CULTURES ET TRADITIONS JUIVES :  DARNNA.COM
Musique andalouse, histoire juive, culture judéo-berbère, judéo-espagnol, littérature juive, Rabbins, cimetières juifs au Maroc, Patrimoine juif au Maroc 
Aller à la page: 12Suivant
Page courante: 1 of 2
FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 29 novembre 2005 : 00:59

ON VA CHACUN DE NOUS RACONTER,CE QUE SA MAMAN,GRAND-MERE OU VOISINE CUISINAIT POUR LES FETES JUIVES,NOS FRERES MUSULMANS ET CHRETIENS AUSSI DOIVENT ECRIRE CE QU'IL SE RAPPELLENT DE NOS FETES.
LES CHANSONS,LES RECETTES,LES COUTUMES....................
VOICI NOS FETES
ROSH A CHANNA
KIPPOUR
SOUCCOTES
HANNOUKA
TOU BI SHVAT
POURIM
PESSAH
MIMOUNA
SHAVOUOT
TICHA BE AV(DEUIL)

BISOUS A TOUS SOLY

Re: FETES JUIVES
Posté par: ETTEDGUI ALBERT (IP enregistrè)
Date: 29 novembre 2005 : 19:52

A un mois de la fete de pessah voici les personnages de cette histoire .
Mr samuel ettedgui marie avec mme blanche ettedgui ,3 enfants , albert, marya anne, et joelle
Mme henriette elofer divorce s?ur de mon pere, 2 enfants marc et george.

Nous sommes par une belle journee ensoleille de l annee 1968 a un mois juste avant la fete de pessah ; ce jour la ,ma mere avec l aide de la femme de menage, une marocaine musulmane que nous aimions beaucoup pour sa gentillesse, decide de commencer le nettoyage de la belle maison que nous avions a casablanca au 52 bld moha ou hamou pas tres loin des cinemas liberte et colise.cette maison se composait d une belle entree , d une salle a manger , d un grand salon, de deux chambres a coucher, d une cuisine, d une salle de bain, d un wc, d un debaras, le jardin partait du salon et se terminait a l entree de notre chambre cela representait un demi cercle .

l appartement etait au 2e et dernier etage. le premier etait occupe par ma tante henriette et ses deux enfants . l immeuble appartenait a mes parents et a ma tante henriette. Au 2 etage se trouvait egalement une terrasse avec un autre debarras.on pouvait si on l avait voulu construir un troisieme appartement. Depuis quelques jours maman et sa femme de menage commencait par nettoyer les murs du salon puis ceux des chambres sans compter le magnifique lustre en christal qui etait accroche en haut du mur du salon qui etait lui le plus difficil a faire.il fallait meme une echelle car les murs de l appartement etait tres haut.et les placards !chaque fois qu un placard etait fait, on entendait dire a longueur de journnee , ? attention ce placard est cacherise ne mettait pas des morceaux de pain a l interieur ? combien de fois j ai entendu cette phrase pendant un mois . et le placar de la cuisine , je ne vous dit pas !cela a duree une journee entiere ; ranger la vaisselle de tous les jours et sortir la tres belle vaisselle de pesah qu elle merveille cette vaisselle complete de fetes ; quand on est parti du maroc en 73, ma mere la mise dans son demenagement et aujourdh ui,c est je pense, mes nieces qui se sont maries dernierement qui la possede. Je ne vous dit pas la valeur qu a cette vaisselle en histoire et qualite aujourd hui . il me semble qu elle etait d origine italienne.

Nous sommes a 48h de pessah maman part au marche central retrouve son porteur pour acheter les legumes sans oublier les terfas et les fruits secs car elle preparait elle meme les amandes sales grilles , puis, passe chez le boucher acheter la viande cacher pour la semaine de fete. Agneau, poulet, steak, et j en passe ; la semaine auparavant mon pere decida d accompagner ma mere en voiture chez le patissier pour acheter les gateaux . a l epoque en etant cinq on consommer en une semaine pres de 15klg de galettes ; on avait mers s?urs et moi un gros appetit .

le 1er soir de pesah arriva et la maison etait resplendissante comme une jolie femme le jour de son mariage . quelle merveille cette maison tout etait tres beau et la table du seder,je ne vous dit pas plus ,car je suis tres emu en ecrivant mes souvenirs.le 1er soir et le 2e j allais rejoindre mon pere a la sorti du bureau (bcm) pour prendre la direction de la synagogue ettedgui qui se trouvait a la rue de la mission dans le mellah pres de l ancienne eglise espagnole .il me parlait comme si j etais adulte alors que j avais que 9 ans .pendant les 1er et 2e soirs de fete de pesah et les autres nous etions tous reunis autour de mes parents et de ma tante henriette et de ces enfants marc et georges .


Que de magnifique souvenirs j ai laisse et que je ne retrouve pas .

Texte d albert ettedgui






Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 30 novembre 2005 : 09:38

Albert,c'est super beau tout ca,il nous faut au moins une photo,de cette epoque a wouedi,une seule.
Ne me dis pas que ton pere et mon grand pere travaillaient le jour de Pessah?????????????????????ya nari,

le papa de notre Albert et mon grand pere Moise Amsellem travaillaient ensemble et etaient tres amis.

soly

Re: FETES JUIVES
Posté par: ETTEDGUI ALBERT (IP enregistrè)
Date: 30 novembre 2005 : 14:27

ma chere place de france y a eu un temps ou la B.C.M. ( banque commerciale du maroc ) ne fermait que le jour de rochana et de kipour; personnellement je n ai pas connu le temps ou la bcm fermait le jour de pessah.si elle fermait! tout les juifs du maroc n etaient pas religieux , il y avait toutes les tendances.
amities albert e

Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 08 décembre 2005 : 01:16

QU’EST-CE QUE ROCH HACHANA ?

Ce n est pas un hasard si la majorite des Juifs respectent Roch Hachana et Yom Kippour. La signification de ces jours est si profonde qu elle atteint chaque ame juive quel que soit son niveau.

A Roch Hachana, D.ieu a acheve la creation du monde en creant le premier homme, Adam. Et le premier geste d Adam a ete de proclamer Roi de l univers le D.ieu Tout Puissant : "Venez, prions, prosternons-nous devant D.ieu notre Createur" ainsi s est il adresse a toutes les creatures. Ceest pour cela qu'e Roch Hachana (qui litteralement signifie la "tete de l annee") nous aussi nous proclamons la Royaute de D.ieu et notre engagement a Le servir. Comme au premier Roch Hachana oe D.ieu , pour la premiere fois, crea le monde, chaque annee, Il reconsidere Sa creation, examine la qualite des liens par lesquels nous nous unissons a Lui et determine la nature de Sa relation avec nous pour l annee qui commence. Roch Hachana est en ce sens le jour du jugement.

QUELQUES LOIS :
A l'approche de Roch Hachana, on lit tous les matins les Seliehot. Les Sefardim les commencent apres Roch Hodech Elloul, cette annee Mardi 6 Septembre 2005 et les Achkenazim, depuis la semaine qui precede Roch Hachana Samedi soir 24 Septembre 2005.
Le premier soir de Roch Hachana, chacun souhaite e leautre :
"LECHANA TOVA TIKATEV VETIeHATEM" - (sois inscrit et scelle pour une bonne annee).
Apres le Kiddouch, on ne trempe pas le pain du Motsi dans le sel mais dans le miel.

La Mitsvah du jour est celle du CHOFFAR.
Dans les synagogues on sonne du Choffar en milieu de matinee apres la lecture de la Torah, mais on peut ecouter la sonnerie toute la journee. Il est essentiel pour chaque homme, femme et enfant deentendre au moins les trente premieres sonneries.
Les differents sons evoquent autant deappels vers D.ieu.
Le Choffar a bien des explications. Parmi elles : il proclame le couronnement de D.ieu comme Roi de l univers, il rappelle en nous le souvenir du Choffar entendu au Mont Sinai lorsque, pour l eternite, nous avons accepte les Commandements. Il rappelle encore le belier offert en sacrifice par notre ancetre Abraham, a la place de son fils Isaac, et invoque pour notre salut le merite de nos peres.

Le premier jour de Roch Hachana Mardi 4 Octobre 2005, apres la priere de Mineha, on se rend aupres d un cour d eau contenant des poissons ou l on recite la priere de TACHLIKH, par laquelle nous jetons au loin nos peches. De meme que les poissons dependent de l eau, nous aussi dependons de la Providence Divine. Et l oeil toujours ouvert du poisson symbolise leattention constante que D.ieu nous accorde.


Voici notre aada (notre tradition du repas de fete):

Poisson avec tete, en rouge

Poulet au miel et aux amandes(pour le couscous)

Le poulet, decoupe en morceaux, est cuit au four dans un melange d'huile, de miel et d'epices. .

Couscous aux sept legumes

Les sept legumes peuvent etre des : carottes, navets, de petits oignons, de la courge et des courgettes, du potiron, des feves trempees, le tout avec de la semoule petrie,
avec du sucre, de la cannelle et des raisins secs, et des oignons ont fait revenir, pendant 1 h et on ajoute 1/2 verre d'huile , plus le harkom et une pincee depoivre et une picee de sel


D A F I N A de patates douces

Les pommes de terre et les patates douces sont placees au fond d'une grande cocotte, avec des pois chiches.
On ajoute par-dessus, la viande en morceaux, les eufs en coquille, la viande, le riz dans hayati , de l'huile et du sucre en poudre( a larache on prepare un caramel ,dans le fond de la marmitte).
On laisse cuire doucement du vendredi soir au samedi midi.
Confiture de coings


cake au miel( pain d'epice)
tout est a base de miel

soly




Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 08 décembre 2005 : 01:19

le couscous doit etre doux aux amendes et tanjia (raisins secs et fruits secs,avec oignons doux)un vrai regal

soly






Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 08 décembre 2005 : 01:30

KIPPOUR:

Le jeune de Kippour

Le IIeme Don de la Torah
ou la fete du "Yom Kippour"Yom Kippour/ Le jour du Grand Pardon : le jour le plus saint du calendrier juif.C est le jour de la purification, le Sabbat des Sabbats, jour de jeune, deexpiation, de pardon. Le Yom Kippour marque la fin d une periode de 40 jours (commencee le 1er Elul) de repentir, rappelant la penitence des enfants d Israel tandis que Moese recevait les secondes Tables de la Loi, puis redescendait du Sinae.

C'est la plus solennelle des fetes religieuses, celebree le 10 du mois de Tishri. On doit observer un jeune absolu et ne pas travailler, meme si Kippour tombe un jour de semaine . La confession des fautes entre amis et leur pardon mutuel sont des moments importants de cette journee consacree a la priere. La rupture du jeune est marquee par un grand repas.

Le 29 Av 2448, Moise remonte pour la troisieme fois sur le mont Sinai pour une duree de 40 jours et en redescend avec les deuxiemes Tables de la Loi, le Chabat 10 Tichri 2448. A cette occasion, Moise construit une premiere Arche Sainte dans laquelle il depose les Tables de la Loi.

Ce jour intronise le jour de Kippoure, le ‘ Jour des Expiations ‘, plus connu sous le nom du ‘Jour du Grand Pardon’, comme il est ecrit : « Et l'Eternel parla a Moise en ces termes : Cependant le dixieme jour de ce septieme mois, sera jour des expiations, appel de saintete ; vous humilierez vos personnes et vous offrirez des sacrifices au nom de l'Eternel. Vous ne ferez aucun travail en ce jour, car c'est le jour des expiations pour vous, devant l'Eternel votre Dieu. Mais, toute personne qui ne s'humiliera pas en ce jour sera retranchee de son peuple. Et toute personne qui accomplira un travail en ce jour-le. Je ferai disparaitre cette personne du milieu de son peuple. Vous ne ferez aucun travail, tel est le decret perpetuel pour vos generations dans toutes vos demeures. Ce sera pour vous une cessation de travail absolue, et vous humilierez vos personnes depuis le neuf du mois au soir, d'un soir a l'autre, vous cesserez tout travail livre Levitique section Vayikra 23, 26-32. Le mot ‘ Kippour ‘ derive du verbe hebraeque e le-khaper ou khapara ‘, qui signifie « expier « , et qui prend ici le sens du rachat des fautes personnelles, volontaires ou non ; « Ce sera pour vous un decret perpetuel, le septieme mois, le dixieme jour vous humilierez vos personnes, et vous ne ferez aucun travail, ni l'habitant, ni l'etranger qui sejourne au milieu de vous. Car en ce jour-le, il sera fait expiation sur vous, pour vous purifier de tous vos manquements, devant l'Eternel vous serez purifies. Ce sera pour vous une cessation absolue, et vous humilierez vos personnes, decret perpetuele Vayikra 16, 29-32. A ce sujet le Rambam ecrit dans le chapitre des lois du Repentir ; Le repentir et le jour de Kippour n'effacent que les fautes commises vis-e-vis de l'Omnipresent, comme la consommation des mets interdits ou l'union avec des personnes interdites, mais les fautes vis-a-vis de son prochain comme le blesser, le maudire, le voler etc., ne sont pardonnees qui si l'on s'est reconcilie avec l'offense. Et meme si l'on a rendu ce que l'on devait, il faudra aussi se reconcilier, et meme si le prejudice n'est que moral, il faudra se reconcilier. Et un homme ne sera pas cruel au point de refuser son pardon a l'offenseur. Et au moment ou l'offenseur demandera pardon, on pardonnera avec un coeur sincere et un desir de paix, car telle est la conduite d'Israel.

Le 10 tichri ou le jour de Kippour.
De nos jours, chaque 10 du mois de tichri, les Juifs ont pour commandement de se preparer au jour du jeene du « Yom Kippour « - le jour de Kippour, selon les lois en vigueur enseignees par la Torah. Ce jour solennel fait partie entre autres des festivites du mois de tichri (Roch ha-Chanah e Yom Kippour e Souccot). Le jeene de Kippour dure environ 26 heures, il commence le soir du 9 tichri e la sortie des etoiles, dure toute la journee du 10 tichri, et se termine le soir du 10 a la sortie des etoiles. Ce jour est un jour deabstinence, destine exclusivement a la priere, afin deinciter lehomme a prier et obtenir le pardon de toutes les transgressions commises durant leannee. A leepoque du Temple de Jerusalem des sacrifices expiatoires appropries a ce jour etaient offerts au Temple. Les enseignements du Judaisme soulignent qu’il est du devoir moral de chacun, tout au long de l annee, mais surtout en cette occasion, de se pardonner mutuellement. On rappelle, lors de prieres specifiques, la grandeur du Createur ainsi que la soumission d Israel aux preceptes divins reeu au mont Sinae. Seul le Cohen Gadol, le Grand Pretre, pouvait entrer en ce jour dans le ‘ Kodech ha-Kodachim ‘ le Saints des Saints, situe dans leenceinte interieur du Temple, revetit de ses habits solennels, pour y obtenir le pardon de tout Israel et sa benediction. De nos jours, dans toutes les synagogues, la ceremonie effectuee par le Grand Pretre est lue etape par etape pendant le Yom Kippour. La cleture du jeene est celebree dans toutes les synagogues par la coutume de sonner du ‘ Chofar ‘, une corne de belier reservee specialement la celebration de la fin des solennites.

Ce jour, il est interdit de manger, de boire, de travailler, de porter, de porter des chaussures en cuir, de se laver, de porter des bijoux, deavoir des rapports conjugaux, de parler du mal deautrui, de conduire, de telephoner etc. Pour une connaissance plus detaillee, il convient deetudier leensemble des lois relatives e ce jour dans les ouvrages de legislation juive. Dans certaines communautes, les hommes maries ont la coutume de porter un long habit blanc, le e Kitel e, symbolisant la purete et lehumilite devant le Createur

REPAS

Couscous au coq a 11h


le soir avant le jeune

Poulet aux aubergines (Barania )al boronia en haketia

On prepare une friture a l'huile comprenant les aubergines, des oignons et des pois chiches assaisonnes de sel, de poivre, de laurier, de harcom et d ail.
Le poulet mijote dans cette sauce pendant trois heures, environ.a feu doux,on met dans la marmitte une couche d'oignon frits
une couche d'aubergines frites les pois chiches et le poulet,et encore oignon,aubergine ................

et un bouillon avec lintria (pates) aux oeux fait maison.

Poulet aux oignons et topinambour.pour le lendemain
ou poulet farci

On fait revenir dans l'huile les oignons avec 2 cueillere de sucre. harkom, poivre et noix muscade 4 feuilles de laurier
On ajoute le poulet decoupe en morceaux, les topinambour bien bien laves .et de 4 verres d'eau. Le poulet mijote dans cette sauce pendant une heure , environ.a feu doux

petits fours de toutes sortes
les fameux fajouelos
et la confiture de coing







Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 08 décembre 2005 : 01:40


voici un peu ce qu'est une soucca
et la fete de souccotSukkot/ les Tabernacles : c'est la f?te de la moisson. On remercie Dieu pour sa bont? envers les H?breux pendant leurs 40 ann?es d' errance entre l?Egypte et la terre d?Isra?l. C?est la f?te des Tentes (ou des Tabernacles, ou des Cabanes). Elle comm?more le s?jour du peuple h?breu dans le d?sert et dure 7 jours. On construit symboliquement une cabane, en plein air ; on y prend ses repas. La semaine se termine par la f?te de la cl?ture et de la r?jouissance de la Loi. On prom?ne dans la synagogue les rouleaux de la Loi.
C?est l?une des trois f?tes de p?lerinage, avec Pessah et la f?te des 7 semaines.

Imm?diatement apr?s la gravit? des jours qui vont de Roch Hachana ? Yom Kippour,
nous nous pr?parons ? la joie sans limite de Souccot, "le temps de notre joie".

Pendant les quarantes ann?es qui suivirent la sortie d?Egypte,
ces ann?es d?errance dans le d?sert, des "nuages de gloire" prot?geaient le peuple juif.
La Souccah nous rappelle la periode de errance entre la sortie d'Egypte et la rentree en Israel,ou les juifs campaient a la belle etoile pendant 40 ans.
Elle nous rend plus conscients de l?amour et de la protection omnipr?sents de D.ieu.
Ainsi nous est-il demand? : "dans la Souccah tu demeureras sept jours"
Prendre ses repas dans la Souccah, y demeurer simplement est une exp?rience religieuse unique.
L?autre Mitsvah particuli?re ? Souccot est celle des "quatre esp?ces" :
[u]l?Etrog (c?drat),


le Loulav (branche de palmier),

le Hadasse (branche de myrte)

et la Arava (branche de saule)

que l?on r?unit et que l?on agite.
Le fait que l?accomplissement de la Mitsvah en exige la r?union est le symbole de notre unicit? en temps que peuple.
Chacun de nous a besoin de son prochain.
Et les quatre esp?ces sont agit?s dans les quatre directions et vers le haut et le bas, pour signifier que D.pour nous est partout.


voici un tout petit peu sur l'histoire de souccote qui s'appele aussi la fete des cabanes

HAG SAMEAH A TOUS
.

le 14 eme jour de tichrei.
On s?asseoie dans cette cabane 7 jours .
Et les hommes doivent dormir dedans , ca fait partie de la mitsva.
Le symbole de la souccat c est l ombre de D. qui se trouve dans chaque ame juive.
Et cette ame kedocha qui se trouve en nous rend la soucca si belle avec beaucoup de shekhina pour recevoir les invites d honneur: qui viennent nous rendre visite chaque jour ,
La cabane est decoree d apres la tradition pas de photos ( non cacher)
Beaucoup de guirlandes une table , des chaises ,et une chaise ,vide, pourl invite d honneur,
Qui s appele ouchpizine
Premier soir c est avraham qui vient nous rendre visite.
2eme soir isaac vient nous rendre visite.
3eme soir c est jacob qui vient feter avec nous
4 eme soir c est yossef qui vient
5 eme soir c est moishe rabenou qui est avec nous
6 eme soir c est aaron le frere de moshe rabenou qui vient s asseoir avec nous et
7 eme jour c est david ( le roi) qui vient .
c est la fete des 4 sortes ( le loulav la arava, le hadass,le etrog)
le 8 eme jour c est ochaana raba qui est la veille de simha tora.
Hag shameah a tous les juifs dans le monde amen ve amen







Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 08 décembre 2005 : 01:50

HANOUKA:

La fete d'Hanouka celebre e la fois une victoire militaire et religieuse du peuple d'Israel ; elle commemore la reconquete du temple de Jerusalem et sa purification dont le candelabre allume est le symbole le plus fort.
Pour comprendre les origines de cette fete, il faut remonter au IIeme siecle avant notre ere, periode a laquelle la Judee, au sortir d'une guerre de partage entre les generaux successeurs d'Alexandre le Grand, etait sous la domination du roi de Syrie, Antiochus IV Epiphane. Or ce roi etait un tyran qui n'avait aucun respect pour la religion juive et s'efforeait d'helleniser l'ensemble des populations formant son royaume, c'est-e-dire d'imposer a tous la culture et la religion grecque. Refusant de se soumettre aux pratiques paeennes qu'on leur imposait, de nombreux Juifs se souleverent, avec a leur tete Juda Maccabe. Ils se rendirent e Jerusalem en - 165, et reconquerirent le temple profane.
Un miracle est associe a la purification du temple par les soldats juifs : lorsqu'ils voulurent allumer la lampe aux sept branches, ils ne trouverent qu'une fiole suffisante pour un jour. Pourtant, la provision d'huile alimenta miraculeusement la lampe durant huit jours
que D. illumine chaque maison, et qu'il nous envoie une paix sure dans le monde,

Le chandelier a huit branches rappelle le miracle d'une petite fiole contenant assez d'huile pour une journee qui avait ete trouve dans les debris du temple de Jerusalem apres sa destruction, et qui aurait miraculeusement permis d'illuminer le chandelier pendant huit jours...

Pendant Hanouka, on s'echange un cadeau par jour pendant huit jours, et les enfants juifs reeoivent traditionnellement une toupie marquee de quatre initiales hebraeques qui signifient "ce fut le un grand miracle.


pendant Hanouka, la fete des lumieres, chacun allume une bougie d'un chandelier e huit branches, chaque soir de la semaine.

Cette coutume commemore la reconquete de l'Israel au IIe siecle avant J.C., dirigee e l'epoque par le roi Antochius. Il avait profane le temple de Jerusalem et voulait imposer au peuple juif l'adoration de divinites grecques. Judas Maccabee incita ses compatriotes juifs e se revolter et reussirent e chasser les Syriens de Jerusalem. Hanouka est celebree en l'honneur de cette victoire.

Premiere Bougie : La Hanoukia

Deuxieme Bougie : La lumiere

Troisieme bougie: Le miracle

Quatrieme bougie : Shabath

Cinquieme bougie : L'Heroisme

Sixieme bougie : La langue Hebraeque

Septieme bougie: La solidarite Juive

Huitieme Bougie : La paix



Recette pour beignets de hanouka:


1kg de farine tamisee
30 gr de levure de boulanger
3 verres d'eau tiede
1 cuillere a cafe de sel
2 cuillere a soupe de sucre
3/4 de verre d'huile
Huile pour friture

Melanger tous les ingredients, farine, levure sucre huile et sel.
petrissez longuement
La pete doit etre molle et elastique

Couvrir d'un linge et laisser la pate lever pendant au moins une a deux heure.
Pour la friture:
Faire chauffer l'huile
Petrir de nouveau
Avec les mains huiles,ou trempees dans de l'eau, former des petites boules avec la pate, former un trou au milieu et faeonner en forme de couronne.
Plonger dans l'huile tres chaude.
Le beignet se fait frire des deux cotes et se sert chaud.
Servir avec un accompagnement de sucre poudre ou de miel






Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 08 décembre 2005 : 01:54

cliquez sur le lien, apres cliquer sur play.

joyeuses fete de hanoukka.

[www.americancomedynetwork.com]





La Petite Histoire

A l'epoque du second Temple, l'occupant Greco-Syrien soumit le peuple juif e de nombreux decrets dans le but de l'empecher de pratiquer la Torah et les Mitsvoth dans l'esprit de saintete qu'il convient. Il abusa des Juifs et de leurs biens.

L'Eternel envoya alors la delivrance e Son peuple par l'intermediaire de Mattathias, le Grand Pretre, et de ses fils, qui parvinrent e defaire un ennemi pourtant largement superieur en nombre et en equipement. Judith, la seur de Mattathias joua elle-meme un role de premier rang dans cette victoire miraculeuse.

Apres leur victoire, le 25 Kislev, les Cohanim s'employerent a nettoyer le Temple des souillures qu'il avait subit pendant l'occupation et procederent alors a l'inauguration du Temple ainsi rehabilite.

L'allumage du Candelabre (Menora) du Temple ne put se faire que grace a la miraculeuse trouvaille d'une petite fiole d'huile dont le sceau qu'elle portait temoignait qu'elle n'avait pas ete souillee. Le miracle se perpetua, puisque celle-ci, prevue pour l'allumage d'un jour s'avera suffisante pour illuminer le Temple pendant huit jours. Jusqu'e ce qu'il fut possible de produire de la nouvelle huile propre e l'allumage de la Menora.

Pour commemorer ces miracles, les Haehamim (Sages) de la generation instituerent pour les generations e venir la fete de eHannouca, qui compte parmi les sept Mitsvoth dites "De Rabanane".

Calendrier et Allumage

Cette annee, eHanoucca a lieu du 25 decembre 2005 e la tombee de la nuit jusqueau 2 janvier 2006.

Les lumieres de eHanoucca doivent etre allumees tous les huit jours de eHanoucca, e la tombee de la nuit.

On utilise de l huile d olive ou des bougies, mais on doit s assurer queelles durent une demi-heure, au minimum, apres la tombee de la nuit.

Nous devons allumer une bougie appelee le Chamache. Cette bougie servira a allumer les autres. Le Chamache est place sur un emplacement reserve sur la Menora.

Le premier soir une lumiere (plus le Chamache) est allumee ; le second a deux (plus le Chamache), et ainsi de suite jusqu'au dernier soir ou l'on allume huit lumieres (plus le Chamache). Cette pratique vient souligner le fait que le miracle de la fiole d'huile augmenta a mesure des jours ecoules.


La Mitsva consiste a allumer des lumieres individuelles. Pour cela, il faudra veiller a les espacer les unes des autres suffisamment pour que l'ensemble n'ait pas l'aspect d'un brasier. (De plus, s'il s'agit de bougies, leur proximite pourrait provoquer leur fusion entre elles). Pour cette meme raison, il faudra veiller a disposer les lumieres en ligne droite et non en zigzag ou en cercle.

Le vendredi soir de Hanouccca, les bougies de Hannouca devront etre allumees avant les bougies de Chabbath.

Attention ! Elles doivent eclairer une demi-heure apres la tombee de la nuit. Il faut donc prevoir, le vendredi, des bougies plus grandes .

Les Coutumes de 'Hannouca

Cette fete est dediee aux actions de grace et a la glorification de Hachem. Ceci se traduit par l accomplissement des Mitsvoth de Hannouca qui sont :

La recitation du Hallel.

La mention des miracles de D-ieu dans le passage ‘ Al Hanissim ‘.

L allumage des lumieres de Hannouca a la porte de nos demeures, afin de proclamer au dehors les miracles dont Il nous a gratifies.

Il est coutume de faire, en l honneur de la fete, des repas plus copieux qu’a l accoutumee.

Les repas de fete qui sont accompagnes de chants et de louanges a D-ieu, ou toute autre manifestation dans le but de proclamer les miracles, sont certainement consideres comme une Mitsva et ont, a ce titre, le statut de Seoudat Mitsva.

Dans certaines communautes, la coutume est de consommer des mets lactes et du fromage pendant les repas de fete, en souvenir du miracle qui eut lieu avec Judith, lorsqu elle offrit au general ennemi des mets lactes pour l endormir puis le tuer, ce qui provoqua la deroute des armees ennemies.

La coutume de consommer des beignets ou autres friandises frites, en souvenir du miracle de la fiole d huile, est quant e elle tres largement repandue dans toutes les communautes.

La coutume veut que les femmes n effectuent pas de travaux pendant la premiere demi-heure qui suit l allumage des lumieres de la fete.

Les enfants jouent, selon une ancienne coutume, a la toupie.

Il est recommande d ajouter de la Tsedaka pendant Hannouca.



la mitsva est d'allumer la hanoukia a l'huile d'olive avec des petites meches "maripoza". qu'allumaient nos grands-meres le vendredi soir dans des verres en duralex .
les petits verres qu'on allume doivent etre ou en verre ou en metal ( propre)pas de hanoukia en argile.
on allume a l'huile d'olive car la flamme est claire et pure et ne clignote pas en flambant , et ca nous fait rappeler la flamme de la menora ( que les juifs allumaient dans le mizbeakh).
et qu'on allumait a l'huile d'olive.
si vous n'avez pas d'huile d'olive c'est pas grave , toutes les huiles, de cuisine sont bonnes pourvu qu'elles soient casher.
si vous voulez allumer avec des bougies c'est bon ,
les bougies peuvent etre en parafine ou en cire, et de couleurs ou blanches .
on commence a allumer le premier soir la premiere bougie ou le premier petit verre a droite sur la hanoukia si ce sont des bougies on allume avec le shamash .
si se sont des petits verres on allume avec une bougie ou une allumette
et le shamash et le petit verre.
le shamash c'est la 9 eme bougie de la hanoukia il y a des hanoukiotes ou le shamash est plus grand ou plus haut que le reste des bougies.

Alors on allume la premiere bougie de droite le premier jour .
le 2 eme jour on remet une bougie a droite et on ajoute une autre bougie a cote de celle ci.
et lorsqu'on allume le 2 eme jour on allume d'abord la nouvelle et ensuite celle d'acote car plus la bougie est vers la gauche plus elle est cherie et elle nous fait repeler le miracle de l'huile : "nes hanouka".
encore un jour et encore un jour ils n'ont pas cru que l'huile va servir a allumer 8 fois soir apres soir.
les bougies doivent etre de la meme hauteur ( sauf le shamash).
sur la meme ligne ( sauf le shamas).
il doit y avoir assez d'espace entre les bougies pour que la flamme d'une ne brule pas une autre ou que la chaleur d'une ne fasse pas fondre une autre.
le premier soir celui qui allume doit faire les 3 berakhotes.

