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Le Livre, la Photo ou l'Evenement de la Semaine / Juifs parmi les Berbères
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 01 septembre 2011 : 23:32

Exposition « Juifs parmi les Berbères » aux Archives municipales de Metz

Découvrez l'exposition « Juifs parmi les Berbères » débutée le 30 août dernier et présentée au public jusqu'au 06 octobre 2011 aux Archives municipales de Metz. La vie menée par les juifs des communautés rurales du Maroc il y a encore une soixantaine d'années n'existe plus que dans les mémoires : mémoire de ceux qui partirent, mémoire de ceux qui restèrent ; et la mémoire visuelle conservée dans les photographies et les mètres de pellicules. Objets personnels, vêtements et outils sont à présent des pièces destinées à être exposées dans les musées ethnographiques. Les communautés juives des monts de l'Atlas et des oasis du Nord du Sahara ont cessé d'exister vers le milieu des années soixante, en raison des migrations internes ou vers l'étranger, en particulier l'immigration en Israël. Au milieu de la décennie 1940, la région comptait encore plus de cent cinquante mellahs, quartiers juifs situés dans les villages berbères enclos de murs. Elias Harrus, un photographe amateur, fréquenta ces communautés en tant que représentant du réseau éducatif de l'Alliance Israélite Universelle. Durant plus de vingt ans, il constitua un fonds documentaire de centaines de rouleaux de pellicules photographiques sur la vie des juifs ruraux et leur univers.



Le point de vue d'Elias Harrus en tant que photographe documentaliste diffère de celui des autres photographes opérant au Maroc à cette époque. Ces derniers étaient d'ordinaire des européens voyageant en tant que chercheurs, collectionneurs ou ethnologues – des étrangers regardant « l'Autre » exotique ; alors qu'Harrus, originaire d'une ville du Moyen Atlas et diplômé de l'école des enseignants de l'Alliance à Paris, appartenait simultanément à deux cultures - l'indigène et l'européenne. Ainsi, en même temps qu'elles témoignent d'un sens inné de la beauté et de la composition, ses photographies reflètent l'empathie et la connaissance intime avec ses sujets.

Le Livre, la Photo ou l'Evenement de la Semaine / Juifs parmi les Berbères
Posté par: nesst (IP enregistrè)
Date: 12 septembre 2011 : 12:04

bonjour,

n y aurait il pas un lien qui nous permette de voir cette expo sur internet , c est tellement interessant!

Le Livre, la Photo ou l'Evenement de la Semaine / Juifs parmi les Berbères
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 12 septembre 2011 : 14:14

Je n'ai pas trouvé de liens pour voir les photos de l'exposition . c'est dommage, il nous faudrait un Darnneur qui habite Metz.
Les photos sont accessibles sur le livre d'Elias Harrus, malheureusement il n'est plus en stock depuis longtemps, reste à le trouver dans une bibliothèque.

Voici par contre la documentation des archives de Metz sur le sujet:

cliquez sur l'image et l'on y trouvera qq photos interessantes.

Le Livre, la Photo ou l'Evenement de la Semaine / Juifs parmi les Berbères
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 12 septembre 2011 : 14:20

tout de même 2 photos émouvantes et interessantes, l'ecole (le heder)

Le Livre, la Photo ou l'Evenement de la Semaine / Juifs parmi les Berbères
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 12 septembre 2011 : 14:21

et celle ci en couleur

Le Livre, la Photo ou l'Evenement de la Semaine / Juifs parmi les Berbères
Posté par: nesst (IP enregistrè)
Date: 12 septembre 2011 : 18:13

bonjour,

merci pour le lien sur l image il y a des textes et photos très intéressant , avec le recul je comprends pourquoi j avais d excellentes relations avec les Berbères qu' on appelait à cette époque les CHLEUH...

Le Livre, la Photo ou l'Evenement de la Semaine / 3e édition des journées judéo-marocaines
Posté par: aaron (IP enregistrè)
Date: 21 septembre 2011 : 20:42

Le Club «Mimouna» de l'université Al Akhawayn organise actuellement la 3e édition des journées judéo-marocaines autour du thème «Mohammed V, juste parmi les nations».


Entre les juifs du Maroc et les musulmans du pays, les rapports ont toujours été des meilleurs. L'histoire commune des deux populations témoigne d'une cohabitation parfaite entre deux confessions que les conflits politiques et religieux sévissant ailleurs n'ont pas réussi à entamer. De cette entente, est né un patrimoine commun que les juifs et les Marocains essayent, tant bien que mal, de préserver.

