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« Effacez le nom de mon grand-père à Yad Vashem »
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 27 fvrier 2009 : 12:23

Shimon Peres
Président de l’Etat d’Israël
Jérusalem, capitale réunifiée du peuple juif

A l’attention de Monsieur Jean-Moïse Brajtberg

Objet : Votre lettre ouverte, intitulée « Effacez le nom de mon grand-père à Yad Vashem »

Monsieur,
Votre lettre, dont je vous remercie, a retenu toute mon attention.

Qu’il me soit permis, d’entrée de jeu, de vous rappeler que je ne suis que le Président de l’Etat d’Israël, et non celui de Yad Vashem, qui est une institution privée et, à ce titre, indépendante du pouvoir politique.

Je me garderai de juger de la motivation que vous invoquez pour émettre l’exigence
- peu commune pour un descendant de victimes de la Shoah
- que soit retiré du Mémorial de Yad Vashem, ainsi que vous l’écrivez,
« le nom de mon grand-père, Moshe Brajtberg, gazé à Treblinka en 1943, ainsi que ceux des autres membres de ma famille morts en déportation dans différents camps nazis durant la seconde guerre mondiale ».
Vous me pardonnerez, j’espère, de ne pas me reconnaître dans votre démarche, et j’ose espérer que vous comprendrez que je ne puisse déférer à votre demande, pour le motif évoqué plus haut, ni même l’appuyer de quelque manière que ce soit.

En effet, non seulement le droit, mais également la décence, sans parler du respect dû aux défunts, interdisent à quiconque, y compris à vous, de prendre à titre posthume, des dispositions que vos ascendants décédés n’ont pas explicitement mentionnées, ou dont aucun élément crédible ne prouve qu’ils les aient implicitement souhaitées.

Ceci étant dit, je ne puis vous laisser écrire, sans réagir : « malgré plusieurs dizaines de résolutions prises par la communauté internationale, malgré l’évidence criante de l’injustice faite au peuple palestinien depuis 1948, malgré les espoirs nés à Oslo et malgré la reconnaissance du droit des juifs israéliens à vivre dans la paix et la sécurité, maintes fois réaffirmés par l’Autorité palestinienne, les seules réponses apportées par les gouvernements successifs de votre pays ont été la violence, le sang versé, l’enfermement, les contrôles incessants, la colonisation, les spoliations. »

En effet, vous faites état de ce que votre « sentiment d’humanité ne varie pas selon la citoyenneté des victimes » - ce qui est également mon état d’esprit ainsi que celui de la majorité de mes concitoyens.

Mais, après avoir affirmé qu’il vous « est insupportable » que notre pays « prétende, non seulement représenter les juifs dans leur ensemble, mais aussi la mémoire de ceux qui furent victimes du nazisme», vous affirmez « En conservant au Mémorial de Yad Vashem, au cœur de l’Etat juif, le nom de mes proches, votre Etat retient prisonnière ma mémoire familiale derrière les barbelés du sionisme pour en faire l’otage d’une soi-disant autorité morale qui commet chaque jour l’abomination qu’est le déni de justice ».

A ce propos, je tiens à vous dire ce qui suit, certain de représenter le sentiment de la majorité des Israéliens et, très probablement, celui des Juifs du monde entier.

Je m’étonne que vous ne fassiez preuve d’un sens de la justice sociale et politique aussi aigu, que pour les Palestiniens et non pour les Juifs israéliens qui ne sont pas moins victimes d’injustice et de déni d’existence de la part de ce peuple, auprès duquel, depuis plus d’un demi-siècle, ils aspirent à vivre dans la paix et la concorde.

Vous évoquez, à juste titre, « la cruauté faite aux Juifs », mais c’est pour la mettre immédiatement en parallèle avec « celle faite aux Palestiniens », selon une formule d’équivalence morale, très en vogue de nos jours, mais, en fait, éminemment perverse.

En effet, nous ne traitons pas les Palestiniens avec cruauté, même si la guerre qu’ils nous imposent a des conséquences cruelles, comme c’est le cas dans tous les conflits.

