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Le Livre, la Photo ou l'Evenement de la Semaine
Posté par: Emilio (IP enregistrè)
Date: 13 juin 2014 : 02:43

"le Peuple, le Livre, la Terre : 3500 ans de relations entre le peuple juif et la Terre sainte"
à l'UNESCO les 16, 17, 18, 19 et 20 juin.
N’hésitez pas à convier vos amis, vous aiderez ainsi à une meilleure connaissance
de l’histoire du peuple juif et d’Israël.

Le Livre, la Photo ou l'Evenement de la Semaine / "THIS PLACE" 12REGARDS SUR ISRAEL"
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 26 octobre 2014 : 23:28

“THIS PLACE”
12 REGARDS SUR ISRAËL

initié par le photographe français Frédéric Brenner, ce projet, baptisé « This Place » (« ce lieu ») revendique une approche anti-idéologique, poétique par essence

A voir sur [www.lemonde.fr]



« This Place » DOX, Centre for Contemporary Art, Prague. A partir du 24 octobre 2014.

Le Livre, la Photo ou l'Evenement de la Semaine
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 12 novembre 2014 : 10:28

Medias et democratie , le grand malentendu -

Anne-Marie Gingra








Dans cet ouvrage, Anne-Marie Gingras analyse le rôle politique des médias privés et publics, des sondages et des technologies médiatiques.

Elle déconstruit l'idée qu'il s'agit là de "maillons de la démocratie", les présentant plutôt en partie comme des outils permettant la reproduction du pouvoir.

L'auteure identifie les liens de dépendance entre les médias et les pouvoirs politiques. Elle définit la politique spectacle et explique le code de communication des hommes et des femmes politiques.
Elle expose aussi une série de malaises liés à l'insertion des médias dans le système économique: incidences de la propriété sur les contenus, conséquences de la concentration de la presse et enfin marchandisation qui se traduit bien souvent par le mélange des genres entre information et divertissement.

Elle présente aussi une réflexion critique sur les sondages, ces instruments qui passent pour être des consultations populaires entre les élections. Les sondages récoltent ainsi la légitimité associée à la volonté de l'électorat, ce qu'on appelle "opinion publique".
Enfin, s fait le point sur les technologies médiatiques qui ont connu une évolution fulgurante depuis quelques années. Après avoir exposé les faits marquants de la naissance et de l'évolution d'Internet, l'auteure explique les types de régulation en place pour les technologies médiatiques (accès aux services, protection de la vie privée, liberté d'expression, droits d'auteur, etc.). Les effets des technologies médiatiques sur les comportements politiques sont aussi étudiés, tout comme le militantisme sur Internet et les blogues politiques.

Le travail des journalistes ?
Comment concilier le rôle de fournisseur d’informations rigoureux des médias avec leur statut d’entreprises à la recherche de profit ? De quels outils disposent les acteurs politiques et tous les acteurs sociaux pour tenter d’influencer, voire de manipuler les médias et l’opinion publique ? Comment les sondages en sont-ils venus à représenter la voix du peuple dans les médias ? Ces questions, et bien d’autres soulevées dans ce livre, indiquent que pour vraiment comprendre le fonctionnement des médias, nous devons nous pencher sur la relative autonomie des journalistes et des médias, en mettant en valeur la toile des contraintes de nature politique et économique à laquelle ils sont assujettis. Voici donc une entreprise de déconstruction de l’image romantique du journaliste valeureux à la recherche des faits et une entreprise de déconstruction du média comme lieu de débat public servant la démocratie. À notre avis, l’association entre médias et démocratie repose sur un grand malentendu alimenté par trois confusions.

Le Livre, la Photo ou l'Evenement de la Semaine
Posté par: gilou (IP enregistrè)
Date: 12 novembre 2014 : 12:01

Les responsables,Darlett,du pouvoir de nuisance des "journalistes",sont les politiciens qui croyant pouvoir les utiliser,sont en fait manipulés et souvent victimes.
L'exemple actuel du scandale Jouyet,est frappant .Voilà le plus haut responsable administratif qui convoque deux polémistes archi-connus pour leur devoiler une conversation privée dont il lui reste à prouver la veracité,quand bien même elle peut être vraisemblable.
Que pouvait espérer le représentant de la presidence en agissant ainsi? Que les journalistes se taisent,même en promettant de se taire,alors qu'ils ne sont remunérés,grassement,que pour devoiler des secrets derangeants .

