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Permanences du Judaisme marocain / La composante judéo-marocaine a joué un rôle important
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 25 octobre 2008 : 17:20

La composante judéo-marocaine a joué un rôle important dans l'histoire du Maroc et a pu vivre en parfaite symbiose au sein de la société marocaine, a souligné, jeudi à Casablanca, Saâd Kettani, Haut commissaire de l'Association pour le 1200e anniversaire de la fondation de la ville de Fès.

Intervenant à l'ouverture d'un colloque sur le "Judaïsme marocain contemporain et le Maroc de demain", organisé par l'Association, M. Kettani a indiqué que, depuis la fondation de Fès et tout au long de l'histoire du Maroc, les judéo-marocains ont pris part aux faits et aux évènements de la société et ont partagé les moments forts de cette histoire, témoignant avec les autres composantes de la société marocaine d'une société caractérisée par sa diversité et sa richesse culturelle et qui fut capable de mener une marche historique harmonieuse et solidaire et de développer des valeurs de coexistence, d'ouverture, de compréhension mutuelle et de tolérance.

Les travaux de ce colloque visent à interpeller le passé marocain et à revisiter ses différentes phases d'évolution, en particulier celle où les judéo-marocains ont apporté une contribution remarquable, a-t-il souligné, précisant, par ailleurs, que l'ensemble des actions célébrant les 12 siècles de la vie du Royaume par les Marocains sont inscrites dans le cadre de la relecture du passé, pour une meilleure continuation vers l'avenir.

De ce fait, a-t-il ajouté, ce colloque permet aussi de mener une réflexion profonde sur le rôle des judéo-marocains dans le Maroc d'aujourd'hui et celui de demain.

De son côté, Serge Berdugo, ambassadeur itinérant de S.M. le Roi et secrétaire général du Conseil des Communautés israélites du Maroc, a fait remarquer que la communauté juive marocaine est l'une des seules communautés structurées vivant en terre arabe et musulmane qui ne laisse pas indifférent, du fait de son attachement au pays, quel que soit le lieu de résidence des juifs du Maroc, du fait de la tolérance entre juifs et musulmans au Maroc et du fait que l'identité juive marocaine s'affirme partout dans le monde.

M. Berdugo a relevé que le sort des juifs au Maroc fut meilleur que celui de leurs coreligionnaires dans d'autres parties du monde notamment en Europe et que ceux qui quittent le pays deviennent des ambassadeurs du Royaume et des défenseurs de ses valeurs.

Après avoir rappelé que le judaïsme marocain a toujours constitué une force de paix, il a souligné que les membres de la communauté, à l'intérieur comme à l'extérieur du pays, "maintiennent leur adhésion et leur soutien à ce Maroc du juste milieu, voulu par S.M. le Roi Mohammed VI, ce Maroc où la démocratie et les droits humains font des avancées significatives, ce Maroc qui les a vus naître et s'épanouir dans les valeurs de la tolérance". Pour sa part, Albert Sasson, membre du Conseil consultatif des droits de l'homme et de l'Académie Hassan II des sciences et techniques, a, tout en rappelant la richesse de l'histoire du judaïsme au Maroc, souligné l'importance de se tourner également vers l'avenir de "ce Maroc nouveau qui se refait et se remet en question avec courage", un Maroc qui se démocratise de plus en plus.


Saâd Kettani,


Source: Lematin du 24/10/2008




Permanences du Judaisme marocain / La composante judéo-marocaine a joué un rôle important
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 01 novembre 2008 : 15:56

Ce texte me parvient par Charles Dadoun qui, semble-t-il, vient de terminer un double mandat en tant que President de la communaute juive marocaine du Quebec.

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Mesdames et Messieurs,



En premier lieu, je tiens à vous remercier de la confiance que vous avez placée en moi afin d'assumer deux mandats consécutifs à la présidence de la communauté. L'expérience fut des plus enrichissantes et m'a permis de contribuer de mon mieux à l'édification de la communauté. Je rends hommage à mes prédécesseurs et transmets mes meilleurs vœux à mon successeur. Je me permets de dédier ce message à mon épouse et à mes enfants qui m'ont inconditionnellement soutenu tout au long de ma carrière de communautaire et tout particulièrement durant mes deux mandats passés à la présidence de la communauté. Je tiens qu'ils sachent que leur allant énergisant m'a été des plus précieux.

Ensemble, nous avons parcouru un long chemin. Au fil des années, les réalisations furent nombreuses mais il reste encore beaucoup à faire. La communauté est prête à assumer un nouvel essor, qui relèvera d'une équipe de professionnels chevronnés et de bénévoles sur lesquels elle pourra compter. Le détail des accomplissements figure dans le rapport de mandat et je sais gré à tous ceux qui m'ont épaulé dans les domaines des relations publiques, des services sociaux, des services communautaires, des services éducatifs et administratifs.

Ce mandat prend fin avec à son actif quelques réalisations majeures dont un site web interactif, des campagnes réussies de paniers de fête, des représentations auprès d'instances gouvernementales, une nouvelle synagogue dans nos locaux de Westbury, une résidence pour personnes âgées autonomes opérationnelle, des festivals sépharades devenus des événements annuels, des rentrées culturelles travaillées qui ont donné à nos créateurs artistiques une plateforme leur permettant de manifester leur talent en musique, en théâtre, en peinture et en littérature ainsi qu'une collaboration réussie avec le Congrès juif canadien et la Fédération CJA.

Nous avons contribué activement au groupe d'Advocacy qui a soumis le rapport de la communauté juive à la commission Taylor Bouchard et avons œuvré pour mettre à l'ordre du jour la réalité des réfugiés juifs des pays arabes en participant activement à l'organisation Justice for Jews in Arab Lands, convaincus que nous sommes qu'une vrai paix consiste à reconnaître le vécu et la souffrance de toutes les parties du conflit moyen-oriental. Les archives d'aujourd'hui montrent combien leur exil fut planifié, et combien la réalité des réfugiés juifs des pays arabes a été méconnue et oubliée.

Notre communauté a complété un cycle mouvementé qui s'est étendu sur tout le vingtième siècle. Il est peut-être temps de faire le point sur son évolution et de considérer la meilleure façon d'envisager l'avenir. Bien que je vais m'attarder dans ce qui suit sur l'évolution de la communauté juive marocaine qui constitue la grande majorité de la communauté sépharade québécoise, l'évolution dans les autres pays de la diaspora sépharade fut quasi-similaire. Toute une société qui s'est francisée, anglicisée ou italianisée, a connu la même réalité sinon que, pour les Juifs d'Orient, l'émigration fut bien plus dramatique qu'elle n'a pu l'avoir été au Maroc.

À la fin du XIXe siècle, la communauté juive marocaine vivait dans un état précaire, sans moyen de protection devant des abus de toute sorte et, mis à part une infime minorité de nantis, les voyageurs ont décrit notre communauté comme une proie facile et sans défense, ployant sous le fardeau de la misère dans des mellahs surpeuplés. Tant bien que mal, la communauté a surmonté des épisodes de famine, d'épidémie et de razzias grâce à une organisation communautaire qui, avec fort peu de moyens, tenta l'impossible. Dans plus d'un sens, le leadership communautaire était dépassé par l'immensité de la tâche à accomplir.

Heureusement, il se trouva des personnes d'une grande trempe qui décidèrent de se consacrer entièrement à relever la communauté sur les plans social et économique. Il était facile pour beaucoup de personnes qui s'étaient fait une situation, de tourner le dos aux leurs et de ne veiller qu'à leur propre intérêt. Mais il se trouva des grands hommes qui agirent pour façonner un judaïsme marocain nouveau et articulé dans sa société et dans son siècle. Je me permettrai de mentionner quelques uns d'entre eux envers qui nous avons une grande dette.

David Sémach, Élias Harrus, Émile Seban et tant d'autres encore, se sont consacrés à l'Alliance israélite universelle qui, pour beaucoup, représentait le progrès et l'espoir de jours meilleurs et l'écrasante majorité des parents juifs y envoyèrent leurs enfants.

Samuel D. Lévy fut l'inspirateur d'une kyrielle d'organismes de bienfaisance efficaces auxquels il se dévoua sa vie durant en convaincant et en inspirant les siens pendant tout un siècle : la Maternelle, l'Aide scolaire, le Centre anti-tuberculeux, la Fédération des associations juives pour la lutte contre la tuberculose, le Préventorium de Ben-Ahmed, l'Union des associations juives de Casablanca, le Comité d'études juives, Maghen David, l'École normale hébraïque de l'Alliance, l'œuvre des bourses Abraham Ribbi, le Centre social du Mellah, l'école professionnelle de l'O.R.T., l'organisation de santé O.S.E. et bien d'autres encore. Par ailleurs, il fut président du Fonds national juif au Maroc pendant 35 ans.

Alfonso Sabah fut l'âme du centre Charles Netter à Casablanca et collabora avec le DEJJ ou Département Éducatif de la Jeunesse Juive pour maintenir une activité culturelle vibrante donnant à la jeunesse les moyens de conjuguer judéité et modernité. Il offrit de la sorte une grande gamme d'activités éducatives et sportives : séminaires, soirées dansantes, conférences, sorties en plein air, synagogue, terrain de sport etc.

Léon Ashkénazi, alias Manitou sut redonner le goût de l'héritage humaniste juif qu'il réconcilia avec l'orthodoxie traditionnelle du judaïsme ainsi qu'avec la philosophie et la pensée modernes.

David Amar, secrétaire général du Conseil des Communautés sut exiger publiquement le respect des libertés civiques des Juifs marocains à l'heure où des relents d'un passé de minoritaires tolérés refaisaient surface.

Le Dr Léon Benzaquen et Carlos De Nesry ont su, par leurs articles et leurs éditoriaux, articuler avec brio le besoin d'auto émancipation du judaïsme marocain.

Sam Avital (Abitbol) et Élie Ohayon furent les architectes de l'Aliya clandestine, convaincus que c'était dans un état juif que la communauté se réaliserait.

Tordjman œuvra dans les mouvements de jeunesse des Cadets et des UP (Unités Populaires) qui offrirent de magnifiques heures de détente aux écoliers ainsi que des colonies de vacances d'été, Entre autres dirigeants scouts, Edgar Guedj, Jo Bengio et James Dahan, marquèrent, chacun à leur façon, leur génération. Les camps qu'ils organisèrent formèrent toute une jeunesse.

La communauté est entrée de plain-pied dans le vingtième siècle et les magnifiques institutions qu'elle fonda durent gérer une croissance phénoménale puis une décroissance importante due à l'émigration, essentiellement vers Israël. Il fallut la tragédie du Pisces pour que bien des intellectuels se penchent sur le sort des leurs partis en Israël et c'est ainsi que l'Aliya estudiantine du mouvement Oded se lança dans le travail social. La communauté dispersée et privée de ses leaders naturels avait souffert d'incompréhension en Israël. Les révoltes de Wadi Salib et des Panthères noires traduisirent la profonde humiliation qu'elles éprouvèrent.

Il fallut quelques décennies pour que la communauté sépharade puisse s'affirmer en Israël en s'assumant telle qu'elle était. La réalité en Israël a changé. Il reste que les besoins sociaux sont criants et que les conditions de sécurité sont un fardeau que les Israéliens portent depuis plusieurs décennies.

Nous devons avoir présent à l'esprit cette réalité, concourir à leur épanouissement et faire de notre mieux pour faire avancer la paix entre Israël et ses voisins. Malgré les tensions qui persistent, nous sommes convaincus que le passé dans les pays arabo-musulmans ne connut pas que des moments difficiles. Il y eut aussi de grands moments de symbiose et de compréhension sur lesquelles nous pouvons aujourd'hui bâtir un avenir commun. Il nous revient de rassembler les bonnes volontés de toutes parts dans un objectif commun.

Dans la diaspora, notre communauté a vécu dans un environnement beaucoup moins difficile. Mais notre succès relatif au plan économique ne doit pas voiler le fait qu'au niveau de notre identité, au niveau de la qualité de nos institutions éducatives, de grands pas ont été accomplis. De plus grands pas sont à faire encore. Nous nous trouvons à un tournant. Je suis convaincu que c'est la contribution au plan humain, des valeurs civiques et judaïques qui demeurent la priorité de premier plan et je suis également convaincu que c'est par l'action sociale que nous irons en progressant.

Par le passé, ceux qui avaient décidé d'investir en des populations miséreuses vivant dans des mellahs exigus eux eurent raison de tous les sceptiques. Le judaïsme, c'est voir en chaque enfant un Einstein et un Maimonide qui ne demandent qu'à éclore. C'est à nous qu'il revient de faire en sorte que chaque enfant de la communauté puisse évoluer dans une atmosphère de valeurs qui en feront des hommes accomplis. C'est à nous qu'il incombe aussi de coopérer avec la société prise dans son ensemble, de prendre une part active à son essor et de veiller au bien être de tous.

Je dois cependant souligner que les générations précédentes ont su trouver des formules qui ont répondu aux désirs de la jeunesse. À date, nos institutions ont répondu aux besoins de la communauté immigrante afin de faciliter son intégration au Québec et au Canada. Toutefois, une nouvelle génération est née et ses besoins différent de celles de la génération immigrante. Nous devons donc revoir nos façons de faire car nos jeunes pensent différemment. Les anciennes formules doivent être repensées par eux et avec eux afin de permettre l'épanouissement des spécificités culturelles juives séfarades.

Les défis sont pressants et présents et je lance un appel particulier aux jeunes de notre communauté pour qu'ils s'impliquent dans la magnifique histoire de notre peuple.

'Am Israël Haï!




Journée du patrimoine culturel judéo-marocain
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 10 novembre 2008 : 17:14

Journée du patrimoine culturel judéo-marocain mardi prochain à Ifrane

Le club estudiantin Mimouna de l'Université Al Akhawayn organise, mardi prochain à Ifrane, la première journée du patrimoine culturel judéo-marocain.
Au programme de cette journée, une conférence sous le thème "Le Maroc est-il un exemple de coexistence judéo-arabe ?ö et une exposition.
Cette manifestation, qui sera marquée par la présence de plusieurs personnalités, dont des représentants de la communauté israélite au Maroc, sera rehaussée par une soirée de musique judéo-marocaine, animée par le chanteur Maxime Kartouchi.
Cette manifestation vise à faire découvrir les traditions juives dans leurs différences et leurs similarités avec les traditions musulmanes dans le contexte marocain et surtout à présenter le judaïsme marocain comme modèle de coexistence entre juifs et musulmans dans le monde arabe.
Le Club Mimouna a été créé en 2007 par des étudiants de l'Université Al Akhawayn pour encourager les étudiants à découvrir la culture judéo-marocaine qui a toujours fait partie de l'histoire du Maroc.
Mimouna est le nom d'une fête traditionnelle judéo-marocaine qui célèbre la liberté, la communauté, l'amitié, la vie et l'hospitalité entre juifs marocains et leurs concitoyens musulmans.

Source: biladi.ma




Permanences du Judaisme marocain
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 15 dcembre 2008 : 03:35

Combien de temps reste-t-il
avant que « Marrakech-la-Juive » ne disparaisse à jamais


Il est plus qu'impératif aujourd'hui de réaliser non pas un livre, un film ou des photos, mais le livre - le film - les photos qui recèleront l’ultime témoignage d’une des plus vieilles communautés juives en exil localement présente depuis 22 siècles.

Au fil des ans la question se fait de plus en plus pressante: Combien de temps nous reste-t-il avant que ce trésor de culture ne parte en fumée complètement ?

Projet de l’Association des « Permanences du Judaïsme Marocain »
Direction: Arrik Delouya
Coaching sur place: Jacky Kadoch
Chef de Projet: Myriam Tangi née à Paris de parents Marrakchis
Accompagnée de Thérèse Zrihen-Dvir, écrivain, née à Marrakech demeurant en Israël


Paris le 26 Octobre 2008


Question modulable à l’infini des situations, des lieux, des moments.

Combien de temps nous reste-t-il avant que ces voix imprégnées du soleil brûlant de Marrakech ne s'effilochent et tombent dans l’oubli, le nôtre qui, de génération en génération perd chaque jour un peu plus de ce trésor d'émotions et de sagesse forgé dans nos cœurs à travers le legs de nos ancêtres, et que nous avons déjà tant de peine à retenir, et encore moins à restituer et à transmettre. Face à cette perte homéopathique proportionnellement aux 40 000 Juifs qui vivaient avant 1948 et aux 175 personnes qui aujourd'hui vivent encore dans la Cité des Palmeraies, nous ne sommes pas complètement démunis. Nous pouvons enregistrer leurs voix, par écrit et sur bande, saisir un 125e de lumière sur leur visage, préserver leurs gestes par des films, et tracer leur histoire à travers les pierres et les espaces, les lieux d'activité, et le cimetière qui recèle les restes de cette magnifique légende.

L’oubli est un abîme sans fond au regard de l’éternité, où sont enfouis nos ancêtres et dans lequel nous succomberons quand notre passage sur terre aurait atteint son terme, mais d'où nous pouvons encore extirper les rires, les émotions, les subtilités d'antan qui constituent la matière intime de ces communautés juives par rapport aux autres agglomérations juives éparpillés de par le monde.

L'héritage culturel des Juifs de Marrakech est une pierre précieuse unique dont l’éclat ne devrait jamais s'éteindre pour les générations futures et fait partie du patrimoine culturel de la race humaine.


Mieux équipés avec des moyens techniques modernes, l'enregistrement et la diffusion de ces témoignages, ne sont plus une tache, mais un devoir. Ces traces essentielles ne doivent être négligées, ni nous échapper mais reportées dans les annales de l'histoire des juifs à travers les ages.

Pour le projet «Marrakech-la-Juive», permettez-moi d’évoquer le dualisme biblique d’Issachar et de Zebulon: chacun contribuera au niveau de sa volonté et de ses possibilités: chacun œuvrera pour fournir à l’autre les éléments nécessaires pour sa réussite. Commerce et étude collaboreront en harmonie. Nous avons dans notre communauté, ces deux forces essentielles. Mais la dispersion étant une donnée, il nous manque l'attache entre ces deux contingents. L'apport de contacts et de relations est crucial pour la mise en place de ce projet. Nous avons un sujet d’étude sacré: celui de notre mémoire qui menace de disparaître.

Le projet «Marrakech-la-Juive», permettra la procession de cette collecte de témoignages, en trois formes obligatoires:

Un livre, historique qui s'appuie sur des témoignages et illustré de photos

Un film avec un scénario reproduisant la majorité de ces témoignages

une exposition itinérante avec des photos prises durant ces recherches


Myriam Tangi, chef de projet, où elle continue de résider et de travailler. Née à Paris de David Tangi et Nina Attias, originaires de Marrakech, Myriam Tangi parle de ses sens imbus de sonorités étranges (le judéo - arabe parlé chez elle qu'elle finit par comprendre bien qu’il constituait au départ la langue « secrète » de ses parents), d’odeurs chaudes et épicées à tous les moments du jour, quotidien ou festif, de piquants et de miels, d’arabesques de velours épais.
Son parcours artistique est un arbre à trois branches capitales: La peinture - la poésie - la photographie. À la fin de ses études à l’École Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris, couronnées d'un diplôme en dessin, Myriam Tangi fut allouée de nombreux prix et bourses, dont ceux de La Fondation de la Vocation, la Médaille de Bronze de la Ville de Paris, la Fondation Charles Oulmont, la Fondation Taylor, et le Premier Prix en Peinture de la Wizo.

Myriam Tangi a publié deux recueils de poèmes, «Le Ciel en Désordre» qui reçu un prix de l’Académie Française et «Encre Nocturne».

Myriam Tangi pratique la photographie depuis plus de vingt cinq ans. Après les communautés juives du Yémen et de l’Inde, son projet actuel «Me’hitza, ce que femme voit» évalue la distance et la distinction entre les hommes et les femmes suivant la Halakha et la tradition juive. Elle tentera de mettre en relief ce que les femmes peuvent voir ou ne pas voir dans la synagogue ou dans les autres espaces communautaires où est maintenue la me’hitza durant certaines occasions, comme les mariages, les fêtes (Simha Beit HaChoeva, Hillouloth, galas de soutiens..)


L'écrivain Thérèse Zrihen-Dvir qui nous secondera dans l’équipe, est née à Marrakech en 1947. Citoyenne Israélo Canadienne, elle vit en Israël depuis 1967. Mère de trois filles, elle s'adonna à l'écriture vers la fin des années 1990, avec la clôture de ses devoirs d'épouse et de mère. Ses œuvres couvrent principalement le mode de vie de la communauté Juive de Marrakech derrière les remparts du Mellah, leurs rites, ambitions, et friction avec la population non juive en mettant l'accent sur leur étonnant exode vers Israël dès sa création en 1948.
L'objective de ses romans est non seulement d'éduquer le monde extérieur en lui révélant le magnifique héritage de cette communauté, mais aussi de laisser un legs enregistré et reconnu aux générations futures sur les communautés juives du Maroc et particulièrement celui de Marrakech. Être juif n'a jamais été chose aisée partout dans le monde, mais dans le Mellah, la communauté juive menait son train de vie presque de façon autonome, comme si elle habitait sur une autre planète. L'observation stricte de la religion juive qui s'y perpétuait est glorieusement reportée dans ses livres: Les Mémoires d'une Juive de Marrakech, et The Hand of Divine Justice, récemment publié par la maison d'édition Américaine, Barnhardt & Ashe, en Floride.

Elle relate des évènements historiques, mais aussi s'en sert de trame pour insérer des commentaires de nature philosophique mâtinés à l'occasion d'un brin de théologie ou de quelques remarques sur la politique Marocaine.

Les Mémoires d'une Juive de Marrakech est l'autobiographie de l'auteur. Elle commence par sa naissance au sein de la famille des parents de sa mère, une dynastie de bijoutiers. Le père, qui avait divorcé sa femme avant la naissance de son enfant, est lui-même le fils du Président de la communauté juive de Marrakech, rabbin et juge. À travers les yeux de l'enfant, on découvre le Mellah de Marrakech et ses habitants, leurs mœurs, leurs croyances, leur candeur, leur corruption, le système scolaire, enfin toute un monde compliqué et envoûtant qui ne cesse de nous émerveiller. Plus tard, durant son adolescence elle assiste avec appréhension aux départs clandestins pour l'état d'Israël de centaines de familles de Marrakech, la ville de sa naissance, et également des autres villes Marocaines. Ont-ils pris la décision adéquate ou la regretteront-ils à l'avenir? Qu'adviendra-t-il de la masse de juifs restant au Maroc et pourra-t-elle maintenir l'héritage juif exubérant qui s'est constitué tout au long des siècles? Autant de questions sempiternelles auxquelles l’auteur a essayé de répondre.

C'est essentiellement une œuvre décrivant la vie d'une adolescente, ses périples au Maroc et plus tard en Israël. Le livre relate aussi la lente agonie d'une civilisation riche et d'un héritage qui s'est estompé du fait de la discrimination manifeste, de la désertion et de la pauvreté.




Permanences du Judaisme marocain
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 15 dcembre 2008 : 03:35

Mise sur pied du Projet


Comme le soulignait Sa Majesté le Roi Hassan II dans une audience à New York en 1991 en s’adressant au Représentants des Communautés juives marocaines des Etats Unis et du Canada : « Vous avez précédé les Arabes au Maroc. Vous vous distinguez encore par une qualité qui vous singularise aux plans culturel et religieux.».

Dans «Le Temps du Maroc », Maurice Arama et Albert Sasson résument ainsi cette histoire riche et complexe : «On voit que la communauté juive marocaine, installée au Maroc depuis l’Antiquité, s’est enrichie, tout au long des siècles, d’apports divers, en provenance des pays du bassin méditerranéen et du Proche-Orient. Sa vieille tradition culturelle, datant de la civilisation andalouse, s’est structurée en s’adaptant au contexte socio-culturel marocain. Elle a évolué, au cours des différents règnes, avec des heures de gloire et de vicissitudes, dans un environnement méditerranéen. Il en a résulté une coexistence réussie avec la communauté berbère, puis arabe».
De ces éphémérides une production culturelle exceptionnelle (Musique, folklore, artisanat, droit, jurisprudence, médecine) s'est formée.

Avant 1948, on dénombrait plus de 250 000 Juifs au Maroc. Le Mellah de Marrakech lui seul comptait 50,307 habitants jusqu'au 1° Mars 1947 et était le plus important du Maroc. Aujourd’hui la communauté juive de Marrakech ne compte que 175 personnes dont plus de 50 % ont dépassé 65 ans. Avec la disparition graduelle de cette communauté, il ne nous reste que très peu de témoignages vivants que nous estimons être de notre devoir d'immortaliser. Nous disposons aujourd'hui d'accessoires très sophistiqués capables d'enregistrer les voix de ces personnes avant qu'elles ne s'éteignent pour l'éternité. Nous nous devons d'enregistrer tant leurs voix, que leurs expressions, la diversités de sensibilités, leurs anecdotes et surtout leur riche information qui nous aidera à reconstituer leur passé extraordinaire pour le bien de l'humanité entière et pour les générations futures du peuple juif à travers le monde.

Pour parvenir à un résultat optimal, ce projet devrait s'étendre sur trois voyages : Première étape en Décembre 2008, seconde à Pourim et finale à Pessah, jusqu'à la rituelle Mimouna qui clôture le au 8° jour de Pâques– La Mimouna, célébrée exclusivement par les Juifs du Maroc a pris aujourd’hui les dimensions d'une fête nationale en Israël.

Durant ces voyages, l'équipe interviewera, filmera, photographiera le plus de personnes possibles. Chaque voyage devra durer 15 jours si nous prenons en considération deux interviews par jour et par famille, cinq jours par semaine).

L'équipe comprendra trois professionnels nécessaires pour conduire à bien cette entreprise: la photographe qui suivra les interviews avec sa caméra, l’interviewer, et la cinéaste pour enregistrer et filmer.
L’importance de la qualité à la fois technique et sensible de ces enquêtes est primordiale pour réussir dans cette mission. Le résultat qui s'ensuivra représentera l'unique archive qui nous aidera à réaliser le legs de nos ancêtres, leur vie en Maroc, leur empreinte sur la civilisation locale, les rites, leurs origines initiales et enfin leur histoire qui nous servira de trame pour perpétuer leur légende.
La technique de la photographie se déroulera aussi bien en couleur, qu'en noir et blanc.
Évidemment il est promontoire d'employer des professionnels dont le regard et la fibre délicate de leur connaissance les aideront à capter et reconstituer l'accent naturel de ces sujets et dont ils formeront un élément complémentaire.

La photographe pressentie est la directrice de projet : Myriam Tangi - peintre, auteur, photographe (Paris)

L’interviewer retenu devrait être Thérèse Zrihen-Dvir d’Israël qui a ses racines profondes à Marrakech au Mellah et à Arset el Maach. A confirmer

Le ou la cinéaste reste encore à préciser.

Ce projet, « Marrakech la Juive » est vraisemblablement une dernière bouée jetée dans les filets de l’Histoire des juifs de Marrakech.

Nous faisons donc appel à tous ceux et celles qui aimeraient prendre part active, notamment témoigner. Nous savons d’ores et déjà que tous et toutes nous attendent. Leur enthousiasme est la preuve de leur conscience et il sera notre fil conducteur pour recueillir le meilleur d’eux-mêmes qu’ils désirent et souhaitent partager avec le petit monde juif éparpillé sur le globe et ses communautés diverses internationales.






Aperçu sur Marrakech des Juifs d'autrefois

Notre ami Joseph Dadia (et Coll.), Président-fondateur de l’«association des Juifs originaires de Marrakech» nous livre une description illustrée de Marrakech, de son Mellah et de ses Juifs d’antan, à son image, claire et fluide dans son œuvre parue à Paris le 18 Novembre 1990.
"Le Mellah de Marrakech: esquisse historique " In.: La Saga des Juifs de Marrakech. Le Souffle Vespéral. Bourg-la-Reine (France), Trait d'Union. Association des Juifs de Marrakech. 112, Boulevard du Maréchal-Joffre 92340 Bourg-la-Reine, Premier Volume, Numéro Spécial, N°16, Mai 1993, pp. 107-110.

"Avant Marrakech-la-Rouge-sur-l'Oued-Tensift, ses palmiers et ses murailles, son beau ciel azuré et son horizon aux cimes éternellement enneigées, sa place Djemaâ-El-Fna et sa Koutoubia, ses souks, ses jardins, ses palais et sa kasbah, il y avait Aghmat et Tasghimout, où la présence juive, comme en terre marocaine, remonte à des temps médiévaux.
Aghmat avait jouie d'une époque de splendeur quand elle servit de résidence aux rois des Mas'mouda, avant d'être détruite au XI° Siècle par les Almoravides.

Fondée en 1062 par Youssef Ibn Tachfin, Marrakech resta longtemps interdite aux Juifs, qui vivaient à Aghmat-Ourika, situé à 40 Km au Sud-Est de la ville. Durant le jour, Ils étaient autorisés à perpétuer leur commerce et gérer leurs affaires, mais au crépuscule, ils étaient sommés de quitter la ville. Sous la nouvelle dynastie au Maroc des Chérifs Sâadiens, Marrakech devint la Capitale de l'Empire. Elle reçut une vague de réfugiés Juifs de l'Espagne et du Portugal, des anciens marranes de la péninsule Ibérique, des Iles Canaries et même des lointaines Antilles. Tous ces nouveaux venus s'installèrent dans deux quartiers différents, les Beldiyyin (Juifs autochtones, en hébreu Tochavim), disséminés en petits groupes vivaient au sein de la population Musulmane. Les Mégorachim (Expulsés d'Espagne) et Beldiyyin s'étaient amalgamés dans un seul quartier, celui de Mouassine. "Le quartier des Juifs, nous dit Marmol, était autrefois au centre de la ville, dans une compound de plus de trois mille maisons", soit quinze mille personnes, d'après l'estimation faite par Diego de Torrès.

Du à un scandale provoqué intentionnellement par une musulmane qui accusait faussement un Juif de l'avoir maltraitée, les Juifs de Marrakech furent forcés de quitter le Mouassine, pour s'installer près de Bab Aghmat. Ils furent séparés physiquement des Musulmans, et confinés dans un quartier ceinturé de murailles épaisses et n'ayant qu'une seule porte leur permettant accès à la ville, et une autre, plus petite, qui les mènait au cimetière. Dans cette enceinte plusieurs maisons et synagogues avaient été érigées.

Le Mellah de Marrakech fut fondé en 1557 (5317 année juive), par le Sultan Moulay Abd Allah Al Ghalib Billah, à proximité de la Qasbah et du Palais Royal. C'était au fait une sorte de ghetto qui rassemblait tous les juifs de Marrakech. De nos jours le Mellah a changé de nom et s'appelle Hay Salam (occupé par des Musulmans). En ces temps-là, le Mellah était un beau quartier, vaste et agréable, avec de belles maisons et des jardins. Les commerçants catholiques n'étaient nullement autorisés de s'y installer, mais par contre, tous les Agents et Ambassadeurs des pays étrangers pouvaient y résider. Le Grand Rabbin de la communauté José Benech, avait encastré un parchemin contenant une prière dans la porte de la nouvelle cité, suivant la tradition.

Le Mellah s'étirait sur un quadrilatère de 18 ha avec des fondouks, des synagogues et un centre commercial. Il est coupé de deux longues rues avec des bifurcations transversales formant des ruelles. Vers la fin du xix° Siècle, le Mellah se dilata à l'Ouest sur un ancien terrain vague, où fut édifié le Mellah Djedid, jouxtant avec l'arcade du vénéré Saint Rabbi Mordekhaï Ben Attar, et à l'Est, sur l'oliveraie Djnan-El-Afia, originalement une part des vastes jardins du palais royale. (Comprenant le quartier de la Bhira, dans le voisinage du Cimetière juif).

En 1935, l'expansion du Mellah absorba les Touareg, Qsibt Nhas, le quartier de l'Arst-El-Maâch, celui de la Bahia et poussa ses ramifications jusqu'à la Médina. Les familles aisées juives s'installèrent dans le quartier européen du Guéliz avec la fin du protectorat français."

Le Mellah de Marrakech, vidé aujourd’hui de ses juifs, se modifie en résidences somptueuses (Riad). Ses 50,307 habitants de l'année 1947 ont complètement disparus et se trouvent aujourd'hui en Israël, en France, au Canada, et dans d’autres pays d’immigration. Les 175 âmes juives à ce jour à Marrakech sont les seuls témoins vivants de l'existence de cette riche communauté.

…Le Mellah de Marrakech Maroc visité par un voyageur britannique lors de la Révolution Française (1789) : Hommage à la beauté des femmes Juive du Maroc." Bourg-la-Reine (Fance), Trait d'Union - Association des Juifs de Marrakech : 112, Boulevard du Maréchal-Joffre 92340 Bourg-la-Reine, Premier Volume, Numéro Spécial, N°16, Mai 1993, p. 111 pour reprendre le texte de Joseph Dadia :

"Le 14 Septembre 1789, William Lemprière, médecin anglais débarqua sur la terre "du Maroc" pour soigner le fils de l'Empereur Muley Absulem. Son périple donna naissance à un long carnet de voyage, publié en 1990 par Sylvie Messinger, éditrice à Paris 6°, 24, Rue de l'Abbé Grégoire, dans la Collection "les Pas de Mercure", sous le titre "Voyage dans l'Empire du Maroc et au Royaume de Fez" (avec le sous-titre : un médecin anglais pénètre dans le Harem). Je crois bon de signaler cet ouvrage en raison de ses renseignements précieux sur l'Empire du Maroc de la fin du 18° Siècle et sur les Juifs de cette époque : Tanger, Asilah, Larache, Salé, Rabat (où les Juifs sont nombreux), Casablanca (Eh oui ! Ses melons délicieux, rivière qui donna son nom à la ville), Fédala, Azemmour (j'eus la visite d'un Juif vêtu à l'européenne), Safi, (je logeais dans une maison Juive), Essaouira, Agadir, et bien sûr Meknès, Fès…Sur le Mont Atlas, les Juifs ont bâti quelques villages. Taroundant et Maroc (Marrakech) occupent une place importante dans l'ouvrage. À Taroundant, la juiverie est un misérable faubourg à un quart de lieu de la ville : la maison que j'allais occuper une chambre bien sale, bien étroite et sans fenêtre, appartenait au juif le plus considérable de Taroundant." Lemprière arriva au Maroc le 8 Décembre 1789 : "Je m'établis dans le quartier des Juifs, où je trouvais un assez bon logement…Les craintes que j'éprouvais dans une situation aussi critique n'étaient adoucies que par le plaisir que je trouvais dans mon nouvel établissement. J'étais logé chez des gens honnêtes; leur maison était spacieuse, bien éclairée et dans un quartier retiré".

Les milles et une nuits du Mellah de Marrakech par Thérèse Zrihen-Dvir
Après des décennies, les enfants du Mellah de Marrakech, reviennent en masse de tous les pays du monde. Ils retournent aux ruelles exiguës et sombres de leur Mellah, aux longs corridors d'où s'échappaient le soir les douces litanies de prières jaillissant comme une chanson, comme un filet d'eau claire qui ronronne entre les galets. Ils reviennent parce que quelque part dans leur cœur, dans leurs mémoires, ils n'ont jamais réellement quitté ce Mellah.
Leur enfance si étonnante et unique les poursuivra même dans leur vieillesse et ils s'évertueront comme dans un rêve à la retracer avec leurs enfants et leurs petits-enfants car elle était incomparable, mais oui elle l'était, mais qui donc pourrait le contester ? Ce n'est nullement cette enfance de nos jours, qui manque de tant d'éléments inédits, parfois insolites, d'aventures, de jeux, de paysages indomptés et ensorcelants, de mystères, de personnes simples, naïves mais si exceptionnelles par leur structure, par leurs habits, leurs coutumes, leurs mœurs, leurs professions. Et il y en avait tant. Je revois encore le marchant de pois chiche, empêtré dans sa longue djellaba, qui s'afférait devant un poêle construit à base terre glaise. Il préparait sa marchandise devant nous les enfants, ses clients les plus assidus. Malheur si ce four archaïque se brisait laissant échapper les braises de charbon sous nos yeux rieurs qui ne pouvaient pas en ces temps là mesurer la grandeur de son malheur: la perte infortunée de son gagne-pain.
Ce Mellah aujourd'hui déserté de ses Juifs, a tout perdu, même son identité. Il sera désormais baptisé «Hay Salam». C'est un souvenir qui se meure pour une seconde fois après une très longue agonie. Le fantôme de ces milliers d'âmes qui ont vu le jour dans ce quartier, ont perpétué leurs coutumes, leur religion, leur intégrité, va devoir disparaître à jamais. Les dernières reliques des vestiges juives du Maroc passeront à d'autres mains qui sans doute avec le temps et la négligence, deviendront des cendres que le vent emportera dans les confins de l'oubli.

Il n'y aura plus rien à voir, ni à entendre, outre que le muezzin qui remplacera la synagogue, que les femmes musulmanes voilées, qui par leur présence omnipotente nous ramènera à la dure réalité. Qui prendra la relève? Peut-être que dans nos centaines de livres sur le Mellah on trouvera quelque consolation, quelques phrases qui attesteront de notre existence dans ce Mellah perdu à jamais.

Le devoir d'immortaliser cette époque mouvementée dans les annales du Maroc et du peuple juif pour les générations futures nous incombe, nous la dernière génération des juifs du Maroc, pour l'histoire, pour préserver comme dans toutes les nations, les restes d'une civilisation exceptionnelle en voie d'extinction.
Thérèse Zrihen-Dvir
Qu'est-ce donc que le Mellah? Certains vous diront que c'est un ghetto, et d'autres l'appelleront 'Le quartier Juif' comme tout autre quartier dans n’importe quelle ville du monde. Les jeunes de ma génération et moi-même préféraient le considérer comme une 'serre' où aucun intrus ne pouvait nous nuire. On jouait dans ses rues, on empruntait le sentier pour l'école en chantant, sans être perturbés.
Notre Mellah avait tous les composants d'un havre sûr. Nous nous sentions protégés par nos parents, qui nous attendaient bien au chaud, devant leurs poêles à pétrole fonctionnant en permanence, ou du moins, nous semblait-il.
J'aimais m'asseoir sur mon banc de pierre, et suivre du regard le défilé de touristes qui passaient par les dédales de nos ruelles quotidiennement et admiraient les apprentis juifs devant leurs ravissants ouvrages d'artisanat. Chacun d'eux fabriquait, réparait, restructurait des œuvres exceptionnelles dans un atelier minuscule. Les passants, touristes et badauds subjugués, restaient là immobiles des heures entières, observant les gestes gracieux et précis des brodeuses de tapis. On accompagnait, avec plaisir, la musique cadencée du martèlement des artisans de cuivre, des graveurs de bois, et des cordonniers qui, la bouche pleine de clous, fixaient des lunes de métal sur les talons des chaussures pour refréner leur usure. Quand ces dernières s'élimaient, les parents revenaient en toute hâte chez le cordonnier, afin de remplacer les lunes de métal. Insouciants et candides, on marchait en scandant nos pas selon les chants rythmés ou les airs qu'on improvisait sans nous soucier du dommage occasionné à nos semelles qui se détérioraient rapidement.
Sans informer ma mère, un jour, je vins voire notre cordonnier pour lui proposer un troc: donner des leçons de mathématiques à sa fille, au prix d'une semelle toute neuve. A ma grande joie, le marché fut conclut, suivit de son habituelle remarque: "c'est donner un œuf pour un bœuf!"
J'avais la manie de me planter pendant des heures entières, hypnotisée devant le marchand de beignets (sfennj en arabe marocain) qui, assis, les jambes repliées sous sa large bedaine, face à un bac d'huile et une bassine pleine de pâte d'où il arrachait une petite boule avec zèle, l'allongeait entre ses doigts, puis la faisait tournailler dans l'air pour en former une couronne miniature avant de la lancer adroitement dans l'huile bouillante. (D'après la version Hébraïque de Madame Shosh Ruimy, de Beer Sheva)




Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 17 dcembre 2008 : 00:13

Mon Cher Ami

Nous regrettons que tu ne puisses pas être présent à notre AG annuelle des "Permanences du Judaïsme Marocain". Mais ce n'est que partie remise.

Sont membres de l'association les personnes qui versent une fois par an une cotisation d'un minimum de 30 €uros, fixée par l'Assemblée Générale. Alors, je te joins le libellé pour le renouvellement de ta cotisation pour valider ton adhésion à notre association.

Merci de libeller ton chèque à l'attention de l'Association :"Permanences du Judaïsme Marocain" et de le glisser dans une enveloppe à affranchir à l'attention d'Arrik Delouya 10, Jardin du Cardinal de Richelieu 94220 Charenton-le-Pont.

Pour les amis vivant en Israël, merci de contacter notre coordinateur Asher Knafo 49/11Keren Hayessod POB 5129 Ashdod Israël Tél: +972 7 77 85 44 56
GSM: +972 54 733 92 93 E-mail: ashbrit@012.net.il

Pour les amis vivant au Maroc, merci de contacter notre coordinateur Hassan Majdi Traces Berbères Charaf 1- 357 RDC, Appt N° 1 Marrakech Maroc Tél: + 212 24 29 14 00
Fax: +212 24 30 22 43 GSM: +212 61 18 46 48 E-mail: hassan6f@yahoo.fr Skype benboubker63
WebSite: www.morocco-jewish-travel.com
………………………………………………………
Oui, j’envoie ma cotisation à « Permanence du JM » de ........ €uros par chèque
Nom……………………………Prénom……………………………………………………..
Adresse…………………………………………………………………………………………
Code Postal…………….Ville………………………………….
Tél…………………………………….Cellulaire………………………………………………..
E-mail…………………………………WebSite…………………………………………………



Avec notre amitié & nos sentiments par avance reconnaissants
Amitiés

Arrik Delouya
Président & Fondateur des Permanences du Judaïsme Marocain
10, Jardin du Cardinal de Richelieu - Bercy 2
94220 Charenton-le-Pont (France)
GSM: +33 6 77 16 13 55
E-mail: arrik.delouya@wanadoo.fr
skypeName : arriko9303

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 17 dcembre 2008 : 00:16

AG annuelle des Permanences du Judaïsme Marocain
Jeudi 11 Décembre 2008
19H30-24H00


Lieu:
Restaurant Marocain « Oriental Feeling»
102, Rue de Bercy
Paris 75012

A l'ordre du jour :
Rapport moral et financier de l’Association pour l’exercice 2008
Perspectives pour 2009

PV établi par Arrik Delouya
Le 14 Décembre 2008


43 personnes étaient présentes mais 5 personnes n’ont pas dîné

Arrik Delouya - Ephraim Riveline - Robert Assarf - Henri Sisso - Deborah Sisso - Maguy Szwarc - Michel Edery - Jacky Kadoch de Marrakech - Claudine Attias – Donfut - Roger Attias -
Avner Bohbot - Sarah Pinson - Pierre Pinson - Roger Assaraf - Emmanuel Vacaint -
Salomon Hazan de Marrakech - Viviane Hazan de Marrakech - Charles Elfassy de Marrakech - Yaêl Elfassy - Lison Chokron - Rachel Hamou - Fanny de Radio Shalom - Myriam Tangy -
Salvador Assayag - Rosette Assayag - Samuel Kaspi d’Amsterdam - Kitty Kaspi d’Amsterdam -
Salomon Sebbag - Sylvia Zera - Bob Zerrad - Mireille Bugajski - Shirley - Amie Mireille -
Maryse Sitbon - Liliane Sitbon - Hassan Majdi de Marrakech - Abdellatif Ayyoub de Marrakech -
Philippe Miro - Joel Paubert - Lionel de Mauduit - Esther Darmon - Amie Esther Darmon -
Ilan Rozenkier

Absents Excusés

Sydney Ohana - Marcelle Illouz - Izza Genini - Harry Ifergan - Olivier Herz - André Touaty –
Guy Abitbol - André et Liliane Derhy - Said Sayagh - Sami Hatchuel - Nino Levy –
Nathalie Weizman - Françoise Sibony Mikhaelis - Albert Suissa - Yael Elmaleh –
Maurice et Maida Assouly - Eugénie Nakach - William Zerbib - Sophie Jabes –
Jean-Pierre Amzallag - Lise Medini - Liora Elkeslassy - Al Cadosch et Valerie Salet -
Georges Asseraf - Stella & Leon Benchimol - George Edery - Samy Weizman - Michel Harroche -
Vivane Perez - Arash Deramnbash - Ruby Assedou - Elodie Pradon - Ludivine Turgeman –
Maud Vacaint - Patricia Grossmann - Sebatsien Pradon - Rachel Bourlier - Daniel Sibony -
Jacky Ohayon - Simon Skira - Melinda Cohen

La parole est donnée aux membres suivants
après le discours d’ouverture d’Arrik:

Ephraim Riveline
Robert Assaraf
Jacky Kadoch
Hassan Majdi
Samuel Kaspi
Charles Elfassy

Les lettres et textes d’ouvrages
de nos amis absents (en fin de ce PV)
ont été lues à ce forum

Sydney Ohana
Samuel Segev
Thérèse Zrihen-Dvir
Jamaa Baida
Said Sayagh
David Elmoznino
Aline Suissa-Gageot
Josiane Assouline-Mayer
Shosh Ruimy
Mohamed Elmedlaoui


Notre Association se dote d’un nouveau Vice-Président né à Marrakech

Dimanche 7 Décembre 2008

Mon cher Arrik,

C'est bien volontiers et avec honneur que j'accepte la vice - présidence que tu me proposes. Cependant pour l'AG du 11, mes occupations ne me permettent malheureusement pas d'être disponible.
Au plaisir de te rencontrer bien vite.

Amitiés
Sydney Ohana

Vendredi 5 Décembre 2008

Cher Sydney,

Je suis ravi de t'inviter à notre AG annuelle des Permanences du Judaïsme Marocain qui a lieu le Jeudi 11 Décembre 2008 dès 19H30 au Restaurant Marocain « Oriental Feeling » 102, Rue de Bercy Paris 75012 .

A l'ordre du jour, le rapport moral et financier de l’Association pour l’exercice 2008 ainsi que les perspectives pour 2009 et les années qui suivront. Cet ordre du jour avec les actions passées et futures sera envoyé dès la semaine prochaine par mail.

Enfin, je souhaite à cette occasion créer un comité d'honneur de notre association des Permanences du Judaïsme Marocain et je serais particulièrement heureux que tu en sois le Vice-Président. Tu représentes pour nous tous une figure exemplaire par ton engagement dans l'action humanitaire.

Notre ami commun Nino Levy m'a informé du don généreux que tu lui as remis pour participer à notre projet-phare de Marrakech-la-Juive. Reçois déjà mes remerciements bien reconnaissants. Dès réception du chèque, un reçu suivra. Dans cette attente, je te joins en attaché le projet en question de Marrakech-Juive pour lequel nous cherchons le financement.

Amical Shalom
Arrik




Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 17 dcembre 2008 : 00:18

Ouverture de l’AG
du 11 Décembre 2008
par Arrik Delouya Président

A Rapport Moral

Cette année notre Association des Permanences du Judaïsme Marocain reçois une cinquantaine de ses membres à son AG annuelle sue ses 1 500 sympathisants à travers le monde (12 pays) parmi lesquels 7 amis venus spécialement de Marrakech, 2 autres d’Amsterdam et enfin une quarantaine de France dont notamment 2 d’obédience musulmane et 5 autres d’origine chrétienne.

La qualité des participants est supérieure à celle de l’an passé et les responsabilités assumées par un rand nombre d’entre nous fait ressortir environ 1 200 Heures de travail de bénévolat par mois, en France et à l’étranger. Cela se traduit autour des actions de notre Conseil d’Administration. En plus des 35 heures / semaine dédiées par Arrik Delouya à Paris mais également lors de ses missions régulières sur le terrain au Maroc, en Espagne, en Israël, il est des membres et amis qui apportent leur expertise tant en France pour piloter quelques actions qu’à l’étranger pour en assurer le suivi.

Tout récemment, nous nous sommes dotés d’une équipe de pros d’Israël composée de leur fer de lance Asher Knafo d’Ashdod en charge de la Revue Brit, de David Elmoznino originaire de Mogador et vivant à Eilat en qui passe une partie de sa retraite à œuvrer pour notre association, de Thérèse Zrihen-Dvir originaire de Marrakech et demeurant à Beer Yaacov qui, sans discontinuer, nous apporte son aide efficace en relectures, traductions et conseils, de Josiane Assouline-Mayer de Jérusalem, bientôt d’Orna Baziz et de Shosh Ruimy à peine intégrées à notre aassociation et d’autres encore…

En Suisse, Rony Ruimy a passé plus de 15 heures par semaine depuis 3 ans à revoir nos textes, à construire un site web, à traduire le livre de David Elmoznino….

En Espagne nos amis de la Casa de Sefarad de Cordoue sont en phase avec notre philosophe et vice-versa. Ils nous invité à leur Colloque de Mars dernier à Cordoue, ils se sont rendus 3 fois dans l’année à Paris et moi-même j’ai effectué 3 fois le voyage en Espagne pour les revoir et travailler avec eux.

Au Maroc, Canada, USA, Hollande et GB il en est de même.

Nous nous sommes dotés un Président d’Honneur en la personne de Robert Assaraf que nous rencontrons en moyenne deux fois par semaine pour le « passage de la mémoire » , puis d’un comité d’honneur composé de Ephraim Riveline que je rencontre très régulièrement pour structurer nos instances, Jacky Kadoch de Marrakech au téléphone, par mail et sur Skype de façon hebdomadaire…et pardon si j’en oublie….

Enfin, tout récemment, j’ai demandé au Dr Sydney Ohana né à Marrakech et demeurant à Paris de nous rejoindre pour agrandir notre groupe de lobby. Il a accepté la Vice-Présidence de notre organisation.

Un hommage sera rendu à ce forum à Richard Ayoun notre ami très cher et regretté co-fondateur et Directeur scientifique décédé prématurément en Mai dernier et pour lequel nous faisons paraître un numéro spécial de Brit en Janvier 2008 en son hommage en même que l’organisation d’un colloque dans les locaux de l’AIU le 22 Mars 2009 et d’une soirée parisienne au Centre Communautaire le 27 Janvier 2009.

Les 3-17 février 2008, nous avons participé aux « Journées du Judaïsme Marocain: Hommage aux Maîtres du Judaïsme Marocain » au Centre Communautaire de Paris. J’ai fait l’ouverture en planchant sur « Le patrimoine Juif Marocain d’aujourd’hui: Résistance ou Persistance? de l’Olympe à la Vallée des Pleurs «. Robert Assaraf a également animé et présider un panel, Richard Ayoun a fait lire par son frère une communication sur l’œuvre de Haim Zafrani….

Les 27-30 mars 2008, nous avons co-participé au Colloque International de Cordoue sur «Sefarad : Geografías y Miradas de la Memoria - Séfarade : Géographies et Regards de la Mémoire » organisée par les fondateurs de la Casa de Sefarad Sebastian de la obra et Rosana de Aza, sous le Haut Patronage du CRJM / Centre de Recherches sur les Juifs du Maroc que préside Robert Assaraf et avec la présence et le tutorat de la Filmoteca de Andalucía.Consejeria de Cultura.Junta de Andalucía.Córdoba, de la Communauté Israélite de Marrakech-Essaouira (Jacky Kadoch) et du Département d´Etudes Hébraïques de l´Université Paris 8 (Ephraim Riveline). Nous avons présenté une vingtaine de communications, en présence de nos amis juifs, musulmans et chrétiens mais aussi marranes de France, d’Espagne, de Turquie, du Maroc, des Etats-Unis…. Nous y avons inauguré une synagogue, la 1° du genre à Cordoue porta nt le nom d’Henri Cadoch de Marrakech décédé en 1992 ET Jacky son fils a offert un sefer torah.

Les actes de ce colloque sont en cours de compilation et de publication.

Le 26 Mai 2008 nous avons organisé un Colloque International à Marrakech sur le thème: ''Résistance et Persistance du Judaïsme Marocain: Mémoire brisée, mémoire en éveil et mémoire retrouvée''
[www.juif.org]

Ce colloque a été marqué par la participation de dizaines de chercheurs de renommée internationale originaires notamment du Maroc, de France, des Etats-Unis, de Grande Bretagne, d'Espagne et d’Israël.

Avec le concours du Département d'Etudes Hébraïques de l'Université Paris VIII présidé par le professeur Ephraïm Riveline, du Centre de Recherches sur les Juifs du Maroc (CRJM), créé par Robert Assaraf , du Groupe de Recherches et d'Etudes

sur les Juifs du Maroc (GREJM) animé par le professeur Jamaa Baida, de la Casa de Sefarad y de la Memoria de Cordoue , tout cela sous le contrôle et à l’invitation de Jacky Kadoch, président de la Communauté israélite de Marrakech, ce colloque a été l’occasion d’échanges féconds entre universitaires marocains, français américains, espagnols ou israéliens spécialistes de l’histoire et de la culture du judaïsme marocain..

Parmi les auteurs de communications se trouvaient :
Arrik Delouya (Président des « Permanences du Judaïsme Marocain),
Ephraim Riveline (Paris VIII),
Jacky Kadoch (président de la communauté Israélite de Marrakech),
Joseph Chetrit (Université de Haifa),
Jamaa Baida (GREJM, Université Mohammed V de Rabat),
Robert Assaraf (CRJM),
Hanane Sekkat (Faculté des Lettres, Fès-Saïs) ,
Jaime Sanchez Casas (Casa de Sefarad y de la Memoria de Cordoue),
Mina Elmghari par procuration (Secrétaire Générale de la Commission Nationale Marocaine pour l'Education la Culture et les Sciences auprès de l’UNESCO),
Mohamed Mezzine (ancien doyen de la Faculté des Lettres, Fès-Saïs),
Hassan Majdi (doctorant à l’INALCO & Paris 8) ,
Sebastián de la Obra, (Casa de Sefarad de Cordoue)
Rosana de Aza, (Casa de Sefarad de Cordoue)
Mohammed Hatmi, (Faculté des Lettres, Fès-Saïs),
Nessim Sibony par procuration (Los Angeles),
Khalid Chegraoui (Institut des Etudes Africaines à l’Université Mohammed V de Rabat),
Shmuel Segev (Israël),
Mohamed Elmedlaoui (Institut Universitaire de Recherche Scientifique de Rabat),
Saïd Gafaïti (Faculté des lettres et des sciences humaines, Saïs Fès),
Hassan Khallaf (de Demnate Doctorant à l’Université Cadi Ayyad de Marrakech), et Khalid El Gharib par procuration (« Khalid Art Gallery » de Marrakech).
En plus d’une dizaine de membres de notre association et de plus de 40 personnes de la communauté Juive locale de Marrakech et quelques amis musulmans locaux.

Ce colloque a été une belle opportunité pour ces chercheurs juifs, chrétiens et musulmans, d’étudier à la fois la spécificité religieuse et culturelle du judaïsme marocain, mais aussi ses relations avec son environnement musulman arabo-berbère, des relations caractérisées par une étonnante symbiose qui fit du Maroc une nouvelle Andalousie.

Tous ont souligné l’urgence d’une recherche pluridisciplinaire, à l’échelle internationale, en vue d’une meilleure connaissance du judaïsme marocain auquel se rattachent environ un million de personnes dans le monde, dont les 800 000 installés en Israël.

Les actes de ce colloque sont en cours de publication.

Nous avons rapporté un Projet-Phare sur « Marraklech-la-Juive » : Combien de temps reste-t-il avant que « Marrakech-la-Juive » ne disparaisse à jamais. Il est plus qu'impératif aujourd'hui de réaliser non pas un livre, un film ou des photos, mais le livre - le film - les photos qui recèleront l’ultime témoignage d’une des plus vieilles communautés juives en exil localement présente depuis 22 siècles. Au fil des ans la question se fait de plus en plus pressante: Combien de temps nous reste-t-il avant que ce trésor de culture ne parte en fumée complètement ?

La direction de ce projet a été confiée à: Arrik Delouya, le Coaching sur place: Jacky Kadoch. Le Chef de Projet: Myriam Tangi née à Paris de parents Marrakchis, accompagnée de Thérèse Zrihen-Dvir, écrivain, née à Marrakech demeurant en Israël.

Enfin Arrik a été investi d’une douzaine de missions exploratoires, d’évaluation et d’exécution au Maroc et en Espagne pour lancer des actions et des projets après un travail de terrain, aidé par plusieurs équipes. Le projet le plus avancé est celui de Séville de création de la première Fondation Sépharade du genre pour le compte de la Casa de Sefarad qui organise à cet effet un Colloque le 27 mars 2009 sur les « disaporas » en collaboration avec notre association.

Une opération d’envergure nous guette en 2009. L’organisation d’un Spectacle de Gala pour 800 personnes afin de remonter le nombre d’adhérents et de collecter des fonds pour cofinancer nos projets de création de collection de livres et de tout ce qui gravite autour de la mémoire.
Un Dîner chez Lison Chocron est également prévu pour des mécènes dans le même but et un voyage aux USA et au Canada suivra pour démarrer une opération de fund raising.

Nous devons conforter nos acquis en matière de travail de sensibilisation, de conscientisation et de levée de fonds. Nous devons faire venir vers nous plus de membres à nos réunions. Nous devons enfin créer un comité scientifique capable de faire des recommandations sur les choix de projets à lancer.

Hassan Majdi de Marrakech soutiendra sa thèse doctorat à Paris sous la direction du Pr Ephraim Riveline et du coaching d’Arrik Delouya en Juin 2009 sur « Le culte des saints et les pèlerinages des Juifs au Maroc »

Une nouvelle candidate à la préparation de thèse de doctorat vivant à Jérusalem d’origine marocaine : Proposition de sujet de recherche doctorale de Josiane Mayer née Assouline: « Les relations entre Juifs et Musulmans à Demnate: Mémoires Croisées d’une cohabitation exemplaire (1930-1960) «

B Rapport Financier
Les Recettes proviennent essentiellement des cotisations des membres entre 30 et 100 €uros.

Les Dépenses concernent les frais de missions, les aides aux étudiants doctorants et les frais inhérents aux évènements.

Environ 2000 € sont disponibles pour prendre en charge le projet de Marrakech-la-Juive sur un total requis de 25 000 €

Un rapport détaillé en guise de Bilan et CEG sera prochainement dressé par notre expert comptable Manou (Emmanuel) Vacaint avec l’aide de notre trésorier Henri Sisso.

Enfin, un reçu-cerfa est demandé aux Impôts pour 2009

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 17 dcembre 2008 : 00:20

Nouvelle composition du Conseil d’Administration
proposée par l’ancien CA et approuvée par l’AG

Bur Directeur
Arrik Delouya Président
Sydney Ohana Vice-Président
Henri Sisso Trésorier
Marcelle Illouz Secrétaire Générale

Administrateurs
Ephraim Riveline
Michel Edery
Maguy Szwarc
Lison Chocron


Comité Scientifique de notre Association Approuvé par l’AG

France
Ephraim Riveline riveline@noos.fr
Arrik Delouya arrik.delouya@wanadoo.fr
Sophie Jabès sophie.jabes@wanadoo.fr
Said Sayagh said.sayagh@orange.fr

Israël
Asher Knafo ashbrit@012.net.il
David Elmoznino elmoznin@netvision.net.il
Thérèse Zrihen-Dvir phoenix5@bezeqint.net
Orna Baziz baziz@macam.ac.il

Maroc
Hassan Majdi hassan6f@yahoo.fr

Canada
Emile Segev segev.emile@uqam.ca
David Bensoussan dbensoussan@sympatico.ca

Espagne
Sebastian de la Obra memorias@terra.es
Rosana de Aza memorias@terra.es

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 17 dcembre 2008 : 00:21

Lettres d’amitié de nos membres absents à l’AG



Shmuel Segev 9 Décembre 2008
2/96 Tzamarot Street
Herzlia 44634
Israël
GSM: +972 506 360 844
Tél Home +972 9 951 52 53
E-mails: s_segev@yahoo.com ; efrat@segevlaw.com


Cher Arrik,


Voila mes remarques pour la soiree du 11 Décembre 2008.

Je regrette beaucoup de ne pas etre parmi vous ce soir.

Depuis ma participation au colloque de Marrakech, le mois de Mai, 2008 je me sens comme un de vous.

En effet, et sans me rendre compte, dans mon dernier livre Hakesher Hamarocani (La Connection Marocaine), jai partage la meme vocation de l'Association Permanence du Judaism Marocain. J'ai essaye a rectifier l'image des juifs Marocains, qui sont venus en Israel depuis sa naissance en 1948.

Le succes de ces juifs dans tous les domaines de la vie en Israel - politique, economique, scientifique, militaire, litteraire et artistique - a permis aux autres Israeliens, de reconnaitre l'immense potentiel de ces juifs, dans le futur developpement de l'Etat.

C'est grace a des hommes comme Robert Assaraf, Arrik Delouya, Ephraim Rivline et beaucoup d'autres - que l'Association Permanences du Judaisme Marocain - a reussi dans sa vocation de faire connaitre la riche patrimoine du judaisme Maroccain dans ses divers aspects.

Moi meme, a la suite de ma visite au Maroc, j'ai commence a rechercher mes racines a Meknes, et je me suis concentre sur ma famille maternelle - Ben Kiki. Mon grand pere - le Hakham Shmuel Ben Kiki, etait le Av Bet din a Tiberiade et deux de ses ouvrages ont ete publie par le Mossad Harav Kouk a Jerusalem.

Cela m'a rendu encore plus fier de mes racines marocaines.

Je vous salut tous pour vos efforts que nous ont fait fier de notre riche patrimoine.


Shmuel





Jamaa Baida 7 Décembre 2008

Doctorat d’Etat ès Lettres et Sciences Humaines, spécialité :
Histoire contemporaine ( Université Michel de Montaigne-Bordeaux III).
Doctorat de IIIème cycle en Sciences de l’Information, de la Communication et de l’expression ( Université de Bordeaux III, France).
Licence en Histoire (Faculté des Lettres et des Sciences Humaines, Université Mohammed V, Rabat)

Professeur d'Histoire Contemporaine
Faculté des Lettres et des Sciences Humaines
Université Mohammed V-Agdal, Rabat, Maroc
B.P. 2079, Rabat-Riad10.104 Rabat- Maroc
Tél Dom: + 212 37 71 06 49
Tél Off: + 212 37 68 20 72
GSM: +212 68 65 96 26
Fax: + 212 37 77 20 68 (préciser le nom du destinataire)
E.Mail: jbaida@yahoo.fr ; jam.baida@gmail.com



Cher ami,

Très prochainement "Permanences du Judaïsme marocain" tiendra son Assemblée Générale. Je tiens à saisir cette occasion, au nom du Groupe de Recherches et d'Etudes sur le judaïsme Marocain, domicilié à l'Université Mohammed V de Rabat, à vous présenter toutes nos félicitations pour le noble travail que vous accomplissez. Plusieurs membres de ce groupe académique ont eu l'occasion d'en apprécier la qualité et le sérieux lors du colloque que vous avez organisé il y a quelques mois à Marraech.

La vocaton de Permanences du Judaïsme marocain étant de faire connaitre, sous ses différents aspects, ce pan de l'histoire marocaine, LE GREJM vous rejoint complètement dans ce souci d'histoire plurielle.

Le judaïsme marocain est désormais l'affaire de tous les Marocains, juifs et musulmans. Et sur le front qui est le nôtre, à savoir le front académique, nous déployons d'énormes efforts pour être à la hauteur de cette noble tâche.

Nos vives félicitations donc à Permanences du Judaïsme marocain et bonne continuation, mon ami Arrik.

Amitiés

Jamaa





Josiane Assouline-Mayer 8 Décembre 2008
7 Rehov Rakefet 85338 Lehavim Israêl Dom + 972 77 533 09 68
GSM: +972 50 575 63 00 E-mail: mayer.josiane@gmail.com

Chers amis, dirigeants et membres de l’Association Permanence du Judaïsme marocain,

Ne pouvant participer à l’assemblée générale de ce soir , je vous envoie un chaleureux bonsoir depuis Israël où je réside.
Je suis adhérente depuis Février 2007. Pas encore une année….. et me voilà « entraînée » (en total consentement) dans une aventure fascinante.

Bien qu’ayant quitté le Maroc très jeune, mon intérêt pour le Judaïsme marocain est ancien et profond ; mais depuis environ 4 ans, je suis passée « à l’acte » si je puis m’exprimer ainsi :
Ayant réalisé une recherche historico-généalogique indépendante dont le but était d’écrire la biographie d’un de mes ancêtres, Rabbi Meyer Barchéchath, originaire de Demnate, j’en ai commencé la rédaction courant 2007.

Je n’avais jamais vu Demnate et j’ai alors ressenti le besoin de m’y rendre afin de connaître ces lieux habités par la mémoire d’une communauté disparue.
Cette visite a été décisive puisque, pour l’organiser, je me suis adressée à l’Association Permanence du Judaïsme marocain et qu’avec l’aide d’Arrik Delouya, j’ai pu être accompagnée par un chercheur marocain lié à l’Association , Hassan Majdi , lui-même originaire de Demnate.

Depuis, les choses se sont enchaînées et sur la proposition d’Arrik , avec son aide et celle de Mr le Professeur Ephraïm Riveline, Directeur du Département d’Etudes Juives et Hébraïques à l’Université Paris 8, j’ai entamé une recherche doctorale sur la communauté juive de Demnate. Demnate, dont le nom même m’était inconnu il y a quelques années, m’est devenue très proche. A l’instar de certaines communautés juives marocaines, plus petites ou plus éloignées des centres urbains du Maroc au 20èmesiècle, elle a, en quelque sorte, été oubliée par les chercheurs.

Mise à part la thèse d’Ahmed Toufiq (1979) consacrée à l’histoire sociale des zones rurales du Maroc au 19ème siècle qui étudie, entre autre, la place de Juifs dans la société marocaine à travers l’exemple de Demnate, les études spécifiques sur les Juifs de Demnate sont rares sinon inexistantes. Or, Demnate semble avoir été un cas exemplaire et séculaire de cohabitation entre les communautés juive et musulmane en milieu berbère. Une profonde symbiose judéo-berbère s’y est développée au fil des siècles, caractérisée par sa qualité et sa continuité
Avec l’instauration du Protectorat français au Maroc en 1912 mais surtout après la pacification du bled et la création de l’école de l’AIU, la communauté juive connut des changements qui la firent évoluer vers la modernité tandis que la communauté musulmane restait à l’écart de cette évolution.

Dans quelle mesure ces changements ont-ils altéré les relations entre les deux communautés ? La symbiose sociale s’est-elle poursuivie jusqu’au grand départ des Juifs ? Je me propose dans cette recherche de tenter de répondre à ces questions en recueillant les témoignages de Juifs et de Musulmans ayant vécu ou vivant encore à Demnate afin de mieux comprendre la spécificité des relations entre les 2 communautés dans la période 1930-1960, d’en analyser les différents aspect et d’évaluer les changements inhérents à la pénétration française.
L’étude des relations entre les deux communautés dans tout le Maroc est en passe de devenir très prochainement une question strictement historique, dont l’étude ne sera accessible qu’à travers les textes écrits. Ce qui est vrai pour les autres communautés du Maroc l’est encore plus pour Demnate puisque les travaux passés la concernant sont rares et les sources écrites rarissimes. D’où la nécessité absolue et urgente de recueillir l’histoire orale tant que les anciens sont encore en vie. L’extrémité est presque atteinte.

J’espère pouvoir relever ce défi. Le travail déjà accompli par l’Association et ses dirigeants dans la région de Marrakech est pour moi un encouragement et un soutien. « Ichar Koah ! »

Avec toute mon amitié Josiane




Zrihen-Dvir Thèrèse 9 Décembre 2008
P.O.Box 10197 Beer Yaacov 70300 Israël
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GSM: + 972 50-2728021
E-mail : phoenix5@bezeqint.net
Web Site: [www.therese-dvir.com]
[he.wikipedia.org]
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Thérèse Zrihen-Dvir, qui nous dit dans ses phrases simples


Récemment l'organisation des juifs du Maroc a subi plusieurs sérieux remous: le plus dramatique d'entre eux est évidemment la réalité que nous confrontons actuellement avec la presque disparition de notre présence physique à Marrakech, qui entraîne avec elle l'anéantissement de toute relique, tout signe d'une civilisation qui jusqu'aux années 1950 jouait un rôle prépondérant au Maroc, soit dans sa constitution, dans sa culture, dans son économie et son progrès. Il est plus qu'impérieux aujourd'hui de nous unifier afin de glaner le reste des vestiges de cette communauté. On le doit à nous-mêmes, à notre prochaine génération, à l'histoire globale et au peuple juif en particulier. Le projet Marrakech la Juive a été principalement conçu à cette intention. Ignorer, ou bien remettre à plus tard ce projet serait tout comme jeter à la poubelle l'héritage entier de nos ancêtres.

Je dois confesser que récemment, j'ai été pratiquement envahi par un apport très riche de témoignages écrits par des écrivains dont moi, Thérèse Zrihen-Dvir, je fais parti. Ces vétérans ou novices ont senti comme moi le danger et le besoin de reproduire en forme de livres leurs mémoires, qui en toute sincérité ne sont rien d'autre que la description minutieuse de leur vie dans le Mellah de Marrakech. Cela a commencé par l'écriture des refrains chantés dans les rues et s'est perpétré jusqu'à la description intégrale d'un mode de vie que le vent a emporté.
Tous ces écrits, dans leur forme archaïque ou stylée, sont une partie essentielle et intégrante à cet héritage et donc, il est nécessaire de les immortaliser.

Qu'aurait été la Grèce sans l'Odyssée, sans les nombreux poèmes qui parlaient, jouaient, dépeignaient un temps à jamais perdu tandis que d'autres sculptaient, gravaient et immortalisaient leurs légendes.

L'histoire de France a été de toujours écrite par des écrivains, que je n'oserais citer tant il y en avait, chantée par des troubadours, et reproduite par des peintres et des sculpteurs. Nous avons aussi, quelques uns, qui intentionnellement ou non, ont servi de trame à l'histoire de notre communauté, et ils ont tous besoin d'un support quelconque pour être reconnus.

Après presque six ans de travail et de recherches, j'ai réussi à écrire six livres dont cinq se rapportent à notre communauté de Marrakech:

Le Bras Long de la Justice Divine (Anglais) publié aux USA par Barnhardt & Ashe, roman qui analyse et suit la justice divine à travers une jeune fille et un jeune homme de notre Mellah, un procès conduit dans des circonstances exceptionnelle au sein d'une synagogue et le drame qui s'en suit pour deux familles juives les Sarfatis et les Marcianos (Les noms sont fictifs)


Les Mémoires d'une Juive de Marrakech, autobiographie qui mets en relief la vie dans le Mellah, la pauvreté, la lutte pour la survie, l'éducation scolaire et patriarcale dans les synagogues, les mœurs, la religion, mais surtout ce front juif que nous formions tous devant le danger. La vie d'une jeune fille depuis sa naissance et son acheminement jusqu'en terre sainte où elle s'intègre et même réussit à occuper une position importante dans son nouveau pays.

Contes et Légendes du Mellah de Marrakech, est un recueil de légendes et de petites anecdotes régulièrement narrées aux enfants et aux adolescents du Mellah de Marrakech. Beaucoup de rires, de sérieux et surtout de morale.

Perle et le Légionnaire Français, décrit un mariage arrangé entre une jeune fille de treize ans de Fez et un paysan de vingt, de l'Ourika. Tous les deux sont unis devant Dieu mais sont incapables de former en fin de compte un couple, l'un à cause de son analphabétisme complet et l'autre de sa candeur qui fait d'elle une pauvre victime.

La Chasse à l'Arc en Ciel, raconte les périples d'un jeune garçon de douze ans du Mellah de Marrakech qui pour sauver son frère âgé seulement de trois ans, de l'esclavage, de la conversion à l'Islam, ou de l'assassinat pur, commet un crime pour se défendre. Il quitte le Maroc clandestinement, aidé par l'agence juive et débarque en France jusqu'à son départ en Israël. À travers lui, on comprend mieux le genre de vie que les juifs confrontaient au Maroc et plus tard en Israël. Les souffrances que le jeune homme endure n'auront jamais raison de son espièglerie, de son humeur imbattable et surtout de son ingéniosité.

La survie de notre héritage Marocain a besoin de notre soutien à tous, de l'existence et la perpétuation de notre organisation cad de notre association des Permanences du Judaïsme Marocain, car sans elle, les juifs du Maroc n'auront plus aucune attache. Ces derniers liens qui nous relient, qui nous identifient, casseront et de notre communauté plus rien ne survivra.




Said Sayagh 8 Décembre 2008
423, avenue Folco de Baroncelli
34160 Boisseron, France
Tél : + 33 4 67 86 41 48
GSM: +33 6 63 24 38 20
E-mail: said.sayagh@orange.fr
Agrégé d’arabe, docteur en Histoire; il a publié aux éditions du CNRS :
La France et les frontières maroco-algériennes de 1873 à 1902, Paris, 1986.

Dernier Titre en cours de publication : L’autre juive Solikha la tsadik Thème : Le martyre d’une jeune juive marocaine de Tanger, exécutée à Fès en 1834.


Mon Maroc sans judaïsme n’est pas le Maroc. Mon Maroc sans les juifs n’est pas la Maroc. Ce n’est pas que je regrette le Mellah. Le Mellah n’est ni une terre promise ni un paradis perdu. Mais les enfants qui courent entre Derb Sekkakine, les boutiques des orfèvres, celles des tailleurs, Cherabli, passementiers, etc.…Les noms, les prénoms qui s’entendent à haute voix : « Douidou zib lqftan min °and °amtk Friha ».

Je ne suis pas dans la confusion. Mais la confusion entre les sons « S » et « ch », entre « z » et « j » résonne encore dans ma bouche et dans ma tête, comme elle a résonné dans la bouche de mes parents, de leurs grands et arrières grands parents.

Un trésor retrouvé et conservé dans un musée est un trésor quasiment mort. C’est pour cela que l’évocation n’est pas vaine nostalgie, mais souffle qui relie hier à aujourd’hui et remet les traces du passé sur les pas du présent qui avance.

C’est cela la permanence. Retrouver la trame de la broderie, la continuer et s’émerveiller devant le travail bien fait. C’est ce que fait l’Association et le fait bien.



Un poème

Où étais-tu où étais-je quand s’est levée la nuit
Et que les jours ont noirci noirci
Et que les vert-de-gris grosses plantes fétides
Ont immolé les agneaux immolé les agneaux
Les agneaux par milliers de milliers
Et le sang des corps frêles a coulé coulé
Rouge rouge dans le noir noir de la nuit
La lumière qui brillait cette nuit
Etait-elle une lumière
Elle brillait de ce gris
Si gris si gris qu’il est noir
Elle est noire la lumière noire l’as-tu vue
Au zénith de la nuit du silence
Tous les cris tous les feux toutes les suies
Toutes les femmes tous les hommes tous les enfants
Pas un bruit dans ce noir nuit de nuit

Said Sayagh






Mohamed Elmedlaoui Rabat 29 11 2009
Ancien de Paris 8
Institut Universitaire de la Recherche Scientifique Rabat
BP 6287 Avenue Allal El-Fassi Rabat-Instituts Maroc
Tél Rabat Domicile Fixe: +212 37 231 706 E-mail: elmedlaoui@yahoo.fr
Page prof: [www.iurs.ac.ma]
E-mail: elmedlaoui@yahoo.fr

Chers amis de l'AG de Permanences du Judaïsme Marocain

Je vous salue, toutes et tous, et je remercie notre ami Arrik Delouya, Président Fondateur des Permanences du Judaïsme Marocain de m'avoir mis au parfum de votre évènement.

Cela m'a donné envie de vous communiquer ces quelques mots en témoignage et en guise de communion, à défaut de pouvoir avancer de quelques jours mon prochain voyage à Paris pour participer au colloque "Patrimoine des Juifs du Maghreb: Miroir d'une diversité culturelle" (Paris 14-16 décembre 2008).

Depuis que j'eus le bonheur de faire la connaissance de notre ami Arrik, et par la suite, de notre magnifique ami Jacky Kadoch, Président de la Communauté Israélite de Marrakech, ainsi que de beaucoup d'autres membres de l'Association à l'occasion du colloque tenu à Marrakech le 25 mai 2008 et qui m'a notamment permis de renouer avec mon ami, Prof. Ephraïm Riveline, un large pan, jusqu'alors flottant, de mes points d'intérêt dans le domaine de mes recherches sur le patrimoine judéo marocain semble sérieusement avoir trouvé un socle d'ancrage.

Le début de cet ancrage a pris la forme d'un projet d'action de développement socioculturel local axé autour d'un circuit de tourisme culturel rural et de pèlerinage judéo marocain dont le noyau serait un musée local dans le village carrefour de Talegjount au piedmont sud du Haut Atlas, à l'antipode sud-ouest de Demnat par rapport à l'Atlas.

Les lieux de pèlerinage consistent en deux cimetières juifs sur place et en un petit mausolée à la mémoire de Rabbi Isaak Luria, tous à restaurer et à mettre en valeur sous la protection de la collectivité locale et d'une association locale très active qui a déjà fait ses preuves.

Le projet a déjà fait l'objet d'une visite sur place de ma part, invité par ladite association au moi de juillet 2007 ainsi que d'une discussion assez avancée de la part des participants au colloque de Marrakech à laquelle le président de l'association de Talegjount, M. Abdelmalek Bazzi, avait été empêché en dernière minute de participer à cause d'une hospitalisation subite de sa sœur.

A vrai dire, en plus de mes recherches, ces dernières années, sur beaucoup d'aspects de la culture hébraïque en général (linguistique, littérature, etc.), sur certains aspects culturels du judaïsme en particulier (interreligieux, kabbale) et tout particulièrement sur le patrimoine judéo marocain comme cas spécifique (identité, musique, syncrétismes culturels judéo musulmans), ce sont surtout les manifestations rurales de ce patrimoine au Maroc profond,


qui me tiennent le plus à cœur de plus en plus. Car, si, comme le dit notre ami Arrik dans le descriptif du projet Marrakech la juive, "L’oubli est un abîme sans fond au regard de

l’éternité" qui s'approche chaque jour, depuis un demi siècle, de la mémoire commune du Judaïsme marocain en général, la mémoire particulière du judaïsme rural du Maroc profond, le plus ancré pourtant dans l'histoire du Maroc et le plus proche - d'après ses formes et ses manifestations - de celui des temps et des espaces bibliques, se trouve être le pan le plus proche encore du bord de cet abîme, et ce pour des raisons culturelles propres à la conscience culturelle marocaine en général, où il n'y a que les espaces des grandes cités du centre qui soient, jusqu'ici, reconnues comme véritables espaces historiques et de mémoire. Or, si, comme l'a bien souligné M. André Nouschi lors du dernier colloque tenu à Paris (Sorbonne 3-6 novembre), le judaïsme maghrébin en général constitue aujourd'hui une profondeur spirituelle inégalable pour le judaïsme universel, que ce soit en Europe, en Amérique ou en Israël, le judaïsme du Maroc profond, aux souffles bibliques, reste le bas-fond de cette profondeur. Pour mesurer le degré de réalité de cette assertion, il n'y a qu'à penser à cette mine de rabbins et de religiosité que constitue les originaires du Maroc pour les communautés juives à travers le monde, y compris en Israël, chose soulignée notamment il y a quelques semaines par un intervenant dont je ne me rappelle plus l'identité, lors des travaux du colloque "Judaïsme marocain contemporain et le Maroc de demain" (23 octobre 2008, Hyatt Regency – Casablanca).

Pour revenir au projet de Talegjount, il s'agit d'un projet d'action transposable dans plusieurs endroits de ce Maroc profond, à commencer par la petite ville de Demnat, tout près de Marrakech, qui a déjà fait l'objet d'une proposition analogue discutée elle aussi lors dudit colloque de Marrakech sur la "Permanence du judaïsme marocain". D'autres localités comme Aqqa, Ifran, Iligh ou Tinghir sont encore plus représentatives de ce judaïsme rural dont les vestiges matériels et immatériels s'effacent de jour en jour en l'absence d'une mise en valeur qui les fasse appropriés par les collectivités locales concernées en tant que patrimoine partagé.

Les complémentarités ne manquent donc heureusement pas; surtout que sur un autre plan, d'autres actions sont en cours de conception et de préparation ici au Maroc. Par exemple, la Commission Nationale de l'Unesco vient de programmer pour Essaouira deux journées (18-19 décembre 2008 et 16-17 janvier 2009) de sensibilisation des jeunes marocains aux aspects multidimensionnels de la culture marocaine plurielle, dont le patrimoine religieux commun, et ma femme, Najed Youssfi, enseignante de Français vient d'être pressentie pour faire participer ces élèves de lycée à cette action. En plus d'ateliers de sensibilisation par créativité, d'expositions photographiques pertinentes, de visites guidées dans des lieux de culte et de pèlerinage judéo marocains notamment, le programme définit le cadre général de cette action en ces termes:
"Cette Rencontre est la première étape d'un programme riche et ambitieux, de sensibilisation et de développement du dialogue interculturel par le biais des patrimoines religieux matériels et immatériels au Maroc. La seconde étape étant la production et la diffusion d'outils didactiques favorisant le dialogue interculturel par le biais du patrimoine".

Une fois réalisé, le programme de « Marrakech la juive » constituera donc non pas seulement une source d'information et de documentation pour ce dernier type d'actions qui se profile ici au Maroc, mais représentera également et en même temps un modèle de travail. Que peut-on donc attendre de mieux comme aspects de complémentarité d'intérêt et comme moment propice?
Je souhaite plein succès à votre AG be-ezrat Ha-Shem, inhallah.






Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 17 dcembre 2008 : 00:23

Comité Scientifique de notre Association


Bonjour

Un Comité Scientifique de notre Association des « Permanences du Judaïsme Marocain » est en cours de constitution avec votre (ta) participation effective, souhaitée mais aussi souhaitable !!!!

Il sera doté d'éléments de plusieurs pays capables de communiquer en temps réel en utilisant les medias les plus efficients et performants. Il devra prendre des décisions rapides et de façon flexible à l'inverse du travail de lenteur des Universités et Centres de Recherche.

Les personnes faisant partie de ce Comité ont été inventoriées par notre association mais s’ils demeurent dans plusieurs pays. Leur but est de contribuer efficacement par leurs conseils et recommandations littéraires et / ou scientifiques.

la coordination et la direction sont assurées par Ephraim Riveline exerçant la fonction de responsable de la discipline des Etudes Juives et Hébraïques au sein de l’Université de Paris 8.
Il sera secondé de façon permanente par Arrik Delouya

La première recherche qui débouchera sur un ouvrage concerne les 180 âmes juives (73 familles) qui vivent encore à Marrakech. Cette recherche semi – directive avec magnéto et papier crayon sur la base d’un questionnaire pré-établi sera menée par un membre de l’association de Paris et secondé par des étudiants qui travailleront en binôme avec des chercheurs d’un bon niveau. Ce livre sur la « mémoire » de la population juive du Maroc sera largement diffusé dans notre Collection en cours de création.

Enfin cette équipe organisera des colloques ainsi que des journées d’études d’un pays à l’autre chaque année.

Merci de me donner ton accord rapidement pour ta participation à ce Comité afin de faire valider une telle décision lors de notre Assemblée Générale de ce Jeudi soir

Amitiés

Arrik

Comité Scientifique de notre Association
Approuvé par l’AG

France
Ephraim Riveline riveline@noos.fr
Arrik Delouya arrik.delouya@wanadoo.fr
Sophie Jabès sophie.jabes@wanadoo.fr
Said Sayagh said.sayagh@orange.fr

Israël
Asher Knafo ashbrit@012.net.il
David Elmoznino elmoznin@netvision.net.il
Thérèse Zrihen-Dvir phoenix5@bezeqint.net
Orna Baziz baziz@macam.ac.il

Maroc
Hassan Majdi hassan6f@yahoo.fr

Canada
Emile Segev segev.emile@uqam.ca
David Bensoussan dbensoussan@sympatico.ca

Espagne
Sebastian de la Obra memorias@terra.es
Rosana de Aza memorias@terra.es

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 17 dcembre 2008 : 00:24

8 Publications proposées à notre association

Dans le cadre de la création de la « Collection des Permanences du Judaïsme Marocain »



1° Publication en cours avec notre Association

« Palais et Jardin «
par David Elmoznino né à Mogador et demeurant à Eilat en Israël
Traduit de l’hébreu en Français par Rony Ruimy demeurant en Suisse


Marrakech, une cité millénaire, dont les origines sont enfouies dans les récits et les secrets de la grande place de la ville.

La place Djamaâ-El-Fna, bordée de petits cafés idylliques surmontés de vastes vérandas où touristes et autochtones prennent place en sirotant leur thé, captivés du haut de leur observatoire par l'incessant spectacle se déroulant sous leurs pieds.

Le monde entier semblait s'être donner rendez-vous dans ce périmètre magique dont les acteurs principaux sont les colporteurs et camelots installés à l'intérieur d'un cercle formé de badauds, les mangeurs de verre, les magiciens, les diseurs de bonne aventure, les raconteurs d'histoires, les joueurs de flûte charmeurs de serpents . . .

. . . Salma caressait délicatement la Tebah et l'effleurait de son chiffon humide. Le Heikhal, le Aron Hakodesh où se trouvaient les rouleaux de la Torah rangés dans leurs longs cylindres, était d'un autre âge, antique et patiné. La Parokhet qui le recouvrait était pâle, usée, les lettres d'or à peine lisibles qui l'ornaient, flottaient intemporelles dans l'espace. Salma, respectueuse, l'observait à distance, Ses yeux fixaient les caractères hébraïques qu'elle découvrait pour la première fois de sa vie…
.
David Elmoznino est né en 1944 au Maroc et émigra en Israël à l'âge de 10 ans. Bien plus tard, lors d'un voyage-pélerinage, il reverra son ancienne patrie, envers laquelle il cultiva une profonde nostalgie qui suscitera en lui le besoin d'écrire ces récits.

David Elmoznino est né à Mogador-Essaouira en 1944 et fit sa Aliya en Israël à l'âge de 10 ans, une Aliya qu'il évoque par petites touches délicates dans le récit, Doctoresse privée. Dans cette collection de récits aussi divers que variés, David Elmoznino nous livre quelques uns de ses souvenirs d'enfance longtemps enfouis dans sa mémoire d'enfant. Des pages écrites d'une seule traite, après un voyage-pèlerinage au Maroc qu'il retrouve bien des décennies plus tard et qu'il évoque dans le récit Fassoulia. C'est alors que s'éveillent en lui nostalgies, réminiscences, voix et échos de ce passé-récent et que remontent à la surfaces images, odeurs, sensations enfouies depuis dans la mémoire pure de l'enfance.




Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 17 dcembre 2008 : 00:26

2° Publication en cours avec notre Association

Thérèse Zrihen-Dvir née à Marrakech demeurant en Israël

Le 1er Novembre 2008
Thérèse Zrihen - Dvir
Boite Postale 10197
70300 Beer Yaacov - Israël

À l'attention du Dr. Arrik Delouya,
Président de l'Association Permanences du Judaïsme Marocain.
Objet: Publication de mon oeuvre : « Les Mémoires d'une Juive de Marrakech »

Cher Arrik
Suite à notre entretien téléphonique de ce jour, je vous fais part de mon souhait de faire publier sous forme d'un livre mon œuvre de trois cent soixante pages environ mon œuvre intitulée « Les Mémoires d'une Juive de Marrakech ».

Mon livre traite d'une part le contexte historique, social et le statut légal des juifs de Marrakech pendant et après le protectorat français. Mais c'est surtout l'histoire d'une jeune fille née au Maroc, à Marrakech, à la fin des années 1940. À travers les étapes de son étonnante biographie, le lecteur est offert des flashs sur l'héritage coloré du mode de vie des communautés juives de plusieurs villes et particulièrement celui de Marrakech.

Le livre couvre aussi les mœurs, le confinement, la destitution, l'autonomie, les restrictions religieuses en passant évidemment par l'éducation officielle et patriarcale de la communauté juive de Marrakech. Les superstitions et les valeurs, l'innocence et la corruption, l'égalité et le snobisme social, les mariages arrangés et les mariages mixtes – Le livre révèle l'existence d'une société complexe pleine de contradictions et de coutumes fascinantes, mais bien ancrées. Le Mellah où ils résident est largement dépeint.

L'autobiographie commence par la naissance de Marie, enfant non désirée chez sa jeune mère qui avait été préalablement abandonnée par son mari. Tout de suite après son premier échec conjugal, elle épouse un autre homme, qui s'avèrera plus tard être un alcoolique invétéré. Tout cela occasionnera des souffrances supplémentaires et toute une multitude de problèmes dans la vie de l'enfant.

Pendant l'enfance de Marie, les Juifs du Maroc doivent faire face à un dilemme; doivent-ils opter pour l’émigration en Israël qui est par ailleurs sérieusement impliquée dans un dangereux conflit contre ses voisins arabes; ou bien n'est-il pas simplement préférable de se contenter de cette existence peu propice parmi la population arabe marocaine? Et si les lois empiraient sous le régime d’un roi musulman après le départ forcé des Français? Seront-ils sujets aux persécutions à cause de leurs convictions religieuses? La majorité des Juifs marocains sont les descendant directs des réfugiés juifs qui s’étaient enfuis des pays d’Europe où ils étaient poursuivis et persécutés depuis le Moyen Age jusqu’à la période contemporaine.

En espérant obtenir votre accord et votre soutien pour la publication de mon oeuvre, je vous prie de croire, cher monsieur Delouya, en mes respectueuses salutations.

Thérèse Zrihen-Dvir

Les Mémoires d'une Juive de Marrakech
par Thérèse Zrihen-Dvir
Synopsis et critique


C'est essentiellement une oeuvre décrivant la vie d’une adolescence et ses périples au Maroc et plus tard en Israël. Le livre relate aussi la lente agonie d'une civilisation riche et d'un héritage qui s’est estompé du fait de la discrimination manifeste, de la désertion et de la pauvreté.
À travers les regards étonnamment sagaces de l’enfant, nous observons aussi bien la façon dont la société juive marocaine est constituée, ainsi que les premiers pas ultérieurs du jeune état juif, Israël.

Le rabbin, son grand-père paternel, était un homme riche et puissant qui, pour des raisons absolument indéfinies se désintéressa complètement de cette petite-fille non voulue.
Le pilier essentiel sur lequel Marie s'appuiera durant son enfance sera inévitablement son grand-père maternel qui l'aime profondément, mais qui était malheureusement trop vieux et trop malade pour la soutenir efficacement dans ses combats pour la vie.

Durant sa croissance, Il devient clair qu'elle est dotée d’une intelligence exceptionnelle et rare pour le niveau local. Elle saute des classes dans le système scolaire et subit en contrepartie le dédain de ses camarades de classe qui ne manifestent aucune disposition pour l'incorporer dans leurs groupes de jeux et l'associer à leurs activités. Malgré tous ses bouleversements émotionnels et la vie effrayante qu'elle a menée, elle reste pure et d'une naïveté désarmante.

Marie assiste avec appréhension aux départs clandestins pour l’Etat d’Israël de centaines de familles de Marrakech, la ville de sa naissance, et également des autres villes marocaines. Ont-ils pris la décision adéquate ou la regretteront-ils à l'avenir? Qu’adviendra-t-il de la masse des Juifs restant au Maroc et pourra-elle maintenir l'héritage juif exubérant qui s'est constitué tout au long des siècles?

Marie consent à contrecoeur à rendre visite à son étrange père en Israël. À ses côtés, le lecteur traverse de long en large le nouveau pays et découvre les difficultés et les défis auxquels celui-ci doit se confronter pour absorber de façon satisfaisante des Juifs du monde entier. Les juifs marocains, elle est prévenue, sont catalogués et subissent une discrimination du fait de leurs racines séfarades et, en ce qui les concerne, on généralise à tort et à travers. En dépit des obstacles promis, Marie décide de se fixer définitivement en Israël. Enveloppée du manteau noir de l’obscurité profonde de la nuit elle quitte le Maroc et se met en route pour cette nouvelle terre, pleine d'espoir et d'agitation. A-t-elle quelque chance de réussir sous l’influence de cette société étrangère et bizarre ? Pourra-t-elle trouver en Israël ce bien-être dont elle avait été privée au Maroc ? La première partie du livre finit avec Marie en route vers Israël.

La deuxième partie du livre dépeint les tribulations qui assaillent les nouveaux émigrants marocains dès leur arrivée en Israël. Leurs efforts pour accéder au final avec succès à la société Israélienne et pour en faire partie intégrante, se reflète à travers les épreuves et les succès de la jeune femme.

Elle fait connaissance avec le kibboutz qui était une enclave protectrice à l'intérieur de laquelle toute une palette d'expériences individuelles, de façons de vivre et de philosophies, pouvaient s'exprimer. Tous ses membres étaient autant de livres ouverts où chacun pouvait lire et méditer à volonté. Les survivants de l'holocauste, mémoires vivantes des pires crimes contre l’humanité,

rappelaient sans cesse les consciences à l’ordre par les numéros tatoués sur les bras. Leur lutte permanente pour la survie dans leur nouvelle patrie constituait un élément essentiel de la sociologie du kibboutz. Leur touchante dignité, leur foi et leur fervent désir d’en faire une réalité avaient rendu ce miracle possible, et celui-ci devenait chaque jour plus tangible à travers les formidables exploits de l'Etat d'Israël.

Les jours sombres des commémorations de l’Holocauste suivaient immédiatement les festivités de la Pâque. La télévision et la radio commentaient les mobiles incompréhensibles et les desseins impénétrables qui poussèrent l’ensemble d’une nation à souhaiter l’extermination silencieuse de tout un peuple. Puis, sur le petit écran, l’horrible défilé des squelettes ambulants, des enfants décharnés, des fours crématoires et des humains parqués comme du bétail firent brutalement revivre le cauchemar. Les hurlements des sirènes mirent la nation entière au garde-à-vous, recueillie à l’unisson autour de la mémoire des six millions d’âmes innocentes mortes sur l’autel de la barbarie nazie. Quelques jours plus tard, on célébrait la commémoration des soldats israéliens tombés pour la défense de la patrie. Des débats sur le thème du sacrifice de ces courageux soldats furent organisés dans les écoles et dans les différentes institutions nationales, quelques-uns offrant même des descriptions détaillées de leur vaillance. Les cimetières militaires étaient littéralement envahis par les proches des soldats défunts, évoquant alors des tapis de fleurs printanières d’où émergeaient laconiquement les froides pierres tombales. À Givat-Brenner, les membres du kibboutz, les volontaires et les nouveaux immigrants se groupèrent autour d'une sculpture commémorative géante qu’ils couvrirent de fleurs et au pied de laquelle ils déposèrent un parterre de bougies. Quelqu’un récita un poème, d’autres louèrent la bravoure du soldat israélien. Tous avaient les larmes aux yeux.

“Il n'y a pas de victoire ou de défaite dans les guerres, sur lesquelles ne plane que l'ombre inévitable de la mort. Elle est l’ultime vainqueur. Je me demande toujours qui est le plus chanceux : le soldat mort à la fin de son périple sur notre terre tourmentée et qui trouve finalement le repos au paradis, ou le combattant perpétuellement aux aguets, défiant les éléments déchaînés contre lui afin de pouvoir survivre ?” songea Marie.


La critique
par Barbara Ardinger Ph.D Miami USA


Le récit démarre merveilleusement! D'emblée le ton est donné par un intelligent discours qui plonge le lecteur dans l'ambiance de l’histoire et celle du drame qui couve.

Cette enfant va-t-elle grandir pour devenir Simone Weil ? Cendrillon ? Il y a bien des années, quand j'étais à l'université, j'avais lu un roman français intitulé « Le Juste ». Je suis convaincue que Marie grandira pour devenir un ‘Juste’ dont la présence éclairera le monde, même si cela n'est que partiellement. Votre oeuvre me rappelle aussi les romans de Camus et de Kim Chernin, et l'art de Marc Chagall. Le ton de votre prose est magique. Lire votre oeuvre c'est comme lire un conte de fées et, en effet, l’apparition de Marie parmi les garnements qui peuplent les rues du Mellah, la présente comme une petite princesse de conte de fée. De même, le troc qu'elle fait avec ses bijoux rappelle les éléments d'un conte de fées. Le lecteur est immédiatement enchanté, et l'enchantement du récit de cette adolescente dans un pays étranger capture et séduit le lecteur tout au long du livre.

