A Derby,en Angleterre,une foule de principalement de jeunes,a encouragé par des hurlements et des rires,un jeune suicidaire de 17 ans à se jeter dans le vide à partir de la terrasse d'un immeuble.Trois heures plus tard,ils se sont précipités pour photographier le pauvre tas de chairs éclatées au bas du bâtiment sous les yeux médusés des policiers.

Est-ce la propension des cinéastes dans les films d'horreur et des journalistes dans les reportages sur les actes terroristes qui fascine
la jeunesse avide de sensations morbides ?

Très beau sujet éthique et philosophique Gilou

La jeunesse n'a plus de repères, c'est un lieu commun et ce n'est pas nouveau; en France deux filles se sont trouvées sur Internet et se sont concertées pour se suicider ensemble en laissant leur auto sur un passage à niveau, toutes deux sont mortes tuées par un train, on nous a montré cela aux infos en ajoutant qu'il y a déjà eu des cas similaires.

Le suicide fascine, il a toujours fasciné, comme la mort, nombreux sont les écrivains qui ont, depuis des siècles, évoqué le suicide

Ce qui est nouveau, ce sont les moyens audiovisuels pouvant péréniser, "immortaliser", voire diffuser l'image de l'acte et ceci est souvent le but recherché; voir quelqu'un mourir en direct, et voir "comment c'est" quand le corps a éclaté, faisant une translation sur son propre corps, oubliant le prix de la vie, qui, avec l'effondrement des valeurs morales ne veut plus rien dire, pour certains