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Permanences du Judaisme marocain
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 11 novembre 2007 : 23:37

"Permanences du Judaïsme Marocain par l’action humanitaire" Dr. Arrik Delouya

Association Française Loi 1901
Concept associatif proposé par Arrik Delouya
Sociologue chercheur




Permanence du Judaisme marocain est une association dont Arrik Delouya est le President et fondateur.

Il est charge de faire connaitre, promouvoir et entretenir le patrimoine judeo-marocain au Maroc et particulierement a Marrakech ou il est ne.

Dr. Arrik Delouya est l'auteur de quelques ouvrages dont le plus important est "Les Juifs du Maroc", qui est un recensement complet de "toute" la bibliographie interessante parue a ce sujet, une oeuvre colossale et de base dans toutes les bibliotheques des anciens du Maroc.

Voir quelques details concernant Arrik Delouya sur notre page de garde [www.darnna.com].




Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 12 novembre 2007 : 02:19

"Permanences du Judaïsme Marocain par l’action humanitaire"
Association Française Loi 1901
Concept associatif proposé par Arrik Delouya
Sociologue chercheur


Note d’opportunité approuvée par les membres

1°Réunion le 16 Mars 2006 à 19H00 au Sofitel Bercy Village Paris 75012 Paris

AG du Mardi 2 Mai 2006 au Holliday In Place de la République Paris 19H00


Cette association française est crée sous la loi 1901 (ayant le statut d’ONGI/Organisation Non Gouvernementale Internationale parce que les actions sont avant tout d’ordre humanitaire, en France et hors de France), apolitique et sans but lucratif.

1 Sa vocation et ses buts

1. 1 Sa vocation est de faire connaître le judaïsme marocain sous ses multiples aspects, longtemps méprisé, ignoré ou occulté: communauté, société, art, éducation, savoir, judaïsme spécifique ancien et judaïté contemporaine…à travers des groupes de réflexion, des actions de sauvetage du patrimoine, des symposiums, des écrits, des synthèses de films, face à l’érosion et l’oublie de l’histoire. « Là où l’histoire pourrait s’effacer, l’homme se doit de raviver sa mémoire presque mouvante devant nos yeux «.

1. 2 Ses buts multiples sont de faire connaître l’immense richesse du judaïsme marocain tel que patrimoine vivant, résistant et persistant, de le rendre accessible la lecture de thèses devenues ouvrages de références, en assurer la traduction en différentes langues, restaurer les sites qui ont été marqués par l’histoire, créer un musée, organiser des conférences et séminaires de façon itinérante à travers plusieurs pays et villes, ré - éditer tous les ouvrages de références épuisés et qui sont le plus demandés et enfin lancer à travers le monde des spectacles dignes de cette culture et de cet héritage.

L’accent est mis sur le soutien affirmé :
• aux programmes mis en oeuvre en France et hors de France,
• à la mise en œuvre des actions précitées dans le point 1. 2

2 La conception de cette action humanitaire

On pourrait dire que l’humanitaire, c’est un lieu de réparation, de compensation, dans un monde où les Droits de l’Homme ne sont pas universels et où l’on naît inégal. C’est dans un monde que nous constatons tissé d’inégalités, d’injustices, l’organisation non antagoniste de la réduction de toute aliénation, de la chance à toute différence.

L’humanitaire est alors une dynamique qui crée et pratique des circuits de communication entre trois univers sociologiques aux structures internes complexes, la finalité étant d’établir une communication inclusive entre les hommes.

Présentés dans une globalité qu’il sera nécessaire de détailler, ces 3 univers se résument ainsi :

2. 1 L’univers de la marginalité sociale, quelle que soit sa nature (judaïsme minoritaire souvent baignant au sein d’une société majoritaire, patrimoine abandonné et / ou abîmé, pauvreté ou danger d’acculturation et trans-culturation, misère ou abandon culturel, mal développement, catastrophe naturelle, maladie, lésions morales ou sociales, handicap, malnutrition, urgence, exceptionnel, accidentel, quotidien et des premiers opérateurs qui sont en contact avec elle, proches de son terrain, témoins susceptibles de faire le diagnostic et de déceler les besoins essentiels d’éléments marginaux pour « émerger », et d’élaborer des actions permettant l’émergence. Ce 1° univers s’épuise, il est saturé et démobilisé.

2. 2 A l’opposé, est l’univers, immense comparativement, de la normalité sociale, de structures, de groupes, d’éléments sociaux intégrés et constituant un potentiel de complémentarité, d’apport - d’ordre financier ou technique -, qui peuvent contribuer à la démarginalisation de l’univers précédent, leurs mobiles étant la solidarité, la charité, le goût à de la justice, une réflexion, personnelle, parfois un intérêt stratégique… Ce 2° univers est de plus en plus technique et spécialisé.

2. 3 Entre les deux, c’est-à-dire entre les actions humanitaires nécessaires pour réduire le mal et le souci humanitaire d’éléments sociaux relativement privilégiés, il y a l’univers de la communication, de l’organisation de la rencontre entre les deux univers précédents. C’est le domaine de la médiation, de l’information, de la catalyse, du rassemblement des moyens nécessaires aux actions, de la collecte des fonds, sans lesquels aucune action n’est possible. Ce 3° univers est vicié par les axes et priorités de ceux qui décident de « donner » de façon massive.

Entre ces trois univers s’instaurent des réseaux de relations plus ou mois fortes, plus ou moins passives, ou actives, plus ou moins techniques, le but étant de faire coïncider le « don » avec la « demande » ou le besoin sous la forme de projets socio-économiques ou médicaux appropriés.

Chacun des trois univers, structuré lui-même de manière complexe, tisse des relations internes complexes entre ses structures propres.

L’humanitaire s’organise par :
• la typologie des 3 univers et leur évolution, insistant sur le fait que l’aide désormais nécessaire telle qu’elle est pratiquée et canalisée. La communication bien tissée sera utile au point d’en faire un univers autonome.

• La sociologie de son organisation est un moindre mal pour comprendre l’action humanitaire et sa ré - évaluation critique

• L’hypothèse initiale que l’humanitaire n’est pas altéré par le développement de la sphère spéciale de son organisation et que la gestion du premier passe par la gestion du second.

3 Les Moyens

Les Moyens à disposition sont ceux donations et des cotisations des membres, les subventions obtenues par l’institutionnel et le mècennat d’entreprises.

4 Structure organisationnelle

La structure française est ainsi constituée.

L’équipe dirigeante sera composée d’un président d’honneur, d’un vice–président, d’un président exécutif, d’un trésorier, d’un délégué général, d’un conseiller juridique, d’un commissaire aux comptes, de conseillers (sociologues, économistes, spécialistes de l’art et de la culture du marketing).

Le président d’honneur apporte sa caution morale et sert l’association en qualité d’homme d’influence.

Le vice président remplacera en tous lieux et à tous moments le président exécutif lors de son absence et lui apportera soutien et aide.

Le président exécutif, apporte son dynamisme et en créant la synergie pour tous les membres.

Le délégué général remplit la fonction de secrétaire général et en liaison avec le président exécutif, il lance les invitations aux réunions, dresse les PV / Procès Verbaux, remplit et signe le livre des AG / Assemblées Générales, s’occupe des affaires courantes et de l’administration de tous les jours, enfin du recrutement ;

Le trésorier en liaison avec le commissaire – aux - comptes gère les finances et assure le bon fonctionnement au niveau des recettes et des dépenses.
Le Conseil scientifique sera nommé par l’AG. Le CA trouve ses sources pour la mise en place de ses actions sur les propositions et décisions de ce Conseil scientifique constitué de chercheurs et gens du terrain nommés par le CA sur avis des anciens qui ont déjà l’expérience dans ce domaine. Il évaluera, proposera et suivra les projets en adéquation avec les buts de l’association. Le Conseil scientifique est renouvelable par moitié tous les 2 ans.
Le comité exécutif qui s’appelle le CA / Conseil d’administration sera composé des membres suivants, il peut être élargi à d’autres conseillers à tous moments, sur la proposition de ce CA. Il se réunit 3 à 4 fois l’an sur l’invitation de son président exécutif et de son délégué général.

La moitié de ce quorum du CA suffit pour le rendre opérationnel et effectif.
* Un président
* Un délégué général.
* Un trésorier.
* Un conseiller juridique,
* Un commissaire aux comptes, Il est autorisé à ne pas participer aux réunions.
* Un sociologue ou une personne issue des sciences sociales et humaines.
* des spécialistes du marketing, de la culture et de l’art.
* Un conseiller scientifique responsable du Conseil scientifique.
Ce Conseil est nommé par l’AG, elle-même constituée d’amis impliqués par l’énoncé et les buts de l’association, de donateurs et de personnalités réputées pour leurs compétences administratives, scientifiques, culturelles, artistiques ou financières. Il est renouvelable par moitié tous les ans et élit son Président parmi ses membres.
Un conseiller juridique (avocat) et un commissaire aux comptes sont rapidement désignés lors de la première assemblée générale ainsi qu’un comité d’honneur et un comité de parrainage. Ils sont aidés par des conseillers (sociologue, économiste, politique).

Des bénévoles en nombre illimité se réuniront de façon régulière pour promouvoir les idées de cette association dans un cadre convivial.

Les locaux de l’association sont situés à Paris pour sa crédibilité internationale nécessaire à sa réputation.

Une stratégie de communication et de développement sera proposée par le CA initiateur de ce projet et ses amis, approuvé par l’AG.

Les comptes sont rendus mensuellement au CA par courrier et ouvert devant son Commissaire – aux – comptes lors des réunions du CA.

Le règlement intérieur dressé par le délégué général, le conseiller juridique et le président sur la base de celui des autres associations (sans la moindre contrainte) sera proposé après la 1° AG.

Un parcours d’opérations sera également aligné par la même équipe complétée du commissaire aux comptes.

La validité de ce document de base va rapidement générer un la mise en place des structures proposées ainsi qu’une plateforme composée d’une banque de projets à soutenir.

Arrik Delouya (sociologue et chercheur)
Initiation et conception due ce Projet Associatif
Paris le 16 Mars 2006

Stratégie Culturelle par la Communication

1. Constat:

Compte tenu de l’expérience et de la longévité des cofondateurs de l’association française « Permances du Judaïsme Marocain via l’Action Humanitaire », il est plus naturellement acceptable de considérer avec ambition la banque de projets proposés.

L’accent sera mis sur leur développement, nous avons décidé de faire connaître les « produits », le concept, les activités et programmes. Nous accordons une place prépondérante pour faire dégager une image d’organisation dans l’efficacité.

Il est cardinal de manœuvrer par la communication.

Une stratégie de développement et donc de communication s’inscrit dans la durée et appelle un plan précisant les objectifs et les moyens. L ‘improvisation est à éviter même si parfois il est souhaité et souhaitable d’organiser des opérations impromptues commandées par l’actualité par exemple.

Méthode, compétence et rigueur sont indispensables pour continuer une politique de communication. L’association a intérêt à désigner en son sein le responsable de cette communication, coordinateur de notre travail mais aussi une locomotive.

Les cibles sont la question préalable à toute stratégie de communication. Elles sont nombreuses et hiérarchisées. Il faut que les messages soient en adéquation avec les cibles et adaptés de façon spécifique.

Le rapport annuel et financier de l’association est une étape importante et devient le support-clé de communication indispensable. Ce document doit être court, vivant et transformer le rapport administratif en texte plus attrayant.

Enfin, en dehors de toutes les techniques de communication (et de vente), les RDV, les salons, les séminaires, petits-déjeuners et autres forums comme les congrès, colloques, etc…sont des occasions de faire connaître l’association.

Une plaquette ne sera pas de trop pour synthétiser les demandes et objectifs.

La locomotive de l’ association doit être son président ou son représentant ès- qualité. Il devra être son ambassadeur en France, en Europe, au Maroc, dans le continent américain comme en Israël et ailleurs pour exposer sa demande.

Un Président motivé, d’expérience, de conviction, de détermination, de connaissance et de savoir, de contact et de RP, en quelque sorte une locomotive
Le développement de la notoriété et de l’image de l’association passe par la diffusion de coupures de presse et de par les résultats affichés ainsi que les réalisations en matière d’actions culturelles



2. Hypothèse :

Toute activité de développement doit être préalablement testée et étudiée en profondeur à travers des faisabilités :
2.1. Humaines
2.2. Sociologiques
2.3. Socio - économiques
2.4. Socio - techniques
Cela permet de mieux définir la stratégie de développement et de communication, le plan d’action et la cible d’action.

3. Etude stratégique :

3.1. Objectifs en terme d’image et de notoriété pour l’association
3.2. Attitudes de l’environnement : objectifs de réaction
3.3. Lister les priorités concernant le produit à mettre en avant
3.4. Etude de la concurrence

4. Intervention :

4.1. Conception d’une stratégie globale
4.2. Mettre en valeurs les forces et faiblesses de l’association
4.3. Outils supplémentaires : rédaction du résumé de l’association, présentation de l’association en power - point (diapos sur l’association), rédaction d’une page de synthèse.
4.4. Rendre efficace le système d’information.

5. Méthodologie :

5.1. L’utilité du produit de l’association
5.2. L’information des homologues Français, Européens sur ce produit.
5.3. La rencontre avec le partenaire : “ the right partner at the right moment “.
5.4. Le travail de suivi dans la durée.

6. Trajectoire :

Parcours des opérations : 1° rencontres et acceptation et signature d’un contrat de coopération, accord sur les RDV, mise en place d’une première mission de prospection et de prise de température à Paris, rapport de mission & travail de suivi, préparation de la 2° mission…




Permanences du Judaisme marocain sous la direction du Dr. Arrik Delouya
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 12 novembre 2007 : 02:20

Liste des Chercheurs adhérant à l’Association
« Permanences du Judaïsme Marocain »


France
Ephraïm Riveline riveline@univ-paris8.fr
Richard Ayoun ayounr@noos.fr
Claudine Attias-Donfut Claudine.attias-donfut@cnav.fr
Arrik Delouya arrik.delouya@wanadoo.fr
Haim Vidal Sephiha hv.sephiha@wanadoo.fr
Izza Genini igenini@aol.com
Sylvia Elharar-Lemberg sylemberg@yahoo.fr

USA
Daniel Schroeter demande en cours

Israël
Rav Meïr-Michel Abitbol ormaarav@inter.net.il
Asher Knafo ashbrit@012.net.il
Hentriette Dahan-Kalev henms@bgumail.bgu.ac.il
Chaim Shiran shiranha@netvision.net.il
David Elmoznino elmoznin@netvision.net.il

Maroc
Simon Levy simonlevy@wanadoo.net.ma
Kenbib Mohammed mdkenbib@hotmail.com
El Cohen Abdelmajid elcohen_ma@yahoo.fr
Hassan Majdi hassan6f@yahoo.fr


Belgique
Paul Dahan jmh.info@skynet.be

Canada
Esther Benaïm eb.naim@sympatico.ca
David Bensoussan dbensoussan@sympatico.caar




Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 12 novembre 2007 : 02:23

Assemblée Générale de l’Association « Permanences du Judaïsme Marocain »


25 Octobre 2007 à 19H00-24H00

Préparation de cette Assemblée Générale lors de la
Réunion du Conseil d'Administration élargi des Permanences du Judaïsme Marocain du 15 Septembre à 16H00 au Sofitel Bercy Village 75015 Paris
En présence de :
Arrik Delouya, Président et Membre du Bureau Directeur
Marcelle Illouz, Secrétaire Générale et Membre du Bureau Directeur
Henri Sisso, Trésorier et Membre du Bureau Directeur (absent excusé)
Michel Edery, Membre du Conseil d’Administration (absent excusé),
Richard Ayoun, Responsable de la Recherche et Membre invité,
Pierre-Yves Abecassis, Membre du Conseil d’Administration (absent excusé),
Maguy Waknine Szwarc, Membre invitée,
Ben Szwarc Membre invité,
Vacaint Emmanuel Membre invité,


Ordre du Jour: Préparation de la prochaine Assemblée Générale

1 Rapport moral des activités de l’association par Arrik Delouya & Marcelle Illouz
Rencontres avec les responsables de :
*l'association NeöMaroc: George Asseraf, Président www.moussem.com
*Les amis d'Identité et Dialogue: Gabriel Soussan, Président www.mimounat.net
*Les amis de la Troupe Adama : Ilan Zaoui, Président www.adama.com
* Les amis du Centre de la Culture Judéo-Marocaine (« CCJM ») à Bruxelles
Paul Dahan, Président www.judaisme-marocain.org
* Or Maarav Rav Michel Abitbol de la Bibliothèque Sépharade de Jérusalem (10000 ouvarges)
* Prof Mohammed Kenbib de Rabat
* Musée récent Sépharade privé de Cordoba visité par Arrik
www.casadesefarad.es
* Press Book à partir de Google, des sites Darnna et @#$%& et autres comme le
* Nouvelles adhésions
* Congrès à Marrakech de l’asso mondiale des Marrakchis en Mai 2008 et colloque avec son président et fondateur David Kenan d’Ashkelon Israel et Jacky Kadoch

2 Le rapport financier par Henri Sisso




Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 12 novembre 2007 : 02:27

PV d’Arrik Delouya
Président-Fondateur de l’Association « Permanences du judaïsme Marocain »

Ces points sont Votés à l’unanimité par l’ensemble des participants

Présents à l’AG
Delouya Arrik - Sisso Henri - Sisso Debora - Illouz Marcelle - Edery Meir Michel -
Ayoun Richard - Szwarc Waknine Maguy - Szwarc Benjamin - Szwarc Rari - Ifergan Harry -
Vacaint Emmanuel - Vacaint Maud - El Hattab Morad - Richard Rossin -
Zérah Choucroun Sylvia - Derhy André - Mme Derhy - Abbou Jacky - Assaraf Ilana -
Suissa Albert - Hassan Majdi - Aziz - Suissa Albert - Siham Elouatani - Kadoch Jacky -
Meir Michel Abitbol - Skira Simon -

Absents Excusés mais ayant donné leur voix à Arrik
Abecassis Pierre Yves - Zaoui Ilan - Touati André – Sibony Nessim - Genini Izza - Attias-Donfut Claudine - Herz Olivier (n’a pas donné de procuration) - Illouz Vanessa - Illouz Jacky - Assouline Alain - Bensoussan Nadav - Sebbag Salomon - Weizman Samy - Abitbol Guy -
Elharar-Lemberg Sylvia - Lemberg Henri - Adam Suzanne Bitia - Adam PaulOury -
Assor Roger - Attias Roger - Dahan Paul - ronr@gmx.ch -

Absents non excusés
Abitbol Haïm Spino - Sibony Daniel - Bensoussan Jacques - Bensoussan Anne -
Elmoznino Michel - Genini-Beguin Joanne (Izza Genini) - Genini Guillaume (Izza Genini) - Ohayon Mme (Izza Genini) - Amram Mme (Izza Genini) - Weizman Nathalie -
Kenbib Amane


1 Rapport moral des activités de l’association par Arrik Delouya & Marcelle Illouz:
1 .1 Description élogieuse de Jacky Kadoch
1.2 Rencontres avec les responsables de : l'association NeöMaroc: George Asseraf, Président www.moussem.com; George étant absent professionnellement à l’étranger, il a été demandé à Siham de NeöMaroc de le replacer. Siham ; est désormais membre de l’Association « Permanences du judaïsme Marocain » sur avis prélabale du Conseil d’Administration.

L'association Neômaroc est une association qui vise à construire et renforcer des liens et des solidarités entre personnes d'origine et de croyances différentes (principalement catholiques, juives et musulmanes) qui ont en partage leur terre natale ainsi qu'avec tous ceux qui adhèrent aux mêmes valeurs.
L'association poursuit le double objectif suivant :
- rassembler chaque année pendant quelques jours les différentes composantes communautaires qui, comme l'histoire du Maroc nous l'a montré, sont capables de vivre ensemble, dans des valeurs de respect, de solidarité et de tolérance. Ce rassemblement culminera avec l'organisation de la fête du "Moussem" en Ile de France (15 16 17 juin 2007).
- favoriser la réinsertion de jeunes en grandes difficultés (ayant ou non des attaches marocaines) en créant "un chantier école" autour de métiers de l'artisanat et de métiers artistiques en liaison avec la culture marocaine.
Cette initiative de George Assaraf son président et de son équipe vise à renforcer les liens qui nous rapprochent, à approfondir et étendre les solidarités existantes, à favoriser les processus d'intégration, à mieux faire connaître la richesse et la diversité de notre patrimoine culturel et les valeurs d'hospitalité et de tolérance qui nous animent et qui caractérisent la vie au Maroc.


Les amis d'Identité et Dialogue: Gabriel Soussan, Président www.mimounat.net Site de la Communauté Israélite du Maroc. Gabriel était absent. Mais son association bien connue depuis 30 ans et ce site qu’il a embellit et restauré avait déjà été présenté. Son projet de Site Mimouna.Net auquel il a consacré en équipe plus de 6 mois à plein temps est enfin arrivé maturité et a vu le jour en 2007 avec la possibilité d’y naviguer pour des gratifications de bonheur. Ce projet a mobilisé 30 personnes pendant deux ans sous la conduite et la direction scientifique de haut niveau de Yolande Cohen, PHD d'Histoire et Joseph Yossi Levy, PHD d'Anthropologie de l'Université de Montréal. Y ont apporté leur contribution des Musées, des Ministères de la Culture, des écrivains, des artistes, des chercheurs, des collectionneurs, des responsables communautaires et associatifs. En tout, près de cent personnes ont lu, apporté des commentaires, fait des suggestions. Le site comporte 600 pages de textes, de manuscrits, de photographies anciennes et contemporaines, une iconographie exceptionnelle, résultats d'une recherche qui touche à tous les aspects d'une Communauté singulière, riche d'un patrimoine culturel, religieux, artistique, politique prestigieux. Consultez : www.mimouna.net et parlez-en autour de vous, faites-nous des suggestions pour améliorer ou compléter son contenu.


Les amis de la Troupe Adama: Ilan Zaoui, Président www.adama.com; Ilan était absent et excusé. Il est co-fondateur de notre association et continue d’offrir les services et les prestations de Adama au service de la coexistence des peuples.
Adama : Web Site www.adama.com/
Voir l'attaché, écouter la musique, rêver, danser et aimer notre culture !
Un grand voyage musical chanté et dansé dans les traditions juives : Yddish, hébreu, ladino, tzigane, judéo - arabe. Au-delà de son appartenance communautaire, Adama affirme la dimension universelle, vivante d’un patrimoine. Ce travail d’Adama s’est réalisé dans une volonté d’humanisme et de tolérance qui s’exprime pleinement dans le final du spectacle « Shalom La-Olam - La Paix pour Tous »
Ilan Zaoui Directeur et Chorégraphe Troupe ADAMA 28 Rue de Tanger 75019 Paris
Tél 01 40 35 71 61 Fax 01 40 35 72 95 GSM 06 07 42 00 64 E-mail: contact@adama.com


Les amis du Centre de la Culture Judéo-Marocaine (« CCJM ») à Bruxelles Paul Dahan, Président www.judaisme-marocain.org; Absent, Paul tisse des relations amicales avec notre association. Depuis une vingtaine d’années, Paul Dahan et ses amis ont rassemblé une collection importante d’objets, costumes, bijoux, tableaux, manuscrits et livres portant sur les divers aspects de la vie juive au Maroc. Ils ont le plaisir de nous annoncer à présent la création d’une association belge sans but lucratif dénommée « Centre de la Culture Judéo-Marocaine » (en abrégé CCJM) à Bruxelles. Le but de celle-ci est de préserver et de valoriser ce patrimoine mais aussi de le mettre au service d’une réflexion et d’une action culturelle plus vastes relatives aux concepts d’identité et d’interculturalité. L’association organise des expositions notamment dans les locaux du Centre, situés Place Vander Elst à Uccle, ainsi que des conférences, débats, concerts, journées d’études ou autres manifestations culturelles. Afin de contribuer au rayonnement du Centre, Paul sollicite à la fois notre attention et notre soutien en nous invitant à participer à ses activités et à devenir membre de l’association. La cotisation annuelle de 25 € peut être virée, à notre meilleure convenance, sur le compte bancaire mentionné ci-dessous. (www.judaisme-marocain.org). [www.forward.com]
Numéro de compte : ING 363-0083038-46 / IBAN : BE33 3630 0830 3846 / BIC BBRUBEBB


Communication de Meir-Michel Abitbol d’Or Maarav Rav (Les trésors du Maghreb) de la Bibliothèque Sépharade de Jérusalem (10 000 ouvrages dont 3 000 sur les Juifs du Maroc). Notre Rav a présenté sa communication et plusieurs réunions ont déjà eu lieu sur des échanges concernant la mise en place d’une stratégie de communication et de développement pour promouvoir sa « bilbiothèque » Sépharade dans le monde en commençant par la France. Elle se vend sur mesure allant des premiers budgets de 4 000 € jusqu’à 100 000 €. Après 25 ans d'activité, il est grand temps que l'Institut Bnei Issskhar et la Bibliothèque Sépharade de Jérusalem dotent Jérusalem d'une Bibliothèque Mondiale, où seraient rassemblés toutes les œuvres du Patrimoine Intellectuel Mondial du Judaïsme Sépharade et toutes les recherches effectuées dans ce domaine. Ce centre, outre la bibliothèque où seraient rassemblés toutes les oeuvres éditées ou manuscrites, le fruit des différentes recherches, abriterait une équipe de chercheurs, un auditorium pour des colloques et des concerts, ainsi que de petits appartements pour les chercheurs-visiteurs.