La structure du livre est inhabituelle. Non seulement le narrateur relate des évènements historiques, mais il s'en sert de trame pour faire également des commentaires de nature philosophique mâtinés à l'occasion d'un brin de théologie ou de quelques remarques sur la politique Marocaine. Les changements soudains des conditions de vie de Marie, sont les éléments même qui composent traditionnellement les contes de fées, comme "Il était une fois", "soudainement" et "immédiatement". La vie de Marie prend donc des tournures rapides qui la rapprochent et l’éloignent de nous mais où la plupart des lecteurs identifieront aisément le vilain petit canard solitaire qui deviendra un cygne splendide durant les étapes ultérieures du récit. L'élément surnaturel (le fantôme de Pépé) apporte une touche excellente qui n'est ni à sensation, ni inopportune.

Le thème de ce livre est en principe l'histoire de la vie de Marie jusqu'à son départ pour Israël, juste avant la Guerre de 1967. La vie de Marie est, c'est le moins qu'on puisse dire, mélodramatique.

Les caractères des autres personnages du livre sont également finement ciselés. Le contexte familial est extrêmement compliqué, avec un père manquant qui, à la fin de sa vie, se rend compte des torts qu'il a causés à sa fille, et avec des grands-parents affectueux mais appesantis par leurs problèmes personnels et leur maladie. L’illustration de Mémé adonnée aux analgésiques est excellente et réaliste. Fanny, par exemple, est une mère immature, et égocentrique préoccupée seulement par ses soucis, mais qui tente aussi de temps à autre d'améliorer la condition de sa fille. Le fait qu'elle et Marie soient parfois capables de s'entendre mais aussi de se battre férocement ensuite, ajoute du réalisme à leurs relations. De même, les tantes et oncles de Marie (particulièrement Sylvia et Maurice) sont bien dépeints. Maurice est un oncle sympathique; même si toutefois on est choqué quand il gifle Marie, sa réaction étrangement violente est compréhensible.

Les hommes dont Marie tombe amoureuse (particulièrement M. Ben) sont moins bien dépeints, mais cela est aussi bien équilibré en rapport avec le rôle qu’ils jouent dans sa vie, à l’exception de Philipe. Ils ne sont en effet, que quelques aimables figures passagères pour lesquelles Marie


n'éprouve qu'un petit béguin d’adolescente. Plusieurs personnages secondaires, comme le gouverneur et sa famille, sont aussi très bien dépeints.

Cette famille de Juifs marocains vivant durant des périodes troubles, ne peut être comparable à la famille Américaine TV typique. Leurs comportements et leurs modes de vie différents captiveront les lecteurs et éveilleront leur soif d’approfondir leur connaissance des diverses civilisations du monde. La vie des Juifs elle-même est généralement extrêmement intéressante. Cela change du «Violoniste sur le Toit », avec son cliché d'une autre grande famille vivant durant les périodes troubles de l'Europe, mais le thème est semblable : une population décroissante, une Judéité qui s'effrite devant la nécessité de survivre dans un monde étranger, et la recherche de l’amour à l'extérieur de leur communauté. Cela permet aux lecteurs d’observer ce qu'il y a d'universel dans les problèmes particuliers.




Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 17 dcembre 2008 : 00:26

3° Publication en cours avec notre Association

par Aline Suissa-Gageot demeurant à Paris de père né à Marrakech


Aline SUISSA-GAGEOT Paris, le 25 Novembre 2008
16 Cité de Trévise
75009 Paris
Mobile: 06.80.84.93.74


A l'attention du Dr. Arrik Delouya,
Président de l'Association Permanences du Judaïsme Marocain.

Objet: Publication de mon Mémoire de Maîtrise : « Le Mellah de Marrakech à l'Epoque Saadienne ».

Monsieur Delouya,

Suite à notre entretien téléphonique de ce jour, je vous fais part de mon souhait de faire publier sous forme d'un livre d'une centaine de pages mon mémoire de Maîtrise en Histoire de l'Art et Archéologie dont l'intitulé exact est « Le Mellah de Marrakech à l'Epoque Saadienne ».

Mon Mémoire traitera d'une part le contexte historique et social ainsi que du statut légal des juifs de Marrakech à cette époque, mais aussi de l'habitat, d'un recensement des synagogues dans le Mellah, ainsi qu'une typologie tumulaire dans les cimetières du Mellah et enfin de l'artisanat.

La conclusion de cette recherche essaiera de répondre à cette question cardinale: Que reste- t- il de l'architecture et des différentes productions de la communauté juive et peuvent-elles être qualifiées comme le dit Georges Marcais - à propos de l'art Saadien en général - d'archaïques ou bien apportent-elles un souffle nouveau dans le Mellah Saadien de Marrakech ? Je crois savoir que votre Association poursuit des buts honorables et je m’associe à vos objectifs d’édition pour faire perdurer notre Mémoire Juive sur place. Mon père est d’origine de Marrakech et comme j’ai reçu en héritage son histoire, c’est dans ce prolongement que je souhaite collaborer avec vous-même pour le travail de cette publication.

En espérant obtenir votre accord et votre soutien pour la publication de mes travaux, je vous prie de croire, Monsieur Delouya, en l'assurance de mes respectueuses salutations.

Aline Suissa-Gageot.





Le Mellah de Marrakech à l'époque Saâdienne.
Résumé de l’étude


L'appellation « Mellah » dès sa première formulation a suscité très tôt, et jusqu'à nos jours de multiples interrogations quant à son sens. Beaucoup d'explications étymologiques ont été proposées mais sa fonction et le statut qui lui ont été conférés selon les pays et les villes où le Mellah était implanté, reste vague.

C'est donc pour cette première raison qu'il a semblé judicieux à l’auteur Aline Suissa née à Paris et de père native de Marrakech d'étudier la question afin de réfléchir sur l'idée même que contient ce mot.

La seconde raison mais non la moindre, puise son souci sur les études faites sur le Mellah Saâdien de Marrakech datant du XIX° siècle, alors que celui-ci a été fondé en 1558. Dès cette date, il suscite un immense intérêt.

La période choisie montre également de multiples attraits. L'époque Saâdienne célèbre le règne de la reconstruction totale du Maroc et de son patrimoine culturel, mais son déclin brutal et rapide témoigne également de l'équilibre fragile de ce Sultanat du XVI° siècle.

Cette étude s'est portée tout d'abord sur trois points généraux contenant pour chacun d'eux des questionnements plus précis.

1. Tout d'abord une mise au point historique avec la présentation de Marrakech à l'époque Saâdienne, ainsi que de la société Juive de Marrakech associée à l'histoire de l'arrivée des Juifs dans Marrakech La Rouge. Enfin les relations Judéo-Musulmanes et le statut légal des Juifs dans la ville ainsi qu'à l'intérieur du Mellah.

2. La seconde partie aborde d'emblée le Mellah avec sa définition et l'observation de son organisation intrinsèque, suivie d'une réflexion se portant sur l'habitat Juif, suscitant la question suivante: peut-on parler d'une Architecture Juive à proprement dit? Enfin, une observation portant sur la vie et la mort, c'est à dire les objets de culte, les synagogues et une typologie tumulaire du cimetière du Mellah.

3. La troisième et dernière partie s'interrogera quant à elle, sur l'artisanat pratiqué à l'intérieur du Mellah. Tout d'abord un aperçu général des principales activités exercées, avec une observation plus détaillée du travail du cuir, spécialité de Marrakech et enfin la musique, qui a toujours eu une place essentielle au sein de la communauté Juive Marocaine.

Le propos de l’auteur génère bien entendu une problématique qui semble jusqu'à nos jours d'actualité, en raison du manque crucial de fouilles archéologiques au Mellah de Marrakech. Ceci soulevant cette question essentielle: que reste-t-il de l'architecture et des différentes productions de cette communauté Juive deux fois millénaire et dans ce cas précis, peut-on établir si ces productions apportent un souffle nouveau dans le Mellah de Marrakech?



Mémoire de Maîtrise d’Histoire de l’Art et d’Archéologie
Le Mellah de Marrakech à l’Epoque Saadienne
par Aline Suissa-Gageot




Université Paris IV (Sorbonne).
A la mémoire de Henri Suissa et de Mounie et Georges Chamak.


PREMIERE PARTIE: GENERALITES ET HISTOIRE. ..................... 4
Contexte historique général de Marrakech à l’époque Saadienne .......................... 7
Présentation de Marrakech et histoire des Juifs marrakchis ..................................11
Les relations Judéo-Musulmanes et le statut légal des Juifs à Marrakech ............17

DEUXIEME PARTIE : LA COMMUNAUTE: LE MELLAH
La vie dans le Mellah : Définition, fondation, et organisation ............................... 23
L’habitat au Mellah : Peut-on parler d’une architecture Juive ? ..............................36
La vie et la mort : Les synagogues, les objets de culte, le cimetière ......................42

TROISIEME PARTIE: L'ARTISANAT
Les principales activités exercées au Mellah ........................................................ 62
Le travail du cuir : spécialité de Marrakech .......................................................... 72
La musique ............................................................................................................ . 78
Conclusion 84




Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 17 dcembre 2008 : 00:27

8° Publication en cours avec notre Association

Shosh Ruimy (Suzanne Barchichat) née à Marrakech
Demeurant à Beer Sheva en Israël
10 Décembre 2008
Beer Sheva Israel

Chers amis, dirigeants et membres de l'Association Permanence du Judaisme marocain!

Ne pouvant participer à l'Assemblée générale de ce soir, je vous envoie un chaleureux bonsoir depuis Israêl ou je réside.

Je suis adhérente depuis Décembre 2008. Me voila "entrainée" (en total consentement) dans cette aventure fascinante.
Bien ayant quitté le Maroc trés jeune, mon intéret pour le judaisme Marocain est ancien et profond.
Née à Marrakesh en l'année 1948, je fis mes études préparatoires à l'école Jacques Biggard et complémentaires à l'école de l'Arset El Maach. Au Mellah de Marrakesh, Derb Saba, je connus une enfance heureuse. Comme tous mes amis, Je grandis insouciante et je sentais que notre Mellah avait tous les composants d'un havre sur. et c'est cela qui me mena à visiter ma ville natale 5 fois depuis mon immigration avec mes parents, sept frères et soeurs, en Israel.

Ayant réalisé une recherche indépendante dont le but était d'écrire la biographie de mes ancêtres paternel, l'illustre Rabbi Meyer Barchechat, et maternel, l'illustre Rabbi Shlomo Belhence j'ai écrit deux livres en hébreu:

1 - LE FOYER DE PAPA AU MELLAH DE MARRAKECH.

2 - LA FEMME FIERE DE L'ATLAS.


Dans mes livres, je me suis appliquée à décrire la culture et les moeurs de nos parents. Après avoir récolté une réussite, je décide d'écrire mon troisième livre, et cette fois-ci en francais, qui portera le nom:
"LETTRES DE MON MELLAH"

Je me suis addressée à l'Association Permanence du Judaisme Marocain en espérant qu'avec l'aide d'Arrik Delouya, je pourrai l'imprimer et le publier en France. J'espère pouvoir réussir à le faire avec votre aide car mon but est de s'infiltrer dans chaque foyer du monde entier qui devra connaitre et étudier de prés quand et comment vivaient les juifs du Maroc et, à travers moi, de Marrakesh.

Avec toute mon amitié
Shosh Ruimy (Suzanne Barchichat)
Beer Sheva Israel



Prologue des Lettres de mon Mellah
par Shosh Ruimy


Cet ouvrage ouvre une fenêtre sur le monde du Mellah, le quartier juif Marocain, où plusieurs générations de juifs ont vécu à l’abri des influences extérieures. C’est avec nostalgie que l’auteur Shosh Ruimy décrit la vie pétillante de la communauté, à travers le regard de l’enfant qu’elle était. En lisant cet ouvrage, ceux qui ont été arrachés au Mellah pour immigrer vers d’autres terres, languiront leur tendre enfance et évoqueront des souvenirs de ce qui s’y passait.

Shosh invite le lecteur à s’aventurer dans une croisière qui débute dans un dédale de ruelles du Mellah, en passant par l'école primaire et jusqu'aux Cours Complémentaires.
Dés les premières lignes, le lecteur est emporté par un tourbillon de jeux de colin-maillard, de marelle et de corde, rythmés par les ritournelles Françaises, Hébraïques, et Arabes.
Shosh est affiliée au mouvement de la jeunesse juive, qui encourageait ses adeptes à se former comme enseignants. Elle nous fait découvrir sa connaissance de la langue Hébraïque qui faisait partie de leur programme éducatif.

Sa formation, qui se déroulait durant les fins de semaine, comprenait des cours de base d'agriculture et de coexistence. Elle avait lieu dans des centres culturels pour la jeunesse et aussi dans des camps d'été à la campagne ou à Mogador, bien loin de sa ville natale.

Nous assisterons aux mariages de jeunes couples à Marrakesh, aux naissances et aux décès dans ce Mellah. On prendra part à l'activité de sa jeunesse dans les colonies de vacances et on expérimentera avec elle le dilemme sur l'interconnexion de l'étudiant avec son éducateur.
Qu'est-ce donc qu'une éducation correcte sans équivoque? Est-il possible de la définir de façon absolue?

Les enfants comme Shosh vivaient à une époque où une famille entière occupait une seule pièce, qui faisait salle de séjour pendant la journée et chambre à coucher la nuit. La permission de quitter la table au cours d'un repas pour joindre ses amis aux jeux ou pour s’acheminer ensemble vers un club n’avait jamais été autorisée à un enfant.

A travers Shosh, nous allons faire connaissance de cette ville enchantée qui est Marrakech. Une ville toute rouge, fondée en 1062 par Yousouf Ben Tachfin. Une ville défendue aux juifs, qui s’étaient refugiés dans les grandes vallées de l'Ourika, à une distance de quarante kilomètres de Marrakech. L’accès à cette métropole leur fut permis par la suite, mais uniquement pour faciliter leur commerce. Il leur était interdit d’y passer la nuit.

Quand Marrakech devient la capitale du Maroc, les juifs Marranes, expulsés de l'Espagne et du Portugal ou forcés à se convertir sont enfin autorisés à habiter dans le quartier juif du Mellah, qui est conçu et érigé pour eux, spécialement. Derrière ses remparts se rassemblent plus de cinquante mille personnes.

Trois mille bâtiments d'un ou de deux étages sont donc construits pour les héberger et les isoler de la population musulmane qui peuple toute la périphérie. Et c'est là que Shosh nait dans ce Mellah tant aimé!
Construit en 1557 bien avant sa naissance, le Mellah est édifié par Le roi Moulay Abd El Allah Al Galib Billalah qui isole intentionnellement le quartier juif à une grande distance de la Kasbah et du Palais Royal. Durant cette période, le Mellah comprend quelques constructions luxueuses qui au fil du temps se désintégrent et leur aspect épouse la structure des habitations communales.

Jusqu'en 1937, c’est un des quartiers les plus remarquables parmi tous les autres Mellahs du Maroc. Il comprend les Touareg, Ksb't El'nhas et Arset el Ma'ach jusqu'aux limites du palais de la Bahia, devenu aujourd'hui un des sites touristiques les plus attrayants du Maroc.
Le Mellah a été construit pour héberger les juifs. Le Guéliz fut crée pour loger les familles Françaises huppées et cossues qui choisirent Marrakech pour diriger leurs affaires commerciales, leurs activités culturelles, et leur train de vie. En fin de compte les français y résidèrent en permanence. Ils avaient la liberté de mener leur vie aisément, alors que les juifs vivaient étroitement à l’intérieur des remparts qui encadraient leur MELLAH. Nul étranger n'était autorisé à y rentrer ou à y sortir après six heures du soir, sauf, ses habitants, bien sur!

Tous les accès au Mellah étaient fermés et verrouillés, outre quelques petites portes et un portail géant. Il existait aussi, au grand soulagement des commerçants, une porte tertiaire qui donnait accès à Bab G'mat par la route du cimetière juif.
Ce Mellah contenait un grand nombre de synagogues, de Hammams et de fours publics. SHOSH nous présente l’une des plus importantes populations juives du

Maroc à Marrakech, avant que le Mellah se vide de ses juifs, aux alentours des années 1970. C’est alors que les juifs du Mellah entreprennent leur émigration en masse vers Israël, l’Europe, les Etats-Unis, le Canada et partout ailleurs.
Pour certains, l'histoire du MELLAH s’arrête là, mais dans le cœur de Shosh et de beaucoup d'autres, il reste vivant à jamais.
La nostalgie des belles années écoulées à l’intérieur de leurs chers remparts, les fait toujours soupirer. Certains, parmi ses ressortissants le languissent et, en levant les yeux vers le ciel, s’écrient: "dommage!", tandis que d'autres sourient en disant: "il en est mieux ainsi!"
8 Décembre 2008




Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 17 dcembre 2008 : 00:30

Combien de temps reste-t-il
avant que « Marrakech-la-Juive » ne disparaisse à jamais


Il est plus qu'impératif aujourd'hui de réaliser non pas un livre, un film ou des photos, mais le livre - le film - les photos qui recèleront l’ultime témoignage d’une des plus vieilles communautés juives en exil localement présente depuis 22 siècles.

Au fil des ans la question se fait de plus en plus pressante: Combien de temps nous reste-t-il avant que ce trésor de culture ne parte en fumée complètement ?

Projet de l’Association des « Permanences du Judaïsme Marocain »
Direction: Arrik Delouya
Coaching sur place: Jacky Kadoch
Chef de Projet: Myriam Tangi née à Paris de parents Marrakchis
Accompagnée de Thérèse Zrihen-Dvir, écrivain, née à Marrakech demeurant en Israël


Paris le 26 Octobre 2008


Question modulable à l’infini des situations, des lieux, des moments.

Combien de temps nous reste-t-il avant que ces voix imprégnées du soleil brûlant de Marrakech ne s'effilochent et tombent dans l’oubli, le nôtre qui, de génération en génération perd chaque jour un peu plus de ce trésor d'émotions et de sagesse forgé dans nos cœurs à travers le legs de nos ancêtres, et que nous avons déjà tant de peine à retenir, et encore moins à restituer et à transmettre. Face à cette perte homéopathique proportionnellement aux 40 000 Juifs qui vivaient avant 1948 et aux 175 personnes qui aujourd'hui vivent encore dans la Cité des Palmeraies, nous ne sommes pas complètement démunis. Nous pouvons enregistrer leurs voix, par écrit et sur bande, saisir un 125e de lumière sur leur visage, préserver leurs gestes par des films, et tracer leur histoire à travers les pierres et les espaces, les lieux d'activité, et le cimetière qui recèle les restes de cette magnifique légende.

L’oubli est un abîme sans fond au regard de l’éternité, où sont enfouis nos ancêtres et dans lequel nous succomberons quand notre passage sur terre aurait atteint son terme, mais d'où nous pouvons encore extirper les rires, les émotions, les subtilités d'antan qui constituent la matière intime de ces communautés juives par rapport aux autres agglomérations juives éparpillés de par le monde.

L'héritage culturel des Juifs de Marrakech est une pierre précieuse unique dont l’éclat ne devrait jamais s'éteindre pour les générations futures et fait partie du patrimoine culturel de la race humaine.

Mieux équipés avec des moyens techniques modernes, l'enregistrement et la diffusion de ces témoignages, ne sont plus une tache, mais un devoir. Ces traces essentielles ne doivent être négligées, ni nous échapper mais reportées dans les annales de l'histoire des juifs à travers les ages.

Pour le projet «Marrakech-la-Juive», permettez-moi d’évoquer le dualisme biblique d’Issachar et de Zebulon: chacun contribuera au niveau de sa volonté et de ses possibilités: chacun œuvrera pour fournir à l’autre les éléments nécessaires pour sa réussite. Commerce et étude collaboreront en harmonie. Nous avons dans notre communauté, ces deux forces essentielles. Mais la dispersion étant une donnée, il nous manque l'attache entre ces deux contingents. L'apport de contacts et de relations est crucial pour la mise en place de ce projet. Nous avons un sujet d’étude sacré: celui de notre mémoire qui menace de disparaître.

Le projet «Marrakech-la-Juive», permettra la procession de cette collecte de témoignages, en trois formes obligatoires:

1) Un livre, historique qui s'appuie sur des témoignages et illustré de photos

2) Un film avec un scénario reproduisant la majorité de ces témoignages

3) une exposition itinérante avec des photos prises durant ces recherches


Myriam Tangi, chef de projet, où elle continue de résider et de travailler. Née à Paris de David Tangi et Nina Attias, originaires de Marrakech, Myriam Tangi parle de ses sens imbus de sonorités étranges (le judéo - arabe parlé chez elle qu'elle finit par comprendre bien qu’il constituait au départ la langue « secrète » de ses parents), d’odeurs chaudes et épicées à tous les moments du jour, quotidien ou festif, de piquants et de miels, d’arabesques de velours épais.
Son parcours artistique est un arbre à trois branches capitales: La peinture - la poésie - la photographie. À la fin de ses études à l’École Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris, couronnées d'un diplôme en dessin, Myriam Tangi fut allouée de nombreux prix et bourses, dont ceux de La Fondation de la Vocation, la Médaille de Bronze de la Ville de Paris, la Fondation Charles Oulmont, la Fondation Taylor, et le Premier Prix en Peinture de la Wizo.

Myriam Tangi a publié deux recueils de poèmes, «Le Ciel en Désordre» qui reçu un prix de l’Académie Française et «Encre Nocturne».
Myriam Tangi pratique la photographie depuis plus de vingt cinq ans. Après les communautés juives du Yémen et de l’Inde, son projet actuel «Me’hitza, ce que femme voit» évalue la distance et la distinction entre les hommes et les femmes suivant la Halakha et la tradition juive. Elle tentera de mettre en relief ce que les femmes peuvent voir ou ne pas voir dans la synagogue ou dans les autres espaces communautaires où est maintenue la me’hitza durant certaines occasions, comme les mariages, les fêtes (Simha Beit HaChoeva, Hillouloth, galas de soutiens..)


L'écrivain Thérèse Zrihen-Dvir qui nous secondera dans l’équipe, est née à Marrakech en 1947. Citoyenne Israélo Canadienne, elle vit en Israël depuis 1967. Mère de trois filles, elle s'adonna à l'écriture vers la fin des années 1990, avec la clôture de ses devoirs d'épouse et de mère. Ses œuvres couvrent principalement le mode de vie de la communauté Juive de Marrakech derrière les remparts du Mellah, leurs rites, ambitions, et friction avec la population non juive en mettant l'accent sur leur étonnant exode vers Israël dès sa création en 1948.
L'objective de ses romans est non seulement d'éduquer le monde extérieur en lui révélant le magnifique héritage de cette communauté, mais aussi de laisser un legs enregistré et reconnu aux générations futures sur les communautés juives du Maroc et particulièrement celui de Marrakech. Être juif n'a jamais été chose aisée partout dans le monde, mais dans le Mellah, la communauté juive menait son train de vie presque de façon autonome, comme si elle habitait sur une autre planète. L'observation stricte de la religion juive qui s'y perpétuait est glorieusement reportée dans ses livres: Les Mémoires d'une Juive de Marrakech, et The Hand of Divine Justice, récemment publié par la maison d'édition Américaine, Barnhardt & Ashe, en Floride.

Elle relate des évènements historiques, mais aussi s'en sert de trame pour insérer des commentaires de nature philosophique mâtinés à l'occasion d'un brin de théologie ou de quelques remarques sur la politique Marocaine.

Les Mémoires d'une Juive de Marrakech est l'autobiographie de l'auteur. Elle commence par sa naissance au sein de la famille des parents de sa mère, une dynastie de bijoutiers. Le père, qui avait divorcé sa femme avant la naissance de son enfant, est lui-même le fils du Président de la communauté juive de Marrakech, rabbin et juge. À travers les yeux de l'enfant, on découvre le Mellah de Marrakech et ses habitants, leurs mœurs, leurs croyances, leur candeur, leur corruption, le système scolaire, enfin toute un monde compliqué et envoûtant qui ne cesse de nous émerveiller. Plus tard, durant son adolescence elle assiste avec appréhension aux départs clandestins pour l'état d'Israël de centaines de familles de Marrakech, la ville de sa naissance, et également des autres villes Marocaines. Ont-ils pris la décision adéquate ou la regretteront-ils à l'avenir? Qu'adviendra-t-il de la masse de juifs restant au Maroc et pourra-t-elle maintenir l'héritage juif exubérant qui s'est constitué tout au long des siècles? Autant de questions sempiternelles auxquelles l’auteur a essayé de répondre.

C'est essentiellement une œuvre décrivant la vie d'une adolescente, ses périples au Maroc et plus tard en Israël. Le livre relate aussi la lente agonie d'une civilisation riche et d'un héritage qui s'est estompé du fait de la discrimination manifeste, de la désertion et de la pauvreté.

Publication précédente au Canada : 1985 (Promark - Hamilton)
1) The Challenge - Dvir Eitan (Khakchourian) catalogue et biographie du peintre (anglais et français)

2) The Hand of Divine Justice – Barnhardt and Ashe Publishers Inc., Florida. Publié en 2007. Ce livre se trouve dans les librairies universitaires de Gottigen, en Allemagne et à l'Hebrew Union College – Institute of Jewish Religion, à New York, Los Angeles, Cincinnati et Jérusalem

Publications en cours:

Les Mémoires d’une Juive de Marrakech
Les Petits Contes du Mellah de Marrakech
Pearl and The French Legionnaire
Racing the Rainbow (Enfance et crime à Marrakech)

Parcours des Opérations

1) Approuvé par la direction de l’Association des Permanences du Judaïsme, ce projet sera piloté par Arrik Delouya (Président de l'Association) et par Jacky Kadoch (président de la communauté israélite de Marrakech) qui sur le terrain sera l’unique interlocuteur et coordinateur. Les interviews seront menées par Myriam Tangi de Paris et Thérèse Zrihen-Dvir d’Israël (cette dernière parle couramment l’arabe locale des Juifs de Marrakech)

2) Instruire ce projet sur les normes de l’Europe Unie en y incluant les éléments de budget et une stratégie de communication pour la levée de fonds.

3) Lancement de la campagne de levée de fonds (Fund Raising)

4) Après la clôture de la levée des fonds, un parcours d’opérations sera établi et comprendra l’ordre de mission en guise de feuille de route pour Myriam et Thérèse.

Mise sur pied du Projet

Comme le soulignait Sa Majesté le Roi Hassan II dans une audience à New York en 1991 en s’adressant au Représentants des Communautés juives marocaines des Etats Unis et du Canada : « Vous avez précédé les Arabes au Maroc. Vous vous distinguez encore par une qualité qui vous singularise aux plans culturel et religieux.».

Dans «Le Temps du Maroc », Maurice Arama et Albert Sasson résument ainsi cette histoire riche et complexe : «On voit que la communauté juive marocaine, installée au Maroc depuis l’Antiquité, s’est enrichie, tout au long des siècles, d’apports divers, en provenance des pays du bassin méditerranéen et du Proche-Orient. Sa vieille tradition culturelle, datant de la civilisation andalouse, s’est structurée en s’adaptant au contexte socio-culturel marocain. Elle a évolué, au cours des différents règnes, avec des heures de gloire et de vicissitudes, dans un environnement méditerranéen. Il en a résulté une coexistence réussie avec la communauté berbère, puis arabe».
De ces éphémérides une production culturelle exceptionnelle (Musique, folklore, artisanat, droit, jurisprudence, médecine) s'est formée.

Avant 1948, on dénombrait plus de 250 000 Juifs au Maroc. Le Mellah de Marrakech lui seul comptait 50,307 habitants jusqu'au 1° Mars 1947 et était le plus important du Maroc. Aujourd’hui la communauté juive de Marrakech ne compte que 175 personnes dont plus de 50 % ont dépassé 65 ans. Avec la disparition graduelle de cette communauté, il ne nous reste que très peu de témoignages vivants que nous estimons être de notre devoir d'immortaliser. Nous disposons aujourd'hui d'accessoires très sophistiqués capables d'enregistrer les voix de ces personnes avant qu'elles ne s'éteignent pour l'éternité. Nous nous devons d'enregistrer tant leurs voix, que leurs expressions, la diversités de sensibilités, leurs anecdotes et surtout leur riche information qui nous aidera à reconstituer leur passé extraordinaire pour le bien de l'humanité entière et pour les générations futures du peuple juif à travers le monde.

Pour parvenir à un résultat optimal, ce projet devrait s'étendre sur trois voyages : Première étape en Décembre 2008, seconde à Pourim et finale à Pessah, jusqu'à la rituelle Mimouna qui clôture le au 8° jour de Pâques– La Mimouna, célébrée exclusivement par les Juifs du Maroc a pris aujourd’hui les dimensions d'une fête nationale en Israël.

Durant ces voyages, l'équipe interviewera, filmera, photographiera le plus de personnes possibles. Chaque voyage devra durer 15 jours si nous prenons en considération deux interviews par jour et par famille, cinq jours par semaine).

L'équipe comprendra trois professionnels nécessaires pour conduire à bien cette entreprise: la photographe qui suivra les interviews avec sa caméra, l’interviewer, et la cinéaste pour enregistrer et filmer.
L’importance de la qualité à la fois technique et sensible de ces enquêtes est primordiale pour réussir dans cette mission. Le résultat qui s'ensuivra représentera l'unique archive qui nous aidera à réaliser le legs de nos ancêtres, leur vie en Maroc, leur empreinte sur la civilisation locale, les rites, leurs origines initiales et enfin leur histoire qui nous servira de trame pour perpétuer leur légende.
La technique de la photographie se déroulera aussi bien en couleur, qu'en noir et blanc.
Évidemment il est promontoire d'employer des professionnels dont le regard et la fibre délicate de leur connaissance les aideront à capter et reconstituer l'accent naturel de ces sujets et dont ils formeront un élément complémentaire.

La photographe pressentie est la directrice de projet : Myriam Tangi - peintre, auteur, photographe (Paris)

L’interviewer retenu devrait être Thérèse Zrihen-Dvir d’Israël qui a ses racines profondes à Marrakech au Mellah et à Arset el Maach. A confirmer

Le ou la cinéaste reste encore à préciser.

Ce projet, « Marrakech la Juive » est vraisemblablement une dernière bouée jetée dans les filets de l’Histoire des juifs de Marrakech.

Nous faisons donc appel à tous ceux et celles qui aimeraient prendre part active, notamment témoigner. Nous savons d’ores et déjà que tous et toutes nous attendent. Leur enthousiasme est la preuve de leur conscience et il sera notre fil conducteur pour recueillir le meilleur d’eux-mêmes qu’ils désirent et souhaitent partager avec le petit monde juif éparpillé sur le globe et ses communautés diverses internationales.




Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 17 dcembre 2008 : 00:33

Aperçu sur Marrakech des Juifs d'autrefois









Notre ami Joseph Dadia (et Coll.), Président-fondateur de l’«association des Juifs originaires de Marrakech» nous livre une description illustrée de Marrakech, de son Mellah et de ses Juifs d’antan, à son image, claire et fluide dans son œuvre parue à Paris le 18 Novembre 1990.
"Le Mellah de Marrakech: esquisse historique " In.: La Saga des Juifs de Marrakech. Le Souffle Vespéral. Bourg-la-Reine (France), Trait d'Union. Association des Juifs de Marrakech. 112, Boulevard du Maréchal-Joffre 92340 Bourg-la-Reine, Premier Volume, Numéro Spécial, N°16, Mai 1993, pp. 107-110.

"Avant Marrakech-la-Rouge-sur-l'Oued-Tensift, ses palmiers et ses murailles, son beau ciel azuré et son horizon aux cimes éternellement enneigées, sa place Djemaâ-El-Fna et sa Koutoubia, ses souks, ses jardins, ses palais et sa kasbah, il y avait Aghmat et Tasghimout, où la présence juive, comme en terre marocaine, remonte à des temps médiévaux.
Aghmat avait jouie d'une époque de splendeur quand elle servit de résidence aux rois des Mas'mouda, avant d'être détruite au XI° Siècle par les Almoravides.

Fondée en 1062 par Youssef Ibn Tachfin, Marrakech resta longtemps interdite aux Juifs, qui vivaient à Aghmat-Ourika, situé à 40 Km au Sud-Est de la ville. Durant le jour, Ils étaient autorisés à perpétuer leur commerce et gérer leurs affaires, mais au crépuscule, ils étaient sommés de quitter la ville. Sous la nouvelle dynastie au Maroc des Chérifs Sâadiens, Marrakech devint la Capitale de l'Empire. Elle reçut une vague de réfugiés Juifs de l'Espagne et du Portugal, des anciens marranes de la péninsule Ibérique, des Iles Canaries et même des lointaines Antilles. Tous ces nouveaux venus s'installèrent dans deux quartiers différents, les Beldiyyin (Juifs autochtones, en hébreu Tochavim), disséminés en petits groupes vivaient au sein de la population Musulmane. Les Mégorachim (Expulsés d'Espagne) et Beldiyyin s'étaient amalgamés dans un seul quartier, celui de Mouassine. "Le quartier des Juifs, nous dit Marmol, était autrefois au centre de la ville, dans une compound de plus de trois mille maisons", soit quinze mille personnes, d'après l'estimation faite par Diego de Torrès.

Du à un scandale provoqué intentionnellement par une musulmane qui accusait faussement un Juif de l'avoir maltraitée, les Juifs de Marrakech furent forcés de quitter le Mouassine, pour s'installer près de Bab Aghmat. Ils furent séparés physiquement des Musulmans, et confinés dans un quartier ceinturé de murailles épaisses et n'ayant qu'une seule porte leur permettant accès à la ville, et une autre, plus petite, qui les mènait au cimetière. Dans cette enceinte plusieurs maisons et synagogues avaient été érigées.



Le Mellah de Marrakech fut fondé en 1557 (5317 année juive), par le Sultan Moulay Abd Allah Al Ghalib Billah, à proximité de la Qasbah et du Palais Royal. C'était au fait une sorte de ghetto qui rassemblait tous les juifs de Marrakech. De nos jours le Mellah a changé de nom et s'appelle Hay Salam (occupé par des Musulmans). En ces temps-là, le Mellah était un beau quartier, vaste et agréable, avec de belles maisons et des jardins. Les commerçants catholiques n'étaient nullement autorisés de s'y installer, mais par contre, tous les Agents et Ambassadeurs des pays étrangers pouvaient y résider. Le Grand Rabbin de la communauté José Benech, avait encastré un parchemin contenant une prière dans la porte de la nouvelle cité, suivant la tradition.

Le Mellah s'étirait sur un quadrilatère de 18 ha avec des fondouks, des synagogues et un centre commercial. Il est coupé de deux longues rues avec des bifurcations transversales formant des ruelles. Vers la fin du xix° Siècle, le Mellah se dilata à l'Ouest sur un ancien terrain vague, où fut édifié le Mellah Djedid, jouxtant avec l'arcade du vénéré Saint Rabbi Mordekhaï Ben Attar, et à l'Est, sur l'oliveraie Djnan-El-Afia, originalement une part des vastes jardins du palais royale. (Comprenant le quartier de la Bhira, dans le voisinage du Cimetière juif).

En 1935, l'expansion du Mellah absorba les Touareg, Qsibt Nhas, le quartier de l'Arst-El-Maâch, celui de la Bahia et poussa ses ramifications jusqu'à la Médina. Les familles aisées juives s'installèrent dans le quartier européen du Guéliz avec la fin du protectorat français."

Le Mellah de Marrakech, vidé aujourd’hui de ses juifs, se modifie en résidences somptueuses (Riad). Ses 50,307 habitants de l'année 1947 ont complètement disparus et se trouvent aujourd'hui en Israël, en France, au Canada, et dans d’autres pays d’immigration. Les 175 âmes juives à ce jour à Marrakech sont les seuls témoins vivants de l'existence de cette riche communauté.

…Le Mellah de Marrakech Maroc visité par un voyageur britannique lors de la Révolution Française (1789) : Hommage à la beauté des femmes Juive du Maroc." Bourg-la-Reine (Fance), Trait d'Union - Association des Juifs de Marrakech : 112, Boulevard du Maréchal-Joffre 92340 Bourg-la-Reine, Premier Volume, Numéro Spécial, N°16, Mai 1993, p. 111 pour reprendre le texte de Joseph Dadia :

"Le 14 Septembre 1789, William Lemprière, médecin anglais débarqua sur la terre "du Maroc" pour soigner le fils de l'Empereur Muley Absulem. Son périple donna naissance à un long carnet de voyage, publié en 1990 par Sylvie Messinger, éditrice à Paris 6°, 24, Rue de l'Abbé Grégoire, dans la Collection "les Pas de Mercure", sous le titre "Voyage dans l'Empire du Maroc et au Royaume de Fez" (avec le sous-titre : un médecin anglais pénètre dans le Harem). Je crois bon de signaler cet ouvrage en raison de ses renseignements précieux sur l'Empire du Maroc de la fin du 18° Siècle et sur les Juifs de cette époque : Tanger, Asilah, Larache, Salé, Rabat (où les Juifs sont nombreux), Casablanca (Eh oui ! Ses melons délicieux, rivière qui donna son nom à la ville), Fédala, Azemmour (j'eus la visite d'un Juif vêtu à l'européenne), Safi, (je logeais dans une maison Juive), Essaouira, Agadir, et bien sûr Meknès, Fès…Sur le Mont Atlas, les Juifs ont bâti quelques villages. Taroundant et Maroc (Marrakech) occupent une place importante dans l'ouvrage. À Taroundant, la juiverie est un misérable faubourg à un quart de lieu de la ville : la maison que j'allais occuper une chambre bien sale, bien étroite et sans fenêtre, appartenait au juif le plus considérable de Taroundant." Lemprière arriva au Maroc le 8 Décembre 1789 : "Je m'établis dans le quartier des Juifs, où je trouvais un assez bon logement…Les craintes que j'éprouvais dans une situation aussi critique n'étaient adoucies que par le plaisir que je trouvais dans mon nouvel établissement. J'étais logé chez des gens honnêtes; leur maison était spacieuse, bien éclairée et dans un quartier retiré".

Les milles et une nuits du Mellah de Marrakech par Thérèse Zrihen-Dvir

Après des décennies, les enfants du Mellah de Marrakech, reviennent en masse de tous les pays du monde. Ils retournent aux ruelles exiguës et sombres de leur Mellah, aux longs corridors d'où s'échappaient le soir les douces litanies de prières jaillissant comme une chanson, comme un filet d'eau claire qui ronronne entre les galets. Ils reviennent parce que quelque part dans leur cœur, dans leurs mémoires, ils n'ont jamais réellement quitté ce Mellah.
Leur enfance si étonnante et unique les poursuivra même dans leur vieillesse et ils s'évertueront comme dans un rêve à la retracer avec leurs enfants et leurs petits-enfants car elle était incomparable, mais oui elle l'était, mais qui donc pourrait le contester ? Ce n'est nullement cette enfance de nos jours, qui manque de tant d'éléments inédits, parfois insolites, d'aventures, de jeux, de paysages indomptés et ensorcelants, de mystères, de personnes simples, naïves mais si exceptionnelles par leur structure, par leurs habits, leurs coutumes, leurs mœurs, leurs professions. Et il y en avait tant. Je revois encore le marchant de pois chiche, empêtré dans sa longue djellaba, qui s'afférait devant un poêle construit à base terre glaise. Il préparait sa marchandise devant nous les enfants, ses clients les plus assidus. Malheur si ce four archaïque se brisait laissant échapper les braises de charbon sous nos yeux rieurs qui ne pouvaient pas en ces temps là mesurer la grandeur de son malheur: la perte infortunée de son gagne-pain.

Ce Mellah aujourd'hui déserté de ses Juifs, a tout perdu, même son identité. Il sera désormais baptisé «Hay Salam». C'est un souvenir qui se meure pour une seconde fois après une très longue agonie. Le fantôme de ces milliers d'âmes qui ont vu le jour dans ce quartier, ont perpétué leurs coutumes, leur religion, leur intégrité, va devoir disparaître à jamais. Les dernières reliques des vestiges juives du Maroc passeront à d'autres mains qui sans doute avec le temps et la négligence, deviendront des cendres que le vent emportera dans les confins de l'oubli.

Il n'y aura plus rien à voir, ni à entendre, outre que le muezzin qui remplacera la synagogue, que les femmes musulmanes voilées, qui par leur présence omnipotente nous ramènera à la dure réalité. Qui prendra la relève? Peut-être que dans nos centaines de livres sur le Mellah on trouvera quelque consolation, quelques phrases qui attesteront de notre existence dans ce Mellah perdu à jamais.

Le devoir d'immortaliser cette époque mouvementée dans les annales du Maroc et du peuple juif pour les générations futures nous incombe, nous la dernière génération des juifs du Maroc, pour l'histoire, pour préserver comme dans toutes les nations, les restes d'une civilisation exceptionnelle en voie d'extinction.

Thérèse Zrihen-Dvir

Qu'est-ce donc que le Mellah? Certains vous diront que c'est un ghetto, et d'autres l'appelleront 'Le quartier Juif' comme tout autre quartier dans n’importe quelle ville du monde. Les jeunes de ma génération et moi-même préféraient le considérer comme une 'serre' où aucun intrus ne pouvait nous nuire. On jouait dans ses rues, on empruntait le sentier pour l'école en chantant, sans être perturbés.

Notre Mellah avait tous les composants d'un havre sûr. Nous nous sentions protégés par nos parents, qui nous attendaient bien au chaud, devant leurs poêles à pétrole fonctionnant en permanence, ou du moins, nous semblait-il.

J'aimais m'asseoir sur mon banc de pierre, et suivre du regard le défilé de touristes qui passaient par les dédales de nos ruelles quotidiennement et admiraient les apprentis juifs devant leurs ravissants ouvrages d'artisanat. Chacun d'eux fabriquait, réparait, restructurait des œuvres exceptionnelles dans un atelier minuscule. Les passants, touristes et badauds subjugués, restaient là immobiles des heures entières, observant les gestes gracieux et précis des brodeuses de tapis. On accompagnait, avec plaisir, la musique cadencée du martèlement des artisans de cuivre, des graveurs de bois, et des cordonniers qui, la bouche pleine de clous, fixaient des lunes de métal sur les talons des chaussures pour refréner leur usure. Quand ces dernières s'élimaient, les parents revenaient en toute hâte chez le cordonnier, afin de remplacer les lunes de métal. Insouciants et candides, on marchait en scandant nos pas selon les chants rythmés ou les airs qu'on improvisait sans nous soucier du dommage occasionné à nos semelles qui se détérioraient rapidement.

Sans informer ma mère, un jour, je vins voire notre cordonnier pour lui proposer un troc: donner des leçons de mathématiques à sa fille, au prix d'une semelle toute neuve. A ma grande joie, le marché fut conclut, suivit de son habituelle remarque: "c'est donner un œuf pour un bœuf!"
J'avais la manie de me planter pendant des heures entières, hypnotisée devant le marchand de beignets (sfennj en arabe marocain) qui, assis, les jambes repliées sous sa large bedaine, face à un bac d'huile et une bassine pleine de pâte d'où il arrachait une petite boule avec zèle, l'allongeait entre ses doigts, puis la faisait tournailler dans l'air pour en former une couronne miniature avant de la lancer adroitement dans l'huile bouillante. (D'après la version Hébraïque de Madame Shosh Ruimy, de Beer Sheva)




Les Voix de Marrakech: Journal d'un Voyage d’Elias Canetti


Elias Canetti, Prix Nobel de Littérature en 1981, a écrit Les Voix de Marrakech: Journal d'un Voyage qui parle de son séjour à Marrakech en 1954 (1). À lire également dans cet ouvrage en Edition de 1977 le passage sur la "Visite dans le Mellah": pp. 60-80 et "La famille Dahan": pp. 81-116.

D’un séjour à Marrakech en 1953, E. Canetti enregistre d‘abord des voix, des bruits, des gestes et des images. Et, imperceptiblement, par le jeu d’une simple et grave précision dans la relation des faits, ce récit de voyage devient aussi, au sens le plus strict et le plus concret du terme, un récit philosophique….

" …À mesure que je pénétrais plus avant dans le Mellah, je découvrais que tout devenait de plus en plus misérable. Je me trouvais maintenant sur une petite place carrée qui me parut être le cœur du Mellah. Des hommes et des femmes se tenaient près d'une fontaine rectangulaire. Les femmes portaient des cruches qu'elles emplissaient d'eau. Les hommes remplissaient leurs outres de cuir. Leurs ânes étaient auprès d'eux et attendaient qu'on les abreuvât. Au milieu de la place quelques gargotiers étaient accroupis. Beaucoup d'entre eux faisaient cuire de la viande et d'autres de petits beignets. Leurs familles étaient près d'eux, femmes et enfants. C'était comme s'ils eussent transporté tout leur train de maison sur la place où ils habitaient et cuisinaient. …
Tout autour de la place, il y avait des magasins. Des artisans y travaillaient, leurs coups de marteau résonnaient dans le bruit des conversations. Dans un coin de la place, de nombreux hommes s'étaient assemblés et discutaient avec feu. Je ne compris pas ce qu'ils disaient mais, à en juger par leurs mimiques, il s'agissait des grands problèmes du monde. Ils étaient d'opinions différentes et combattaient à coups d'arguments. J'eus l'impression qu'ils admettaient avec plaisir les arguments des autres. Au milieu de la place, se tenait un vieux mendiant. C'était le premier que je voyais par ici. Il n'était pas Juif.

Avec la pièce qu'il reçut, il se tourna aussitôt vers un marchand de beignets dont la grande bassine crépitait vigoureusement. Les clients étaient nombreux autour du cuisinier et le vieux mendiant dut attendre son tour…. Mais je ne crois pas que c'était à lui seul que je devais l'enchantement de cette place. J'avais l'impression d'être véritablement ailleurs, parvenu au terme de mon voyage. Je n'avais plus envie de m'en aller. Je m'étais déjà trouvé ici, il y avait des centaines d'années, mais je l'avais oublié. Et voici que tout me revenait. J'y trouvais offertes la densité et la chaleur de la vie que je sentais en moi-même. J'étais cette place et je crois bien que je suis toujours cette place. M'en séparer me parut si pénible que j'y revenais toutes les cinq ou dix minutes. Où que j'allasse, quoi que je découvrisse dans le Mellah, je m'interrompais pour revenir à la petite place, pour la traverser dans une direction ou une autre afin de me convaincre qu'elle était toujours là…." (L'Auteur).


(1) Traduction de l'Allemand par François Ponthier (Die Stimmen von Marrakesch Aufzeichnungen nach einer Reise). Ouvrage bilingue. Paris, Ed. Albin Michel. Série Allemande dirigée par Brigitte Vergne-Cain et Gérard Rudent, Collection "Les Langues Modernes / Bilingue Vergne-Cain et Gérard Rudent, 1992, 320 p, Préfaces et notes de Claude Mouchard et Hans Hartje: pp. 7-17. ill. Passages : "Visite dans le Mellah" : pp. 121-161 et " La Famille Dahan" pp. 163-233. Egalement paru en 1977, In.: Ed. Albin Michel,
159 p.




L’ancienne association des Juifs de Marrakech
Rappel du devoir de Mémoire


Créée à Paris en Février 1982, l’Association des Juifs de Marrakech sous la présidence de Joseph Dadia, s'est donnée pour but d'entretenir des liens d'amitié, de fraternité et d'entraide entre les juifs originaires de Marrakech et leurs amis à travers le monde, où qu'ils se trouvent, de contribuer à l'étude et à l'enseignement des œuvres des Grands Maîtres et Guides Spirituels du Judaïsme de Marrakech et du Maroc.

Cet ouvrage présenté, le 18 Novembre 1990 (dans: "Le Mellah de Marrakech: esquisse historique " In.: La Saga des Juifs de Marrakech. Le Souffle Vespéral. Bourg-la-Reine (France), Trait d'Union. Association des Juifs de Marrakech. 112, Boulevard du Maréchal-Joffre 92340 Bourg-la-Reine, Premier Volume, Numéro Spécial, N°16, Mai 1993, 199 p.) contient : une introduction de J. Dadia, des photos de rabbins, des petites histoires du Mellah de Marrakech.

Enfin quatre parties sont distinctes:

- "La première partie est entièrement consacrée à la personnalité et à l'œuvre de Mr René Camhy, ancien Directeur du Groupe Scolaire Jacques Bigart et ancien chef-scout, en hommage pour ses bons et loyaux services rendus à notre jeunesse et à notre communauté, avec un inlassable dévouement durant tout un jubilé. René Camhy parle de ses origines et relate l'œuvre accomplie dans les écoles de l'AIU à Marrakech et au Maroc. Testes et témoignages des membres de sa famille, de ses collègues et de ses anciens élèves, en particulier Moryou, le Grand Rabbin Jacques Ouaknine, Haïm Hazan, André Moyal, Simy Abitbol-Katalan…Témoignages de Mr Alfred Goldenberg, Nissim Lévy (Instituteur à Marakech en 1924)…Témoignages sur Mr. Benjamin Yahny (Raphaël Ohayon), sur Mr Moïse Bibas, Mlle Lina Behmoiras et d'autres membres de l'enseignement tels que Mr Nissim Serfaty. Un superbe texte de Mlle R. Perahia (Huppe enthousiaste) avec sa photo.

- La deuxième partie est consacrée aux sports, jeux, jouets, et divertissements avec photos et documents.

- La troisième partie : Le Mellah de Marrakech (cartes postales, photos et documents) : Ebauche historique : le Mouassin (vieux quartier juif avant le 16° siècle). Les Rabbanim, avec un texte sur Rabbi Haïm Chochana. La Section Agricole, la Colonie de Vacances de Mogador, le Scoutisme, l'Ecole…

- La quatrième partie : La Vie Associative (photos et textes). Liste des donateurs : Sepher Tora à la mémoire de Rabbi Pinhas Hacohen et Table Ophtalmologique à la mémoire de Rabbi Haïm Chochana. Cimetière juif de Marrakech.



La population Juive de Marrakech


Recensement de la population Juive :

175 personnes juives vivant encore à ce jour à Marrakech.
50 % de la population a plus de 70 ans.
10 % de la population est démunie et sans ressources, elle est entretenue par la Communauté Juive.
30 % de la population vit dans des conditions socio-économiques plutôt modestes.
60 % de la population appartient à une catégorie socio-professionnelle ayant une bonne qualité de vie.


Aide locale logistique de l’ami Khalid El Gharib, qui est le plus grand collectionneur d’objets d’art judaïques et musulmans de Marrakech. Khalid est collectionneur et antiquaire de la plus grande Galerie d’objets d’Art de Marrakech. Chaque objet qu’il présent ressuscite la coexistence imbriquée des musulmans et juifs du Maroc.

Avec Paul Dahan il échange ses souvenirs par l’intermédiaire d’objets de la vie quotidienne. Pour l’un comme pour l’autre, c'est des pans de mémoire partagés entre Marocains de confessions musulmane et juive. Ils veulent, aussi partager leur passion, celle de sauvegarder la mémoire commune d'un Maroc pluriel où juifs et musulmans vivaient en communion dans la vie et dans l'art.
Khalid El Gharib, est né à Fès l’année où Paul migrait en Israël. Il a grandi entre potiers, bijoutiers et orfèvres de la médina de Fès, travaillant à l’âge de 7 ans pour un marchand qui vendait des céramiques, des bijoux et des tapis. Il en a fait son métier.
Il est aujourd’hui antiquaire à Marrakech, attaché à mettre de la chair sur un “imaginaire bâti à partir des souvenirs d’enfance de la présence de la communauté juive de Fès”, explique-t-il.




Aide locale logistique de notre doctorant Hassan Majdi

est déjà doctorant inscrit en 3° Année à l’INALCO / Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris-Clichy sous la direction de Ephraim Riveline de Paris 8 et avec la caution morale de Jacky Kadoch et le coaching d’ Arrik Delouya. Son sujet de thèse de doctorat : «Le culte des Saints et les pèlerinages des Juifs du Maroc». Le choix du sujet de Hassan est important à un double titre, scientifique il impose une problématique qui semble propre principalement au Maroc, et secondairement à d’autres pays arabo - musulmans. Pourquoi en effet les juifs ont fait du Maroc un lieu d’élection d’une pratique curative et religieuse? Qu’est ce qui est déterminant dans ce binôme, et pourquoi précisément au Maroc? Il est juste que les Musulmans ont la même attitude, qu’est ce qui nous donne ce comportement, est ce la personne qui la pratique, son rapport à sa pratique religieuse, ou tout ceci à la fois combiné en territoire ?

Hassan participera au Colloque de Cordoba du 27 Mars 2008 sur "Séfarade : Géographies et Regards de la Mémoire" organisé par la Casa de Sefarad - Casa de la Memoria conjointement avec l’Association des Permanences du Judaïsme Marocain et présentera une communication sur la mémoire juive du Maroc.




Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 17 dcembre 2008 : 22:21

Colloque en mai 2009 à Marrakech sur la coexistence pacifique entre Juifs et Musulmans à partir de l'exemple marocain


Mercredi 17 décembre 2008
[www.casafree.com]

MAP

Un colloque sur la coexistence pacifique entre Juifs et Musulmans à partir de l'exemple marocain aura lieu en mai prochain à Marrakech.

Cette décision a été prise lors de l'Assemblée générale de l'Association "Permanences du Judaïsme marocain" (APJM), tenue récemment à Paris en présence de nombre de ses membres venus des quatre coins du monde.


Dans une déclaration à la MAP, le président de l'Association, M. Arrik Delouya, a souligné que l'Assemblée générale a été l'occasion pour consolider les acquis de l'APJM et conforter les actions déjà lancées.

Il s'agit, entre autres, a-t-il dit, d'interviewer quelque 150 Juifs vivant à Marrakech pour la réalisation d'un ouvrage sur cette communauté.

Les participants ont également décidé d'organiser, le 27 mars prochain à Cordoue (Espagne), un colloque sur les diasporas marocaines, en collaboration avec la "Casa des Sépharades", et d'une rencontre, le 22 du même mois à Paris, en hommage posthume à Richard Ayoun, a-t-il ajouté.

Les membres de l'Association ont convenu aussi d'organiser un gala, au courant de l'année 2009 à Paris, dont les recettes seront destinées au lancement d'une collection de livres sur la mémoire juive de Marrakech, a signalé M. Delouya.

Il a été, en outre, décidé de confier la vice-présidence de l'APJM au Dr. Sydney Ohana, chirurgien-plasticien de renommée internationale.

Apolitique et à but non-lucratif, l'Association a pour vocation de faire connaître le judaïsme marocain sous ses multiples aspects et de contribuer à sa permanence à travers notamment des groupes de réflexion, des actions de sauvetage du patrimoine, des symposiums et des écrits.

Elle se propose aussi de faire connaître l'immense richesse du judaïsme marocain tel que "patrimoine vivant, résistant et persistant" et de le rendre accessible, restaurer les sites qui ont été marqués par l'histoire, créer un musée, organiser des rencontres itinérantes, éditer tous les ouvrages de références épuisés et de lancer des spectacles dignes de cette culture et de cet héritage.

Cette Association culturelle, dont le président d'honneur est l'écrivain Robert Assaraf, est composée de Juifs marocains des cinq Continents.

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 02 mai 2009 : 17:49

Réunion du Bureau Directeur de
l’Association Permanences du Judaïsme Marocain
Jeudi 26 Février de 14H00 à 16H30




Chez Maguy Waknine-Szwarc 46 Rue Dunois 75013 Paris
Tél: 01 45 83 39 35 GSM: 06 30 23 86 79

PV dressé par Arrik Delouya - Président

Etaient présents :
Ephraim Riveline, Administrateur et membre du Comité d’Honneur
Marcelle Illouz, Secréatire Générale
Maguy Waknine-Szwarc, Adminsitrateur


Absents Excusés
Henri Sisso, Trésorier
Michel Edery, Administrateur
Lison Chocron, Administrateur


Ordre du jour

1 Liens d’amitiés et professionnels avec la Casa de Sefarad & Colloque des 4-7 Juin 2009

Coloquio Internacional / Colloque International /
International Symposium

" Memorias, Identitas y Diasporas"
« Mémoires, Identités et Diasporas »
"Memories, Identities and Diasporas"

4, - 7 de Junio 2009 Córdoba Espana
4 - 7 Juin 2009 Cordoue Espagne
4 - 7 June 2009 Cordoba Spain

Patrocinio / Sous le Haut Patronage
du CRJM / Centre de Recherches sur les Juifs du Maroc- Paris / Rabat

Colaboran / Collaboration
La Casa de Sefarad y La Casa de la Memoria
Association "Permanences du Judaïsme Marocain " París
Département d´Etudes Hébraïques de l´Université Paris 8
CRJM / Centre de Recherches sur les Juifs du Maroc- Paris / Rabat
Association Israélienne pour la Préservation, la Diffusion
& le Rayonnement du Judaïsme Marocain
זוהר - העמותה לשימור ולהפצת מורשת יהדות מרוקו
Jacky Kadoch de la Communauté Israélite de Marrakech-Essaouira

Organiza / Organisation
Casa de Sefarad Casa de la Memoria
C/ Judios esq. C/ Averroes 14004 Cordoba Espagne
Tel : + 34 957 421 404 GSM: + 34 618 578 493
E-mail : memorias@terra.es WebSite: www.casadesefarad.es

Hotel Alma Andalusí et patio privatif pour nos activités au coeur de Cordoue avec 9 chambres réservées pour nos besoins pour 40 €uros par nuit petit déjeuner inclus Web Site: www.almaandalusi.com. Merci de réserver chez Arrik

Le titre de transport international du Maroc est à 80 € Aller et Retour
Le titre de transport international de France est à 160 € Aller et Retour
Le titre de transport international d'Israël est à 350 € Aller et Retour
le cout d'une nuitée à l'hôtel est à 40 €

Jeudi 4 Juin 2009 / 4 June 2009

- Arrivée à Séville ou Madrid / Arrival at Séville or Madrid
Transfert à Cordoue par le TGV / Transfert Cordoba by TGV quick train
Quartier Libre / Free
- Visite libre de la ville de Cordoue / Visit of Cordoba

- 19H00 Rencontre à la Casa de Sefarad / 19:00 meeting at la Casa de Sefarad
- Visite Guidée de nuit pour mettre en avant la Casa de Sefarad avec ses Nouvelles Salles et d'autres renouvelés... / Codoba by night visit and also Casa de Sefarad
- 22H00 Dîner en Musique sur invitation de la Casa de Sefarad
22:00 Dîner in Music on invitation of la Casa de Sefarad

Vendredi 5 Juin 2009 / 5 June 2009

Journée du travail / Symposium
- 10H00-13H00 & 16H00 - 18H30 (Shabbat pour certains qui ne travaillent pas / Shabbat for those who don't work)
- 19H30 Soirée de Shabbat with Asshgaha of Jacky Kadoch and Prayer too
19H30 Shabbat evening feast

Samedi 6 Juin 2009 / 6 June 2009

- Quartier Libre / Free
- Visite de la ville de Cordoue / Visit of Cordoba
- Parcours à pieds sur les traces de la route de l'Inquisition à Cordoue
Walking around the paths of l'Inquisition at Cordoba

- 20H00 Grande Fête de Flamenco à Cordoue ou à Séville
20H00 Flamenco evening feast at Cordoba or Seville

Dimanche 7 Juin 2009 / 7 June 2009

- Quartier Libre / Free
- Retour sur Séville et Madrid en TGV pour l’aéroport
Back to Séville or Madrid in TGV for Airport




2 Info sur la création de l’Association-sœur Israélienne pour la Préservation, la Diffusion & le Rayonnement du Judaïsme Marocain

זוהר - העמותה לשימור ולהפצת מורשת יהדות מרוקו

Parmi les membres présents, il y avait entre autres :

• Ouri Sebbag de Beer Sheva, Ancien Membre de la Knesset et Membre du Conseil de l’Europe,
• Shaul Bensimhon qui fut le premier officiel israélien d’origine marocaine à se rendre au Maroc, Président de l’Union Mondiale des originaires d’Afrique du nord, pour la promotion et la diffusion du patrimoine culturel, fondée en 1967,
• Jacky Kadoch de Marrakech, Président de la Communauté Israélite de Marrakech-Essaouira
• Le Rav Meir Michel Abitbol Président-fondateur de la Sephardic Library, Bnei Issakhar Institute Ohr Maarav Publishers de Jerusalem,
• Henri Kenizou ancien responsable des Louveteaux et UPM Unités Populaires de Marrakech (Mouvement de scoutisme et de colonies de vacances)
• Etc....

Les Objectifs et la Vocation de l'Association Israélienne pour la Préservation, la Diffusion & le Rayonnement du Judaïsme Marocain

La vocation de notre association est de faire connaître le judaïsme marocain sous ses multiples aspects à travers des actions de sauvetage du patrimoine, des symposiums, des écrits et de faire connaître l’immense richesse du judaïsme marocain tel que patrimoine résistant et persistant

Signataires des statuts de l’association Israélienne
Par ordre alphabétique

1 Baziz Orna Professeur et Ecrivain Rehov Elkahi 32\3 Jérusalem 93807 (Israel)
Tél: +972 2 671 93 53 GSM: + 972 507 743 637 E-mail : baziz@macam.ac.il
Fille de Yaacov Riboh

2 Bentolila Jean-Pierre Retraité Ancien Capitaine d’Equipe de l’Alliance Basket du Maroc Rue Tiberiade 2 / 30 Ashkelon (Israel) GSM +972 54 699 52 97
E-mail: basket_leon@hotmail.com

3 Delouya Arrik 10, Jardin du Cardinal de Richelieu Bercy 2 - 94220 Charenton-le-Pont France Tél: + 33 1 43 96 53 39 GSM: + 33 6 77 16 13 55 E-mail: arrik.delouya@wanadoo.fr Fils de Simon

4 Elmoznino David retraité Ecrivain 483 / 20 Rue Roded Eilat (Israel)
Tél: +972 8 637 54 55 E-mail: elmoznin@hotmail.com Fils de raphaël

5 Kenizou Henry Rehov Hapisga 5 Jerusalem Tél: 02-642 08 43 (Israël)

6 Mayer Josiane Doctorante à l’Université Paris 8 - N° 7 Rehov Rakefet 85338 Lehavim Israêl Dom +972 77 533 09 68 GSM: +972 50 575 63 00 E-mail: mayer.josiane@gmail.com Fille d’Albert Assouline

7 Zrihen-Dvir Thèrèse P.O.Box 10197 Beer Yaacov 70300 Israël Tél: + 972-8-915-0447 GSM: + 972 50-2728021 E-mail: phoenix1@012.net.il
[www.therese-dvir.com] Fille de Salomon Zrihen


Accord donné par Robert Assaraf pour remplir la fonction de Président d’Honneur. Il sera présent en Israël le 19 Mars 2009 et participera à notre prochaine réunion

Le Vice-président Asher Knafo (Ecrivain et Rédacteur-en-Chef de la Revue Brit a demandé de ne pas participé à notre Conseil d’Administration. Son titre est donc honorifique. Il est donc membre de notre Comité d’Honneur.

Rectificatif à la Composition de notre Conseil d’Administration incluant un Bureau Directeur
Président : Dr. Arrik Delouya, Sociologue chercheur Déléguée Générale: Thérèse Zrihen-Dvir, Ecrivain
Trésorier: David Elmoznino, Ecrivain
En charge du Comité Scientifique Dr. Orna Baziz, Professeur et Ecrivain (*)
Inspection juridique & financière: M° David Or Hen, avocat
Activités culturelles et sportives : Jean-Pierre Bentolila

(*) Les membres du Bureau la proposent comme Conseiller Scientifique. Sa fonction et sa trajectoire de Docteur ès-Lettres lui confèrent cette responsabilité, à la place de Déléguée Générale-adjointe ; Orna a donné son aval.

Bureau Directeur flexible pour les prises de décisions
Président : Dr. Arrik Delouya, Sociologue chercheur
Déléguée Générale: Thérèse Zrihen-Dvir, Ecrivain
Trésorier: David Elmoznino, Ecrivain

Composition du Comité d’Honneur :
• Robert Assaraf, Président d’Honneur
• Prof. Ephraim Riveline, Directeur de l’Equipe d’accueil doctorale Université Paris 8 Etudes Juives et Hébraïques & Membre de notre Comité d’Honneur
• Ouri Sebbag Ancien Ancien Membre de la Knesset et Membre du Conseil de l’Europe, Futur membre de notre Comité d’Honneur
• Shaul Bensimhon qui fut le premier officiel israélien d’origine marocaine à se rendre au Maroc, Président de l’Union Mondiale des originaires d’Afrique du nord, pour la promotion et la diffusion du patrimoine culturel, fondée en 1967
• Henri Ohana, ancien Avocat et Président de l’Association « Les Enfants de Massoret », Président d’Honneur de la Communauté Israélite de Neuilly, Futur Membre de notre Comité d’Honneur
• Asher Knafo Ecrivain et Directeur de la Publication de la Revue & Membre de notre Comité d’Honneur
• Jacky Kadoch Président de la Communauté Israélite de Marrakech-Essaouira & Membre de notre Comité d’Honneur
• Pini Delouya, Avocat et futur membre de la Knesset Likoud & Futur Membre de notre Comité d’Honneur

Livres et « Collection de Livres des Permanences du Judaïsme Marocain » crée par Arrik Delouya et Ephraim Riveline.
* Discussion sur les livres à paraître, a être publiés de David Elmoznino, Thérèse Zrihen-Dvir…et Projet de création de « Iggoud Hasofrim Yotsé Morocco» (Union des Ecrivains) incluant Robert Assaraf, Arrik Delouya, Asher Knafo, Joseph Toledano, Nessim Sibony, Thérèse Zrihen-Dvir, Orna Baziz, David Elmoznino, Shosh Ruimy …
* Arrik Delouya a sélectionné deux Editeurs parisiens avec lesquels sera tissé un contrat de coopération sur la base de l’édition et diffusion de quelques ouvrages proposés par notre collection.
* Parution cette semaine du livre en hébreu de Shosh Ruimy « La dame fière de l’Atlas ».

Lancement de « pourparlers » de contacter les membres d’origine marocaine de la Knesset / Parlement Israélien dans le but d’obtenir les supports financiers, appui logistique de fonctionnement et autres subventions pour cofinancer nos projets associatifs sur le terrain.

Levée de fonds (fund raising), cotisations des membres adhérents ; fixer cette cotisation à 150 Nis par an afin de créer une caisse et adresser cette cotisation au trésorier Elmoznino David 483 / 20 Roded Eilat (Israel) Tél: +972 8 637 54 55
E-mail: elmoznin@hotmail.com
ou
à la Déléguée Générale Zrihen-Dvir Thèrèse P.O.Box 10197 Beer Yaacov 70300Tél: + 972-8-915-0447 GSM: + 972 50-2728021 E-mail: phoenix1@012.net.il [www.therese-dvir.com]






3 Colloque en hommage à Richard Ayoun. Le 22 Mars,

Pour la première année de l'anniversaire de la mort de Richard AYOUN (Zal), Ephraim RIVELINE et moi-même organisons un après-midi d’études (colloque) le Dimanche 22 mars 2009 de 14H00 à 18H00 au Centre MAAYAN CJL , 10 Rue Moufle 75011 PARIS (métro Richard Lenoir). Nous préparons cet évènement avec Eugénie NAKACHE et Maryse SITBON la compagne de Richard.
On prévoit une dizaine d'intervenants qui évoqueront les travaux de Richard AYOUN, puis une séouda cachère sera servie pour tous les invités.
A cet occasion sera présenté le Numéro spécial de la revue Brit, Revue des Juifs du Maroc que dirige Asher Knafo d’Ashdod, intitulé Une vie d'historien. Hommage à Richard AYOUN (214 p. en français, 7 p. en hébreu). Quelques exemplaires te seront remis comme prévu.
Nous vous invitions à participer à cet après-midi et pour cela vous devez impérativement confirmer votre présence en envoyant un mail à sitbon.maryse@orange.fr avant le 1° mars.
Pour des raisons de sécurité nous devons préciser le nombre de participants longtemps à l’avance et ceux qui ne sont pas sur nos listes ne peuvent pas pénétrer l’enceinte du Centre.

4 Comptabilité de l’Association en cours de travail par Manou Vacaint (elle nous sera rendue vers le début de la 2° semaine de Mars 2009 pour compléter le dossier « Cerfa »

5 Discussion autour des Frais de mission entièrement pris en charge par Arrik depuis Mars 2006 pour environ 1 000 € par mois. Nouvelles prises en charges par Arrik pour un tiers, par l’association pour un tiers et par des mécènes pour un tiers



6 Le 19 Mars 2009 aura lieu à Tel-Aviv Moriah-Sheraton Hotel 18th floor la 3° Réunion de Zohar, l’Association Israélienne pour la Préservation, la Diffusion & le Rayonnement du Judaïsme Marocain en réunissant les membres de Israël - France Espagne

Proposée par le Bureau-Directeur de l’Association Zohar


Jeudi 19 Mars, 2009 de 16H00 - 19H30

Moriah-Sheraton Hotel 18th floor
155 Ha-Yarkon Street Tel-Aviv Israel

Parking privé payant avec voiturier à l’entrée de l’hôtel

16H00-18H30
Grande Réunion organisationnelle avec café et pause café - fruits

18H30-19H30
Cocktail offert, canapés et apéritif dînatoire

Sous le patronage de: Robert Assaraf,
Ecrivain de la Mémoire du Judaïsme Marocain et homme d’affaires
Président d’Honneur de l’Association Israélienne pour la Préservation, la Diffusion & le Rayonnement du Judaïsme Marocain

Avec la participation exceptionnelle de
La Casa de Sefarad y de la Memoria
Sebastian de la Obra & Rosana de Aza
Cordoba Espagne
WebSite: www.casadesefarad.es



Running Show et Animation:
Dr. Arrik Delouya, Ph.D, Président - Thérèse Zrihen-Dvir, déléguée Générale

Ordre du Jour

1 Cotisations des membres pour s’acquitter de leurs adhésions. La cotisation annuelle a été proposée à 150 Nis et adresser cette cotisation au trésorier Elmoznino David 483 / 20 Roded Eilat (Israel) Tél: +972 8 637 54 55
E-mail: elmoznin@hotmail.com
ou
à la Déléguée Générale Zrihen-Dvir Thèrèse P.O.Box 10197 Beer Yaacov 70300
Tél: + 972-8-915-0447 GSM: + 972 50-2728021 E-mail: phoenix1@012.net.il [www.therese-dvir.com]
2 Orna Baziz présente Robert Assaraf, Président d’Honneur de l’Association

3 Josiane Assouline-Mayer introduit Henri Ohana

4 Arrik Delouya « mevarekh » Sebastian de la Obra & Rosana de Aza, co-fondateurs de de La Casa de Sefarad y de la Memoria Cordoba Espagne, Membres du Comité d’Honneur

Composition du Comité d’Honneur :
• Robert Assaraf, Président d’Honneur
• Prof. Ephraim Riveline, Directeur de l’Equipe d’accueil doctorale Université Paris 8 Etudes Juives et Hébraïques & Membre de notre Comité d’Honneur
• Ouri Sebbag Ancien Ancien Membre de la Knesset et Membre du Conseil de l’Europe, Futur membre de notre Comité d’Honneur
• Shaul Bensimhon qui fut le premier officiel israélien d’origine marocaine à se rendre au Maroc, Président de l’Union Mondiale des originaires d’Afrique du nord, pour la promotion et la diffusion du patrimoine culturel, fondée en 1967
• Henri Ohana, ancien Avocat et Président de l’Association « Les Enfants de Massoret », Président d’Honneur de la Communauté Israélite de Neuilly, Futur Membre de notre Comité d’Honneur
• Asher Knafo Ecrivain et Directeur de la Publication de la Revue & Membre de notre Comité d’Honneur
• Jacky Kadoch Président de la Communauté Israélite de Marrakech-Essaouira & Membre de notre Comité d’Honneur
• Pini Delouya, Avocat et futur membre de la Knesset Likoud & Futur Membre de notre Comité d’Honneur
• Sebastian de la Obra & Rosana de Aza, co-fondateurs de de La Casa de Sefarad y de la Memoria Cordoba Espagne, Membres du Comité d’Honneur

5 Proposition d’Orna Baziz de créer un groupe lobby autour du thème de l’enseignement de l’héritage du judaïsme marocain dans les établissements scolaires d’Israël

6 Josiane Assouline-Mayer introduit la création d‘ateliers

7 Lancement de « pourparlers » de contacter les membres d’origine marocaine de la Knesset / Parlement Israélien dans le but d’obtenir les supports financiers, appui logistique de fonctionnement et autres subventions pour cofinancer nos projets associatifs sur le terrain.

8 Projet de création de « Iggoud Hasofrim Yotsé Morocco» (Union des Ecrivains) incluant Robert Assaraf, Arrik Delouya, Asher Knafo, Joseph Toledano, Nessim Sibony, Thérèse Zrihen-Dvir, Orna Baziz, David Elmoznino, Shosh Ruimy …

9 Préparation de notre Règlement intérieur, notre charte et notre code de déontologie à partir du document proposé par Arrik Delouya

10 Décisions d’ajourner les activités proposées par Shosh Ruimy pour des raisons techniques d’agenda

11 Robert Assaraf: Introduction sur son dernier ouvrage en hébreu
Juifs du Maroc à travers le monde
Émigration et identité retrouvée



7 Donations supplémentaires à notre association en cours de demandes
Envoyez-nous vos dons en urgence


8 Notre Communiqué (Guerre de Gaza) après la pagaille créée par S Levy et S Berdugo lors de leurs communiqués condamnant Israël au nom des juifs du Maroc (ce qui était faux !!!)
leurs communiqués sont à votre dispositions

Ci-après le nôtre communiqué établi avec des amis canadiens, israéliens et d’ailleurs
Communiqué

Nous, soussignés, notons que, dans son communiqué daté du mois de janvier 2009, le Conseil des communautés juives du Maroc
• demande l’arrêt des hostilités d’un côté sans même mentionner les crimes commis quotidiennement par le Hamas à partir de Gaza,
• souligne la souffrance d'un autre côté en faisant totale abstraction des victimes israéliennes dont la majorité est d’origine marocaine.
Ce faisant, le Conseil donne le sentiment qu’il n’a pas la latitude de se démarquer des couvertures médiatiques généralement partiales du conflit du Proche Orient ni même de celles de la souffrance présentée comme l’apanage d’un seul des protagonistes.

Nous espérons que l’ensemble de la communauté marocaine prendra en considération et en compassion l’ensemble des difficiles réalités au Proche Orient afin que la paix puisse progresser dans les esprits et dans les cœurs. La clé de l'espoir réside peut-être dans l'entente que continuent d'entretenir, envers et contre tout, les ressortissants marocains.


Abitbol Guy – Assouline-Mayer Josiane – Azoulay Elie – Bensoussan David – Delouya Arrik – Elkaîm Michel – Franco Rachel – Hazan Viviane – Knafo Asher – Melca Haïm – Ohnona Dan – Perez Viviane – Rouah Ariella – Sayagh Saïd – Sibony-Mikhaelis Françoise – Szwarc-Waknine Maguy – Tangi Myriam – Zrihen-Dvir Thérèse.

Originaires du Maroc, les signataires de ce texte (listés par ordre alphabétique), résident en France, en Israël, au Maroc et au Canada. Ce communiqué est également approuvé par l’Association des permanences du judaïsme marocain, Paris et l'Association israélienne pour la préservation, la diffusion et le rayonnement du judaïsme marocain.

9 L’avenir des projets Marocains est maintenu mais ajourné pour après les vacances scolaires

10 Hassan Majdi soutiendra à Paris 8 sa thèse de doctorat en Juin 2009

11 Notre association fête en Mars 2009 ses 3 ans et une fête sera donnée chez Maguy . Merci de vous porter volontaires pour la préparer

Enfin un grand Mazal Tov à Carole Illouz qui s’est fiancée (fille de Marcelle & Jacky Illouz)




Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 07 mai 2009 : 16:54

Le Centre d’Art et Culture de l’Espace Rachi
en accord avec l'Association "Permanences du Judaïsme Marocain"
présentent le Jeudi 7 Mai 2009 à 20H30

l’Avant-Première du Film “Adieu Mères”
de Mohamed Ismaël
qui raconte l’immigration des Juifs du Maroc vers Israël

Animation : Dr Arrik Delouya
Uniquement sur Réservation
Tarif Unique 10 €uros
Tél: 01 42 17 10 38



« Adieu Mères ! », un scénario co-écrit avec Reine Danane, traitant une page d'histoire controversée du Maroc moderne : l'immigration massive de la communauté juive marocaine au début des années soixante.

C'est l'histoire de deux familles, une musulmane et une juive, à travers laquelle nous voulons mettre en valeur la cohabitation paisible entre communautés au Maroc, mais c'est aussi l'histoire de 300.000 juifs qui ont quitté, clandestinement pour la plupart d'entre eux, le territoire national a la poursuite de promesses sans lendemain...

La paix peut régner avec des efforts mutuels de compréhension de l'autre. Avec la présence du metteur en scène et le comédien Marc Samuel pour partager un débat avec le public après la projection.
Rendez vous sur le site du film pour en savoir plus :
www.adieumeres.com



Fiche Technique
Réalisation: Mohamed Ismail
Scénario: Mohamed Ismail & Reine Danan
Image: Ivan Oms Blanco
Son: Najib Chlih
Musique: Karim Slaoui
Production: Maya Films
Interprétation: Marc Samuel, Rachid El Ouali, Souad Hamidou, Hafida Kassoui, Christian Drillaud, Rachel Huet; Nouzha Regragui, Ahmed Alaoui, Amina Rachid....
115 min, Maroc, 2007

Synopsis:
1960, Brahim et Henry l'un musulman, l'autre juif sont associés dans une scierie et sont liés par une très forte amitié depuis leur plus tendre enfance.

Fatima et Ruth, leurs femmes respectives, sont également attachées l'une à l'autre et travaillent ensemble dans un même bureau d'assurances.
Fatima est stérile et voue un amour particulier aux deux enfants de Ruth, Avi et Aïda, qu'elle considère comme siens.

Les difficultés économiques et certaines vexations commencent à se faire pesantes sur la population juive.

Un jour, à la sortie de la synagogue, Mama Hanna, mère de Ruth, subit une agression de la part de jeunes voyous sous les yeux de sa famille, de Rebbi Braham et d'un jeune scout dévoué: David.
Benchétrit, un agent chargé de l'immigration, envoyé pour encadrer la communauté juive, assiste à cet incident.

Eliane, la fille de Chochana, et Mehdi, le fils de Benchekroun, étudie ensemble dans une école technique et entretiennent des relations amoureuses secrètes.

Chochana, femme juive traditionnelle, désapprouve totalement cette idylle. Mama Hanna décède, suite à l'agression et laisse sa fille Ruth désemparée.
Henry et Brahim commencent à ressentir un ralentissement de leurs activités à la scierie.

Benchétrit, tout en rendant visite à Henry, lui fait l'éloge du Pays et finit par le convaincre d'immigrer.

Oiknine, le patron du cabinet d'assurances de Ruth et Fatima, désireux de rejoindre les siens en Israël, confie la vente de ses biens à un courtier rusé, Benchékroun, le père de Mehdi, qui profite toujours des occasions de ce genre.

Nofissa, la mère de Mehdi, est au courant de la relation amoureuse entre son fils et Eliane, mais apprenant que cette dernière est enceinte, elle entre en conflit avec son fils.

Eliane n'échappe pas à la visite de Benchétrit qui n'hésite pas à la brutaliser lorsqu'il apprend sa relation avec Mehdi ainsi que sa grossesse.

Frustrée, Eliane essaie de se réfugier auprès de Mehdi, mais celui-ci se voit refuser l'appui des ses parents. Découragée elle finit par céder à la proposition de Benchétrit.

Dans le même temps, des départs clandestins s'organisent de nuit, par petits groupes, toujours orchestrés par Benchétrit.

Henry prend la décision de partir seul. Il confie sa petite famille à Brahim dans l'espoir d'être rejoint par elle, plus tard.
Malheureusement, le bateau où se trouvait Henry fait naufrage: 44 morts, aucun rescapé!

Ruth, à l'annonce de cette catastrophe, subit un grand choc!
Brahim et Fatima, toujours à ses côtés, la conduisent à la clinique où, après des examens, on lui découvre un cancer généralisé.
Ruth, consciente que ses jours sont comptés, laisse en toute confiance le destin des ses deux enfants entre les mains de Fatima qui accomplira dignement

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 11 mai 2009 : 10:04

Coloquio Internacional / Colloque International
"Sefarad : Memorias, Identitades y Diásporas "
"Sépharade : Mémoires, Identités et Diasporas"


3, - 7 de Junio 2009 Córdoba Espana
3 - 7 Juin 2009 Cordoue Espagne

Patrocinio / Sous le Haut Patronage
de La Casa de Sefarad y La Casa de la Memoria - Cordoba
Avec le concours du CRJM /
Centre de Recherches sur les Juifs du Maroc – France

Colaboran / Collaboration
La Casa de Sefarad y La Casa de la Memoria Cordoba - Espagne
Université de Cordoue - Espagne
The Moshe David Gaon Center for Ladino Culture Ben Gurion University of the Neguev Beer Sheva Israel
Département d´Etudes Hébraïques de l´Université Paris 8 - France
Centro Sefardí Otomano de Estambul – Turquie
Association "Permanences du Judaïsme Marocain " París – France
CRJM / Centre de Recherches sur les Juifs du Maroc – France
Association Israélienne Zohar pour la Préservation,
la Diffusion & le Rayonnement du Judaïsme Marocain - Israël
Associations Vidas Largas et / y J.E.A.A. - France
Jacky Kadoch de la Communauté Israélite de Marrakech-Essaouira - Maroc

Organiza / Organisation
Casa de Sefarad Casa de la Memoria
C/ Judios esq. C/ Averroes 14004 Cordoba Espagne
Tel : + 34 957 421 404 GSM: + 34 618 578 493
E-mail : memorias@terra.es WebSite: www.casadesefarad.es

Coordination par pays:
Delouya Arrik France GSM: +33 6 77 16 13 55 E-mail: arrik.delouya@wanadoo.fr
Kadoch Jacky Maroc Tél: +212 524 448 754 ; +212 524 438 705 GSM: +212 661 13 99 35
E-mail: jackykadoch@gmail.com
Baziz Orna Israël Tél: +972 2 671 93 53 GSM: + 972 507 743 637
E-mail : baziz@macam.ac.il
Programa / Programme

Participants au Colloque de Cordoue : Entre 20 & 26 participants
5 Participants Espagne
1 Sebastian de la Obra 1 Rosana de Aza 1 Jaime Sanchez 1 Dra. Amelia Sanchis Vidal
1 Virginia Luque Gallegos

Entre 7 & 10 Participants France
1 Ephraim Riveline 1 Arrik Delouya 1 Haim-Vidal Sephiha 2 Robert & Michèle Assaraf
2 Alain & Sylviane Assouline 1 Lison Choukron 1 Said Sayagh France 1 Marcelle Illouz Paris

Entre 4 & 9 Participants d’Israel
1 Tamar Alexander 1 Eliezar Papo 1 Shosh Wolf 1 Orna Baziz
1 Dan Albo Historien 2 Joseph et épouse Toledano

Entre 4 & 7 Participants Maroc
1 Jacky Kadoch 1 Fredy Kadoch 1 Nassima Touati 1 Maguy Kakon
1 Hassan Majdi ? Notre 1° doctorant 1 Redouan El Khayatti Prof d’Histoire
1 Kebali Khouloud ? Journaliste / Radio


Miercoles 3 de Junio 2009 / Mercredi 3 Juin 2009
Matin - Après-midi / Morning - Afternoon
Arrivée à Séville ou Madrid / Arrival at Séville or Madrid

14h00 Transfert à Cordoue par le TGV /
14:00 Transfert Cordoba by TGV quick train

16:00. Rencontre à la Casa de Sefarad / Meeting at la Casa de Sefarad

Visite Guidée à la Casa de Sefarad avec ses Nouvelles Salles et d'autres renouvelés... / Visit of Casa de Sefarad

17:00
Conferencia Inauguración / Conférence inaugurale
Professeur Emérite Haïm Vidal Sephiha - Paris
"Shoah y Sefardíes" / “Shoah & Séfarades”
19:30
Concierto de Música Andalusí /
Concert de Musique Andalouse

21:00......Cena de Bienvenida - “tapas” / Dïner de bienvenue - Tapas







Jueves 4 de Junio 2009 / Jeudi 4 Juin 2009


10:00 Conferencias

Ephraim Riveline
“Contribución de lo narrativa sefardí oriental a la literatura israelí”
Université Paris 8 - Directeur de l’Equipe d’accueil doctorale Equipe (Unité) de Recherche EAD Etudes Juives et Hébraïques (2303)
”Contribution du narratif sépharade oriental à la lttérature Israélienne”
Université Paris 8 - Directeur de l’Equipe d’accueil doctorale Equipe (Unité) de Recherche EAD Etudes Juives et Hébraïques (2303)

Arrik Delouya
"Judaismo de Marruecos: Memoria e Identidades”
Sociologue, chercheur et écrivain - Paris
“ Judaïsme Marocain: Mémoires et Identités”
Sociologue, chercheur et écrivain - Paris

Robert Assaraf
Séfarad y España: Nuevos encountros de los Judíos de Tetouan con España en el momento de la guerra hispano-marroquí de 1860.
Séfarad et Espagne : les retrouvailles des Juifs tétouanais avec l'Espagne lors de la guerre hispano-marocaine de 1860.

11:30
Tamar Alexander
Presentación del Libro: "La Palabra en su hora es Oro" (Refranero en Haketia). The Moshe David Gaon Center for Ladino Culture Ben Gurion University of the Neguev Beer Sheva Israel
Présentation du Livre: "Le Mot à son heure est d’Or" (Refranero dans Haketia). The Moshe David Gaon Center for Ladino Culture Ben Gurion University of the Neguev Beer Sheva Israel

12:30
Eliezar Papo
" El umor komo terapia: la Agada de los partizanes…"
Lecturer at Ben-Gurion University of the Negev - Israël
“L’humour comme une thérapie : l'Agada des partisans "
Maître de Conférence à Ben Gurion University of the Neguev Beer Sheva Israel

17:00 Sebastián de la Obra.
" Diáporas: una memoria compleja "
Sebastián de la Obra." Diasporas : une mémoire complexe "



20:00 Concierto de Música Sefardí / Concert de Musique Sepharade
21:00.....Cena Libre / Dîner libre






Viernes 5 de Junio 2009 / Vendredi 5 Juin 2009

10:00 Karen Sarhon
Centro Sefardí Otomano de Estambul:
" Estambul: Identidad y Diáspora"
Karen Sarhon du Centre Sefardí Otomano d’Istamboul
“Istamboul, Identité et Diaspora”

Orna Baziz
(Jésrusalem)
הגדת אגדיר | העיר ושברה Hagadat Agadir - La ville éclatée
En souvenir des disparus du tremblement de terre d’Agadir


Mesa Redonda de las Experiencias y Debates
Table Ronde des Expériences et Débats/
Participants
• Casa de Sefarad Córdoba Espagne
• Université de Cordoue - Espagne
• Département d´Etudes Hébraïques de l´Université Paris 8
• The Moshe David Gaon Center for Ladino Culture Ben Gurion University of the Neguev Beer Sheva Israel
• Association des Permanences du Judaïsme Marocain - Paris
• Associations "Vidas Largas" et "Judéo-Espagnol à Austwitz. Paris
• Centro Sefardí Otomano de Estambul – Turquie
• CRJM / Centre de Recherches sur les Juifs du Maroc - France
• Association pour la Préservation, la Diffusion & le Rayonnement du Judaïsme Marocain Zohar – Israël
• Jacky Kadoch de la Communauté Israélite de Marrakech-Essaouira - Maroc


13:00 Itinerario de la Inquisición de Córdoba
Itinairaire de l’Inquisition de Cordoue


19:00 Celebración del Shabat / Célébration du Shabbat
Sala de la Sinagoga de la Casa de Sefarad.
Bajo el nombre de Henry Kadoch Z. Participación de Jacky Kadoch (Rabbi) de Marrakech.
Dans la Salle de la Synagogue de la Casa de Sefarad qui porte le nom d´Henri Kadoch. Officiant: Jacky Kadoch de Marrakech


20:00 Cena de Shabat / Dîner du Shabbat






Sabado 6 de Junio 2009 / Samedi 6 Juin 2009
Libro / Quartier Libre


Domingo 7 de Junio 2009 / Dimanche 7 Juin 2009
Jour des départs
Visite de Séville avant de prendre l’avion




Otras Actividades / Autres Activités


Miércoles 3 de Junio………Concierto de Música Andalusí
Mercredi 3 Juin Concert de Musique Andalouse

Jueves 4 de Junio………… Concierto de Música Sefardí
Jeudi 4 Juin Concert de Musique Sefardi

Viernes 5 de Junio………….Flamenco Tradicional
Vendredi 5 Juin Flamenco Traditionnel
























Breve reseña biográfica de los Ponentes
Brève notice Biographique des Intervenants


Haïm-Vidal Sephiha
Profesor emerito de la Universidad La Sorbona de París. Fundador de la Asociación "Vidas Largas" y de la JEAA (Judéo-Espagnol à Auschwitz). Es en la actualidad uno de los principales referentes de la Cultura Sefardí. Autor, entre otros textos, de "La agonia de los judeoespañoles". Deportado y superviviente de Auschwitz.
HVS est Professeur émérite de l'Université de la Sorbone de Paris. Il est fondateur de l'Association " Vidas Largas " et de la JEAA (Judéo-Espagnol à Auschwitz). Il est actuellement l'un des pionniers principaux de la Culture Sefardí. Il est l'auteur, entre d'autres textes, de "L'agonie des judéo-espagnols". Déporté, il est survivant d’ Auschwitz.

Tamar Alexander
Directora del "Moshe David Gaon Center for Ladino Culture" de la Ben Gurion University of the Negev Israel. Es una de las autoridades más reconocidas en el ámbito de Autora de la lengua judeoespañola. Autora entre otras obras de la popular "Erase una vez…Maimónides".
Directrice du Centre Moshe David Gaon pour la Culture Ladino à l’Université Ben Gurion du Neguev Negev en Israël, elle est considérée comme l'une des autorités les plus reconnues au sein des Auteurs de la langue judéo-espagnole. Elle est auteur entre autres oeuvres de la très populaire "Il était une fois … Maimónide".

Ephraïm Riveline
Profesor y Director del Departamento de Estudios Judios y Hebráicos de la Universidad Paris 8. Historiador. Escritor. Director de Investigaciones sobre Lenguas, Literaturas y Civilizaciones extranjeras, Director del Departamento de Estudios Hebraicos. Director de la Revista de Estudios Judíos y Hebraicos, cuyo último número monográfico estuvo dedicado al profesor Richard Ayoun..
Miembro de la Association des Permanences du Judaïsme Marocain.
Historien. Ecrivain. Prof à l’Université Paris 8. Directeur de Recherches sur les Langues, Littératures et Civilisations Etrangères. Directeur du Département d´Etudes Hébraïques. Directeur de l´Equipe de Recherche EA 2303:"Etudes Juives et Hébraïques".

Eliezer Papo
Profesor del Departamento de Literatura Hebrea de la Ben Gurion University of Negev. Vicepresidente del Moshe David Gaon Center for Ladino Culture. Autor de numerosos textos sobre la lengua judeoespañola y la tradición sefardí en Oriente, singularmente en Sarajevo.
Il est Professeur du Département de Littérature Hébraïque à l’Université Ben Gurion du Neguev Negev en Israël. Il est également vice-président du Centre Moshe David Gaon pour la Culture Ladino à l’Université Ben Gurion du Neguev Negev en Israël. Il est enfin auteur de nombreux textes sur la langue judéo-espagnole et la tradition sefardí dans l'Orient et particulièrement à Sarajevo.



Karen Gerson Sarhon
Profesora de la Universidad de Estambul. Investigadora y cantante sefardí. Dirige el Centro Cultural de Investigaciones Sefardíes-Otomanas de Estambul (Ottoman-Sephardic Cultural Research Center of Istanbul). Responsable de la publicación en judeo-español "El Amaneser". Fundadora del grupo de música sefardí "Los Pasharos Sefaradies". Ha publicado numerosos textos sobre la pervivencia y desarrollo de la lengua djudeo-espanyola en el Imperio Otomano y actual Turquia./
Professeur de l´Université d´Istamboul. Chercheur et chanteuse sépharade. Dirige le Centre de Recherches Otomans-Sépharades d´Istamboul. Responsable de la publication en Judéo-Espagnol "El Amaneser". Fondatrice du groupe de musique sépharade "Los Pasharos Sefaradies"

Robert Assaraf
Escritor e Historiador. Impulsor de numerosas iniciativas para la recuperación del legado del judaismo marroquí. Participa y patrocina numerosas asociaciones y en la actualidad es Presidente del Centre de Recherche sur le Juifs du Maroc y de la Union Mondiale du Judaïsme Marocain. /
Ecrivain et Historien, il est Homme d´affaires réputé. Président et fondateur du Centre de Recherche sur la Juifs du Maroc CRJM et de l´Union Mondiale du Judaïsme Marocain, il a publié divers ouvrages dont " Mohamed V et les juifs du Maroc"; “Une crise et des hommes - Israël 1995-1999” ; “Le Drame d’Israël. De la Paix à la Guerre”; " Une Certaine Histoire Moderne des Juifs du Maroc 1860-1999" ; “Ariel Sharon et ses batailles politiques”; En collaboration avec Michel Abitbol:“Relations judéo-musulmanes au Maroc. Perspectives et réalités”. " Monothéisme et Tolérance"; “Juifs du Maroc à travers le monde - Émigration et identité retrouvée” ; “Eléments de l’Histoire des Juifs de Fès” ; “Eléments de l’ Histoire des Juifs de Marrakech”.

Arrik Delouya
Sociólogo y escritor. Autor de repertorios bibliográficos sobre la producción literaria del judaismo marroqui. Presidente de la Association des Permanences du Judaïsme Marocain en París. Fundador de la Association pour la Preservation, Diffusion et la Rayonnement du Judaïsme Marocain Zohar en Israel.
Sociologue. Ecrivain et Chercheur. Auteur de plusieurs Inventaires Bibliographiques sur le Judaïsme Marocain dont notamment " Les Juifs du Maroc: Bibliographie Général". Auteur d’autres ouvrages et articles scientifiques sur Israël. Président-Fondateur de l’Association "Permanences du Judaïsme Marocain" et de l’Association Israélienne pour la Préservation, la Diffusion & le Rayonnement du Judaïsme Marocain.

Sebastián de la Obra
Historiador. Investigador. Director-Fundador de la Biblioteca y Centro de Documentación de la Casa de Sefarad. Director de la Biblioteca del Parlamento de Andalucía. Jefe del Servicio de Documentación del Parlamento de Andalucía. Autor de numerosos textos, singularmente centrados en las "memorias de la exclusión", tanto en la historia como en la actualidad. Fundador del Grupo de Música Sefardí "Aljama" /
Historien. Chercheur. Directeur-Fondateur de la Bibliothèque et du Centre de Documentation de la Casa de Sefarad. Directeur de la Bibliothèque du Parlement d´Andalousie. Chef du Service de Documentation du Parlement d´Andalousie. Fondateur du groupe de Musique Sépharade "Aljama".

Jacky Kadoch
Presidente de la Comunidad Israelita de Marrakech-Essaouira. Responsable de la recuperación y restauración de los lugares santos y cementerios de Marrakech y alrededores. Jacky es co-fundador de la Asociación "Permanences du Judaïsme Marocain"
Président de la Communauté Israélite de Marrakech-Essaouira. Responsable de la restauration des lieux saints et des cimetières de Marrakech et des environs. Il est très impliqué dans le sauvetage du patrimoine judéo-marocain. Il est notamment co-fondateur de l´Association " Permanences du Judaïsme Marocain "

Rosana de Aza
Escritora. Filóloga. Investigadora. Directora de la Casa de Sefarad. Premio de Poesía "Elena Martín Vivaldi" del Instituto Andaluz de la Mujer. Premio de Poesía de la Universidad de Sevilla. Impulsora de las más importantes actividades que sobre la Cultura Sefardí se han celebrado en los últimos años en Andalucía. Directora de la Casa de la Memoria de Sevilla. /
Ecrivain. Philologue. Directrice-fondatrice de la Casa de Sefarad. Elle a initié la plus grande partie des activités culturelles concernant la tradition et culture sépharade célébrées ces dernières années en Andalousie - Directrice de la "Casa de la Memoria" de Sevilla.

