
les responsables de la SNRT comptent calquer le modèle de la télé française "Histoire".
(10/01/2007)

[ TEL QUEL ]
INSOLITE. LA MAP EN JAPONAIS.
L'Agence maghreb arabe presse, agence de presse officielle dispose d'un site web en
japonais depuis le 1er janvier 2007 :www.map-japan.jp. Le lancement de ce site intervient au
lendemain de la nomination d'un correspondant de la MAP au Japon et l'ouverture de deux
antennes en Chine et en Inde. (10/01/2007)

AFFAIRE NICHANE : COMPRÉHENSION ET SOLIDARITÉ
La rédaction de Nichane l'a suffisamment répété, elle n'avait l'intention d'offenser
personne. Et pour mieux le démontrer, elle s'est excusée auprès de ceux qui se sont sentis
offensés. La décision du Premier ministre a suscité une condamnation aussi vigoureuse que
générale, d'autant plus qu'elle va à l'encontre des orientations gouvernementales tendant
à libéraliser le code de la presse. Or, les "noukat" font partie du patrimoine oral des
Marocains, dans ce qu'il a de plus ludique, mais aussi de plus instructif. Nichane ne
cherchait qu'à les analyser, et certainement pas à les endosser. (10/01/2007)

[ LA NOUVELLE TRIBUNE ]
OTHMANE BENJELLOUN VS MAROC SOIR.
La RMA-Watanya aurait esté en justice le groupe Maroc Soir pour non paiement de loyer.
Selon des observateurs avisés, la compagnie d'assurance appartenant à Othmane Benjelloun,
n'avait pas le choix. Elle est obligée de provisionner les arriérés de loyer et, de ce
fait, doit passer par la justice pour le faire légalement. (10/01/2007)

[ TEL QUEL ]
PRESSE. SOLIDARITÉ AVEC LE JOURNAL.
Le Journal Hebdomadaire vit des heures critiques. Le 18 décembre 2006, deux huissiers de
justice se sont présentés à ses locaux pour réclamer le paiement des dommages et intérêts
que le directeur de la publication et l'un de ses anciens journalistes avait été
condamnés à payer au Centre européen de recherche, d'analyse et de conseil en matière stratégique
(ESISC). Tel Quel exprime sa solidarité entière et sans réserve avec le Journal
Hebdomadaire. (10/01/2007)

<<<<<<<<<< DIPLOMATIE >>>>>>>>>>

[ LA GAZETTE DU MAROC ]
RAPPORT SUR LE MAROC : LES AMÉRICAINS, LE MAROC ET LA RÉFORME
Un nouveau rapport sur le "Maroc moderne" de la Carnegie endowment for peace, fondation
américaine des études internationales, vient de paraître. Un rapport approximatif et en
rupture avec d'autres rapports précédents. Les auteurs reconnaissent que "le Maroc a fait
des pas énormes en matière de réforme", ils n'en critiquent pas moins "un certain blocage
actuellement en matière de réforme et de mesures à contenu démocratique". D'autre part,
les islamistes du PJD ne sont pas érigés en héros de la crédibilité politique ni comme
alternative. (09/01/2007)

AL QODS. LES HABOUS MAROCAINS EN DANGER.
Dans la capitale palestinienne, il y a tout un quartier bapitsé "Al Maghariba" formé de
biens immobiliers appartenant à des familles marocaines et constitués en Habous au profit
de la Mosquée Al Aqssa. Bon nombre de ces biens ont été confisqués ou détruits par les
Israéliens. Les députés marocains ont exhorté le ministre des Habous de prendre toutes les
mesures nécessaires pour préserver ce patrimoine culturel et architectural marocain et
islamique. Le ministre a expliqué que la préservation des biens Habous à Al Qods est
étroitement liée à la solution de l'affaire palestinienne toute entière. (10/01/2007)

<<<<<<<<<< MAROC-EUROPE >>>>>>>>>>

[ LA NOUVELLE TRIBUNE ]
LE MAROC JOUE AU GARDIEN DES FRONTIÈRES EUROPÉENNES
Un an après les événements tragiques de Ceuta et Melilla, le gouvernement marocain
renouvelle sa politique d'expulsion des immigrants clandestins. Les 23 et 25 décembre dernier,
plus de 300 réfugiés, demandeurs d'asile et migrants ont été ramenés en car de Rabat vers
la frontière maroco-algérienne pour y être déposés en vue d'être expulsés. Le Maroc, en
passant outre les droits humains sous pression de l'Europe, résout-il le problème de
l'immigration illégale? (10/01/2007)

<<<<<<<<<< MOYEN-ORIENT >>>>>>>>>>

[ LA GAZETTE DU MAROC ]
SADDAM AU PARLEMENT
La condamnation à mort de l'ancien président irakien a embarrassé deux ministres
marocains, Saâd el Alami (chargé des relations avec le Parlement) et Nouzha Chekrouni (chargée
des MRE), lors de la séance des questions orales au Parlement le 2 janvier dernier,
lorsqu'un Conseiller de la CDT, Mustapha Chtatbi, a demandé à ses collègues de réciter la
"Fatiha" en mémoire du Président condamné. (09/01/2007)

<<<<<<<<<< MAGHREB-FRANCE >>>>>>>>>>

[ LA GAZETTE DU MAROC ]
VISA SCHENGEN : LES TARIFS PASSENT À 60 EUROS. (0)
(09/01/2007)

<<<<<<<<<< MAROC-FRANCE >>>>>>>>>>

[ LA NOUVELLE TRIBUNE ]
1ER FORUM INTERNATIONAL DES COLLECTIVITÉS LOCALES, LES 24, 25 ET 26 JANVIER 2007. LA
POLITIQUE DE PROXIMITÉ AU CENTRE DES DÉBATS.
Ce premier rendez-vous qui aura lieu au Centre international des Expositions de l'Office
des Changes de Casablanca ambitionne de devenir un rendez-vous annuel incontournable pour
les acteurs privés et publics en charge de l'équipement, des services et de la gestion
des collectivités locales. Plusieurs personnalités ont tenu à assister à cette "première".
Brice Hortefeux, ministre français délégué aux Collectivités locales et territoriales,
devrait conduire une délégation importante en provenance de l'Hexagone. Il se mumure que
Bertrand Delanoë, maire de Paris, aurait donné un accord de principe. (10/01/2007)

[ AL-ASR ]
CONSÉCRATIONS : UNE TRIPLETTE DES FINANCES À L'HONNEUR. (+)
Trois hauts cadres des Finances ont été décorés fin novembre 2006 à la Résidence de
France, par l'ambassadeur de France au Maroc, Jean-François Thibault. (09/01/2007)

LES HONNEURS POUR JOËL SIBRAC. (+)
Le Président de la BMCI a été décoré par l'ambassadeur de France au Maroc des insignes de
Chevalier de l'Ordre national du Mérite. (09/01/2007)