C’est pourquoi je me permets de vous dire, sans langue de bois et à l’israélienne, qu’il m’apparaît clairement que vos motivations sont tout sauf familiales et honorables, et qu’elles procèdent, en fait, d’un mal-être existentiel et identitaire que vous tentez de compenser et de justifier en vous lançant, à corps perdu, dans une phraséologie à caractère idéologique et partisan (*).

Cette logique revendicative et accusatrice vous amène à calomnier votre peuple et l’Etat qui le représente et qui constitue pour lui et constituera encore davantage dans l’avenir le seul refuge sûr contre les insultes, les calomnies et les menaces contre son existence même.

Cher Monsieur, ayez la décence de ne pas instrumentaliser, par un anachronisme culturel et psychologique, de nature quasi pathologique, le nom et la mémoire de vos ascendants pour les mettre au service d’une cause idéologique, dont rien ne prouve qu’ils y adhéreraient.

Enfin, vous semblez ignorer l’origine du nom de l’institution où les noms de vos ascendants, victimes de la Shoah, sont inscrits.

L’expression “Yad Vashem” est tirée d’un verset du prophète Isaïe (Is 56, 4-5), que j’ai inscrite en hébreu, en tête de cette lettre :
“Car ainsi parle L’Eternel aux eunuques qui observent mes sabbats et choisissent de faire ce qui m’est agréable, fermement attachés à mon alliance:
Je leur donnerai dans ma maison et dans mes remparts un monument et un nom meilleurs que des fils et des filles;
je leur donnerai un nom éternel qui jamais ne sera effacé.”

Les eunuques, ce sont nos morts, qui ne peuvent plus ni engendrer ni enfanter.
Notre Dieu, par la bouche de son prophète leur garantit lui-même que leur nom ne sera jamais effacé. Et vous, vous prétendez le faire !…

Il semble que vous ne croyiez pas (ou plus) au Dieu de nos Pères.

Votre ignorance est donc excusable. Par contre, déférer à votre exigence, à supposer que ce fût possible, équivaudrait à se révolter contre l’Esprit Saint, inspirateur des prophètes, et à enfreindre consciemment un commandement de la Torah : “Honore ton père et ta mère, afin que durent tes jours sur la terre que te donne L’Eternel ton Dieu.” (Ex 20, 12).

Shimon Peres

Annexe 1
Annexe 2
Full Record Details for Brajtberg Moshe
Source Pages of Testimony
Last Name BRAJTBERG
First Name MOSHE
Father’s First Name LEIB
Father’s First Name DAVID
Father’s Last Name BRAJTBERG
Sex Male
Date of Birth 1880
Place of Birth KAMINSK,PIOTRKOW,LODZ,POLAND
Marital Status MARRIED
Spouse’s First Name NACHA
Spouse’s Maiden Name GUTERMAN
Permanent residence KAMINSK,PIOTRKOW,LODZ,POLAND
Place during the war KAMINSK,PIOTRKOW,LODZ,POLAND
Place of Death TREBLINKA,Camp,POLAND
Date of Death 11/1942
Type of material Page of Testimony
Submitter’s Last Name FRISCHENMEYER
Submitter’s Last Name BRAJTBERG
Submitter’s First Name HELEN
Relationship to victim GRANDDAUGHTER
Registration date 09/06/1982
* Indicates an automatic Translation From Hebrew
The Central Database of Shoah Victims’ Names

Pour toutes ces raisons et par respect pour vos morts,
Laissez le nom de votre grand-père en paix, à Yad Vashem !

(*) Nota. J’ai fait procéder par mes services à une brève vérification dans la base de données informatique que Yad Vashem met à la dispositions de tous les internautes.

En effet, vous n’êtes pas sans savoir que l’inscription dans les registres de Yad Vashem n’est pas une décision de cet organisme; il faut, pour qu’elle soit homologuée, qu’un descendant direct authentifie l’assassinat de la victime par les nazis.