1ere berakha:
c'est baroukh ata a.donai eloenou melekh a olam asher kidishanou be mitsvotav ve tsivanouy le adlikner shel hanouka. et tous repondent. ( amen)
.
la 2 eme berakha c'est:
baroukh ata a.donai eloenou melekh a olam che asa nissim le avotenou ba yamim a em ba zeman aze .
la 3 eme berakha:
baroukh ata a.donai eloenou melekh a olam che hyanou vekimanou ve ygyanou la zeman a ze. et on allume..

la 3 eme berakha se dit que le premier jour les 7 autres jours on dit que les 2 premieres berakhotes.
hag sameah demain encore un petit shiour sur la alakha de hanouka.
Et maintenant vous allez voir les lumieres de hanouka grace a notre cher ami Oiknine Leon

























Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 08 décembre 2005 : 02:00

cliquez sur le lien, apres cliquer sur play.

joyeuses fete de hanoukka.

[www.americancomedynetwork.com]





les recettes de hanouka

1-Soufganioth - Beignets israeliens)


Ingredients :

500 gr de farine

1 verre d'huile

1 verre de sucre

3 oeufs

30 gr de levure de boulangerie

1/2 verre d?eau

Delayez la levure dans de l?eau tiede.

Ajoutez un peu de farine (1 cuillere a soupe) et laissez reposer 15 minutes.

Melangez la farine, le sucre, l?huile, les oeufs et la levure et travaillez la pate pendant 10 minutes.

Laissez reposer 1 heure et demi sous un torchon.

Versez la pate sur un plan farine.

Etalez-la sur 1 cm d epaisseur.

Decoupez-la en petits disques.

Trempez les beignets dans de l?huile 170e et faites frire pendant 5 minutes.

Saupoudrez de sucre-glace ou de sucre semoule.

2-Latkes - Levivoth

Ingredients :

1 kg de pommes de terre

3 oeufs

6 cuiller a soupe de farine

1 oignons

sel, poivre, huile

Preparation

Eplucher et laver les pommes de terre, puis bien les essuyer.

Eplucher les oignons.

Raper les pommes de terre et les Oignons.

Melanger cette puree les oeufs puis la farine ; en faire une pate,

saler et poivrer

Petrir ! la pate doit tres molle.

Former de petites boulettes, les aplatir et les faire frire dans

dans de l'huile d'huile.

Egoutter et deguster chaud.




les chants de cette fete de lumiere:

Maoz tzour


Maoz tzour yeshoua-ti
Lekha na-eh le-shabeyach
Tikone bet te-fi-lati
Ve-sham todah ne-zabeyach.
Leate ta-chin matbeyach
Mi-tzar ham-na-beyach
Az eg-more ve-shir mizmor
Hanukat ha-mizbeyach
Az eg-more veshir mizmor
Hanukat ha-mizbeyach



hanerot hallalu:

Haneirot Hallalu anu madlikin,
Al hanisim v'al hanifla-ot
V'al hat'shu-ot v' al hamilchamot
Sheh-asitah la'votei-nu
Bayamim ha-heim ba-z'man ha-zeh.

Al yidei ko-hanecha hak'do-shim
V'chol shmo-nat y'mei chanukah.
Haneirot hallalu, kodesh heim
V'ein lanu re-shoot l'hishtameish bahem
Elah lir'otam bil-vad.

K'dei l'hodot ul'hallel lishim-chah ha-gadol
Al niseh-chah v'al nif'li-otechah v'al y'shu'ateh-chah.



sevivon sov sov sov.
Svivon sov sov sov
Hanukah hu hag tov
Hanukah hu hag tov
Svivon sov sov sov
Hag sim ha hu la'am
Nes gadol hayah sham
Nes gadol hayah sham
Hag sim ha hu la'am

Dredyl spin spin spin spin
Hanukah welcome in
Hanukah welcome in
little dredyl spin spin spin
festal lights now behold
and be joyful young and old
and be joyful young and old
as the miracle is told



yemey hanuka.


YEMEY HAHANUKA HANUKAT MIGDASHEINU
BEGIL UBESIMCHA MEMALIM ET LIBEINU
LAILA VAYOM SVIVONEINU YISOV
SUVGANIOTH NOCHAL GAM LAROV
HAIRU HADLIKU NEROTH HANUKA RABIM
AL HA NISSIM VE AL HANIFLAOTH
ASHER HOLELU HA MAKABIM
AL HA NISSIM VE AL HANIFLAOTH
ASHER HOLELU HA MAKABIM


AL HANNISSIM




Re: FETES JUIVES
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 08 décembre 2005 : 06:20

Avec ca, nous avons en retrospective toutes les belles fetes et traditions familiales qui etaient vecues et preparees avec tant de soins et d'amour au Maroc.

Merci Albert pour cette belle histoire des preparations de fetes de Paques. Ce n'etait pas bien different chez moi a l'epoque et ma mere faisait tout autant les preparatifs des fetes. La maison etait sens dessus dessous pendant au moins 1 mois et apres il ne fallait pas approcher les endroits nettoyes avec tant de minutie pour qu'il n'y ait surtout pas l'infime miette de pain.
Et ensuite, tout comme chez toi, ma mere sortait la belle vaisselle de Paques et c'etait le festin a la maison.

Je n'ai jamais retrouve ailleurs cette ferveur et ce soin dans les preparations de la fete de Paques. Et je suis moi-meme bien loin d'en avoir respecte et garde la coutume. C'est la raison pour laquelle je suis autant admirative et touchee lorsque je vous lis et surtout toi Soly car je sens que ces choses sont toujours presentes pour toi et que tu continues assidument a reproduire exactement encore aujourd'hui et de la meme maniere la preparation des fetes.

Vraiment merci pour ces merveilleux details

Darlett




Re: FETES JUIVES
Posté par: francoise (IP enregistrè)
Date: 09 décembre 2005 : 02:37

a quelle date se f?te hanouka cette ann?e, je sais que c'est dans les prochains jours mais quand????? Merci pour l'info! et si quelqu'un avait l'amabilite de me noter les dates des diff?rentes f?tes en 2006, ce serait tres gentil. lors de chaque retour en israel, j'essaie de me procurer un calendrier avec les f?tes, mais ce n'est pas toujours facile en Mars d'en avoir un. Alors si quelqu'un peut me les donner, ce serait tres aimable.MERCI!!

Re: FETES JUIVES
Posté par: ETTEDGUI ALBERT (IP enregistrè)
Date: 09 décembre 2005 : 14:51

mes tres sinceres felicitations ma chere soly ,cela me donne envie de venir passer les fetes chez toi, et retrouver, cette ambiance du maroc qui me manque beaucoup.
ma chere francoise cela me fait plaisir de te revoir sur darnna.

AMITIES ALBERT E

Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 09 décembre 2005 : 17:12

Pourim, la " Fete des sorts ".

C est une fete qui commemore l action deune grande figure de la Bible, Esther.




Sa famille avait ete deportee e Babylone ; devenue orpheline, elle est elevee par son oncle Mardochee.
Ebloui par sa beaute, le Roi des Perses, Assuerus, la prend pour epouse, sans rien lui demander sur ses origines.

Haman, le premier ministre, qui hait Mardochee, obtient du roi leordre d exterminer le peuple juif, et le jour de ce massacre sera fixe, comme le veut la coutume, par le sort.
Mardochee demande alors Esther d obtenir du roi le salut des Juifs, en revelant ses origines, ceci au peril de sa vie. Elle le fait en devoilant aussi au roi les sentiments d Haman vis a vis de Mardochee.

Le jour fixe par les sorts pour l extermination des Juifs voit la situation completement renversee : ce sont leurs ennemis qui sont massacres, dont Haman. Mardochee est nomme 1er ministre.
Esther a reussi a sauver son peuple.

Les Juifs fetent ce jour memorable ; la veille, ceux qui sont pieux jeunent, le lendemain on lit des passages du " Livre deEsther "( la Meguilah) ; chaque fois que le nom de Haman est prononce, les enfants doivent faire du bruit, en tapant des pieds ou en agitant des crecelles pour effacer son nom.

On doit donner de l argent aux pauvres et s echanger des cadeaux ; en general, c est de la nourriture prete a etre consommee : patisseries, sucreries, fruits, boissons
L envoi de ces cadeaux se fait souvent par l entremise des enfants.
Ceux-ci sont deguises et l atmosphere rejoint un peu celle du Carnaval
Le soir, un repas qui se prolonge tard dans la nuit, reunit les familles.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Le nom de Dieu ne figure pas une seule fois dans le Livre d'Esther.

Le Livre d'Esther contient le verset le plus long de la Bible : le verset 7 du 8eme chapitre, qui contient 43 mots dans le texte hebraeque. En franeais il y en a 74 !
"Les secretaires du roi furent appeles en ce temps, le vingt-troisieme jour du troisieme mois, qui est le mois de Sivan, et l'on ecrivit, suivant tout ce qui fut ordonne par Mardochee, aux Juifs, aux satrapes, aux gouverneurs et aux chefs des cent-vingt-sept provinces situees de l'Inde jusqu'au pays de Koush, a chaque province selon son ecriture, a chaque peuple selon sa langue, et aux Juifs selon leur ecriture et leur langue.


Il existe a Tel-Aviv ainsi qu'a Jerusalem une rue "de la reine Esther".

L'organisation philantropique feminine "Hadassa" fut fondee a Pourim 1912. Hadassa est le nom hebraeque d'Esther (Esther est son nom persan).

Le 30 janvier 1944, Adolf Hitler declara : "Si les Nazis sont vaincus, les Juifs pourront feter un "Pourim Sheni" !


soly




Re: FETES JUIVES
Posté par: Lucky (IP enregistrè)
Date: 09 décembre 2005 : 19:25

je les ai apprises avec mes enfants. Merci soly tu es genial.

lucky

Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 11 décembre 2005 : 03:21

DEGUISEMENTS DE POURIM

La mode de se deguiser a Pourim remonte a la nuit des temps. Elle fut la cause, il y a quelque 400 ans, en Italie, d'une grave dissension rabbinique. En effet, le rabbin Yehouda Mintz publia, a cette epoque, un livre de Responsa (Sheeloth ou-Teshouvoth) dans lequel il autorisait les hommes a revetir, a Pourim, des vetements feminins. Le rabbin Israel Sirkis, autorite religieuse de premier plan et auteur du Beith Hadash, s'eleva avec vigueur contre cette violation du verset 22 du 22eme chapitre du Deuteronome : "Une femme ne mettra pas de vetements d'homme, et un homme ne se revetira pas d'une robe de femme". Il critiqua egalement la coutume, particulierement chere aux Italiens, de mettre des masques qui empechent les gens de se reconnaitre, chose absolument interdite, declara-t-il, aussi bien a Pourim qu'en toute autre occasion.

On lit dans le Sefer ha-Minhaguim (Livre des coutumes) de la communaute de Worms, en Allemagne la description suivante d'une journee de Pourim :

"Le Shabbath qui precede la fete, les jeunes gens se rendent dans une maison eloignee de la synagogue et ils y revetent leur revetement de Shabbath, appele aussi manteau de chasse, dont la manche droite est cousue. Chacun d'entre eux se recouvre d'un chapeau pointu. Ils quittent cette maison en cortege, deux par deux, precedes d'un gareon habille en clown qui danse et fait toutes sortes d'acrobaties..."
Aujourd'hui encore, le deguisement reste la manifestation la plus evidente de Pourim, pour les jeunes et les moins jeunes aussi.
De le s'est developpee la tradition du "Ad lo yada", le carnaval : en Israel, surtout e Tel Aviv, il y avait une grande procession de chars et de personnes costumees dans les rues, le jour de Pourim. Mais cette manifestation, qui etait tres vivace avant la cretion de l'Etat et durant ses premieres annees, n'est plus aussi importante aujourd'hui.

PLATS ET RECETTES DE POURIM
La patisserie la plus courante a Pourim est connue sous le nom../ d'"oreilles d'Aman". C'est une sorte de petit chausson triangulaire, generalement fourre de graines de pavot. On ne sait guere d'ou vient ce nom et les suppositions vont bon train. Pour certains, c'est le tricorne que portait Aman qui est ainsi ridiculise. D'autres rapportent un Midrash qui decrit Aman s'insinuant dans les archives du roi, "tout courbe, la tete recouverte et les oreilles basses ". En yiddish, les "oreilles d'Aman" se disent Homen Tashen ("poches d'Aman") ce qui ouvre la porte a un jeu de mots fonde sur le verbe hebreu Tash (affaiblir). On dit ainsi d'Aman que sa force s'est affaiblie (Tash ko'ho) et qu'il n'est plus a meme de faire du mal aux Juifs.

Mais une des explications les plus vraisemblables est que les Homen Tashen sont une deformation (volontaire) de Mahn Tashen, qui designe tout simplement, en yiddish, le chausson au pavot !

Une autre patisserie de Pourim s'appelle, en yiddish egalement, les kreple'h : il s'agit, le aussi, d'une sorte de chausson triangulaire, mais fourre de viande hachee. Pourquoi en mange-t-on ‘ Pourim ‘ Deux explications assez savantes nous sont proposees, fondees toutes deux sur des initiales :

Kippour, Hoshana Rabba et Pourim sont trois fetes oe il etait coutume de frapper ou de se frapper. En effet, e Yom Kippour certains fideles se faisaient donner 39 coups de lanieres pour les aider e se repentir de leurs peches; a Hoshana Rabba on frappe sur le sol un bouquet de feuilles de saule, comme expiation finale des fautes de l'annee ecoulee; a Pourim on frappe les pupitres de la synagogue lors de la lecture de la Meguila, pour conspuer Aman chaque fois que son nom est prononce.

Le verset 16 du 13eme chapitre du Deuteronome ("Frappe, frappe, les habitants de cette ville [idoletre]") commence en hebreu par les mots "Hake take...", d'oe l'on deduit, sur le mode plaisant, en prenant ces lettres comme initiales : Hoshana Rabba, Kippour, Aman, toukhlou krepple'h harbe - autrement dit : "gavez-vous de kreple'h" pendant les fetes en question.
Il existe egalement une 'Hala [pain natte] de Pourim, preparee specialement pour le festin de la fete et agrementee de raisins secs ; elle prend souvent des dimensions extravagantes.

Certains preparent aussi de petits gateaux triangulaires que l'on met a frire, et que l'on decore de chocolat et de bonbons.

N'oublions pas le poisson de Pourim, qui se sert accompagne d'herbes et de petits raisins.

Certains textes anciens relatent la coutume de servir des graines le soir de Pourim, en souvenir d'Esther qui, dit-on, se contenta d'une nourriture des plus frugales dans le palais du roi pour ne pas enfreindre les lois alimentaires. Ce serait l'explication des graines de pavot dont sont fourrees les "oreilles d'Aman ". Pour la meme raison, certaines communautes tiennent e mettre sur la table du repas de Pourim toutes sortes de noix, noisettes, pistaches, etc. D'autres encore pensent qu'il y faut aussi des feves, qui, elles, rappellent la tristesse et le deuil (jeene d'Esther avant sa confrontation avec Aman) car c'est un plat de feves que certains ont coutume d'apporter aux familles en deuil pendant la semaine de shiva qui suit l'enterrement d'un proche parent.

Enfin, dernier invite du festin de Pourim : la dinde (appelee aussi "poule d'Inde"). Elle doit rappeler e notre souvenir le roi Assuerus, qui regnait, on le sait, sur 127 provinces depuis...l'Inde jusqu'au pays de Koush (chap. 1:1) ! En Europe, on n'attribue pas une intelligence particuliere e ce volatile et le roi Assuerus ne doit guere etre flatte de la comparaison

LE MONDE A L'ENVERS
Dans l'atmosphere joyeuse de Pourim se developperent au cours des siecles mille inventions en rapport avec l'allegresse de la fete. On essaya d'appliquer, souvent au pied de la lettre, le 1er verset du 9e chapitre: Ve nahafokh hou ("ce fut le contraire qui arriva !"). On s'habille e l'envers, des clowns marchent sur les mains au milieu des rires, le monde entier est sur la tete.

JEUX DE POURIM
Des la periode du Talmud on avait pris l'habitude de se livrer a des jeux specifiques a Pourim, destines essentiellement a "augmenter la joie". Un de ces jeux, cite dans le traite Sanhedren (64b) du Talmud, est nomme mashwarta de- Pourim. Il consistait a suspendre un grand cerceau au dessus d'un feu de joie allume pour la circonstance et e faire sauter les enfants e travers.

A la periode des Gaonim on confectionnait de grandes figurines de paille qui avaient la forme d'Aman, on y mettait le feu et on dansait autour avec frenesie.

D'autres jeux encore se developperent avec le temps, et l'on on vit aussi apparaetre des parodies du Livre d'Esther qui s'appuyaient sur d'autres evenements de l'histoire biblique, comme la vente de Joseph par ses freres, l'animosite entre Jacob et Esae, ou encore la lutte de David avec Goliath.

Une autre coutume consistait a monter des petits groupes de theatre qui allaient faire leur numero de famille en famille, jouant des pieces de circonstance comme, par exemple "Le jeu d'Assuerus", agremente de chansons et de musique.

LA MALEDICTION D'AMAN
La lecture de la Meguila (le Livre d'Esther) se deroule a la synagogue, dans une atmosphere exceptionnelle. Beaucoup de fideles ont devant eux un texte de la Meguila sur parchemin qui a ete transcrit par un scribe, dans toutes les regles de l'art. Si, dans le brouhaha de la synagogue, un mot du texte lu en public venait a echapper a l'oreille d'un des assistants, il lui serait ainsi possible de le retrouver dans son manuscrit, pour pouvoir accomplir comme il se doit le commandement de la lecture de la Meguila.

Les enfants sont deguises, et brandissent des instruments varies, tels que crecelles, betons, sifflets, e l'aide desquels ils creent un grand tumulte chaque fois que l'officiant prononce le nom de Aman. Celui-ci doit alors attendre que le bruit se calme avant de pouvoir reprendre sa lecture.

Ce tumulte, le "frappage d'Aman " est une coutume qui remonte loin dans le passe et elle est commune a toutes les communautes de Diaspora. Certains rabbins penserent en limiter la portee, mais a en juger par ce qui se passe aujourd'hui dans le monde juif, il semble bien que cette protestation vigoureuse continue allegrement e faire son chemin.

ENVOIS DE CADEAUX ET DONS AUX PAUVRES POUR POURIM
La coutume d'envoyer des cadeaux (mishloa'h manoth) e ses amis donne un cachet tout particulier a la fete de Pourim. Tout au long de la fete les rues se remplissent de grands et de petits, qui portent des assiettes, des plateaux, des paquets pleins de friandises et recouverts de jolies serviettes ou de papiers de couleur. Beaucoup de ces "livreurs" sont allegrement deguises, et donnent a la rue sa note "pourimesque".

Un vieil usage de Jerusalem voulait que la fiancee adresse a son futur mari un envoi de mishloa'h manoth tres impressionnant : il s'agissait d'un enorme plateau circulaire, surcharge de petisseries et d'autres friandises, artistement arrangees et decorees de bonbons multicolores.

De nos jours, l'envoi des mishloa'h manoth se limite a la famille et aux bons amis. Mais on n'oublie pas pour autant d'envoyer des colis aux soldats, connus ou non, et aux familles dans le besoin.

soly




Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 11 décembre 2005 : 03:29

Le moral Juif ?tait au plus bas. Le Temple de Y?rouchalayim avait ?t? d?truit, et le peuple Juif ?tait exil? et dispers?, depuis pr?s de 70 ans, dans les pays ?trangers. La proph?tie qui annon?ait la fin de l?exil ne s??tait toujours pas mat?rialis?e, et les risques d'assimilation devenaient grands.

C?est ? ce moment qu?apparut Haman, l'ennemi jur? du peuple Juif. C??tait un descendant de la tribu de Amalek. Haman imagina un plan diabolique pour r?gler la question Juive, une fois pour toutes ; en an?antissant tous les Juifs ? hommes, femmes et enfants ? partout dans le monde, le m?me jour. Il fit signer un d?cret contre les juifs. Le d?cret demandait d'exterminer tous les juifs de l'empire. La date fut tir?e au sort ? (Pour) en Babylonien. Le 13 Adar devait ?tre un jour noir pour le peuple Juif.



pour :veut dire en h?breux : SORT
pourim, SORTS au pluriel.
les juifs ont nomme la f?te de pourim: FETE DES SORTS , sur la chance , ben porat yossef qu'ont eus les juifs en perse au temps du roi cruel ahashverosh, et de son premier ministre le m?chant et cruel amman .
si a hannouka nous avons eu le miracle. pour pourim nous avons eu de la chance.

et voici l'histoire de pourim :

ahashverosh: ( son nom lui a ?t? donne , car chaque personne qui ?tait en contact avec lui avait peur pour sa t?te il ?tait connu pour sa mani?re de trancher la t?te de tout celui qui le contrarie, et en h?breux hossed la rosh veut dire a peur pour sa t?te, et le peuple lui donna se nom).
un jour le m?chant roi ahashverosh donna un tr?s grand festin dans son palais royal, le festin dura 7 jours de joies et d'ivresse, au bout desquels le roi ordonna a sa tr?s belle ?pouse vashty de venir se pr?senter devant lui pour la pr?senter ,que tout le royaume puisse admirer sa beaut? et son ?l?gance, lorsque la reine vashty refusa elle fut r?pudi?e du royaume et sa t?te fut tranch?e sur l'ordre de son cruel mari, ahashverosh.

le roi ordonna de faire venir toutes les filles du royaume pour choisir la plus belle , et la faire sa future ?pouse, sa reine, a la place de vashty.
les serviteurs a la cour du roi ahashverosh ont vu la belle esther ( esther en perse :astaar veut dire lune) esther ?tait la ni?ce et l'?pouse de mordekhay le juif, et esther fut conduite devant le roi ahashverosh qui en voyant entrer cette beaut? dans son palais , l'?pousa et en fit s femme la reine esther adassa ( adassa, est le 2 ?me prenom de la reine esther).
mordekhay recommanda a sa ni?ce et ?pouse esther de ne pas dire ni qu'elle ?tait l'?pouse de mordekhay ni qu'elle ?tait isra?lite.
un jour mordekhay le juif a entendu que 2 gardes du palais royal montaient un complot contre leur m?chant roi, et voulaient le tuer, il le dit a esther et esther en informa son mari, ahshverosh, les 2 gardes furent punis et pendus ( la punition de l'?poque),
ahashverosh ordonna que tout les gens du royaume se prostern?t devant lui , seul mordekhay le juif ne se prosternait pas , cependant un cruel amalecite du nom de amman, favori du roi ahshverosh,( amman fut choisi comme premier ministre) en voyant que le juif mordekhay ne se prosterne pas devant le roi , jura qu'il allait se venger de mordekhay, et de tous les juifs dans le pays de shoushan ( shoushan, capitale de la perse).
amman alla parler au roi et lui dit : il y a un peuple mon roi qui vit dans ton royaume dont les lois sont tr?s diff?rentes des n?tres , s'il vous plait mon roi donnez l'ordre d'exterminer ce peuple .

ahashverosh ?ta la grande bague qu'il portait a son doigt et le remis a amman et lui dit " toi amman mon fid?le premier ministre, et mon favori fais des isra?lites ce que tu voudras!"

et le cruel amman, envoya des lettres avec, le sceau royal ordonnant le massacre collectif de tout le peuple juif habitant shoshan le 13 du mois de nissan.
mordekhay apprit le malheur qui mena?ait son peuple , d?chira ses v?tements, se mis un sac sur lui, en signe de deuil et, se versa de la cendre sur sa tete, tout le peuple juif ?tait dans l'angoisse de la gzera qui leur tombaient sur eux pour rien .
mordekhay r?p?ta a esther ce que son mari ahshverosh avait dit a amman de faire aux juifs et lui dit :
esther tu es la seule qui puisses demander la gr?ce de notre peuple.
D. t'a faite reine qui sait , peut-?tre pour sauver et lib?rer ton peuple et la, commenca le taanit esther:
taanit esther( veut dire le jeune d'esther).
(C?est le jour qui pr?c?de le jour de pourim, il s'appelle comme ?a car c'est esther qui commen?a se jeune la premiere, )
elle dit a mordekhay , vas, appelles tous les juifs qui se trouve a shoshan et dis leur de faire un jeune sur moi , et ne mangez pas et ne buvez pas pendant 3 jours et 3 nuits, moi aussi ainsi que toutes mes servantes, les 3 jours ?taient youd gimel, youd dalet et tet vav du mois de nissan( apr?s avoir, entendu la gzera de amman le cruel et des livres qu'il a ?crit ).
esther dit, que si nous faisons ce jeune D. va nous ?couter et nous aider.
Apres ces 3 jours de jeune , esther paree de ses bijoux et vetements se presenta devant ahashverosh son mari, celui ci de son trone lui tendit le sceptre en or qu?il avait en main elle s?agenouilla devant le roi, et le roi lui demanda qu?as tu reine esther?
Demandes moi ce que tu veux , fut-ce la moitie de mon royaume .
Si j?ai trouve grace devant vous, mon roi , daignez venir au festin que je vous ai prepare pour demain accompagne de votre fidele premier ministre amman et la, je vous direz ce que je desire, le roi accepta l?invitation.
Lorsqu?amman sortit du palais , ce jour la , ayant vu mordekhay assis a la porte , et qui ne s?etait pas leve, devant lui, , il dit a sa femme, la mechante zerech, tant que vivra ce juif , mes honneurs ne comptent pour rien,( et malgre ses 365 conseilleurs d?amman un pour chaque jour de l?annee) , il n?ecoutait que sa femme.
Sa femme lui dit dresse une potence de 50 coudees ( une coudee est la mesure du bout des doigts jusqu?au coude), et demandes au roi d?y pendre mordekhay demain matin, et comme ca tu iras au festin donne par la reine esther dans la joie et le bonheur.
Le conseil de sa femme la mechante zerech, plut a amman le cruel, et il commenda la potence de 50 coudees.
Lorsque pendant la nuit le roi ahshverosh ne pouvant dormir,( on dit que d.ieu avait envoye l?ange du sommeil, pour reveiller le roi, )
Il y a un passouk dans le livre de tehilim( les psaumes,) qui dit ine lo yanoum , ve lo ychan chomer israel, et ca doit etre cet ange la qui surveille israel.
Il fit appeler le fils d?amman qui etait l?ecrivain du roi pour ce faire lire les annales de son royaume.
Et le fils d?amman lut comment le juif mordekhay avait decouvert comment 2 gardes du palais voulaient tuer le roi ahshverosh alors , le roi demanda et quelle recompence a-t-on donne a ce brave homme?
Aucun mon roi repondi son ecrivain , a ce meme moment amman arriva au palais pour demander au roi de faire pendre mordekhay des l?aube.
En voyant entrer amman le roi ahshverosh lui dit : d?apres toi que dois-je faire a un brave homme que je veux honorer?
Amman croyant qu?il s?agissait de lui, qui le roi peut honorer a part moi?
Et il repondit:
Que le roi fasse revetir cet homme de son vetement , et qu?il lui donne son cheval favori, qu?il le fasse monter dessus qu?il lui lui mette sur la tete la propre courronne du roi et que le premier officier du roi le promene dans toute la ville en disant a tous , c?est ainsi que le roi ahashverosh honore celui qui lui plait d?honorer,
Kakha ya?ashe a ych acher a melekh khafet?z bi karo.
Alors vas vite lui dit le roi a amman, prends mes vetements, et mon cheval favori et ma courronne et attes toi de faire pour mordekhay ce que tu viens de dire. c'est lui que je veux honorer.
mais quel mordekhay mon roi il y en a plusieurs dans le monde.
mordekhay le juif lui r?pondit le roi, mais il y en a plusieurs juifs qui s'appellent mordekhay.
je parle de celui qui est assis a la porte du palais r?pondit le roi, ah mais si c'est lui, dit amman un village ou un fleuve lui suffisent et le roi se mit a rugir comme un lion, ne changes pas ce que tu as dit amman,la r?compense a ?t? choisi par toi m?me .
lorsque mordekhay vit arriver amman de loin avec le cheval du roi en main, il ?tait sur et certain que que ce rachaa venait pour le pendre et il dit a ses talmidimes ( ils ?taient en plein cours de talmud).
sauvez-vous ,mes chers freres, et les talmidimes lui repondir tous ensembles, nous resterons pr?s de toi mordekhay a vie ou a mort, nous sommes ton peuple, israel, et c'est alors que mordekhay s'enroula dans son talite et se mit a prier, a ce moment entra amman le cruel et s'assit parmi les talmidimes et leur demanda :qu'elle est votre occupation? ils repondir nous faisons la mitsva du sacrifice du o'omer( qui se faisait au temps ou existait le beit a migdach qui tombe le 16 du mois de nissan.)
et amman leur demanda et comment est ce o'omer en or ou en argent( amman avait cru qu'il s'agissait d'une statue,( pessel).) ils lui repondir que o'omer ?tait une le?on de talmud, lorsque mordekhay fini sa pri?re amman lui dit debout mordekhay le pieu, fils de avraham,isaac, et jacob ( mordekhay etant le descendant de benyamine le fils de rahel et de jacob)le sac et la cendre que tu as verse sur ta t?te t'ont fait valoir ton m?rite, enl?ves ton sac et secoues la cendre de sur ta t?te et mets les habits du roi et montes sur son cheval.

mordekhay qui n'avait encore rien compris lui dit vas cruel amman descendant de amalek( amalek etait le descendant de essav frere de jacob)attends une heure que je puisse manger et boire, et apr?s viens pour me pendre , et amman lui redit l?ves-toi mordekhay le pieu , des grands miracles, vous ont ?t? donnes, viens portes l'habit du roi et mets sur ta t?te sa couronne et montes sur le cheval, car le roi veut t'honorer, et la c'est sa r?compense, et c'est la que mordekhay su que a kadosh baroukhou lui avait fait un miracle.