[ LE JOURNAL HEBDOMADAIRE ]
= Editorial = QUAND MM. AZOULAY ET VÉDRINE DÉRAPENT. (-)
Dans son édition du 2 janvier, le quotidien français le Monde publie une tribune signée
par MM. André Azoulay et Hubert Védrine où ils appellent à la reprise en main par l'ONU du
processus de paix israélo-palestinien. Cet éditorial d'Aboubakr Jamaï critique la
perception du monde arabo-musulman qu'il voit se refléter dans la phrase : "un Marocain, par
exemple, réagit avec la même passion et la même détermination qu'un Indonésien musulman
qu'il ne connaît pas et qu'il ne reconnaîtra jamais. Cela est irrationnel et improbable pour
un Occidental cartésien, mais cela est." (10/01/2007)

[ TEL QUEL ]
VISA. LE STANDARD 2007. (0)
Les demandeurs de visa Schengen auprès des consulats français soumis au visa biométrique.
(10/01/2007)

PEOPLE. CHIRAC FIDÈLE À TAROUDANT. (0)
(10/01/2007)

<<<<<<<<<< FRANCE >>>>>>>>>>

[ DEMAIN MAGAZINE ]
ALGÉRIE/FRANCE : RENCONTRE AU MEDEF. (+)
Le patronat français organisera au cours du mois de janvier une rencontre au siège à
Paris avec les chefs d'entreprises algériennes. Cette réunion sera consacrée à l'examen de
projets précis de partenariat à réaliser et au volet formation. (09/01/2007)





Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: hassanazdod (IP enregistrè)
Date: 14 janvier 2007 : 21:43

ET AUSSI L HUMOUR LE SEL DE LA VIE

HASSAN

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- Pour tous les problèmes, il y a une solution qui est simple, évidente et erronée. Attribué à Mark Twain
- Tout le monde dit que la beauté importe peu, que l’âge n’est pas un problème et que l’argent ne fait pas tout, mais je n’ai encore jamais rencontré une fille qui soit tombée amoureuse d’un vieillard hideux et complètement ruiné. Rodney Dangerfield
- Si vous êtes un couche-tôt et un lève-tôt, c’est que la télé ne vous intéresse pas. Bob Philipps
- Si mon père n’avait pas été aussi timide et réservé, j’aurais au moins quatre ans de plus. Bill McBain
- Il m’a fallu quinze ans pour m’apercevoir que je n’avais aucun talent pour l’écriture, mais je ne pouvais plus m’arrêter, j’étais déjà trop célèbre. Robert Benchley
- L’assassinat n’a jamais changé l’histoire du monde. Benjamin Disraeli
- Un patron, ça prend, chaque année, sur dix décisions, sept bonnes pour deux foireuses et une carrément mauvaise. Baron Bich
- Il y en a qui prétendent que le travail n’a jamais tué personne, mais je préfère ne pas prendre de risques. Ronald Reagan
- Ne craignez pas de créer des troubles… La confusion et les troubles sont utiles. Mao Tse Toung
- J’ai fait ce que j’ai pu, j’ai servi, j’ai veillé. Je me suis étonné d’être un objet de haine, ayant beaucoup souffert et beaucoup travaillé. Victor Hugo
- Une théorie n’est jamais concrétisée dans un peuple que dans la mesure où elle est la concrétisation de ses besoins. Karl Marx
- Une bonne communication entre les divers échelons de commandement est l’élément le plus important en matière de stratégie. Amiral Alfred Thayer Mahan
- Quand on veut changer le monde, sur le court terme, le journalisme est l’arme la plus efficace. Tom Stoppard
- L’un des périls de notre époque, c’est que les plus graves décisions doivent être prises par des gens fatigués - ou pressés par le temps. K. Galbraith
- Il est aisé de réussir quand on détient la puissance. Mais réussir sans se faire tout à fait haïr est alors le signe du talent. Michel Jobert
- La seule chose dont on soit sûr avec les sondages, c’est que, dans l’ensemble, les sondages prouvent bien que les gens croient surtout ce que les sondeurs pensent ! Coluche

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Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: hassanazdod (IP enregistrè)
Date: 17 janvier 2007 : 22:45

HUMOUR

HASSAN

- Agissez toujours bien. Cela fera plaisir à certains et étonnera les autres. Mark Twain
- Les chiffres du budget d’un pays en disent beaucoup plus sur ce pays que tous les discours politiques. Harry S. Truman
- Nombre de maris quitteraient leurs épouses s’ils savaient comment faire une valise. Leopold Fetchner
- Deux auteurs pour le même livre, c’est un peu comme trois personnes qui décident de faire un enfant. Il y en a une de trop. George Bernard Shaw
- Un homme politique - ou d’entreprise - ne renonce jamais à cette explication de soi-même qu’est l’action. Michel Jobert
- Je respecte la foi, mais c’est le doute qui nous instruit. Wilson Mizner
- C’est le genre d’emmerdeur qui serait capable d’exiger d’être assis dans la section non fumeur du canot de sauvetage. John Pepper
- Pour écrire dans une langue simple et forte, il faut penser de façon intrépide, et du moment que l’on pense de façon intrépide, on ne saurait plus être politiquement orthodoxe. George Orwell
- Mesurer au plus juste la proportion d’avenir qu’on peut injecter dans le présent est la marque d’un bon gouvernement. Victor Hugo
- Rien ne vaut rien, il ne se passe rien. Et cependant tout arrive. Mais cela est indifférent. Nietzsche
- On ne comprend pas vraiment quelque chose avant de l’avoir appris de plusieurs façons différentes. Marvin Minsky
- Les seuls bons artistes sont féminins. Il n’y a pas d’artiste dont la personnalité dominante soit masculine. […]
Cela n’a rien à voir avec l’homosexualité mais, intellectuellement, un artiste doit être un homme avec des aptitudes féminines.
C’est plus difficile pour une femme parce qu’elle doit avoir des aptitudes masculines et féminines… Orson Welles
- Que puis-je savoir ? Que dois-je faire ? Que m’est-il permis d’espérer ? Kant
- Il faut pas oublier qu’un journal coupé en morceaux, ça n’intéresse pas une femme… tandis qu’une femme coupée en morceaux, ça intéresse les journaux. Coluche




Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: tarzan (IP enregistrè)
Date: 19 janvier 2007 : 21:54



Bonjour hassanazdod,


Toujours en activité de journaliste,beau travail,et bon courrage.

Un nouvel ami du secteur"attarbladi",mes félicitations.

A tous deux,mon bon souvenir.



" T A R Z A N " ./.

Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: hassanazdod (IP enregistrè)
Date: 19 janvier 2007 : 23:47

TARZAN
ATTARBLADI EST VRAIMENT MERVEILLEUX
CULTIVE SINCERE SERVIABLE A LA PAGE MON SOUHAIT EST DE LE RECEVOIR CHEZ MOI A MARRAKECH POUR FAIRE PLUS AMPLE CONNAISSANCE
N EST CE PAS MON ATTAR ?
TU fais le premier pas ou c est moi qui le fais

j ai ma fille maria a bani mellal architecte mariee a un directeur de banque
en deux heures je suis chez toi ou tu es chez moi

merci darlett laaziza de permettre de telles rencontres
hassan

Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: hassanazdod (IP enregistrè)
Date: 23 janvier 2007 : 17:25

QUI DE NOUS N A PAS UN JOUR PORTE UNE CHAUSSURE // BATA //
AVEC LE FAMEUX SLOGAN PAS UN PAS SANS BATA

HASSAN

Flash-back sur Bata au Maroc
Publié le : 22.01.2007 | 14h41


Histoire d'une success-story dont le déclin fut aussi rapide que l'envol

«Bata» au Maroc, c'est l'histoire d'une entreprise modèle, telle que pensée par ses géniteurs, à travers l'instauration d'une culture d'entreprise citoyenne, proche de ses employés et de leurs soucis. Promise à une phénoménale success-story, la marque tournera fatalement mal, après des décennies marquées par des hauts et des bas, des périodes prospères, d'autres houleuses.