Et c'est justement dans ce contexte que le Club «Mimouna» de l'Université Al Akhawayn organise, du 20 au 23 septembre, la 3e édition de la Journée judéo-marocaine sur le thème “Mohammed V, juste parmi les nations”, au campus de l'Université à Ifrane et au Musée du patrimoine judeo-marocain à Casablanca. Une thématique dont le choix est loin d'être fortuit, vu l'importance de la réaction du Souverain marocain à cette loi scélérate qui visait à réduire à néant les juifs du monde entier en leur imposant un statut particulier. En refusant de considérer les juifs comme une catégorie à part de la population, comme le stipulait la loi nazie, le Roi Mohammed V a fait preuve de courage et de justice dont plusieurs de ses pairs n'osaient faire preuve. «Les Juifs marocains sont mes sujets, des citoyens comme tous les autres, ils sont sous ma protection», martelait-il aux autorités coloniales. Ainsi, ces Marocains non musulmans jouissaient-ils des mêmes droits sous son aile. Ce faisant, les deux confessions vécurent ensemble dans l'entente et la paix.

Le 21 septembre, des Marocains des deux confessions se donnent rendez-vous dans l'enceinte de l'université Al Akhawayn pour célébrer leurs cultures. Lesquelles cultures se sont mutuellement influencées pour donner naissance à des œuvres artistiques qui fleurent bon l'amour et la tolérance. A longueur de journée, un programme riche et varié sera proposé à ces visiteurs de choix. Il comprend différentes formes d'art, musique, projections, débats, art culinaire en plus d'une panoplie d'activités culturelles.

La soirée sera, quant à elle, placée sous le signe de la musique judéo-marocaine. Le grand auditorium de cette institution sera vibré par les rythmes enchanteurs et la voix exceptionnelle de Maxime Karoutchi, l'un des gardiens du temple du patrimoine musical judéo-marocain.
Le 22 septembre, c'est vers la ville de Casablanca que cette manifestation fera le voyage. Le musée judéo-marocain accueillera ainsi une conférence-débat, une soirée musicale en plus des visites des principaux sites de la métropole.
Une vraie virée dans les contrées artistiques de deux cultures qui ont toujours vécu dans l'entente.
Source:lematin.ma

Israel, un modèle pour le Québec / Le Livre, la Photo ou l'Evenement de la Semaine
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 02 octobre 2011 : 23:29


Voilà un peuple peu nombreux qui se bat pour sa langue, comme le Québec, un peuple qui a affronté l'adversité pour se construire un pays, un pays bien à lui, dit Richard Marceau.

L'auteur a été député du Bloc québécois à la Chambre des communes de 1997 à 2006. Ce texte est extrait de son livre
Juif - Une histoire québécoise,
publié aux Éditions du Marais, qui sera en librairie la semaine prochaine.

Peu de peuples ont fait face à autant d'adversité dans leur histoire que les Juifs.

Israël devrait logiquement être un partenaire économique de choix, voire un modèle pour le Québec. Au lieu de ça, aujourd'hui, nous avons droit de la part de plusieurs voix au Québec, comme ailleurs dans le monde, à un appel au boycottage des produits israéliens et des entreprises qui supportent Israël. Israël est montré du doigt comme autrefois l'Afrique du Sud de l'apartheid !

Pourtant, Israël est une démocratie et un État de droit, comme le Québec et à la différence de tous les autres États du Moyen-Orient, lesquels sont au mieux autoritaires.

Comme le Québec, Israël est un modèle d'égalité des droits des homosexuels, des femmes, un État social démocrate, qui mise sur la haute technologie et l'économie du savoir. Voilà un peuple peu nombreux qui se bat pour sa langue, comme le Québec, un peuple qui a affronté l'adversité pour se construire un pays, un pays bien à lui.

J'avoue que je ne comprends pas bien pourquoi une majorité de Québécois, et plus encore parmi les souverainistes, ont le réflexe de s'identifier aux Palestiniens plutôt qu'aux Israéliens.

Est-ce que ces Québécois se voient comme des victimes, comme un peuple faible et s'identifient ainsi aux Palestiniens parce qu'ils sont eux aussi sans État ?

[Lors de mes visites dans ce pays], je n'arrivais pas à comprendre clairement les raisons de ce parti pris de l'opinion québécoise contre Israël. Mais moi, j'aimais ce que je voyais, ce que je lisais, ce que je savais et découvrais d'Israël. Je trouvais injuste le traitement qui était infligé à ce petit pays courageux, qui ressemblait au Québec par tant d'aspects. Je me souvenais du désarroi et du sentiment d'injustice que je ressentais quand on s'attaquait au Québec à partir de stéréotypes grossiers et de jugements péremptoires divorcés de la réalité.