Le Livre, la Photo ou l'Evenement de la Semaine
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 13 novembre 2014 : 20:54

Le probleme Gilou, c'est que ainsi, l'information sujette a toutes les manipulations et imperatifs devient biaisee et par consequent, c'est le systeme electoral pretendu democratique qui devient non representatif et la liberte de choisir n'est qu'illusion.
Ce n'est plus le peuple qui choisit ses dirigeants mais bien les dirigeants et les oligarques qui par une mainmise sur les medias, dictent ce choix.

Le Livre, la Photo ou l'Evenement de la Semaine
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 01 mars 2015 : 10:01




Ce livre est une véritable dénonciation de la stratégie que mènent les grandes firmes internationales de l'agroalimentaire - Monsanto ou Novartis - dans le cadre de cette fameuse " mondialisation " promue par l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Elles prétendent remplir une mission humanitaire - nourrir les masses affamées du tiers-monde -, alors qu'en réalité, elles visent à imposer à tous les pays l'achat obligatoire de leurs produits (semences obtenues par sélection traditionnelle ou par génie génétique - voire stériles selon la logique du projet Terminator -, herbicides, pesticides...).

Les moyens de cette politique : pousser les pays du Sud à développer une agriculture intensive de produits de luxe (coton, tabac, fleurs ou fruits) pour les pays du Nord afin de permettre à ces derniers d'écouler leur surproduction céréalière ou laitière.

En prenant des exemples en Inde, mais aussi au Mexique, aux Philippines, au Kenya..., l'auteur montre les ravages que provoque ce système sur le plan économique, social ou écologique : dépendance alimentaire des pays du tiers-monde, effondrement des modes de production agricole durables, ruine de milliers de petits paysans, grave diminution de la variété des plantes cultivées, pollution de la terre et des eaux...

Le Livre, la Photo ou l'Evenement de la Semaine
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 01 mars 2015 : 10:10




Aujourd’hui dans le monde, toutes les sept secondes, un enfant de moins de 10 ans meurt de faim. Le plus souvent victime d’un impératif et d’un seul, celui des maîtres du monde : le profit sans borne.Ces nouveaux maîtres du monde, ce sont les seigneurs du capital financier mondialisé. Qui sont-ils et d’où tirent-ils leur pouvoir ? Comment les combattre ?Au cœur du marché globalisé, le prédateur. Banquier, haut responsable de société transnationale, opérateur du commerce mondial : il accumule l’argent, détruit l’Etat, dévaste la nature et les êtres humains.

Ce livre révèle son visage, analyse son discours, dénonce ses méthodes. Des mercenaires dévoués servent l’ordre des prédateurs au sein de l’Organisation mondiale du commerce, de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international. Ce livre suit à la trace les satrapes de ces institutions au-dessus de tout soupçon, démonte l’idéologie qui les inspire et jette une lumière crue sur le rôle joué en coulisses par l’empire américain. Mais un peu partout dans le monde, la résistance s’organise au sein de l’extraordinaire front qui fédère tant de refus locaux porteurs d’espérance.

C’est la nouvelle société civile planétaire, dont Jean Ziegler montre ici la richesse, la diversité et la détermination. La puissance de ce livre engagé ne doit pas surprendre : les gens dont il brosse le portrait, Jean Ziegler les a bien souvent croisés ; les institutions qu’il critique, il les connaît de l’intérieur. Tous ces mouvements de résistance, il les fréquente et les estime. Et puis il a l’urgence.