Comment tout a commencé
Michel Méir Abitbol né à Casablanca – Maroc, fait ses études à Tanger, en Angleterre et en France. Il s’établit ensuite au Canada pendant treize ans et fait son Aliah en Israël en 1981. A Tanger, il découvre le Judaïsme, en Angleterre il étudie au Gateshead Talmudical College et en 1967 il débarque à Paris avec un groupe de dix étudiants et le Rav Yaacov Tolédano pour fonder la Yéchiva Mercaz Hatorah au Raincy – Villemomble. En 1968, il s’installe au Canada, au moment où y affluent des milliers de Juifs Marocains, et fait partie des fondateurs des principales institutions sépharades de Montréal, le Mercaz Sépharade, la Communauté Sépharade du Québec et le Rabbinat Sépharade du Québec. En 1981, il fait donc son Aliah en Israël et s’installe à Jérusalem. Il est directeur d’une grande Yéchiva de 650 élèves à Bne Brak. Devant tout ce périple couvrant quatre continents, son impression et celle de tout ceux qui étaient versés dans la Littérature Juive authentique, était que le Judaïsme Sépharade avait arrêté de penser et de produire depuis le 15ème siècle soit depuis l’âge d’or Espagnol. Toutes les bibliothèques, qu’il a vu défiler, étaient chargées à 95% de littérature sépharade jusqu’au 15ème siècle et depuis, celle-ci ne représente pas plus de 5% de toutes les œuvres des cinq derniers centenaires. Il semblerait que le monde sépharade ressemble aux pays dans lesquels il s’est installé, pauvreté matérielle et spirituelle. En 1983, une visite à la Bibliothèque Nationale de Jérusalem change le cours de sa vie : il y découvre des dizaines de milliers d’œuvres d’auteurs sépharades, imprimées ou manuscrits : le labeur de 500 années inconnu du public, 60% de ce patrimoine intellectuel juif est ignoré. Le monde de l’édition étant géré par des intérêts financiers, tout ce patrimoine n’avait aucune chance d’être dévoilé par les éditeurs. Avec l’aide de la Communauté de Montréal, il met sur pied l’Institut Bné Issakhar. Deux ans après, le Bibliothèque Sépharade de Jérusalem voit le jour, et plus tard, Ohr Hamaarav, la maison d’édition qui a à son actif l’édition de près de 200 titres. Après 20 ans, les objectifs établis en 1983 ont été atteints et même dépassés :
1. Tous savent aujourd’hui que le monde sépharade a produit des grands hommes et un patrimoine impressionnant.
2. L’intérêt grandissant et les recherches dans le domaine nous obligent à élargir nos horizons et à œuvrer à l’édification du Centre International Sépharade :
The Sephardic Library, Bnei Issakhar Institute Ohr Maarav Publishers Rehov Ohaley Yossef 3 POBox 41241 Jerusalem (Israel) Tel off +972 2 537 2265 Fax +972 2 538 2093
Cell +972 54 740 3709Email: ormaarav@inter.net.il ; ormaarav@zahav.net.il
Website www.wslibrary.com

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 12 novembre 2007 : 02:30

Prof Mohammed Kenbib de Rabat absent excusé


Cher ami,

Bonjour et merci pour les mails me permettant de suivre les activités de l'association.

Je suis de passage à Paris. Je rentre à Rabat jeudi 25 oct.
J'aurais souhaité vous rencontrer et vous mettre au courant d'un certain nombre de choses:

1 - un colloque qui s'est tenu à l'Université du Maryland en août dernier "Jews in the World of Islam". Il y a beaucoup été question des communautés juives du Maroc à différentes époques, notamment aux XIX-XX èmes siècles. Les intervenants étaient en majorité des Israeliens (Tel-Aviv et Bar Ilan)

2 - Un autre colloque international consacré aux mutations du Maroc d'aujourd'hui se tiendra à l'Université Georgetown (Washington) du 8 au 9 nov. 2008. J'y présente une communication sur les Juifs marocains.

3 - Une association de Juifs tunisiens (présidée par Claude Nataf) organise en novembre 2008 à l'Université Paris I un colloque international où il sera question d el'histoire et de la culture des Juifs du Maghreb ( état des lieux en matière de recherches....)

4 - J'ai apporté quelques exemplaires de "Juifs et Musulmans au Maroc, 1859-1948". Il me semble que des gens en vaiant commandé mais que le lot que je vous ai remis était épuisé.

Si vous avez un petit moment de disponibilité on pourrait se voir demain mardi en fin d'après-midi

Cordiales salutations

Mohammed Kenbib



Professeur de l’enseignement supérieur et directeur de recherche à l’Université Mohammed V - Rabat, Mohammed Kenbib a été conseiller culturel auprès de l’Ambassade du Maroc en France à Paris, professeur associé à l’Université Villanova en Pennsylvanie, et professeur visiteur à l’Université de New-York. Il a également été le directeur du volume « Histoire » de la Grande Encyclopédie du Maroc [1986-1987].

« Des Juifs d’origine marocaine vivent un peu partout dans le monde et n’en continuent pas moins de cultiver la dimension marocaine de leur identité et d’exprimer leur appartenance à ce que l’on peut appeler par commodité de langage « le judaïsme marocain. De manière très générale, on peut dire que les juifs ont été à la fois témoins et acteurs de l’histoire du Maroc. Ils considéraient le Maroc comme leurs pays. Faudrait-il rappeler à cet égard qu’ils ont commencé à commémorer dans les synagogues la victoire de l’Oued El Makhazine dès 1578 ».

Il est l’auteur de nombreuses publications, dont:
« Juifs et Musulmans au Maroc : 1859-1948. Contribution à l'Histoire des Relations Inter - Communautaires en Terre d'Islam »
Etude très intéressante en 2 parties sur les Relations Judéo - Musulmanes au Maroc de 1859 à 1948.

1° Partie : "L'amorce de ruptures irréversibles, 1860-1912".

2° Partie : "Colonisation, distanciation, transfert, 1912-1948".

La période étudiée commence avec la guerre et l'occupation de Tétouan (1859-1962) et s'achève avec le début de l'émigration en Israël : période marquée par les menées des "puissances" contre l'indépendance du Maroc (problème des protections consulaires, des empiètements et abus auxquels elle donnaient lieu), Protectorat franco-espagnol, Deuxième Guerre Mondiale et régime de Vichy, retombées marocaines des affrontements Judéo - Arabes en Palestine…Durant cette période, la société a été secouée dans ses fondements politiques, économiques et culturels. L'analyse de M. Kenbib s'appuie sur une immense documentation. Sans complaisance ni concession.

« C'est le bilan d'un siècle décisif tiré par un historien, poursuivant les causes historiques dans les archives et leurs effets, dans le vécu…On peut discuter les appréciations, non la documentation, encore moins l'attitude intellectuelle »

Préface d'André Azoulay, Conseiller du Roi du Maroc. Juillet 1998. :

" La Communauté Juive marocaine aura finalement survécu à plusieurs séismes majeurs au cours du siècle qui se termine. Le choc culturel et social né du Protectorat, la dégradation des relations judéo - musulmanes après la création de l'Etat d'Israël et enfin et pour beaucoup, la rupture avec l'espace original du fait d'une émigration massive n'auront pas suffi en effet, à dissuader près d'un million de Juifs dans le monde de continuer à se référer à leurs racines marocaines. La profondeur de l'enracinement plus que bimillénaire de cette communauté, son poids démographique et sa contribution historique au patrimoine national expliquent largement cette résistance et cette permanence du judaïsme marocain. Cela est particulièrement réconfortant et prometteur, mais le futur sera aussi déterminé par la rigueur que nous saurons attacher à l'écriture et à la lecture de cette exceptionnelle destinée.

Car en effet, les travaux traitant de l'histoire comme du vécu contemporain de la Communauté juive marocaine, ont connu ces dernières années une évolution paradoxale. Nous sommes passés successivement de l'occultation au folklore et de la nostalgie à l'exploitation parfois abusive d'un thème devenu à la mode (…). Les travaux de Mohammed Kenbib sur les relations judéo - musulmanes au Maroc à l'époque contemporaine s'inscrivent quant à eux dans un cadre strictement universitaire. Ils se fondent sur la rigueur et les normes scientifiques. L'auteur leur a consacré près de vingt ans de recherches dans les fonds d'archives au Maroc, en France, en Grande Bretagne et aux Etats-Unis. Ses investigations ont été couronnées par la soutenance d'une thèse de doctorat d'Etat à l'Université Paris I -Sorbonne en 1992.

Ainsi qu'en témoignent des spécialistes de renommée internationale appartenant aux universités européennes et américaines les plus prestigieuses, son approche, qui se veut globale, est d'une extrême rigueur et ne relève pas d'un parti pris affiché si ce n'est celui de comprendre et de faire comprendre (…) le vécu du Judaïsme marocain entre 1859 et 1948 et l'évolution des relations judéo - musulmanes pendant cette période font partie tout à la fois des pages les plus riches du livre d'histoire du Maroc et celui de ma communauté. Mais ces pages relatent aussi ces années d'ombre et d'ambiguité où le non-dit et un discours jusqu'à présent largement exogène ont imposé une lecture parfois contrastée ou suspecte des évènements et de l'action des hommes pendant cette période.Plus d'un siècle après, il est temps de remettre notre mémoire en ordre. Mohammed Kenbib y contribue de façon magistrale en tordant le cou à quelques idées reçues à partir desquelles on a, par exemple, trop souvent amalgamé ou identifié le phénomène dit des "Protections" ou des "naturalisations" à la seule communauté juive. A partir de ces idées on a aussi largement occulté le dessein extérieur européen qui, dans une démarche qui ne doit rien à l'improvisation, a installé une logique et une hiérarchie des valeurs et des identités qui avait in fine pour objectif de pénétrer et de contrôler les instances de décision et d'arbitrage de l'Etat marocain, tout en jouant au passage du clivage religieux entre Juifs et Musulmans.

Avec méthode, rigueur et précision, Mohammed Kenbib analyse un à un les chapitres les plus complexes de cette partie déterminante de notre Histoire moderne. Du régime des capitulations à celui des protections, et des protections au Protectorat, nous y voyons désormais plus clair. Et il est remarquable, concernant l'histoire de la communauté juive précisément que ce soit un chercheur musulman qui, rompant avec l'approche dogmatique ayant généralement caractérisé les écrits relatifs aux juifs du Maroc, contribue à rétablir les faits et à les analyser de manière méthodique. Ce travail a fait l'objet d'un ouvrage d'abord publié en français et ayant pour cadre chronologique la période allant de la guerre hispano-marocaine de 1859-1860 à 1948.L'ouvrage qui nous intéresse aujourd'hui est publié en arabe et il faut en souligner le symbole. Il fait une analyse exhaustive des facteurs tant internes qu'externes qui ont infléchi l'évolution des relations entre Juifs et Musulmans au Maroc entre 1912 et 1948.Dans le cadre général des mutations économiques, sociales et culturelles crées par le Protectorat et la division du pays en trois grandes zones (française, espagnole et internationale), sont ainsi étudiées les retombées sur le plan intercommunautaire de la "politique indigène" adoptée par le général Lyautey et ses successeurs, les "répercussions marocaines" des bouleversements survenus sur la scène européenne à partir de 1933, l'onde de choc des évènements du Moyen-Orient, et la tourmente dans laquelle le monde a été plongé entre 1939 et 1945 (…).

Juifs et Musulmans ont été pendant cette période les acteurs solidaires et efficaces de l'ouverture du Maroc sur l'Europe en particulier et de l'insertion du Royaume dans les grands courants géopolitiques et commerciaux.Le Maroc avait l'ambition d'être un acteur à part entière dans la communauté des nations. Cela est particulièrement vrai si l'on pense au rôle de notre flotte sur les grandes routes commerciales, ou à la créativité du Makhzen, avec la fondation d'Essaouira en 1765, dotée d'un statut qui se révèlera être bien avant l'heure celui d'une zone financière et commerciale "off shore". Approche visionnaire de Sidi Mohamed ben Abdallah, un Sultan en avance sur son temps et démonstration éloquente de la richesse et de l'expertise des hommes et des femmes qui, depuis Mogador, allaient partir, avec succès, à la conquête de marchés lointains et donner au rayonnement diplomatique du Royaume un éclat qui a fait date.

A cet égard, le travail de Mohammed Kenbib reste d'une étonnante modernité, qu'il s'agisse du débat encore très actuel autour du rôle central de l'Etat, garant de la souveraineté et de la cohésion nationales, ou des atouts et des risques inhérents à une stratégie d'ouverture volontariste vers le reste du monde. Les enseignements qu'il nous livre à partir de sa lecture de cette époque restent ainsi d'une qualité jamais encore démentie. »

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 12 novembre 2007 : 02:35

Musée récent Sépharade privé de Cordoba visité par Arrik cet été

www.casadesefarad.es


Musée Sefarad
Rosana de Aza Directora Casa de Sefarad
C/ Judios esq. C/ Averroes
14004 Cordoba Espagne Tel +34 957 421 404
GSM: + 34 618 578 493
E-mail: memorias@terra.es WebSite: www.casadesefarad.es
Jaime Sanchez Casa
E-mail : serfati@terra.es
GSM: + 34 605 618 367


Rosana qui est la fondatrice et directrice de ce Musée compte bien nous rendre visite à Paris très prochainement




From: serfati@terra.es
To: arrik.delouya@wanadoo.fr
Sent: Monday, September 17, 2007 9:39 AM
Subject: Jaime, Casa de Sefarad


Cher Arrik:

When I started working at Casa de Sefarad, I never Knew Sephardic tradition would be my identity, my passion, and my live. I am very happy because your association is working as us to recover and keep this memory which is alive thanks to our backgrounds...

We must keep us working on this. Your friendship is a gift, and I am very thanks for your help. I am going to be in Paris next 6th of November. I will be studing french at Aliance Francaise, and maybe at the Shoa Museum....I do not Know yet. Any thing you think can be interesting for my jewish studies please tell me. If you think I can do something in your asosiation tell me. Thanks so much and Shana Tova,

Jaime Sanchez Casa

Notre ami Jaime est doctorant et se rendra à Paris d’ici une dizaine de jours pour y séjourner 6 mois et y rencontrer tous les élemnts de notre association dont notamment le prof. Richard Ayoun.

Merci de surfer sur notre ce site sublime www.casadesefarad.es


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Revue Brit que dirige son rédacteur-en-chef et fondateur Asher Knafo parait deux fois par fois en deux langues (français et hébreu). Vous êtes invités à rédiger des articles et à les envoyer directement à Asher


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Nouvelles adhésions à l’association parmi lesquelles Albert Suissa, Ilana Assaraf, Jacky Abbou, Siham Elouatani (marketing chez Danone), Hassan Majdi, André Derhy.


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Voyage à Marrakech de l’asso, colloque et congrès mondiale des Marrakchis en Mai 2008 avec David Kenan d’Ashkelon Israel et Jacky Kadoch


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Izza Genini. A l'occasion de sa diffusion sur 2M au Maroc (le 17 septembre à 22H20, heure locale) j'ai le plaisir de vous inviter à la projection privée du film NÛBA d'OR ET DE LUMIERE (80') (sélectionné au FIPA 2008) Mardi 18 Septembre 2007 à 20 heures à la MAISON des AUTEURS 11 rue Ballu 75009 PARIS izza.genini@gmail.com
www.marocorama.com


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21- 28 Mai 2008: Périple / Colloque à Marrakech
de l’Association «Permanences du Judaïsme Marocain« Une 100 d’amis et proches sont conviés de France, Israël, USA, Canada, Espagne…
Programme en construction, voir en attaché sur 20 pages


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2 Le rapport financier par Henri Sisso et débat sur le manque de constance de régler régulièrement cotisations annuelles et faire des dons en sus. Les caisses sont vides et c’est à peine si nous somes arrivés à prendre en charge 50 % le titre de transport international de Hassan. Il nous manque encore 200 €uros à lui rembourser. Merci d’envoyer vos dons pour combler cette dépense.



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Discours de Jacky Kadoch Président de la communauté Israélite de Marrakech-Essaouira et Membre d’Honneur de l’Association « Permanences du judaïsme Marocain »

« Après 18 mois d’exercice, la température et la mesure que j’ai prises depuis le commencement de nos activités semblent donner une tendance symptomatiquement positive. J’ai donc plaisir à vous annoncer que notre association arrive au stade de sa maturité.

Cette année, nous comptabilisons plus de 50 Rendez-vous honorés par notre président Arrik, 8 réunions officielles de bureau directeur et de conseil d’administration élargis, une vingtaine de rencontres informelles dans nos maisons et cafés entre amis, n’est-ce pas là un travail avant tout de convivialité et d’amitié pour construire ensuite le ciment du sauvetage de notre patrimoine judéo-marocain ?

Notre Association a reçu des invités de marque comme le professeur Mohammed Kenbib de Rabat, Hassan Majid de Marrakech pour la seconde fois qui est doctorant à l’Inalco sous la direction de Richard Ayoun et Arrik Delouya, les associations Adama et son fondateur chorégraphe Ilan Zaoui, Identité et Dialogue et son président Gabriel Soussan qui est aussi l’auteur de la très belle toilette du site Mimouna.net, , les amis du Centre de la Culture Judéo-Marocaine (« CCJM ») de Bruxelles et son président-fondateur Paul Dahan, les amis de NeoMaroc avec son président George Assaraf absent ce jour à l’étranger et d’autres encore…

Nous nous sommes déplacés en Israël pour y rencontrer Asher Knafo et d’autres amis qui se sont illustrés à travers notre Judaïsme Marocain par la production d’ouvrages, de films, d’expositions…et enfin tout récemment nous avons rencontré David Kenan d’Ashkelon qui préside l’association mondiale des Marrakchis et avec lequel nous formulons le vœu de réaliser le projet colloque-voyage d’agrément à Marrakech etd ans le Sud en mai 2008.

Nous avons rencontré à paris le Rav Michel Abitbol de la Bibliothèque Sépharade de Jérusalem (plus de 10 000 ouvarges) et président-fondateur d’Or Maarav

Enfin, nous avons beaucoup progressé avec nos maigres moyens financiers dans le domaine de la recherche. Nous avons un accord de tutorat avec l’Université Paris VIII représentée ici par Ephraim Riveline ; Arrik a rencontré Ephraim pour lui demander le tutorat de son université au sujet du CREA du Judaïsme Marocain et de son sauvetage / Centre de recherches sur les Etudes Appliquées au judaïsme Marocain, Initié par notre association dans le but de mieux réussir les colloques en cours, les publications scientifiques, l’encadrement des doctorants… Ephraïm a donné son aval, lui-même étant responsable de la discipline des Etudes Juives et Hébraïques au sein de l’Université de Paris 8. Il est enfin responsable de l’Equipe d’Accueil (EA 2303) doctoral & Equipe (Unité) de recherche. Son aide logistique et son concours seront également apportés. Une convention a été signée.

Notre ami Hassan Majid de Marrakech que j’ai présenté à Arrik est maintenant inscrit à l’Université Inalco sous la direction du professeur Richard Ayoun et avec l’aval de notre association son mentor avec un sujet de thèse de doctorat : « LE CULTE DES SAINTS ET LES PELERINAGES DES JUIFS AU MAROC ». L’Etat d’avancement des travaux de sa thèse de doctorat vient dd’être remis à Arrik avec plus de 20 pages ajoutées aux 30 premières pages et aux autres 50 pages fournies préalablement dont un article déjà publié dans la Revue Brit et un autre déjà envoyé pour la parution du prochain numéro.

Plus de 200 amis ont participé à au moins une réunion et le turn-over est large. Il promet en tous cas un élargissement des adhésions.


En perspectives :
1 Plus de temps pour notre association
Arrik devrait se libérer 15 heures par semaine dès 2008 pour se consacrer à notre association et il est à la recherche d’un bureau. Nous soutiendrons cette initiative sans laquelle rien ne progressera.

2 Décollage du fund raising
L’année prochaine est aussi celle de démarrage du fund raising de notre association avec un important périple aux USA

3 Notre périple à Marrakech en Mai prochain
Ce périple est avant tout touristique, d’agrément mais il sera combiné avec un colloque tant souhaité et souhaitable et la participation à la rencontre mondiale des Marrakchis.

Je souhaite que cxette assemblée soit productive et je vous félicite d’être présent


Jacky Kadoch
Président de la communauté Israélite de Marrakech-Essaouira et Membre d’Honneur de l’Association « Permanences du judaïsme Marocain »

P.S. : N’oubliez pas de vous acquitter de votre cotisation de 15 € et plus


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Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 12 novembre 2007 : 02:36

From: mokhtar grioute
To: arrik.delouya@wanadoo.fr
Sent: Wednesday, October 31, 2007 1:48 PM
Subject: Assemblée Générale


-(MAP)- Agence Marocaine de Presse
France-Maroc-Judaïsme-Patrimoine
Assemblée générale de l'Association "Permanences du Judaïsme marocain"

Paris, 26 Oct -(MAP)- L'Association "Permanences du Judaïsme marocain" a tenu, jeudi soir à Paris, son Assemblée générale, en présence de nombre de ses membres venus des quatre coins du monde.

Cette réunion a été consacrée à l'examen de plusieurs questions à l'ordre du jour, dont l'organisation d'un voyage-colloque, en mai prochain à Marrakech, en collaboration avec le Congrès mondial des juifs de la Cité ocre, à l'occasion de la "Hiloula".

Dans une déclaration à la MAP, le président de l'Association, M. Arrik Delouya, a signalé qu'il a été décidé d'oeuvrer, en partenariat avec le rabbin Meir-Michel Abitbol (Jerusalem), à la création de bibliothèques sépharades dans le monde et notamment des juifs du Maroc dans la mesure où ce dernier possède une collection de 10.000 livres et en a édité 3.000 sur le judaïsme marocain.

Les membres de l'Association ont convenu également de nouer des contacts avec la communauté juive marocaine des Etats-Unis dans l'optique de travailler ensemble sur la restauration des cimetières juifs de Marrakech et du Sud du Royaume, a-t-il ajouté.

Les participants ont examiné aussi la possibilité de fédérer toutes les associations des juifs du Maroc en vue de se lancer dans l'oeuvre de sauvetage du patrimoine des citoyens marocains de confession israélite, a souligné M. Delouya.

Apolitique et sans but lucratif, cette Association a pour vocation de faire connaître le judaïsme marocain sous ses multiples aspects et de contribuer à sa permanence à travers notamment des groupes de réflexion, des actions de sauvetage du patrimoine, des symposiums et des écrits.

Elle se propose aussi de faire connaître l'immense richesse du judaïsme marocain tel que "patrimoine vivant, résistant et persistant" et de le rendre accessible, restaurer les sites qui ont été marqués par l'histoire, créer un musée, organiser des rencontres itinérantes, éditer tous les ouvrages de références épuisés et de lancer des spectacles dignes de cette culture et de cet héritage.

Cette Association culturelle est composée de juifs marocains des cinq Continents.-(MAP).-

GM....BI
Grioute Mokhtar Journaliste Agence Marocaine de Presse Bureau de Paris 9 Boulevard de la Madeleine 75001 Paris Tél: 01 42 44 24 37 Fax: 01 42 44 24 40 E-mail: grioute67@hotmail.fr

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 12 novembre 2007 : 02:37

From: Hassan Majdi
De la part de Hassan Majdi
Doctorant Inlco
Marrakech

Louange à Dieu
Excellences
Mesdames et Messieurs

« C’est avec un immense plaisir de me trouver aujourd’hui parmi vous pour assister aux travaux de l’Assemblée Générale de l’Association, Permanences du Judaïsme Marocain. Permettez moi de vous saluer et de vous souhaiter une bonne soirée.

Je remercie l’association permanences du judaïsme marocain pour son travail assidu, destiné à préserver et à promouvoir le patrimoine culturel juif au Maroc, un patrimoine chargé de vie commune et partagé entre Juifs et Musulmans. Ce patrimoine très riche constitue un point de référence et un rappel visible des valeurs spirituelles et sociales d’une longue histoire, une histoire très particulière qui fait que deux cultures de confession religieuse distincte ont pu s’imbriquer si étroitement que leurs cultures populaires aujourd’hui se confondent.

En effet, tout au long de l’histoire, le Maroc a donné l’exemple d’une cohabitation réussie entre Juifs et Musulmans, les formes de complémentarité et d’interpénétration qui ont caractérisé leurs rapports, et les épreuves vécues en commun ont, au fil des siècles, fini par enraciner chez les uns et les autres le sens d’une appartenance marocaine commune. Cette cohabitation a permis à des générations successives de participer à des transferts d’expressions, de symboles, de formes et de valeurs humaines, morales et esthétiques, à travers ce qu’elles créent par leur enracinement et leur imaginaire.

Le Maroc ne s’est jamais arrêté d’assumer son rôle civilisationnel qui lui a permis d’établir des liens permanents avec la rive andalouse, métissant harmonieusement les dimensions amazighs, juives, arabo-islamiques, ainsi que d’autres éléments culturels arrivés sur ses terres et devenant à leur tour, des vecteurs d’intégration et de métissage.

Cette multi culturalité nous interpelle aujourd’hui avec force dans un monde où les grandes industries culturelles, cherchent constamment à uniformiser la consommation culturelle, dans une conjoncture internationale qui fait des tensions culturelles une source d’extrémisme, d’exclusion et de renfermement.

Aujourd’hui, bien des marocains –surtout les jeunes et moins jeunes générations- restent étonnés de savoir que le Maroc contenait un sixième de sa population de confession juive. Le mot mellah est rentré dans le vocabulaire courant et ils sont peu nombreux les jeunes marocains aujourd’hui à savoir qu’il était le lieu d’habitation juive et en même temps un centre de commerce de la ville associant Juifs et Musulmans, et cela faisait la prospérité de tous.

Il faut aider les nouvelles générations pour qu’ils retrouvent le souvenir de ce moment ou le Maroc était un lieu de paix et de cohabitation. Permette-moi de vous dire ma conviction certaine que ce qui fait la force et la singularité de ce legs historique est son actualité sans cesse renouvelée, c’est-à-dire sa capacité d’être également une richesse pour le présent et l’avenir, et permettez-moi également de vous dire ma certitude que l’assimilation des valeurs de ce patrimoine est le seul garant dans l’édification de relations équilibrées avec soi et avec l’autre.

Cette question me tient à cœur à titre personnel. J’appartient à une ville « Demnate », où l’évocation de cette époque judéo-musulmane de cette ville déclenche des paroles de tendresse et d’humanisme, lorsque j’ai compris la nature de cette relation, j’ai tenté d’aller encore plus loin pour en voir une autre dimension, les Juifs et les Musulmans du Maroc ont les mêmes approches du phénomène du culte des saints.

J’ai essayé de faire avancer une réflexion sur ce phénomène en proposant un projet de recherche doctorale qui se veut une contribution modeste à la reconstitution de la mémoire millénaire de l’histoire juive vécu sur le sol marocain,

Plusieurs questions s'imposent lorsqu'on aborde le phénomène du culte des saints juifs au Maroc, Pourquoi trouve t-on la majorité de sépultures de saints soit le tiers de leur totalité localisées dans le Haut Atlas? Est ce que cette concentration est en rapport direct avec la situation sociale et économique des Juifs dans la région ? Ets ce que la situation instable de ces Juifs, leur insécurité, la topographie montagneuse et le fait qu’ils soient mélangés avec la population berbère expliquent ce phénomène ? Quel est donc le sens de la répartition géographique des saints juifs au Maroc ? Est-ce que c’est une conséquence du milieu socio-éthnique, et socio-économique ou ils vivent ?