Or, les archives montrent que ce n’est pas vous qui avez rempli la fiche de témoignage, mais une petite-fille du défunt (voir Annexe 1, ci-après).

Enfin, il semble que vous n’ayez jamais consulté le dossier, puisqu’il fait état du décès de votre grand-père en 1942 et non en 1943, comme vous le mentionnez
(voir Annexe 2, ci-après),

Ces résultats confirment mes soupçons, évoqués plus haut, à savoir que vous vous êtes livré à une instrumentalisation démagogique de l’assassinat de votre grand-père par les nazis, pour servir votre idéologie anti-israélienne et soigner votre image personnelle

De défenseur du droit du plus faible (le Palestinien, selon vous) contre le plus fort (l’Israélien, toujours selon vous).

Ce pathos déplacé pourra facilement abuser des journalistes peu perspicaces, il a été sans effet sur mes services et sur moi-même.

Ceci était la réponse à cet article paru dans Le Monde :

[mobile.lemonde.fr]




Yad Vashem
Posté par: aaron (IP enregistrè)
Date: 27 fvrier 2009 : 17:07

Jean-Moïse Braitberg

Né en 1950 à Sainte-Foy-la-Grande, Jean-Moïse Braitberg a fait ses études à Bordeaux (IUT de journalisme, Science-Po, licence de sociologie) et vécu une vie turbulente en Aquitaine entrecoupée de voyages jusqu’en 1981.
Journaliste, il collabore à l’Union de Reims, puis au Quotidien de Paris où il devient grand reporter et se fait remarquer pour l’impertinence de ses enquêtes.
En 1992, il devient journaliste indépendant par la force des choses, et collabore notamment à L’Événement du Jeudi, VSD, Capital, Ça m’intéresse, Historia, l’Idiot international… et écrit beaucoup sur le vin.
Poursuivant sa quête du rêve éveillé, il publie en 2006 son premier roman, L’Enfant qui maudit Dieu chez Fayard.


Ce n'est pas étonnant qu'avec sa perversion pour les vins, son roman au titre scandaleux et son prenom semi hebraique ce monsieur qui a toujours rechercherle scandale veuille rester dans la communication et scandalise.
Mais Shimon Peres est impeccable comme d'habitude et lui apporte la preuve de son mensonge, il n'a jamais consulté le dossier, puisqu’il fait état du décès en 1942 et non en 1943.




Yad Vashem
Posté par: jean-Moïse (IP enregistrè)
Date: 08 mars 2009 : 20:00

Cher AAron,

Je prends la peine de vous répondre, non pas pour me justifier, mais pour mettre en avant deux choses:

la première c'est que vous avez publié un faux. La lettre dont vous faites état n'a jamais été écrite par Shimon Pérès, mais par un illuminé dénommé Menahem Macina qui anime le site de l'union des Patrons juifs de France.
Puisque vous avez su trouver ma biographie sur internet, vous auriez pu aussi chercher à vérifier l'authenticité de cette lettre..

La seconde chose que je voulais souligner est que, comme beaucoup de pesonnes animées par la seule haine, la rancoeur et la colère, vous ne répondez pas une seule seconde à mes arguments, vous n'essayez même pas de comprendre ma démarche, vous passez directement à l'insulte. Et quelles insultes:

"perversion pour le vin" Ah bon, je ne savais pas que ce breuvage consacré au kiddouch et au Seder, tant de fois cité par la bible et les prophètes pour ses vertus, soit le signe d'une perversion.

La deuxième invective : Mon roman que vous n'avez pas lu, "L'enfant qui maudit dieu" serait un titre scandaleux. Mais auriez vous osé dire aux juifs abandonnés de dieu derrière les barbelés d'Auschwitz, qu'ils blasphémaient en le maudissant?

Que savez-vous du génocide, autrement que par la télévision et la propagande sioniste, vous qui, si j'ai bien compris, êtes issu d'une famille qui a eu la chance, vivant en Afrique du Nord de ne pas connaitre ces horreurs là? Et tant mieux pour elle et pour vous.