Le Livre, la Photo ou l'Evenement de la Semaine
Posté par: gilou (IP enregistrè)
Date: 01 mars 2015 : 13:48

Ce Don Quichotte pourfendeur des riches,defenseur de l'Islam et de Quadafi,le pire enemi Onusien d'Israel qu'il a accusé d'affamer les palestiniens,se garde bien de donner des preuves de ses accusations.Par exemple en quoi le profit realise sans limites par les "predateurs" (juifs de preference ),est-il responsable de la mort d'enfants dans lemonde ,des devastations naturelles,des turpitudes de politiciens vereux seuls responsables de la mauvaise utilisation des prelèvements sur la richesse de ces "predateurs" à leur profit exclusif.
Il represente l'archétype des representants de l'ONU,recrutés dans les milieux les plus ideologiquement pourri par la frustration de l'incompetence jamais sanctionnée pour leur action devastatrice.

Le Livre, la Photo ou l'Evenement de la Semaine
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 06 mars 2015 : 13:54

Amusant Gilou mais je ne connaissais pas cette seconde face de cet auteur mais je reconnais la ainsi les arguments des defenseurs auto proclames des "opprimes".




Le Livre, la Photo ou l'Evenement de la Semaine /«Marocains juifs : destins contrariés»
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 10 mars 2015 : 21:21

Les destins contrariés des juifs marocains

Après plusieurs courts-métrages remarqués, Younes Laghrari réalise son premier documentaire dédié à un volet de notre histoire contemporaine. «Marocains juifs : destins contrariés» a été projeté le 26 février dernier au Musée du judaïsme marocain de Casablanca.


Pourquoi les juifs du Maroc sont-ils partis ? Cette question a longtemps taraudé Younes Laghrari, qui s’agaçait lorsque autour de lui, on tentait de justifier ces départs massifs par l’argument unique et sempiternel de la création d’Israël. Non, ça ne pouvait pas être que cela. La présence juive au Maroc remonte quand même à l’antiquité. On ne quitte pas son pays, ses racines aussi facilement. Alors, le réalisateur a enquêté, longuement interrogé des représentants de la communauté juive ou des témoins musulmans les ayant côtoyés. Cela donne un documentaire captivant de 58 minutes, «Marocains juifs: destins contrariés».



On est d’abord tenté de comparer ce travail à celui d’un autre réalisateur passionné par la thématique : Kamal Hachkar. Dans Tinghir-Jérusalem, les échos du Mellah, le cinéaste franco-marocain apparaît à l’écran, se met en scène pendant qu’il déambule dans la ville de ses ancêtres ou qu’il rend visite à ses proches au Maroc et en Israël. Cet aspect intime, «émotionnel», presque romanesque, est pratiquement absent du documentaire de Younes Laghrari, qui a choisi de se concentrer sur l’Histoire, sur les faits, même si, parfois, une anecdote personnelle vient ponctuer agréablement le récit. «Nos livres d’histoire sont toujours restés aphones à ce sujet, comme si cette communauté n’avait jamais existé ni joué un quelconque rôle dans les domaines économique, social et culturel». Passé ce constat teinté d’amertume, Younes Laghrari s’attelle à la description des moments-clés de l’histoire de la communauté juive marocaine durant le XXe siècle, à commencer par la cohabitation plutôt harmonieuse entre juifs et musulmans, jusqu’aux premiers accrocs, provoqués entre autres par l’arabisation de la fonction publique et de l’enseignemen. «Cette mesure a fait naître un sentiment d’exclusion.

Les juifs, qui ne parlaient ni n’écrivaient l’arabe classique, ont eu l’impression que c’était dirigé contre eux», explique Michel Abitbol de l’Université hébraïque de Jérusalem. Peu après l’indépendance, les griefs des juifs marocains contre le Parti de l’Istiqlal apparaissent: «Comment voulez-vous qu’un juif, qui n’est pas musulman par définition, se reconnaisse dans un nationalisme qui met en avant la dimension religieuse ? L’Istiqlal ne met pas d’abord en avant la dimension marocaine, mais plutôt islamique», affirme l’historien Georges Bensoussan, auteur de l’ouvrage Juifs en pays arabes, le grand déracinement. La situation se dégrade fortement en 1967, lors de la guerre des Six jours qui oppose l’Égypte, la Jordanie et la Syrie à Israël. «Quelques éléments de l’Istiqlal, qui n’ont rien compris, ont commencé à traiter les juifs marocains de traîtres, de non-musulmans. Et là, la variable musulmane excluante commençait à s’introduire : ils ne sont pas musulmans, donc ils sont des étrangers», soutient Driss Khrouz, le directeur de la Bibliothèque nationale du Royaume.