Depuis son introduction au Maroc à la fin des années 20, Bata représentait la seule fabrique de chaussures structurée du marché.
Elle le restera jusqu'à son extinction à la veille du troisième millénaire. Durant plus de quarante ans, l'entreprise installera petit à petit ses bases jusqu'à dominer sans partage le marché national de la chaussure.

Les ingrédients d'une pareille réussite étaient simples, à commencer par le concept de « chaussure du peuple », à un prix à la portée de toutes les bourses, de bonne qualité et dans le vent sur le plan design. Dans les années 70, alors que la marque cartonnait, Bata sera au centre d'une série de grèves en cascade, paralysant la chaîne de production qui commençait à fonctionner de manière discontinue. De nouvelles marques feront leur introduction, au gré de ces dysfonctionnements, dans la chaîne de magasins Bata.

Le chausseur, jusque-là numéro Un du pays, commençait alors à procéder par importation. Cependant, quand le calme revenait, il arrivait à l'entreprise de doubler ses effectifs. En effet, Bata tournait par moment avec plus de 1.200 employés. Mais ces regains d'activités étaient, hélas, éphémères. Bata commencera à se frotter à deux nouveaux phénomènes : la concurrence et l'imitation.
Dans les années 80, l'entreprise fera l'objet d'un premier détournement de fonds, quelque 5 millions de dirhams qui se volatiliseront, entamant par là même le déclin de Bata. D'autres agissements verront le jour, à travers des fuites de tout genres (modèles, matière première, etc.).

Les années 90 seront les années «import » pour Bata, à travers l'introduction de nouvelles marques, histoire de se mettre au diapason de la concurrence.

On commençait alors à voir des prix inhabituels dans les vitrines de la marque. Or, ce revirement éloignait le chausseur de son concept qui avait pourtant très bien marché.

La décadence atteindra son zénith à la fin des années 90, période durant laquelle les employés, ne percevant plus leurs salaires, cesseront toute activité. Le glas venait de sonner pour Bata.

-----------------------------------------------------------------------------------
Mohamed Akhabir, un de ceux qui font de la résistance...

Quatre années à vivre dans une usine, sans électricité ni eau courante, ça doit laisser des traces. La chose est encore plus compliquée lorsque l'on est père de famille. C'est le cas de Mohamed Akhabir et de ses camarades d'infortune. D'autant plus que ces gens vivent toujours la même situation, en attente d'une délivrance qui tarde à venir, mais dont les prémisses, fort heureusement, commencent à montrer le bout du nez.

Corps chétif, marqué par des années de souffrances physique et morale, de patience, d'expectative et de craintes à toutes les sauces, les yeux hagards, l'oreille attentive et malgré tout un sourire à toute épreuve, toujours au coin des lèvres, comme une sorte de défi lancé au destin dont les foudres se sont abattues sur lui, sept années de cela. Mohamed Akhabir, ex-magasinier dont le salaire était de quelque 4.000 DH, est un cas particulier parmi les quelque 400 ex-employés de la défunte usine "Bata", sise au 228 boulevard Ibnou Tachfine à Casablanca.

Depuis la déconfiture de l'entreprise, il y a près de sept ans, on ne sait plus à quel saint se vouer, notamment quand on n'a aucune ressource et qu'il faut s'acquitter de son loyer, de ses différentes charges et factures. Une poignée d'entre eux a tout simplement décidé de squatter l'usine.

Cette même usine à laquelle ils ont tout donné, et qui a été derrière la précarité qu'ils ont à affronter chaque jour. Avaient-ils d'autres issues ? On en doute fort. A cette époque, la manufacture était en pleine zone de turbulence et, plusieurs mois de labeur sans salaire plus tard, les employés décidèrent de lever le pied et d'arrêter toute activité. De surcroît, un manager nommé à la tête de l'entreprise se serait emparé des allocutions familiales, relatives à une durée de trois mois, de l'ensemble des employés, selon les dires d'Akhabir.

Les protestations n'ayant pas servi à grand-chose, ce dernier, n'ayant plus de quoi subvenir à ses besoins, à ceux de sa femme et de ses trois enfants, décida de passer à l'acte six mois plus tard. «Je n'avais même plus de quoi m'acheter une bougie, alors que l'entreprise me devait de l'argent, j'ai ainsi pris ma femme et mes enfants, quelques affaires et je suis parti m'installer au sein de l'usine. Les délégués syndicaux de l'époque avaient essayé de m'empêcher d'y accéder mais j'ai forcé le passage. C'est une habitation de fortune mais, tout de même, on n'est pas à la rue », raconte Akhabir.

Huit mois plus tard, n'ayant fait l'objet d'aucune des menaces relatives à son expulsion, d'autres employés sont venus s'installer dans les bureaux de la manufacture. Cependant, plusieurs d'entre eux ont dû quitter, lassés de ce mode de vie à la précarité avérée.
Aujourd'hui, ce sont huit anciens "Batatistes" à loger dans les locaux de leur ancienne usine.

Trois d'entre eux sont mariés et ont des enfants (Akhabir en a trois, tout comme Ali, alors que Bouchaïb en a deux, dont une fillette qui a vu le jour au sein de l'usine !), deux autres ex-employés ont été virés par leurs épouses et vivent seuls, tandis que les trois autres sont célibataires.

Mohamed Akhabir dut alors se démerder, tant bien que mal, pour assurer le pain quotidien à sa petite famille. Il procédera donc par vendre des cigarettes au détail, louer ses services de coursier au personnel des entreprises avoisinantes, travailler à la casse, faire dans la ferraille au niveau d'autres usines mises en faillite, etc.

Mais cela était loin de couvrir tous les besoins de sa petite famille. En effet, avec une épouse sans emploi, en plus de deux garçons âgés respectivement de 17 et 14 ans et une fillette de 12 ans, tous scolarisés, Akhabir peine à honorer toutes ses charges. Depuis six mois environ, il travaille comme gardien de voitures devant une agence bancaire du coin.

Son revenu quotidien se situe entre 20 et 50 dirhams. « Si ce n'était les voisins bienfaiteurs, ainsi que mon frère, qui m'aident à surmonter le coût de la vie, je ne sais pas ce que nous serions devenus », souligne-t-il.