Orna Baziz
Orna es profesora del hebreo moderno y bíblico a a los adultos a la Escuela normal de Jerusalén. Ella presentó su doctorado de “Lettres” en 1996 en París, en la Sorbonne sobre " La imagen de la mujer a la obra de David Shahar según la visión Lourianique ".Ella es autor del libro (en hebreo) "Hagadat Agadir", cuento de una ciudad destruida, en las ediciones Yad Ben Tsvi en colaboración con la Universidad hébraïque de Jerusalén donde su búsqueda etnográfica vuelve a trazar el vivido de 13 supervivientes. Es cofundadora y delegada general de la Asociación de Israel Zohar para la Preservación, la Difusión y el Brillo del Judaísmo Marroquí
Orna enseigne l'hébreu moderne et biblique aux adultes à l’Ecole Normale de Jérusalem (elle y forme des enseignants pour qui l'hébreu est une seconde langue). Elle a présenté son doctorat de Lettres en 1996 a Paris, a la Sorbonne sur "L'image de la femme dans l'oeuvre de David Shahar selon la vision Lourianique". Elle est auteur du livre (en hébreu) "Hagadat Agadir", récit d'une ville détruite, aux éditions Yad Ben Tsvi en collaboration avec l'Université hébraïque de Jérusalem où sa recherche ethnographique retrace le vécu de 13 rescapés. Elle est co-fondatrice et déléguée générale de l’Association Israélienne Zohar pour la Préservation, la Diffusion & le Rayonnement du Judaïsme Marocain




Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 11 mai 2009 : 10:06

Mes Chers Amis

La prochaine Réunion amicale de travail est prévue pour le Jeudi 14 Mai 2009 dès 17H00 comme nous l’avons décidé la fois passée.

Le lieu offert : Chez Ran Kadoch membre co-fondateur de notre association à son Moshav Mizgav Dov Meshek 11 Doar Na Sorek 76867 au Yishouv Gderot près de Guedera
Tél: (08) 859 47 28 GSM: (0524) 401 448

Vous pouvez donc inviter des amis futurs-adhérents à Zohar.

Merci de m'envoyer dès à présent votre accord par téléphone ou par mail afin de boucler la liste des participants.

Une collation est prévue.

Merci de m’envoyer par mail votre confirmation ou infirmation par mail ou en appelant. Contacter Bar Kokhva Haviv Tel: 02 641 11 65
Cette Réunion se tiendra dans tous les cas de figure même si le nombre sera plus restreint que la fois passée

Avec mon Amitié sincère

Arrik Delouya
Ordre du Jour

1 Levée de fonds à réaliser par Shosh Wolf et Arrik Delouya. Une première rencontre préalable a eu lieu à Tel-Aviv le 19 Mars dernier pour boucler cette collaboration. Un dossier est en cours. Il comprend la banque des projets.


2 Nouvelle composition de nos instances dirigeantes

Composition du CA Exécutif

Suite à la démission de Thérèse Zrihen-Dvir pour des raisons évidentes de temps (elle est actuellement en train de construire sa maison), elle est remplacée par nos deux déléguées générales Dr. Orna Baziz et Josiane Assouline-Mayer, doctorante.


Président Dr. Arrik Delouya, Sociologue Chercheur
fund raiser
Déléguées Générales de l'association Dr. Orna Baziz, Professeur et Ecrivain
Josiane Assouline-Mayer Doctorante
Déléguée Générale-Adjoint de l'association David Elmoznino, Ecrivain
Trésorier Haviv Zrihen Bar Kochva
Inspection Juridique et Financière M° David Or Hen, avocat
Activités culturelles et sportives Jean-Pierre Bentolila
Fund Raising et Relations Pubiques Shosh Wolf
Avocat Bitton Yaacov

Composition du Bureau Directeur Dr. Arrik Delouya, Sociologue Chercheur
Dr. Orna Baziz, Professeur et Ecrivain
Josiane Assouline-Mayer Doctorante
Haviv Zrihen Bar Kochva
M° David Or Hen, avocat
Composition du Comité non-exécutif
Vice-Président Asher Knafo, Ashdod Israël
Président d’honneur Robert Assaraf, Paris France
Membres Comité d’Honneur Henri Ohana, Paris France
Prof. Ephraim Riveline, Paris France
Sebastian de la Obra, Cordoue Espagne
Rosana de Aza, Cordoue Espagne
Ouri Sebbag, Beer Sheva Israël
Shaul Bensimhon, Ashdod Israël
Jacky Kadoch, Marrakech Maroc





3 Création d’Ateliers

3.1. Levée de Fonds
3.2. Groupes de pression

Proposition d’Orna Baziz de créer un groupe lobby autour du thème de l’enseignement de l’héritage du judaïsme marocain dans les établissements scolaires d’Israël

3.3. Union des Ecrivains d’origine marocaine
Cette Union d’écrivains d’obédience juive marocaine s’incscrit dans le cadre des ateliers que nous avons mis en place dans notre association Zohar en Israël. L »’Igud » ne sera ni une association ni une organisation hors du champ de Zohar.
Chaque atelier est une entité indépendante gérée par une petite équipe restreinte qui a pour but d’aligner une pré-étude de faisabilité humaine, sociologique et socio-technique. Comme toute étude, elle sera accompagnée d’éléments de budgets. L’Etude est revue par notre Bureau-Directeur et reçoit son aval en même temps que son budget nécessaire à sa mise en place. Cela sera l’apanage de notre association comme du reste fonctionnent les ONG / Organisation Non Gouvernementale. Arrik est en charge de trouver les budgets.
Quant à l’élaboration du concept, la note d’opportunité, la recensement des écrivains d’obédience juive marocaine, l’échange téléphonique avec chacun d’entre eux et le parcours des opérations seront élaborés d’ici peu.
Enfin, Ephraim Riveline a donné son accord à ce projet ainsi que les écrivains suivants membres de notre association par ordre alphabétique Rav Abitbol Meir, Albo Dan , Assaraf Robert , Baziz Orna , De la Obra Sebastian & De Aza Rosana , Delouya Arrik , Elmoznino David, Kadoch Jacky , Kadosh Gaby , Kenan Itzik , Knafo Asher , Mayer Josiane née Assouline , Melca Haïm E , Nahmias Joe , Ruimy Shoshana , Segev Shmuel , Toledano Joseph , Zrihen Bar Kokhva Haviv ,
On commencera donc une réunion avec ces auteurs, puis avec la trentaine d’autres écrivains seront recensés en Israël en plus de ceux hors d’Israël. Telle sera la première configuration.
3.4. Organisation d’évènements

3.5. Règlement Intérieur,
Notre Charte et notre Code de déontologie à partir du document proposé par Arrik Delouya

3.6. Questions financières
Haviv Bar Kokhva a fait l’avance de 1000 Nis à l’avocat Yaacov Bitton pour le règlement de l’enregistrement de l’association Zohar. Merci d’envoyer votre cotisation qui permettra le remboursement de ce montant.

3.7. Groupe lobby pour la mémoire du père de Micheline-Mikhal Waknine
father

3.8 Autobiographie de Shaul BenSimhon

3.9. Collection « Mémoire et Permanences du Judaïsme Marocain »
L’Association-sœur parisienne « Permanences du Judaïsme Marocain s’est dotée d’une collection de livres sur la mémoire du judaïsme Marocain /


Collection « Mémoire et Permanences du Judaïsme Marocain - Zohar » (Paris)
Editions David Reinharc – Paris

Cette Collection «Mémoire et Permanences du Judaïsme Marocain» (Paris) s’inscrit dans le prolongement des entretiens passés entre Arrik Delouya, Ephraim Riveline tous deux co-directeurs et David Reinharc éditeur et quelques auteurs.
Le Judaïsme Marocain puise dans la pensée Juive universelle des liens étroits mais il est aussi le produit du terreau marocain où il a bien vécu pendant 2200 ans. C’est ce qui donne à la mémoire séfarade sa contribution historique au patrimoine national marocain même si la démographie juive au Maroc est passée de 265 000 âmes de 1948 à 2 500 en 2009.

Malgré tout, un intérêt singulier est porté par les historiens marocains aux communautés juives marocaines, leur souci étant de retrouver et d’exploiter plus avantageusement des sources bibliographiques (publications et manuscrits) marocaines, en arabe, en judéo - arabe et en hébreu.

La persistance de ce Judaïsme Marocain nous amène à nous pencher sur le portrait d'une communauté et de sa richesse historique.

Cette collection itinérante a pour but le sauvetage et le maintien de l’ensemble des héritages transmis du Judaïsme Marocain sous ses facettes multiples par des publications portant sur des sujets aussi divers que :

• Philosophie, vie religieuse, coutumes, codes religieux et prescriptions juridiques issues de Castille,
• Histoire et hagiographie
• Education, enseignement et linguistique
• Système culturel, art/poésie/musique,
• Folklore, habitat humain (études de vie de cette communauté dans son quartier, souvent le Mellah sous divers aspects),
• Rapports avec la communauté majoritaire et relations Judéo - musulmanes,
• Evolution sous le protectorat, rôle de l'AIU et de la France dans le processus d'occidentalisation de ces juifs…. immigration, intégration, absorption,
• Nouvelles questions identitaires et les problèmes transculturels inhérents à l’émigration, et la diversité du patrimoine culturel
• Littérature et Mémoire


Cette collection
• Fera connaître l’immense richesse du patrimoine juif marocain.
• Rendra accessible la lecture de thèses devenues ouvrages de référence.
• Ré - éditera les ouvrages de référence épuisés et qui sont les plus demandés.




Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 15 juin 2009 : 23:50

Compte Rendu du Colloque International des 3 - 7 Juin 2009 Cordoue Espagne
"Sépharade : Mémoires, Identités et Diasporas"
Sous le Haut Patronage de La Casa de Sefarad y La Casa de la Memoria - Cordoba
Avec le concours du CRJM

Compte Rendu par Arrik Delouya - Paris le 11 Juin 2009





Organisation
Casa de Sefarad Casa de la Memoria
C/ Judios esq. C/ Averroes 14004 Cordoba Espagne
Tel : + 34 957 421 404 GSM: + 34 618 578 493
E-mail : memorias@terra.es WebSite: www.casadesefarad.es


Colloque International

Un Colloque récent au coeur de la “Juderia” de la capitale andalouse autour du thème "Sépharade : Mémoires, Identités et Diasporas" nous a permis de tisser des liens professionnels, scientifiques mais aussi d’amitié.

Les initiateurs de ce colloque sont un couple :

1 - Rosana de Aza

Ecrivain. Philologue. Directrice-fondatrice de la Casa de Sefarad. Elle a initié la plus grande partie des activités culturelles concernant la tradition et culture sépharade célébrées ces dernières années en Andalousie - Directrice de la "Casa de la Memoria" de Sevilla.

2 - Sebastian de la Obra
Historien. Chercheur. Directeur-Fondateur de la Bibliothèque et du Centre de Documentation de la Casa de Sefarad. Directeur de la Bibliothèque du Parlement d´Andalousie. Chef du Service de Documentation du Parlement d´Andalousie. Fondateur du groupe de Musique Sépharade "Aljama".

Nos deux associations des Permanences du Judaïsme Marocain - Paris et pour la Préservation, la Diffusion & le Rayonnement du Judaïsme Marocain Zohar – Israël ainsi que d’autres encore se sont rendues à Cordoue les 3 - 7 Juin 2009. Cette ville choisie était l'une des plus anciennes villes d'Espagne, héritière de la tradition grecque, capitale musulmane et cour des califes d'Occident, la Mosquita est un des plus bel exemple des mélanges des cultures orientales et occidentales.

From: Sephiha Haïm-Vidal
To: ARRIK DELOUYA
Sent: Friday, June 12, 2009 9:21 AM
Subject: Rapport de HVS (Colloque de Cordoue)

Cher Arrik ,
Je rédige ce mot qui se résume par ENTHOUSIASME notre Colloque de Cordoue
Celui de retrouver des amis attentifs et sincères.
Celui de trouver une Casa Sefarad active et soucieuse de préserver nos mémoires tant avant 1492 qu'après.
Celui d'ouvrir le colloque sur mon témoignage et de pouvoir révéler l'ampleur du désastre.
Celui, à partir de mon numéro sur le bras gauche, de pouvoir initier les ignorants tant juifs que non juifs, à la perversité des nazis et de leur système concentrationnaire et exterminatoire à la fois.
Celui de rencontrer des congressistes pleins de leur sujet et qui nous ont communiqué leur savoir en toute simplicité , sans arrogance aucune (l'apanage des imbéciles dangereux).
Celui aussi de chanter, voire de pleurer ensemble autour des belles tables du shabbath.
Bref, celui de pouvoir nous sentir comme dans ce verset HINE MA TOV U MA NAIM SHEVET AHIM GAM YAHAD ET LA CERTITUDE QUE NOUS AVONS SEMÉ EN VUE D'ENTHOUSIASTES REVOYURES ET DE BELLES ET ABONDANTES RÉCOLTES
Neshikot
Haïm-Vidal SEPHIHA

La Juderia est l'ancien quartier juif de Cordoue et aussi le coeur de la ville. C'est là que l'on trouve les principaux monuments de la ville. Et c’est là que nous avons passé 4 nuits et 5 journées.
Les murs blanchis par le soleil protègent de ravissants patios. Les rues piétonnes, sont trop étroites pour les voitures et les balcons ornés de belles fleurs sont une invitation à la détente.
La Juderia accueille de nombreux magasins d'artisanat : des ateliers d'orfèvre et de travail du cuir. Pour la petite histoire, le mot "cordonnier" est un dérivé de Cordoue.

C’est dans cette Juderia au coin des deux Rues C/ Judios esq. C/ Averroes que se trouve la Casa de Sefarad, deux noms du personnage arabe célèbre et des Juifs. Abu'l-Walid Muhammad ibn Rouchd de Cordoue né en 1126 à Cordoue (comme Maimonide) mort le 10 décembre 1198, à Marrakech, dit Ibn Ruchd, plus connu en Occident sous son nom latinisé d'Averroès, et de son nom complet Abū l-Walīd Muhammad ibn Ahmad ibn Muhammad ibn Ahmad ibn Ahmad ibn Rušd أبو الوليد محمد بن احمد بن محمد بن احمد بن احمد بن رشد , est à la fois un philosophe, un théologien islamique, un juriste, un mathématicien et un médecin musulman andalou du XIIe siècle. Son œuvre est reconnue en Europe Occidentale mais combattue dans le monde musulman (où ses œuvres sont brûlées) et aussitôt oubliée après sa mort. Certains vont jusqu'à le décrire comme l'un des pères fondateurs de la pensée laïque en Europe de l'Ouest.

La Juderia est inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco

Les participants étaient des amis d’Espagne, d’Argentine, du Brésil, du Maroc, de France, d’Israël....issus des centres et organismes suivants:

• Casa de Sefarad Córdoba Espagne
• Université de Cordoue – Espagne
• Département d´Etudes Hébraïques de l´Université Paris 8
• The Moshe David Gaon Center for Ladino Culture Ben Gurion University of the Neguev Beer Sheva Israel
• Association des Permanences du Judaïsme Marocain - Paris
• Association pour la Préservation, la Diffusion & le Rayonnement du Judaïsme Marocain Zohar – Israël
• Associations "Vidas Largas" et "Judéo-Espagnol à Austwitz. Paris
• Centro Sefardí Otomano de Estambul – Turquie
• CRJM / Centre de Recherches sur les Juifs du Maroc - France
• Jacky Kadoch de la Communauté Israélite de Marrakech-Essaouira – Maroc

La première journée du mercredi 3 Juin a été consacrée à la Conférence inaugurale était assurée en ladino par le professeur émérite Haim-Vidal Sephiha de Paris sur le thèsme : “Shoah & Séfarades”.

HVS, 86 ans, est Professeur émérite de l'Université de la Sorbone de Paris. Il est fondateur de l'Association " Vidas Largas " et de la JEAA (Judéo-Espagnol à Auschwitz). Il est actuellement l'un des pionniers principaux de la Culture Sefardí. Il est l'auteur, entre d'autres textes, de "L'agonie des judéo-espagnols". Déporté, il est survivant d’ Auschwitz.

Cette importante communication a été précédée d’une conférence de presse en Espagne et via la Radio Shalom de Paris.

Le soir a été consacré à un Concert de Musique Andalouse.

Un dïner de bienvenue à base de Tapas a été offert par les amis Rosana et Sebastian de la Casa de Sefarad.

jeudi 4 Juin 2009 , le cycle des premières communications était assuré par le professeur Ephraim Riveline Directeur de l’Equipe d’accueil doctorale Equipe (Unité) de Recherche EAD Etudes Juives et Hébraïques (2303) à l’Université Paris 8 – et membre de notre comité d’honneur de nos 2 associations parisienne et israélienne du judaïsme marocain. Il s’agissait de “ la ”Contribution du narratif sépharade oriental à la lttérature Israélienne”. Il est hHistorien. Ecrivain. Prof à l’Université Paris 8. Directeur de Recherches sur les Langues, Littératures et Civilisations Etrangères. Directeur du Département d´Etudes Hébraïques. Directeur de l´Equipe de Recherche EA 2303:"Etudes Juives et Hébraïques".

Dr. Arrik Delouya, sociologue et chercheur a planché sur le “ Judaïsme Marocain: Mémoires et Identités”. Ces deux conférences sont disponibles et peuvent être envoyées sur demande. Auteur de plusieurs Inventaires Bibliographiques sur le Judaïsme Marocain dont notamment " Les Juifs du Maroc: Bibliographie Général", il est aussi a uteur d’autres ouvrages et articles scientifiques sur Israël. Président-Fondateur de l’Association "Permanences du Judaïsme Marocain-Paris" et de l’Association Israélienne pour la Préservation, la Diffusion & le Rayonnement du Judaïsme Marocain-Zohar.

Robert Assaraf, historien, écrivain et mécène nous a fait un état sur : Séfarad et Espagne : Les retrouvailles entre l’Espagne et les Juifs de Tetouan 1859-1860 lors de la Guerre hispano-marocaine”. Ecrivain et Historien, il est Homme d´affaires réputé. Président et fondateur du Centre de Recherche sur la Juifs du Maroc CRJM et de l´Union Mondiale du Judaïsme Marocain, il a publié divers ouvrages dont " Mohamed V et les juifs du Maroc"; “Une crise et des hommes - Israël 1995-1999” ; “Le Drame d’Israël. De la Paix à la Guerre”; " Une Certaine Histoire Moderne des Juifs du Maroc 1860-1999" ; “Ariel Sharon et ses batailles politiques”; En collaboration avec Michel Abitbol:“Relations judéo-musulmanes au Maroc. Perspectives et réalités”. " Monothéisme et Tolérance"; “Juifs du Maroc à travers le monde - Émigration et identité retrouvée” ; “Eléments de l’Histoire des Juifs de Fès” ; “Eléments de l’ Histoire des Juifs de Marrakech”.

Le Professeur Tamar Alexander a présenté en espagnol (ladino) son dernier ouvrage “ Refranero dans Haketia. Elle est prof au Moshe David Gaon Center for Ladino Culture Ben Gurion University of the Neguev Beer Sheva Israel . Elle est Directrice du Centre Moshe David Gaon pour la Culture Ladino à l’Université Ben Gurion du Neguev Negev en Israël, elle est considérée comme l'une des autorités les plus reconnues au sein des Auteurs de la langue judéo-espagnole. Elle est auteur entre autres oeuvres de la très populaire "Il était une fois … Maimónide".

Dans leur ouvrage “La palabra en su hora es oro” (La parole à son heure est d’or) aux Editions Ben-Zvi, Jérusalem 2008, Tamar Alexander et Yaakov Bentolila ont entrepris de réunir dans ce livre la collection la plus complète de proverbes en hakétia, la langue judéo-espagnole parlée jadis par les Séfarades du Nord du Maroc et de l'Algérie. Une partie a été recueillie dans des publications imprimées et le reste a été enregistré de la bouche de ressortissants marocains et algériens en Israël et dans d'autres pays. Leur recueil, qui résume presque quatre-vingt ans de documentation, compte 1040 proverbes et quelques milliers de variantes, aussi bien en hakétia que dans les langues des cultures attenantes : l’hébreu, l’espagnol, le judéo-arabe marocain et le judéo-espagnol oriental. Chaque proverbe est présenté en caractères latins, doté d’une traduction en hébreu et d’une explication. Une introduction théorique est fournie en deux langues : hébreu et espagnol.

Un déjeuner typiquement espagnol composé de tapas pour tous a été offert par les dirigeants de la Casa de Sefarad.

L’après-midi a été consacré à la visite de la Mosquita, la grande mosquée de Cordoue (en espagnol Mezquita de Córdoba) aussi appelée Santa Iglesia Catedral de Córdoba, est une ancienne mosquée, un des monuments majeurs de l'architecture islamique et, avec l'Alhambra de Grenade, le plus prestigieux témoin qui nous soit parvenu de la présence musulmane en Espagne du VIIIe au XVe siècle.
Elle est connue dans le monde entier pour cette raison, étant le monument le plus accompli de l'art des Omeyyades de Cordoue. Elle est transformée en église après la reconquista, puis en cathédrale. C'est aujourd'hui l'église principale du diocèse de Cordoue en Espagne.

Ce programme achevé, nous avons pu bénéficier d’un Concert de Musique Sepharade avec une danseuse de flamenco.


Un pot d’amitié offert par Robert Assaraf à l’Hotel NH a été donné pour l’anniversiare de Sebastian de la Obra.

Dr. Eliezar Papo nous a conférencés sur “L’humour comme une thérapie : l'Agada des partisans ". E. Papo est Maître de Conférence à Ben Gurion University of the Neguev Beer Sheva Israel au Département de Littérature Hébraïque. Il est également vice-président du Centre Moshe David Gaon pour la Culture Ladino à l’Université Ben Gurion du Neguev Negev en Israël. Il est enfin auteur de nombreux textes sur la langue judéo-espagnole et la tradition sefardí dans l'Orient et particulièrement à Sarajevo.

Sebastián de la Obra co-fondateur a donné une communication sur son thème favori: ." Diasporas : une mémoire complexe " en dressant un état objectif sur les disaporas en espagne et ailleurs.

Dr. Orna Baziz de Jésrusalem, notre déléguée générale, a fait un exposé autour de son livre: Hagadat Agadir - La ville éclatée, en souvenir des disparus du tremblement de terre d’Agadir.

Orna enseigne l'hébreu moderne et biblique aux adultes à l’Ecole Normale de Jérusalem (elle y forme des enseignants pour qui l'hébreu est une seconde langue). Elle a présenté son doctorat de Lettres en 1996 a Paris, a la Sorbonne sur "L'image de la femme dans l'oeuvre de David Shahar selon la vision Lourianique". Elle est auteur du livre (en hébreu) "Hagadat Agadir", récit d'une ville détruite, aux éditions Yad Ben Tsvi en collaboration avec l'Université hébraïque de Jérusalem où sa recherche ethnographique retrace le vécu de 13 rescapés. Elle est co-fondatrice et déléguée générale de l’Association Israélienne Zohar pour la Préservation, la Diffusion & le Rayonnement du Judaïsme Marocain

Les Tables Rondes des Expériences et Débats des Participants ont eu lieu dans les restaurants et cafés de façon informelle et nous retiendrons les plus importantes à aligner dans nos rapports pour les insérer dans le livre des actes de ce colloque et du colloque passé en cours

La Célébration du Shabbat dans la Synagogue de la Casa de Sefarad qui porte le nom d´Henri Kadoch a été organisée par l’Officiant: Jacky Kadoch président de la communauté juive de Marrakech. L’émotion était grande car plus d’une trentaine d’amis Espagnols d’origine marranes ou pas ont participé à cette prière. Il s’agit de l’unique synagogue dans l’Andalousie alors que 5 siècles auparavant, les juifs ont été expulsés de cette province; ce retour est bien symbolique d’autant plus que l’unique sefer torah dans cette synagogue provient de Marrakech.

Jacky Kadoch est Président de la Communauté Israélite de Marrakech-Essaouira, Responsable de la restauration des lieux saints et des cimetières de Marrakech et des environs. Il est très impliqué dans le sauvetage du patrimoine judéo-marocain. Il est notamment co-fondateur de l´Association " Permanences du Judaïsme Marocain "

Le Dîner du Shabbat était offert par Freddie Kadoch et sa maman, venus tout spécialement de Marrakech avec les glacières dans le coffre de la voiture.

Des chants en hébreu et en ladino avant et après le dîner ont permis à tous de se rapprocher et de s’entendre.

Promenade du Shabbat dans les Jardins qui entourent “El Alcazar de los Reyes Cristianos », très bel exemple de la tradition arabe. Des palmiers, des cyprès, des orangers entourent les bassins et les fontaines.

La Hfdala du Samedi soir 6 Juin 2009 a eu lieu sur place à La Casa de Sefarad à laquelle tous ont participé autour de l’officiant Jacky Kadoch nous offrant sa liturgie en même temps que celle en ladino de Sebastian de la Obra.




Permanences du Judaisme marocain sous la direction du Dr. Arrik Delouya
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 30 juin 2009 : 20:10

Un pur délice de cadeau pour les Permanences du Judaïsme Marocain



Buena Semana

de Fortunar. Arrik




Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 01 juillet 2009 : 12:42

Ariella

Ein kamokh, tu as réussi à placer ce truc,
alors kol hakavod

Neshikot ve yom tov

Shelakh

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 17 juillet 2009 : 01:44

Réunion du Conseil d’Administration élargi à certains membres de l’Association Permanences du Judaïsme Marocain
Jeudi 16 Juillet 2009 de 15H00 à 18H00

Chez Maguy Waknine-Szwarc
46 Rue Dunois 75013 Paris


PV établi par Arrik Delouya
Le 16 / 07 / 2009 Soir


Administrateurs du Bureau qui sont présents :
1 Arrik Delouya, Président
2 Henri Sisso, Trésorier
3 Marcelle Illouz, Déléguée Générale
4 Maguy Waknine-Szwarc, Adminsitrateur
5 Lison Chokron, Administrateur
6 Ephraim Riveline, Administrateur et membre du Comité d’Honneur


Robert Assaraf en qualité de Président d’honneur est invité


Membres invités
1 Myriam Tangi, Projet « Marrakech-la-Juive »
3 Sylvia Zérah















Ordre du jour proposé inhérent à la question lancinante :

« Devrions-nous changer de cap et d’orientation de notre Association pour lui donner encore une dernière chance de mettre en place ses projets dans des conditions décentes ? «


A - Réalisation des objectifs, évaluation & mise en place des actions de notre « Association des Permanences du Judaïsme Marocain par l’Action Humanitaire »


1 Doctorants
1. 1 Doctorat achevé en Mai 2009 par Hassan Majdi de Marrakech et soutenance prévue pour Sept-Oct 2009. « Le Culte des Saints et les Pèlerinages des Juifs au Maroc ? « Thèse de soutenance de Doctorat - Doctorat Etudes Juives et Hébraïques - Ecole Doctorale : Pratique et Théories du Sens – Marrakech. Directeur de Thèse : Ephraïm RIVELINE. Directeur de l’Equipe d’accueil doctorale. Equipe (Unité) de Recherche EAD Etudes Juives et Hébraïques (2303). Université Paris 8 Saint-Denis France.

1. 2 Doctorat en cours et premier travail de terrain réalisé en hiver 2009 par Josiane Assouline - Mayer de Jérusalem.

1. 3 Sujet de doctorat en cours de présentation par Shosh Amar - Wolf de Tel-Aviv
sur l’absence des Juifs à Marrakech
Ce titre lié à « l’héritage laissé par les Juifs de Marrakech pendant leur absence « (Pourquoi sont-ils partis ?) est simplement le prolongement d’une longue réflexion partagée par les membres de son association, par ses amis marocains musulmans et par ses différentes lectures. Ce titre n’est pas définitif.

1.4 Préparation de Doctorats d’autres thésards marocains

2 Création de collection de livres « Permanences du Judaïsme Marocain » chez l’Editeur David Reinharc

3 Dédicaces des livres de Robert Assaraf (sur les Juifs de Fès et les Juifs de Marrakech) prévue pour lme 3 Sept 2009 chez Lison Chokron, les invitations seront sélectives

4 Colloques passés et Impression des actes des colloques de Cordoue du 26 Mars 2008, de Marrakech du 26 Mai et de Cordoue le 3 Juin 2009


5 Décès de Richard Ayoun, rédaction de la Revue Brit en son hommage et jour de son anniversaire au Centre Communautaire de Paris en Janvier 2009 & colloque chez le Rabbin Pauline Bebe à son Centre en Mars 2009

6 Création d’une association - soeur à Tel-Aviv en Israël le 20 Janvier 2009 l'Association Israélienne pour la Préservation, la Diffusion & le Rayonnement du Judaïsme Marocain - Zohar

7 Banque de Projets
7.1 Décollage du Projet « phare » Marrakech-la-juive. Combien de temps reste-t
il avant que « Marrakech-la-Juive » ne disparaisse à jamais. Il est plus qu'impératif aujourd'hui de réaliser non pas un livre, un film ou des photos, mais le livre - le film - les photos qui recèleront l’ultime témoignage d’une des plus vieilles communautés juives en exil localement présente depuis 22 siècles. Au fil des ans la question se fait de plus en plus pressante: Le projet «Marrakech-la-Juive», permettra la procession de cette collecte de témoignages, en trois formes obligatoires:
a) Un livre, historique qui s'appuie sur des témoignages et illustré de photos
b) Un film avec un scénario reproduisant la majorité de ces témoignages
c) une exposition itinérante avec des photos prises durant ces recherches.

7.2 Restauration du cimetière juif de Marrakech

7.3 Installation d’une enceinte autour du Cimetière judéo - berbère de Tinghir et d’autres encore

7.4 Mise en place par Georges Sebat d’un logiciel adapté pour le repérage des tombes du cimetière juif de Marrakech par Internet (idem du cimetière juif de Casa)
Coût total de l’opération 2 500 €uros

7.5 Prise en charge financière d’une collection de livres chez l’Editeur David Reinharc

7.6 Le professeur émérite Haim-Vidal Sephiha accepte la proposition d’Arrik Delouya de participer à notre Comité d’Honneur. Il s’ajoute à notre longue liste

7.7 Comité d’honneur mis en place

7.8 Tiyoul shorashim Voyage de « racines » au Maroc en Décembre 2009 qui rassemblera les membres de Zohar en Israel et ceux des « Permanences du Judaisme Marocain » de Paris

B - Fund Raising Coût total du « seed money » 6 000 €uros
1 Mission aux USA, Budget de « seed money » à trouver urgemment
2 Levée de fonds en France
3 Travail de terrain à Marrakech et décollage du Projet « Marrakech–la–Juive «

C- Faits & griefs réclamant des réponses immédiates

1 Absence d’assiduité des membres aux Réunions

2 Absence de réactivité de nos membres à l’envoi des PV et Rapports de mission

3 Absence de règlement des cotisations pour honorer d’une adhésion

4 Absence de renouvellement des cotisations

5 Goulot d’étranglement et très grosse charge financière sur le président

6 Problème de comptabilité et de reçu Cerfa

7 Statut juridique de notre association non cultuelle
7.1 Mails envoyés le Shabbat perturbant certains membres
7.2 Conséquences à la Réunion au Resto chez « David » du quartier Montmartre 18 Sep 2008
7.3 Conséquences à la Réunion au Resto Couscous Non Cacher Oriental Feeling 11 Décembre 2008

8 Réunion avortée pour fêter les 3 ans d’existence de notre association, faute de réunir plus de 5 personnes



Prochaine réunion de tous les membres jeudi 3 Septembre 19H00 pour la dédicace des deux derniers livres de Robert Assaraf, repas prévu chez Lison, envoyer votre chèque par avance de 30 €uros








Intervention de tous les membres présents autour des sujets suivants :

1 Travail positif des doctorants parmi lesquels 2 sont boursiers du CRJM pour 900 €uros par an sur deux années (Hassan Majdi et Josiane Assouline-Mayer)

2 AIU et son 150 ° anniversaire. Proposition personnelle du CRJM par Robert pour prendre en charge l’Ecole AIU de Demnate. Les Permanences ne sont pas associées à ce projet

3 Projet « Marrakech la Juive » qui décolle le 7 Octobre, vaille que vaille !

4 Recensement des priorités et urgences de projets proposé par Henri Sisso

5 Le cimetière juif berbère de Tinghrir devra être financé par les élus locaux du conseil municipal

6 Evènement à Paris pour faire connaître notre association. La proposition émane d’Henri Sisso notre trésorier et La balle est dans son camp pour faire une proposition écrite chiffrée avec une faisabilité. Ce sera vraisemblablement autour du film « Adieu Mères » et le plateau de ce film sera présent à Paris. Henri nous présentera ce projet avec l’équipe technique de notre association qui prêtera main.

La séance a été levée 3 heures après son commencement et tous les acteurs présents ont apporté leur contribution en intervenant sur tous les sujets.










D Bilan des Réunions de Zohar Association autonome & indépendante
en Israël: l'Association Israélienne pour la Préservation, la Diffusion & le Rayonnement du Judaïsme Marocain
זוהר - העמותה לשימור ולהפצת מורשת יהדות מרוקו

Ce qui a été réalisé en Israël / Ce qui reste à faire / Prospectives

1 Un travail de fond de sensibilisation et de conscientisation des membres pour els intégrer à notre Groupe associatif, constance lors des présences aux réunions, cotisations pour honorer son adhésion, discipline et aide aux traductions des PV.

Plus de 250 Personnes ont participé à 5 Importantes Réunions fondatruces de cette association Israélienne

2 Un Comité d’Honneur a été composé

3 L’enregistrement de la Ha’Amouta « Zohar » est actuellement chose faite. Notre avocat Yaacov Bitton a aidé à l’ouverture d’un compte bancaire

4 Un Vaad Nihoul / Bureau-Directeur a été composé

5 Un Vaad Bikoret / Conseil d’évaluation et de contrôle composé par 3 Membres a été mise en place

6 Préparation d’un Colloque se démarquant des autres et d’un important évènement culturel pour 2009

7 Levée de fonds (fund raising) et cotisations des membres adhérents à 150 Nis (shekel = 30 €uros par an)

8 Création d’un Igud HaSofrim shel Yahdut Morocco / Union des écrivains d’origine marocaine en Israël

9 Rédaction d’un Règlement Intérieur, la Charte et le Code de déontologie à partir du document proposé par Arrik Delouya

10 Participation au Colloque de Cordoue initié par La Casa de Sefarad autour du thème : « Mémoire, Diasporas et Identités » les 4 - 7 Juin 2009

11 Lancement de « pourparlers » de contacter les membres d’origine marocaine de la Knesset / Parlement Israélien dans le but d’obtenir les supports financiers, appui logistique de fonctionnement et autres subventions pour cofinancer nos projets associatifs sur le terrain.

12 Arrik a suggéré qu’un ouvrage collectif de notre association soit rédigé autour du thème : « J’explique le Judaïsme Marocain à mes enfants Israéliens»

13 Création d’un Groupe lobby pour la mémoire du père de Micheline-Mikhal Waknine

14 Préparation d’une Autobiographie de Shaul BenSimhon

15 Une banque de projets citée maintes fois par Arrik mettant en lumière quelques actions de qualité et de valeur tels que :
• La création d’un comité scientifique pour une orientation scientifique si nécessaire
• Aider et « coacher » des doctorants à réaliser leur thèse de doctorat dans des conditions optimales tels qu’un encadrement universitaire, aide à l’obtention d’une bourse, aide à impression et diffusion d’articles scientifiques (Hassan Majdi de Marrakech, Josiane Assouline-Mayer, Shosh Wolf etc…)
• Projet « phare » Marrakech-la-juive - Projet: Combien de temps reste-t-il avant que « Marrakech-la-Juive » ne disparaisse à jamais. Il est plus qu'impératif aujourd'hui de réaliser non pas un livre, un film ou des photos, mais le livre - le film - les photos qui recèleront l’ultime témoignage d’une des plus vieilles communautés juives en exil localement présente depuis 22 siècles. Au fil des ans la question se fait de plus en plus pressante: Le projet «Marrakech-la-Juive», permettra la procession de cette collecte de témoignages, en trois formes obligatoires:
1) Un livre, historique qui s'appuie sur des témoignages et illustré de photos
2) Un film avec un scénario reproduisant la majorité de ces témoignages
3) une exposition itinérante avec des photos prises durant ces recherches
• Aide logistique en cours à la Revue Brit des Juifs originaires du Maroc en langue Hébraïque et Française (direction : Asher Knafo)
• Aide au Rav Meir Abitbol pour L’Edition de ses livres
• La restauration du cimetière de Marrakech (demander à Georges Sebat de mettre en place son logiciel adapté qui a fait ses preuves au cimetière Juif de Casablanca) et des autres cimetières des Juifs berbères (en y créant des enceintes avec panneau d’entrée en plusieurs langues) à 4 Heures de route de Marrakech vers Tinghir non loin de Ouarzazate et des sites qui ont été marqués par l’histoire (Vente des parcelles du cimetière de Tinghir sur les tombes juives)
• Préparation d’un Colloque se démarquant des autres et d’un important évènement culturel pour 2009 ou début 2010 à Marrakech
• Organiser des conférences et séminaires de façon itinérante à travers plusieurs pays et villes
• Aide logistique à la création d’une Fondation de la casa de Sefarad à Séville
• Lancer à travers le monde des spectacles dignes de cette culture et de cet héritage
• Créer un musée
• Travail des ateliers

16 Vaad prochain à tel-Aviv le 30 Août 2009

17 Lancement de la campagne de fund raising vers Octobre-Novembre 2009

18 Préparation de la journée du 14 Septembre 2009

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 23 juillet 2009 : 22:28

Le film Revivre en deux épisodes de Bouzaglo
En 1946, au sortir de la Deuxième Guerre Mondiale, des juifs d'Europe et d'Afrique du Nord cherchent par tous les moyens à rejoindre la Terre Promise, la terre d'Israël. 60 ans plus tard, Haïm Bouzaglo a relevé le défi de nous faire partager le destin de ces hommes et de ces femmes. "Revivre", une série en deux parties, produites pour Arte, dont le tournage se déroulait en ce moment en Israël, et auquel s'est joint Infolive.tv. 27/03/2008

Info Live
[www.infolive.tv]

[www.arte.tv]
LES EPISODES
Revivre

Une mini-série de Haïm Bouzaglo diffusée le jeudi 23 et vendredi 24 juillet à partir de 20.45

Revivre raconte, juste avant la naissance de l’État d’Israël, le douloureux périple d’hommes et de femmes qui, en 1947, tentent de rejoindre la Terre promise malgré l’opposition de l’armée britannique.

Jeudi 23 juillet

Episode 1

1946. En Pologne, Léa Goldenberg, déportée puis spoliée comme beaucoup de Juifs d’Europe, cherche désespérément sa fille Hannah. Perdue et seule, Léa décide alors d’émigrer en Palestine. Au Maroc, Dov, Juif français membre de l’armée secrète, la Haganah, organise, malgré le blocus anglais, le départ clandestin de ceux qui veulent rejoindre la Terre promise. Il rencontre Ashriel et Perla, frère et soeur, et les autres candidats au voyage. Au même moment, en France, d’autres candidats à l’émigration se préparent. Après un bombardement qui lui a enlevé sa femme et sa fille, Antoine, un Normand catholique, se retrouve seul avec Marc, le fils d’un ami juif assassiné par les nazis. Il décide de tout faire pour que Marc puisse rejoindre la Palestine. À Marseille, dans un café, Marc reconnaît Angèle, son ancienne professeure qui rentre, elle aussi, de déportation. Léa, Angèle, Antoine, Marc et tant d’autres arrivent à Port-de-Bouc pour le grand départ. Le Yehuda Halevi, vieux cargo espagnol affrété par Dov, les attend. Le bateau surpeuplé largue les amarres en direction d’Haïfa.

Episode 2

Pendant la traversée, les épreuves s’accumulent sur le cargo : problème sanitaire, panne de moteur, la mort d’une petite fille malade et la découverte d’un traitre. Les relations se tendent entre Ashkénazes et Séfarades. Malgré cela, des relations d’amitié et d’amour se tissent entre les passagers. Perla tombe sous le charme de Max, rebaptisé Moishe. Lors du débarquement en Palestine, les Anglais surgissent sur la plage. Arrêtée, la moitié des immigrants reste prisonnière sur le bateau. Ils vont être déportés à Chypre. Les autres réussissent à s’échapper et rejoignent le kibboutz, en emmenant Moishe, blessé pendant l’attaque.


Episode 3

Le débarquement en Palestine s’est soldé par unfiasco. Dov, Ashriel, Perla et une partie du groupe arrivent dans un camp de prisonniers, à Chypre. Douches collectives et barbelés : les survivants des camps revivent leurs cauchemars. Dov et Ashriel programment une évasion collective. Les autres s’installent dans le kibboutz. Léa y retrouve sa fille Hannah, tandis que Jacques, un des passagers, d’origine algérienne, noue les premiers contacts avec les Palestiniens du village voisin. Séparés, Perla et Moishe entament une correspondance amoureuse…

Vendredi 24 juillet


Episode 4

Au camp de Famagouste, à Chypre, Elie, trompant la vigilance des gardiens anglais, nouedes contacts avec l’extérieur. L’arrivée surprise d’Emma, la flamboyante tante d’Ashriel et de Perla, redonne de l’énergie aux prisonniers. Au kibboutz, Jacques poursuit son dialogue avec les Palestiniens, tandis qu’Antoine s’éprend de Leila, une sagefemme arabe qui travaille auprès du médecin du kibboutz. Un rapprochement qui suscite des réactions de défiance de part et d’autre. La mort d’Abraham, le médecin, lors d’une embuscade et le dynamitage du puits collectif ouvrent les hostilités.


Episode 5

L’attente se prolonge pour les captifs du camp chypriote qui rêvent de la Terre promise. Après qu’Emma a séduit le commandant britannique du camp pour obtenir un accès à la mer, ses compagnons, entraînés par les frères Bohbot, creusent un tunnel vers la plage. De son côté, Dov négocie un bateau qui leur permettrait de s’enfuir. La tension augmente entre le kibboutz et le village arabe. L’exécution sauvage de Leila et de Jacques va mettre le feu aux poudres…


Episode 6

Dévasté une seconde fois par l’assassinat de Leila, Antoine songe à rentrer en France. Moishe assouvit sa soif de vengeance
contre les voisins arabes, en perpétrant un attentat sanglant au cours duquel le jeune soldat laisse sa vie. À Chypre, Dov et Ashriel peaufinent leur plan d’évasion. La mise à exécution du plan prévu approche. En attendant, le mariage de Rebecca, une Séfarade, et d’Albert, un Ashkénaze, réconcilie les communautés. Pour faire diversion, Dédé provoque un garde anglais en proposant l’organisation d’un match de boxe. Un stratagème qui laisse la voie libre vers le bateau négocié par Dov, mais un dernier obstacle attend les fugitifs





[www.lefigaro.fr]


• Vers la Terre promise
Muriel Frat
23/07/2009 |








Bernard Campan incarne un catholique normand qui accompagne un jeune Juif (Julien Frison) en Palestine. Crédits photo : Bernard Barbereau


«Revivre» - Cette fresque romanesque retrace l'exode des Juifs d'Europe et d'Afrique du Nord vers la Palestine, en 1947, avant la création de l'État d'Israël.

En 1947, cent trente Juifs quittent Marseille sur un vieux rafiot espagnol pour émigrer en Palestine, en dépit du blocus imposé par l'armée britannique. Les uns, originaires d'Afrique du Nord, quittent une vie plutôt confortable ; les autres, rescapés des camps de la mort, cherchent à fuir l'enfer. Tous aspirent à une vie nouvelle en Terre sainte (Eretz Israël en hébreu). « Revivre », fiction en six épisodes de 45 minutes (trois sont diffusés ce soir, les trois autres demain soir), retrace cette période qui a précédé de quelques mois la création de l'État d'Israël.
Depuis des années, la productrice Nelly Kafsky voulait « rendre hommage à ces migrants d'un autre monde, ces proscrits qui ont été mes proches, ma famille, mes amis ». De son côté, le réalisateur Haïm Bouzaglo rêvait de faire un film sur le parcours de son père qui avait quitté le Maroc en bateau pour la Palestine. Leur rencontre a débouché sur cette minisérie qui a reçu les prix du public et de la meilleure photographie au Festival de Luchon 2009.
Une tour de Babel
Ne vous attendez pas à un docu-fiction sur les événements historiques internationaux qui ont présidé à la création d'Israël en 1948. Non, le film s'attache au parcours de personnages de chair et de sang, à travers une galerie de portraits magnifiquement interprétés. Il y a Léa (Marie-France Pisier), une rescapée des camps dont le fils a été assassiné sous ses yeux et dont les biens ont été spoliés ; Dov (Jocelyn Quivrin), jeune Juif français, membre de la Haganah, l'armée secrète israélienne, qui organise le «voyage» ; il y a aussi Antoine (Bernard Campan), un catholique français dont la femme et la fille ont péri dans un bombardement allemand et qui a recueilli le fils d'un ami juif ; Ashriel (Marc Ruchmann) et sa sœur, Perla (Julia Lévy), fiers de quitter Casablanca pour la Terre promise et une pléiade d'autres individus auxquels on s'attache tout au long des épisodes.
«Il fallait coordonner 250 acteurs qui parlaient des langues différentes : hébreu, arabe, yiddish, français, anglais, le tout avec des équipes françaises et israéliennes, une vraie tour de Babel », explique Haïm Bouzaglo qui ne voulait pas de figurants. « J'ai demandé à mes élèves de l'école de comédiens que j'anime en Israël de se plonger dans le passé de leurs parents et d'incarner un personnage lié à leurs origines. Chacun a apporté une émotion extrêmement forte.»
Outre son aspect romanesque, la saga s'attarde sur les tensions entre Séfarades et Ashkénazes, l'opposition entre les religieux et les laïques, la vie dans les camps de rétention gardés par les Anglais à Chypre, la création des kibboutz et les conflits avec les villages arabes avoisinants. Une fiction émouvante, drôle parfois (la vie continue malgré toutes les souffrances), qui plonge, mieux qu'un long documentaire, dans les racines d'un conflit qui continue de ravager le Proche-Orient.
Arte - Ce soir à 20 h 45













Mercredi 22 Juillet 2009
Sur Arte, jeudi et vendredi, à 20 h 45.
[www.lefigaro.fr]
TÉLÉVISION. « Revivre », téléfilm franco-israélien de Haïm Bouzaglo, raconte en près de six heures l'épopée des Juifs du Maroc gagnant la terre promise en 1947. Diffusion ce soir et demain sur Arte
Un nouvel « Exodus »

Marie-France Pisier (Léa), Julien Frison (Marc) et Bernard Campan (Antoine). (photo DR)

Ils sont une douzaine, réalisateur, productrice, scénariste, acteurs de « Revivre », debout, face aux spectateurs réunis au sous-sol d'Arte, à Issy-les-Moulineaux. Après trois heures de projection sur grand écran, alors que la lumière vient de se rallumer, l'émotion reste intacte, prégnante, insoluble. Et c'est bien une des forces de cette série de distiller en six épisodes passion, bouillonnement, fièvre, révolte, transe et bien d'autres ingrédients qui font que le Proche-Orient est aujourd'hui ce qu'il est.
Terre promise
« Revivre » est sans conteste la série télévisuelle la plus ambitieuse de l'été. OEuvre franco-israélienne, elle narre le départ pour Israël des Juifs du Maroc en 1947. « Une histoire qui n'avait jamais été traitée à la télévision », souligne François Sauvagnargues, le patron des fictions d'Arte.
Ce nouvel « Exodus » est fondé sur une histoire vraie. Le père du réalisateur Haïm Bouzaglo l'a vécue : embarquement de fortune depuis le Maroc, traversée aventureuse, premiers conflits à bord entre Séfarades (Juifs d'Afrique du Nord) et Ashkénazes (Juifs d'Europe centrale), capture par les Anglais, internement en camp à Chypre, etc. Et pour ceux qui touchaient la terre promise, les difficultés n'étaient pas moindres tant la vie y était difficile, avec les Anglais aux aguets et les Palestiniens révoltés de la mainmise sur leurs terres.
L'émotion portée par ce film émane, de manière indicible, de la distribution : « Il n'y a pas de figurants parmi cette foule de 250 interprètes, mais seulement des comédiens professionnels », révèle Nelly Kafsky, la productrice, qui a porté le projet à bout de bras. Ils ont été choisis en fonction de leur propre histoire, parce qu'un membre de leur famille a, peu ou prou, vécu cette aventure de l'exil. « Chacun a joué son père, sa mère, son grand-père, sa grand-mère », observe Haïm Bouzaglo. Trois interprètes, aujourd'hui bien âgés, ont eux-mêmes vécu cette arrivée en Israël dans la fleur de leurs 20 ans.

Un atout
Un Français non juif (Bernard Campan) part lui aussi en Israël sur le bateau. Son rôle permet d'abord de porter un regard neutre sur l'histoire. « En outre, sa présence rappelle que beaucoup de Français ont, avec beaucoup de courage, caché des Juifs », indique Lisa Mamou, la coscénariste.
Le film, initialement prévu en deux parties, est devenu beaucoup plus ambitieux puisqu'il frôle les six heures. Mais cette durée est un atout : « Face à la condensation des journaux télévisés, on a le temps d'entrer dans la complexité de cette histoire », se félicite Sarah Forestier, qui joue une fille de déportée.
Murray Head, lui, tient le mauvais rôle : même s'il tempère la rigueur de son devoir par une pincée d'humanité, il est un de ceux qui chassaient les Juifs et les enfermaient dans des camps. « En Israël, révèle-t-il, j'ai rencontré des gens qui ont été internés, et c'était dur de porter sur mon dos toute la bêtise des Anglais. »
Le film souligne enfin, qu'en 1947, le drame des camps de concentration n'était pas si loin, même si les rares survivants restaient cloîtrés dans un mutisme de douleur. Et cela explique aussi cette émotion qui flottait dans la salle, juste après la projection, dans le sous-sol d'Arte.
Auteur : Jean-Paul Taillardas
jp.taillardas@sudouest.com






[www.larep.com]
"Revivre" sur Arte à partir du 23 juillet
Publié le 22 juillet 2009 - 00:16

Arte diffusera sa mini-série intitulée Revivre les 23 et 24 juillet prochains à raison de trois épisodes par soir.


Haïm Bouzaglo s'est basé sur des histoires vraies pour réaliser cette fiction qui retrace la naissance de l'Etat d'Israël à travers le destin d'hommes et de femmes qui ont réalisé le rêve des survivants des camps et des Juifs de la diaspora d'Europe et d'Afrique du Nord. Porté par une pléiade de comédiens tels que Bernard Campan, Sara Forestier ou encore Grégory Fitoussi, Revivre mêle sans crainte l'humour et le tragique.
Pour les rares survivants de l'Holocauste, au sortir de la Seconde Guerre mondiale en 1946, il ne reste qu'un seul espoir, rejoindre la Terre sainte d'Israël. Des centaines de milliers de Juifs affluent de tous les coins d'Europe vers les ports méditerranéens pour tenter d'embarquer à bord de navires obsolètes. Mais sur leur douloureux chemin, un obstacle de taille les attend : la marine britannique. Ceux qui n'arrivent pas à éviter le blocus britannique vers la Palestine, sous mandat anglais à l'époque, sont placés dans des camps de rétention, en Allemagne ou à Chypre.
En Pologne, Léa Goldenberg (Marie-France Pisier), déportée, cherche désespérement sa fille Hannah (Sara Forestier). Au Maroc, Dov (Jocelyn Quivrin) organise, malgré le blocus anglais, le départ clandestin de ceux qui veulent rejoindre la Terre promise. Il rencontre Ashriel (Marc Ruchmann) et Perla (Julia Lévy), frère et soeur, et les autres participants. Au même moment, en France, d'autres candidats à l'émigration se préparent. Ils vont tous se retrouver à Port-de-Bouc (région PACA) pour monter à bord de l'Yehuda Halevi, un vieux cargo espagnol qui ne va tarder à larguer les amarres, en direction de la Palestine.

La fiction Revivre a reçu le Prix du public et de la meilleure photographie au Festival du film de télévision de Luchon (Haute-Garonne) 2009 et a été sélectionnée au Festival international de programmes audiovisuels 2009 (FIPA) dans la catégorie situation de la création française. La mini-série était également en compétition au dernier Festival de télévision de Monte-Carlo aux côtés du Choix de Myriam (France 3), A droite toute (France 3) ou encore The Wolves (Allemagne) et Flesh and Bones (Belgique), les deux fictions gagnantes.
Revivre
Genre : mini-série
Réalisé par Haïm Bouzaglo
Avec Bernard Campan, Marie-France Pisier, Jocelyn Quivrin
Durée : 45 minutes par épisode





Cinéma: « Les oubliés de l'histoire », début de la deuxième partie à Bruxelles
Publié le 22.07.2009 | 17h09
[www.yabiladi.com]

Le réalisateur marocain, Hassan Benjelloun, a entamé à Bruxelles le tournage de la deuxième partie de son nouveau opus « Les oubliés de l'histoire », apprend t-on auprès de la MAP.



La première partie du tournage de ce film s’est déroulée au Maroc, précisément, à Fès et à Casablanca. « Les oubliés de l'histoire » relate la problématique de l’immigration à la fois légale et clandestine des Marocains à l’étranger. Le réalisateur y aborde le rêve de l’eldorado et le piège qui attend les candidats (exploitation, prostitution forcée…). Tout sera mis en œuvre pour que l’œuvre qui doit être bilingue (arabe et français) soit originale.

Comme l’ont rappelé les co-producteurs en Belgique, la camera ne tombera pas « dans la facilité de la scénographie ». De même, la musique sera originale. Il s’agit d’une chanson africaine de l’artiste Sénégalais Ismaël Lo sur la traversée de Gibraltar dont le titre est Africa. Une musique turque avec Mowel accompagnera les scènes de la veillée mortuaire d’un acteur du film. Pour les scènes dans la discothèque à Bruxelles, le Franco-Algérien El Houari Sghir et le chanteur de raï tunisien Cheb Wissem seront choisis.

Pour cette expérience belge, Hassan Benjelloun a eu le concours pour la production de deux association à but non lucratif, 3G production et Risque Zero Prod. Lors du tournage, un des acteurs, Amine Naji aurait été confondu avec un gangster par la police bruxelloise.



Ibrahima Koné

Copyright Yabiladi.com




Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 12 septembre 2009 : 01:32

Dr. Arrik DELOUYA (Ph.D-Sociology)
Ex Chercheur-Associé au CNRS
Sociologue Chercheur
Président des Permanences du Judaïsme Marocain – Paris
Fondateur de l'Association Israélienne pour la Préservation, la Diffusion & le Rayonnement du Judaïsme Marocain זוהר - העמותה לשימור ולהפצת מורשת יהדות מרוקו

GSM: +33 6 77 16 13 55
E-mail: arrik.delouya@wanadoo.fr






Mission Marocaine 07 - 13 Octobre 2009




Objectifs de la mission :




1 Mission de reconnaissance à Ouarzazate, Tinghrir, Goulmina afin d’identifier les cimetières juifs berbères récemment abîmés et dans lesquels une enceinte s’impose, Rencontre avec le responsable de Région de Ouarzazate : du 5 au 9 Sept 2009 Paris-Marrakech et Marrakech-Ouarzazate-Tinghrir-Goulmina-Marrakech

2 Etude d’ingenièring et de faisabilité de création de l’association-sœur à Marrakech

3 Mission à Marrakech pour réaliser la 1° phase du Projet « Marrakech-La-Juive » : Du 5 au 28 Octobre 2009
Direction: Arrik Delouya
Coaching sur place: Jacky Kadoch
Projet de l’Association des « Permanences du Judaïsme Marocain » - Paris et de l’association Zohar - Israël
Combien de temps reste-t-il avant que « Marrakech-la-Juive » ne disparaisse à jamais
Il est plus qu'impératif aujourd'hui de réaliser non pas un livre, un film ou des photos, mais le livre - le film - les photos qui recèleront l’ultime témoignage d’une des plus vieilles communautés juives en exil localement présente depuis 22 siècles.
Au fil des ans la question se fait de plus en plus pressante: Combien de temps nous reste-t-il avant que ce trésor de culture ne parte en fumée complètement ? (Myriam Tangi)
Question modulable à l’infini des situations, des lieux, des moments.
Combien de temps nous reste-t-il avant que ces voix imprégnées du soleil brûlant de Marrakech ne s'effilochent et tombent dans l’oubli, le nôtre qui, de génération en génération perd chaque jour un peu plus de ce trésor d'émotions et de sagesse forgé dans nos cœurs à travers le legs de nos ancêtres, et que nous avons déjà tant de peine à retenir, et encore moins à restituer et à transmettre. (Myriam Tangi)

Face à cette perte homéopathique proportionnellement aux 40 000 Juifs qui vivaient avant 1948 et aux 175 personnes qui aujourd'hui vivent encore dans la Cité des Palmeraies, nous ne sommes pas complètement démunis. Nous pouvons enregistrer leurs voix, par écrit et sur bande, saisir un 125e de lumière sur leur visage, préserver leurs gestes par des films, et tracer leur histoire à travers les pierres et les espaces, les lieux d'activité, et le cimetière qui recèle les restes de cette magnifique légende.

L’oubli est un abîme sans fond au regard de l’éternité, où sont enfouis nos ancêtres et dans lequel nous succomberons quand notre passage sur terre aurait atteint son terme, mais d'où nous pouvons encore extirper les rires, les émotions, les subtilités d'antan qui constituent la matière intime de ces communautés juives par rapport aux autres agglomérations juives éparpillés de par le monde.

L'héritage culturel des Juifs de Marrakech est une pierre précieuse unique dont l’éclat ne devrait jamais s'éteindre pour les générations futures et fait partie du patrimoine culturel de la race humaine.

Mieux équipés avec des moyens techniques modernes, l'enregistrement et la diffusion de ces témoignages, ne sont plus une tache, mais un devoir. Ces traces essentielles ne doivent être négligées, ni nous échapper mais reportées dans les annales de l'histoire des juifs à travers les ages.

Pour le projet «Marrakech-la-Juive», permettez-moi d’évoquer le dualisme biblique d’Issachar et de Zebulon: chacun contribuera au niveau de sa volonté et de ses possibilités: chacun œuvrera pour fournir à l’autre les éléments nécessaires pour sa réussite. Commerce et étude collaboreront en harmonie. Nous avons dans notre communauté, ces deux forces essentielles. Mais la dispersion étant une donnée, il nous manque l'attache entre ces deux contingents. L'apport de contacts et de relations est crucial pour la mise en place de ce projet. Nous avons un sujet d’étude sacré: celui de notre mémoire qui menace de disparaître. (Myriam Tangi)

Le projet «Marrakech-la-Juive», permettra la procession de cette collecte de témoignages, en trois formes obligatoires:

1) Un livre, historique qui s'appuie sur des témoignages et illustré de photos
2) Un film avec un scénario reproduisant la majorité de ces témoignages
3) une exposition itinérante avec des photos prises durant ces recherches

Participeront à cette mission à Marrakech et de reconnaissance sur les sites des cimetières Juifs Berbères de Ouarzazate, Tinghir et Goulmina:

1 Dr. Arrik Delouya (Ph.D-Sociology) sociologue chercheur, président de l’Association des Permanences du Judaïsme Marocain – Paris,

2 Prof Ephraim Riveline. Membre du Comité d’Honneur de l’Association des Permanences du Judaïsme Marocain – Paris. Directeur de plusieurs thèses de Doctorat de membres de nos deux associations de Paris et de Tel-Aviv. Directeur à l’Université Paris 8 de l’Equipe d’accueil doctorale - Equipe (Unité) de Recherche EAD Etudes Juives et Hébraïques (2303).

3 Shosh Wolf, Thésarde doctorante, en charge de la 1° phase du projet « Marrakech-la-Juive » et co-fondatrice de l’Association Israélienne pour la Préservation, la Diffusion & le Rayonnement du Judaïsme Marocain – Zohar זוהר - העמותה לשימור ולהפצת מורשת יהדות מרוקו


4 David Or Chen, avocat au barreau de Tel-Aviv et co-fondateur de l’Association Israélienne pour la Préservation, la Diffusion & le Rayonnement du Judaïsme Marocain – Zohar זוהר - העמותה לשימור ולהפצת מורשת יהדות מרוקו

5 Eva Bendavid, nutritioniste et membre de l’Association Israélienne Zohar à Tel-Aviv

6 Kamal Hachkar Professeur d’Histoire dans un Lycée de Saint-Denis, Cinéaste à Tinghir sur les Juifs du Maroc et la coexistence judéo-musulmane & Président de l’Association des Créations Mosaïques - Tinghir Maroc / Paris

7 Hassan Majdi, doctorant en histoire, membre co-fondateur et représentant marocain à Marrakech de l’Association des Permanences du Judaïsme Marocain – Paris, en charge pour la création de l’association-sœur à Marrakech

8 Moha Oustouh, de Meknès, ingénieur agronome, membre co-fondateur et représentant marocain à Meknès et dans l’Atlas (Errachidia, Goulmina…) de l’Association des Permanences du Judaïsme Marocain – Paris, en charge pour la création de l’association-sœur à Marrakech

9 Jacky Kadoch, membre co-fondateur et d’honneur de l’Association des Permanences du Judaïsme Marocain - Paris, Président de la Communauté Israélite de Marrakech-Essaouira

10 Freddy Kadoch, membre co-fondatrice de l’Association des Permanences du Judaïsme Marocain - Paris,

Parcours des Opérations

1) Approuvé par la direction de l’Association des Permanences du Judaïsme, ce projet sera piloté par Arrik Delouya (Président de l'Association) et par Jacky Kadoch (président de la communauté israélite de Marrakech) qui sur le terrain sera l’unique interlocuteur et coordinateur. Les interviews seront menées dans leur 1° phase par Shosh Wolf aidée par Hassan Majdi, Jacky Kadoch et Arrik Delouya

2) Instruire ce projet sur les normes de l’Europe Unie en y incluant les éléments de budget et une stratégie de communication pour la levée de fonds.

3) Lancement de la campagne de levée de fonds (Fund Raising)

4) Après la clôture de la levée des fonds, un parcours d’opérations sera établi et comprendra l’ordre de mission en guise de feuille de route pour Shosh Wolf aux USA.


Mise sur pied du Projet

Comme le soulignait Sa Majesté le Roi Hassan II dans une audience à New York en 1991 en s’adressant au Représentants des Communautés juives marocaines des Etats Unis et du Canada : « Vous avez précédé les Arabes au Maroc. Vous vous distinguez encore par une qualité qui vous singularise aux plans culturel et religieux.».

Dans «Le Temps du Maroc », Maurice Arama et Albert Sasson résument ainsi cette histoire riche et complexe : «On voit que la communauté juive marocaine, installée au Maroc depuis l’Antiquité, s’est enrichie, tout au long des siècles, d’apports divers, en provenance des pays du bassin méditerranéen et du Proche-Orient. Sa vieille tradition culturelle, datant de la civilisation andalouse, s’est structurée en s’adaptant au contexte socio-culturel marocain. Elle a évolué, au cours des différents règnes, avec des heures de gloire et de vicissitudes, dans un environnement méditerranéen. Il en a résulté une coexistence réussie avec la communauté berbère, puis arabe».

De ces éphémérides une production culturelle exceptionnelle (Musique, folklore, artisanat, droit, jurisprudence, médecine) s'est formée.

Avant 1948, on dénombrait plus de 250 000 Juifs au Maroc. Le Mellah de Marrakech lui seul comptait 50,307 habitants jusqu'au 1° Mars 1947 et était le plus important du Maroc. Aujourd’hui la communauté juive de Marrakech ne compte que 175 personnes dont plus de 50 % ont dépassé 65 ans. Avec la disparition graduelle de cette communauté, il ne nous reste que très peu de témoignages vivants que nous estimons être de notre devoir d'immortaliser. Nous disposons aujourd'hui d'accessoires très sophistiqués capables d'enregistrer les voix de ces personnes avant qu'elles ne s'éteignent pour l'éternité. Nous nous devons d'enregistrer tant leurs voix, que leurs expressions, la diversités de sensibilités, leurs anecdotes et surtout leur riche information qui nous aidera à reconstituer leur passé extraordinaire pour le bien de l'humanité entière et pour les générations futures du peuple juif à travers le monde.

Pour parvenir à un résultat optimal, ce projet devrait s'étendre sur trois voyages : Première étape en Décembre 2008, seconde à Pourim et finale à Pessah, jusqu'à la rituelle Mimouna qui clôture le au 8° jour de Pâques– La Mimouna, célébrée exclusivement par les Juifs du Maroc a pris aujourd’hui les dimensions d'une fête nationale en Israël.

Durant ces voyages, l'équipe interviewera, filmera, photographiera le plus de personnes possibles. Chaque voyage devra durer 15 jours si nous prenons en considération deux interviews par jour et par famille, cinq jours par semaine).

L'équipe comprendra trois professionnels nécessaires pour conduire à bien cette entreprise: la photographe qui suivra les interviews avec sa caméra, l’interviewer, et la cinéaste pour enregistrer et filmer.

L’importance de la qualité à la fois technique et sensible de ces enquêtes est primordiale pour réussir dans cette mission. Le résultat qui s'ensuivra représentera l'unique archive qui nous aidera à réaliser le legs de nos ancêtres, leur vie en Maroc, leur empreinte sur la civilisation locale, les rites, leurs origines initiales et enfin leur histoire qui nous servira de trame pour perpétuer leur légende.

La technique de la photographie se déroulera aussi bien en couleur, qu'en noir et blanc. Évidemment il est promontoire d'employer des professionnels dont le regard et la fibre délicate de leur connaissance les aideront à capter et reconstituer l'accent naturel de ces sujets et dont ils formeront un élément complémentaire.

Ce projet, « Marrakech la Juive » est vraisemblablement une dernière bouée jetée dans les filets de l’Histoire des juifs de Marrakech.

Nous faisons donc appel à tous ceux et celles qui aimeraient prendre part active, notamment témoigner. Nous savons d’ores et déjà que tous et toutes nous attendent. Leur enthousiasme est la preuve de leur conscience et il sera notre fil conducteur pour recueillir le meilleur d’eux-mêmes qu’ils désirent et souhaitent partager avec le petit monde juif éparpillé sur le globe et ses communautés diverses internationales.


Aperçu sur Marrakech des Juifs d'autrefois

Notre ami Joseph Dadia (et Coll.), Président-fondateur de l’«association des Juifs originaires de Marrakech» nous livre une description illustrée de Marrakech, de son Mellah et de ses Juifs d’antan, à son image, claire et fluide dans son œuvre parue à Paris le 18 Novembre 1990.

"Le Mellah de Marrakech: esquisse historique " In.: La Saga des Juifs de Marrakech. Le Souffle Vespéral. Bourg-la-Reine (France), Trait d'Union. Association des Juifs de Marrakech. 112, Boulevard du Maréchal-Joffre 92340 Bourg-la-Reine, Premier Volume, Numéro Spécial, N°16, Mai 1993, pp. 107-110.

"Avant Marrakech-la-Rouge-sur-l'Oued-Tensift, ses palmiers et ses murailles, son beau ciel azuré et son horizon aux cimes éternellement enneigées, sa place Djemaâ-El-Fna et sa Koutoubia, ses souks, ses jardins, ses palais et sa kasbah, il y avait Aghmat et Tasghimout, où la présence juive, comme en terre marocaine, remonte à des temps médiévaux.
Aghmat avait jouie d'une époque de splendeur quand elle servit de résidence aux rois des Mas'mouda, avant d'être détruite au XI° Siècle par les Almoravides.

Fondée en 1062 par Youssef Ibn Tachfin, Marrakech resta longtemps interdite aux Juifs, qui vivaient à Aghmat-Ourika, situé à 40 Km au Sud-Est de la ville. Durant le jour, Ils étaient autorisés à perpétuer leur commerce et gérer leurs affaires, mais au crépuscule, ils étaient sommés de quitter la ville. Sous la nouvelle dynastie au Maroc des Chérifs Sâadiens, Marrakech devint la Capitale de l'Empire. Elle reçut une vague de réfugiés Juifs de l'Espagne et du Portugal, des anciens marranes de la péninsule Ibérique, des Iles Canaries et même des lointaines Antilles. Tous ces nouveaux venus s'installèrent dans deux quartiers différents, les Beldiyyin (Juifs autochtones, en hébreu Tochavim), disséminés en petits groupes vivaient au sein de la population Musulmane. Les Mégorachim (Expulsés d'Espagne) et Beldiyyin s'étaient amalgamés dans un seul quartier, celui de Mouassine. "Le quartier des Juifs, nous dit Marmol, était autrefois au centre de la ville, dans une compound de plus de trois mille maisons", soit quinze mille personnes, d'après l'estimation faite par Diego de Torrès.

Du à un scandale provoqué intentionnellement par une musulmane qui accusait faussement un Juif de l'avoir maltraitée, les Juifs de Marrakech furent forcés de quitter le Mouassine, pour s'installer près de Bab Aghmat. Ils furent séparés physiquement des Musulmans, et confinés dans un quartier ceinturé de murailles épaisses et n'ayant qu'une seule porte leur permettant accès à la ville, et une autre, plus petite, qui les mènait au cimetière. Dans cette enceinte plusieurs maisons et synagogues avaient été érigées.

Le Mellah de Marrakech fut fondé en 1557 (5317 année juive), par le Sultan Moulay Abd Allah Al Ghalib Billah, à proximité de la Qasbah et du Palais Royal. C'était au fait une sorte de ghetto qui rassemblait tous les juifs de Marrakech. De nos jours le Mellah a changé de nom et s'appelle Hay Salam (occupé par des Musulmans). En ces temps-là, le Mellah était un beau quartier, vaste et agréable, avec de belles maisons et des jardins. Les commerçants catholiques n'étaient nullement autorisés de s'y installer, mais par contre, tous les Agents et Ambassadeurs des pays étrangers pouvaient y résider. Le Grand Rabbin de la communauté José Benech, avait encastré un parchemin contenant une prière dans la porte de la nouvelle cité, suivant la tradition.

Le Mellah s'étirait sur un quadrilatère de 18 ha avec des fondouks, des synagogues et un centre commercial. Il est coupé de deux longues rues avec des bifurcations transversales formant des ruelles. Vers la fin du xix° Siècle, le Mellah se dilata à l'Ouest sur un ancien terrain vague, où fut édifié le Mellah Djedid, jouxtant avec l'arcade du vénéré Saint Rabbi Mordekhaï Ben Attar, et à l'Est, sur l'oliveraie Djnan-El-Afia, originalement une part des vastes jardins du palais royale. (Comprenant le quartier de la Bhira, dans le voisinage du Cimetière juif).

En 1935, l'expansion du Mellah absorba les Touareg, Qsibt Nhas, le quartier de l'Arst-El-Maâch, celui de la Bahia et poussa ses ramifications jusqu'à la Médina. Les familles aisées juives s'installèrent dans le quartier européen du Guéliz avec la fin du protectorat français."

Le Mellah de Marrakech, vidé aujourd’hui de ses juifs, se modifie en résidences somptueuses (Riad). Ses 50,307 habitants de l'année 1947 ont complètement disparus et se trouvent aujourd'hui en Israël, en France, au Canada, et dans d’autres pays d’immigration. Les 175 âmes juives à ce jour à Marrakech sont les seuls témoins vivants de l'existence de cette riche communauté.

…Le Mellah de Marrakech Maroc visité par un voyageur britannique lors de la Révolution Française (1789) : Hommage à la beauté des femmes Juive du Maroc." Bourg-la-Reine (Fance), Trait d'Union - Association des Juifs de Marrakech : 112, Boulevard du Maréchal-Joffre 92340 Bourg-la-Reine, Premier Volume, Numéro Spécial, N°16, Mai 1993, p. 111 pour reprendre le texte de Joseph Dadia :

"Le 14 Septembre 1789, William Lemprière, médecin anglais débarqua sur la terre "du Maroc" pour soigner le fils de l'Empereur Muley Absulem. Son périple donna naissance à un long carnet de voyage, publié en 1990 par Sylvie Messinger, éditrice à Paris 6°, 24, Rue de l'Abbé Grégoire, dans la Collection "les Pas de Mercure", sous le titre "Voyage dans l'Empire du Maroc et au Royaume de Fez" (avec le sous-titre : un médecin anglais pénètre dans le Harem). Je crois bon de signaler cet ouvrage en raison de ses renseignements précieux sur l'Empire du Maroc de la fin du 18° Siècle et sur les Juifs de cette époque : Tanger, Asilah, Larache, Salé, Rabat (où les Juifs sont nombreux), Casablanca (Eh oui ! Ses melons délicieux, rivière qui donna son nom à la ville), Fédala, Azemmour (j'eus la visite d'un Juif vêtu à l'européenne), Safi, (je logeais dans une maison Juive), Essaouira, Agadir, et bien sûr Meknès, Fès…Sur le Mont Atlas, les Juifs ont bâti quelques villages. Taroundant et Maroc (Marrakech) occupent une place importante dans l'ouvrage. À Taroundant, la juiverie est un misérable faubourg à un quart de lieu de la ville : la maison que j'allais occuper une chambre bien sale, bien étroite et sans fenêtre, appartenait au juif le plus considérable de Taroundant." Lemprière arriva au Maroc le 8 Décembre 1789 : "Je m'établis dans le quartier des Juifs, où je trouvais un assez bon logement…Les craintes que j'éprouvais dans une situation aussi critique n'étaient adoucies que par le plaisir que je trouvais dans mon nouvel établissement. J'étais logé chez des gens honnêtes; leur maison était spacieuse, bien éclairée et dans un quartier retiré".
Les milles et une nuits du Mellah de Marrakech par Thérèse Zrihen-Dvir
Après des décennies, les enfants du Mellah de Marrakech, reviennent en masse de tous les pays du monde. Ils retournent aux ruelles exiguës et sombres de leur Mellah, aux longs corridors d'où s'échappaient le soir les douces litanies de prières jaillissant comme une chanson, comme un filet d'eau claire qui ronronne entre les galets. Ils reviennent parce que quelque part dans leur cœur, dans leurs mémoires, ils n'ont jamais réellement quitté ce Mellah.
Leur enfance si étonnante et unique les poursuivra même dans leur vieillesse et ils s'évertueront comme dans un rêve à la retracer avec leurs enfants et leurs petits-enfants car elle était incomparable, mais oui elle l'était, mais qui donc pourrait le contester ? Ce n'est nullement cette enfance de nos jours, qui manque de tant d'éléments inédits, parfois insolites, d'aventures, de jeux, de paysages indomptés et ensorcelants, de mystères, de personnes simples, naïves mais si exceptionnelles par leur structure, par leurs habits, leurs coutumes, leurs mœurs, leurs professions. Et il y en avait tant. Je revois encore le marchant de pois chiche, empêtré dans sa longue djellaba, qui s'afférait devant un poêle construit à base terre glaise. Il préparait sa marchandise devant nous les enfants, ses clients les plus assidus. Malheur si ce four archaïque se brisait laissant échapper les braises de charbon sous nos yeux rieurs qui ne pouvaient pas en ces temps là mesurer la grandeur de son malheur: la perte infortunée de son gagne-pain.
Ce Mellah aujourd'hui déserté de ses Juifs, a tout perdu, même son identité. Il sera désormais baptisé «Hay Salam». C'est un souvenir qui se meure pour une seconde fois après une très longue agonie. Le fantôme de ces milliers d'âmes qui ont vu le jour dans ce quartier, ont perpétué leurs coutumes, leur religion, leur intégrité, va devoir disparaître à jamais. Les dernières reliques des vestiges juives du Maroc passeront à d'autres mains qui sans doute avec le temps et la négligence, deviendront des cendres que le vent emportera dans les confins de l'oubli.

Il n'y aura plus rien à voir, ni à entendre, outre que le muezzin qui remplacera la synagogue, que les femmes musulmanes voilées, qui par leur présence omnipotente nous ramènera à la dure réalité. Qui prendra la relève? Peut-être que dans nos centaines de livres sur le Mellah on trouvera quelque consolation, quelques phrases qui attesteront de notre existence dans ce Mellah perdu à jamais.

Le devoir d'immortaliser cette époque mouvementée dans les annales du Maroc et du peuple juif pour les générations futures nous incombe, nous la dernière génération des juifs du Maroc, pour l'histoire, pour préserver comme dans toutes les nations, les restes d'une civilisation exceptionnelle en voie d'extinction.




Qu'est-ce donc que le Mellah? Par Thérèse Zrihen-Dvir

Qu'est-ce donc que le Mellah? Certains vous diront que c'est un ghetto, et d'autres l'appelleront 'Le quartier Juif' comme tout autre quartier dans n’importe quelle ville du monde. Les jeunes de ma génération et moi-même préféraient le considérer comme une 'serre' où aucun intrus ne pouvait nous nuire. On jouait dans ses rues, on empruntait le sentier pour l'école en chantant, sans être perturbés.
Notre Mellah avait tous les composants d'un havre sûr. Nous nous sentions protégés par nos parents, qui nous attendaient bien au chaud, devant leurs poêles à pétrole fonctionnant en permanence, ou du moins, nous semblait-il.

J'aimais m'asseoir sur mon banc de pierre, et suivre du regard le défilé de touristes qui passaient par les dédales de nos ruelles quotidiennement et admiraient les apprentis juifs devant leurs ravissants ouvrages d'artisanat. Chacun d'eux fabriquait, réparait, restructurait des œuvres exceptionnelles dans un atelier minuscule. Les passants, touristes et badauds subjugués, restaient là immobiles des heures entières, observant les gestes gracieux et précis des brodeuses de tapis. On accompagnait, avec plaisir, la musique cadencée du martèlement des artisans de cuivre, des graveurs de bois, et des cordonniers qui, la bouche pleine de clous, fixaient des lunes de métal sur les talons des chaussures pour refréner leur usure. Quand ces dernières s'élimaient, les parents revenaient en toute hâte chez le cordonnier, afin de remplacer les lunes de métal. Insouciants et candides, on marchait en scandant nos pas selon les chants rythmés ou les airs qu'on improvisait sans nous soucier du dommage occasionné à nos semelles qui se détérioraient rapidement.

Sans informer ma mère, un jour, je vins voire notre cordonnier pour lui proposer un troc: donner des leçons de mathématiques à sa fille, au prix d'une semelle toute neuve. A ma grande joie, le marché fut conclut, suivit de son habituelle remarque: "c'est donner un œuf pour un bœuf!"

J'avais la manie de me planter pendant des heures entières, hypnotisée devant le marchand de beignets (sfennj en arabe marocain) qui, assis, les jambes repliées sous sa large bedaine, face à un bac d'huile et une bassine pleine de pâte d'où il arrachait une petite boule avec zèle, l'allongeait entre ses doigts, puis la faisait tournailler dans l'air pour en former une couronne miniature avant de la lancer adroitement dans l'huile bouillante. (D'après la version Hébraïque de Madame Shosh Ruimy, de Beer Sheva)



Elias Canetti, Prix Nobel de Littérature en 1981, a écrit Les Voix de Marrakech: Journal d'un Voyage qui parle de son séjour à Marrakech en 1954 (1). À lire également dans cet ouvrage en Edition de 1977 le passage sur la "Visite dans le Mellah": pp. 60-80 et "La famille Dahan": pp. 81-116.
D’un séjour à Marrakech en 1953, E. Canetti enregistre d‘abord des voix, des bruits, des gestes et des images. Et, imperceptiblement, par le jeu d’une simple et grave précision dans la relation des faits, ce récit de voyage devient aussi, au sens le plus strict et le plus concret du terme, un récit philosophique...

" ...À mesure que je pénétrais plus avant dans le Mellah, je découvrais que tout devenait de plus en plus misérable. Je me trouvais maintenant sur une petite place carrée qui me parut être le cœur du Mellah. Des hommes et des femmes se tenaient près d'une fontaine rectangulaire. Les femmes portaient des cruches qu'elles emplissaient d'eau. Les hommes remplissaient leurs outres de cuir. Leurs ânes étaient auprès d'eux et attendaient qu'on les abreuvât. Au milieu de la place quelques gargotiers étaient accroupis. Beaucoup d'entre eux faisaient cuire de la viande et d'autres de petits beignets. Leurs familles étaient près d'eux, femmes et enfants. C'était comme s'ils eussent transporté tout leur train de maison sur la place où ils habitaient et cuisinaient...

Tout autour de la place, il y avait des magasins. Des artisans y travaillaient, leurs coups de marteau résonnaient dans le bruit des conversations. Dans un coin de la place, de nombreux hommes s'étaient assemblés et discutaient avec feu. Je ne compris pas ce qu'ils disaient mais, à en juger par leurs mimiques, il s'agissait des grands problèmes du monde. Ils étaient d'opinions différentes et combattaient à coups d'arguments. J'eus l'impression qu'ils admettaient avec plaisir les arguments des autres. Au milieu de la place, se tenait un vieux mendiant. C'était le premier que je voyais par ici. Il n'était pas Juif.

Avec la pièce qu'il reçut, il se tourna aussitôt vers un marchand de beignets dont la grande bassine crépitait vigoureusement. Les clients étaient nombreux autour du cuisinier et le vieux mendiant dut attendre son tour…. Mais je ne crois pas que c'était à lui seul que je devais l'enchantement de cette place. J'avais l'impression d'être véritablement ailleurs, parvenu au terme de mon voyage. Je n'avais plus envie de m'en aller. Je m'étais déjà trouvé ici, il y avait des centaines d'années, mais je l'avais oublié. Et voici que tout me revenait.

J'y trouvais offertes la densité et la chaleur de la vie que je sentais en moi-même. J'étais cette place et je crois bien que je suis toujours cette place. M'en séparer me parut si pénible que j'y revenais toutes les cinq ou dix minutes. Où que j'allasse, quoi que je découvrisse dans le Mellah, je m'interrompais pour revenir à la petite place, pour la traverser dans une direction ou une autre afin de me convaincre qu'elle était toujours là..." (L'Auteur).



(1) Traduction de l'Allemand par François Ponthier (Die Stimmen von Marrakesch Aufzeichnungen nach einer Reise). Ouvrage bilingue. Paris, Ed. Albin Michel. Série Allemande dirigée par Brigitte Vergne-Cain et Gérard Rudent, Collection "Les Langues Modernes / Bilingue Vergne-Cain et Gérard Rudent, 1992, 320 p, Préfaces et notes de Claude Mouchard et Hans Hartje: pp. 7-17. ill. Passages : "Visite dans le Mellah" : pp. 121-161 et " La Famille Dahan" pp. 163-233. Egalement paru en 1977, In.: Ed. Albin Michel,
159 p.



Rappel du devoir de Mémoire

Créée à Paris en Février 1982, l’Association des Juifs de Marrakech sous la présidence de Joseph Dadia, s'est donnée pour but d'entretenir des liens d'amitié, de fraternité et d'entraide entre les juifs originaires de Marrakech et leurs amis à travers le monde, où qu'ils se trouvent, de contribuer à l'étude et à l'enseignement des œuvres des Grands Maîtres et Guides Spirituels du Judaïsme de Marrakech et du Maroc.

Cet ouvrage présenté, le 18 Novembre 1990 (dans: "Le Mellah de Marrakech: esquisse historique " In.: La Saga des Juifs de Marrakech. Le Souffle Vespéral. Bourg-la-Reine (France), Trait d'Union. Association des Juifs de Marrakech. 112, Boulevard du Maréchal-Joffre 92340 Bourg-la-Reine, Premier Volume, Numéro Spécial, N°16, Mai 1993, 199 p.) contient : une introduction de J. Dadia, des photos de rabbins, des petites histoires du Mellah de Marrakech.

Enfin quatre parties sont distinctes:

♦ "La première partie est entièrement consacrée à la personnalité et à l'œuvre de Mr René Camhy, ancien Directeur du Groupe Scolaire Jacques Bigart et ancien chef-scout, en hommage pour ses bons et loyaux services rendus à notre jeunesse et à notre communauté, avec un inlassable dévouement durant tout un jubilé. René Camhy parle de ses origines et relate l'œuvre accomplie dans les écoles de l'AIU à Marrakech et au Maroc. Testes et témoignages des membres de sa famille, de ses collègues et de ses anciens élèves, en particulier Moryou, le Grand Rabbin Jacques Ouaknine, Haïm Hazan, André Moyal, Simy Abitbol-Katalan…Témoignages de Mr Alfred Goldenberg, Nissim Lévy (Instituteur à Marakech en 1924)…Témoignages sur Mr. Benjamin Yahny (Raphaël Ohayon), sur Mr Moïse Bibas, Mlle Lina Behmoiras et d'autres membres de l'enseignement tels que Mr Nissim Serfaty. Un superbe texte de Mlle R. Perahia (Huppe enthousiaste) avec sa photo.


♦ La deuxième partie est consacrée aux sports, jeux, jouets, et divertissements avec photos et documents.

♦ La troisième partie : Le Mellah de Marrakech (cartes postales, photos et documents) : Ebauche historique : le Mouassin (vieux quartier juif avant le 16° siècle). Les Rabbanim, avec un texte sur Rabbi Haïm Chochana. La Section Agricole, la Colonie de Vacances de Mogador, le Scoutisme, l'Ecole…

♦ La quatrième partie : La Vie Associative (photos et textes). Liste des donateurs : Sepher Tora à la mémoire de Rabbi Pinhas Hacohen et Table Ophtalmologique à la mémoire de Rabbi Haïm Chochana. Cimetière juif de Marrakech.




La population Juive de Marrakech
Recensement de la population Juive :


155 personnes juives vivant encore à ce jour à Marrakech.
50 % de la population a plus de 70 ans.
10 % de la population est démunie et sans ressources, elle est entretenue par la Communauté Juive.
30 % de la population vit dans des conditions socio-économiques plutôt modestes.
60 % de la population appartient à une catégorie socio-professionnelle ayant une bonne qualité de vie.


Base d‘un questionnaire
Sur les interviews de la population juive de Marrakech


1 Parlez-moi de votre enfance, de vos racines, de votre éducation juive marocaine
2 Parlez-moi de votre famille
3 Comment assumez-vous votre judaïsme à Marrakech ?
4 Comment peut-on perpétuer les traditions juives dans une ville où la population juive a quasiment disparu ?
5 Parlez-moi de votre communauté juive marocaine à Marrakech ?
6 Parles-moi de la cohabitation sereine entre juifs et musulmans au Maroc
7 Envisagez--vous de quitter Marrakech pour une autre destination ou comptez-vous y rester jusqu’à la fin de vos jours ?

Aide locale logistique de l’ami Khalid El Gharib,
qui est le plus grand collectionneur d’objets d’art judaïques et musulmans de Marrakech. Khalid est collectionneur et antiquaire de la plus grande Galerie d’objets d’Art de Marrakech. Chaque objet qu’il présent ressuscite la coexistence imbriquée des musulmans et juifs du Maroc.

Avec Paul Dahan il échange ses souvenirs par l’intermédiaire d’objets de la vie quotidienne. Pour l’un comme pour l’autre, c'est des pans de mémoire partagés entre Marocains de confessions musulmane et juive. Ils veulent, aussi partager leur passion, celle de sauvegarder la mémoire commune d'un Maroc pluriel où juifs et musulmans vivaient en communion dans la vie et dans l'art.

Khalid El Gharib, est né à Fès l’année où Paul migrait en Israël. Il a grandi entre potiers, bijoutiers et orfèvres de la médina de Fès, travaillant à l’âge de 7 ans pour un marchand qui vendait des céramiques, des bijoux et des tapis. Il en a fait son métier.

Il est aujourd’hui antiquaire à Marrakech, attaché à mettre de la chair sur un “imaginaire bâti à partir des souvenirs d’enfance de la présence de la communauté juive de Fès”, explique-t-il.



Aide locale logistique de notre doctorant Hassan Majdi

est déjà doctorant inscrit en 3° Année à Paris 8 sous la direction de Ephraim Riveline et avec la caution morale de Jacky Kadoch et le coaching d’ Arrik Delouya. Son sujet de thèse de doctorat : «Le culte des Saints et les pèlerinages des Juifs du Maroc». Le choix du sujet de Hassan est important à un double titre, scientifique il impose une problématique qui semble propre principalement au Maroc, et secondairement à d’autres pays arabo - musulmans. Pourquoi en effet les juifs ont fait du Maroc un lieu d’élection d’une pratique curative et religieuse? Qu’est ce qui est déterminant dans ce binôme, et pourquoi précisément au Maroc? Il est juste que les Musulmans ont la même attitude, qu’est ce qui nous donne ce comportement, est ce la personne qui la pratique, son rapport à sa pratique religieuse, ou tout ceci à la fois combiné en territoire ? Hassan a participé au Colloque de Cordoba du 27 Mars 2008 sur "Séfarade : Géographies et Regards de la Mémoire" organisé par la Casa de Sefarad - Casa de la Memoria conjointement avec l’Association des Permanences du Judaïsme Marocain et présentera une communication sur la mémoire juive du Maroc et à au Colloque International à Marrakech sur le thème: ''Résistance et Persistance du Judaïsme Marocain: Mémoire brisée, mémoire en éveil et mémoire retrouvée''. Organisé par l’association « Permanences du judaïsme marocain », un colloque, réunissant des chercheurs de renommée internationale, s’est tenu à Marrakech les 25 et 26 Mai 2008. Ce colloque a été marqué par la participation de dizaines de chercheurs de renommée internationale originaires notamment du Maroc, de France, des Etats-Unis, de Grande Bretagne, d'Espagne et d’Israël.




Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 20 septembre 2009 : 17:29

Lechana Tova
Neshikot
Arrik Delouya 'n family



Kol Nidré - The Moroccan Version
[www.youtube.com]





SMILE

The First Jewish President
A Jewish woman is elected President of the United States. She calls her Mother: "Mama, I've won the elections! You've got to come to the swearing-in ceremony."

Mom: "I don't know, what would I wear?"

President-Elect: "Don't worry, I'll send you a dressmaker."

Mom: "But I only eat kosher food..."

President-Elect: "Mama, I am going to be the president. I can get you kosher food."

Mom: "But how will I get there?"

President-Elect: "I'll send a limo. Just come, mama."

Mom: "Ok, Ok... If it makes you happy."

The great day comes and Mama is seated between the Supreme Court Justices and the future Cabinet members. She nudges the gentleman on her right: "You see that girl, the one with her hand on the Bible?... Her brother's a doctor!"

ktiva vehatima tova




Listen to that pleasewith opened microphones
LOL

[www.youtube.com]

Arrik

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 03 octobre 2009 : 17:48

Programme de la mission Maroc 6 - 13 Oct 2009


Association des Permanences du Judaïsme Marocain – Paris
&
Association Israélienne pour la Préservation, la Diffusion & le Rayonnement du Judaïsme Marocain
זוהר - העמותה לשימור ולהפצת מורשת יהדות מרוקו

Proposent cette Mission Humanitaire les 4 - 29 Octobre 2009
Sous la direction sur le terrain de : Arrik Delouya - Paris


Mardi 6 Octobre 2009
Départ Paris - Marrakech

Arrivée Marrakech
• 12H00 Voir Interview Armand, Sonia et Gad Nahmias
• Les Jardins de la Menara [www.mackoo.com]
• 18H00 RDV chez Elie Mouyal pour Interview
• 20H00 Soir Dîner chez Robert Assaraf en présence de : Arrik, Jacky & Freddy Kadoch, Elie Mouyal & épouse, Hassan et Laila Majdi, Khalid El Gharib, Shosh Wolf, David Or Chen et Eva Bendavid)

Mercredi 7 Octobre 2009
• 10H00 Synagogue
• 12H00 Interview de Elfassy Charles & Raymonde à son Domicile sous la Soukka
• 16H30 Interview de Mouyal Simon & Yacoth
• Soir Dîner avec Hassan Majdi, Arrik, David Or Chen et Eva

Jeudi 8 Octobre 2009
• 06:30 - 10:00 Marrakech - Ouarzazate
• Déjeuner à Ouarzazate chez Hamid Majdi le frère de Hassan
• Visite des sites juifs à Ouarzazate (cimetière et reste de synagogue et du Mellah)
• Tinghrir et visite du cimetière juif berbère et visite des Gorges du Dadès
• 19H00 Arrivée à Goulmima
• Nuitée à Goulmima chez Moha Oustouh

Vendredi 9 Octobre 2009
• Visite à Goulmima des sites juifs
• Rencontre avec les associations Amazighs de Berbères
• A Goulmima nous sommes reçus par Moha Oustouh de Meknès, ingénieur agronome, membre co-fondateur et représentant marocain à Meknès et dans l’Atlas (Errachidia, Goulmima…) de l’Association des Permanences du Judaïsme Marocain - Paris, en charge pour la création de l’association-sœur à Marrakech
• 14H00 - 17H00 Visite d’Erfoud Aller et Retour
• Dîner et nuitée à Tinghrir ou à Ouarzazate

Samedi 10 Octobre 2009
• 09:30 - 16:00 Tinghrir-Ouarzazate-Marrakech
• 18:40 Fête de Simhat Tora dans la Synagogue du Guéliz de Marrakech
• Interviews de Tata Renée Dray, Vera et Henri Assouline

Dimanche 11 Octobre 2009
• 10H00 Shahrit Synagogue et rencontre avec la communauté juive de Marrakech
• Déjeuner et Interview Armand et Thérèse Delouya à confirmer
• 16H00 Interview et Hazan Viviane & Salomon
• Etude pour l’installation d’un logiciel adapté au cimetière juif de Marrakech afin de repérer les tombes
• Diner Dîner avec Ayoub

Lundi 12 Octobre 2009
• Slat El Azama, cimetière et Mellah Juifs
[www.marrakech-cityguide.com]
• 8H00 Interview de Rabbi Shalom Gabbay en présence de Jacky Kadoch à la Slat el Azama
• Visite du cimetière avec le Rav et J Kadoch
• Visite du Mellah
• 12H00 Voir Interview Jacky & Fredy Kadoch Président de la Communauté Israélite de Marrakech-Essaouira Kadoch Jacky

Mardi 13 Octobre 2009
• Visite de la ville / Repérages
• Retour d’Arrik Marrakech - Paris Orly Sud Mardi 13 Oct



Interviews à Marrakech
A Faire en sus

Ohayon David et Thérèse - Joseph Elkeslassy & Hervé Elkeslassy - Ohayon Isaac –
Ouaknin Roger - Armand Abitbol & Rachel Gabay - Benisty Jacques - David Acoca -
Shimon Acoca - Marc et Marcelle Azencot & Florence Azencot sœur de Marcelle -
Jacques Abergel - Daniel Oiknine - Yaffa et Armand Bohbot sœur de Isaac Ohayon -
Kadoch David-Moshé fils de Jacky Kadoch - Kadoch Prosper Frère de Jacky Kadoch -
Charles Boccara architecte - Dr Henri Boccara








Participeront à cette mission

• A Marrakech pour les interviews de la communauté juive
• Mission de reconnaissance sur les sites des cimetières Juifs Berbères de Ouarzazate, Tinghir et Goulmina et Erfoud

1 Dr. Arrik Delouya (Ph.D-Sociology) sociologue chercheur, président de l’Association des Permanences du Judaïsme Marocain Paris et fondateur de l’Association Israélienne pour la Préservation, la Diffusion & le Rayonnement du Judaïsme Marocain – Zohar
זוהר - העמותה לשימור ולהפצת מורשת יהדות מרוקו

2 Jacky Kadoch, membre co-fondateur et d’honneur de l’Association des Permanences du Judaïsme Marocain - Paris, Président de la Communauté Israélite de Marrakech-Essaouira

4 Shosh Wolf, Thésarde doctorante, en charge de la 1° phase du projet « Marrakech-la-Juive » et co-fondatrice de l’Association Israélienne pour la Préservation, la Diffusion & le Rayonnement du Judaïsme Marocain – Zohar זוהר - העמותה לשימור ולהפצת מורשת יהדות מרוקו

5 David Or Chen, avocat au barreau de Tel-Aviv et co-fondateur de l’Association Israélienne pour la Préservation, la Diffusion & le Rayonnement du Judaïsme Marocain – Zohar
זוהר - העמותה לשימור ולהפצת מורשת יהדות מרוקו

6 Eva Bendavid, nutritioniste et membre de l’Association Israélienne Zohar à Tel-Aviv

8 Hassan Majdi, doctorant en histoire, membre co-fondateur et représentant marocain à Marrakech de l’Association des Permanences du Judaïsme Marocain – Paris, en charge pour la création de l’association-sœur à Marrakech

9 Moha Oustouh, de Meknès, ingénieur agronome, membre co-fondateur et représentant marocain à Meknès et dans l’Atlas (Errachidia, Goulmina…) de l’Association des Permanences du Judaïsme Marocain – Paris, en charge pour la création de l’association-sœur à Marrakech


Mission Marocaine 06 - 13 Octobre 2009

Objectifs de la mission :
1 Mission de reconnaissance à Ouarzazate, Tinghrir, Goulmina afin d’identifier les cimetières juifs berbères récemment abîmés et dans lesquels une enceinte s’impose, Rencontre avec le Gouverneur et le Wali / Préfet de Région de Ouarzazate : du 5 au 9 Sept 2009 Paris-Marrakech et Marrakech-Ouarzazate-Tinghrir-Goulmina-Marrakech

2 Etude d’ingenièring et de faisabilité de création de l’association-sœur à Marrakech

3 Mission à Marrakech pour réaliser la 1° phase du Projet « Marrakech-La-Juive » :
Du 5 au 28 Octobre 2009
Direction: Arrik Delouya
Coaching sur place: Jacky Kadoch
Projet de l’Association des « Permanences du Judaïsme Marocain » - Paris et de l’association Zohar – Israël

Combien de temps reste-t-il avant que « Marrakech-la-Juive » ne disparaisse à jamais
Il est plus qu'impératif aujourd'hui de réaliser non pas un livre, un film ou des photos, mais le livre - le film - les photos qui recèleront l’ultime témoignage d’une des plus vieilles communautés juives en exil localement présente depuis 22 siècles.
Au fil des ans la question se fait de plus en plus pressante: Combien de temps nous reste-t-il avant que ce trésor de culture ne parte en fumée complètement ?