Jusqu'à tout récemment, j'avais été amené par les circonstances à me faire le porte-parole du Québec et du projet souverainiste au Canada, en France et dans le monde. Je décidai de mieux faire comprendre Israël ici. Je voulais que ce petit pays incompris que j'aimais continue d'exister. En d'autres mots, je suis devenu sioniste.

Voilà un mot chargé qui fait peur à bien du monde. Il est même utilisé comme une insulte par les ennemis d'Israël et par les antisémites. Pourtant, quand j'emploie ce mot, j'exprime une idée toute simple, celle voulant que le peuple juif ait droit à l'autodétermination et à son propre pays. Dit plus carrément : Israël a le droit d'exister. Tout simplement.

Une des difficultés que je devais affronter, c'était l'opinion de mes propres collègues députés du Bloc québécois.

Oeuvrant sur la scène fédérale, le Bloc était en effet amené à se prononcer régulièrement sur la question israélo-palestinienne. En 2000, les positions du Bloc en Affaires étrangères étaient surtout le fait de Francine Lalonde et de Gilles Duceppe lui-même, qui a toujours pris très au sérieux les questions internationales et diplomatiques. Pour lui, comme souverainiste, il s'agissait ni plus ni moins que de poser les jalons d'une éventuelle politique étrangère québécoise.

J'eus donc à ferrailler à maintes reprises avec mes collègues du caucus, eux qui sont très représentatifs de la majorité québécoise et conséquemment, pour une bonne part d'entre eux, pro-Palestiniens. Je dois dire que la grande majorité d'entre eux tenaient des propos sensés et réfléchis et le chef donnait à cet égard un exemple de rigueur et de leadership qui a permis au Bloc québécois de défendre une position relativement équilibrée sur cette question pendant de nombreuses années.

Je me faisais cependant un devoir d'amener des faits absents des médias québécois et canadiens et d'amener un éclairage nouveau sur la situation au Proche-Orient. Il me fallait d'abord et avant tout combattre l'idée fausse et trop largement répandue voulant que les Juifs aient volé leur terre et leur pays aux Palestiniens.

Une chose est certaine, peu de peuples ont fait face à autant d'adversité dans leur histoire que les Juifs. Encore aujourd'hui, les Israéliens doivent vivre avec la menace constante de roquettes, d'attentats et de puissances régionales dont l'objectif avoué est d'annihiler l'État juif.

Mais quelle résilience ! Quelle volonté de vivre malgré tout le plus normalement possible! Lors de mon second séjour, alors que les attentats se multiplient, les nombreux Israéliens que je rencontre dans la rue, au restaurant, dans les magasins nous remercient de notre présence, nous offrent des rabais, nous invitent à la maison.

Ils veulent ainsi non seulement partager leur douleur, leurs craintes et leurs espoirs, mais aussi nous démontrer qu'ils veulent continuer à vivre. À grandir. À construire. Sur cette terre qui est la leur.

J'en suis revenu encore plus impressionné par ce peuple tenace et intelligent. Et déterminé à faire le contrepoids, dans la mesure de mes modestes moyens, à une vision vaguement - et quelques fois clairement - antiisraélienne du conflit.

J'étais devenu, par admiration et par sympathie pour le peuple israélien, un sioniste actif.

Je voulais devenir Juif

Ma conversion au judaïsme, bien que couronnant un processus long, sérieux, complexe et rigoureux, n'est pas un aboutissement, mais un départ, un départ vers je ne sais quoi exactement.

Je ne sais pas encore expliquer complètement pourquoi moi, un Québécois de souche, né et élevé dans une famille catholique pratiquante, devenu plus tard agnostique, voire cynique, suis retourné vers Dieu, non pas en tant que chrétien, mais en tant que Juif.

Lors de mon troisième séjour en Israël, en septembre 2003, je sens que quelque chose se passera, mais je ne sais pas encore quoi.

Je «connecte» avec Israël comme jamais. Je me sens à l'aise comme jamais. J'ai l'impression de retourner, en quelque sorte, à la maison. Comme si cet endroit m'appartenait et comme si j'appartenais à cet endroit.

Après un shabbat particulièrement spécial, je vécus une cérémonie de havdallah exceptionnellement émouvante.