«Aujourd'hui, les choses vont beaucoup mieux, car auparavant, il nous arrivait de ne pas avoir de quoi manger, c'était du thé "nu" pour les trois repas de la journée, et il m'arrivait d'aller à la pâtisserie du coin demander un pain qu'on se partageait tous ensemble… Maintenant je peux me permettre de ramener 250g de poulet, de temps à autre, pour faire un bon repas. Pour ce qui en est de la viande rouge, on en mange une fois par an, à l'occasion de l'Aïd Al-Adha, lorsque les voisins se cotisent pour nous offrir un mouton… », poursuit amèrement Mohamed Akhabir.

Mais dans toute cette histoire, il y a pire. Depuis près de quatre années, toute cette communauté vit dans les locaux de l'usine sans électricité, ni eau courante. Tous les jours, ils frappent aux portes des habitants du quartier pour s'approvisionner en eau, remplir un ou deux bidons qui serviront à se laver, à faire la vaisselle, le linge et pour la toilette matinale.

Aujourd'hui, on n'espère qu'une seule chose : que la liquidation judiciaire de l'entreprise arrive à terme et que ces anciens salariés touchent leurs indemnités pour, enfin, aspirer à une vie décente, à travers l'acquisition d'un logement digne de ce nom, première priorité dans la liste des espérances de Mohamed Akhabir.

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Le calme après la tempête ?
Mohamed, Ali, Bouchaïb, Lahcen et les autres font preuve d'un optimisme sans précédant depuis mercredi dernier (16 janvier). Et pour cause. Le bout du tunnel se profile, semble-t-il, à l'horizon. Leur point commun : tous des ex-employés de l'usine de confection de chaussures "Bata". Ce mercredi là, la liquidation judiciaire de la manufacture en question a amorcé un nouveau tournant, à travers une première vente aux enchères.

Plusieurs propositions, dont certaines fort intéressantes, auraient été faites.

Le Tribunal de commerce, qui œuvre d'arrache-pied pour résoudre ce litige qui n'a que trop duré, serait en phase de classer cette affaire une bonne fois pour toutes. Une expertise réalisée auparavant a fixé le prix de vente du terrain (19.858 m2) à 99,290 MDH, celui des machines à 4 MDH, le magasin des matières premières a, quant à lui, été estimé à 1,2 MDH, tandis que le magasin de chaussures a été évalué à 1 million de dirhams, soit un total de près de 11 milliards de centimes.

Dans un premier temps, la mise à prix n'aurait même pas été honorée, à travers des propositions atteignant à peine les 55 millions de dirhams. Chose qui avait suscité beaucoup d'inquiétude au sein des ex-employés de Bata, car la société est redevable, avant tout autre chose, aux impôts et aux banques. Craintes qui se sont vite évaporées, au gré d'une proposition beaucoup plus alléchante.

Pourvu que ça aboutisse, afin de mettre un terme au calvaire des 380 anciens employés de l'ex-chausseur n°1 du pays.

Abdelhakim Hamdane | LE MATIN








Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: attarbladi (IP enregistrè)
Date: 23 janvier 2007 : 19:42

je m'excuse si Hassan je n'ai pas vu ton message du 19 janvier.

Tu le Bonjour de la famille Anis.

Capt-1701111.jpg

Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: hassanazdod (IP enregistrè)
Date: 25 janvier 2007 : 00:16

HASSAN

Communauté juive de Casablanca : ne rien changer

Les institutions communautaires existantes fonctionnent pour le mieux. C’est le cas, tout d’abord et essentiellement, de Casablanca. Mais cette remarque vaut également pour Rabat, Marrakech, Fès, Agadir, Meknès et Tanger.

Afin de confirmer la « différence » existante, à leurs yeux, entre les « indigènes » musulmans et juifs, les autorités françaises du protectorat avaient ordonné, en 1926, par voie de décret, la constitution, dans chaque ville et dans chaque village, d’un « Comité de la communauté israélite ». Ce « Comité », nommé par le Contrôleur civil ou par l’officier des Affaires indigènes, comprenait les notables juifs de la localité et, plus rarement, un ou des rabbins.
A partir de 1946, un autre décret, inspiré par la Résidence générale, créa un « Conseil des comités de la communauté israélite du Maroc », doté d’un secrétaire général, dont les attributions dépassaient très largement le simple cadre religieux,et s’étendaient, par exemple, au domaine social. C’était là le fruit des circonstances et des nécessités, en raison de la difficile situation matérielle du judaïsme marocain, au lendemain d’une guerre qui avait vu la promulgation, par le colonisateur, de mesures discriminatoires envers les Juifs, et l’institution de restrictions dans bien des domaines, notamment celui du ravitaillement.
J’ai publié plusieurs « Libres opinions » sur la nécessité d’une réforme en profondeur des « institutions communautaires juives » en vue de leur intégration, à l’exception des institutions religieuses », dans la vie de la nation. Je me fondais sur l’exemple montré par l’école Al Ittihad qui, tout en dispensant aux élèves juifs un enseignement religieux spécifique, a adopté un cursus d’études « généraliste », en harmonie avec les programmes fixés par le ministère, et scolarise de manière paritaire Juifs et Musulmans.
Je dois à présent reconnaître que je me suis trompé. Oui, j’ai fait une erreur en mettant en cause les institutions communautaires existantes. Car, dans plusieurs villes, elles fonctionnent pour le mieux.
C’est le cas, tout d’abord et essentiellement, de Casablanca. Mais cette remarque vaut également, comme je puis en témoigner pour Rabat, Marrakech, Fès, Agadir, Meknès et Tanger.
Dans ces dites communautés, à commencer par Casablanca, les dirigeants, que je connais personnellement, se consacrent avec efficacité et dévouement à leur mission afin de satisfaire les besoins communautaires juifs. Ainsi, Boris Toledano est un homme d’action qui se dévoue en faveur, plus particulièrement, des nécessiteux. Son épouse, Yolande Toledano, veille, depuis plus de vingt ans, sur la bonne marche du « Centre des vieux » de Casablanca. Elle apporte à chaque pensionnaire âgé la part de chaleur familiale et d’affection auquel il a droit.
Cela vaut aussi pour les présidents des communautés de Meknès, de Rabat, de Tanger et Marrakech, avec mon ami Jacky Cadoch, qui remplissent leur rôle avec compétence et dévouement.
A mon âge, il est nécessaire d’assumer ses erreurs et de tenter de les corriger, surtout lorsque des événements douloureux, comme les explosions de Casablanca, le 16 mai 2002, imposent une révision de ces opinions par-delà les sentiments douloureux qu’ils provoquent et qui m’ont bouleversé comme tous nos concitoyens. C’est pourquoi je suis heureux aujourd’hui de féliciter Boris Toledano, président depuis des années du Comité de la communauté de Casablanca et son épouse Yolande, qui font tant à la fois pour les Juifs de Casablanca et pour ceux du Maroc en général. Cela dit, là où des changements s’avèrent nécessaires dans l’intérêt de la nation, il faut évidemment y procéder sans tarder…

Le 22-1-2007 ROBERT ASSARAF A AUJOURDHUI LE MAROC





Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: tarzan (IP enregistrè)
Date: 12 fvrier 2007 : 18:55



hassanazdod,


Les 17.000 français qui ont une maison à Marrakech !!!!


Ce n'est pas par pur hasard :

Ils ont vus que la contrée a les couleurs du drapeau français,ils ont remarqués que le ciel est BLEU,que la montagne est BLANCHE et enfin que la ville de Marrakech est ROUGE.