La sainteté juive qui a marqué les mentalités et le paysage, a longtemps rythmé la vie quotidienne par les commémorations, les pèlerinages et les festivités, toute une culture s’exprime à travers l’espace et les récits hagiographiques écrits et oraux. Pourquoi cette sainteté juive a t-elle connu un succès si durable au Maroc ?

Les soubresauts politiques et les désarrois qui ont suivi l’arrivée de la grande Peste en 1348 ont donné naissance à des nouvelles dévotions et les saints locaux n’ont cessé de se proliférer, chaque région faisant intervenir dans son histoire un personnage qui devient le principal acteur de son destin…Comment peut- on expliquer les changements des formes de sainteté selon les époques et les espaces ?

On ne peut comprendre le phénomène du culte des saints juifs au Maroc, ni même l’existence d’un ésotérisme juif sans faire référence à l’environnement ésotérique musulman et la mystique du soufisme, Qu’est ce que la spiritualité et la mystique juive ont-elles retenu du soufisme ?

L’une des questions les plus passionnantes relatives au culte des saints en général, et à celui des Juifs du Maroc en particulier concerne celle de leur consécration, Comment un personnage se métamorphose en un être saint ?

Quand au culte commun des saints par les Juifs et les Musulmans au Maroc, on pourrait se poser la question suivante : exprime-t-il une mentalité ou une tendance inhérentes à la nature humaine ?
Dans les gestes du passé et ceux qui sont inventés, entre la tradition et l’innovation, entre ferveur et plaisir, Quelle est la part du sacré dans l’accomplissement du rite ? Quelle est la part du religieux et du social dans le rituel de la Hilloulah ? La sainteté aujourd’hui est-elle perçue par la communauté juive marocaine de la même façon ? Les croyances antérieures sont-elle toujours vivaces?

La recherche scientifique qui est un processus long et complexe ne peut aboutir sans le concours de plusieurs volontés, à l’effort intellectuel il faut ajouter l’endurance physique et psychologique, ce qui n’est pas possible qu’avec le soutien de personnes et d’institutions.

Mais malheureusement dans notre pays la tradition politique et culturelle ignore l’importance de la recherche scientifique surtout lorsque le sujet renvoie à l’identité culturelle ou la mémoire collective, la mauvaise qualité du tissu scientifique national et le désintérêt affiché par les responsables marocains entraînent le doute des chercheurs sur le rôle favorable ou néfaste d’une telle recherche.

Sans l’intervention de mon cher ami Mr Jacky Kadoch, sans son implication profonde et ses encouragements je n’aurais jamais pu continuer à préparer cette thèse. Je saisis cette occasion pour lui exprimer toute ma reconnaissance pour son soutien sans faille. Nos nombreuses discussions dans son bureau à Marrakech m’ont permis de découvrir un Homme d’une richesse exceptionnelle, d’une grande simplicité et d’un regard toujours constructif sur le travail que nous avons mené en commun pour la création d’un Centre de Recherche sur le Judaïsme Marocain…

C’était pour moi l’occasion de rencontrer l’Homme qui a été la plus grande chance de ma vie le Professeur Arrik Delouya, sa grande patience, son enthousiasme et son dynamisme m’ont beaucoup marqué. Mr Arrik n’est pas pour moi seulement un ami qui a consacré tant de temps et de patience pour m’apporter beaucoup de soutien, mais un exemple et une source d’inspiration pour la recherche scientifique et le dynamisme associatif…c’était vous cher professeur qui avez su piqué ma curiosité et allumer mon amour à la recherche à travers votre pédagogie et vos nombreux messages, stimulants…

Comment faire part de toute ma gratitude au professeur Richard Ayoun qui m’a si généreusement honoré en acceptant de superviser entant que directeur de ma recherche doctorale ? Je vous remercie mon professeur pour m’avoir tenu la main jusqu’à l’inscription de ma thèse à l’INALCO…je n’oublierai jamais que vous vous êtes battu auprès des instances de cet institut pour que mon projet de recherche soit accepté, les conseils que vous m’avez prodigué m’ont encouragé à être encore plus perspicace et engagé dans mes recherches.

Enfin, je veux dire aux membres de l’association Permanence du Judaïsme Marocain que je me réjouis de compter parmi vous et de travailler à vos côtés…

Que Dieu vous assiste et guide vos pas.
Que la paix, la miséricorde et la bénédiction soient sur vous."

Mesdames et messieurs, je vous remercie pour votre aimable attention, et je souhaite plein de succès à vos travaux.

Hassan Majdi
Doctorant Inlco
Opération Rajaâ, L.11 El Massira II Marrakech Maroc
33 ans GSM: 212 66 93 59 13
E-mail: hassan6f@yahoo.fr
SkypeName benboubker63

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 12 novembre 2007 : 02:39

de notre ami et membre
David Bensoussan

L’Espagne des trois religions / Grandeur et décadence de la convivencia

Que fut réellement l'Espagne des trois religions ? En marge des chroniques, des poèmes épiques et des ballades, tout un monde de tradition orale a tendu à embellir le récit d'un vécu de tolérance exemplaire.

Cet ouvrage vise à donner un avant-goût de ce que furent les grands moments de la cohabitation dans l'Espagne des trois religions et à amorcer une réflexion sur cette période mythique. Avec comme finalité, le fait d'éveiller chez le lecteur un certain intérêt qui le poussera à mieux connaître le creuset des civilisations dont nous sommes issus.

David Bensoussan est l'auteur de plusieurs volumes dont un commentaire de la Bible, la Bible prise au berceau, un livre de souvenirs Le fils de Mogador, un roman historique, La rosace du roi Salomon et est co-auteur d'un livre d'art, Mariage juif à Mogador

Chez l’Harmattan
20 €uros

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 12 novembre 2007 : 02:41

Mohamed V pourrait devenir "Juste des Nations"

[www.desinfos.com]

dimanche 22 juillet 2007

Yediot Aharonot: Les dirigeants de la Communauté juive marocaine oeuvrent actuellement auprès du Yad Vashem afin que le défunt roi du Maroc Mohamed V puisse recevoir à titre posthume le titre de "Juste des Nations", en reconnaissance de son action pour la protection des juifs marocains durant la Shoah.

Cette initiative jouit du soutien du nouveau Président de l'Etat Shimon Peres. On estime que l'attribution de ce titre honorifique au grand-père de l'actuel souverain Mohamed VI pourrait avoir des répercussions positives dans les relations entre Israël et le Maroc.

En début de semaine, le président de la Communauté juive marocaine Serge Berdugo, et le conseiller du roi, André Azoulay ont participé à Jérusalem à la cérémonie d'intronisation de Shimon Peres et avant hier, Serge Berdugo a rencontré Peres et a obtenu son soutien.

Durant la Shoah, le roi Mohamed V avait refusé d'imposer à ses sujets juifs les lois raciales du gouvernement de Vichy et avait repoussé fermement les demandes du gouvernement français de rassembler les juifs marocains et de les lui livrer. Depuis la fondation de Yad Vashem, 21700 non-juifs ont reçu le titre de "Justes des Nations", parmi eux 60 musulmans pour la plupart d'Albanie et de Bosnie.

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 12 novembre 2007 : 03:08

From Arrik Delouya


21- 28 Mai May 2008:

Périple à Marrakech de l’Association «Permanences du Judaïsme Marocain«


300 amis et proches sont conviés de France, Israël, USA, Canada, Espagne…


l’Association «Permanences du Judaïsme Marocain« Organise son séjour d’une Semaine à Marrakech sous la présidence de la Communauté Juive de Marrakech
Our Association «Permanence of Moroccan Jewry« Organises her future one week trip at Marrakech under presidency of the Jewish Community of Marrakech

Mercredi Wednesday 21 Mai 2008:
Arrivée à Marrakech Arrival in Marrakech

Jeudi Thursday 22 Mai 2008:
Visite à Essaouira (Mogador)

Vendredi Friday 23 Mai 2008:
Visite à Marrakech

Vendredi 23 Mai 2008:
Marrakech Suite Continued on

Dimanche Sunday 25 Mai 2008:
Lag Ba Omer Pèlerinage de la Hiloula à Rabbi Misrahi
30 minutes de Marrakech au Sud sur la Route de Ouarzazate
Lag Ba Omer Pelerinage for Hiloula to Rabbi Misrahi 30 minutes from Marrakech in the South on Ouarzazate Road

Lundi 26 Mai May 2008:
1° Congrès Mondial des Marrakchis sous la houlette de David Kenan Association Israélienne à Ashkelon des Juifs originaires de Marrakech dans le cadre du 1° Colloque sur le Judaïsme Marocain organisé par les chercheurs de « Permanences du Judaïsme Marocain »
1 ° Worldwide Congress of Marrakchis under the leadership of David Kenan Israeli Association in Ashkelon of Marrakchis Association as part of 1st Symposium on the Moroccan Judaism Organized by the researchers of the " Permanence of Morocaan Jewry"

Yom Houledet Jacky Kadoch et Marcelle Illouz

Mardi 27 Mai May 2008:
Visite à Ouarzazate et visite du projet de restauration ethnologique graduelle de cimetières Juifs entrepris et recensés par Charles de Foucauld au Maroc en 1883-1884 In. : « Journal de route du voyage »
Visit at Ouarzazate on the way to the ethnological restoration Jewish cemeteries undertaken by Charles de Foucauld in Morocco in 1883-1884 In.: « Journal of trip road »

Mercredi 28 Mai May 2008:
Fin du Séjour Officiel et Retour End of the Trip


Pour toutes infos For all infos

1 Contact David Freche
in Israël, ami d’Arrik Delouya Spécialiste de voyages: davidfre@bezeqint.net

2 Contact Jacky Kadoch in Marrakech: jackykadoch@yahoo.fr

3 Contact Arrik Delouya in Paris
Président Association «Permanences du Judaïsme Marocain« Cell: +33 6 77 16 13 55
Arrik.delouya@wanadoo.fr

Vol Avion Flight: votre your destination - Marrakech, voir Air France, Royal Air Maroc…

Merci de nous tenir informé de votre décision, de vos réservations et de vos souhaits en sus.
Thanks to tell us about your decision, your booking and wishes




Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 12 novembre 2007 : 03:11

Voyage au Maroc de l’association « Permanences du judaïsme Marocain »

Projet de Sauvetage du Patrimoine Juif dans les environs de Marrakech

Reconstruction et rénovation / restauration de l'infrastructure parmi
134 cimetières juifs marocains ruraux arpentés par Charles de Foucauld en 1884

Note d’opportunité d’Arrik Delouya



Dans le prolongement de nos séminaires à Paris et à Marrakech en 2004-2006 entre Arrik Delouya et Jacky Kadoch , nous confirmons notre volonté mutuelle de donner notre accord pour apporter notre contribution logistique en vue du projet suivant: l’aide financière à la population Juive nécessiteuse de Marrakech et le sauvetage du patrimoine judéo-arabe en l’occurrence la restauration de cimetières juifs dans la région du Souss en terre d’islam le Royaume du Maroc et notamment à Marrakech et dans les environs comme Essaouira- Mogador.

Il s’agit de réaliser une mission à caractère humanitaire dans la région, avec deux volets cultuel et culturel, menée après une sérieuse et rigoureuse étude préalable de faisabilité sociologique, humaine, socio-technique et socio-économique.





On trouvera cet ouvrage sur Google :
[www.amazon.fr]


Projet : La restauration ethnologique graduelle de 138 cimetières Juifs

Il faut rappeler le « Journal de route du voyage » entrepris par Charles de Foucauld au Maroc en 1883-1884 qui nous donnera la force d’entreprendre notre projet de restauration des cimetières ;


Nous avons repéré à la BN Bibliothèque Nationale François Mitterrand de Paris le livre en question qui retrace le voyage et le parcours du Vicomte Charles de Foucauld. En Juin 1883 - Mai 1884 et durant 12 mois, après la rencontre avec Oscar Mac Carty - conservateur de la bibliothèque d'Alger et géographe - il confirme le projet: ce sera le Maroc, pays encore très mal connu. Les cités interdites du Maroc sont là, à sa portée. Pour mieux préparer ce voyage, il étudie pendant une année l'arabe et l'Islam ainsi que l'hébreu.

Suivant les conseils du conservateur et en vue de recueillir les renseignements qui l'intéressaient, sans éveiller les soupçons et afin de mieux passer inaperçu, le jeune explorateur parcourt clandestinement la grande majorité du Maroc encore peuplé de tribus hors de contrôle direct du sultan et interdit aux chrétiens. Le 10 juin 1883, Il est déguisé en rabbin sous l'habit d'un juif, quitte Alger et conduit dans son périple en compagnie de son guide le rabbin Mardochée Abi Serour. Il risque sa vie à plusieurs reprises.

Au cours de l’audacieux voyage d’un an qu’il relatera plus tard dans sa « Reconnaissance au Maroc », il parcourt 3 000 km dans un pays jusqu’alors inconnu et fait, sans le savoir, son apprentissage d’ascétisme. Il y fit une œuvre scientifique très importante.

Dans cet ouvrage : « Reconnaissance au Maroc : 1883-1884 » 4° Tome, l'ancien militaire, muni d'un « cahier de cinq centimètres carrés, et d'un crayon long de deux centimètres ». Il retrace entre autres ce qu’il découvre: 138 cimetières Juifs. En 1885 - 1986, soit l'année qui précède sa conversion religieuse, il est en pleine rédaction et il s'agit des pages les plus concises et les plus riches en information de l'histoire du "Maroc Moderne" comme le déclare au Monde Mokhtar Belarebi, prof à l'Université de Rabat qui prépare une traduction en arabe.

Il l’a été édité à Paris en 1888. Écrit dans un style d'une puissante sobriété, ce journal est une mine d'informations ethnologiques, géographiques, linguistiques et historiques. Cet ouvrage vaudra à Charles de Foucauld la médaille d'or de la Société de géographie de Paris. Cette édition comporte trois textes qui ne figuraient pas dans l'édition de 1888 : Premières journées de voyage; Histoire de Mardochée Abi Serour ; Relations avec les marabouts de Bou el Djad.

Le projet de cette restauration nous vient de la lecture de cet ouvrage où les cimetières sont recensés par Charles de Foucauld et que Jacky Kadoch a arpenté un à un à commencer par les 15 premiers de la région du Sous et du Sud Marocain dans la périphérie de Marrakech. Il s’agit du nettoyage des pierres tombales, la construction d'enceintes et par là même le sauvetage de notre patrimoine à faire reconnaître ultérieurement par l'Unesco, en liaison et en accord avec le principe même des travaux passés de Daniel Schroetter d’Irvine (LA USA) et Yossi Chetrit de Haifa

La demande de Jacky Kadoch de mettre sur place une équipe d’ethnologues issus des USA, du Canada, d’Israël, du Maroc, de France tous originaires du Maroc sera un travail qui se fera dans le cadre d’une vaste recherche à lancer sur le plan anthropologique et sociologique avec l’accord d’une Maison d’Editions Parisienne ; cela se fera dans le cadre de la collection de livres adaptée en cours de création par l’association «Permanences du Judaisme Marocain par l’action humanitaire».

Pour instruire le dossier de demande de cofinancement d’environ 300 000 €uros auprès des ministères de tutelle concernés de pays amis du Royaume du Maroc et avec la caution de l’ambassade du Royaume du Maroc à Paris, nous avons dû commencer une évaluation établie par tes architectes marocains sur le plan des faisabilités, de l’architecture, et des éléments de budget.

Après un entretien à Rabat du 13 Février 2004 avec le Professeur Omar Fassi-Fehri Ministre Délégué auprès du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Formation des Cadres et de la Recherche Scientifique, Chargé de la Recherche Scientifique, j’ai reçu des garanties d’une aide réelle logistique en temps opportun.

En Juin 2004, le professeur Itamar Rabinovitch ancien Ambassadeur d’Israel aux USA et President de l’Université de Tel-Aviv m’encourageait dans ce projet et me donnait l’aval pour une mise à disposition de son université de 3 ethnologues pour conduire ce projet

Une première collecte a déjà été réalisée par Jacky Kadoch qui a lui-même apporté ses deniers personnels d’importantes sommes pour commencer le travail. Reste à trouver une partie des 300 000 US $ des fonds nécessaires au démarrage de ce projet par des dons émanant des participants à ce voyage mais aussi de cofinancements à demander aux fondations et à l’institutionnel.

Arrik Delouya et Jacky Kadoch




Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 12 novembre 2007 : 03:12

1. Buts et Objectifs du Périple:

1.1. Inaugurer les poses des premières pierres des restaurations de 15 cimetières juifs dans le Sous, non loin de Marrakech
1.2. Faire du tourisme dans un cadre "kosher" pour respecter les "Kosher people"
1.3. Repartir sur les traces de l'enfance des participants
1.4. Montrer ces traces aux enfants nés hors du Maroc
1.5. Accepter les "auto-stoppers" qui ne sont pas nés au Maroc, juifs ou pas mais en identification avec le Judaïsme Marocain

2. Participants venant des pays suivants:

USA diverses villes (NYC, Miami, Charleston, LA...)
Canada (Toronto, Montreal)
France (Paris, Nice, Marseille, ...)
Israël
Venezuela - Bresil - Espagne à confirmer

3. Date en cours de préparation:

4. Durée du séjour hors voyage international:

4 Jours à Marrakech dont la Vallée de l’Ourika: 1 jour à Essaouira 1 jour à la Vallée de l’Ourika 1 Jour à Ouarzazate




Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 12 novembre 2007 : 03:13

Projet d’appui à la population Juive de Marrakech



Composition de cette population Juive en 2004

245 âmes juives vivant encore à ce jour à Marrakech
30 % de la population a plus de 70 ans
10 % de la population est démunie et sans ressources, elle est entretenue par la Communauté Juive
30 % de la population vit dans des conditions socio-économiques plutôt modestes
60 % de la population appartient à la bonne nouvelle « bourgeoise » locale et ses conditions de vie sont bonnes

Ressources annuelles :

Environ 70 000 €uros / an provenant des subsides comme suit :
35 % sont une subvention directe de la JDC locale de Casablanca
65 % sont des donations des familles juives locales aisées et des touristes juifs de passage

Dépenses :

Frais Médicaux : 25 %
Nourriture et habillement : 25 %
Divers : Salaires employés, rabbinat, entretien des synagogues : 50 %

Conclusions :

Cette population juive n’est pas à l’abri d’accidents de la vie ou de cas force majeur. Il serait judicieux de créer une activité génératrice de profit et créatrice d’emplois. L’idéal serait qu’un fonds de roulement de 70 000 € soit donné à « fonds perdu » pour créer cette activité qui donnera des résultats immédiats pour une re-distribution des bénéfices à la population




Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 12 novembre 2007 : 03:17

Projet confidentiel entièrement en demande

proposé par Arrik Delouya

« Premières Journées Internationales du Judaïsme Marocain »
Marrakech Mai 2008


Au vu et au su des dernières publications sur le Judaïsme Marocain en plusieurs langues, notre premier constat est d’abord l’abondance l’abondance et la variété des publications sur le Judaïsme Marocain frappantes et considérables en plus de trente ans, de même qu’est patent l’intérêt des spécialistes en sciences sociales et humaines pour cette composante de la population et de la nation marocaines, depuis la préhistoire jusqu’à notre époque.

Nous manifestons une volonté de conforter les acquis des recherches sur ce Judaïsme très spécifique et de les diffuser au sein de la nation marocaine et des communautés juives et musulmanes afin de contribuer à leur connaissance réciproque.

Tout reste encore à protéger et à perpétuer: Les coutumes et les codes religieux, les prescriptions juridiques issues de Castille, les relations Judéo - musulmanes, les nouvelles questions identitaires et les problèmes transculturels inhérents à l’émigration, la diversité et les richesses du patrimoine culturel sous ses multiples aspects

Les sources en langue arabe, utilisées par des centaines d’étudiants au Maroc (et quelque autre centaine de marocains en doctorat à Paris VIII et INLCO et par leurs directeurs de thèses respectifs) constituent des équipes de recherche, dans des régions habitées autrefois par des communautés juives.

Il est important de signaler à cet égard l’intérêt singulier porté par les historiens marocains, soucieux de réécrire l’histoire du Maroc, aux communautés juives marocaines. Au sein des Facultés des lettres et sciences humaines des Universités Mohammed V de Rabat, Fès-Saïs, Agadir et d’autres villes du Royaume, une centaine de chercheurs ont consacré leurs travaux et préparent actuellement des thèses de doctorat sur les Juifs du Maroc, avec le souci de retrouver et de mieux exploiter des sources bibliographiques (publiées et manuscrites) marocaines, en arabe, en judéo-arabe et en hébreu.

La moisson de ces travaux originaux, enracinés dans ces sources marocaines, est riche et fera sans doute évoluer le regard et les opinions portés sur les communautés juives marocaines, généralement fondées sur des publications d’auteurs non marocains. Ces travaux seront alors recensés dans ce qui sera la mise à jour périodique du présent ouvrage.

Nous manifestons une volonté de conforter les acquis des recherches sur ce Judaïsme très spécifique et de les diffuser au sein de la nation marocaine et des communautés juives et musulmanes afin de contribuer à leur connaissance réciproque.

Notre deuxième constat est fondé sur la multiplicité de créations nouvelles d’associations pour protéger ce patrimoine mais aussi pour faire évoluer la coexistence pacifique judéo-musulmane. Deux bonnes raisons pour légitimer le lancement ces Journées Internationales.


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« Premières Journées Internationales du Judaïsme Marocain »
Marrakech Mai 2008

Organisées par la Communauté Israélite du Marrakech et
l’Association « Permanences du Judaïsme Marocain »
avec le tutorat du Prof. Ephraïm Riveline de Paris VIII (1)

Lieu à définir à Marrakech

Présidence d’Honneur: xxxx
Avec le parrainage de la Ville de Marrakech



(1) Ephraïm Riveline est directeur à Paris 8. Il est également Habilité(e) à diriger des recherches, il est Professeur des universités (PR) - UFR 5 : Langues, Littératures et Civilisations Etrangères / Langues Etrangères Appliquées - Discipline : Langues et littératures arabes, chinoises, japonaises, hébraïques - Etudes Juives et Hébraïques. Il est enfin responsable de l’Equipe d’accueil doctoral & Equipe (Unité) de recherche EA 2303.

Il encadre des Masters avec mention « Etudes Juives & hébraïques » dont un 2° Master en Sciences Humaines et Sociales et des doctorats. Quelques uns de ces anciens étudiants, nommés enseignants d'hébreu dans les Universités d'Agadir, Fès, Meknès, Oujda, Rabat, le Caire, Kenitra, Beni Mellal, Jérusalem, Tel-Aviv, Los Angeles, continuent à collaborer, au sein des établissements de leur pays d'origine, aux activités de l'équipe.

Ephraïm a donné son aval à Arrik Delouya pour apporter son tutorat, son aide logistique et son concours au CREA / Centre de Recherches sur les Etudes Appliquées au judaïsme Marocain, Initié par l’Association « Permanences du judaïsme Marocain » / et ses membres






Sera hebergée l’Expo de Paul Dahan fondateur du Centre de la Culture Judéo Marocaine CCJM Center for Jewish Moroccan Heritage Bruxelles



Février 2007

Chers Amis, Depuis une vingtaine d’années, nous avons rassemblé une collection importante d’objets, costumes, bijoux, tableaux, manuscrits et livres portant sur les divers aspects de la vie juive au Maroc.

Nous avons le plaisir de vous annoncer à présent la création d’une association belge sans but lucratif dénommée « Centre de la Culture Judéo-Marocaine » (en abrégé CCJM).

Le but de celle-ci est de préserver et de valoriser ce patrimoine mais aussi de le mettre au service d’une réflexion et d’une action culturelle plus vastes relatives aux concepts d’identité et d’interculturalité.

L’association organisera des expositions notamment dans les locaux du Centre, situés Place Vander Elst à Uccle, ainsi que des conférences, débats, concerts, journées d’études ou autres manifestations culturelles.

Afin de contribuer au rayonnement du Centre, nous nous permettons de solliciter à la fois votre attention et votre soutien en vous invitant à participer à nos activités et à devenir membre de l’association. La cotisation annuelle de 25€ peut être virée, à votre meilleure convenance, sur le compte bancaire mentionné ci-dessous. Vous trouverez un document de présentation de l’association.

Le Centre dispose dès à présent d’un site internet (www.judaisme-marocain.org). Celui-ci sera complété par des informations sur les activités futures de l’association.

Paul Dahan
Président [www.forward.com]


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Le Centre de la Culture Judéo-Marocaine (« CCJM ») à Bruxelles est le fruit d’un travail d’une vingtaine d’années tant au niveau de la collecte minutieuse et passionnée d’un patrimoine historique exceptionnel, qu’au point de vue d’une réflexion sans cesse approfondie et renouvelée au fil des expériences vécues par son fondateur Paul Dahan, psychanalyste. Depuis 2002, le Centre organise des expositions et autres manifestations, en Belgique et en Europe, centrées sur l’expérience historique et culturelle des juifs du Maroc, laquelle s’est forgée durant deux mille ans dans un contexte particulier de multiculturalisme.
C’est ainsi qu’à l’occasion d’expositions ayant eu lieu ces dernières années à Bruxelles et à Amsterdam, des journées d’étude et des conférences sur la culture juive au Maroc et les relations entre juifs et musulmans ont attiré un vaste public venu de tous les horizons, y compris de nombreuses écoles.

Les répercussions de ces manifestations, entre autres dans les médias en Belgique et aux Pays-Bas, nous encouragent à intensifier de telles activités, que ce soit en coopération avec d’autres institutions ou de façon autonome. Pour ce travail de sensibilisation, d’illustration et d’interprétation, le Centre dispose d’un musée, d’une bibliothèque et d’une photothèque.

- Un site internet permet de visualiser la collection d’objets, les renseignements bibliographiques et les documents d’archives.

- Un comité international de chercheurs et de personnalités épaule le développement du Centre.