Les prières - pourtant en hébreu - me touchent. Les mélodies m'émeuvent. Les rituels centenaires viennent chercher quelque chose de très profond en moi, quelque chose qui dormait. Que je croyais mort.

Le fait que cette cérémonie ait lieu à Jérusalem, à l'extérieur, avec une vue magnifique sur les murailles de la Vieille Ville, ne peut qu'ajouter à la puissance de ce que je ressens. (...)

Je voulais devenir juif, adopter cette tradition mêlant particularisme et universalisme, cette pensée qui a donné au monde l'idée du Dieu unique, cette vieille religion qui a donné naissance au christianisme et à l'islam, cette philosophie qui m'attirait par l'emphase qu'elle place sur l'importance de la famille, de l'entraide, du questionnement et de l'intelligence.

Après avoir passé de nombreuses années dans l'indifférence religieuse, passant d'un agnosticisme curieux à un athéisme militant, j'étais prêt à me réconcilier avec Dieu. J'avais besoin de spiritualité. J'avais besoin de sens. Et je trouvais cela dans le judaïsme.

Ma redécouverte de la religion se fit à un niveau beaucoup plus profond que mes années d'études catholiques quand j'étais enfant, adolescent et jeune adulte.

L'idée de baser mes croyances, voire ma vie, sur la Torah m'attirait.

L'insistance que met le judaïsme sur ce texte sacré, son interprétation, sur la discussion entre l'Homme et Dieu à travers l'étude de ce texte, répondait à mon besoin de spiritualité et de débat intellectuel.

De plus, j'étais attiré par le côté concret du judaïsme.

Certaines religions offrent des méthodes pour échapper aux souffrances et aux limitations de l'existence physique. D'autres religions offrent l'espoir d'une vie meilleure après la mort.

Le judaïsme met plutôt l'accent sur cette vie, ici, maintenant. Sur l'importance de vivre une vie morale, selon des règles édifiées pour aider à le faire.

Le judaïsme ne me demandait pas simplement de croire. Il me demandait de questionner les textes, d'argumenter avec ceux-ci (de même qu'avec ceux et celles qui me les expliquent et enseignent).

Et le doute - y compris sur l'existence même de Dieu - est non seulement accepté, mais même encouragé.


Source:
[www.cyberpresse.ca]




Le Livre, la Photo ou l'Evenement de la Semaine
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 13 novembre 2011 : 21:13

De l'expo Paris Photo 2011 cette photo d'Irving PENN, Femme dans un palais, Maroc, 1951



Le Livre, la Photo ou l'Evenement de la Semaine
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 31 mars 2012 : 23:00






Le Livre, la Photo ou l'Evenement de la Semaine
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 04 juillet 2012 : 23:49

Exposition "Battements de coeur" de Christian Boltanski a Tel-Aviv du 6 juillet au 13 octobre.

L’Institut français et l’Ambassade de France en Israël avec le Musée d’Art Nahum Gutman organisent une fois de plus un évènement exceptionnel par sa qualité. Christian Boltanski, l’un des artistes d’art contemporain les plus prestigieux de sa génération, viendra présenter l’exposition « Battements de cœur », qui se tiendra du 6 juillet au 13 octobre au Musée d’Art Nahum Gutman à Newe Tsedek, Tel Aviv.



Dans la pièce dédiée à l’exposition résonnent les battements de cœur de l’artiste, qui fusionnent avec un jeu de lumières et de miroirs. Une vidéo-art intitulée « Entre-temps » projette sur les murs blancs le visage de Christian Boltanski à différents âges de son existence. L’artiste signe un autoportrait singulier, sème dans cette mise en scène des indices de vie, des témoignages de son existence parmi les hommes.

La vie est éphémère, semble vouloir dire Christian Boltanski, elle passe vite, il faut bien laisser une trace. Ce battement de cœur qui semble si semblable à tout autre ne possède-t-il pas son rythme propre, une sonorité particulière qui serait unique pour chaque individu ?

En marge de cet autoportrait, Christian Boltanski a collecté sur l’île d’Ejima au Japon près de 60 000 battements de cœurs différents, mémoire sonore de vies qui ont passées.

Christian Boltanski est né au lendemain de la libération, le 6 septembre 1945, d’un père juif médecin qui a dû se cacher pour survivre pendant la seconde guerre mondiale. Toute son enfance, il écoute les histoires des survivants de la shoah, il ne comprend que plus tard les atrocités commises, sa compréhension nourrira son travail qui sans cesse interroge la mémoire, la chance, l’aléatoire.