mordekhay dit a amman je ne peux pas m'habiller avec les habits du roi et porter sa couronne sans me raser, me laver et me couper les cheveux, et c'est amman lui m?me qui s'occupa de raser et couper les cheveux de mordekhay le juif.

et lorsque mordekhay sur le cheval et tous les talmidimes a sa gauche et a sa droiteet amman le cruel devant tenant les courroies du cheval entrain de crier : VOICI COMMENT LE ROI HONORE UN HOMME QU'IL DOIT HONORER.( cakha ya'asse a ych acher a melekhe hafetz bi'karo)

et mordekhay les yeux lev?s vers D. entrain de prier :AROMEM'KHA A.DONAY QUI DILITANI, VE LO SIMAKHTA OYE'VAY'LI.
(DU PASSOUK DE TEHILIM). que l'on recite egalement a hanouka.

et les talmidimes tous ensembles lui repondirent:ZAMEROU L'A.DONAY HASSIDAV, VE ODOU LE ZEKHER KOD'CHO QUI REGA BE APO HAIM BE'RETSONO ( DU PASSOUK DE TEHILIM).

et esther lui repondit: ELEKHA A.DONAY EKRA VE EL A.DONAY ET'HANEN MA BET'SA BEDAMI.

et tous les juifs de shoushan r?pondirent:AFAKHATA MIS'PEDI LE MAKHOL LI. ( qui veut dire tu as change le deuil en joie)

lorsque amman rentra chez lui plein de haine et de confusion , on vint l'avertir de se rendre au festin de la reine esther.
il s'y rendit et le roi dit ; quelle est ta demande reine esther? elle te sera accord?e, mon roi dit esther, je te demande de m'accorder la vie ainsi qu'a mon peuple , car il y un un cruel ennemi qui veut nous l'arracher .
mais qui est cet homme s'irrita le roi? c'est ce mechant et cruel amman ici assis pr?s de vous mon roi, amman veut exterminer tous les juifs de shoushan et ce peuple c'est mon peuple , amman se troubla .....
un des serviteurs appris au roi ahashverosh qu'amman avait dresse une potence de 50 coud?es pour pendre mordekhay le juif.
que amman soit pendu tout de suite ordonna le roi! et cet ordre fut ex?cute sur-le-champ.
ahshverosh publia un nouvel ?dit pour annuler le premier, et y'chtabah chemo, la aad, les juifs pass?rent du deuil a la joie .
esther et mordekhay en m?moire de ce miracle institu?rent le 14 adar une f?te annuelle : la f?te de POURIM, et depuis les juifs, en perse, ont repris la torah de leur propre volonte au nom du miracle

et voila pourquoi on fait un jeune le 13 du mois de adar au nom du jeune qu'ont faient esther et la ke'yla juive a shoushan en perse.
vous allez vous demander pourquoi au mois de adar on c?l?bre le taanit esther si ?a c'est passe au mois de nissan, car au mois de nissan on ne peut pas faire de jeune, et c'est pour cette raison que les grands khakhamimes, ont reportes la date au 13 adar , et qui restera si D. veut,
be'ezrat ashem mi dor le dor , de g?n?ration en g?n?ration.
voici les noms que l'ont donne aux enfants n?s a pourim.
garcons:MORDEKHAY, MARC, MARDOCHEE, MORDO, MORDY,, MARCOS, MARCUS,MORDOKH,NISSIM, SHOSHAN.
pour les filles:ESTHER, ISTER, ESTERIKA, ADASSA, ADAR,FORTUNE, MAZAL.
le 14 adar toutes les communautes juives du monde entier commemorent cette fete depuis 25 siecles deja.
et la ville de larache ou sont nes mes parent etait reputee dans tout le maroc pour sa fete et sa celebration particuliere.
jeux de cartes, jeux de des, boire jusqu'a l'ivresse.
il est ecrit sur le livre d'esther de s'ennivrer a pourim ad che lo tedaa.
au point de ne plus pouvoir distinguer amman de mordekhay.
a larache des pieces de theatre et des chansons, burlesques, en haketia ont ete ecrites pour divertir les juifs qui etaient de bons vivants, et surtout pour que l'argent aille aux pauvres de la ville,c' est surtout ,eux, ne devaient pas etre oublies.

les gateaux :
pourim est la fetes des gateaux , des repas, ( la seoudat pourim) , du pain avec les yeux de amman ( le pain des oeufs), le berkoukesh au lait pour le matin de pourim, le pain aux amendes. les fajouelos ( fijouelitas, la choubaikia, les marron-chinos, les massapanes.............)
et surtout le michloakh manote, on prepare des assiettes avec, toutes sortes de gateaux qu'on distribue a la famille aux voisins aux amis.

voici les 4 mitsvotes: d'apres le sanedrine de jerusalem, a cette epoque :
1 - la lecture de la megilat esther.
2 - la nouriture et la joie.
3 - le michloakh manote ( distribution d'assiettes avec les gateaux
4 - l'argent dristribue aux pauvres.

toutes ses mitsvotes doivent etre faites le youd dalet de adar car le lendemain tet-vav de adar est shoushan pourim qu'on celebre qu'a jerusalem, et a yaffo villes qui sont entourees de murailles( rempares).
du temps de yoshoua ben-noun.
La mode de se d?guiser ? Pourim remonte ? la nuit des temps.
Elle fut la cause, il y a quelque 400 ans, en Italie, d'une grave dissension rabbinique. on critiqua ?galement la coutume, particuli?rement ch?re aux Italiens, de mettre des masques qui emp?chent les gens de se reconna?tre, chose absolument interdite dans la loi juive.aussi bien ? Pourim qu'en toute autre occasion.
les deguisements ont etes portes tres longtemps apres c'est une tradiction europeenne, qui a ete introduite par les azkenazs et puis ensuite par les sepharadimes.
aujourd'hui tout le monde porte et masque, et deguisement.


voici la chanson :shashon ve ykar

ou mordekhay ytsa milifnei amelekh
beleboush malkhout ve ateret zaav
ou mordekhay yatsa milifnei amelekh
ve a yr shoushan tseala ve sameha
la youdim ayta , ora ve simha
ora ve simha , ve sason veykar

voici la chanson : hag pourim

pourim voici la chanson : hag pourim
hag pourim, hag pourim
hag gadol layladim
masekhot, raachanime
shirim ve rikoudime
aba narisha: rash rash rash
aba narisha: rash rash rash
aba narisha : rash rash rash , beraashanime
CHANSON DE POURIM en haketia

POURIM POURIM POURIM LANOU .
BAROUKH ACHER BAHAR BANOU.
A ALKAZAR FOUYMOS DOUROS GANIMOS ,
Y EN LA KASBA DEL REY LOS PERDIMOS.
POURIM POURIM POURIM LANOU ,
BAROUKH ACHER BAHAR BANOU.

voici encore une autre chanson en haketia,que chantait, ma grand mere maternelle , mama sol ( paix a son ame)
CANTAR DE LA REINA ESTHER.

EMPEZAR QUIERO
HECHAS DE D. ALTO
DE LO QUE QUIERO EMENTAR
NADA DE ELLO FALSO
CON RISA Y CANTO
YA AHASHVEROSH CANTARE EN ALTA VOZ
Y CON ALEGRIA ESTA MARAVILLA
Y CON GRAND PLAZER
PORQUE AMMAN EL MAMZER
QUIERIA MATARMOS
TAMBIEN ATEMARMOS
ABASTECIO A COMANDAR
EN ESAS COMARCAS
MORDEKHAY EL SANTO
EMPEZO A COMANDAR LAS QUE ERAN FALCAS
LAS ENFORTECIO
Y TAMBIEN LAS ENGRANDECIO
EMPERADOR FUERTE FUE, CON UNA GRAN SUERTE.
Y NUESTRAS JUDIAS, AMARGAS Y FRIAS
PUESTAS EN UN CANTO
QUE MANDABA A INFANTO
CORAL Y TOPACIO
TODO VA DESPACIO
ESTHER DIOLE SU INTENCION
DE HAZER CONVITE
SIENDO ASI SU VOLUNTAD
NO HAY QUIEN SE LO QUITE


soly




Re: FETES JUIVES
Posté par: Jacotte (IP enregistrè)
Date: 11 décembre 2005 : 17:43

Je profite de ton texte pour te poser une question : est-ce que haketia et ladino, c'est la meme chose ? Sinon, quelles sont les differences STP ?
Merci chere Soly.




Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 12 décembre 2005 : 00:38

BONNJOUR JACOTTE
HAKETIA ET LADINO NE SONT PAS PAREILS
LE HAKETIA EST DU FRANCAIS+ARABE MAROCAIN+ESPAGNOL+PORTUGUAIS+HEBREU
LE LADINO EST DU TURC+FRANCAIS+HEBREU+ESPAGNOL+PORTUGUAIS.
BISOUS SOLY
JE PARLE LES 2 LANGUES.

Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 12 décembre 2005 : 00:49

a pessah on celebre la sortie d'egypte, c'est la delivrance apres 400 ans d'esclavage.
la fete de pessah est la plus belle de toutes les fetes et je vais vous raconter un peu a ma facon toutes les etapes pour preparer cette jolie fete du printemps.:

1-NETTOYAGE DE PESSAH:

Tout ce qui touche a la periode de Pessa'h est beau. "Refaire sa maison", c'est-a-dire son environnement, pour la fete devrait avoir une experience vraiment agreable. Mais pour toutes sortes de raisons, ce nettoyage nous donne souvent l'impression d'etre un si lourd fardeau, demandez a suzy, emeraude, arielle,esther carciente, fabienne et autres , mais avec ce lourd fardeau du nettoyage a fond nous gagnons la joie que nous apporte Pessa'h.

2-VENTE DU HAMTZ:

Il est une tradition religieuse scrupuleusement observee par les Juifs traditionalistes, qui veut que la veille de Pessa'h, l'on vende le 'Hamets, tout levain et toute pate levee qui se trouveraient encore a ce moment dans notre dans maison, a un non juif.
3-SOIR DE KALHAMIRA:
ou noche de kalhamira, c'est 24 h avant le seder de pessah on mange du foie grille dans une pita.et on commence la bedikat hametz, pour chercher la trace de miettes ou aliments fermentes. et le matin du seder on brule le reste des petits bouts de pains qui restent de la bdikat hametz.

apres le nettoyage de un mois on est tous pres, baroukh achem pour ecouter la aggada.

chez nous nous la lisons qu'un seul soir mais en dehors d'israel il y a 2 veillee.

dans ma famille on li la aggada en vieil espagnol, judeo-espagnol et en hebreux .la aggada a papa a environ 160 ans et elle appartenait a son grand pere david anidjar vous pourrez voir quelques pages au bas de cette article.


apres la vente du hamtz,

3-SOIR DE KALHAMIRA:

ou noche de kalhamira, c'est 24 h avant le seder de pessah on mange du foie grille dans une pita.et on commence la bedikat hametz, pour chercher la trace de miettes ou aliments fermentes. et le matin du seder on brule le reste des petits bouts de pains qui restent de la bdikat hametz.

apres le nettoyage de un mois on est tous pres, baroukh achem pour ecouter la aggada.

chez nous nous la lisons qu'un seul soir mais en dehors d'israel il y a 2 veillee.

dans ma famille on li la aggada en vieil espagnol, judeo-espagnol et en hebreux .la aggada a papa a environ 160 ans et elle appartenait a son grand pere david anidjar vous pourrez voir quelques pages au bas de cette article.

4- BIB'HILOU YATSANOU:
avant de reciter la aggada on chante le bib'hilou yatsanou............on fait tournoyer le plateau ou il y a le seder rituel des aliments , couvert d'un napperon , en chantant et en passant 3 fois au dessus de chaque invites et chaque convives, c'est une adda typiquement marocaine.

dans le plateau il y a :

LE PLAT DU SEDER:


- MATSA:
Pourquoi mange-t'on un morceau de Matsa a la fin du repas du seder?
Ce morceau de Matsa remplace l'agneau pascal que l'on consommait obligatoirement a ce moment et par lequel on terminait le repas le soir de Pessa'h

[ OEUF:BEITSA.

Quand le Temple existait, on offrait un deuxieme sacrifice (eHagiga), qui luietait consomme en plat principal. L'oeuf present sur le plateau nous rappelle le deuil de la destruction du Temple. Les Sages du Talmud font remarquer que chaque annee, le jour de la semaine ou tombe le premier jour de Pessa'h est le meme que celui ou tombe Ticha Beav, jour de la destruction du Temple
Pourquoi mange-t-on un oeuf dur au cours du seder?:
L'oeuf a une nature differente des autres aliments : en general, plus on cuit un aliment, plus il ramollit. L'oeuf, au contraire, durcit en cuisant.

- LE HAROSSET:

C'est un melange doux, compose, en fonction des coutumes familiales ou communautaires, de pommes, poires, noix hachees et melangees avec du vin, ou encore de dattes, pommes, noix et vin. Sa couleur brune nous rappelle le mortier que les hebreux utilisaient en Egypte pour fabriquer les briques necessaires aux constructions.
LE ZEROAA :
l'epoque ou le Temple existait, les juifs se rendaient aJיrusalem et y sacrifiaient l'agneau pascal en cette soiree du Seder.
Ils le faisaient rotir et le mangeaient en famille. C'etait le clou de la soireee, le dessert, apres lequel on ne mangeait plus rien. Le cou de poulet ou l'os d'agneau que nous pposons sur le plateau du Seder sont l'a pour marquer ce sacrifice que nous ne faisons plus.
Au temps du Temple, chaque juif consommait l'agneau pascal en se joignant a un groupe ( havrouta), Pour le Talmud, plus grand etait le groupe et mieux c'etait. C'est ce qui explique la raison pour laquelle on fait souvent des Seder avec de nombreux

- KARPAS:CELERI.
Il s'agit d'un legume sur lequel on peut dire la benediction " Bore peri haadama ". Ce peut etre du persil, de la carotte, de l'oignon, du celeri, ou de la pomme de terre bouillie. Pessa'h est la Fete du Printemps, la fete te de la naissance du peuple juif. Ces legumes sont ici le symbole du renouveau et de la regeneration , on mange a pessah egalement pendant tous les 8 jours , des feves nouvelles , de cardons des artichauds.

- MAROR ET 'HAZERET

Ce sont les fameuses herbes ameres, souvenir de notre esclavage en Egypte. On peut utiliser de la romaine, des endives, du raifort. de la laitue

Les aliments presents sur le plateau interviennent a plusieurs moments de la soiree du Seder.
Ils sont un moyen didactique pour transmettre l'essence du message de la Haggadah.
La soiree du Seder est une soiree de fete.

- LES 4 VERRES DE VINS:

les 4 kossotes nous rappellent les 4 types d'esclavages diff?rents qui se sont exerc?s contre le peuple juif, celui d'Egypte, celui de Babylone, celui de la Perse, celui de Rome



3- qui est moshe ( moise)

- moshe en hebreux.
- mose en espagnol.
- moise en francais
- moises en anglais.
- moussa en arabe.

MOISE est envoye par D. POUR DELIVRER LE PEUPLE JUIF.
moise en 40 jours montera 3 fois au mont sinai pour parler avec D. et recevoir 2 fois les tables de la loi,



Nom : Moshe fils d'Amram et de Yocheveth
Date de naissance : 7 du mois d'Adar
date de sa mort: 7 du mois d'adar.
frere de aaron et de miriam.
Lieu de naissance : Egypte
Lieu de s?pulture : inconnu !
il fut trouve sur les bords du nils par batia la fille de pharaon, qui le fit grandir comme son propre fils

Les qualites de dirigeant de Moshe d'apres le texte biblique se resument par les points essentiels suivants :

1. Traits de caractere de Moshe avant son election par Dieu comme guide d'Israel
2. Moshe, envoye de Dieu pour la delivrance du peuple
3. Moshe homme d'Etat, chchef militaire et legislateur
4. Rapports du dirigeant avec son peuple
5. Rapports du peuple avec son dirigeant
6. Moshe "le plus humble des hommes
Traits de caractere de Moshe avant son election par Dieu comme guide d'Israel
Rapports du dirigeant avec son peuple Moshe, "le plus humble des hommes... Par consequent, lorsque je lis la Haggada de Pessah et que l'esprit de Moshe fils d'Amram - ce heros parmi les heros, qui se dresse comme une colonne de lumiere au seuil de l'Histoire - m'enveloppe et m'eleve vers un "monde superieur.
le korban de pessah:
Ce korban Pessah est unique deja dans le fait que c'est le seul sacrifice qui se faisait en dehors du Temple de Jerusalem. De surcroit, ici, il s'effectuait encore en Egypte, en plein pays Quelle signification donner a toute cette multitude de precisions touta fait particulieresL'Egypte etait alors un pays d'idolatrie. . Pas question d'emporter la moindre parcelle de culte de statues ou d'animaux. La seule et unique justification de la sortie d'Egypte etait bien le perspectif que desormais il y aurait au moins un peuple sur terre qui consacrerait sa vie au D. unique!

D.ieu fit sortir le peuple juif d'Egypte au printemps.
Le Talmud observe que D.ieu fut tres attentionne
Non seulement Il voulut le liberer mais Il le fit dans les conditions meteorologiques optimales.
Ni trop chaud ni trop froid, au printemps
LA AGADA:
Le texte actuel comprend 3 parties :
1. Ceci est le pain de misere qu'ont mange nos peres en terre d'Egypte.( francais)
1. este es el pan de la fission que comieron muestros padres en tierra de egipto.


2. Que tout celui qui a faim vienne et mange et que tout celui qui est dans le besoin vienne et fasse Pessa'h !
2. que todo el que tenga hambre que venga y coma, y el que tenga menester que venga y pascue.

3. Maintenant ici, l'annee prochaine en terre d'Israel ; maintenant esclaves, l'an prochain libres
3 este agno aqui , y el que viene en tierra de israel ijos libres.

Pourquoi recite-t-on la moitie du Hallel avant le repas et l'autre moitie apres le repas ?:

Les psaumes du Hallel que l'on recite dans la 1ere partie de la Hagadah qui precede le repas, parlent de la sortie d'ֹegypte. Ils ont donc leur place au milieu du recit de cette liberation. Ceux que l'on recite apres le repas se rapportent, par contre, a l'avenir du peuple juif et de l'humanite et correspondent naturellement a cette 2eme partie du seder,





Les 4 fils de la hagada:

la Torah parle de quatre fils ", c'est-a-dire quatre types d'enfants :

- un Sage,
- un Mechant,
- un naif,
- un Qui-ne-sait-pas-demander (trop jeune pour demander).

Il faut dire a chacun d'eux, selon son niveau et de la meilleur facon
Pourquoi les 4 enfants se trouvent dans l'ordre suivant: le sage, le mechant, le naif et celui qui ne sait demander ? Ne faudraitail pas mettre le mechant a la fin pour que l'ordre soit decroissant ?
En verite il le faudrait. Mais le mechant est tellement mauvais qu'il se met entre le sage et les deux autres pour empecher que le sage les instruise et les eduque.
Mais il y a encore un cinquieme fils, celui qui n'est pas present a la table du Seder.
Ce n'est pas probablement de sa faute, car personne ne lui a jamais dit qu'il est Juif. Nous devons donc l'inclure aussi dans notre coeur, le faire sortir de son " (exil egyptien) et l'amener vers la Torah et les Mitzvot.

Les 5 rabbins de la hagada:

Rabbi Eliezer, :
Rabbi Eliezer ben Horkenoss, appele aussi Rabbi Eliezer hagadol (le grand), est ne de parents tres aisיes, gros proprietaires terriens. Il travailla chez son pere jusqu'a l'age de 22 ans, sans avoir fait aucune יetude religieuse. Aussi un jour, pendant qu'il etait occupe au labourage d'un champ avec ses freres, il fit part a son pere de sa decision d'aller etudier.

Rabbi Yehochoua, (ben 'HANANIA):
Contrairement a son collegue, Rabbi Eliezer, Rabbi Yehochoua fut destine des le berceau a l 'etude de la torah.

Sa mere l'emporta, quand il etait encore un bebe a la Maison d'etude pour que des ce moment il entende les paroles de la Torah. C'est pourquoi son maitre, Rabban Yo'hanane ben Zacai, disait a son propos : " Heureux celle qui t'a donnele jour! Il etait membre de la tribu des Levi, i

Rabbi Elazar ben Azaria,
Rabbi Elazar ben Azaria est ne peu avant la destruction du Temple d'une famille riche dont la lignee remontait jusqu'a Ezra. Sa propre fortune etait colossale ; il devait verser a l'Empereur chaque annee 13.000 veaux en tant qu'imposition

Rabbi Akiba (ben JOSEPH)
Rabbi Akiba, considere comme le plus grand des maitres de la Michna, est un fils de convertis qui resta jusqu'a l'age de 40 ans absolument ignorant des choses de la Torah. II sentit un jour naitre en
lui le desir d'etudier lorsque, pauvre berger du riche Calba Saboua, il vit une pierre qu'une source dont l'eau s'echappait goutte par goutte avait profondement creusee. Comme il avait deja un fils, il alla s'asseoir avec lui sur les bancs de l'ecole et commenca par l'etude de l'alphabet.
le grand rabbi akiba est enterre dans la ville de tiberiade dans le nord d'israel, la-bas egalement sont enterres rabbi meir baal anes et le maimonide.

Rabbi Tarfone:
Rabbi Tarfone a vecu encore pendant le 2eme Temple et il a servi en tant que Cohen.
Son nom est d'origine grecque (trufaun) et signifie : maitre. II demeurait a Lod et fut eleve de Rabbane Gamlie, grand rabbin enterre a yavne a quelques kilometre de la ville d'ashdod, au centre du pays. Il fut qualifie de " tas de noix " ce qui signifiait : quand on enleve une noix d'un tas, celui-ci s'ecroule ; de meme quand on posait une question a Rabbi Tarfone il apportait un nombre infini de preuves et d'argumentsa ses dires.
Rabbi Tarfone eut la douleur de perdre tous ses fils de son vivant et de ne garder qu'une fille. Ce malheur s'etait abattu sur lui, dit-on, parce qu'il avait l'habitude de jurer en disant : " Que je perdre mes fils si je n'ai pas raison...
" Rabbi Tarfone est connu pour l'immense respect et la grande sollicitude envers sa mere: un jour que la sandale de celle-ci s'etait dechiree dans la rue, il la fit marcher jusqu'a la maison sur la paume de ses mains qu'il posait par terre devant elle.

LES 10 PLAIES:
les 10 plaies sont pour enseigner que la mechancete des hommes meme les plus puissants ne peut continuer toute une vie.
D. envoya des signes contre pharaon et contre ses serviteurs et la main forte et le bras tendu de D. nous ont aides.

repas de pessah:
poisson en sauce rouge, oeufs de poissons en sauce rouge,feves( que l'on mange a toutes les sauces et a chaque repas) truffes avec de la langue de veau, artichauds et pleins de salade.

pessah midi:
mouton avec une sauce, persil,ail et boulette au petits pois.

soir: soupe aux feves et legumes verts avec de la matsa coupe en petits carres dedans.

tous les matins de hol amoe'ed:
on coupe 2 matsas pour chaque personnes en petits carres,
on verse de l'eau boullante.
on couvre.
lorsque la matsa a augmente 2 fois son volume on ajoute un verre de lait boullant une cuillere de miel et un petit carre de beurre c'est tres bon pour le petit dejeuner.

soly




Re: FETES JUIVES
Posté par: Jacotte (IP enregistrè)
Date: 14 décembre 2005 : 01:32

Merci bien chere Soly. Si cela ne t'embete pas, peux tu me donner deux exemples m?me tres courts si tu n'as pas le temps. Merci de ta comprehension. Et continue sur les fetes juives , tu es notre gardienne eclairee de la tradition, entre autres...
Toute mon affection.

Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 15 décembre 2005 : 22:29

Les f?tes Juives sont bien plus que des comm?morations ou de simples rappels d??v?nements lointains que l?on ressort comme un vieux livre de sa biblioth?que. Ce sont en fait, des moments privil?gi?s de l?ann?e qui nous permettent de revivre au quotidien les ?pisodes de notre histoire comme nos a?eux. D?ailleurs, nos sages demandent que nos actes, m?me les plus r?p?t?s, soient faits chaque jour ?comme des actes nouveaux ?. C?est dans cet esprit que nous lisons dans la M?guilah (Livre d?Esther) : ?Et ces jours seront rappel?s et v?cus chaque ann?e.?

Il est donc de notre devoir de prendre conscience que l?histoire des juifs oppress?s sous l?Empire Perse et pers?cut?s par Hamman il y a plus de 2300 ans, n?est pas un r?cit lointain faisant partie d?un riche patrimoine culturel, mais c?est un ?l?ment de notre pr?sent, le n?tre et celui de nos enfants. Ainsi, les rites et les c?l?brations qui entourent la f?te prennent une autre ampleur, ils deviennent plus chaleureux, plus vivants.

Le texte de la M?guilah nous indique que les Juifs ?accept?rent (? Pourim) ce qu?ils avaient commenc? de faire,? ce qui signifie, selon les ma?tres du Talmud, que c?est ? l??poque de Mord??ha? et Esther que les Juifs accept?rent vraiment et de plein gr? les commandements qu?ils avaient commenc?s de faire au moment du Don de la Torah, sur le mont Sina?. Car ? ce moment-l?, qui n?aurait pas ?t? ?bloui par les manifestations Divines ? La pratique qui est le fruit de ce type de R?v?lations est donc, pour le moins, des plus fragiles et sans m?rite. Alors qu?? l??poque d?Hamman, pour la premi?re fois, leur croyance aveugle fut mise ? l??preuve et c?est l? pr?cis?ment que nos anc?tres ont prouv? qu?ils adh?raient ? la Loi de fa?on objective et arbitraire. Pourim c?l?bre donc l?acceptation d?finitive de la Torah.

C?est pourquoi toutes les Mitsvoth pratiqu?es le jour de Pourim commencent par la lettre M?m :M

Mikra M?guilah, lecture de la M?guilah

Michloa?h Manoth, envoi de cadeaux (victuailles)

Matanoth la?vionim, cadeaux pour les pauvres

Micht?, le festin.

Le M?m a pour valeur num?rique 40 symbolisant les quarante jours qu?il fallut ? Moch? pour rapporter les Tables.
40 ans dana le desert............

Nos sages nous enseignent que le M?m repr?sente l??tat du monde tel que D-ieu l?a cr??, un monde incomplet qui est le champ d?action de l?Homme, cr?ature dot?e d?un libre arbitre et qui ne devra pas laisser cette petite ouverture devenir une br?che qui causera la destruction du Temple. L?Homme compl?tera le manque, le vide ou l?absence, pour devenir l?associ? de D-ieu dans la construction d?un monde Meilleur, complet de ses quatre c?t?s, comme le M?m Sophite.

Le lendemain de Pourim est aussi un jour de joie ; (chouchane pourim)

Initialement, il est coutume de lire la M?guillah, ce jour, dans les villes fortifi?es depuis le temps de Y?hoshoua a Jerusalem et a Tiberiade.








Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 15 décembre 2005 : 22:39

pour ceux qui ne savent pas se que Matsa Chmourah veut dire

En H?breu, "Chmourah" signifie gard?e et ce terme d?crit parfaitement ce qu?est cette Matsa. La farine utilis?e pour sa fabrication est gard?e, prot?g?e de tout contact avec de l?eau, depuis le moment de la moisson. En effet, si elle ?tait mouill?e, elle pourrait lever et devenir impropre ? la consommation pendant Pessa?h.

Ces Matsoth sont rondes, p?tries ? la main et ressemblent ? celles que les enfants d'Isra?l consomm?rent lorsqu?ils quitt?rent l?Egypte. Elles sont cuites sous stricte surveillance rabbinique, afin de s?assurer qu?elles ne puissent en aucune fa?on

lever pendant la fabrication. La Matsa Chmourah doit ?tre utilis?e pendant les deux nuits du S?d?r, en particulier pour les trois Matsot pos?es sur le plateau.

Chers amis si vous etes dans un pays au bout du monde,voici une adresse,pour recevoir vos galettes et votre vin cacher:
[apps5.oingo.com]

se sont le groupe de rabbins Habad,


Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 15 décembre 2005 : 22:42

LA FETE DE LALA MIMONA

Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 15 décembre 2005 : 23:45

Qu'est-ce que
la F?te de Chavouoth



Chavouoth est la deuxi?me des trois f?tes de p?lerinage ? Pessa?h, Chavouoth et Souccoth. Elle tombe exactement cinquante jours apr?s Pessa'h. Cette f?te comm?more le Don de la Torah par Hachem au peuple Juif sur le Mont Sina?, il y a 3315 ans. C??tait en l?an 2448.



En h?breu le mot "Chavouoth" veut dire "semaines", rappelant les sept semaines durant lesquelles le peuple Juif se pr?para au Don de la Torah. Pendant cette p?riode les juifs se d?barrass?rent des traces de l'exil et devinrent une nation sainte pr?te ? se pr?senter devant D-ieu.

Le mot Chavouoth signifie aussi ? serments ?. En effet, ce jour-l?, deux serments furent prononc?s. D-ieu s?engagea pour le peuple Juif et les B?n?-Isra?l firent v?ux de fid?lit? ? Hachem. Le Don de la Torah n?est pas seulement un ?v?nement historique, mais surtout un moment o? les juifs s'?lev?rent spirituellement, un ?v?nement qui toucha l'essence de l'?me juive pour toujours. Nos sages comparent ce jour ? un mariage entre D-ieu et le peuple Juif.
Nous sommes devenus Son peuple et Il devint notre D-ieu.

Nous avons coutume de donner d?autres noms ? cette f?te :

Hag Hakatsir, f?te de la moisson.

'Hag Habikourim, f?te des pr?mices.

Zeman matan Torat?nou, temps du Don de notre Torah.

Nous tous, hommes, femmes et enfants, m?me les nourrissons, devons ?tre pr?sents ? la Synagogue, Le premier jour de Chavouoth, pour ?couter la lecture des Dix commandements,c'est une grande mitsva.

