Munich de Stephen Spielberg 2005.
Une revue du film


Munich 1972. Dans la nuit du 5 septembre, un commando de l'organisation terroriste palestinienne Septembre Noir s'introduit dans le Village Olympique, force l'entr?e du pavillon isra?lien, abat deux de ses occupants et prend en otages les neuf autres. 21 heures plus tard, tous seront morts, et 900 millions de t?l?spectateurs auront d?couvert en direct le nouveau visage du terrorisme.

Apr?s avoir refus? tout compromis avec les preneurs d'otages, le gouvernement de Golda Meir monte une op?ration de repr?sailles sans pr?c?dent, baptis?e ?Col?re de Dieu?. Avner, un jeune agent du Mossad, prend la t?te d'une ?quipe de quatre hommes, charg?e de traquer ? travers le monde onze repr?sentants de Septembre Noir d?sign?s comme responsables de l'attentat de Munich.

Pour mener ? bien cette mission ultrasecr?te, les cinq hommes devront renoncer du jour au lendemain ? leur identit?, se couper de leur pays et de leur famille, vivre en permanence dans l'ombre, s'exposer ? tout moment ? la vengeance de leurs cibles. Gen?ve, Francfort, Rome, Paris, Chypre, Londres, Beyrouth... une longue traque s'engage, ?maill?e d'ex?cutions spectaculaires, mais aussi de bavures, de doutes, d'angoisses et de d?chirements.


Mon avis personnel sur ce film 3 1/2 sur 5. A voir

Anidavid
Ton sujet etait un peu special, car tu racontes l'histoire, mais tu ne donnes pas ton opinion, si ce n'est par la note, 3,5 sur 5, qui n'est pas super pour un film de Spielberg.
J'ai commence a comprendre en lisant le sujet de Gilou sur le m?me film ; il dit que c'est un film anti-israelien.
Ce film sort mercredi a Paris, nous irons quand meme le voir pour nous faire une opinion.
Ne peut-on avoir ton opinion profonde ?
Merci
Jacotte

Une "fiction historique"
Tony Kushner revient sur son travail d'?criture : "Cette histoire est bourr?e de paradoxes et de contradictions. Du fait qu'elle a trait ? une op?ration secr?te, nous ne disposons d'aucune information totalement fiable et nous n'en aurons sans doute jamais. Nous nous sommes donc octroy? le droit d'inventer et d'aborder nos personnages sous un angle plus humain. Il me semble que nous donnons ici un exemple tr?s scrupuleux de "fiction historique". A propos du titre, il ajoute : "Je trouvais sa simplicit? appropri?e ? un film qui s'ouvre sur un drame violent, historiquement d?fini, avant de montrer qu'il n'y a rien de simple dans cette histoire et que toutes nos certitudes sont r?visables."
L'aveu que le film est une fiction traitant des caract?res de personnages r?els sans rapport avec la r?alit? et ceci sous la forme d'un r?cit historique,s?me le doute insidieux sur le patriotisme des Israeliens de l'ombre tout en laissant entendre subtilement que la forme terroriste de la guerre palestienne est men?e par des humanistes.
Cette fiction rejoint perfidement les commentaires innombrables qui traitent les soldats israeliens et les aviateurs de criminels endurcis.

Un commentaire sur le film "Munich" de Spielberg que je retrouve sur un site canadien

Citation:

OEil pour oeil
Richard Martineau

Pendant deux ans, les membres de ce groupe ont patrouill? le monde. Ils ont amass? des informations, achet? des armes sur le march? noir, fabriqu? de faux passeports et suivi leurs cibles ? la trace. Ils ont abattu un homme dans le hall d'une tour d'habitation, plac? des bombes dans un t?l?phone et sous un lit, et fait exploser une chambre d'h?tel ? Ath?nes. Ils ont abattu
de sang-froid trois Arabes devant une ?glise en Suisse, tu? une femme dans une p?niche en Hollande et fait sauter l'automobile d'un suspect ? Paris.

Du 16 octobre 1972 au 11 novembre 1974, les membres de cette escouade ont tu? 15 personnes.

Ils ont veng? leurs compatriotes, comme le souhaitait Golda Meir.

Mais ils ont aussi perdu leur ?me en chemin.

