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Les Juifs n’ont pris la terre de personne
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 29 aot 2009 : 20:57

Les Juifs n’ont pris la terre de personne

Par Joseph Farah


Voici un témoignage d’une rare lucidité de Joseph Farah, journaliste arabe américain, publié en anglais sur le site www.worldnetdaily.com

Nous savons déjà que Volney, Alexander Keith, J.S. Buckingham, Alphonse de Lamartine, Mark Twain et Arthur Stanley s'accordent tous sur le fait que la 'Palestine' était ” un désert parsemé de rares bourgades”.

Gustave Flaubert nous rapportait même que “Jérusalem est un charnier entouré de murailles. Tout y pourrit, les chiens morts dans les rues, les religions dans les églises. Il y a quantité de m****** et de ruines. Le juif polonais avec son bonnet de renard glisse en silence le long des murs délabrés, à l’ombre desquels le soldat turc engourdi roule, tout en fumant, son chapelet musulman…“

En tant que critique arabe américain le plus en vue, en ce qui concerne Yasser Arafat et les objectifs-bidon “palestiniens”, je reçois beaucoup de courrier haineux et plus que ma part de menaces de mort. La plupart de ces attaques – au moins celles qui se donnent la peine d’aller au-delà des insultes et de l'obscénité – disent seulement que je ne comprends pas ces pauvres Arabes qui ont été déplacés, chassés de leurs maisons et transformés en réfugiés par les Israéliens, ni n'ai de compassion pour eux.

« Permettez-moi d'affirmer clairement et simplement ceci: les Juifs en Israël n'ont pris la terre de personne.

Quand Mark Twain visita la Terre Sainte au XIXe siècle, il fut très déçu. Il ne vit pratiquement personne. Il la décrivit comme une vaste terre de désolation. Le pays que nous connaissons aujourd'hui sous le nom d'Israël était pratiquement désert (1)

Au début du XXe siècle cela commença à changer. Des Juifs venus du monde entier se mirent à revenir dans leur patrie ancestrale,
la Terre Promise que Moïse et Josué avaient conquise, des millénaires auparavant, ainsi que le croient Chrétiens et Juifs, sous les ordres directs de Dieu. Cela ne veut pas dire qu'il n’y ait pas toujours eu une forte présence juive sur cette terre, en particulier dans et autour de Jérusalem. En 1854, selon le compte-rendu publié dans le New York Tribune, les Juifs représentaient les deux tiers de la population de cette ville sainte. Quelle est la source de cette statistique ? Un journaliste, envoyé spécial au Moyen-Orient pour le Tribune. Il s'appelait Karl Marx, oui ce Karl Marx là.

Un guide de la Palestine et de la Syrie, publié en 1906 par Karl Baedeker, illustre ce fait : alors même que l'Empire Ottoman musulman régnait sur la région, la population musulmane de Jérusalem était minime. Ce livre estime la population totale de la ville à 60.000 habitants, dont 7.000 Musulmans, 13.000 Chrétiens et 40.000 Juifs. “Le nombre de Juifs s'est considérablement accru durant les dernières décennies, malgré l'interdiction d'immigrer ou de posséder des terres qui leur est faite”, déclare ce livre. Bien que les Juifs y soient persécutés, ils venaient quand même à Jérusalem et y représentaient la vaste majorité de la population, déjà en 1906. Et bien que les Musulmans proclament aujourd'hui Jérusalem comme la troisième ville sainte de l'Islam, quand la ville était sous régime musulman, ils ne lui manifestaient que très peu d'intérêt.

Lorsque les Juifs vinrent, drainant les marécages et faisant fleurir les déserts, un phénomène intéressant se produisit. Les Arabes suivirent. Je ne les en blâme point. Ils avaient de bonnes raisons de venir. Ils y trouvaient des emplois. Ils venaient pour la prospérité. Ils venaient pour la liberté. Et ils vinrent nombreux.

Winston Churchill observa en 1939: “Ainsi, loin d'y être persécutés, les Arabes sont arrivés en masse dans ce pays, s'y sont multipliés jusqu'à ce que leur population augmente même plus que les communautés juives de par le monde n'avaient pu mobiliser de Juifs.”

Puis arriva 1948 et la grande partition. Les Nations Unies proposèrent la création de deux Etats dans la région, l'un juif, l'autre arabe. Les Juifs l'acceptèrent avec gratitude. Les Arabes la rejetèrent férocement et déclarèrent la guerre.

Les leaders arabes demandèrent aux Arabes de quitter la zone pour ne pas être pris dans les échanges de tirs. Ils pourraient revenir dans leurs maisons, leur dit-on, après qu'Israël soit écrasé et les Juifs détruits. Le résultat ne fut pas celui qu'ils escomptaient. Selon les estimations les plus courantes, plusieurs centaines de milliers d'Arabes furent déplacés du fait de cette guerre, mais non par une agression israélienne, non par un accaparement des propriétés foncières par les Juifs, non par un expansionnisme israélien. En réalité, il existe de nombreux documents historiques montrant que les Juifs ont instamment demandé aux Arabes de rester et de vivre avec eux en paix. Mais, tragiquement, ces derniers choisirent de partir.