La Torah est compos?e de deux parties : La loi orale et la loi ?crite. La Torah ?crite est compos?e des cinq livres de Moch?, les Proph?tes et les Ecrits. Moch? re?ut la loi orale en m?me temps que la Torah ?crite ; celle-ci explique et clarifie la Loi Ecrite. Elle fut transmise oralement de g?n?ration en g?n?ration et mise ensuite par ?crit dans le Talmud et le Midrash. A travers toutes les g?n?rations notre peuple ?tudia ces ouvrages, les commentant et ?clairant leurs sens jusque d?duire les applications pratiques de ces principes. C?est donc une cha?ne continue de traditions qui traversa toutes les g?n?rations nous liant, ainsi, ? la R?v?lation qui eut lieu au Mont Sina?.


Nos sages nous donnent une m?taphore, ?D-ieu regarda dans la Torah et cr?a le monde ?. La Torah n'est pas seulement un guide pratique pour notre comportement journalier, mais elle est aussi, ? un niveau plus profond, le plan de la cr?ation

La r?v?lation au Mont Sina? ?tait une exp?rience pleine d'inspiration. Tout l'univers trembla ? l??coute le son per?ant du Choffar, le tonnerre gronda et les ?clairs d?chir?rent le ciel. Puis, il y eut un silence complet, pas un oiseau ne gazouilla, chaque cr?ature avait la respiration coup?e. M?me les anges interrompirent leurs chants c?lestes. Soudain, on entendit, d'un bout ? l?autre de la terre ? l'autre, les fortes paroles prononc?es par Hachem : "Je suis l'E-ternel, ton D-ieu? "

Comme pour les autres f?tes, les femmes et les filles allument les bougies.

Nous veillons la premi?re nuit de Chavouoth et nous ?tudions afin d'exprimer notre impatience ? recevoir la Torah.(meme au Maroc ou on etait pas du tout religieux,papa et maman alles chez des amis et veillaient ce soir la.

Nous avons la coutume de manger un repas lact? ? Chavouoth car la Torah est compar?e ? la douceur du lait.

La journ?e de Chavouofh est consacr?e ? 'la 'lecture des T?hilim, les Psaumes, car Chavouoth marque aussi la disparition du Roi David qui en ?tait l'auteur. C'est aussi une des raisons pour laquelle nous lisons , ce jour, le Livre de Ruth, arri?re grand m?re de David.

Il est coutume de d?corer, ? Chavouoth, nos Synagogues ainsi que nos maisons avec des fleurs.

Ruth, une femme d'exception.


Ruth est une Moabite, et pourtant, elle est admise dans la communaut? d'Isra?l. Le livre de Ruth fait entendre douze fois le mot "leket" (r?colte), qui est le terme utilis? notamment dans les passages relatifs ? la r?colte de la manne, et dans ceux traitant des lois sur le glanage des ?trangers ; le mot assone avec malkut, le Royaume.

Boaz compare Ruth ? Abraham . Mais Abraham a moins de m?rite que Ruth, car c?est Dieu qui lui enjoint de faire mouvement ?lekh-lekha? ; alors que Ruth, d?cide de son propre chef d?entrer, malgr? les mises en garde de No?mi et les circonstances difficiles.

Le livre de Ruth peut ?tre lu comme un plaidoyer pour la sinc?rit? des pa?ens et leur droit ? entrer dans l?Alliance. Cela se traduit dans le vocabulaire utilis?. En r?ponse aux tentatives de No?mi de la d?courager,






Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 15 décembre 2005 : 23:56

L'histoire de Ruth
Le soleil brille, implacable, les champs jaunissent, la terre est dure et fendue ; cela fait longtemps qu'aucune goutte de pluie n'est tomb?e. Une caravane lourdement charg?e s'?loigne de Bethl?em : c'est Elim?lech, un des riches habitants de la ville, qui quitte le pays, accompagn? de sa femme No?mie et de ses deux fils,en direction de Moab, sur l'autre rive du Jourdain.

Elim?lech meurt, ses fils ?pousent des filles du pays, appel?es Orpa et Ruth. Dix ans plus tard les deux fils meurent aussi, et No?mie reste seule, sans mari et sans enfants. Apprenant que la famine est termin?e ? Bethl?em, elle d?cide de retourner chez elle. L'heure du d?part est venue, No?mie veut se s?parer de ses brus : "restez chez vous et que D. vous b?nisse". Orpa et Ruth refusent de la quitter : "Nous retournerons avec toi, chez ton peuple". No?mie essaie de les en dissuader : "attendez-vous de moi des fils pour vous marier ? Soyez raisonnables et restez chez vous". Elles se trouvent toutes trois au bord du chemin et pleurent; que de douleur renferm?e dans ces larmes : les deuils successifs, la solitude, le sentiment d'abandon... peut-on supporter maintenant une nouvelle rupture ? Mais Orpa prend la d?cision de rester. Quant ? Ruth, elle choisit de continuer la route avec sa belle-m?re : "N'insiste pas pr?s de moi pour que je te quitte et m'?loigne de toi ; car partout o? tu iras, j'irai ; o? tu demeureras, je veux demander ; ton peuple sera mon peuple et ton Dieu sera mon Dieu" lui dit-elle.

Les deux femmes cheminent en silence sur la voie du retour. Lorsqu'elles arrivent ? Bethl?em, tous sont frapp?s de stupeur : est-ce vraiment No?mie, cette femme, No?mie qu'autrefois tout le monde enviait ?

L'?t? est arriv? et la moisson est bonne, mais il n'y a rien ? manger dans la maison de No?mie. Aussi elle envoie Ruth r?colter les gerbes de bl? laiss?es intentionnellement pour les pauvres. Par hasard, elle-ci va glaner dans le champ de Boaz, un parent de No?mie, qui est l'homme le plus influent de la ville. quand celui-ci apprend de qui elle est la bru, il lui permet de r?colter du bl? pour subvenir ? ses besoins. Ruth rentre chez elle et raconte l'incident ? sa belle-m?re qui d?cide que le temps est venu pour la jeune femme de se marier. Elle lui dit d'aller se coucher aux pieds de Boaz quand il dormira dans sa grange. Ainsi fait-elle, et vers minuit, l'homme se r?veille et trouve Ruth ? ses pieds. Celle-ci lui explique qu'il doit racheter les terres qui appartenaient? Elim?lech, et aussi la prendre pour femme (selon la coutume). Boaz accepte et Ruth se faufile aux aurores pour rapporter la nouvelle ? Noemie qui attend impatiemment.

Le matin venu, Boaz propose ? un parent plus proche de No?mie de racheter les terres d'Elim?lech ; celui-ci accepte, mais quand il apprend qu'il doit aussi ?pouser Ruth, il refuse et c?de ses droits ? Boaz qui, devant les habitants de la ville, rach?te les champs et l'?pouse lui-m?me. Celle-ci donne naissance ? Obed, qui sera le grand-p?re du roi David.

cette histoire je l'adore comment une fille paienne est l'arriere grand-mere du roi David

Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 16 décembre 2005 : 00:28

voici l'histoire de ruth en portuguais pour ma famille qui habitent le Bresil et lisent ce forum

Um rico mercador, habitante de Yehud?, de nome Elimelech, n?o acostumado ? fome e ? pobreza, pensou em escapar da mis?ria mudando-se para outro lugar. Assim foi viver em Moav com sua esposa Naomi e seus dois filhos.

Ruth, uma princesa moabita, imbu?da de elevados ideais, n?o estava satisfeita com a idolatria de seu pr?prio povo e quando chegou a oportunidade, abriu m?o do privil?gio da realeza em sua terra, aceitando uma vida de pobreza entre um povo que ela admirava. Ruth fez amizade com essa fam?lia judia e come?ou a comparar o diferente modo de vida com o seu pr?prio. Aprendeu a admirar as leis e costumes judaicos, e a insatisfa??o que j? sentia com a idolatria de seu povo, tornou-se uma obje??o positiva. Quando um dos filhos de Naomi a pediu em casamento, ela sentiu-se feliz e orgulhosa em aceitar. N?o ficou com remorso frente ao que estava renunciando: a vida de lux?ria no pal?cio, o t?tulo real, as perspectivas de riqueza e honra no futuro, pois percebia o valor do povo ao qual agora se unia.

Com a morte de Elimelech e seus dois filhos, Naomi, pobre e vi?va, ficou sem saber o que fazer ou para onde ir. Portanto, disse a Ruth e ? sua outra nora Orp?: "Minhas filhas, devo partir, e decidi voltar a minha cidade natal, Beit Lechem. L?, as coisas n?o devem ser muito boas, e n?o vejo raz?o porque tamb?m voc?s deveriam sofrer. Portanto, aceitem meu conselho e voltem ? casa de seus pais. Seus maridos est?o mortos e, talvez, se permanecerem em sua pr?pria terra, poder?o encontrar outros homens com quem se casar. Eu perdi meus filhos para sempre, mas voc?s s?o jovens, poder?o encontrar outros maridos."

Orp? despediu-se tristemente de sua sogra. Mas Ruth se apegou a Naomi em prantos e implorou-lhe para partir com ela. Com estas tocantes palavras pediu: "Eu te suplico, n?o me pe?as que te deixe, e que retorne ap?s te seguir, porque aonde quer que fores, eu irei; e onde pousares, pousarei; teu povo ? o meu povo e teu D'us ? o meu D'us; onde morreres, morrerei, e ali serei enterrada; somente a morte me separar? de ti." Ruth sabia muito bem o que estava fazendo. Naomi a havia prevenido das dificuldades com que se defronta um judeu em qualquer tempo, mas Ruth estava inabal?vel em sua determina??o de seguir sua sogra e de apegar-se a f? de sua escolha. S? o futuro provaria que Ruth seria justamente recompensada por sua elevada decis?o, pois mesmo em seus momentos de pobreza ela n?o se arrependeu.

Era tempo de colheita quando Ruth e Naomi chegaram ? Terra Prometida. Estavam exaustas ap?s a longa jornada e Ruth conseguiu fazer com que Naomi repousasse, enquanto saiu aos campos de Beit Lechem para ver o que poderia encontrar para saciar a fome. Entrou em um campo onde havia muitos homens ocupados na colheita de gr?os, enquanto alguns os amarravam em fardos e outros os empilhavam em carretas para transport?-los. Com certa hesita??o, mas estimulada por sua fome e pelo pensamento de que deveria levar alguma coisa para sua sogra, Ruth entrou no campo e sentou-se por algum tempo para descansar, enquanto esperava para ver o que a sorte lhe traria.

De repente, foi surpreendida ao ouvir uma voz que lhe disse, suave e gentilmente: "Que D'us esteja contigo, estrangeira!"

Ruth retribuiu a gentil sauda??o. E ficou grata ao ouvir a mesma pessoa bondosa continuar: "Entra no campo! N?o te acanhes! Recolhe algumas espigas, sacia tua fome!" Era o pr?prio Boaz, juiz de Israel naquele tempo e propriet?rio daquele campo, que assim se dirigia a Ruth. Ela agradeceu e colheu algumas espigas.

Estava prestes a partir, quando a mesma voz gentil lhe disse para permanecer ali mais um pouco e recolher o que os segadores haviam abandonado pelos cantos do campo, como pe?. "O
que ? pe??" - perguntou Ruth. "A Tor? nos diz; que, quando o dono de um campo j? apanhou sua colheita, deve deixar um canto para os pobres, os necessitados e os estrangeiros, a fim de que venham e colham eles mesmos" - respondeu Boaz. "Que maravilha!" - exclamou Ruth.

Ela ficou ali, colheu o trigo de um canto do campo, e preparou-se novamente para partir. "Ainda n?o precisas partir" - sugeriu Boaz. "Por que n?o ficas e te beneficias do leket?"

"O que significa leket?" - perguntou novamente Ruth. "De acordo com a Tor?, se um segador deixa de cortar alguma planta??o com sua foice, n?o lhe ? permitido voltar. Deve abandonar o que esqueceu de cortar, ou que deixou cair, e este deve ser deixado atr?s como respiga para os pobres e estrangeiros" - explicou pacientemente Boaz. Ruth n?o disse nada, mas n?o via raz?o para recusar e se beneficiar das leis da Tor?, as quais ela havia incorporado. Depois de encher todo um cesto, ela foi a Boaz e agradeceu-lhe sinceramente por sua bondade e preparou-se para partir.

"Ainda n?o precisas ir" - persuadiu-a Boaz. "Ainda podes vegar a shichech?". "A Tor? ? realmente infinita em sua preocupa??o com os menos afortunados" - disse Ruth. "Agora, por favor, diga-me o que ? shichech??"

"Quando o dono de um campo est? levando sua carga aos celeiros, pode acontecer que ele tenha esquecido alguns fardos no campo. A Tor? o pro?be de voltar e recolh?-los, pois ele deve deixar esses fardos esquecidos para os pobres, as vi?vas, os ?rf?os e os estrangeiros."

Ruth estava muito feliz com sua boa sorte. J? havia recolhido mais do que poderia carregar. Ela e Naomi estavam agora bem-providas por um bom tempo. Mais uma vez, agradeceu a Boaz, e prometeu voltar. Ruth estava muito contente quando voltou e contou para sua sogra o que lhe havia acontecido nos campos de Boaz. Naomi ficou feliz pelo fato de Ruth ter sido t?o bem-sucedida e por ter encontrado favor aos olhos de Boaz, o nobre propriet?rio das terras. Contou a ela que Boaz era parente de Elimelech. Nesse meio-tempo, Boaz havia inquirido sobre a estrangeira que passou por seu campo e descobriu que ela era a nora enviuvada de Naomi. Quando Boaz pediu Ruth em casamento, Naomi insistiu para que aceitasse. Ruth foi inesperadamente recompensada com riqueza e felicidade.

Ruth e Boaz tiveram um filho chamado Oved. Este, por sua vez, foi pai de Yishai. O filho mais jovem de Yishai foi David, ungido por D'us e amado rei de Israel.

O rei David faleceu no Shabat que coincidia com a Festa de Shavuot, no ano 2924 (837 anos antes da Era Comum). Seu reinado durou quarenta anos (2884-2924); nos primeiros sete, ele reinou em Chevron (Hebron) sobre a tribo de Yehudaa cute e nos trinta e tres restantes em Jerusalem, sobre todo Israel








Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 30 décembre 2005 : 10:47

S'il vous plait racontez-nous vos jours de fetes au Maroc
merci soly

Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 11 janvier 2006 : 13:38




Esther par Racine
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 11 janvier 2006 : 14:07

Meguilat Esther par racine

On m'elevait alors,solitaire et cachee,
Sous les yeux vigilants du sage Mardochee.
Tu sais combien je dois a ses heureux secours.
La mort m'avait ravi les auteurs de mes jours.
Mais lui,voyant en moi la fille de son frere,
Me tint lieu,chere Elise,et de pere et de mere.
du triste etat des juifs jour et nuit agite,
Il me tira du sein de mon obscurite;
Et sur mes faibles mains fondant leur delivrance,
Il me fit d'un empire accepter l'esperance.
A ses desseins secrets,tremblante, j'obeis.
Je vins .Mais je cachai ma race et mon pays.
Qui pourrait cependant t'exprimer les cabales
Que formait en ces lieux ce peuple de rivales,
Qui toutes, disputant un si grand interet,
Des yeux d'Assuerus attendaient leur arret?
Chacune avait sa brigue et de puissants suffrages;
L'une d'un sang fameux vantait les avantages;
L'autre, pour se parer de superbes atours,
Des plus adroites mains empruntait le secours.
Et moi,pour toute brigue et pour tout artifice,
De mes larmes au ciel j'offrais le sacrifice.
Enfin on m'annonca l'ordre d'Assuerus.
Devant ce fier monarque, Elise, je parus.
Dieu tient le coeur des rois entre ses mains puissantes;
Il fait que tout prospere aux ames innocentes,
Tandis qu'en ses projets l'orgueilleux est trompe.
De mes faibles attraits le Roi parut frappe.
Il m'observa longtemps dans un sombre silence;
Et le ciel, qui pour moi fit pencher la balance,
Dans ce temps-la sans doute agissait sur son coeur,
Enfin avec des yeux ou regnait la douceur:
"Soyez reine," dit-il; et, des ce moment meme,
De sa main sur mon front posa son diademe.
Pour mieux faire eclater sa joie et son amour,
Il combla de presents tous les grands de la cour;
Et meme ses bienfaits, dans toutes ses provinces,
inviterent le peuple aux noces de leurs princes.
Helas! durant ces jours de joie et de festins,
Quelle etait en secret ma honte et mes chagrins!
"Esther, disais-je,Esther dans la pourpre est assise,
La moitie de la terre a son sceptre est soumise,
Et de Jerusalem l'herbee cache les murs!
Sion, repaire affreux de reptiles impurs ,
Voit de son temple saint les pierres dispersees,
Et du D.ieu d'Israel les fetes sont cessees!







Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 10 février 2006 : 09:41

Abraham Isaac LAREDO, dans Les Pourim de Tanger, explique Purim
qui d?signe la f?te qui comm?more le salut des Juifs ?chapp?s au massacre dans l'empire d'Assu?rus,
sur l'intervention d'Esther. Il y a aussi des pourim locaux. Ainsi, la Communaut? Juive de Tanger en c?l?bre deux :
Le Purim Sebastiano ou Purim de los Cristianos ou Purim Edom, qui comm?more la victoire remport?e par le sultan
Moulay 'Abd-el-Malek sur Don Sebastien, roi de Portugal, ? la bataille des Trois Rois, sur l'Oued El-Mkh?zen,
le 4 Ao?t 1578; - et le Purim de las bombas, qui comm?more le bombardement de Tanger par l'escadre fran?aise
du Prince de Joinville, le 6 Ao?t 1844, ou plut?t le fait que la communaut? n'y subit aucun dommage. Il distingue
dans un autre ouvrage des noms de formation h?bra?que, espagnole, arabe, berb?re, etc.
Il ?crit Les Taqqanot des Juifs Expuls?s de Castille au Maroc, r?gime matrimonial et successoral, int?ressante
?tude sur le conflit juridique (sociologique au fond) qui s'?leva entre les Juifs ?migr?s d'Espagne et les Juifs du Maroc.
Les premiers impos?rent en beaucoup de villes, au moyen de taqqanot (consultations juridiques), une interpr?tation
de la loi mosa?que qui, sous le nom de "coutumes de Castille", a r?gi longtemps la majeure partie
des communaut?s Isra?lites du Maroc.

Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 14 février 2006 : 20:12

POURIM, qui est une f?te ?ternelle car elle sera c?l?br?e le 15 ADAR m?me apr?s la venue du Machiakh (Messie), retrace la lutte entre deux mondes continuellement oppos?s :
- celui d'Aman, opposant par excellence au Peuple Juif qu'il a voulu d?truire le 13 Adar car il pensait que cette date, jour de la mort de Mo?se, ?tait n?faste pour Isra?l.
Il ne savait pas que c'?tait aussi celui de sa naissance.
- celui de Mord?kha? "Ay?oudi" ("le Juif"), repr?sentant en exil des enfants d'Isra?l.
C'est dans la M?guilah d'Esther le rouleau qui est lue deux fois ? Pourim que le mot Juif, appara?t pour la premi?re fois:Y?oudi,
Par contre, le nom de D-ieu n'y est pas une seule fois explicitement employ?.

D?veloppons.


On peut remarquer que M?guilat Esther veut aussi dire en h?breu "d?voilement du cach?", et que D-ieu, dans le livre de D?varim dit :
"v?anokhi ester astir et pana? mimekh?me et Moi cach?, j'ai cach? Ma Face parmis vous ",

En fait, on peut mettre en parall?le le mot "ester"cach?, de cette phrase avec la Reine Esther de l'histoire de Pourim. cette indication permet d'affirmer que l'on retrouve cet ?v?nement dans la Torah elle-m?me.

Mais de quelle fa?on Pourim est-elle une phase diff?rente de l'histoire du Peuple Juif ?


Pendant la sortie d'Egypte, les Enfants d'Isra?l ?taient habitu?s aux miracles :
- des nu?es les entouraient et les prot?geaient.
- la manne nourici?re tombait chaque jour, etc.
A partir de la destruction du premier Temple par Nabuchodonosor, les miracles permanents s'arr?t?rent :

D-ieu voila sa Face... et les Juifs ne comprirent pas, ils ne savaient plus vivre sans faits miraculeux, ils y ?taient trop habitu?s...
Cest pour cette raison qu'Aman dit au d?but de la M?guilah, au sujet du Peuple Juif : "y?ch lo" "il a ", qui peut aussi se lire
"ychlou ", " il s'endort" car ? cette ?poque Isr?l s'?tait "endormi" en exil, est l'assimilation destructrice faisait son oeuvre...

Or on le voit dans l'Histoire, ? chaque fois que D-ieu est malheureusement oubli?, il exerce Sa justice ? travers la nature, comme Il le dit dans le passage de "v?ayah" inclus dans la "Ch?mah Isra?l" que nous r?citons chaque jour dans nos pri?re.
Aman, le P?rs?cuteur, apparrait donc comme le r?sultat de notre manque de Foi (Emounah), de notre refus de voir le miracle de la vie quotidiennement comme il est dit dans la Torah :" D-ieu renouvelle le monde chaque jour", dans sa grande bont?.
La destruction duTemple de Jerusalem ne doit pas nous faire d?s?sp?rer car l'Eternel veut r?sider en nous (" v?chakhaneti b?tokham "), pas dans un Temple qui aurait perdu , par notre manque de Foi, sa fonction de D?livreur et R?parateur de nos fautes et o? D-ieu n'y r?siderais plus.

Remarquons

Que le mot G?oulah, D?livrance qui s'?crit guimel+ aleph+ vav+lamed, sans le aleph -qui represente la Divinit?- devient Golah,Exil dans un monde o? D-ieu reste cach? mais ne nous rejette jamais si on sait le retrouver en visant une T?chouvah (Repentir ) v?ritable. De plus dans la M?guilah, Am?l?kh, le Roi, est bien le personnage qui repr?sente D-ieu, d'apr?s les commentateurs.


O? alors retrouve-t-on le personnage d'Aman dans la Torah ?
Dans le livre de B?r?chith, gen?se , D-ieu demande ? Adam si il a mang? le fruit de l'arbre d?fendu en disant " amin a?ts " " de cet arbre ", et les commentateurs notent que si on enl?ve le youd de "amin", on obtient le mot Aman.



Re: FETES JUIVES
Posté par: Le Debdoubi (IP enregistrè)
Date: 16 février 2006 : 03:29

bonsoir place de france.



Quand j??tais enfant, nos voisins juifs de Debdou, c?l?braient beaucoup de f?tes, mais je ne me souviens Que de deux.

A l?occasion de l?une d?elles ils utilisaient des branchages pour faire une sorte de cabanes ou huttes si le mot est correcte et que nous musulmans on appelait Aid nouala.

A l?occasion de l?autre, le rabbin avait du travail pour ?gorger les poulets et qu?on appelait Aid djaj ( f?te du poulet ).

A quoi correspondent-elles au juste.


Le Debdoubi

Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 07 mars 2006 : 22:30

Le Debdoubi, bonjour, voila tu parles de la fete des cabannes qui se celebre a souccot, en octobre,et la fete de kippour juste quelques jours avant,on egorge un poulet pour chaque membre de la famille, lis plus haut sur chaque fete.
bisous




Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 07 mars 2006 : 23:07

pourim, SORTS au pluriel.
les juifs ont nomme la f?te de pourim: FETE DES SORTS , sur la chance , ben
porat yossef qu'ont eus les juifs en perse au temps du roi cruel ahashverosh, et
de son premier ministre le m?chant et cruel amman .
si a hannouka nous avons eu le miracle. pour pourim nous avons eu de la chance.
et voici l'histoire de pourim :
ahashverosh: ( son nom lui a ?t? donne , car chaque personne qui ?tait en
contact avec lui avait peur pour sa t?te il ?tait connu pour sa mani?re de
trancher la t?te de tout celui qui le contrarie, et en h?breux hossed la rosh
veut dire a peur pour sa t?te, et le peuple lui donna se nom).
un jour le m?chant roi ahashverosh donna un tr?s grand festin dans son palais
royal, le festin dura 7 jours de joies et d'ivresse, au bout desquels le roi
ordonna a sa tr?s belle ?pouse vashty de venir se pr?senter devant lui pour la
pr?senter ,que tout le royaume puisse admirer sa beaut? et son ?l?gance, lorsque
la reine vashty refusa elle fut r?pudi?e du royaume et sa t?te fut tranch?e sur
l'ordre de son cruel mari, ahashverosh.
le roi ordonna de faire venir toutes les filles du royaume pour choisir la plus
belle , et la faire sa future ?pouse, sa reine, a la place de vashty.
les serviteurs a la cour du roi ahashverosh ont vu la belle esther ( esther en
perse :astaar veut dire lune) esther ?tait la ni?ce et l'?pouse de mordekhay le
juif, et esther fut conduite devant le roi ahashverosh qui en voyant entrer
cette beaut? dans son palais , l'?pousa et en fit s femme la reine esther adassa
( adassa, est le 2 ?me prenom de la reine esther).
mordekhay recommanda a sa ni?ce et ?pouse esther de ne pas dire ni qu'elle ?tait
l'?pouse de mordekhay ni qu'elle ?tait isra?lite.
un jour mordekhay le juif a entendu que 2 gardes du palais royal montaient un
complot contre leur m?chant roi, et voulaient le tuer, il le dit a esther et
esther en informa son mari, ahshverosh, les 2 gardes furent punis et pendus ( la
punition de l'?poque),
ahashverosh ordonna que tout les gens du royaume se prostern?t devant lui , seul
mordekhay le juif ne se prosternait pas , cependant un cruel amalecite du nom de
amman, favori du roi ahshverosh,( amman fut choisi comme premier ministre) en
voyant que le juif mordekhay ne se prosterne pas devant le roi , jura qu'il
allait se venger de mordekhay, et de tous les juifs dans le pays de shoushan (
shoushan, capitale de la perse).
amman alla parler au roi et lui dit : il y a un peuple mon roi qui vit dans ton
royaume dont les lois sont tr?s diff?rentes des n?tres , s'il vous plait mon roi
donnez l'ordre d'exterminer ce peuple .
ahashverosh ?ta la grande bague qu'il portait a son doigt et le remis a amman et
lui dit " toi amman mon fid?le premier ministre, et mon favori fais des
isra?lites ce que tu voudras!"
et le cruel amman, envoya des lettres avec, le sceau royal ordonnant le massacre
collectif de tout le peuple juif habitant shoshan le 13 du mois de nissan.
mordekhay apprit le malheur qui mena?ait son peuple , d?chira ses v?tements, se
mis un sac sur lui, en signe de deuil et, se versa de la cendre sur sa tete,
tout le peuple juif ?tait dans l'angoisse de la gzera qui leur tombaient sur eux
pour rien .
mordekhay r?p?ta a esther ce que son mari ahshverosh avait dit a amman de faire
aux juifs et lui dit :
esther tu es la seule qui puisses demander la gr?ce de notre peuple.
D. t'a faite reine qui sait , peut-?tre pour sauver et lib?rer ton peuple et la,
commenca le taanit esther:
taanit esther( veut dire le jeune d'esther).
(C?est le jour qui pr?c?de le jour de pourim, il s'appelle comme ?a car c'est
esther qui commen?a se jeune la premiere, )
elle dit a mordekhay , vas, appelles tous les juifs qui se trouve a shoshan et
dis leur de faire un jeune sur moi , et ne mangez pas et ne buvez pas pendant 3
jours et 3 nuits, moi aussi ainsi que toutes mes servantes, les 3 jours ?taient
youd gimel, youd dalet et tet vav du mois de nissan( apr?s avoir, entendu la
gzera de amman le cruel et des livres qu'il a ?crit ).
esther dit, que si nous faisons ce jeune D. va nous ?couter et nous aider.
Apres ces 3 jours de jeune , esther paree de ses bijoux et vetements se presenta
devant ahashverosh son mari, celui ci de son trone lui tendit le sceptre en or
qu?il avait en main elle s?agenouilla devant le roi, et le roi lui demanda qu?as
tu reine esther?
Demandes moi ce que tu veux , fut-ce la moitie de mon royaume .
Si j?ai trouve grace devant vous, mon roi , daignez venir au festin que je vous
ai prepare pour demain accompagne de votre fidele premier ministre amman et la,
je vous direz ce que je desire, le roi accepta l?invitation.
Lorsqu?amman sortit du palais , ce jour la , ayant vu mordekhay assis a la porte
, et qui ne s?etait pas leve, devant lui, , il dit a sa femme, la mechante
zerech, tant que vivra ce juif , mes honneurs ne comptent pour rien,( et malgre
ses 365 conseilleurs d?amman un pour chaque jour de l?annee) , il n?ecoutait que
sa femme.
Sa femme lui dit dresse une potence de 50 coudees ( une coudee est la mesure du
bout des doigts jusqu?au coude), et demandes au roi d?y pendre mordekhay demain
matin, et comme ca tu iras au festin donne par la reine esther dans la joie et
le bonheur.
Le conseil de sa femme la mechante zerech, plut a amman le cruel, et il commenda
la potence de 50 coudees.
Lorsque pendant la nuit le roi ahshverosh ne pouvant dormir,( on dit que d.ieu
avait envoye l?ange du sommeil, pour reveiller le roi, )
Il y a un passouk dans le livre de tehilim( les psaumes,) qui dit ine lo yanoum
, ve lo ychan chomer israel, et ca doit etre cet ange la qui surveille israel.
Il fit appeler le fils d?amman qui etait l?ecrivain du roi pour ce faire lire
les annales de son royaume.
Et le fils d?amman lut comment le juif mordekhay avait decouvert comment 2
gardes du palais voulaient tuer le roi ahshverosh alors , le roi demanda et
quelle recompence a-t-on donne a ce brave homme?
Aucun mon roi repondi son ecrivain , a ce meme moment amman arriva au palais
pour demander au roi de faire pendre mordekhay des l?aube.
En voyant entrer amman le roi ahshverosh lui dit : d?apres toi que dois-je faire
a un brave homme que je veux honorer?
Amman croyant qu?il s?agissait de lui, qui le roi peut honorer a part moi?
Et il repondit:
Que le roi fasse revetir cet homme de son vetement , et qu?il lui donne son
cheval favori, qu?il le fasse monter dessus qu?il lui lui mette sur la tete la
propre courronne du roi et que le premier officier du roi le promene dans toute
la ville en disant a tous , c?est ainsi que le roi ahashverosh honore celui qui
lui plait d?honorer,
Kakha ya?ashe a ych acher a melekh khafet?z bi karo.
Alors vas vite lui dit le roi a amman, prends mes vetements, et mon cheval
favori et ma courronne et attes toi de faire pour mordekhay ce que tu viens de
dire. c'est lui que je veux honorer.
mais quel mordekhay mon roi il y en a plusieurs dans le monde.
mordekhay le juif lui r?pondit le roi, mais il y en a plusieurs juifs qui
s'appellent mordekhay.
je parle de celui qui est assis a la porte du palais r?pondit le roi, ah mais si
c'est lui, dit amman un village ou un fleuve lui suffisent et le roi se mit a
rugir comme un lion, ne changes pas ce que tu as dit amman,la r?compense a ?t?
choisi par toi m?me .
lorsque mordekhay vit arriver amman de loin avec le cheval du roi en main, il
?tait sur et certain que que ce rachaa venait pour le pendre et il dit a ses
talmidimes ( ils ?taient en plein cours de talmud).
sauvez-vous ,mes chers freres, et les talmidimes lui repondir tous ensembles,
nous resterons pr?s de toi mordekhay a vie ou a mort, nous sommes ton peuple,
israel, et c'est alors que mordekhay s'enroula dans son talite et se mit a
prier, a ce moment entra amman le cruel et s'assit parmi les talmidimes et leur
demanda :qu'elle est votre occupation? ils repondir nous faisons la mitsva du
sacrifice du o'omer( qui se faisait au temps ou existait le beit a migdach qui
tombe le 16 du mois de nissan.)
et amman leur demanda et comment est ce o'omer en or ou en argent( amman avait
cru qu'il s'agissait d'une statue,( pessel).) ils lui repondir que o'omer ?tait
une le?on de talmud, lorsque mordekhay fini sa pri?re amman lui dit debout
mordekhay le pieu, fils de avraham,isaac, et jacob ( mordekhay etant le
descendant de benyamine le fils de rahel et de jacob)le sac et la cendre que tu
as verse sur ta t?te t'ont fait valoir ton m?rite, enl?ves ton sac et secoues la
cendre de sur ta t?te et mets les habits du roi et montes sur son cheval.
mordekhay qui n'avait encore rien compris lui dit vas cruel amman descendant de
amalek( amalek etait le descendant de essav frere de jacob)attends une heure que
je puisse manger et boire, et apr?s viens pour me pendre , et amman lui redit
l?ves-toi mordekhay le pieu , des grands miracles, vous ont ?t? donnes, viens
portes l'habit du roi et mets sur ta t?te sa couronne et montes sur le cheval,
car le roi veut t'honorer, et la c'est sa r?compense, et c'est la que mordekhay
su que a kadosh baroukhou lui avait fait un miracle.
mordekhay dit a amman je ne peux pas m'habiller avec les habits du roi et porter
sa couronne sans me raser, me laver et me couper les cheveux, et c'est amman lui
m?me qui s'occupa de raser et couper les cheveux de mordekhay le juif.
et lorsque mordekhay sur le cheval et tous les talmidimes a sa gauche et a sa
droiteet amman le cruel devant tenant les courroies du cheval entrain de crier :
VOICI COMMENT LE ROI HONORE UN HOMME QU'IL DOIT HONORER.( cakha ya'asse a ych
acher a melekhe hafetz bi'karo)
et mordekhay les yeux lev?s vers D. entrain de prier :AROMEM'KHA A.DONAY QUI
DILITANI, VE LO SIMAKHTA OYE'VAY'LI.
(DU PASSOUK DE TEHILIM). que l'on recite egalement a hanouka.
et les talmidimes tous ensembles lui repondirent:ZAMEROU L'A.DONAY HASSIDAV, VE
ODOU LE ZEKHER KOD'CHO QUI REGA BE APO HAIM BE'RETSONO ( DU PASSOUK DE TEHILIM).