Une situation pleine de craintes et d’incertitude qui accélérera le départ des juifs vers Israël. La troisième partie du documentaire relate leur arrivée et leur installation sur une terre qui s’avère beaucoup moins accueillante qu’ils ne le pensaient. Mépris, racisme, ostracisation sont le lot des juifs séfarades dans un pays plus bienveillant envers les ashkénazes d’Allemagne, de Pologne ou de Russie. Un documentaire exhaustif, équilibré, multipliant les points de vue, tout sauf manichéen, à voir pour connaître tout un pan refoulé de notre histoire.

Sana Guessous. La Vie éco

Le Livre, la Photo ou l'Evenement de la Semaine
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 10 mai 2015 : 09:10

Dans son dernier ouvrage (« Alyah », Albin Michel), la brillante Eliette Abécassis raconte l’histoire d’Esther Vidal, une femme qui, « il y a quelques années, se sentait fière d’être juive, ne se cachait pas, ne cachait pas son nom et ne demandait pas à ses enfants d’éviter de parler hébreu dans le métro. »





Mais voilà, l’héroïne de ce roman fortement inspiré de la réalité a changée. Elle ne reconnait plus la France. Elle ne reconnaît plus sa France. Sa République. Et au fil des pages, Eliette Abécassis décrit mieux que quiconque les malaises qui prennent les juifs de France à la gorge. Elle dénonce le rôle des médias dans la montée de la haine antisémite. Elle dénonce l’éducation nationale qui n’assure plus son rôle éducatif sur certains sujets, elle dénonce le fait que lors des manifestations du 11 janvier 2015, il n’y avait pas beaucoup de « je suis Yoav Cohen » ou de « je suis François-Michel » dans les rues de France…

Alyah, disponible partout en France le 13 mai 2013, est à mettre entre toutes les mains. Les bonnes, comme les mauvaises !

Extraits d’Alyah (Albin Michel):

– Il y a quelques années, je n’avais pas peur en emmenant mes enfants à l’école. Je ne pensais pas à leur dire de ne pas révéler qu’ils étaient juifs. Je ne leur disais pas « chut » quand ils en parlaient dans la rue ou le métro. Je ne voyais pas leurs yeux étonnés me demander « pourquoi, maman, il ne faut pas dire qu’on est juifs ? ». Je ne pensais pas qu’un jour je devrais m’en expliquer. Je n’avais pas pensé que ce serait un problème. Il y a quelques années, je sortais dans la rue avec une étoile de David autour du cou.

– Il y a quelques années, il était possible d’enseigner la Shoah dans les collèges et les lycées sans être hué ou conspué. On n’entendait pas les phrases « Hitler avait raison, dommage qu’il n’ait pas terminé son travail. »

– Il y a quelques années, j’osais aborder le thème d’Israël avec mes amis non juifs. Je n’imaginais pas que la discussion serait tendue. Qu’il faudrait éviter le sujet au risque de se fâcher avec ses amis et de les perdre tous. Ou qu’ils répondraient qu’avec nous, les juifs, on n’a pas le droit de critiquer Israël, sous peine d’être taxé d’antisémitisme. Je ne pensais pas qu’on me soupàonnerait d’antiantisémitisme.

– Il y a quelques années, je ne me savais pas en exil sur ma terre natale. (…) Je ne croyais pas entendre un jour une remarque sur les influences juives de notre premier ministre de la part d’un ancien président du Conseil Constitutionnel et ancien ministre.

– Il y a quelques années, je ne pensais pas moi aussi devenir marrane. Marrane, qui veut dire à la fois: « porc » et « juif caché » . Il y a cette forme de saleté là. Nous sommes condamnés à être des Juifs honteux. Des Juifs qui cachent leur kippa en rêvant du jour où ils seront à nouveaux libres.