- La sensibilisation du public par le biais d’une expérience culturelle unique

- Le Centre a pour vocation de sensibiliser différents publics à une expérience historico-culturelle particulière en favorisant la rencontre avec des oeuvres d’art, des vêtements, des bijoux, des objets de culte ou de la vie quotidienne, ainsi que des documents iconographiques et des documents d’archives concernant les différentes facettes des communautés juives du Maroc. Cette culture originale est née d'un mélange entre ses spécificités et différentes influences (espagnoles, musulmanes et berbères) ; elle offre en conséquence une grande diversité.

- Le Centre veut permettre, notamment aux jeunes issus de familles en provenance d’Afrique du Nord, de prendre connaissance des objets d'art et d'artisanat réunis au sein des collections et, à travers ceux-ci , des valeurs culturelles qui ont façonné la vie quotidienne et la vie artistique au Maroc.


Le choix des actions

Le Centre organise en Belgique et dans d’autres pays européens des expositions permanentes ou temporaires autour de l’art juif marocain, principalement sur la base de la collection Dahan-Hirsch. Il collabore avec d’autres institutions à l’organisation d’expositions et de festivals autour des différentes cultures et mouvances culturelles nord-africaines. Lors de ces expositions, le Centre organise des journées d’étude, des conférences, débats, concerts et autres manifestations culturelles sur les thématiques choisies illustrant le dialogue et l’enrichissement mutuel des cultures et communautés, ainsi que les différents aspects des rapports entre Juifs et Musulmans, problèmes de l’émigration, d’intégration et de citoyenneté.

Des visites guidées sont adaptées à l’intention des écoles ou autres groupes éducatifs ou culturels.

Une nouvelle étape : un espace spécifique
Le Centre crée à présent à Bruxelles un espace de réflexion, de rencontre et de dialogue sur les rapports, les interférences et les valeurs culturelles communes aux juifs et aux musulmans d’Afrique du Nord et d’ailleurs. Ces activités intellectuelles ont pour vocation de s’adresser à plusieurs publics.

Cet espace accueillera des expositions à partir de 2007. Il comprendra également une bibliothèque et une photothèque accessibles aux chercheurs.

Les objectifs et moyens actuels

Le Centre a pour objectif principal de recueillir, de préserver et de diffuser la mémoire des différentes communautés juives du Maroc et du savoir sur la vie juive traditionnelle et son évolution aux XIXième et XXième siècles.

Le Centre gère la collection Dahan-Hirsch, l’une des plus importantes collections sur le judaïsme marocain au monde.

Celle-ci comprend:

- plus de 1.500 pièces (tableaux, costumes, bijoux, objets de culte, de la vie quotidienne, …) ;

- une bibliothèque de plus de 8.000 ouvrages manuscrits et imprimés, en français, hébreu, judéo-arabe, anglais, espagnol…portant sur les différents aspects de la vie juive au Maroc et les rapports entre juifs et musulmans ;

- un fonds d’archives d’environ 30.000 documents provenant des communautés juives du Maroc ;

- un fonds d’environ 3.000 documents iconographiques comme des photographies, cartes postales et gravures;

- une collection de plus de 50 documents audio-visuels.

Le Centre mène une réflexion suivie sur les implications et significations de la vie juive au Maroc. L’animation culturelle offerte s’appuiera sur différents moyens audio-visuels et numériques, ainsi que des présentations scientifiques et pédagogiques adaptées à différents publics selon leurs centres d'intérêts.

Le Centre dispose d’un site internet interactif (www.judaisme-marocain.org) centré sur les objets et les documents de la collection et répondant de façon régulière aux demandes de ceux qui s’intéressent aux activités du Centre de la Culture Judéo-Marocaine et à ses programmes de sensibilisation.

Ce site est un lieu d’information, de formation, de dialogue et de débats entre les internautes et les membres de l’équipe de chercheurs et de personnalités du monde culturel juif et non-juif qui soutiennent le Centre dans sa démarche d'ouverture culturelle et intellectuelle.

La création d’une association dénommée : le « Centre de la Culture Judéo-Marocaine »

Le Centre s’est doté d’une structure lui permettant d’une part de rallier autour de ses actions tous les professionnels et autres personnes intéressées par cette démarche au service du dialogue interculturel, et d’autre part de rassembler de nouveaux moyens d’actions.




Sera Présentée l'Association Neômaroc

L'association Neômaroc présidée par son fondateur George Asseraf est une association à but non lucratif, créée sous le statut de la loi de 1901. Elle vise à construire et renforcer des liens et des solidarités entre personnes d'origine et de croyances différentes (principalement catholiques, juives et musulmanes) qui ont en partage leur terre natale ainsi qu'avec tous ceux qui adhèrent aux mêmes valeurs.

Elle L'association poursuit le double objectif suivant :

- rassembler chaque année pendant quelques jours les différentes composantes communautaires qui, comme l'histoire du Maroc nous l'a montré, sont capables de vivre ensemble, dans des valeurs de respect, de solidarité et de tolérance. Ce rassemblement culminera avec l'organisation de la fête du "Moussem" en Ile de France (15 16 17 juin 2007).

- favoriser la réinsertion de jeunes en grandes difficultés (ayant ou non des attaches marocaines) en créant "un chantier école" autour de métiers de l'artisanat et de métiers artistiques en liaison avec la culture marocaine.

Cette initiative de George et de son équipe vise à renforcer les liens qui nous rapprochent, à approfondir et étendre les solidarités existantes, à favoriser les processus d'intégration, à mieux faire connaître la richesse et la diversité de notre patrimoine culturel et les valeurs d'hospitalité et de tolérance qui nous animent et qui caractérisent la vie au Maroc.

Le Moussem bénéficie de la haute bienveillance de sa Majesté Mohammed VI, et l’association bénéficie aussi d'un soutien très actif du Conseil Général de l’Essonne et de la plupart des communes concernées par l'organisation du Moussem en Ile de France ainsi que du soutien de nombreuses entreprises qui ont toutes salué le caractère exemplaire de notre initiative.

Une telle initiative contribue à la construction de liens sociaux entre générations et entre communautés, à la mise en exergue de valeurs fondamentales qui accompagnent et renforcent les processus d'intégration.

Respect, Tolérance, Solidarité, Inter culturalité

Aller vers l’autre, partager avec l’autre, construire ensemble et faire la fête ensemble

Voici les propos de notre ami George Asseraf, Président, qu’il faut encourager et auxquels il faut apporter notre contribution la plus sincère.

NeôMaroc Respect, Tolérance, Dialogue, Solidarité
181, Bld Daumesnil 75012 Paris Tél: 01 46 28 93 92
E-mail: neomaroc@aol.com ; contact@moussem.com
site web: www.moussem.com
George Asseraf Co-Président E-mail: segrog@aol.com GSM: + 33 6 84 56 08 78




Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 12 novembre 2007 : 03:20

Collection «Permanences du Judaïsme Marocain» - Paris
Direction: Arrik Delouya
Appartenant à l’Association »Permanences du Judaïsme Marocain »
C/O Docteur Sisso Henri 173, Avenue Jean Jaurès 75019 Paris



Cette Collection s’inscrit dans le prolongement des entretiens passés entre Arrik Delouya et quelques directeurs de Maisons d’Editions de France et à l’étranger,

L'origine des premiers juifs du Maroc encore obscure depuis 18 siècles fait du judaïsme d'Occident Musulman le peuple non – berbère le plus ancien vivant encore au Maghreb.

Ce Judaïsme puise dans la pensée Juive universelle des liens étroits mais il est aussi le produit du terreau marocain où il a vécu pendant ces 2 derniers millénaires. C’est ce qui donne à la mémoire séfarade sa contribution historique au patrimoine national marocain même si la démographie juive au Maroc est passée de 265 000 âmes de 1948 à 3 000 en 2005.

Malgré tout, un intérêt singulier est porté par les historiens marocains aux communautés juives marocaines.

Leur souci est de retrouver et d’exploiter plus avantageusement des sources bibliographiques (publications et manuscrits) marocaines, en arabe, en judéo - arabe et en hébreu.

La persistance de ce Judaïsme Marocain nous amène à nous pencher sur le passé, pour essayer de développer le présent et à s'interroger sur le futur, afin de tracer et préciser le portrait d'une communauté et de sa richesse historique.

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Cette collection itinérante dirigée par Arrik Delouya a pour but le sauvetage et le maintien de l’ensemble des héritages transmis du Judaïsme Marocain sous ses facettes multiples par des publications portant sur des sujets aussi divers que :

• Philosophie, vie religieuse, coutumes, codes religieux et prescriptions juridiques issues de Castille,
• Histoire et hagiographie
• Education, enseignement et linguistique
• Système culturel, art/poésie/musique,
• Folklore, habitat humain (études de vie de cette communauté dans son quartier, souvent le Mellah sous divers aspects),
• Rapports avec la communauté majoritaire et relations Judéo - musulmanes,
• Evolution sous le protectorat, rôle de l'AIU et de la France dans le processus d'occidentalisation de ces juifs…. immigration, intégration, absorption,
• Nouvelles questions identitaires et les problèmes transculturels inhérents à l’émigration, et la diversité du patrimoine culturel

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La Collection «Permanences du Judaïsme marocain» - Paris

* Fera connaître l’immense richesse du patrimoine juif marocain.
* Rendra accessible la lecture de thèses devenues ouvrages de référence.
* Ré - éditera les ouvrages de référence épuisés et qui sont les plus demandés.


Paris le 10 Juillet 2006
Arrik Delouya, sociologue chercheur

Collection de Livres:
10 Ouvrages en cours déjà programmés et validés !


1 - Arrik Delouya :
Troisième et Dernier tome de sa « Bibliographie Générale des Juifs du Maroc » et « analyse sociologique »


2. Arrik Delouya :
Mémoire vivante de la communauté juive de Marrakech
Recherche en cours sur la mémoire des Juifs de Marrakech. Donner la parole à ceux qui vivent encore dans cette communauté.


3 Asher Claude Knafo, d’Ashdod (Israël)
Son livre qui vient de paraître en hébreu en Israël pourra être traduit dans notre collection ; il a pris un nom définitif: "Le Poète le Taciturne et le Conteur". Préface écrite par Raphi Aharon"… Ce livre passionnant est un bateau de sauvetage littéraire qui va à la recherche des racines de la Foi et de la Culture du monde juif Nord-Africain, et qui extrait de ce monde, en voie de disparition; les perles culturelles représentant chacune, les valeurs du judaïsme." Il est paru en hébreu le 23 Juillet 2006


4 Haïm Melca de Beer Shava en Israël nous présentera son ouvrage : « Mogador telle qu’en elle-même »
1° Partie : Le site Mogador de Haim Melca avec ses illustrations
2° Partie : Le quotidien des 32 synagogues de Mogador


5 David Elmoznino d’Eilat Israël
Palais et Jardins en hébreu: Armonot Ve Boustanim
"Palais et Jardins”, (en hébreu: “Armonot Ve Boustanim”), est un recueil de récits consacré au Maroc, aux juifs du Maroc, à la culture et à la tradition partagées, issu de la main de David Elmoznino, né à Essaouira-Mogador en 1944, qui a émigré vers Israël à l'âge de 10 ans, et qui réside actuellement à Eilat, au bord de la mer rouge. Ouvrage à traduire.


6 David Bensoussan de Montréal
«l’Histoire des Juifs du Maroc».


7 Nissim Sibony de LA aux USA. Ouvrage sur « les jeux et jouets des enfants juifs du Maroc » de 80 pages avec 12 planches d’illustrations suivi de : « Ma Minou Party : A la recherche de la célébration de la Mimouna par une famille juive marocaine transculturée à LA aux USA »

8 Richard Ayoun Paris
Il propose à l’association de présenter un ouvrage sur son sujet de prédilection :
« Tétouan : Les Juifs du dedans et du dehors »


9 - Richard Ayoun Paris
»Immigration des Juifs d’Afrique du Nord en Israël ». Recherche en cours sur la base d’archives, complément et compilation aux Archives du roi de Rabat et à la Bibliothèque Générale de Rabat


10 - Paul Dahan Bruxelles Belgique
Un coffret avec 4 à 5 livres reprenant les grands thèmes comme:
a. Les objets de culte, objets du cycle de la vie et cycle de l'année, bijoux et costumes etc ….. (Environ 800 pièces)
b. Les tableaux, dessins, gravures, lithographies etc… (Environ 270 pièces)
c. Les livres, manuscrits et documents divers.(environ 5.000 images réparties comme suit:3.000 livres /Maroc + 600 manuscrits (dont de nombreux enluminés) + 400 livres en hébreu sur le judaisme marocain (imprimés pour la plupart au Maroc) + 1.000 feuilles volantes (imprimées au Maroc) et de nombreux documents en toutes langues sur le judaisme marocain.
d. La photographie et cartes postales. (Environ 1.500 images)
Il faut savoir que toute cette collection possède déjà tous les textes donnant les informations (données sur l'objet, mensurations, bibliographies etc..) de chacune des pièces avec les photos en haute définition. Il suffit de trouver de l'argent pour pouvoir mettre tout cela en livres et donner ainsi un outil relativement complet de ce que notre culture à pu produire.





Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 12 novembre 2007 : 03:25

Thème de la rencontre: Le CREA

Arrik Delouya et Richard Ayoun
Résumé de la Réunion
du Vendredi 7 Juillet 2006 11H00 - 12H30 au domicile d’Arrik


CREA du Judaïsme Marocain et de son sauvetage / Centre de recherches sur les Etudes Appliquées au judaïsme Marocain, Initié par l’association française « Permanences du Judaïsme Marocain » dans le but de mieux réussir les colloques en cours, les publications scientifiques, l’encadrement des doctorants…

Création du Centre de recherches et éléments de budgets.
CREA du Judaïsme Marocain et de son sauvetage / Centre de recherches sur les Etudes Appliquées au judaïsme Marocain, Initié par l’association et ses membres dont notamment Arrik Delouya, Richard Ayoun, Claudine Attias-Donfut, Jacky Kadoch.

La Direction de ce Centre de recherches est confiée à l’association « Permanences du Judaïsme Marocain » ; Elle est donc basée à Paris. Arrik Delouya en assurera la coordination et la direction avec le concours de Richard Ayoun qui a déjà accepté à ses cours de doctorat à l’INLCO l’étudiant marocain Hassan Majid. Ils seront aidés par Ephraim Riveline qui apportera le tutorat souhaité et souhaitable de son université où il exerce la fonction de responsable de la discipline des Etudes Juives et Hébraïques au sein de l’Université de Paris 8.

Il est enfin responsable de l’Equipe d’Accueil (EA 2303) doctoral & Equipe (Unité) de recherche. Son aide logistique et son concours seront également apportés.

Les chercheurs inventoriés par l’association dans plusieurs pays y contribueront par leurs recherches en adéquation avec le judaïsme marocain.

La première recherche concerne les 240 âmes juives (83 familles) qui vivent encore à Marrakech. Cette recherche semi – directive avec magnéto et papier crayon sur la base d’un questionnaire pré-établi sera menée par un membre de l’association de Paris et secondé par des étudiants parisiens qui en feront le voyage et qui travailleront en binôme avec des étudiants d’un bon niveau de l’Université de Marrakech. Un ouvrage sera diffusé à al suite de cette recherche empirique sur la « mémoire » de la population juive du Maroc.

L’introduction du livre est confiée à Richard Ayoun, il sera demandé à Arrik Delouya de rédiger la préface. Environ 6 mois de travail sont à prévoir pour une 10 de personnes (des deux pays) à raison de 1 500 €uros par mois x 10 = 15 000 €uros (déplacements inclus) + 4 000 €uros pour les frais inhérents à la recherche + 6 000 €uros pour l’Edition = Total 25 000 €uros + 15 % en appui logiqtique = 28 750 €uros, Total Arrondi 30 000 €uros pour rendre possible cette recherche - enquête vivante !

Des antennes sont à prévoir (en cours de création (au Maroc avec Mohammed Kenbib Abdelmajid, Hassan Majid, aux USA, au Canada, en Israël et en Australie).

Les subventions pour assurer le fonctionnement seront demandées aux organismes de tutelle, aux ministères et aux fondations étrangères.
Notre Centre dirigera les travaux des étudiants marocains issus de différentes universités en collaboration avec le Master 1 et Master 2 (Ex DEA) et Doctorat. Ils nous soumettront leurs projets après inscription à l’Inlco ou à Paris 8 chez nos amis, ils seront aussitôt dirigés vers les travaux d’archives en socio, ethno, histoire, lettres, relations judéo - musulmanes, linguistiques…

Les profs Kenbib et ElCohen seront nos coordinateurs sur place au Maroc pour les directions de recherches et les soutenances au Maroc et en France.
Pour reprendre la sempiternelle question de Abdelmajid ElCohen « Pourquoi les Juifs sont-ils partis du Maroc » ? Nous répondrons par une recherche à partir des archives de Jérusalem de l’Agence Juive pour éviter les polémiques d’ordre politique. Nous nous rapprocher de la question par notre « mémoire » en y répondant par des affirmations d’ordre religieux. Ne prie-t-on pas chaque jour pour Jerusalem ? Pour cette réponse messianique ? Le messie n’est –il pas en train d’arriver pour les Juifs du Maroc ?

Les programmes de recherches seront étudiées par une commission scientifique adaptée, la collection de livres (itinérante) sera le pilier de cette structure avec l’aide de quelques maisons d’éditions déjà approchées (Geuthner, Ellipses…), enfin des colloques seront organisés ainsi que des journées d’études d’un pays à l’autre chaque année.

Aide-Mémoire établi par Arrik Delouya et revu
par Ephraïm Riveline

Rencontre entre Arrik Delouya et Ephraïm Riveline
Sofitel Paris XII° Bercy Village. Lundi 10 Juillet 2006 de 10H30 à 12H00

Accord de collaboration et tutorat apporté à notre association par le Prof et Directeur Ephraim Riveline de l'Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis Mention: Etudes juives et hébraïques,

E. Riveline est directeur à Paris 8
Il est également
• Habilité(e) à diriger des recherches
• Professeur des universités (PR) -
• UFR 5 : Langues, Littératures et Civilisations Etrangères / Langues Etrangères
• Appliquées
Discipline: Langues et littératures arabes, chinoises, japonaises, hébraïques
Etudes Juives et Hébraïques

Il est enfin responsable de l’Equipe d’accueil doctoral & Equipe (Unité) de recherche EA 2303
Adresse: Universite Paris 8 2 rue de la Liberté 93526 Saint-Denis Cedex 2 rue de la Liberté 93526 Saint-Denis Cedex

Deux autres DEA sont rattachés:

E. Riveline et A. Delouya sont amis. Epharaïm a suivi les itinéraires de l’assocation «Permanences du Judaïsme Marocain ». Il y trouve une identification.

Ephraïm a donné son aval, lui-même étant responsable de la discipline des Etudes Juives et Hébraïques au sein de l’Université de Paris 8. Il est enfin responsable de l’Equipe d’Accueil (EA 2303) doctoral & Equipe (Unité) de recherche. Son aide logistique et son concours seront également apportés.
Arrik a souhaité le rencontrer pour lui demander le tutorat de son université au sujet du CREA du Judaïsme Marocain et de son sauvetage / Centre de recherches sur les Etudes Appliquées au judaïsme Marocain, Initié par l’association française « Permanences du Judaïsme Marocain » dans le but de mieux réussir les colloques en cours, les publications scientifiques, l’encadrement des doctorants…
Ephraïm encadre des Masters avec mention « Etudes Juives & hébraïques » dont un 2° Master en Sciences Humaines et Sociales et des doctorats. Quelques uns de ces anciens étudiants, nommés enseignants d'hébreu dans les Universités d'Agadir, Fès, Meknès, Oujda, Rabat, le Caire, Kenitra, Beni Mellal, Jérusalem, Tel-Aviv, Los Angeles, continuent à collaborer, au sein des établissements de leur pays d'origine, aux activités de l'équipe.

Ephraïm enverra à Arrik une convention qui servira de soutien à l’association pour toutes actions qui pourront servir aux programmes de recherches enclenchés au Maroc et aux USA.

Richard Ayoun qui travaille par ailleurs à Paris 8 au sein de l’Unité d’E. Riveline est également preneur de ce type de coopération.

Cette nouvelle et heureuse alliance cautionnera les journées d’Etudes, les Séminaires, les Colloques, les Publications, l’encadrement d’Etudiants en Masters et Doctorats et de la création du Centre de Recherches en cours. E. Riveline, Richard Ayoun et A. Delouya ont déjà collaboré à M. Kenbib rencontré à Marrakech. Cette amitié et les relations professionnelles qui en découleront seront tissées de façon plus intense. Le Prof. El Cohen sera également de la partie comme cela a été envisagé à Marrakech le 15 Juin dernier.

On trouvera de la littérature sur le département d’E. Riveline à Paris 8 dans les sites suivants :

[www.google.fr]

[www.google.fr]

[dr.education.fr:8080]


Accords passés avec des institutions européennes et internationales :

1. Institut Européen d’Etudes Juives Elie Wiesel
2. Institute for Research of the Jewish Press & Communications – Tel-Aviv University
3. Accords Erasmus/Socrates
4. EPHE 4e ET 5e section
5. Université de Lille 3
6. Institut Européen d’Etudes Juives Elie Wiesel
7. L’Institute of Research of Jewish Press - Université de Tel-Aviv (Israël) : Echange d’enseignants et de chercheurs, publications communes. (la revue KESHER).
8. Univrsity of Central Florida (USA) – Judaic Studies program : échange d’enseignants – chercheurs et publications communes dans le domaine de la Haskala (Lumières juives).
9. Institut Nationale d’Histoire juive (ZIH) de Varsovie.
10. Projet de la Genizah du Caire avec l'A.I.U. et le Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme L'Institut de Recherche et d'Histoire des textes, Section Hébraïque (CNRS)
11. Union Hébraïque Mondiale-Jérusalem: comité scientifique : Co organisation d’une Conférence Internationale annuelle, recherche commune (la revue REEH) et coéditions (avec les éditions Suger)

12. Le Centre de Recherches sur les Etudes Appliquées au Judaïsme Marocain / CREA, initié par les chercheurs de l’association française «Permanences du Judaïsme Marocain » dans le but majeur concerne le sauvetage du patrimoine de ce judaïsme en réalisant colloques, publications scientifiques, encadrement des doctorants…


Autres Collaborations nationales et internationales :

Le Centre de Recherche sur le Judaïsme Marocain (CRJM) Responsable : M. Abitbol
Institut Ben-Zvi l’Université Hébraïque dé Jérusalem
Université de Bar-Ilan, Haïfa, Tel-Aviv, Ben Gurion (Israël)
Université de Californie Irvine (UCI) (USA)
Université Mohamed 1er d'Oujda (Maroc)
Univrsity College (London) UCL
Association Internationale des Etudes et des Recherches sur l'Information et la Communication : section histoire




Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 12 novembre 2007 : 03:38

Arrik DELOUYA
Sociologue

A présenté sa dernière recherche
Les Juifs du Maroc Bibliographie Générale:
Résumés-Annotations-Recensions

Arrik Delouya s’est efforcé de recenser les travaux publiés sur tous les aspects de l’histoire des Juifs du Maroc et de la vie de leurs communautés depuis les Toshabbim au II° siècle jusqu’à notre époque. Cet ouvrage ne prétend pas être exhaustif. Il reste à retrouver et recenser d’autres textes en hébreu, en arabe, en allemand et en espagnol. Toutefois cette bibliographie est considérable. Elaborée pendant vingt-cinq ans, cette somme a bénéficié de la précieuse contribution des spécialistes marocains, juifs et arabes, et de celle de bibliothèques du monde entier.

Arrik Delouya est sociologue. Il a été chercheur-associé au CNRS (groupe de sociologie des religions, équipe judaïsmes et judaïcités contemporaines). Auteur d’une dizaine ouvrages et de nombreux articles, il s’est plus particulièrement intéressé au sauvetage du patrimoine judaïque marocain.

La présente Bibliographie sur les Juifs du Maroc inaugure une collection destinée à faire connaître les richesses d’un patrimoine culturel sous ses multiples aspects.
Collection Une production du
Héritages du Judaïsme Marocain Conseil des Communautés Israélites du Maroc Israélites du Maroc


Cette bibliographie est fort riche, puisque les publications qu’elle rassemble portent sur des sujets aussi divers que les coutumes et les codes religieux, les prescriptions juridiques issues de Castille, les relations Judéo - musulmanes, les nouvelles questions identitaires et les problèmes transculturels inhérents à l’émigration, la diversité du patrimoine culturel.

Elle recense 3000 textes publiés en plusieurs langues : français, anglais, espagnol, allemand, mais aussi en hébreu & en arabe depuis 5 siècles .

L’originalité de ce travail consiste dans l’utilisation, au Maroc même, des sources en langue arabe, par une centaine d’étudiants locaux au Maroc et 200 autres marocains en doctorat à Paris VIII et INLCO et leurs directeurs de thèses respectifs. Ces étudiants ont bénéficié d’une bourse du Centre de Recherche sur les Juifs du Maroc (C.R.J.M.). Des universitaires marocains ont constitué par ailleurs des équipes de recherche, subventionnées également par ce Centre, dans des régions habitées autrefois par des communautés juives.

Les publications citées sont classées par thèmes, afin de faciliter le travail de recherche bibliographique. Des résumés, annotations et recensions sont quelquefois ajoutés pour orienter les lecteurs.

Cette bibliographie sera particulièrement utile, nous n’en doutons pas, aux chercheurs qui partent dans le monde, travaillent sur les Juifs du Maroc, ainsi qu’à tous ceux qui s’intéressent aux communautés juives marocaines. Cet ouvrage traduit aussi notre volonté de conforter les acquis des recherches et de les diffuser au sein de la nation marocaine et des communautés juives et musulmanes afin de contribuer à leur connaissance réciproque.

L’ouvrage recense des lieux de consultation des publications et en fournit les coordonnées pour établir des contacts entre les chercheurs et les institutions. Il est d’ailleurs prévu d’installer au Maroc une banque de données informatisée qui renfermera les données contenues dans cet ouvrage et qui pourra être consultée à distance au Maroc et hors du Maroc. Un site Internet, consacré au patrimoine juif marocain, sera également ouvert.

Outre le travail considérable réalisé par Arrik Delouya, l ‘élaboration de cette bibliographie a bénéficié de la précieuse contribution des chercheurs et spécialistes marocains, et de celle de bibliothèques municipales et universitaires, de centres de recherches et de personnes appartenant aux communautés juives d’origine marocaine d’Espagne, de France, d’Israël, des Etats-Unis d’Amérique, du Canada et du Venezuela et du Maroc.