Question modulable à l’infini des situations, des lieux, des moments.
Combien de temps nous reste-t-il avant que ces voix imprégnées du soleil brûlant de Marrakech ne s'effilochent et tombent dans l’oubli, le nôtre qui, de génération en génération perd chaque jour un peu plus de ce trésor d'émotions et de sagesse forgé dans nos cœurs à travers le legs de nos ancêtres, et que nous avons déjà tant de peine à retenir, et encore moins à restituer et à transmettre. Face à cette perte homéopathique proportionnellement aux 40 000 Juifs qui vivaient avant 1948 et aux 175 personnes qui aujourd'hui vivent encore dans la Cité des Palmeraies, nous ne sommes pas complètement démunis. Nous pouvons enregistrer leurs voix, par écrit et sur bande, saisir un 125e de lumière sur leur visage, préserver leurs gestes par des films, et tracer leur histoire à travers les pierres et les espaces, les lieux d'activité, et le cimetière qui recèle les restes de cette magnifique légende.

L’oubli est un abîme sans fond au regard de l’éternité, où sont enfouis nos ancêtres et dans lequel nous succomberons quand notre passage sur terre aurait atteint son terme, mais d'où nous pouvons encore extirper les rires, les émotions, les subtilités d'antan qui constituent la matière intime de ces communautés juives par rapport aux autres agglomérations juives éparpillés de par le monde.

L'héritage culturel des Juifs de Marrakech est une pierre précieuse unique dont l’éclat ne devrait jamais s'éteindre pour les générations futures et fait partie du patrimoine culturel de la race humaine.

Mieux équipés avec des moyens techniques modernes, l'enregistrement et la diffusion de ces témoignages, ne sont plus une tache, mais un devoir. Ces traces essentielles ne doivent être négligées, ni nous échapper mais reportées dans les annales de l'histoire des juifs à travers les ages.

Pour le projet «Marrakech-la-Juive», permettez-moi d’évoquer le dualisme biblique d’Issachar et de Zebulon: chacun contribuera au niveau de sa volonté et de ses possibilités: chacun œuvrera pour fournir à l’autre les éléments nécessaires pour sa réussite. Commerce et étude collaboreront en harmonie. Nous avons dans notre communauté, ces deux forces essentielles. Mais la dispersion étant une donnée, il nous manque l'attache entre ces deux contingents. L'apport de contacts et de relations est crucial pour la mise en place de ce projet. Nous avons un sujet d’étude sacré: celui de notre mémoire qui menace de disparaître.

Le projet «Marrakech-la-Juive», permettra la procession de cette collecte de témoignages, en trois formes obligatoires:
1) Un livre, historique qui s'appuie sur des témoignages et illustré de photos
2) Un film avec un scénario reproduisant la majorité de ces témoignages
3) une exposition itinérante avec des photos prises durant ces recherches



Parcours des Opérations

1) Approuvé par la direction de l’Association des Permanences du Judaïsme-Paris et de Zohar-Israël, ce projet sera piloté par Arrik Delouya (Président de l'Association) et par Jacky Kadoch (président de la communauté israélite de Marrakech) qui sur le terrain sera l’unique interlocuteur et coordinateur. Les interviews seront menées dans leur 1° phase par Shosh Wolf aidée par Hassan Majdi, Moha Oustouh, Jacky Kadoch et Arrik Delouya. La 2° phase aura lieu en Janvier 2010 avec Myriam Tangi.

2) Instruire ce projet sur les normes de l’Europe Unie en y incluant les éléments de budget et une stratégie de communication pour la levée de fonds.


Mise sur pied du Projet

Comme le soulignait Sa Majesté le Roi Hassan II dans une audience à New York en 1991 en s’adressant au Représentants des Communautés juives marocaines des Etats Unis et du Canada : « Vous avez précédé les Arabes au Maroc. Vous vous distinguez encore par une qualité qui vous singularise aux plans culturel et religieux.».

Dans «Le Temps du Maroc », Maurice Arama et Albert Sasson résument ainsi cette histoire riche et complexe : «On voit que la communauté juive marocaine, installée au Maroc depuis l’Antiquité, s’est enrichie, tout au long des siècles, d’apports divers, en provenance des pays du bassin méditerranéen et du Proche-Orient. Sa vieille tradition culturelle, datant de la civilisation andalouse, s’est structurée en s’adaptant au contexte socio-culturel marocain. Elle a évolué, au cours des différents règnes, avec des heures de gloire et de vicissitudes, dans un environnement méditerranéen. Il en a résulté une coexistence réussie avec la communauté berbère, puis arabe».

De ces éphémérides une production culturelle exceptionnelle (Musique, folklore, artisanat, droit, jurisprudence, médecine) s'est formée.

Avant 1948, on dénombrait plus de 250 000 Juifs au Maroc. Le Mellah de Marrakech lui seul comptait 50,307 habitants jusqu'au 1° Mars 1947 et était le plus important du Maroc. Aujourd’hui la communauté juive de Marrakech ne compte que 175 personnes dont plus de 50 % ont dépassé 65 ans. Avec la disparition graduelle de cette communauté, il ne nous reste que très peu de témoignages vivants que nous estimons être de notre devoir d'immortaliser. Nous disposons aujourd'hui d'accessoires très sophistiqués capables d'enregistrer les voix de ces personnes avant qu'elles ne s'éteignent pour l'éternité. Nous nous devons d'enregistrer tant leurs voix, que leurs expressions, la diversités de sensibilités, leurs anecdotes et surtout leur riche information qui nous aidera à reconstituer leur passé extraordinaire pour le bien de l'humanité entière et pour les générations futures du peuple juif à travers le monde.

Pour parvenir à un résultat optimal, ce projet devrait s'étendre sur trois voyages : Première étape en Décembre 2008, seconde à Pourim et finale à Pessah, jusqu'à la rituelle Mimouna qui clôture le au 8° jour de Pâques– La Mimouna, célébrée exclusivement par les Juifs du Maroc a pris aujourd’hui les dimensions d'une fête nationale en Israël.

Durant ces voyages, l'équipe interviewera, filmera, photographiera le plus de personnes possibles. Chaque voyage devra durer 15 jours si nous prenons en considération deux interviews par jour et par famille, cinq jours par semaine).

L'équipe comprendra trois professionnels nécessaires pour conduire à bien cette entreprise: la photographe qui suivra les interviews avec sa caméra, l’interviewer, et la cinéaste pour enregistrer et filmer.

L’importance de la qualité à la fois technique et sensible de ces enquêtes est primordiale pour réussir dans cette mission. Le résultat qui s'ensuivra représentera l'unique archive qui nous aidera à réaliser le legs de nos ancêtres, leur vie en Maroc, leur empreinte sur la civilisation locale, les rites, leurs origines initiales et enfin leur histoire qui nous servira de trame pour perpétuer leur légende.

La technique de la photographie se déroulera aussi bien en couleur, qu'en noir et blanc. Évidemment il est promontoire d'employer des professionnels dont le regard et la fibre délicate de leur connaissance les aideront à capter et reconstituer l'accent naturel de ces sujets et dont ils formeront un élément complémentaire.

Ce projet, « Marrakech la Juive » est vraisemblablement une dernière bouée jetée dans les filets de l’Histoire des juifs de Marrakech.


Aperçu sur Marrakech des Juifs d'autrefois

Notre ami Joseph Dadia (et Coll.), Président-fondateur de l’«association des Juifs originaires de Marrakech» nous livre une description illustrée de Marrakech, de son Mellah et de ses Juifs d’antan, à son image, claire et fluide dans son œuvre parue à Paris le 18 Novembre 1990.

"Le Mellah de Marrakech: esquisse historique " In.: La Saga des Juifs de Marrakech. Le Souffle Vespéral. Bourg-la-Reine (France), Trait d'Union. Association des Juifs de Marrakech. 112, Boulevard du Maréchal-Joffre 92340 Bourg-la-Reine, Premier Volume, Numéro Spécial, N°16, Mai 1993, pp. 107-110.

"Avant Marrakech-la-Rouge-sur-l'Oued-Tensift, ses palmiers et ses murailles, son beau ciel azuré et son horizon aux cimes éternellement enneigées, sa place Djemaâ-El-Fna et sa Koutoubia, ses souks, ses jardins, ses palais et sa kasbah, il y avait Aghmat et Tasghimout, où la présence juive, comme en terre marocaine, remonte à des temps médiévaux.
Aghmat avait jouie d'une époque de splendeur quand elle servit de résidence aux rois des Mas'mouda, avant d'être détruite au XI° Siècle par les Almoravides.

Fondée en 1062 par Youssef Ibn Tachfin, Marrakech resta longtemps interdite aux Juifs, qui vivaient à Aghmat-Ourika, situé à 40 Km au Sud-Est de la ville. Durant le jour, Ils étaient autorisés à perpétuer leur commerce et gérer leurs affaires, mais au crépuscule, ils étaient sommés de quitter la ville. Sous la nouvelle dynastie au Maroc des Chérifs Sâadiens, Marrakech devint la Capitale de l'Empire. Elle reçut une vague de réfugiés Juifs de l'Espagne et du Portugal, des anciens marranes de la péninsule Ibérique, des Iles Canaries et même des lointaines Antilles. Tous ces nouveaux venus s'installèrent dans deux quartiers différents, les Beldiyyin (Juifs autochtones, en hébreu Tochavim), disséminés en petits groupes vivaient au sein de la population Musulmane. Les Mégorachim (Expulsés d'Espagne) et Beldiyyin s'étaient amalgamés dans un seul quartier, celui de Mouassine. "Le quartier des Juifs, nous dit Marmol, était autrefois au centre de la ville, dans une compound de plus de trois mille maisons", soit quinze mille personnes, d'après l'estimation faite par Diego de Torrès.

Du à un scandale provoqué intentionnellement par une musulmane qui accusait faussement un Juif de l'avoir maltraitée, les Juifs de Marrakech furent forcés de quitter le Mouassine, pour s'installer près de Bab Aghmat. Ils furent séparés physiquement des Musulmans, et confinés dans un quartier ceinturé de murailles épaisses et n'ayant qu'une seule porte leur permettant accès à la ville, et une autre, plus petite, qui les mènait au cimetière. Dans cette enceinte plusieurs maisons et synagogues avaient été érigées.

Le Mellah de Marrakech fut fondé en 1557 (5317 année juive), par le Sultan Moulay Abd Allah Al Ghalib Billah, à proximité de la Qasbah et du Palais Royal. C'était au fait une sorte de ghetto qui rassemblait tous les juifs de Marrakech. De nos jours le Mellah a changé de nom et s'appelle Hay Salam (occupé par des Musulmans). En ces temps-là, le Mellah était un beau quartier, vaste et agréable, avec de belles maisons et des jardins. Les commerçants catholiques n'étaient nullement autorisés de s'y installer, mais par contre, tous les Agents et Ambassadeurs des pays étrangers pouvaient y résider. Le Grand Rabbin de la communauté José Benech, avait encastré un parchemin contenant une prière dans la porte de la nouvelle cité, suivant la tradition.

Le Mellah s'étirait sur un quadrilatère de 18 ha avec des fondouks, des synagogues et un centre commercial. Il est coupé de deux longues rues avec des bifurcations transversales formant des ruelles. Vers la fin du xix° Siècle, le Mellah se dilata à l'Ouest sur un ancien terrain vague, où fut édifié le Mellah Djedid, jouxtant avec l'arcade du vénéré Saint Rabbi Mordekhaï Ben Attar, et à l'Est, sur l'oliveraie Djnan-El-Afia, originalement une part des vastes jardins du palais royale. (Comprenant le quartier de la Bhira, dans le voisinage du Cimetière juif).

En 1935, l'expansion du Mellah absorba les Touareg, Qsibt Nhas, le quartier de l'Arst-El-Maâch, celui de la Bahia et poussa ses ramifications jusqu'à la Médina. Les familles aisées juives s'installèrent dans le quartier européen du Guéliz avec la fin du protectorat français."

Le Mellah de Marrakech, vidé aujourd’hui de ses juifs, se modifie en résidences somptueuses (Riad). Ses 50,307 habitants de l'année 1947 ont complètement disparus et se trouvent aujourd'hui en Israël, en France, au Canada, et dans d’autres pays d’immigration. Les 175 âmes juives à ce jour à Marrakech sont les seuls témoins vivants de l'existence de cette riche communauté.

…Le Mellah de Marrakech Maroc visité par un voyageur britannique lors de la Révolution Française (1789) : Hommage à la beauté des femmes Juive du Maroc." Bourg-la-Reine (Fance), Trait d'Union - Association des Juifs de Marrakech : 112, Boulevard du Maréchal-Joffre 92340 Bourg-la-Reine, Premier Volume, Numéro Spécial, N°16, Mai 1993, p. 111 pour reprendre le texte de Joseph Dadia :

"Le 14 Septembre 1789, William Lemprière, médecin anglais débarqua sur la terre "du Maroc" pour soigner le fils de l'Empereur Muley Absulem. Son périple donna naissance à un long carnet de voyage, publié en 1990 par Sylvie Messinger, éditrice à Paris 6°, 24, Rue de l'Abbé Grégoire, dans la Collection "les Pas de Mercure", sous le titre "Voyage dans l'Empire du Maroc et au Royaume de Fez" (avec le sous-titre : un médecin anglais pénètre dans le Harem). Je crois bon de signaler cet ouvrage en raison de ses renseignements précieux sur l'Empire du Maroc de la fin du 18° Siècle et sur les Juifs de cette époque : Tanger, Asilah, Larache, Salé, Rabat (où les Juifs sont nombreux), Casablanca (Eh oui ! Ses melons délicieux, rivière qui donna son nom à la ville), Fédala, Azemmour (j'eus la visite d'un Juif vêtu à l'européenne), Safi, (je logeais dans une maison Juive), Essaouira, Agadir, et bien sûr Meknès, Fès…Sur le Mont Atlas, les Juifs ont bâti quelques villages. Taroundant et Maroc (Marrakech) occupent une place importante dans l'ouvrage. À Taroundant, la juiverie est un misérable faubourg à un quart de lieu de la ville : la maison que j'allais occuper une chambre bien sale, bien étroite et sans fenêtre, appartenait au juif le plus considérable de Taroundant." Lemprière arriva au Maroc le 8 Décembre 1789 : "Je m'établis dans le quartier des Juifs, où je trouvais un assez bon logement…Les craintes que j'éprouvais dans une situation aussi critique n'étaient adoucies que par le plaisir que je trouvais dans mon nouvel établissement. J'étais logé chez des gens honnêtes; leur maison était spacieuse, bien éclairée et dans un quartier retiré".
Les milles et une nuits du Mellah de Marrakech par Thérèse Zrihen-Dvir
Après des décennies, les enfants du Mellah de Marrakech, reviennent en masse de tous les pays du monde. Ils retournent aux ruelles exiguës et sombres de leur Mellah, aux longs corridors d'où s'échappaient le soir les douces litanies de prières jaillissant comme une chanson, comme un filet d'eau claire qui ronronne entre les galets. Ils reviennent parce que quelque part dans leur cœur, dans leurs mémoires, ils n'ont jamais réellement quitté ce Mellah.
Leur enfance si étonnante et unique les poursuivra même dans leur vieillesse et ils s'évertueront comme dans un rêve à la retracer avec leurs enfants et leurs petits-enfants car elle était incomparable, mais oui elle l'était, mais qui donc pourrait le contester ? Ce n'est nullement cette enfance de nos jours, qui manque de tant d'éléments inédits, parfois insolites, d'aventures, de jeux, de paysages indomptés et ensorcelants, de mystères, de personnes simples, naïves mais si exceptionnelles par leur structure, par leurs habits, leurs coutumes, leurs mœurs, leurs professions. Et il y en avait tant. Je revois encore le marchant de pois chiche, empêtré dans sa longue djellaba, qui s'afférait devant un poêle construit à base terre glaise. Il préparait sa marchandise devant nous les enfants, ses clients les plus assidus. Malheur si ce four archaïque se brisait laissant échapper les braises de charbon sous nos yeux rieurs qui ne pouvaient pas en ces temps là mesurer la grandeur de son malheur: la perte infortunée de son gagne-pain.
Ce Mellah aujourd'hui déserté de ses Juifs, a tout perdu, même son identité. Il sera désormais baptisé «Hay Salam». C'est un souvenir qui se meure pour une seconde fois après une très longue agonie. Le fantôme de ces milliers d'âmes qui ont vu le jour dans ce quartier, ont perpétué leurs coutumes, leur religion, leur intégrité, va devoir disparaître à jamais. Les dernières reliques des vestiges juives du Maroc passeront à d'autres mains qui sans doute avec le temps et la négligence, deviendront des cendres que le vent emportera dans les confins de l'oubli.

Il n'y aura plus rien à voir, ni à entendre, outre que le muezzin qui remplacera la synagogue, que les femmes musulmanes voilées, qui par leur présence omnipotente nous ramènera à la dure réalité. Qui prendra la relève? Peut-être que dans nos centaines de livres sur le Mellah on trouvera quelque consolation, quelques phrases qui attesteront de notre existence dans ce Mellah perdu à jamais.

Le devoir d'immortaliser cette époque mouvementée dans les annales du Maroc et du peuple juif pour les générations futures nous incombe, nous la dernière génération des juifs du Maroc, pour l'histoire, pour préserver comme dans toutes les nations, les restes d'une civilisation exceptionnelle en voie d'extinction.

Qu'est-ce donc que le Mellah? Par Thérèse Zrihen-Dvir
Qu'est-ce donc que le Mellah? Certains vous diront que c'est un ghetto, et d'autres l'appelleront 'Le quartier Juif' comme tout autre quartier dans n’importe quelle ville du monde. Les jeunes de ma génération et moi-même préféraient le considérer comme une 'serre' où aucun intrus ne pouvait nous nuire. On jouait dans ses rues, on empruntait le sentier pour l'école en chantant, sans être perturbés.
Notre Mellah avait tous les composants d'un havre sûr. Nous nous sentions protégés par nos parents, qui nous attendaient bien au chaud, devant leurs poêles à pétrole fonctionnant en permanence, ou du moins, nous semblait-il.
J'aimais m'asseoir sur mon banc de pierre, et suivre du regard le défilé de touristes qui passaient par les dédales de nos ruelles quotidiennement et admiraient les apprentis juifs devant leurs ravissants ouvrages d'artisanat. Chacun d'eux fabriquait, réparait, restructurait des œuvres exceptionnelles dans un atelier minuscule. Les passants, touristes et badauds subjugués, restaient là immobiles des heures entières, observant les gestes gracieux et précis des brodeuses de tapis. On accompagnait, avec plaisir, la musique cadencée du martèlement des artisans de cuivre, des graveurs de bois, et des cordonniers qui, la bouche pleine de clous, fixaient des lunes de métal sur les talons des chaussures pour refréner leur usure. Quand ces dernières s'élimaient, les parents revenaient en toute hâte chez le cordonnier, afin de remplacer les lunes de métal. Insouciants et candides, on marchait en scandant nos pas selon les chants rythmés ou les airs qu'on improvisait sans nous soucier du dommage occasionné à nos semelles qui se détérioraient rapidement.

Sans informer ma mère, un jour, je vins voire notre cordonnier pour lui proposer un troc: donner des leçons de mathématiques à sa fille, au prix d'une semelle toute neuve. A ma grande joie, le marché fut conclut, suivit de son habituelle remarque: "c'est donner un œuf pour un bœuf!"

J'avais la manie de me planter pendant des heures entières, hypnotisée devant le marchand de beignets (sfennj en arabe marocain) qui, assis, les jambes repliées sous sa large bedaine, face à un bac d'huile et une bassine pleine de pâte d'où il arrachait une petite boule avec zèle, l'allongeait entre ses doigts, puis la faisait tournailler dans l'air pour en former une couronne miniature avant de la lancer adroitement dans l'huile bouillante. (D'après la version Hébraïque de Madame Shosh Ruimy, de Beer Sheva)


Illustration
Les Voix de Marrakech: Journal d'un Voyage d’Elias Canetti

Elias Canetti, Prix Nobel de Littérature en 1981, a écrit Les Voix de Marrakech: Journal d'un Voyage qui parle de son séjour à Marrakech en 1954 (1). À lire également dans cet ouvrage en Edition de 1977 le passage sur la "Visite dans le Mellah": pp. 60-80 et "La famille Dahan": pp. 81-116.
D’un séjour à Marrakech en 1953, E. Canetti enregistre d‘abord des voix, des bruits, des gestes et des images. Et, imperceptiblement, par le jeu d’une simple et grave précision dans la relation des faits, ce récit de voyage devient aussi, au sens le plus strict et le plus concret du terme, un récit philosophique….
" …À mesure que je pénétrais plus avant dans le Mellah, je découvrais que tout devenait de plus en plus misérable. Je me trouvais maintenant sur une petite place carrée qui me parut être le cœur du Mellah. Des hommes et des femmes se tenaient près d'une fontaine rectangulaire. Les femmes portaient des cruches qu'elles emplissaient d'eau. Les hommes remplissaient leurs outres de cuir. Leurs ânes étaient auprès d'eux et attendaient qu'on les abreuvât. Au milieu de la place quelques gargotiers étaient accroupis. Beaucoup d'entre eux faisaient cuire de la viande et d'autres de petits beignets. Leurs familles étaient près d'eux, femmes et enfants. C'était comme s'ils eussent transporté tout leur train de maison sur la place où ils habitaient et cuisinaient. …

Tout autour de la place, il y avait des magasins. Des artisans y travaillaient, leurs coups de marteau résonnaient dans le bruit des conversations. Dans un coin de la place, de nombreux hommes s'étaient assemblés et discutaient avec feu. Je ne compris pas ce qu'ils disaient mais, à en juger par leurs mimiques, il s'agissait des grands problèmes du monde. Ils étaient d'opinions différentes et combattaient à coups d'arguments. J'eus l'impression qu'ils admettaient avec plaisir les arguments des autres. Au milieu de la place, se tenait un vieux mendiant. C'était le premier que je voyais par ici. Il n'était pas Juif.

Avec la pièce qu'il reçut, il se tourna aussitôt vers un marchand de beignets dont la grande bassine crépitait vigoureusement. Les clients étaient nombreux autour du cuisinier et le vieux mendiant dut attendre son tour…. Mais je ne crois pas que c'était à lui seul que je devais l'enchantement de cette place. J'avais l'impression d'être véritablement ailleurs, parvenu au terme de mon voyage. Je n'avais plus envie de m'en aller. Je m'étais déjà trouvé ici, il y avait des centaines d'années, mais je l'avais oublié. Et voici que tout me revenait.

J'y trouvais offertes la densité et la chaleur de la vie que je sentais en moi-même. J'étais cette place et je crois bien que je suis toujours cette place. M'en séparer me parut si pénible que j'y revenais toutes les cinq ou dix minutes. Où que j'allasse, quoi que je découvrisse dans le Mellah, je m'interrompais pour revenir à la petite place, pour la traverser dans une direction ou une autre afin de me convaincre qu'elle était toujours là…." (L'Auteur).




(1) Traduction de l'Allemand par François Ponthier (Die Stimmen von Marrakesch Aufzeichnungen nach einer Reise). Ouvrage bilingue. Paris, Ed. Albin Michel. Série Allemande dirigée par Brigitte Vergne-Cain et Gérard Rudent, Collection "Les Langues Modernes / Bilingue Vergne-Cain et Gérard Rudent, 1992, 320 p, Préfaces et notes de Claude Mouchard et Hans Hartje: pp. 7-17. ill. Passages : "Visite dans le Mellah" : pp. 121-161 et " La Famille Dahan" pp. 163-233. Egalement paru en 1977, In.: Ed. Albin Michel,
159 p.


Illustration
L’ancienne association des Juifs de Marrakech
Rappel du devoir de Mémoire
Créée à Paris en Février 1982, l’Association des Juifs de Marrakech sous la présidence de Joseph Dadia, s'est donnée pour but d'entretenir des liens d'amitié, de fraternité et d'entraide entre les juifs originaires de Marrakech et leurs amis à travers le monde, où qu'ils se trouvent, de contribuer à l'étude et à l'enseignement des œuvres des Grands Maîtres et Guides Spirituels du Judaïsme de Marrakech et du Maroc.
Cet ouvrage présenté, le 18 Novembre 1990 (dans: "Le Mellah de Marrakech: esquisse historique " In.: La Saga des Juifs de Marrakech. Le Souffle Vespéral. Bourg-la-Reine (France), Trait d'Union. Association des Juifs de Marrakech. 112, Boulevard du Maréchal-Joffre 92340 Bourg-la-Reine, Premier Volume, Numéro Spécial, N°16, Mai 1993, 199 p.) contient : une introduction de J. Dadia, des photos de rabbins, des petites histoires du Mellah de Marrakech.

Enfin quatre parties sont distinctes:

"La première partie est entièrement consacrée à la personnalité et à l'œuvre de Mr René Camhy, ancien Directeur du Groupe Scolaire Jacques Bigart et ancien chef-scout, en hommage pour ses bons et loyaux services rendus à notre jeunesse et à notre communauté, avec un inlassable dévouement durant tout un jubilé. René Camhy parle de ses origines et relate l'œuvre accomplie dans les écoles de l'AIU à Marrakech et au Maroc. Testes et témoignages des membres de sa famille, de ses collègues et de ses anciens élèves, en particulier Moryou, le Grand Rabbin Jacques Ouaknine, Haïm Hazan, André Moyal, Simy Abitbol-Katalan…Témoignages de Mr Alfred Goldenberg, Nissim Lévy (Instituteur à Marakech en 1924)…Témoignages sur Mr. Benjamin Yahny (Raphaël Ohayon), sur Mr Moïse Bibas, Mlle Lina Behmoiras et d'autres membres de l'enseignement tels que Mr Nissim Serfaty. Un superbe texte de Mlle R. Perahia (Huppe enthousiaste) avec sa photo.


La deuxième partie est consacrée aux sports, jeux, jouets, et divertissements avec photos et documents.

La troisième partie : Le Mellah de Marrakech (cartes postales, photos et documents) : Ebauche historique : le Mouassin (vieux quartier juif avant le 16° siècle). Les Rabbanim, avec un texte sur Rabbi Haïm Chochana. La Section Agricole, la Colonie de Vacances de Mogador, le Scoutisme, l'Ecole…

La quatrième partie : La Vie Associative (photos et textes). Liste des donateurs : Sepher Tora à la mémoire de Rabbi Pinhas Hacohen et Table Ophtalmologique à la mémoire de Rabbi Haïm Chochana. Cimetière juif de Marrakech.


La population Juive de Marrakech
Recensement de la population Juive :
155 personnes juives vivant encore à ce jour à Marrakech.
50 % de la population a plus de 70 ans.
10 % de la population est démunie et sans ressources, elle est entretenue par la Communauté Juive.
30 % de la population vit dans des conditions socio-économiques plutôt modestes.
60 % de la population appartient à une catégorie socio-professionnelle ayant une bonne qualité de vie.


Base d‘un questionnaire
Sur les interviews de la population juive de Marrakech
• Votre nom et prénom à confirmer
• Nombre d’enfants et avez-vous des enfants et petits enfants vivant au Maroc ? Sinon, où vivent vos enfants et petits-enfants ? Quelle est leur situation professionnelle ?
• Votre lieu de naissance et âge approximatif
• Occupation professionnelle, si retraité, quel métier exerciez-vous avant ?
• Parlez-moi de votre enfance, de vos racines & de votre éducation juive marocaine (Etudes dans une yechiva ?). Parlez-moi de votre famille.
• Rappelez-moi le moindre souvenir lié à votre mémoire de juif de Marrakech
• Racontez-moi une histoire que vos parents vous ont raconté sur leur vie
• Parlez-moi de votre communauté juive marocaine à Marrakech ?
• Comment assumez-vous votre judaïsme à Marrakech ?
• Parles-moi de la cohabitation sereine entre juifs et musulmans au Maroc.
• Comment peut-on perpétuer les traditions juives dans une ville où la population juive a quasiment disparu ?
• Envisagez--vous de quitter Marrakech pour une autre destination ou comptez-vous y rester jusqu’à la fin de vos jours ?
• Quel est le votre mot de la fin ?

Aide locale logistique de l’ami Khalid El Gharib,

qui est le plus grand collectionneur d’objets d’art judaïques et musulmans de Marrakech. Khalid est collectionneur et antiquaire de la plus grande Galerie d’objets d’Art de Marrakech. Chaque objet qu’il présent ressuscite la coexistence imbriquée des musulmans et juifs du Maroc.

Avec Paul Dahan il échange ses souvenirs par l’intermédiaire d’objets de la vie quotidienne. Pour l’un comme pour l’autre, c'est des pans de mémoire partagés entre Marocains de confessions musulmane et juive. Ils veulent, aussi partager leur passion, celle de sauvegarder la mémoire commune d'un Maroc pluriel où juifs et musulmans vivaient en communion dans la vie et dans l'art.

Khalid El Gharib, est né à Fès l’année où Paul migrait en Israël. Il a grandi entre potiers, bijoutiers et orfèvres de la médina de Fès, travaillant à l’âge de 7 ans pour un marchand qui vendait des céramiques, des bijoux et des tapis. Il en a fait son métier.

Il est aujourd’hui antiquaire à Marrakech, attaché à mettre de la chair sur un “imaginaire bâti à partir des souvenirs d’enfance de la présence de la communauté juive de Fès”, explique-t-il.


Aide locale logistique de notre doctorant Hassan Majdi

est déjà doctorant inscrit en 3° Année à Paris 8 sous la direction de Ephraim Riveline et avec la caution morale de Jacky Kadoch et le coaching d’ Arrik Delouya. Son sujet de thèse de doctorat : «Le culte des Saints et les pèlerinages des Juifs du Maroc». Le choix du sujet de Hassan est important à un double titre, scientifique il impose une problématique qui semble propre principalement au Maroc, et secondairement à d’autres pays arabo - musulmans. Pourquoi en effet les juifs ont fait du Maroc un lieu d’élection d’une pratique curative et religieuse? Qu’est ce qui est déterminant dans ce binôme, et pourquoi précisément au Maroc? Il est juste que les Musulmans ont la même attitude, qu’est ce qui nous donne ce comportement, est ce la personne qui la pratique, son rapport à sa pratique religieuse, ou tout ceci à la fois combiné en territoire ? Hassan a participé au Colloque de Cordoba du 27 Mars 2008 sur "Séfarade : Géographies et Regards de la Mémoire" organisé par la Casa de Sefarad - Casa de la Memoria conjointement avec l’Association des Permanences du Judaïsme Marocain et présentera une communication sur la mémoire juive du Maroc et à au Colloque International à Marrakech sur le thème: ''Résistance et Persistance du Judaïsme Marocain: Mémoire brisée, mémoire en éveil et mémoire retrouvée''. Organisé par l’association « Permanences du judaïsme marocain », un colloque, réunissant des chercheurs de renommée internationale, s’est tenu à Marrakech les 25 et 26 Mai 2008. Ce colloque a été marqué par la participation de dizaines de chercheurs de renommée internationale originaires notamment du Maroc, de France, des Etats-Unis, de Grande Bretagne, d'Espagne et d’Israël.

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 24 octobre 2009 : 03:41

Projet « Marrakech-la-Juive »


Compte Rendu de la Mission Humanitaire à Marrakech et dans l’Atlas du 6 - 13 Octobre 2009
Ce PV en deux langues (en hébreu et en français) a été établi par
Arrik Delouya & Shosh Wolf
Marrakech le 13 Octobre 2009

tous deux en mission sur le terrain





Préambule

Nos 2 associations de France et d’Israël en collaboration avec nos partenaires locaux marocains, juifs, musulmans et berbères ont bâti cette mission humanitaire à Marrakech et dans l’Atlas en 2 temps, du 6 au 13 Octobre 2009 puis en continuation du 13 au 29 Octobre 2009.

Les coaches de cette expédition étaient :

Pour Israël :
• Shosh Wolf, (née Amar à Fès et ayant immigré en Israël à l’âge de bébé) co-fondatrice et membre du bureau - directeur de l’association Zohar,
• David Or-Chen (Alias Ohnona, né à Marrakech ayant immigré en Israël à l’âge de 4 ans) co-fondateur et membre du bureau - directeur de l’association Zohar,

Pour la France :
• Arrik Delouya, Président des Permanences du Judaïsme Marocain et fondateur de Zohar

Pour le Maroc
• Hassan Majdi, futur docteur en Sciences humaines de l’Université Paris 8, membre co-fondateur des Permanences du Judaïsme Marocain
• Moha Oustouh, Docteur Ingénieur agronome et co- fondateur des Permanences du Judaïsme Marocain
• Jacky Kadoch, président de la Communauté Israélite de Marrakech-Essaouira et membre du Comité d’honneur des Permanences du Judaïsme Marocain
• Henri Assouline, Vice-Président de la Communauté Israélite de Marrakech-Essaouira et membre co-fondateur des Permanences du Judaïsme Marocain

Shosh Wolf est restée à Marrakech pour un complément d’Interviews sur place jusqu’au 29 Octobre 2009.

La mission comprenait 4 parties distinctes :
1 Robert Assaraf nous a conviés à un dîner sous sa soukka dans résidence de la Palmeriae. Le repas était de fête et la discussion a porté sur le sens de cette fête de soukkot et sur notre mission dans l’Atlas et à Marrakech.

Nos interviews ont porté d’abord sur 24 personnes de Marrakech, Ouarzazate et Goulmima d’obédience juives et non-juives. Puis une quinzaine d’interviews ont suivi, élaborés par Shosh. L’urgence même de ces interviews nous a poussés à récolter un maximum d’infos concernant la mémoire brisée, en éveil et reconstruite. On parle ici de la mémoire juive de Marrakech deux fois millénaire qu’il faut vaille que vaille sauver et sauvegarder et qu’enfin il faut mettre en lumière. Marrakech est passé d’une population juive de 35 000 âmes en 1945 à peau de chagrin aujourd’hui pour atteindre le chiffre de 135 personnes vivantes.

A cet effet, nos associations préparent 1 livre sur cette mission bien, vivante, avec des photos et des témoignages. De plus, il est question de faire un film sur cette mission.

L’accueil marocain de cette mission a été sans doute le plus riche et le plus émouvant jamais encore vécu.

Le groupe-cible approché a coopéré d’une façon très positive avec une ouverture émotionnelle et sincère.

Ces interviews ont contribué à nous rendre la mission efficace et de façon ordonnée.

Pour mémoire (synthèse d’Arrik)
Même si l'origine des premiers Juifs du Maroc reste obscure, le Judaïsme d'Occident Musulman puise ses propres racines dans un passé où, historiquement, ces Juifs sont le premier peuple non - berbère (Haïm Zafrani) vivant encore au Maghreb. Ce judaïsme est aussi le produit du terroir marocain où il a vécu pendant ces centaines d’années passées.

La communauté juive marocaine est l'une des plus importantes du monde arabe et les travaux de Daniel Schroeter et Yossi Chetrit en même temps que d’autres nombreux témoignages historiques attestent de la présence des juifs au Maroc bien avant l'occupation romaine. ous avons recueilli des preuves tangibles remontant au 17° siècle d’une Communauté Juive pré - romaine établie à IIigh vers 1620 venant d'Ifrane (l'Anti - Atlas sur demande du Roi d'Iligh.…) « …La population Juive y est apparue comme « un élément indispensable à l'activité commerciale à longue distance menée par la « Maison d'lligh. L'exode général des Israélites en 1958 et leur absence totale du « Tazerwalt rendent difficile une information directe sur l'histoire de ce commerce. La « découverte du cimetière Juif d'Iligh ouvre quelques voies intéressantes à la « connaissance de ce peuplement. Les pierres tombales Juives donnent une série « d'informations importantes : nom de famille, sexe, date précise de décès ; 332 « tombes ont pu être dénombrées. La première est datée de 1751 et la dernière de 1955. Le cimetière d'lligh conserve donc la mémoire des inhumateurs des deux « derniers siècles : 1800 : Peste et 1869 :
Choléra. Enfin, 1945 : Typhus etc. Les « prénoms lus sur les tombes ressemblent à ceux des autres régions du Maroc « (noms bibliques et arabes). Les Juifs d'Iligh ont été affectés par les mouvements et « les migrations qui ont touché le Maroc. La langue parlée est l'arabe dans une « région pleinement berbèrophone. .… » In. : Schroeter Daniel J. , Arrif A. & Van der Wuster H. : La Maison d'Iligh et l'histoire sociale du Tazerwalt. Casablanca, Ed. Seller, 1984. BG/R. Science Religieuse - Hagiographie - Histoire - Ethnologie – Structure Économique.

A propos de la présence de cette communauté au Maroc, on trouve plusieurs recherches qui expliquent les facteurs qui ont façonné la physionomie de villes marocaines et entre autre du IX° au XI° siècle la physionomie démographique de la Communauté juive de Fès : l'immigration

(arrivée massive des juifs d'Espagne, vivement encouragée par les Idrissides) ; l'exil (déportation des juifs sous les Zirides pour habiter le fort d'Achir en Algérie) ; et lespersécutions (instabilité constante de la ville sous le gouvernement des Zirides et mouvement anti-Juif). Ben-Sasson Menahem. In. : Mouvements de population et perceptions d'identité : Fès sous les Idrissides et les Zirides

Les “Toshabim” dont la présence deux fois millénaire étaient les juifs autochtones installés dans ces Gorges tandis que les juifs expulsés d'Andalousie en 1492 étaient connus sous le nom de “Mégorachim”, les dissidents, n’auraient pas dépassé la périphérie de Marrakech (Moulay Ighy, Zarkten…bien avant Ouarzazate.

Ces derniers importèrent leur culture raffinée au Maroc et formèrent de nombreux intellectuels
(juristes, talmudistes…) tels que Isaac Cohen Al Fassi, Maïmonide…

Les juifs furent de tous temps bien intégrés aussi bien par les populations pré-islamiques que par les différents sultans du Maroc. Le quartier juif « Mellah » étaient d'ailleurs le plus souvent construit près du palais royal d'où le sultan assurait la protection de la communauté. C’est ce que nous rencontrons dans l’Atlas tout au long de ce périple qui vient compléter les nombreux précédents.

« Il y a 40 ou 50 ans, bien peu de temps au regard de l'histoire, d'Aqqa à Debdou, du « cœur du Haut - Atlas, Tamgrout, le Todgha, lieu de la révélation du Zohar jusqu'à « Marrakech, Taroundant, le versant sud de l´Atlas, tourné vers le Sahara, prenant ses couleurs du désert : reliefs ocre et rouges entaillés de larges rivières alimentées chaque printemps par la fonte des neiges. Miracle de l´eau, l´homme s´est installé, et des jardins merveilleux entourent de véritables châteaux de terre aux couleurs des montagnes. Univers minéral et petits paradis où l´accueil et l´hospitalité berbères ne font jamais défaut (rajouté sur Google). Fès cité glorieuse de la spiritualité juive, sans oublier Salé, « Séfrou, petite ville du Moyen - Atlas (Sud-Est de Fès), surnommée la petite « Jérusalem, et les interrogations des Juifs marocains partagés entre le rêve d’une « terre promise et le souvenir d’un paradis perdu, partout des Communautés Juives « assuraient la tradition renouvelée de foyers d'une culture fortement originale. » SLOUSCH Nahum : In. : Les Juifs de Debdou. Paris, Revue du Monde Musulman .Vol. 22, N°2, 1913, pp. 221-269,

Ils étaient Installés au Maroc bien avant la conquête arabe ont connu une population dépassant les 300 000 âmes en 1945. Alors que pendant plus de deux mille ans ils ont fait preuve de cohabitation et de patience, leurs différents départs en vagues après 1948 (date de la création de l’Etat d’Israël) ont connu
• le choc culturel et social du protectorat français
• la politique antijuive de l'Etat Français de Vichy au Maghreb entre 1940-1943 : ses précédents, son application et ses effets, la vague antisémite qui a suivi en Afrique du Nord dans les années quarante, faisant subir aux Juifs Maghrébins l'une des tragédies les plus sanglantes de leur histoire (Michel Abitbol)
• L’indépendance du Maroc
• le facteur colonial viciant les relations entre Juifs et Musulmans biaisant par là-même les structures socio - politiques du Maroc. Ces détériorations vont se multiplier jusqu’en 1967 après la Guerre des 6 jours au Moyen-Orient.

Aucune seule âme ne vit aujourd’hui au Sud après la ville de Marrakech ou dans l’Atlas. Ils étaient pourtant les trois quarts de cette communauté à vivre dans l’Atlas lors du dernier recensement après la seconde guerre mondiale.

De nos jours, les juifs marocains vivent essentiellement dans les grandes villes du Maroc et leur
communauté est très active tant du point de vue économique que culturel. Ils sont très attachés à leurs institutions le Rabbinat, les associations culturelles, de bienfaisance, sportives…, les cercles, les établissements éducatifs: Ittihad, Ozar Hatorah-Neve Shalom, Habad...

• Goulima

Parmi nos priorités rappelons nos visites dans certains cimetières juifs anciens :
* Goulima, cette ville comporte environ 10 000 personnes au pied du Moyen-Atlas tout à côté du
Petit-Atlas, à 50 Km à peine d’Errachidia et à 80 Km d’Erfoud et de la frontière saharienne. Sa population majoritairement berbère est composée d’intellectuels d’u haut niveau, vivier de ce Maroc heureux, de grandes personnalités dans la hiérarchie des positions, avec 2 cimetières juifs berbères datant de plus de 5 siècles. La population de Goulmima est respectueuse des sites juifs anciens et sa demande à nos associations porte sur une collaboration et une coopération sur les sites anciens dont la garde sera prise en charge par elle-même et la restauration par nous-mêmes. Il faut rappeler que ces deux cimetières n’ont pas d’enceinte et n’en n’ont pas besoin. Notre visite a également eu lieu au Mellah peuplé autrefois jusqu’en 1965 de juifs avant le grand départ pour Israël. Ce Mellah reste aujourd’hui très propres et bien entretenu. Nos partenaires rencontrés étudient avec attention la possibilité de sauvegarder ce patrimoine. Nous n’avons observé qu’une seule et unique frange de porte de maison juive ancienne indiquant un Magen David. La 3° partie de ce périple à Goulmima concerne la demande de nos amis Berbères en vue de lancer un « avis de recherche » en israël. Ils souhaitent retrouver leurs amis qu’ils n’ont jamais connus et qui ont partagé leurs salles de classes: Isso, David, Moshé, Pnina….afin de les retrouver même si le déplacement en Israël serait utile et nécessaire à cette fin.


Le Mellah de Goulmima par Ali Sékou Ouidani partenaire rencontré à Goulmima
Cette photo qui représente la porte du Mellah de Goulmima Ksar et qui est presque en ruine, si elle pouvait vous conter son histoire elle vous récitera d’abord ce ver de poésie juive berbère par lequel les habitants ancêtres de Bahdidou, Doudou Khaimi,Ichou Laâlou commençaient leur ahidouss : .

A Targua Ni Goulmimen Zaid Aman
Adssoune Iaârimen Tigmarine

Elle vous racontera tout de Taquarfiite « drague » et de ces échanges entre amoureux au bord de la seguia ou Targua quand les jeunes filles viennent la fin d’après-midi remplir d’eau leur gargoulettes. Cette eau qui symbolise la prospérité et la fécondité pour les habitants du ksar Elle

vous dira aussi comment Biha symbole de la femme juive berbère s’habille et se maquille pour accomplir cette tache quotidienne en vous récitant ce ver plein d’admiration qui lui est dédié:

Assag Tada Biha A taguem Amane
Tssilouass i Oughnass Tg Izrirane
Elle vous dira aussi que Moshé ne laissait jamais passer une telle occasion sans dire sa tamadiazte qui fustigeait toutes les Aicha autrement dit les femmes musulmane du ksar en leur chantant le poème suivant :

Awi Hane Awale Ign Awal Hane Awal !
A Tamgharte Tama N’Tamgharte A Laâlou Nid Mouka ! ! Hane Awal
Awi Hane Awale Ign Aoual Hane Awal !
A Likhra Awid Achouari Aâmart Sid Aicha ! ! Hane Awal ! !
Awi Hane Awale Ign Aoual Hane Awal !

Elle n’oubliera certainement pas de vous rappeler que toutes ses festivités se déroulaient dans une ambiance de tolérance et de pleine cohabitation les Inachaden aussi bien de la communauté juive que musulmane participaient par leurs poèmes et leurs joutes oratoires laissant de coté tout ce qui ne touche pas à leur vie quotidienne et à la prospérité de leur palmeraie ;

Si vous souhaitez connaître un peu plus des traditions des ait morghade, elle vous parlera longuement de Takarfiyte et vous dira ceci : Takarfiyte représente l'ensemble de propos qu’échangent deux prétendants au mariage durant toute la durée qui précède les fiançailles. Cette pratique tolérée par les parents de la fille permet aux futurs époux de mieux se connaître et s'apprécier Les moments de ces rencontres sont les après midi ou à l’occasion de mariages de circoncisions ou d’ Igoudade Les moments les plus propices sont Après la prière de l'Aâsr quand la fille se rend aux champs pour faucher la luzerne, la fin de l’après midi quand elle se rend remplir d’eau de source son Aklil ou encore lors de la lessive hebdomadaire au bord de l'oued

La première approche est du domaine du soupirant et il n'est pas nécessaire d'avoir déjà connu la fille ni sa famille pour entamer avec elle la discussion sa coiffure permet de connaître son statut civil et de savoir s'il s'agit d'une jeune fille ou d'une femme mariée évitant ainsi aux jeune homme de courtiser une femme mariée. Quand la jeune fille est accompagnée de sa mère ce qui est souvent le cas lors de la coupe de la luzerne, la maman s'arrange pour rester un peu à l'écart afin de ne pas gêner le couple dans sa discussion tout en jetant de temps à autre; un regard furtif vers les deux » tourtereaux » Le père lui n'interviendra pas durant cette phase ; et si par hasard il lui arrivait de surprendre sa fille en pleine discussion, il fait semblant de ne rien voir en continuant son chemin, leur évitant ainsi toute gêne.

Les discussions portent sur toutes les choses de la vie et peuvent toucher à tous les domaines sans jamais tomber dans la vulgarité, sachant que le principal objectif de Takarfiyte est de se connaître et se choisir mutuellement en tant qu'époux et personne ne souhaiterait que des dépassements soient permis avec sa future épouse. Chez les Ait Morghad l'acte sexuel n'est pas permis avant la nuit de noces. La durée de Takarfiyte varie selon les cas. Elle peut ne durer que quelques minutes si la fille a déjà un soupirant dans ce cas elle le fait savoir au jeune homme, qui " ira chercher ailleurs " ou si lors des premiers échanges des divergences apparaissent. Dans le cas contraire les fiançailles interviennent après quelques mois de " drague " ne dépassant guère une année.

Après vous avoir tout dit de Takarfiyte elle vous parlera de "Tiskriwine (circoncisions) et des chants de femmes qui accompagnaient la maman de l’enfant circoncis pour tremper le roseau dans la seguia, après que le grand maâlem Lahcen Oujilala ait d’un geste précis débarrassé tabaloute de l’enfant de son " chapeau " ! Si vous insistez pour qu’elle vous en chante quelques vers, elle commencera son récital par :

N’zourk a sidi Rbi, N’zourk awa gagh lkhir
Rbi tfi baba khéyi Rbi tfi baba khéyi
Issamid wouzal i ourba, Issamid wouzal i ourba
Adig amghar adi tanbad I takbilte a sidi Rbi
Aliy si kdif adak sough Am laaml a baba khéyi
Digh yad ar agmad’in Ghas anzar ay did irourane
A tikhsi yougaln sou darr Imaklin’k a baba khayi
Ouligh adrar ouguigh souk Ar kargh ima guin tlid
Zigh ijamouaane Aguin talid
N’zourk a sidi Rbi
N’zourk awa gagh lkhir
Rbi tfi baba khéyi

Et si vous lui demandez de vous dire un mot sur Sahi L’Hanna ou Issali ou Aalik ! Elle vous répondra par un non sec; Car pour elle, la cérémonie de mariage chez IQUABLIYEN est d'une richesse culturelle qu'elle ne se raconte pas en un mot!!! Mais avant de vous quitter elle vous rappellera certainement la citation qui dit:

Un peuple qui oublie ses traditions, s'oublie lui même!!
Textes d’Ali OUIDANI



Textes d’Ali OUIDANI
DA ZGLGH AR SSIGHIGH
LES CHRONIQUES D’ALI OUIDANI
Avertissement : Comme j’ai dit un jour à un ami, il m’arrive de ne m’adresser qu’à moi-même ; et lorsqu’on parle à soi-même, c’est le rêve et l’utopie prennent le dessus.
D’avance je m’excuse auprès de mes lecteurs si à leurs yeux certains de mes écrits transgressent ou ne respectent pas les bonnes règles de l’écriture.

Ali Ouidani

Pourquoi es-tu parti mon ami, pourquoi es-tu parti mon frère ?

Ainsi va Ghriss

Que mes amis habitués à lire ma chronique chaque samedi m'excusent de leur avoir faussé compagnie cette semaine.

La raison est toute simple, quatre amis marocains dont deux sont de confession juive et qui vivent en dehors du Maroc, l'homme est originaire de Marrakech de longue lignée depuis 5 siècles et habite Paris, la femme elle est originaire de Fès et vit en Israël après avoir vécu 22 ans en Californie.

Nos deux visiteurs qui vivent à l'étranger sont venus nous voir et voir leur ami-frèrot Moha Oustouh mais ils sont venus aussi dans le cadre du devoir de mémoire et veulent retrouver des vestiges ou des souvenirs des populations juives qui habitaient notre région. Bien plus, ils souhaitent restaurer le cimetière juif en même temps que de préserver ce patrimoine juif deux fois millénaire faisant partie intégrante du Maroc. Ils ont besoin de leurs amis berbères pour assurer la garde de ces lieux juifs d’autrefois : Mellah, Synagogues et cimetières. Ils souhaitent enfin que l’histoire de la présence juive au Maroc soit enseignée dans les établissements scolaires marocains.

Ensemble en compagnie de Moha Oustouh, de Haddou Kecha et de moi même, nous avons visité le Ksar de Goulmima et son Mellah, ainsi que les deux cimetières juifs qui sont situés sur la rive gauche de oued Ghriss. La visite des lieux nous a permis de constater que l'âge de ces cimetières remonte à plusieurs siècles. Inutile de vous décrire l’émotion profonde de nos amis d’obédience juive : leurs larmes ont coulé comme l’eau de source et la cohabitation qui a duré 24 Heures les a marqués au fer chaud !!!

Apres le déjeuner et avant qu'ils reprennent la route pour Tinghrir, Ouarzazate, Kalaa el Mgouna, Zarkten (lieude naissance du grand père maternelle d’Arrik) et Moulay Ighy et Marrakech.

Arrik Delouya et moi avons improvisé un dialogue profond et authentique qui rappelle le vœu le plus véhément de cohabitation judéo – berbère possible à partir de l’exemple du Maroc que je vous propose d'écouter.

La carte mémoire de mon appareil ne m'a pas permis de vous faire écouter l'intégralité de l'intervention de mon ami Arrik cet amoureux inconditionnel de son pays natal où puisent ses racines profondément ancrées qu’il ne reniera jamais.

Ce n'est que partie remise, dès la réception de l'enregistrement intégral que madame Shosh Wolf née Amar, historienne de l’art et de la restauration, doctorante autour du sujet « Mémoire juive de Marrakech : Mémoire brisée, puis reconstruite et enfin retrouvée » a fait de son coté, je l'insérerai pour écouter la réponse qui m'a été faite par mon ami et frère arrik.

• Tinghrir, visite très difficile au cimetière juif berbère ancien. Aucune portée d’entrée n’est
disponible et une clôture très haute n’ont pas permis de voir de près les tombes. Il a fallu utiliser un escabeau d’un garage pour prendre quelques clichés. Nous avons été choqués de constater qu’une partie de ce cimetière juif berbère est devenue poubelle publique et les ordures sont balancés au-dessus du mur

Encore plus choquant : la moitié de ce cimetière a été séparé par un mur qui servi à y construire des garages et des petits immeubles d’habitation. A qui la faute ? Aux pouvoirs publics sûrement qui ont laissé faire !!!! Une demande d’audience sera adressée au Ministre des cultes et Habous du Royaume du Maroc pour un protocole d’accord afin que ce type d’incidents graves ne se reproduisent plus jamais.



• Gorges du Todgha
Haut - Atlas, Tamgrout, le Todgha, lieu de la révélation du Zohar jusqu'à « Marrakech, Taroundant, le versant sud de l´Atlas, tourné vers le Sahara, prenant ses couleurs du désert


• A Ouarzazate, coachés par Hamid le frère de Hassan, sociologue et élu local, nous avons pu visité le Mellah ancien de la ville et une bonne heure passée dans la vieille synagogue transformée en musée privé contenant d’importants vestiges et éléments judaïques d’autrefois. Un berbère local en assure la direction. Ce « musée » ressemble plus à la maison du rabbin d’autrefois, un peu « maison du peuple » .

• Le Président du Conseil Municipal de Ouarzazate nous a reçus officiellement avec une proposition d’héberger chez lui un colloque sur la coexistence et la cohabitation judéo-musulmane à partir de l’exemple marocain et berbère. Ce colloque aura lieu lors du prochain périple de nos associations au Maroc début Février 2010, en cours d’élaboration et que Hassan Majdi prépare avec professionnalisme

• A Kelaa el Mgouna, sur notre route après Ouarzazate, nous avons découvert un panneau indicateur en hébreu indiquant un cimetière en cours de restauration par la famille Dahan de Marrakech (dernier bijoutier juif de la sagha face à l’entrée du Mellah) et d’Israël. Une enceinte de 200 M sur 150 M a été construite pour environ 5 000 €uros et 400 pierres tombales sont en cours de restauration. Le gardien qui y vit nous a ouvert le grand portail. C’est plus tard en rentrant à Marrakech que nous avons rencontré le bijoutier Dahan qui a confirmé nos propos.

• Non loin du Col de Tichka (environ 2 500 M d’altitude, nous sommes passés devant Moulay Ighy, un Saint juif bien connu avec à l’entrée de la route le village de Zarkten qui a donné naissance au grand père maternel d’Arrik Delouya . Ce village est placé à 61 Km de Marrakech, sur la route de Ouarzazate. Du point de vue administratif, Zerkten appartient à la région de Marrakech - Tensift - Al Haouz

• A Marrakech, à la synagogue du Guéliz (créée en 1960 par Henri Cadoch Z »al, père de Jacky), nous avons fêté avec 150 autres fidèles (dont une centaine venus de 4 groupes d’Israël) la soirée de SImhat Tora le samedi soir 10 Octobre. Nous avons même dansé dans la cour avec 4 sefers torah sortie pour la circonstance.
Sous la Soukka, ce même soir, nous avons interviewé David Assedou, 93 ans et doyen
de cette communauté même s’il vit à Marseille chez sa fille Ruby. A la synagogue Slat el
Azama au Mellah, nous nous sommes rendus Lundi 12 Octobre pour prier avec
l’ensemble de 30 fidèles. Cette synagogue comme on le sait est construite par les
azmiyines, juifs dissidents et expulsés d’Espagne (megourashim) dès 1495 et notamment
par la famille Delouya d’origine du village andalou Loja ; à cette occasion, nous avons pu
interviewé l’ensemble des fidèles.






Ont participé à cette mission

• A Marrakech pour les interviews de la communauté juive
• Mission de reconnaissance sur les sites des cimetières Juifs Berbères de Ouarzazate, Tinghir et Goulmina

1 Dr. Arrik Delouya (Ph.D-Sociology) sociologue chercheur, président de l’Association des Permanences du Judaïsme Marocain Paris et fondateur de l’Association Israélienne pour la Préservation, la Diffusion & le Rayonnement du Judaïsme Marocain – Zohar
זוהר - העמותה לשימור ולהפצת מורשת יהדות מרוקו
France E-mail: arrik.delouya@wanadoo.fr

2 Shosh Wolf, Thésarde doctorante, en charge de la 1° phase du projet « Marrakech-la-Juive » et co-fondatrice de l’Association Israélienne pour la Préservation, la Diffusion & le Rayonnement du Judaïsme Marocain – Zohar זוהר - העמותה לשימור ולהפצת מורשת יהדות מרוקו
Tel-Aviv IsraëlE-mail: shoshanawolf@yahoo.com

3 David Or Chen, avocat au barreau de Tel-Aviv et co-fondateur de l’Association Israélienne pour la Préservation, la Diffusion & le Rayonnement du Judaïsme Marocain – Zohar
זוהר - העמותה לשימור ולהפצת מורשת יהדות מרוקו
Tel-Aviv Israël E-mail: office@ocr-law.co.il

4 Hassan Majdi, doctorant en histoire, membre co-fondateur et représentant marocain à Marrakech de l’Association des Permanences du Judaïsme Marocain - Paris, en charge pour la création de l’association-sœur à Marrakech E-mail: hassan6f@yahoo.fr

5 Moha Oustouh, de Meknès, ingénieur agronome, membre co-fondateur et représentant marocain à Meknès et dans l’Atlas (Errachidia, Goulmina…) de l’Association des Permanences du Judaïsme Marocain - Paris, en charge pour la création de l’association-sœur à Marrakech
Meknès (ville nouvelle) E-mail: oustouhmoha@yahoo.fr

6 Jacky Kadoch, membre co-fondateur et d’honneur de l’Association des Permanences du Judaïsme Marocain - Paris, Président de la Communauté Israélite de Marrakech-Essaouira
E-mail: jackykadoch@gmail.com

7 Henri Assouline, Vice-Président de la Communauté Israélite de Marrakech-Essaouira


Interviews réalisés à Marrakech :
1 Jacques Benisty (à son domicile)
2 Charles Elfassy (à son bureau)
3 Mme Elmoznino (sous la soukka des Elfassy)
4 Employé de la Galerie Khalid (sur son lieu de travail)
5 Hamid Majdi, frère de Hassan à Ouarzazate (au café)
6 Président du Conseil Municipal de Ouarzazate (à son bureau)
7 Ali Sékou Ouidani (à son domicile)
8 Hdou, oncle de Moha Oustouh (à son domicile)
9 Moha Oustouh (à son domicile)
10 David Assedou (sous la soukka de la syna du Guéliz)
11 Armand Delouya (sous la soukka de la syna du Guéliz)
12 Henri Assouline (à son domicile)
13 Elie Mouyal (à son domicile)
14 Souad Mouyal (à son domicile)
15 Simon Mouyal (à son domicile)
16 Yakot Mouyal (à son domicile)
17 Viviane Hazan (à son domicile)
18 Salomon Hazan (à son domicile)
19 Ayoub (au restaurant)
20 Renée Dray
21 Rav Shalom Gabay (Slat el Azama)
22 Itzhak Ohayon (Slat el Azama)
23 Hninia (Slat el Azama)
24 Raymonde Elfassy (à son domicile)
25 Ahmed Chauffeur de taxi
26 Jacky Kadoch

Actuellement en cours à faire à Marrakech (Semaine du 19 Octobre 2009)
27 Hassan Majdi (à son bureau)
28 Joseph Elkeslassy
29 Roger Oiknine
30 Armand Nahmias
31 David Acoca
32 David et Thérèse Ohayon
33 Adil Ingénieur Computer
34 Mohammed Assistant Jacky
35 Vera Assouline (à son domicile)

Novembre et Décembre 2009
Seront Interviewés
A faire à Paris x 4 Interviews
A faire en Israël x 4 Interviews
A faire au Canada x 3 Interviews
A faire aux USA x 4 Interviews



Programme de la mission Maroc 6 - 13 Oct 2009

Mardi 6 Octobre 2009
Départ Paris - Marrakech
Mardi 6 Oct 2009 Arrivée Marrakech
• Rencontre avec Armand Nahmias, 72 ans à Marrakech
• Rencontre avec Jacques Benisty, 82 ans Interview
• Voir Elie & Souad Moyal
• 20H00 Dîner chez Michèle & Robert Assaraf : Arrik, Jacky Kadoch, Elie Moyal & Souad Mouyal, Hassan et Laila Majdi Shosh Wolf, la famille Assraraf d’Israël



Mercredi 7 Octobre 2009
• 10H00 Synagogue du Guéliz
• 12H00 Interview Charles Elfassy à son Bureau
• 13H00 Déjeuner chez Raymonde et Charles Elfassy sous la Soukka et Interview de Mme Elmoznino de Marrakech vivant aux USA
• Rencontre avec David Or Chen
• Rencontre avec Jacques Benisty et acquisition d’un 4 x 4 pour la route de l’Atlas
• Visite Galerie Khalid, objets d’art judaïques anciens
• Interview de l’employé de Khalid, un Marocain de Marrakech
• Visite de La Mamounia récemment restaurée


Jeudi 8 Octobre 2009
• 06:00 - 10:00 Marrakech - Ouarzazate
• Déjeuner à Ouarzazate chez Hamid Majdi le frère de Hassan, élu à la municipalité de Ouarzazate, sociologue & intellectuel et avec le président du Conseil Municipal
• Visite des sites juifs à Ouarzazate (cimetière et reste de synagogue et du Mellah)
• Visite de Tinghrir et du cimetière juif berbère ancien. Sur les pierres tombales ont été construites des maisons et une Ecole
• 20H00 Arrivée à Goulmima


Vendredi 9 Octobre 2009
• 7H00 Petit déjeuner chez Ali aux Shfenjs et m’smna, thé à la menthe à volonté
• Visite à Goulmima des sites juifs (Mellah vidée de ses juifs, Synagogue ancienne et cimetières
• Rencontre avec les Amis berbères locaux, responsables de mouvements associatifs
• Plan d’action autour d’un couscous berbère
• 14H30 Tinghrir
• Gorges du Todgah, Oasis du sud de l´Atlas, où les Juifs ont vécu depuis deux mille ans.
• Ouarzazate
• Kalaa el Mgouna
• Zarkten
• Col du Tichka
• 24H00 Marrakech


Samedi 10 Octobre 2009
• 18:40 Fête de Simhat Tora dans la Synagogue du Guéliz de Marrakech
• Interview d’Armand Delouya
• Interviews sous la soukka de la synagogue de David Assedou, 93 ans, doyen de la communauté, vivant à Marseille et passant les fêtes de Tichri chez son fils à Marrakech
• 21H00 Diner de fête chez Vera et Henri Assouline


Dimanche 11 Octobre 2009
• 10H00 Interview d’Elie et Souad Mouyal et déjeuner
• 16H00 Interview et Hazan Viviane & Salomon
• Diner offert par Ayyoub membre des « permanences du JM » et ami de Hassan. Interview d’Ayyoub


Lundi 12 Octobre 2009
• 7H00 Slat El Azama, Prière et sortie du Sefer Torah
• Interview des personnes de la synagogue dont notamment Itzhak Ohayon après la prière Visite du cimetière
• Visite du Mellah
• Visite chez Viviane et Salomon Hazan
• Dîner d’adieu en équipe

Mardi 13 Octobre 2009

• Retour de David Or Chen
• Conclusions avec Hassan et briefing de Shosh
• Retour d’Arrik

• Retour Shosh Jeudi 29 Oct



Mission Marocaine 06 - 13 Octobre 2009


Objectifs de la mission :

1 du 6 au 9 Oct 2009
Paris-Marrakech et Marrakech-Ouarzazate-Tinghrir-Goulmina-Marrakech
Mission de reconnaissance à Ouarzazate, Tinghrir, Goulmina afin d’identifier les cimetières juifs berbères récemment abîmés et dans lesquels une enceinte s’impose
Rencontre avec le président du Conseil Municipal de Ouarzazate

2 Etude d’ingénièring et de faisabilité de création de l’association-sœur à Marrakech

3 Mission à Marrakech pour réaliser la 1° phase du Projet « Marrakech-La-Juive » : Du 6 au 28 Octobre 2009
Direction: Arrik Delouya
Coaching sur place: Shosh Wolf
Projet de l’Association des « Permanences du Judaïsme Marocain » - Paris et de l’association Zohar – Israël

Combien de temps reste-t-il avant que « Marrakech-la-Juive » ne disparaisse à jamais
Il est plus qu'impératif aujourd'hui de réaliser non pas un livre, un film ou des photos, mais le livre-le film - les photos qui recèleront l’ultime témoignage d’une des plus vieilles communautés juives en exil localement présente depuis 22 siècles.
Au fil des ans la question se fait de plus en plus pressante: Combien de temps nous reste-t-il avant que ce trésor de culture ne parte en fumée complètement ?

Question modulable à l’infini des situations, des lieux, des moments.
Combien de temps nous reste-t-il avant que ces voix imprégnées du soleil brûlant de Marrakech ne s'effilochent et tombent dans l’oubli, le nôtre qui, de génération en génération perd chaque jour un peu plus de ce trésor d'émotions et de sagesse forgé dans nos cœurs à travers le legs de nos ancêtres, et que nous avons déjà tant de peine à retenir, et encore moins à restituer et à transmettre. Face à cette perte homéopathique proportionnellement aux 40 000 Juifs qui vivaient avant 1948 et aux 175 personnes qui aujourd'hui vivent encore dans la Cité des Palmeraies, nous ne sommes pas complètement démunis. Nous pouvons enregistrer leurs voix, par écrit et sur bande, saisir un 125e de lumière sur leur visage, préserver leurs gestes par des films, et tracer leur histoire à travers les pierres et les espaces, les lieux d'activité, et le cimetière qui recèle les restes de cette magnifique légende.

L’oubli est un abîme sans fond au regard de l’éternité, où sont enfouis nos ancêtres et dans lequel nous succomberons quand notre passage sur terre aurait atteint son terme, mais d'où nous pouvons encore extirper les rires, les émotions, les subtilités d'antan qui constituent la matière intime de ces communautés juives par rapport aux autres agglomérations juives éparpillés de par le monde.

L'héritage culturel des Juifs de Marrakech est une pierre précieuse unique dont l’éclat ne devrait jamais s'éteindre pour les générations futures et fait partie du patrimoine culturel de la race humaine.


Mieux équipés avec des moyens techniques modernes, l'enregistrement et la diffusion de ces témoignages, ne sont plus une tache, mais un devoir. Ces traces essentielles ne doivent être négligées, ni nous échapper mais reportées dans les annales de l'histoire des juifs à travers les âges.

Pour le projet «Marrakech-la-Juive», permettez-moi d’évoquer le dualisme biblique d’Issachar et de Zebulon: chacun contribuera au niveau de sa volonté et de ses possibilités: chacun œuvrera pour fournir à l’autre les éléments nécessaires pour sa réussite. Commerce et étude collaboreront en harmonie. Nous avons dans notre communauté, ces deux forces essentielles. Mais la dispersion étant une donnée, il nous manque l'attache entre ces deux contingents. L'apport de contacts et de relations est crucial pour la mise en place de ce projet. Nous avons un sujet d’étude sacré: celui de notre mémoire qui menace de disparaître.

Le projet «Marrakech-la-Juive», permettra la procession de cette collecte de témoignages, en trois formes obligatoires:
1) Un livre, historique qui s'appuie sur des témoignages et illustré de photos
2) Un film avec un scénario reproduisant la majorité de ces témoignages
3) une exposition itinérante avec des photos prises durant ces recherches

Parcours des Opérations

1) Approuvé par la direction de l’Association des Permanences du Judaïsme-Paris et de Zohar-Israël, ce projet sera piloté par Arrik Delouya (Président de l'Association) et par Jacky Kadoch (président de la communauté israélite de Marrakech) qui sur le terrain sera l’unique interlocuteur et coordinateur. Les interviews seront menées dans leur 1° phase par Shosh Wolf aidée par Hassan Majdi, Moha Oustouh, Jacky Kadoch et Arrik Delouya

2) Instruire ce projet sur les normes de l’Europe Unie en y incluant les éléments de budget et une stratégie de communication pour la levée de fonds.

3) Lancement de la campagne de levée de fonds (Fund Raising)

4) Après la clôture de la levée des fonds, un parcours d’opérations sera établi et comprendra l’ordre de mission en guise de feuille de route pour Shosh Wolf aux USA.


Mise sur pied du Projet

Comme le soulignait Sa Majesté le Roi Hassan II dans une audience à New York en 1991 en s’adressant au Représentants des Communautés juives marocaines des Etats Unis et du Canada : « Vous avez précédé les Arabes au Maroc. Vous vous distinguez encore par une qualité qui vous singularise aux plans culturel et religieux.».

Dans «Le Temps du Maroc », Maurice Arama et Albert Sasson résument ainsi cette histoire riche et complexe : «On voit que la communauté juive marocaine, installée au Maroc depuis l’Antiquité, s’est enrichie, tout au long des siècles, d’apports divers, en provenance des pays du bassin méditerranéen et du Proche-Orient. Sa vieille tradition culturelle, datant de la civilisation andalouse, s’est structurée en s’adaptant au contexte socio-culturel marocain. Elle a évolué, au cours des différents règnes, avec des heures de gloire et de vicissitudes, dans un environnement méditerranéen. Il en a résulté une coexistence réussie avec la communauté berbère, puis arabe».

De ces éphémérides une production culturelle exceptionnelle (Musique, folklore, artisanat, droit, jurisprudence, médecine) s'est formée.

Avant 1948, on dénombrait plus de 250 000 Juifs au Maroc. Le Mellah de Marrakech lui seul comptait 50,307 habitants jusqu'au 1° Mars 1947 et était le plus important du Maroc. Aujourd’hui la communauté juive de Marrakech ne compte que 175 personnes dont plus de 50 % ont dépassé 65 ans. Avec la disparition graduelle de cette communauté, il ne nous reste que très

peu de témoignages vivants que nous estimons être de notre devoir d'immortaliser. Nous disposons aujourd'hui d'accessoires très sophistiqués capables d'enregistrer les voix de ces personnes avant qu'elles ne s'éteignent pour l'éternité. Nous nous devons d'enregistrer tant leurs voix, que leurs expressions, la diversités de sensibilités, leurs anecdotes et surtout leur riche information qui nous aidera à reconstituer leur passé extraordinaire pour le bien de l'humanité entière et pour les générations futures du peuple juif à travers le monde.

Pour parvenir à un résultat optimal, ce projet devrait s'étendre sur trois voyages : Première étape en Décembre 2008, seconde à Pourim et finale à Pessah, jusqu'à la rituelle Mimouna qui clôture le au 8° jour de Pâques– La Mimouna, célébrée exclusivement par les Juifs du Maroc a pris aujourd’hui les dimensions d'une fête nationale en Israël.

Durant ces voyages, l'équipe interviewera, filmera, photographiera le plus de personnes possibles. Chaque voyage devra durer 15 jours si nous prenons en considération deux interviews par jour et par famille, cinq jours par semaine).

L'équipe comprendra trois professionnels nécessaires pour conduire à bien cette entreprise: la photographe qui suivra les interviews avec sa caméra, l’interviewer, et la cinéaste pour enregistrer et filmer.

L’importance de la qualité à la fois technique et sensible de ces enquêtes est primordiale pour réussir dans cette mission. Le résultat qui s'ensuivra représentera l'unique archive qui nous aidera à réaliser le legs de nos ancêtres, leur vie en Maroc, leur empreinte sur la civilisation locale, les rites, leurs origines initiales et enfin leur histoire qui nous servira de trame pour perpétuer leur légende.

La technique de la photographie se déroulera aussi bien en couleur, qu'en noir et blanc. Évidemment il est promontoire d'employer des professionnels dont le regard et la fibre délicate de leur connaissance les aideront à capter et reconstituer l'accent naturel de ces sujets et dont ils formeront un élément complémentaire.

Ce projet, « Marrakech la Juive » est vraisemblablement une dernière bouée jetée dans les filets de l’Histoire des juifs de Marrakech.

Nous faisons donc appel à tous ceux et celles qui aimeraient prendre part active, notamment témoigner. Nous savons d’ores et déjà que tous et toutes nous attendent. Leur enthousiasme est la preuve de leur conscience et il sera notre fil conducteur pour recueillir le meilleur d’eux-mêmes qu’ils désirent et souhaitent partager avec le petit monde juif éparpillé sur le globe et ses communautés diverses internationales.


Aperçu sur Marrakech des Juifs d'autrefois

Notre ami Joseph Dadia (et Coll.), Président-fondateur de l’«association des Juifs originaires de Marrakech» nous livre une description illustrée de Marrakech, de son Mellah et de ses Juifs d’antan, à son image, claire et fluide dans son œuvre parue à Paris le 18 Novembre 1990.

"Le Mellah de Marrakech: esquisse historique " In.: La Saga des Juifs de Marrakech. Le Souffle Vespéral. Bourg-la-Reine (France), Trait d'Union. Association des Juifs de Marrakech. 112,


Boulevard du Maréchal-Joffre 92340 Bourg-la-Reine, Premier Volume, Numéro Spécial, N°16, Mai 1993, pp. 107-110.

"Avant Marrakech-la-Rouge-sur-l'Oued-Tensift, ses palmiers et ses murailles, son beau ciel azuré et son horizon aux cimes éternellement enneigées, sa place Djemaâ-El-Fna et sa Koutoubia, ses souks, ses jardins, ses palais et sa kasbah, il y avait Aghmat et Tasghimout, où la présence juive, comme en terre marocaine, remonte à des temps médiévaux.
Aghmat avait jouie d'une époque de splendeur quand elle servit de résidence aux rois des Mas'mouda, avant d'être détruite au XI° Siècle par les Almoravides.

Fondée en 1062 par Youssef Ibn Tachfin, Marrakech resta longtemps interdite aux Juifs, qui vivaient à Aghmat-Ourika, situé à 40 Km au Sud-Est de la ville. Durant le jour, Ils étaient autorisés à perpétuer leur commerce et gérer leurs affaires, mais au crépuscule, ils étaient sommés de quitter la ville. Sous la nouvelle dynastie au Maroc des Chérifs Sâadiens, Marrakech devint la Capitale de l'Empire. Elle reçut une vague de réfugiés Juifs de l'Espagne et du Portugal, des anciens marranes de la péninsule Ibérique, des Iles Canaries et même des lointaines Antilles. Tous ces nouveaux venus s'installèrent dans deux quartiers différents, les Beldiyyin (Juifs autochtones, en hébreu Tochavim), disséminés en petits groupes vivaient au sein de la population Musulmane. Les Mégorachim (Expulsés d'Espagne) et Beldiyyin s'étaient amalgamés dans un seul quartier, celui de Mouassine. "Le quartier des Juifs, nous dit Marmol, était autrefois au centre de la ville, dans une compound de plus de trois mille maisons", soit quinze mille personnes, d'après l'estimation faite par Diego de Torrès.

Du à un scandale provoqué intentionnellement par une musulmane qui accusait faussement un Juif de l'avoir maltraitée, les Juifs de Marrakech furent forcés de quitter le Mouassine, pour s'installer près de Bab Aghmat. Ils furent séparés physiquement des Musulmans, et confinés dans un quartier ceinturé de murailles épaisses et n'ayant qu'une seule porte leur permettant accès à la ville, et une autre, plus petite, qui les mènait au cimetière. Dans cette enceinte plusieurs maisons et synagogues avaient été érigées.

Le Mellah de Marrakech fut fondé en 1557 (5317 année juive), par le Sultan Moulay Abd Allah Al Ghalib Billah, à proximité de la Qasbah et du Palais Royal. C'était au fait une sorte de ghetto qui rassemblait tous les juifs de Marrakech. De nos jours le Mellah a changé de nom et s'appelle Hay Salam (occupé par des Musulmans). En ces temps-là, le Mellah était un beau quartier, vaste et agréable, avec de belles maisons et des jardins. Les commerçants catholiques n'étaient nullement autorisés de s'y installer, mais par contre, tous les Agents et Ambassadeurs des pays étrangers pouvaient y résider. Le Grand Rabbin de la communauté José Benech, avait encastré un parchemin contenant une prière dans la porte de la nouvelle cité, suivant la tradition.

Le Mellah s'étirait sur un quadrilatère de 18 ha avec des fondouks, des synagogues et un centre commercial. Il est coupé de deux longues rues avec des bifurcations transversales formant des ruelles. Vers la fin du xix° Siècle, le Mellah se dilata à l'Ouest sur un ancien terrain vague, où fut édifié le Mellah Djedid, jouxtant avec l'arcade du vénéré Saint Rabbi Mordekhaï Ben Attar, et à l'Est, sur l'oliveraie Djnan-El-Afia, originalement une part des vastes jardins du palais royale. (Comprenant le quartier de la Bhira, dans le voisinage du Cimetière juif).

En 1935, l'expansion du Mellah absorba les Touareg, Qsibt Nhas, le quartier de l'Arst-El-Maâch, celui de la Bahia et poussa ses ramifications jusqu'à la Médina. Les familles aisées juives s'installèrent dans le quartier européen du Guéliz avec la fin du protectorat français."

Le Mellah de Marrakech, vidé aujourd’hui de ses juifs, se modifie en résidences somptueuses (Riad). Ses 50,307 habitants de l'année 1947 ont complètement disparus et se trouvent aujourd'hui en Israël, en France, au Canada, et dans d’autres pays d’immigration. Les 175 âmes juives à ce jour à Marrakech sont les seuls témoins vivants de l'existence de cette riche communauté.

…Le Mellah de Marrakech Maroc visité par un voyageur britannique lors de la Révolution Française (1789) : Hommage à la beauté des femmes Juive du Maroc." Bourg-la-Reine (Fance), Trait d'Union - Association des Juifs de Marrakech : 112, Boulevard du Maréchal-Joffre 92340 Bourg-la-Reine, Premier Volume, Numéro Spécial, N°16, Mai 1993, p. 111 pour reprendre le texte de Joseph Dadia :

"Le 14 Septembre 1789, William Lemprière, médecin anglais débarqua sur la terre "du Maroc" pour soigner le fils de l'Empereur Muley Absulem. Son périple donna naissance à un long carnet de voyage, publié en 1990 par Sylvie Messinger, éditrice à Paris 6°, 24, Rue de l'Abbé Grégoire, dans la Collection "les Pas de Mercure", sous le titre "Voyage dans l'Empire du Maroc et au Royaume de Fez" (avec le sous-titre : un médecin anglais pénètre dans le Harem). Je crois bon de signaler cet ouvrage en raison de ses renseignements précieux sur l'Empire du Maroc de la fin du 18° Siècle et sur les Juifs de cette époque : Tanger, Asilah, Larache, Salé, Rabat (où les Juifs sont nombreux), Casablanca (Eh oui ! Ses melons délicieux, rivière qui donna son nom à la ville), Fédala, Azemmour (j'eus la visite d'un Juif vêtu à l'européenne), Safi, (je logeais dans une maison Juive), Essaouira, Agadir, et bien sûr Meknès, Fès…Sur le Mont Atlas, les Juifs ont bâti quelques villages. Taroundant et Maroc (Marrakech) occupent une place importante dans l'ouvrage. À Taroundant, la juiverie est un misérable faubourg à un quart de lieu de la ville : la maison que j'allais occuper une chambre bien sale, bien étroite et sans fenêtre, appartenait au juif le plus considérable de Taroundant." Lemprière arriva au Maroc le 8 Décembre 1789 : "Je m'établis dans le quartier des Juifs, où je trouvais un assez bon logement…Les craintes que j'éprouvais dans une situation aussi critique n'étaient adoucies que par le plaisir que je trouvais dans mon nouvel établissement. J'étais logé chez des gens honnêtes; leur maison était spacieuse, bien éclairée et dans un quartier retiré".
Les milles et une nuits du Mellah de Marrakech par Thérèse Zrihen-Dvir
Après des décennies, les enfants du Mellah de Marrakech, reviennent en masse de tous les pays du monde. Ils retournent aux ruelles exiguës et sombres de leur Mellah, aux longs corridors d'où s'échappaient le soir les douces litanies de prières jaillissant comme une chanson, comme un filet d'eau claire qui ronronne entre les galets. Ils reviennent parce que quelque part dans leur cœur, dans leurs mémoires, ils n'ont jamais réellement quitté ce Mellah.
Leur enfance si étonnante et unique les poursuivra même dans leur vieillesse et ils s'évertueront comme dans un rêve à la retracer avec leurs enfants et leurs petits-enfants car elle était incomparable, mais oui elle l'était, mais qui donc pourrait le contester ? Ce n'est nullement cette enfance de nos jours, qui manque de tant d'éléments inédits, parfois insolites, d'aventures, de jeux, de paysages indomptés et ensorcelants, de mystères, de personnes simples, naïves mais si exceptionnelles par leur structure, par leurs habits, leurs coutumes, leurs mœurs, leurs professions. Et il y en avait tant. Je revois encore le marchant de pois chiche, empêtré dans sa longue djellaba, qui s'afférait devant un poêle construit à base terre glaise. Il préparait sa marchandise devant nous les enfants, ses clients les plus assidus. Malheur si ce four archaïque se brisait laissant échapper les braises de charbon sous nos yeux rieurs qui ne pouvaient pas en ces temps là mesurer la grandeur de son malheur: la perte infortunée de son gagne-pain.
Ce Mellah aujourd'hui déserté de ses Juifs, a tout perdu, même son identité. Il sera désormais baptisé «Hay Salam». C'est un souvenir qui se meure pour une seconde fois après une très longue agonie. Le fantôme de ces milliers d'âmes qui ont vu le jour dans ce quartier, ont perpétué leurs coutumes, leur religion, leur intégrité, va devoir disparaître à jamais. Les dernières reliques des vestiges juives du Maroc passeront à d'autres mains qui sans doute avec le temps et la négligence, deviendront des cendres que le vent emportera dans les confins de l'oubli.

Il n'y aura plus rien à voir, ni à entendre, outre que le muezzin qui remplacera la synagogue, que les femmes musulmanes voilées, qui par leur présence omnipotente nous ramènera à la dure réalité. Qui prendra la relève? Peut-être que dans nos centaines de livres sur le Mellah on trouvera quelque consolation, quelques phrases qui attesteront de notre existence dans ce Mellah perdu à jamais.

Le devoir d'immortaliser cette époque mouvementée dans les annales du Maroc et du peuple juif pour les générations futures nous incombe, nous la dernière génération des juifs du Maroc, pour l'histoire, pour préserver comme dans toutes les nations, les restes d'une civilisation exceptionnelle en voie d'extinction.
Qu'est-ce donc que le Mellah? Par Thérèse Zrihen-Dvir
Qu'est-ce donc que le Mellah? Certains vous diront que c'est un ghetto, et d'autres l'appelleront 'Le quartier Juif' comme tout autre quartier dans n’importe quelle ville du monde. Les jeunes de ma génération et moi-même préféraient le considérer comme une 'serre' où aucun intrus ne pouvait nous nuire. On jouait dans ses rues, on empruntait le sentier pour l'école en chantant, sans être perturbés.
Notre Mellah avait tous les composants d'un havre sûr. Nous nous sentions protégés par nos parents, qui nous attendaient bien au chaud, devant leurs poêles à pétrole fonctionnant en permanence, ou du moins, nous semblait-il.
J'aimais m'asseoir sur mon banc de pierre, et suivre du regard le défilé de touristes qui passaient par les dédales de nos ruelles quotidiennement et admiraient les apprentis juifs devant leurs ravissants ouvrages d'artisanat. Chacun d'eux fabriquait, réparait, restructurait des œuvres exceptionnelles dans un atelier minuscule. Les passants, touristes et badauds subjugués, restaient là immobiles des heures entières, observant les gestes gracieux et précis des brodeuses de tapis. On accompagnait, avec plaisir, la musique cadencée du martèlement des artisans de cuivre, des graveurs de bois, et des cordonniers qui, la bouche pleine de clous, fixaient des lunes de métal sur les talons des chaussures pour refréner leur usure. Quand ces dernières s'élimaient, les parents revenaient en toute hâte chez le cordonnier, afin de remplacer les lunes de métal. Insouciants et candides, on marchait en scandant nos pas selon les chants rythmés ou les airs qu'on improvisait sans nous soucier du dommage occasionné à nos semelles qui se détérioraient rapidement.

Sans informer ma mère, un jour, je vins voire notre cordonnier pour lui proposer un troc: donner des leçons de mathématiques à sa fille, au prix d'une semelle toute neuve. A ma grande joie, le marché fut conclut, suivit de son habituelle remarque: "c'est donner un œuf pour un bœuf!"

J'avais la manie de me planter pendant des heures entières, hypnotisée devant le marchand de beignets (sfennj en arabe marocain) qui, assis, les jambes repliées sous sa large bedaine, face à un bac d'huile et une bassine pleine de pâte d'où il arrachait une petite boule avec zèle, l'allongeait entre ses doigts, puis la faisait tournailler dans l'air pour en former une couronne miniature avant de la lancer adroitement dans l'huile bouillante. (D'après la version Hébraïque de Madame Shosh Ruimy, de Beer Sheva)

Illustration : Les Voix de Marrakech: Journal d'un Voyage d’Elias Canetti

Elias Canetti, Prix Nobel de Littérature en 1981, a écrit Les Voix de Marrakech: Journal d'un Voyage qui parle de son séjour à Marrakech en 1954 (1). À lire également dans cet ouvrage en Edition de 1977 le passage sur la "Visite dans le Mellah": pp. 60-80 et "La famille Dahan": pp. 81-116.
D’un séjour à Marrakech en 1953, E. Canetti enregistre d‘abord des voix, des bruits, des gestes et des images. Et, imperceptiblement, par le jeu d’une simple et grave précision dans la relation des faits, ce récit de voyage devient aussi, au sens le plus strict et le plus concret du terme, un récit philosophique….
" …À mesure que je pénétrais plus avant dans le Mellah, je découvrais que tout devenait de plus en plus misérable. Je me trouvais maintenant sur une petite place carrée qui me parut être le cœur du Mellah. Des hommes et des femmes se tenaient près d'une fontaine rectangulaire. Les femmes portaient des cruches qu'elles emplissaient d'eau. Les hommes remplissaient leurs outres de cuir. Leurs ânes étaient auprès d'eux et attendaient qu'on les abreuvât. Au milieu de la place quelques gargotiers étaient accroupis. Beaucoup d'entre eux faisaient cuire de la viande et d'autres de petits beignets. Leurs familles étaient près d'eux, femmes et enfants. C'était comme s'ils eussent transporté tout leur train de maison sur la place où ils habitaient et cuisinaient. …

Tout autour de la place, il y avait des magasins. Des artisans y travaillaient, leurs coups de marteau résonnaient dans le bruit des conversations. Dans un coin de la place, de nombreux hommes s'étaient assemblés et discutaient avec feu. Je ne compris pas ce qu'ils disaient mais, à en juger par leurs mimiques, il s'agissait des grands problèmes du monde. Ils étaient d'opinions différentes et combattaient à coups d'arguments. J'eus l'impression qu'ils admettaient avec plaisir les arguments des autres. Au milieu de la place, se tenait un vieux mendiant. C'était le premier que je voyais par ici. Il n'était pas Juif.
____________________________________
(1) Traduction de l'Allemand par François Ponthier (Die Stimmen von Marrakesch Aufzeichnungen nach einer Reise). Ouvrage bilingue. Paris, Ed. Albin Michel. Série Allemande dirigée par Brigitte Vergne-Cain et Gérard Rudent, Collection "Les Langues Modernes / Bilingue Vergne-Cain et Gérard Rudent, 1992, 320 p, Préfaces et notes de Claude Mouchard et Hans Hartje: pp. 7-17. ill. Passages : "Visite dans le Mellah" : pp. 121-161 et " La Famille Dahan" pp. 163-233. Egalement paru en 1977, In.: Ed. Albin Michel, 159 p.


Avec la pièce qu'il reçut, il se tourna aussitôt vers un marchand de beignets dont la grande bassine crépitait vigoureusement. Les clients étaient nombreux autour du cuisinier et le vieux mendiant dut attendre son tour…. Mais je ne crois pas que c'était à lui seul que je devais l'enchantement de cette place. J'avais l'impression d'être véritablement ailleurs, parvenu au terme de mon voyage. Je n'avais plus envie de m'en aller. Je m'étais déjà trouvé ici, il y avait des centaines d'années, mais je l'avais oublié. Et voici que tout me revenait.

J'y trouvais offertes la densité et la chaleur de la vie que je sentais en moi-même. J'étais cette place et je crois bien que je suis toujours cette place. M'en séparer me parut si pénible que j'y

revenais toutes les cinq ou dix minutes. Où que j'allasse, quoi que je découvrisse dans le Mellah, je m'interrompais pour revenir à la petite place, pour la traverser dans une direction ou une autre afin de me convaincre qu'elle était toujours là…." (L'Auteur).

(1) Traduction de l'Allemand par François Ponthier (Die Stimmen von Marrakesch Aufzeichnungen nach einer Reise). Ouvrage bilingue. Paris, Ed. Albin Michel. Série Allemande dirigée par Brigitte Vergne-Cain et Gérard Rudent, Collection "Les Langues Modernes / Bilingue Vergne-Cain et Gérard Rudent, 1992, 320 p, Préfaces et notes de Claude Mouchard et Hans Hartje: pp. 7-17. ill. Passages : "Visite dans le Mellah" : pp. 121-161 et " La Famille Dahan" pp. 163-233. Egalement paru en 1977, In.: Ed. Albin Michel,
159 p.

Illustration : L’ancienne association des Juifs de Marrakech
Rappel du devoir de Mémoire
Créée à Paris en Février 1982, l’Association des Juifs de Marrakech sous la présidence de Joseph Dadia, s'est donnée pour but d'entretenir des liens d'amitié, de fraternité et d'entraide entre les juifs originaires de Marrakech et leurs amis à travers le monde, où qu'ils se trouvent, de contribuer à l'étude et à l'enseignement des œuvres des Grands Maîtres et Guides Spirituels du Judaïsme de Marrakech et du Maroc.
Cet ouvrage présenté, le 18 Novembre 1990 (dans: "Le Mellah de Marrakech: esquisse historique " In.: La Saga des Juifs de Marrakech. Le Souffle Vespéral. Bourg-la-Reine (France), Trait d'Union. Association des Juifs de Marrakech. 112, Boulevard du Maréchal-Joffre 92340 Bourg-la-Reine, Premier Volume, Numéro Spécial, N°16, Mai 1993, 199 p.) contient : une introduction de J. Dadia, des photos de rabbins, des petites histoires du Mellah de Marrakech.

Enfin quatre parties sont distinctes:

"La première partie est entièrement consacrée à la personnalité et à l'œuvre de Mr René Camhy, ancien Directeur du Groupe Scolaire Jacques Bigart et ancien chef-scout, en hommage pour ses bons et loyaux services rendus à notre jeunesse et à notre communauté, avec un inlassable dévouement durant tout un jubilé. René Camhy parle de ses origines et relate l'œuvre accomplie dans les écoles de l'AIU à Marrakech et au Maroc. Testes et témoignages des membres de sa famille, de ses collègues et de ses anciens élèves, en particulier Moryou, le Grand Rabbin Jacques Ouaknine, Haïm Hazan, André Moyal, Simy Abitbol-Katalan…Témoignages de Mr Alfred Goldenberg, Nissim Lévy (Instituteur à Marakech en 1924)…Témoignages sur Mr. Benjamin Yahny (Raphaël Ohayon), sur Mr Moïse Bibas, Mlle Lina Behmoiras et d'autres membres de

l'enseignement tels que Mr Nissim Serfaty. Un superbe texte de Mlle R. Perahia (Huppe enthousiaste) avec sa photo.

La deuxième partie est consacrée aux sports, jeux, jouets, et divertissements avec photos et documents.

La troisième partie : Le Mellah de Marrakech (cartes postales, photos et documents) : Ebauche historique : le Mouassin (vieux quartier juif avant le 16° siècle). Les Rabbanim, avec un texte sur Rabbi Haïm Chochana. La Section Agricole, la Colonie de Vacances de Mogador, le Scoutisme, l'Ecole…

La quatrième partie : La Vie Associative (photos et textes). Liste des donateurs : Sepher Tora à la mémoire de Rabbi Pinhas Hacohen et Table Ophtalmologique à la mémoire de Rabbi Haïm Chochana. Cimetière juif de Marrakech.

La population Juive de Marrakech
Recensement de la population Juive :

155 personnes juives vivant encore à ce jour à Marrakech.
50 % de la population a plus de 70 ans.
10 % de la population est démunie et sans ressources, elle est entretenue par la Communauté Juive.
30 % de la population vit dans des conditions socio-économiques plutôt modestes.
60 % de la population appartient à une catégorie socio-professionnelle ayant une bonne qualité de vie.

Base d‘un questionnaire
Sur les interviews de la population juive de Marrakech
• Occupation professionnelle
• Parlez-moi de votre enfance, de vos racines & de votre éducation juive marocaine (Etudes dans une yechiva ?)
• Parlez-moi de votre famille.
• Rappelez-moi le moindre souvenir lié à votre mémoire de juif de Marrakech
• Racontez-moi une histoire que vos parents vous ont raconté sur leur vie
• Parlez-moi de votre communauté juive marocaine à Marrakech ?
• Comment assumez-vous votre judaïsme à Marrakech ?
• Parlez-moi de la cohabitation sereine ou pas entre juifs et musulmans au Maroc.
• Comment peut-on perpétuer les traditions juives dans une ville où la population juive a quasiment disparu ?
• Envisagez--vous de quitter Marrakech pour une autre destination ou comptez-vous y rester jusqu’à la fin de vos jours ?
• Quel est le votre mot de la fin ?





Aide locale logistique de notre doctorant Hassan Majdi

est déjà doctorant inscrit en 3° Année à Paris 8 sous la direction de Ephraim Riveline et avec la caution morale de Jacky Kadoch et le coaching d’ Arrik Delouya. Il soutiendra sa thèse fin Novembre 2009 à Paris

Son sujet de thèse de doctorat : «Le culte des Saints et les pèlerinages des Juifs du Maroc».

Le choix du sujet de Hassan est important à un double titre, scientifique il impose une problématique qui semble propre principalement au Maroc, et secondairement à d’autres pays arabo - musulmans.

Pourquoi en effet les juifs ont fait du Maroc un lieu d’élection d’une pratique curative et religieuse? Qu’est ce qui est déterminant dans ce binôme, et pourquoi précisément au Maroc?

Il est juste que les Musulmans ont la même attitude, qu’est ce qui nous donne ce comportement, est ce la personne qui la pratique, son rapport à sa pratique religieuse, ou tout ceci à la fois combiné en territoire ?