LES MÉDIAS (IR)RESPONSABLES

– J’ai peur de la suggestion des médias, véritables responsables de cette situation. Toute réalité est l’ordre du langage, et le langage a, en effet, ce pouvoir performatif de fair exister les choses. Le monde n’a pas accès à ce qui se produit vraiment dans ce pays (Israël, NDLR), mais plutôt au compte rendu qu’en donnent les journalistes. La seule et véritable clé qui permet de comprendre les évènements est dans la communication. Le groupe de presse Associated Press compte plus de quarante journalistes pour Israël et les territoires palestiniens. Ce qui représente plus de reporters qu’en Chine, en Russie ou en Inde ou dans l’ensemble des cinquante pays d’Afrique subsaharienne. C’est plus que le nombre total de journalistes pour tous les pays du Printemps arabe. Pourquoi tant d’attention pour un si petit pays ?

– En 2013, le conflit israélo-palestinien a fait 42 morts – c’est à peu près le taux d’homicides par mois dans la ville de Chicago. En trois ans, 200,000 morts en Syrie, soit environ 70,000 de plus que le nombre de morts dans le conflit israélo-arabe depuis 100 ans. 1,600 femmes tuées au Pakistan en 2013 (271 après avoir été violées et 193 d’entre elles brûlées vives), la destruction du Tibet par la Chine, 5 millions de morts au Congo, 60,000 morts dans les guerres de la drogue au Mexique. Mais Israël reste le sujet le plus important sur terre, ou presque.


Alyah (en vente dès le 13 mai 2015), de Eliette Abécassis.
256 pages – 18 €.
Albin Michel.


[jssnews.com]

Le Livre de la Semaine
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 12 juin 2017 : 04:53

Recension de Plume au vent. Société de lecture. Genève

L’auteur André Charguéraud est connu pour s’être penché sur l’histoire de la Shoah, sur le régime nazi en général mais aussi sur l’attitude des démocraties occidentales face à cette situation. Ici, même époque mais autre registre : un roman qui met en scène deux familles, une allemande et une française, prises dans le tragique de la guerre. Le personnage principal, le plus attachant d’ailleurs, est une femme allemande. Ces deux familles étaient déjà liées avant la guerre. Une histoire d’amour difficile se noue entre un diplomate français et la jeune Allemande, laquelle doit travailler au service du Reich. Un enfant naîtra de leur union, d’abord placé dans une famille juive puis repris juste à temps par sa mère.
L’intérêt de ce roman est aussi l’évocation de ces Allemands, sortis de la Première Guerre mondiale, auxquels Hitler a d’abord redonné fierté et espoir, avant de les entraîner dans l’abîme. On les voit, de plus en plus lucides, mais dans l’impossibilité d’échapper au système totalitaire. Des crimes de guerre, il y en a tant, évidemment, commis par les nazis. Mais il y a aussi ceux, impunis, commis par les Alliés et les Soviétiques. L’auteur ne les cache pas.
Ce roman prenant, tellement imprégné de l’histoire vraie et terrible, vous tient en haleine de la première à la dernière page.

Quatrième de couverture
Les jeunes générations allemandes ont été blâmées pour leur soutien inconditionnel au régime nazi. La réalité est plus contrastée. C’est dans ce contexte que de 1935 à 1945, une famille française et une famille allemande ont été très proches, alors que tout aurait dû les séparer. Une guerre meurtrière venait de s’achever et une nouvelle guerre sanglante opposait les deux pays.
Au fil des tragédies qu’elles ont traversées, des liens souvent intimes se sont défaits, d’autres se sont tissés. De l’abdication politique de l’Occident face à l’Allemagne nazie à l’endoctrinement de la jeunesse allemande, de la propagande nazie en France au régime de Vichy et à la résistance, de la persécution meurtrière des Juifs à l’exécution des otages, de l’horreur de Stalingrad à celle des bombardements de Hambourg et de Berlin, des secrets d’état comme armes de défense à la condamnation à mort pour crimes de guerre, rien n’a épargné ces deux familles.
La plupart des acteurs ont existé.
Les principaux évènements sont historiques,
L’auteur a vécu en Allemagne plusieurs mois avant la guerre et plusieurs années après.