La derni?re sc?ne de Munich se d?roule ? New York en 1975. Flou?, d?prim?, rong? par le doute, le chef de l'escouade antiterroriste se demande s'il a bien fait d'accepter cette mission. La cam?ra le suit alors qu'il longe la rivi?re Hudson.

On le voit marcher les mains dans les poches. On aper?oit les buildings de Manhattan. Puis la cam?ra effectue un lent panoramique ? gauche et s'arr?te sur les deux tours du World Trade Center.

The End.

Spielberg est un cin?aste intelligent. S'il a d?cid? de terminer son film sur des images du World Trade Center (un punch que j'ai trouv? aussi fort que celui de La Plan?te des singes), ce n'est pas innocent. C'est parce qu'il veut ?tablir un parall?le entre Isra?l et les ?tats-Unis, entre les d?cisions prises par Golda Meir en 1972 et celles prises par George W. Bush en 2001.

"La vengeance est une arme dangereuse, dit en substance Spielberg. Quand on terrorise des terroristes, quand on tue des meurtriers, quand on brise la loi pour attraper des gens qui brisent la loi, quand on bafoue les libert?s individuelles pour punir des gens qui bafouent les libert?s individuelles, on finit par perdre son ?me et par descendre au niveau de ses ennemis. La meilleure fa?on de d?fendre la d?mocratie est de la respecter."

Si ce n'est pas un film politique, je me demande ce que c'est...

Ce n'est pas la premi?re fois que Spielberg critique l'administration am?ricaine. War of the Worlds, son film pr?c?dent, ?tait aussi une m?taphore sur la lutte antiterroriste men?e par George W. Bush. ? travers cette adaptation cr?pusculaire du classique de H.G. Wells, Spielberg montrait ? quel point le recours aux armes est une solution inad?quate lorsque vient le temps de lutter contre une menace aussi insidieuse que le terrorisme. Rappelez-vous le personnage interpr?t? par Tim Robbins. Sorte de "survivaliste" fou qui tripait sur les fusils et qui ?tait pr?t ? ?craser ses voisins pour tuer ses ennemis, il ?tait d?peint comme un v?ritable crackpot.

Il a beau avoir fait des films sur des requins et des extraterrestres, Steven Spielberg n'en demeure pas moins un auteur important qui a des choses ? dire. Suffit d'aller au-del? des apparences et de voir un peu plus loin que le bout de son nez...

Et je comprends mieux, sans avoir vu le film, l'intention de Spielberg en realisant ce film. Je pense que cette expedition vengeance etait tout aussi cruelle a realiser par les personnes designees qui pendant 2 ans ont oeuvres seules et loin de leur famille pour "venger" la mort des 12 athletes.

Finalement, vous m'avez donn? l'envie d'aller voir ce film pour m'en faire une opinion personnelle alors que j'avoue je n'y avais pas vraiment song?! Il passe en ce moment ici. Je vous dirai ce que j'en pense, si vous le d?sirez...

Amiti?, Laila

Pour Israel,il ne s'agit pas de 'venger" comme le proclament ses d?tracteurs,mais de punir des criminels que les d?mocraties occidentales et les dictatures abritent et prot?gent,sans jamais les livrer.
Les exemples abondent,du diplomate iranien ? Paris,? l'organisateur de l'assassinat de l'achile lauro et ? l'alg?rien que le royaume uni n'a extrad? qu'apr?s 11 ans de proc?dures.Sans parler des nazis en Am?rique.
Quand aux auteurs de films politiques,aux intellectuels et professeurs(dont Pappe de Haiffa)ils ne peuvent jouir de notori?t? qu'aupr?s des ?nemis et d?tracteurs de leur propre peuple,qui leur offrent avec plaisir l'audience internationale .Les ?tats d'?me morbides de nos courageux agents n'existent que dans l'imagination de Kushner,qui regrette peut-?tre de n'avoir pas pu avoir de relations proches avec ce genre d'hommes.
Gilou

Je n'ai pas vu le film mais apres lecture de quelques critiques sur ce fim + ce qui est ecrit ci-dessus, j'en conclus :
C'est du Spielberg par excellence, c'est du Holliwood et le but supreme de ce cinema c'est le nombre de spectateurs qui verront le film, d'ailleurs c'est le critere d'un bon film a l'americaine.