et esther lui repondit: ELEKHA A.DONAY EKRA VE EL A.DONAY ET'HANEN MA BET'SA
BEDAMI.
et tous les juifs de shoushan r?pondirent:AFAKHATA MIS'PEDI LE MAKHOL LI. ( qui
veut dire tu as change le deuil en joie)
lorsque amman rentra chez lui plein de haine et de confusion , on vint l'avertir
de se rendre au festin de la reine esther.
il s'y rendit et le roi dit ; quelle est ta demande reine esther? elle te sera
accord?e, mon roi dit esther, je te demande de m'accorder la vie ainsi qu'a mon
peuple , car il y un un cruel ennemi qui veut nous l'arracher .
mais qui est cet homme s'irrita le roi? c'est ce mechant et cruel amman ici
assis pr?s de vous mon roi, amman veut exterminer tous les juifs de shoushan et
ce peuple c'est mon peuple , amman se troubla .....
un des serviteurs appris au roi ahashverosh qu'amman avait dresse une potence de
50 coud?es pour pendre mordekhay le juif.
que amman soit pendu tout de suite ordonna le roi! et cet ordre fut ex?cute
sur-le-champ.
ahshverosh publia un nouvel ?dit pour annuler le premier, et y'chtabah chemo, la
aad, les juifs pass?rent du deuil a la joie .
esther et mordekhay en m?moire de ce miracle institu?rent le 14 adar une f?te
annuelle : la f?te de POURIM, et depuis les juifs, en perse, ont repris la torah
de leur propre volonte au nom du miracle
et voila pourquoi on fait un jeune le 13 du mois de adar au nom du jeune qu'ont
faient esther et la ke'yla juive a shoushan en perse.
vous allez vous demander pourquoi au mois de adar on c?l?bre le taanit esther si
?a c'est passe au mois de nissan, car au mois de nissan on ne peut pas faire de
jeune, et c'est pour cette raison que les grands khakhamimes, ont reportes la
date au 13 adar , et qui restera si D. veut,
be'ezrat ashem mi dor le dor , de g?n?ration en g?n?ration.
voici les noms que l'ont donne aux enfants n?s a pourim.
garcons:MORDEKHAY, MARC, MARDOCHEE, MORDO, MORDY,, MARCOS,
MARCUS,MORDOKH,NISSIM, SHOSHAN.
pour les filles:ESTHER, ISTER, ESTERIKA, ADASSA, ADAR,FORTUNE, MAZAL.
le 14 adar toutes les communautes juives du monde entier commemorent cette fete
depuis 25 siecles deja.
et la ville de larache ou sont nes mes parent etait reputee dans tout le maroc
pour sa fete et sa celebration particuliere.
jeux de cartes, jeux de des, boire jusqu'a l'ivresse.
il est ecrit sur le livre d'esther de s'ennivrer a pourim ad che lo tedaa.
au point de ne plus pouvoir distinguer amman de mordekhay.
a larache des pieces de theatre et des chansons, burlesques, en haketia ont ete
ecrites pour divertir les juifs qui etaient de bons vivants, et surtout pour que
l'argent aille aux pauvres de la ville,c' est surtout ,eux, ne devaient pas etre
oublies.

les gateaux :
pourim est la fetes des gateaux , des repas, ( la seoudat pourim) , du pain avec
les yeux de amman ( le pain des oeufs), le berkoukesh au lait pour le matin de
pourim, le pain aux amendes. les fajouelos ( fijouelitas, la choubaikia, les
marron-chinos, les massapanes.............)
et surtout le michloakh manote, on prepare des assiettes avec, toutes sortes de
gateaux qu'on distribue a la famille aux voisins aux amis.
voici les 4 mitsvotes: d'apres le sanedrine de jerusalem, a cette epoque :
1 - la lecture de la megilat esther.
2 - la nouriture et la joie.
3 - le michloakh manote ( distribution d'assiettes avec les gateaux
4 - l'argent dristribue aux pauvres.
toutes ses mitsvotes doivent etre faites le youd dalet de adar car le lendemain
tet-vav de adar est shoushan pourim qu'on celebre qu'a jerusalem, et a yaffo
villes qui sont entourees de murailles( rempares).
du temps de yoshoua ben-noun.
La mode de se d?guiser ? Pourim remonte ? la nuit des temps.
Elle fut la cause, il y a quelque 400 ans, en Italie, d'une grave dissension
rabbinique. on critiqua ?galement la coutume, particuli?rement ch?re aux
Italiens, de mettre des masques qui emp?chent les gens de se reconna?tre, chose
absolument interdite dans la loi juive.aussi bien ? Pourim qu'en toute autre
occasion.
les deguisements ont etes portes tres longtemps apres c'est une tradiction
europeenne, qui a ete introduite par les azkenazs et puis ensuite par les
sepharadimes.
aujourd'hui tout le monde porte et masque, et deguisement.


voici la chanson :shashon ve ykar
ou mordekhay ytsa milifnei amelekh
beleboush malkhout ve ateret zaav
ou mordekhay yatsa milifnei amelekh
ve a yr shoushan tseala ve sameha
la youdim ayta , ora ve simha
ora ve simha , ve sason veykar


voici la chanson : hag pourim
pourim voici la chanson : hag pourim
hag pourim, hag pourim
hag gadol layladim
masekhot, raachanime
shirim ve rikoudime
aba narisha: rash rash rash
aba narisha: rash rash rash
aba narisha : rash rash rash , beraashanime


CHANSON DE POURIM en haketia
POURIM POURIM POURIM LANOU .
BAROUKH ACHER BAHAR BANOU.
A ALKAZAR FOUYMOS DOUROS GANIMOS ,
Y EN LA KASBA DEL REY LOS PERDIMOS.
POURIM POURIM POURIM LANOU ,
BAROUKH ACHER BAHAR BANOU.


voici encore une autre chanson en haketia,que chantait, ma grand mere maternelle
mama sol ( paix a son ame)
CANTAR DE LA REINA ESTHER.
EMPEZAR QUIERO
HECHAS DE D. ALTO
DE LO QUE QUIERO EMENTAR
NADA DE ELLO FALSO
CON RISA Y CANTO
YA AHASHVEROSH CANTARE EN ALTA VOZ
Y CON ALEGRIA ESTA MARAVILLA
Y CON GRAND PLAZER
PORQUE AMMAN EL MAMZER
QUIERIA MATARMOS
TAMBIEN ATEMARMOS
ABASTECIO A COMANDAR
EN ESAS COMARCAS
MORDEKHAY EL SANTO
EMPEZO A COMANDAR LAS QUE ERAN FALCAS
LAS ENFORTECIO
Y TAMBIEN LAS ENGRANDECIO
EMPERADOR FUERTE FUE, CON UNA GRAN SUERTE.
Y NUESTRAS JUDIAS, AMARGAS Y FRIAS
PUESTAS EN UN CANTO
QUE MANDABA A INFANTO
CORAL Y TOPACIO
TODO VA DESPACIO
ESTHER DIOLE SU INTENCION
DE HAZER CONVITE
SIENDO ASI SU VOLUNTAD
NO HAY QUIEN SE LO QUITE


j'espere que mon histoire qui est mon heritage parental, mon patrimoine vous a
plu .
mes chers grands parents m'ont laisses des recits , des histoires de reines et
de rois j'ai ainsi grandi D. bennisse dans la douceur et la tendresse de leur
contes merveilleux, ils on enrichis mon ame et mon cerveau cet heritage qui a
une tres grande valeur spirituelle et romantique, je la partage aujourd'hui avec
vous les chansons, en haketia de mama sol resonnent encore dans ma tete 29 ans, apres qu'elle soit partie................
bonne fete de pourim a tous les juifs du monde ,
bonne fete de pourim a tous les marocains.
hag sameah le koulkhem. c'est mon premier pourim sans mon petit papa cheri donc ni joie ni gateaux,ni rien........................juste mille pensees a sa memoire







Re: FETES JUIVES
Posté par: Jacotte (IP enregistrè)
Date: 09 mars 2006 : 12:37

Merci Soly pour ta charmante histoire de Pourim melee de tes souvenirs personnels. Nous partageons ta tristesse pour ce premier Pourim sans ton p?re, que sa memoire soit benie.

Cette rubrique "fetes juives" est precieuse d'une part pour les juifs un peu eloignes de la religion, d'autre part, pour tout un chacun, je pense que c'est toujours interessant d'apprendre une tradition.

Continue longtemps a perpetuer la tradition et a transmettre chere Soly, ce qui semble etre ton trait dominant : transmettre ton savoir.

P.S.
Ahmed par exemple ou Kenza ou Jihene ou... pourraient creer une rubrique "Fetes Musulmanes" qui serait l'?quivalent et nous d?crirait de maniere personnelle la tradition melee de leur vision personnelle. J'espere que je serai entendue.

Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 12 mars 2006 : 01:32

Merci ma chere Jacotte,avec plaisir j'expliquerais toutes les fetes,et les chansons qu'on chantait au Maroc,nos traditions espagnoles sont restees vivantes.........

bisous et bonne fete de Pourim a tous les juifs amen

Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 14 mars 2006 : 16:22

Toute l'histoire de Pourim eut lieu ? Chouchan

Une fois par an Chouchan (Suse) r?sonne comme un nom familier aux oreilles de chacun de nous car, vous le savez tous, elle fut la sc?ne de l'heureux ?pilogue qui mit fin ? un triste ?pisode de l'histoire juive. Nous c?l?brons ce joyeux d?nouement ? Pourim et Chouchan-Pourim les 14e et 15e jours d'Adar. Toute l'histoire de cette -f?te, eut lieu ? Chouchan. Il serait donc int?ressant de faire plus ample connaissance avec cette localit?.

Il y a de cela trente-trois si?cles - quand se produisirent les ?v?nements de Pourim - Chouchan ?tait la capitale d'un immense empire r?parti en cent vingt sept provinces. L? se dressait le palais du souverain Persan. C'?tait une ville aussi vaste que belle ; mais de sa gloire pass?e il ne reste presque rien aujourd'hui. Comme la plupart des glorieuses cit?s de la Perse ancienne, Chouchan fut compl?tement d?truite par les Arabes il y a environ treize cents ans quand ils envahirent tout le plateau iranien et s'en empar?rent. De toutes les villes, Chouchan fut celle qui opposa la r?sistance la plus farouche. Ses ennemis le lui firent payer cher : elle fut ras?e au sol.

Des fouilles pratiqu?es il n'y a pas longtemps mirent au jour quelques ruines ; elles nous donnent une id?e fort approximative de ce que put ?tre la ville ? cette ?poque-l?.

La Meguilah parle tr?s peu de Chouchan. Elle nous apprend n?anmoins qu'il y avait "Chouchan Habirah ", la capitale o? s'?levait le palais royal et la citadelle ; et " ha?r Chouchane ", la ville proprement dite. Selon d'anciens manuscrits c'?tait une des plus vieilles cit?s du monde. Comme Suse, elle fut un temps la capitale du puissant royaume d'Elam. Un manuscrit babylonien rapporte m?me qu'il y eut plusieurs reines ? la fois dans Chouchan. On y lit ?galement que Suse fut fond?e par l'?pouse juive du roi Jezdegered I; ceci, uni ? d'autres d?tails, nous permet de supposer qu'une colonie juive y v?cut de nombreuses ann?es avant que l'histoire de Pourim n'e?t lieu.

Quand la jeune nation guerri?re d'Assyrie commen?a ? ?tendre sa domination sur les pays voisins, le royaume d'Elam n'?chappa pas ? sa convoitise. Le roi Assurbanipal conquit la ville de Chouchan et en fit sa r?sidence d'?t?. II y ?rigea des palais, des ar?nes publiques, et l'orna de jardins et de parcs. II avait le programme ambitieux d'en faire un centre de beaut? dans tout l'orient. Toutefois, comme nous l'enseigne notre propre histoire, la domination assyrienne ne dura pas longtemps. Le glorieux empire excita ? son tour la convoitise d'une autre jeune nation encore plus agressive qui se levait plus loin ? l'Est: les Babyloniens. Ils en chass?rent les Assyriens et s'install?rent ? leur place.

Mais l'empire babylonien s'effa?a bient?t lui aussi devant les nouveaux ma?tres de l'heure: les Perses. Comme ses pr?d?cesseurs, le conqu?rant, le jeune roi Cyrus, fit de Chouchan sa r?sidence.

Sous le r?gne de Darius III, Chouchan fut ? l'apog?e de sa gloire. Les rois perses aimaient s'entourer de luxe et de beaut?. Darius ne m?nagea pas ses efforts pour embellir la ville. Elle devint c?l?bre pour ses palais, ses ponts, ses forteresses et ses parcs. Le palais de Darius, que les fouilles ont port? partiellement au jour et qui fut le th??tre de la plus grande partie de l'histoire de Pourim, s'?tendait sur une superficie de 300 acres environ qui ?tait divis?e en trois plates-formes s?par?es. Chacune d'elles portait un ?difice ind?pendant, et des ponts sp?ciaux les reliaient les unes aux autres.

Le centre du b?timent principal ?tait une citadelle semi-circulaire dans laquelle le roi pouvait se d?fendre contre une r?bellion ou une invasion ?ventuelles. Un foss? s?parait la plate-forme de la citadelle de celles de l'est et du nord. En cas de n?cessit?, la jonction entre ces derni?res et la citadelle pouvait ?tre ?tablie facilement en faisant remonter les ponts. Au del? du foss?, vers le nord, s'?levait une vaste salle d'audience. L?, le souverain persan recevait son peuple, les ambassadeurs, les ?missaires des rois, ses vassaux, ainsi que les monarques ?trangers.

Ce fut tr?s probablement dans cette salle que la reine Esther, non invit?e, soulignons-le, osa affronter Artaxerx?s II, si toutefois c'est de lui que parle la Meguilah sous le nom d'Assu?rus (Ahachverosh). L'on sait que les potentats persans exigeaient l'humiliation supr?me devant leur tr?ne. Les princes, m?me les plus puissants, devaient se soumettre ? la " Kynosure " devant le roi, ce qui signifie qu'ils devaient s'?tendre face contre terre, jusqu'? ce que le souverain les autoris?t ? se relever. Nous pouvons, d?s lors, imaginer quelle r?volution dans la rigoureuse ?tiquette du palais, la reine Esther dut provoquer. Elle traversa le foss? par la plate-forme orientale, du palais sp?cial de la reine o? elle vivait, et p?n?tra dans la salle d'audience, sans autorisation.

Comme nous le dit la Meguilah, tout visiteur non invit? ?tait mis ? mort sur le champ, ? moins qu'un geste du roi me vint l'?pargner, Esther eut cette chance ; elle v?cut pour sauver la vie ? son peuple.
Lorsque l'empire persan fut balay? par Alexandre le Grand (en 330 avant l'?re vulgaire, soit 25 ans apr?s l'histoire de Pourim), Chouchan tomba au rang d'une ville de second ordre. Elle connut un bref r?veil quand les Perses se r?volt?rent et tent?rent de secouer le joug grec. La r?bellion vite ?cras?e, Chouchan, centre de l'insurrection, fut compl?tement d?truite.

Plus tard, apr?s l'?clipse de l'empire mac?donien, Chouchan ?tait reconstruite par le roi Sapor II qui lui donna son nom. N?anmoins, les Arabes devaient sceller sa chute d?finitive. Ils prirent d'assaut la puissante forteresse, s'empar?rent de la ville et br?l?rent chaque ?difice de cette cit? - qui avait ?t? successivement la belle et fi?re capitale d'Elam, d'Assyrie, de Babylone et de Perse. Depuis -on ?tait alors au VII?me si?cle - Chouchane ne se releva plus. On suppose que le tombeau situ? non loin de ses ruines est celui de Daniel; il attire des visiteurs et des p?lerins nombreux.

La fi?re Chouchan est morte; elle conna?t cependant une " r?surrection " annuelle qui la restaure dans toute sa pompe, sa splendeur et sa gloire pass?es quand les Juifs se rassemblent pour, c?l?brer le miracle de Pourim et " Chouchan-Pourim ".

Pourim est un avertissement opportun et solennel, pour nous, cette merveilleuse f?te est une in?puisable source inspiratrice de courage et de foi, de loyaut? et de d?votion pour notre grand et vigilant Gardien, le Gardien d'Isra?l.


"lo yanoum ve lo ychan chomer israel"
" ne sommeil et ne dort le gardien d'israel"

(pour savoir exactement ce que cette phrase veut dire lisez l'histoire de notre reine esther.)




Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 14 mars 2006 : 16:32

REVIVRE LES EVENEMENTS

Reste ? reprendre quelques th?mes et ? montrer comment ils trouvent leur expression dans les rites et coutumes de la f?te de Pourim.


Les f?tes dans le juda?sme - tout aussi bien que ses autres rites - ont comme but de promouvoir la vie, d'actualiser des id?es et des ?v?nements essentiels ? notre existence en tant que peuple, et en tant qu'individus. Une interpr?tation purement folklorique de Pourim serait donc oppos?e ? l'esprit de la Tora qui n'a que faire de festivit?s frivoles ou de c?r?monies fastueuses.

Comme premi?re consid?ration, il est int?ressant de noter que tous les niveaux de notre personne sont impliqu?s dans les festivit?s de Pourim. On peut diviser notre ?tre en quatre parties : l'esprit, le psychisme, le corps et les biens mat?riels. Or, ce jour de l'ann?e, chacun de ces ?l?ments trouve son expression.

- L'esprit : par la lecture de la Meguila.

- Le psychisme : par la joie.

- Le corps : par les festins.

- Les biens mat?riels : par les cadeaux faits aux amis et aux pauvres.

On observe le m?me pluralisme dans l'?ventail des f?tes de notre calendrier : tous les penchants de l'homme y trouvent leur place. Il y a des f?tes aust?res et des f?tes joyeuses, des f?tes ? tendance intellectuelle et d'autres ? tendance plut?t spontan?e...

Mais revenons ? Pourim o? cette diversit? a une raison d'?tre particuli?re. Le danger qui hantait notre peuple ? ce moment n'?tait pas moins que sa totale extermination physique et l'an?antissement de toute r?miniscence de sa culture. Or, c'est le contraire qui se produisit, car le peuple juif se remit ? prosp?rer, tant dans le domaine temporel que spirituel. Cela explique l'expression multiforme de cette f?te.

LA LECTURE DE LA MEGUILA

Avant la lecture, on r?cite trois b?n?dictions. La premi?re est celle habituellement prononc?e avant l'accomplissement d'un acte religieux : "Baroukh... ach?r qidechanou bemitsvotav vetsivanou 'al miqra Meguila"

La seconde : "Baroukh... ch?'assa nissim la-avoth?nou bayamim hah?m bazeman haz?" (B?ni... qui a op?r? des miracles pour nos anc?tres en ces jours-l?, ? cette ?poque).

Un commentateur explique que l'expression "? cette ?poque" signifie qu'? chaque ?poque, et donc aussi ? la n?tre, ces ?v?nements sont rev?cus et prennent une actualit? nouvelle.

La troisi?me b?n?diction est celle de ch?h?'h?yanou qui exprime notre gratitude pour le temps que nous vivons maintenant. Ces berakhoth doivent nous rappeler qu'il ne suffit pas de f?ter, mais qu'il faut aussi revivre.

Il est int?ressant de noter que, contrairement aux autres f?tes, les r?jouissances ne commencent pas r?ellement la veille, mais plut?t dans l'apr?s-midi. Selon un ex?g?te, cette particularit? est due au fait qu'elles n'ont de sens que si elles expriment un ?tat d'?me spirituel. Elles doivent donc ?tre pr?c?d?es par la lecture - soir et matin - de la Meguila qui conf?re ? cette f?te toute sa signification.

LE ROULEAU DEPLOYE

Meguila veut dire "rouleau", ce mot venant du verbe galol : enrouler.

Mais Meguila peut aussi venir de galoh : mettre ? d?couvert. Il est vrai que, dans l'Antiquit?, tous nos livres ?taient ?crits sous forme de rouleaux ; pourtant, celui d'Esther est le seul que nous d?signons sous la simple appellation "la Meguila". Peut-?tre est-ce d? au fait qu'il ?voque la mise ? d?couvert de la main de la Providence cach?e derri?re la sc?ne de l'Histoire.

NE PLUS DISTINGUER ENTRE MARDOCHEE ET AMAN

La m?me id?e est exprim?e, d'apr?s certains ex?g?tes, dans la r?gle suivante : "Il faut boire ? Pourim jusqu'? ne plus distinguer entre "baroukh Mordekha?" et "arour Haman" (entre "b?ni soit Mardoch?e" et "maudit soit Aman").

Vue ainsi, cette r?gle ne doit pas ?tre prise ? la lettre : elle exprime que l'homme doit tellement s'impr?gner de l'id?e de la finalit? de l'histoire et s'en ?merveiller qu'il ne voit plus - sous cet angle - de diff?rence fondamentale entre les deux personnages. En effet, les deux contribuent au d?roulement d'une ?tape historique importante.

LA JOIE ET L'OPTIMISME

Le cachet principal de cette f?te est la joie d?bordante qui en marque toutes les manifestations. Cela contraste avec les autres festivit?s o? une certaine s?r?nit? est toujours de rigueur.

Mais la vie juive, et plus particuli?rement son calendrier, exprime plusieurs aspects compl?mentaires.

Le s?rieux et la rationalit? ne sont pas oppos?s ? l'optimisme et ? la joie.

Il n'existe m?me pas de contradiction r?elle entre la tristesse apparente de Tich'a beAv et la gaiet? de Pourim : on peut ?tre amer en raison de la d?ch?ance spirituelle du monde et plein de confiance quant ? son avenir.

A Pourim, on s'?l?ve en quelque sorte au-dessus de son engagement journalier, on voit le monde dans la perspective de sa finalit? et l?, tous les personnages, toutes les ?poques ont leur r?le positif ? jouer.

FESTOYER A LA MANIERE D'ASSUERUS

Mais on ne peut s'emp?cher de faire la comparaison entre les festins d'Assu?rus et les rites de Pourim. Pourtant, le texte de la Meguila met clairement l'accent sur l'absurdit? de telles festivit?s : un roi qui r?pudie stupidement son ?pouse au cours d'un banquet, qui retire ses d?crets auxquels il avait appos? son sceau et met ? mort, sous l'effet de la boisson, son meilleur collaborateur.

La r?ponse, estiment certains commentateurs, r?side dans la question elle-m?me. Un des th?mes principaux de la Meguila est de faire ressortir les dangers de la jouissance effr?n?e. Ce n'est pas sans raison qu'Esther choisit de se confronter au roi et au premier ministre au cours d'un festin. Elle compte notamment sur le rel?chement de ses convives pour leur imposer sa volont?.

Nous ne r?prouvons pas la jouissance en tant que telle, mais nous stigmatisons plut?t ses p?rils pour ceux qui n'ont pas int?rioris? suffisamment les r?gles de moralit? et de droiture ; et pour ceux-l? le plaisir peut ?tre un pi?ge.

Plus l'homme aura r?ellement progress? spirituellement, moins certaines contraintes seront n?cessaires. Pourim pr?sage donc un temps o? l'on pourra se donner naturellement ? la jouissance sans craindre de tomber dans le burlesque et le mesquin.

Une fois dans l'ann?e, une licence quasi totale est donn?e au Juif, et ? lui de juger s'il peut ou non se permettre d'accomplir ? la lettre le fameux pr?cepte selon lequel on devrait perdre tout contr?le de soi.

Chose curieuse : le peuple juif, d'ordinaire si attentif ? la lettre de la loi, a compris ici qu'il est possible de l'accomplir d'une mani?re plus symbolique (voir Choul'hane 'Aroukh). Nous avons des r?ticences, semble-t-il, ? festoyer ? l'Assu?rus.

PARTAGER SA JOIE AVEC AUTRUI

Les cadeaux que nous offrons aux pauvres et aux amis, il est facile d?sormais de les interpr?ter. Il faut donc apprendre ? jouir dignement. Cela signifie, entre autres, que notre jouissance doit ?tre partag?e par les autres.

C'est d'ailleurs une coutume juive que d'avoir toujours ? sa table - et surtout aux jours de f?te - un n?cessiteux.

Une deuxi?me id?e exprim?e par cette r?gle est celle de l'unit? du peuple juif d?velopp?e au chapitre pr?c?dent.

LA DERNIERE F?TE DU CYCLE
Pessa'h est la premi?re f?te de l'ann?e et Pourim la derni?re. Un contraste frappant les oppose. A Pessa'h, on insiste ?norm?ment sur le c?t? intellectuel de la vie juive, et Pourim semble mettre le poids plut?t sur le c?t? spontan?. A Pessa'h, il importe qu'une discussion s'engage entre le p?re et le fils, le ma?tre et l'?l?ve, et ? Pourim, il importe d'?tre joyeux, naturel et sans probl?mes.

On peut expliquer ce contraste de la mani?re suivante. Chaque ann?e, l'homme doit acqu?rir une conscience plus ?lev?e des v?rit?s fondamentales de l'existence : cela se passe ? Pessa'h. Ensuite, tout au long de l'ann?e, il doit essayer de donner une expression existentielle aux r?flexions qu'il a con?ues. Jusqu'? ce qu'? Pourim, avec peu d'explications et de discours, il se sente heureux d'?tre juif et donne libre cours ? son enthousiasme.

Le but final de la Tora n'est pas de former un intellectuel sophistiqu?, mais un ?tre sain, simple et droit.

Au temps d'Aman, le juda?sme et les Juifs furent remis en question en bloc : tout devait dispara?tre.

Pourim, par r?action, repr?sente cette prise de conscience totale du fait juif. C'est l'exaltation de cette saintet? incarn?e dans notre peuple et que personne n'effacera jamais.