Mais le pire c'est la perfidie raciste qui habite votre expression:"prénom semi-hébraïque". Comme Jean Zay, en sorte, le ministre de l'éducation nationale du front populaire qui fut tué comme juif par la milice, bien qu'ayant, comme moi, une mère protestante.

Vous immitez les antisémites en voulant diviser l'humanité entre juifs et non juifs. Libre à vous.

Je ne pense pas que ce soit la meilleure façon de rendre les hommes plus fraternels. Mais je ne crois pas que ce soit l'idéal de fraternité qui anime les sionistes, qui, à l'image des fanatiques du Hamas, commettent l'abomination d'idolâtrer la terre d'Israël plutôt que de célébrer la justice et le respect de la vie .

Certes, je ne suis pas juif selon la Halakha, mais le peuple juif fait partie de moi, que cela vous plaise ou non.

Recevez, monsieur, l'assurance de ma compassion pour votre bêtise.

Jean-Moïse Braitberg

« Effacez le nom de mon grand-père à Yad Vashem »
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 11 mars 2009 : 17:49

Citation:
jean-Moïse
Que savez-vous du génocide, autrement que par la télévision et la propagande sioniste, vous qui, si j'ai bien compris, êtes issu d'une famille qui a eu la chance, vivant en Afrique du Nord de ne pas connaitre ces horreurs là? Et tant mieux pour elle et pour vous.

Qu'en savez-vous vous meme, vous l'opportuniste, qui pour protester contre cette haine de soi, puisqu'il ne s'agit que de cela, choisissez d'accabler Israel et les israeliens lorsqu'ils ne font que defendre une population qui pendant 8 ans vit, hommes, femmes et enfants, terrée dans des abris jours et nuits, paralysee par la terreur de voir s'abattre sur leur maison un obus criminel ???

Il n'y a personne a Gaza !!! Pas un seul israelien et les terres liberees ont ete, a une vitesse eclair, submergees d'armes et de centres pour la formation de kamikazes et fanatiques dangereux. Mais, evidemment, cela ne merite pas votre interet ni votre reaction au journal Le Monde puisque celle-ci ne vous apportera pas la publicite convoitee ?!

Laissez en paix reposer votre grand-pere et cessez l'outrage immonde de parler en son nom alors que rien ne vous y autorise. Quant a cette haine de soi, fort comprehensible du reste vu les tourments dont le peuple Juif a du faire face et continue de faire face, j'ai un conseil pour vous : changez de religion et ne faites pas une double utilite de votre prenom, Jean-Moise, suffisamment ambigu par lui meme deja.




Yad Vashem
Posté par: gilou (IP enregistrè)
Date: 11 mars 2009 : 22:37

Monsieur J-Moïse
Le reproche que vous faites à certains juifs de parler de la Shoah sans l'avoir vécue,peut vous être adressé sans faire d'erreur .En effet,seuls ceux qui ont vécu l'enfer de la déportation,et en sont revenus peuvent le décrire.Votre âge vous interdit de vous en prévaloir,quand bien même votre grand-père en a été la victime.Et surtout de dire imprudemment que les Juifs y maudissaient Dieu,parce qu'un d'entre eux a écrit qu'il déplorait son absence .Qui peut prétendre percer le secret des voies de l'Eternel,béni soit-il ?

En invoquant la situation actuelle des protagonistes du conflit qui est imposé au peuple juif rassemblé sur la terre de ses patriarches,pour proposer publiquement de retirer le nom de votre grand-père des listes gravées de Yad-vashem,vous avez insulté le souvenir de ses souffrances.Car vous ne l'avez fait que pour puiser dans la haine anti-juive,et pas seulement anti-israelienne,une infâme et éphémère célébrité.Soyez sûr que si votre descendance devait conserver la mémoire de votre nom,ce serait plutôt en se référant à celui inscrit sur les stèles du souvenir que celui de votre signature dans les archives d'un périodique raciste ou d'un livre poussiéreux.