PRÉFACE

En décembre 1978, était publiée par Arrik Delouya une bibliographie sélective et annotée des publications sur les Juifs du Maroc, en même temps que le Colloque international sur la communauté juive marocaine – vie culturelle, histoire sociale et évolution, organisé à Paris par l’association « Identité et Dialogue » et le Conseil des Communautés Israélites du Maroc.

Le présent ouvrage en est le prolongement logique, naturellement confié au même auteur, qui s’est efforcé de recenser les nombreux travaux publiés sur les divers aspects de l’histoire des Juifs du Maroc et de la vie de leurs communautés. En plus de vingt ans, l’abondance et la variété de ces publications sont frappantes, de même qu’est patent l’intérêt des spécialistes en sciences sociales et humaines pour cette composante de la population et de la nation marocaines, depuis la préhistoire jusqu’à notre époque.

Il est important de signaler à cet égard l’intérêt singulier porté par les historiens marocains, soucieux de réécrire l’histoire du Maroc, aux communautés juives marocaines. Au sein des Facultés des lettres et sciences humaines des Universités Mohammed V de Rabat, Fès-Saïs, Agadir et d’autres villes du Royaume, quelques dizaines de chercheurs ont consacré leurs travaux et préparent actuellement des thèses de doctorat sur les Juifs du Maroc, avec le souci de retrouver et de mieux exploiter des sources bibliographiques (publiées et manuscrites) marocaines, en arabe, en judéo-arabe et en hébreu. Dans quelques années, la moisson de travaux originaux, enracinés dans ces sources marocaines, sera riche et fera sans doute évoluer le regard et les opinions portés sur les communautés juives marocaines, généralement fondées sur des publications d’auteurs non marocains. Ces travaux seront alors recensés dans ce qui sera la mise à jour périodique du présent ouvrage.

Cette bibliographie est fort riche, puisque les publications qu’elle rassemble portent sur des sujets aussi divers que les coutumes et les codes religieux, les prescriptions juridiques issues de Castille, les relations Judéo - musulmanes, les nouvelles questions identitaires et les problèmes transculturels inhérents à l’émigration, la diversité du patrimoine culturel.

Cet ouvrage n’est cependant pas le premier du genre et, en dépit de la somme de recherches nécessaires à son élaboration et des données qu’il communique, il ne prétend pas être exhaustif. Il reste en effet à retrouver et à recenser de nombreux textes en hébreu, en arabe ou en espagnol ; ce sera le programme de la prochaine étape. Toutefois, cette bibliographie sera particulièrement utile, nous n’en doutons pas, aux chercheurs qui partent dans le monde, travaillent sur les Juifs du Maroc, ainsi qu’à tous ceux qui s’intéressent aux communautés juives marocaines. Cet ouvrage traduit aussi notre volonté de conforter les acquis des recherches et de les diffuser au sein de la nation marocaine et des communautés juives et musulmanes afin de contribuer à leur connaissance réciproque.

L’ouvrage recense des lieux de consultation des publications et en fournit les coordonnées pour établir des contacts entre les chercheurs et les institutions. Il est d’ailleurs prévu d’installer au Maroc une banque de données informatisée qui renfermera les données contenues dans cet ouvrage et qui pourra être consultée à distance au Maroc et hors du Maroc. Un site Internet, consacré au patrimoine juif marocain, sera également ouvert.

Outre le travail considérable réalisé par Arrik Delouya, l ‘élaboration de cette bibliographie a bénéficié de la précieuse contribution des chercheurs et spécialistes marocains, et de celle de bibliothèques municipales et universitaires, de centres de recherches et de personnes appartenant aux communautés juives d’origine marocaine d’Espagne, de France, d’Israël, des Etats-Unis d’Amérique, du Canada et du Vénézuela et du Maroc.

Nous exprimons notre vive reconnaissance à M. Robert Attal et à son Institut Yad Itzhak Ben-Zvi, aux responsables de la Bibliothèque du Congrès à Washington et de sa section hébraïque, ainsi qu’à M. Abdou Filali-Ansary, qui dirige la Fondation du Roi Abdul-Aziz Al Saoud pour les études islamiques et les sciences humaines à Casablanca.

En soutenant la réalisation de cet ouvrage bibliographique, le Conseil des Communautés Israélites du Maroc poursuit une série d’activités relatives à une meilleure connaissance de l’histoire et de la vie des Juifs du Maroc. C’est ainsi qu’a été publiée et largement diffusée une brochure illustrée sur la communauté juive marocaine ; qu’un CD-Rom a été élaboré sur l’histoire de cette communauté par une équipe de chercheurs et de techniciens à Montréal ; qu’une cassette vidéo et un disque compact ont permis de faire connaître quelques facettes du patrimoine musical juif marocain. Enfin, le Musée du judaïsme marocain de Casablanca apportera une contribution déterminante à la connaissance des communautés juives.

Serge Berdugo Albert Sasson
Secrétaire général du Conseil des Ancien sous-Directeur Général
Communautés Israëlites du Maroc de l’UNESCO
Président du Bureau Identité & Dialogue




Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 12 novembre 2007 : 03:43

Livre et conférence

Le but de cette longue recherche bibliographique sur les Juifs du Maroc était de recenser les nombreux travaux publiés sur les divers aspects de l’histoire de ces Juifs et de la vie de leurs communautés.

En plus de vingt ans, l’abondance et la variété de ces publications sont frappantes, de même qu’est patent l’intérêt des spécialistes en sciences sociales et humaines pour cette composante de la population et de la nation marocaines, depuis la préhistoire jusqu’à notre époque. En effet, plus de 2 colloques par an se sont avec d’importantes communications et publications. A titre d’exemple, plus de 700 nouveaux titres supplémentaires de livres, de thèses de doctorats et d’articles scientifiques ont été recensées depuis les années 1978.

Cette bibliographie recense environ 3000 textes publiés en plusieurs langues : français, anglais, espagnol, allemand, mais aussi en hébreu, en arabe et même en sanscrit c’est-à-dire à l’état naturel. Mais il reste encore environ un millier de thèses de doctorats, articles scientifiques et manuscrits en hébreu en Israël, et environ un autre demi - millier de titres en espagnol et en allemand. Voilà la dernière tâche qui nous attend pour les prochaines années à venir.

Mais Il est important de signaler à cet égard l’intérêt singulier porté par les historiens marocains, soucieux de ré - écrire l’histoire du Maroc, aux communautés juives marocaines. Au sein des Facultés des lettres et sciences humaines des Universités Mohammed V de Rabat, Fès - Saïs, Agadir et d’autres villes du Royaume, quelques dizaines de chercheurs ont consacré leurs travaux et préparent actuellement des thèses de doctorat sur les Juifs du Maroc, avec le souci de retrouver et de mieux exploiter des sources bibliographiques (publiées et manuscrites) marocaines, en arabe, en judéo - arabe et en hébreu.

L’originalité de ce travail consiste dans l’utilisation, au Maroc même, des sources en langue arabe, par une vingtaine d’étudiants en doctorat et leurs directeurs de thèses respectifs. Ces étudiants ont bénéficié d’une bourse du Centre de Recherche sur les Juifs du Maroc (CRJM.). Des universitaires marocains ont constitué par ailleurs des équipes de recherche, subventionnées également par ce Centre, dans des régions habitées autrefois par des communautés juives.

Cet inventaire s’adresse aux chercheurs, étudiants, enseignants, mais aussi à tous ceux qui s’intéressent à l’histoire bimillénaire des Juifs du Maroc
Toutefois, cette bibliographie sera particulièrement utile, nous n’en doutons pas, aux chercheurs qui partent dans le monde, travaillent sur les Juifs du Maroc, ainsi qu’à tous ceux qui s’intéressent aux communautés juives marocaines.

Dans quelques années, la moisson de travaux originaux, enracinés dans ces sources marocaines, sera riche et fera sans doute évoluer le regard et les opinions portés sur les communautés juives marocaines, généralement fondées sur des publications d’auteurs non marocains. Ces travaux seront alors recensés dans ce qui sera la mise à jour périodique du présent ouvrage.

Cette bibliographie est fort riche, puisque des sujets aussi divers que les coutumes et les codes religieux, les prescriptions juridiques issues de Castille, les relations judéo - musulmanes, les nouvelles questions identitaires et les problèmes transculturels inhérents à l’émigration, la diversité du patrimoine culturel … sont traités et rappelés tour à tour.

Voilà pourquoi cet ouvrage traduit aussi une volonté de conforter les acquis des recherches et de les diffuser au sein de la nation marocaine et des communautés juives et musulmanes afin de contribuer à leur connaissance réciproque.

L ‘élaboration de cette bibliographie a bénéficié de la précieuse contribution de chercheurs et de spécialistes marocains, et de celle de bibliothèques municipales et universitaires, de centres de recherches et de personnes appartenant aux Communautés Juives d’origine marocaine d’Espagne, de France, d’Israël, des Etats-Unis d’Amérique, du Canada et du Venezuela et du Maroc.

L’ouvrage recense des lieux de consultation des publications et en fournit les coordonnées pour établir des contacts entre les chercheurs et les institutions (des bibliothèques nationales, universitaires et municipales et celles de personnes auxquelles nous avons rendu visite au Maroc, en Israël, au Canada, aux Etats-Unis, au Venezuela, en Espagne et en France) Il est d’ailleurs prévu d’installer une banque de données informatisée qui rassemblera les données contenues dans cet ouvrage et qui pourra être consultée à distance.

Les publications citées sont classées par thèmes, afin de faciliter le travail de recherche bibliographique. Des résumés, annotations et recensions sont quelquefois ajoutés pour orienter les lecteurs :
Science Religieuse - Philosophie - Hagiographie - Histoire - Droit - Ethnologie - Sociologie - Organisation Sociale - Stratification - Groupes Ethniques - Éducation - Enseignement - Système Culturel - Art/Poésie - Folklore - Démographie - Habitat Humain - Structure Économique - Document - Linguistique - Immigration - Intégration - Absorption. Cela concerne les études de vie de cette communauté dans son quartier, souvent le Mellah sous divers aspects : antécédents, vie économique, rapports avec les musulmans, vie religieuse et Rabbinat, enseignement, fêtes et cérémonies, légendes et superstitions, justice et tribunaux Rabbiniques, évolution sous le Protectorat, rôle de l'AIU et de la France dans le processus d'occidentalisation de ces juifs. Remarques préliminaires : La société Juive Marocaine était essentiellement une société religieuse ; sa créativité intellectuelle a trouvé en grande partie son expression dans les sciences rabbiniques. L'éducation rabbinique est donc un aspect essentiel de la culture Juive au Maroc.

Les yeshivot au Maroc étaient beaucoup moins formelles que les yeshivoth de l'Europe de l'Est. Ces yeshivot se développaient localement autour de personnalités connues pour leur réputation en tant que grands savants et leaders spirituels. Ainsi, à Meknès, plusieurs grands rabbins avaient attiré autour d'eux bon nombre d'étudiants illustres. L'éducation Juive au Maroc suivait, dans ses grandes lignes, le programme idéal tracé par toutes les autorités Sépharades du Moyen - âge. Elle commençait par la Bible, au niveau du Talmud Torah, et finissait par l'étude approfondie du Talmud, de la Halakha et des commentaires bibliques. Ainsi, l'étudiant Juif commençait, au Maroc, l'étude de la Mishna, de la Guémara, avant d'arriver à la Yeshiva.

L'étudiant rabbinique au Maroc avait un comportement pragmatique ; en même temps qu'il approfondissait ses connaissances rabbiniques, il se préparait à une carrière de dayan (rabbin-juge), Chohet (sacrificateur), mohel (rabbin-circonseur), sofer (notaire) etc.

La transcription en caractères latins, adoptée par les différents auteurs ou éditeurs pour les titres en hébreu et en arabe a présenté quelques difficultés. C’est pourquoi nous avons respecté strictement leur transcription afin de faciliter la recherche.

La première des tâches fixée était de publier ce premier ouvrage ; ma propre réflexion me conduit à envisager de lancer une collection destinée à mettre en valeur et à faire connaître le patrimoine culturel du judaïsme marocain, sous ses multiples aspects – religion, art, éducation, société, savoir. J’ai alors été conduit à envisager de m’ atteler à deux autres tâches : faciliter la lecture de thèses en les transformant en livres de collection, traduire ce patrimoine en différentes langues afin d’en assurer la plus large diffusion possible.

Il y a eu le premier ouvrage rédigé en 1489 et trouvé au Portugal concernant ce patrimoine est celui – d’ : ABUDARHAM : Téfilot (Liturgie) .

Lisbonne, Archives secrètes LC/WDC: Library of Congress. African & Middle Eastern Division.Thomas Jefferson Building, 20540-4722 Washington DC.,

sur les Juifs du Maroc écrit par un Juif Sépharade. Cet ouvrage a été offert par un mécène Juif à la Library of Congress.
Puis, vers les années 1970, plus de 30 colloques ont été réalisés sur cette communauté.

Enfin, et jusqu’à la découverte surprenante qui a été celle des manuscrits écrits en langue arabe sur les Juifs au Maroc, utilisés par des doctorants et étudiants marocains dans les universités marocaines et à Paris 8 chez le Prof. Ephraïm Riveline et à l’INLCO chez le Prof. Joseph Tedghi lui-même auteur de Ha-Sefer ve-hadfus ha- 'ivri be-Fès (Le Livre et l'Imprimerie Hébraïques à Fès). En hébreu. Jérusalem, Institut Ben-Zvi pour la Recherche sur les Communautés juives d'Orient,1994 (Tachnad ), 208 p. Également disponible à la bibliothèque de l'inlco.




Compte Rendu de la Bibliographie Générale
In. : la Revue Sens, N° 12, Décembre 2002, p. 637.

LES JUIFS DU MAROC Bibliographie générale, résumés, annotations,
Recensions par Arrik DELOUYA Ed. Geuthner, Paris 2001, 647 p.

Poursuivant un travail commencé dans les années 70 (cf. Sens, 1980 n°1/2, p.40), Arrik Delouya s’est efforcé, dans ce nouvel ouvrage, de recenser les travaux publiés sur tous les aspects de l’histoire des Juifs du Maroc et de la vie de leurs communautés, depuis les Toshabbim au IIème siècle jusqu’à notre époque. Ce livre n’est pas le premier du genre et, en dépit de la somme de recherches nécessaires à son élaboration et des données qu’il communique, il ne prétend pas être exhaustif. Il reste en effet à retrouver et à recenser de nombreux textes en hébreu, en arabe ou en espagnol ; ce sera le programme de la prochaine étape.

L’originalité de ce travail consiste dans l’utilisation, au Maroc même, des sources en langue arabe, par une vingtaine d’étudiants en doctorat et leurs directeurs de thèses respectifs. Ces étudiants ont bénéficié d’une bourse du Centre de Recherche sur les Juifs du Maroc (C.R.J.M.). Des universitaires marocains ont constitué par ailleurs des équipes de recherche, subventionnées également par ce Centre, dans des régions habitées autrefois par des communautés juives. On trouvera, dans la partie consacrée aux « lieux de consultation des ouvrages et articles », les adresses des bibliothèques nationales, universitaires et municipales et celles de personnes auxquelles l’auteur a rendu visite au Maroc, en Israël, au Canada, aux États-Unis, au Venezuela, en Espagne et en France ;

ainsi sont mis à la disposition des lecteurs les divers moyens de communication et de lecture possibles, dont Internet, avec les lieux où l’on peut consulter les ouvrages. Les références citées sont classées par ordre alphabétique d’auteur, afin de faciliter le travail de recherche bibliographique. Des résumés, annotations et recensions sont quelquefois ajoutés pour orienter les lecteurs. La transcription en caractères latins, adoptée par les différents auteurs ou éditeurs pour les titres en hébreu et en arabe, a présenté quelques difficultés. C’est pourquoi l’auteur a respecté strictement leur transcription afin de faciliter la recherche.

Cette bibliographie sera particulièrement utile aux chercheurs qui partout dans le monde, travaillent sur les Juifs du Maroc, ainsi qu’à tous ceux qui s’intéressent aux communautés juives marocaines.

Richard AYOUN
Professeur Paris



La Voix Sépharade
Une publication de la Communauté Sépharade du Québec
Patrimoine, quand tu nous tiens!
David Bensoussan
Dec 2002 P 43

Nombreux sont les ouvrages qui se penchent sur le passé des Juifs en Afrique du Nord. Des travaux scientifiques et littéraires continuent d'enrichir les multiples facettes de l'identité juive marocaine qui a connu tant de mutations au cours du dernier siècle.

Arrik Delouya nous propose une bibliographie magistrale sur le judaïsme marocain (Arrik Delouya - Les Juifs du Maroc - Bibliographie générale - Éditions Les Genthner genthner@genthner.com). Plus de 3 000 ouvrages, articles, manuscrits, essais et colloques y sont recensés. Chacun des titres est présenté avec des références précises, des résumés, des annotations, et des recensions. Ces références constituent les outils de recherche de choix à tous ceux qui sont intéressés par le patrimoine du judaïsme marocain.

Des collaborateurs émérites et des institutions de plusieurs pays, (Maroc, Israël, Canada, États-Unis, Espagne, Venezuela, France) ont uni leurs efforts pour offrir aux chercheurs et aux institutions de recherche une base de données essentielle à leur travail dans les domaines de l'éducation, de la religion, de la société, de l'ethnologie, de l'anthropologie et des arts.

Ce travail colossal dirigé par Arrik Delouya a été produit par le Conseil des Communautés israélites du Maroc.







Introduction d’Arrik Delouya

Cet ouvrage se situe dans le prolongement du Tome 1 du Nouvel Inventaire Bibliographique des Travaux sur les Juifs du Maroc, édité en Décembre 1978 (éditeurs : Arrik Delouya et « Identité et Dialogue »). Présenté lors du Colloque international sur « La communauté juive marocaine : vie culturelle, histoire sociale et évolution », ce premier travail recensait environ 1200 titres d’ouvrages et articles sur le judaïsme marocain.

La présente bibliographie recense 3000 textes publiés en plusieurs langues : français, anglais, espagnol, allemand, mais aussi en hébreu, en arabe et même en sanscrit. Tout en visant à être exhaustif, nous sommes conscient que des oublis ont pu être commis et prions les auteurs de bien vouloir nous les signaler ; ils seront mentionnés, sur leur demande, sur le site Internet qui est en préparation et permettra bientôt une large diffusion de cette bibliographie. De plus, une mise à jour sera réalisée une fois tous les deux ans.

Le présent inventaire s’adresse aux étudiants, enseignants, chercheurs, mais aussi à tous ceux qui s’intéressent à l’histoire bimillénaire des Juifs du Maroc.

L’originalité de ce travail consiste dans l’utilisation, au Maroc même, des sources en langue arabe, par une vingtaine d’étudiants en doctorat et leurs directeurs de thèses respectifs. Ces étudiants ont bénéficié d’une bourse du Centre de Recherche sur les Juifs du Maroc (C.R.J.M.). Des universitaires marocains ont constitué par ailleurs des équipes de recherche, subventionnées également par ce Centre, dans des régions habitées autrefois par des communautés juives.

On trouvera, dans la partie consacrée aux « lieux de consultation des ouvrages et articles », les adresses des bibliothèques nationales, universitaires et municipales et celles de personnes auxquelles nous avons rendu visite au Maroc, en Israël, au Canada, aux Etats-Unis, au Venezuela, en Espagne et en France ; ainsi sont mis à la disposition des lecteurs les divers moyens de communication possibles, dont Internet, avec les lieux où l’on peut consulter les ouvrages.

Les publications citées sont classées par thèmes, afin de faciliter le travail de recherche bibliographique. Des résumés, annotations et recensions sont quelquefois ajoutés pour orienter les lecteurs.

La transcription en caractères latins, adoptée par les différents auteurs ou éditeurs pour les titres en hébreu et en arabe a présenté quelques difficultés. C’est pourquoi nous avons respecté strictement leur transcription afin de faciliter la recherche.

Enfin, ce travail est le résultat de la rencontre entre trois personnes qui ont à cœur la sauvegarde du patrimoine des Juifs du Maroc : Albert Sasson, Président d’Identité et Dialogue et ancien Sous-Directeur général à l’Unesco, Serge Berdugo, ancien Ministre du Tourisme du gouvernement marocain, Secrétaire général du Conseil des Communautés Israélites du Maroc depuis treize ans, qui a initié la réalisation de cette bibliographie ; et moi-même.

La première des tâches que nous nous sommes fixée était de publier ce premier ouvrage ; ma propre réflexion me conduit à envisager de lancer une collection destinée à mettre en valeur et à faire connaître le patrimoine culturel du judaïsme marocain, sous ses multiples aspects – religion, art, éducation, société, savoir. Nous avons alors été conduits à envisager de nous atteler à deux autres tâches : faciliter la lecture de thèses en les transformant en livres de collection, traduire ce patrimoine en différentes langues afin d’en assurer la plus large diffusion possible.

A terme, nous formons également le projet de diffuser les résultats de recherches menées sur les synagogues et cimetières juifs marocains.




Conférence Paris 8
Université de Paris 8 Département d’Hébreu
15 Rue Catulienne 93200 St-Denis Métro : Saint-Denis Basilique Hotel de Ville
Salle 113 du Prof. Malika Duplessis


Conférence d’ Arrik DELOUYA
Sociologue
qui a présenté son ouvrage
Les Juifs du Maroc Bibliographie Générale
Résumés Annotations Recensions
Editions Librairie Orientaliste Paul Geuthner


en l’honneur de S.E. Mr. Hassan Abouyoub
Ambassadeur du Maroc
en présence de Mr. Abbes Kadiri, Ministre chef de mission - adjoint
et de Mr. Mohammed Farahat, Conseiller Culturel


le Mardi 28 Janvier 2003 de 11h30 à 13h00 dans la Salle 113
du Prof. Malika Alaoui-Hakim

L’auteur a signé son ouvrage (après la conférence) offert aux 120 étudiants universitaires marocains à titre gracieux par l’Ambassade du Maroc à Paris





Mardi 28 Janvier 2003
Allocution de bienvenue de Malika ALAOUI-HAKIM Enseignante à L’Université de Paris Département d’Hébreu
adressée à Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur du Maroc en France Hassan Abouyoub par Madame Malika Alaoui-Hakim, - bent My Hassan ben My Ahmed ben My Ben Nasir ben My Sulayman ben My Aberrahman Sultan, Emir al-mumenin, la paix soit sur lui, - Docteur de l’Université, à l’occasion de la présentation aux étudiants marocains du livre de Mr Arrik Delouya, Les Juifs du Maroc, Bibliographie générale, offert par l’Ambassade du Maroc. Mardi 28 janvier 2003, Université
Paris 8.


Votre Excellence,
Monsieur le Ministre Kadiri,
Monsieur le Conseiller culturel Farahat,
Mesdames et Messieurs les Professeurs,
Mesdames et Messieurs
Merci, Professeur Ephraïm Riveline, de nous accueillir dans votre Département, et merci à vous et à votre équipe d’enseignants et d’enseignantes aussi bien pour leur compétence que pour leur patience et sur le plan professionnel et sur le plan humain avec nos étudiant marocains.

Je remercie Sa Majesté le Roi le Roi du Royaume du Maroc Mohammed VI, que Dieu le glorifie, qui permet à tant d’étudiants de venir dans ce département d’hébreu, poursuivant ainsi l’œuvre de la dynastie alaouite, de son père le regretté roi Hassan II, que sa mémoire soit bénie, qui a beaucoup œuvré pour la paix au Moyen-Orient ; de son grand père le regretté roi Mohammed V, qui osa s’opposer avec courage au régime de Vichy pour soustraire à la barbarie ses sujet de religion israélite parce qu’il portait également dans son cœur tous les marocains. Un proverbe arabe dit :

« Tout vase, quand on le remplit, au bout d’un moment est plein, mais dans le vase du cœur on peut avoir encore de la place ». Ainsi était son cœur, plein d’affection et de tendresse pour l’ensemble de ses sujets.

Je remercie notre souverain, le Roi du Royaume du Maroc Mohammed VI, que Dieu le protège, d’inscrire ainsi son action dans la grande tradition Arabo - Musulmane de tolérance et de générosité, d’ouverture aux cultures étrangères où tout marocain, quelle que soit sa religion, peut trouver sa place, action qui contribue au rayonnement du Maroc dans le monde. Renouvelant dans les temps modernes le geste d’hospitalité de nos ancêtres qui accueillirent sur leur terre les malheureux jetés à la mer par la tragédie de 1492, reprenant l’effort des premiers savants de l’Islam qui mirent à la disposition du monde civilisé les trésors de la pensée antique, nos souverains, en invitant nos jeunes Elites à étudier la pensée hébraïque et juive à l’Université Paris 8, à Paris, au cœur de cette vieille capitale chrétienne, nos souverains contribuent à ce rapprochement des cultures et des peuples dans lequel peuvent s’épanouir les grandes civilisation ainsi qu’il en fut jadis en Espagne, al-Andalus.

Je remercie également votre Excellence d’avoir honoré notre université de sa visite dans ces temps difficiles où on voudrait opposer des communautés qui n’ont que des motifs de s’enrichir mutuellement de leurs traditions et de leurs pensées, aussi bien dans cette France qui nous accueille qu’en notre pays d’origine le Maroc, que vous représentez aujourd’hui, et auquel nous sommes tous également attachés, marocains juifs et Marocains Musulmans.

Je remercie notre Ambassade du Maroc si chère à notre cœur pour sa générosité, quand elle offre à nos étudiants du département d’hébreu ce livre sur la bibliographie générale des Juifs du Maroc, les aidant ainsi dans leurs recherches, et les encourageant dans leurs études.
Le prestige de la culture Marocaine en France, l’éclat de sa pensée dans les universités françaises, ce sont des intellectuels marocains et juifs, ou juifs marocains, qui les diffusent le mieux aujourd’hui, tout d’abord notre professeur à tous, Monsieur Haïm ZAFRANI, Professeur Emérite des Universités. J’ai eu la chance d’être son élève, et par la suite enseignante dans son département. Il a formé plusieurs générations d’universitaires dont beaucoup enseignent aujourd’hui au Maroc la langue et la civilisation hébraïques ou travaillent dans nos services diplomatiques. Je pense à Robert Assaraf, fondateur du Centre National de Recherche sur les Juifs du Maroc, au philosophe Daniel Sibony, au Professeur Claude Sultan, au Professeur Joseph Tedghi, au Professeur Georgette Choukroun, et au sociologue Arrik Delouya d’origine de Marrakech.
Je voudrais terminer mes mots par un verset coranique

« Et ne disputez, que de la plus belle façon avec les gens du Livre », Coran 29,46 ; c’est ce que nous essayons de faire, et Dieu nous dirige vers le droit chemin.