Cette exposition, réalisée par Marie Shek, commissaire d’exposition, avec l’aide d’Antoine de Galbert, fondateur de la fondation Maison-Rouge pour la promotion de l’art français à travers le monde, a été présentée à Maison Rouge notamment à Paris (septembre 2008) et à la galerie Serpentine de Hyde Park à Londres (juillet 2010). Christian Boltanski a exposé au sein du pavillon français à la Biennale d’Art Contemporain de Venise en 2011 une exposition intitulée « Chance ».



Informations pratiques : « Battements de cœur », Exposition de Christian Boltanski, Réalisée par Marie Shek, commissaire d’exposition
Du 6 juillet au 13 octobre – Musée d’Art Nahum Gutman – Rue Shimon Rokach 21 – Newe Tsedek, Tel Aviv
Vernissage le 5 juillet à 19h – Entrée libre

Plus d’information sur le site de l’Ambassade :
[www.ambafrance-il.org]
Site du Musée d’Art Nahum Gutman :
[www.gutmanmuseum.co.il]

Le Livre, la Photo ou l'Evenement de la Semaine
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 16 juillet 2012 : 15:58

Cette rencontre n'est pas prevue pour cette semaine mais pour le 2 septembre mais je place l'info ici afin de permettre a ceux qui le desirent de le faire savoir.


Le Livre, la Photo ou l'Evenement de la Semaine
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 10 octobre 2012 : 14:13

Vernissage de l'exposition "Le Maroc en Noir et blanc" qui aura lieu au CCJM

le 18/10/2012, dans le cadre de "DABA Maroc".










Le Livre, la Photo ou l'Evenement de la Semaine
Posté par: Emilio (IP enregistrè)
Date: 14 octobre 2012 : 18:46

Le Codex d'Alep.

Yuval Elbashan est le directeur adjoint de YEDID: L'Association pour l'autonomisation des communautés. Son livre Tik Metzada (le cas Massada) a été publié par Livres Yedioth Ahronoth. Le codex d'Alep: A True Story of Obsession, la foi, et la poursuite d'une ancienne Bible, par Matti Friedman
Algonquin Books, 320 pages, 125 NIS