Autre indication,l'Annuaire des téléphones de Marrakech,comme la lettre"P"n'éxiste pas dans l'écriture arabe,il faut remarquer l'importance de la quantité de noms qui y figurent et qui prouvent l'importance de la présence des Français et même d'autres nationalités dans la ville de Marrakech.


Marrakech est toujours très attrayante et surtout depuis très réscemment a fait peau neuve,elle est flambante,sa place Djemâa El Fna devenue l'écrin du Maroc.

Ton ami.

" T A R Z A N " ./.

Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: tarzan (IP enregistrè)
Date: 12 fvrier 2007 : 20:58

hassanazdod,

C'est bien possible de t'avoir ammener avec tes camarades,mais de LAHDIM,cela m'étonne,parceque dans cet endroit,les débits de boissons alcoolisés n'éxistaient pas.

Tu as dû me prendre à BOU AMEIR,car de la rue Rouamzine,il y avait beaucoup de cafés,comme le Bar de Mme CHEVRETON,celle-ci,elle même sirotait bien le jus de Baccus.

Il y avait aussi le Bar"Américain".

Le café de "Charlot",Brasserie des Négociants,qui se trouvait en face de l'hôtel de ma mére,le"MAROC-HOTEL" de Mme Veuve Brandlin.

Ah ! Cette Mèknès n'était pas trop religieuse,mais bien vivante.


" T A R Z A N " ./.




Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 23 fvrier 2007 : 20:48

Vous allez recevoir aussi France 24 ? Bravo ! C'est une chaine qui ressemble a CNN mais en francais ! Il y a une partie des programmes en francais, une autre en anglais et une autre en arabe.

Oui, Hassan nous recevons "Jeune Afrique" en Israel. Je le vois souvent dans les librairies-papeteries.

Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: hassanazdod (IP enregistrè)
Date: 23 fvrier 2007 : 22:18

ca vient tout doucement mais surement
la normalisation des relatons du maroc avec israel
a notre grand bonheur et pas a pas c est inevitable n en deplaise aux barbus et aux intolerants
je deteste parler politique mais la je n ai pu Resister

hassan de MARRAKECH

[ AL-AHDATH AL-MAGHRIBIA ]
LE MAIRE DE MARRAKECH SIGNE UN ACCORD DE COOPÉRATION AVEC HAÏFA ET MARSEILLE. (+)
Les Maires de Marrakech, Marseille et Haïfa ont signé jeudi à Marseille un accord de
coopération tripartite qui porte sur les métiers du tourisme. (AFP)






Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: hassanazdod (IP enregistrè)
Date: 25 fvrier 2007 : 15:35

BONJOURS A TOUS
HASSAN

Du féminisme à l’altermondialisme en passant par le conflit
israélo-palestinien, à 80 ans, Gisèle Halimi, militante d’origine
judéo-tunisienne, poursuit son combat pour les grandes causes.
INTERVIEW
“La religion reste un
frein pour la Marocaine”

•MHI: Vous êtes en tournée culturelle
au Maroc pourprésenter votre
dernier ouvrage La Kahina, paru
aux éditions Plon. Vous semblez fascinée
par ce personnage du 7ème siècle…
-Gisèle Halimi: J’étais en effet fascinée
par la Kahina telle que la décrivait
mon aïeul. Mon grand-père me racontait,
quand j’étais petite fille, que notre
famille, des berbères tunisiens judaïsés,
descendait de cette reine amazighe
des Aurès. Fille unique du roi Tabet,
elle était d’une grande beauté, avec des
yeux verts et de longs cheveux couleur
de miel qui lui caressaient les reins.
J’étais aussi admirative devant son courage
et son héroïsme tels que décrits
par les historiens. La Kahina était une
chef politique hors-pair. Elue démocratiquement
par une confédération de
tribus nomades, elle a réussi à rassembler
sous la même bannière les
Imazighen de toutes confessions (païennes,
musulmanes, chrétiennes, juives,
etc), de Taroudant jusqu’aux confins
de la Tunisie, formant une résistance
farouche contre les troupes de Hassan
Ibn Nu’man.
Elle était réputée pour sa sagesse, sa
clémence et sa générosité. La Kahinane
ne fit jamais de prisonnier, à l’exception
de Khaled, un jeune Arabe de 20
ans avec qui elle vécut une grande passion
charnelle. Hassan Ibn Nu’man,
aidé par les renforts du calife Ibn
Marwan, finit par vaincre et décapiter
la Kahina, lorsqu’elle refusa de se rendre.
Ses deux fils, à qui elle avait
tribus nomades,




Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: hassanazdod (IP enregistrè)
Date: 25 fvrier 2007 : 15:44