Et c'est d'ailleurs la raison de la non prise de position de Spielberg:
On place sur un meme plan les victimes, les tueurs et les vengeurs et on laisse au spectateur le choix dans cette ambivalence. Ce sera a lui de choisir son camp, sa morale et bravo Holliwood chacun y trouve son compte et le nombre de spectateurs augmente.

Ce n'est plus le cinema engage genre Gosta Gravas, ce n'est pas non plus un film politique, c'est un film a dollars, un de plus avec beaucoup de fantaisies puisqu'on ne sait pas comment exactement les services secrets ont agi.


Enfin si ma memoire est exacte il y a deja eu "la liste de Schlinder" ou deja Spielberg mettait en parallele les trains en partance pour l'Enfer et une bonne famille allemande.

Spielberg rejoue sur cette ambivalence.

Je n'irais donc pas voir le film.

MUNICH PLAIDE EN FAVEUR DU TERRORISME PALESTINIEN

Munich , le film de Spielberg affirme que la cause isra?lienne est une faillite morale



par Charles Krauthammer

Paru dans le Washington Post du 13 janvier 2006

Texte anglais Spielberg makes case for Palestinian terror. 'Munich' contends Israeli cause is morally bankrupt.

Traduction fran?aise Menahem Macina pour www.upjf.org (1)



Si Steven Spielberg avait fait un film sur la d?sagr?gation psychologique d?un assassin par vengeance, c?e?t ?t? excellent. Mais il a d?cid? de donner ? cette fiction le nom de Munich et de l?enraciner dans un ?v?nement historique r?el le massacre, en 1972, par des terroristes palestiniens, de onze athl?tes isra?liens aux Jeux olympiques de Munich. Ce faisant il devait relater correctement l??v?nement.



La seule part de v?rit? du r?cit est dans les quelques minutes qu?a dur? le v?ritable massacre. Le reste est une invention ? qui s?inspire d??v?nements r?els ?, comme le mentionne d?licatement Spielberg dans le g?n?rique.



Des ?v?nements r?els Balivernes, qui s?inspirent de la conviction de Tony Kushner (co-auteur du sc?nario), selon qui la cr?ation d?Isra?l fut un d?sastre historique, moral et politique pour le peuple juif.


Les victimes de Munich escamot?es



C?est une r?gle, en mati?re de r?alisation cin?matographique, qu?on ne peut traiter que d?un personnage que l?on conna?t. Dans Munich, les athl?tes sont des figurants non seulement dramatiques mais historiques, des personnages subsidiaires. Spielberg nous en donne scrupuleusement les noms ? une Liste de Spielberg ? et rien de plus ils n?ont pas d?histoire, pas de contexte, pas de relations, rien. Ils sont l? pour mourir.



Les Palestiniens qui ont planifi? le massacre et sont traqu?s par Isra?l sont dot?s ? par la concision du talentueux expert cin?matographique ? de densit?, de profondeur, d?histoire. Le premier Palestinien qu?il nous est donn? de rencontrer est le po?te ?rudit en train de donner une conf?rence publique, puis se conduisant aimablement avec son commer?ant italien, avant d??tre abattu brutalement et de sang-froid par les Juifs.



Vient ensuite l?homme m?r de l?Organisation de Lib?ration de la Palestine, qui adore sa fille de 7 ans et est d?chiquet?. Aucun de ces conspirateurs n?est jamais montr? en train de comploter l?attentat de Munich ou quelque autre acte de cruaut? s?y rapportant.



Mais la brutalit? isra?lienne la plus choquante met en sc?ne la prostitu?e hollandaise ? apolitique, magnifique, path?tique, qui est abattue, nue, bien s?r, par des Isra?liens devenus ? moiti? fous qui r?glent des comptes personnels. Le comportement typiquement isra?lien, je suppose.



Plus flagrante encore que la manipulation par le truchement des personnages est la propagande par le biais des dialogues. La l?gitimation palestinienne est claire et nette Les Juifs ont vol? notre terre et nous allons tuer tout Isra?lien qui nous tombera sous la main pour la r?cup?rer.



