Andre Elbaz a ete recu au Maroc avec un enorme enthousiasme. Il expose parrallelement dans 4 villes et prochainement s'ouvrira a Casablanca son exposition. La presse marocaine a unanimement relate son oeuvre et parcours artistique. Il est considere comme l'un des precurseur de la peinture moderne au maroc.
Une breve presentation de l'artiste parue sur le site
[
www.ambafrance-ma.org]
Apres une absence de pres d'un quart de siecle, Andre Elbaz expose de nouveau au Maroc. Il revient avec une retrospective, couvrant les quinze dernieres annees de son travail. Il est l'un des precurseurs de la peinture moderne au Maroc et decouvreur de nombreux talents, dont celui de Chaibia. Il expose simultanement quatre series de son oeuvre dans les Instituts francais de Casablanca, Rabat, Fes et a l'Alliance fran?aise d'El Jadida.
La serie qui sera exposee a Rabat est incontestablement la plus engagee dans l'oeuvre du peintre. Intitulee sans equivoque " Contre la barbarie ", elle montre combien Andre Elbaz est soucieux des cris de detresse qui s'elevent des coins les plus recules du monde. Elbaz ne fait pas partie des artistes qui regardent sans rien dire, il met la main a la pate. Son engagement s'effectue toujours a travers une oeuvre qui ne sacrifie jamais la teneur esthetique au message a transmettre.
Andre Elbaz est ne en 1934 a El Jadida. Apres une formation de 1957 a 1961 a l'ecole des Beaux Arts de Paris, Andre Elbaz rentre au Maroc pour enseigner a l'ecole des Beaux Arts de Casablanca, de 1962 a 1963, la peinture, le dessin et l'histoire de l'art.
Il part ensuite a Londres o? sa premiere exposition personnelle, en 1964, fut un triomphe.
Andre Elbaz voyage beaucoup, avant qu'un prestigieux atelier ne le fixe a Paris. Elbaz demeure
l'unique peintre marocain a qui l'on a attribue un atelier a la Ruche, lieu ou ont travaille des artistes comme Chagall, Modigliani, Soutine ou encore Fernand Leger. Elbaz realise egalement des films d'art. Le Centre Georges Pompidou (Paris) a organise, en 1992, une retrospective de ses films d'art.