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 12 novembre 2007 : 07:29

Sahtannn Arrik, cela ressemble a la paracha ha hodesh que tu alignes ici !

Felicitations cher ami et succes dans votre entreprise colossale !

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Oiknine Léon (IP enregistrè)
Date: 12 novembre 2007 : 09:24

est ce le retour à DARNNA de mon grand ami, le Docteur Arrik DELOUYA ?
==========================================
Barouk haba et j'espere que l'on te gardera parmi nous. Sans vouloir te le reprocher, je t'ai envoyé cher ami plusieurs E'mail pour demander ton retour, pour ne pas dire l'exiger.
Un petit mot de ta part pour saluer ton retour
Je t'embrasse mon cher Arrik
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Léon

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 12 novembre 2007 : 17:19

Séjour de travail d'Arrik Delouya à Marrakech 7- 11 Novembre 2007


Etaient présents:
1 Arrik Delouya Président de l'association "Permanences du Judaïsme Marocain"
2 Jacky Kadoch Président de la Communauté Israélite Marrakech-Essaouira et membre d'honneur de l'association "Permanences du Judaïsme Marocain"
3 Rav Meir-Michel Abitbol, Bibliothèque Sépharade de Jérusalem
4 David Kenan Président de l'association Israélienne des Marrakchis
5 Un profeseur et 8 Doctorants musulmans sur le Judaïsme Marocain et la Mémoire Juive notamment: Hassan Majdi, Doctorant à l'Inlco avec un sujet de thèse sur les Saints Juifs au Maroc , Prof ElCohen de l'Université de Marrakech, Nadia Ziani, Abderrahim Baimik....
6 La communauté Israélite de Marrakech et Jacques Onona de Londres, président de la communauté juive de GB, Jacques Benisty, Charles Elfassy, David Kadoch, Prosper Kadoch

Buts de la Mission:
1 Rencontrer des doctorants musulmans du Maroc qui travillent sur la mémoire juive marocaine
2 Voir l'état des lieux au cimetière des travaux de restauration de pierres tombales entreprise par Jacky Kadoch et étudier la requinque des autres tombes
3 Voir les travaux entrepris et ceux qui devraont suivre dans la synagogue Slat El Azama, première synagogue construite en 1492 au Mellah de Marrakech
4 Entreprendre une coopération sur le terrain avec le Rav Meir Michel Abitbol au sujet de la bibliothèque juive marocaine et sépharade
5 Préparer le colloque et la voyage de Mai 2008 de l'association "Permanences du Judaïsme Marocain"
6 Se joindre à l'évènement de David Kenan (congrès des juifs de Marrakech)
7 Participer à la Hazkarah de Mme Bittoun et y rencontrer la communauté Israélite locale

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 12 novembre 2007 : 17:23

S'lut Léon

Jespère que tu vas bien

Uniquement dans cette rubrique pour le sauvetage de notre patrimoine juif du Maroc

J'ai peu de temps de libre

Mais je vis entre Marrakech, Paris, le Rajasthan Indien et Tel-Aviv, toujours mettant en place projet après projet

Salut et Shalom à Darnna, merci à Darlett d'avoir permis cette rubrique uniquement pour son objet

Arrik

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 12 novembre 2007 : 17:27

Ahlan Darlett

Merci pour ce souhait qui va droit au coeur de tous les membres de Darnna

Pour que le patrimoine judéo-marocain puisse être sauvé et conservé par nos amis musulmans dont la tâche de "gardien" de nos cultes juifs et de notre passé judaïque deux fois millénaire au Maroc.

Arrik

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 12 novembre 2007 : 17:33

Source: Le matin
Posté par Palox le 22/11/2006 18:01:16 Articles du même auteur

Une belle exposition à Casablanca de photos anciennes en noir et blanc. Du temps où juifs et musulmans coexistaient en toute paix au Maroc des années 60, deux photographes, caméra en mains, procédèrent à une chasse aux clichés éperdue, pour capturer ces moments et les figer à jamais.

D'une rare beauté, quelques-unes de ces photos, en noir et blanc, ornent aujourd'hui les cimaises du musée du Judaïsme marocain de Casablanca. Et c'est avec cette quarantaine d'œuvres, réunies sous le titre de «Vie et visages : juifs de Casa, il y a 50 ans», que la fondation du patrimoine culturel judéo - marocain a choisi d'inaugurer sa saison au dit musée. Une tâche ardue que celle de sélectionner les heureuses photos «élues» qui se donnent à voir.

Chacune d'elles a une histoire et une place de choix dans les cours de Claude Sitbon et Gabriel Axel Soussan, photographes de talent.

Après avoir fait le tour de Paris, Amsterdam et Bruxelles, les photos retrouvent leurs origines et les artistes leur terre d'inspiration.

«Nous avons décidé d'en faire don à ce musée magnifique aussi bien sur le plan architectural que celui du contenu. Ces photographies sont un complément naturel à tous les objets de culte qui donnent un aperçu de ce qu'a été la vie culturelle et spirituelle juive au Maroc», révèle G-A Soussan.

Epousant parfaitement l'espace d'exposition, elles lui apportent une dimension humaine et un souffle de fraîcheur qui font ressortir avec tendresse cette espèce de familiarité entre les deux confessions.

«Si on "entre" dans les photographies, on se rend compte que les personnages sont complètement semblables. On sait en même temps qui est musulman et qui est juif. Les deux appartiennent à la même terre, ont les mêmes gestes, la même proximité », explique Soussan dans un élan poétique.

Des visages avec des regards différents, des gestes, des métiers, des costumes et des traditions ont été capturés pour la valeur esthétique qu'ils représentaient. Aujourd'hui, ils acquièrent une valeur de mémoire. Claude Sitbon et Gabriel Axel Soussan ont bien fait de sortir de l'ombre cette collection de photos qui a assez sommeillé dans les tiroirs.

En attendant le jour où elles seront répertoriées dans un livre qui verra probablement le jour aux Etats-Unis, elles feront le bonheur des visiteurs du musée de Casablanca. Les deux artistes promettent d'ores et déjà de les compléter avec d'autres images et d'autres regards.

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 12 novembre 2007 : 17:34

In Le Journal Hebdo. Com

Photo ethnographique: Tranches de vie juives


Le Musée du judaïsme marocain présente, jusqu’au 31 janvier, une collection de photos sur les Casablancais juifs dans les années 1960.«Béret, feutre et casquettes, on ne marchait pas nu-tête», «Si jeune et si savant !», «Un Juif, un Musulman et quelques cageots de légumes», «Que ferait-il sans elle ?»…

Les 34 photos exposées au Musée du judaïsme marocain sont éloquentes, tout autant que leurs titres. Portraits, scènes de rue, cérémonies à la synagogue, elles racontent, avec les nuances émouvantes du noir et blanc, ce qu’a été la vie de la communauté juive de Casablanca dans les années 1960.

Les deux photographes, Claude Sitbon et Gabriel-Axel Soussan, sont deux enfants de la ville. «Deux copains, fous de photo et du Maroc», se souvient ce dernier, évoquant la mémoire de son ami et mentor. Claude Sitbon, né en 1929, était pédiatre à Casablanca avant de partir pour Paris où il est décédé en 1995. Gabriel-Axel Soussan, né en 1938, est parti lui aussi pour Paris. Ces photos, fruit de leurs recherches communes, même si chacune est signée de son auteur, sont pour lui «un acte de mémoire et un témoignage sur la communauté juive du Maroc contemporain». L’exposition a circulé à New York, Bruxelles, Amsterdam et Londres, et partira bientôt pour Paris, mais il en a fait don au Musée du judaïsme marocain de Casablanca, “le seul musée d’art juif dans le monde arabe”, insiste la conservatrice Zhor Rehihil, une des premières Marocaines musulmanes à avoir travaillé sur la communauté juive. «Ces photos viennent compléter la collection du musée, qui est surtout ethnographique et présente le patrimoine marocain dans sa composante juive, surtout à travers des objets de culte, des costumes, des bijoux», précise-t-elle.

Témoignage

Et c’est à cette dimension de témoignage que tient la valeur de ces photos. Pourtant, leur valeur esthétique est indéniable, par la beauté de leur construction et l’émotion qu’elles dégagent. Le Dr. Claude Sitbon était attentif aux visages en ce qu’ils reflètent la spiritualité des gens, il s’attachait à saisir les individus dans leur activité quotidienne. Cette sensibilité, il l’a également développée dans le Marais à Paris, notamment rue des Rosiers. «Si jeune et si savant» montre un jeune étudiant abîmé dans l’étude de la Thora ; “Sa lumière est en lui-même” présente le visage pâmé et couvert de rides d’un vieillard à la barbe chenue. Gabriel-Axel Soussan, lui aussi, aimait particulièrement faire des portraits pour ce qu’ils révèlent de la nature humaine. Sa photo “Quatre femmes, quatre générations” lui a d’ailleurs valu le grand Prix international Nikon. Un tableau de famille dans la synagogue de la rue Lusitania, où quatre femmes, de l’aïeule à la jeune fille, posent à la manière des tableaux du XVIIIème siècle autour d’une tenture de velours brodée au fil d’or de caractères hébreux.

Si l’on est toujours sensible à l’esthétique qui émane de ces photos, le temps qui a passé et les bouleversements qu’a connus la société marocaine ces cinquante dernières années nous amènent à les regarder avec l’émotion qu’on ressent face à un témoignage d’un passé, certes proche, mais révolu. Il n’est pourtant pas loin le temps où, dans les années 1960, plus précisément entre 1963 et 1965, les photographes ont opéré, “un Casablancais sur cinq ou six était juif”, comme le souligne Simon Lévy, secrétaire général de la Fondation du patrimoine culturel judéo-marocain et directeur du musée, qui dénombre entre 75 000 et 80 000 Casablancais juifs. Cette communauté était à l’image de la ville, illustrant toutes les classes sociales, du bourgeois jusqu’au mendiant : «Il y avait un grand sous-prolétariat, des chômeurs, même des putes et des voleurs… D’ailleurs, il y avait beaucoup d’institutions de charité qui s’étaient développées pour faire face à la pauvreté. Ceux qui allaient à l’école parlaient français, les autres parlaient l’arabe marocain avec quelques particularités». A ce sujet, on trouve dans le musée une affiche signée du militant nationaliste marocain juif Azouz Cohen qui appelle en 1931 ses coréligionnaires à ne pas négliger l’apprentissage de l’arabe : «Le Maroc qui vous a vu naître et auquel vous rattachent tant de liens a pour langue officielle l’ARABE. C’est non seulement la langue officielle mais c’est aussi la langue de vos pères ; c’est la langue véhiculaire de tant de nos compatriotes». Et de demander l’adjonction de professeurs d’arabe dans les écoles franco-israélites et l’attribution de bourses pour les étudiants brillants. Comme les autres Casablancais, «les Juifs venaient de toutes les villes du Maroc», rappelle Simon Lévy. Zhor Rehihil explique que dans les quartiers qu’ils occupaient, on désignait «la maison des Chleuh, des Souassa, des Aarobi, des Doukkala, des Fassis, des Jbala…». Ils occupaient les rues autour de la place Verdun (rue Lacépède, rue Lusitania), le mellah à Bab Marrakech (rue des Anglais). «On appelait mellah, à tort, toute l’ancienne médina alors qu’elle n’était pas entièrement le mellah, qu’il y avait des rues mélangées», se souvient Simon Lévy. Le premier habitat moderne occupé par la communauté juive a été le quartier d’El Hank.

Derniers clichés

C’est vers cette communauté variée et multiple que Claude Sitbon et Gabriel-Axel Soussan ont tourné leurs objectifs. D’abord intéressés par le «judaïsme du petit peuple», celui des artisans, des petits vendeurs, ils ont aussi saisi quelques bourgeois, surtout dans les cérémonies religieuses et les mariages à la synagogue. «On avait une triple préoccupation», explique le photographe : «une préoccupation humaines car il y avait une humanité très belle à regarder et à photographier». Et à voir ce marchand d’épices vêtu de guenilles, ce joueur de dames, cette femme d’âge mûr posant dans sa keswa lkbira, sa tenue de mariée dans laquelle elle avait reçu la cérémonie du henné, ou encore le tenancier de bouiboui annonçant le menu de Yom Kippour sur une ardoise marquée Pepsi-Cola, on veut bien le croire. «L’exposition est très expressive», insiste Simon Lévy. «Elle montre des vêtements qu’on ne voit plus, comme les djellabas noires ou les fichus». «Notre seconde préoccupation était politique», poursuit Gabriel-Axel Soussan. «Nous avions sous les yeux la cohabitation des juifs et des musulmans. Ils travaillaient ensemble, se touchaient, échangeaient…», tels ces deux propriétaires d’une même échoppe de légumes. «Si on entre dans les photographies, on se rend compte que les personnages sont complètement semblables. On sait en même temps qui est musulman et qui est juif. Les deux appartiennent à la même terre, ont les mêmes gestes, la même proximité». Il y avait enfin un intérêt pour la spiritualité, montrée dans son aspect esthétique : la forêt de kissane, les bourgeoises en grande toilette réunies à la synagogue pour un mariage… Une spiritualité «proche de celle des musulmans, avec les hiloulat, équivalents des marabouts». Une très belle photo montre un musulman entretenant la tombe d’un saint juif.

Ces photos sont parmi les dernières de cette union des Casablancais quelle que soit leur confession. «Deux à trois ans plus tard, vers 1964-1965, beaucoup sont partis. Ça s’est accéléré après la guerre des Six Jours», explique Simon Lévy. Gabriel-Axel Soussan, lui, insiste sur «le départ messianique, après la création de l’Etat d’Israël, renforcé par les tensions au Proche-Orient». Zhor Rehihil, elle, souligne le fait que les premiers à partir étaient les classes pauvres…

Cette exposition est rendue vraiment nécessaire car cette image du passé casablancais est un important enjeu de mémoire et d’identité, pas seulement pour les quelque 2000 Casablancais juifs qui sont restés mais pour tous les Marocains.
Kenza Sefrioui

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 12 novembre 2007 : 17:36

Maroc: "Vie et visages - Juifs de Casablanca, il y a 50 ans"
[fr.allafrica.com]
[www.liberation.press.ma]

[www.google.fr]

Une exposition de photographies du milieu des années 60 de Gabriel Axel Soussan
AllAfrica.com


Libération (Casablanca)

22 Novembre 2006 Publié sur le web le 22 Novembre 2006 d’Antony Drugeon

C'est le seul musée de ce genre dans le monde arabe. Déjà tout un symbole. Le Musée du judaïsme marocain abrite de surcroît actuellement une exposition de photographies du milieu des années 60, où les portraits en noir et blanc de Juifs marocains témoignent d'un âge pas très éloigné, où Juifs et Arabes vivaient non côte à côte, mais ensemble. Ainsi cette photo, saisissante, de deux Marocains épluchant ensemble des légumes, vaut tous les plaidoyers contre le racisme.

Car la volonté des deux photographes, Claude Sitbon, décédé, à qui l'exposition rend hommage, et Gabriel Axel Soussan, est de témoigner que la violence et l'incompréhension ne sont pas des fatalités. M. Soussan rappelle ainsi avoir été, à Gaza, alternativement, traité d'agent de l'OLP et du Mossad pour photographier la réalité, tout simplement.
La neutralité devient certes difficile dans les périodes de trouble, mais cette exposition demeure comme le témoin inflexible de la marocanité des Juifs du Royaume : bien sûr parce que les ressemblances tant vestimentaires que culturelles (le Juif mangeant sans fourchette, avec du pain et ses doigts) ressortent régulièrement.
De façon anodine, une photographie démonte le mythe du Juif richissime, un cul terreux vêtu de loques souriant à l'objectif. Mais il ne s'agit pas de taire les différences, au contraire : mais la différence, photographiée, intitulée, se démystifie. Le photographe souligne l'importance du couvre-chef chez quatre Juifs.
Ou nous invite dans le recueillement d'une synagogue. Autant de moyens pour démystifier la judaïté, et rappeler que la paix est possible.
Car Gabriel Axel Soussan avoue que l'enjeu du message est autant de prouver aux Marocains que Juifs et Arabes peuvent coexister sans problème, que d'apporter ce message aux Palestiniens et aux Israéliens. D'ailleurs, cette exposition a déjà fait le tour du monde : Amsterdam, New York, Paris, Londres. Pour ce retour aux sources au Maroc, ces clichés méritent bien un accueil chaleureux.

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 12 novembre 2007 : 17:38

Musée national des bijoux : Le fruit d¹une fructueuse coopération culturelle ibéro-marocaine (12/13/2006)

[www.albayane.ma]

Le projet d¹aménagement et de rénovation du musée des Oudayas en Musée National des Bijoux a été réalisé en collaboration avec la Junta de Andalucia dans le cadre de la coopération culturelle.
Albayane




Salle V

La bijouterie marocaine est caractérisée par sa richesse en styles, en variantes à l¹intérieur d¹un même style, et en nuances entre ces dernières. Les ensembles exposés dans cet espace sont représentatifs des principaux styles citadins et ruraux des différentes régions : Rabat, Fès, Meknès, Tétouan, Marrakech, Essaouira, l¹Anti-Atlas et le Sahara.

La répartition et l¹ordonnance des parures d¹une façon générale, obéissent plutôt aux espaces de port du bijou qu¹aux centres de production. En effet, un grand centre de production tel que Marrakech ou Essaouira peut produire différents styles. Des espaces d¹usage peuvent renfermer plusieurs petits ateliers locaux qui génèrent des variantes locales. A titre d¹exemple, certaines tribus du versant occidental du Haut Atlas (Fetouaka, Ghoujdama, Glaoua, etcŠ) s¹approvisionnaient autrefois à Marrakech et à Demnate ou encore à Sidi Rahal ou bien achetaient des bijoux aux artisans juifs vivant dans les vallées de la région.

Par ailleurs, la présence de nombreux groupes ethniques dans certaines régions -versant sud de l¹Atlas et oasis (Jbel Bani, vallées du Draa et du Dadès)- confère à ces dernières un grand nombre de styles.

Les styles et les variantes se distinguent aussi par la matière utilisée (argent, nielle, émail, corail etcŠ), les techniques mises en ¦uvre (moulage, ciselure, émaillage etcŠ), les motifs figurés, les formes des éléments constituant le bijou (sphères, plaquettes triangulaires, pièces de monnaie, fibules ovales, pendentifs cruciformes etcŠ) et par l¹agencement de ces derniers, selon un ordre donné : horizontal (Zayane), vertical (Aït Seghrouchen), etcŠ

Il est à signaler que certains centres de production ne produisent pas seulement pour eux-mêmes mais surtout pour les tribus environnantes dont ils sont des chefs-lieux : ainsi, les bijoutiers d¹Essaouira réalisent des bijoux filigranés non seulement pour les citadines de cette ville mais aussi pour les femmes des tribus voisines telle celle de Haha. De même, les artisans de Marrakech produisent aussi bien des fourreaux de sabres citadins que des poignards destinés à compléter la parure des hommes de différentes tribus du Haut Atlas Occidental telles Messioua, Ourika, etc... Certains spécimens sont présentés dans l¹espace réservé aux bijoux masculins.

Diversités régionales


1- La ville de Fès

La ville de Fès constitue un centre de production artisanale où la bijouterie occupe une place de choix. Les bijoutiers y pratiquent des techniques variées avec diverses matières. Toutefois, l¹or est le matériau le plus utilisé. Les techniques de fabrication et de décoration les plus répandues sont la dorure, l¹ajouré, le découpage, le repoussage, le sertissage et la ciselure. L¹ensemble pariétal de la femme de Fès se compose des éléments suivants : un diadème en or orné de pierreries (Taj), un frontal de perles et de pierres vertes (Khit Errih), des garnitures de tempes (Zraïr), des réseaux perlés (Nouachat), des bandes de tissu brodées d¹or, un plastron étagé de perles blanches et des boules de perles vertes et de soie.

2- La Ville de la Meknès

Utilisant les procédés techniques des centres urbains, Meknès se distingue cependant par l¹emploi d¹un émail bleu cobalt qui donne un éclat particulier aux bijoux de cette ville, sans oublier la technique décorative du sertissage de pierres précieuses, semi-précieuses ou de simple verroterie qu¹on introduit dans le métal du bijou.

Al Bayane, 119, Bd Emile Zola, 8 étage – B.P. : 13152. Casablanca – Maroc.
Tél: (212) 2 30 78 82 / 30 76 66 Fax: (212) 2 30 80 80
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Permanences du Judaisme marocain
Posté par: GOGOL (IP enregistrè)
Date: 12 novembre 2007 : 21:08

Citation:
Arrik
Mohamed V pourrait devenir "Juste des Nations"
[www.desinfos.com]

dimanche 22 juillet 2007

Yediot Aharonot: Les dirigeants de la Communauté juive marocaine oeuvrent actuellement auprès du Yad Vashem afin que le défunt roi du Maroc Mohamed V puisse recevoir à titre posthume le titre de "Juste des Nations", en reconnaissance de son action pour la protection des juifs marocains durant la Shoah.

Cette initiative jouit du soutien du nouveau Président de l'Etat Shimon Peres. On estime que l'attribution de ce titre honorifique au grand-père de l'actuel souverain Mohamed VI pourrait avoir des répercussions positives dans les relations entre Israël et le Maroc.

En début de semaine, le président de la Communauté juive marocaine Serge Berdugo, et le conseiller du roi, André Azoulay ont participé à Jérusalem à la cérémonie d'intronisation de Shimon Peres et avant hier, Serge Berdugo a rencontré Peres et a obtenu son soutien.

Cher Arrik
Tout dabord kol hakavod -chapeau -pour ce colossal travail .Je suis en recherche cela fait 10 ans et je n'arrive pas a trouver aucune reference concernant ce qu'on raconte a ce sujet :

"Durant la Shoah, le roi Mohamed V avait refusé d'imposer à ses sujets juifs les lois raciales du gouvernement de Vichy et avait repoussé fermement les demandes du gouvernement français de rassembler les juifs marocains et de les lui livrer."

Regarde si tu peux me procurer quelques references STP

Merci

Gogol-Igal




Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Oiknine Léon (IP enregistrè)
Date: 12 novembre 2007 : 22:24

Tres heureux mon cher ARRIk d'avoir de tes nouvelles
A bientot

Léon

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 14 novembre 2007 : 22:58

Mémoire du Judaïsme Marocain: Coopération scientifique et sur le terrain
Note d’opportunité Par Arrik Delouya



Lors de mon récent séjour à Marrakech de la semaine passée (7-9 Novembre 2007) , j’ai rencontré 8 doctorants Marocains d’obédience musulmane en « tourisme » qui ont à cœur de travailler avec nous la mémoire des Juifs du Maroc et notamment du Sud (Tous issus de Marrakech et Demnate). Ces 8 sujets de thèse sont en cours de Rédaction sous la tutelle du « coach » & professeur Abdelmajid ElCohen de l’Université Cadi Ayyad de Marrakech.

La Mémoire du Judaïsme Marocain ne sera plus occultée et cette destinée est confiée à nos amis chercheurs et thésards du Maroc dont la coopération scientifique et sur le terrain a reçu l’aval des intéressés, de leur communauté majoritaire et de la très réduite communauté Juive de Marrakech : travail de partage dans le cadre de la coexistence pacifique entre Juifs et Musulmans à partir de l’exemple du Maroc

La proposition d’Arrik Delouya et de Jacky Kadoch représentant l’Association « Permanences du Judaïsme Marocain par l’action humanitaire» a été de demander à ces doctorants de se joindre au Centre de Recherches le CREA / Centre de Recherches sur les Etudes Appliquées au Judaïsme Marocain et à son sauvetage, Initié par l’Association Française « Permanences du Judaïsme Marocain par l’action humanitaire» dans le but de mieux réussir les colloques en cours, les publications scientifiques, l’encadrement des doctorants…

L’accord est donné !

Des réunions de 3 jours sont prévues à Paris pour courant Décembre 2007 afin de présenter aux chercheurs Marocains nos amis de l’Association, nos chercheurs et professeurs d’Universités (INLCO, Paris 8 notamment), la Bibliothèque de l’AIU / Alliance Israélite Universelle, et d’autres.

Il faut rappeler que le CREA ayant obtenu un accord de collaboration et de tutorat du Prof et Directeur Ephraim Riveline (1) de l'Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis Mention: Etudes juives et hébraïques, les recherches doctorales seront alors facilitées et auront un cadre scientifique et « académique ». L’encadrement et le « coaching » auront une légitimité assurée par des professeurs et chercheurs du CREA.