Hassan a participé au Colloque de Cordoba du 27 Mars 2008 sur "Séfarade : Géographies et Regards de la Mémoire" organisé par la Casa de Sefarad - Casa de la Memoria conjointement avec l’Association des Permanences du Judaïsme Marocain et présentera une communication sur la mémoire juive du Maroc et à au Colloque International à Marrakech sur le thème: ''Résistance et Persistance du Judaïsme Marocain: Mémoire brisée, mémoire en éveil et mémoire retrouvée''. Organisé par l’association « Permanences du judaïsme marocain », un colloque, réunissant des chercheurs de renommée internationale, s’est tenu à Marrakech les 25 et 26 Mai 2008. Ce colloque a été marqué par la participation de dizaines de chercheurs de renommée internationale originaires notamment du Maroc, de France, des Etats-Unis, de Grande Bretagne, d'Espagne et d’Israël.




Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 27 octobre 2009 : 21:59

Shalom à tous


Nous aurons bientôt un logiciel adapté à notre cimetière juif de Marrakech vieux de 5 siècles de façon à ce que de votre pays vous puissiez cliquer sur un lien pour retrouver la tombe d'un parent ou d'un ami

Merci de participer collectivement à cette action humanitaire

Me contacter ou approcher Darlett pour recevoir mon mail afin de vous adresser notre RIB

Amitiés

Arrik

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: CEREJIDO (IP enregistrè)
Date: 27 octobre 2009 : 23:12

Bravo ARRIK et pour allumer une bougie comment faire?

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 05 novembre 2009 : 18:01


Shabbat marocain au Centre MAAYAN, CJL


Le Centre MAAYAN, CJL
dirigé par le Rabbin Pauline Bebe
Organise un Shabbat
Le Vendredi soir 13 novembre 2009
10 Rue Moufle
75011 Paris
M° Richard Lenoir


Dîner Marocain autour du thème que traitera Arrik Delouya

« Le Patrimoine Juif Marocain d’aujourd’hui: de l’Olympe à la Vallée des Pleurs »



Pour réservation immédiate:
Demander Sabine GSM: 06 61 71 05 57
E-mail: contact@cjl-paris.org ;
sab.cjl@wanadoo.fr





Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 26 dcembre 2009 : 16:05

1° Procès Verbal
Etabli par Arrik Delouya le 27 Novembre 2009
PV de réunion de bureau directeur du Jeudi 26 Nov 2009 de 15H00 à 18H00
Café de l'Hôtel Pullman (Ex-Sofitel) à Bercy Village 75012 Paris

Etaient invités :
Marcelle Illouz, notre secrétaire générale
Ephraim Riveline, notre administrateur, membre du Bureau et membre du comité d’honneur
Lison Choukron, notre administrateur & membre du Bureau
moi-même, Arrik Delouya, Président
Maguy Szwark notre administrateur
Henri Sisso, notre trésorier
Jacky Kadoch, notre administrateur, membre du Bureau et membre du comité d’honneur
Michel Edery notre administrateur & membre du Bureau

Etaient présents :
Marcelle Illouz, notre secrétaire générale
Ephraim Riveline, notre administrateur, membre du Bureau et membre du comité d’honneur
moi-même, Arrik Delouya, Président

Absents excusés ayant donné leur voix à Arrik Delouya avant cette réunion
Lison Choukron, notre administrateur & membre du Bureau
Maguy Szwark notre administrateur
Jacky Kadoch, notre administrateur, membre du Bureau et membre du comité d’honneur
Michel Edery notre administrateur & membre du Bureau

Ce forum a approuvé toutes les actions entreprises en 2009 et le projet des actions envisagées pour 2010

La nouvelle composition du nouveau Bureau pour 2010 proposée par ce Bureau sera voté par notre AG.
Nouvelle composition du Bureau
Arrik Delouya Président
Michel Edery Trésorier
Marcelle Illouz Secrétaire Générale
Ephraim Riveline
Lison Chocron

Il a été décidé que notre Assemblée Générale Annuelle des Permanences du Judaïsme ayant lieu le jeudi 17 Décembre 2009 de 18H30 à 19H55 (Salle louée uniquement à cette heure précise) à la Salle du Centre Espace Rachi. Salle C 39, Rue Broca 75005 Paris
Métros: Censier Daubenton ou Gobelins.

A l’ordre du jour: Bilan moral et financier de nos activités pour l’exercice 2009 et perspectives pour 2010. Mise en place de toutes les actions sur le terrain en 2010 et campagne de fund raising aux USA et en Espagne
Cotisation annuelle à notre association. Cette cotisation est en moyenne de 100 €uros pour l’ensemble de nos membres incluant les frais de toutes nos missions sur le terrain et la mise en place de nos actions. Minimum 30 €uros
Pour vous rendre concret, Vous pouvez libeller votre chèque au nom de l’association: APJM et le glisser dans une enveloppe timbrée au nom d’Arrik Delouya 10 Jardin Cardinal Richelieu 94220 Charenton-le-Pont

Hassan Majdi de Marrakech
A soutenu sa thèse de doctorat le même jour de cette AG le 17 Décembre à 10H30 à l’Université de Paris 8. Il est docteur Es-Lettres avec les félicitations du Jury et avec la mention très honorable.

Amitiés

Arrik Delouya
Le Président



2° Procès Verbal
Etabli par Arrik Delouya le 19 Décembre 2009
PV de réunion d’Assemblée Générale du Jeudi 17 Décembre 2009 de 18H30 à 20H45
Centre Espace Rachi Salle C N° 39, Rue Broca 75005 Paris

Lieu de l'AG:
Salle du Centre Espace Rachi. Salle C
39, Rue Broca
75005 Paris

A l’ordre du jour:
* Bilan moral et financier de nos activités pour l’exercice 2009
* Perspectives pour 2010
* Mise en place de toutes les actions sur le terrain en 2010
* Campagne de fund raising (levée de fonds) aux USA, au Canada et en Europe
* Nouvelle composition du Bureau

Etaient présents à cette réunion :
Arrik Delouya - Ephraim Riveline – Henri Sisso – Michel Edery – Lison Chokron – Avner Bohbot - Michel Harroche - Shosh Wolf (Tel-Aviv) - Kamal Hachkar (Paris-Tinghrir Maroc) –
Jacqueline Morphée - Samuel Kaspi (Amsterdam) et épouse - Soly Azran (Safi - Maroc) -
Hassan Majdi (Marrakech-Maroc) et ses 3 amis de Marrakech - Emmanuel Vacaint -
Prof. Mohammed Hatmi (Meknès-Maroc) -

Absents Excusés : par ordre alphabétique
• Abecassis Pierre Yves (Chercheur en Biologie Sanofi-Aventis)
• Abitbol Guy Cardiologue
• Assaraf Robert Président d’honneur de notre association (historien et homme d’affaires)
• Asseraf George Co-Président NeôMaroc Respect, Tolérance, Dialogue, Solidarité
• Attias-Donfut Claudine Directeur de recherche - Direction des Recherches sur le Vieillissement CNAV
• Attias Roger chercheur en physique
• Azoulay Elie, écrivain et directeur d’entreprise Laval - Québec - Canada
• Bensoussan Jacques Gérant de société
• Bugajski Mireille
• Derhy André Président de la Fédération Mondiale du Judaïsme Marocain Section Française
• El Khayatti Redouan Département des Etudes Arabes Facultés des Lettres et Sciences Humaines Dhar-El Mehraz Fès Maroc
• Genini Izza Cineaste
• Grossmann Patricia
• Herz Olivier
• Ifergan Harry
• Illouz Marcelle Secrétaire Générale
• Kadoch Jacky membre du comité d’honneur de notre asssociation et Président de la Communauté Israélite de Marrakech-Essaouira
• Ohana Sidney Dr Vice-Président et de notre association et Chirurgie esthétique et plastique Clinique Petrarque
• Pradon Sebastien
• Sayagh Said professeur
• Sebbag Salomon (Commissaire aux Comptes)
• Sitbon Maryse
• Skira Simon
• Soussana Josué
• Szwarc Waknine Maguy Administrateur de l’Association
• Zaoui Ilan
• Zérah Sylvia
• Zerbib William


1 Rapport d’activités pour l’année 2009
Au total :
• 24 Think Tanks réalisés par le Bureau Directeur
• 35 Réunions entre Arrik Delouya et le Prof. Ephraim Riveline
• 65 Réunions d’Arrik Delouya avec nos membres, de nouveaux partenaires et de nouveaux membres.
• 12 Missions à l’étranger (Maroc, Espagne, Israël)
• Création de Zohar l'Association Israélienne pour la Préservation, la Diffusion & le Rayonnement du Judaïsme Marocain / זוהר - העמותה לשימור ולהפצת מורשת יהדות מרוקו
avec 400 sympathisants, 50 membres, un noyau dur de 20 membres
• Participation au colloque de Cordoue lancé par La Casa de Sefarad (ont participé : Lison Choukron, E. Riveline et moi-même pour les Permanences et 2 membres de Zohar Israël)
Coloquio Internacional / Colloque International 3 - 7 Juin 2009 Cordoue Espagne
"Sépharade : Mémoires, Identités et Diasporas »
• Inscription au Doctorat à Paris e Shosh Wolf de Tel-Aviv sous la direction du Prof. E. Riveline et le coaching d’Arrik Delouya. Recherche doctorale sur le thème: « Mémoire perdue, en éveil & reconstruite du Judaïsme Marocain à Marrakech? »
• 8 jours passés au Maroc en Octobre 2009 pour lancer le projet « Marrakech la Juive » : Interviews auprès de toute la communauté juive de Marrakech, film réalisé lors des interviews, plus de 1200 photos prises, et mission dans l’Atlas (Ouarzazate, Tinghrir et Goulmima)
• Retranscription des Interviews
• Début de rédaction de l’ouvrage « Marrakech la Juive »

2 Publications de livres des membres de notre association :
• Robert Assaraf de Paris a publié au Maroc 2 ouvrages de sa nouvelle collection des 4 villes impériales du Maroc :
1 Eléments de l’histoire des Juifs de Fès
2 Eléments de l’histoire des Juifs de Marrakech
Reste à publier ceux de Meknès et de Rabat
Pour tous renseignements : arrik.delouya@wanadoo.fr


• Elie Azoulay de Montréal : Une histoire des Saints juifs du Maroc Ce livre se veut une
rétrospective de 46 saints et de 23 saintes qu’il a fallu choisir, non sans peine, parmi les
656 recensés dans tout le territoire marocain. Il se veut aussi une étude sur la grande
diversité des types humains et des comportements culturels qui n’ont d’égal que les
contrastes frappants entre les grandes cités ouvertes sur le monde occidental et les
villages antiques de l’Atlas, où la culture berbère servait de support aux valeurs et aux
pratiques juives et musulmanes. contacter Élie Azoulay: azoulay.e@sympatico.ca Pour
toute commande: Thierry Bitton E-mail: thierryb2009@hotmail.fr Tel: + 33 1 56 58 22 18

• David Elmoznino d’Eilat en Israël . Son premier livre « Palais et Jardins » paru en hébreu en 2004 a été traduit et annoté en Français sur 223 pages par Jacob-Rony Ruimi aux Edition Ot Brith Kodesh à Ashdod Israël sous la direction d'Asher Knafo. Dessin de 1° page de couv de Ziva Keiner. Danacode 800-24195
… » Pour les fêtes juives, j'adresse mes remerciements les plus vifs au Tout Puissant,
pour mon anniversaire, à mes parents et pour les journées couscous, aux souverains
musulmans du Maroc, qui ont fait construire à l'intention des Juifs, des Ghettos entourés
de hautes murailles, dont on verrouillait les portes à la tombée de la nuit et sur lesquelles
des gardiens veillaient. Si les musulmans n'avaient pas eu l'idée d'ériger des Mellahs,
nom local attribué au ghetto, la tradition "Jour du Couscous" n'aurait pas pu naître et je
n'aurai eu ni l'opportunité ni la possibilité d'apprendre à mieux connaître les gens et leurs
pensées. » Prix TTC 20 €uros ; Elmoznino David 483 / 20 Roded Eilat (Israël)
Tél: +972 8 637 54 55 E-mail: elmoznin@hotmail.com

• Shosh Ruimy de Beer Sheva en Israël : La fière dame de l’Atlas – Décembre 2008
« L'histoire se déroule d'abord au Maroc entre les deux villes: Ourika et
Marrakech et puis, en Israël. Dans la vallée de l'Ourika, aux pieds du Haut Atlas, une
famille complète, musulmane y habitait dans une cabane délabrée. Le père "Monir", sa
femme "Latifa" la grand-mère "Lala", la tante "Fatima" et une enfant, Najima , âgée de
7 ans. Apres une longue période de grave maladie, la mère mourut. Le père se remarie
avec la tante Fatima qui n'est pas plus âgée que sa fille le jour de son anniversaire de
ses 12 ans. Le malheur arriva quand, après son mariage, il annonce à sa fille qu'il est
temps de se marier avec un vieil oncle déjà marié, autant dire être sa deuxième
femme. …Contact : Ruimy Shoshana Tekoah 6/3 Rue Joseph Beer Sheva (Israel)
GSM: + 972 52 350 25 85 Tél: +972 77 7171140 E-mail: shoshana_ruimy@walla.com

3 Coaching de 4 années de notre ami co-fondateur Hassan Majdi de Marrakech qui vient de soutenir le 17 Déc au matin sa thèse de doctorat avec l’obtention du titre de docteur ès-lettres de l’Université de Paris 8 avec les félicitations du Jury et la mention très honorable: « Le culte des saints et les pèlerinages des Juifs du Maroc » dans le cadre des « Etudes Juives et Hébraïques » Sous la direction du professeur Ephraïm Riveline Université Paris 8, Saint -Denis en vue de l’obtention d’un Doctorat NR
Membres du Jury :
Monsieur Ephraim Riveline (Directeur de recherche à Paris 8)
Monsieur Arrik Delouya (CONSULTANT)
Monsieur Daniel Friedmann Chercheur au CNRS Paris
Monsieur Mohammed Hatmi Université Sais Fès


4 Le Centre Maayan, CJL (Judaîsme Libéral) dirigé par le Rabbin Pauline Bebe a organisé un Shabbat-Dîner Marocain autour du thème qu’Arrik Delouya a traité devant 120 personnes:
« Le Patrimoine Juif Marocain d’aujourd’hui: de l’Olympe à la Vallée des Pleurs »
Le Vendredi soir 13 novembre 2009 à 18H30 : Office du Shabbat suivi d’un kiddouch et dîner qitué au 10 Rue Moufle 75011 Paris M° Richard Lenoir Off Tél : 01 55 28 83 84



Le Centre MAAYAN, CJL paris Rue Mouffle

5 La parole est donnée à Kamal Hachkar qui a décrit le travail de coopération cinématographique entre les Permanences du Judaïsme Marocain et lui-même, membre de notre association et président de «Créations mosaïques»,
(k.hachkar@voila.fr) qui nous recommande un article de L'Economiste.


Visitez son site : [www.leconomiste.com]
Message de hachkar kamal : mon cher Arrik : Voici un article concernant mon film. Tu peux le fowarder à tous tes amis, si tu veux. je suis super content
bises
on va réveiller la mémoire juive de ce pays que nous aimons tant
kamal
Un film sur les juifs de Tineghir de Kamal Hachkar
• Il sera fin prêt dans quelques mois
• Nombreux témoignages nostalgiques

«Echos du Mellah à Tineghir», c'est le titre d'un documentaire sur lequel travaille activement Kamal Hachkar, 32 ans, et qui porte sur l'histoire de Tineghir, sa ville natale, et en particulier sur la présence juive dans cette région. «Mes parents ont immigré en France quand j'avais à peine six mois et mon père a travaillé comme ouvrier dans des centrales nucléaires, un peu partout en France», raconte-t-il.

Aujourd'hui, Kamal enseigne l'histoire dans un lycée en région parisienne, après avoir effectué des études à la Sorbonne à Paris. «J'ai présenté une maîtrise sur la dynastie des Adarissa car je me suis toujours intéressé à mon pays, à son histoire, à mes origines. Chaque année, je me rends à Tineghir pour voir mes grands-parents qui y habitent encore», confie-t-il.
Après quelques recherches sur l'histoire de Tineghir, le jeune historien a découvert que cette région comptait par le passé une forte communauté juive, qui vivait en total harmonie aux côtés des Marocains.

C'est alors qu'il a décidé de réaliser un documentaire sur cette communauté et les raisons de son départ précipité, car aujourd'hui, il ne reste aucun juif à Tineghir. Ils sont tous partis en 1964. Et cette partie importante de l'histoire de la ville risque de tomber dans l'oubli.
«Les juifs et les berbères ont vécu dans une coexistence pacifique extraordinaire pendant plus de 2.000 ans et aujourd'hui, c'est le vide total. Les seules traces sont celles des morts, qui reposent dans deux cimetières de la ville. La synagogue est devenue une maison d'habitation. L'école de l'alliance israélite ouverte en 1950 est devenue une banque», témoigne le jeune professeur.

Ce dernier, passionné, a interrogé plusieurs personnes sur leurs souvenirs. Ses grands-parents en particulier lui ont raconté des histoires et des anecdotes sur le passé, avec beaucoup de nostalgie et de regrets. Kamal Hachkar a également recueilli de nombreux témoignages de nostalgie en Israël, où il s'est rendu à la rencontre des juifs de Tineghir. «J'avais envie de comprendre les raisons de leur exil, de leur arrachement à leur terre».
Le film sera prêt dans quelques mois. Son avancement dépendra des financements que l'historien pourra collecter. Il a déjà bouclé 30 heures de tournage. Comme il le rappelle, «l'histoire du Maroc est composée d'identités multiples. Et ces diversités constituent un atout pour combattre le fanatisme et l'intolérance».

Kamal Hachkar préside aussi l'association «Créations mosaïques», qui vise à développer les échanges culturels en Méditerranée. Il est membre de l'association «Parler en paix», où l'on apprend à parler l'arabe et l'hébreu.

6 La parole est donnée à Sami Kaspi Président Association Maimon Stichting Maimon Patrimoine Culturel Judéo-Marocain aux Pays-Bas de Parelvisserslaan 1183 RM AmstelVeen Holland qui a brossé un tableau de ses activité à Amsterdam en liaison avec les marocains de confession musulmane. Sami invite els membres des Permanences à fêter la Mimouna à Amsterdam. Un programme alléchant est prévu pour cet évènement.

7 La parole est donnée au Prof Mohammed Hatmi de l’Université Saïs de Fès, vivant à Meknès. Il a présenté ses activités et d‘autres encore au sein du Grejm / Groupe de Recherches et d’Etudes sur le Judaïsme Marocain.
8 La parole est donnée à Hassan Majdi de Marrakech bien ému de l’obtention de son titre de Docteur es-Lettres. Il a présenté nos activités à Marrakech dont il est le co-garant aux côtés de Jacky Kadoch.

9 La parole est donnée aux amis de Hassan Majdi de Demnate, élus locaux, qui ont raconté leur soutien aua patrimoine local juif marocain laissé par la population juive partie immigrer en Israël.

10 La parole est donnée à notre ancien trésorier Henri Sisso qui a réitéré ses vives critiques à savoir qu’on ne fait pas assez dans notre association, qu’on devrait nous mobiliser davantage encore, qu’on devrait organiser des spectacles et projetr des films pour faire parler des Permanances… A ces critiques non fondées, Arrik Delouya a apporté la contradiction immédiate en rappelant que l’association était maintenant capable de diffuser son info auprès de 3 000 sympathisants issus de 12 pays : USA, Canada, Venezuela, GB, Espagne, Maroc, France, Suisse, Hollande, Belgique, Nouvelle Calédonie, Chine, Australie, Israël et Italie : fichier personnel, professionnel et familial d’Arrik Delouya, d’amis comme émanant de Jacky Kadoch, de Haim-Vidal Sephiha, de l’AIU, de sites web, des amis des membres de notre Bureau-directeur…Ce fichier à lui seul nous suffit pour l’instant à faire diffuser l’info ; Parmi ces 3000 personnes, 300 sont actifs et nous apportent 2 000 Heures de travail bénévole par an. Le seul handicap majeur est la collecte de fonds qui revient uniquement à Arrik Delouya pour les rentrées de cotisations et de donations exceptionnelles. A ce jour, grosso modo, nous pouvons escompter sur les donations suivantes encore insuffisantes :
• 1 Mécène qui a pris en charge les colloques à plus de 5 000 € à chaque fois
• 2 Donateurs à 1 000 € One shot
• 6 Donateurs à 300 € par an en plusieurs fois
• 4 Donateurs à 100 € par an en plusieurs fois
• 6 Donateurs à 50 € par an en 1 seule fois
• 30 Donateurs à 30 € par an en une seule fois
• des dizaines de Membres qui « oublient » d’envoyer leurs dons

Les dons et cotisations ne sont pas constants, Arrik Delouya est seul à organiser les relances ce qui l’encombre et le perturbe en raison des relations qui se tissent biaisées avec ses membres, une équipe de volontaires devrait le remplacer dans cette tâche quelque peu ingrate.

Un travail de fonds et de restructuration dans notre comptabilité et trésorerie est à faire. Il est entrepris par notre nouveau trésorier Michel Edery (originaire de Marrakech) accompagné d’Arrik Delouya, de Soly Azran et d’autres bénévoles.

La Cotisation annuelle à notre association. Cette cotisation est en moyenne de 100 €uros pour l’ensemble de nos membres incluant les frais de toutes nos missions sur le terrain et la mise en place de nos actions. Minimum 30 €uros . Pour vous rendre concret, Vous pouvez libeller votre chèque au nom de l’association: APJM et le glisser dans une enveloppe timbrée au nom d’Arrik Delouya 10 Jardin Cardinal Richelieu 94220 Charenton-le-Pont


11 Nouvelle composition du Bureau
Arrik Delouya Président
Michel Edery Trésorier
Marcelle Illouz Secrétaire Générale
Ephraim Riveline Administrateur
Lison Chocron Administrateur

Cette composition est positive dans la mesure où ces 5 membres se réunissent assez fréquemment et prennent de façon très flexible des décisions au coup par coup.

Le vote à l’unanimité a été effectué et tous les points discutés ont été votés positivement.


12 Les actions pour 2010

12. 1 Fund Raising
• « Seed Money » à trouver pour organiser la levée de fonds, 7 000 €uros suffisent pour prendre en charge les missions de terrains pour cette levée de fonds, condition sine qua none pour une telle réalisation.
• Levée de fonds à outrance / Fund raising Campaign en France.
• Cette collecte de fonds sera effectuée auprès de nos membres, de donateurs potentiels et de mécènes, d’organismes co-financeurs et d’entreprises. Une demande de reçu « cerfa » sera demandée très rapidement après avoir achevé notre comptabilité qui traîne comme un boulet ….
• Aux USA, Canada, Suisse, Espagne et autres pays européens auprès de mécènes et d’associations du juifs originaires du Maroc.
• De la communauté européenne.

12. 2 Consolider
• Petit noyau dur de l’association-sœur Zohar en Israël.
• Petit noyau gravitant autour de Jacky Kadoch, Moha Oustouh de Meknès-Goulima (Atalas) et Hassan Majdi de l’association-sœur au Maroc.
• Nos bons rapports avec la toute la communauté juive de Marrakech pour la faire participer à nos actions et lui demander une contribution sur le terrain.

12. 3 Achever le travail de « Marrakech-la-Juive » en revenant à Marrakech pour un complément d’interviews, Préparer le travail de photos des membres et sites de la communauté juive et Rédaction du livre.

12. 4 Rédiger les actes des 3 colloques passés à Cordoue et à Marrakech.

12. 5 Aide logistique à Hassan Majdi pour publier sa thèse de doctorat sur les Saints Juifs au Maroc en deux langues : Française et Arabe.

12. 6 Organiser
• Notre périple à Marrakech-Atlas de Mars 2010 avec des participants de France, d’Espagne, d’Israël, du Maroc, de GB, de Suisse, des USA, du Canada, de Hollande, etc….
• Colloque à Marrakech 2° Edition lors de ce périple

12. 7 Lancer le Congrès des intellectuels juifs marocains du monde entier

12. 8 Conforter les relations avec notre Editeur pour lancer notre collection d’ouvrages



Toute suggestion ou correction à apporter à ce PV sont pris en compte pour une mise au point en sus dans le prochain PV



Amical souvenir et shalom
Arrik Delouya

Le Président

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 07 janvier 2010 : 21:39

L’Association "Permanences du Judaïsme Marocain" APJM de Paris présente
son 2° périple identitaire dans le Sud Marocain du 7 au 18 Mars 2010
et ses 2° Journées Internationales du Judaïsme Marocain le 10 Mars 2010


Colloque International à Marrakech 2° Edition
Hôtel Royal Mirage (Ex-Sheraton) Av. de la Menara, B.P 528 Hivernage Marrakech 40000
Tel: +212 524 420532 E-mail: contact@royalmiragehotels.com ; www.royalmiragehotels.com

du Mercredi 10 Mars 2010 de 10H00 à 13H30 & de 15H00 à 16H55
Avec le tutorat du Prof. Ephraïm Riveline de l’Université de Paris 8

Thème: La Coexistence pacifique Judéo-Musulmane
est -elle possible à partir de l’exemple du Maroc ?
Table Ronde de 16H55 à 17H50


20H00 Dîner de Gala offert
Hôtel Royal Mirage (Ex-Sheraton) Av. de la Menara, B.P 528 Hivernage Marrakech 40000
en présence de nos amis juifs et musulmans de Marrakech, Orchestre Andalou


Pour tous renseignements
Agence & Réservations: Dr. Hassan Majdi Traces Berbères Culture & Aventure-Gueliz, Marrakech
E-mail: info@morocco-jewish-travel.com SkypeName: benboubker63 GSM: +212 661 18 46 48


Programme du Périple de l’Association & du Colloque

Dimanche 7 Mars 2010 au matin
• Depart à 07H55 - 10H00 Paris Orly Sud – Marrakech Menara Terminal 1 RAM
Accueil à l’aéroport par Jacky Kadoch et Hassan Majdi
• 11H00 Arrivée & installation à l’hôtel xxxxx Hivernage 5* à dans le quartier « Hivernage » - Check in en Demi-Pension Marrakech Avenue du Président Kennedy
• 12H00 Visite Visite d’orientation de l’ancienne ville impériale, riche d’un glorieux passé,
la ville de Marrakech possède la beauté d’un endroit que le temps aurait décidé de protéger à jamais. Cette ville comptait une population d’environ 120 000 habitants en 1945 parmi laquelle 35 000 Juifs. Une visite guidée & panoramique de Marrakech par ses grandes artères sera effectuée, histoire de se mettre d’emblée dans l’ambiance de cette ville mythique & envoûtante ! Un avant-goût de l’escapade qui débute. Marrakech (en arabe : marrākiš, connue sous le nom de « perle du sud » ou « porte du sud » et de « ville rouge » ou « ville ocre », est une ville du Maroc dans les collines du sud-ouest des montagnes de l'Atlas. Distance: La distance entre Casablanca et Marrakech est de 245 km La ville a été fondée en 1062 par Youssef Ibn Tachfin, premier roi de la dynastie des Almoravides. Dans le passé, le Maroc était connu en orient sous le nom de Marrakech, cette appellation est d'ailleurs toujours en cours en Iran, le nom Maroc provient lui même de la déformation de la prononciation espagnole de Marrakech : Marruecos. Sa médina est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO Marrakech compte environ 1 million (recensement 2004) d'habitants répartis sur une superficie de 6,2 km². La densité atteint les 350 habitants à l’hectare. C'est la 4ème plus grande ville du Maroc après Casablanca, Rabat et Fès. Les distances entre certaines villes sont plutôt grandes
La ville est divisée en deux parties distinctes : la médina ou ville historique (10 kilomètres d'enceinte) et la ville nouvelle dont les quartiers principaux s'appellent : Guéliz et Hivernage. Le Guéliz constitue aujourd'hui le centre ville commercial. Il fut fondé par les Français lors du protectorat. Le quartier de l'Hivernage concentre de nombreux complexes hôteliers. Depuis quelques années, la ville s'agrandit en périphérie notamment à l'Ouest avec l'apparition de nouveaux quartiers résidentiels comme pour la région de Targa ou l'extension de l'avenue
• 12H30 Le Jardin de Marorelle Fondation Yves Saint-Laurent
[www.jardinmajorelle.com]
Jacques Majorelle naît en 1886 à Nancy (France). En 1919 il s'installe à Marrakech pour poursuivre sa carrière d'artiste peintre, où il acquiert un terrain qui allait devenir le jardin Majorelle. Dès 1947 il ouvre les portes de son jardin au public. A la suite d'un accident de voiture, il rentre en France, où il meurt en 1962. En 1980 Pierre Bergé et Yves Saint Laurent rachètent le jardin et le restaurent. Au cœur du tumulte de la vie urbaine de Marrakech, le jardin Majorelle offre sa fraîcheur et sa tranquillité aux visiteurs.

Les contrastes, les couleurs, les jeux de lumière semblent sortis d'un des tableaux de Jacques Majorelle. Il était un des plus importants collectionneurs de plantes de son époque, et c'est dans cet esprit que s'agrandit de jour en jour la flore du jardin. Des plantes des cinq continents sont exposées dans un cadre féerique. Ce qui fut l'atelier de Jacques Majorelle, lieu d'inspiration et de recueillement, abrite aujourd'hui la magnifique collection d'art Islamique de Pierre Bergé et Yves Saint Laurent. L'originalité de ces lieux réside dans la combinaison d'une végétation luxuriante et des éléments architecturaux alliant sobriété et esthétique traditionnelle marocaine. La puissance du bleu Majorelle participe à l'impression de fraîcheur et de quiétude.

• 14H15 Le Bassin de la Ménara
[www.mackoo.com]
Ce bassin est symbole de Marrakech au même titre que le Minaret de la Koutoubia. Cette oliveraie d'une centaine d'hectares est un lieu où il fait bon se promener. Le grand bassin creusé en son centre permet l’irrigation des jardins par un système très élaboré de kettaras (canalisations souterraines) et reflète un élégant pavillon Saadien à toiture pyramidale, construit en 1870, et qui abritait les rendez-vous galants des sultans. Selon la légende, l'un d'eux avait coutume, dès les premières lueurs du jour, de jeter à l'eau sa compagne de la nuit. Le rez-de-chaussée de ce bâtiment possède un magnifique plafond de cèdre peint. Sur les murs sont exposés de remarquables tapis net des ceintures berbères. Servant d'abord de bassin d'irrigation, le plan d'eau central, tout comme celui des Jardins de l'Agdal , était aussi destiné à l'apprentissage, et à l'entraînement des soldats de l'armée Almohade pour les préparer à la traversée de la Méditerranée vers Al-Andalus.

• 15H30 Visite des Remparts Remparts de Marrakech
[www.hello-marrakech.com]
Percé par près d’une vingtaine de portes monumentales, permettant l’accès exclusif des tribus selon les directions menant à la ville en protégeant la médina des envahisseurs.

Mosquée la Koutoubia Marrakech
[www.harryson.net]
Elle fut édifiée au XIème siècle par Yacoub El Mansour pour donner un lieu de culte à la casbah . Elle porte aussi le nom de mosquée des libraires. Jadis des libraires tenaient boutiques autour d’elle . construite à la même époque que « la Giralda » de Séville et « la Tour Hassan » de Rabat, elle est un authentique chef-d’œuvre de l’art Hispano Mauresque . Son Minaret s’élance à plus de 60 m. Plus loin , et à travers la porte « Bab Agnaou » un étroit couleur , adjacent à la Mosquée El Mansour , donne accès à l’entrée de tombeaux Saadiens . Longtemps emmurés, ces splendides mausolées bâtis au XVIème siècle furent découverts en 1917. Pas très loin des tombeaux Saadiens, par une porte au fond d’un enclos, vous accédez au Méchouar. Ce lieu était choisi, aux XVIIIème et XIXème siècle par les différents sultans, pour donner audience à leurs sujets et aux divers représentants des pays d’Europe.
Le Minaret de la Koutoubia : (Accès interdit aux non-musulmans)
La mosquée Koutoubia doit son nom aux "kutubiyin" ou libraires, qui aux XIIème et XIIIème siècles venaient vendre leurs marchandises sur le parvis de la mosquée. Le minaret, achevé sous le règne du sultan Yacoub el-Mansour (XIIème siècle), est considéré comme un chef d'œuvre de l'art hispano- mauresque. Les proportions harmonieuses et la richesse ornementale des panneaux décoratifs des différentes faces de l'édifice font la fierté des Marrakchis. Dominant la ville et ses environs du haut de ses 70 mètres, le minaret, symbole de la ville, est aussi un excellent point de repère pour ceux qui viendraient à s'égarer...

• 16H00 Galerie d’Art de Khalid El Gharib - Antiquités et Pièces de Collection
[www.ilovemarrakesh.com]
Khalid El Garib Près des restos Darmajana et Darmoha 14 Rue Dar el Bacha Medina Marrakech Maroc Tél: + 212 24 44 24 10 Fax: + 212 24 39 12 09 GSM: + 212 61 18 12 21
E-mails: kh-artgallery@menara.ma
Khalid El Gharib, est né à Fès. Il a grandi entre potiers, bijoutiers et orfèvres de la médina de Fès, travaillant à l’âge de 7 ans pour un marchand qui vendait des céramiques, des bijoux et des tapis. Il en a fait son métier. Il est aujourd’hui antiquaire à Marrakech, attaché à mettre de la chair sur un “imaginaire bâti à partir des souvenirs d’enfance de la présence de la communauté juive de Fès”. Il est collectionneur et antiquaire de la plus grande Gallerie d’objets d’Art de Marrakech, chaque objet qu’il présent exalte les souvenirs de la vie imbriquée des musulmans et juifs du Maroc. il échange ses souvenirs par l’intermédiaire d’objets de la vie quotidienne. Pour lui ce sont des pans de mémoire partagés entre Marocains de confessions musulmane et juive. Il veut, aussi, partager sa passion celle de sauvegarder la mémoire commune d'un Maroc pluriel où juifs et musulmans vivaient en communion dans la vie et dans l'art.

A travers ce livre d'art et de paroles, il invite le lecteur à partager l'aventure de ses collections (textiles, céramiques, bijoux, peintures et dessins) qui retracent la richesse culturelle et artistique du Maroc.

• 18H00 Visite de la Place Jamaa El Fna
[www.mackoo.com]
Les deux voisines la Koutoubia et la place Jemâa el Fna sont la fierté de la ville de Marrakech. Se sont les deux lieux les plus visités de Marrakech, en fait, aucun touriste ne peut quitter Marrakech sans visiter ces deux lieux historiques.
Des dizaines de millions de visiteurs de toute nationalité ainsi que les Marocains en ont fait un lieu de balade et de divertissement. « Jemâa el fna » signifie « assemblée des défunts » servait dans le passé lieu d’exécutions des criminels. Tout le monde pouvait venir voir les têtes exposées sur les murs en signe d’exemple.
Aujourd’hui c’est un lieu de spectacles et de loisirs : conteurs, acrobates « oulad hmad amouss » , danseurs, chanteurs, musiciens de toutes les régions du Maroc « ahouach, gnaoua…etc », charmeurs de serpents et dresseurs de singes. Les adolescents suivent avec attention les combats de boxes improvisés, des femmes réalisent des tatouages au henné. Les Guerrabes « vendeurs d’eau », les arracheurs de dents et les charlatans suscitent également un grand intérêt.


A Jemâa el Fna, on trouve aussi des restaurants mobiles proposant des variétés de plats marocains « couscous, pastilla, tanjia, harira, cervelles, petits tajines, … ». La place jemâa el fna est entourée par de nombreux cafés à terrasses ou l’on peut admirer les spectacles de la place, la beauté de l’ancien medina ainsi que le coucher de soleil.

• 19H30 Retour Hôtel
• 20H30 Dîner spectacle et musique andalouse au restaurant oriental de l’hôtel
• Nuitée à l’hôtel Kenzi Farah

Lundi 8 Mars 2010
• 7H00 – 8H00 Prière du matin à la plus vieille synagogue « Slat el Azama » au Mellah
• 8H00 – 9H00 Petit déjeuner local traditionnel sur place dans le patio de la synagogue et Shfenjs avec Thé à la menthe
• 9H30 Visite du cimetière juif et du Mellah
Au cimetière juif de Marrakech repose le grand Rabbin Haïm Pinto. Nous traverserons le Mellah pour accéder au cimetière qui abrite les tombeaux de Rabbi Hanania Ha-Cohen, le Lion de Marrakech et Rabbi Pinhas Cohen. Moshé Ben Attar et Itzhak Delouya décédé en 1711 à l’intérieur de l’unique mausolée couleur ocre.
Les plus vieilles tombes déchiffrées datent de 1775, soit une dizaine d'années après la création de la ville. Daniel Schroeter a dénombré dans ce vieux cimetière 2400 tombes, dont 632 portent une date : 31 sont antérieures à 1844 et 601 vont de 1844 à 1899.
A deux pas du palais la Bahia, le Mellah, créé un siècle après celui de Fès, en 1558, le mellah de Marrakech a abrité, jusqu’au milieu du 20e, plus de 35 000 juifs, il ne reste plus de cette époque révolue qu’une petites communauté de 135 âmes et 5 synagogues dont 3 sont actives : Le Temple Beth El au Guéliz ferné en semaine et ouvertt uniquement le shabbat et els jours de fête , Slat Laazama au cœur du Mellah vieille de la fin du XVI° Siècle construite par la famille Meït et Itzahk Delouya du Village de Loja en Andalousie. Cette synagogues est ouverte 7 J / 7 . Et enfin, Slat Rabbi Pinhas Ha Cohen, ouverte deux fois par mois. Les 2 non actives sont : Slat El Fassiyinne et Slat Youssef Bittoune.
Le Mellah de Marrakech (de Joseph Dadia)
[www.marrakech-cityguide.com]

Avant Marrakech-la-Rouge-sur-l'Oued-Tensift, ses palmiers et ses murailles, son beau ciel azuré et son horizon aux cimes éternellement enneigées, sa place Djemaâ-El-Fna et sa Koutoubia, ses souks, ses jardins, ses palais et sa kasbah, il y avait Aghmat et Tasghimout, où la présence juive, comme en terre marocaine, remonte à des temps immémoriaux.

Aghmat a eu son époque de splendeur et elle fut la résidence des rois des Mas'mouda, avant d'être détruite au XI° Siècle par les Almoravides.

Les Juifs de Marrakech, à cause du scandale provoqué par une musulmane qui accusait faussement un Juif de l'avoir maltraitée, quittèrent le Mouassine, pour s'installer près de Bab Aghmat, afin qu'ils fussent séparés des Muslmans, en un quartier fermé de tous côtés de muraille, sans avoir qu'une porte qui va à la ville, et une autre petite qui répond à leur cimetière, et dans cette enceinte sont bâties plusieurs maisons et synagogues.

Le Mellah de Marrakech fut fondé en 1557 (pour la tradition orale 1577 / 5317). C'est le Sultan Moulay Abd Allah Al Ghalib Billah qui les réunit tous dans le Mellah, qui existe encore de nos jours sous le nom de Hay Salam (habité par des Musulmans), à proximité de la Qasbah et du Palais Royal. En ces temps là, le Mellah était un beau quartier avec de belles maisons et des jardins, un quartier vaste et agréable, où les marchands chrétiens n'obtenaient même pas l'autorisation de s'établir. Mais tous les Agents et Ambassadeurs des Princes étrangers pouvaient y habiter. D'après la tradition, rapportée par José Benech, le Grand Rabbin de la Communauté emmura dans la porte de la nouvelle Cité un parchemin sur lequel il avait écrit une prière.
Le Mellah de Marrakech fut jusqu'en 1936 le plus important du Maroc, avec une population juive de 50 307 habitants au 1° Mars 1947.

Le Mellah est un quadrilatère de 18 ha avec fondouks, synagogues et rues commerçantes. Il s'étire en deux longues rues coupées de quelques transversales. Vers la fin du xix° Siècle, les deux extrémités du Mellah englobèrent vers l'Ouest un ancien terrain vague, sur lequel a été édifié le Mellah Djedid, jouxtant l'arcade de vénéré Saint Rabbi Mordekhaï Ben Attar, et vers l'Est, le jardin potager de Djnan-El-Afia (pour une grande partie devint la quartier de la Bhira), dans le voisinage du Cimetière antique.

En 1935, le Mellah déborda et absorba les Touareg, Qsibt Nhas, le quartier de l'Arst-El-Maâch, celui de la Bahia et poussa ses quartiers jusqu'en Médina. Un pas de plus et les familles aisées s'installèrent dans le quartier européen du Guéliz "
C’est ce Mellah de Marrakech vidé aujourd’hui de ses juifs et se transformant en maisons Riads somptueuses qui est en mutation. La mémoire de ses habitants ayant atteint le pic des 50 307 habitants en 1947 a été complètement emportée en Israël, en France, au Canada, et dans d’autres pays d’immigration. Il ne reste que 175 âmes juives à ce jour à Marrakech et nous avons le nouveau devoir de mémoire de les interviewer pour aligner leurs sentiments et leurs derniers souvenirs racontés.

…Le Mellah de Marrakech Maroc visité par un voyageur britannique lors de la Révolution Française (1789) : Hommage à la beauté des femmes Juive de Maroc ". Bourg-la-Reine (Fance), Trait d'Union - Association des Juifs de Marrakech : 112, Boulevard du Maréchal-Joffre 92340 Bourg-la-Reine, Premier Volume, Numéro Spécial, N°16, Mai 1993, p. 111 pour reprendre le texte de Joseph Dadia :

" Le 14 Septembre 1789, William Lemprière, médecin anglais débarqua sur la terre "de Maroc" pour soigner le fils de l'Empereur Muley Absulem. Son périple donna naissance à un long carnet de voyage, publié en 1990 par Sylvie Messinger, éditrice à Paris 6°, 24, Rue de l'Abbé Grégoire, dans la Collection "les Pas de Mercure", sous le titre "Voyage dans l'Empire de Maroc et au Royaume de Fez" (avec le sous-titre : un médecin anglais pénètre dans le Harem). Je crois bon de signaler cet ouvrage en raison de ses renseignements précieux sur l'Empire de Maroc de la fin du 18° Siècle et sur les Juifs de cette époque : Tanger, Asilah, Larache, Salé, Rabat (où les Juifs sont nombreux), Casablanca (Eh oui ! Ses melons délicieux, rivière qui donna son nom à la ville), Fédala, Azemmour (j'eus la visite d'un Juif vêtu à l'européenne), Safi, (je logeais dans une maison Juive), Essaouira, Agadir, et bien sûr Meknès, Fès…Sur le Mont Atlas, les Juifs ont bâti quelques villages. Taroundant et Maroc (Marrakech) occupent une place importante dans l'ouvrage. A Taroundant, la juiverie est un misérable faubourg à un quart de lieu de la ville : la maison où j'allais occuper une chambre bien sale, bien étroite et sans fenêtre, appartenait au juif le plus considérable de Taroundant." Lemprière arriva à Maroc le 8 Décembre 1789 : "Je m'établis dans le quartier des Juifs, où je trouvais un assez bon logement…Les craintes que j'éprouvais dans une situation aussi critique n'étaient adoucies que par le plaisir que je trouvais dans mon nouvel établissement. J'étais logé chez des gens honnêtes; leur maison était spacieuse, bien éclairée et dans un quartier retiré".

• 11H45 Visite du Palais de la Bahia
[www.jpdzisiak.be]
Le palais de la belle date d'environ 1880. Il a été construit pour le grand vizir Ahmed ben Moussa (nommé Ba Ahmed) dans un quartier connu aujourd’hui sous le nom de « Riad Zitoun Jdid ». Il comporte 150 pièces et sa construction a duré 7 années. Le palais est d'un seul niveau, son premier propriétaire était impotent et ne pouvait monter des escaliers.
Le palais BAHIA comporte deux grands jardins, le premier est réalisé par Si Moussa et le deuxième vers 1880 par son fils Ba Hmad un vizir, ministre qui a assuré la régence des souverains Moulay Hassan et Abdelaziz. Il était le véritable maître du Maroc entre 1894 et 1900. Le palais est un chef d’œuvre de l'art marocain.
Le bâtiment, presque uniquement en rez-de-chaussée avec un seul appartement au premier étage le menzeh, s'étend ainsi sur huit hectares.

Le palais BAHIA comporte les éléments suivants :
• Un petit riyad : un jardin intérieur sur lequel s’ouvrent des salles et des niches. C’est là
que Ba Hmad recevait les gens du gouvernement dans la grande salle du conseil au plafond peint et ajouré. C’est là également que furent aménagés, plus tard, les bureaux du maréchal Lyautey.
• La petite cour : Quatre chambres s’ouvrant sur une cour à ciel ouvert entièrement
carrelée de marbre et de zellidj (carreaux de céramique) constituaient les appartements privés de Ba Hmad ; elles ont été transformées au temps de Lyautey en chambre des officiers.
• La grande cour de marbre dite «Cour d’honneur»: C’est une immense cour (50 m x 30 m)
à ciel ouvert, dallée de marbre et de zellidj entourée d’une galerie aux colonnes en bois découpé, sur laquelle s’ouvre une imposante salle de réception dite Salle de conseil, la plus grande du palais (20 m x 8 m) et dont le plafond peint est d’une grande beauté.
• Le grand riyad :C’est la partie la plus ancienne du palais que fit édifier le père de Ba
Hmad, Si Moussa, achevée en 1866-1867 et réaménagée par la suite. Ce riyad se distingue, en plus du jardin, par ses deux salles et ses deux niches à la décoration raffinée.
• L’appartement privé : Deux salles et deux niches donnent sur un espace couvert d’un
plafond peint, éclairé par des panneaux de plâtre sculpté et finement ajouré.

• Déjeuner à l’hotel
• 15H00 Tour au Guéliz en calèche
[www.hello-marrakech.com]
L’enceinte de la médina de Marrakech se développe sur une longueur d’environ 10 kilomètres. Elle fût construite au 12ème siècle puis agrandie à l’époque almohade et sous les saâdiens. Les restaurateurs successifs ont toujours utilisé la même technique : pisé d’argile et de chaux, d’une grande solidité.

• 17H30 Visite de la Place de Jamaa el Fna. Continuation par la Medersa Ben Youssef et la
Koubba Almoravide, puis la place Jemaa el Fna, cœur vivant de la ville, connue dans le monde entier pour son animation perpétuelle. Le souk des teinturiers, du cuir en passant par celui des épices….

• 20H00 Dïner - spectacle au Borj Bladi Restaurant Cacher Fantasia Chez Viviane Israel- Bittonn Web Site: www.Borjbladi.ma
[www.terremaroc.com]

Nuitée à l’hôtel de Marrakech
Mardi 9 Mars 2010:

Visite Oukaimdem (Haute Atlas). A moins d’une heure et à 70 Km au sud-est de la ville ocre Marrakech on découvrira Oukaïmedem à une altitude comprise entre 2.600 m et 3.270 m qui est en fait est la plus haute station de ski en Afrique, relevant de la province d’El Haouz dans le Haut-Atlas en passant par Tahannaoute et Sidi Farès. Un havre de fraîcheur ! Les villages autour sont bâtis à flanc de montagne. « Ouka » comme on dit à Marrakech a ses 80 km des pistes, cela depuis les années 1930 lorsqu’on montait à dos de mulet pendant plus de 7 heures depuis Asni. Petit domaine skiable et sublime avec uniquement 6 téléskis, 2 télésièges et 3 pistes noires, 8 rouges, 4 bleus et 3 vertes. Continuation vers la station de ski Oukaimeden à une altitude comprise entre 2.600 m et 3.270 m, il est en fait la plus haute station de ski en Afrique. Un havre de fraîcheur! Les villages autour sont bâtis à flanc de montagne…

Déjeuner dans restaurant local ou dans une auberge dominant la rivière et face aux sommets enneigés de l'Atlas.

Excursion à Ourika
Après le petit déjeuner, départ vers la vallée de l’Ourika, une belle vallée de l'Atlas, offrant de magnifiques points de vue sur des villages berbères accrochés aux versants des sommets, sur la rivière Ourika serpentant entre les vergers, les champs et les jardins. Arrêt à Aghbalou pour visiter l’ancien sanctuaire du saint berbère R’bi Shlomo Bel Henss.
Visite de la Vallée de l’Ourika sur 10 km d'une rivière est située à 30 km de Marrakech essentiellement peuplée de berbères et s'engouffre progressivement dans le Haut Atlas marocain. Setti-Fatma est le dernier douar accessible par la route goudronnée, ce petit village est le départ de nombreuses excursions dans les montagnes avoisinantes. La randonnée la plus prisée et la plus facile consiste à monter le long d'un torrent de montagne afin de découvrir 7 cascades. La Safranière de l'Ourika est une ferme qui a la particularité de produire du Safran. Sa visite est particulièrement intéressante de fin octobre à mi-novembre lors de la récolte de cette épice fort prisée. Cette Vallée abrite un Saint Juif très important Rabbi Shlomo Belhenss.

Cette riante vallée est un but de promenade et un lieu de repos depuis longtemps apprécié des habitants de Marrakech. D’abord ample et faisant une large place aux vergers et aux cultures maraîchères, la vallée s’encaisse après Arhbalou. Le pointement des hauts sommets s’inscrit entre des versant rougeâtres où s’accrochent hardiment les villages et leurs terrasses de cultures. L’eau limpide et abondante de l’Ourika courant sur les rochers, se faufile entre de petites prairies dont l’herbe reste verte même en plein été.


Retour à Marrakech en fin d’après midi

Réception de nos amis marocains pour le Colloque du lendemain

Dîner au fameux restaurant de poisson Peurto Banus ou chez Robert et Michèle Assaraf dans leur résidence de la Palmeraie.

Nuitée à l’hôtel de Marrakech

Mercredi 10 Mars 2010 :
Jour du Colloque
• 10H00 Colloque International de Marrakech
• 11H30 à 11H45 Pause café-thé à la menthe
• 11H45 à 13H15 Colloque International de Marrakech
• 13H15 - 15H00 Déjeuner à l’Hôtel
• 15H00 à 17H30 Colloque et Table Ronde / Conclusions

Avec la participation effective des Associations, Organisations & des Centres de Recherche:
• L’Association "Permanences du Judaïsme Marocain APJM" - Paris
• Zohar, l'Association Israélienne pour la Préservation, la Diffusion
& le Rayonnement du Judaïsme Marocain
• Le Département d´Etudes Hébraïques de l´Université Paris 8
• La Casa de Sefarad - Casa de la Memoria de Cordoba en Espagne
• Le CRJM / Centre de Recherches sur les Juifs du Maroc - Paris
• Le GREJM / Groupe de Recherches et d’Etudes sur le Judaïsme Marocain - Rabat
• Revue Brit du Judaïsme Marocain
• MarocOhra d’Izza Genini
• L'Association Amazigh Berbère Arraw N'Ghriss (ANG) - Goulmima
• Créations Mosaïques - Échanges Culturels en Méditerranée Paris-Tinghrir
• La Communauté Israélite de Marrakech
• Centre Maayan, CJL de Paris - la communauté juive libérale d'Ile-de-France et Nitsa
• Le Magazine Français L’Arche - Paris

Participants aux communications et débats:
Certains chercheurs n’ont pas encore donné leur accord. Cette liste n’est pas définitive.
Arrik Delouya Paris - Ephraim Riveline Paris - Robert Assaraf Paris - Jamaa Baida Rabat - Mohamed Mezzine Fès - Mohammed Hatmi Fès - Hanane Hatmi Fès - Khalid Chegraoui Rabat - Sebastian de la Obra Cordoba - Rosana de Aza Cordoba - Jaime Sanchez Casa Cordoba –
Khalid El Gharib Marrakech - Hassan Majdi Marrakech - Jacky Kadoch Marrakech -
Hassan Khalaff Demnate - Saïd Gafaïti Fès - Said Sayagh Montpellier - Sabrina El Maalem Meknes - Françoise Atlan Marrakech - Lamrini El Mamoun Marrakech - Abdellkrim Boufarra Oujda - Et les membres de l’Association des Permanences du Judaïsme Marocain dont notamment les membres, les amis et autres chercheurs et toute la communauté Israéliete de Marrakech

• 20H00 Dîner de Gala
en présence de la communauté Israélite de Marrakech, Orchestre Andalou

Jeudi 11 Mars 2010

Excursion à Essaouira –Mogador
[www.essaouira-mogador.com]

8H00 Départ vers Essaouira, ancienne forteresse portugaise. Cette ville réputée pour ses négociants et son artisanat. Au 18 ème siècle, le sultan alaouite Mohamed Ben Abdallah demanda à d'influentes familles juives marocaines de promouvoir le commerce international du port d'Essaouira. Les juifs attirés par la prospérité du port, s’installaient dans la partie nord de la ville. La majorité de cette population se consacrait au commerce et à l’artisanat…
Nous partirons à la découverte du cimetière juif où repose le grand Rabbin Haïm Pinto. Les plus vieilles tombes déchiffrées datent de 1775, soit une dizaine d'années après la création de la ville. Daniel Schroeter a dénombré dans ce vieux cimetière 2400 tombes, dont 632 portent une date : 31 sont antérieures à 1844 et 601 vont de 1844 à 1899.
Après un déjeuner poisson dans un restauranttypique, nous visiterons le quartier juif El Mellah qui était un des plus importants d’Essaouira vers les années 50, cette ville comptait de 17000 juifs et de 10.000 musulmans. Après nous visiterons la maison qu’habitait Haïm Pinto. Deux synagogues anciennes seront bientôt rénovées : “Slat Rabbi Haïm Pinto and Slat Attias”.

L’une des citées les plus attachantes de la cote atlantique, la ville s’étend sur une presqu’ île étroite et basse, dont le rivage est largement exposé aux fortes marées d’hiver et au vent. Dotée de remparts divisant la vieille citée en plusieurs quartiers (deux Kasbahs, un Mellah, une Médina), elle a gardé le cachet de son passé et posséde le charme d’un site privilégié au bord de l’océan. Essaouira a servi de décor pour plusieurs productions internationales, notamment le célèbre Othello de Orson Welles.
Visite du Mellah : Les juifs attirés par la prospérité du port, s’installaient dans la partie nord de la ville. La majorité de cette population se consacrait au commerce et à l’artisanat.
Visite du marché aux puces, des souks aux enchères, « encens et épices » et des artisans orfèvres dans le travail de la racine de Thuya.
Visite du cimetière juif et le sanctuaire du saint Rabbi Haim Pinto.
17H00 Retour à Marrakech
Dîner et nuit à l'hôtel.
Vendredi 12 Mars 2010

Journée libre à Marrakech

17H00 : Préparation au Shabbat
Prière à la synagogue du Guéliz et dîner dans les familles juives de Marrakech.
Dîner dans les familles juives de Marrakech
Soirée: Quartier libre
Nuit à l’hôtel


Samedi13 Mars 2010
• Prière / Quartier libre
• Déjeuner dans les familles juives de Marrakech / Quartier Libre
• Après-midi : Quartier libre
• Soir Havdala à la Synagogue du Guéliz / Quartier Libre
• Dîner à l’Hôtel et Casino / Soirée libre

Nuit à l’hôtel


Dimanche 14 Mars 2010

Visite à Rabbi David Draà et Demnate
7H00 Départ pour Demante, nous nous arrêtons à Ait Ourir, pour visiter le sanctuaire du saint Rabbi Habibi Mizrahi. Après 20 Km nous traverserons un modeste village, Sidi Rahal où est enterré le saint Rabbi jacob Nahmias ou Moul Elmay, encore quelques kilomètres de là, une petite route nous amènera au sanctuaire du saint Rabbi David Draa Ha levy.

Visite au Saint Rabbi David Halévy Dra' (XIVe-XVe Siècles.) à Moulay Draa 93 Kms au Sud de Marrakech et à 7 Km au Nord de Demnate sur la route du retour vers Marrakech. Le Saint Rabbi David Halevy Draa’ à Moulay Draa, était Rabbin et cabaliste. Il fut enterré dans la région du Drâa et son tombeau est devenu un lieu de pèlerinage attirant Juifs et Musulmans. Il est l’auteur, entre autres, de Séfér hachamayïm (Le livre des cieux); de Séfér hamalkhout (Le livre de la royauté), sur la science des combinaisons des lettres.

Arrivée à Demnate, nous visiterons les traces juives de la ville, le Mellah et le cimetière. Comme tous les quartiers juifs du Maroc, pour y accéder, on passe par un dédale de ruelles étroites et sombres, bordées de maisons en pisé, recouvertes pour certaines de crépi. La plupart des maisons sont hautes deux ou trois étages. Leurs façades sont percées de petites fenêtres grillagées dont les volets intérieurs en bois sont clos. Certaines semblent abandonnées, d’autres sont en ruines…

Après le déjeuner, nous roulerons encore 5 Km pour visiter le pont naturel Imi N’Ifri, et les traces du dinosaure...

Il est situé à 30 Kms au Sud de Taroudant sur la route de Marrakech et à 90 Kms au Sud de Marrakech. Pour y accéder il faut rouler sur 4 Kms de route cahotante. Le Village est à peine à 2 Kms du Saint pour se ravitailler.

Ce Saint compte une population d’environ une dizaine d’âmes réparties entre deux familles gardiennes du lieu.

L’installation de l’eau et « tricinti » (EDF) date de l’an passé.

Jacky Kadoch, président de la communauté israélite de Marrakech et les membres de sa communauté ont réalisé d’importants travaux d’embellissements et de restauration dans ce Saint permettant à une 100 de personnes d’y vivre une semaine pleine pour y péleriner notamment à shavouot en Juin. Le confort est enfin installé.


Ville de Demnate et crédit Photos d’Arrik Delouya



Retour à Marrakech
Diner et nuit à Marrakech


Lundi 15 Mars 2010
Ouarzazate
[www.ouarzazate.com]
6H00 Départ
Nous traverserons le Haut Atlas et atteindrons le col de Tizi N'Tichka, haut de 2260 mètres, il est le plus haut passage routier au Maroc, il relie Marrakech aux régions sahariennes dont Ouarzazate est le carrefour

Visite de la Kasbah Ait Ben Haddou, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, ce village fortifié, constellé de tours crénelées et décorées de motifs en forme de losange, est considéré à juste titre comme l’un des plus beaux du pays. Plusieurs films sont tournés dans ce décor, the diamond of the Nile, Lawrence of Arabia, the mommy, Gladiator, 7 days in Tebet, Babel…Ensuite nous visiterons la Kasbah de Taourirte, ancienne résidence de El Bacha El Glaoui.
Avant la conquête arabe les Juifs étaient majoritaire dans cette région, et contrôlait un royaume basé à Agdez, après leur défaite contre les Idrissides, les berbères ont veillé sur leur protection et leur indépendance…
Ouarzazate, du berbère War-Zazat en tifinagh « sans bruit », en arabe ورزازات, est une ville du sud du Maroc que l'on surnomme aussi la porte du désert, et le chef-lieu de la province du même nom. Située à la rencontre des vallées de l'oued Ouarzazate et de l'oued Dades (issus du Haut Atlas) qui forment l'oued Draa à l'aval de leur confluent, elle est le centre névralgique d'une vaste région du Sud Marocain. Ouarzazate évoque à la fois les contreforts sud du Haut Atlas et la proximité du désert.
Ses innombrables casbahs (ci-contre, la casbah Taourirt) en pisé, des montagnes et plaines arides, des vallées et oasis verdoyants, des palmeraies et des villages de terre rouge ou ocre font le charme de cette région et lui donnent son attrait touristique.
Le symbole de la ville est la kasbah Taourirt qui a appartenu au Pacha El Glaoui, elle aurait été bâtie vers le milieu du XVIIIe siècle. Elle est représentée dans les nouveaux billets de 50 dirhams.
Fondée en 1928 par la puissance coloniale française, elle a longtemps été une ville de garnison. Sur le plan militaire elle a servi de base d'aviation contre la fameuse tribu des Ait Attas qui ont combattu farouchement contre les troupes de Henri de Bournazel, (l'homme au manteau rouge, tué au Maroc en 1933), jusqu'en 1934 où le chef rebelle Assou Oubasslam se rendit aux Français pour éviter le massacre des populations retranchées dans les montagnes.
Aujourd'hui la ville de Ouarzazate est en plein essor sur les plans touristique et cinématographique. Elle est en particulier l'un des sites marocains les plus prisés par les réalisateurs de cinéma. Y ont été ainsi tournés, partiellement ou entièrement : Cent mille dollars au soleil, Lawrence d'arabie, Kundun, Gladiator, Alexandre le Grand, Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre, La Momie, Kingdom of Heaven, Babel, Banzaï etc.
Ouarzazate possède un aéroport international et est accessible par la route depuis Marrakech (4 heures en bus, 3h30 en taxi)
La famille Duvernet originaire d'Arles (France) a été à l'origine de la création d'une coopérative de vin IDIREX-vignoble. Les vignobles ont toujours le label appellation origine contrôlée de "Vins du Maroc".

12H30 Déjeuner à Ouarzazate

14H30 Continuation vers Tinghrir en passant par Skoura et kalaat el Mgouna

Arrivée à Tinghir, nous visiterons l’ancien Mellah sous forme d’ensemble de Ksour et le cimetière juif, considérés comme un des plus anciens au Maroc. C’est dans cette région qu’une Haggadah de Pessah en berbère a été découverte. Nous remontons vers les gorges du Todhra, magnifique dont les parois se resserrent et s’élèvent, de plus en plus abruptes, jusqu’à atteindre 300 m de hauteur… Un spectacle naturel particulièrement spectaculaire. Possible balades alentours et arrêt pour un thé vert dans une des auberges situées dans les gorges. Il est très agréable de remonter la vallée à pieds sur quelques kilomètres.


Diner et nuit à l’Hotel Kenzi à Tinghrir

Mardi 16 Mars 2010

Visite des Gorges du Todgha, lieu de la révélation du Zohar
Direction Goulmima
Départ vers l'est par la belle route qui longe la vallée du Dadès entre l'Atlas et le Saghro. Découverte du village de Skoura (42 km), situé au cœur de sa palmeraie. Une visite du cimetière juif s’impose, c'est là où est enterré le saint vénéré rabbi David Arama zatsal. Après, la fameuse vallée des roses Kalaat M’Gouna, une promenade dans l’oasis, dont la végétation luxuriante met en valeur des casbahs secrètes, est un bonheur.

Option: Excursion à Tillite, ancienne ville Juive. C’est dans cette forteresse où a vécu la fameuse famille Espagnole Pérez, de la fin du quinzième siècle jusqu’au règne de Moulay Ismaël en 1672...

Continuation vers Goulmima qui abrite l’un des plus beaux sites juifs du sud du Maroc

Dîner et nuitée à Goulmima

Visite de Goulmima
Rencontre & Déjeuner organisée par l’association locale Berbère Arraw N'Ghriss (ANG) à Goulmima de Mr Moha Oustouh. (www.goulmima.com)

FAMILLE JUIVE BERBERE (Source @#$%&.net)
Goulima, cette ville comporte environ 20 000 personnes au pied du Moyen-Atlas tout à côté du Petit-Atlas, à 50 Km à peine d’Errachidia et à 80 Km d’Erfoud et de la frontière saharienne. Sa population majoritairement berbère est composée d’intellectuels d’u haut niveau, vivier de ce Maroc heureux, de grandes personnalités dans la hiérarchie des positions, avec 2 cimetières juifs berbères datant de plus de 5 siècles.

20H00 Dîner et nuit à l’Hôtel à Ouazazate


Mercredi 17 Mars 2010

9H00 Ouarzazate – Marrakech
13H00 Déjeuner à Marrakech
Dernière Journée libre
Shopping
Dîner au Restaurant de la Paix de Marrakech Rue Yougoslavie
Nuit à Marrakech



Jeudi 18 Mars 2010
Transfert départ aéroport Menara Marrakech
Selon les horaires de vol, transfert à l'aéroport.
Assistance aux formalités d'enregistrement et envol
Retour sur Paris

Visites en sus à Marrakech
Dar el Donab
[www.mon-maroc.com]

Palais Soleiman
[www.palais-soleiman.com]

Tombeaux des Saadiens
[www.leguidemaroc.com]

La Medersa Ben Youssef
[www.ucam.ac.ma]

Souks de Marrakech
Le plus clair de la journée sera consacré à la visite des souks de Marrakech :
Les souks ont traditionnellement des ruelles étroites, pour se protéger du soleil. Ici, à Marrakech, on a en plus suspendu au dessus des rues des treillages, afin de filtrer la lumière.
Au cœur de la Médina de Marrakech qui a été classée comme patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco en 1985, les souks figurent parmi les meilleurs du Maroc. A l'origine, ces souks étaient divisés en différents secteurs spécifiques bien délimités et dont les noms dépendaient de l'activité économique de chacun, mais avec le temps, cette séparation a disparu.
Les souks sont les véritables poumons économiques de la ville rouge où les artisans utilisent encore dans de nombreux domaines les anciennes techniques.

Souk Semmarine Marrakech était un souk autrefois spécialisé dans la mise en place des fers pour les animaux (demi-cercle de fer placé sous le sabot des animaux comme le cheval, la mule, l’âne…etc.).
Aujourd’hui, c’est un souk où se vendent tous les produits: gâteaux, babouches, fruits secs, djellabas, kaftans, poterie, jouets pour enfants…

Rahba Kdima Marrakech est l’ancien souk. Il est sous forme d’une grande place où les petits commerciaux vendent les produits artisanaux.
Autrefois, « RAHBA KDIMA » était un lieu où se vendaient les esclaves.
Souk Zrabi Marrakech est un souk où on vend spécialement que les tapis marocaines : Rbatia , Beldia, Chelhawia (Berbère) …. Il compte une cinquantaine de vendeurs de tapis de toute sorte.
En effet, la création et le savoir faire des artisans marocains est illustré par les différents motifs artistiques qu’offrent les tapis et par la qualité de la finition des tisseuses marocaines.
Souk des Bijoux Marrakech est un souk des bijoutiers. On vent surtout les « Mdemma » c'est-à-dire les ceintures d’or ou d’argent pour femmes et d'autre bijoux comme les bracelets, boucles d'oreilles. Aujourd’hui, on vend en plus des bijoux des produits d’argent (théières, plateaux …). Au souk des bijoux, on peut apprécier le savoir faire des artisans qui façonnent les métaux précieux pour produire des bijoux de qualité : ceintures, bracelets, colliers, bagues, boucles d’oreilles …


Le Palais d’El Badii fut longtemps considérée comme la merveille du monde Musulman. Edifié par Ahmed Ed Dahbi (le doré) au XVIème, il était remarquable, autant par la richesse des matériaux choisis pour sa construction (or, onyx, …etc.) que pour la qualité du travail des artisans. Au XVIIème siècle , Moulay Ahmed fit détruire ce chef-d’œuvre architectural . Les seuls témoignes subsistants sont une longue muraille où des cigognes encadrent des bassins remplis d’eau. Ce lieu riche d’histoire a été choisi pour abriter chaque année le festival National des Arts Populaires, qui débute le 2ème Vendredi du mois de Juin.

Le Dar Si Said – ou maison de Monsieur Said – a été transformée en musée. Les « Maallems » enseignent et perpétuent une tradition artisanale aussi riche que séculaire. Grosse demeure splendide qui renferme un musée marocain (plutôt Berbère) où tapis, bijoux, armes d’époques se côtoient.
Très belle demeure ancienne, transformée en musée d'art.

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 07 janvier 2010 : 21:39

Suite


Collaboration :

1 l’Association parisienne “Permanences du Judaïsme Marocain“.
Contact: Arrik Delouya, Président et fondateur - Originaire de Marrakech.
Sa vocation est de faire connaître l’immense richesse du judaïsme marocain tel que patrimoine vivant, résistant et persistant, de le rendre accessible la lecture de thèses devenues ouvrages de références, en assurer la traduction en différentes langues, restaurer les sites qui ont été marqués par l’histoire, organiser des symposiums, conférences et séminaires de façon itinérante, ré - éditer tous les ouvrages de références épuisés et qui sont le plus demandés, lancer à travers le monde des spectacles dignes de cette culture et de cet héritage. Enfin, elle se propose également de promouvoir ses multiples aspects: communauté, société, art, éducation, savoir, judaïsme spécifique ancien et judaïté contemporaine…à travers des groupes de réflexion et des ”think tanks”, des actions de sauvetage du patrimoine, une collectio d’ouvrages, des synthèses de films, face à l’érosion et l’oublie de l’histoire. « Là où l’histoire pourrait s’effacer, l’homme se doit de raviver sa mémoire presque mouvante devant nos yeux «.

2 “Zohar, l'Association Israélienne pour la Préservation, la Diffusion & le Rayonnement du Judaïsme Marocain”.
Contact: Danielle Abitbol Membre du Bureau et co-fondatrice - Originaire de Marrakech.
Cette association souhaite contribuer par l’écriture et les actions sur le terrain au rétablissement du souvenir, à l’entretien de la mémoire du judaïsme marocain.. Derrière les ces traces et présences d’apports spécifique de Tétouan à Ouarzazate en sillonnant Demnate, Marrakech, Essaouira-Mogador, Kelaa el Mgouna, Ouarzazate, Tinghrir, Goulmima, Errachidia, Erfoud pour revenir vers Fès et Meknes; nous passons par les traces tangibles et intangibles de la Mémoire qui vont élargir le champ de la recherche du judaïsme marocain et de ses apports à une identité bien solide et fortement ancrée dans cette communauté. Enfin, la vocation de Zohar est aussi de transmettre cet héritage aux nouvelles générations juives du Maroc et d‘ailleurs ainsi qu’à nos amis musulmans du Maroc comme une gageure puisuqe la présence deux fois millénaire des Juifs au Maroc ne figure pas dans les annales du Maroc. Tout doit être protégé et à perpétuer.

3 Ephraïm Riveline est directeur à l’Université Paris 8 & Professeur des universités (PR) - UFR 5 : Langues, Littératures et Civilisations Etrangères / Langues Etrangères Appliquées – Discipline : Langues et littératures arabes, chinoises, japonaises, hébraïques - Etudes Juives et Hébraïques. Il est enfin responsable de l’Equipe d’accueil doctoral & Equipe (Unité) de recherche EA 2303. Il encadre des Masters avec mention « Etudes Juives & hébraïques » dont un 2° Master en Sciences Humaines et Sociales et des doctorats. Quelques uns de ces anciens étudiants, nommés enseignants d'hébreu dans les Universités d'Agadir, Fès, Meknès, Marrakech, Oujda, Rabat, le Caire, Kenitra, Beni Mellal, Jérusalem, Tel-Aviv, Los Angeles, continuent à collaborer, au sein des établissements de leur pays d'origine, aux activités de l'équipe. Ephraïm Riveline, membre co-fondateur dee Permanences du Judaïsme Marocain et membre de son comité d’Honneur a donné son aval à Arrik Delouya pour apporter son tutorat, son aide logistique et son concours à l’Association parisienne Permanences du Judaïsme Marocain.

4 Le CRJM / Centre de Recherche sur les Juifs du Maroc (Research on Moroccan Jewry), créé en 1994 à Paris, s'est fixé pour but essentiel de développer la connaissance et l'étude de l'histoire des Juifs du Maroc, une histoire trois fois millénaire qui remonte à la destruction du premier temple de Jérusalem et qui a été façonnée et ballottée au gré des grands événements qui ont secoué le monde juif, le monde arabo-musulman et l'Europe chrétienne. Tout cela avec le concours de spécialistes de toutes nationalités et de toutes disciplines: historiens, linguistes, ethnologues, anthropologues, musicologues, spécialistes de littérature rabbinique, économistes, etc.

DEMANDE EN COURS
5 Le Groupe de Recherches et d’Etudes sur le Judaïsme Marocain (GREJM) Coordinateur : Jamaâ Baida. Le GREJM a été fondé en 1997 au sein de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Rabat, à l’initiative de six chercheurs. Il s’agissait pour cette équipe de mettre en valeur la diversité culturelle, historique et linguistique du Maroc en se consacrant à des études sur le judaïsme marocain, composante essentielle du patrimoine marocain jusqu’alors peu explorée par la recherche académique nationale. Dès 1999, le GREJM a lancé, avec l’appui du Centre de Recherche sur les Juifs du Maroc (CRJM), un programme portant sur la vie des Juifs du Maroc à partir des écrits de Fuqaha-s afin de mieux cerner les divers aspects des conditions sociales de cette communauté et de ses relations avec la communauté musulmane (situation juridique, dhimma, relations avec le pouvoir central et local, vie communautaire et regards croisés…). Ce programme a donné lieu à plusieurs tables rondes, ainsi qu’à l’édition annotée et critique de plusieurs manuscrits.

6 La Casa de Sefarad - Casa de la Memoria de Cordoue et de Séville en Espagne est un projet sur la mémoire. C’est aussi un projet culturel d’initiative privée sur la culture, l’histoire et la tradition judéo-espagnole (sépharade). Ce projet, à travers une collection unique en Espagne et une série d’activités culturelles (Danses, Flamenco, Musique, Commémoration de fêtes juives, Colloques), vise à conserver et à faire connaître le riche et large héritage de la tradition sépharade.
La Casa de Sefarad se structure autour d’un espace composé de 5 salles d’expositions rappelant sous forme narrative l’histoire et la réalité de la communauté judéo-aespagnole-sépharade. Les 5 salles présentent une collection unique d’éléments et d’objets provenant des différents lieux de la Méditerranée où se sont installées et ont vécu les communautés de la Diaspora Sépharade (Fès, Tétouan, Oran, Tunis, Alexandrie, Esmina, Salonique, Rhodes, Istambul...)

7 L'Association Amazigh Berbère Arraw N'Ghriss (ANG) - Goulmima
L'Association Arraw N'Ghriss (ANG) basée à Goulmima à 50 Kms d'Errachidia aui coeur de l’Atlas est une appellation amazigh (Berbère) signifiant les enfants de Ghriss désignant toute une vallée qui longe un oued du même nom du Sud-Est du Maroc. Elle relève administrativement de la province d'Errachidia (ou Tafilalet). ANG est composée essentiellement de cadres supérieurs exerçant ou ayant exercé en dehors de la province mais désireux de participer au développement de leur contrée. Le but de l'association est de contribuer au développement économique, social et culturel de la région. Elle mène depuis sa création en 2007 des actions sociales au profit des jeunes élèves des différentes écoles de la région par la distribution de cartables et de manuels. Elle alimente aussi en médicaments une petite pharmacie au profit des malades vraiment nécessiteux de l'hôpital local. Elle réalise des petits équipements comme l'installation de sanitaires et des toilettes dans les écoles qui en sont dépourvues etc.. Toutes ces aides sont obtenues auprès d'organismes, de sociétés et de bienfaiteurs particuliers dont ses adhérents. Elle organise également des actions de sensibilisation de la population dans les domaines sanitaires, culturels et autres. L'un des domaines où elle s'active avec beaucoup de dynamisme, dans le respect des lois et règlements en vigueur est la défense et la promotion de la culture et de l'identité amazigh (berbère). La valorisation de cette culture et de cette mémoire plusieurs fois millénaire ne peut se concevoir sans mettre en exergue sa composante juive qui, malgré les temps, les politiques et les religions, persiste dans les chants,les coutumes, les termes,la vénération de saints communs etc.. Les souvenirs sont encore vivaces mais risquent de disparaître à jamais si les efforts ne sont pas conjugués de part et d'autre pour la recherche, la sauvegarde de cette mémoire judéo-berbère, son écriture et pourquoi pas son enseignement. Tout cet axe qui va du sud-est du Maroc jusqu'à Marrakech sur un parcours de plus de 600 km longeant le Haut-Atlas est un ancien berceau de cette culture. On ne citera que les principaux bastions comme Erfoud, Errachidia (ex-Ksar-es souk), Rich, Goulmima, Tinejdad, Tinghir, Boumalne Dadès, Ourzazate, Tichka jusqu'à Marrakech. Plus au sud, l'Anti-Atlas reste également un réservoir riche de cette mémoire.Historiquement, toutes ces vallées du sud du Maroc abritaient une importante communauté juive de culture et de langue berbère. Il s'agit en allant de l'est vers l'ouest des vallées de Ziz, de Ghriss, de Ferkla, du Todrha, du Dadès, Du Draa etc.. L'ANG est en contact avec l'association "Permanences du Judaïsme Marocain" avec laquelle elle a tissé des relations privilégiées en vue de nouer des relations d'amitié, de collaboration et de partenariat dans le but de faire revivre cette mémoire. Elle souhaiterait vivement engager un dialogue plus concret en vue de contribuer concrètement à la sauvegarde de ce patrimoine. Elle propose de piloter une visite des lieux et une rencontre avec les cadres de l’APJM dans l'objectif de prendre conscience de la réalité de la problématique et de réfléchir ensemble à des propositions concrètes dans ce domaine. Il s'agit entre autres de retrouver jusqu'en Israël les fils et els filles des anciennes familles ayant habité ces vallées et dont les ancêtres sont inhumés ici, de lancer des recherches et d'entreprendre des études universitaires en la matière, de réaliser des petit projets socio-économiques au profits des populations locales démunies en souvenir de cette coexistence amicale et pacifique qui régnait entre les deux communautés. Parmi leurs leaders, Ali Ouidani, ancien banquier d’Agadir, Hamid N'has Hadou et Moha Oustouh. Ce dernier est ingénieur agronome en chef âgé de 59 ans avec une longue expérience dans le développement Moha Oustouh est membre actif de l'ANG. Il est ami avec Dr Arrik Delouya depuis 1986. Ils ont travaillé tous deux ensemble dans la préparation de projets humanitaires et d'échange de formation entre le "Centre Pérès pour la Paix" et le Maroc (Formation et Perfectionnement d’Ingénieurs et de Techniciens Agronomes Marocains en Israël et au Maroc entre autres) etc..

DEMANDE EN COURS
8 MarocOhra d’Izza Genini
Réalisatrice franco-marocaine
Née à Casablanca en 1942 dans une famille juive marocaine, Izza Genini vit à Paris depuis 1960. Après des études de lettres et de langues étrangères à la Sorbonne et à l’Ecole des Langues Orientales, elle se consacre de1966 à 1970 aux relations extérieures des Festivals de Tours et d’Annecy. “Mes films sont comme une bouteille à la mer “... suivant mon inspiration.Elle est la première femme marocaine à avoir réaliser un film documentaire, mais elle est également une femme de profondeur humaine, elle a ce pouvoir magique d’être au pluriel culturel. Elle nous honore par d’importantes rencontres multiples. Cette Grande Dame vit au quotidien ‘la passion des origines’..
De 1970 à 1986 : Directrice de la salle de projection Club 70. À partir de 1973, elle a fait la promotion du cinéma marocain en France (grâce à la société Sogeav). En 1987, elle est devenue la première documentariste du Maroc. Izza Genini a tourné plusieurs documentaires sur le Maroc, en particulier sur le patrimoine musicale marocain : Retrouver Ouled Moumen (1994), Concerto pour 13 voix et Voix du Maroc (1995), Pour le plaisir des yeux... et La route du cédrat, le fruit de la Splendeur (1997), Tambours Battant (1999), Cyberstories (2001)...
Elle est fondatrice d’OHRA, élargit son éventail de documents sur le Maroc: source rare et précieuse d’informations dans bien des domaines, cet éventail présente des films, des diaporamas.. réalisés à diverses époques par des spécialistes de la culture marocaine. Une première série de 6 films tournés en 16 mm couleurs dans les années soixante-soixante-dix, avec des difficultés et contraintes techniques à peine imaginables aujourd’hui. Récemment numérisés et désormais disponibles en DVD (format MPEG2), ces témoignages uniques sont désormais sauvés de l’oubli. OHRA est heureuse d’annoncer la parution du CD de la bande sonore originale du film «NÛBA d’0R et de LUMIERE», (Editions Buda Musique/Universal),

9 Créations Mosaïques - Échanges Culturels en Méditerranée Paris-Tinghrir
L’esprit de l’association vise une meilleure compréhension entre les cultures pour favoriser un dialogue à travers la Méditerranée, par des actions pédagogiques et des créations intellectuelles ou artistiques.
Un film sur les juifs de Tinghir (article paru sur l’économiste) Article paru sur l’économiste (édition du 11 septembre rubrique culture).
« Echos du Mellah à Tineghir », c’est le titre d’un documentaire sur lequel travaille activement Kamal Hachkar, 32 ans, et qui porte sur l’histoire de Tineghir, sa ville natale, et en particulier sur la présence juive dans cette région. « Mes parents ont immigré en France quand j’avais à peine six mois et mon père a travaillé comme ouvrier dans des centrales nucléaires, un peu partout en France », raconte-t-il.
Aujourd’hui, Kamal enseigne l’histoire dans un lycée en région parisienne, après avoir effectué des études à la Sorbonne à Paris. « J’ai présenté une maîtrise sur la dynastie des Adarissa car je me suis toujours intéressé à mon pays, à son histoire, à mes origines. Chaque année, je me rends à Tineghir pour voir mes grands-parents qui y habitent encore », confie-t-il. Après quelques recherches sur l’histoire de Tineghir, le jeune historien a découvert que cette région comptait par le passé une forte communauté juive, qui vivait en total harmonie aux côtés des Marocains.
C’est alors qu’il a décidé de réaliser un documentaire sur cette communauté et les raisons de son départ précipité, car aujourd’hui, il ne reste aucun juif à Tineghir. Ils sont tous partis en 1964. Et cette partie importante de l’histoire de la ville risque de tomber dans l’oubli.
Nombreux témoignages nostalgiques :
« Les juifs et les berbères ont vécu dans une coexistence pacifique extraordinaire pendant plus de 2.000 ans et aujourd’hui, c’est le vide total. Les seules traces sont celles des morts, qui reposent dans deux cimetières de la ville. La synagogue est devenue une maison d’habitation. L’école de l’alliance israélite ouverte en 1950 est devenue une banque », témoigne le jeune professeur.
Ce dernier, passionné, a interrogé plusieurs personnes sur leurs souvenirs. Ses grands-parents en particulier lui ont raconté des histoires et des anecdotes sur le passé, avec beaucoup de nostalgie et de regrets… Kamal Hachkar a également recueilli de nombreux témoignages de nostalgie en Israël, où il s’est rendu à la rencontre des juifs de Tineghir. « J’avais envie de comprendre les raisons de leur exil, de leur arrachement à leur terre ».
Il a rencontré aussi des personnalités, parmi lesquelles Simon Levy, secrétaire général de la Fondation du patrimoine culturel judéo-marocain et directeur du Musée du judaïsme marocain.
Le film sera prêt dans quelques mois
Son avancement dépendra des financements que l’historien pourra collecter. Il a déjà bouclé 30 heures de tournage. Comme il le rappelle, « l’histoire du Maroc est composée d’identités multiples. Et ces diversités constituent un atout pour combattre le fanatisme et l’intolérance ».
Kamal Hachkar préside aussi l’association « Créations Mosaïques », qui vise à développer les échanges culturels en Méditerranée. Il est membre de l’association « Parler en paix », où l’on apprend à parler l’arabe et l’hébreu.
Nadia Belkhayat


10 Les amis de la Communauté Israélite de Marrakech

Composition de cette population Juive: 135 âmes juives vivant encore à ce jour à Marrakech. 50 % de la population a plus de 70 ans. 10 % de la population est démunie et sans ressources, elle est entretenue par la Communauté Juive. 30 % de la population vit dans des conditions socio-économiques plutôt modestes. Enfin, 60 % de la population appartient à une catégorie socio-professionnelle ayant une bonne qualité de vie.

Fondée en 1062 par Youssef Ibn Tachfin, Marrakech resta longtemps interdite aux Juifs, qui continuaient à vivre à Aghmat-Ourika, à 40 Km au Sud-Est de la ville. Ils étaient autorisés à y pénétrer le jour pour leurs affaires personnelles et commerciales, mais ne pouvaient y passer la nuit. Avec l'avènement d'une nouvelle dynastie au Maroc, celle des Chérifs Sâdiens, Marrakech était devenue la Capitale de l'Empire. . Elle reçut un nombre de réfugiés Juifs d'Espagne et de Portugal, des anciens marranes de la péninsule Ibérique, des Iles Canaries et même des lointaines Antilles. Tout ce monde s'était installé dans deux quartiers différents, les Beldiyyin (Juifs autochtones, en hébreu Tochabim), continuant de vivre par petits groupes épars au milieu des Musulmans. Puis, il semble que Mégorachim (Expulsés d'Espagne) et Beldiyyin se soient pour la plupart groupés dans un seul quartier, celui de Mouassine. " Le quartier des Juifs , nous dit Marmol, était autrefois au milieu de la ville, en un lieu où il y a plus de trois mille maisons ", soit quinze mille personnes, d'après l'estimation faite par Diego de Torrès.


Note d’opportunité du Colloque du Mercredi
10 Mars 2010 de Marrakech

Pour mémoire (synthèse d’Arrik)
Même si l'origine des premiers Juifs du Maroc reste obscure, le Judaïsme d'Occident Musulman puise ses propres racines dans un passé où, historiquement, ces Juifs sont le premier peuple non - berbère (Haïm Zafrani) vivant encore au Maghreb. Ce judaïsme est aussi le produit du terroir marocain où il a vécu pendant ces centaines d’années passées.

La communauté juive marocaine est l'une des plus importantes du monde arabe et les travaux de Daniel Schroeter et Yossi Chetrit en même temps que d’autres nombreux témoignages historiques attestent de la présence des juifs au Maroc bien avant l'occupation romaine. nous avons recueilli des preuves tangibles remontant au 17° siècle d’une Communauté Juive pré - romaine établie à IIigh vers 1620 venant d'Ifrane (l'Anti - Atlas sur demande du Roi d'Iligh.…) « …La population Juive y est apparue comme « un élément indispensable à l'activité commerciale à longue distance menée par la « Maison d'lligh. L'exode général des Israélites en 1958 et leur absence totale du « Tazerwalt rendent difficile une information directe sur l'histoire de ce commerce. La « découverte du cimetière Juif d'Iligh ouvre quelques voies intéressantes à la « connaissance de ce peuplement. Les pierres tombales Juives donnent une série « d'informations importantes : nom de famille, sexe, date précise de décès ; 332 « tombes ont pu être dénombrées. La première est datée de 1751 et la dernière de 1955. Le cimetière d'lligh conserve donc la mémoire des inhumateurs des deux « derniers siècles : 1800 : Peste et 1869 :
Choléra. Enfin, 1945 : Typhus etc. Les « prénoms lus sur les tombes ressemblent à ceux des autres régions du Maroc « (noms bibliques et arabes). Les Juifs d'Iligh ont été affectés par les mouvements et « les migrations qui ont touché le Maroc. La langue parlée est l'arabe dans une « région pleinement berbèrophone. .… » In. : Schroeter Daniel J. , Arrif A. & Van der Wuster H. : La Maison d'Iligh et l'histoire sociale du Tazerwalt. Casablanca, Ed. Seller, 1984. BG/R. Science Religieuse - Hagiographie - Histoire - Ethnologie – Structure Économique.

A propos de la présence de cette communauté au Maroc, on trouve plusieurs recherches qui expliquent les facteurs qui ont façonné la physionomie de villes marocaines et entre autre du IX° au XI° siècle la physionomie démographique de la Communauté juive de Fès : l'immigration
(arrivée massive des juifs d'Espagne, vivement encouragée par les Idrissides) ; l'exil (déportation des juifs sous les Zirides pour habiter le fort d'Achir en Algérie) ; et les persécutions (instabilité constante de la ville sous le gouvernement des Zirides et mouvement anti-Juif). Ben-Sasson Menahem. In. : Mouvements de population et perceptions d'identité : Fès sous les Idrissides et les Zirides

Les “Toshabim” dont la présence deux fois millénaire étaient les juifs autochtones installés dans ces Gorges tandis que les juifs expulsés d'Andalousie en 1492 étaient connus sous le nom de “Mégorachim”, les dissidents, n’auraient pas dépassé la périphérie de Marrakech (Moulay Ighy, Zarkten…bien avant Ouarzazate.

Ces derniers importèrent leur culture raffinée au Maroc et formèrent de nombreux intellectuels
(juristes, talmudistes…) tels que Isaac Cohen Al Fassi, Maïmonide… )

Les juifs furent de tous temps bien intégrés aussi bien par les populations pré-islamiques que par les différents sultans du Maroc. Le quartier juif « Mellah » étaient d'ailleurs le plus souvent construit près du palais royal d'où le sultan assurait la protection de la communauté. C’est ce que nous rencontrons dans l’Atlas tout au long de ce périple qui vient compléter les nombreux précédents.
« Il y a 40 ou 50 ans, bien peu de temps au regard de l'histoire, d'Aqqa à Debdou, du « cœur du Haut - Atlas, Tamgrout, le Todgha, lieu de la révélation du Zohar jusqu'à « Marrakech, Taroundant, le versant sud de l´Atlas, tourné vers le Sahara, prenant ses couleurs du désert : reliefs ocre et rouges entaillés de larges rivières alimentées chaque printemps par la fonte des neiges. Miracle de l´eau, l´homme s´est installé, et des jardins merveilleux entourent de véritables châteaux de terre aux couleurs des montagnes. Univers minéral et petits paradis où l´accueil et l´hospitalité berbères ne font jamais défaut (rajouté sur Google).

Fès cité glorieuse de la spiritualité juive, sans oublier Salé, « Séfrou, petite ville du Moyen - Atlas (Sud-Est de Fès), surnommée la petite « Jérusalem, et les interrogations des Juifs marocains partagés entre le rêve d’une « terre promise et le souvenir d’un paradis perdu, partout des Communautés Juives « assuraient la tradition renouvelée de foyers d'une culture fortement originale. » SLOUSCH Nahum : In. : Les Juifs de Debdou. Paris, Revue du Monde Musulman .Vol. 22, N°2, 1913, pp. 221-269,

Ils étaient Installés au Maroc bien avant la conquête arabe ont connu une population dépassant les 300 000 âmes en 1945. Alors que pendant plus de deux mille ans ils ont fait preuve de cohabitation et de patience, leurs différents départs en vagues après 1948 (date de la création de l’Etat d’Israël) ont connu
• le choc culturel et social du protectorat français
• la politique antijuive de l'Etat Français de Vichy au Maghreb entre 1940-1943 : ses précédents, son application et ses effets, la vague antisémite qui a suivi en Afrique du Nord dans les années quarante, faisant subir aux Juifs Maghrébins l'une des tragédies les plus sanglantes de leur histoire (Michel Abitbol)
• L’indépendance du Maroc
• le facteur colonial viciant les relations entre Juifs et Musulmans biaisant par là-même les structures socio - politiques du Maroc. Ces détériorations vont se multiplier jusqu’en 1967 après la Guerre des 6 jours au Moyen-Orient.

Aucune seule âme ne vit aujourd’hui au Sud après la ville de Marrakech ou dans l’Atlas. Ils étaient pourtant les trois quarts de cette communauté à vivre dans l’Atlas lors du dernier recensement après la seconde guerre mondiale.

De nos jours, les juifs marocains vivent essentiellement dans les grandes villes du Maroc et leur
Communauté est très active tant du point de vue économique que culturel. Ils sont très attachés à leurs institutions le Rabbinat, les associations culturelles, de bienfaisance, sportives…, les cercles, les établissements éducatifs: Ittihad, Ozar Hatorah-Neve Shalom, Habad... Tout reste encore à protéger et à perpétuer: Les coutumes et les codes religieux, les prescriptions juridiques issues de Castille, les relations Judéo - musulmanes, les nouvelles questions identitaires et les problèmes transculturels inhérents à l’émigration, la diversité et les richesses du patrimoine culturel sous ses multiples aspects

Il est important de signaler à cet égard l’intérêt singulier porté par les historiens marocains, soucieux de réécrire l’histoire du Maroc, aux communautés juives marocaines après le départ du Maroc de celles-ci. Au sein des Facultés des lettres et sciences humaines des Universités Mohammed V de Rabat, Fès - Saïs, Oujda, Agadir, Marrakech et d’autres villes du Royaume, une centaine de chercheurs ont consacré leurs travaux et préparent actuellement des thèses de doctorat sur les Juifs du Maroc, et d’autres marocains enseignent dans les universités marocaines les disciplines suivantes : L’Hébreu, Langues sémitiques, Grammaire comparée, Religions comparées, Hébreu moderne, Grammaire et pratique de la langue, La littérature hébraïque moderne, La littérature hébraïque ancienne, La pensée religieuse à travers des textes hébraïques, Introduction à l’histoire du proche orient antique, Judaïsme en Afrique du nord, Etudes chamito-sémitiques, Lexicographie hébraïque, Religion comparée, Introduction à l’étude de la Thora, Introduction au christianisme, Les sectes et les groupes religieux, La pensée islamique…, avec le souci de retrouver et de mieux exploiter des sources bibliographiques (publiées et manuscrites) marocaines, en arabe, en judéo - arabe et en hébreu.

Notre deuxième constat est fondé sur la multiplicité de créations nouvelles d’associations pour protéger ce patrimoine mais aussi pour faire évoluer la coexistence pacifique judéo-musulmane à partir de l’exemple du Maroc. Deux bonnes raisons pour légitimer le lancement de ces Journées Internationales.
Nous sommes heureux de faire associer à ce colloque notre ami Robert Assaraf que nous connaissons au travers de ses ouvrages comme un “passeur de mémoire” soucieux de préserver le souvenir de sa communauté d’origine, le judaïsme marocain. Contre vents et marées, en allant parfois à l’encontre de modes passagères, il a inlassablement œuvré pour mieux faire connaître ce monde qui faillit être englouti par les tempêtes tumultueuses de l’histoire. La mémoire de notre Judaïsme Marocain perdue d’abord puis gardée en éveil est reconstruite.


Dr. Arrik Delouya
Sociologue chercheur
Président des Permanences du Judaïsme Marocain - Paris
Fondateur de l'Association Israélienne Zohar pour la Préservation, la Diffusion & le Rayonnement du Judaïsme Marocain
זוהר - העמותה לשימור ולהפצת מורשת יהדות מרוקו
E-mail: arrik.delouya@wanadoo.fr

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: sophie (IP enregistrè)
Date: 08 janvier 2010 : 01:01

Hello Arrick

Passe bien le bonjour à ton épouse et à ton fils, il doit etre grand à présent, marié ou pas encore ?

mon mari se joint à moi pour te présenter nos meilleurs voeux pour cette nouvelle année

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: lionel (IP enregistrè)
Date: 08 janvier 2010 : 02:16

Ah Sophie, tu es une amie de mon grand copain Arrik ?!

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 08 janvier 2010 : 02:28

ashkoun entina ?
Who are you my pretty maid ?

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 11 janvier 2010 : 14:31

1° Partie de ce Périple


L’Association "Permanences du Judaïsme Marocain" APJM de Paris présente
son 2° périple identitaire dans le Sud Marocain du 7 au 18 Mars 2010
et ses 2° Journées Internationales du Judaïsme Marocain le 10 Mars 2010

Calèche quartier Hivernage Marrakech Cigogne (mur du cimetière juif de Marrakech)
Crédit Photos Arrik Delouya


Colloque International à Marrakech 2° Edition
Palm Plaza Hotel & SPA Marrakech 40000
Zone hôtelière d’Agdal Phone: +212 524 38 87 00
hotelpalmplaza@menara.ma ; [www.hotelpalmplaza.com]

du Mercredi 10 Mars 2010 de 10H00 à 13H30 & de 15H00 à 16H55
Avec la participation exceptionnelle du Dr. Richard Prasquier
président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF)

Avec le tutorat du Prof. Ephraïm Riveline de l’Université de Paris 8
Thème: Continuité et / ou Discontinuité du Judaïsme Marocain ? »
Afin d’aboutir en conclusions à une réponse satisfaisante à la question cardinale :
« La Coexistence pacifique Judéo-Musulmane est -elle possible à partir de l’exemple du Maroc ?

Table Ronde de 16H55 à 17H50

20H00 Dîner de Gala offert par le CRJM
Palm Plaza Hotel & SPA Marrakech 40000 Zone hôtelière d’Agdal Phone: +212 524 38 87 00
en présence de nos amis juifs et musulmans de Marrakech, Orchestre Andalou
Sous le Haut Patronage du CRJM / Centre International de Recherche sur le Judaïsme Marocain



Contact Scientifique: Dr. Arrik Delouya GSM: +33 6 77 16 13 55 E-mail: arrik.delouya@wanadoo.fr
Agence & Réservations: Dr. Hassan Majdi Traces Berbères Culture & Aventure-Gueliz, Marrakech
E-mail: info@morocco-jewish-travel.com SkypeName: benboubker63 GSM: +212 661 18 46 48

Palm Plaza Hotel & SPA Marrakech
hotelpalmplaza@menara.ma ; [www.hotelpalmplaza.com]
Zone hôtelière d’Agdal – 40000 Marrakech
Phone: +212 524 38 87 00


Palm Plaza Hôtel & SPA Marrakech 5 Etoiles situé dans le nouveau quartier touristique de Marrakech, bâti face aux somptueux jardins de l’Agdal et des cimes enneigés du Haut Atlas, à proximité de la place Jamaâ El Fna, de la médina, de l’aéroport et de la gare, le Palm Plaza hôtel & Spa Marrakech est un espace luxueux de paix et de volupté. Dans son cadre merveilleux, le Palm Plaza hôtel & Spa Marrakech garantie un bien être et une détente absolue.