Quant à votre opinion sur le sort de palestiniens et sur la politique israélienne,elle n'est fondée que sur les conséquences visibles d'une guerre de 60 ans,dont vous évitez soigneusement,comme l'exige la pensée dominante actuelle,d'en évoquer les causes.

Pour retrouver un peu de dignité,je vous suggère de considérer votre demande comme une erreur et de vous en excuser.Publiquement,ce serait bien.Mais votre conscience peut le faire dans un repentir discret s'il est sincère.
N'attendez pas les 10 jours redoutables pour le faire.




Yad Vashem
Posté par: gilou (IP enregistrè)
Date: 11 mars 2009 : 22:52

A j-Moïse

Si votre grand-père avait survécu,il aurait peut-être été un des pionniers venus des camps concrétiser l'idéal des générations qui l'ont
porté depuis des millénaires d'exil.

[www.youtube.com]

Yad Vashem
Posté par: gilou (IP enregistrè)
Date: 12 mars 2009 : 20:57

"Au Président de l’Etat d’Israël et au Directeur du Mémorial de Yad Vashem

Retirez le nom de notre grand-mère du Mur de Yad Vashem

Par Michel NEUMANN et Osha NEUMANN

A l’exemple de Jean-Moïse Braitberg nous demandons que le nom de notre grand-mère soit effacé du mur de Yad Vashem. Son nom est Gertrude Neumann. D’après vos archives, elle était née à Kattowitz le 6 juin 1875, et mourut à Thieresienstadt.

M. Braitberg donne à sa requête d’excellentes raisons et un témoignage personnel éloquent. Ses mots sont éclairants, mais vous accordent ainsi qu’a ceux qui sont auprès de vous – trop de crédit. A l’inverse, je serai bref. Prenez cela, s’il vous plait, comme l’expression de mon dégoût et du mépris que j’éprouve pour votre Etat et tout ce qu’il représente.

Notre grand-mère fut victime de cet idéal même de souveraineté ethnique, cause pour laquelle Israël répand tant de sang depuis si longtemps. J’ai été parmi les nombreux juifs qui ne se sont pas exprimés sur ce sujet, en dépit des souffrances que cet idéal infligea à notre propre race. Cet idéal a enlevé des milliers de vies palestiniennes avant, finalement, que je comprenne que notre folie.

Notre complicité a été honteuse. Je ne crois pas que le peuple juif, au nom duquel vous avez commis tant de crimes, avec une suffisance tellement scandaleuse, pourra jamais se débarrasser de la honte que vous avez jetée sur nous. La propagande nazie, avec toutes ses calomnies, n’a jamais réussi à déshonorer ou corrompre les Juifs ; vous, vous y êtes parvenus. Vous n’avez pas le courage d’assumer la responsabilité de vos agissements sadiques : avec une insolence sans précédent, vous vous faites les porte-parole de tout un peuple, comme si notre existence même avait donné quitus à votre conduite. Et vous ternissez nos noms, non seulement par vos agissements, mais aussi par vos mensonges, vos faux fuyants, l’arrogance satisfaite et l’autosatisfaction infantile avec lesquels vous brodez sur notre histoire.

A la fin vous donnerez aux Palestiniens un petit bout d’Etat. Vous ne paierez jamais pour vos crimes et vous continuerez à vous rengorger de votre illusoire ascendance morale. Mais entre maintenant et la fin, vous aurez tué, tué et tué encore, sans rien gagner par votre brutalité de sale gosse trop gâté.

Notre grand-mère a suffisamment souffert de son vivant. Cessez, dans la mort, de la faire participerà cette horreur.

Michael Neumann

Michael Neumann est professeur de philosophie dans une université canadienne. Il est l’auteur de plusieurs essais, dont "The Case Against Israel", "What is Anti-Semitism", "The Politics of Anti-Semitism". On peut le joindre à mneumann@live.com

* * *

Je me joins à mon frère, Michael Neumann pour demander que toute référence à notre grand-mère soit retirée de Yad Vashem, le mémorial de l’Holocauste.