LA F?TE ETERNELLE

Nos Sages enseignent que toutes les f?tes seront abolies apr?s la venue du Messie, except? Pourim.

Toutes les f?tes, en effet, ont trait ? la sortie d'Egypte, insistant sur le chemin qu'il reste ? parcourir vers le progr?s. Ce sont des ?tapes qui seront un jour d?pass?es par les temps messianiques.

Pourim, en revanche, exprime la richesse spirituelle et existentielle d?j? acquise. Cette f?te ne sera jamais d?phas?e, car elle aura toujours un sens nouveau.

"Ces jours de Pourim ne dispara?tront pas du sein des Juifs et leur souvenir ne quittera pas leurs descendants".









Re: FETES JUIVES
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 14 mars 2006 : 16:35

Merci chere Soly et Hag Sameah !

Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 14 mars 2006 : 16:35

Tout le long de l'ann?e l'?thique Juive pr?che mod?ration et sobri?t?; ? Pourim, par contre, on boit...

"ad de lo ya'da"-


On est tenu de boire ? Pourim jusqu'? ce qu'on ne sache plus "ad de lo ya'da"-
diff?rencier entre "B?ni soit Mardoch?e et maudit soit Haman". (Talmud M?guila 7b)
Avouons que c'est un peu fort ! ("ad de lo ya'da"-)


Tout le long de l'ann?e l'?thique juive pr?che mod?ration et sobri?t? et soudainement, ici ? Pourim on d?rape.

A vrai dire on nous fait d?raper et ce sont les rabbins eux-m?mes qui nous incitent ? nous enivrer.

Buvez, caressez la bouteille ! Buvez autant que vous d?sirez et m?me plus que cela...

Pour ?tre exact : "ad de lo ya'da"-jusqu'? ce qu'on ne sache plus ! C'est-?-dire qu'on ne s'y retrouve plus entre le maudit de Haman et le b?ni de Mardoch?e.

Peut-?tre que nous pouvons trouver une allusion ? la r?ponse dans le vocabulaire m?me que nos sages ont utilis?. Regardons, ils n'ont pas dit tout simplement : "Enivrez vous". Le terme qu'ils ont employ? ici est Libesoum?. On est tenu libesoum?. La traduction exacte de ce terme est "adoucir" ou encore "parfumer" (comme besamim dans la b?n?diction de havda'la). Comme si tout en buvant nous nous parfumions...

On cherche ? travers l'histoire de Pourim ? nous faire savoir que les vertus et les v?rit?s de la Torah doivent ?tre si profond?ment ancr?s dans l'?me de l'homme que m?me tout en ?tant saoul, ce ne sont rien que ces vertus et ces v?rit?s qui sortent de sa bouche.

Ainsi l'intention de nos sages n'?tait ? aucun moment d'enseigner ? dire les choses de travers ? Pourim. Ils ont par contre dit de boire jusqu'? ce que la raison et la conscience ne sachent plus faire la part des choses.

Si dans cet ?tat d'?bri?t? c'est quand m?me le "b?ni Mardoch?e" qui sort de la bouche, alors nous savons que cette personne est vraiment parfum?e et que les valeurs de la Torah remplissent toutes les chambres de son coeur.

Pourim est aussi une certaine m?taphore ; ce monde, notre monde mat?rialiste, il saoule. Les mass-m?dias, les articles de luxe et la vie de douceur nous enivrent litt?ralement. Leur puissance est telle qu'ils nous privent en grande partie de notre lucidit? et de notre facult? de jugement.

Pareillement, du temps de Assu?rus, les juifs furent enivr?s par l'?tincellement des splendeurs royales et ils furent saoul?s par les banquets et les festins somptueux que le monarque offrit. Dans cette ivresse g?n?rale, il ne restait que Mardoch?e pour reconna?tre la v?rit?.

"Morde'hai Hayehoudi" . Ainsi il est appel? dans la Meguila. Mardoch?e le juif. Celui qui ?tait le juif ? part enti?re. Nous parlons souvent de l'obligation d'?tre consciemment juif, or Mardoch? ?tait celui qui a laiss? les paroles de la Torah p?n?trer au plus profond de son ?tre, celui qui ?tait juif m?me inconsciemment.

Le Talmud ('Houlin 139 b) rel?ve qu'il se trouve une allusion au nom de Mardoch?e dans la Torah. A savoir que dans l'huile d'onction, destin?e ? l'inauguration des ustensiles du Tabernacle, Mar? da'hia (comme Morde'hai), le myrte ?tait un des "besamim", une des ?pices odorif?rantes indispensables pour cette huile d'onction.

Avec tout ceci, l'histoire juive, Morde'hai et Pourim, nous avons une ?tincelle ; ce parfum qui ?mane de notre ?tude quotidienne de la Torah et qui continue ? nous guider m?me l? o? le mat?rialisme (et l'alcool) semblent prendre possession de notre monde contemporain.


Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 14 mars 2006 : 16:43

Bonjour ma Darlett bonne fete a toi a notre Gerard et aux filles
Bonne fete www.darnna.com
je raconte un peu notre histoire,car des milliers de juifs dans le monde l'ignorent

cette histoire est celle de la Reine Esther et de son Oncle Mardochee.
je la connais par coeur a force de l'ecrire et de la racontee en 3 langues hebreu-francais-espagnol ainsi que la meguila (il y a la meguila en espagnol de Castille,dans le forum espagnol,l'espagnol de Castille c'est ma langue maternelle "el castellano".



Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 14 mars 2006 : 16:52

Tout a commenc? avec le roi (Ahashverosh) qui ?tait en qu?te d'une ?pouse pour remplacer ( Vashti) qu'il venait de r?pudier.

Vous connaissez l'histoire, c'est Esther la jeune et belle orpheline juive, qui est appel?e ? r?gner sur un empire de 127 pays.

Pour l'instant sa qualit? de "juive" doit rester entre guillemets car sur l'ordre de son Epous et oncle Mardoch?e, elle doit cacher son identit?.

voici quelques d?tails de la Meguila.

Aman, Premier ministre, ?dicte un d?cret d'extermination de tous les juifs.

Assu?rus (Ahashverosh), le roi, consent, appose son sceau, le d?cret irr?versible.

Ce Aman, aussi bien que le roi, semblent ignorer que la reine m?me fait partie de ce peuple destin? ? dispara?tre.

Ils sont donc d'accord sur l'inutilit? de ce peuple, n'apportant rien de valable ? ce monde.

Apr?s un court mais ?mouvant plaidoyer, Esther met les choses au clair : rien de valable ? Mais il y a sa propre personne, elle aussi est juive et s'identifie en tant que telle ? son peuple.

La situation est compromise, le d?cret r?voqu?. Aman en perd la t?te et les juifs sont r?habilit?s. L'oncle Mardoch?e prend la place d'Aman.

Sans aller trop loin, il semble se d?gager l'id?e suivante : le monde est occup? et tourment? par la question juive sur deux plans, l'un conscient, l'autre inconscient. Sur le premier plan, il trouve le juif incompr?hensible et r?pugnant, telle la description d'Aman. Telle l'image du juif du Moyen-Age avec ses cornes, r?apparaissant dans les caricatures russes , bossu, vilain et laid. Ecoutons ? nouveau Aman : les lois (moeurs) du roi, ils ne les respectent pas ; le roi n'a aucune raison de les garder.

Pensons aux Grecs, d?go?t?s des coutumes juives.

Voyons Kant d?clarant avec d?dain que "c'est un peuple qui ne cherche aucune dignit? civile".

N'oublions pas Hitler d'hier et ensuite des scientifiques ath?es d'aujourd'hui qui farouchement d?noncent les valeurs juives comme antiques et p?rim?es.

Au niveau de l'inconscient, les choses prennent une autre tournure :

Assu?rus (Ahashverosh), amoureux d'Esther !!

D'apr?s le Midrach (tradition orale), ce n'?tait pas sa beaut? physique qui avait impressionn? le roi ; son autre nom est Adassa, le myrte, plant vert, couleur de l'harmonie de la nature.

Voil? notre Assu?rus(Ahashverosh), d?nigrant toute importance au juif et qui -au plus profond de lui- se sait s?duit par la s?r?nit? qui ?mane de ce peuple.

De m?me, le monde grec, soi-disant hostile ? toute valeur juive mais malgr? cela toujours attir? et intrigu? par sa profondeur.

De son cot?, le monde occidental moderne, d?pourvu de ses ?l?ments juifs, qu'en resterait-il ?

Nous pourrions continuer ? donner des exemples qui reviendraient tous ? la m?me id?e ; les nations vivent des sentiments ambivalents ? l'?gard du peuple juif.

Au niveau de l'apparence, combattre toutes ses valeurs, actes et coutumes, mais int?rieurement embrasser son ?thique riche et profonde.

C'?tait quelques r?flexions pour un bon Pourim.






Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 14 mars 2006 : 17:28

"ESTHER ADASSA" L'HERO?NE DE POURIM

Esther Adassa,(les 2 noms de notre heroine) la reine de Perse, aurait pu garder son identit? juive secr?te. Mais quand son peuple s'est trouv? menac?, elle a risqu? sa vie pour le sauver.

L'histoire d'Esther Adassa est l'histoire d'une femme qui a chang? le cours de l'histoire. C'est une histoire qui pourrait tr?s bien ?tre le sujet d'un dessin anim? de Walt Disney,ou Cendrillon, mais qui est en fait une histoire de la Bible ; on la lit chaque ann?e lors de la f?te de Pourim.

Esther ?tait une jeune fille ordinaire qui fut finalement choisie comme reine de Perse dans la ville de Chouchan (Suse). Elle ne dit ? personne qu'elle ?tait juive. Seul son oncle et epoux Mord?ha? (Mardochee)connaissait son secret.

Peu de temps apr?s qu'elle ait ?t? nomm?e reine, le roi Assu?rus(Ahashverosh ) choisit Haman comme second du royaume. Chaque jour, Haman remarquait que Mord?hai se tenait devant les grilles du palais. Alors que tout le monde se prosternait devant Haman sur son passage, Mord?ha?, pour des raisons religieuses, refusait de le faire et ne se prosternait que devant D.(Ashem tout puissant).

Ceci rendit Haman tellement furieux qu'il d?cida de tirer au sort pour choisir une date o? il pourrait tuer Mord?ha? et tout son peuple. Il choisit le 13?me jour du mois juif de Adar.

En apprenant la nouvelle, Esther aurait tr?s bien put attendre de voir ce qu'il allait se passer sans rien faire. Elle ?tait en s?curit? au palais. Mais elle savait tr?s bien que son peuple resterait en danger, tant qu'elle n'aurait pas ?t? chez le roi pour essayer d'emp?cher ce projet terrible.

Il y avait un risque. Elle ne pouvait se pr?senter devant le roi que si elle y ?tait invit?e. Si quiconque, m?me la reine, se rendait chez le roi sans autorisation, cette personne risquait d'?tre mise ? mort sur le champ. Mais aucune invitation n'arrivait.

Un jour, Mord?ha? dit ? Esther que le moment ?tait venu pour elle de venir en aide ? son peuple. D. avait fait en sorte qu'elle soit choisie comme reine, afin qu'elle puisse aider son peuple en cas de besoin. Le moment ?tait venu et Esther ?tait pr?te ? risquer sa vie pour sauver le peuple juif.

Avec une admirable foi en D. et en sa mission, Esther approcha des appartements du roi, sachant tr?s bien qu'elle mettait sa vie en danger. Elle leva les yeux pour voir si le roi faisait signe de la laisser entrer. S'il le faisait, cela voudrait dire que le roi souhaitait la rencontrer. S'il ne le faisait pas, elle recevrait sa punition.

Assu?rus,(Ahashverosh) d'apr?s les historiens modernes, s'appelait de son vrai nom Xerx?s I. Il r?gna de 485 ? 465 avant l'?re vulgaire. Il succ?da ? son p?re Darius, sur le tr?ne des Ach?m?nides.

C'?tait un homme de haute stature, tr?s beau, mais sans noblesse de caract?re.

Il fut un grand guerrier, eut ? dompter les r?voltes en Egypte et ? mener une guerre contre les Grecs qui lui fut fatale, sa flotte fut d?truite ? Salamine et son exp?dition se termina par un d?sastre.

Xerx?s I fut mis ? mort ? la suite d'une conspiration ? la t?te de laquelle se trouvait en particulier Artaban ; Son fils Artaxerx?s I Longue main, lui succ?da.

C'est au d?but du r?gne d'Assu?rus (Xerx?s I) que se situe l'accusation contre les habitants de Juda et de J?rusalem, qui ?taient en train de reconstruire les murailles de la capitale.

Cette accusation ?manait probablement des Samaritains qui ?taient oppos?s ? cette reconstruction et pr?f?raient que J?rusalem rest?t une ville ouverte expos?e ? leur haine et ? leurs agressions ?ventuelles.

Il semble pourtant que Xerx?s I trop pr?occup? par ses guerres, n'ait pas pris de mesure contre cette reconstruction et que les accusateurs n'aient pas obtenu gain de cause durant son r?gne.

Aussi reviendront-ils ? la charge sous le r?gne de son fils avec plus de succ?s.


L'HERO?NE DE POURIMEsther, la reine de Perse, aurait pu garder son identit? juive secr?te. Mais quand son peuple s'est trouv? menac?, elle a risqu? sa vie pour le sauver.

L'histoire d'Esther est l'histoire d'une femme qui a chang? le cours de l'histoire. C'est une histoire qui pourrait tr?s bien ?tre le sujet d'un dessin anim? de Walt Disney, mais qui est en fait une histoire de la Bible ; on la lit chaque ann?e lors de la f?te de Pourim.

Esther ?tait une jeune fille ordinaire qui fut finalement choisie comme reine de Perse dans la ville de Shoushan (Suse). Elle ne dit ? personne qu'elle ?tait juive. Seul son oncle Mord?'ha? connaissait son secret.

Peu de temps apr?s qu'elle ait ?t? nomm?e reine, le roi Assu?rus choisit Haman comme second du royaume. Chaque jour, Haman remarquait que Mord?'hai se tenait devant les grilles du palais. Alors que tout le monde se prosternait devant Haman sur son passage, Mord?ha?, pour des raisons religieuses, refusait de le faire et ne se prosternait que devant D.ieu.

Ceci rendit Haman tellement furieux qu'il d?cida de tirer au sort pour choisir une date o? il pourrait tuer Mord?'ha? et tout son peuple. Il choisit le 13?me jour du mois juif de Adar.

AMANdit au roi Assu?rus : Il est une nation diss?min?e et divis?e parmi les autres nations dans toutes les provinces de ton royaume ; ces gens ont des lois qui diff?rent de celles ci ; quant aux lois du roi, il ne les observent pas et il n'est pas dans l'int?r?t du roi de les conserver.'"

Ce r?quisitoire, tel qu'il est ?crit dans la Meguila, n'est sans doute pas complet ; de toute probabilit?, l'explication d'Aman fut plus longue.

Analysons pour notre part la phrase que nous venons de citer ; elle est pleine de d?dain et de venin.

"Il est un peuple" (je ne daigne m?me pas l'appeler par son nom) "dispers?" (quelle sorte de peuple que celui-ci, dispers? partout !), "divis?" (il n'y a aucune unit? parmi ses membres) "parmi les autres nations" (on les voit partout), "dans toutes les provinces de ton royaume" (tu as la mainmise sur eux) ; "leurs lois diff?rent de celles de toute autre nation" (ce sont des lois irrationnelles qui d?montrent la d?g?n?rescence de cette nation) ; "quant aux lois du roi, ils ne les observent pas" (ils sont d?loyaux ? la couronne) "et le roi n'a pas int?r?t ? les conserver" (ils sont sans utilit? pour le roi et la soci?t?).

Nos Sages expliquent qu'Aman ?tait un sp?cialiste de la m?disance et de la calomnie, La force fallacieuse de la m?disance r?side dans le fait que l'homme risque de devenir ce que ses m?disants veulent faire de lui. Il suffit de propager une langue d?favorable sur une personne ou un groupe pour que la soci?t? les consid?re comme tels. Et qui n'a pas remarqu? qu'? force d'?tre vu d'une certaine mani?re par les autres, on commence ? adopter effectivement le comportement qu'ils nous attribuent.

LE SORT D'AMAN

Quand Aman vit que le sort ?tait tomb? sur le mois d'adar, expliquent nos Sages, il en fut tr?s r?joui. Cela confirmait parfaitement son id?e. Mo?se, notamment, ?tait mort en ce mois.

Du reste, le peuple juif ?tant n? en nissan (premier mois du calendrier, mois o? eut lieu la sortie d'Egypte), il ?tait normal, selon ses vues superstitieuses, que sa fin e?t lieu en adar (dernier mois).

Chaque civilisation touche ? un certain moment ? sa fin et, se disait Aman, le moment d'Isra?l ?tait venu. Aussi s'appr?tait il ? lui porter le coup de gr?ce.

Mais comme nous l'avons dit, Isra?l fait exception ? la r?gle, et pr?cis?ment chaque fois que sa fin semble proche, il reprend ses forces et recommence ? prosp?rer physiquement et spirituellement.

Nos Sages disent que, m?me dans ses calculs, Aman s'?tait tromp? ; c'est qu'au mois d'adar, Mo?se ?tait ?galement n?. Ce qui symbolise en quelque sorte qu'il n'y a jamais de fin ? sa mission et, en m?me temps qu'on comm?more sa mort, on comm?more aussi sa naissance...

Ainsi le mois d'adar, au lieu d'?tre le mois du d?clin du peuple juif, est devenu celui qui symbolise sa p?rennit?. Il est le mois le plus joyeux de l'ann?e.
D.ieu savait qu'Aman allait offrir des sicles pour acheter le peuple d'Isra?l, c'est pour cela qu'Il a fait pr?c?der Ses sicles aux siens. Car, comme la Michna le dit, le premier adar de chaque ann?e, on proclame la collecte des sicles. "C'est que notamment depuis les temps de Mo?se, au mois d'adar, les Juifs donnaient leur contribution ? l'offrande collective sacrifi?e journellement au Temple. Ce don s'appelle le ma'hatsith hach?qel, le demi si?cle. Jusqu'? nos jours, avant Pourim, chacun donne le ma'hatsith hach?qel et, actuellement, cet argent est distribu? aux pauvres."

Ce passage talmudique semble dire que pour contrebalancer les sicles d'Aman, les Juifs devaient avoir un m?rite, notamment celui du mahatsith hach?qel.Cette id?e para?t ?trange ; un acte barbare comme celui d'acheter un peuple pour l'exterminer, Une des r?ponses donn?es est la suivante : le monde a ?t? offert aux hommes et D.ieu n'y intervient en g?n?ral que pour r?compenser leurs efforts.
Pour revenir ? notre sujet, Aman, en offrant cet argent, en renon?ant ? cette immense somme pour arriver ? ses fins, fit preuve d'une grande r?solution. Il fallait que du c?t? d'Isra?l s'oppose ? lui la m?me ?nergie tenace pour d?fendre la justice et la morale.

C'est en quelque sorte ce que D.ieu r?pondit ? Aman.

Les sicles que le peuple juif verse chaque ann?e pour le service divin d?montrent qu'il est vivant et pr?t ? faire des sacrifices pour son id?al. L'?quilibre des forces ne penche donc pas en faveur d'Aman.

Nous verrons d'ailleurs par la suite que pour contrecarrer Aman et incliner la balance du c?t? des Juifs, il leur fallut de grandes personnalit?s. Ce n'est que lorsque le peuple avec ses chefs fit preuve d'une volont? de vivre et d'une grandeur d'?me sans pareille que l'ennemi fut renvers?.

Le but de la Providence qui laisse libre cours ? la m?chancet? est de nous forcer ? une prise de conscience plus profonde et ? un engagement plus ?nergique. Nous verrons d'ailleurs qu'Aman, sans le vouloir, occasionna un renouveau unique dans l'histoire juive.

LE DESSEIN ODIEUX D'AMAN

Nos ex?g?tes (Alchikh et le Gaon de Vilna) d?duisent des versets 13 et 14 du chapitre 3 de la Meguila qu'Aman ?mit deux d?crets. L'un, adress? aux notables, ?tait tr?s clair : on visait ? l'extermination totale des Juifs et cela devait ?tre minutieusement pr?par? ? l'avance. L'autre, adress? ? toute la population, lui enjoignait de se tenir pr?te ? la date fix?e, sans autre pr?cision.

C'?tait un plan froidement calcul? qui visait ? tout pr?parer, tout en gardant le secret jusqu'au dernier moment. Cela afin que les Juifs se bercent d'illusions jusqu'? la derni?re minute et qu'ils ne puissent pas pr?parer une contre-action. Pendant ce temps, Aman comptait croiser Mardoch?e sans r?agir afin de ne pas susciter son attention.

Tout cela nous montre la mani?re raffin?e par laquelle il comptait atteindre son but. Ces indices ne font que d?voiler la perfidie et la bassesse d'Aman.

Mais comme nous l'avons dit, ? cette ruse d?moniaque devra s'opposer une force ?gale. C'est l? le d?fi que nous impose la Providence.


En apprenant la nouvelle, Esther aurait tr?s bien put attendre de voir ce qu'il allait se passer sans rien faire. Elle ?tait en s?curit? au palais. Mais elle savait tr?s bien que son peuple resterait en danger, tant qu'elle n'aurait pas ?t? chez le roi pour essayer d'emp?cher ce projet terrible.

Il y avait un risque. Elle ne pouvait se pr?senter devant le roi que si elle y ?tait invit?e. Si quiconque, m?me la reine, se rendait chez le roi sans autorisation, cette personne risquait d'?tre mise ? mort sur le champ. Mais aucune invitation n'arrivait.

Un jour, Mord?'ha? dit ? Esther que le moment ?tait venu pour elle de venir en aide ? son peuple. D.ieu avait fait en sorte qu'elle soit choisie comme reine, afin qu'elle puisse aider son peuple en cas de besoin. Le moment ?tait venu et Esther ?tait pr?te ? risquer sa vie pour sauver le peuple juif.

Avec une admirable foi en D.ieu et en sa mission, Esther approcha des appartements du roi, sachant tr?s bien qu'elle mettait sa vie en danger. Elle leva les yeux pour voir si le roi faisait signe de la laisser entrer. S'il le faisait, cela voudrait dire que le roi souhaitait la rencontrer. S'il ne le faisait pas, elle recevrait sa punition.



Le roi lui fit lentement signe d'entrer. Il dit ? Esther qu'il acc?derait ? n'importe lequel de ses souhaits.

Esther prit une profonde inspiration et demanda humblement au roi qu'il accepte de venir ? son festin avec Haman le jour suivant. Le roi accepta l'invitation. Au cours du repas, Esther invita le roi et Haman ? un autre festin qui aurait lieu le jour suivant.

Lors du second festin, alors que le roi et Haman ?taient assis ensemble, elle r?v?la au roi ses origines et l'informa du complot qui la mena?ait ainsi que son peuple.

Le roi, choqu?, s'exclama :

" Quelle est la personne qui essaie de faire une telle chose ? "

Esther pointa son doigt sur Haman et dit :

" Cet homme est celui qui veut me tuer moi et mon peuple. "


Et Le roi fit pendre Haman le jour-m?me, sur la potence qu'il avait ?rig?e lui meme pour Mord?ha?.

Puis, le roi appointa Mord?'ha? comme second du royaume ? la place de Haman. Il lui donna son sceau royal et avec sa permission, Mord?'ha? et Esther envoy?rent des lettres ? tous les juifs pour leur dire qu'ils pouvaient se d?fendre contre leurs ennemis. Le 13 Adar, les juifs combattirent et le 14 Adar, ils c?l?br?rent leur victoire.

Peux-tu imaginer, qu'il y a plus de 2.000 ans, une femme, pr?te ? risquer sa vie pour ce en quoi elle croyait, emp?cha la destruction des juifs. Esther risqua sa vie pour sauver son peuple.

Une seule personne peut parfois faire toute la diff?rence.







Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 14 mars 2006 : 17:49

Il est probable que vous n'ayez jamais vu l'une de ces Tablettes d'Adar, proclamant l'arriv?e de ce mois et appelant ? une mesure accrue de joie. Mais cette vieille coutume juive, relative au mois d'Adar, est encore observ?e dans beaucoup de communaut?s, comme dans de nombreux foyers.
La Tablette d'Adar est un dessin, souvent pittoresque et tr?s color?, reproduisant divers symboles se rattachant ? ce mois, et bien entendu ? Pourim. Ce dessin porte aussi en h?breu, soit en ligne droite, soit en forme d'arc de cercle, l'inscription suivante Mich?nikhnass Adar Marbime Bessim'hah : " Avec l'arriv?e d'Adar, plus grande doit ?tre la joie".Il y a meme une chanson que chantent les religieux le rosh hodesh adar "Mich?-Mich?-Mich?-Mich?,Mich?-Mich?-Mich?-Mich?, Mich?nikhnassadar,Marbime- Marbime, Marbime Bessim'hah"
Voici quelques-uns des symboles que vous pouvez trouver dans une Tablette d'Adar : une bouteille de vin et des verres ? vin; un Hamantache ( "oreille d'Haman, g?teau de Pourim de forme triangulaire et rempli d'une farce de fruits secs ou de grains de pavot) ; une cr?celle ; une table dress?e pour un banquet, avec ou sans convives ; deux poissons g?ants nageant l'un au-dessous de l'autre, peut-?tre aussi des lions et des oiseaux.

Voyons maintenant ce que signifient ces symboles. Tout d'abord, la devise sp?ciale d'Adar : " Quand Adar est arriv?, beaucoup de joie en est d?riv?e", ou quelque chose d'approchant, comme nous l'avons dit. Le dicton h?bra?que cit? plus haut a son origine dans le Talmud.

Nos Sages ont dit qu'il est des jours et des mois " heureux " pour les juifs. Non qu'ils soient marqu?s d'une chance sp?ciale ou d'une superstition, mais en raison de certains ?v?nements heureux qui eurent lieu ce jour-l? ou ce mois-l?. Le troisi?me jour de la semaine, par exemple, est consid?r? comme " bon " parce que, le troisi?me jour, parlant de la Cr?ation, la Torah r?p?te deux fois les mots : " Et Dieu vit que cela ?tait bon ". Adar est un mois heureux pour les juifs parce que s'y produisirent les ?v?nements qui engendr?rent la f?te de Pourim, et qu'en ce mois, nous avons, aussi maintenant, cette joyeuse f?te.

Mais on pourrait demander : Pourquoi ne pas avoir une Tablette similaire pour les autres mois, tel que Kislev, par exemple, o? nous c?l?brons l'heureuse f?te de 'Hanouccah? qui est la fete des lumieres mais aussi la fete du miracle.

La r?ponse est que Pourim appartient ? une cat?gorie ? part pour la raison que ce qui est arriv? ? Pourim ?tait un retournement complet des ?v?nements.


Haman ?tait au fa?te de la puissance, et il projetait l'an?antissement de tous les juifs. II ?tait si assur? de triompher qu'il fit dresser un gibet pour Mord?kha? le juif. Mais, comme le boomerang qui revient ? son point de d?part, tous ses plans se retourn?rent contre lui. C'est Haman qui fut pendu au gibet pr?par? par lui pour Mord?kha?. Et ce qu'il avait voulu comme un jour de d?faite et d'an?antissement pour les juifs se changea en jour de triomphe et de r?jouissances pour eux. Et ?tant donn? que chaque g?n?ration s?cr?te son propre Haman, il est bon que nous soient rappel?s Adar et Pourim.

Quand Haman tira au sort pour trouver le jour o? il ex?cuterait son plan atroce d'an?antissement de tous les juifs, et que le mois d'Adar fut d?sign?, le cruel ministre fut fort satisfait. Car il savait que c'?tait le seul mois qui ne cont?nt aucune f?te, c'est ?-dire aucun jour heureux pour les juifs. Un fait qu'il connaissait redoubla sa joie : le septi?me jour d'Adar, Moch? Rabb?nou, Mo?se, le proph?te le plus grand pour les juifs, celui qui avait re?u la Torah au Mont Sina?, ?tait mort. Adar ne pouvait donc qu'?tre un mois malheureux pour le peuple d'Isra?l. Double satisfaction, double erreur. Certes, Adar n'avait pas encore de f?te, mais il ?tait r?serv? pour celle de Pourim, dont serait cause Haman lui m?me. Quant au sept Adar, ce dernier oubliait, ou peut-?tre ignorait, que c'?tait aussi l'anniversaire de la naissance de Moch? Rabb?nou( Moise) !

LE SYMBOLE DES POISSONS(sur les Tablettes)

Cela nous am?ne au symbole des poissons figurant sur la Tablette d'Adar. L'une des raisons en est que Moche Rabb?nou fut " tir? hors de l'eau " apr?s que sa m?re l'eut plac? dans une corbeille qu'elle posa sur les eaux du Nil. Ce symbole nous rappelle donc Moch? Rabb?nou et son anniversaire le sept Adar.

Les poissons nous rappellent aussi ceci : de m?me que le poisson ne peut vivre sans eau, ainsi nous, juifs, ne pouvons subsister sans la Torah. C'est l'une des raisons pour lesquelles celle-ci est compar?e ? l'eau. Quand le peuple d'Isra?l abandonne la Torah, m?me un ?tre aussi abject qui Haman peut devenir puissant et comploter contre les juifs.

Mais la raison principale de la pr?sence du symbole des poissons dans la Tablette est que le mois d'Adar est reli? ? la constellation des Poissons dans les signes du zodiaque. Le zodiaque est une ceinture imaginaire dans le ciel, ? l'int?rieur de laquelle le soleil parait se mouvoir au long de l'ann?e. Les anciens astrologues avaient la croyance que les ?toiles ont le pouvoir de d?terminer le destin de l'individu. En trouvant laquelle d'entre elles dominait ? la naissance de celui-ci, ils pr?tendaient savoir ? coup s?r les jours o? la chance lui sourirait.