LA SUITE DE L INTERVIEW

ordonné auparavant de se convertir à
l’Islam par stratège militaire, dirigèrent
longtemps après son décès des
bataillons berbères islamisés.
•MHI: Que représente la Kahina,
l’insoumise, pour Gisèle Halimi?
-Gisèle Halimi: Cette femme au destin
exceptionnel représente à mes yeux
la «femme-liberté», de celles qui ont
nous ont montré, des siècles à l’avance,
le chemin de l’émancipation, de la lucidité
et de la responsabilité. Une femme
au pouvoir de conviction impressionnant
et une femme épanouie aussi, physiquement
et sexuellement, à plus de 40
ans passés. Une femme enfin, qui,
contrairement à de nombreuses femmes
politiciennes d’aujourd’hui, n’a
jamais laissé sa vie familiale et affective
dévorer sa vie publique. Pourquoi
avoir attendu si longtemps pour écrire
cet ouvrage, me demanderiez-vous?
Pour la simple raison que pour reconstituer
son histoire, il m’a fallu un
énorme travail de recherche et de documentation
sur la Kahina et, partant, le
mode de vie et les rites de la civilisation
éternelle que sont les Imazighen.
Je voulais une infrastructure historique
inattaquable, je l’ai eue.
•MHI: Quel regard portez-vous sur
le nouveau Code marocain de la
Famille?
- Gisèle Halimi: La nouvelle moudouwana
force à l’admiration pour la
simple raison que les féministes marocaines
sont parvenues, grâce à leur longue
lutte et à leur détermination, à faire
sortir leur statut et partant, leur destin,
du domaine du dogme religieux, de la
sacralité, qui figeait leur avancée, au
terrain législatif. Et qui dit loi, dit
Parlement, débat démocratique et
concertation populaire. Ceci dit, le combat
des Marocaines n’est pas pour
autant terminé.
Le Roi a voulu cette réforme, le gouvernement
aussi. Mais le nouveau Code
marocain de la Famille, d’après les
échos que j’en ai eus, n’est pas encore
totalement entré dans les faits et les
mentalités. Les militantes marocaines
doivent faire attention à ne pas se reposer
sur leurs lauriers, en veillant notamment
à ce que certains juges misogynes
ne prennent des décisions rétrogrades
et à ce que les décisions progressistes
fassent jurisprudence.
•MHI: Pensez-vous que l’intégrisme
menace la femme marocaine?
- Gisèle Halimi: Je n’aime pas les stigmatisations.
Ce dénigrement des femmes
n’est pas propre aux fondamentalistes
musulmans. Mon père ne voulait
pas de fille. Mon grand-père maternel
était rabbin. Tous les matins, quand
ma grand-mère mère l’aidait à faire ses
ablutions, il remerciait Dieu de l’avoir
fait homme et pas femme. Jusqu’à
aujourd’hui, de nombreux juifs orthodoxes
vivent sur ce modèle. Je dirais en
fait que les religions ne sont pas le cadre
idéal où les femmes peuvent s’épanouir.
Je considère même que toutes
les religions monothéistes, telles qu’elles
ont été interprétées, infériorisent la
femme. Contraintes religieuses et habitudes
culturelles aidant, les femmes ont
fini par intérioriser leur propre infériorité.
Autant de raisons qui font, à
mon avis, que la religion doit demeurer
un choix privé, confinée à l’individuel
et non pas imposée comme modèle
socio-politique à tous.
Ceci étant, pour en revenir à votre question,
les intégrismes, quels qu’ils soient,
font peser un risque de recul très grave
sur les acquis des femmes et sur les
libertés en général. Et si j’avais un message
à transmettre aux femmes marocaines
à ce sujet, je leur dirais que de
toutes les luttes qu’elles devraient
mener, aujourd’hui et demain, l’obscurantisme
est probablement celui
devant lesquelles elles ne doivent
jamais se résigner. Jamais.
•MHI: Vous qui militez depuis plus
de 30 ans pour la cause des femmes,
pensez-vous que le féminisme est
«démodé» dans l’Occident du 3ème
millénaire, notamment dans la
France de «Ségo»?
-Gisèle Halimi: Non, en Occident
comme ailleurs, le féminisme n’est pas
désuet, loin de là. Dans la France de
2007, une femme meurt toutes les heures
sous les coups de son compagnon.
En outre, avoir le droit de présider la
République, c’est certes une avancée
énorme pour les femmes. Néanmoins,
il serait ridicule d’élire candidat pour
son appartenance sexuelle et, dans le
même sens, si une femme ne réussit
pas une mission politique de cette
envergure, nombreux seront les misogynes
à s’en réjouir.
En somme, ce n’est pas encore gagné
pour les femmes françaises, et européennes
en général. D’ailleurs, je suis
convaincue que l’Europe ne peut achever
sereinement sa construction sans
les femmes. Ce défi communautaire
n’est possible que dans l’égalité entre
les sexes. Il reste beaucoup à faire en
Europe en matière d’éducation sexuelle,
de libre disposition du corps (droit d’enfanter
ou non), de violence à l’égard
des femmes (violence conjugale, viol,
prostitution, etc), de parité politique,
d’égalité dans le couple et au travail. Au
sein de Choisir la cause des femmes,
l’association féministe que j’ai fondée
en 1971 avec Simone de Beauvoir,
nous sommes en train de défendre, dans
cette optique, devant la Commission
européenne, un projet baptisé La Clause
de l’Européenne la plus favorisée, qui
aspire à harmoniser les lois des pays de
l’UE en matière de droits des femmes.
Et je pense que la Tunisie, comme le
Maroc, qui aspirent à rejoindre la communauté
européenne, sont tout autant
concernés par ce projet égalitaire. ❏
Propos recueillis
parMouna Izddine
Toutes les religions monothéistes, telles qu’elles ont été interprétées, infériorisent la femme.






Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 25 fvrier 2007 : 19:40

Sage conclusion Hassan ! Mais pour etre plus precis, j'ajouterais que plus particulierement, le Judaisme et l'Islam.

Au fait j'ai rencontre hier a Montreal ton ami David Bensoussan qui m'a promis de m'envoyer pour le forum quelques ecrits a lui. Je vais le relancer a ce sujet.

Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: hassanazdod (IP enregistrè)
Date: 25 fvrier 2007 : 19:58

AH DARLETT
QUE LE MONDE EST PETIT
DAVID T AS IL PARLE DE MOI,,

Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 25 fvrier 2007 : 20:13

Certainement ! et il a un excellent souvenir de son sejour au Maroc apres une absence de 40 ans !
Il s'est etonne de la maniere naturelle avec laquelle il s'est remis a parler arabe, lui qui parait-il n'avait jamais eu l'occasion auparavant !
C'est comme si cela avait ete enregistre en memoire pour qu'un jour, sans s'en rendre compte, il a pu ainsi tenir une conversation avec un chauffeur de taxi.

Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: hassanazdod (IP enregistrè)
Date: 25 fvrier 2007 : 23:36

oh darlett
c est un homme remarquable
deux fois je l ai recu a marrakech avec sa charmante epouse
il m a offert et dedicace tous ses ouvrages
le fils de mogador et un livre sublime et de grande valeur
les ketouba d essaouira avec des photos a couper le souffle
de mon cote je lui ai offert plusieurs livres entre autre le mellah de marrakech et ce qui lui a fait vraiment plaisir "NOTRE AMI LE LIVRE "
qui a fait partie de notre enfance quand les francais nous appellaient aussi bien juifs et musulmans "LES INDIGENES"

voila la photo sa femme est vraiment exquise et d une gentillesse
la dame a ma droite est l adjointe du maire de montreal

ils on passe de tres bons moments en ma compagnie et c est valable pour tous les darnnois qui feront le deplacement a marrakech

ton frere hassan





bensoussan2.jpg

Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 26 fvrier 2007 : 04:19

Superbe photo Hassan et toi au milieu dans la pose d'un veteran parmi les veterans !

Felicitations !

Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: hassanazdod (IP enregistrè)
Date: 23 mars 2007 : 22:05