Le Livre de la Semaine: « Madame S »
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 02 septembre 2019 : 05:25

Notre grande amie Sylvie Lausberg vient d’achever son ouvrage « Madame S » dont l’anecdote est célèbre : alors que le président Félix Faure agonise, sa « connaissance » s’est sauvée par l’escalier de service. Cette mort en épectase va changer le cours de l’affaire Dreyfus et bouleverser le destin de celle que l’on surnomme depuis la « pompe funèbre »...Intriguée par cette « putain de la République », une journaliste recluse décide d’enquêter sur cette si mystérieuse Madame S. et sur les secrets d’un État français toujours aux prises avec les mêmes démons : antisémitisme, antiféminisme, petits arrangements entre amis et journaux avides de scandales.

Sylvie Lausberg que nous connaissons bien en plus qu’elle est membre d’honneur de nos associations l’APJM-Paris et Zohar-Tel Aviv, nous livre un passionnant thriller historique sur les traces volontairement effacées de Marguerite Japy-Steinheil, personnalité troublante qui sauvera sa tête grâce à un art virtuose du mensonge, un charme dévastateur et une profonde intelligence politique, restés jusqu’ici ensevelis sous des torrents d’injures misogynes.

Historienne et psychanalyste, Sylvie Lausberg est aussi la présidente du Conseil des femmes en Belgique. Elle est l’auteure de nombreuses publications, entre autres sur les injures sexuelles et le droit à l’IVG. Sylvie Lausberg est également conférencière, très impliquée dans la lutte pour les droits des femmes.

Je recommande bien vivement son livre. Les détails de la commande ou de l’achat en librairie à partir du 3 Octobre sont également en copie.
En précommande ici : [www.fr.fnac.ch]



PARUTION : 03/10/2019 - ISBN : 978-2-88944-087-0 - PRIX : 20 € - FORMAT : 140 x 210 mm - PAGES : 240 - GENRE : LITTÉRATURE




EXTRAITS
Meg enfant n’est pas consciente des implications de ces montages familiaux, mais elle sait qu’elle est héritière. L’empire Japy est alors l’une des entreprises françaises les plus prospères (…)

Ce sixième président de la IIIème République n’est pas resté pour les historiens une grande figure de la politique française. Mais prononcer son nom, c’est immédiatement convoquer les circonstances de sa mort pantalonesque. Félix Faure est mort d’épectase, des suites d’une fellation, dans les bras de celle qu’on surnommera « la pompe funèbre ». Madame Steinheil a tiré sa célébrité de l’épisode. Dans toutes les mémoires, elles restera comme une prétendue cocotte. (…)

On peut faire confiance à Léon Daudet, fer de lance des antidreyfusards. Il affirme que, via sa mère, Meg est le pion dreyfusard auprès de Félix Faure : « Avant ce drame (la mort de Félix Faure), de nombreux conciliabules avaient eu lieu à Bellevue entre la mère de Mme Steinheil, Mme Japy, et des personnages politiques influents, notamment ce vieux tartufe de Scheurer-Kestner. Mme Steinheil connaissait ces entrevues. Elle se trouvait ainsi au centre, conscient ou inconscient ou à demi-conscient, d’une effroyable machination politique. » (…)

« Mme Steinheil occupe la cellule n°4. Le mobilier comprend un lit en fer et sa fourniture, une table de nuit, une chaise, une table de travail, un poêle ; l’éclairage est assuré au moyen d’un bec de gaz hors de portée des détenues. La femme du malheureux peintre assassiné n’est pas seule dans sa cellule ; elle a comme compagne de détention une autre prévenue. Il vaut mieux, en effet, ne pas laisser seule Mme Steinheil, une assistante pouvant, au besoin, prévenir un suicide ou recueillir des aveux. » (…)

Quand la Première Guerre mondiale éclate, Marguerite et sa fille Marthe vivent ensemble à Londres. Elles sont installées dans une superbe demeure au sud de la capitale, à Upper Tulse Hill. La maison appartient à Robert Brook Campbell Scarlett, un aristocrate britannique, tombé fou amoureux de Meg durant le procès. En l’épousant, Marguerite Japy, veuve Steinheil, deviendra officiellement la nouvelle Lady Abinger, pairesse d’Angleterre.




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