J’ai visité ce mémorial. Ses bâtiments, ses cours pavées et ses places s’étalent autoritairement sur des hectares aménagés. Cela dessine l’holocauste comme prélude à la création de l’Etat d’Israël. C’est un embaumement du souvenir des camps de la mort, préservés comme un trésor national. Ce trésor n’appartient pas à Israël. Ce n’est un trésor que s’il sert à se rappeler de ne plus jamais permettre à aucune nation de se déclarer exemptée, au nom de son "peuple élu", de ses devoirs de moralité et de décence..

Israël a fait de l’Holocauste son excuse pour perpétrer encore plus d’holocaustes. Il a dilapidé le trésor de la sympathie que le monde entier avait pour les victimes de l’Holocauste, en efforts stériles pour s’affranchir de toute critique lorsqu’il torture les Palestiniens et les étouffe sous son occupation de brute. Je ne souhaite pas voir la mémoire de ma grand-mère embarquée dans ce projet illégitime. "

Osha Neumann est avocat de la défense à Berkerley (USA), et l’auteur de "Up Against the Wall Motherf", et "ker : A Memoir of the Sixties with Notes for Next Time"



Quand l'anti-judaisme verbal virulent actuel finira en agressions physiques individuelles puis en pogroms,ces insensés mériteront de subir le sort de leurs ancêtres.

Yad Vashem
Posté par: gilou (IP enregistrè)
Date: 12 mars 2009 : 21:21

Ne sont récompensés que les Juifs,surtout israeliens,qui s'acharnent à dénigrer leur histoire et le peuple juif.Les prix leur garantit une nororiété qu'ils n'auraient jamais eue.



Créé en 1962, le Prix Aujourd'hui récompense «un ouvrage politique ou historique portant sur la période contemporaine (ouvrage à caractère général, mémoires, étude, biographie, essai) écrit par un auteur français ou étranger, mais publié en français et en France».
Il sera remis à Shlomo Sand ce mardi 10 novembre à l'Espace des femmes par Jacques Julliard, président du jury.




« Effacez le nom de mon grand-père à Yad Vashem »
Posté par: Carla (IP enregistrè)
Date: 12 mars 2009 : 23:11

Michel NEUMANN et Osha NEUMANN, Jean-Moïse Braitberg

Avez vous songé un instant, un seul, que si le Pays que vous vous octroyez le droit de juger avait existé, le nom de vos grand mères
ne seraient pas sur ce mémorial.

Pouvez vous jurer en examinant vos consciences que vos grand mères, au milieu de leurs souffrances n'auraient pas souhaité avoir cette armée de garçons et de filles d'Israel que vous injuriez copieusement, assis dans vos fauteuils, je ne sais où?

Vous estimez vos noms salis, vous avez raison, ils le sont à jamais, et pas par l'armée d'Israel, mais par vous même.

Quand vous parlez "d'holocauste", je suppose qu'il s'agit de la Shoa, et dans votre indigne comparaison, vous montrez que vous ne savez même pas de quoi vous parlez.

La Shoa, messieurs et madame, c'est l'arrestation systématique d'hommes et de femmes, de vieillards et d'enfants, ce sont des wagons plombés, c'est le crime industriel le plus minutieusement préparé de l'Histoire de l'humanité, ce sont des chambres à gaz et des fours crématoires, c'est un empilement de cadavres, ce sont des peaux arrachées pour en faire des abats jours, ce sont d'odieuses expériences médicales, c'est l'horreur suprême dans l'humiliation, et pour vous ménager, j'arrête là la description.

Moi, quand j'ai vu les avions de Tsahal survoler Auschwitz-Birkenau, j'ai pleuré de fierté et de désespoir, de désespoir parce que si ces avions, si ces pilotes avaient existé, vos grand mères, messieurs et madame ne figureraient pas sur ce mémorial.