DE RETOUR
HASSAN

ATTENTION @#$%& LE PLAT QUE NOUS AVONS TOUS AIME
RIEN A VOIR AVEC UN CERTAIN SITE////NE PAS CONFONDRE///

Maroc Hebdo International N° 734 du 2 au 8 Mars 2007 59
En évoquant la @#$%& dans mon article
Canada et Maroc, mes deux amours,
j’ai eu envie de goûter de nouveau à
cette spécialité culinaire judéo-marocaine.
Elle est composée généralement de viande
de boeuf, de pied de boeuf échaudé, de pois
chiches, de pommes de terre, de blé, de riz et
d’oeufs. La @#$%& se laisse mijoter sur un
petit feu pendant toute une nuit, mode de
cuisson qui permet aux ingrédients de caraméliser.
Dans mon enfance, j’en ai mangé à maintes reprises.
Mes grand-parents habitaient le quartier Gauthier
et avaient plusieurs voisins de confession juive.
J’aimais en particulier Mme Bensimon. Je ne connais pas
son prénom. Nous l’avons toujours appelée ainsi. Elle me
donnait des bonbons. Et, le jour du shabbat, elle nous envoyait
une bonne assiette de @#$%& à la maison.
Malheureusement, elle a quitté le Maroc, il y a une dizaine
d’années, avec sa famille. Elle ne nous a rien dit sur son
départ. Un beau matin, elle n’était plus là. Son appartement
est depuis fermé. Je garde un bon souvenir d’elle. Quand
j’ai eu envie de manger de la @#$%&, je l’ai même regrettée.
Si elle était encore là, je lui en aurais parlé. Elle me
l’aurait préparée avec plaisir. J’en suis sûre. Mais, comme
on dit, avec des si, on mettrait Paris dans une bouteille.
Bref, puisqu’elle n’est plus là, je dois me débrouiller
par mes propres moyens. La seule solution est de trouver
un restaurant juif casher. Il n’en reste pas beaucoup à
Casablanca.
À part Jojo, sur la rue Tahar Sebti, je n’en connais pas
d’autre. Et, chez Jojo, je ne pense pas qu’une femme pourrait
s’attabler seule sans être embêtée. Sa clientèle est majoritairement
masculine. J’expose mon problème à Mme
«Conseils Matinaux», ma collègue. Bingo! Elle connaît
une adresse: Chez Daniel, à l’hôtel Rivoli, sur le boulevard
d’Anfa. Elle propose de m’accompagner.
Nous nous y rendons à 13h30. La salle est presque déserte.
Il y a juste un groupe de cinq hommes, dont le propriétaire,
installé au fond. Nous choisissons une table ensoleillée.
La décoration est glauque. C’est celle d’un restaurant
asiatique bon marché. Des chaises rouges et noires et
des fresques murales dépeignant des personnages en kimono,
un sol en carrelage de couleur claire pas du tout cordonné
avec l’ambiance générale. La musique,
j’en parle même pas. Nous avons écouté tous
les styles. De Oum Kaltoum à H-Kayne, groupe
de Hip Hop.
À ma grande déception, sur la carte, la @#$%&
n’est pas proposée. Je n’ai pas osé demander
au gérant si elle sera disponible un autre
jour. Je me suis contentée des autres spécialités
juives. Le propriétaire, un homme chaleureux,
nous a offert son aide. Il nous a
concocté un menu varié.
Des salades marocaines: caviar d’aubergines, carottes marinées
à l’ail et au persil, concombres en rondelles, choux
et carottes râpées, lamelles de poivrons grillés, betteraves
en dés et épinards à la façon marocaine avec de l’huile d’olive
et de l’ail. Un bon point pour le caviar d’aubergines
et les épinards. Ces deux entrées sont délicieuses. Le plat
de briouate mixtes l’est aussi. Des briouate à la viande bien
épicée avec des graines de coriandre, des nems avec viande
hachée et vermicelle relevés avec du gingembre et de
la cannelle et des petites pastillas au poulet avec des amandes
grillées aromatisées à l’anis. Un festival de saveurs.
Par contre, les cigares ne sont pas fameux. Ils se sont apparemment
vidés de leur farce au moment de la friture.
Les boulettes de merlan cuites dans une sauce tomate à l’ail
et au persil sont fades. Elles sont sèches. On a l’impression
de manger du carton. À l’inverse, la queue de boeuf
aux haricots blancs est un délice. En arabe dialectal, cette
recette est appelée kâaiwate (difficile à transcrire en alphabet
latin). La viande de cette pièce de boeuf, à la chair
ferme, contient beaucoup de gras.
Cela ne m’a pas dérangée. Pour le dessert, il n’y a pas tellement
le choix. Une salade aux fruits frais et des tranches
d’ananas. Je ne prends ni l’un ni l’autre. Au moins le cuisinier
de Chez Daniel n’est pas prétentieux. Il ne se casse
pas la tête à préparer des pâtisseries immangeables ou
des desserts ratés.
Je prends un café corsé pour éviter de m’endormir. Ce repas,
que j’ai payé 376 dirhams avec un Coca light, m’a
alourdie. Le soir Chez Daniel, il y a une animation musicale.
Je ne crois pas que j’y viendrais pour dîner, je crains
que l’ambiance ne soit pas familiale. Mais, je reviendrais
déjeuner avec mon mari. Il raffole des kâaiwate. o
Loubna Bernichi
BON APPÉTIT





Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: hassanazdod (IP enregistrè)
Date: 23 mars 2007 : 22:08

MES AMITIEES
HASSAN

28 Maroc Hebdo International N° 734 du 2 au 8 Mars 2007
Le malaise et les tabous ont toujours entouré les relations entre le
Maroc et Israël. Les liens entre les deux pays sont souvent passés
sous silence. Pourtant, ils existent bel et bien…
Drôle de jeu auquel se livrent
les Marocains et les Israéliens.
Un couple qui semble avoir
fait sien l'adage «pour vivre heureux,
vivons cachés». Dernière polémique
en date, les accusations des Islamistes
à l'encontre du maire de Marrakech,
Omar Jazouli, affirmant que ce dernier
aurait signé un accord de coopération,
le 22 février 2007 à Marseille, avec le
maire de la ville israélienne de Haïfa,
Yona Yahav. Attajdid, support de presse
du PJD, a carrément lancé un appel
implicite à l'intifada. Omar Jazouli, lui,
réfute catégoriquement ces accusations,
avançant que seul un accord en matière
de formation touristique a été signé
avec la ville de Marseille. Arguant des
exactions croissantes des Israéliens
contre les Palestiniens, les Islamistes
marocains refusent toute normalisation
avec l'Etat hébreu. Et ce ne sont pas
les seuls. Officiellement, on n'a de cesse
de rappeler la fraternité deux fois
millénaire qui lie les Juifs marocains
aux Marocains musulmans, un discours
qui sert aussi l'image à l'international
d'un Maroc séculairement ouvert et tolérant.
Mais, dès lors qu'il s'agit de l'Etat hébreu,
en tant qu'entité politique, aucune
des personnes concernées n'admettra
publiquement et ouvertement avoir
un lien, de quelque nature que ce soit,
avec Israël. Et pour cause. Entre un
conflit israélo-palestinien vieux de plus
de près de 60 ans et ses feuilles de route
régulièrement «chiffonnées», un islamisme
tentaculaire, des peuples arabes
au bord du gouffre, le tout sur fond
de «choc civilisationnel» et de guerres
moyen-orientales, le contexte ne se
prête pas vraiment à la franchise.
Le silence et le malaise autour de la
question se sont faits encore plus pesants,
au lendemain de la fermeture, le
23 octobre 2000, à Rabat, de l'unique
bureau de liaison israélien au Maroc
et de celui du Maroc à Tel-Aviv suite
à la seconde Intifada.
Pourtant, des Marocains musulmans
et des Juifs israéliens continuent à entretenir
des relations politiques, commerciales,
touristiques ou amicales.
Visites de ministres israéliens au Maroc,
travail de lobbying auprès de la communauté
internationale… Sur le plan
diplomatique, le Maroc affiche ainsi
de manière plus ou moins ouverte, en
fonction de la situation en Palestine,
au Moyen-Orient et de la conjoncture
politique internationale en général, sa
volonté de normaliser ses relations avec
Israël. La dernière dénonciation par
SM Mohammed VI, en tant que
président du Comité Al Qods, des *
Maroc-Israël :
Liaisons occultes
Maroc-Israël :
Liaisons occultes
© Ph.AFP