54 ans plus tard, les enfants et petits-enfants de ces réfugiés vivent encore beaucoup trop souvent dans des camps de réfugiés, et ce non du fait de l’intransigeance israélienne, mais parce qu'ils ont été abusivement utilisés comme outil politique par les puissances arabes. Ces pauvres malheureux auraient pu être installés en une semaine par les riches Etats arabes pétroliers, qui contrôlent 99,9% de la totalité des territoires du Moyen-Orient, mais ils sont gardés comme de véritables prisonniers, remplis de haine envers la mauvaise cible, les Juifs, et utilisés comme armes en tant que martyrs-suicide par les détenteurs arabes du pouvoir.

Telle est la véritable histoire moderne du conflit arabo-israélien. Jamais les Juifs n'ont arraché les familles arabes de leurs foyers. Quand la terre avait un détenteur, ils en achetaient les titres de propriété largement excessifs, pour pouvoir avoir un lieu où vivre à l’abri des persécutions qu’ils avaient subies partout dans le monde.

Dire que les Israéliens ont déplacé qui que ce soit est un énorme et flagrant mensonge dans d'une longue série de mensonges et de mythes qui ont amené le monde au point où il est prêt à commettre, encore une fois, une autre grande injustice envers les Juifs. »

Joseph Farah


(1) “La terre d'Israël (baptisée 'Palestina' par l'Empire romain et rebaptisée 'Palestine' par ses descendants anglo-saxons) était quasiment vide et désolée avant les grands mouvements migratoires de la fin du XIXe siècle, comme en témoignèrent tous les archéologues et écrivains qui la visitèrent à l'époque. Thomas Shaw, Constantin espondance (http://expositions.bnf.fr/veo/cabinet/citation.ht m)




Les Juifs n’ont pris la terre de personne
Posté par: CEREJIDO (IP enregistrè)
Date: 29 aot 2009 : 22:51

NOUS N'AVONS PRIS LA TERRE DE PERSONNE !!

Il suffirait de comparer le calendrier hébraïque et le leur une différence de plusieurs sièclesssssssssssssssssssssssssss !!! alors qu'ils aillent vivre en jordanie-palestinienne avec AMAN comme capitale à rebaptiser AL QODS.

Newt Gingrich et l’invention du peuple palestinien[
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 24 dcembre 2011 : 05:28

Newt Gingrich et l’invention du peuple palestinien

L'ex-président de la Cambre des représentants Newt Gingrich est l'un des favoris à l'investiture du parti républicain pour les prochaines élections présidentielles américaines. La politique intérieure fait l'objet de débats houleux sur fond de crise économique, mais la politique étrangère est parfois aussi un sujet qui fâche aux Etats-Unis. Lors d'une interview récemment accordée à une chaîne communautaire juive, Gingrich a qualifié les Palestiniens de peuple inventé. Cela n'a pas manqué de susciter la colère des leaders palestiniens et de leurs soutiens.

En réalité tous les peuples sont inventés, parce qu'il n'existe dans l'espèce humaine que des individus. Or chaque individu étant différent, rien ne lui confère une appartenance innée à telle ou telle civilisation, culture ou groupe humain quel qu'il soit. La marque d'un peuple relève d'un sentiment arbitraire, et ne saurait être déterminée par d'autres que ses propres membres.

La Palestine a toujours été habitée par des juifs, des arabes et d'autres ethnies qui considéraient qu'ils y avaient leurs racines. Il y a plus d'un siècle l'immigration juive s'est intensifiée sous la poussée du mouvement sioniste, tant et si bien que les juifs ont fini par réunir en 1948 tous les attributs d'un peuple apte à se constituer en nation indépendante. Ils l'ont donc fait, et auraient d'ailleurs pu le faire dix ans plus tôt sans l'opposition du monde arabe à l'idée même d'un Etat juif.

Quant au peuple palestinien tel qu'il s'identifie aujourd'hui, il n'a pris conscience de lui-même que suite à la Guerre des Six-Jours de 1967, après qu'une coalition arabe ait tenté de rayer Israël de la carte. Avant cela il y avait identité quasi-totale entre arabes de Cisjordanie et Gaza d'une part, et arabes de Jordanie d'autre part. Au fil du temps ces populations ont chacune développé une spécificité, et se confondent aujourd'hui moins que précédemment.

Les commentaires du candidat Gingrich peuvent être considérés comme provocateurs, mais en réalité ils sont l'effet de l'irritation grandissante de l'opinion américaine face à une déligitimation d'Israël qui s'exprime de manière de plus en plus ouverte à travers le monde. C'est une manière peu diplomatique et agacée de dire une vérité pourtant criante, mais Gingrich a pris les palestiniens au piège de leur propagande. En effet, si les palestiniens contestent le droit au peuple juif de vivre en Israël, ils s'exposent à leur tour à ce que l'on s'interroge sur la notion de peuple palestinien, dont on réalise bien vite que personne n'en avait entendu parler il n'y a pas si longtemps.

La conclusion que l'on peut tirer de l'exaspération de Gingrich, c'est qu'invention pour invention, une chose est établie: quel que soit l'angle sous lequel l'on envisage la chose, le peuple juif a sans aucun doute possible été inventé avant le peuple palestinien. On pourrait se demander dans ces conditions pourquoi l'Etat d'Israël envisage néanmoins la solution de deux Etats pour deux peuples, mais l'explication est simple: c'est qu'Israël aspire à la fin du conflit.

[arielgurevitz.blog.lemonde.fr]



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