Contact Scientifique: Dr. Arrik Delouya GSM: +33 6 77 16 13 55 E-mail: arrik.delouya@wanadoo.fr
Agence & Réservations: Dr. Hassan Majdi Traces Berbères Culture & Aventure-Gueliz, Marrakech
E-mail: info@morocco-jewish-travel.com SkypeName: benboubker63 GSM: +212 661 18 46 48


L’Association "Permanences du Judaïsme Marocain" APJM de Paris présente
son 2° périple identitaire dans le Sud Marocain du 7 au 18 Mars 2010
et ses 2° Journées Internationales du Judaïsme Marocain le 10 Mars 2010



Dimanche 7 Mars 2010 : Marrakech
Accueil à l’aéroport
Après installation à l’hôtel:
• Visite d’orientation de l’ancienne ville impériale
• Le Jardin de Marorelle Fondation Yves Saint-Laurent
• Visite des Jardins de la Menara et des Jardins d’Agdal
• Visite des Remparts Remparts de Marrakech
• Visite de Jamâa Lafna
• Dîner
• Nuitée à Marrakech



Lundi 8 Mars : Visite culturelle guidée
• Vers 7H00: Prière du matin à la plus vieille synagogue « Slat el Azama » au Mellah
• Après le petit déjeuner servi sur place dans le patio de la synagogue (Shfenjs avec Thé à la menthe):
• Visite du cimetière juif et du Mellah
• Visite du Palais de la Bahia
Déjeuner dans un des restaurants de l’ancienne ville
• Visite Galerie Khalid
• Visite du Souk
• Le soir, Dîner spectacle au Borj Bladi Restaurant Cacher Fantasia
• Nuitée à Marrakech



Mardi 9 Mars 2010 : Excursion à Oukaimden
Après le petit déjeuner
• Départ vers Oukaimeden et sa station de ski à une altitude comprise entre 2.600 m et 3.270 m, elle est en fait la plus haute station de ski en Afrique.
• Déjeuner dans un restaurant local, puis départ à la vallée d’Ourika.
• Visite du sanctuaire de Rabbi Shlomoh Bel Hans
• Retour à Marrakech en fin d’après midi
• Dîner chez Robert et Michèle Assaraf dans leur résidence de la Palmeraie.
• Nuitée à à Marrakech







Mercredi 10 Mars 2010 : Jour du Colloque International à Marrakech 2° Edition

Palm Plaza Hotel & SPA Marrakech 40000
Zone hôtelière d’Agdal Phone: +212 524 38 87 00
[www.hotelpalmplaza.com]

de 09H30 à 13H15 & de 15H00 à 17H45

Avec la participation exceptionnelle du Dr. Richard Prasquier
président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF)

Et avec le tutorat du Prof. Ephraïm Riveline de l’Université de Paris 8
Thème: Continuité et / ou Discontinuité du Judaïsme Marocain ? »
Afin d’aboutir en conclusions à une réponse satisfaisante à la question cardinale :
« La Coexistence pacifique Judéo-Musulmane est -elle possible à partir de l’exemple du Maroc ?

Table Ronde de 17H00 à 17H45

20H00 Dîner de Gala offert par le CRJM
Palm Plaza Hotel & SPA Marrakech 40000 Zone hôtelière d’Agdal Phone: +212 524 38 87 00
en présence de nos amis juifs et musulmans de Marrakech, Orchestre Andalou
Sous le Haut Patronage du CRJM / Centre International de Recherche sur le Judaïsme Marocain

• 09H30 Colloque International de Marrakech
• 11H15 à 11H35 Pause café-thé à la menthe
• 11H35 à 13H15 Colloque International de Marrakech
• 13H15 - 15H00 Déjeuner à l’Hôtel
• 15H00 à 17H45 Colloque et Table Ronde / Conclusions

Avec la participation effective des Particuliers, Associations, Organisations &
des Centres de Recherche:
• L’Association "Permanences du Judaïsme Marocain APJM" - Paris
• Zohar, l'Association Israélienne pour la Préservation, la Diffusion
& le Rayonnement du Judaïsme Marocain
• Le Département d´Etudes Hébraïques de l´Université Paris 8
• Le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF)
• La Casa de Sefarad - Casa de la Memoria de Cordoba en Espagne
• CRJM / Centre de Recherches sur les Juifs du Maroc - Paris
• Revue Brit du Judaïsme Marocain
• MarocOhra d’Izza Genini
• L'Association Amazigh Berbère Arraw N'Ghriss (ANG) - Goulmima
• Créations Mosaïques - Échanges Culturels en Méditerranée Paris-Tinghrir
• Les amis de la Communauté Israélite de Marrakech
• Centre Maayan, CJL de Paris - la communauté juive libérale d'Ile-de-France et Nitsa
• Le Magazine Français L’Arche - Paris


Nuitée à Marrakech

Jeudi 11 Mars 2010 : Excursion à Essaouira (Mogador)
Après le petit déjeuner
• Départ vers Essaouira
• Visite des attractivités touristiques et culturelles de la ville restaurée (Cimetière juif, Mausolée Haim Pinto….)
• Déjeuner poisson dans un restaurant au bord de la mer
Retour à Marrakech
• Dîner à Marrakech
• Nuitée à Marrakech



Vendredi 12 Mars 2010 : Journée libre à Marrakech
• Quartier libre
• Déjeuner à l’hôtel
• 17H00: Préparation au Shabbat
• 19H00 Prière à la synagogue du Guéliz et dîner chez les familles juives de Marrakech.
• Dîner dans les familles juives de Marrakech
• Soirée: Quartier libre
• Nuitée à Marrakech



Samedi 13 Mars 2010 : Journée libre à Marrakech
• Prière / Quartier libre
• Déjeuner dans les familles juives de Marrakech / Quartier Libre
• Après-midi : Quartier libre
• Soir Havdala à la Synagogue du Guéliz / Quartier Libre
• Dîner à l’Hôtel et Casino / Soirée libre
• Nuitée à Marrakech



Dimanche 14 Mars 2010: Excursion à Demnate et Rabbi Dawi Draâ
• Petit déjeuner
• Départ matinal vers Demnate
• Visite de la ville, Mellah, Cimetière, pont naturel, traces du dinosaure
• Déjeuner chez l’habitant à Demnate
• Visite du sanctuaire de Rabbi David Draâ à 25 Km de Demnate
• 18H00 Retour à Marrakech
• Une promenade en calèche à Marrakech
• Dîner
• Nuitée à Marrakech






Lundi 15 Mars 2010: Marrakech - Ouarzazate
• Petit déjeuner
• Départ matinal vers Ouarzazate en passant par le plus haut passage routier “Tizi N’Tichka” à 2260 m
• Visite de la Kasbah Ait Ben Haddou
Après le déjeuner à Ouarzazate:
• Visite de la Kasbah Taourirte
• Visite de l’ancienne Medina
• Check-in
• Dîner
• Nuitée à l’hôtel à Ouarzazate



Mardi 16 Mars 2010: Excursion à Goulmima
Après le petit déjeuner matinal,
• 6H30 Départ vers Goulmima en passant par Skoura, Kalaat M’Gouna, Boumalen et Tinghir : Visite des sites naturels et culturels de la région
• 13H00 Déjeuner à Goulmina et rencontre avec les membres de l’association locale ANG : l’Association Arraw N'Ghriss appellation amazigh (Berbère) signifiant les enfants de Ghriss désignant toute une vallée qui longe un oued du même nom du Sud-Est du Maroc.
• 17H45 - 20H00 Retour à Ouarzazate
• Diner à Ouazazate
• Nuitée à Ouarzazate



Mercredi 17 Mars 2010: Ouarzazate – Marrakech
• Départ matinal vers Marrakech
• Dernière Journée à Marrakech libre – Shopping
• Dîner au Restaurant de la Paix de Marrakech Rue Yougoslavie
• Nuitée à Marrakech



Jeudi 18 Mars 2010 Marrakech Départ / Retour vers Paris
• Transfert départ aéroport Menara Marrakech
• Selon les horaires de vol, transfert à l'aéroport.
• Assistance aux formalités d'enregistrement et envol
• Retour sur Paris








Programme du Périple de l’Association & du Colloque

Dimanche 7 Mars 2010 au matin
• Depart à 07H55 - 10H00 Paris Orly Sud – Marrakech Menara Terminal 1 RAM
Accueil à l’aéroport par Jacky Kadoch et Hassan Majdi
• 11H00 Arrivée & installation à l’hôtel
• » - Check in en Demi-Pension Marrakech
• 12H00 Visite Visite d’orientation de l’ancienne ville impériale, riche d’un glorieux passé,
la ville de Marrakech possède la beauté d’un endroit que le temps aurait décidé de protéger à jamais. Cette ville comptait une population d’environ 120 000 habitants en 1945 parmi laquelle 35 000 Juifs. Une visite guidée & panoramique de Marrakech par ses grandes artères sera effectuée, histoire de se mettre d’emblée dans l’ambiance de cette ville mythique & envoûtante ! Un avant-goût de l’escapade qui débute. Marrakech (en arabe : marrākiš, connue sous le nom de « perle du sud » ou « porte du sud » et de « ville rouge » ou « ville ocre », est une ville du Maroc dans les collines du sud-ouest des montagnes de l'Atlas. Distance: La distance entre Casablanca et Marrakech est de 245 km La ville a été fondée en 1062 par Youssef Ibn Tachfin, premier roi de la dynastie des Almoravides. Dans le passé, le Maroc était connu en orient sous le nom de Marrakech, cette appellation est d'ailleurs toujours en cours en Iran, le nom Maroc provient lui même de la déformation de la prononciation espagnole de Marrakech : Marruecos. Sa médina est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO Marrakech compte environ 1 million (recensement 2004) d'habitants répartis sur une superficie de 6,2 km². La densité atteint les 350 habitants à l’hectare. C'est la 4ème plus grande ville du Maroc après Casablanca, Rabat et Fès. Les distances entre certaines villes sont plutôt grandes
La ville est divisée en deux parties distinctes : la médina ou ville historique (10 kilomètres d'enceinte) et la ville nouvelle dont les quartiers principaux s'appellent : Guéliz et Hivernage. Le Guéliz constitue aujourd'hui le centre ville commercial. Il fut fondé par les Français lors du protectorat. Le quartier de l'Hivernage concentre de nombreux complexes hôteliers. Depuis quelques années, la ville s'agrandit en périphérie notamment à l'Ouest avec l'apparition de nouveaux quartiers résidentiels comme pour la région de Targa ou l'extension de l'avenue
• 12H30 Le Jardin de Marorelle Fondation Yves Saint-Laurent
[www.jardinmajorelle.com]
Jacques Majorelle naît en 1886 à Nancy (France). En 1919 il s'installe à Marrakech pour poursuivre sa carrière d'artiste peintre, où il acquiert un terrain qui allait devenir le jardin Majorelle. Dès 1947 il ouvre les portes de son jardin au public. A la suite d'un accident de voiture, il rentre en France, où il meurt en 1962. En 1980 Pierre Bergé et Yves Saint Laurent rachètent le jardin et le restaurent. Au cœur du tumulte de la vie urbaine de Marrakech, le jardin Majorelle offre sa fraîcheur et sa tranquillité aux visiteurs.

Les contrastes, les couleurs, les jeux de lumière semblent sortis d'un des tableaux de Jacques Majorelle. Il était un des plus importants collectionneurs de plantes de son époque, et c'est dans cet esprit que s'agrandit de jour en jour la flore du jardin. Des plantes des cinq continents sont exposées dans un cadre féerique. Ce qui fut l'atelier de Jacques Majorelle, lieu d'inspiration et de recueillement, abrite aujourd'hui la magnifique collection d'art Islamique de Pierre Bergé et Yves Saint Laurent. L'originalité de ces lieux réside dans la combinaison d'une végétation luxuriante et des éléments architecturaux alliant sobriété et esthétique traditionnelle marocaine. La puissance du bleu Majorelle participe à l'impression de fraîcheur et de quiétude.


• 14H15 Le Bassin de la Ménara
[www.mackoo.com]
Ce bassin est symbole de Marrakech au même titre que le Minaret de la Koutoubia. Cette oliveraie d'une centaine d'hectares est un lieu où il fait bon se promener. Le grand bassin creusé en son centre permet l’irrigation des jardins par un système très élaboré de kettaras (canalisations souterraines) et reflète un élégant pavillon Saadien à toiture pyramidale, construit en 1870, et qui abritait les rendez-vous galants des sultans. Selon la légende, l'un d'eux avait coutume, dès les premières lueurs du jour, de jeter à l'eau sa compagne de la nuit. Le rez-de-chaussée de ce bâtiment possède un magnifique plafond de cèdre peint. Sur les murs sont exposés de remarquables tapis net des ceintures berbères. Servant d'abord de bassin d'irrigation, le plan d'eau central, tout comme celui des Jardins de l'Agdal , était aussi destiné à l'apprentissage, et à l'entraînement des soldats de l'armée Almohade pour les préparer à la traversée de la Méditerranée vers Al-Andalus.

• 15H30 Visite des Remparts Remparts de Marrakech
[www.hello-marrakech.com]
Percé par près d’une vingtaine de portes monumentales, permettant l’accès exclusif des tribus selon les directions menant à la ville en protégeant la médina des envahisseurs.

Mosquée la Koutoubia Marrakech
[www.harryson.net]
Elle fut édifiée au XIème siècle par Yacoub El Mansour pour donner un lieu de culte à la casbah . Elle porte aussi le nom de mosquée des libraires. Jadis des libraires tenaient boutiques autour d’elle . construite à la même époque que « la Giralda » de Séville et « la Tour Hassan » de Rabat, elle est un authentique chef-d’œuvre de l’art Hispano Mauresque . Son Minaret s’élance à plus de 60 m. Plus loin , et à travers la porte « Bab Agnaou » un étroit couleur , adjacent à la Mosquée El Mansour , donne accès à l’entrée de tombeaux Saadiens . Longtemps emmurés, ces splendides mausolées bâtis au XVIème siècle furent découverts en 1917. Pas très loin des tombeaux Saadiens, par une porte au fond d’un enclos, vous accédez au Méchouar. Ce lieu était choisi, aux XVIIIème et XIXème siècle par les différents sultans, pour donner audience à leurs sujets et aux divers représentants des pays d’Europe.
Le Minaret de la Koutoubia : (Accès interdit aux non-musulmans)
La mosquée Koutoubia doit son nom aux "kutubiyin" ou libraires, qui aux XIIème et XIIIème siècles venaient vendre leurs marchandises sur le parvis de la mosquée. Le minaret, achevé sous le règne du sultan Yacoub el-Mansour (XIIème siècle), est considéré comme un chef d'œuvre de l'art hispano- mauresque. Les proportions harmonieuses et la richesse ornementale des panneaux décoratifs des différentes faces de l'édifice font la fierté des Marrakchis. Dominant la ville et ses environs du haut de ses 70 mètres, le minaret, symbole de la ville, est aussi un excellent point de repère pour ceux qui viendraient à s'égarer...

• 16H00 Galerie d’Art de Khalid El Gharib - Antiquités et Pièces de Collection
[www.ilovemarrakesh.com]
Khalid El Garib Près des restos Darmajana et Darmoha 14 Rue Dar el Bacha Medina Marrakech Maroc Tél: + 212 24 44 24 10 Fax: + 212 24 39 12 09 GSM: + 212 61 18 12 21
E-mails: kh-artgallery@menara.ma
Khalid El Gharib, est né à Fès. Il a grandi entre potiers, bijoutiers et orfèvres de la médina de Fès, travaillant à l’âge de 7 ans pour un marchand qui vendait des céramiques, des bijoux et des tapis. Il en a fait son métier. Il est aujourd’hui antiquaire à Marrakech, attaché à mettre de la chair sur un “imaginaire bâti à partir des souvenirs d’enfance de la présence de la communauté juive de Fès”. Il est collectionneur et antiquaire de la plus grande Gallerie d’objets d’Art de Marrakech, chaque objet qu’il présent exalte les souvenirs de la vie imbriquée des musulmans et juifs du Maroc. il échange ses souvenirs par l’intermédiaire d’objets de la vie quotidienne. Pour lui ce sont des pans de mémoire partagés entre Marocains de confessions musulmane et juive. Il veut, aussi, partager sa passion celle de sauvegarder la mémoire commune d'un Maroc pluriel où juifs et musulmans vivaient en communion dans la vie et dans l'art.

A travers ce livre d'art et de paroles, il invite le lecteur à partager l'aventure de ses collections (textiles, céramiques, bijoux, peintures et dessins) qui retracent la richesse culturelle et artistique du Maroc.

• 18H00 Visite de la Place Jamaa El Fna
[www.mackoo.com]
Les deux voisines la Koutoubia et la place Jemâa el Fna sont la fierté de la ville de Marrakech. Se sont les deux lieux les plus visités de Marrakech, en fait, aucun touriste ne peut quitter Marrakech sans visiter ces deux lieux historiques.
Des dizaines de millions de visiteurs de toute nationalité ainsi que les Marocains en ont fait un lieu de balade et de divertissement. « Jemâa el fna » signifie « assemblée des défunts » servait dans le passé lieu d’exécutions des criminels. Tout le monde pouvait venir voir les têtes exposées sur les murs en signe d’exemple.
Aujourd’hui c’est un lieu de spectacles et de loisirs : conteurs, acrobates « oulad hmad amouss » , danseurs, chanteurs, musiciens de toutes les régions du Maroc « ahouach, gnaoua…etc », charmeurs de serpents et dresseurs de singes. Les adolescents suivent avec attention les combats de boxes improvisés, des femmes réalisent des tatouages au henné. Les Guerrabes « vendeurs d’eau », les arracheurs de dents et les charlatans suscitent également un grand intérêt.

A Jemâa el Fna, on trouve aussi des restaurants mobiles proposant des variétés de plats marocains « couscous, pastilla, tanjia, harira, cervelles, petits tajines, … ». La place jemâa el fna est entourée par de nombreux cafés à terrasses ou l’on peut admirer les spectacles de la place, la beauté de l’ancien medina ainsi que le coucher de soleil.

• 19H30 Retour Hôtel
• 20H30 Dîner spectacle et musique andalouse au restaurant oriental de l’hôtel
• Nuitée à l’hôtel Kenzi Farah

Lundi 8 Mars 2010
• 7H00 – 8H00 Prière du matin à la plus vieille synagogue « Slat el Azama » au Mellah
• 8H00 – 9H00 Petit déjeuner local traditionnel sur place dans le patio de la synagogue et Shfenjs avec Thé à la menthe
• 9H30 Visite du cimetière juif et du Mellah
Au cimetière juif de Marrakech repose le grand Rabbin Haïm Pinto. Nous traverserons le Mellah pour accéder au cimetière qui abrite les tombeaux de Rabbi Hanania Ha-Cohen, le Lion de Marrakech et Rabbi Pinhas Cohen. Moshé Ben Attar et Itzhak Delouya décédé en 1711 à l’intérieur de l’unique mausolée couleur ocre.
Les plus vieilles tombes déchiffrées datent de 1775, soit une dizaine d'années après la création de la ville. Daniel Schroeter a dénombré dans ce vieux cimetière 2400 tombes, dont 632 portent une date : 31 sont antérieures à 1844 et 601 vont de 1844 à 1899.
A deux pas du palais la Bahia, le Mellah, créé un siècle après celui de Fès, en 1558, le mellah de Marrakech a abrité, jusqu’au milieu du 20e, plus de 35 000 juifs, il ne reste plus de cette époque révolue qu’une petites communauté de 135 âmes et 5 synagogues dont 3 sont actives : Le Temple Beth El au Guéliz ferné en semaine et ouvertt uniquement le shabbat et els jours de fête , Slat Laazama au cœur du Mellah vieille de la fin du XVI° Siècle construite par la famille Meït et Itzahk Delouya du Village de Loja en Andalousie. Cette synagogues est ouverte 7 J / 7 . Et enfin, Slat Rabbi Pinhas Ha Cohen, ouverte deux fois par mois. Les 2 non actives sont : Slat El Fassiyinne et Slat Youssef Bittoune.
Le Mellah de Marrakech (de Joseph Dadia)
[www.marrakech-cityguide.com]

Avant Marrakech-la-Rouge-sur-l'Oued-Tensift, ses palmiers et ses murailles, son beau ciel azuré et son horizon aux cimes éternellement enneigées, sa place Djemaâ-El-Fna et sa Koutoubia, ses souks, ses jardins, ses palais et sa kasbah, il y avait Aghmat et Tasghimout, où la présence juive, comme en terre marocaine, remonte à des temps immémoriaux.

Aghmat a eu son époque de splendeur et elle fut la résidence des rois des Mas'mouda, avant d'être détruite au XI° Siècle par les Almoravides.

Les Juifs de Marrakech, à cause du scandale provoqué par une musulmane qui accusait faussement un Juif de l'avoir maltraitée, quittèrent le Mouassine, pour s'installer près de Bab Aghmat, afin qu'ils fussent séparés des Muslmans, en un quartier fermé de tous côtés de muraille, sans avoir qu'une porte qui va à la ville, et une autre petite qui répond à leur cimetière, et dans cette enceinte sont bâties plusieurs maisons et synagogues.

Le Mellah de Marrakech fut fondé en 1557 (pour la tradition orale 1577 / 5317). C'est le Sultan Moulay Abd Allah Al Ghalib Billah qui les réunit tous dans le Mellah, qui existe encore de nos jours sous le nom de Hay Salam (habité par des Musulmans), à proximité de la Qasbah et du Palais Royal. En ces temps là, le Mellah était un beau quartier avec de belles maisons et des jardins, un quartier vaste et agréable, où les marchands chrétiens n'obtenaient même pas l'autorisation de s'établir. Mais tous les Agents et Ambassadeurs des Princes étrangers pouvaient y habiter. D'après la tradition, rapportée par José Benech, le Grand Rabbin de la Communauté emmura dans la porte de la nouvelle Cité un parchemin sur lequel il avait écrit une prière.
Le Mellah de Marrakech fut jusqu'en 1936 le plus important du Maroc, avec une population juive de 50 307 habitants au 1° Mars 1947.

Le Mellah est un quadrilatère de 18 ha avec fondouks, synagogues et rues commerçantes. Il s'étire en deux longues rues coupées de quelques transversales. Vers la fin du xix° Siècle, les deux extrémités du Mellah englobèrent vers l'Ouest un ancien terrain vague, sur lequel a été édifié le Mellah Djedid, jouxtant l'arcade de vénéré Saint Rabbi Mordekhaï Ben Attar, et vers l'Est, le jardin potager de Djnan-El-Afia (pour une grande partie devint la quartier de la Bhira), dans le voisinage du Cimetière antique.

En 1935, le Mellah déborda et absorba les Touareg, Qsibt Nhas, le quartier de l'Arst-El-Maâch, celui de la Bahia et poussa ses quartiers jusqu'en Médina. Un pas de plus et les familles aisées s'installèrent dans le quartier européen du Guéliz "
C’est ce Mellah de Marrakech vidé aujourd’hui de ses juifs et se transformant en maisons Riads somptueuses qui est en mutation. La mémoire de ses habitants ayant atteint le pic des 50 307 habitants en 1947 a été complètement emportée en Israël, en France, au Canada, et dans d’autres pays d’immigration. Il ne reste que 175 âmes juives à ce jour à Marrakech et nous avons le nouveau devoir de mémoire de les interviewer pour aligner leurs sentiments et leurs derniers souvenirs racontés.

…Le Mellah de Marrakech Maroc visité par un voyageur britannique lors de la Révolution Française (1789) : Hommage à la beauté des femmes Juive de Maroc ". Bourg-la-Reine (Fance), Trait d'Union - Association des Juifs de Marrakech : 112, Boulevard du Maréchal-Joffre 92340 Bourg-la-Reine, Premier Volume, Numéro Spécial, N°16, Mai 1993, p. 111 pour reprendre le texte de Joseph Dadia :

" Le 14 Septembre 1789, William Lemprière, médecin anglais débarqua sur la terre "de Maroc" pour soigner le fils de l'Empereur Muley Absulem. Son périple donna naissance à un long carnet de voyage, publié en 1990 par Sylvie Messinger, éditrice à Paris 6°, 24, Rue de l'Abbé Grégoire, dans la Collection "les Pas de Mercure", sous le titre "Voyage dans l'Empire de Maroc et au Royaume de Fez" (avec le sous-titre : un médecin anglais pénètre dans le Harem). Je crois bon de signaler cet ouvrage en raison de ses renseignements précieux sur l'Empire de Maroc de la fin du 18° Siècle et sur les Juifs de cette époque : Tanger, Asilah, Larache, Salé, Rabat (où les Juifs sont nombreux), Casablanca (Eh oui ! Ses melons délicieux, rivière qui donna son nom à la ville), Fédala, Azemmour (j'eus la visite d'un Juif vêtu à l'européenne), Safi, (je logeais dans une maison Juive), Essaouira, Agadir, et bien sûr Meknès, Fès…Sur le Mont Atlas, les Juifs ont bâti quelques villages. Taroundant et Maroc (Marrakech) occupent une place importante dans l'ouvrage. A Taroundant, la juiverie est un misérable faubourg à un quart de lieu de la ville : la maison où j'allais occuper une chambre bien sale, bien étroite et sans fenêtre, appartenait au juif le plus considérable de Taroundant." Lemprière arriva à Maroc le 8 Décembre 1789 : "Je m'établis dans le quartier des Juifs, où je trouvais un assez bon logement…Les craintes que j'éprouvais dans une situation aussi critique n'étaient adoucies que par le plaisir que je trouvais dans mon nouvel établissement. J'étais logé chez des gens honnêtes; leur maison était spacieuse, bien éclairée et dans un quartier retiré".

• 11H45 Visite du Palais de la Bahia
[www.jpdzisiak.be]
Le palais de la belle date d'environ 1880. Il a été construit pour le grand vizir Ahmed ben Moussa (nommé Ba Ahmed) dans un quartier connu aujourd’hui sous le nom de « Riad Zitoun Jdid ». Il comporte 150 pièces et sa construction a duré 7 années. Le palais est d'un seul niveau, son premier propriétaire était impotent et ne pouvait monter des escaliers.
Le palais BAHIA comporte deux grands jardins, le premier est réalisé par Si Moussa et le deuxième vers 1880 par son fils Ba Hmad un vizir, ministre qui a assuré la régence des souverains Moulay Hassan et Abdelaziz. Il était le véritable maître du Maroc entre 1894 et 1900. Le palais est un chef d’œuvre de l'art marocain.
Le bâtiment, presque uniquement en rez-de-chaussée avec un seul appartement au premier étage le menzeh, s'étend ainsi sur huit hectares.

Le palais BAHIA comporte les éléments suivants :
• Un petit riyad : un jardin intérieur sur lequel s’ouvrent des salles et des niches. C’est là
que Ba Hmad recevait les gens du gouvernement dans la grande salle du conseil au plafond peint et ajouré. C’est là également que furent aménagés, plus tard, les bureaux du maréchal Lyautey.
• La petite cour : Quatre chambres s’ouvrant sur une cour à ciel ouvert entièrement
carrelée de marbre et de zellidj (carreaux de céramique) constituaient les appartements privés de Ba Hmad ; elles ont été transformées au temps de Lyautey en chambre des officiers.
• La grande cour de marbre dite «Cour d’honneur»: C’est une immense cour (50 m x 30 m)
à ciel ouvert, dallée de marbre et de zellidj entourée d’une galerie aux colonnes en bois découpé, sur laquelle s’ouvre une imposante salle de réception dite Salle de conseil, la plus grande du palais (20 m x 8 m) et dont le plafond peint est d’une grande beauté.
• Le grand riyad :C’est la partie la plus ancienne du palais que fit édifier le père de Ba
Hmad, Si Moussa, achevée en 1866-1867 et réaménagée par la suite. Ce riyad se distingue, en plus du jardin, par ses deux salles et ses deux niches à la décoration raffinée.
• L’appartement privé : Deux salles et deux niches donnent sur un espace couvert d’un
plafond peint, éclairé par des panneaux de plâtre sculpté et finement ajouré.

• Déjeuner à l’hotel
• 15H00 Tour au Guéliz en calèche
[www.hello-marrakech.com]
L’enceinte de la médina de Marrakech se développe sur une longueur d’environ 10 kilomètres. Elle fût construite au 12ème siècle puis agrandie à l’époque almohade et sous les saâdiens. Les restaurateurs successifs ont toujours utilisé la même technique : pisé d’argile et de chaux, d’une grande solidité.

• 17H30 Visite de la Place de Jamaa el Fna. Continuation par la Medersa Ben Youssef et la
Koubba Almoravide, puis la place Jemaa el Fna, cœur vivant de la ville, connue dans le monde entier pour son animation perpétuelle. Le souk des teinturiers, du cuir en passant par celui des épices….

• 0H00 Dïner - spectacle au Borj Bladi Restaurant Cacher Fantasia Chez Viviane Israel- Bittonn Web Site: www.Borjbladi.ma
[www.terremaroc.com]

Nuitée à l’hôtel de Marrakech


Mardi 9 Mars 2010:

Visite Oukaimdem (Haute Atlas). A moins d’une heure et à 70 Km au sud-est de la ville ocre Marrakech on découvrira Oukaïmedem à une altitude comprise entre 2.600 m et 3.270 m qui est en fait est la plus haute station de ski en Afrique, relevant de la province d’El Haouz dans le Haut-Atlas en passant par Tahannaoute et Sidi Farès. Un havre de fraîcheur ! Les villages autour sont bâtis à flanc de montagne. « Ouka » comme on dit à Marrakech a ses 80 km des pistes, cela depuis les années 1930 lorsqu’on montait à dos de mulet pendant plus de 7 heures depuis Asni. Petit domaine skiable et sublime avec uniquement 6 téléskis, 2 télésièges et 3 pistes noires, 8 rouges, 4 bleus et 3 vertes. Continuation vers la station de ski Oukaimeden à une altitude comprise entre 2.600 m et 3.270 m, il est en fait la plus haute station de ski en Afrique. Un havre de fraîcheur! Les villages autour sont bâtis à flanc de montagne…

Déjeuner dans restaurant local ou dans une auberge dominant la rivière et face aux sommets enneigés de l'Atlas.

Excursion à Ourika
Après le petit déjeuner, départ vers la vallée de l’Ourika, une belle vallée de l'Atlas, offrant de magnifiques points de vue sur des villages berbères accrochés aux versants des sommets, sur la rivière Ourika serpentant entre les vergers, les champs et les jardins. Arrêt à Aghbalou pour visiter l’ancien sanctuaire du saint berbère R’bi Shlomo Bel Henss.
Visite de la Vallée de l’Ourika sur 10 km d'une rivière est située à 30 km de Marrakech essentiellement peuplée de berbères et s'engouffre progressivement dans le Haut Atlas marocain. Setti-Fatma est le dernier douar accessible par la route goudronnée, ce petit village est le départ de nombreuses excursions dans les montagnes avoisinantes. La randonnée la plus prisée et la plus facile consiste à monter le long d'un torrent de montagne afin de découvrir 7 cascades. La Safranière de l'Ourika est une ferme qui a la particularité de produire du Safran. Sa visite est particulièrement intéressante de fin octobre à mi-novembre lors de la récolte de cette épice fort prisée. Cette Vallée abrite un Saint Juif très important Rabbi Shlomo Belhenss.

Cette riante vallée est un but de promenade et un lieu de repos depuis longtemps apprécié des habitants de Marrakech. D’abord ample et faisant une large place aux vergers et aux cultures maraîchères, la vallée s’encaisse après Arhbalou. Le pointement des hauts sommets s’inscrit entre des versant rougeâtres où s’accrochent hardiment les villages et leurs terrasses de cultures. L’eau limpide et abondante de l’Ourika courant sur les rochers, se faufile entre de petites prairies dont l’herbe reste verte même en plein été.

Retour à Marrakech en fin d’après midi

Réception de nos amis marocains pour le Colloque du lendemain

Dîner au fameux restaurant de poisson Peurto Banus ou chez Robert et Michèle Assaraf dans leur résidence de la Palmeraie.

Nuitée à l’hôtel de Marrakech
























Mercredi 10 Mars 2010 :

Jour du Colloque

• 10H00 Colloque International de Marrakech
• 11H30 à 11H45 Pause café-thé à la menthe
• 11H45 à 13H15 Colloque International de Marrakech
• 13H15 - 15H00 Déjeuner à l’Hôtel
• 15H00 à 17H30 Colloque et Table Ronde / Conclusions

Avec la participation effective des Associations, Organisations & des Centres de Recherche:
• L’Association "Permanences du Judaïsme Marocain APJM" - Paris
• Zohar, l'Association Israélienne pour la Préservation, la Diffusion
& le Rayonnement du Judaïsme Marocain
• Le Département d´Etudes Hébraïques de l´Université Paris 8
• Le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF)
• La Casa de Sefarad - Casa de la Memoria de Cordoba en Espagne
• CRJM / Centre de Recherches sur les Juifs du Maroc - Paris
• Revue Brit du Judaïsme Marocain
• MarocOhra d’Izza Genini
• L'Association Amazigh Berbère Arraw N'Ghriss (ANG) - Goulmima
• Créations Mosaïques - Échanges Culturels en Méditerranée Paris-Tinghrir
• La Communauté Israélite de Marrakech
• Centre Maayan, CJL de Paris - la communauté juive libérale d'Ile-de-France et Nitsa
• Le Magazine Français L’Arche - Paris


Participants aux communications et débats:
Certains chercheurs n’ont pas encore donné leur accord. Cette liste n’est pas définitive.
Arrik Delouya Paris - Ephraim Riveline Paris - Robert Assaraf Paris - Jamaa Baida Rabat - Mohamed Mezzine Fès - Mohammed Hatmi Fès - Hanane Hatmi Fès - Khalid Chegraoui Rabat - Sebastian de la Obra Cordoba - Rosana de Aza Cordoba - Jaime Sanchez Casa Cordoba –
Khalid El Gharib Marrakech - Hassan Majdi Marrakech - Jacky Kadoch Marrakech -
Hassan Khalaff Demnate - Saïd Gafaïti Fès - Said Sayagh Montpellier - Sabrina El Maalem Meknes - Françoise Atlan Marrakech - Lamrini El Mamoun Marrakech - Abdellkrim Boufarra Oujda - Et les membres de l’Association des Permanences du Judaïsme Marocain dont notamment les membres, les amis et autres chercheurs et toute la communauté Israéliete de Marrakech

• 20H00 Dîner de Gala
en présence de la communauté Israélite de Marrakech, Orchestre Andalou

Jeudi 11 Mars 2010

Excursion à Essaouira –Mogador
[www.essaouira-mogador.com]

8H00 Départ vers Essaouira, ancienne forteresse portugaise. Cette ville réputée pour ses négociants et son artisanat. Au 18 ème siècle, le sultan alaouite Mohamed Ben Abdallah demanda à d'influentes familles juives marocaines de promouvoir le commerce international du port d'Essaouira. Les juifs attirés par la prospérité du port, s’installaient dans la partie nord de la ville. La majorité de cette population se consacrait au commerce et à l’artisanat…
Nous partirons à la découverte du cimetière juif où repose le grand Rabbin Haïm Pinto. Les plus vieilles tombes déchiffrées datent de 1775, soit une dizaine d'années après la création de la ville. Daniel Schroeter a dénombré dans ce vieux cimetière 2400 tombes, dont 632 portent une date : 31 sont antérieures à 1844 et 601 vont de 1844 à 1899.
Après un déjeuner poisson dans un restauranttypique, nous visiterons le quartier juif El Mellah qui était un des plus importants d’Essaouira vers les années 50, cette ville comptait de 17000 juifs et de 10.000 musulmans. Après nous visiterons la maison qu’habitait Haïm Pinto. Deux synagogues anciennes seront bientôt rénovées : “Slat Rabbi Haïm Pinto and Slat Attias”.

L’une des citées les plus attachantes de la cote atlantique, la ville s’étend sur une presqu’ île étroite et basse, dont le rivage est largement exposé aux fortes marées d’hiver et au vent. Dotée de remparts divisant la vieille citée en plusieurs quartiers (deux Kasbahs, un Mellah, une Médina), elle a gardé le cachet de son passé et posséde le charme d’un site privilégié au bord de l’océan. Essaouira a servi de décor pour plusieurs productions internationales, notamment le célèbre Othello de Orson Welles.
Visite du Mellah : Les juifs attirés par la prospérité du port, s’installaient dans la partie nord de la ville. La majorité de cette population se consacrait au commerce et à l’artisanat.
Visite du marché aux puces, des souks aux enchères, « encens et épices » et des artisans orfèvres dans le travail de la racine de Thuya.
Visite du cimetière juif et le sanctuaire du saint Rabbi Haim Pinto.
17H00 Retour à Marrakech
Dîner et nuit à l'hôtel.
Vendredi 12 Mars 2010

Journée libre à Marrakech

17H00 : Préparation au Shabbat
Prière à la synagogue du Guéliz et dîner dans les familles juives de Marrakech.
Dîner dans les familles juives de Marrakech
Soirée: Quartier libre
Nuit à l’hôtel


Samedi13 Mars 2010
• Prière / Quartier libre
• Déjeuner dans les familles juives de Marrakech / Quartier Libre
• Après-midi : Quartier libre
• Soir Havdala à la Synagogue du Guéliz / Quartier Libre
• Dîner à l’Hôtel et Casino / Soirée libre

Nuit à l’hôtel
Dimanche 14 Mars 2010

Visite à Rabbi David Draà et Demnate
7H00 Départ pour Demante, nous nous arrêtons à Ait Ourir, pour visiter le sanctuaire du saint Rabbi Habibi Mizrahi. Après 20 Km nous traverserons un modeste village, Sidi Rahal où est enterré le saint Rabbi jacob Nahmias ou Moul Elmay, encore quelques kilomètres de là, une petite route nous amènera au sanctuaire du saint Rabbi David Draa Ha levy.

Visite au Saint Rabbi David Halévy Dra' (XIVe-XVe Siècles.) à Moulay Draa 93 Kms au Sud de Marrakech et à 7 Km au Nord de Demnate sur la route du retour vers Marrakech. Le Saint Rabbi David Halevy Draa’ à Moulay Draa, était Rabbin et cabaliste. Il fut enterré dans la région du Drâa et son tombeau est devenu un lieu de pèlerinage attirant Juifs et Musulmans. Il est l’auteur, entre autres, de Séfér hachamayïm (Le livre des cieux); de Séfér hamalkhout (Le livre de la royauté), sur la science des combinaisons des lettres.

Arrivée à Demnate, nous visiterons les traces juives de la ville, le Mellah et le cimetière. Comme tous les quartiers juifs du Maroc, pour y accéder, on passe par un dédale de ruelles étroites et sombres, bordées de maisons en pisé, recouvertes pour certaines de crépi. La plupart des maisons sont hautes deux ou trois étages. Leurs façades sont percées de petites fenêtres grillagées dont les volets intérieurs en bois sont clos. Certaines semblent abandonnées, d’autres sont en ruines…

Après le déjeuner, nous roulerons encore 5 Km pour visiter le pont naturel Imi N’Ifri, et les traces du dinosaure...

Il est situé à 30 Kms au Sud de Taroudant sur la route de Marrakech et à 90 Kms au Sud de Marrakech. Pour y accéder il faut rouler sur 4 Kms de route cahotante. Le Village est à peine à 2 Kms du Saint pour se ravitailler.

Ce Saint compte une population d’environ une dizaine d’âmes réparties entre deux familles gardiennes du lieu.

L’installation de l’eau et « tricinti » (EDF) date de l’an passé.

Jacky Kadoch, président de la communauté israélite de Marrakech et les membres de sa communauté ont réalisé d’importants travaux d’embellissements et de restauration dans ce Saint permettant à une 100 de personnes d’y vivre une semaine pleine pour y péleriner notamment à shavouot en Juin. Le confort est enfin installé.


Ville de Demnate et crédit Photos d’Arrik Delouya



Retour à Marrakech
Diner et nuit à Marrakech


Lundi 15 Mars 2010

Ouarzazate
[www.ouarzazate.com]
6H00 Départ
Nous traverserons le Haut Atlas et atteindrons le col de Tizi N'Tichka, haut de 2260 mètres, il est le plus haut passage routier au Maroc, il relie Marrakech aux régions sahariennes dont Ouarzazate est le carrefour

Visite de la Kasbah Ait Ben Haddou, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, ce village fortifié, constellé de tours crénelées et décorées de motifs en forme de losange, est considéré à juste titre comme l’un des plus beaux du pays. Plusieurs films sont tournés dans ce décor, the diamond of the Nile, Lawrence of Arabia, the mommy, Gladiator, 7 days in Tebet, Babel…Ensuite nous visiterons la Kasbah de Taourirte, ancienne résidence de El Bacha El Glaoui.
Avant la conquête arabe les Juifs étaient majoritaire dans cette région, et contrôlait un royaume basé à Agdez, après leur défaite contre les Idrissides, les berbères ont veillé sur leur protection et leur indépendance…
Ouarzazate, du berbère War-Zazat en tifinagh « sans bruit », en arabe ورزازات, est une ville du sud du Maroc que l'on surnomme aussi la porte du désert, et le chef-lieu de la province du même nom. Située à la rencontre des vallées de l'oued Ouarzazate et de l'oued Dades (issus du Haut Atlas) qui forment l'oued Draa à l'aval de leur confluent, elle est le centre névralgique d'une vaste région du Sud Marocain. Ouarzazate évoque à la fois les contreforts sud du Haut Atlas et la proximité du désert.
Ses innombrables casbahs (ci-contre, la casbah Taourirt) en pisé, des montagnes et plaines arides, des vallées et oasis verdoyants, des palmeraies et des villages de terre rouge ou ocre font le charme de cette région et lui donnent son attrait touristique.
Le symbole de la ville est la kasbah Taourirt qui a appartenu au Pacha El Glaoui, elle aurait été bâtie vers le milieu du XVIIIe siècle. Elle est représentée dans les nouveaux billets de 50 dirhams.
Fondée en 1928 par la puissance coloniale française, elle a longtemps été une ville de garnison. Sur le plan militaire elle a servi de base d'aviation contre la fameuse tribu des Ait Attas qui ont combattu farouchement contre les troupes de Henri de Bournazel, (l'homme au manteau rouge, tué au Maroc en 1933), jusqu'en 1934 où le chef rebelle Assou Oubasslam se rendit aux Français pour éviter le massacre des populations retranchées dans les montagnes.
Aujourd'hui la ville de Ouarzazate est en plein essor sur les plans touristique et cinématographique. Elle est en particulier l'un des sites marocains les plus prisés par les réalisateurs de cinéma. Y ont été ainsi tournés, partiellement ou entièrement : Cent mille dollars au soleil, Lawrence d'arabie, Kundun, Gladiator, Alexandre le Grand, Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre, La Momie, Kingdom of Heaven, Babel, Banzaï etc.
Ouarzazate possède un aéroport international et est accessible par la route depuis Marrakech (4 heures en bus, 3h30 en taxi)
La famille Duvernet originaire d'Arles (France) a été à l'origine de la création d'une coopérative de vin IDIREX-vignoble. Les vignobles ont toujours le label appellation origine contrôlée de "Vins du Maroc".

12H30 Déjeuner à Ouarzazate

14H30 Continuation vers Tinghrir en passant par Skoura et kalaat el Mgouna

Arrivée à Tinghir, nous visiterons l’ancien Mellah sous forme d’ensemble de Ksour et le cimetière juif, considérés comme un des plus anciens au Maroc. C’est dans cette région qu’une Haggadah de Pessah en berbère a été découverte. Nous remontons vers les gorges du Todhra, magnifique dont les parois se resserrent et s’élèvent, de plus en plus abruptes, jusqu’à atteindre 300 m de hauteur… Un spectacle naturel particulièrement spectaculaire. Possible balades alentours et arrêt pour un thé vert dans une des auberges situées dans les gorges. Il est très agréable de remonter la vallée à pieds sur quelques kilomètres.


Diner et nuit à l’Hotel Kenzi à Tinghrir

Mardi 16 Mars 2010

Visite des Gorges du Todgha, lieu de la révélation du Zohar

Direction Goulmima

Départ vers l'est par la belle route qui longe la vallée du Dadès entre l'Atlas et le Saghro. Découverte du village de Skoura (42 km), situé au cœur de sa palmeraie. Une visite du cimetière juif s’impose, c'est là où est enterré le saint vénéré rabbi David Arama zatsal. Après, la fameuse vallée des roses Kalaat M’Gouna, une promenade dans l’oasis, dont la végétation luxuriante met en valeur des casbahs secrètes, est un bonheur.

Option: Excursion à Tillite, ancienne ville Juive. C’est dans cette forteresse où a vécu la fameuse famille Espagnole Pérez, de la fin du quinzième siècle jusqu’au règne de Moulay Ismaël en 1672...




Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 11 janvier 2010 : 14:32

2° Partie de ce Periple


Le Mellah de Goulmima (Par Ali Sékou Ouidani)


Continuation vers Goulmima qui abrite l’un des plus beaux sites juifs du sud du Maroc

Dîner et nuitée à Goulmima

Visite de Goulmima
Rencontre & Déjeuner organisée par l’association locale Berbère Arraw N'Ghriss (ANG) à Goulmima de Mr Moha Oustouh. (www.goulmima.com)

Goulima, cette ville comporte environ 20 000 personnes au pied du Moyen-Atlas tout à côté du Petit-Atlas, à 50 Km à peine d’Errachidia et à 80 Km d’Erfoud et de la frontière saharienne. Sa population majoritairement berbère est composée d’intellectuels d’u haut niveau, vivier de ce Maroc heureux, de grandes personnalités dans la hiérarchie des positions, avec 2 cimetières juifs berbères datant de plus de 5 siècles.


20H00 Dîner et nuit à l’Hôtel à Ouazazate

Mercredi 17 Mars 2010

9H00 Ouarzazate – Marrakech
13H00 Déjeuner à Marrakech
Dernière Journée libre
Shopping
Dîner au Restaurant de la Paix de Marrakech Rue Yougoslavie
Nuit à Marrakech

Jeudi 18 Mars 2010
Transfert départ aéroport Menara Marrakech
Selon les horaires de vol, transfert à l'aéroport.
Assistance aux formalités d'enregistrement et envol
Retour sur Paris


Visites en sus à Marrakech

Dar el Donab
[www.mon-maroc.com]

Palais Soleiman
[www.palais-soleiman.com]

Tombeaux des Saadiens
[www.leguidemaroc.com]

La Medersa Ben Youssef
[www.ucam.ac.ma]

Souks de Marrakech
Le plus clair de la journée sera consacré à la visite des souks de Marrakech :
Les souks ont traditionnellement des ruelles étroites, pour se protéger du soleil. Ici, à Marrakech, on a en plus suspendu au dessus des rues des treillages, afin de filtrer la lumière.
Au cœur de la Médina de Marrakech qui a été classée comme patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco en 1985, les souks figurent parmi les meilleurs du Maroc. A l'origine, ces souks étaient divisés en différents secteurs spécifiques bien délimités et dont les noms dépendaient de l'activité économique de chacun, mais avec le temps, cette séparation a disparu.
Les souks sont les véritables poumons économiques de la ville rouge où les artisans utilisent encore dans de nombreux domaines les anciennes techniques.

Souk Semmarine Marrakech était un souk autrefois spécialisé dans la mise en place des fers pour les animaux (demi-cercle de fer placé sous le sabot des animaux comme le cheval, la mule, l’âne…etc.).
Aujourd’hui, c’est un souk où se vendent tous les produits: gâteaux, babouches, fruits secs, djellabas, kaftans, poterie, jouets pour enfants…

Rahba Kdima Marrakech est l’ancien souk. Il est sous forme d’une grande place où les petits commerciaux vendent les produits artisanaux.
Autrefois, « RAHBA KDIMA » était un lieu où se vendaient les esclaves.

Souk Zrabi Marrakech est un souk où on vend spécialement que les tapis marocaines : Rbatia , Beldia, Chelhawia (Berbère) …. Il compte une cinquantaine de vendeurs de tapis de toute sorte.
En effet, la création et le savoir faire des artisans marocains est illustré par les différents motifs artistiques qu’offrent les tapis et par la qualité de la finition des tisseuses marocaines.
Souk des Bijoux Marrakech est un souk des bijoutiers. On vent surtout les « Mdemma » c'est-à-dire les ceintures d’or ou d’argent pour femmes et d'autre bijoux comme les bracelets, boucles d'oreilles. Aujourd’hui, on vend en plus des bijoux des produits d’argent (théières, plateaux …). Au souk des bijoux, on peut apprécier le savoir faire des artisans qui façonnent les métaux précieux pour produire des bijoux de qualité : ceintures, bracelets, colliers, bagues, boucles d’oreilles …
Le Palais d’El Badii fut longtemps considérée comme la merveille du monde Musulman. Edifié par Ahmed Ed Dahbi (le doré) au XVIème, il était remarquable, autant par la richesse des matériaux choisis pour sa construction (or, onyx, …etc.) que pour la qualité du travail des artisans. Au XVIIème siècle , Moulay Ahmed fit détruire ce chef-d’œuvre architectural . Les seuls témoignes subsistants sont une longue muraille où des cigognes encadrent des bassins remplis d’eau. Ce lieu riche d’histoire a été choisi pour abriter chaque année le festival National des Arts Populaires, qui débute le 2ème Vendredi du mois de Juin.

Le Dar Si Said – ou maison de Monsieur Said – a été transformée en musée. Les « Maallems » enseignent et perpétuent une tradition artisanale aussi riche que séculaire. Grosse demeure splendide qui renferme un musée marocain (plutôt Berbère) où tapis, bijoux, armes d’époques se côtoient.
Très belle demeure ancienne, transformée en musée d'art.


Collaboration :

1 l’Association parisienne “Permanences du Judaïsme Marocain“.
Contact: Arrik Delouya, Président et fondateur - Originaire de Marrakech.
Sa vocation est de faire connaître l’immense richesse du judaïsme marocain tel que patrimoine vivant, résistant et persistant, de le rendre accessible la lecture de thèses devenues ouvrages de références, en assurer la traduction en différentes langues, restaurer les sites qui ont été marqués par l’histoire, organiser des symposiums, conférences et séminaires de façon itinérante, ré - éditer tous les ouvrages de références épuisés et qui sont le plus demandés, lancer à travers le monde des spectacles dignes de cette culture et de cet héritage. Enfin, elle se propose également de promouvoir ses multiples aspects: communauté, société, art, éducation, savoir, judaïsme spécifique ancien et judaïté contemporaine…à travers des groupes de réflexion et des ”think tanks”, des actions de sauvetage du patrimoine, une collectio d’ouvrages, des synthèses de films, face à l’érosion et l’oublie de l’histoire. « Là où l’histoire pourrait s’effacer, l’homme se doit de raviver sa mémoire presque mouvante devant nos yeux «.

2 “Zohar, l'Association Israélienne pour la Préservation, la Diffusion & le Rayonnement du Judaïsme Marocain”.

Contact: Danielle Abitbol Membre du Bureau et co-fondatrice - Originaire de Marrakech.
Cette association souhaite contribuer par l’écriture et les actions sur le terrain au rétablissement du souvenir, à l’entretien de la mémoire du judaïsme marocain.. Derrière les ces traces et présences d’apports spécifique de Tétouan à Ouarzazate en sillonnant Demnate, Marrakech, Essaouira-Mogador, Kelaa el Mgouna, Ouarzazate, Tinghrir, Goulmima, Errachidia, Erfoud pour revenir vers Fès et Meknes; nous passons par les traces tangibles et intangibles de la Mémoire qui vont élargir le champ de la recherche du judaïsme marocain et de ses apports à une identité bien solide et fortement ancrée dans cette communauté. Enfin, la vocation de Zohar est aussi de transmettre cet héritage aux nouvelles générations juives du Maroc et d‘ailleurs ainsi qu’à nos amis musulmans du Maroc comme une gageure puisuqe la présence deux fois millénaire des Juifs au Maroc ne figure pas dans les annales du Maroc. Tout doit être protégé et à perpétuer.


3 Ephraïm Riveline est directeur à l’Université Paris 8 & Professeur des universités (PR) - UFR 5 : Langues, Littératures et Civilisations Etrangères / Langues Etrangères Appliquées – Discipline : Langues et littératures arabes, chinoises, japonaises, hébraïques - Etudes Juives et Hébraïques. Il est enfin responsable de l’Equipe d’accueil doctoral & Equipe (Unité) de recherche EA 2303. Il encadre des Masters avec mention « Etudes Juives & hébraïques » dont un 2° Master en Sciences Humaines et Sociales et des doctorats. Quelques uns de ces anciens étudiants, nommés enseignants d'hébreu dans les Universités d'Agadir, Fès, Meknès, Marrakech, Oujda, Rabat, le Caire, Kenitra, Beni Mellal, Jérusalem, Tel-Aviv, Los Angeles, continuent à collaborer, au sein des établissements de leur pays d'origine, aux activités de l'équipe. Ephraïm Riveline, membre co-fondateur dee Permanences du Judaïsme Marocain et membre de son comité d’Honneur a donné son aval à Arrik Delouya pour apporter son tutorat, son aide logistique et son concours à l’Association parisienne Permanences du Judaïsme Marocain.


4 Le CRJM / Centre de Recherche sur les Juifs du Maroc (Research on Moroccan Jewry), créé en 1994 à Paris, s'est fixé pour but essentiel de développer la connaissance et l'étude de l'histoire des Juifs du Maroc, une histoire trois fois millénaire qui remonte à la destruction du premier temple de Jérusalem et qui a été façonnée et ballottée au gré des grands événements qui ont secoué le monde juif, le monde arabo-musulman et l'Europe chrétienne. Tout cela avec le concours de spécialistes de toutes nationalités et de toutes disciplines: historiens, linguistes, ethnologues, anthropologues, musicologues, spécialistes de littérature rabbinique, économistes, etc.

5 La Casa de Sefarad - Casa de la Memoria de Cordoue et de Séville en Espagne est un projet sur la mémoire. C’est aussi un projet culturel d’initiative privée sur la culture, l’histoire et la tradition judéo-espagnole (sépharade). Ce projet, à travers une collection unique en Espagne et une série d’activités culturelles (Danses, Flamenco, Musique, Commémoration de fêtes juives, Colloques), vise à conserver et à faire connaître le riche et large héritage de la tradition sépharade.
La Casa de Sefarad se structure autour d’un espace composé de 5 salles d’expositions rappelant sous forme narrative l’histoire et la réalité de la communauté judéo-aespagnole-sépharade. Les 5 salles présentent une collection unique d’éléments et d’objets provenant des différents lieux de la Méditerranée où se sont installées et ont vécu les communautés de la Diaspora Sépharade (Fès, Tétouan, Oran, Tunis, Alexandrie, Esmina, Salonique, Rhodes, Istambul...)

6 L'Association Amazigh Berbère Arraw N'Ghriss (ANG) - Goulmima
L'Association Arraw N'Ghriss (ANG) basée à Goulmima à 50 Kms d'Errachidia aui coeur de l’Atlas est une appellation amazigh (Berbère) signifiant les enfants de Ghriss désignant toute une vallée qui longe un oued du même nom du Sud-Est du Maroc. Elle relève administrativement de la province d'Errachidia (ou Tafilalet). ANG est composée essentiellement de cadres supérieurs exerçant ou ayant exercé en dehors de la province mais désireux de participer au développement de leur contrée. Le but de l'association est de contribuer au développement économique, social et culturel de la région. Elle mène depuis sa création en 2007 des actions sociales au profit des jeunes élèves des différentes écoles de la région par la distribution de cartables et de manuels. Elle alimente aussi en médicaments une petite pharmacie au profit des malades vraiment nécessiteux de l'hôpital local. Elle réalise des petits équipements comme l'installation de sanitaires et des toilettes dans les écoles qui en sont dépourvues etc.. Toutes ces aides sont obtenues auprès d'organismes, de sociétés et de bienfaiteurs particuliers dont ses adhérents. Elle organise également des actions de sensibilisation de la population dans les domaines sanitaires, culturels et autres. L'un des domaines où elle s'active avec beaucoup de dynamisme, dans le respect des lois et règlements en vigueur est la défense et la promotion de la culture et de l'identité amazigh (berbère). La valorisation de cette culture et de cette mémoire plusieurs fois millénaire ne peut se concevoir sans mettre en exergue sa composante juive qui, malgré les temps, les politiques et les religions, persiste dans les chants,les coutumes, les termes,la vénération de saints communs etc.. Les souvenirs sont encore vivaces mais risquent de disparaître à jamais si les efforts ne sont pas conjugués de part et d'autre pour la recherche, la sauvegarde de cette mémoire judéo-berbère, son écriture et pourquoi pas son enseignement. Tout cet axe qui va du sud-est du Maroc jusqu'à Marrakech sur un parcours de plus de 600 km longeant le Haut-Atlas est un ancien berceau de cette culture. On ne citera que les principaux bastions comme Erfoud, Errachidia (ex-Ksar-es souk), Rich, Goulmima, Tinejdad, Tinghir, Boumalne Dadès, Ourzazate, Tichka jusqu'à Marrakech. Plus au sud, l'Anti-Atlas reste également un réservoir riche de cette mémoire.Historiquement, toutes ces vallées du sud du Maroc abritaient une importante communauté juive de culture et de langue berbère. Il s'agit en allant de l'est vers l'ouest des vallées de Ziz, de Ghriss, de Ferkla, du Todrha, du Dadès, Du Draa etc.. L'ANG est en contact avec l'association "Permanences du Judaïsme Marocain" avec laquelle elle a tissé des relations privilégiées en vue de nouer des relations d'amitié, de collaboration et de partenariat dans le but de faire revivre cette mémoire. Elle souhaiterait vivement engager un dialogue plus concret en vue de contribuer concrètement à la sauvegarde de ce patrimoine. Elle propose de piloter une visite des lieux et une rencontre avec les cadres de l’APJM dans l'objectif de prendre conscience de la réalité de la problématique et de réfléchir ensemble à des propositions concrètes dans ce domaine. Il s'agit entre autres de retrouver jusqu'en Israël les fils et els filles des anciennes familles ayant habité ces vallées et dont les ancêtres sont inhumés ici, de lancer des recherches et d'entreprendre des études universitaires en la matière, de réaliser des petit projets socio-économiques au profits des populations locales démunies en souvenir de cette coexistence amicale et pacifique qui régnait entre les deux communautés. Parmi leurs leaders, Ali Ouidani, ancien banquier d’Agadir, Hamid N'has Hadou et Moha Oustouh. Ce dernier est ingénieur agronome en chef âgé de 59 ans avec une longue expérience dans le développement Moha Oustouh est membre actif de l'ANG. Il est ami avec Dr Arrik Delouya depuis 1986. Ils ont travaillé tous deux ensemble dans la préparation de projets humanitaires et d'échange de formation entre le "Centre Pérès pour la Paix" et le Maroc (Formation et Perfectionnement d’Ingénieurs et de Techniciens Agronomes Marocains en Israël et au Maroc entre autres) etc..

7 MarocOhra d’Izza Genini
Réalisatrice franco-marocaine
Née à Casablanca en 1942 dans une famille juive marocaine, Izza Genini vit à Paris depuis 1960. Après des études de lettres et de langues étrangères à la Sorbonne et à l’Ecole des Langues Orientales, elle se consacre de1966 à 1970 aux relations extérieures des Festivals de Tours et d’Annecy. “Mes films sont comme une bouteille à la mer “... suivant mon inspiration.Elle est la première femme marocaine à avoir réaliser un film documentaire, mais elle est également une femme de profondeur humaine, elle a ce pouvoir magique d’être au pluriel culturel. Elle nous honore par d’importantes rencontres multiples. Cette Grande Dame vit au quotidien ‘la passion des origines’..
De 1970 à 1986 : Directrice de la salle de projection Club 70. À partir de 1973, elle a fait la promotion du cinéma marocain en France (grâce à la société Sogeav). En 1987, elle est devenue la première documentariste du Maroc. Izza Genini a tourné plusieurs documentaires sur le Maroc, en particulier sur le patrimoine musicale marocain : Retrouver Ouled Moumen (1994), Concerto pour 13 voix et Voix du Maroc (1995), Pour le plaisir des yeux... et La route du cédrat, le fruit de la Splendeur (1997), Tambours Battant (1999), Cyberstories (2001)...
Elle est fondatrice d’OHRA, élargit son éventail de documents sur le Maroc: source rare et précieuse d’informations dans bien des domaines, cet éventail présente des films, des diaporamas.. réalisés à diverses époques par des spécialistes de la culture marocaine. Une première série de 6 films tournés en 16 mm couleurs dans les années soixante-soixante-dix, avec des difficultés et contraintes techniques à peine imaginables aujourd’hui. Récemment numérisés et désormais disponibles en DVD (format MPEG2), ces témoignages uniques sont désormais sauvés de l’oubli. OHRA est heureuse d’annoncer la parution du CD de la bande sonore originale du film «NÛBA d’0R et de LUMIERE», (Editions Buda Musique/Universal),

8 Créations Mosaïques - Échanges Culturels en Méditerranée Paris-Tinghrir
L’esprit de l’association vise une meilleure compréhension entre les cultures pour favoriser un dialogue à travers la Méditerranée, par des actions pédagogiques et des créations intellectuelles ou artistiques.
Un film sur les juifs de Tinghir (article paru sur l’économiste) Article paru sur l’économiste (édition du 11 septembre rubrique culture).
« Echos du Mellah à Tineghir », c’est le titre d’un documentaire sur lequel travaille activement Kamal Hachkar, 32 ans, et qui porte sur l’histoire de Tineghir, sa ville natale, et en particulier sur la présence juive dans cette région. « Mes parents ont immigré en France quand j’avais à peine six mois et mon père a travaillé comme ouvrier dans des centrales nucléaires, un peu partout en France », raconte-t-il.
Aujourd’hui, Kamal enseigne l’histoire dans un lycée en région parisienne, après avoir effectué des études à la Sorbonne à Paris. « J’ai présenté une maîtrise sur la dynastie des Adarissa car je me suis toujours intéressé à mon pays, à son histoire, à mes origines. Chaque année, je me rends à Tineghir pour voir mes grands-parents qui y habitent encore », confie-t-il. Après quelques recherches sur l’histoire de Tineghir, le jeune historien a découvert que cette région comptait par le passé une forte communauté juive, qui vivait en total harmonie aux côtés des Marocains.
C’est alors qu’il a décidé de réaliser un documentaire sur cette communauté et les raisons de son départ précipité, car aujourd’hui, il ne reste aucun juif à Tineghir. Ils sont tous partis en 1964. Et cette partie importante de l’histoire de la ville risque de tomber dans l’oubli.
Nombreux témoignages nostalgiques :
« Les juifs et les berbères ont vécu dans une coexistence pacifique extraordinaire pendant plus de 2.000 ans et aujourd’hui, c’est le vide total. Les seules traces sont celles des morts, qui reposent dans deux cimetières de la ville. La synagogue est devenue une maison d’habitation. L’école de l’alliance israélite ouverte en 1950 est devenue une banque », témoigne le jeune professeur.
Ce dernier, passionné, a interrogé plusieurs personnes sur leurs souvenirs. Ses grands-parents en particulier lui ont raconté des histoires et des anecdotes sur le passé, avec beaucoup de nostalgie et de regrets… Kamal Hachkar a également recueilli de nombreux témoignages de nostalgie en Israël, où il s’est rendu à la rencontre des juifs de Tineghir. « J’avais envie de comprendre les raisons de leur exil, de leur arrachement à leur terre ».
Il a rencontré aussi des personnalités, parmi lesquelles Simon Levy, secrétaire général de la Fondation du patrimoine culturel judéo-marocain et directeur du Musée du judaïsme marocain.
Le film sera prêt dans quelques mois
Son avancement dépendra des financements que l’historien pourra collecter. Il a déjà bouclé 30 heures de tournage. Comme il le rappelle, « l’histoire du Maroc est composée d’identités multiples. Et ces diversités constituent un atout pour combattre le fanatisme et l’intolérance ».
Kamal Hachkar préside aussi l’association « Créations Mosaïques », qui vise à développer les échanges culturels en Méditerranée. Il est membre de l’association « Parler en paix », où l’on apprend à parler l’arabe et l’hébreu.
Nadia Belkhayat


9 Les amis de la Communauté Israélite de Marrakech

Composition de cette population Juive: 135 âmes juives vivant encore à ce jour à Marrakech. 50 % de la population a plus de 70 ans. 10 % de la population est démunie et sans ressources, elle est entretenue par la Communauté Juive. 30 % de la population vit dans des conditions socio-économiques plutôt modestes. Enfin, 60 % de la population appartient à une catégorie socio-professionnelle ayant une bonne qualité de vie.

Fondée en 1062 par Youssef Ibn Tachfin, Marrakech resta longtemps interdite aux Juifs, qui continuaient à vivre à Aghmat-Ourika, à 40 Km au Sud-Est de la ville. Ils étaient autorisés à y pénétrer le jour pour leurs affaires personnelles et commerciales, mais ne pouvaient y passer la nuit. Avec l'avènement d'une nouvelle dynastie au Maroc, celle des Chérifs Sâdiens, Marrakech était devenue la Capitale de l'Empire. . Elle reçut un nombre de réfugiés Juifs d'Espagne et de Portugal, des anciens marranes de la péninsule Ibérique, des Iles Canaries et même des lointaines Antilles. Tout ce monde s'était installé dans deux quartiers différents, les Beldiyyin (Juifs autochtones, en hébreu Tochabim), continuant de vivre par petits groupes épars au milieu des Musulmans. Puis, il semble que Mégorachim (Expulsés d'Espagne) et Beldiyyin se soient pour la plupart groupés dans un seul quartier, celui de Mouassine. " Le quartier des Juifs , nous dit Marmol, était autrefois au milieu de la ville, en un lieu où il y a plus de trois mille maisons ", soit quinze mille personnes, d'après l'estimation faite par Diego de Torrès.



Note d’opportunité du Colloque du Mercredi
10 Mars 2010 de Marrakech

Pour mémoire (synthèse d’Arrik)
Même si l'origine des premiers Juifs du Maroc reste obscure, le Judaïsme d'Occident Musulman puise ses propres racines dans un passé où, historiquement, ces Juifs sont le premier peuple non - berbère (Haïm Zafrani) vivant encore au Maghreb. Ce judaïsme est aussi le produit du terroir marocain où il a vécu pendant ces centaines d’années passées.

La communauté juive marocaine est l'une des plus importantes du monde arabe et les travaux de Daniel Schroeter et Yossi Chetrit en même temps que d’autres nombreux témoignages historiques attestent de la présence des juifs au Maroc bien avant l'occupation romaine. nous avons recueilli des preuves tangibles remontant au 17° siècle d’une Communauté Juive pré - romaine établie à IIigh vers 1620 venant d'Ifrane (l'Anti - Atlas sur demande du Roi d'Iligh.…) « …La population Juive y est apparue comme « un élément indispensable à l'activité commerciale à longue distance menée par la « Maison d'lligh. L'exode général des Israélites en 1958 et leur absence totale du « Tazerwalt rendent difficile une information directe sur l'histoire de ce commerce. La « découverte du cimetière Juif d'Iligh ouvre quelques voies intéressantes à la « connaissance de ce peuplement. Les pierres tombales Juives donnent une série « d'informations importantes : nom de famille, sexe, date précise de décès ; 332 « tombes ont pu être dénombrées. La première est datée de 1751 et la dernière de 1955. Le cimetière d'lligh conserve donc la mémoire des inhumateurs des deux « derniers siècles : 1800 : Peste et 1869 :
Choléra. Enfin, 1945 : Typhus etc. Les « prénoms lus sur les tombes ressemblent à ceux des autres régions du Maroc « (noms bibliques et arabes). Les Juifs d'Iligh ont été affectés par les mouvements et « les migrations qui ont touché le Maroc. La langue parlée est l'arabe dans une « région pleinement berbèrophone. .… » In. : Schroeter Daniel J. , Arrif A. & Van der Wuster H. : La Maison d'Iligh et l'histoire sociale du Tazerwalt. Casablanca, Ed. Seller, 1984. BG/R. Science Religieuse - Hagiographie - Histoire - Ethnologie – Structure Économique.

A propos de la présence de cette communauté au Maroc, on trouve plusieurs recherches qui expliquent les facteurs qui ont façonné la physionomie de villes marocaines et entre autre du IX° au XI° siècle la physionomie démographique de la Communauté juive de Fès : l'immigration
(arrivée massive des juifs d'Espagne, vivement encouragée par les Idrissides) ; l'exil (déportation des juifs sous les Zirides pour habiter le fort d'Achir en Algérie) ; et les persécutions (instabilité constante de la ville sous le gouvernement des Zirides et mouvement anti-Juif). Ben-Sasson Menahem. In. : Mouvements de population et perceptions d'identité : Fès sous les Idrissides et les Zirides

Les “Toshabim” dont la présence deux fois millénaire étaient les juifs autochtones installés dans ces Gorges tandis que les juifs expulsés d'Andalousie en 1492 étaient connus sous le nom de “Mégorachim”, les dissidents, n’auraient pas dépassé la périphérie de Marrakech (Moulay Ighy, Zarkten…bien avant Ouarzazate.

Ces derniers importèrent leur culture raffinée au Maroc et formèrent de nombreux intellectuels
(juristes, talmudistes…) tels que Isaac Cohen Al Fassi, Maïmonide… )

Les juifs furent de tous temps bien intégrés aussi bien par les populations pré-islamiques que par les différents sultans du Maroc. Le quartier juif « Mellah » étaient d'ailleurs le plus souvent construit près du palais royal d'où le sultan assurait la protection de la communauté. C’est ce que nous rencontrons dans l’Atlas tout au long de ce périple qui vient compléter les nombreux précédents.
« Il y a 40 ou 50 ans, bien peu de temps au regard de l'histoire, d'Aqqa à Debdou, du « cœur du Haut - Atlas, Tamgrout, le Todgha, lieu de la révélation du Zohar jusqu'à « Marrakech, Taroundant, le versant sud de l´Atlas, tourné vers le Sahara, prenant ses couleurs du désert : reliefs ocre et rouges entaillés de larges rivières alimentées chaque printemps par la fonte des neiges. Miracle de l´eau, l´homme s´est installé, et des jardins merveilleux entourent de véritables châteaux de terre aux couleurs des montagnes. Univers minéral et petits paradis où l´accueil et l´hospitalité berbères ne font jamais défaut (rajouté sur Google).

Fès cité glorieuse de la spiritualité juive, sans oublier Salé, « Séfrou, petite ville du Moyen - Atlas (Sud-Est de Fès), surnommée la petite « Jérusalem, et les interrogations des Juifs marocains partagés entre le rêve d’une « terre promise et le souvenir d’un paradis perdu, partout des Communautés Juives « assuraient la tradition renouvelée de foyers d'une culture fortement originale. » SLOUSCH Nahum : In. : Les Juifs de Debdou. Paris, Revue du Monde Musulman .Vol. 22, N°2, 1913, pp. 221-269,

Ils étaient Installés au Maroc bien avant la conquête arabe ont connu une population dépassant les 300 000 âmes en 1945. Alors que pendant plus de deux mille ans ils ont fait preuve de cohabitation et de patience, leurs différents départs en vagues après 1948 (date de la création de l’Etat d’Israël) ont connu
• le choc culturel et social du protectorat français
• la politique antijuive de l'Etat Français de Vichy au Maghreb entre 1940-1943 : ses précédents, son application et ses effets, la vague antisémite qui a suivi en Afrique du Nord dans les années quarante, faisant subir aux Juifs Maghrébins l'une des tragédies les plus sanglantes de leur histoire (Michel Abitbol)
• L’indépendance du Maroc
• le facteur colonial viciant les relations entre Juifs et Musulmans biaisant par là-même les structures socio - politiques du Maroc. Ces détériorations vont se multiplier jusqu’en 1967 après la Guerre des 6 jours au Moyen-Orient.

Aucune seule âme ne vit aujourd’hui au Sud après la ville de Marrakech ou dans l’Atlas. Ils étaient pourtant les trois quarts de cette communauté à vivre dans l’Atlas lors du dernier recensement après la seconde guerre mondiale.

De nos jours, les juifs marocains vivent essentiellement dans les grandes villes du Maroc et leur
Communauté est très active tant du point de vue économique que culturel. Ils sont très attachés à leurs institutions le Rabbinat, les associations culturelles, de bienfaisance, sportives…, les cercles, les établissements éducatifs: Ittihad, Ozar Hatorah-Neve Shalom, Habad... Tout reste encore à protéger et à perpétuer: Les coutumes et les codes religieux, les prescriptions juridiques issues de Castille, les relations Judéo - musulmanes, les nouvelles questions identitaires et les problèmes transculturels inhérents à l’émigration, la diversité et les richesses du patrimoine culturel sous ses multiples aspects

Il est important de signaler à cet égard l’intérêt singulier porté par les historiens marocains, soucieux de réécrire l’histoire du Maroc, aux communautés juives marocaines après le départ du Maroc de celles-ci. Au sein des Facultés des lettres et sciences humaines des Universités Mohammed V de Rabat, Fès - Saïs, Oujda, Agadir, Marrakech et d’autres villes du Royaume, une centaine de chercheurs ont consacré leurs travaux et préparent actuellement des thèses de doctorat sur les Juifs du Maroc, et d’autres marocains enseignent dans les universités marocaines les disciplines suivantes : L’Hébreu, Langues sémitiques, Grammaire comparée, Religions comparées, Hébreu moderne, Grammaire et pratique de la langue, La littérature hébraïque moderne, La littérature hébraïque ancienne, La pensée religieuse à travers des textes hébraïques, Introduction à l’histoire du proche orient antique, Judaïsme en Afrique du nord, Etudes chamito-sémitiques, Lexicographie hébraïque, Religion comparée, Introduction à l’étude de la Thora, Introduction au christianisme, Les sectes et les groupes religieux, La pensée islamique…, avec le souci de retrouver et de mieux exploiter des sources bibliographiques (publiées et manuscrites) marocaines, en arabe, en judéo - arabe et en hébreu.

Notre deuxième constat est fondé sur la multiplicité de créations nouvelles d’associations pour protéger ce patrimoine mais aussi pour faire évoluer la coexistence pacifique judéo-musulmane à partir de l’exemple du Maroc. Deux bonnes raisons pour légitimer le lancement de ces Journées Internationales.
Nous sommes heureux de faire associer à ce colloque notre ami Robert Assaraf que nous connaissons au travers de ses ouvrages comme un “passeur de mémoire” soucieux de préserver le souvenir de sa communauté d’origine, le judaïsme marocain. Contre vents et marées, en allant parfois à l’encontre de modes passagères, il a inlassablement œuvré pour mieux faire connaître ce monde qui faillit être englouti par les tempêtes tumultueuses de l’histoire. La mémoire de notre Judaïsme Marocain perdue d’abord puis gardée en éveil est reconstruite.

Dr. Arrik Delouya
Sociologue chercheur
Président des Permanences du Judaïsme Marocain - Paris
Fondateur de l'Association Israélienne Zohar pour la Préservation, la Diffusion & le Rayonnement du Judaïsme Marocain
זוהר - העמותה לשימור ולהפצת מורשת יהדות מרוקו
E-mail: arrik.delouya@wanadoo.fr



Tarifs :
- 1000 €uros par personne avec un hôtel 4* à Ouarzazate

Services Inclus :
- Transfert arrivée/départ aéroport Menara Marrakech
- Tous les transferts en autocar 35 places climatisé avec chauffeur.
- 9 nuits à l’hôtel Palm Plaza à Marrakech : [www.hotelpalmplaza.com]
- 2 nuits à Berbère Palace à Ouarzazate :
- Visite culturelle guidée de Marrakech avec déjeuner dans un restaurant local
- Visite de tous les sites mentionnés dans le programme
- Frais d’entrée aux monuments
- Dîner spectacle au Borj Bladi Restaurant Cacher Fantasia
- Excursion à la station de Ski d’Okaimeden et Ourika avec déjeuner.
- Excursion à Essaouira avec déjeuner poisson au port de la ville
- Excursion à Demnate avec déjeuner chez une famille locale.
- Excursion à Ouarzazate avec déjeuner dans un restaurant local.
- Excursion à Goulmima.
- Dîner au restaurant de la paix à Marrakech.
- Promenade en calèche à Marrakech.
- Guide durant le voyage.
- Toutes les taxes.

Non inclus :
- Boissons.
- Pourboires.
- Tous service non mentionné ci-dessus.

Pour la réservation
Dernier délai pour l’inscription par mail ou par téléphone: le Lundi 25 Janvier 2010
1 Soit Envoi à ce RIB le montant de 50 % des 1000 € pour la réservation Swift Bank: BMCE MAMC 45, Avenue Abdelkrim El Khattabi, Gueliz, Marrakech Maroc.
Beneficiaire: Traces Berbères, Culture et Aventure, Charaf I, 357 Appt 1, B.P. 2329 Gueliz Marrakech, Maroc Account: 450 00 00 11 210 000 1415 28

2 Soit envoi de votre virement au Titulaire de compte: APJM / Périple Maroc
RIB / IBAN Banque Neuflize OBC ABN AMRO N° 3, Avenue Hoche 75008 Paris
Code banque 30788 Code guichet 00100 Numéro de compte 25044140001 Clé RIB 77
IBAN International Bank Account number: FR76 3078 8001 0025 0441 4000 177
BIC Iso Bank Identification Code International : NSMBFRPPXXX

Bises et amitiés

Arrik Delouya




Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 30 janvier 2010 : 00:18

Enfin, le logiciel du cimetière juif de Marrakech est opérationnel grâce au travail de perfection de l'ami Georges Sebat



1 Le cimetière Israélite de Marrakech
[www.cimetierejuifmarrakech.com]


2 Tu cliques ici
[www.cimetierejuifmarrakech.com]
Tu attends avec patience une bonne minute. Puis tu découvres sur 36 pages le programme du périple Marrakech-Atlas des 7 - 18 Mars 2010 et celui du colloque de Marrakech du 10 Mars 2010. Si problème tu m'appelles

Amitié et shabbat shalom
Arrik

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 20 fvrier 2010 : 12:39

Salut et Shalom mes amis

Ci-après le lien sur le cimetière Juif (Israélite) de Marrakech contenant 1800 tombes visibles par ordre alphabétique ainsi que tous nos tsadikkim avec enfin l'histoire du Tsadik Rbi Itzhak Delouya.

Il suffit de remplir la case « Utilisateur » et en dessous le mot de passe en pointillé……


Ce site actuellement achevé dans sa phase préliminaire, il sera entièrement opérationnel avec des textes et analyses d'ici Mars 2010.


Il contient entre autres toutes les tombes et nous en sommes à plus de 2900 photos prises, il y en a 70% de recensées, donc lisibles. Vos photos et commentaires sont les bienvenus pour une insertion.

Les tombes du cimetière juif de Marrakech sont en ligne !
[jssnews.com]
Rédigé par JSS le Feb 14th, 2010 and filed under Afrique, Divers. Vous pouvez suivre les réponses à cet article grâce au RSS 2.0. Vous pouvez laisser une réponse ou un trackback à cet article

Un travail de titan. C’est ainsi que je définirais ce qui est en train d’être achevé sous le patronage de Monsieur Arik Delouya. Cet homme, accompagné de Georges Sebat, de Jaky Kadoch (et très certainement d’autres volontaires), viennent de mettre en ligne les photos des 1800 tombes juives du cimetière de Marrakech. Ils planifient de faire la même chose avec tous les cimetière marocain!

Ci-après le lien sur le cimetière Juif (Israélite) de Marrakech contenant 1800 tombes visibles par ordre alphabétique ainsi que tous nos tsadikkim avec enfin l’histoire du Tsadik Rbi Itzhak Delouya.

Pour voir les photos, rien de plus simple: cliquez sur le lien ci-dessous et inscrivez-vous gratuitement ! Vous aurez dès lors accès à toutes les photos !

Le site actuellement achevé dans sa phase préliminaire, il sera entièrement opérationnel avec des textes et analyses d’ici Mars 2010. Il contient entre autres toutes les tombes et nous en sommes à plus de 2900 photos prises, il y en a 70% de recensées, donc lisibles. Vos photos et commentaires sont les bienvenus pour une insertion.


[www.cimetierejuifmarrakech.com]

et

[www.cimetierejuifmarrakech.com]

et

[www.cimetierejuifmarrakech.com]

A NOTER:

Les personnes en charge de ce projet sont en recherche d’aide et de sponsors. Si vous souhaitez faire un don, n’hésitez pas à les joindre directement à travers le site.

Vos dons en contribution à ce travail en cours sont attendus. Vous pouvez envoyer votre chèque à l'ordre de APJM / Cimetière juif Marrakech

Arrik Delouya (France). GSM: + 33 6 77 16 13 55

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 06 mars 2010 : 17:17

Une association félicite le Maroc pour avoir su préserver la culture juive

[magharebia.com]

"Le Maroc est favorable à tous les efforts visant à restaurer et à maintenir le patrimoine du judaïsme", a expliqué à Magharebia le président de l'association Permanence du judaïsme marocain, Arrik Delouya.

Entretien par Mawassi Lahcen pour Magharebia à Casablanca – 05/03/10

[Mawassi Lahcen] Le président de Permanence du judaïsme marocain Arrik Delouya s'est entretenu avec Magharebia du prochain colloque sur les relations judéo-musulmanes.

Des dizaines de chercheurs de renom provenant des cinq continents se rassembleront à Marrakech mercredi 10 mars à l'occasion du lancement de la seconde colloque internationale de l'association Permanence du judaïsme marocain, intitulée "Juifs et Musulmans peuvent-ils cohabiter en paix au Maroc ?"

Les participants visiteront de hauts lieux historiques du judaïsme lors d'un "Périple identitaire dans le Sud du Maroc". Ce déplacement, qui se terminera le 21 mars, les emmènera de Marrakech à Goulmima à travers l'Oukaïmeden, la vallée de l'Ourika, Essaouira, Demnate, Ouarzazate, Tinghir, et Merzouga.

Le président fondateur de l'association Permanence du judaïsme marocain (APJM) Arrik Delouya s'est entretenu avec Magharebia des buts de ce colloque.

Magharebia : Pourquoi organiser un tel évènement au Maroc ?

Arrik Delouya : Tout d'abord, il faut souligner que les Juifs marocains ont réussi, de par le monde, à imposer leur identité, leur concept et nombre de leurs traditions marocaines, notamment celles liées aux cérémonies et au mode de vie. Ensuite le Maroc accueille toutes les initiatives souhaitant contribuer au rétablissement du souvenir, à l’entretien de la mémoire du judaïsme.

Le Maroc dépossédé de sa grande communauté juive est arrivé au stade de sa maturité pour œuvrer sur sa mémoire et sur le terrain du patrimoine du judaïsme marocain. Notre mémoire longtemps brisée puis occultée, mais gardée en éveil, est aujourd’hui retrouvée grâce à la persistance de nos valeurs, à la résistance à toute autre forme de communautarisme et de nouvelle identité d’assimilation.

Transmettre cet héritage à nos amis musulmans est un autre défi que nous relevons et que nous commençons à réussir. Citons l'exemple de la bibliothèque du Centre de recherches sur le judaïsme marocain de Rabat, qui compte tout de même un millier d’ouvrages sur notre patrimoine ayant servi aux chercheurs musulmans du Maroc travaillant sur leur doctorat.

J’avais donc initié ce grand évènement au nom de quelques organisations amies, dont le département d’hébreu de l’Université Paris VIII sous la direction du Professeur Ephraïm Riveline, le Centre de recherches sur le judaïsme marocain de Rabat-Paris-Jérusalem sous la houlette de son président-fondateur Robert Assaraf, la Casa de Sefarad de Cordoue, et d‘autres encore, mais surtout de l’association parisienne “Permanences du Judaïsme Marocain“ (APJM) que j’ai fondée et que j'ai l'honneur de présider.

Magharebia : La population juive vivant au Maroc est de plus en plus restreinte ; comment dans ces conditions préserver ce patrimoine ?

Delouya : La communauté juive du Maroc bien que restreinte est suffisamment forte pour se charger de son patrimoine. De plus, elle est également aidée par la population majoritaire pour protéger ses lieux saints. Ce patrimoine est avant tout national, nos amis non juifs se chargent d’ores et déjà de le protéger et nous leur en sommes reconnaissants.

Savez-vous que les gardiens des cimetières juifs au Maroc sont musulmans ? Ils ont appris l’hébreu pour mieux identifier les tombes et y conduire les Juifs qui y retournent après de longues années d’absence. A Casablanca existe depuis une quinzaine d’années un musée du patrimoine juif marocain aidé partiellement par le ministre de la Culture.

Magharebia : A combien estimez-vous la population juive marocaine, et comment se repartit-elle entre le Maroc, la France, Israël et l'Amérique ?

Delouya : Je vous renvoie au livre de l’historien Robert Assaraf, "Juifs du Maroc à travers le monde: Émigration et identité retrouvée".

Il rappelle que la communauté juive au Maroc comptait près de 300 000 membres au lendemain de la seconde Guerre mondiale et qu’elle est réduite aujourd’hui à 3 000 individus et il rajoute que cela "ne signifie pas pour autant la disparition du judaïsme marocain dont se réclament environ un million de personnes dans le monde, installées pour la plupart en Israël et qui continuent à maintenir intactes leurs traditions culturelles et religieuses".

Il faut compter environ 1 100 000 Juifs originaires du Maroc vivant éparpillés dans le monde dont environ 850 000 se trouvent en Israël, 170 000 en France et le reste réparti entre le Venezuela, le Canada, les USA, le Brésil et l’Argentine... Beaucoup reviennent au Maroc pour revoir les traces de leur enfance, montrer ce beau pays à leurs enfants, lors de leurs pèlerinages, surtout en mai, mois de la Hiloula.

Magharebia : Pourquoi choisir le sud marocain, pour le "Périple identitaire'', alors que la composante juive concerne tout le territoire marocain ?

Delouya : Nous ne pouvons pas être partout, bien que l’envie ne nous en manque pas. Nous ne sommes qu’une organisation non gouvernementale et notre choix porté sur Marrakech et l’Atlas est justifié par le fait que nous y avons trouvé des partenaires fiables. De plus, il fallait bien commencer quelque part… Je n’exclue pas de me rendre à Tanger, Fez ou à ailleurs. C’est une question de temps et de priorités.

Magharebia : Comment expliquer cet attachement des Juifs marocains à leur pays d'origine, à leur patrimoine et à leur identité marocaine ?

Delouya : Le Maroc est l’unique pays musulman au monde à protéger avec force sa communauté juive, même si elle se trouve en grande partie en diaspora. Il les considère comme citoyens à part entière et les déclarations en cascade de la lignée des Rois de ce pays sont assez convaincantes. Le Roi Mohammed V n’a-t-il pas protégé ses Juifs pendant la seconde Guerre mondiale en refusant de les donner au gouvernement de Vichy de l’époque? Puis, le Roi Hassan II aimait rappeler que le Maroc ne comptait que 6 000 Juifs, mais qu’il avait un million d’autres ambassadeurs dans le monde.

Enfin le Roi Mohammed VI dans le texte intégral de son discours, plein de courage et de bon sens, sur la Shoah et les Juifs lors de la conférence de lancement du projet Aladin en mars 2009 pour un dialogue interculturel fondé sur la vérité historique, la connaissance et le respect mutuel, au siège de l'UNSECO à Paris, a rappelé que sa lecture de l’holocauste et celle de son peuple ne sont pas celle de l’amnésie. Il a ajouté : «Notre lecture est celle d’une blessure mémorielle que nous savons inscrite dans l’un des chapitres les plus douloureux, au panthéon du patrimoine universel… Ce qu’a été la résistance au nazisme des pays qui, comme le mien, à partir de l’espace arabo-musulman, ont su dire non à la barbarie nazie et aux lois scélérates du gouvernement de Vichy''.




Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 27 avril 2010 : 23:49

Les tombes du cimetière juif de Marrakech sont en ligne ! On peut s’y rendre sans aucun Password
Rédigé par JSS le Feb 14th, 2010 and filed under Afrique, Divers. Vous pouvez suivre les réponses à cet article grâce au RSS 2.0. Vous pouvez laisser une réponse ou un trackback à cet article
Un travail de titan. C’est ainsi que je définirais ce qui est en train d’être achevé sous le patronage de Monsieur Arrik Delouya. Cet homme, accompagné de Georges Sebat, de Jaky Kadoch (et très certainement d’autres volontaires) vient de mettre en ligne les photos des 1800 tombes juives du cimetière de Marrakech. Ils planifient de faire la même chose avec tous les cimetières marocains!
Ci-après le lien sur le cimetière Juif (Israélite) de Marrakech contenant 1800 tombes visibles par ordre alphabétique ainsi que tous nos tsadikkim avec enfin l’histoire du Tsadik Rbi Itzhak Delouya.
Pour voir les photos, rien de plus simple: cliquez sur le lien ci-dessous et inscrivez-vous gratuitement ! Vous aurez dès lors accès à toutes les photos !
Le site actuellement achevé dans sa phase préliminaire, il sera entièrement opérationnel avec des textes et analyses d’ici Mars 2010. Il contient entre autres toutes les tombes et nous en sommes à plus de 2900 photos prises, il y en a 70% de recensées, donc lisibles. Vos photos et commentaires sont les bienvenus pour une insertion.
Cliquer ici sans le mot de passé : [www.cimetierejuifmarrakech.com]
P.S. : Georges Sebat est le maître d’ouvrage.
A NOTER:
Les personnes en charge de ce projet sont en recherche d’aide et de sponsors. Si vous souhaitez faire un don, n’hésitez pas à les joindre directement à travers le site.
Pour vous rendre concret, vous pouvez Libeller le chèque au nom de l’association:
APJM et le glisser dans une enveloppe timbrée au nom d’Arrik Delouya
10 Jardin Cardinal Richelieu 94220 Charenton-le-Pont. (GSM : + 33 6 77 16 13 55)
Membre d’honneur à partir de 500 €uros ……Oui……
Membre Bienfaiteur à partir de 250 €uros ……Oui……
Membre / Sympathisant à partir de 30 €uros …….Oui……
Don à l’APJM pour le cimetière juif de Marrakech Minimum 50 €……Oui……
Don à l’APJM pour la restauration de la Slat el Azama de Marrakech Mini 50 €…..Oui…

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 11 mai 2010 : 23:21

Réunion du Bureau Directeur


Association des » Permanences du Judaïsme Marocain » / APJM
PV dressé par Arrik Delouya (Président) le Mercredi 31 Mars 2010




Date: Jeudi 25 Mars 2010 à 16H30
Lieu: Pullman Hôtel Bercy Village Paris XV°
Métro: Cour Saint-Emilion Ligne 14

Etaient présents :
Delouya Arrik Président APJM
Edery Meir Michel Trésorier APJM
Riveline Ephraïm Membre du Bureau & Comité d’Honneur APJM
Vacaint Emmanuel Expert-Comptable APJM

Absents excusés
Illouz Marcelle Secrétaire Générale a donné sa voix au vote par téléphone
Chokron Lison Membre du Bureau
Azran Soly Salomon invité du bureau élargi : absent excusé
Derhy André invité du bureau élargi : absent excusé
Tanger Eva invité du bureau élargi : absent excusé
Hachkar Kamal invité du bureau élargi : absent excusé

La réunion sera élargie aux membres suivants :
André Nino Levy invité du bureau élargi : NRP
Garutti (Assor) Allégria invité du bureau élargi : NRP
Zaoui Ilan invité du bureau élargi : NRP
Zerbib William invité du bureau élargi : NRP

Odre du Jour :

1 Nouveau siège social.
Il a été proposé à Marcelle Illouz d’héberger notre siège à son domicile, proposition acceptée. APJM Chez Illouz Marcelle - Secrétaire Générale de l’Association APJM / Permanences du Judaïsme Marocain


2 Le point sur le colloque et périple au Maroc 7-18 Mars 2010 par Arrik Delouya et Ephraim Riveline.

Ils ont fait le point et le tour d‘horizon avec précision sur le Colloque de Marrakech.

L’APJM / "Permanences du Judaïsme Marocain" de Paris
et son président Arrik DELOUYA ont présenté

leurs 2° Journées Internationales du Judaïsme Marocain
sous forme de Colloque International à Marrakech 2° Edition
sous le Haut Patronage de l’APJM

Thématique du colloque :
Continuité et / ou Discontinuité du Judaïsme Marocain ?
Existe-t-il une Coexistence Pacifique Judéo - Musulmane à partir de l’exemple du Maroc ?

Mercredi 10 Mars 2010 de 10H00 à 18H00
Palm Plaza Hotel Zone hôtelière d’Agdal Marrakech Royaume du Maroc
20H00 Dîner de Gala offert par l’APJM Palm Plaza Hotel Zone hôtelière d’Agdal Marrakech
Présence de nos amis juifs et musulmans de Marrakech, Orchestre Andalou

Avec le tutorat du Prof. Ephraïm Riveline de l’Université de Paris 8
Participation du Dr. Richard Prasquier, Président du CRIF de France
Caution Morale de Charles Elfassy Président Doyen du Lions Club Marrakech

Contact Scientifiquegrinning smileyr. Arrik Delouya


Quant au périple identitaire, il a eu lieu à Marrakech - Mogador / Essaouira - Demnate et le Saint R’bbi Dawid Draa - Vallée de l’Ourika et le Saint R’bbi Slomo Ben Henss mais aussi l’Atlas : Ouarzazate - Gorges du Todghra - Tinghrir - Klaa el Mgouna - Goulmima Aller et Retour depuis Marrakech.

Un PV sera établi par Arrik cette semaine sur ces évènements en raison du nombre important de participants - plus de 81 personnes présentes au Colloque de Marrakech 85 au Dîner de Gala.

3 Tracer les grandes lignes & prospectives de notre association pour l'année qui vient.

Accord du Bureau Directeur donné pour lancer et coacher ces activités

3.1 Lancement d’une campagne de levée de fonds (fund raising) à organiser par une Agence de pros laquelle est bien recommandée par notre nouveau banquier.

3.2 Rédaction et Impression – Diffusion des actes de nos 4 colloques passés
* 27 Mars 2008 à Cordoue
* 26 Mai 2008 à Marrakech
* 4 Juin 2009 à Cordoue
* 10 Mars 2010 à nouveau à Marrakech

3.3 Organiser la collection de livres « Permanences du Judaïsme Marocain » en délégant cette tâche à des amis co-fondateurs de l’APJM

3.4 Recrutement d’au moins 200 nouveaux adhérents en coptant


3.5 Recherche d’un local de travail pour les bénévoles et pour les réunions

3.6 Participer aux côtés de la Casa de Sefarad de Cordoue aux journées du 30 Avril 2010 inhérentes au sujet : "Avec le Nom Propre". Cette activité considérée comme reflétant un symbole exceptionnel ... ressemblant à un rêve devant se réaliser, il s'agit en effet d'un exercice de restitution et de reconstruction de mémoire. On devra peindre et nommer des noms sur le mur du cœur de la Juderia. Cette Grande Première est une nouvelle activité jamais encore réalisée chez nous en Espagne / Sefard / Andalus. C’est ainsi que nous partagerons avec nos amis Espagnols et marranes la reconstruction de la mémoire séfarade. Les injustices passées en Espagne du temps de l’Inquisition et les plus contemporaines nous concernent plus que tout. Pour cette raison et d’autres encore il y aura restitution et reconstruction des propres noms d'hommes et de femmes des noms de famille, de leurs métiers, des accusations et des sentences condamnatoires à mourir écartelés, mutilés et brûlés vifs par les décisions du Tribunal de l'Inquisition de Cordoue de 1483 à 1731. Ce sera un acte symbolique d’aligner uniquement ces noms puis de peindre seulement sur les murs de la Casa de Sefarad, dans la « Rue des Juifs » au coin de la « Rue Maimonide » et de la Rue Averroes, en face de la vieille Synagogue de Cordoue d’autres noms de personnes qu’il faut retenir pour ne jamais les oublier.