Pour moi, il n'ya rien de plus vivant qu'un livre. Et pour beaucoup, il n'y a pas de livre plus vivant que la Bible. L'humanité a prosternèrent devant elle pendant des milliers d'années, vécu par elle, a tué et a été tué en son nom. Notre relation avec la Bible a été une passionnée - histoire d'amour faite de la vraie dévotion (à Dieu), l'émotion brute, l'honneur et l'incontrôlable soif de contrôle - et effrayant. L'histoire de la Commission du Codex d'Alep, le plus ancien manuscrit existant de la Bible, illustre cette relation. Depuis qu'il a été écrit en 930 CE, à Tibériade, le Codex a été considérée comme la copie la plus exacte de la Bible hébraïque et décrite par ceux qu'elle a inspiré la version la plus fidèle de la Parole de Dieu. Parmi les derniers à tomber sous son charme est journaliste Matti Friedman, dont l'imagination a été allumé par une rencontre fortuite avec le texte au Sanctuaire du Livre à Jérusalem où le manuscrit incomplet est situé. Quand il a appris que l'objet de son affection avait été récemment volé et blessé - des centaines de pages ont disparu pendant le voyage du Codex à Jérusalem au milieu du siècle dernier - Friedman a cherché à traduire les auteurs en justice. Son nouveau livre, "Le codex d'Alep: A True Story of Obsession, la foi, et la poursuite d'une ancienne Bible», raconte l'histoire du texte et examine la bien-aimée du Codex sort malheureux moderne, d'identifier ceux qu'il considère comme responsable. Friedman écrit que même si le codex d'Alep ne sera jamais ensemble, il s'est senti obligé de terminer son histoire de vie. C'est, dit-il, est de notre devoir de ceux qui ont écrit le Codex et surveillé de leur vie pour un millénaire. Friedman réussit non seulement à résoudre le mystère de simples notes éparses et des fragments d'information, mais aussi un nouveau souffle à l'histoire du Codex. Un texte unifié pour un peuple dispersé Le nom de Codex d'Alep a été donné le manuscrit à Tibériade par le scribe Shlomo ben Buya'a et le grammairien Aaron ben Moïse ben Asher, un transcripteur légendaire du texte hébreu. En raison de l'autorité Ben Asher, le Codex a été envisagée dès le début pour être la version la plus précise de la Bible. Scribes et les grammairiens futures serait de le copier dans leur propre écriture et la relecture de leurs propres exemplaires contre elle. Cette précision et l'uniformité des doublons était important en raison du rôle central de la Torah dans le judaïsme: Avec l'exil qui a suivi la destruction du Temple en 70 après JC, la Torah a été un rassembleur de se connecter et de préserver les Juifs dispersés. Pour assurer cette unité, chaque version du texte doit être identique, y compris les sections vagues et confuses et des symboles. Ainsi, des centaines d'années après la destruction du Temple, des groupes de sages à Tibériade a commencé à éditer la Bible. Le but du projet, qui a duré des siècles, était de rassembler et de documenter les traditions orales, parvenir à un consensus là où il y avait eu désaccord, et finalement créer le texte sur lequel toutes les copies suivantes de la Bible partout dans le monde serait fondée. Ce fut Ben Asher qui a rempli ce gigantesque projet, en utilisant le codex d'Alep. Bien qu'il existe des dizaines de milliers de rouleaux de la Torah dans le monde, Friedman souligne, il n'ya qu'un seul Aleppo Codex. Mille ans plus tard, les chercheurs bibliques toujours comme le livre le plus important dans l'existence. Le Codex échappe à Israël Le Codex, comme la nation juive, il était destiné à préserver et à conduire, a enduré beaucoup d'épreuves. Il continue erré, se cachait, a fui et a été miraculeusement sauvé de pogroms. Au début du 11ème siècle, il a été porté de Tibériade à la communauté karaïte à Jérusalem. En 1099, il a été volé par les Croisés, qui l'a mis en vente. Ces nouvelles ont atteint la riche communauté de Fostat, près du Caire, qui a soulevé une somme énorme pour le racheter. Les Maïmonide grands érudits talmudiques s'est appuyé sur le Codex, aujourd'hui en exil en Egypte, où il a écrit son œuvre importante de la loi juive, la Torah Mishneh. Autour du 14ème siècle, un descendant de la cinquième génération de Maïmonide immigré à Alep, maintenant à l'époque moderne en Syrie, en prenant le Codex avec lui. Là, le Codex a reçu son nom contemporain et est devenu le joyau de la communauté juive de la ville, préservée depuis des siècles dans un coffre de fer dans une crypte de la synagogue de la ville. Une légende au point que le jour où il a quitté les limites de la ville, la communauté seraient détruits. Lorsque la guerre d'indépendance a éclaté en 1948, des émeutes anti-juives ont commencé à Alep. La synagogue a été profanée, pillée et partiellement brûlé. Bedeau de la synagogue, Asher Baghdadi, a trouvé le Codex sur le sol de la synagogue, certaines de ses pages éparpillées. Il les a réunis et a donné le Codex pour les rabbins. Ensemble, ils ont caché le Codex dans divers lieux secrets, la diffusion d'une rumeur selon laquelle il avait été perdu dans les flammes. Dix ans plus tard, en 1958, avec l'aide de l'Etat d'Israël, y compris le Président Yitzhak Ben-Zvi, il a été sorti clandestinement en Turquie et reçus par un émissaire de l'Agence juive. De là, le Codex a été porté à Jérusalem, où il demeure aujourd'hui, et présenté à Ben-Zvi. Peu de temps après son retour triomphal, on a découvert que près d'un tiers du Codex avait disparu. Les quelque 200 pages perdues comprend les cinq livres de Moïse - la Torah