Garanties Scientifiques :
E. Riveline est également
• Habilité(e) à diriger des recherches
• Professeur des universités (PR) -
• UFR 5 : Langues, Littératures et Civilisations Etrangères / Langues Etrangères
• Appliquées
Discipline: Langues et littératures arabes, chinoises, japonaises, hébraïques Etudes Juives et Hébraïques [dr.education.fr:8080]

Il est enfin responsable de l’Equipe d’accueil doctoral & Equipe (Unité) de recherche EA 2303 (Universite Paris 8 2 rue de la Liberté 93526 Saint-Denis Cedex 2 Rue de la Liberté 93526 Saint-Denis Cedex France)

E. Riveline a passé des avec des institutions européennes et internationales dont notammment le 12 avec notre association:
1. Institut Européen d’Etudes Juives Elie Wiesel
2. Institute for Research of the Jewish Press & Communications – Tel-Aviv University
3. Accords Erasmus/Socrates
4. EPHE 4e ET 5e section
5. Université de Lille 3
6. Institut Européen d’Etudes Juives Elie Wiesel
7. L’Institute of Research of Jewish Press - Université de Tel-Aviv (Israël) : Echange d’enseignants et de chercheurs, publications communes. (la revue KESHER).
8. Univrsity of Central Florida (USA) – Judaic Studies program : échange d’enseignants – chercheurs et publications communes dans le domaine de la Haskala (Lumières juives).
9. Institut Nationale d’Histoire juive (ZIH) de Varsovie.
10. Projet de la Genizah du Caire avec l'A.I.U. et le Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme L'Institut de Recherche et d'Histoire des textes, Section Hébraïque (CNRS)
11. Union Hébraïque Mondiale-Jérusalem: comité scientifique : Co organisation d’une Conférence Internationale annuelle, recherche commune (la revue REEH) et coéditions (avec les éditions Suger)
12. Le Centre de Recherches sur les Etudes Appliquées au Judaïsme Marocain / CREA, initié par les chercheurs de l’association française «Permanences du Judaïsme Marocain » dans le but majeur concerne le sauvetage du patrimoine de ce judaïsme en réalisant colloques, publications scientifiques, encadrement des doctorants…

Autres Collaborations nationales et internationales :
Le Centre de Recherche sur le Judaïsme Marocain (CRJM) Responsable : M. Abitbol
Institut Ben-Zvi l’Université Hébraïque dé Jérusalem
Université de Bar-Ilan, Haïfa, Tel-Aviv, Ben Gurion (Israël)
Université de Californie Irvine (UCI) (USA)
Université Mohamed 1er d'Oujda (Maroc)
Univrsity College (London) UCL
Association Internationale des Etudes et des Recherches sur l'Information et la Communication : section histoire


Coopération heureuse
Affaire à suivre


Paris le 14 Novembre 2007
Arrik Delouya




Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 14 novembre 2007 : 23:04

Citation:
GOGOL
Citation:
Arrik
Mohamed V pourrait devenir "Juste des Nations"
[www.desinfos.com]

dimanche 22 juillet 2007

Yediot Aharonot: Les dirigeants de la Communauté juive marocaine oeuvrent actuellement auprès du Yad Vashem afin que le défunt roi du Maroc Mohamed V puisse recevoir à titre posthume le titre de "Juste des Nations", en reconnaissance de son action pour la protection des juifs marocains durant la Shoah.

Cette initiative jouit du soutien du nouveau Président de l'Etat Shimon Peres. On estime que l'attribution de ce titre honorifique au grand-père de l'actuel souverain Mohamed VI pourrait avoir des répercussions positives dans les relations entre Israël et le Maroc.

En début de semaine, le président de la Communauté juive marocaine Serge Berdugo, et le conseiller du roi, André Azoulay ont participé à Jérusalem à la cérémonie d'intronisation de Shimon Peres et avant hier, Serge Berdugo a rencontré Peres et a obtenu son soutien.

Cher Arrik
Tout dabord kol hakavod -chapeau -pour ce colossal travail .Je suis en recherche cela fait 10 ans et je n'arrive pas a trouver aucune reference concernant ce qu'on raconte a ce sujet :

"Durant la Shoah, le roi Mohamed V avait refusé d'imposer à ses sujets juifs les lois raciales du gouvernement de Vichy et avait repoussé fermement les demandes du gouvernement français de rassembler les juifs marocains et de les lui livrer."

Regarde si tu peux me procurer quelques references STP

Merci


Mon Cher Igal

Merci pour ton message sympa.
Bise et amitiés

Arrik

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 14 novembre 2007 : 23:06

Citation:
Oiknine Léon
Tres heureux mon cher ARRIk d'avoir de tes nouvelles
A bientot



Salut léon

Heureux aussi de te lire
Bien à toi

Arrik

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: lionel (IP enregistrè)
Date: 15 novembre 2007 : 01:09

Citation:
Arrik
Citation:
Oiknine Léon
Tres heureux mon cher ARRIk d'avoir de tes nouvelles
A bientot



Salut léon

Heureux aussi de te lire
Bien à toi

Arrik

Arrikooooooo ! Amigooooo! qu'est ce que tu fous là, vieux cachottier ??


Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 15 novembre 2007 : 16:42

ici y'a pas de gonzezes mais uniquement de l'ésotérisme, d'où ta surprise mais comme je travaille de plus en plus avec des doctorants marocains sur le sauvetage du "patrimoine juif du Maroc" et "la mémoire", ces chercheurs d'obédience musulmane que je coache ont fait la demande de se rapprocher de sites intéressants. Tu comprendras maintenant aisément pourquoi j'ai accepté avec plaisir à la demande d'Ariella d'ouvrir cette rubrique au nom de l'Association que j'ai créee..

Comment vas-tu autrement mon p'tit gros ? et ta p'tite moitié ? Tu me manques

Allez, on s'fait un resto couscous avec du bon Guerrouane ? Quand tu veux mon poussinet

Bisous d'amitiés à vous deux

Arriko

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: lionel (IP enregistrè)
Date: 15 novembre 2007 : 17:08

Citation:
Arrik
ici y'a pas de gonzezes mais uniquement de l'ésotérisme, d'où ta surprise mais comme je travaille de plus en plus avec des doctorants marocains sur le sauvetage du "patrimoine juif du Maroc" et "la mémoire", ces chercheurs d'obédience musulmane que je coache ont fait la demande de se rapprocher de sites intéressants. Tu comprendras maintenant aisément pourquoi j'ai accepté avec plaisir à la demande d'Ariella d'ouvrir cette rubrique au nom de l'Association que j'ai créee..
Comment vas-tu autrement mon p'tit gros ? et ta p'tite moitié ? Tu me manques

Allez, on s'fait un resto couscous avec du bon Guerrouane ? Quand tu veux mon poussinet

Bisous d'amitiés à vous deux

Arriko

la prochaine fois que je vais à Paris, promis ! mais tu crois qu'ils ont du Guerrouane chez Nicolas ??.... mdrrrrr
en tous les cas, sûrement pas de couscous...Faudra qu'on se trouve une autre cantine.
salut vieille branche...chouettes les photos du riad !
bises


Permanences du Judaisme marocain
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 15 novembre 2007 : 17:32

Tiens, tiens pour une fois que ce cher Arrik partait sur du serieux, on ne va pas le faire devier, non !eye rolling smiley

C'est koi ce "poussinet" et "mon p'tit gros" et tout ce qui s'en suit ? $%^

Arriko, tu es venu pour du serieux cette fois ! Te laisse pas entrainer ainsi par des voyous dans la mauvaise voie <*^#

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: lionel (IP enregistrè)
Date: 15 novembre 2007 : 17:58

Citation:
darlett
Tiens, tiens pour une fois que ce cher Arrik partait sur du serieux, on ne va pas le faire devier, non !eye rolling smiley
C'est koi ce "poussinet" et "mon p'tit gros" et tout ce qui s'en suit ? $%^

Arriko, tu es venu pour du serieux cette fois ! Te laisse pas entrainer ainsi par des voyous dans la mauvaise voie <*^#

Il a toujours eu des mots affectueux pour moi mais je me méfie ! chaque fois qu'on va au restaurant ensemble, il pousse la porte le premier....mdr !

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 15 novembre 2007 : 18:07

mais en sortant, il sort en premier, il compte sur son poussinet pour regler le couscous !()_

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: lionel (IP enregistrè)
Date: 15 novembre 2007 : 18:50

Non, là il est loin d'être radin. Nous avons dîné plusieurs fois ensemble à Paris, et il n'a pas hésité à m'inviter quand il en a eu l'occasion...il sait vivre, notre Arrikoooo !


Permanences du Judaisme marocain
Posté par: kirstine (IP enregistrè)
Date: 15 novembre 2007 : 22:55

Bonsoir Arrik........heureuse de te retrouver ici!! Je vois que tu as déjà eu le temps de mettre un torrent d'informations!!! Toujours aussi occupé et plein d'initiatives! Bravo!!!

Bisou amical......:-)

Laila

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 16 novembre 2007 : 21:12

Darlett,coucou

Baraka mel mzah, restons sérieux et rigoureux bien sûr mais mon poussinet est sacré, cette fois-ci je l'entraine au resto "Oriental Feeling", véritable resto marocain aux tagines à se rouler par terre et au couscous au pur délice et le Guerouane en prime. La danseuse orientale est prévue le Vendredi et Samedi soir. On fera la fête bien sûr ! Ouakha Lionel et Laila !

Bonsoir et bisous à Ariella et à Laila

Mon shalom amical à Lionel

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 16 novembre 2007 : 21:14

Citation:
kirstine
Bonsoir Arrik........heureuse de te retrouver ici!! Je vois que tu as déjà eu le temps de mettre un torrent d'informations!!! Toujours aussi occupé et plein d'initiatives! Bravo!!!
Bisou amical......:-)



Bisou amical à toi aussi chère Laila
La vie est belle ici, au chaud à Paris (chauffage en route à la maison et aux bureaux), et avec la chaleur de Marrakech, inégalée, la semaine passée j'y étais (32°).

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 16 novembre 2007 : 21:16

Citation:
lionel
Non, là il est loin d'être radin. Nous avons dîné plusieurs fois ensemble à Paris, et il n'a pas hésité à m'inviter quand il en a eu l'occasion...il sait vivre, notre Arrikoooo !



cette fois-ci je t'entraine au resto "Oriental Feeling", à Bercy expo (POPB face au novotel-Mercure, M° Bercy) véritable resto marocain aux tagines à se rouler par terre et au couscous au pur délice et le Guerouane en prime. La danseuse orientale est prévue le Vendredi et Samedi soir. On fera la fête bien sûr ! Ouakha Lionel et si tu viens avec Laila j'invite ma moitié !

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 16 novembre 2007 : 21:23

Dis Arrik, c'est toi maintenant qui devergondes Lionel pour le prendre a ce "Oriental Feeling" ? et en plus tu lui fais ramener sa moitie ?

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 16 novembre 2007 : 21:30

Une chose est certaine c'est que tu as oublie comment placer les photos winking smiley ! Thanks god :clap:



pourkoi il bouge pas comme sur la photo ?

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 17 novembre 2007 : 18:48

Citation:
darlett
Dis Arrik, c'est toi maintenant qui devergondes Lionel pour le prendre a ce "Oriental Feeling" ? et en plus tu lui fais ramener sa moitie ?

Aiwa, déguster un tagine agneau olives citron autour d'un beau très large plateau (la seneyia) en cuivre et allonger sur un sofa en musique ne fait de mal à personne, yallah, viens avec nous baroukh habaa

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 17 novembre 2007 : 18:50

Citation:
darlett
Une chose est certaine c'est que tu as oublie comment placer les photos winking smiley ! Thanks god :clap:


pourkoi il bouge pas comme sur la photo ?

C'est vrai que j'ai oublié de placer les photos et comme je cours après le temps en ce moment, ce sera un suicide pour ton site si je devais te poser toutes photos de l'Andalousie que j'ai en réserve avec celles de Marrakech !

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 20 novembre 2007 : 03:27

Citation:
Arrik
Citation:
Arrik
Citation:
darlett
Une chose est certaine c'est que tu as oublie comment placer les photos winking smiley ! Thanks god :clap:


pourkoi il bouge pas comme sur la photo ?



C'est vrai que j'ai oublié de placer les photos et comme je cours après le temps en ce moment, ce sera un suicide pour ton site si je devais te poser toutes photos de l'Andalousie que j'ai en réserve avec celles de Marrakech !

Pourkoua il bouge pas yal hbila ? Parce que le hal skhoune
Capito daba ? ou alors parce qu'il est mort, tih lo mazalo




Permanences du Judaisme marocain
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 20 novembre 2007 : 03:33

matshik ehad !

Passes un peu tes secrets pour qu'on le voit comme il faut !

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 21 novembre 2007 : 14:54

Bonjour à tous,



J’ai l’honneur de vous annoncer que Mme Claude Beau, présidente de l’Association Mission Possible (www.missionpossible.asso.fr) fait partie des 10 finalistes du Grand Prix des Femmes Formidables, organisé par le magazine « Femme Actuelle ». Alors, si vous pensez que Mme Claude Beau est une « Femme Formidable » je vous invite à la soutenir, en votant du 19 au 25 novembre 2007.



Pour apporter votre soutien à Claude BEAU et à son projet Mission Possible, c’est très simple :

1) Connectez-vous sur le site : www.femmeactuelle.fr

2) Cliquez sur la rubrique « Actu »

3) Cliquez ensuite sur la mention située au centre de la page web : « Votez pour votre préférée »

4) Cochez à l’aide de votre souris sur le petit rond situé en haut, à droite de la photo de Mme Beau (Mme Beau est la 8ème candidate) sans oublier de valider votre vote en cliquant en bas sur le bouton rouge « je vote ».



Voila, c’est très simple et rapide, vous avez jusqu’au dimanche 25 novembre pour voter sans modération alors n’hésitez pas !!!



Merci encore à tous pour votre soutien.





Morad EL HATTAB

Ecrivian et Philosophe

Co-président d’honneur avec Jacques ATTALI de l’Association Mission Possible.





(Claude Beau est née à Moagador Essaouira, elle est d'obédience juive)

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 21 novembre 2007 : 15:04

A propos de la Casa du Museo Casa de Sefarad - Casa de la Memoria de Cordoba (Andalousia)

Invitation parisienne ce Samedi 24 Novembre à 16H00 pour un thé à la menthe pour présenter Jaime Sanchez Casa du Museo Casa de Sefarad - Casa de la Memoria de Cordoba (Andalousia) à des amis de l’association « permanences du judaïsme marocain »

Arrik

Musée Sefarad
Rosana de Aza Directora
Casa de Sefarad C/ Judios esq. C/ Averroes
14004 Cordoba Espagne
Tel +34 957 421 404
E-mail: memorias@terra.es WebSite: www.casadesefarad.es
Jaime Sanchez Casa E-mail : serfati@terra.es

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 22 novembre 2007 : 20:58

Eh hmimo, tu abandonnes l'esoterisme pour te remettre a courir derriere les gonzesses de Missions impossibles ?

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: suzanne (IP enregistrè)
Date: 23 novembre 2007 : 00:22

ah darlett, c'est ici que tu t'eclates de rire?


liberez-le

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 23 novembre 2007 : 05:38

Et oui, kes tu veux ! avec Arrik, difficile de rester serieux !

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 24 novembre 2007 : 01:37

Citation:
darlett
Eh hmimo, tu abandonnes l'esoterisme pour te remettre a courir derriere les gonzesses de Missions impossibles ?


Mission Possible, patate !
Nuance.

Enfin, les minettes makaiynss, oualou.

Il s'agit d'intellos d'obédience "psy" et à deux années-lumière de la drague, rassure bien ton indic mon "poussinet".

Bien au contraire, cette organisation se veut faire du préventif avant explosion sociale dans les endroits où l'individu devient citoyen de seconde zone. Du bon travail, crois-moi !

Yallah, bslama alik,
Neshikot

Arriko

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 24 novembre 2007 : 01:40

Citation:
suzanne
ah darlett, c'est ici que tu t'eclates de rire?



Salut Suzy

Je n'ai même pas le temps de suivre le forum.
Comme tu vois, je passe de temps en temps sans pouvoir être fidèle.

Dans cette rubrique, j'y ai déposé des éléments sérieux auxquels j'y crois avant tout.

Shabbat Shalom
Bise

Arrik

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 24 novembre 2007 : 01:40

Citation:
darlett
Et oui, kes tu veux ! avec Arrik, difficile de rester serieux !


Sérieux oui mon chou, mais je suis aussi rigolo bien souvent !
Arrikooooooooooo

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 24 novembre 2007 : 01:44

Citation:
darlett
Eh hmimo, tu abandonnes l'esoterisme pour te remettre a courir derriere les gonzesses de Missions impossibles ?


Darlouch
Voici le WebSite de cette affaire
"Mission Possible"

[missionpossible.asso.fr]

Tu peux y surfer pour comprendre un coup

Bisous et shabbat shalom ou Mevorakh
Arrik

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: lionel (IP enregistrè)
Date: 24 novembre 2007 : 02:15

Vous êtes vraiment sympas, tous autant que vous êtes.....

Bisous Darlett, Suzy et Arrikoooooo


Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 24 novembre 2007 : 02:28

Citation:
lionel
Vous êtes vraiment sympas, tous autant que vous êtes.....
Bisous Darlett, Suzy et Arrikoooooo




Mon p'tit Lionel

Alors, On s'fait les 400 coups à l'Oriental Feeling ?

Allez, viens vite qu'on boive du Guerouane en l'honneur de toutes ces belles femmes qui nous aiment

Bisous d'Arriko

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 29 novembre 2007 : 00:14

Khalid Outbih, ami d'Arrik Delouya et Président et fondateur du CEM / Conseil Euro Marocain de Développement de Coopération et d'Echanges Culturelle est d’origine berbère. Il est basé à Marseille.

Auteur de « Rencontres & Dialogues » (message de l’entente et du dialogue et métissage arabe, berbère, juif, andalou occidental et africain) et enfin Auteur de « La Caravane de l’Espoir et de la Paix » (Peintures, photos, objets d’art, théatre, chants médiévaux, danses, poésie, costumes, colloques, débats, expositions, projections, films, décors, art culinaire…il aura trouvé dans notre association un terrain d’entente et d’opportunités pour enclencher sa « Caravane » tout en travaillant la levée de fonds, partie du travail la plus ingrate.

Il vient de signer la mise en scène d’une Comédie Musicale « Mogador for ever »

Pour votre aide uniquement logistique et matérielle à apporter à Khalid, prière de déposer vos messages sous cette rubrique

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 29 novembre 2007 : 00:18

En présence de Robert Assaraf, l’association des « Permanences du Judaïsme Marocain », Jacky Kadoch de Marrakech et Rosana de Aza fondatrice du Musée Sépharade et de la Mémoire de Cordoue se rencontrent à Paris Samedi soir 1° Décembre pour sceller un contrat de coopération et préparer ensemble les prochains colloques sur la Mémoire Juive Marocaine

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 29 novembre 2007 : 00:21

Notre très chère amie et co-fondatrice des « Permanences du Judaïsme Marocain » Izza Genini, cinéaste, exposera au Musée Sépharade de Cordoue son projet de faire visionner ses 24 films sur le Maroc et notamment sur la Commuanuté Juive Marocaine.
Son Site Web: [www.marocohra.com]

Marocorama: Maroc corps et âme est une collection de films documentaires portant sur différents aspects de la culture et de la société marocaine. Conçue, écrite et réalisée par Izza Génini, cette collection produite par la société OHRA (sogeav, sarl. Paris.), constitue une somme de documents uniques.

Initiée au début des années 80, toute la série comprend à ce jour près d'une vingtaine de films d'une durée variant de 26 à 90 minutes. La diversité et la richesse de la musique marocaine saisie dans son contexte naturel, constitue l'essentiel du sujet des films; c'est le cas de "Aïta", "Des luths et délices", "Louanges", "Gnaouas", ‘Rythmes de Marrakech",
"Malhoune", " Vibrations haut atlas", "Nuptiales en moyen atlas", "Chants pour un shabbat", "Cantiques brodés", "Tambours battant"….

Outre la musique, la collection "Maroc Corps et âme" comprend aussi des films sur différentes composantes de l'histoire sociale et culturelle du Maroc: c'est le cas de la saga familiale "Retrouver Oulad Moumen", des rituels de beauté dans "Pour le plaisir des yeux ou de la tradition millénaire judéo-berbère à travers "La route du cédrat", le fruit de la Splendeur….

Son dernier film: Titre du film: NÛBA d'or et de lumière Auteur/Réalisateur: Izza GENINI
Durée: 80 minutes
Avec:
-Françoise Atlan et l'orchestre de Fès dirigé par Mohamed Briouel
-Ihsan Rmiki et l'ensemble El Awj
-l'orchestre de Tétouan dirigé par Amine El Akrami
-l'orchestre de M. Zitouni et les musiciens du café Hanafta de Tanger
-l'orchestre arabo-andalou et les Hadarate de Chefchaouen
-Albert Bouadanah et Gérard Edery

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 29 novembre 2007 : 00:24

Ilan Zaoui, chorégraphe et fondateur de la Troupe Adama est auteur de « Paroles et Traversée pour la Paix: Les Péripéties du peuple Juif et notamment des Sépharades ». Ilan est co-fondateur de notre association et continue d’offrir les services et les prestations de Adama au service de la coexistence des peuples. Adama: Web Site www.adama.com

… » Ecouter la musique, rêver, danser et aimer notre culture ! » Un grand voyage musical chanté et dansé dans les traditions juives : Yddish, hébreu, ladino, tzigane, judéo - arabe.

Au-delà de son appartenance communautaire, Adama affirme la dimension universelle, vivante d’un patrimoine. Ce travail d’Adama s’est réalisé dans une volonté d’humanisme et de tolérance qui s’exprime pleinement dans le final du spectacle « Shalom La-Olam - La Paix pour Tous » Troupe Adama 28 Rue de Tanger 75019 Paris Tél: 01 40 35 71 61 Fax: 01 40 35 72 95 GSM: 06 07 42 00 64 E-mail: contact@adama.com

Ilan travaillera avec Khalid Outbih (Berbère d’origine) sur La Caravane de l’Espoir et de la Paix » ,

il lui sera demandé de plancher sur un évènement culturel à Cordoue au Musée Sépharade en Mars prochain et à Marrakech lors du Colloque de notre association en Mai 2008.

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 03 dcembre 2007 : 16:00

Biographie du Prof Nessim Sibony LA USA né à Marrakech



Enfance très heureuse à Marrakech bercée par la pratique religieuse, les jeux et jouets, les contes fantastiques des rabbins et de la grand-mère, les ballades entre trois quartiers de la ville où trois civilisations se côtoient avec des siècles culturels d’écart, les colonies de vacances, les mouvements de scouts et de jeunesses sionistes. Ses ancêtres furent des martyrs dans le sud marocain, à Eufrane. Il a eu aussi le privilège d’aller en Israël en tant que citoyen.

Ses parents s’installent en Israël pendant qu’il étudie à Paris l’architecture. Il en garde le plaisir de peindre. Rendant visite à ses parents alors qu’il prépare HEC, il découvre la condition des juifs du Maroc en Israël et décide d’une nouvelle orientation dans son engagement qui le conduit vers ses sources juives et hébraïques, avant d’entamer des études de sociologie enrichies d’anthropologie, de philosophie et de linguistique, complétées par une licence de cinéma. Il entame sa thèse de maîtrise, la première étude réalisée sur l’image du juif dans l’antijudaïsme, l’antisémitisme et l’antisionisme.
Il réalise aussi une étude sur « la stéréotypie à la télévision ou le trépas des civilisations » au service de la recherche de l’ORTF, poursuivie par une analyse des programmes de télévision en Israël.

C’est alors qu’il décide de participer en priorité au sauvetage du patrimoine culturel juif marocain par des recherches sur l’enfance juive au Maroc et l’explication de quelques énigmes. Il a la chance d’organiser à l’Université israélienne le festival culturel des juifs du Maroc et de contribuer à l’étude réalisée sur l’exposition des juifs du Maroc au Musée d’Israël.

Il participe alors, avec ses amis du mouvement d’Oded Israël, à l’élaboration d’un programme d’intégration de la culture sépharade dans le curriculum de l’enseignement primaire et secondaire des écoles israéliennes. Il trouve enfin sa place à la télévision éducative à Tel Aviv comme assistant producteur et réalisateur, mais découvre des programmes ségrégationnistes produits par des gens qui en ignoraient le message et la portée. Il intervient au parlement pour en empêcher la diffusion et finit par triompher.
Il côtoie toutes les organisations sépharades, luttant dans tous les mouvements pour l’intégration des juifs du Maroc, mais aussi avec d’autres habitants non sépharades dans le cas de la réhabilitation de Kiryat Menahem, localité délaissée fort longtemps.
Il rejoint la communauté juive aux USA, mais continue ses recherches au Canada et à Los Angeles pour publier finalement « L’enfance juive au Maroc » un livre fort documenté à vocation ethnologique et « Les trois énigmes » qui dévoile les arcanes de coutumes originales et spécifiques au Maroc (voir la bibliographie jointe). Il publie un ouvrage sur « Le Double dans une perspective juive » suivi de notes et remarques sur le double dans le contexte biblique y compris la territorialité des ancêtres Abraham, Isaac et Jacob.

Ses peintures intéressent beaucoup de galeries aux USA. Il participe à de nombreuses expositions dont le thème est proche de ses préoccupations picturales à savoir l’Holocauste, Jérusalem et le passé glorieux de la communauté juive marocaine représenté dans des scènes qui ne furent jamais photographiées

Il prépare d’autres ouvrages illustrés pour une lecture parents/enfants tels « Les jeux et jouets des enfants juifs du Maroc », « Ma grand-mère », « Sept contes illustrés de mon enfance » en plus d’un livre de découpage intitulé « La célébration de la Mimouna par Orly et ses amis». Un ouvrage sur l’ensemble de ses peintures et un essai sur «La théorie des relais » ainsi que sur «Le héros et sa sœur » sont en préparation.




Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 03 dcembre 2007 : 16:09

Nessim Sibony
1. Trois énigmes,
2. Enfance juive au Maroc, Paradis perdu ?
Nessim Sibony


Trois Enigmes
Critique de David Bensoussan
In. : La Voix Sépharade Montréal (Canada)

Avez-vous parfois l’impression que la vie juive au Maroc comprenait plus de traditions, de coutumes, de cérémonies dont on a même perdu la signification ? Nessim Sibony se penche avec brio sur certaines d’entre-elles et tente d’en trouver l’origine.

Pourquoi les enfants recevaient-ils des jouets friables le jour de Tish’a Beav ? L’explication première qui consiste à supposer que l’enfant qui aurait cassé son jouet éprouverait grande tristesse en cette journée de deuil et qu’il participerait ainsi à l’affliction générale ne satisfait pas l’auteur. Il fouille dans le passé, dans le Talmud et d’autres sources de l’antiquité pour nous amener dans des explications surprenantes sur … l’origine de la crèche chrétienne.

Les préparatifs de la fête de Pâques sont retracés dans leurs moult détails et il s’interroge sur l’origine de la blague sur Shefokh (est-ce un homme ou une femme ?) ou de la Mimouna. Les explications classiques de l’étymologie de ce terme Émouna (foi) ou Maïmonide (Maïmon) ne le satisfont pas. Il remonte le courant de l’histoire, des us et coutumes des civilisations pour en arriver à une relation entre la Mimouna et … la mante religieuse. Certaines familles célébraient avec un certain faste le mariage des enfants, El ketab, à Shavouoth. D’où provient cette tradition ? Je ne vous gâcherai pas le plaisir de découvrir par vous-même en feuilletant ces pages admirablement écrites et dans lesquelles l’auteur arrive difficilement à contenir son émotion.