30 Maroc Hebdo International N° 734 du 2 au 8 Mars 2007
ceau des religions monothésites. Ou,
pour les plus jeunes, pour écumer les
célèbres boîtes de nuit de Tel-Aviv, cette
cité qui ne dort jamais. Face à cette
demande croissante, quelques agences
de voyage, à Casablanca notamment,
proposent discrètement à leurs clients
des séjours tous frais compris à partir
de 10.000 dirhams. Le statut et le réseau
social de ces touristes marocains
d'un nouveau genre leur facilite également
l'entrée sur le territoire israélien
(on imagine aisément l'accueil qui
serait réservé à un jeune chômeur mal
rasé de Sidi Moumen aux suspicieuses
douanes israéliennes).
Certains Marocains choisissent même
de s'installer dans l'Etat hébreu. Ainsi,
c'est avec une note de suffisance non
dissimulée que le quotidien israélien
Yediot Aharonot, sous la plume de
Yaakov Lappin, rapporte dans l'édition
du 21 février 2007 l'histoire de Fayçal.
G, un jeune Casablancais de confession
musulmane résident à Tel-Aviv.
Fayce -pseudonyme choisi pour l'occasion-
serait arrivé en Israël en 1997
pour étudier à l'Université de Tel-Aviv
après des études secondaires dans un
lycée juif de Casablanca.
Fayçal travaille actuellement pour une
société de NTIC à Tel Aviv et se dit
déterminé à renouveler son visa étudiant
-expiré voilà deux ans- malgré
les réticences du ministère de l'Intérieur
israélien.
L'histoire de Fayçal, racontée en intégralité
par Béni Issembert, un journaliste
israélien d'origine française, a été
publiée en France aux Editions Ram
sous le titre Fayce, le Je de la paix. Le
livre est préfacé par Shimon Peres, qui
aurait, en homme de gauche, vu en l'-
histoire de Fayce un message de paix
entre juifs et musulmans. Mais, au-delà
de toute récupération politique, même
si aucune information ne filtre sur
le nombre de jeunes Marocains musulmans
installés en Israël, on ne peut
nier aujourd'hui l'existence de cas similaires
à celui de Faycal. Pour preuve
de cette migration, certes faible mais
réelle, des témoignages vivants.
Ainsi, Hicham, pour ne citer que lui, un
jeune footballeur casablancais, de père
musulman et de mère juive convertie
à l'Islam, s'est installé avec son
«éphémère» épouse Laïla pendant
quelques années à Jérusalem, où il a
joué un certain temps au sein d'une
équipe de football locale avant de revenir
au Maroc, en célibataire (son couple
n'aurait pas résisté à la beauté des
jeunes Israéliennes) et reconverti en
commerçant: «J'ai choisi de rentrer au
pays car, pour obtenir la nationalité
israélienne, il faut passer par le service
militaire. J'étais parfaitement intégré,
je parlais couramment hébreu, je
me sentais israélien à part entière mais,
par respect pour la mémoire de mon père
et ma famille arabe et musulmane,
je n'ai pas voulu servir dans l'armée
contre des civils palestiniens».
Ici et là, des supports de presse rapportent
quant à eux de prétendues expulsions
de prostituées marocaines musulmanes
d'Israël qui y vendraient clandestinement
leur chair le soir après leur
journée de travail dans des usines et
des ateliers. L’association islamiste
Mouvement Unicité et Réforme
(MUR) dénonce carrément une «filière
de prostitution marocaine en
Israël». Réseau mafieux qui, selon une
organisation djihadiste palestinienne,
emploierait près de 600 jeunes filles
maroco-musulmanes dans des villes
israéliennes et des colonies juives, notamment
en Cisjordanie.
Le "scoop" a même été repris par le
quotidien arabe londonien Al Quds Al
Arabi. Quel crédit accorder à ces assertions?
Quoi qu'il en soit, entre balivernes
et réalité, fierté et reniement,
amour instinctif et haine profonde, nostalgie
du passé, enjeux politiques actuels
et opportunisme commercial futur,
tourisme culturel et voyages d'affaires,
les liens entre le Maroc et Israël
ne semble pas près de s'effilocher.o
Mouna Izddine
Israël, destination
«in» pour le ghotta
marocain lassé du
bronzage-shopping
sur la Costa Del
Sol?






Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 24 mars 2007 : 03:45

Tres interessantes ces petites nouvelles concernant la Societe israelienne, racontees par des journalistes marocains.

Il y a tout d'abord le restaurant Daniel pour ceux qui viendraient en visite a Casablanca, et il y a ensuite le Maire de Marrakech, qui courageusement oeuvre pour un langage de paix entre les peuples. Esperons que ses efforts aboutissent pour le bien de nous tous.

Au sujet de marocains presents en Israel, j'en ai rencontre moi aussi pas mal, par exemple au fameux restaurant de Jerusalem "Darna" ou une grande partie du personnel est marocain authentique, parachute du Maroc pour parfaire le decor et la cuisine dans ce restaurant de choix.

Re: REVUE DE PRESSE HEBDO DU MAROC
Posté par: hassanazdod (IP enregistrè)
Date: 04 avril 2007 : 23:59

SALUT A TOUS
HASSAN
- L’amour est la plus universelle, la plus formidable et la plus mystérieuse des énergies cosmiques. Pierre Teilhard de Chardin
- Ce qu’il y a de bien quand on devient vieux, c’est que toutes ces choses que vous n’avez pas pu avoir quand vous étiez jeunes, vous n’en avez plus envie. L. Mc Candless
- Quand on abuse du liquide, on ne reste pas longtemps solide. Louis-Auguste Commerson
- C’est un ami, un vrai, pas un qui s’use quand on s’en sert. Henri Jeanson
- On croyait qu’il était à la tête d’une immense fortune, on ne se doutait pas qu’il était à ses pieds. Pierre Reverdy
- Offrir l’amitié à qui veut l’amour, c’est offrir du pain à qui meurt de soif. Proverbe espagnol
- La civilisation crée plus de besoins qu’elle n’en comble. Bernard Grasset
- Après trente ans passés à étudier la psychologie féminine, je n’ai toujours pas trouvé la réponse à la grande question : que veulent-elles au juste ? Sigmund Freud
- Un sot ne dit pas de choses intelligentes, mais un homme intelligent dit beaucoup de bêtises. Gabaret Ibraileanu
- Si l’on bâtissait la maison du bonheur, la plus grande pièce serait la salle d’attente. Jules Renard
- Je suis triste comme un lendemain de fête. Alfred de Musset
- Qu’est-ce qu’un esprit cultivé ? C’est celui qui peut regarder d’un grand nombre de points de vue. Henri Amiel
- Un bon conseil : méfiez-vous des bons conseils. Pierre Dac
- Tout lecteur réalise une vocation d’ermite à partir du moment où il entre dans un livre. Le livre lui-même est un ermitage. Michel Butor
- L’homme vraiment bon est celui qui aurait pu être méchant et ne l’a pas été. Nicolae Iorga
- Il faut vivre comme on pense, sinon tôt ou tard on finit par penser comme on a vécu. Paul Bourget
- On n’habitait pas la même ville. Tous les jours je lui envoyais une lettre. Elle a fini par se mettre en ménage avec le facteur. Coluche




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