elle-même. Le voyage spectaculaire du Codex et le mystère de son état ​​merveilleux roman inspiré Amnon Shamosh de "Michel Ezra Safra and Sons" et d'autres livres. C'est aussi à partir de ce point que Friedman a commencé ses recherches. Une fin heureuse trop beau pour être vrai Friedman sens aigu journalistique lui dit qu'il y avait quelque chose d'étrange histoire proprement ficelé le Codex - et il avait raison. En détaillant le sort de ces pages manquantes, Friedman met à nu une histoire troublante parallèle de snobisme européenne sioniste envers les Juifs des pays arabes qui ont permis le pillage du Codex, sa dissimulation et son appropriation par un institut de recherche exclusif, dirigé par le président Ben-Zvi . Le codex d'Alep n'est pas le seul cas de pillage par exemple. Quand les Juifs du Yémen sont venus en Israël, écrit Friedman, ils ont laissé tous leurs biens derrière mais ayant apporté leurs livres, pour la plupart des manuscrits et des rouleaux de la Torah, dont de nombreux anciens. Friedman explique que Ben-Zvi associe a eu un grand appétit pour les livres hébreux de l'Est, y compris ceux des Juifs yéménites. Lorsque ce dernier groupe immigré, on leur a dit de déposer leurs livres avec le personnel des camps de transit. Beaucoup d'entre eux n'ont jamais vu leurs livres à nouveau. Ben-Zvi a dit plus tard que quand il a visité le camp de transit d'Aden en 1959, il scrutait livres pour voir s'il y avait quelque chose de valeur pour son institut. Les rabbins yéménites qui ont demandé à leurs livres à découvert qu'ils avaient disparu. Un écrit une lettre de colère à l'Agence Juive, se demandant comment les livres avaient été en sécurité dans un pays arabe, mais volé dans la terre d'Israël. Un autre dit qu'il a été dit que s'il continuait à harceler qui que ce soit à propos de ses livres, il serait forcé de payer le coût de son immigration en Israël. Friedman accorde une attention particulière à la procédure d'un procès au cours duquel les chefs de la communauté juive d'Alep a intenté un procès contre l'Etat d'Israël pour avoir volé le Codex. L'Etat a été accusé d'avoir abusé de son pouvoir et de corruption de l'émissaire en Turquie. En fin de compte, l'état de pressions de la communauté d'Alep à signer un accord de compromis pour la propriété conjointe du Codex, prévoyant qu'il serait tenu à l'Institut Ben-Zvi et déplacé qu'avec l'approbation du conseil d'administration conjointe. La raison invoquée était le bien-être du Codex. Dévoré par ceux qu'il était censé sauver Ici, Friedman vient la partie la plus troublante de son livre. Dans sa recherche, aidé par Rafi Sutton et Ezra Kassin entre autres, Friedman arrive à la conclusion que le Codex n'a jamais été enregistré de toute flamme, mais a été pillé - pas par des émeutiers en Syrie, mais en Israël par des représentants de l'Institut Ben-Zvi. Friedman pointe directement vers l'homme qu'il croit responsable - Meir Benayahu, directeur de l'institut, qui est décédé en 2009. Dr Zvi Zameret, un directeur de l'Institut depuis 26 ans, avoue que Friedman Benayahu était responsable de la disparition de dizaines de manuscrits de l'Institut Ben-Zvi. Israël alors président Zalman Shazar intervenu personnellement dans les faits et par conséquent aucune enquête n'a jamais eu lieu. Friedman cite des témoignages supplémentaires de ceux qui ont gardé le silence sur la question, y compris les hauts fonctionnaires qui ont aidé le cover-up. Benayahu frère, l'ancien MK Moshe Nissim, demande pourquoi, depuis 40 ans, n'a pris de mesures juridiques. Tout aussi inquiétant, Friedman révèle que l'état physique du Codex d'Alep s'est détériorée dans les archives Ben-Zvi. Il a simplement été oublié et négligé. Un document de 1971 par des chercheurs ayant accès au Codex a indiqué que, à ce moment-là, le Codex d'Alep a été enfermé dans une armoire de bureau ordinaire, recouvert d'un tissu. Sections du manuscrit qui avait été lisible seulement quelques années avant que ne pouvait plus être lu. Accusations de négligence internes ont été échangés dans les deux sens depuis des années, au cours de laquelle le Codex pourrait avoir été transféré à la Bibliothèque nationale de conservation dans de bonnes conditions. Veuve de Ben-Zvi, Rahel Yanait Ben-Zvi, ont fait pression pour maintenir le Codex lorsque c'est parce qu'elle se sentait, elle a prêté valeur et le prestige de l'institut. Pendant tout ce temps, l'institut a refusé d'afficher le Codex pour le grand public ou de lui permettre de se faire photographier. Friedman cite biblique chercheur Moshe David Cassuto qui, plus d'une décennie plus tôt, a déploré le refus des rabbins d'Alep pour permettre l'accès au Codex, soulignant que l'objectif du Codex devait être copié autant que possible. Pourtant, une fois associés Ben-Zvi a obtenu ce qu'ils voulaient, ils se sont comportés exactement de la même manière que les rabbins. Recherche impressionnant de Friedman pour le Codex d'Alep se transforme en, comme il l'écrit, «une tragédie de la faiblesse humaine." Après avoir survécu à un millier d'années turbulentes, il a été trahi à notre époque par les nôtres, ceux chargés de le garder. "Il a été victime des instincts il a été créé pour tempérer», conclut-il, "et a été dévoré par les créatures qu'il était censé sauver." Pour cela, nous devrions tous avoir honte. Yuval Elbashan est le directeur adjoint de YEDID: L'Association pour l'autonomisation des communautés. Son livre Tik Metzada (le cas Massada) a été publié par Livres Yedioth Ahronoth.