3.6 Organisation d’un Congrès sur les Juifs Intellectuels d’origine marocaine dans le monde vers Octobre 2010 après les fêtes de Tichri (à Paris, Nice ou à Marrakech). L’organisation se résume à de la simplification du fait que chaque invité participant se prend lui-même en charge.

4 Levée de fonds avec la start-up « Izy Collect »
Accord du Bureau Directeur donné pour signer un contrat sans avoir à faire d’avances d’argent.

6 Compta suite et fin et Bilan financier

6.1 Manou Vacaint cofondateur de l’APJM devient l’expert-comptable de notre association. Il a déjà réalisé un travail de mise en place de notre comptabilité de façon analytique depuis 4 ans. Il devra dans le mois qui suit nous remettre un bilan définitif de notre jusqu’au 31 Déc 2009.


Conclusions
Merci de nous adresses vos cotisations d’adhésion en retard, vos dons pour le logicieL de notre cimetière de Marrakech et vos autres dons sans affectation

En autre attaché, vous trouverez un bulletin de cotisations

Arrik Delouya

Président des Permanences du Judaïsme Marocain - Paris

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 11 mai 2010 : 23:40

Mimouna à Amsterdam
Jeudi 15 Avril 2010 :
14H00 – 23H00


Compte Rendu
dressé par Sami Kaspi/ Arrik Delouya


Organisateur de la fête:
Sami Kaspi Président de l’Association « Maimon Stichting »
Maimon Patrimoine Culturel Judéo-Marocain aux Pays-Bas
de Parelvisserslaan 50 - 1183 RM AmstelVeen Holland
E-mail: maimon.samuel@gmail.com
SkypeName: Sami.kaspi


Guest speaker:
Dr. Arrik Delouya (Sociologist Research)
Président des Permanences du Judaïsme Marocain
& Fondateur de l'Association Israélienne pour la Préservation, la Diffusion & le Rayonnement du Judaïsme Marocain


La fête de la Mimouna
L'ouverture de la cérémonie de la Mimouna a été confiée au Président de l'Association Maimon aux Pays-Bas Sami Kaspi devant plus de 200 personnes hollandaises dont notamment des personnes d’origine juive et musulmane


Karima Belhaj a assuré l’animation.


Un buffet digne de cuisinier marocain était offert: mofletats au miel, lait, petit lait et dates. Mais également un immense buffet de pâtisseries marocaines.


Etaient présents les membres du Bureau de l’Association Maimon:
• Le Secrétaire de l’Association Majid Nadir, Docent Universiter d'Amsterdam
• Erwin Brugmans, Conseiller de l’Association Maimon
• Dirk Spits deputé de l’Association Maimon
• Kitty Kaspi Conseillère de l’Association Maimon
• Mustafa Daher membre de l’Association Maimon
• Tresorier Herman Kruiswegt, trésorier de l’Association Maimon


Invité d’honneur :
Le Maire d'Amsterdam : Monsieur Lodewijke Asscher


Autres Invités de marque :
• Le Grand Rabbin de la Communauté Juive d’Amsterdam d’origine achkénaze Monsieur Ise Vorst,
• Le Consul de l’ambassade du Royaume du Maroc Monsieur Abdelrrahim Bejjoudh
• 3 diplomates parmi lesquels le Conseiller de l'Ambassadeur du Royaume du Maroc
Aziz Mohamed
• Le député
• de la Section West d'Amsterdam Ahmed Marcouch
• Ahmed Bouanani propriétaire d’hôtel
• Monsieur Krasnapolski accompagné de son épouse et de ses cousins
• 5 députés de la Préfecture d'Amsterdam
• Madame Vlavia Saadouni secrétaire d’Ahmed Abaida
• Simha et Linda les 2 journalistes du journal Juif local NIW
• Le groupe de 10 enfants de la chorale du chanteur Oscar Harris Flower to the People « Shalom Salaam » chantant des hymnes à la paix en hébreu et anglais
• David Kaspi & les technicien du Son
• L'Artiste Peintre Marokkaanse Kenza
• Mokdasni, l'Artiste atelier Dizijn présentant sa Création des Colliers en Argent
avec une Collection unique de Mme Sharon Menassen.
• Enfin a eu lieu un important de défilé de kaftans d’un grand couturier marocain


Un orchestre marocain andalou avait animé la fête.


Célébration de la Mimouna

(D’après D. Rouach à Rehovot in Israel Valley)
…La Mimouna c’est le couscous, lait, miel, moufleta, farine, dates, brkoks, poisson
…En Israël, la Mimouna est devenue une fête pour tous et de nombreux Israéliens, séfarades ou pas, n’hésitent pas à célébrer cette fête populaire.
Avec la fin de Pessah et la célébration nationale de la Mimouna, les Israéliens se jettent de nouveau sur le pain. Ils en consomment plus de 134 kilos par an et par personne.

Selon Janine : “Le point de ralliement ce soir c’est la table, parée d’une nappe blanche, ornée de fleurs et d’épis de blé et offrant les mets symboliques: lait, beurre, farine, oeufs, miel, fruits, noisettes, gâteaux, bonbons, 5 dattes, du vin et les fameuses muffaleta mangées chaudes avec du beurre et du miel ajoutés au centre et roulées comme des crêpes. D’autres plats, tous, à base de laitage, sont compris dans le menu traditionnel”.

Les Israéliens ont lu avec attention des reportages sur le Pessah d’Obama : "Pour la deuxième année consécutive, Barack Obama a invité ses proches, famille et collaborateurs, à un dîner de Séder à la Maison Blanche, le repas rituel du premier soir de la Pâque juive, lors duquel on remémore l’exode d’Egypte et la libération des Hébreux. Il n’est pas rare aux Etats-Unis que des non-juifs prennent place à la table du Séder, mais Barack Obama est le premier président américain à introduire ce rituel à la Maison Blanche et à y participer avec toute sa famille : Michelle Obama, Sasha et Malia, leurs deux filles, seront ce soir de la fête, comme l’an dernier, en compagnie d’une quinzaine d’amis et conseillers.

Selon le New York Times, qui a enquêté sur le sujet, les fillettes Obama jouent le rôle traditionnellement dévolu aux enfants juifs : elles posent les quatre questions sur le sens de cette célébration et cherchent la matza… cachée dans la salle à manger de la Maison Blanche".

La Mimouna est un « minhag » séfarade consistant à célébrer la cuisson de la première pâte cuite avec du levain (‘hametz) à l’issue de Pessa’h. Comme l’ensemble des fêtes juives, la Mimouna commence à la sortie des étoiles et se termine au coucher du soleil le lendemain.
Ce jour est célébré pour signifier la rupture avec la Pâque, pendant laquelle les communautés juives avaient pris sur elle de ne pas manger hors de chez soi, afin de diminuer le risque de consommer du ‘hametz par inadvertance, voire d’entrer en contact avec ces aliments prohibés pendant la fête.

En ouvrant tout grand les portes de leurs maisons le soir et en accueillant les voisins chez eux, l’on signifie à ses voisins que cet isolement n’était que le fait d’une ‘houmra (mitzva observée avec plus de scrupules qu’il n’est prescrit), non d’une querelle. De plus, l’antique célébration d’Isrou hag, dont dérive la Mimouna, prescrit de célébrer l’issue des fêtes juives de pèlerinage par un festin.
Il existe d’ailleurs une tradition de voisinage au Maroc qui est que le premier pain d’après Pâque introduit dans la maison est une offrande des voisins musulmans qui apportent à leurs voisins juifs un aliment qui ne peut être fabriqué dans une maison juive tant que le fête de Pessa’h n’est pas complètement terminée (apparition des étoiles dans le ciel, assez tardive au printemps).

Le règne des pitas est revenu dans le pays. Adieu le pain azyme que je déteste depuis mon enfance. Ce soir l’atmosphère en Israël est spéciale. Je viens d’aller acheter mon pain frais et j’ai dû attendre de bien longues minutes. Des clients avaient pratiquement “dévalisé” la boulangerie de mon quartier. J’ai dû aller dans une station d’essence pour finalement trouver mon bonheur. Le pays est en liesse ce soir car la fête de la Mimouna est célébrée.

L’étymologie de mimouna n’est pas connue avec certitude : certains suggèrent le nom de Rav Maïmon ben Yossef HaDayan, le père de Moïse Maïmonide, car la Mimouna tombe le jour anniversaire de son décès; d’autres, le mot arabe Mimoun (chance), car le jour serait propice aux mariages; d’autres encore, le mot hébreu emouna (croyance), car le peuple réaffirme sa croyance que « c’est en Nissan qu’Israël fut délivré, et c’est dans un Nissan à venir qu’il sera délivré ».

La fête fut célébrée de façons diverses et variées parmi les communautés juives du Maroc à la Libye, à partir du XVIIIe siècle EC, et présente quelques analogies avec les rituels du Nouvel an berbère (Yennayer) ou turco-irano-persan (Norouz).

Lors de la Mimouna, il est d’usage de préparer des mets à base de farine (couscous et moufleta), prohibée pendant toute la durée de Pessa’h. La table est disposée et décorée de façon symbolique, avec une emphase particulière sur le chiffre 5 (‘hamsa); On y trouve souvent un poisson (symbolisant la fertilité), du lait, du miel, de la farine, des épis de blés, des billets de banque ou des pièces de monnaie. Dans certaines communautés (chez les Juifs originaires d’Algérie) il est d’usage le jour de la Mimouna de se rendre au cimetière ainsi que dans une forêt, dans les parcs. En 2006, la communauté juive marocaine de Paris a célébré la fête publiquement, pour la première fois.

… La Mimouna marque chez les communautés juives d’Afrique du Nord la fin de la fête de Pessah. On y mange pour la première fois du levain sous forme de »moufleta » ou simili-crêpes. Importée du Maroc et d’Algérie, Mimouna est devenue celle d’Israël, des hommes politiques d’abord qui y ont vu un moyen d’ancrage auprès des populations sépharades et de l’Israël culturel ensuite, avide de redécouvrir son passé. Ce renouveau de Mimouna symbolise le succès du meeting pot israélien.

Nous souhaitons une joyeuse fête de Mimouna à tous nos amis Juifs, Israéliens, à tout Israël. Et que le Tout-Puissant vous élève toujours plus haut au-dessus de vos ennemis. « Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi. » Genèse 12:3

___________________________________
…La fête de la Mimouna, devenue un symbole de la coexistence entre juifs et musulmans, a été célébrée à la manière typiquement marocaine, avec l’offrande de mets et de gâteaux variés, de thé à la menthe au rythme notamment de la musique gharnatie, le tout dans l’ambiance festive qui caractérise cette cérémonie marquant la fin de la Pâque juive (Pessah).
Origines des Juifs Berbères du Maroc
D'après des auteurs anciens, les juifs seraient arrivés en extrême-occident en deux époques principales:

* La 1ère est "tyrienne"et correspond à l'expansion de la navigation phénicienne au 10ème siècle av JC.Sous le règne du roi Salomon qui envoyaient les israélites à la recherche d'or,les juifs s'installent sur le littoral du sud marocain.

* D'autres seraient arrivés au Maroc après la destruction du royaume d'Israël et la déportation des dix tribus d'Israël au 8ème siècle avant notre ère.

* Dans les oasis du sud du Maroc, des nomades, des marchands et des aventuriers juifs s'installent et se sédentarisent dès le 10ème siècle av JC.

* Des vestiges restent encore qui témoignent de cette présence. D'ailleurs des musulmans et des juifs se rendent encore en pèlerinage sur la tombe vénérée de Sidi Bou Ischaaq. Plusieurs saints de ce genre sont communs aux juifs et aux musulmans qui les vénèrent.

* Le nombre des juifs se multiplia par la judaïsation des populations berbères. Ce qui renforça leur autorité et leur défense face aux poussées chrétiennes qu'ils arrivaient à repousser. C'est ainsi qu'ils conquirent de nouveaux territoires et allèrent jusqu'à Sijilmassa, Rhmate, Volubilis, Fès etc.. Ils résistèrent jusqu'à l'arrivée des musulmans dans ces régions vers le milieu du 11ème siècle. D'ailleurs Idriss 1er, vers la fin du 8ème siècle n'est pas allé dans ces régions où les tribus juives et judaïsées étaient puissantes.

C'est cette histoire qui nous permet de comprendre l'importance des traces et de la mémoire de la culture judéo-berbère dans le sud du royaume du Maroc. Toutes ces vallées du sud marocain (Ziz, Ghériss, Ferkla, Todrha, Dadès, Draa etc..) sont marquées par cette culture et cette mémoire qu'on retrouve dans les chants,les danses, le vocabulaire, la cuisine et autres. C'est ce qui explique la parfaite coexistence qui a régné entre ces populations durant toute l'histoire de ce pays, hospitalier et accueillant.

Partenariat Arrik Delouya & Moha Oustouh, l’iun juif d’origine berbère, l’autre musulman berbère
Dr. Arrik Delouya, sociologue - chercheur et originaire de Marrakech, milite pour la reconnaissance de la Culture Juive au Maroc et de sa place dans l'Histoire de ce Pays

Moha Oustouh travaille en étroite collaboration avec A Delouya dans le domaine humanitaire dans l’Atlas Marocain.

Arrik et Moha travaillent ensemble sans relâche en partenariat depuis 1986. Moha est Marocain et de culture amazigh (Berbère). Il est Ingénieur agronome de Meknes et milite à Goulmima (au sud du Haut-Atlas oriental à 520 Kms à l’est de Marrakech) dans le cadre de l'association "Arraw N'Ghriss" ('Les Enfants de Ghriss en Amazigh, Berbère).
Goulmima est le chef-lieu de la vallée du Ghériss, un espace géographique jadis habité par une forte communauté juive qui y a laissé des marques importantes, à l’instar des vallées de tout le sud-est marocain (Ferkla,Todrha,Dadès,Draa etc..)
Pour mémoire, signalons que cette partie du sud du Royaume est constituée par les vallées
• de Draa (Ourzazate),
• Dadès (Boumalne)
• du Todrha (Tinghir),
• de Ferkla (Tinejdad),
• du Ghériss (Goulmima) et
• du Ziz (Rachidia et Erfoud).

Toutes furent le berceau d'un Judaïsme marocain très ancien marqué par l'identité et la culture amazighes. Il reste encore des anciens sites juifs de Goulmima comme le Mellah du Ksar et les deux cimetières juifs situés à proximité des cimetières musulmans, l’un récent du XX° Siècle et l’autre datant du XV° Siècle.

Plusieurs choses ont été découvertes et plusieurs autres méritent une recherche plus poussée.

A titre d'exemple, nous avons découvert que le saint juif du cimetière (Khouya Brahim) est aussi
vénéré par des femmes musulmanes. Cette initiative, nous a permis de prendre connaissance d'un patrimoine judéo-amazigh de la vallée de Ghriss en voie de disparition. Pourtant la culture locale reste marquée par la présence persistante de noms de sites, de poèmes, d'histoires, de chants, d'expressions juives qui reviennent toujours non sans une certaine nostalgie.
Entre les « permanences du Judaïsme Marocain et l'association "Arraw N'Ghriss"un accord a fait converger les points de vue sur les principaux points suivants:
• Nécessité de consolider les liens entre l'ANG et l'association d'Arrik Delouya (Permanences du Judaïsme marocain) en vue de sauvegarder ce qui peut l'être de la culture Judéo-Amazigh de la région. Pour cela l'ANG a exprimé le souhait de renouer des liens avec les anciens habitants juifs de Ghriss et de leur descendance afin de les intégrer dans l'association en tant que fils de la contrée. A. Delouya a pris l'engagement de faire diffuser cet appel par des moyens appropriés auprès de la communauté juive originaire du Sud-est du Maroc dans les principaux pays où elle pourrait se trouver actuellement. Cette démarche pourrait favoriser des échanges bénéfiques entre les deux entités et faire ainsi retrouver l'esprit de coexistence et de tolérance d'antan qui régnait entre elles.
• Un projet de construction d’un lavoir public à la sortie du mellah, 2ème grand portail du Ksar est lancé. Nous sommes à la recherche de 7 000 €uros.

• Est en cours un projet de rédaction d’un ouvrage de témoignages et d’interviews sur la mémoire Juive à Goulmima auprès des « anciens » locaux sur leur cohabitation avec la communauté d’autrefois avant le départ pour Israël

• Nécessité d'engager des axes de recherche universitaire en vue de faire connaître et de valoriser ce patrimoine dans les vallées du Sud-est marocain. Une demande de soutien est sollicitée de la partie juive afin de trouver une bourse d'étude à cette fin.

• Est également à l’étude un projet avec le Crif puisque les 9 et le 10 Mars dernier ont eu lieu des pourparlers lors d’importantes rencontres à Marrakech entre le président du Crif le Docteur Richard Prasquier (Cardiologue) et Ali Ouadani & Moha Oustouha de l’ANG.

• Un échange amical entre les deux parties peut être consulté et visionné sur le site: www.goulmima.com (Flasf-infos).

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 14 juin 2010 : 10:24

Compte Rendu de la Rencontre du 25 Mai 2010

PV établi par Arrik Delouya




La réunion du bureau - directeur élargi aux membres actifs de l’APJM a eu lieu le Mardi 25 Mai de 17H00 à 21H30


Cette rencontre était le prolongement de la dernière réunion en date du 6 Mai dernier de 17H00 à 23H00 au WestIn (Anciennement Intercontinental Hotel) qui a fini au domicile des Timsit autour d’une pizza royale offerte: Arrik – Lison - Noémi - Claude - Georgia - Kamal - Allegria - Avner - Manou & amie - Sylvia Zera - Soly - Jack Coco Chetrit. Absents Excusés : Nino Levy - Izza Genini - Michel Edery - Marcelle Illouz - Ephraim Rivline. A cette rencontre le périple identitaire au Maroc a été évoqué ainsi que le colloque international de Marrakech (2° Edition), le passage à Amsterdam d’Arrik du 15 Avril chez la famille Sami Kaspi et sa récente mission du 22 Avril en Israël auprès des amis de « Zohar » ainsi que de la dernière visite à la Casa de Sefarad de Cordoue du 30 Avril. Il a été proposé en fin de cette rencontre de se revoir pour aborder les nouveaux points que voici.


La discussion de ce 25 Mai a porté autour d’un goûter puis apéritif - dînatoire sur la création d'un petit "comité d'activistes" capable de dynamiser quelques rencontres pour agrandir le cercle de nos membres mais aussi pour plancher sur le thème de la levée de fonds pour la prise en charge de la banque de nos projets à caractère humanitaire.


Le comité est d’ores et déjà composé par un groupe « fer de lance » motivé et bénévole auquel s’ajouteront d’autres membres de l’association :
Ils sont pour l’instant:
1 Noémie Timsit
2 Soly Azran
3 Arrik Delouya
Les autres qui suivront pour appeler Arrik pour s’inscrire
4 ….
5 ….
6 ….

1 La 1° activité (autour de Noémie Timsit)
Cette 1° activité est déjà fixée au 1° soir de Roch Ha-Chana du 8 Septembre 2010 au soir. Noémie a pris la tête de cette affaire. Elle est en négociation avec le Rabbin Pauline Bebe du CJL Centre Mayan 14 rue Moufle 75010 Paris M° Richard Lenoir ; Il est question de se joindre à l’office de ce soir de fête ensuite de faire un dîner de fête sur place commandé à un traiteur cacher. Le dîner sera à la fois culturel et fera adhérer de nouveaux membres à l’APJM.



2 La 2° activité (autour de Soly Azran)
Cette activité concrète est organisée par Soly Azran lors d’un long week end hors de Paris du côté de Euro-Dysney. Les membres de l’APJM seront invités en même temps que de nouveaux adhérents. Au programme festif et culturel quelques activités qui intéresseraient l’ensemble des participants. Soly va appeler quelques amis pour créer son équipe technique.

3 La 3° activité : Organisation d’un Concert en faveur de l’APJM dans une Grande Salle Parisienne. Un petit comité de pilotage de ce projet sera rapidement crée.

4 Les cotisations et dons en sus (autour de Michel Edery & Arrik Delouya)
Les cotisations annuelles d’adhésion seront portées à
• 30 € minimum pour les étudiants et chômeurs.
• 60 € minimum par personne (en par couple)
• 250 € pour les membres bienfaiteurs
• 500 € pour les membres d’honneur

On s’occupera très vite de relancer tous les membres qui ont oublié d’envoyer leur cotisation

On demandera à titre exceptionnel - sur la proposition de Soly Azran - de demander un effort aux amis présents lors de cette soirée de faire un geste d’adresser à l’APJM un chèque d’un montant minimum de 50 €uros afin de combler le découvert bancaire du aux frais du colloque de Marrakech.

On demandera à tous les membres de l’APJM d’en faire autant.

Tous les chèques sont à libeller à l’ordre de l’APJM et à affranchir à A. Delouya, 10 Jardin du Cdl de Richelieu 94220 Charenton-le-Pont (GSM : +33 6 77 16 13 55)


5 La Banque des Projets et son coût
4.1 Marrakech-la-Juive (vous l’avez reçu) Coüt total 12 500 €
4.2 Logiciels Cimetières Juifs du Maroc
« Cimetière juif de Marrakech reste à payer 1 500 €
« Cimetière juif de Safi 2 000 €
4.3 Travaux de restauration du Mur du cimetière juif de Marrakech 8 000 €
4.4 Travaux de restauration des pierres tombales du cimetière juif de Marrakech 6 000 €
4.5 Première restauration de la vieille synagogue construite au début du 16° Siècle après l’Inquisition la slat el azama du Mellah de Marrakech 6 000 €
4.6 Projet de construction de 2 lavoirs au Ksar de Goulmima (ancien Mellah) 7 500 €
4.7 Projet de Restauration de quelques parties de l’ancien Mellah de Goulmima 2 500 €
4.8 Projet de rédaction d’un ouvrage des actes des 2 colloques de l’APJM à Marrakech
du 26 Mai 2008 & du 10 Mars 2010 : relecture + mise en page et impression
tirage papier de 750 exemplaires 5 500 €
4.9 Projet de rédaction d’un ouvrage des actes des 2 colloques de l’APJM à Cordoue en collaboration avec la Casa de Sefarad du 26 Mars 2008 & du 4 Juin 2009 :
relecture + mise en page et impression tirage papier de 500 exemplaires 1 750 €
4.10 Publications de 5 livres de la collection des Permanences du Judaïsme
Marocain : 20 000 €
a) Ouvrage sur Marrakech-la-Juive (Arrik Delouya et la communauté juive de Marrakech)
b) Ouvrage de photos illustrées de Marrakech-la-Juive (Arrik Delouya et un photographe)
c) Ouvrage d’Asher Knafo sur l’enfant d’Oufrane (Asher Knafo)
d) Ouvrage sur la communauté juive de Safi (Soly Azran)
e) Refonte du livre de Joseph Dadia sur la Saga des Juifs de Marrakech /
Le Souffle Vespéral (Joseph Dadia et amis de Marrakech)

Loyer Annuel Local de travail & Meubles et télécommunication 13 000 €

Sous-Total 86 000 €
Appui logistique 20% : 17 200 €

Total Général Arrondi : 100 000 €

6 Recherche d’un mécène
Ce mécène prendrait le poste de Président d’Honneur de l’APJM en sponsorisant certaines actions

6 La prochaine réunion
Cette prochaine réunion pour mettre au point ces actions aura lieu le Mardi 1° Juin 2010 chez un membre de l’APJM ou au Pullman Hotel Bercy Village

On débattra de la stratégie à mettre en place pour lever cette somme de 100 000 € mais aussi pour enclencher le processus de démarrage de ces projets en délégant à tous les membres les responsabilités inhérentes à cette banque de projets.

PV établi le 26 Mai 2010 à Paris

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 14 juin 2010 : 10:27

PV de la Réunion du 1° Juin 2010 dressé par Arrik Delouya le 11 Juin 2010

Réunion des membres actifs de l’APJM
Mardi 1° Juin de 19H00 à 22H50
au domicile de Claude Timsit

Un apéro-dinatoire très costaud a été offert

Ordre du jour :
• Mise en route de notre banque de projets proposée par Arrik, Soly, Ephraim et Noémie déjà présentée

• Mise en place de réunions fréquentes à organiser pour faire venir aux réunions de nouvelles recrues

• Mise en place de notre stratégie de développement proposée et pilotée par Arrik, Michel Edery, Soly Azran et Claude Timsit (aide logistique d’Allegrtia, AVner, Lison, Mnaou, Sylvia etc…)

• Proposition de Soly Azran d’une mission médicale et humanitaire au Maroc en faisant venir à Safi, El Jadida-Mazagan et dans l’Atlas des médecins spécialistes (ORL, cardiologues et autres généralistes) pour une semaine de check-ups en association avec des médecins locaux. La fédération ou l’Association de ces médecins Marocains sera approchée par Soly pour proposer ce projet : 1 Les médecins de France se déplaceront au Maroc à titre gracieux et les autorités marocaines prendront en charge les frais de déplacement international et de vie au Maroc. La très appréciée journaliste et amie Khouloud de Casablanca sera associée au projet.

• Préparation de la soirée de Roch HaChana autour de Noémie Timsit. Cette 1° activité est déjà fixée au 1° soir de Roch Ha-Chana du 8 Septembre 2010 au soir. Noémie se propose de trouve une salle et uj traiteur pour cet évènement.

• Préparation d’une soirée de shabbat avec traiteur dans la synagogue libérale du CJL – Rabin Pauline Bebe. Accord de principe donné, reste à définir la date

• Activité autour de Soly Azran. Cette activité concrète est organisée par Soly Azran lors d’un long week end hors de Paris du côté de Euro-Dysney. Les membres de l’APJM seront invités en même temps que de nouveaux adhérents. Au programme festif et culturel quelques activités qui intéresseraient l’ensemble des participants. Soly va appeler quelques amis pour créer son équipe technique.

• Organisation d’un Concert en faveur de l’APJM avec la Troupe Adama dans une Grande Salle Parisienne. Un petit comité de pilotage de ce projet sera rapidement crée.

• Préparation de la prochaine rencontre à Marrakech entre Arrik Delouya, Soly Azran et Joseph Dadia dans les locaux du bureau de la synagogue du Guéliz en présence du Bureau directeur de la communauté juive de Marrakech (Jacky Kadoch, Henri Assouline et Salomon Hazan)

• Préparation de la prochaine rencontre en Israël avec l’Association-Zohar. Arrik effetuera le voyage.

• Cotisation en sus de certains membres sur l’initiative de Soly Azran dans le but de renflouer notre trésorerie

• Les cotisations et dons en sus (autour de Michel Edery & Arrik Delouya)
Les cotisations annuelles d’adhésion seront portées à
30 € minimum pour les étudiants et chômeurs.
60 € minimum par personne (en par couple)
250 € pour les membres bienfaiteurs
500 € pour les membres d’honneur

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 14 juin 2010 : 10:30

Bonjour Jacky

Notre prochaine réunion organisationnelle aura lieu Mardi 15 Juin prochain de 18H00 à 19H30 au Pullman Hotel (Ex-Sofitel) à Bercy Village Métro: Saint-Emilion. Parking assuré mais attention aux embouteillages infernaux !!!

Merci de me donner ton aval dès ce jour si possible, par téléphone sur mon GSM 06 77 16 13 55

Si tu as un empêchement quelconque je ne te ferai pas grief !!!!

Amitiés

P.S. Ok pour se voir avant si tu veux

Arrik Delouya
E-mail: arrik.delouya@wanadoo.fr

//...//...//...



Ordre du jour :


1 Mise en route par Arrik Delouya du 1° Projet-Phare « Marrakech-la-Juive »

2 Mise en place du prochain voyage en Andalousie (en bas de page le programme)

3 Le point par tous les participants sur les nouvelles recrues et adhésions à l’APJM

4 Le point sur notre mise en place de notre stratégie de développement

5 Le point sur l’action de Soly Azran d’une mission médicale et humanitaire au Maroc en faisant venir à Safi, El Jadida-Mazagan et dans l’Atlas des médecins spécialistes (ORL, cardiologues et autres généralistes) pour une semaine de check-ups en association avec des médecins locaux.

6 Le point sur la préparation de la soirée de Roch HaChana

7 Le point sur la préparation d’une soirée de shabbat avec traiteur dans la synagogue libérale du CJL – Rabin Pauline Bebe. Accord de principe donné, reste à définir la date.

8 Le point sur l’activité concrète à organiser par Soly Azran lors d’un long week end hors de Paris du côté de Euro-Dysney

9 Le point sur l’organisation d’un Concert en faveur de l’APJM avec la Troupe Adama dans une Grande Salle Parisienne

10 Le point sur la préparation de la prochaine rencontre à Marrakech entre Arrik Delouya, Soly Azran et Joseph Dadia dans les locaux du bureau de la synagogue du Guéliz en présence du Bureau directeur de la communauté juive de Marrakech (Jacky Kadoch, Henri Assouline et Salomon Hazan)

11 Le point sur la préparation de la prochaine rencontre d’Arrik en Israël avec l’Association-Zohar.

12 Mise en place de la prochaine réunion

13 Le point sur les cotisations en cours et en retard, en sus de certains membres sur l’initiative de Soly Azran dans le but de renflouer notre trésorerie

14 Les cotisations et dons en sus (autour de Michel Edery & Arrik Delouya)

Les cotisations annuelles d’adhésion seront portées à
30 € minimum pour les étudiants et chômeurs.
60 € minimum par personne (en par couple)
250 € pour les membres bienfaiteurs
500 € pour les membres d’honneur


Périple d’Octobre 2010 en Andalousie
Nous attendons de nos partenaires relais de la Casa de Sefarad en Andalousie (Rosana de Aza et Sebastian de la Obra) que le programme suivant soit corrigé, amélioré et peaufiné pour l'adresser à notre agence de voyages parisienne et commencer à enregistrer les candidatures au périple.

Lors de ma dernière visite à Cordoue, nous avons échangé avec les responsables de la Casa de Sefarad de Cordoue quelques réflexions sur l’éventuel prochain »séminaire » à Cordoue avec uniquement les membres de nos deux associations de France (APJM) et d’Israël (Zohar) et d'autres membres au Canada, en Suisse, en Hollande, aux USA et en GB. Nos amis qui ne sont pas encore membres peuvent adhérer en nous renvoyant un bon d'adhésion à vous envoyer sur votre demande.

Nous avons également évoqué un saut de 36 heures à Grenade dont 1 nuit pour visiter l’Alhambra ainsi que sur les traces des pas de Frederico Garcia Lorca.

Nous pouvons demander à Jacky Kadoch et à Jaime de parrainer et diriger le shabbat.

Enfin, Rosana de Aza rajoutera une activité culturelle en sus comme un flamenco à son image tel qu'elle sait si bien programmer !

En prévision, voici un premier exemple de parcours tel que nous l’avons envisagé avec le Prof. Ephraïm Riveline.

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 14 juin 2010 : 10:32

Périple APJM et Zohar d’Octobre 2010 en Andalousie

Nous attendons de nos partenaires relais de la Casa de Sefarad en Andalousie (Rosana de Aza et Sebastian de la Obra) que le programme suivant soit corrigé, amélioré et peaufiné pour l'adresser à notre agence de voyages parisienne et commencer à enregistrer les candidatures au périple.

Lors de ma dernière visite à Cordoue, nous avons échangé avec les responsables de la Casa de Sefarad de Cordoue quelques réflexions sur l’éventuel prochain »séminaire » à Cordoue avec uniquement les membres de nos deux associations de France (APJM) et d’Israël (Zohar) et d'autres membres au Canada, en Suisse, en Hollande, aux USA et en GB. Nos amis qui ne sont pas encore membres peuvent adhérer en nous renvoyant un bon d'adhésion à vous envoyer sur votre demande.

Nous avons également évoqué un saut de 36 heures à Grenade dont 1 nuit pour visiter l’Alhambra ainsi que sur les traces des pas de Frederico Garcia Lorca.

Nous pouvons demander à Jacky Kadoch et à Jaime de parrainer et diriger le shabbat.

Enfin, Rosana de Aza rajoutera une activité culturelle en sus comme un flamenco à son image tel qu'elle sait si bien programmer !

En prévision, voici un premier exemple de parcours tel que nous l’avons envisagé avec le Prof. Ephraïm Riveline.


Programme Prévisionnel du périple en Andalousie 5 - 10 Octobre 2010

Mardi 5 Octobre 2010
7H00 - 9H00 : Paris-Séville
10H00 - 14H00 Visite guidée en minibus de Séville avec l’aide d’une personne locale
14H00 Déjeuner au Quartier de la Juderia de Séville
16H-16H30 Séville – Cordoue en TGV
17H30 - 20H00
Visite à Cordoue de la Juderia et de la Casa de Sefarad
22H00 Dîner à Cordoue
Nuitée à Cordoue


Mercredi 6 Octobre 2010
8H00 - 14H00 Visite à Grenade de l’Alhambra
L'Alhambra de Grenade est un des monuments majeurs de l'architecture islamique et l'acropole médiévale la plus majestueuse du monde méditerranéen. C'est avec la Grande mosquée de Cordoue le plus prestigieux témoin de la présence musulmane en Espagne du VIIIe au XVe siècle (voir péninsule Ibérique ou Al-Andalus). Leurs caractères sont d'ailleurs opposés : à la sobriété grandiose du monument religieux représentatif de la première architecture islamique (voir Art des Omeyyades d'Espagne), s'oppose l'exubérance de la dernière manière hispano-mauresque : celle-ci s'exprime en effet dans les palais des derniers souverains nasrides, alors en pleine décadence, et qui disparaîtront bientôt lors des derniers assauts de la Reconquista. Le nom féminin Alhambra provient de l'arabe Al Hamra (الحمراءwinking smiley, « la rouge » en raison de la couleur que
prennent les murs du monument au coucher du soleil.

14H00 Déjeuner à Grenade
15H30 – 19H00 sur les traces de Frédérico Garcia Lorca
20H00 Dîner et visite by night à Grenade - Nuitée à Grenade.


Jeudi 7 Octobre 2010
9H00 Dernière visite de Grenade et Retour sur Cordoue
14H00 Déjeuner à Cordoue
17H30 Visite de la Grande Mezquita de Cordoue désormais Santa Iglesia Catedral de Córdoba, monuments majeur de l'architecture islamique et témoin de la présence musulmane en Espagne du VIIIe au XVe siècle. Elle est connue dans le monde entier pour être le monument le plus accompli de l'art des Omeyyades de Cordoue. Elle est convertie en église au XIIIe siècle après la Reconquista, puis en cathédrale. C'est aujourd'hui l'église principale du diocèse de Cordoue en Espagne. La Cathédrale de Cordoue a été classée au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1984.


Vendredi 8 Octobre 2010
9H00 - 14H00 “Séminaire sur la mémoire juive de Cordoue” & Petites interventions de quelques participants d’Espagne, de France, du Maroc, de Suisse, de GB, des USA, du Canada et d’Israël
14H00 Déjeuner à Cordoue
Préparatifs du Shabbat
20H30 Kabalat Shabbat : Prière et dîner à la Casa de Sefarad. Le diner cacher est organisé par un traiteur juif originaired e Rabat vivant à Madrid.


Samedi 9 Octobre 2010
Après-midi :
Rencontres informelles avec la direction de la Casa de Sefarad, visites privées et quartier libre.
Soir :
Hafdala et dîner d’adieu


Dimanche 10 Octobre 2010
Retour / Départ Cordoue-Séville ou Cordoue-Madrid en TGV pour tous et ensuite direction les aéroports

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 14 juin 2010 : 10:44

Association des Permanences du Judaïsme Marocain - Paris



Cette association APJM a pour but de "Faire connaître la richesse du Judaïsme Marocain sous ses divers aspects au passé et au présent par tous les moyens possibles et contribuer ainsi à sa permanence. On pourra éditer, faire traduire des ouvrages et organiser aussi tous types de rencontres culturelles tels que congrès, colloques, séminaires ou think tanks. »

Concept associatif proposé par Arrik Delouya
Sociologue chercheur


Note d’opportunité approuvée par les membres



Cette association française est crée sous la loi 1901 (ayant le statut d’ONGI / Organisation Non Gouvernementale Internationale parce que les actions sont avant tout d’ordre humanitaire, en France et hors de France), apolitique et sans but lucratif.

1 Sa vocation et ses buts
1. 1 Sa vocation est de faire connaître le judaïsme marocain sous ses multiples aspects, longtemps méprisé, ignoré ou occulté: communauté, société, art, éducation, savoir, judaïsme spécifique ancien et judaïté contemporaine…à travers des groupes de réflexion, des actions de sauvetage du patrimoine, des symposiums, des écrits, des synthèses de films, face à l’érosion et l’oublie de l’histoire. « Là où l’histoire pourrait s’effacer, l’homme se doit de raviver sa mémoire presque mouvante devant nos yeux «.

1. 2 Ses buts multiples sont de faire connaître l’immense richesse du judaïsme marocain tel que patrimoine vivant, résistant et persistant, de le rendre accessible la lecture de thèses devenues ouvrages de références, en assurer la traduction en différentes langues, restaurer les sites qui ont été marqués par l’histoire, créer un musée, organiser des conférences et séminaires de façon itinérante à travers plusieurs pays et villes, ré - éditer tous les ouvrages de références épuisés et qui sont le plus demandés et enfin lancer à travers le monde des spectacles dignes de cette culture et de cet héritage.

L’accent est mis sur le soutien affirmé :
• aux programmes mis en oeuvre en France et hors de France,
• à la mise en œuvre des actions précitées dans le point 1. 2





2 Le Concept de l’Action Humanitaire Paris March 2006
The Humanitarian Action Concept

By Dr. Arrik Delouya (Ph.D-Sociology)
Sociologist Research Worker & Writer

To conceive humanitarian Action
One may say that the humanitarian field is a place of repair and compensation, in a world where Human Rights are not given as universal and were one may not be born on equal rights. We have to face the acknowledgement of a world made by inequalities, injustices, and non-antagonist organisation to reduce alienation and where chance is given to any kind of differences.
La conception de cette action humanitaire
On pourrait dire que l’humanitaire, c’est un lieu de réparation, de compensation, dans un monde où les Droits de l’Homme ne sont pas universels et où l’on naît inégal. C’est dans un monde que nous constatons tissé d’inégalités, d’injustices, l’organisation non antagoniste de la réduction de toute aliénation, de la chance à toute différence.


The humanitarian field is then a dynamic, which creates and practises communication circulations between three sociological universes composed by complex internal structures, this to lead to an inclusive communication between humankind.
L’humanitaire est alors une dynamique qui crée et pratique des circuits de communication entre trois univers sociologiques aux structures internes complexes, la finalité étant d’établir une communication inclusive entre les hommes.


These three universes, presented in a global way, which would have to be necessarily detailed, could be resumed this way:
2. 1 The social marginality universe, whatever could be its nature (the minority Judaism, which is often wrapped in a majority society, disused and/or damaged heritage, poverty or danger of acculturation and trans-culturation, misery or cultural neglect, wrong development, natural disaster, illness, moral or social injuries, handicap, malnutrition, urgency): exceptional, daily or accidental. This also concern the first actors who are in contact with the so called social marginality universe, who are close to the field, direct witnesses who may be able to diagnose and find out the essential needs of marginal component in the way “to emerge”. These actors may also elaborate actions to lead to this emergence.
Présentés dans une globalité qu’il sera nécessaire de détailler, ces 3 univers se résument ainsi :
2. 1 L’univers de la marginalité sociale, quelle que soit sa nature (judaïsme minoritaire souvent baignant au sein d’une société majoritaire, patrimoine abandonné et / ou abîmé, pauvreté ou danger d’acculturation et trans-culturation, misère ou abandon culturel, mal développement, catastrophe naturelle, maladie, lésions morales ou sociales, handicap, malnutrition, urgence, exceptionnel, accidentel, quotidien et des premiers opérateurs qui sont en contact avec elle, proches de son terrain, témoins susceptibles de faire le diagnostic et de déceler les besoins essentiels d’éléments marginaux pour « émerger », et d’élaborer des actions permettant l’émergence.
Ce 1° univers s’épuise, il est saturé et démobilisé.


2.2 To the opposite side, is the universe, comparatively huge of the social normality, structures, groups, integrated social elements which constitute a potential of complementarity -financial or technical supply-, which may contribute to the de-marginality of the previous universe. Solidarity, charity, taste of justice, personnel thoughts and sometimes strategic interest may be their motives… This second universe is more and more technical and specialised.
2. 2 A l’opposé, est l’univers, immense comparativement, de la normalité sociale, de structures, de groupes, d’éléments sociaux intégrés et constituant un potentiel de complémentarité, d’apport - d’ordre financier ou technique -, qui peuvent contribuer à la démarginalisation de l’univers précédent, leurs mobiles étant la solidarité, la charité, le goût à de la justice, une réflexion personnelle, parfois un intérêt stratégique… Ce 2° univers est de plus en plus technique et spécialisé.


2. 3 Between these two universes, as to tell between the necessity of humanitarian actions to reduce what is wrong and the humanitarian concern of social elements relatively favoured, there is the universe of the communication, organisation of the encounter of the two precedent universes. This is the area of mediation, of information of catalyse, of rally of necessary means for actions, of fund collect. If not for this area no action could be possible. This third universe is tainted by axes and priorities of those who decide “to give” in a massive way.
2. 3 Entre les deux, c’est-à-dire entre les actions humanitaires nécessaires pour réduire le mal et le souci humanitaire d’éléments sociaux relativement privilégiés, il y a l’univers de la communication, de l’organisation de la rencontre entre les deux univers précédents. C’est le domaine de la médiation, de l’information, de la catalyse, du rassemblement des moyens nécessaires aux actions, de la collecte des
fonds sans lesquels aucune action n’est possible. Ce 3° univers est vicié par les axes et priorités de ceux qui décident de « donner » de façon massive.


Relationships network (more or less strong; more or less passive or active, more or less technical) take place between these three universes. The aim is to create a coincidence between “gift” and “demand”, or the need, understood as socio-economical, medical or diverse appropriated projects.
Entre ces trois univers s’instaurent des réseaux de relations plus ou mois fortes, plus ou moins passives, ou actives, plus ou moins techniques, le but étant de faire coïncider le « don » avec la « demande » ou le besoin sous la forme de projets socio-économiques ou médicaux ou autres appropriés.


Each of these three universes, structured itself in a complex manner, weaves complex internal relationships between its own structures.
Chacun des trois univers, structuré lui-même de manière complexe, tisse des relations internes complexes entre ses structures propres.

The humanitarian field is organised by:
• The typology of theses three universes and their evolution, insisting on the fact that aid is henceforth necessary, the way it is practised and channelled. The well weaved communication will be useful till the point to create an autonomous universe.
L’humanitaire s’organise par :
• la typologie des 3 univers et leur évolution, insistant sur le fait que l’aide désormais nécessaire telle qu’elle est pratiquée et canalisée. La communication bien tissée sera utile au point d’en faire un univers autonome.


The sociology of its organisation is a less evil way to understand humanitarian action and its critical re-evaluation.
La sociologie de son organisation est un moindre mal pour comprendre l’action humanitaire et sa ré - évaluation critique


• The initial hypothesis is that humanitarian action isn’t altered by the development of the special sphere of its organisation and that the management of the first one depends on the second one.
• L’hypothèse initiale que l’humanitaire n’est pas altéré par le développement de la sphère spéciale de son organisation et que la gestion du premier passe par la gestion du second.


3 The resources
The resources at disposal are those of member’s donations and subscriptions and also the subscriptions, which are obtained by the establishment and firm patronage.
3 Les Moyens
Les Moyens à disposition sont ceux donations et des cotisations des membres, les subventions obtenues par l’institutionnel et le mécénat d’entreprises.


4 Structure organisationnelle
La structure française est ainsi constituée.

L’équipe dirigeante sera composée d’un président d’honneur, d’un vice–président, d’un président exécutif, d’un trésorier, d’un délégué général, d’un conseiller juridique, d’un commissaire aux comptes, de conseillers (sociologues, économistes, spécialistes de l’art et de la culture du marketing).

Le président d’honneur apporte sa caution morale et sert l’association en qualité d’homme d’influence et d’expérience, de sage et de « locomotive ». Il est la sentinelle de l’association en tous temps.

Le vice président remplacera en tous lieux et à tous moments le président exécutif lors de son absence et lui apportera soutien et aide.

Le président exécutif, apporte son dynamisme et en créant la synergie pour tous les membres.

Le délégué général remplit la fonction de secrétaire général et en liaison avec le président exécutif, il lance les invitations aux réunions, dresse les PV / Procès Verbaux, remplit et signe le livre des AG / Assemblées Générales, s’occupe des affaires courantes et de l’administration de tous les jours, enfin du recrutement ;

Le trésorier en liaison avec le commissaire – aux - comptes gère les finances et assure le bon fonctionnement au niveau des recettes et des dépenses.
Le Conseil scientifique sera nommé par l’AG. Le CA trouve ses sources pour la mise en place de ses actions sur les propositions et décisions de ce Conseil scientifique constitué de chercheurs et gens du terrain nommés par le CA sur avis des anciens qui ont déjà l’expérience dans ce domaine. Il évaluera, proposera et suivra les projets en adéquation avec les buts de l’association. Le Conseil scientifique est renouvelable par moitié tous les 2 ans.
Le comité exécutif qui s’appelle le CA / Conseil d’administration sera composé des membres suivants, il peut être élargi à d’autres conseillers à tous moments, sur la proposition de ce CA. Il se réunit 3 à 4 fois l’an sur l’invitation de son président exécutif et de son délégué général.

La moitié de ce quorum du CA suffit pour le rendre opérationnel et effectif.
* Un président
* Un délégué général.
* Un trésorier.
* Un conseiller juridique,
* Un commissaire aux comptes, Il est autorisé à ne pas participer aux réunions.
* Un sociologue ou une personne issue des sciences sociales et humaines.
* des spécialistes du marketing, de la culture et de l’art.
* Un conseiller scientifique responsable du Conseil scientifique.
Ce Conseil est nommé par l’AG, elle-même constituée d’amis impliqués par l’énoncé et les buts de l’association, de donateurs et de personnalités réputées pour leurs compétences administratives, scientifiques, culturelles, artistiques ou financières. Il est renouvelable par moitié tous les ans et élit son Président parmi ses membres.
Un conseiller juridique (avocat) et un commissaire aux comptes sont rapidement désignés lors de la première assemblée générale ainsi qu’un comité d’honneur et un comité de parrainage. Ils sont aidés par des conseillers (sociologue, économiste, politique).

Des bénévoles en nombre illimité se réuniront de façon régulière pour promouvoir les idées de cette association dans un cadre convivial.

Les locaux de l’association sont situés à Paris pour sa crédibilité internationale nécessaire à sa réputation.

Une stratégie de communication et de développement sera proposée par le CA initiateur de ce projet et ses amis, approuvé par l’AG.

Les comptes sont rendus mensuellement au CA par courrier et ouvert devant son Commissaire – aux – comptes lors des réunions du CA.

Le règlement intérieur dressé par le délégué général, le conseiller juridique et le président sur la base de celui des autres associations (sans la moindre contrainte) sera proposé après la 1° AG.

Un parcours d’opérations sera également aligné par la même équipe complétée du commissaire aux comptes.

La validité de ce document de base va rapidement générer un la mise en place des structures proposées ainsi qu’une plateforme composée d’une banque de projets à soutenir.

Arrik Delouya (sociologue et chercheur)
Président & Fondateur

















Stratégie Culturelle par la Communication

1. Constat

Compte tenu de l’expérience et de la longévité des cofondateurs de l’association française « Permanences du Judaïsme Marocain via l’Action Humanitaire », il est plus naturellement acceptable de considérer avec ambition la banque de projets proposés.

L’accent sera mis sur leur développement, nous avons décidé de faire connaître les « produits », le concept, les activités et programmes. Nous accordons une place prépondérante pour faire dégager une image d’organisation dans l’efficacité.

Il est cardinal de manœuvrer par la communication.

Une stratégie de développement et donc de communication s’inscrit dans la durée et appelle un plan précisant les objectifs et les moyens. L ‘improvisation est à éviter même si parfois il est souhaité et souhaitable d’organiser des opérations impromptues commandées par l’actualité par exemple.

Méthode, compétence et rigueur sont indispensables pour continuer une politique de communication. L’association a intérêt à désigner en son sein le responsable de cette communication, coordinateur de notre travail mais aussi une locomotive.

Les cibles sont la question préalable à toute stratégie de communication. Elles sont nombreuses et hiérarchisées. Il faut que les messages soient en adéquation avec les cibles et adaptés de façon spécifique.

Le rapport annuel et financier de l’association est une étape importante et devient le support-clé de communication indispensable. Ce document doit être court, vivant et transformer le rapport administratif en texte plus attrayant.

Enfin, en dehors de toutes les techniques de communication (et de vente), les RDV, les salons, les séminaires, petits-déjeuners et autres forums comme les congrès, colloques, etc…sont des occasions de faire connaître l’association.

Une plaquette ne sera pas de trop pour synthétiser les demandes et objectifs.

La locomotive de l’ association doit être son président ou son représentant ès- qualité. Il devra être son ambassadeur en France, en Europe, au Maroc, dans le continent américain comme en Israël et ailleurs pour exposer sa demande.

Un Président motivé, d’expérience, de conviction, de détermination, de connaissance et de savoir, de contact et de RP, en quelque sorte une locomotive
Le développement de la notoriété et de l’image de l’association passe par la diffusion de coupures de presse et de par les résultats affichés ainsi que les réalisations en matière d’actions culturelles







3. Hypothèse

Toute activité de développement doit être préalablement testée et étudiée en profondeur à travers des faisabilités :
2.1. Humaines
2.2. Sociologiques
2.3. Socio - économiques
2.4. Socio - techniques
Cela permet de mieux définir la stratégie de développement et de communication, le plan d’action et la cible d’action.

3. Etude stratégique

3.1. Objectifs en terme d’image et de notoriété pour l’association
3.2. Attitudes de l’environnement : objectifs de réaction
3.3. Lister les priorités concernant le produit à mettre en avant
3.4. Etude de la concurrence

4. Intervention

4.1. Conception d’une stratégie globale
4.2. Mettre en valeurs les forces et faiblesses de l’association
4.3. Outils supplémentaires : rédaction du résumé de l’association, présentation de l’association en power - point (diapos sur l’association), rédaction d’une page de synthèse.
4.4. Rendre efficace le système d’information.

5. Méthodologie

5.1. L’utilité du produit de l’association
5.2. L’information des homologues Français, Européens sur ce produit.
5.3. La rencontre avec le partenaire : “ the right partner at the right moment “.
5.4. Le travail de suivi dans la durée.

6. Trajectoire

Parcours des opérations : 1° rencontres et acceptation et signature d’un contrat de coopération, accord sur les RDV, mise en place d’une première mission de prospection et de prise de température à Paris, rapport de mission & travail de suivi, préparation de la 2° mission…












Membres du Comité Scientifique des Permanences du Judaïsme Marocain


France
Riveline Ephraïm E-Mail : riveline@noos.fr
Delouya Arrik E-mail: arrik.delouya@wanadoo.fr
Chokron Lison E-mail: lison.chokron@orange.fr
Sayagh Said E-mail: said.sayagh@orange.fr
Attias-Donfut Claudine E-mail: Claudine.attias-donfut@cnav.fr
Sephiha Haim Vidal E-mail: hv.sephiha@wanadoo.fr
Izza Genini E-mail: igenini@aol.com
Ifergan Harry E-mail: hifergan@9online.fr
Zaoui Ilan E-mail: contact@adama.com
Ayoun Richard E-mail: ayoun.richard2@wanadoo.fr Décédé Z”l

Maroc
Majdi Hassan E-mail: hassan6f@yahoo.fr
Nadiya Ziani E-mail: nadiyaziani@yahoo.fr
Abdellah Taifi E-mail: abdellahtaifi@yahoo.fr

Canada
Segev Emile Courriel: segev.emile@uqam.ca
Benaïm Esther E-Mail: eb.naim@sympatico.ca

Turquie
Gerson Sarhon karen E-mail: karensarhon@gmail.com

Espagne
de la Obra Sebastian E-mail: memorias@terra.es
de Aza Rosana E-mail: memorias@terra.es
Dra. Sanchis Vidal Amelia E-mail: amelia@uco.es
Luque Gallegos Virginia E-mail : viluguita@yahoo.es

Israël
Knafo Asher E-mail: ashbrit@012.net.il
Zrihen-Dvir Thèrèse E-mail: phoenix5@bezeqint.net
Meir Michel Abitbol E-Mail : Meir ormaarav@inter.net.il
Haïm Melca E-Mail: haim@melca.info












Un Comité Scientifique
Vocation / Philosophie / Buts


Un Comité Scientifique de notre Association des « Permanences du Judaïsme Marocain » est en cours de constitution avec votre (ta) participation effective, souhaitée mais aussi souhaitable !!!-Se está creando en la actualidad el Comité Científico de la Asociación "Permanencia del Judaismo Marroquí"en el que sería deseable tu participación.
A Scientific Committee of the "Permanences Jewish Moroccan" Association of is being presently set up with your wished and desired productive participation!


Il sera doté d'éléments de plusieurs pays capables de communiquer en temps réel en utilisant les medias les plus efficients et performants. Il devra prendre des décisions rapides et de façon flexible à l'inverse du travail de lenteur des Universités et Centres de Recherche.
- Se constituirá con participantes de varios países capaces de comunicarse eficazmente.Deberán tomar decisiones de manera rápida y flexible,a diferencia de la lentitud habitual en los trabajos llevados a cabo por universidades y centros de investigación.
It will include elements from several countries able to communicate in real time using the most efficient and effective medias. He will be called to make quick decisions and should be flexible unlike Universities and Research Centers' slow performances.


Les personnes faisant partie de ce Comité ont été inventoriées par notre association mais s’ils demeurent dans plusieurs pays. Leur but est de contribuer efficacement par leurs conseils et recommandations littéraires et / ou scientifiques.
-Los pertenecientes a este Comité desenvuelven sus actividades en varios paises.Su objetivo es el de contribuir eficazmente por medio de sus consejos y recomendaciones,ya sean estas literarias,científicas o de otra índole.
The members of this committee have been identified by our association although they remain in several countries. Their aim is to contribute effectively through advising and recommending literarily, scientifically or otherwise.


la coordination et la direction sont assurées par Ephraim Riveline exerçant la fonction de responsable de la discipline des Etudes Juives et Hébraïques au sein de l’Université de Paris 8.
Il sera secondé de façon permanente par Arrik Delouya
-Coordinación y gestión corren a cargo de Efrain Riveline responsable del departamento de Estudios Judíos y Hebraicos en la Universidad de París 8.Se contará,igualmente,con la colaboración permanente de Arrik Delouya.
Coordination and management are provided by Ephraim Riveline acting as responsible of the discipline of Jewish and Hebrew Studies at the University of Paris 8. He will be permanentely assisted by Arrik Delouya


La première recherche qui débouchera sur un ouvrage concerne les 180 âmes juives (73 familles) qui vivent encore à Marrakech. Cette recherche semi – directive avec magnéto et papier crayon sur la base d’un questionnaire pré-établi sera menée par un membre de l’association de Paris et secondé par des étudiants qui travailleront en binôme avec des chercheurs d’un bon niveau. Ce livre sur la « mémoire » de la population juive du Maroc sera largement diffusé dans notre Collection en cours de création.
-La primera investigación nos conduce a un libro que se refiere a los 180 judíos(73 familias)que siguen viviendo en Marrakech.Esta investigación,llevada a cabo con grabadora y papel y lápiz sobre la base de un cuestionario prefijado,será llevada a término por un miembro de la Asociación de París,con el apoyo de estudiantes que trabajarán en estrecha colaboración con investigadores reconocidos.Este libro sobre la "memoria" de la población judía de Marruecos se difundirá ampliamente en la colección que va a crearse próximamente.
The first research, leading to the production of a book, will encompasses the 180 Jewish persons (73 families) still living in Marrakech. The semi - directive study (using pencil and paper tape) is based on a preconceived questionnaire conducted by a Parisian member of the association and assisted by students who will work in tandem with highly ranked researchers. This book on Morocco Jewish population "memory" will be widely distributed amongst the collection of books we intend to create.


Enfin cette équipe organisera des colloques ainsi que des journées d’études d’un pays à l’autre chaque année.
-Por último ,este Comité,será el equipo encargado de organizar cada año seminarios y jornadas,sea en un país u otro.
Finally, every year, the team will organize seminars and days of study from one country to another.


Merci de m’avoir donné ton accord rapidement pour ta participation à ce Comité qui a été validé lors de notre Assemblée Générale de Jeudi 11/12/2008
-_Le agradeceremos vivamente su confirmación como participante en este comité,validado durante nuestra Asamblea General del jueves 11-12-2008.
Your endorsement of your nomination validated by our committee during our general assembly on 11/12/2008 is urgently required.





























Le CREA du Judaïsme Marocain / Création du Centre de Recherches sur les
Etudes Appliquées au judaïsme Marocain

Initié par l’association et ses membres dont notamment Arrik Delouya,
Richard Ayoun, Claudine Attias-Donfut, Jacky Kadoch

Résumé de la Réunion Arrik Delouya et Richard Ayoun
Vendredi 7 Juillet 2006 11H00 - 12H30 au domicile d’Arrik

La Direction de ce Centre de recherches est confiée à l’association « Permanences du Judaïsme Marocain » ; Elle est donc basée à Paris. Arrik Delouya en assurera la coordination et la direction avec le concours de Richard Ayoun qui a déjà accepté à ses cours de doctorat à l’INLCO l’étudiant marocain Hassan Majid. Ils seront aidés par Ephraim Riveline qui apportera le tutorat souhaité et souhaitable de son université où il exerce la fonction de responsable de la discipline des Etudes Juives et Hébraïques au sein de l’Université de Paris 8. Il est enfin responsable de l’Equipe d’Accueil (EA 2303) doctoral & Equipe (Unité) de recherche. Son aide logistique et son concours seront également apportés. Les chercheurs inventoriés par l’association dans plusieurs pays y contribueront par leurs recherches en adéquation avec le judaïsme marocain.
La première recherche concerne les 240 âmes juives (83 familles) qui vivent encore à Marrakech. Cette recherche semi – directive avec magnéto et papier crayon sur la base d’un questionnaire pré-établi sera menée par un membre de l’association de Paris et secondé par des étudiants parisiens qui en feront le voyage et qui travailleront en binôme avec des étudiants d’un bon niveau de l’Université de Marrakech. Un ouvrage sera diffusé à al suite de cette recherche empirique sur la « mémoire » de la population juive du Maroc. L’introduction du livre est confiée à Richard Ayoun, il sera demandé à Arrik Delouya de rédiger la préface. Environ 6 mois de travail sont à prévoir pour une 10 de personnes (des deux pays) pour rendre possible cette recherche - enquête vivante !
Les subventions pour assurer le fonctionnement seront demandées aux organismes de tutelle, aux ministères et aux fondations étrangères.
Notre Centre dirigera les travaux des étudiants marocains issus de différentes universités en collaboration avec le Master 1 et Master 2 (Ex DEA) et Doctorat. Ils nous soumettront leurs projets après inscription à l’Inalco ou à Paris 8 chez nos amis, ils seront aussitôt dirigés vers les travaux d’archives en socio, ethno, histoire, lettres, relations judéo - musulmanes, linguistiques
Pour reprendre la sempiternelle question de Abdelmajid ElCohen « Pourquoi les Juifs sont-ils partis du Maroc » ? Nous répondrons par une recherche à partir des archives de Jérusalem de l’Agence Juive pour éviter les polémiques d’ordre politique. Nous allons nous rapprocher de la question par notre « mémoire » en y répondant par des affirmations d’ordre religieux. Ne prie-t-on pas chaque jour pour Jerusalem ? Pour cette réponse messianique ? Le messie n’est –il pas en train d’arriver pour les Juifs du Maroc ?
Les programmes de recherches seront étudiées par une commission scientifique adaptée, la collection de livres (itinérante) sera le pilier de cette structure avec l’aide de quelques maisons d’éditions déjà approchées (Geuthner, Ellipses…), enfin des colloques seront organisés ainsi que des journées d’études d’un pays à l’autre chaque année.



Aide-Mémoire établi par Arrik Delouya et revu par Ephraïm Riveline

Rencontre entre Arrik Delouya et Ephraïm Riveline
Sofitel Paris XII° Bercy Village. Lundi 10 Juillet 2006 de 10H30 à 12H00

E. Riveline et A. Delouya sont amis. Ephraïm a suivi les itinéraires de l’Association «Permanences du Judaïsme Marocain ». Il y trouve une identification.

Ephraïm a donné son aval, lui-même étant responsable de la discipline des Etudes Juives et Hébraïques au sein de l’Université de Paris 8. Il est enfin responsable de l’Equipe d’Accueil (EA 2303) doctoral & Equipe (Unité) de recherche. Son aide logistique et son concours seront également apportés.
Arrik a souhaité le rencontrer pour lui demander le tutorat de son université au sujet du CREA du Judaïsme Marocain et de son sauvetage / Centre de recherches sur les Etudes Appliquées au judaïsme Marocain, Initié par l’association française « Permanences du Judaïsme Marocain » dans le but de mieux réussir les colloques en cours, les publications scientifiques, l’encadrement des doctorants…
Ephraïm encadre des Masters avec mention « Etudes Juives & hébraïques » dont un 2° Master en Sciences Humaines et Sociales et des doctorats. Quelques uns de ces anciens étudiants, nommés enseignants d'hébreu dans les Universités d'Agadir, Fès, Meknès, Oujda, Rabat, le Caire, Kenitra, Beni Mellal, Jérusalem, Tel-Aviv, Los Angeles, continuent à collaborer, au sein des établissements de leur pays d'origine, aux activités de l'équipe.

Ephraïm a envoyé à Arrik une convention qui servira de soutien à l’association pour toutes actions qui pourront servir aux programmes de recherches enclenchés au Maroc et aux USA.

Richard Ayoun qui travaille par ailleurs à Paris 8 au sein de l’Unité d’E. Riveline est également preneur de ce type de coopération.

Cette nouvelle et heureuse alliance cautionnera les journées d’Etudes, les Séminaires, les Colloques, les Publications, l’encadrement d’Etudiants en Masters et Doctorats et de la création du Centre de Recherches en cours. E. Riveline, Richard Ayoun et A. Delouya ont déjà collaboré à M. Kenbib rencontré à Marrakech. Cette amitié et les relations professionnelles qui en découleront seront tissées de façon plus intense. Le Prof. El Cohen sera également de la partie comme cela a été envisagé à Marrakech le 15 Juin 2006.

On trouvera de la littérature sur le département d’E. Riveline à Paris 8 dans les sites suivants :

[www.google.fr]
[www.google.fr]
[dr.education.fr:8080]


E. Riveline est directeur à Paris 8
Il est également
• Habilité(e) à diriger des recherches
• Professeur des universités (PR) -
• UFR 5 : Langues, Littératures et Civilisations Etrangères / Langues Etrangères Appliquées
Discipline : Langues et littératures arabes, chinoises, japonaises, hébraïques
Etudes Juives et Hébraïques

Il est enfin responsable de l’Equipe d’accueil doctoral & Equipe (Unité) de recherche EA 2303
Adresse :
Universite Paris 8 2 rue de la Liberté 93526 Saint-Denis Cedex
Téléphone 01-48-13-03-44 Fax 01-48-13-02-63
2 rue de la Liberté 93526 Saint-Denis Cedex
E-mail: riveline@univ-paris8.fr
Deux autres DEA sont rattachés:
- Texte, imaginaire, société,
- Sciences du langage.

Les axes de recherche:
- Intertextualité et imaginaire social,
- Littératures (écrites et orales) et langues juives en Terre d'Islam,
- La presse juive et hébraïque en Europe et au Maghreb.

Objectifs:
L'équipe de recherche:
- regroupe plusieurs ensembles d'études et de recherches et notamment dans le domaine de la littérature et des sciences du langage:
1) Intertextualité et imaginaire social
2) Littératures écrites et orales et langues juives en Terre d'Islam

3) La presse juive et hébraïque en Europe et au Maghreb
- sert de structure d'accueil et d'encadrement aux travaux préparés dans le cadre de la Formation Doctorale (mémoires de DEA et thèses)
- constitue la base de coordination et le siège de l'Institut Européen des Etudes Hébraïques et de sa revue REEH.
Le noyau de l'équipe est constitué d'enseignants - chercheurs de Parie 8 auquel s'ajoutent, vu la portée internationale de ces études, des spécialistes des Universités de France, d'Europe, d'Israël et du Proche Orient. Ils apportent une collaboration soutenue aux activités de l'équipe, et ceci se traduit régulièrement, en ce qui concerne notamment les chercheurs étrangers, par de visites prolongées.
L'Equipe de l'Université de Paris 8, connaît un rayonnement qui lui a valu, d'une part, d'accueillir des enseignants de France et de l'étranger (de Jérusalem, Tel-Aviv, Los Angeles, Rabat, Le Caire, entre autres), en tant que chercheurs ou Directeurs de Recherche, et de bénéficier de leur contribution (séminaires, conférences), et, d'autre part, de recevoir et de former de nombreux étudiants, issus de pays et d'horizons culturels variés, en une fructueuse collaboration interconfessionnelle selon les bonnes traditions universitaires.

La Formation Doctorale Langues, Littératures et Civilisations Juives reçoit chaque année une centaine d'étudiants en DEA & doctorants
Les DEA :
• - Etudes juives et hébraïques
• - Langues, littératures et civilisations juives
• - Doctorat Etudes juives et hébraïques
Les Doctorats
La préparation du doctorat est une formation à la recherche et par la recherche, elle s'effectue au sein de l'école doctorale de rattachement du directeur de recherche.
L'autorisation d'inscription en doctorat et les dérogations aux conditions de diplôme sont données par le chef d'établissement sur proposition du directeur de l'école doctorale après avis du directeur de thèse. Lors de la première inscription, le candidat dépose auprès du directeur de l'école doctorale une proposition de sujet de recherche visée par le directeur de thèse. Le doctorant signe la charte des thèses. Le doctorant effectue ses travaux de recherche sous le contrôle et la responsabilité de son directeur de thèse qui veille à son intégration dans une unité ou équipe de recherche. Il participe aux formations, enseignements, séminaires et stages prévus par l'école doctorale.
La préparation du doctorat s'effectue en trois ans. Un délai supplémentaire peut être accordé à titre dérogatoire sur proposition du directeur de l'école doctorale après avis du directeur de thèse, sur demande motivée du candidat. Les candidats exerçant une activité professionnelle régulière, sur production d'une attestation de leur employeur, et les femmes ayant eu un enfant pendant la période de formation bénéficient de droit d'une dérogation pour une durée d'un an.
L'inscription doit être renouvelée au début de chaque année universitaire. Pour les procédures d'inscription, se reporter à la rubrique : service aux étudiants - s'inscrire en troisième cycle.
• S'inscrire en Doctorat
• S'inscrire en Master
• S'inscrire en Cotutelle

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 25 juin 2010 : 15:35

Réunion Organisationnelle
Mardi 15 Juin
18H00 à 19H30
Pullman Hotel (Ex-Sofitel) Bercy Village Métro: Saint-Emilion

Sont absents Excusés:
Harry Ifergan - Izza Genini - Georgia - Soly Azran - Mireille Delouya-Bugajski - Olivier Hertz - Sami Kaspi - Rosette Assayag - Roger Attias -

Sont presents:
Arrik Delouya - Marcelle Illouz - Michel Edery - E Riveline - Ilan Zaoui & Nathalie - Maguy Szwarc - Avner Bohbot - Manou Vacaint - Kamal Hachkar - Claudine Attias – Maryse Sitbon –
Allegira Garutti - Jacky Kadoch - Claude et Noémie Timsit - Janet Elbilia –
Jacques & Jocelyne Chetrit

Ordre du jour :

Ouverture :
A Pensée pour Richard Ayoun 2 ans après son décès
B Collecte d’argent Cotisations et dons en sus Logiciel du Cimetiere


1 Mise en route par Arrik Delouya du 1° Projet-Phare « Marrakech-la-Juive »

2 Mise en place du prochain voyage en Andalousie (en bas de page le programme)

3 Le point par tous les participants sur les nouvelles recrues et adhésions à l’APJM

4 Le point sur notre mise en place de notre stratégie de développement

5 Le point sur l’action de Soly Azran d’une mission médicale et humanitaire au Maroc en faisant venir à Safi, El Jadida-Mazagan et dans l’Atlas des médecins spécialistes (ORL, cardiologues et autres généralistes) pour une semaine de check-ups en association avec des médecins locaux.

6 Le point sur la préparation de la soirée de Roch HaChana

7 Le point sur la préparation d’une soirée de shabbat avec traiteur dans la synagogue libérale du CJL – Rabin Pauline Bebe. Accord de principe donné, reste à définir la date.

8 Le point sur l’activité concrète à organiser par Soly Azran lors d’un long week end hors de Paris du côté de Euro-Dysney

9 Le point sur l’organisation d’un Concert en faveur de l’APJM avec la Troupe Adama dans une Grande Salle Parisienne


10 Le point sur la préparation de la prochaine rencontre à Marrakech entre Arrik Delouya, Soly Azran et Joseph Dadia dans les locaux du bureau de la synagogue du Guéliz en présence du Bureau directeur de la communauté juive de Marrakech (Jacky Kadoch, Henri Assouline et Salomon Hazan)

11 Le point sur la préparation de la prochaine rencontre d’Arrik en Israël avec l’Association-Zohar.

12 Mise en place de la prochaine réunion

13 Le point sur les cotisations en cours et en retard, en sus de certains membres sur l’initiative de Soly Azran dans le but de renflouer notre trésorerie

14 Les cotisations et dons en sus (autour de Michel Edery & Arrik Delouya)
Les cotisations annuelles d’adhésion seront portées à
30 € minimum pour les étudiants et chômeurs.
60 € minimum par personne (en par couple)
250 € pour les membres bienfaiteurs
500 € pour les membres d’honneur


Périple d’Octobre 2010 en Andalousie

Nous attendons de nos partenaires relais de la Casa de Sefarad en Andalousie (Rosana de Aza et Sebastian de la Obra) que le programme suivant soit corrigé, amélioré et peaufiné pour l'adresser à notre agence de voyages parisienne et commencer à enregistrer les candidatures au périple.

Lors de ma dernière visite à Cordoue, nous avons échangé avec les responsables de la Casa de Sefarad de Cordoue quelques réflexions sur l’éventuel prochain »séminaire » à Cordoue avec uniquement les membres de nos deux associations de France (APJM) et d’Israël (Zohar) et d'autres membres au Canada, en Suisse, en Hollande, aux USA et en GB. Nos amis qui ne sont pas encore membres peuvent adhérer en nous renvoyant un bon d'adhésion à vous envoyer sur votre demande.

Nous avons également évoqué un saut de 36 heures à Grenade dont 1 nuit pour visiter l’Alhambra ainsi que sur les traces des pas de Frederico Garcia Lorca.

Nous pouvons demander à Jacky Kadoch et à Jaime de parrainer et diriger le shabbat.

Enfin, Rosana de Aza rajoutera une activité culturelle en sus comme un flamenco à son image tel qu'elle sait si bien programmer !

En prévision, voici un premier exemple de parcours tel que nous l’avons envisagé avec le Prof. Ephraïm Riveline.





Programme Prévisionnel du périple en Andalousie 5 - 10 Octobre 2010
A faire valider par notre Agence Parisienne de Voyages dirigée par une amie :
Elbilia Janet
Morgan Tours Sarl « Voyages séminaires »
71, Rue Didot
75014 Paris
Tél : 01 45 42 25 25
E-mail : morgan-toursjanet@wanadoo.fr

Mardi 5 Octobre 2010

7H00 - 9H00 : Paris-Séville
10H00 - 14H00 Visite guidée en minibus de Séville avec l’aide d’une personne locale
14H00 Déjeuner au Quartier de la Juderia de Séville
16H-16H30 Séville – Cordoue en TGV
17H30 - 20H00
Visite à Cordoue de la Juderia et de la Casa de Sefarad
22H00 Dîner à Cordoue
Nuitée à Cordoue

Mercredi 6 Octobre 2010

8H00 - 14H00 Visite à Grenade de l’Alhambra
L'Alhambra de Grenade est un des monuments majeurs de l'architecture islamique et l'acropole médiévale la plus majestueuse du monde méditerranéen. C'est avec la Grande mosquée de Cordoue le plus prestigieux témoin de la présence musulmane en Espagne du VIIIe au XVe siècle (voir péninsule Ibérique ou Al-Andalus). Leurs caractères sont d'ailleurs opposés : à la sobriété grandiose du monument religieux représentatif de la première architecture islamique (voir Art des Omeyyades d'Espagne), s'oppose l'exubérance de la dernière manière hispano-mauresque : celle-ci s'exprime en effet dans les palais des derniers souverains nasrides, alors en pleine décadence, et qui disparaîtront bientôt lors des derniers assauts de la Reconquista. Le nom féminin Alhambra provient de l'arabe Al Hamra (الحمراءwinking smiley, « la rouge » en raison de la couleur que
prennent les murs du monument au coucher du soleil.

14H00 Déjeuner à Grenade
15H30 – 19H00 sur les traces de Frédérico Garcia Lorca
20H00 Dîner et visite by night à Grenade - Nuitée à Grenade.

Jeudi 7 Octobre 2010

9H00 Dernière visite de Grenade et Retour sur Cordoue
14H00 Déjeuner à Cordoue
17H30 Visite de la Grande Mezquita de Cordoue désormais Santa Iglesia Catedral de Córdoba, monuments majeur de l'architecture islamique et témoin de la présence musulmane en Espagne du VIIIe au XVe siècle. Elle est connue dans le monde entier pour être le monument le plus accompli de l'art des Omeyyades de Cordoue. Elle est convertie en église au XIIIe siècle après la Reconquista, puis en cathédrale. C'est aujourd'hui l'église principale du diocèse de Cordoue en Espagne. La Cathédrale de Cordoue a été classée au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1984.
Vendredi 8 Octobre 2010

9H00 - 14H00 “Séminaire sur la mémoire juive de Cordoue” & Petites interventions de quelques participants d’Espagne, de France, du Maroc, de Suisse, de GB, des USA, du Canada et d’Israël
14H00 Déjeuner à Cordoue
Préparatifs du Shabbat
20H30 Kabalat Shabbat : Prière et dîner à la Casa de Sefarad. Le diner cacher est organisé par un traiteur juif originaired e Rabat vivant à Madrid.

Samedi 9 Octobre 2010

Après-midi :
Rencontres informelles avec la direction de la Casa de Sefarad, visites privées et quartier libre.
Soir :
Hafdala et dîner d’adieu


Dimanche 10 Octobre 2010

Retour / Départ Cordoue-Séville ou Cordoue-Madrid en TGV pour tous et ensuite direction les aéroports

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: CEREJIDO (IP enregistrè)
Date: 25 juin 2010 : 16:10

Aucune réponse à ma demande de benevolat concernant la remise en état du cimetière de SAFI ne m'a été donnée par SOLY AZRAN que je salue au passage.

Je ne serai pas frustré d'une réponse négative car après tout ce n'est que du benevolat?

CHABAT CHALOM @ tous.

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 25 juin 2010 : 16:36

je ne réponds jamais à personne sur ce site où l'occasion m'est donnée uniquement pour informer nos membres adhérents que vous n'êtes pas. De plus, nous n'avons personne pour répondre dans ce forum.

Enfin, il faut approcher directement Soly Azran au sujet du cimetière juif de Safi, il en a la charge, les moyens et l'équipe.

Son Mail : safi2009@menara.ma


Merci de ne plus utiliser ce site pour cela




JUIFS ET BERBERES DU MAROC, UNE MEMOIRE A RETROUVER
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 29 aot 2010 : 09:29

EMISSION DU 29 AOUT 2010 à 9H30 sur 94.8 Megaherz
INVITES : M.M ARRIK DELOUYA ET KAMAL HASHKAR

SUJET : JUIFS ET BERBERES DU MAROC, UNE MEMOIRE A RETROUVER



Bonjour amis auditeurs,

Jean Corcos au micro pour ce direct depuis le studio de Judaïques FM.

Ravi de vous retrouver, après je l'espère des vacances bien reposantes pour la majorité d'entre vous, loin du stress des actualités. Pour cette émission de reprise, j'ai choisi un numéro qui apporte vraiment une bouffée d'optimisme, et qui nous fera voyager un petit peu puisqu'un de nos invités est à Jérusalem au bout du téléphone, bonjour Kamal Hachkar. Alors Kamal vous êtes un jeune franco-marocain de 33 ans, chercheur et professeur d'histoire. Nous-nous sommes connus à l'occasion d'une journée organisée par l'association "Shalom-Paix-Salam", et on peut vraiment dire que l'amitié entre Juifs et Musulmans vous tient à cœur puisque vous êtes cet été en Israël pour vous perfectionner en hébreu, et ce n'est d'ailleurs pas votre premier voyage là-bas. Nous parlerons de votre projet de film sur le Mellah disparu de Tinghir, ce village berbère du Sud Marocain qui est aussi le berceau de votre famille.

A mes côtés, Arrik Delouya, bonjour Arrik. Arrik, nous-nous sommes connus à la "Commission pour les relations avec les Musulmans" du CRIF, commission que j'ai l'honneur de présider depuis maintenant un an. Tu es le président d'une association culturelle, "Permanences du Judaïsme marocain", que tu nous présenteras tout à l'heure. Disons simplement en introduction que tu es un chercheur franco-israélien, travaillant infatigablement à préserver le patrimoine 2 fois millénaire de cette communauté aujourd'hui dispersée, et qui était jadis forte de centaines de milliers de personnes ; alors des chercheurs et historiens de plusieurs pays contribuent à vos travaux, mais tu as surtout obtenu la coopération d'intellectuels marocains, berbères comme notre ami Kamal : ce sera donc notre sujet d'aujourd'hui, "Juifs et Berbères du Maroc, une mémoire brisée, en éveil et retrouvée".

1. Première série de questions à l'attention de Kamal Hachkar, avant d'aborder la thématique de votre film et le fond de l'interview : ce n'est pas commun pour un Musulman, même français, de choisir Israël comme destination. Pourquoi ces voyages successifs ? Dans quel cadre se fait cet apprentissage de l'hébreu ? Et est-ce que vous vous sentez à l'aise, en parcourant le pays comme vous le faites ?

2. Arrik Delouya, peux-tu présenter en quelques minutes l'Association "Permanences du Judaïsme Marocain" : combien avez-vous de membres, en France, en Europe, au Maroc, au Canada, en Espagne, aux USA et en Israël ? Quelles sont vos méthodes de travail, la "préservation du patrimoine" est un objet bien vaste, j'imagine que vous cherchez à conserver à la fois des vestiges matériels - synagogues, cimetières - mais aussi une mémoire, avec des témoignages écrits et oraux : en quoi la coopération des Marocains est-elle indispensable ? Est-ce que les Autorités vous soutiennent ?


Arrik Réponse à Question 2: Notre association l’APJM et sa p’tite sœur en Israël « Zohar » ont pour but de "faire connaître la richesse du Judaïsme Marocain sous ses divers aspects au passé et au présent par tous les moyens possibles et contribuer ainsi à sa permanence. On pourra éditer, faire traduire des ouvrages et organiser aussi tous types de rencontres culturelles tels que congrès, colloques, séminaires ou think tanks mais surtout mettre en avant le travail de mémoire qui est le nôtre avec nos côtés nos amis musulmans arabes et berbères du Maroc»

Notre vocation est surtout de faire connaître le judaïsme marocain sous ses multiples aspects, longtemps méprisé, ignoré ou occulté.
Au total nous comptons plus de 3000 sympathisants issus d’une dizaine de pays dont notamment plus de 500 Membres en France qui viennent en turn – over à nos réunions, 400 autres en Israël et plus de 200 au Maroc juifs et musulmans sans lesquels rien n’est possible.

Les projets :

1 Projet de Sauvetage du Patrimoine Juif dans les environs de Marrakech. Reconstruction et rénovation / restauration de l'infrastructure parmi 134 cimetières juifs marocains ruraux arpentés par Charles de Foucauld en 1884

2 On vient de mettre en ligne les photos des 1800 tombes juives du cimetière de Marrakech. Ils planifient de faire la même chose avec tous les cimetières marocains ! Ce site actuellement achevé est entièrement opérationnel avec des textes et analyses sur la Slat Azama, le Rav vénéré le Grand Saint Itzhak Delouya venant de la ville de Loja d’Andalousie. 70% des tombes recensées sont donc lisibles.

3 Mise sur pied et enclenchement du Projet : Combien de temps reste-t-il avant que « Marrakech-la-Juive » ne disparaisse à jamais ?

Il est donc plus qu'impératif aujourd'hui de réaliser non pas un livre, un film ou des photos, mais le livre-le film-les photos qui recèleront l’ultime témoignage d’une des plus vieilles communautés juives en exil localement présente depuis 22 siècles. Ce projet, « Marrakech la Juive » est vraisemblablement une dernière bouée jetée dans les filets de l’Histoire des juifs de Marrakech.

4 Coaching et soutien total de doctorants jusqu’à leur soutenance



5 Organisation de 4 colloques et un 5° en cours pour Octobre prochain : à Marrakech et 2 autres à Cordoue en Andalousie :

- ”Résistance et Persistance du Judaïsme Marocain: Mémoire brisée, mémoire en éveil et mémoire retrouvée”
- Continuité et / ou Discontinuité du Judaïsme Marocain ? Existe-t-il une Coexistence Pacifique Judéo - Musulmane à partir de l’exemple du Maroc ?
- "Sépharade : Géographies et Regards de la Mémoire"
- "Sépharade : Mémoires, Identités et Diasporas"
- Prochain colloque sur « la mémoire juive de Cordoue”

3. Alors Kamal, dans le synopsis de votre film que vous m'avez envoyé, vous racontez une étrange rencontre en 2005 en Israël, dans un petit village de Galilée du nom de Pki'in, où coexistent des Juifs, des Druzes et des Arabes. Là-bas vous vous sentez "comme au bled" écrivez-vous, et puis vous y faites la connaissance de Yossi Ben Chetrit, sabra mais dont la mère est née à Tinghir, le village d'où vous êtes originaire ; vous la rencontrez et de fil en aiguille, vous faites la connaissance d'autres Juifs qui sont partis dans les années 50 et 60 puisque toute la communauté a disparu en 1964 : pourriez-vous évoquer pour nos auditeurs ces échanges avec eux ; qu'est-ce qui vous a frappé en leur parlant ?

4. Arrik, notre ami Kamal parle d'une manière très émouvante dans son synopsis des maisons en terre de Tinghir où vivaient autrefois des Juifs, de l'ancienne école de l'Alliance et de la Synagogue aujourd'hui disparues, et il évoque ces chants hébraïques que l'on n'entend plus. Il dit : "Depuis le départ de cette communauté juive, les gens qui sont restés ne les ont pas oubliés" - il a interviewé par exemple sa grand-mère, Zimba, qui se souvient très bien d'une voisine juive, pleurant au moment des adieux et lui disant "Dieu vous protège". N'est-ce pas trop beau, ou est-ce que d'autres personnes âgées comme sa grand-mère, ont gardé ce genre de souvenirs ? Et quid des jeunes Marocains, qui dans leur écrasante majorité n'ont jamais rencontré de Juifs de leur vie ?


Arrik Réponse à Question 4: dans les villes et dans les campagnes, particulièrement dans le Haut-Atlas et les oasis du Sud marocain, les personnes âgées vous parlent des juifs avec beaucoup de nostalgie. Ils vous parlent de leurs amis, voisins et partenaires de commerce juifs avec qui ils entretenaient des relations amicales, voire fraternelles et dont ils n'hésitent pas à vous dire qu'ils regrettent leur départ. Tous vous diront que depuis leur départ, l'activité économique et commerciale du village a chuté et que bien des métiers artisanaux, notamment la joaillerie a disparu. "Un souk sans juifs est un souk sans témoins" dit l'adage marocain pour expliquer le sérieux et l'animation économique que des acteurs juifs apportaient dans les échanges commerciaux.

Quant aux jeunes aujourd'hui, la propagande autour du conflit du Proche-Orient a intoxiqué et influencé leurs esprits,à tel point qu'ils ne gardent du juif que l'aspect négatif de « l'occupant sioniste » de la Palestine. Néanmoins nous pensons qu'il ne faut pas désespérer car de jeunes voix de plus en plus nombreuses s'élèvent,surtout parmi les étudiants et les intellectuels berbères (Amazighs) pour revendiquer la culture judéo-berbère qu'ils estiment et à juste titre faire partie de leur identité et patrimoine culturels. Des associations naissent partout dans les villes, les villages et dans les douars pour défendre cette mémoire millénaire. L'ouverture démocratique du Royaume a ouvert la voie de la recherche de la mémoire et stimule le désir de relecture de l'Histoire et de retrouvailles. Cette semaine des activistes panarabistes ont organisé à Essaouira (Mogador) une manifestation anti-sioniste et des associations amazighs ont organisé une manifestation contre l'anti-sémitisme.


5. Kamal Hachkar, vous écrivez au début de votre synopsis : "un pays démocratique se mesure aussi à la manière dont il inclut les minorités au récit national, ainsi qu'à la façon dont il reconnait les richesses dont ces mêmes minorités sont porteuses". Clairement, et en pensant à une émission récente consacrée au tabou juif en Algérie, on peut dire que votre pays est plus démocratique que vos voisins. Mais, au delà des Juifs, qui ne sont plus aujourd'hui au Maroc qu'une toute petite minorité de quelques milliers de personnes, il y a l'identité berbère : numériquement, les habitants de souche berbère ou parlant une des langues berbères sont majoritaires, mais leur expression culturelle ne l'est pas dans le Royaume qui se revendique d'abord comme arabe. Or on sent une affection particulière des Berbères pour ce passé partagé avec les Juifs, il y a les universitaires qui travaillent avec l'association d'Arrik Delouya mais il y a aussi, par exemple, les 18 enseignants amazighs sont allés l'année dernière visiter le Yad Vashem à Jérusalem : comment l'expliquez-vous ?

6. Alors Arrik Delouya même question, mais cette fois en essayant d'apporter un éclairage historique : au fond d'où venaient ces "Juifs berbères" ? Vous nous aviez dit un jour que 95 % de la population vivant dans les palmeraies au Sud de Marrakech étaient juive jusqu'aux années 40, cela semble énorme: que penser de la théorie selon laquelle beaucoup de tribus de l'Atlas ont été convertis au Judaïsme à l'origine ? Ou alors est-ce que, en sens inverse, beaucoup de Juifs se sont convertis à l'islam, on entend aussi certains Berbères marocains dire qu'ils sont des descendants de Juifs et qu'ils n'ont rien de commun avec les Arabes ?


Arrik Réponse à Question 6: D'après les historiens,le contact entre les deux peuples remonte à plus de 2960 années(calendrier berbère: 950 Av-JC) quand le Roi juif Salomon (970/937 av jc),qui régnait en terre sainte demanda la main de la fille du roi Berbère Sheshonq, fondateur de la 22ème dynastie des Pharaons en Egypte.Cette alliance avait permis au Roi Saloman d'arrêter les appétits du Pharaon sur Jérusalem. Et c'est ainsi que la fille du Roi Phraon Amazigh devint la première épouse du Grand Roi et prophète du peuple hébreu. La fille de Sheshonq, épouse de Salomon donna naissance aux premiers Hébreu-amazigh de l'Histoire. Les mêmes chroniques nous rapportent que les premiers missionnaires, commerçants, aventuriers juifs furent arrivés jusqu'à la côte atlantique sud marocaine du temps du même Roi Salomon.
Quant à la question de savoir si les juifs amazighs sont des juifs berbérisés ou des berbères judaïsés, l'Histoire nous enseigne encore une fois que le seul royaume juif, en dehors de la terre sainte se trouvait en Afrique du Nord sous le règne de la Reine Berbère Deia que les Arabes conquérants appelaient la Kahéna (la sorcière).

C'est notamment la thèse de N. SLOUSCHZ (1909). P. MONCEAUX (1902) affirme également : " A l'arrivée des Arabes, nombre de tribus berbères étaient plus ou moins judaïsées, surtout en Tripolitaine, dans l'Aurès et dans les ksours du Sahara". D’ailleurs le grand rabbin Eisenbeth (1936) reprend très largement l'hypothèse des berbères judaïsés; il est suivi par de nombreux auteurs plus récents : CHOURAQUI, CHEMOUILLI

Shlomo Elbaz : "La société berbère semble avoir été l'une des rares à n'avoir pas connu l'antisémitisme": ['...La société berbère semble avoir été l'une des rares à n'avoir pas connu l'antisémitisme. Le droit berbère, Izerf, dit « coutumier », contrairement au droit musulman (et au droit juif, soit dit en passant), est tout à fait indépendant de la sphère religieuse. Il serait, par essence, « laïque » et égalitaire, et n'impose aucun statut particulier au juif, alors que la législation musulmane fixe le statut du juif (et du chrétien) en tant que dhimmi, « protégé », soumis à certaines obligations et interdictions. .....

Dans les oasis et dans les ksours du sud du Maroc, la présence juive a été prédominante jusqu'à la domination assez tardive de l'Islam. Des historiens rapportent que les populations blanches de ces ksours (Kasbahs) étaient de confession juive. L'âge des cimetières juifs qu'on y recense encore aujourd'hui atteste de cette présence ancienne. Un autre indicateur de taille de cette présence est la multitude de Saints communs vénérés aussi bien par les musulmans que par les juifs encore aujourd'hui. Cette caractéristique capitale se trouve partout au Maroc, aussi bien dans les villes que dans les campagnes, au nord comme au sud

7. Kamal, la question classique que l'on se pose c'est "pourquoi presque tous les Juifs sont partis, et pourquoi en majorité en Israël " : vous donnez, au moins en ce qui concerne les Juifs berbères, une explication simple, "ils étaient très religieux, ils attendaient le Messie. Le retour sur la terre de Sion fut l'élément déclencheur". Alors, cela fera aussi la richesse de votre film, vous avez interviewé deux personnalités qui se considèrent d'abord comme marocains et ensuite comme juifs, ils sont d'ailleurs tous les deux d'anciens militants communistes, Simon Lévy et Edmond Amran El Maleh et eux sont restés dans le pays. Est-ce que, entre ces personnalités qui sont tout à fait minoritaires et la masse, à la fois pauvre et religieuse qui est partie, il n'y avait pas d'autres trajectoires personnelles, et d'autres motivations au départ, des raisons économiques, ou la peur de rester dans un pays arabe ?

8. Arrik Delouya, en conclusion est-ce qu'on peut donner quelques éléments pour quantifier l'intérêt des nouvelles générations de Marocains pour ce passé juif : combien d'étudiants ont appris l'hébreu, comme notre ami Kamal ? Combien ont fait des thèses portant sur le patrimoine judéo-marocain ? Et est-ce que, au final, ce n'est pas en préservant le passé que l'on pourra aider à mieux partager l'avenir entre Juifs et Musulmans ?


Arrik Réponse à Question 8: C’est tout à fait dans cette direction que nous avançons. Selon les chiffres avancés par mon ami le Professeur Riveline revu à peine ce Vendredi, plus de 400 étudiants marocains musulmans sont passés par l’Université Paris 8 pour l’étude de l’hébreu et du judaïsme Marocain. Au moins 200 étudiants auraient soutenu le diplôme de Maîtrise et une bonne 100 d’étudiants sont docteurs. La plupart de ces diplômés enseignent dans une dizaine d’Université au Maroc l’hébreu, le judaïsme marocain, la littérature Hébraïque et notamment la littérature israélienne.

Ces mêmes anciens étudiants viennent nous revoir au Maroc lors de nos colloques et y participent très souvent.

Le travail de mémoire et la « passage des pouvoirs et des relais » à nos amis musulmans locaux au Maroc pour la sauvegarde de notre patrimoine laissé là-bas. De plus, le Roi du Royaume du Maroc Mohammed VI vient de mettre sa main à la poche pour offrir une somme colossale à l’entretien des lieux saints juifs du Maroc depuis Tanger jusqu’à Tinghir et après jusqu’à Merzouga. Je dois rappeler ici et à cet effet le récent discours plein de courage et de bon sens sur la Shoah et les juifs lors de la conférence de lancement du projet Aladin en Mars 2009 pour un dialogue interculturel fondé sur la vérité historique, la connaissance et le respect mutuel, qui s'est ouverte en Mars 2009 au siège de l'UNSECO à Paris : « Ma lecture de l’holocauste et celle de Mon Peuple ne sont pas celle de l’amnésie. Notre lecture est celle d’une blessure mémorielle que nous savons inscrite dans l’un des chapitres les plus douloureux, dans le Panthéon du Patrimoine universel….. »

• Hassan Majdi, 34 ans, récent docteur en anthropologie avec la mention très honorable et les félicitations du jury de Paris en Décembre dernier est auteur de la sainteté juive au Maroc en travaillant à nos côtés sur notre patrimoine et le tourisme judaïque marocain.

• Tilila Baida, 25 ans, étudiante marocaine titulaire d’un Master en Médiation culturelle de l’art et de la science, obtenu en octobre 2009 avec mention Bien, à l’Université Mohamed V – Souissi.
Passionnée de diversité culturelle et particulièrement de culture juive marocaine, l’axe de recherche que vous dirigez à Paris 8 m’intéresse particulièrement. Je souhaiterais vivement faire partie des étudiants que vous encadrez. Elle travaille sur les sujets suivants :

- Présence juive dans les festivals artistiques au Maroc
- Les relations intercommunautaires dans le film marocain d’expression amazighe
- Patrimoine immatériel judéo-marocain, recensement et perspectives d’avenir

Mes sentiments concernant mon court séjour avec vous tous à Marrakech sont très partagés. J'ai été très heureuse de rencontrer les différents participants de faire connaissance avec certains, de partager des opinions, de raconter des anecdotes, rire, chanter, danser et surtout d'apprendre. Je suis donc repartie à Rabat le coeur gros. D'une part car, "maskhitch", j'aurais voulu continuer le voyage pour continuer à essayer de combler ce manque dont je souffre depuis toujours (étant née en 1986, je n'ai pas eu le chance de grandir auprès d'enfants de confession juive). D'autre part, car je ne pouvais m'empêcher de penser que mes enfants n'auront pas la chance de vivre ce que j'ai vécu. En effet, l'héritage culturel judéo marocain perd peu à peu sa marocanité. D'abord on perd son accent, puis sa langue et peu à peu, ses habitudes et traditions (principalement celles qui ne sont pas liées directement à la religion).

J'ai réalisé que si le "judaïsme marocain"est encore et sera bien vivant pour encore quelques siècles, ce n'est malheureusement pas le cas des "juifs marocains". Bientôt, il n'y aura plus de juifs marocains, il n'y aura plus que des juifs d'origine marocaine. Pourtant il est très simple de rester ou de redevenir marocain tout en demeurant français, canadien, espagnol ou israélien.

• Kamal Hackar, 32 ans, Son film part à la rencontre de cette mémoire enfouie auprès de la génération qui a connu cette présence juive, mais très vite cette recherche me mène en Israël où je retrouve quelques-unes des familles originaires de Tinghir. Entre ici et là-bas, ces anciens me racontent d’une même voix leurs vies passées et répondent à mes interrogations : Comment nos deux communautés ont-elles cohabité ? Comment et pourquoi cette séparation si soudaine et définitive ? Pourquoi un tel silence ?

• Khouloud Kebali Sajid, 28 ans, Journaliste Responsable marocaine de la communication de notre association Reporter Magazine Economique du Maroc Atlantic Radio a réalisé plusieurs reportages sur les Juifs au Maroc et continue de s’intéresser à notre travail et présence au Maroc.

• Mounim Tarik, 26 ans, acteur de cinéma (film “Adieu Mères”) ? un scénario co-écrit avec Reine Danane, traitant une page d'histoire controversée du Maroc moderne : l'immigration massive de la communauté juive marocaine au début des années soixante. C'est l'histoire de deux familles, une musulmane et une juive, à travers laquelle nous voulons mettre en valeur la cohabitation paisible entre communautés au Maroc, mais c'est aussi l'histoire de 300.000 juifs qui ont quitté, clandestinement pour la plupart d'entre eux, le territoire national a la poursuite de promesses sans lendemain... La paix peut régner avec des efforts mutuels de compréhension de l'autre.

