Les Juifs se sont installes au Maroc depuis l'Antiquite il y a plus de 2500 ans
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place de france (IP enregistrè)
Date: 04 juillet 2006 : 10:21
On s'accorde aujourd'hui a penser que les Juifs se sont installes au Maroc depuis l'Antiquite . Certains historiens pensent meme que des departs eurent lieu avant la destruction du premier Temple. Une des legendes qui accredite cette these soutient que Pheniciens et Hebreux se rendaient pres de Sala (Chella) non loin de Sale, (l'actuelle Rabat pour acheter de l'or). Mais le plus ancien temoignage epigraphique ne remonte qu'au IIe siecle de notre ere, s'agissant essentiellement d'inscriptions funeraires en hebreu et en grec trouvees dans les ruines de la Volubilis romaine, entre Fes et Meknes.
La conquete arabe du Maroc qui debute au VIIe s. et la conversion a la Islam disperse la presence juive parmi les tribus Berberes plutot qu'elle ne l'eradique. Ainsi les oasis du desert et les montagnes du pays sont-elles habitees par de nombreuses tribus de Berberes juifs. Certaines d'entre elles se convertissent a l'Islam volontairement ou sous la contrainte, (c'est pour ca qu'un jour j'ai dit qu'un grand nombre de berberes ont une descendance juive) d'autres resistent et connaissent des heures particulierement sombres. Parmi celles qui s'integrent et rejoignent les Touaregs dans le Sahara apres avoir du quitter leur ville de residence de Tementit, citons les Daggatun qui sont jusqu'au XIXe s. encore tres nombreux pres de l'oasis d'Ajaj.
L'expulsion des Juifs d'Espagne et du Portugal aboutit a la constitution d'un groupe ethnique appele communement megorashim, les expulses castillans, distinct des autochtones, appeles toshavim. L'opposition qui regne entre ces deux communautes s'estompe peu a peu et les nouveaux venus finissent par prendre la direction des communautes, en particulier dans le nord du pays. Ces communautes parlent la haketia, melange d'espagnol, d'hebreu et d'arabe dialectal.
Le XVIIIe siecle correspond au debut des interventions europeennes. C'est l'epoque ou les Juifs de l'Atlas gagnent les grands centres urbains, venant grossir les mellah de Fes et de Meknes qui deviennent rapidement insalubres etant donne la surpopulation.
Actuellement, le centre de recherche du judaisme nord-africain recense plus de 650 figures de saints, dont 126 veneres par les deux communautes.
La fabrication des bijoux a ete pendant longtemps au Maroc la specialite d'artisans juifs. Il semble que ce monopole remonte a une periode tres ancienne. Dans sa description de l'Afrique au XVI e siecle, Leon l'Africain indique qu'a Fes, seuls les Juifs etaient autorises a travailler les metaux precieux, car pour les Musulmans le fait de vendre des objets d'or ou d'argent plus chers que le prix de leur poids de metal etait considere comme de l'usure, proscrite par l'Islam. Tous les bijoux citadins et la plus grande partie des bijoux berberes ont donc ete faits par des artisans juifs jusqu'a ce que quasi la totalite de leurs communautes quittent le Maroc.
Dans les regions berberes meridionales, on comptait cependant quelques noyaux d'artisans bijoutiers musulmans ; c'etait le cas autour de Tiznit et Tafraout, ou ils coexistaient avec les bijoutiers juifs nombreux dans certains villages, comme Tahala. Dans le centre de l'Anti-Atlas, le travail des artisans musulmans de Tagmoute etait jadis tres renomme, mais cette activite avait deja pratiquement cesse au milieu du XX e siecle pour des raisons inexpliquees. Dans les autres regions rurales du Maroc, les habitants se fournissaient aupres de bijoutiers vivant dans des hameaux juifs, les mellahs, disperses sur tout le territoire, principalement le long des voies de communication. Ces bijoutiers fabriquaient les parures des tribus environnantes, selon des procedes et des formes adoptes par chaque groupe, de temps immemorial.
Il faut rappeler que les artisans qui travaillaient les metaux precieux ne se limitaient pas a la production de bijoux. Les bijoutiers juifs realisaient naturellement les objets d'argent lies a l'exercice de leur culte et des accessoires rituels. En ville, ils fabriquaient et ornementaient a la demande de petits objets usuels. D'autre part, le role des orfevres etait important dans la decoration des armes et d'accessoires comme les poires a poudre. C'est ainsi qu'ils ciselaient et parfois emaillaient les manches et les etuis des poignards, gravaient et niellaient, la ou la technique en etait traditionnelle, les plaques qui garnissaient les crosses des fusils et les bagues qui en entouraient le canon.
Dans la campagne marocaine, le costume juif etait aussi varie que le costume populaire, tel qu'on le portait dans la region de Tafilalt, Sous, Dades et Debdou. Dans les villes, en revanche, le costume masculin des Juifs se limitait souvent a une seule couleur : le noir. Les femmes, quant a elles, s'habillaient au quotidien comme les Musulmanes.
La keswa el kebira serait, selon Jeanne Jouin, un heritage andalou, plus precisement castillan, transmis au Maroc apres 1492 et garde intact depuis l'epoque de l'exil. Elle est composee de plusieurs pieces coupees dans le meme tissu, en general du velours rouge ou vert, et doublees d'une toile de coton bleu-vert ou ecru. Il s'agit d'une jupe, d'un corselet et d'un plastron, serres a la taille par une ceinture de soie lamee d'or. A cet ensemble, s'ajoutaient des manches rapportees en mousseline ou en etamine brodee destinees a etoffer la silhouette. La particularite du costume de la mariee juive tient a la jupe et au corselet qui viennent se substituer au caftan des Musulmanes.
La musique marocaine en general, et celle des communautes juives en particulier, presente un large eventail de styles divers qui se sont enchevetres au cours des siecles. En tant que tres anciens habitants du Maroc, les Juifs ont pu recueillir dans leur patrimoine musical certains des elements des cultures musicales berbere, mediterraneenne, Andalouse.
La ceremonie du the, ainsi que le service a the furent adoptes au Maroc par les deux communautes. Le service se compose d'un plateau de cuivre ou de metal argente, d'une ou de deux theieres importees de Grande-Bretagne ou d'Espagne, de verres a the qui, dans les familles riches, sont en cristal de Saint-Louis, de deux boites en metal ouvrage pour le sucre et le the vert, accessoirement d'un petit marteau en bronze pour casser le pain de sucre.
Les Croyances, traditions populaires et superstitions se ressemblent chez les juifs et chez les musulmans marocains a part la foi et la religion,tout se ressemble:
le mauvais oeil, les khamsas,les jnouns "gens d'en bas?, ces etres sont invisibles, malfaisants et cruels qui vivent sous nos maisons en haketia on dit LOS DEN BACHO, DANS LA TORAH ILS S'APPELLENT LES MEZIKIMS.
Au Maroc on ne se lavait pas la nuit apres minuit a cause d'eux on pouvait les deranger disait ma grand-mere,on ne verse pas de l'eau chaude dans les toilettes ni dans l'evier de la cuisine pour ne pas les deranger.ils avaient plusieurs noms en hebreu, et il y a meme une priere a dire en hebreu des qu'on a appercu un jnoune "diable"
meme la medecine de nos grands-meres est juive-musulmanes du Maroc.
et elle existe chez nous a la maison de nos jours, ne rigolez pas............