Le Livre, la Photo ou l'Evenement de la Semaine / Escapade à Tel Aviv
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 14 octobre 2012 : 21:48

Madame Figaro vous convie à Tel Aviv : sea, style & fun
[madame.lefigaro.fr]




et pour ceux qui ne peuvent faire le voyage un diapo
[madame.lefigaro.fr]

Le Livre, la Photo ou l'Evenement de la Semaine / Escapade à Tel Aviv
Posté par: anidavid (IP enregistrè)
Date: 15 octobre 2012 : 05:56

Composé par l'un des plus grands poètes de l'âge d'or espagnol, Yehouda Halevi. Ce piyout développe la demande que les prières et suppliques d'Israël soient écoutées.

This song is a plea that deals with asking G-d for mercy. The composer asks G-d, Who is compared to a shepherd whose sheep is Israel, to accept Israel's repentance and to hear their prayers. Along with the request for forgiveness comes a request for redemption for all of Israel.

יָהּ שְׁמַע אֶבְיוֹנֶיךָ הַמְחַלִּים פָּנֶיךָ

אָבִינוּ לְבָנֶיךָ אַל תַּעְלֵם אָזְנֶךָ

יָהּ עַם מִמַּעֲמַקִּים יִקְרְאוּ מֵרוֹב מְצוּקִים

אַל נָא תְּשִׁיבֵם רֵקִים הַיּוֹם מִלְּפָנֶיךָ

הַוּוֹתָם וַעֲוֹנָם מְחֵה וְרֻבֵּי זְדוֹנָם

וְאִם לֹא תַעֲשֶׂה לְמַעֲנָם עֲשֵׂה צוּרִי לְמַעֲנֶךָ

וּמְחֵה הַיּוֹם חוֹבָם וּרְצֵה כְּמוֹ שַׁי נִיבָם

וּלְךָ תָּכִין לִבָּם וְגַם תַּקְשִׁיב אָזְנֶךָ

דִּמְעַת פְּנֵיהֶם תִשְׁעֶה וְתֶאֱסוֹף עֵדֶר תּוֹעֶה

וְתָקִים לְךָ רוֹעֶה וּפְקוֹד בְּטוֹב צֹאנֶךָ

הוֹלְכֵי בְּדֶרֶךְ נְכֹחָה תְּבַשְּׂרֵם הַיּוֹם סְלִיחָה

וּבִתְפִלַּת הַמִּנְחָה הַמְצִיאֵם חִנֶּךָ






Le Livre, la Photo ou l'Evenement de la Semaine
Posté par: Emilio (IP enregistrè)
Date: 15 octobre 2012 : 19:37

Jean XXIII , Quel Grand PAPE……et Quelle Déclaration Historique qui reflète la Vérité.


Le Livre, la Photo ou l'Evenement de la Semaine
Posté par: anidavid (IP enregistrè)
Date: 24 octobre 2012 : 15:28

Cette Mini-Mozart n'a que 7 ans.




Le Livre, la Photo ou l'Evenement de la Semaine
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 16 mars 2013 : 09:05

Hommage cette semaine au Consul du Portugal Monsieur Aristides de Sousa Mendes



Jeudi 21 mars 2013, à 18h30,
à l'ancien Palais de Justice, au Palais du Parlement,
Place saint André à Grenoble,
en partenariat avec le musée de la Résistance et de la déportation
de l'Isère et le Consulat du Portugal,
le CRIF Grenoble-Isère organise la projection du Film documentaire en hommage
au Consul du Portugal Monsieur Aristides de Sousa Mendes
qui a désobéi aux ordres de son Pays pour délivrer en 9 jours,
30000 visas dont 10000 aux juifs pourchassés par les nazis.





Il a mis sa vie et celle de sa famille en danger pour obéir à sa conscience. Il a été aidé dans sa courageuse tâche par son épouse et ses fils aînés. Découvrir son action est un exemple pour valoriser le Bien, un modèle de courage à transmettre aux jeunes – dont la participation est souhaitée en nombre - car on a toujours la possibilité de résister et de dire NON, quand on reçoit un ordre contraire à notre conscience, à notre éthique. Cette soirée unique a lieu dans le prolongement, de l'exposition "Justes de l'Isère", actuellement à voir au Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère. Elle sera suivie d'un débat en présence de son petit fils et du consul du Portugal.



Places limitées !

Entrée gratuite.

Le Livre, la Photo ou l'Evenement de la Semaine
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 11 juin 2014 : 07:49


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