Il a toujours ?t? enseign? au peuple juif que le destin, soit de l'individu, soit de la collectivit? dans son ensemble, n'est jamais d?termin? par les ?toiles, mais par la Providence de Dieu. Nos Sages l'ont exprim? dans leur maxime c?l?bre : " Ein Mazal l'Yisra?l - Les juifs ne sont pas influenc?s par les ?toiles". Mazal est le terme h?bra?que d?signant une constellation d'?toiles. Sa racine en h?breu signifie " verser" ou " influencer ". Quand le juif dit " MazalTov ", il ne veut pas dire par l? une " bonne ?toile ", mais : " que D. t'accorde de la chance ".

Nous avons douze mois h?bra?ques (Nissan, lyar, Sivan, etc.), et il y a douze signes du zodiaque (Aries, le B?lier ; Taurus, le Taureau; Gemini, les G?meaux; etc.). Chaque mois h?bra?que a son propre Mazal se rattachant ? l'aspect principal du mois.
Par exemple:
le B?lier (en h?breu Mazal Taleh - Agneau) correspond au mois de Nissan, quand le sacrifice de Pessah ?tait un agneau;

les G?meaux correspondent ? Sivan, quand la Torah fut donn?e (Deux Tables avec les Dix Commandements);

la Balance (Libra) correspond ? Tichri, quand Dieu juge tous les Juifs au jour du Jugement (Roche-Hachanah et Yom-Kippour).

Les Poissons (Pisces) sont le signe correspondant au mois d'Adar. Cela nous rappelle Moch? Rab?nou et notre d?pendance ? l'?gard de la Torah, dont d?pend notre vie m?me.

Les autres symboles de la Tablette d'Adar - le vin, l'Hamantache, la cr?celle sont des symboles familiers de Pourim. Le vin et les r?jouissances jouent un r?le important dans l'histoire de Pourim, laquelle commence par le grand banquet d'Assu?rus, et se termine par la c?l?bration du Miracle de Pourim, issu des banquets organis?s par la reine Esther pour le roi et pour Haman.

L'Hamantache, fourr? de choses cach?es, symbolise le fait que nul ne peut jamais savoir quel sera son sort; celui-ci est cach?, et connu de D. seul. Mais il est certain qu'il sera doux ? la fin...(voila l'explication des oreilles de Amman( ozne Amman).
Ainsi donc la Tablette d'Adar est un rappel bienvenu de l'esprit du mois, et les le?ons de la f?te qui l'?claire : la joyeuse f?te de Pourim.






Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 14 mars 2006 : 18:03

il y a 3 femmes sur la MEGUILAT ESTHER
Vachti, Z?rech et Esther

Vachti la premiere epouse d'Assu?rus s'oppose ? Assu?rus : elle est ?limin?e, la tete tranchee par son mari.

Z?rech, la femme d'Aman, est aux c?t?s de son mari : elle en exacerbe m?me les sentiments. Lorsque celui-ci lui confie toute la haine et la col?re qu'il ?prouve ? l'encontre de Mordekhai le juif(Mardoch?e), elle l'incite ? lui ?riger imm?diatement une potence. Ensuite, lorsque son mari revient bris? apr?s sa malencontreuse tourn?e en ville, elle lui pr?sage sa ruine. Elle ne pond?re aucunement son conjoint et le h?te vers sa perte.

Esther est pr?sent?e comme une orpheline dont le seul soutien est le sage Mordekhai (Mardoch?e) oncle et epoux en meme temps, auquel elle voue une admiration et une fid?lit? inconditionnelles. Le texte pr?cise que, reine, elle continue ? ob?ir ? son tuteuret epoux comme auparavant.

Pourtant, elle ne cache pas son d?saccord avec la conduite ostentatoire de Mordekhai (Mardoch?e), critique m?me - selon le Midrach - ses querelles avec Aman et, plus tard, les r?les s'inversent : c'est elle qui prend les d?cisions et c'est Mordekhai (Mardoch?e) qui les ex?cute.

Une mauvaise traduction de la Bible fait facilement dire qu'elle consid?re la femme comme un ?tre inf?rieur, car elle provient de la c?te de l'homme. Or Rachi - le commentateur classique - dit "c?t?" et non "c?te". L'?tre humain primitif ?tait donc compos? d'un c?t? masculin et d'un c?t? f?minin qui furent s?par?s par la suite : "Il les a cr??s m?le et femelle, les a b?nis et a appel? leur nom 'homme' au jour de leur cr?ation" (Gen?se chap. 5, vers. 2).

Elle est, selon la Bible (toujours suivant son interpr?tation rabbinique), "'?z?r kenegdo" : "une aide face ? lui" ; une aide qui lui montre un aspect diff?rent, oppos? de lui-m?me.

Quel est donc l'apport sp?cifique de la femme ? Nous nous limiterons ? un trait mis en relief par la Meguila : l'originalit?. L'homme est souvent trop accapar? par des r?flexions techniques pour disposer de cette libert? d'esprit, de cette f?condit? de l'imagination qu'elle poss?de.

Sara, R?becca, Ya?l, Miriam, Judith, Esther-Adassa,Ruth... : toutes ont eu ce flair extraordinaire, si n?cessaire en des occasions difficiles.

Z?rech faillit totalement ? son r?le de '?z?r kenegdo : elle ajoute ? la mesquinerie de son mari des id?es excentriques et cause sa chute finale.

Esther a int?rioris? toutes les valeurs de son tuteur et conseiller, et elle finit par pouvoir - seule - faire face aux hommes les plus puissants de l'empire.

C'est elle l'h?ro?ne de l'histoire. Aussi la Meguila porte-t-elle son nom.





Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 14 mars 2006 : 18:07

A Pourim, la Reine Esther a r?v?l? au roi qu?elle ?tait juive ; sa r?v?lation lui a permis de sauver son peuple. Pourim nous enseigne comment ?ter nos masques et ?tre vraiment nous. Nous r?alisons alors que D.ieu nous a cr??s exactement comme il fallait.

Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 14 mars 2006 : 18:49

SPECIALITES DE MA FAMILLE D'ORIGINE DE LARACHE










ATTENTION CETTE ANNE A CAUSE DU DEUIL RECENT DE MON PAPA CHERI ON A RIEN PREPARE








Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 14 mars 2006 : 19:10

LOS MAKROTES CE SONT DES SFENJS ESPAGNOLS DE TETOUAN ALCAZAR ARZILA ET LARACHE




Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 15 mars 2006 : 10:47


Dinim de POURIM

Si Pourim est, ? notre esprit, une f?te joyeuse, anim?e, famili?re, elle n?en reste pas moins riche en enseignements. On y apprend, entre autres, comment, en reconnaissant ses fautes et en modifiant sa conduite, le peuple juif a su transformer le cours de son histoire et inverser le ?sort? qui lui ?tait r?serv?. Au-del? du r?cit, nous nous contenterons de rappeler, ci-dessous, les grandes lignes de cette f?te.

Je?ne d?Esther

Nous je?nons, ce jour-l?, en souvenir du je?ne observ? par nos anc?tres qui, ? l?initiative d?Esther, se sont rassembl?s pour se d?fendre et ont je?n? 3 jours afin que D.ieu leur vienne en aide. De m?me Mo?se je?na lorsqu?il combattit Amalek pour nous rappeler que ? ce n?est pas la force qui fait le vainqueur ? (Samuel I, 2-9) mais aussi la pri?re et la Techouva. Ce je?ne qui ne fait pas partie des je?nes obligatoires institu?s par nos Proph?tes, n?est pas aussi contraignant que les autres je?nes.
Ainsi les femmes enceintes, les nourrices, les malades peuvent ne pas je?ner s?ils sont incommod?s. De m?me, pour une accouch?e de moins de 30 jours ou un jeune mari? pendant les 7 jours apr?s le mariage. Ces personnes remplacent le je?ne par de l?argent, par la suite. Mais aucune personne bien portante ne se d?solidarisera de la communaut?. Lors de la pri?re, on dira ?An?nou? dans la Amida, on lira la Thora comme ? chaque je?ne public mais on ne dira pas ?Tahanoun? ? Minha.

Le 1/2 shekel

L?usage s?est r?pandu de donner ? Pourim, en principe ? l?office de Minha qui pr?c?de la lecture de la m?guila, un 1/2 shekel pour les pauvres, en souvenir du 1/2 shekel pay? par nos anc?tres ? l??poque du Temple pour l?institution des sacrifices.
En fait on donnera trois fois la moiti? de l?unit? mon?taire du lieu o? l?on habite car le terme Terouma (pr?l?vement) concernant le 1/2 shekel est
r?p?t? trois fois dans la
paracha Chekalim.
Le p?re pourra donner pour chacun de ses gar?ons l??quivalence d?un 1/2 shekel jusqu?? sa majorit?. Ce don du 1/2 shekel ne dispense pas de la mitzva de la Ts?daka envers les pauvres si importante ? Pourim.

Les mitzvoth de Pourim

Ce sont les quatre mitzvoth ?voqu?es dans la m?guila et qui ont ?t? adopt?es par le Sanh?drin de l??poque.
1) lecture de la m?guila
2) l?envoi de pr?sents comestibles
3) don aux pauvres
4) le festin

La lecture de la m?guila

a) Pour les particuliers :
Chaque homme ou femme est oblig? d??couter la lecture de la m?guila la veille au soir et le matin de Pourim. De plus nous devons habituer les enfants mineurs ? ?couter la lecture de la m?guila.
Le soir on attendra l?apparition des ?toiles pour commencer cette lecture mais toute la nuit est autoris?e. Le matin, on attendra le lever du soleil, en principe il sera permis de le faire ? partir de l?aube.
C?est de pr?f?rence ? la synagogue que l?on ?coutera la lecture de la m?guila en pr?sence d?une nombreuse assembl?e. A d?faut, on t?chera de l??couter en pr?sence d?un minian (10 hommes) autrement on le fera seul.
L??coute de la m?guila sera prioritaire ? toute
autre mitzva (? une exception pr?s : l?enterrement d?un mort abandonn? en plein champ).

Pour accomplir son devoir, il suffira d??couter la m?guila sans en perdre un seul mot. Nous pourrons r?p?ter le texte ? voix basse si nous poss?dons une m?guila conforme au parchemin. Autrement nous ne ferons qu??couter en suivant sur un livre.

b) L?officiant :
Il lira dans une m?guila conforme, il la d?roulera, les feuillets ?tant rang?s les uns sur les autres, comme s?il s?agissait d?une lettre car elle est appel?e ?lettre de Pourim?.
Les quatre versets de la m?guila marquant notre lib?ration seront dits ? voix haute par l?assistance et repris par le lecteur.
Le nom des 10 fils d?Haman pr?c?d? par les mots ? 500 hommes ? sera prononc? en un seul souffle car tous ont ?t? tu?s comme un seul homme.
Quand le lecteur dira ?en cette nuit le sommeil du Roi fut agit??, il ?l?vera la voix car l? commence l?essentiel du miracle. Quand il lira ?cette lettre? il agitera la m?guila.
Celui qui lit la m?guila prononcera trois b?n?dictions avant la lecture :
- Al mikra m?guila
- Ch?assa nissim
- Ch?h??h?yanou
Une fois la lecture achev?e et la m?guila refer-
m?e il dira : Haeav Eth
Riv?nou.
Le matin il prononcera les m?mes b?n?dictions en incluant mentalement dans la b?n?diction ?Ch??h?yanou? les trois autres mitzvoth de Pourim.
Il dira ces b?n?dictions ? l?intention de ?toute? l?assembl?e qui r?pondra ? Amen ? sans l?interrompre par ? Baroukh hou ouvaroukh ch?mo ?, acceptant ainsi d??tre associ?e aux b?n?dictions.

R?gles particuli?res

Celui qui lit pour un particulier dira les b?n?dictions avant, mais non celles d?apr?s.
Celui qui a d?j? lu dans un office public et vient lire devant une autre assembl?e redira toutes les b?n?dictions.
Les s?farades ne diront pas de b?n?diction en lisant pour une femme.
Les ashk?nazes diront les b?n?dictions en
disant ? nous ?.
Les dons et les cadeaux

Chacun est tenu d?envoyer au moins ? deux cadeaux ? une personne? car il est ?crit : ? Envoyez des cadeaux, chacun ? son prochain? mais l?envoi n?est pas limitatif, il est pr?f?rable de faire beaucoup de dons aux pauvres plut?t que de trop multiplier les cadeaux.
Sont appel?s cadeaux des pr?sents pouvant ?tre consomm?s tels quels, sans pr?paration (g?teaux, fruits, etc.). De plus chacun, m?me pauvre, est tenu de donner au moins deux cadeaux ? deux pauvres, c?est-?-dire au moins un cadeau ? chacun car il est ?crit : ? Et des cadeaux pour les pauvres ?.
Les femmes sont tenues aux m?mes r?gles mais elles enverront leurs cadeaux ? d?autres femmes et donneront au pauvre quel qu?il soit. Elles se chargeront elles-m?mes de ces mitsvoth.
Travail

On s?efforce de ne pas travailler ? Pourim, ce travail ?tant ? sans Berakha ?.
Bon Pourim Samea?h.

aujourd'hui c'est chouchan pourim

Nous sommes le 15 Mars 2006 qui est en h?breu le 15 Adar 5766


Chouchan Pourim


La M?guilah d'Esther nous raconte comment le 13 Adar, les Juifs des 127 provinces de l'empire d'A'hachveroch d?firent leurs ennemis. Mais ? Chouchan, la capitale il y avait fort ? faire, et les Juifs obtinrent une journ?e de plus le 14 Adar pour combattre les ennemis de D.ieu, les ennemis du Peuple Juif.
C'est seulement le lendemain, 15 Adar, que les Juifs de Chouchan purent respirer et se r?jouir de l'aide de D.ieu et la chute de leurs ennemis.
En souvenir, il fut institu? qu'? Chouchan les Juifs f?teraient Pourim le 15 Adar.
En l'honneur de J?rusalem, alors en ruine, on institua encore qu'? J?rusalem et dans toutes les villes fortifi?es de cette ?poque, on f?terait le 15 Adar.
Ainsi, la lecture de la M?guilah a lieu ? J?rusalem le soir du 14 au 15 Adar, puis le lendemain matin, et les Mitsvoth de dons aux pauvres, Michloa'h Manot et festin ont lieu le 15, alors que les juifs du reste du monde ont fini leurs festivit?s. Sauf quelques joyeux f?tards qui sautent dans leurs voitures (celui qui conduit c'est celui qui ne boit pas!!) et viennent poursuivre la f?te avec les hy?rosolomites.
Une particularit?: Pourim Mechoulach, ou Pourim triple: lorsque Pourim, 14 Adar, tombe un vendredi, il est interdit par d?cret rabbinique fort ancien de lire la M?guilah ce Chabbath, de crainte notamment que l'on transporte le pr?cieux parchemin d'un lieu ? l'autre, alors qu'il est interdit de transporter quoi que ce soit durant Chabbath.
Dans cette situation, ? J?rusalem, on lit la M?guilah et on offre des cadeaux aux pauvres d?s Vendredi 14 Adar. La lecture dans la Torah du passage relatif ? Amalek (Chemoth, 17, 8 ? 16) et la mention "Al Hanissim" dans la pri?re et la b?n?diction apr?s le repas a lieu Chabbath. Le festin, et les Michloa'h Manot ont alors lieu le Dimanche 16 Adar. Mais on peut en plus commencer ? s'offrir Michloa'h Manot d?s Vendredi, et ajouter aux repas de Chabbath une ?vocation du festin de Pourim ?
Car selon la sentence de nos Sages, "d?s que Adar commence, on rajoute dans la joie?"







Re: FETES JUIVES
Posté par: ETTEDGUI ALBERT (IP enregistrè)
Date: 15 mars 2006 : 13:22

SUPER PLACE DE FRANCE TRES INTERRESANT.
amities albert e

Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 15 mars 2006 : 14:15

voici quelques histoires de pourim a travers les ages et les pays

L'effet d'une m?lodie de Pourim

A Pourim, chez le Baal Chem Tov, il r?gnait de coutume une v?ritable atmosph?re de joie intense, les 'Hassidim ?taient fort nombreux ? se rendre ce jour I? chez le saint Rabbi pour partager avec lui les r?jouissances du banquet traditionnel de la f?te. Mais l'essentiel en ?tait l'enseignement des grandes v?rit?s de la Torah que le Rabbi prodiguait ? cette occasion, et qui s'inscrivait alors profond?ment dans les esprits et les c?urs.
"Haman, le petit-fils d'Amalek, disait-il, a puis? son pouvoir dans l'art, que pratiquait d?j? son anc?tre, de refroidir l'enthousiaste attachement des Juifs au Tout-Puissant, Mais cela, c'est l'Amal?cite de l'ext?rieur. Cependant, il en existe un autre, calculateur et sournois, qui se cache dans l'?me de chacun. Il ne r?ussit pas toujours ? d?tacher un Juif de la Torah, mais il parvient parfois ? r?duire l'enthousiasme avec lequel un Juif se doit d'accomplir les Mitsvot, Mais oui, mais oui, disait-il, Amalek r?ussit parfois ? s'infiltrer dans l'accomplissement m?me d'une ?uvre vertueuse. La seule parade ? sa perfidie, mes fr?res, consiste ? faire une Mitsvah avec chaleur, avec flamme, avec enthousiasme. On y r?ussit si l'on sait servir Dieu avec joie; avec la joie au c?ur". Ainsi, on ?tait en effet fort gai chez le Baal Chem- Tov quand venait Pourim.
Le Baal Chem Tov s'?tait attach? tout particuli?rement son fid?le disciple Rabbi M??r (qui devint c?l?bre par la suite sous le nom de Rabbi M??r Margalith, l'auteur de l'ouvrage M??r Netivime). Ce jour I?, de Pourim, Rabbi M??r avait amen? avec lui son plus jeune fils, Sa?l, Sa?l ?tait encore, ? l'?poque un petit gar?on, mais il ?tait dou? d'une intelligence aigu? et disposait, par surcro?t, d'une voix tr?s agr?able, C'?tait la premi?re fois qu'il venait chez le Rabbi et il s'y plut beaucoup.
Quand Pourim fut pass?, Rabbi M??r se disposa ? rentrer chez lui, ? Lemberg, o? il ?tait Rabbin. Le Baal Chem Tov lui dit: "laisse-moi le petit Sa?l pendant quelques jours, Je te le ram?nerai moi-m?me apr?s Chabbath, si Dieu veut",
- Si Sa?l veut rester, je suis tout ? fait d'accord, r?pondit Rabbi M??r. Veux-tu rester chez le Rabbi jusqu'apr?s Chabbath? demanda-t-il ? son fils. Tu ne pleureras pas?
- Oh! je veux bien rester, r?pondit vivement l'enfant. C'est gai, ici. Je ne pleurerai s?rement pas.
Ainsi, le petit Sa?l demeura chez le Baal Chem Tov, qui se mit ? ?tudier le 'Houmach avec lui, Il choya l'enfant et, le Chabbath, le pria de chanter ? plusieurs reprises. Ils s'attach?rent beaucoup l'un ? l'autre, l'enfant et le vieux ma?tre.
A la fin du Chabbath, le Baal Chem- Tov fit atteler le cheval ? son carrosse. Il convia plusieurs disciples ? l'accompagner, installa Sa?l ? ses c?t?s et partit faire le voyage pr?vu.
Au bout d'un certain temps, ils pass?rent devant une auberge, d'o? s'?coulaient les chants avin?s des paysans ivres. Manquait-il des auberges sur la route? Non, certes. Pourtant, c'est dans celle-l? que le saint Rabbi d?cida de s'arr?ter quelques instants. Puisque tel ?tait son d?sir, il n'y avait pas ? discuter. On fit donc halte en ce lieu et l'on entra dans une salle pleine ? craquer de gaillards totalement ivres, ou presque. Le Baal Chem- Tov se tint quelques instants en silence parmi eux, tenant par la main le petit Sa?l, puis, brusquement, il s'?cria dans cette langue paysanne qu'il connaissait fort bien: "Un peu de silence, ici!".
Le plus beau chant
Aussit?t, le silence plana, Le Baal Chem Tov alors dit aux paysans :
"Voulez-vous entendre comment il faut faire pour chanter juste? Voici un petit gar?on qui va vous le montrer. Ecoutez de toutes vos oreilles!". Puis, il dit ? Sa?l: "Va, petit! Chante pour ces gens. Chante Ieur Chochanath Yaakov et montre leur ce que tu sais faire. Mets-y tout ton c?ur, mon petit!".
Sa?l ne se fit pas prier et se mit ? chanter comme jamais il ne I'avait fait. C'?tait un fleuve de douceur qui s'?coulait, une mar?e d'?motion contenue. Personne n'?chappa au charme de cette voix. Quand il en eut fini, les applaudissements cr?pit?rent en salves au milieu de tumultueuses ovations. Sur ce, le Baal Chem Tov fit signe ? trois enfants russes de venir chez lui et leur demanda leurs noms: - Je m'appelle Ivan, dit l'un. Et moi, je m'appelle St?phan, dit l'autre. On me nomme Anton, dit le troisi?me.
- Eh bien! conclut le Baal Chem Tov, voici Sa?l. Je vous le pr?sente. Voyez-vous, mes enfants, vous faites connaissance aujourd'hui ensemble et il n'y a nulle haine dans vos c?urs. Restez ainsi. Que la paix r?gne entre vous. Et il donna le signal du d?part. Tout le long de la route, les disciples du Baal Chem Tov, et Sa?l non moins que les autres, se creus?rent la t?te pour essayer de comprendre les raisons qui avaient dict? au Baal Chem Tov son comportement.
Les ann?es pass?rent et le petit Sa?l atteignit l'?ge adulte. Bient?t sa r?putation grandit autant pour son ?rudition qu'en raison de ses qualit?s de n?gociant. Il voyageait beaucoup pour ses affaires,
Or, un jour, il ?tait en route, rentrant chez lui pour la f?te de Pourim, quand, soudain, dans un bois, trois voleurs de grand chemin lui barr?rent le chemin, arm?s de coutelas et de piques. Ils le d?pouill?rent de la grande somme d'argent qu'il portait sur lui, puis l'attach?rent ? un arbre et se dispos?rent ? l'assassiner.
Sa?l leur demanda de lui accorder quelques instants de r?pit pour lui permettre de r?citer le Viddouy et de se pr?parer ? mourir. On lui donna satisfaction. Tout en r?citant le Viddouy, il songea ? sa femme et ? ses enfants qui d?sormais attendraient en vain son retour, et ses pens?es s'?gar?rent sur cette f?te de Pourim pour laquelle il rentrait et que, cette fois-ci, les siens ne pourraient c?l?brer en sa compagnie; un regret le saisit en songeant que plus jamais il n'aurait la joie d'accomplir les Mitsvot li?es ? cette f?te; et pourtant, malgr? lui, la pens?e de Pourim s'empara de lui, ?voquant le souvenir de cette saine gaiet?, de cette joie et de cette all?gresse! Il en ?prouva comme un reflet et, brusquement, se d?cida de faire joyeusement ses adieux ? la vie en chantant une derni?re fois le chant de Pourim "Chochanath Yaacov".
Ce fut ? nouveau ce fleuve de douceur, cette mar?e d'?motions contenues qu'il avait cr??es, enfant, lorsqu'en compagnie du Baal Chem Tov il s'?tait arr?t? dans une auberge d'ivrognes. Il chanta, les yeux ferm?s, dans l'attente du coup mortel. Mais il acheva le chant et rouvrit les yeux, ?tonn?: rien ne s'?tait pass?! Et pour cause! les trois bandits se tenaient l?, comme enracin?s, comme emport?s par un r?ve. Il les regarda plus attentivement et les reconnut: "Tu es Ivan, dit-il; toi, St?phan! Et toi, Anton!". Mais ils l'avaient reconnu, eux aussi, d?j? ? son chant. "Pardonne-nous!", l'implor?rent-ils. Ils le d?tach?rent, lui rendirent tout son avoir et l'accompagn?rent ? travers la for?t. "Jamais plus nous ne volerons!" lui promirent-ils quand fut venu le moment des adieux.
Enfin, Sa?l comprit pourquoi le Baal Chem Tov s'?tait arr?t? en cette curieuse auberge et avait tenu ? lui pr?senter ces enfants russes. Il rentra chez lui sain et sauf, remercia Dieu de lui avoir sauv? la vie, et jamais de sa vie il ne c?l?bra un Pourim aussi joyeux que cette ann?e I?.






Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 15 mars 2006 : 14:24

Rabbi d'un jour

S'il est d'usage de nommer pour le jour de Pourim un "Rav" ou un "Rabbi d'un jour", Rabbi Naftali de Lizinsk en faisait un usage immod?r?.
Petit-fils de Rabbi Elimelekh de Lizinsk, il vivait dans la plus grande discr?tion, chassait les 'Hassidim qui venaient le voir et tenait ? mener la vie d'un simple juif ignor? de tous.
Deux heures par an seulement, le jour de Pourim, il se parait de l'apparence d'un "Rebbe" et recevait ses 'Hassidim, leur accordait toutes les b?n?dictions qu'ils demandaient, et qui se r?alisaient. Il aimait r?p?ter que ce jour l?, il jouait au Rabbi.
Une femme arriva une fois en retard apr?s la "fin du jeu". Elle d?posa devant Rabbi Naftali une enveloppe d'argent et sa requ?te "avoir des enfants".
"- Trop tard, deux heures seulement dans l'ann?e je peux jouer au Rabbi. Je ne suis maintenant ni un Rabbi, ni un Tsadik, ni un Rav ni m?me un magicien. Je ne peux rien faire pour t'aider.
- Si vous n'?tes pas Rabbi, rendez-moi mon argent!
- Par ce m?rite que tu m'as cru lorsque je t'ai dit que je ne suis pas Rabbi, tu seras exauc?e. Aucun des 'Hassidim ne me croit lorsque je dis que je ne suis pas Tsadik le reste de l'ann?e?."



Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 15 mars 2006 : 15:16

POURIM DU YEMEN

C'?tait ? Sanaa, capitale du Y?men.
Le Grand Imam, souverain puissant, y r?gnait. Il avait un jeune fils qu'il ch?rissait. Le prince alliait ? une grande sagesse une beaut? physique qui s?duisait tous ceux qui le voyaient. Mont? sur son cheval d'une blancheur ?clatante, il ?clipsait tous les princes de la terre. Et dans le pays, les m?res qui le regardaient ? travers leurs voiles, ne pouvaient formuler qu'un souhait: que leurs fils eussent en partage une petite parcelle de la beaut? de leur prince.


Les Juifs de Sanaa eux aussi l'aimaient et l'admiraient. Quand il allait leur rendre visite dans leur quartier, aucun d'eux ne manquait de sortir l'acclamer et l'accueillir avec tous les honneurs qui lui ?taient dus.
Or, le roi du Y?men, l'Imam, avait un conseiller juif. Il ne prenait jamais aucun d?cret, ne promulguait aucune loi, ne d?cidait aucun imp?t sans avoir pr?alablement consult? ce dernier. Etait-ce une d?cision b?n?fique pour le peuple et pour le roi ? Le conseiller donnait un avis favorable. Mais si elle n'?tait bonne que pour le souverain ou pour une partie seulement des sujets, il s'y opposait. Le roi alors y renon?ait.


"La f?te du sucre"
Les ministres de ce dernier ?taient fort jaloux de la confiance dont jouissait le conseiller. Et leur jalousie fut ? son comble quand le souverain le nomma Grand Vizir. A partir de ce jour, toutes les affaires du royaume furent entre ses mains.
Et il arriva ce qui devait arriver: les ministres, d?vor?s d'envie, se mirent ? comploter pour faire tomber le trop heureux Grand- Vizir. Du m?me coup, ils esp?raient an?antir, tout enti?re et une bonne fois pour toutes, la communaut? juive du pays. En payant les deux serviteurs particuliers du prince, ils les persuad?rent de se joindre ? leur plan perfide.
Un jour, le prince sortit faire une promenade ? cheval dans les rues de Sanaa. Ses deux serviteurs l'accompagnaient. Le soleil ?tait pr?s de se coucher quand l'un de ces derniers dit ? son ma?tre : "Prince, cette nuit, les Juifs c?l?breront la "F?te du Sucre" qu'ils appellent Pourim. Ils pr?parent ? cet effet des g?teaux et des friandises d?licieux qu'ils mangent au milieu de grandes r?jouissances. Si nous allions au quartier juif visiter leur synagogue o? ils seront tous rassembl?s pour cette c?r?monie?"

Deux assassins

La suggestion plut au prince. Ils se dirig?rent tous trois vers le quartier juif. La nouvelle de cette visite les avait pr?c?d?s; si bien que lorsque le prince et ses deux serviteurs parvinrent au portail de la synagogue, le 'Hakham-Bachi (Grand-Rabbin) et les chefs de la communaut? les y attendaient. Ils voulaient recevoir le prince avec tous les honneurs dignes de son rang. Le Grand Vizir, qui ?tait venu assister ? l'office religieux, se trouvait parmi eux.
Les serviteurs du prince saut?rent vivement a terre et s'empress?rent autour de leur ma?tre pour l'aider ? descendre de sa monture. Se conformant au plan minutieux qu'ils avaient pr?par?, l'un d'eux tira brusquement de son fourreau l'?p?e du prince et la tint la pointe lev?e vers le haut; pendant ce temps, l'autre gardait prisonnier dans l'?trier le pied de son ma?tre, alors qu'il essayait de descendre de cheval. Le prince, ne parvenant pas ? se d?gager, perdit l'?quilibre et s'abattit sur la pointe de l'?p?e que le serviteur tenait fermement lev?e vers lui. Elle lui traversa le c?ur, il tomba raide mort ? leurs pieds.
Tout cela se produisit ? la vitesse de l'?clair. Et les gestes ?taient si bien orchestr?s que nul ne comprit ce qui s'?tait r?ellement pass?. La nuit complice tombait. Aussit?t leur forfait accompli, les deux coquins se mirent ? pousser des cris et ? accuser les Juifs de ce crime. Puis, abandonnant le corps inanim? du prince ? la porte de la synagogue, ils partirent au galop en direction du palais.