• En plus de 8 thésards Marocains musulmans et surtout d’obédience berbères inscrits chez moi et chez le prof Ephraim Riveline du département d’hébreu de l’Université de Paris 8

• Projet humanitaire « Sauvons une Oasis du Haut-Atlas marocain - Goulmima en Danger » entre l’APJM et Zohar que je représente et l’association berbère "Arraw N'Ghriss" ('Les Enfants de Ghriss en Amazigh, Berbère) qu’animent Ali et Moha nos amis avec lesquels nous tissons des relations professionnelles et amicales depuis 1986 (et notamment un projet agricole de formation avec le Centre Peres pour la Paix)

JUIFS ET BERBERES DU MAROC, UNE MEMOIRE A RETROUVER
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 29 aot 2010 : 15:49

EMISSION DU 29 AOUT 2010 à 9H30 sur 94.8 Megaherz
INVITES : M.M ARRIK DELOUYA ET KAMAL HASHKAR
SUJET : JUIFS ET BERBERES DU MAROC, UNE MEMOIRE A RETROUVER

Lien emission Rencontre Jean Corcos 29.08.10 avec Arrik Delouya et Kamal Hachkar sur Radio Judaïques FM
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Bonjour,

Voici le lien où vous pourrez lire ou télécharger directement l'émission du 29.08.10 de Jean Corcos :

[technique.jfm.free.fr]


Plus précisément, la partie 1 :
[technique.jfm.free.fr]

la partie 2 :
[technique.jfm.free.fr]


Cordialement

Jair BERNARD
Technique de JudaiquesFM




JUIFS ET BERBERES DU MAROC, UNE MEMOIRE A RETROUVER
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 18 novembre 2010 : 02:27

J’ai plaisir à t’inviter à notre AG annuelle de l’APJM qui aura lieu le
Samedi soir 20 Novembre 2010 à partir de 19H00
chez notre amie Chokron Lison au 20, Rue de Magdebourg 75116 Paris

Un dîner cacher offert par Lison est prévu.

Participation uniquement après confirmation en raison du nombre restreint de places.
Merci de ta prompte réponse même négative

Amitiés
Arrik


A l’ordre du jour :

1 Présentation générale de cette AG par le Professeur Ephraïm Riveline, 1° Membre fondateur du Comité d’Honneur et membre du Bureau Directeur.

2 Présentation du rapport moral et financier de l’exercice 2010 et prévisions des activités pour l’exercice 2011 par Arrik Delouya, Président et fondateur

3 Présentation par notre président d’honneur Robert Assaraf de sa récente trilogie d’ouvrages « Eléments de l’Histoire des Juifs de Fès » - « Eléments de l’Histoire des Juifs de Marrakech » & « Eléments de l’Histoire des Juifs de Meknes ». Dédicace de ses ouvrages sur place.

4 Présentation de « Sépharade » par Eliette Abécassis
« Je ne pense pas que Dieu soit un surhomme, c’est autre chose »

Son WebSite : [www.eliette-abecassis.com]
In.: Evene.fr [www.evene.fr]
Eliette Abécassis - Sépharade Interview sur son livre
Video: [www.youtube.com]
Rencontre avec Eliette Abécassis
[www.youtube.com]
Sépharade sur le site Evene
[www.evene.fr]

Eliette Abécassis, née en 1969 à Strasbourg en France, est une femme de lettres française. Elle grandit dans un environnement très religieux. Après des études en hypokhâgne et khâgne au lycée Henri IV à Paris, elle est diplômée de l'Ecole normale supérieure et obtient une agrégation de philosophie et enseigne la philosophie à Caen. Son père, Armand Abécassis, enseigne la philosophie et est un historien renommé de la pensée juive. Elle-même est pratiquante et son éducation et sa vie sont baignées de la religion et de la culture juives.

En 2009, elle publie son 13° ouvrage Sépharade (deux autres livres seront publiés depuis) chez Albin Michel Publication : 20/8/2009 sur 464 pages

C'est le constat de l'héroïne, Esther Vidal, juive sépharade, française, alsacienne. Une identité multiple qui la conduit à une quête existentielle depuis l'enfance, entre tradition et rébellion.

Lorsqu'elle part pour Israël épouser Charles Halévy, sépharade comme elle, mais très libre, Esther se retrouve immergée dans l'histoire familiale, dans l'histoire sépharade, d'abord insidieusement, puis de façon de plus en plus inexorable.

A côté de la profusion de couleurs, de chants, de cérémonies rituelles, se profilent la face sombre des rumeurs, des luttes intestines, et l'implacable mauvais oeil.

Le destin des deux familles se croise depuis longtemps et de multiples secrets vont être révélés.
La transmission du talisman qui devait marquer leur union suprême entraînera des tensions fatales. Esther se retrouvera à nouveau seule, sans repères, contrainte de n'être qu'elle-même.

Peut-on échapper à son destin? A celui qu'on choisit pour vous? Se demande Esther Vital.
Juive marocaine née à Strasbourg, écrasée par le poids de la tradition et de la famille, mais aussi déchirée par la nostalgie des paradis abandonnés - l'Espagne de Cordoue à Tolède, le Maroc, de Mogador à Fès -, Esther tente de savoir qui elle est, dans l'illusion de la liberté. Lorsqu'elle choisit l'amour comme évasion, tout ce à quoi elle pensait avoir échappée la rattrape.
La veille de son mariage, vêtue de la robe pourpre des promises sépharades, Esther découvre les maléfices du mauvais œil, et le terrible secret qui la marque…

A travers cette quête des origines, Eliette Abécassis explore avec émotion et érudition l'histoire des juifs marocains depuis l'Inquisition jusqu'à l'époque contemporaine, leurs rivalités, leur culture et leurs croyances. Voici le grand roman du monde sépharade.

Les extraits de "Sépharade"
La première phrase
Nous avons tous des identités multiples.
Morceau choisi
Avec sa couronne dorée, Esther avait l'air d'une princesse orientale. D'une fiancée sépharade, telle qu'elle était en son éternité. les bracelets de la Semana s'entrechoquaient sur ses bras, et de longues boucles en or se mêlaient à sa sombre chevelure répandue sur ses épaules. Les cheveux d'Esther. Ils évoquaient le paradis perdu des jardins orientaux aux bassins immaculés. Elle les avait coupés court plusieurs fois, mais ils repoussaient [...] Chapitre: 8 Le fiancé sépharade - page : 124 - éditeur : Albin Michel - date d'édition : 2009

Différentes revues de presse
Un roman charpenté qui rend enfin à la communauté des juifs d'Afrique du Nord, l'hommage qu'elle mérite, en la délivrant des clichés réducteurs. On savait que l'auteur de Qumran avait du souffle, on ne la savait pas capable d'une si belle déclaration d'amour.
Le livre qu'on attendait d'elle depuis longtemps, mêlant son sens aigu de la littérature populaire à l'intelligence de l'agrégée de philosophie.
L'histoire des juifs du Maroc : une épopée comme la littérature en raconte rarement.
Un roman qui se déguste comme un repas de mariage succulent et foisonnant... Rien n'échappe au regard tendre et ironique de l'auteur.
Une merveilleuse saga, qui mêle d'une étonnante manière érudition et romantisme... Un texte plein de souffle, dont on ferme les pages heureux, initié à un secret de sagesse et baigné d'un authentique désir d'amour, celui qui réconcilie avec soi, l'autre et la vie.
Sous sa plume érudite, mais toujours enlevée, on revit l'épopée de ces Sépharades qu'elle dépeint avec une sympathie distanciée.
Voilà une lecture de rentrée dont nul ne sortira indemne. Elle horripilera, fascinera, séduira, agacera, passionnera... »
Il y a de l'angoisse dans ce récit nerveux et saisissant, mais aussi une vitalité, un désir, une fierté qui en font la saveur... Une brillante leçon de sagesse.

Eliette Abécassis: "Le Canada est un des endroits où les Sépharades immigrés ont le mieux gardé leurs traditions."
[www.voir.ca]

Riche, diverse, ancestrale, la culture sépharade méritait son roman, sa saga écrite. Mais Eliette Abécassis n'est pas Christian Jacq ou Max Gallo, c'est dans le présent qu'elle ancre son récit. C'est tant mieux. Car même si Sépharade garde comme point de référence permanent l'âge d'or judéo-espagnol, cette époque médiévale d'avant Torquemada, où la noblesse sépharade officiait auprès des rois et des califes, où fleurissait "cette civilisation raffinée pieuse et tolérante, ayant le sens de la douleur et du tragique, de la spontanéité, de l'hospitalité, de la tolérance", ce roman traite surtout du sépharadisme contemporain, de la manière dont vivent les juifs marocains d'aujourd'hui, du quotidien et des aspirations de ces familles souvent écartelées entre les grands pôles de leur diaspora: le Maroc, Israël, la France, le Québec.
"Je voulais aller contre ce cliché du Sépharade qui ne s'intéresse qu'à faire la fête. Je voulais évoquer un monde complexe, fait de traditions orales, d'artisanat, de danse, de musiques, de rituels. Et puis, il y a aussi cette tradition kabbalistique, ésotérique qui est si importante pour le monde sépharade. Cette tradition a beaucoup rayonné en Europe, a beaucoup influencé la culture espagnole. Saint Jean de la Croix et sainte Thérèse d'Avila, par exemple, étaient d'origine marrane (Espagnols juifs convertis)."
Dans Sépharade, nous sommes, par contre, bien loin de Cordoue. Esther Vital, jeune juive marocaine née à Strasbourg, tente de définir sa vie, de jeter les bases de son propre destin, quelque part entre son désir de liberté et la nécessité de faire partie d'une chaîne de transmission qui a traversé les âges. "Nous avons tous des identités multiples", écrit Eliette Abécassis en prélude à son roman. C'est d'autant plus vrai pour les Sépharades, dont les vies oscillent entre le devoir de mémoire imposé par les anciens et le désir de modernité et d'indépendance que ressentent les plus jeunes. Un dilemme connu par tant de fils d'immigrés, quelles que soient leurs origines.
Pour préparer son livre, Eliette Abécassis a beaucoup voyagé. Elle a parcouru les chemins de la diaspora, jusqu'à Montréal. Ici, plus qu'ailleurs, elle a retrouvé un monde sépharade total. "Le Canada est un des endroits où les Sépharades immigrés ont le mieux gardé leurs traditions. J'ai retrouvé dans la communauté sépharade de Montréal une fierté de revendiquer ses origines marocaines qui existe moins en France, par exemple, où la tradition républicaine est plus forte et le communautarisme est mal vu. Lors de mon séjour chez vous, j'ai eu l'impression de revivre les traditions de mes parents, de mes grands-parents. À Montréal, il y a une école, un journal, un prix culturel sépharades, un festival même. La culture sépharade s'est développée au Québec de manière épanouie et décomplexée."
5 Présentation par Arrik du livre "Maroc, Terre des Saints", Nouvel Ouvrage d'Elie Azoulay (membre de l’APJM) présenté à Montréal : Histoire et origine des saints juifs du Maroc". Contact à Paris pour les commandes Thierry Bitton Tél: +33 1 56 58 22 18 E-mail: thierryb2009@hotmail.fr ; [www.marocterredessaints.com]
Ce livre se veut une rétrospective de 46 saints et de 23 saintes qu’il a fallu à l'auteur de choisir, non sans peine, parmi les 656 recensés dans tout le territoire marocain. Il se veut aussi une étude sur la grande diversité des types humains et des comportements culturels qui n’ont d’égal que les contrastes frappants entre les grandes cités ouvertes sur le monde occidental et les villages antiques de l’Atlas, où la culture berbère servait de support aux valeurs et aux pratiques juives et musulmanes. La vénération des saints est un phénomène universel dans toutes les religions monothéistes. Cette vénération revêt une connotation religieuse et renferme une dimension historique, sociologique, folklorique, économique, culturelle ou parfois même politique.
Ses recherches ont été tirées de recueils, de documents et de livres dont l’un des auteurs, Issachar Ben-Ami, a travaillé plus de dix ans sur le terrain. Ce dernier, pendant la période de ses recherches en 1975, a œuvré avec un sentiment d’urgence car il pressentait que le temps était un facteur important, étant donné que les vestiges étaient en train de disparaître rapidement. Presque tous les Juifs du Maroc ont quitté leur pays et pour la première fois, une réalité émergeait : les traditions musulmanes liées aux saints étaient en train de supplanter les traditions juives. La mémoire de plusieurs saints juifs pouvait se perdre à jamais.

Il faut noter qu’au début des années 1800, et en dépit des persécutions envers les juifs, la vénération des saints était accomplie simultanément par les juifs et par les musulmans. Il est intéressant de souligner que dans un ouvrage de Louis Voinot, paru en 1948, l’auteur mentionne que 45 saints juifs étaient vénérés par les musulmans, 14 saints musulmans également vénérés par les juifs et 31 saints revendiqués par les deux religions. Sur l’ensemble du territoire marocain, on a recensé 656 saints, dont 23 sont des femmes saintes.
On ne peut parler du Maroc, enquêter sur les us et coutumes d’une communauté qui a quitté en masse ce pays pour Israël, l’Europe et l’Amérique, sans faire référence à l’un des phénomènes les plus spécifiques de ce pays : le culte des saints. Le fait que les Juifs du Maroc restent, de nos jours encore, attachés aux pèlerinages sur les tombes des saints, est directement lié aux prédications des rabbins : le Sage est considéré comme le fondement du monde, il prononce sa sentence et Dieu l’applique. Cette conviction fondamentale, profondément ancrée dans le culte et dans le folklore juifs marocains, sous-tend la croyance en l’intercession du saint en retour de la conduite irréprochable de celui qui la requiert. Ce sont les rabbins du Maroc qui, dans leurs prêches, ont insufflé ces principes à leurs contemporains et aux générations futures, sous forme d’un mélange de compréhension pour les besoins d’autrui et de vertus juives de charité, d’espoir en la rédemption et d’amour du prochain.
Les souvenirs de notre communauté juive du Maroc, qui consacrait des journées sur divers sites où les saints sont enterrés, sont encore présents dans ma mémoire. Les pèlerins quittaient leurs maisons en ville et voyageaient en voiture ou en autobus, parfois pendant des heures, avec vieillards, femmes, enfants et malades de tous âges, pour se rendre dans des coins isolés et arides, et pourtant aménagés pour les recevoir. Plusieurs devaient monter leurs tentes, faute de disponibilité de chambres, et l’emplacement pouvait ressembler à une reproduction hollywoodienne du passage des Hébreux dans le Sinaï après la sortie d’Égypte. Certains sacrifiaient des moutons ou des bœufs;d’autres offraient victuailles et eau de vie en l’honneur du saint auquel ils s’identifiaient, chantant son nom et implorant sa bonne grâce. La nuit était longue et animée.
Les orchestres, emportés par la ferveur frénétique des pèlerins, ne rangeaient leurs instruments qu’aux petites heures du matin, au moment même où les flammes, que les fidèles avaient alimentées la veille par des jets de milliers de bougies aux pieds de la tombe sacrée, se consumaient, dégageant cette odeur typique de cierges éteints. Et dès l’aube, les tentes se démontaient, les voitures et autobus se remplissaient, emportant avec eux espoir, bougies et autres objets, symboles d’un passage en ces lieux saints.
Il y avait place pour tout le monde en ces endroits, sans distinction de religion ou de couche sociale. En ce temps-là, les démunis – comme si le saint veillait sur eux – recevaient leur part de bonheur avec largesse. Lors de ces pèlerinages, il était essentiel de partager et de donner aux œuvres communautaires qui s’occupaient de nos pauvres et de nos institutions, y compris de l’entretien des tombes de nos saints.
Je me souviens de ces femmes, la joue appuyée sur la pierre réchauffée par le brasier de plusieurs candelas, pleurant et implorant pour la guérison d’un proche ou la réalisation d’un vœu.
Je me souviens aussi de ces handicapés que des hommes forts levaient de leur chaise, montant la petite colline rocailleuse pour les faire approcher le plus près possible du lieu saint et du rabbin qui bénissait sans interruption, du matin au soir, puisant une force surnaturelle, sans doute générée par le contexte et par son propre dévouement.
Les Juifs du Maroc, de par leur foi, avaient gardé en eux ce rituel datant des temps immémoriaux. Selon la Haggadah, quand Caleb fut envoyé par Moïse à Canaan comme espion, il fit un détour et alla visiter la tombe des patriarches à Hébron pour prier et demander leur aide contre les mauvaises intentions des autres espions. En outre, avant la destruction du Temple par Titus, un pèlerinage annuel avait lieu au sanctuaire de l’arche de Yahvé et tous les juifs qui habitaient à l’extérieur d’Israël s’y rendaient pour offrir des sacrifices sur l’Autel et manger le repas sacré. Cet événement est relaté dans la Bible, 1er livre de Samuel. Elkana, fils de Jéroham, habitait la montagne d’Éphraïm; il amenait femmes et enfants à Silo, cité du premier site permanent du Tabernacle ou Autel sacré des Israélites, pour offrir des sacrifices devant l’Éternel des armées.
Aujourd’hui, les Juifs marocains sont dispersés aux quatre coins de la planète, mais où qu’ils soient, leur rêve est de pouvoir un jour faire un pèlerinage sur des lieux saints. Certains le font, tandis que les autres continuent de célébrer la Hilloula dans leur communauté respective, avec la ferveur et l’enthousiasme qu’on leur connaît.

Article du Canadian Jewish News
Une histoire des Saints juifs du Maroc d’Elie Azoulay
By Elias Levy Reporter

L’auteur est né en 1947 à Casablanca, professeur de dessin technique et de haute couture à l'École professionnelle israélite de Casablanca, diplômé de l'École des beaux-arts de Casablanca. A participé à plusieurs expositions de peinture à l'huile sur toile. Homme d'affaires à Montréal, au Canada, impliqué bénévolement depuis 14 ans au sein de la communauté sépharade de Laval, dont il a été le président durant un mandat. Passionné d'art, d'archéologie et d'histoire.
"Ils se sont livrés à l’étude de la loi dans une vue de piété, ils méritent de grandes récompenses; ils valent à eux seuls le monde entier. Cette étude leur a inspiré la modestie et la crainte de Dieu; les a rendus justes, vertueux, intègres et loyaux, elle leur a révélé les profondeurs du droit et les mystères de la loi; par elle, ils ressemblent à une source abondante, à un fleuve intarissable; ils sont devenus humbles, patients, pardonnant facilement les injures. Bref cette étude les a rendus supérieurs à toutes les autres créatures." Extrait des Maximes de nos Pères.

Maroc, Terre des Saints. Histoire et Origine des Saints juifs du Maroc est un livre imposant et érudit qui contribuera indéniablement à enrichir la recherche historiographique consacrée à l’histoire du patrimoine religieux et historico-culturel, plusieurs fois millénaire, du Judaïsme marocain.

L’auteur de cette remarquable somme historique, Élie Azoulay, a consacré plusieurs années de recherches intensives à ce sujet qui le passionne depuis qu’il était enfant. Il souhaite ardemment que ce livre évoquant un pan cardinal de l’histoire du Judaïsme marocain soit lu par la jeune génération.

“Si cet ouvrage est lu par la jeunesse juive sépharade issue de parents marocains, qui ne connaît du Maroc et de ses Saints que très peu de choses sinon rien, s’il atteint cette génération totalement assimilée aux us et coutumes du pays où elle est née et prédestinée à être le maillon nécessaire pour la sauvegarde de l’identité et du patrimoine juifs marocains, alors les années de travail acharnées que j’ai dédiées à la rédaction de ce livre n’auront pas été vaines. J’aurai alors atteint mon but et j’en tirerai ma plus grande satisfaction. Aujourd’hui, à une époque où la mondialisation culturelle bat son plein, beaucoup de Communautés se battent fougueusement pour préserver leurs particularismes religieux, culturels, historiques… Bon nombre de jeunes Sépharades d’origine marocaine méconnaissent la richesse du patrimoine cultuel, liturgique et socio-historique que leurs ancêtres leur ont légué. En Israël et dans certaines Communautés juives marocaines de la Diaspora, c’est le cas à Montréal, des Associations culturelles et des Synagogues judéo-marocaines s’escriment à perpétuer ce merveilleux héritage. Tout n’est pas perdu! Il faut poursuivre sans relâche ce travail éducatif, surtout auprès de nos jeunes, pour assurer une pérennité aux traditions religieuses, liturgiques et culturelles judéo-marocaines”, explique en entrevue Élie Azoulay.
Cette synthèse historiographique fascinante est une rétrospective de l’histoire et de la destinée très singulières de 46 Saints et 23 Saintes choisis, non sans peines, parmi les 656 Tsaddikim recensés au Maroc. Rabbi Shimeon Bar Yohaï, Rabbi Meïr Baal Haness, Rabbi David Draa Halévy, Rabbi Yaacov Abouhatseira, Rabbi Israël Abouhatseira -mieux connu sous le pseudonyme de Baba Salé-, Rabbi Haïm Pinto Hagadol, Rabbi Haïm Pinto Hakatane, Rabbi Raphaël Encaoua… Lalla Solica Ha-Tsadika, Rabbi Itzhak Bengualid, Rabbi Mordechaï Bengio, Rabbi Shlomo Ben Lhens, Rabbi Abraham Aouriour, Rabbi Pinhas Ha-Cohen, Rabbi Yahia Lakhdar… sont quelques-uns des 46 Tsaddikim qui ont sensiblement forgé le caractère très spécifique du Judaïsme marocain.
“J’ai essayé modestement dans ce livre de retracer les vies inouïes de ces éminentes figures ayant occupé une place prépondérante dans la Sainteté juive au Maroc et d’évoquer leur gloire passée et les souffrances indicibles qu’elles ont endurées. J’ai énuméré, avec le plus de précisions possibles, les miracles attribués à ces Saints et ces Saintes, en me basant sur des témoignages ou des récits d’ouvrages d’historiens crédibles”, précise Élie Azoulay.
En introduction, l’auteur rappelle les origines de la Hilloula, cérémonie religieuse dédiée initialement à la Mémoire d’un grand Maître du Judaïsme, Rabbi Shimon Bar Yohaï. Le terme Hilloula est un mot araméen signifiant “noces”. C’est la célébration des noces du Saint avec la Torah. L’origine de la Hilloula remonte au temps de l’Empereur Hadrien, en l’an 120 après J-C. Tous droits réservés © Elie Azoulay 2009 | Design par SKYM communications
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JUIFS ET BERBERES DU MAROC, UNE MEMOIRE A RETROUVER
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 26 novembre 2010 : 18:18

PV AG Annuelle de l'APJM / Association des Permanences du Judaïsme Marocain

Samedi soir 20 Novembre 2010 chez Lison Chokron Paris 16 °

Un dîner cacher a été offert par Lison.

66 personnes étaient présentes


PV de séance par Arrik Delouya :

Présentation générale de cette AG par le Professeur Ephraïm Riveline, 1° Membre fondateur du Comité d’Honneur et membre du Bureau Directeur.

Présentation du rapport moral et financier de l’exercice 2010 et prévisions des activités pour l’exercice 2011 par Arrik Delouya, Président et fondateur

1 Regretter les manquants : Sidney Ohana Vice - Président APJM - Eliette Abecassis (présentation de son livre « sépharade » reportée)

2 Présentation du bilan de l’exercice 2010.

2.1 Bilan Moral

Coaching du Doctorat de Hassan Majdi d’origine berbère de Demnat vivant à Marrakech sur « Le Culte des Saints et les Pèlerinages des Juifs au Maroc » dans le prolongement du premier encadrement par notre ami Z »al Richard Ayoun relayé par le Prof. E. Riveline. Coaching d’Arrik

Tenue du bureau - directeur élargi de Mars 2010 au Pullman, au West Inn le 6 Mai 2010,
Participation à la Mimouna le 15 Avril à Amsterdam avec 150 musulmans et juifs, parents et enfants
Mission à Cordoue le 1° Mai 2010 pour apposer sur le Mur de la Casa de Sefarad les noms des juifs torturés et tués en 1492, participation à l’acquisition d’une vieille maison juive datant de l’an 1400 est transformée en Resto juif « Mazal » mais pas tout à fait cacher dans la mesure où la viande n’est pas servie.
Mission Marrakech et Atlas avec tenue d’un colloque en Mars dernier sur « la coexistence pacifique judéo-musulmane à partir de l’exemple du Maroc est-elle possible » ?
Mission Israël 22 Avril et rencontre avec 65 personnes chez les Aflalo’s de Marrakech de 10H00 à Minuit
Rencontre du bureau directeur élargi du 20 Mai et du 1° Juin 2010 chez les Timsit
Mission Israélienne organisationnelle du 1° Juillet dernier et tenue d’une grande rencontre au Carlton Hôtel de Tel-Aviv avec 35 personnes
AG extraordinaire parisienne du 27 Août chez Soly Azran et nomination du nouveau trésorier
Participation à la radio Judaîque FM le 19 Août en dupleix avec Haifa (Kamal Hachkar)
26 Sept concert exceptionnel de Françoise Atlan au Palais des Congrès
9 Oct Grande réunion chez Lison avec les frères Bitton de Genève et de Floride
Mission du 9 Nov à Tel-Aviv et tenue d’une grande rencontre au Resto Istanbul avec 55 personnes et présentation des prochains colloques et missions étrangères avec l’APJM
17 Nov Conf de Robert Assaraf à la synagogue du Rav Messas sur les Eléments de l’histoire des Juifs de Meknes
Préparation de la mission de Mars 2011 en Andalousie avec séminaire sur les Sépharades en Espagne dans le passé et en 2010
Préparation du colloque et mission dans le Sud Marocain de Mai 2011
Préparation de la mission Israélienne avec colloque en compagnie de nos amis Berbères de l’Atlas Marocain


2.2 Rapport Financier. Recettes 10 000 € - Dépenses 10 000 € pour le dernier exercice

3 Perspectives et prospectives : Accord de principe pour faire inscrire la Slat el Azama au Patrimoine de l’humanité de l’Unesco

4 Soutenir la candidature de notre ami Robert au poste de président de la Fédération Mondiale Sépharade

5 Adhésions et dons : A multiplier le rythme et le volume

Aune opposition à ce rapport, le vote est unanime

Présentation par Robert Assaraf de sa récente trilogie d’ouvrages « Eléments de l’Histoire des Juifs de Fès » - « Eléments de l’Histoire des Juifs de Marrakech » & « Eléments de l’Histoire des Juifs de Meknes ». Dédicace de ses ouvrages sur place.



4 Présentation reportée de « Sépharade » par Eliette Abécassis (Eliette était absente & excusée)

Son WebSite : [www.eliette-abecassis.com]

Eliette Abécassis - Sépharade Interview sur son livre

Rencontre avec Eliette Abécassis

[www.youtube.com]



5 Présentation de Daniel Sibony de son ouvrage « Marrakech le départ »


Amitié

Arrik Delouya

Président des Permanences du Judaïsme Marocain APJM-Paris


GSM: +33 6 77 16 13 55

E-Mail : arrik.delouya@wanadoo.fr




JUIFS ET BERBERES DU MAROC, UNE MEMOIRE A RETROUVER
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 01 dcembre 2010 : 15:24

L'écrivain Elie Azoulay (1) a présenté à Montréal, son ouvrage :
Maroc, Terre des Saints: Histoire et Origine des Saints Juifs du Maroc
04 / 12 / 2009
[www.marocterredessaints.com]
[www.marocterredessaints.com]
_________________________________
(1) Né le 25 octobre 1947, Elie Azoulay est diplômé de l’École des beaux-arts de Casablanca. Il a participé à de nombreuses expositions de peinture à l’huile sur toile. L’homme d’affaires vit à Montréal. Il est bénévole depuis 14 ans au sein de la communauté sépharade de Laval, dont il a été le président durant un mandat.
Le livre de 315 pages en grand format (21cm x 28cm), avec plus de 400 photos couleur, synthétise l’histoire et l'origine des saints juifs marocains. Le choix de l’auteur s’est porté sur 46 Saints et 23 Saintes parmi les 656 Tsadikim (Saints hommes) recensés au Maroc.
[www.ccme.org.ma]
[musique.arabe.over-blog.com] [musique.arabe.over-blog.com] [solyanidjar.superforum.fr] [www.amit4u.net] [www.map.ma] [www.aufaitmaroc.com]
[www.madeinmorocco.info]
Pour ceux qu n'ont pas pu écouter l'émission de radio du 2 décembre 2009 portant sur son livre" Maroc Terre des Saints", la voici archivée.
[www.radio-shalom.ca]

Pour plus d’informations sur ce livre, contacter
Élie Azoulay: 1015 Carmel - Laval Québec Canada H7W4J7 Cel: +1 514 7554992
E-mails: elie.gsa@bellnet.ca ; azoulay.e@att.net ; azoulay.e@sympatico.ca
WebSite: [www.marocterredessaints.com]












Ce livre se veut une rétrospective de 46 saints et de 23 saintes qu’il m’a fallu choisir, non sans peine, parmi les 656 recensés dans tout le territoire marocain.
Il se veut aussi une étude sur la grande diversité des types humains et des comportements culturels qui n’ont d’égal que les contrastes frappants entre les grandes cités ouvertes sur le monde occidental et les villages antiques de l’Atlas, où la culture berbère servait de support aux valeurs et aux pratiques juives et musulmanes.
La vénération des saints est un phénomène universel dans toutes les religions monothéistes. Cette vénération revêt une connotation religieuse et renferme une dimension historique, sociologique, folklorique, économique, culturelle ou parfois même politique.
« Mes recherches ont été tirées de recueils, de documents et de livres dont l’un des auteurs, Issachar Ben-Ami, a travaillé plus de dix ans sur le terrain. Ce dernier, pendant la période de ses recherches en 1975, a œuvré avec un sentiment d’urgence car il pressentait que le temps était un facteur important, étant donné que les vestiges étaient en train de disparaître rapidement. Presque tous les Juifs du Maroc ont quitté leur pays et pour la première fois, une réalité émergeait : les traditions musulmanes liées aux saints étaient en train de supplanter les traditions juives. La mémoire de plusieurs saints juifs pouvait se perdre à jamais.

Il faut noter qu’au début des années 1800, et en dépit des persécutions envers les juifs, la vénération des saints était accomplie simultanément par les juifs et par les musulmans. Il est intéressant de souligner que dans un ouvrage de Louis Voinot, paru en 1948, l’auteur mentionne que 45 saints juifs étaient vénérés par les musulmans, 14 saints musulmans également vénérés par les juifs et 31 saints revendiqués par les deux religions. Sur l’ensemble du territoire marocain, on a recensé 656 saints, dont 23 sont des femmes saintes.

On ne peut parler du Maroc, enquêter sur les us et coutumes d’une communauté qui a quitté en masse ce pays pour Israël, l’Europe et l’Amérique, sans faire référence à l’un des phénomènes les plus spécifiques de ce pays : le culte des saints. Le fait que les Juifs du Maroc restent, de nos jours encore, attachés aux pèlerinages sur les tombes des saints, est directement lié aux prédications des rabbins : le Sage est considéré comme le fondement du monde, il prononce sa sentence et Dieu l’applique. Cette conviction fondamentale, profondément ancrée dans le culte et dans le folklore juifs marocains, sous-tend la croyance en l’intercession du saint en retour de la conduite irréprochable de celui qui la requiert. Ce sont les rabbins du Maroc qui, dans leurs prêches, ont insufflé ces principes à leurs contemporains et aux générations futures, sous forme d’un mélange de compréhension pour les besoins d’autrui et de vertus juives de charité, d’espoir en la rédemption et d’amour du prochain.

Les souvenirs de notre communauté juive du Maroc, qui consacrait des journées sur divers sites où les saints sont enterrés, sont encore présents dans ma mémoire. Les pèlerins quittaient leurs maisons en ville et voyageaient en voiture ou en autobus, parfois pendant des heures, avec vieillards, femmes, enfants et malades de tous âges, pour se rendre dans des coins isolés et arides, et pourtant aménagés pour les recevoir. Plusieurs devaient monter leurs tentes, faute de disponibilité de chambres, et l’emplacement pouvait ressembler à une reproduction hollywoodienne du passage des Hébreux dans le Sinaï après la sortie d’Égypte. Certains sacrifiaient des moutons ou des bœufs; d’autres offraient victuailles et eau de vie en l’honneur du saint auquel ils s’identifiaient, chantant son nom et implorant sa bonne grâce. La nuit était longue et animée.

Les orchestres, emportés par la ferveur frénétique des pèlerins, ne rangeaient leurs instruments qu’aux petites heures du matin, au moment même où les flammes, que les fidèles avaient alimentées la veille par des jets de milliers de bougies aux pieds de la tombe sacrée, se consumaient, dégageant cette odeur typique de cierges éteints. Et dès l’aube, les tentes se démontaient, les voitures et autobus se remplissaient, emportant avec eux espoir, bougies et autres objets, symboles d’un passage en ces lieux saints.

Il y avait place pour tout le monde en ces endroits, sans distinction de religion ou de couche sociale. En ce temps-là, les démunis – comme si le saint veillait sur eux – recevaient leur part de bonheur avec largesse. Lors de ces pèlerinages, il était essentiel de partager et de donner aux œuvres communautaires qui s’occupaient de nos pauvres et de nos institutions, y compris de l’entretien des tombes de nos saints.

Je me souviens de ces femmes, la joue appuyée sur la pierre réchauffée par le brasier de plusieurs candelas, pleurant et implorant pour la guérison d’un proche ou la réalisation d’un vœu.

Je me souviens aussi de ces handicapés que des hommes forts levaient de leur chaise, montant la petite colline rocailleuse pour les faire approcher le plus près possible du lieu saint et du rabbin qui bénissait sans interruption, du matin au soir, puisant une force surnaturelle, sans doute générée par le contexte et par son propre dévouement.

L’auteur Elie Azoulay, son épouse Suzanne Azoulay, leur fille Anne, leur fils Éric

Les Juifs du Maroc, de par leur foi, avaient gardé en eux ce rituel datant des temps immémoriaux. Selon la Haggadah, quand Caleb fut envoyé par Moïse à Canaan comme espion, il fit un détour et alla visiter la tombe des patriarches à Hébron pour prier et demander leur aide contre les mauvaises intentions des autres espions. En outre, avant la destruction du Temple par Titus, un pèlerinage annuel avait lieu au sanctuaire de l’arche de Yahvé et tous les juifs qui habitaient à l’extérieur d’Israël s’y rendaient pour offrir des sacrifices sur l’Autel et manger le repas sacré. Cet événement est relaté dans la Bible, 1er livre de Samuel. Elkana, fils de Jéroham, habitait la montagne d’Éphraïm; il amenait femmes et enfants à Silo, cité du premier site permanent du Tabernacle ou Autel sacré des Israélites, pour offrir des sacrifices devant l’Éternel des armées.

Aujourd’hui, les Juifs marocains sont dispersés aux quatre coins de la planète, mais où qu’ils soient, leur rêve est de pouvoir un jour faire un pèlerinage sur des lieux saints. Certains le font, tandis que les autres continuent de célébrer la Hilloula dans leur communauté respective, avec la ferveur et l’enthousiasme qu’on leur connaît. »


Une histoire des Saints juifs du Maroc
d’Elie Azoulay (Montréal)

By ELIAS LEVY, Reporter In.: The Canadian Jewish News (CJN)
www.cjnews.com
Thursday, 15 October 2009
C:\Documents and Settings\Arrik\Mes documents\The Canadian Jewish News - Une histoire des Saints juifs du Maroc.htm


Maroc, Terre des Saints. Histoire et Origine des Saints juifs du Maroc est un livre imposant et érudit qui contribuera indéniablement à enrichir la recherche historiographique consacrée à l’histoire du patrimoine religieux et historico-culturel, plusieurs fois millénaire, du Judaïsme marocain.

L’auteur de cette remarquable somme historique, Élie Azoulay, a consacré plusieurs années de recherches intensives à ce sujet qui le passionne depuis qu’il était enfant. Il souhaite ardemment que ce livre évoquant un pan cardinal de l’histoire du Judaïsme marocain soit lu par la jeune génération.
“Si cet ouvrage est lu par la jeunesse juive sépharade issue de parents marocains, qui ne connaît du Maroc et de ses Saints que très peu de choses sinon rien, s’il atteint cette génération totalement assimilée aux us et coutumes du pays où elle est née et prédestinée à être le maillon nécessaire pour la sauvegarde de l’identité et du patrimoine juifs marocains, alors les années de travail acharnées que j’ai dédiées à la rédaction de ce livre n’auront pas été vaines. J’aurai alors atteint mon but et j’en tirerai ma plus grande satisfaction. Aujourd’hui, à une époque où la mondialisation culturelle bat son plein, beaucoup de Communautés se battent fougueusement pour préserver leurs particularismes religieux, culturels, historiques… Bon nombre de jeunes Sépharades d’origine marocaine méconnaissent la richesse du patrimoine cultuel, liturgique et socio-historique que leurs ancêtres leur ont légué. En Israël et dans certaines Communautés juives marocaines de la Diaspora, c’est le cas à Montréal, des Associations culturelles et des Synagogues judéo-marocaines s’escriment à perpétuer ce merveilleux héritage. Tout n’est pas perdu! Il faut poursuivre sans relâche ce travail éducatif, surtout auprès de nos jeunes, pour assurer une pérennité aux traditions religieuses, liturgiques et culturelles judéo-marocaines”, explique en entrevue Élie Azoulay.
Cette synthèse historiographique fascinante est une rétrospective de l’histoire et de la destinée très singulières de 46 Saints et 23 Saintes choisis, non sans peines, parmi les 656 Tsaddikim recensés au Maroc. Rabbi Shimeon Bar Yohaï, Rabbi Meïr Baal Haness, Rabbi David Draa Halévy, Rabbi Yaacov Abouhatseira, Rabbi Israël Abouhatseira -mieux connu sous le pseudonyme de Baba Salé-, Rabbi Haïm Pinto Hagadol, Rabbi Haïm Pinto Hakatane, Rabbi Raphaël Encaoua… Lalla Solica Ha-Tsadika, Rabbi Itzhak Bengualid, Rabbi Mordechaï Bengio, Rabbi Shlomo Ben Lhens, Rabbi Abraham Aouriour, Rabbi Pinhas Ha-Cohen, Rabbi Yahia Lakhdar… sont quelques-uns des 46 Tsaddikim qui ont sensiblement forgé le caractère très spécifique du Judaïsme marocain.
“J’ai essayé modestement dans ce livre de retracer les vies inouïes de ces éminentes figures ayant occupé une place prépondérante dans la Sainteté juive au Maroc et d’évoquer leur gloire passée et les souffrances indicibles qu’elles ont endurées. J’ai énuméré, avec le plus de précisions possibles, les miracles attribués à ces Saints et ces Saintes, en me basant sur des témoignages ou des récits d’ouvrages d’historiens crédibles”, précise Élie Azoulay.
En introduction, l’auteur rappelle les origines de la Hilloula, cérémonie religieuse dédiée initialement à la Mémoire d’un grand Maître du Judaïsme, Rabbi Shimon Bar Yohaï. Le terme Hilloula est un mot araméen signifiant “noces”. C’est la célébration des noces du Saint avec la Torah. L’origine de la Hilloula remonte au temps de l’Empereur Hadrien, en l’an 120 après J-C. Par décrets, ce gouvernant à la poigne de fer interdit à tous les Juifs vivant dans l’Empire romain, sous peine de mort, la pratique des Lois juives, du repos du Shabbat, de la circoncision, de la pureté familiale, de l’étude juive ainsi que le pèlerinage à Jérusalem. Rabbi Shimon Bar Yohaï, disciple de Rabbi Akiva Ben Youssef et collègue de Rabbi Meïr Baal Haness, outré par l’adoption de ces mesures abjectes et discriminatoires, voyagea à Rome en compagnie de Rabbi Eliezer et de Rabbi Yossi pour demander l’annulation des décrets promulgués par l’Empereur Hadrien. En l’an 148, Rabbi Shimon Bar Yohaï fut condamné à mort par contumace par Rome pour avoir critiqué ces injonctions impériales romaines. Il fut contraint de s’exiler avec son fils Éliezer dans la grotte de Pkiin, en Galilée. Pendant son exil, il écrivit le Sefer Ha-Zohar ou Livre de la Splendeur, plus communément appelé le Zohar…
La présence de Tsaddikim sur les terroirs de ce qui allait devenir quelques millénaires plus tard le Royaume chérifien remonte à l’époque de la destruction du premier Temple par Nabuchodonosor, en 586 avant J.-C.
“Depuis l’existence du premier et du deuxième Temples, le Maroc a vu son sol foulé par 84 Saints venus de Jérusalem et enterrés dans différents endroits à travers le pays. Ces Tsaddikim ont établi leurs pénates dans cette contrée maghrébine avant que la religion musulmane n’apparaisse. Ils se sont exilés pour fuir les persécutions effroyables dont ils étaient victimes, ou bien par force car déportés malgré eux avec des milliers de Juifs pour être assimilés aux peuples vivant dans les provinces de l’Empire romain, ou bien encore par choix pour collecter des fonds pour aider les Communautés juives établies en Terre sainte, accablées par les asservissements et la famine. Parmi eux: Rabbi Amram Ben Diwan, Rabbi Draa Halévy, Rabbi David Ou Moshé…”
Des recherches rapportent que Rabbi Yehia Lahlou est arrivé sur les terroirs marocains à l’époque du premier Temple de Jérusalem. Des chercheurs ont découvert aussi que les parchemins du Sépher Ait Itshak ont été préservés et emportés au Maroc après la destruction du premier Temple…
Qu’est-ce qui conférait à ces illustres figures de proue du Judaïsme marocain une aura de Sainteté?
“Ces grands Maîtres de la Torah, qui vivaient dans le plus grand dénuement -il ne faut pas oublier qu’à cette époque, les Communautés juives du Maroc vivaient dans un contexte de très grande pauvreté-, étaient des êtres humains exceptionnels qui se distinguaient par leur immense dévotion envers les personnes et les familles les plus nécessiteuses de leur Communauté. Dieu leur a donné un don et des vertus particulières pour prodiguer leurs bénédictions aux êtres affligés par la maladie. Ces bénédictions reflétaient avec force leur Émouna en le Tout-Puissant. Certains de ces grands Maîtres des Écritures sacrées juives ont été proclamés Saints de leur vivant. Ils ont eu une vie difficile, ascétique et entièrement dévouée à l’étude de la Torah et à la Tsédaka. Ces Saints ont profondément marqué le Judaïsme dans les villes marocaines où ils ont vécu. Leurs traces sont toujours très ostensibles dans ces cités.”
Certains de ces grands Tsaddikim sont vénérés, pélérinés et célébrés aussi bien par les Juifs que par les Musulmans du Maroc, rappelle Élie Azoulay.
Enfant, alors qu’il n’avait que dix ou onze ans, Élie Azoulay a été très marqué par les pèlerinages de Saints auxquels ses parents l’emmenaient.
“Ces réminiscences resteront gravées dans ma mémoire jusqu’à la fin de mes jours, dit-il avec un brin de fierté. La ferveur, la foi et la dévotion des pèlerins juifs et musulmans est indescriptible. Il y avait toute une préparation religieuse et psychologique avant d’entamer ces pèlerinages. Il fallait être prêts mentalement. Certains jeûnaient avant d’aller pèleriner ces Tsadikkim.”
On ne peut que souhaiter que le livre remarquable et très pédagogique que vient de commettre Élie Azoulay soit lu par les élèves des écoles sépharades.
“Tout au long de l’écriture de cet ouvrage, le fruit de mon travail m’a mené à la recherche de ma Mémoire. Je ne connaissais que par bribes l’histoire de nos Saints et voilà que, durant les trois années de recherche que j’ai consacrées à la rédaction de ce livre, la fascination s’est emparée de moi et, jusqu’à la dernière lettre, ne m’a point lâché, dit-il. Mon plus grand désir est de voir ceux qui, comme moi, ont la Mémoire brisée ou sont stigmatisés dans leur identité ressentir le même enchantement et être en mesure, grâce à ce livre, d’approfondir leurs connaissances. Les Juifs marocains n’ont pas le droit de laisser tomber dans l’oubli le précieux patrimoine religieux et culturel que leurs aïeux leur ont transmis en bravant de grandes menaces. C’est dans la perpétuation de ce fabuleux patrimoine que réside notre avenir et celui de nos enfants et petits-enfants.”
Nouvel ouvrage sur le judaïsme Marocain
[jssnews.com]
Saturday, December 26, 2009

Rédigé par JSS le Dec 25th, 2009 and filed under Monde Arabe/Liban, Orient.

Musiciens juifs du Maroc
Il y’a quelques jours JSSnews rapportait que le Roi du Maroc , Mohammed VI , offrait à la communauté juive marocaine de Toronto une superbe fontaine marocaine traditionnelle, témoignant des liens culturels forts qui existent entre la communauté juive marocaine et sa terre natale. Signe que cette communauté est fort dynamique, l’écrivain Elie Azoulay (1) a présenté, il y’a quelques jours, son nouveau livre intitulé « Maroc, Terre des Saints: histoire et origine des saints juifs du Maroc ». La cérémonie de présentation a eu lieu à Montréal le 2 décembre dernier devant une foule de personnalités composée notamment d’écrivains, d’universitaires et d’artistes.
Le livre de 315 pages en grand format (21cm x 28cm), avec plus de 400 photos couleur, synthétise l’histoire et l’origine des saints juifs marocains. Le choix de l’auteur s’est porté sur 46 Saints et 23 Saintes parmi les 656 Tsadikim (Saints hommes) recensés au Maroc. Selon l’écrivain, les jeunes séfarades d’origine marocaine ne connaissent pas la richesse du patrimoine socio-cultuel et historique, légué par leurs ancêtres. Il faut à tout prix conserver ce legs.
« C’est dans la perpétuation de ce fabuleux patrimoine que réside notre avenir et celui de nos enfants et petits-enfants », a rappelé Elie Azoulay durant sa présentation. Ainsi, le natif de Casablanca s’est érigé en porte flambeau pour ces jeunes générations. « Si ce recueil atteint la jeunesse issue de parents marocains, qui ne connaît du Maroc et de ses saints que très peu de choses sinon rien, s’il atteint cette génération totalement assimilée aux us et coutumes du pays de sa naissance et prédestinée à être le maillon nécessaire pour la sauvegarde de notre identité et de notre patrimoine juif marocain, alors mes années de travail acharné n’auront pas été vaines. J’aurai atteint mon but et j’en tirerai ma plus grande satisfaction », écrit l’auteur en introduction de son ouvrage.
Enfin, un ouvrage tant attendu qui voit le jour. Elie Azoulay a réalisé dans cet ouvrage un travail de synthèse mais aussi de compilation en qualité d’auteur impliqué et son travail de terrain sur l’Histoire du Maroc se confond à celle des Juifs Marocains. C’est sans aucun doute une contribution au désir de mettre en avant et sans jamais discontinuer cette relation et cette présence deux fois millénaire, symbole d’une coexistence pacifique entre Juifs et arabes.
Cet ouvrage Juif constitue un outil utile pour comprendre l’ouverture d’une nouvelle et prestigieuse page de l’histoire multiséculaire du judaïsme marocain. Elie Azoulay est parmi les intellectuels juifs qui oeuvrent pour faire connaître le judaïsme marocain et son immense richesse tel que patrimoine vivant, résistant et persistant, sous ses multiples aspects, longtemps ignoré ou occulté. (Note : Le livre Elie Azoulay est vendu uniquement au Canada pour l’instant.)
Rappelons que l’année dernière c’est Robert Assaraf qui a présenté son livre : « Juifs du Maroc à travers le monde, émigration et identité retrouvée ». C’est à la formidable saga de ces originaires du Maroc que ce livre a consacré. Il a retracé les circonstances dans lesquelles se déroula le grand exode des Juifs du Maroc. L’ouvrage a évoqué également l’installation de plusieurs milliers de Juifs marocains en France, en Espagne, en Grande-Bretagne, au Canada, aux États Unis et en Amérique latine, notamment au Venezuela et au Brésil, où ils ont recréé des institutions spécifiques tout en s’insérant avec succès dans la société environnante.
Loin d’être un attachement nostalgique au passé, la multiplications des ouvres autour du judaïsme marocain est un phénomène qui atteste l’extraordinaire renouveau du judaïsme marocain et sa volonté de préserver, partout où vivent des originaires du Maroc, ses traditions religieuses, culturelles, musicales, culinaires ou socio familiales.
Alors qu’elle comptait près de 300 000 membres au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la communauté juive du Maroc est réduite aujourd’hui à 3 000 individus. Installés à l’extérieur du Maroc, la communauté juive marocaine garde intactes ses traditions culturelles et cultuelles.
Ftouh Souhail, Tunis pour JSSNews


L'Ancien Testament utilise le terme hébreu « qodesh » qui signifie initialement « séparé » et par extension « pur » (exempt de fautes, de taches). Le mot grec hagios reprend ce sens dans les écrits du Nouveau Testament.
« La sainteté appartient à Dieu », tel était le message inscrit sur la plaque d'or que portait le grand prêtre qui officiait dans l'ancien Israël. Toutes notions primaires de sainteté se rattache à Dieu, qui par son action peut rendre saint (en séparant, purifiant) l'homme, le peuple ou le lieu.

L’écrivain Elie Azoulay est l'auteur d'un ouvrage intitulé « Maroc, Terre des Saints: histoire et origine des saints juifs du Maroc ». Le livre de 315 pages en grand format (21cm x 28cm), avec plus de 400 photos couleur, synthétise l’histoire et l'origine des saints juifs marocains. Le choix de l’auteur s’est porté sur 46 Saints et 23 Saintes parmi les 656 Tsadikim (Saints hommes) recensés au Maroc.
La communauté juive s’est réduite en peau de chagrin au fil du temps : les départs massifs ont eu lieu en 1948, 1961, 1967. Des milliers de membres de la diaspora juive reviennent chaque année pour les moussems et les fêtes religieuses. Le Conseil des communautés israélites travaille d’arrache-pied pour sauver de l’oubli le patrimoine judéo-marocain.
Il n’est de pire injure, pour les 5 000 juifs qui refusent de quitter le Maroc, leur patrie, que de s’entendre dire qu’ils sont « eux aussi » Marocains. Ce « eux aussi » signifie implicitement, qu’ils sont une population « de plus », ou de second rang. Or, eux considèrent que leurs racines plongent si profondément dans le terroir marocain que le judaïsme est bien, historiquement, la première religion monothéiste qu’ont embrassée les premiers habitants de ce pays, les berbères. Une histoire riche de 2 000 ans, bien avant l’apparition du christianisme et, de loin, avant la conquête islamique.
Leçon de tolérance : Des saints communs entre musulmans et juifs
L’étude des cultes des saints montre l’existence d’une vénération, manifeste ou parfois cachée, des saints juifs par des Musulmans. Les juifs aussi, de leur côté vénèrent des saints musulmans. Par leurs traditions, ils essayent de rattacher ces saints au judaïsme. « Ces tentatives de "judaïsation" nous montrent que les juifs sont loin de reconnaître ouvertement qu’ils vénèrent un saint qui n’est pas des leurs. Ce qui n’est pas le cas pour les musulmans », explique le chercheur Hassan Majdi. En ce qui concerne les Marocains musulmans, ils invoquent les saints juifs et implorent leur secours, surtout dans le domaine de la guérison. Ils visitent alors des lieux saints juifs, seuls ou accompagnés d’amis juifs. Dans certains cas, ils adressent leurs invocations par l’intermédiaire de leurs voisins juifs. Hassan Majdi recense environ 90 saints juifs vénérés par des musulmans. Il dresse également une deuxième liste de 36 saints revendiqués à la fois par les musulmans et par les juifs.
Le culte des saints chez les Juifs du Maroc, comme chez les Musulmans du Maroc naît d’une idée toute simple : le croyant se considère comme étant très loin de l’essence suprême de Dieu qui lui est inaccessible. Cette distance spirituelle et physique à la fois, détermine aux yeux du croyant l’attitude de Dieu envers lui. La quantité des mortels qui ont recours à l’aide divine est innombrable, mais l’homme en détresse n’est pas toujours sûr que Dieu se souvienne de lui pour l’exaucer. Il a donc recours à l’intercession d’une personnalité célèbre dont les vertus exceptionnelles la rapprochent de Dieu et dont les qualités humaines sont communes aux mortels. De nos jours encore, les juifs du Maroc croient obstinément au pouvoir d’intercession de nombreux rabbins, -appelés Rabbi- remarqués pour leur pouvoir, leur vie exemplaire et leur bienveillance à l’égard d’autrui. Ils visitent tout au long de l’année les sanctuaires de grandes célébrités hagiographique, tel Amran Ben Diwan, Moulay Ighli, David Draâ, Umosheh, R.david ben Barukh.... Mais c’est surtout pour la commémoration de la hilloulah qu’une multitude de pèlerins afflue aux sanctuaires... C’est un événement religieux et social qui occupe une place de choix dans le cycle annuel de la vie juive marocaine. Le séjour dans les sanctuaires pendant les festivités annuelles (Hilloulot) dure généralement sept jours.
Les cultes des saints juifs présentent une évidente analogie avec les cultes maraboutiques des musulmans. Les cultes des saints juifs s’étaient développés du XVII au XIXème siècle, avec un léger décalage par rapport aux marabouts (XVI siècle). Les communautés juive et musulmane présentent en général des traits communs mais aussi des particularités spécifiques, surtout en ce qui concerne la personnalité du saint. La quantité des marabouts chez les Musulmans surpasse considérablement celle des saints juifs et en diffère par la complexité de leurs types...
La coexistence harmonieuse et millénaire des Juifs et des Musulmans du Maroc et leur recours indépendant au même phénomène culturel, ont donné naissance à des usages communs, sans que chacun des deux groupes ait pour cela renoncé à son droit de cultiver séparément des voies personnelles et fonctionnelles dans la création de ses saints.
Les caractéristiques spécifiquement juives que comporte le culte des saints juifs au Maroc sont les références à la cabbale, la non transmission de la baraka aux descendants du saint et l’absence de toute dimension politique.




JUIFS ET BERBERES DU MAROC, UNE MEMOIRE A RETROUVER
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 10 dcembre 2010 : 01:31

Bonjour mes amis

Cette invitation est strictement nominative.

Note bien dans ton agenda le Samedi soir 22 Janvier 2011 dès 20H00 chez Lison Chokron Grande Soirée littéraire avec Eliette Abécassis et son père le rabbi & philosophe Armand Abécassis, organisée par notre association l’APJM.

Ce sera une soirée amicale et très conviviale sans endormir personne car il n’ y aura que des questions / Réponses avec les auteurs.

L’invit officielle te parviendra bientôt mais auparavant il faut que tu m’envoies ton accord à ta participation à la soirée

En attaché vous lirez une synthèse que j’ai réalisée sur leur bio et bilio.

Il s’agit d’un shot supplémentaire sur notre patrimoine juif marocain et pour conforter notre cercle d’amis, le dernier livre Sépharade d’Eliette (elle en parlera entre autres) et celui de son père Rue des Synagogues (il en parlera entre autres) seront dédicacés

Merci de nous envoyer votre confirmation de participation dès à présent en raison du nombre de places restreint

A Bientôt et Amical souvenir

Arrik Delouya
Président des Permanences du Judaïsme Marocain – Paris (APJM)
GSM: +33 6 77 16 13 55
E-mail: arrik.delouya@wanadoo.fr

N'imprimez ce message que si nécessaire, pensez à l'environnement

JUIFS ET BERBERES DU MAROC, UNE MEMOIRE A RETROUVER
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 12 avril 2011 : 22:57

La Casa de Sefarad - Casa de la Memoria
en collaboration avec APJM & Zohar
Organisent un Périple et Séminaire à Cordoue en Andalousie

Racines sépharades retrouvées / Raíces sefardís reencontradas
27 - 30 Mars 2011 Cordoue Espagne / 27 - 30 de Marzo 2011 Córdoba España
Séminaire International / Seminario Internacional

Sous le Haut Patronage / Patrocinio
la Casa de Sefarad y la Casa de la Memoria - Cordoba
Avec le concours du Département d´Etudes Hébraïques de l´Université Paris 8 – France

Collaboration / Colaboran
La Casa de Sefarad y La Casa de la Memoria Cordoba - Espagne
Université de Cordoue - Espagne
Département d´Etudes Hébraïques de l´Université Paris 8 - France
Association "Permanences du Judaïsme Marocain " París France
Association Israélienne Zohar pour la Préservation,
la Diffusion & le Rayonnement du Judaïsme Marocain – Israël

Contact: Arrik Delouya GSM: +33 6 77 16 13 55 E-mail: arrik.delouya@wanadoo.fr

Organisation / Organiza
Casa de Sefarad - Casa de la Memoria España

Rosana de Aza & Sebastian de la Obra
Co-fondateurs et Direction Générale

Casa de Sefarad - Casa de la Memoria España C/ Judios esq. C/ Averroes 14004 Cordoba
GSM: +34 618 578 493 Tél Standard: +34 957 421 404 Resto Casa Mazal: +34 957 941 888
E-mails: memorias@terra.es ; poetastra@terra.es
WebSite: www.casadesefarad.es ; www.andalus.es

Con Nombre Propio : [www.youtube.com]
Youtube : Casadesefarad
[www.andalus.es]


Vol Aller
Dimanche 27 mars 2011
Vol: Transalvia TO 3102

Vol Retour
Mercredi 30 mars 2011
Vol: Transalvia TO 3103

Important:
1 Nos réservations pour une place d’avion sont à titre individuel
2 Nos réservations de chambres d’hôtel passent par Arrik
3 Notre agence de voyage ne peut plus se charger des préparatifs et réservations en raison des nombreuses défections répétitifs.

1 Titre de transport international: Les réservations sont individuelles par Internet
2 Séville-Cordoue AR par l’autoroute, location d’un van de 9 places
3 L’Hôtel proposé : A confirmer à Arrik
4 Repas au Restaurant « Mazal » de Cordoue : Règlement à effectuer sur place en CB Visa ou en espèces

Nuits d’Hôtel
Hôtel: Alma Andalusí Hospedería Hotel en Córdoba
Fernández Ruano Strett, 5 Córdoba 14003 (España)
WebSite: [www.almaandalusi.com]

Les initiateurs de ce colloque sont un couple d’amis Espagnols :
Rosana de Aza Ecrivain. Philologue. Directrice-fondatrice de la Casa de Sefarad. Elle a initié la plus grande partie des activités culturelles concernant la tradition et culture sépharade célébrées ces dernières années en Andalousie - Directrice de la "Casa de la Memoria" de Sevilla. Elle est avec son mari Sebastián de la Obra la co-fondatrice de la Casa de Sefarad.

Sebastian de la Obra Historien. Chercheur. Directeur-Fondateur de la Bibliothèque et du Centre de Documentation de la Casa de Sefarad. Directeur de la Bibliothèque du Parlement d´Andalousie. Chef du Service de Documentation du Parlement d´Andalousie. Fondateur du groupe de Musique Sépharade "Aljama". Il est co-fondateur de la Casa de Sefarad.

Nos amis de la Casa de Separad sont parmi les plus actifs du monde sépharade et soucieux de préserver nos mémoires tant avant 1492 qu'après.

Nos deux associations des Permanences du Judaïsme Marocain - Paris et pour la Préservation, la Diffusion & le Rayonnement du Judaïsme Marocain Zohar – Israël ont décidé de co-organiser les 3° journées internationales de la Mémoire Sépharade à Cordoue, ancienne capitale de la Judería.

La Casa de Sefarad Située au cœur de la Juderia, berceau des Juifs à Cordoue, à proximité de l’Ancienne Synagogue et de la Statue de Maïmonide, non loin de la Mesquita et de la Cathédrale, comme pour nous faire revivre la symbiose de la cohabitation pacifique et exemplaire des 3 religions: catholique, juive et musulmane en Espagne, la Casa De Sefarad est un lieu vivant qui rend hommage à la mémoire et à l’identité Juive en Espagne. C’est une belle demeure, qui rappelle un Riad Marocain comme il y en a de très beaux au Maroc et en Espagne.
Lorsqu’on y pénètre pour la première fois, un frisson vous traverse le corps, votre âme vibre intérieurement et une forte émotion vous envahit, celle de la présence invisible de vos ancêtres.
La création de ce magnifique Centre est une excellente initiative. Sa Bibliothèque riche et variée contient plus de 17 000 livres merveilleux, rares et d’une haute portée symbolique sur les sépharades : Le rappel de l’existence des Juifs en Espagne pendant l’Inquisition. Ce petit Musée est un repère pour la sauvegarde du Patrimoine Juif en Espagne.

On compare cette « place » tranquille, pleine de poésie et à quitter la petite équipe dirigeante, passionnée, unie, soudée, et animée d’une grande foi.

Cordoue, cette ville choisie était l'une des plus anciennes villes d'Espagne, héritière de la tradition grecque, capitale musulmane et cour des califes d'Occident, la Mosquita est un des plus bel exemple des mélanges des cultures orientales et occidentales.

La Juderia est l'ancien quartier juif de Cordoue et aussi le coeur de la ville. C'est là que l'on trouve les principaux monuments de la ville. Et c’est là que nous passerons trois longues journées de travail et de partage. Les murs blanchis par le soleil protègent de ravissants patios. Les rues piétonnes, sont trop étroites pour les voitures et les balcons ornés de belles fleurs sont une invitation à la détente. La Juderia accueille de nombreux magasins d'artisanat: des ateliers d'orfèvre et de travail du cuir. Pour la petite histoire, le mot "cordonnier" est un dérivé de Cordoue. La Juderia est inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco
C’est dans cette Juderia au coin des deux Rues C/ Judios esq. C/ Averroes que se trouve la Casa de Sefarad, deux noms du personnage arabe célèbre et des Juifs.



Maimonide Moïse Maïmonide HaRav Moshé ben Maïmon, est un rabbin andalou du XIIe siècle (Cordoue, 30 mars 1138 - Fostat, 13 décembre 1204), considéré comme l'une des figures les plus importantes du judaïsme, toutes époques et tendances confondues, au point d'être comparé, dans son épitaphe, à Moïse : « Mi Moshe ad Moshe lo kam ké Moshe » (De Moïse à Moïse, il ne s'en leva aucun comme Moïse). Moïse ben Maïmoun naît à Cordoue, où ses ancêtres exercent la fonction de juge rabbinique depuis son aïeul à la septième génération, Ovadia (Abdallah) HaDayan. Certains font remonter son ascendance à Juda Hanassi, le compilateur de la Mishna, lui-même réputé descendre du roi David. Il perd sa mère en jeune âge. Médecin, philosophe juif, commentateur de la Mishna, jurisconsulte en matière de Loi juive et dirigeant de la communauté juive d'Égypte, il excelle dans tous ces domaines, et influence également le monde non-juif, notamment Thomas d'Aquin, qui le surnomme « l'Aigle de la Synagogue. » Vers l'âge de 13 ans, il fut contraint à l'exil lors de la prise de Cordoue par les Almohades. Ceux-ci contraignaient effectivement à la conversion ou l'exil. La famille Maïmon émigra vers le Maghreb oriental almohade (actuel Maroc), où le jeune Moïse s'instruisit en sciences juives et profanes. Il lut Aristote, Hippocrate et bien d'autres et prit connaissance des écrits d'Averroès à la fin de sa vie. La légende veut qu'il se soit brouillé avec son père, désespéré par son désintérêt affiché pour les études religieuses, avant de reparaître, voilé par son talith, faisant un magistral sermon lors du Shabbat avant de se réconcilier avec son père, vaincu par l'émotion et la maestria dont faisait preuve son fils. Cependant, Fès devint rapidement elle aussi le théâtre de disputes sur fond d'intolérance religieuse, et la famille Maïmon dut émigrer en Terre d'Israël. C'est là que mourut le Rav Maïmon en 1170, après avoir encouragé sa famille à descendre en Égypte, où Maïmonide fut prié par toutes les communautés de devenir leur rabbin. Il n'avait que quarante-deux ans, mais le karaïsme dominait en Égypte, et seul un homme de sa stature serait capable d'y faire face. Comme philosophe, il introduisit la logique aristotélicienne dans la pensée juive et ouvrit des pistes dans les domaines de la psychologie et de l'éthique. Mais son apport essentiel consiste en une conciliation de la science et de la religion qu'il expose dans son Guide des égarés écrit cette fois en arabe. Maïmonide estime que la recherche sans préjugés de la « vérité scientifique », loin d'exclure Dieu, amène à mieux connaître sa perfection - pensée que l'on retrouve d'une certaine manière chez un autre Cordouan musulman, Averroès.

Averroes Walid Muhammad ibn Rouchd de Cordoue né en 1126 à Cordoue (comme Maimonide) mort le 10 décembre 1198, à Marrakech, dit Ibn Ruchd, plus connu en Occident sous son nom latinisé d'Averroès, et de son nom complet Abū l-Walīd Muhammad ibn Ahmad ibn Muhammad ibn Ahmad ibn Ahmad ibn Rušd, est à la fois un philosophe, un théologien islamique, un juriste, un mathématicien et un médecin musulman andalou du XIIe siècle. Son œuvre est reconnue en Europe Occidentale mais combattue dans le monde musulman (où ses œuvres sont brûlées) et aussitôt oubliée après sa mort. Certains vont jusqu'à le décrire comme l'un des pères fondateurs de la pensée laïque en Europe de l'Ouest.

1er Jour:
Dimanche 27 Mars 2011
Paris / Séville / Cordoue
20H10-21H40 Transfert Aéroport de Séville-Cordoue par l’autoroute (voyage en minibus )
21H40 Arrivée à Cordoue
21H50 Installation à l’hôtel Alma Andalusí Hospedería en Córdoba
Fernández Ruano Strett, 5 Córdoba 14003 (España) Tél: +34 957 760 888 GSM: +34 626 901 656
Fax: +34 957 200 425
22H00 Dîner au restaurant Sépharade Mazal (Végétarien) de Cordoue


2ème Jour:
Lundi 28 Mars 2011
Cordoue
08H30 Petit Déjeuner
09H30 - 13H30 : Visites à Cordoue
• Visite de la Juderia, le quartier Juif: Juderia, Statue et Place Maimonide, ruelles
Blanches aux murs fleuris, portes entrouvertes à de frais patios, grilles ouvragées, dédale animé par les étalages bigarrés, bars ou soudain quelques cordouans entonnent une chanson rythmée par la guitare et les battements de mains, tel est l’ancien quartier juif.

Place de Tiberiade devant la Statue de Maïmonide : Lison, Shosh et Robert Assaraf 4 Juin 2009
Crédit Photo : Arrik Delouya

• Visite de la Casa de Sefarad et réalisations de la Casa de Sefarad - Casa de la Memoria

13H30 Déjeuner

16H00 - 20h00
• Visite de la Mesquita : Mosquée - Cathédrale, quartier juif

Ancienne mosquée jusqu’en 1236, elle fut reconstruite à partir de l’an 785 sur l’église wisigothe par Henri II. Les travaux de la Cathédrale durèrent 243 ans. La Mosquée occupe actuellement une superficie de 23 400 M2, qui en fait la troisième du monde. Elle fut déclarée patrimoine de l’humanité en 1984. Son utilisation comme point de rencontre ou de discussion, en plus d’être un lieu de prière, montre sa véritable importance. Vous pourrez admirer ses quelques 110 colonnes, ainsi que la magnifique coupole centrale.

• Visite de la forteresse de los Reyes Cristianos et des Jardins Alcázar

Jardins Alcázar de Cordoue
Crédit Photo : Arrik Delouya 6 Juin 2009

Crédit Photo : Google
La forteresse Alcázar de los Reyes Cristianos à Cordoue


L’Alcázar de los Reyes Cristianos à Cordoue
Au bord du Rio Gualdaquivir et surplombant la Via Augusta, axe militaire et commercial vital du sud de la Péninsule, l’Alcazar de los Reyes Cristianos témoigne de l’histoire de Cordoue et de grands évènements qui façonnèrent l’Espagne. Le sous-sol et certains éléments de décoration et d’architecture témoignent des différentes cultures qui s’installèrent à Cordoue. Des pièces découvertes lors de fouilles dans la ville sont également exposées dans l’Alcazar. On soulignera la présence d’un superbe sarcophage romain datant du IIIème siècle après J.C et d’une collection de mosaïques de la même époque qui ornent les murs de l’ancienne Chapelle de l’Inquisition.
L'Alcazar est comme un pied de nez à la Mezquita, il est la figure de proue de la volonté d'imposer une nouvelle religion et une nouvelle expansion économique. La partie la plus intéressante de l'édifice est la Tour « del Homenaje ». De forme octogonale, elle doit son nom au fait qu'elle était le lieu ou l'on jurait de défendre la forteresse. Juste à coté de cette tour Nord-Est s'élève une tour plus petite mais plus élevée. C'est là que les condamnés à mort de l'Inquisition étaient pendus devant le peuple.
Les jardins qui entourent l'Alcazar sont un très bel exemple de la tradition arabe. Des palmiers, des cyprès, des orangers entourent les bassins et les fontaines. Un aqueduc construit par Abd Al-Rahman II alimentait les jardins ainsi que les nombreuses dépendances du Palais.

20H00 Spectacle de Flamenco au Patio de la Casa de Sefarad

22H00 Dîner avec les amis de la Casa de Sefarad au restaurant Sépharade Mazal (pas de viande)
CASA MAZAL
RESTAURANTE SEFARDÍ
EN EL CORAZÓN DE LA JUDERÍA DE CÓRDOBA

3ème Jour:
Mardi 29 Mars 2011
Séminaire et Visites à Cordoue

10H00 - 14H00 Séminaire organisé par La Casa de Sefarad, (Sébastian de la Obra & Rosana de Aza), l’ APJM & Zohar sur « La Mémoire Sépharade d’Espagne et de Cordoue”
Petites interventions de 15 minutes de quelques participants de différents pays suivants : Espagne, France, Israël, Maroc, Canada, USA

La Casa de Sefarad de Cordoue au dernier colloque du 4 Juin 2009



Prof Ephraïm Riveline 2° Colloque sur la mémoire Sépharade Arrik Delouya
à La Casa de Sefarad de Cordoue le
4 Juin 2009
Crédit Photos : Arrik Delouya

14H30 – 16H00 : Déjeuner avec tous les participants dont notamment nos amis Espagnols.
16H00 - 20H00 : Visite de la périphérie de Cordoue
21H30 : Dîner d’adieu

4ème Jour:
Mercredi 30 Mars 2011
Cordoue - Séville
10H00 - 11H30 Cordoue-Séville par l’autoroute

11H30 - 18H00 Visite privée de Séville (Giralda, Cathedrale, Quartier Santa Cruz, Parc de Marie-Louise).
Visite de la Cathédrale. La Cathédrale, «bâtissons une église si grande que ceux qui la verront nous prendront pour des fous » ; décida en 1401 le prête de la cathédrale quant il fallut abattre la mosquée. De fait elle est par sa taille la troisième d’Europe, après St – Pierre de Rome et Saint Paul de Londres. D’allure massive à l’extérieur, c’est l’une des dernières cathédrales gothiques et il s’y mêle quelques influences renaissance.

Tour de ville & Visite de la Juderia et de la ville de Séville : Giralda, Cathédrale, Parc de Marie Louise, Juderia. Visite panoramique des principales avenues avec le splendide Parc de Maria Luisa qui fut offert à la ville par la duchesse de Montpansier, ensuite visite a pieds des monuments les plus représentatifs, comme la Cathédrale - la plus grande d’Espagne par sa taille -, célèbre pour sa tour carrée la “Giralda” qui fut autrefois le minaret de la mosquée, le quartier de Santa Cruz, ancienne « juiverie » adoptée au 18ème siècle par l’aristocratie Sévillane.

La GIRALDA, reconnue par tous comme le symbole de Séville. La Giralda est le minaret de l’ancienne mosquée almohade du XIIème siècle. Elle s’éleva à 98 mètres, et sa silhouette est tellement belle, que les chrétiens décidèrent de la conserver. En 1565, on lui ajouta un corps de 25 cloches et le couronnement de la tour sur lequel on installa la statue de la foi.

Parcours panoramique du Parc Marie Louise, situé sur la rive droite du fleuve, c’est une des merveilles qu’offre Séville. Dessines au XIVème siècle par Forestier, les jardins étaient initialement de style anglais. Au commencement des travaux pour l’exposition hispano-américaine de 1929, des bassins, des grandes eaux et des revêtements de carreaux de faïence furent installés dans les jardins et on y construit la Place d’Espagne et la Place d’Amérique.

Visite libre du musée de l’Inquisition.


18H30 Retour Aéroport de Séville

Vol Retour
Vol: Transalvia TO 3103
Séville Départ à 20:25 h
Arrivée à Paris-Orly Sud à 22:40 h

JUIFS ET BERBERES DU MAROC, UNE MEMOIRE A RETROUVER
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 13 avril 2011 : 14:43

Hommage d’Arrik Delouya à Robert Abraham Attal Z »al (1927-2011)


C'est avec une grande tristesse que j'apprends la nouvelle de la disparition de Robert Abraham Attal, survenue à Jérusalem vendredi 25 février. Il était bibliothécaire honoraire de l’Institut Ben Zvi de Jérusalem.

Je l'ai bien connu ; nous nous sommes vus et revus à Paris comme à Jérusalem.

Il m'a souvent reçu à l'Institut Yad Ben Zvi de Jérusalem pour avancer dans mes travaux de recherches de documents concernant ma Bibliographie Générale des Juifs du Maroc.

C’est avec sa générosité unique qu’il savait tisser les relations humaines avant qu’elles ne deviennent professionnelles. Il se liait facilement d'amitié avec tous les chercheurs, il donnait beaucoup de son temps, il aimait ses amis et collègues.

Il était attentionné et avait tout manœuvré pour que mes passages à son Institut se passent dans des conditions idéales.

Il a surtout planché sur la bibliographie des études sur les Juifs d’Afrique du Nord. Faut-il rappeler ses publications dont la plus importante jamais démentie sur la « Bibliographie des Juifs d’Afrique du Nord », véritable outil de travail pour les chercheurs et étudiants.

Il est surtout connu pour ses « Ketubot Mi-Tsefon-Afrikah Bi-Yerushalayim: Bi-Mekhon Ben-Tsevi, Be-Vet Ha-Sefarim Ha-Leumi veha-Universitai Uve-Muzeon Yisrael “ et son important « Juifs Du Maghreb: Catalogue de La Collection de Cartes Postales » du Fonds Gérard Levy déposé à L'Institut Ben Zvi a Jérusalem et son Catalogue des Manuscrits Marocains de La Collection Klagsbald l’emmène à nous livrer dans sa vaste bibliographie et on retiendra surtout les travaux sur les Juifs d’Afrique du Nord en 3 langues dont History of the Jews in North Africa In.: Hardcover, Brill Academic Publishers.

Je suis de tout cœur avec ses proches en ces moments très pénibles auxquels je présente mes condoléances bien vives. Que de là haut où il se trouve déjà, il puisse continuer de veiller sur l’Institut Yad Ben Zvi et sur ses enfants et petits enfants.

Haval al de-Avdin u-de-la Mishtakehin ! Quelle peine nous laisse ceux qui nous quittent sans nous laisser de pareils !

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Bruno (IP enregistrè)
Date: 16 avril 2011 : 14:23

Bonjour,

J'ai appris il y a quelques semaines, suite à des recherches généalogiques, que je se suis d'origine juive marocaine : départ des ancêtres de Tétouan pour Oran vers 1865.

Je vais à Tétouan le mois prochain à la recherche d'éventuelles traces... J'ai les noms et les dates (approximatives) de naissance de mes ascendants...

Reste-t-il une communauté juive marocaine à Tétouan ? Si oui, savez-vous comment les contacter ? Y existe-t-il des archives des tribunaux rabbiniques ? Pensez-vous que je puisse trouver des infos (actes de naissance...) dans les archives de l'Etat Civil de la mairie de Tétouan ? Connaissez-vous un guide sur place, spécialisé dans la communauté juive ?

Je suis preneur de toute info et contact ; je vous remercie

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 23 avril 2011 : 22:07

Bonjour Bruno,

Juste un petit mot pour te faire savoir que j'ai deplace ton message sur la rubrique de Tetouan dont voici le lien :

[www.darnna.com]

Bonne chance dans tes recherches

Darlett

PS. Je laisse encore ce message ici pour que tu t'y retrouves.

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 14 juillet 2011 : 20:30

Bonjour

Moi-même en association avec nos 2 co-présidents d’honneur le Docteur Sydney Ohana et le Prof. Ephraïm Riveline serons heureux de vous recevoir à l'APJM / Permanences du Judaïsme Marocain pour la « grande soirée littéraire » autour d’ Eliette Abécassis.

Eliette nous introduira son ouvrage « Sépharade » sous forme de questions / réponses avec l’auteur et le dédicacera après la discussion. D’autres questions du public lui permettront nous présenter également d’autres livres de son œuvre.

Ouvrez vite vos agendas pour y noter la date du Samedi soir 10 Septembre 2011 dès 21H00 chez Lison Chokron au 20 Rue de Magdebourg 75116 Paris Métro Boissière

En attaché vous lirez une synthèse que j’ai réalisée sur sa bio et biblio.


Ilan Zaoui chorégraphe et fondateur de la Troupe Adama sera présent avec sa guitare.

Jacky Bensoussan originaire de Marrakech, chantera également quelques airs de piyoutim en hébreu et quelques morceaux de son répertoire.

Anyel de l’ancien groupe Yona de musique arabo-pop-andalouse nous fera plaisir de chanter tour à tour en français, en anglais, en espagnol, en arabe et en hébreu…

Merci d’avance de nous adresser ton accord à ta participation à la soirée. A cet effet, sont invités uniquement les membres acquittés de leur cotisation d’adhésion annuelle à notre association.

Il faudra également envoyer un chèque de 25 €uros au nom de l’APJM pour frais de participation au PAF (un dîner est prévu) et par là-même confirmer ta présence.

A tout bientôt et bonnes vacances d’été

Amical souvenir

Arrik Delouya


P.S. : Merci de faire la réservation de Sépharade par avance

Cette invitation est strictement nominative.


Arrik

GSM: +33 6 77 16 13 55
E-mail: arrik.delouya@wanadoo.fr

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 14 juillet 2011 : 20:37

APJM à la Clinique Pétrarque du Dr. Sydney Ohana (Chirurgien esthétique et plastique) du 26 Mai 2011 de 19H30 à 21H30 pour la dédicace des livres d’Elie Azoulay et de Sophie Jabes.

PV établi par Arrik Delouya Dimanche 29 Mai 2011 de la Réunion de l’APJM

Etaient présents :
Dr Sydney Ohana ; Elie Azoulay de Montréal ; Suzanne Azoulay de Montréal ; Sophie Jabes ; Arrik Delouya ; Michèle Delouya ; Emmanuel Delouya ; Ephraim Riveline ; Lison Chokron ; Manou Vacaint ; Avner Bohbot ; Ilan Zaoui ; Françoise Sibony-Mikhaelis ; Michel Abehsera ; Maurice Kakon ; Vanessa Paloma de Casablanca ; Maurice Elbaz de Casablanca ; Jack Moyal ;
Ari Benmoha ; Catherine Benmoha ; Anyel Dupuis – Adda ; Perla Elbaz-Dupuis ; Nicole (l’Univers d’Esther) ; Claude-Alexandre Timsit ; Noémie Timsit ; Simon Skira ; Sami Kaspi d’Amsterdam ; Bitton originaire de Marrakech ; JJ Tobaly ; Tobaly Fils étudiant en médecine ;

Invités absents et excusés :
Michel Haroche ; Georgia Elbaz ; Albert Hayon ; Odile Hayon ; Rosana de Aza de Cordoue ; Sebastian de la Obra de Cordoue ; Rosette Assayag ; Daniel Abehsera ;
Sipora Cohen ; Gaelle Collin du Mahj ; Guy Abitbol ; Marcelle Illouz ; Azran Soly Salomon ; l’écrivain & Professeur émérite Abécassis Armand ; Amar Samuel Samy ; Bensoussan Anne ; Bensoussan Charles ; Bugajski Mireille ; Chetrit Jack & Jocelyne ; Chicheportiche Eric ; Dadia Joseph ; Elbilia Janet ; Elkeslassy Michel ; Ettedgui Yves ;
Genini Izza ; Ifergan Harry ; Ifergan Paul ; Levy Michelle ; Levy Nino André ; Mory Edith ;
Moyal Sylvain ; Mrejen Salomon ; Ohnona Dan ; Sayagh Said ; Sibony Daniel ; Soussana Josué ;
Szwarc-Waknine Maguy ; Tanger Eva ; Tidghi Carole ; Zerbib William

Cette soirée APJM a réuni 30 personnes dans la grande salle de la magnifique Clinique du Dr. Sydney Ohana.

Sydney nous a fait une p'tite présentation en traçant un lien entre son travail de chirurgie esthétique et les objectifs de notre association. Il a rappelé que dans son ouvrage « Histoire de la Chirurgie esthétique de l’Antiquité à nos Jours « les Egyptiens réalisaient déjà des rhinoplasties 3000 ans avant J.-C. et que la première lipectomie de l'histoire a été faite par les Hébreux. Que les Romains effectuaient des corrections esthétiques de paupières au Ier siècle après J.-C., que les Byzantins opéraient les becs de lièvre au IVe siècle. Sarah Bernhardt a bénéficié d'un des premiers liftings de la main experte de la première femme chirurgien esthétique, dès le début du XXesiècle. La chirurgie esthétique a fait un prodigieux bond en avant grâce au savoir-faire acquis pendant la Première Guerre mondiale auprès des gueules cassées et des pilotes défigurés de la Seconde Guerre mondiale.
Rappelons que le docteur Sydney Ohana est co-président d’honneur de l’APJM en même temps que la romancière Eliette Abécassis et le prof Ephraïm Riveline.
Sydney Ohana est :
• Ancien Interne des Hôpitaux de Paris
• Ancien Chef de Clinique-Assistant à la Faculté de Médecine de Paris
• Président d'Honneur de la Société française de Chirurgie Esthétique
• Président d’Hadassah-France
• Professeur Associé à l'Hôpital d'Hadassah de Jérusalem
• Membre de la Société internationale dHistoire de la Médecine
• Membre de l'American Association for the History of Medicine
• Membre de la Société Française d'Histoire de la Médecine
Promu Chevalier dans l'Ordre de la Légion d'Honneur le 13 Juillet 2006 par Monsieur le Premier Ministre Dominique de Villepin, le Docteur Sydney OHANA est engagé, depuis de longues années, dans le domaine humanitaire.

Les présentations des 2 livres de nos auteurs Elie Azoulay et Sophie Jabès ont eu lieu après les chants a capella de Vanessa Paloma.
Vanessa Paloma est Chanteuse (accompagnée en Harpe Médiévale), elle est chercheur - associée à Hadassah Brandeis Institute. Elle a été Senior Fulbright Research Scholar and Artist Morocco 2007-2008 Tangier / Tetouan. Elle vit actuellement avec sa famille à Casablanca
[www.youtube.com]
[vanessapaloma.blogspot.com]
[www.youtube.com]
Vanessa Paloma, senior Fulbright research scholar et Artiste basée au Maroc, est spécialisée dans la musique Judéo-Espagnole de la Diaspora Séfarade. Ses travaux récents portent sur le Maroc, y compris les liens profonds entre les populations Juives et Musulmanes dans la musique, les traditions et les croyances. Une associée de recherche à l'Institut Hadassah Brandeis de la Brandeis University, elle a participé à de nombreuses conférences universitaires et a chanté sur scène aux Etats-Unis, en Amérique du Sud, en Israël, au Portugal et au Maroc.
Elle a fondé et co-dirige Flor de Serena, un ensemble Judéo-Espagnol basé à Los Angeles. Elle a récemment présenté des exposés au groupe d'étude sur l’Andalousie du International Council for Traditional Music et ses Diasporas Juives de l'Université de Cambridge en Angleterre.
Elle a été invitée par le gouvernement Français à prendre la parole lors de la “Musiques en Méditerranées Rencontres et échanges au Moyen-Age et au Delà”. Parmi d'autres conférences récentes figurent l'Institut universitaire européen de Florence, Italie, l’Association pour les études Juives, L’Association pour les études Crypto-Juives, Grupo de Estudios de la Mujer en España y Latino-america antes de 1800 et à Performing Tanger, entre autres.

Un récent projet soutenu par le Bureau des affaires publiques de l'ambassade Américaine à Rabat inclut des performances à travers le Maroc avec une Marocaine Musulmane et une chanteuse Espagnole Catholique. Ce programme a été intitulé Masar Wa Nisae, chemin des femmes, trois femmes, trois religions, une seule voix.
Paloma est apparue sur la Télévision Nationale Américaine (Hallmark Channel), la National Public Radio (NPR) et Public Radio International (PRI), ainsi que sur la Télévision Nationale Marocaine (2M) dans un programme intitulé Chada AlAlhane mettant l'accent sur la musique des femmes.

Paloma a été publiée dans la revue Olam et dans l'anthologie de Hadassah sur la prière des femmes: Pray Tell. Son premier livre, Mystic Siren: woman’s voice in the balance of creation, a été publié en 2007.
Paloma est apparue sur scene à plusieurs reprises au Festival mondial de musique sacrée à Los Angeles, et plus récemment dans un programme de musique de femmes Juives Marocaines, Arabes et Berbères, au Musée de la Legation Américaine de Tanger, a l'Association internationale pour la conférence des études Juives (SJA), au Festival des Voix de Femmes de Tétouan, a l'Université de Berkeley en Californie, a la Mission de San Fernando, , au musée de l’Artisanat et de l’Art Folklorique , a l’amphithéatre John Anson Ford dans le cadre du Festival Mondial de Musique Sacrée, a la synagogue Mekor Haïm de Porto, à Cal State Long Beach, au Consulat Français de Tanger, au Festival Mawazine a Rabat et au Consulat Américain à Casablanca, entre autres.

En plus d'être la Directrice Artistique et Fondatrice de l'ensemble SYNERGY et sa dirigeante jusqu’en 2003, Paloma a été soliste avec l’Opera de Long Beach, Camerata Pacifica baroque, l'Ensemble Nuance (Jérusalem) et le St. Paul Early Music Society, pour n’en citer que quelques uns. Ses projets ont été financés par, entre autres, the Righteous Persons Foundation, La Fondation Maurice Amado, la Fédération des Sépharades Américains, le Départment d’Etat des Etats Unis, Les Amis Américains du Marranos, Le Musée de l’Holocauste, l’Institut Hadassah Brandeis et le Conseil Californien des Sciences Humaines.
En 2007, elle a été invitée au Portugal pour apparaitre sur scene, enseigner et entreprendre une recherche avec les communautés Crypto-juives de Porto, Lisbonne et Belmonte.

Paloma commence ses études musicales à un jeune âge à la Chorale des Enfants de San Juan à Puerto Rico et plus tard continue à l'Université des Andes de Bogota dans son pays d’origine, la Colombie. Après avoir déménagé aux États-Unis, Paloma étudie à l'école de musique de l’Université de l’Indiana où elle reçoit un Masters en interprétation de Musiques Anciennes, Specialisée dans la musique de l'Espagne médiévale. Elle étudie ensuite la mystique juive dans l’ancienne cité de Jérusalem et poursuit ses études au Maroc.

Elle est également en train d'écrire son troisieme livre, sur le genre et le pouvoir dans les chansons des femmes judéo-espagnoles du nord du Maroc.

Jacky Bensoussan a chanté également quelques airs en hébreu. Un dîner très apprécié a suivi chez Lison Chokron, une table digne de notre amie était magnifiquement dressée.

La soirée - dîner chez Lison Chokron (jusqu’à 1H30 du matin) était accompagnée de chants Israéliens et autres liturgiques par Ilan Zaoui d'Adama à la guitare en duo avec Anyel et Jacky Bensoussan. La table de Lison était magnifiquement bien dressée, son repas prévu pour 30 personnes n’a réuni qu’une 20 d’amis.

1 Remerciements
Mes remerciements les plus vifs et amicaux vont au Dr Sydney Ohana.

J’ai profité de l’occasion qui m’était offerte pour remercier également tous les nouveaux membres présents ce soir dont notamment mon ami le docteur Michel Abehsera, chirurgien-dentiste que je n’avais plus revu depuis 1977, mon épouse Michèle et mon Emmanuel.

Parmi eux, mes remerciements à mes amis Elie et Suzanne Azoulay de Montréal auxquels je dédie cette soirée. Ils sont venus du Canada pour cette soirée. Elie nous a présenté son chef d’œuvre « Maroc Terre des Saints » dont la critique suivante de Ifergan Harry, Psychanaliste - Psychologue, a été lue par Nicole (Esther) :
« Après avoir eu le livre d'Elie AZOULAY « Maroc, Terre des Saints : Histoire et Origine des « Saints Juifs du Maroc » entre les mains, j'ai ressenti le besoin d'acheter d'autres exemplaires « afin de les offrir pour partager le plaisir de cette lecture avec d’autres. Depuis, je suis
« subjugué ! C'est le qualificatif qui convient.
« Ce livre est très documenté : son auteur nous offre un panorama généreux du Maroc et de ce « qu'il reste de la sainteté de nos Sages. Il brosse le profil d'hommes simples, humbles, tous « habités par la foi. Une foi inébranlable qui semble les protéger à jamais d'un funeste destin, si « ce n'est celui de la mort. Justement, à leur mort, leur aura demeure, s'amplifie et, je dirais « même, nous irradie. Nous sommes habités par ces Saints si particuliers, si attachants, si « proches de nous, en fin de compte, car nous les invoquons, nous leur parlons même en « secret ; nous les avons aussi en vision lorsqu'un événement heureux ou malheureux survient. « Et que dire des miracles avérés qu'on leur attribue ? N'ont-ils pas sauvé des vies ? J'en suis le « témoin, il y a peu, dans mon entourage proche.
« Elie Azoulay se fait tantôt historien, tantôt sociologue, géographe, ethnologue, théologien ; en « somme, c'est un spécialiste des sciences humaines. Et c'est par cette même qualité que nous « entrons dans ce livre, derrière lui, dans son ombre, comme si lui, l'éclaireur, indiquait le « chemin aux disciples que nous sommes. La voie qu'il choisit de nous montrer est celle de la « sagesse et de la sainteté de ces hommes (et quelques rares femmes). Une sérénité nous habite « pendant, et surtout après la lecture, comme si la philosophie de ces rabanims parvenait à nous « envelopper d'un halo communicatif et protecteur.

« Les nombreuses photos qui illustrent cet ouvrage sont des bijoux, car rares pour certaines. « Elles offrent aussi une récréation pour l'œil en permettant des pauses qui aèrent un texte « dense, riche, car bien documenté, mais envoutant aussi. Une fois posé le regard sur la « biographie de Baba Salé (ZLcool smiley, du Rav Rabbi Pinhas HaCohen (ZLcool smiley, de notre cher David Pinto « ou du Rabbin Messas, nous restons captivés jusqu'à la fin du texte. En cela, la présentation « qu'en font l'auteur et l'éditeur est parfaitement réussie. L’idée de l’index des noms de Saints, « en fin d’ouvrage, est précieuse, tout comme le calendrier de la Hiloula de chacun d’eux.
« Regrettons, tout de même, de ne pouvoir se procurer aisément ce bijou dans les bonnes
« librairies, même spécialisées. Il mériterait une plus grande et plus noble diffusion, à la mesure
« du rayonnement qu'il dégage.
« Trois membres de ma famille le dégustent actuellement ; gageons que, dès que d'autres « exemplaires seront disponibles, je continuerai à en offrir ici et là. Ce livre n'est pas un simple « cadeau pour celui à qui on l'offre, c'est un message de paix et de sagesse qu'on lui « transmet. Cette paix et cette sagesse, nous les voulons tous.
« Si pour les lecteurs, comme moi, vous avez eu le bonheur de vous rendre dans les lieux où ont « vécu nos Saints ou bien à leur mausolée, ce livre ravivera la flamme que tout Juif marocain « possède en lui, à jamais.
« Harry Ifergan, Co-fondateur de l’APJM.

Encore des remerciements à Sophie Jabes qui n’est plus à présenter, femme de lettres, écrivain et littérateur qui nous parlera de son dernier roman « La Duchesse de Singapour » avant de le dédicacer.

Je rappelle l’absence ressentie de nos amis de Cordoue Rosana de Aza et Sebastian de la Obra qui viennent de créer la 1° Fondation Sépharade à Séville. Ils sont les sentinelles à Cordoue du patrimoine Sépharade tel que la Casa de Sefarad.

Merci à Ilan Zaoui, chorégraphe et fondateur de la Troupe Adama, pour sa présence remarquée.

Merci à Jacky Bensoussan, originaire de Marrakech, d’avoir accepté de chanter pour nous ce soir quelques morceaux de son répertoire.

Et Merci encore à Anyel d’en faire autant. Anyel est danseuse, chanteuse, chorégraphe, une passion précoce pour la musique et la danse, de brillantes études de philosophie et de cinéma, l’étude du chinois et de l’hébreu. Partie en quête de ses racines au Maroc, elle y découvre la danse orientale ; elle décide alors de l’intégrer dans sa palette d’interprète danseuse. Elle danse au sein de la compagnie" Adama" (Ilan Zaoui), au Casino de Paris, dans " les sacrés fils d’Abraham", mais aussi au Canada, au Maroc etc. Après de prestigieuses collaborations, en tant que chanteuse et choriste, à de nombreux « beaux projets » (Urban Sax, Alpha Blondie, Michel Berger etc..), c’est avec le groupe Yona de musique arabo-pop-andalouse et ses soeurs (Diane Dupuis et Cora Dupuis) qu’elle perfectionne et qu’elle se met à « vivre » le chant sur scène, chantant tour à tour en français, en anglais, en espagnol, en arabe et en hébreu…

Nos remerciements vont à Vanessa Paloma, américano-colombienne d’origine, vivant avec son mari Maurice Elbaz à Casablanca, de passage à Paris, nous fait la joie de participer à notre réunion et de chanter ce soir a capella. Vanessa Paloma, est spécialisée dans la musique Judéo-Espagnole de la Diaspora Séfarade. Ses travaux récents portent sur le Maroc, y compris les liens profonds entre les populations Juives et Musulmanes dans la musique, les traditions et les croyances. Une associée de recherche à l'Institut Hadassah Brandeis de la Brandeis University, elle a participé à de nombreuses conférences universitaires et a chanté sur scène aux Etats-Unis, en Amérique du Sud, en Israël, au Portugal et au Maroc. Elle a fondé et co-dirige Flor de Serena, un ensemble Judéo-Espagnol basé à Los Angeles. Elle a récemment présenté des exposés au groupe d'étude sur l’Andalousie du International Council for Traditional Music et ses Diasporas Juives de l'Université de Cambridge en Angleterre.

Merci à mon ami Dr Maurice Kakon, originaire de Mogador & président de Racines & Mémoires, une associations aux buts très proches des nôtres.

2 Absence regrettée
L’absence d’Eliette Abécassis ne nous a pas permis de vous la présenter, elle se trouve cette semaine à Madrid pour la sortie son œuvre « Sépharade » en Espagnol. Elle me promet - dans son mail de dimanche 22 mai qu’à son retour elle se réjouit de nous voir bientôt. Et - écrit-elle- « je vous promets de tout faire pour être là à la prochaine réunion, sans faute! «

3 Présence d’Ephraïm Riveline et Projets à venir
En revanche, notre 3° co-Président d’honneur toujours omniprésent, bientôt à la retraite universitaire, travaille avec nous la faisabilité d’un voyage de reconnaissance dans le continent Américain dans le cadre d’une opération de levée de fonds pour cofinancer tous nos projets de sauvetage de notre patrimoine tels que nous les avons conçus et soigneusement préparés.
Parmi eux, et dans le prolongement de nos 5 colloques passés, une université itinérante (principe d’une mobile University) est en train de se mettre en place ainsi que la rédaction et l’édition prochaines d’un ouvrage qui contiendra les actes de tous nos colloques signés APJM et Zohar.

Le Projet « Marrakech-la-Juive sera également présenté à nos mécènes juifs Américains et Canadiens en même temps qu’un projet de Congrès Mondial réunissant les Intellectuels Juifs Marocains dans le monde.
Enfin, il sera question à la prochaine réunion de notre Bureau-directeur de mettre en place une mission en Israël comportant nos amis Berbères du Maroc (des villes et de l’Atlas) pour leur permettre de faire un tour au pays et de participer à un colloque sur place avec les amis de notre association-sœur Zohar de Tel-Aviv. Cette association se propose de les accueillir et de les piloter.

ARRIK

Arriko




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