Aucun de nous, vous entendez, aucun de nous ne peut parler à la place de ces morts là, on ne leur doit qu'une chose: le soutien inconditionnel à ceux qui se sont juré: "plus jamais cela" et qui font en sorte de pouvoir tenir ce serment là.




« Effacez le nom de mon grand-père à Yad Vashem »
Posté par: aaron (IP enregistrè)
Date: 12 mars 2009 : 23:43

Michel NEUMANN et Osha NEUMANN, Jean-Moïse Braitberg

De quel droit chacun de vous prétend être le légataire unique de son grand père ou de sa grand mère et demander d'effacer leurs noms du mémorial de Yad Vashem.
Vous avez des frères et des soeurs qui partagent ce même grand père ou cette même grand mère.
Vous avez des cousins/cousines qui partagent ce même grand père/ grand mère.
Mais vous décidez égoïstement que vous et vous uniquement avez le droit de faire cette demande en annulant tous les autres membres.
Par ailleurs un héritage se fait de père en fils, et non de fils en père et encore moins de petit fils a grand père.
Mon grand père a recu la legion d'honneur, qui suis-je moi pour oser demander qu'on la lui retire.
Vos grand père/grand mère ont reçus un honneur parallèle en étant inscrit a Yad Vashem, vous les déshonorez doublement par vos comportements.
Laissez les en paix,ils ont vécu l'enfer de leur vivant.

« Effacez le nom de mon grand-père à Yad Vashem »
Posté par: gilou (IP enregistrè)
Date: 13 mars 2009 : 00:20

Israël et l’identité juive
Point de vue d’un Français de culture juive
jeudi 5 février 2009
par Elio

Nous jugeons important de publier cette contribution de notre ami Elio Cohen-Boulakia, étant donné l’enjeu que représente cette question pour la cohésion sociale dans notre pays et le fait qu’elle concerne tous nos concitoyens et pas seulement les Français juifs.

"L’Etat d’Israël n’est pas le directeur de conscience de chaque juif de France.

Je suis français de culture juive, et pourtant je n’adhère absolument pas aux déclarations d’allégeance à la politique israélienne claironnées par ceux qui s’autoproclament « représentatifs des institutions juives de France ».

Je dénie à l’Etat d’Israël la faculté de pouvoir se considérer comme le garant « naturel » de mon droit à me réclamer de mon identité juive. J’appartiens au cercle Gaston Crémieux, cercle de réflexion juif, laïque, diasporiste, engagé à gauche, qui a toujours récusé la prétention à la centralité que, d’emblée, l’Etat d’Israël s’est arrogé par rapport aux diasporas juives à travers le monde ; car l’Etat juif – tel qu’il s’est dénommé - n’est pas pour autant l’Etat de tous les juifs lesquels vivent au sein des nations et qui sont porteurs de cultures façonnées par l’histoire.

Pourquoi est-il si important aujourd’hui de s’opposer à cette volonté d’israël à être « central » dans le vécu de la judéité de chacune des diasporas juives ? En quelque sorte à vouloir, s’agissant de notre pays, que chaque juif de France se sente d’abord israélien ? Parce qu’à l’heure où les exactions commises par les autorités israéliennes à l’encontre du peuple palestinien soulèvent une forte émotion, il est capital d’essayer d’éviter l’amalgame entre juifs de France et Israéliens, amalgame qui porte en germe le danger d’une forte vague antisémite. Récuser cette prétention à la centralité de l’Etat d’Israël, c’est combattre l’idée diabolique que chacun des juifs de France est un agent de propagande et de légitimation de la politique israélienne. Sur quoi repose cette revendication israélienne de pouvoir exercer, par sa seule existence, un véritable leadership sur la judéité mondiale ? Sur une lecture fondamentaliste des récits constituant les mythes fondateurs du judaïsme, en un mot de la Bible, lecture qui court-circuite, met entre parenthèses, le vécu millénaire des diasporas mondiales et leur riche réalité. Car, ne l’oublions pas, l’essentiel de l’apport du judaïsme au patrimoine mondial de l’humanité s’est exprimé en diaspora et ce, depuis la plus haute Antiquité. En matière de culture religieuse n’est-ce pas le Talmud de Babylone -fruit de l’exil- qui fait autorité…face à celui de Jérusalem ?