Trois jours de jeune
Les Juifs ?taient frapp?s de stupeur devant cette calamit? inattendue. L'esprit joyeux de Pourim c?da la place ? une angoisse et ? une tristesse profondes.
Entre-temps, le corps du prince avait ?t? transport? au palais o? le roi pleura am?rement la perte de son fils bien aim?. Les deux serviteurs lui avaient racont? leur fable: un assassin juif ?tait responsable de cet immense malheur. Il les crut et ordonna sur le champ ? l'arm?e d'encercler le quartier juif. Nul ne devait en sortir. Et il donna aux Isra?lites trois jours pour lui livrer le meurtrier. Pass? ce d?lai, on mettrait le feu ? tout le quartier ; et tous ses habitants, hommes, femmes et enfants, p?riraient dans les flammes.
Le Grand Vizir fit de son mieux pour persuader le roi que ses fr?res juifs ne pouvaient avoir commis un crime aussi r?voltant contre D.ieu et contre leur souverain. Mais ce fut peine perdue; ce dernier resta sourd ? ses arguments. Il lui retira ses hautes fonctions et lui ordonna de regagner le quartier juif. L?, il partagerait le sort de ses coreligionnaires. Les ministres qui avaient ourdi cet atroce complot feignirent un grand chagrin. Au fond d'eux-m?mes, ils jubilaient.
Comme toujours aux heures de d?tresse, le 'Hakham-Bachi proclama un je?ne public et appela tous ses fr?res ? implorer leur P?re C?leste de toute leur ?me. Le je?ne durerait les trois jours suivants; et tous, les hommes, les femmes et m?me les enfants devaient l'observer. Pendant ces trois jours, aucune nourriture ni aucune boisson ne toucheraient leurs l?vres. Les Juifs ?g?s demeureraient dans la synagogue jour et nuit. Chacun pria et implora. Les c?urs ?taient pleins d'affliction, et les yeux de larmes. Le troisi?me jour, les pri?res redoubl?rent d'intensit?; et les lamentations mont?rent jusqu'au Tr?ne C?leste.
Tard dans l'apr?s-midi de ce dernier jour, un petit gar?on dit soudain ? sa m?re: "Maman! D.ieu a accept? nos pri?res. Donne-moi maintenant quelque chose ? manger, car j'ai grand faim!"

Les Saints Psaumes

La m?re en fut effray?e. "Ne parle donc pas de la sorte, mon petit! Dit elle ? son fils. Le 'Hakham nous a ordonn? ? tous d'observer le je?ne jusqu'? la fin."
Mais le gar?on continua ? dire qu'il avait faim et qu'il n'?tait plus n?cessaire de je?ner plus longtemps puisque D.ieu avait accept? leurs pri?res...
Devant cette insistance la m?re d?cida d'emmener son fils chez le 'Hakham. Elle ?tait si affaiblie par le je?ne qu'elle arrivait ? peine ? se tra?ner.
Le gar?on r?p?ta au 'Hakham les m?mes paroles qu'? sa m?re.
"Dis-moi, mon petit, qu'as-tu appris ce matin au 'H?der ?" , demanda le 'Hakham.
"J'ai appris que le roi David dit dans les Saints Psaumes (Ps. 8: 3) : "Par la bouche des enfants et des nourrissons, Tu as fond? Ta gloire pour confondre Tes adversaires, pour imposer silence ? l'ennemi et au vindicatif", r?pondit le gar?on; et il poursuivit: "Emmenez-moi chez le roi, je lui dirai qui a tu? son fils!"
On s'occupa f?brilement de la toilette du jeune enfant, on le rev?tit de ses habits de Chabbat, et il fut emmen? sous bonne escorte au palais par le 'Hakham-Bachi et le Grand Vizir. Il en ?tait temps, car le jour baissait, et le roi attendait la r?ponse avant le coucher du soleil.
Dans la salle du tr?ne, ?tendue dans un cercueil d'or d?couvert, la d?pouille du prince h?ritier ?tait visible. Le roi, ses ministres et ses serviteurs l'entouraient.

"Emeth"
Le gar?on s'avan?a. Il ?tait tr?s p?le, mais il dit d'une voix assur?e : "Majest?, D.ieu m'a envoy? pour vous r?v?ler le nom de celui qui a tu? votre fils bien-aim?."
Ayant prononc? ces paroles, il s'approcha du cercueil et posa un fragment de parchemin sur le front du prince. Sur ce parchemin ?taient inscrites trois lettres h?bra?ques, Aleph M?m Tav : la premi?re de l'alphabet, celle du milieu et la derni?re. Ensemble, elles formaient le mot "EMETH" (V?rit?).
"Dis-nous la v?rit?, dit le gar?on en s'adressant au prince mort. Qui t'a tu? ?"
A la stup?faction g?n?rale, le cadavre se redressa et pointa un index droit vers ses deux serviteurs qui se tenaient debout, tout tremblants.
"Rentre dans ton sommeil, ? Prince!" dit alors le gar?on.
Aussit?t la premi?re lettre disparut. Seules demeur?rent sur le parchemin les deux derni?res, formant le mot "MeTh" (mort).

Une d?livrance miraculeuse
Les deux sc?l?rats se jet?rent aux pieds du roi, implorant sa piti?. Mais avaient-ils eu piti?, eux, du prince qu'ils avaient froidement assassin? ? Avaient-ils eu piti? des nombreux enfants juifs et de leurs parents dont ils souhaitaient la mort ? Le roi non plus n'eut pas de piti? pour les deux tra?tres. Il donna l'ordre qu'on les pend?t haut et court. Avant de mourir, ils lui r?v?l?rent les noms des ministres qui avaient mont? le complot. Eux aussi, dix en tout, furent pendus.
Pour les Juifs du Y?men, c'?tait une d?livrance miraculeuse. Ils d?cid?rent alors d'observer comme un jour de r?jouissances et d'actions de gr?ces ? l'adresse du Tout-Puissant, ce Pourim-T?man sp?cial; et ce, chaque ann?e le jour suivant Chouchane Pourim.
Et le petit gar?on ? Il grandit et devint un saint Tsaddik. Et quand le 'Hakham-Bachi, apr?s une longue vie, rendit son ?me au Cr?ateur, celui qui avait ?t? ce petit gar?on fut choisi pour lui succ?der ? la t?te de la communaut? juive de tout le Y?men.





Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 15 mars 2006 : 15:52

Pourim ? Dachau

Ils ?taient arriv?s d?Auschwitz par petits groupes d?environ vingt personnes chacun. De fait, ils ne ressemblaient plus ? des hommes; c??tait plut?t des squelettes ambulants. Leurs visages ?taient devenus triangulaires avec des mentons pointant en avant et des joues creuses. M?me leurs l?vres n??taient plus que des lignes bleuies. Par contre, leurs yeux semblaient immenses, avec un ?clat ?trange presque lumineux. Dans l?argot du camp de concentration, on les appelait "les Musulmans", nul n?a jamais su pourquoi on d?signait ainsi les mourants.

Leur fa?on de parler yiddish ?tait ?trange pour nous, natifs de Lituanie. Eux, ils ?taient originaires du ghetto de Lodz puis avaient ?t? d?port?s ? Auschwitz avant d??tre envoy?s dans notre camp. Ce camp ?tait situ? au c?ur d?une petite for?t entour?e de verts p?turages: un paysage d?une beaut? ? couper le souffle. Quand j?avais moi-m?me ?t? transf?r? l?-bas, j?avais pens?: " Rien de mal ne peut arriver dans un environnement aussi idyllique?"Mais j?avais vite compris que la beaut? n??tait que dans le paysage. Les Allemands qui nous dominaient n??taient que des sadiques et des assassins. Les habitants de Lodz ?taient tomb?s dans le m?me pi?ge. Ils trouvaient qu?en comparaison avec Auschwitz, ce camp ?tait un paradis. Mais nombre d?entre eux p?rirent apr?s leur arriv?e: de coups, de faim et par les terribles travaux forc?s.
Mais ils pr?f?raient mourir ici plut?t que dans les chambres ? gaz. C?est par eux que nous avons appris cette r?alit? hallucinante: l?existence de chambres ? gaz et de fours cr?matoires ?rig?s pour assassiner des milliers d?innocents par jour.
Certains des nouveaux arrivants nous racont?rent qu?eux-m?mes s??taient tenus, sans v?tements, ? l?entr?e des chambres ? gaz quand les Nazis leur avaient soudain ordonn? de se rhabiller et de se rendre vers notre camp: ils avaient sans doute un tel besoin d?sesp?r? de travailleurs qu?ils faisaient transiter ces squelettes ambulants ? travers la Pologne jusqu?? Dachau en Allemagne.
En mars 1945, peu d?entre eux avaient surv?cu. L?un d?entre eux ?tait connu comme ?Ha?m le rabbin. Nous n?avons jamais r?ussi ? savoir s?il avait vraiment ?t? rabbin mais il tenait ? se laver les mains avant de manger, r?citait les b?n?dictions, connaissait les dates du calendrier juif et savait prier par c?ur. Parfois, quand les Allemands avaient le dos tourn?, ?Ha?m le rabbin organisait la pri?re du soir.
Le commandant juif du camp, Burgin, l?avait remarqu? et il tentait de l?affecter aux travaux les moins difficiles. La plupart des prisonniers mouraient quand ils devaient porter des sacs de 50 kg de ciment. ?Ha?m, le rabbin, n?aurait pas surv?cu ? ce genre de travaux.
Il m?avait dit un jour que, s?il sortait vivant de cette guerre, il se marierait et aurait au moins une douzaine d?enfants.
A la mi-mars, on nous accorda un dimanche, un jour de libert? totalement inattendu. Le camp ?tait couvert de neige, mais ici et l?, on sentait que le printemps arrivait. Nous avions entendu des rumeurs sur l?occupation de l?Allemagne par l?arm?e am?ricaine et l?espoir renaissait dans nos c?urs.
Apr?s le "petit d?jeuner" (une tranche de pain moisi, une noix de margarine et de l?eau brun?tre appel?e "ersatz de caf?"), nous p?mes retourner dans nos baraques et nous recoucher un peu.
Soudain nous remarqu?mes ?Ha?m le rabbin, debout sur la neige et criant ? tue-t?te: "Haman sur la potence! Haman sur la potence!"
Il portait sur la t?te une "couronne" de papier d?coup?e dans le carton d?un sac de ciment, il s??tait envelopp? dans une couverture sur laquelle il avait attach? des ?toiles d?coup?es dans le m?me sac de ciment.
Nous ?tions p?trifi?s par cette apparition ?trange, incapables de croire nos yeux et nos oreilles tandis qu?il dansait, oui il dansait dans la neige: "Je suis A?hachv?roch, le roi de Perse!"
Puis il s?arr?ta, se redressa, le menton point? vers le ciel, le bras droit ?tendu dans un geste imp?rial et il s??cria: "Haman sur la potence! Et quand je dis Haman, nous savons tous qui est le Haman d?aujourd?hui!"
Nous ?tions persuad?s qu?il avait, lui aussi, comme tant d?autres, perdu la raison. Nous ?tions une cinquantaine de d?tenus ? l?observer, incr?dules puis il dit: "Fr?res juifs! Que vous arrive-t-il? C?est Pourim aujourd?hui! Jouons une pi?ce de Pourim!"
Tout-?-coup nous nous sommes souvenus : sans doute sur une autre plan?te, sans doute il y a des millions d?ann?es, il y avait une f?te appel?e Pourim, des enfants qui se d?guisaient, des g?teaux en forme de triangles qu?on appelle "Hamantaschen" (des oreilles d?Haman)? ?Ha?m le rabbin vivait Pourim, lui il connaissait la date h?bra?que alors que nous n?avions plus aucune id?e du calendrier. Il d?cida alors de distribuer les r?les pour la pi?ce de Pourim: certains se retrouv?rent nomm?s reine Esther, Mordekha?, reine Vachti? J?eus l?honneur de jouer le r?le de Mordekha?. A la fin, nous avons tous dans? dans la neige. M?me ? Dachau nous avons ainsi perp?tu? la tradition de la "Pi?ce de Pourim".
Mais ce n??tait pas tout. Notre "rabbin" (?tait-il proph?te? ) nous a promis des "Michloa?h Manot", ces cadeaux traditionnels de nourriture. Hallucination?
Non! Miracle des miracles! Dans l?apr?s-midi, une d?l?gation de la Croix Rouge Internationale arriva dans le camp. C??tait la premi?re fois qu?elle s?int?ressait ? notre sort. Mais nous re??mes ses membres en lib?rateurs parce qu?ils nous avaient apport? les "Michloa?h Manot" promises par ?Ha?m: chacun d?entre nous re?ut un paquet contenant une bo?te de lait condens?, une petite barre de chocolat, quelques morceaux de sucre et un paquet de cigarettes. Comment d?crire notre joie? Nous mourions de faim et soudain, ? Pourim, nous recevions ces cadeaux du ciel, ce festin royal! Depuis lors, plus personne ne douta de l?esprit proph?tique de ?Ha?m, le rabbin.
Sa pr?diction s??tait r?v?l?e exacte. Deux mois plus tard, Haman-Hitler "marcha vers la potence" et se suicida ? Berlin tandis que ceux d?entre nous qui avions surv?cu ?tions d?livr?s par l?Arm?e am?ricaine le 2 mai 1945.
J?ai perdu la trace de ?Ha?m le rabbin lors de "la marche de la mort" entre Dachau et le Tyrol mais j?esp?re qu?il a surv?cu et qu?il a pu fonder une nombreuse famille comme il l?avait souhait?. Je me souviens toujours de lui, quand approche la f?te de Pourim, pour l?inoubliable "Pi?ce de Pourim" qu?il nous fit jouer ? Dachau.


Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 26 mars 2006 : 10:21


Pessah la fete des galettes:
]
j'ai une grande collection de Agadah de Pessah






Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 26 mars 2006 : 10:48


BDIKAT HAMETZ






Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 26 mars 2006 : 11:31

UNE FEMME JUIVE A lARACHE LA VILLE OU SONT NES MES PARENTS CHERIS,VOULAIT QU'UN JUIF LUI FASSE LA PRIERE DE KOL HAMIRA:
ELLE APPELE SON VOISIN QUI NE SAIT NI LIRE NI ECRIRE EN HEBREU ET CA DONNE CA:

KALHAMIRA DE MI KEDE SOUTE

PERDONE USTED

SI MAS NO SE

SI MAS SUPIERA

MAS DIJERA

WUARDE LO HAMETZ

Y SAQUE LO CACHER CON BAROUKH ABA


CA RIME PEUT ETRE MAIS C'EST LOIN D'ETRE LA PRIERE,CHAQUE KOL HAMIRA ON NOUS RACONTAIT A LA MAISON ,CETTE HISTOIRE








Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 26 mars 2006 : 11:44



LE KIDOUSH DE PESSAH S'IL TOMBE UN VENDREDI SOIR








Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 26 mars 2006 : 11:50

LE KIDOUSH SI LA FETE NE TOMBE PAS UN VENDREDI SOIR




Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 26 mars 2006 : 12:01

BRULER LE HAMETZ



Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 26 mars 2006 : 12:08

LE SEDER DE PESSAH


Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 26 mars 2006 : 12:29


BIBILOU YTSANOU MI MITSRAYM..............



Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 26 mars 2006 : 13:15

et voici la Agadah de notre Gerard






Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 26 mars 2006 : 21:27

[www.thecinemalaser.com]

le film que j'ai vu des dizaines de fois

Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 30 mars 2006 : 20:06


Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 01 mai 2006 : 22:57

Le fait que Yom haAtsmaout tombe pendant la p?riode du compte du Omer est extr?mement r?v?lateur sur le sens v?ritable d'une Mal'hout juive authentique en Eretz Isra?l.
Le sens profond du compte du Omer est, en effet, la construction et le d?voilement de la Mal'hout d'Isra?l.
Chaque semaine se termine sur l'attribut de Mal'hout (Royaut?) et les sept semaines compt?es font encore allusion ? la Mal'hout, repr?sent?e par le chiffre sept.
De plus, le compte du Omer s'ach?ve ? Chavouot, jour du don de la Torah, mais, aussi, jour de la Hilloula de David Mele'h Isra?l.
Nous commen?ons ? compter le Omer au mois de Nissan, mois de la sortie de Mitsra?m, mais aussi, le mois des Rois, comme l'explique le Talmud, puisque les Rois d'Isra?l comptaient leurs ann?es de r?gne ? partir du mois de Nissan.
Le compte du Omer est, donc, li?, selon tous ses aspects, ? l'?dification de la Royaut? d'Isra?l: d?but du compte en Nissan, le mois des Rois, fin du compte, la Hilloula du roi David et le compte, lui-m?me, qui met en ?vidence l'attribut de la royaut?.

Ce compte nous indique donc ce que doit ?tre la v?ritable Mal'hout d'Isra?l.
Plusieurs conditions sont n?cessaires pour que l'on soit en droit d'affirmer que la "royaut?" qui nous dirige est le reflet ou l'incarnation de la "Volont?" divine.

1) ? Elle doit s'enraciner dans la "sortie de Mitsra?m", c'est-?-dire, se d?marquer fondamentalement et profond?ment du "syst?me politique" qui g?re la destin?e des autres nations. Pour m?riter de "sortir de Mitsra?m", nous avons du "tuer l'agneau", c'est-?-dire, cesser d'?tre comme des moutons et des agneaux qui suivent l'id?ologie forte qui est au pouvoir et qui dirige (? nos yeux de chairs) le monde. La Royaut? d'Isra?l est radicalement diff?rente de tous les syst?mes politiques connus chez les nations et, seule, une compr?hension profonde et authentique de la Torah, nous permet de la construire. Une royaut? d'Isra?l qui se veut la copie conforme de la "Mitsra?m" dominante, n'est pas la Mal'hout et n'est en rien le reflet de la "Volont?" divine. Et m?me s'il est ?vident que c'est D-ieu qui lui permet d'exister, cela ne la "cach?rise" en rien, puisqu'Il donne vie ? toute chose, m?me ? ce qui va "contre" Sa Volont?.
2) ? Les dirigeants doivent ?tre anim?s de toutes les qualit?s ?num?r?es dans le compte du Omer: Hessed (vouloir le bien d'Isra?l sans en tirer le moindre int?r?t et la moindre satisfaction personnelle), G?voura (?tre impitoyable envers les ennemis d'Isra?l et ne se soumettre ? aucune pression qui met la vie d'Isra?l en danger), Tif?ret (rechercher la v?rit? ? tout prix et ne jamais croire que "la fin justifie les moyens"), Netza'h (avoir l'optimisme et la conviction qu'Isra?l est, fondamentalement, un "peuple vainqueur" et qu'il est plus fort que tous les obstacles, ? condition que ses dirigeants ne soient pas des "fatigu?s" de nature), Hod (savoir dire "merci" et reconna?tre tous les bien faits et les miracles de D-ieu pour Son peuple), Ysod (la puret? des m?urs et la noblesse morale et spirituelle). C'est seulement apr?s qu'il poss?de ces qualit?s, qu'un dirigeant peut pr?tendre prendre la Mal'hout d'Isra?l. Bien s?r, nul n'est parfait et presque personne ne peut pr?tendre avoir atteint ces qualit?s ? la perfection. Mais il y a une diff?rence ?norme entre celui qui essaye, malgr? tout, de tendre vers le bien et ceux qui sont ? la t?te d'un syst?me politique qui ne v?n?re que l'int?r?t personnel, se plie aux pressions ?trang?res au d?triment de la vie de ses citoyens, ne conna?t que le mensonge et l'hypocrisie, est rong? par le pessimisme, refuse de dire merci au Ma?tre du monde et favorise la chute morale du peuple. Faut-il avoir perdu la t?te pour voir dans un tel "pouvoir" quelque chose qui ressemble, m?me de tr?s loin, ? la Mal'hout d'Isra?l?
3) ? Le mod?le du vrai dirigeant doit ?tre David, ? la fois guerrier farouche, politicien sage et courageux, mais, en m?me temps et, peut-?tre, avant tout, juif profond?ment juif, accroch? de toutes ses forces ? la Torah d'Isra?l et au D-ieu d'Isra?l.

Entre Pessa'h et Chavouot, se construit notre Royaut?.
Elle doit ?tre "Lib?ratrice" (Pessa'h) et non, r?introduire la "galout" sur notre propre terre et elle doit d?voiler notre identit? v?ritable (Chavouot et le don de la Torah).
Certains pensent que l'histoire aime les raccourcis et oublient l'enseignement du Talmud sur les "chemins courts et longs".
A vouloir aller de "l'avant", trop vite et sans Torah, on ne fait que reculer.
Alors, toi, "monde de la Torah", cesse de danser autour du veau et mets toi, enfin, ? construire les "v?ritables d?buts de notre d?livrance".




Re: FETES JUIVES
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 14 mai 2006 : 19:25

Coutumes particuli?res de Pessah:Les marranes Les Juifs clandestins d?Espagne et du Portugal observaient la f?te
... Les marranes du Mexique enduisaient les montants des portes avec du sang ...




Chez les Samaritains
En eretz Isra?l, les samaritains c?l?brent Pessa?h sur le mont Gazirim, proche de Sichem (Naplouse). L?abattage de l?agneau pascal est encore de nos jours, le point culminant de leur c?r?monie. La veille du 4 Nissan, les animaux sont abattus, r?tis pendant plusieurs heures et consomm?s, accompagn?es d?herbes am?res.

Chez les Juifs originaires d?Ethiopie
Ils substituent, trois jours avant la f?te, le levain par des pois et des haricots secs jusqu?? la veille de la f?te. Puis ils je?nent jusqu?? ce que le grand-pr?tre sacrifie l?agneau pascal sur un h?tel, dans la cour de la synagogue. Le sang est ensuite asperg? ? l?entr?e du b?timent.

Dans le Caucase
On rev?t pour les f?tes des v?tements amples et flottants qui symbolisent la libert?. Ils mettent en sc?ne la soir?e : Un des convives frappe ? la porte et annonce qu?il vient de J?rusalem. Les convives lui demandent alors des nouvelles de la ville sainte.
L' ?missaire raconte qu?il apporte un message de r?demption.

Dans certaines communaut?s s?farades et orientales
Dans certaines communaut?s, le repas est mang? ? la h?te, debout, les reins ceintur?s, le b?ton ? la main. Quelques-uns enveloppent l?afikomane dans une serviette et la passe au-dessus de l??paule, r?p?tant en cela les gestes de nos anc?tres. Ils quittent la table en d?clarant haute voix : ? C?est ainsi que nos anc?tres quitt?rent la terre ?gyptienne ?.

Les marranes
Les Juifs clandestins d?Espagne et du Portugal observaient la f?te le 16 Nissan, au lieu du 15, afin d??viter la suspicion portant sur le jour pr?c?dent. ? cette date, bravant la torture et la mort s?ils ?taient d?nonc?s, ils cuisaient secr?tement du pain non lev? et organisaient un s?der clandestin, mangeant un mouton entier r?ti, tout en portant des chaussures de voyage et en tenant un b?ton ? la main. Les marranes du Mexique enduisaient les montants des portes avec du sang d?agneau et battaient les eaux d?un fleuve avec des branches de saule pour symboliser le passage de la mer rouge.

Soly






Re: FETES JUIVES
Posté par: echkol (IP enregistrè)
Date: 07 décembre 2006 : 20:03

SAlut a tous
comme vous le savez Hanoucca c'est le vendredi soir 1er mumiere
juste pour dire
hanouka.jpg

Re: FETES JUIVES
Posté par: echkol (IP enregistrè)
Date: 07 décembre 2006 : 20:03

..........
hanoucca.jpg

Re: FETES JUIVES
Posté par: echkol (IP enregistrè)
Date: 07 décembre 2006 : 20:04

et PESSAH
pessah.jpg

Re: FETES JUIVES
Posté par: echkol (IP enregistrè)
Date: 07 décembre 2006 : 23:03

PRIERE POUR HANOUCCA
priere hanoucca.jpg

Re: FETES JUIVES
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 10 décembre 2006 : 19:24

Bonjour Echkol,

La matsa du petit garcon est bien particuliere. Cela me fait penser a celle que consommaient les religieux de Mea Shearim qui coutait tres cher et qu'ils mangeaient le premier soir de la fete.
C'etait une matsa faite manuellement je crois. Elle doit ressembler a celle de la photo placee plus haut.




Re: FETES JUIVES
Posté par: echkol (IP enregistrè)
Date: 10 décembre 2006 : 20:24

DARLETT

tu as raison de dire que la matsa est speciale
c'est celle de mea chearim tu as raison car c'est des loubawitchs
bravo pour ton coup d'oeil ma chere
david=echkol

Re: FETES JUIVES
Posté par: masschou (IP enregistrè)
Date: 15 décembre 2006 : 22:21

MA GRAND MERE PATERNELLE ZL FAISAIT LA MATSA CHMOURA
MASSCHOU HAG OURIM SAMEAH

Re: FETES JUIVES
Posté par: echkol (IP enregistrè)
Date: 21 mars 2007 : 20:29

je viens avec des explications sur pessah
recherche hamets.jpg

Re: FETES JUIVES
Posté par: echkol (IP enregistrè)
Date: 21 mars 2007 : 20:30

n°2
seder.jpg

Re: FETES JUIVES
Posté par: echkol (IP enregistrè)
Date: 21 mars 2007 : 20:32

suite
seder suite.jpg

Re: FETES JUIVES
Posté par: echkol (IP enregistrè)
Date: 21 mars 2007 : 20:33

erreur de place
hamets 2.jpg

Re: FETES JUIVES
Posté par: echkol (IP enregistrè)
Date: 21 mars 2007 : 20:35

suite seder
seder suite.jpg

Re: FETES JUIVES
Posté par: echkol (IP enregistrè)
Date: 21 mars 2007 : 20:36

...........
table.jpg

Re: FETES JUIVES
Posté par: echkol (IP enregistrè)
Date: 21 mars 2007 : 20:46

la n°2 c''est la derniere

Re: FETES JUIVES
Posté par: echkol (IP enregistrè)
Date: 21 mars 2007 : 20:48

et voici le mot de la fin
hag pessah.jpg

Re: FETES JUIVES
Posté par: echkol (IP enregistrè)
Date: 21 mars 2007 : 21:12

Merci rabbi DAVID NAON pour ton travail super

Re: FETES JUIVES
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 21 mars 2007 : 21:19

Merci Echkol de ce petit rappel avec tous les details concernant la signification de nos traditions et coutumes de cette fete qu'est Pessach ou on repete tous les ans, meme a Jerusalem

"L'annee prochaine a Jerusalem" "beshana habaa be yerushalaim (habnouia, pour ceux qui vivent a Jerusalem)

Amities sinceres
Darlett

Re: FETES JUIVES
Posté par: echkol (IP enregistrè)
Date: 22 mars 2007 : 21:05

Merci Darlett

pour ta reponse
je sais que le sujet revient tout les ans
j'ai juger cette annee que ca sera en francais et avec explications
si cela ne te derange pas

hag sameah a toi et a tous les darnneurs et darneuses
david=echkol

Re: FETES JUIVES
Posté par: echkol (IP enregistrè)
Date: 21 mai 2007 : 18:23

les fetes de chavouots ca vous dit qq chose?
chavouote.jpg

Re: FETES JUIVES
Posté par: echkol (IP enregistrè)
Date: 21 mai 2007 : 18:38

CHAVOUOT c'est quoi?
fetes.jpg

Re: FETES JUIVES
Posté par: chmi3a (IP enregistrè)
Date: 21 mai 2007 : 23:49

Très intéressant ;
merci

FETES JUIVES
Posté par: echkol (IP enregistrè)
Date: 16 novembre 2007 : 20:02

HANOUCCA fete des lumieres
h1.jpg

FETES JUIVES
Posté par: echkol (IP enregistrè)
Date: 16 novembre 2007 : 20:03

en francais et hebreu
h2.jpg

FETES JUIVES
Posté par: echkol (IP enregistrè)
Date: 16 novembre 2007 : 20:05

Dates et facon a respecter pour allumage
h3.jpg

FETES JUIVES
Posté par: echkol (IP enregistrè)
Date: 16 novembre 2007 : 20:07

Et pour finir la priere de L'ALLUMAGE
h4.jpg

FETES JUIVES
Posté par: echkol (IP enregistrè)
Date: 16 novembre 2007 : 20:51

Grand Merci au RABBIN DE TOULON RABBI DAVID NAON car c'est son travail
il me l'as envoyer
son "Petit livre porte le nomde "HODESH TOV" ( en farancais BON MOIS)

david

FETES JUIVES
Posté par: masschou (IP enregistrè)
Date: 18 novembre 2007 : 05:13

echkol dans la Paracha d'aujourdhui il est mentionner les fameux fruits Dodaiim =Mandragore
selon les savants cela peut etre le fruit interdit(du bien &DU MAL

FETES JUIVES
Posté par: echkol (IP enregistrè)
Date: 18 novembre 2007 : 15:58

MASSCHOU

si le fruit est marquer ds notre religion sur les livres
SOIT SUR que c'est un bon produit
c'est ecris comme ca (dans nos livres saints)

david

FETES JUIVES
Posté par: masschou (IP enregistrè)
Date: 18 novembre 2007 : 22:18

parfaitement d'accord i lest dis dans la Tora que Rachel demanda qu'on lui procure le mandragore afin d'enfanter

FETES JUIVES
Posté par: echkol (IP enregistrè)
Date: 19 novembre 2007 : 21:15

nos fetes avec explication en francais
n1.jpg

FETES JUIVES
Posté par: echkol (IP enregistrè)
Date: 19 novembre 2007 : 21:17

Apres Roch hachana viens Kipour
n2.jpg

Aller à la page: 12Suivant
Page courante: 1 of 2


Dèsolè, seuls les utilisateurs enregistrès peuvent poster sur ce forum.
Veuillez cliquer sur S'identifier pour vous enregistrer

   Rechercher sur
 

  Web    
Darnna

� 2008 Darnna.com - All rights reserved.

'