Ceux qui sont cens?s plaider en faveur des Isra?liens affirment? la m?me chose. La m?re du personnage principal, le sioniste engag?, insensible ? la piti?, d?clare Nous avions besoin d?un lieu de refuge. Nous l?avons pris. Puis, elle ?voque les membres de sa famille disparus dans l?Holocauste.



Le r?alisateur prend pr?texte de l?Holocauste


Spielberg fait de l?Holocauste le moteur du Sionisme et sa justification. Ce qui est, bien entendu, la th?se palestinienne. D?ailleurs, c?est la th?se classique des anti-Sionistes, et, plus r?cemment, celle du Pr?sident de l?Iran, qui affirme qu?Isra?l devrait ?tre effac? de la carte. Et pourquoi pas Si l?existence d?Isra?l n?est rien d?autre que la cons?quence du complexe de culpabilit? de l?Europe pour l?Holocauste, pourquoi les musulmans devraient-ils supporter un Etat juif en leur sein



Il faut un ignare d?Hollywood pour donner consistance ? l?argument d?un antis?mite iranien radical. Mais l?histoire juive n?a pas commenc? avec la Nuit de Cristal. Le premier Congr?s sioniste a eu lieu en 1897. Les Juifs ont lutt? pour la reconnaissance de leur droit ? cr?er un Foyer national juif en Palestine, et l?ont obtenu de la Grande Bretagne, en 1917, et de la Ligue des Nations, en 1922, deux d?cennies avant l?Holocauste.



L?antique demande d?une patrie


Ceci ?tant dit, la revendication juive est beaucoup plus ancienne. Isra?l ?tait l?ancienne patrie des Juifs, l?emplacement des deux premi?res communaut?s juives durant un mill?naire ? longtemps avant les Arabes, longtemps avant l?Holocauste.



Les destructions romaines, en 70 et 135 de notre ?re, ont an?anti l?ind?pendance des Juifs, mais jamais leur aspiration ni leur v?u de retourner dans leur patrie. Leur miraculeux retour, deux mille ans plus tard, fut tragique parce que d?autres s??taient ?tablis dans le pays et avaient une revendication concurrente l?gitime. C?est pourquoi, durant trois g?n?rations, les Juifs ont propos? de partager la maison. La r?ponse arabe, ? chaque g?n?ration, a ?t? le rejet, la guerre et la terreur.



Et Munich. Munich, le massacre, n?a eu qu?un modeste succ?s le lancement de la cause palestinienne avec le sang de 11 Juifs. Munich, le film, en a fait un succ?s total, 33 ans plus tard. Munich b?n?ficie maintenant d'une cote ?lev?e dans la production cin?matographique et de l?imprimatur de Steven Spielberg, rien de moins, en r?pandant dans toutes les salles de spectacle du monde le message initial que voulaient faire passer les terroristes.



Cela n?a rien de surprenant, si l?on consid?re que la th?se de la faillite morale de la cause isra?lienne ? et pas seulement la campagne d?assassinats des planificateurs de l?attentat, mais toute l?entreprise d?Isra?l m?me -, qui est celle du film Munich, est tellement massive, que le film se termine sur le d?part d?finitif d?Isra?l du principal assassin du Mossad, marqu? au fer rouge par son exp?rience. Et o? le h?ros se r?installe-t-il Dans le seul v?ritable foyer de la conscience, de la sensibilit? et de l?authenticit? juives Brooklyn.

Merci a Tita de m'avoir envoye cet article.

Anidavid
Tr?s impressionnant l'article que tu cites. La question se pose de savoir s'il faut aller voir ce film ou non.
Merci.
Jacotte

Jacotte a ecrit:
-------------------------------------------------------
> Anidavid
> Tr?s impressionnant l'article que tu cites. La
> question se pose de savoir s'il faut aller voir ce
> film ou non.
> Merci.
> Jacotte


Exactement! Faut'il aller voir ce film ou non.........


Amiti?, Laila

Si, il y a 2 semaines j'avais lu la critique de MUNICH que je cite plus haut, je n'aurais certainement pas ete le voir.

All the best

David

Auteur: gilou
Date: 21 January 2006 a 23:27


L'inspirateur du scenario est Tony Kushner qui a dit
"I think the founding of the State of Israel was for the Jewish people a historical, moral, political calamity.... I wish modern Israel hadn't been born."
Le film "Munich" veut nous convaincre que c'est la v?rit?.
Nous n'avons pas assez d'?nemis pour que certains juifs "intellectuels" viennent nous cracher au visage?
Gilou

Auteur: Sylvain
Date: 24 January 2006 a 01:08


Ah, Gilou, ces "intellos" ...