Le concept d’Etat-Nation, avec toutes les dérives qui sont celles de l’idéologie nationaliste a toujours eu un rôle moteur pour l’Etat d’Israël. On ne peut en dire autant des cultures juives au travers de leur longue histoire.

Cette volonté de « captation » de l’essentiel de la judéité mondiale s’est portée également sur un autre registre, celui de la mémoire de la Shoah. Par une politique délibérée les autorités israéliennes se sont instituées détentrices uniques de cette mémoire. Le scandale –traduction du mot hébreu Shoah- survenu durant la Seconde guerre mondiale interpelle la conscience humaine universelle et ne devrait donc pas être monopolisé ni instrumentalisé par un Etat, parce qu’elle n’est pas une « histoire de Juifs », qu’ils soient d’Israël ou de la diaspora. Et pourtant sans s’en rendre compte, ils sont nombreux ceux qui entrent dans le jeu d’Israël et partagent cette lecture de la mémoire de la Shoah. Quand ils reconnaissent l’Etat d’Israël comme unique dépositaire des victimes de l’Holocauste, ils en font un Etat-victime, Etat- victime qui devient bourreau lorsqu’il opprime le peuple palestinien. Ce télescopage victime/bourreau conduit certains à des rapprochements qui constituent des contresens historiques : étoile de David et croix gammée, Tsahal et la Wehrmacht, le territoire de Gaza et celui du ghetto de Varsovie … Voilà pourquoi il me semble important de dénoncer cette tentative permanente de l’Etat d’Israël de faire une « OPA » sur la judéité mondiale et en l’occurrence sur la judéité française.

Trancher le nœud gordien qui, aujourd’hui, semble devoir river les Juifs de France à la politique israélienne est un enjeu majeur pour la cohésion sociale dans notre pays qui, rappelons-le, concentre par rapport au reste de l’Europe, à la fois les plus fortes minorités de personnes de cultures arabo musulmanes et aussi de cultures juives. "

Elio Cohen Boulakia



Ces élucubrations d'un Juif,montre le degré de lâcheté dont ce genre de pourri est capable pour préserver son petit confort individuel,ne se rendant pas compte qu'il entretient la haine et le mépris des innombrables anti-juifs.Paru dans une revue de l'Essonne (région parisienne)

« Effacez le nom de mon grand-père à Yad Vashem »
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 15 mars 2009 : 03:48

Les noms gravés dans la pierre de Yad Vachem sont là pour perpétuer ceux gravés dans la mémoire des Hommes.

Quelles que soient leur motivations, ces individus qui voudraient les voir effacer, se font les complices d'une nouvelle shoah, qui assassine une deuxième fois les Ancêtres innocents, martyrisés, passés à l' Orient éternel, dont la mémoire appartient à présent à l' Humanité et au Souvenir.




« Effacez le nom de mon grand-père à Yad Vashem »
Posté par: gilou (IP enregistrè)
Date: 15 mars 2009 : 15:16

Et ce que ces insensés ignorent,c'est que chaque fois qu'ils parlent des disparus,les morts les écoutent et les regardent,et peut-être gémissent de douleur en entendant leurs insanités.
Car la recommandation de respecter son père et sa mère,non seulement concerne les vivants mais toutes les générations disparues.

« Effacez le nom de mon grand-père à Yad Vashem »
Posté par: CEREJIDO (IP enregistrè)
Date: 15 mars 2009 : 15:29

De toutes les manières ce Moïse Benmé2, a quitté le forum certainement de honte la queue entre les jambes comme un chien.

« Effacez le nom de mon grand-père à Yad Vashem »
Posté par: gilou (IP enregistrè)
Date: 21 mars 2009 : 16:54

[www.youtube.com]

S'il faut effacer un nom de la surface de la terre,celui de ce guignolo
est à la première place.



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