Il faudrait peut-etre demand? ? ce cr?tin de Tony Kushner, ce qu'il aurait voulu ?? pas d'Israel du tout, un autre Israel, lequel ??
C'est affligeant ces gens qui vivent en dehors d'Israel ou qui ne sont pas Israeliens, qui se permettent de donner des le?ons ou de dire n'importe quoi..

Sylvain

Auteur: lionel
Date: 24 January 2006 a 12:16


Moi qui n'ai absolument rien ? voir avec les Isra?liens, ? aucun point de vue, je ne peux m'emp?cher de leur t?moigner de la sympathie et suis aussi irrit? que toi, Sylvain, de voir les commentaires que se permettent tous ces donneurs de le?ons ext?rieurs ? ce pays.

lionel

Nous sommes finalement alles voir Munich.

A mon petit niveau, je n'ai pas trouve que c'etait un film anti-israelien.

Le heros est dechire entre son devoir sacre de vengeance et le probleme moral que cela souleve. Il n'est jamais decrit comme un monstre impitoyable. C'est son dechirement qui l'honore. Les gens qu'il pourchasse n'ont pas eu ses doutes et son elevation de sens humain.

Le fait d'avoir decoupe en episodes la relation du massacre de Munich rappelle a chaque instant que le heros n'agit que dans le but de punir des salauds.

Chaque fois que le heros tue un Palestinien, il est de plus en plus meurtri, l'application du principe : oeil pour oeil, dent pour dent, le rend physiquement malade, encore une fois c'est tout ? son honneur. Une telle mansuetude ne se trouve helas pas de l'autre c?t?. La prostituee hollandaise avait tue, elle devait mourir. Nue ou pas, c'etait une meurtriere professionnelle et totalement immorale, elle.

Je ne pense pas que ce film fera du tort ? la cause israelienne, les anti-Israeliens le resteront, les autres comprendront.

Bonjour Jacotte
Ce film fait en r?alit? le proc?s de la peine de mort.Ce qui laisse supposer le caract?re anti-israelien de cette fiction est la m?thode d'application de la justice israelienne,ainsi que son inhumanit?,qui apparait dans les r?actions imaginaires des hommes charg?s de l'appliquer.Car dans ce cas,il ne s'agit nullement de vengeance mais de justice.Golda Meir n'a pris la d?cision qu'apr?s l'accord d'?minents juristes.
Si les assassins des athl?tes et des autres victimes avaient pu ?tre livr?s aux tribunaux israeliens,leur condamnation et leur ex?cution n'auraient pas d? provoquer plus de r?actions que pour celles pratiqu?es ailleurs.Mais ce film
laisse croire ,que les "tueurs"israeliens ne sont pas moins coupables que les assassins palestiniens.Notre ?ducation pacifiste et humaniste pourrait l'admettre au nom du droit des peuples et de l'homme.Spielberg,peut-?tre involontairement ,offre ainsi aux anti-israeliens civilis?s un argument solide ? leur parti-pris.Quant aux autres,ils n'ont besoin de rien pour vouloir nous exterminer.Ceci dit je respecte ?minament ton point de vue.
Embrasse Guy
Gilou

Nous sommes all?s voir "Un jour en septembre" qui est un documentaire oscaris? de 1999 sur Munich et qui relate heure par heure ce qui s'est pass?. Ce film fait ressortir la totale inefficacit? des autorit?s allemandes et donc leur responsablit? dans ce massacre.

Cette inefficacit? dramatique avait beaucoup surpris ? l'?poque.

Les journaux comme le Canard Encha?n? recommandent d'aller voir Un jour en septembre et de ne pas se d?ranger pour voir le Spielberg.

De Steven Spielberg un film court metrage sur le depart des Juifs du Maroc. Tres bien fait !

[w3.castup.net]

Et d'autres encore


[w3.castup.net]


[w3.castup.net]

[w3.castup.net]

[w3.castup.net]

[w3.castup.net]

[w3.castup.net]