Il semble bien que les magnifiques traditions du monde d’antan dont seulement une partie a été conservée renferment des explications qui retracent la longue marche du peuple juif depuis les temps bibliques jusqu’à ce jour. Nessim Sibony nous rend un grand service en nous faisant découvrir les explications et les origines lointaines d’un patrimoine souvent mal compris.











Enfance juive au Maroc, Paradis perdu ?
Critique de David Bensoussan

Vous souvient-il des sorties joyeuses des écoliers qui aimaient singer leurs récitations, les histoires épicées de l'inénarrable Jha, des gais lurons chantonnant « Eteindez la lumière, commencez l'cilima » ? Ou encore « Il n y a pas de comera, y a …» des litanies psalmodiées en mode automatique, des chansonnettes qui ponctuaient le calendrier au rythme des fêtes juives ? Des injures colorées et épicées ? Des superstitions d'antan ? Des jeux de toupie, de tire-boulette, de tiro, de ronda ?

Nessim Sibony a tout enregistré. Il fait venir à la bouche le goût mielleux de la sbaquia et des expressions judéo-arabes que l'on croyait oubliées. Il fait revivre l'insouciance des jeux d'enfants d’antan, l’humour bonhomme de jadis et la multitude des dictons à double fonds… Tout un univers vibrant aujourd'hui éclaté aux quatre coins du globe rejaillit dans la fraîcheur de son unité première.

Le monde merveilleux de Marrakech la Rouge s'ouvre à vos yeux avec sa culture, ses traditions et son folklore si riche. L'ouvrage vous fait revivre votre enfance. En même temps, il constitue un trésor d'anthropologie d'une culture plusieurs fois millénaire.

Jeux et jouets des enfants juifs du Maroc

Ce livre est destiné aux parents et grands parents qui voudraient initier leurs enfants et petits enfants aux pratiques des jeux et jouets de leur enfance. Il est orienté vers une lecture en famille pour expliquer en détail la plupart des activités ludiques de enfants juifs du Maroc au cours de la première moitié du 20ème siècle. C’est un outil précieux entre les mains des moniteurs et monitrices de camps de vacances comme des maîtres de travaux manuels et d’activités sportives. Mais il est avant tout un témoignage culturel vibrant et une sauvegarde de ce que furent les souvenirs et les joies de l’enfance juive au Maroc, riche en activités ludiques les plus variées. Celles qui aidaient au développement de la dextérité, du jugement de la domination de l’espace comme de l’adaptation à l’environnement. Certaines pages s’interrogent sur l’origine de quelques jouets, d’autres renvoient aux pratiques ludiques des voisins musulmans et espagnols. Ce livre qui est à mettre entre les mains des enfants ne manquera pas d’intéresser les anthropologues qui sont à la recherche du fonds culturel des juifs du Maroc. Il commence par la fabrication ou l’achat de la toupie et finit avec les variétés réalisées à partir du simple jeu de « Saute-mouton ».

Célébration de la Mimouna par Orly et se amis.

C’est un livre dépliant avec des découpes qui est monté en forme de manège : 7 portes ouvertes sur 7 intérieurs dallés où sont exposés les atours de cette célébration, à savoir les vêtements portés par les jeunes filles et jeunes garçons ainsi que les instruments de musique et les petites tables fleuries garnies de nourriture symbolique. Ce livre en coffret de luxe, glorifie le passé prestigieux de la communauté juive marocaine où cette cérémonie se déroulait avec un éclat particulier. Il est inspiré des beaux ouvrages pour enfants qui garnissent les vitrines des libraires et ornent les buffets des intérieurs européens. Il ajoute au prestige et à la gloire de la célébration de la Mimouna et en fait une cérémonie pittoresque, très attractive à célébrer entre enfants.

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 03 dcembre 2007 : 16:12

Asher Knafo Ashdod Israël
Cliquez: [www.ronyr.ch]



Je suis heureux de porter à votre connaissance la naissance du nouveau site « Oth Brith Qodesh », émanation et prolongement de son pendant, la revue « Brith ». Le site est en hébreu, pour le moment. Nous espérons le voir grandir et introduire par la suite des pages en français. Je vous invite à venir le visiter et à participer au développement de ce nouveau projet. Venez nous voir et pensez à nous faire connaître autour de vous. Notre intention est non seulement de faire de ce site un lieu de rencontre important pour le judaïsme marocain, d'y publier tout ce qui a été édité jusqu'à ce jour dans la revue « Brith », mais également de saisir l'opportunité qu'il nous offre pour innover, créer, introduire de nouveaux concepts et de nouvelles idées. Je serais très heureux de lire vos réactions à ce sujet.
A très bientôt
Asher Knafo otbritkodesh.com/
La page de contact otbritkodesh.com.../contact



Le dernier livre d'Asher Knafo
"Hapaytan, hashatkan ou essaper hassipourim"
Le poète, le taciturne et le conteur d'histoires (se passe à Marrakech)
The poet, the taciturn and the story-teller

Préambule
Pendant de longs siècles les juifs de la diaspora marocaine ont prié pour Jérusalem. Le 9 av ils ont déchiré leur habit comme un fils le fait à la mort de son père ou de sa mère, ils ont mis des cendres sur leur tête et ont pleuré la destruction de Jérusalem comme si elle venait de se passer devant leurs yeux. Les courants nouveaux et surtout le Sionisme, ont insufflé aux juifs de la Diaspora des aspirations qui n'ont jamais cessé d'exister dans leur coeur.

Il s'agit d'un roman picaresque qui narre le périple de trois jeunes marocains au début du 20ème siècle, qui sortent de leur ville et s'en vont à Jérusalem avec pour toute richesse la Djellaba qui est sur leur corps.

L'un d'eux ne parle qu'en vers. Le deuxième ne dit qu'un mot à la fois et le troisième est plutôt bavard. Ils passent dans différentes localités à la recherche du chemin qui mène à Jérusalem, ils vont sur les tombes des Saints et leur demandent bénédiction, protection et,,, le chemin de Jérusalem.

Ils leur arrive beaucoup d'aventures et ils rencontrent beaucoup de gens, juifs ou non, hommes ou femmes; vivants ou non.

Ils compatissent au malheur des autres, ils fustigent les personnes qu'ils voient commettre des abus, ils volent au secours de ceux qui ont besoin d'eux, ils véhiculent la gaieté et l'optimisme. Ils entendent beaucoup d'histoires et en racontent autant.
Quant enfin ils arrivent enfin à Jérusalem ils ne sont plus ceux qui ont commencé ce périple.

C'est un roman où la terre à terre voisine avec le fantastique, où les animaux peuvent parler sans que personne n'en soit étonné.

Parfois désopilant et parfois dramatique ou même tragique, le roman met en scène la vie juive dans le monde arabe à la veille de l'avènement du protectorat français sur le Maroc et au moment où pointent les horreurs de la Shoah et où le Sionisme devient de plus en plus activiste en vue de la création de l'état d'Israël »

Extrait de la préface de Rafi Aharon
(écrivain, auteur de plusieurs pièces de théatre, metteur en scène)
Le poète, le taciturne et le conteur d'histoires est un roman original et hors du commun par le fait de son contenu et de son style. Il déploie devant le lecteur une vision du monde des juifs de l'Afrique du nord où la foi, l'esprit et les traditions ancestrales sont ancrés dans tous les coeurs.

Les affres de l'exil et l'amour de Sion aident les trois jeunes à supporter les difficultés et les dangers du chemin dans ce périple harassant vers la Jérusalem d'ici bas. Leur marche devient une marche où l'âme, la foi et la spiritualité s'enrichissent infiniment, ce qui les amène finalement à frôler les franges de la robe de la Jérusalem céleste.

Ce livre passionnant est une bouée de sauvetage littéraire qui va à la recherche des racines de la foi et de la culture marocaines, et qui extrait de ce monde qui va en disparaissant, des perles dans lesquelles sont serties les valeurs profondes du Judaïsme.




Les Knafo de Mogador - Essaouira

Rabbi Yossef Knafo a rédigé près de 32 livres dont plusieurs furent édités à Livourne en Italie : Oth Brith Qodesh, Yéfé 'Énayim, Zevah Pessah, Tov Roi, Shomer Shabbat, Minhat 'Érév, et Hasdé Avoth. Sa femme était passée experte dans la préparation de remèdes à base de plantes médicinales. Leur fils Rabbi David Knafo fut le chef du tribunal rabbinique de Mogador et fondateur de la société hébraïsante Yessod Hama'aravi (la fondation du Juif maghrébin).

Asher Knafo, arrière-petit-fils de Rabbi Yossef Knafo vivant en Israël, publie ses autres ouvrages dont Zakh Venaqi. Rabbi David Knafo eut deux enfants célèbres : Shlomo Knafo et IDK. Né en 1905, R. Shlomo Knafo était l'animateur du groupe des hébraïsants de Mogador Hovévé hasafa (les amants de la langue). Il animait également des 'Oneg chabbat (Délice du chabbat) - rencontre joyeuse dans une atmosphère religieuse les samedis après-midi - avec des jeunes des mouvements de jeunesse Brit Haloutsim Datiyim et Bné 'Aqiva, mouvements sionistes religieux. Il a fondé en Israël Oth Brit Kodesh (Signe de l'Alliance sacrée) pour la promotion de la recherche portant sur l'héritage spirituel des Juifs de Mogador.

Né en 1910, Isaac D. Knafo (IDK) avait une âme d'artiste. Il était aussi non- conformiste et bon vivant. Il fit des études en France et revint au Maroc. Il s'essaya dans l'enseignement et dans le journalisme avant de retourner à Mogador en 1940. Il anima des troupes de théâtre et publia un certain nombre de recueils (Jeux et rimes, Fugitives, Maroquineries, Hitlériques, Exodes et ballades, une série de brochures 'Oneg etc). Certains de ses travaux ont été perdus. Peintre à ses heures, il a laissé des Ketoubot (contrats de mariage) magnifiquement illustrées. Son volume Mémorial de Mogador publié par son neveu Asher Knafo est un régal de recettes, d'humour et d'anecdotes délicieuses typiquement mogadoriennes. Asher Knafo publie à Ashdod en Israël, la revue Brit, revue bilingue en français et en hébreu des ressortissants de la ville de Mogador (Essaouira).
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...on y trouve une liste détaillée des familles de Mogador, des métiers en vigueur chez les Juifs, des coutumes pratiquées pendant les fêtes juives et, bien entendu, les contes de Mogador et les "Spécifiquement Mogadoriens" comme l'huile d'argan, le bois d'arar, la pêche à Mogador. Mais, surtout, il y a la cuisine mogadorienne, et Isaac Knafo qui était une "fameuse fourchette et un fin gourmet" s'en donne à coeur joie. C'est avec un appétit évident qu'il nous décrit la cuisine de sa mère, et l'eau nous vient à la bouche lorsqu'il nous conduit à une gargotte de son bon vieux Mellah. Mais ce ne sont pas seulement le goût ni les odeurs de sa bonne cuisine qui nous attirent et nous enchantent, c'est aussi sa verve, sa truculence, son esprit tour à tour moqueur ou "frappeur" qui nous conduisent avec délice à travers ses "Nourritures", ses "Contes" et ses "Personnages". La maladie et la mort prématurée de Isaac D. Knafo l'ont empêché de mener à terme son projet fantastique par son ampleur: composer une encyclopédie détaillée et vaste de Mogador, de ses habitants, de ses coutumes et élever ainsi un monument d'Amour à cette communauté juive - comme tant d'autres- disparue à jamais.Même incomplet, "Le Mémorial" nous fait revivre Essaouira comme si nous y étions. (Asher Knafo).

Écrits sépharades d'Afrique du Nord

Tov Roi (La vision agréable). R. Joseph Knafo, de Mogador (Maroc). Livourne (Italie): 1899.

Commentaire du Pirqué Avoth (Les maximes des Anciens). Le texte hébraïque est en caractères hébraïques carrés et les commentaires sont en caractères Rashi.





Asher Knafo

Asher Knafo & David Bensoussan Mariage juif à Mogador : La ketouba enluminée de Mogador, Maroc

Essaouira-Mogador cité d'arts et lettres.
Essaouira, jeune métropole méridionale et maritime, la benjamine de ses ainées septentrionales (Fès, Meknès, Tétouan, Rabat, Salé) et fille cadette du Sous et de la cité-mère Marrakech, bourdonnante de ses activités multiples et diverses, a participé, en dépit de sa récente histoire, au grand destin du judaïsme marocain et de l'Empire chérifien par le rôle éminent qu'elle a joué dans l'ouverture du pays tout entier au monde extérieur, à ses influences économiques et culturelles, par ses tujjar as-Sultan les négociants du roi " qui n'étaient pas que des marchands exportateurs et importateurs de denrées, des produits de la terre et de l'artisanat, car ils appartenaient à ce type d'homme sage, le lettré homme-d'affaires (le lettré-artisan aussi fait partie de cette catégorie) qui poursuit la double quête de la science et de la fortune.
Le lettré - écrivain d'Essaouira, celui qu'ont connu les deux derniers siècles, présente le même profil intellectuel et le même destin spirituel que celui de ses homologues plus anciens ou contemporains de Fès, Meknès, Tétouan ou Marrakech dont il a été souvent le disciple, l'émule, voire le maître en certaines matières et disciplines comme la création poétique d'expression hébraïque ou dialectale et la pratique de la musique andalouse, classique et populaire.
Je veux évoquer ici quelques figures illustres que j'ai connues moi-même, dans mon enfance et dont j'ai conservé un émouvant et merveilleux Rabbi Abraham Ben David ve-Yossef, talmudistes et kabbalistes dont je fus aussi le disciple; celles des grands chantres et poètes, Rabbi David Elkaïm et Rabbi David Iflah.
Ces deux chantres-là, ainsi que bien d'autres, ont su conserver, enrichir, transmettre et enseigner le piyyut et le chant, un patrimoine musical vieux d'un millénaire, mais toujours présent dans la mémoire et le coeur judéo-maghrébins.
Si Rabbi David Iflah, le shikh David " Le Doyen " de la communauté, a été le grand maître de la musique andalouse, le spécialiste reconnu et respecté de ses congénères juifs et musulmans, Rabbi David Elkaïm était aussi artisan et artiste menuisier de son état, graveur, dessinateur et peintre. Les nombreux manuscrits, épitaphes et ketubbot (son oeuvre poétique réunie dans son diwan intitulé Shire Dodim - "Chants des amours") sont des chefs-d'oeuvres par leur admirable calligraphie et les enluminures dont il les a souvent illustrés. La collection de ketubbot, remarquablement présentée dans ce recueil, appporte sa juste contribution à la connaissance d'un monde aujourd'hui disparu en même temps qu'elle participe de l'éveil d'une conscience à la recherche de sa mémoire et de son identité. L'entreprise est digne d'éloges. Je souhaite qu'elle soit suivie d'autres comparables qui mettraient au jour la richesse et la diversité des visages, du patrimoine culturel du judaïsme maghrébin en général, et de celui de Mogador-Essaouira, en particulier.
Pr. Haïm Zafrani Paris le 24 janvier 2002

Pour commander Mariage juif à Mogador:
Amérique du nord:Editions Du Lys, une division de HTTT inc. 5170, Hingston, Montréal, Québec H3X 3R4 Canada Fax : [1]-514-483 5566 dulys@ycs.net
Israel:Bimat Kedem Publishing - Tél: [972]-3-522 4906 Asher Knafo


Asher (Claude) Knafo - 2004
poète, écrivain et enlumineur de Ketoubot. Il poursuit la tradition des enlumineurs de Ketoubot à Mogador, Rabbi David Elkaïm et Isaac D. Knafo. Il est l'auteur des romans le "Nourisson d'Oufrane" et "En route pour Jérusalem"




29 Mars 2005 Conférence d’Asher Knafo au centre Rambam Paris pour sa présentation de son ouvrage :
Mariage Juif à Mogador La ketouba enluminée de Mogador
Interview d’Arrik Delouya


D’abord Baroukh Haba à Asher Knafo qui en globe-trotter fait une court halte à Paris après Montréal où il a présenté sont livre devant 350 personnes, après LA devant une 100 de personnes, idem à NYC et à Ashdod et te voilà devant un public soit - disant latin, compliqué mais permets-moi avant tout de faire une très courte intro avant mes Questions

Asher, tu as une trajectoire bien riche avec un palmarès en longévité et en titres, en fonctions remplies tant en Israêl qu’en diaspora en qualité de shaliyah mais surtout en production littéraire et scientifique.
Tu n’as plus rien à prouver, tu as fait tes classes comme on dit en jargon.
S’agissant de cet ouvrage précis que tu vas nous dédicacer, j’ai envie de dire qu’il faut rendre à César ce qui appartient à César, car c’est en collaboration avec notre cher et tendre David Bensoussan Prof et nouvellement patron de la communauté Sépharade du Canada que la Mariage à Mogador a été écrit. Vous deux aviez une passion commune, celle de notre patrimoine juif marocain et plus principalement de Mogador, la tradition des ketoubots ou contrats de mariage enluminées de votre ville de 1789 à 2003. Par là-même, sa sauvegarde et son sauvetage puisque le Maroc ne compte plus que 3 000 âmes d’obédience juive dont 5 ou 6 familles à Mogador.

On retiendra donc 4 niveaux distincts dans cet ouvrage :

1. la littérature et la poésie, 2. la Recherche telle qu’en elle-même sur les 83 "ketoubot' enluminées de main de maîtres. (les ketoubot sont les actes de mariage exigés par la loi mosaïque) 3. l’Album artistique des ketoubots, et 4. enfin l’aspect sociologique des mariages

Ma 1° Question sempiternelle:

En 1990, tu as crée le Mémorial de Mogador à Ashdod en Israël, tu diriges la Revue Brit, tu recrées l’association des originaires de Mogador, tu travailles sur un colloque sur les Juifs de Mogador qui aura lieu l’an prochain en Israël, tu ne t’arrêtes jamais…Mais qu’est-ce qui fait courir Asher Knafo ? Qu’est-ce qui te fait démarquer des autres évènements tels que le Festival annuel de Juin à Mogador qu’organise Katia Azoulay ou la restauration de la ville que son mari André Azoulay a réussi brillament ?

2° Question Hamlétienne:
Pourquoi Mogador ? Comment cela a-t-il commencé ? Qui était Rabbi David Elkaim et Rabbi Isaac Knafo tous deux personnages centraux ?

3° Question Cardinale:
Pourquoi les mariages à Mogador uniquement le Mercredi ? Pourquoi demande-t-on aux nouveaux maris de faire un larcin (de voler en quelque sorte) après le mariage ?

4° et dernière Question tout simplement :

Que veut dire la clef lorsqu’on cassait le verre lors de la cérémonie du mariage avec la clef ? Enfin, une petite histoire de la ketouba enluminée donnerait beaucoup de punch à la soirée




Préface de Asher Knafo
Le Fils de Mogador de David Bensoussan


Pour commander Le Fils de Mogador, adressez-vous à:

Editions Du Lys, une division de HTTT inc.
5170, Hingston, Montréal, Québec H3X 3R4 Canada
Fax : [1]-514-483 5566 dulys@ycs.net

Quand les juifs quittèrent définitivement Mogador après y avoir connu pendant trois siècles des hauts et des bas, ce fut comme si, encore une fois, ils partaient en exil. Mais à l'encontre de l'autre exil, le grand exil d'Israël, celui là n'avait rien de mortifiant ou de tragique. Au contraire, c'était un exil où on se plaisait, je dirais même un exil où l'on se vautrait avec délice.

Le Mogadorien se bâtit un petit monde, un îlot de tranquillité qui le distrait des ennuis de la vie courante. Il entoure cet îlot d'une mer bleue lénifiante, c'est la mer de ses souvenirs, et quand il a un moment libre, il se hisse sur le plongeoir (le fameux plongeoir de Taghart - plage de Mogador) pique une tête dans l'océan qui le reçoit à bras ouverts et qui l'aide à se retrouver dans le labyrinthe de ses souvenirs.

Quand nous étions jeunes à Mogador, nous entendions souvent ces propos décrétés avec véhémence: « A' mitlo sheur! » « Tkhél féh sé Dzen ». Le premier se disait quand, par exemple, un mari quittait sa femme pour se prélasser dans les bras d'une autre et refusait obstinément d'écouter les suppliques de ses amis qui lui enjoignaient de regagner son foyer. Le deuxième se disait pour le même genre de cas par ceux qui ne croyaient pas aux sortilèges mais affirmaient avec passion qu'il existait en dessous de nous un autre monde, le monde des Zneun c'est-à-dire des djinns qui n'attendaient que l'occasion de venir la nuit nous pincer (Ça, c'était dans le moindre des cas) ou d'investir notre personne pour agir en notre lieu et place (Ça, c'était nettement plus grave !)

Quel Sheur, quel djinn est entré dans le corps des Mogadoriens pour qu'ils refusent si obstinément de délaisser les chimères de leurs souvenirs mogadoriens et reviennent à la réalité ? Ne serait-ce pas par le fait de quelque élixir que nos mères nous ont mis dans notre soupe en nous enjoignant vivement: « Kel soppa » - mange ta soupe ?

Quel est cet engouement qui saisit un Marcel Krespil, professeur éminent d'université en Amérique et le pousse à paraphraser « Hiroshima mon amour » en donnant à son livre le titre « Mogador mon amour » ? Ou qui entraîne un Ami Bouganim à aller « Entre vents et marées » pour nous faire rencontrer les fous et les mendiants de son enfance en nous contant ses « Récits du mellah » ? Ou qui pousse un Pol-Serge Kakon, chanteur et troubadour, à délaisser sa chère chanson française pour nous faire passer sous « Bab Sba'a » - « La Porte du lion » afin de nous faire connaître les dédales de Mogador à la poursuite de l'impénétrable « Rica la vida ? » et, enfin, qui oblige un Isaac D. Knafo à se confiner dans son Kibbouts pendant vingt ans pour ériger à sa ville natale un « Mémorial de Mogador ?»

David Bensoussan, auteur de cet excellent livre sur Mogador, n'avait que dix ans en la quittant. Trop jeune - dira-t-on - pour avoir des souvenirs de sa ville ou pour le moins, des souvenirs précis. Et, voulez vous que je vous le dise ? En effet, il n'en a pas! Il ne se souvient presque de rien! Mais quand il prend sa plume en main les voilà (les souvenirs) qui rappliquent ! Ils se précipitent, se mettent à la queue derrière sa plume en clamant: Moi aussi ! Moi aussi je suis là!

Et alors, ils apparaissent tous avec une précision hallucinante. Demandez-lui (à Bensoussan) de parler l'arabe de son enfance, il le fera peut-être, mais d'une manière gauche et hésitante, et pourtant quand il écrit un de ses contes (j'ai failli dire « drôlatiques ») en judéo-arabe il retrouve un langage enrichi de dictons et d'expressions mogadoriennes qu'on croyait à tout jamais perdus.

Le Fils de Mogador qui n'est autre que l'auteur, vous prend par la main (des fois à la gorge) pour vous emmener dans une promenade virtuelle mais fascinante à travers ce Mogador qui, cinquante ans après, hante toujours ses ressortissants. Vous voilà dans le Souk Jdid, buvant avidement les paroles des anciens et prenant parti pour telle ou telle position sur l'étymologie d'un mot dont on n'avait plus depuis longtemps souvenir ou bien, subitement devenus enfants, vous écoutez, sagement assis sur les bancs du Talmud Thora, les cours donnés par Rabbi Ms'eud Elkabas ou par Rabbi Yitshaq Haroche. Vous visitez tour à tour le Fort portugais, les remparts de la Scala, la Place Publique, la Attara, vous passez par la rue du Consul Koury et vous vous recueillez avec le souvenir de Rbi Ms'eud Tamsot. Et, si vous êtes fatigués, asseyez-vous gentiment devant l'oncle Meyer qui vous donnera une belle leçon d'histoire ou, si vous n'aimez pas l'histoire, allez donc au chapitre La Ala pour écouter avec ravissement cette belle musique qui prenait ses racines dans l'Andalousie.

David Bensoussan a tout d'abord écrit des dizaines d'ouvrages scientifiques, puis s'est penché attentivement sur le monde biblique pour rédiger un magnifique volume en trois tomes « La Bible prise au berceau », pour enfin trouver le temps de se consacrer à sa véritable passion : la littérature. le résultat là, devant vous.




Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 03 dcembre 2007 : 16:20

Richard Ayoun Paris
Curriculum vitae de Richard Ayoun.
Institut national des langues et civilisations orientales, docteur en histoire, habilité à diriger des recherches, licencié d’hébreu. Il enseigne l’histoire des Juifs d’Afrique du Nord à l’Université Vincennes-Saint-Denis Paris 8. Il est l’auteur de 449 comptes rendus, quatre livres, a collaboré à 62 ouvrages, et a écrit 145 articles sur le judaïsme séfarade, sur le judaïsme d’Afrique du Nord, et sur le judaïsme français.
Publications de Richard Ayoun.
Initiation au Judaïsme, au Christianisme et à l’Islam de Richard Ayoun, Ghaleb Bencheikh, Régis Ladous. Paris, Ellipses Editions Marketing S.A. 2006 32, Rue Bargue 75740 Paris Cedex 15 Collection Initiation à…dirigée par Hélène Fréchet agrégée d’histoire et géographie. ISBN – 7298 – 2808 – 7 ; 14,5 x 19 cm - 304 p.

Un grand rabbin français au XIXe siècle. Mahir Charleville 1814-1888 Préface par Jean-Pierre Filippini. Juin 1999 ; 554 pages Collection « Cerf Histoire »

Le judaïsme d’Algérie : au-delà des pressions officielles et des lobbies de mémoire (1830-1962). Paris, Institut national des langues et civilisations orientales

Les Juifs d’Algérie deux mille ans d’histoire, en collaboration avec B. Cohen, Paris, J.C. Lattès, 1982.

Séfarades d’hier et d’aujourd’hui : 70 portraits, en collaboration avec H.V. Séphina, Paris, Liana Levi, mars 1992 ;trad. espagnole Los sefardíes de ayer y de hoy 71 retratos, Madrid, Edaf Ensayo, mai 2002.

Typologie d’une carrière rabbinique, L’exemple de Mahir Charleville, préface P. Chaunu, Nancy, Presses Universitaires de Nancy, 1993, 2 vol.

Les Juifs de France de l’émancipation à l’intégration (1787-1812), Paris, L’Harmattan, 1997. 320 p.

Les Judéo-Espagnols : Les chemins d’une communauté, Paris, JEAA (Judéo-Espagnol à Auschwitz), mars 2003. ; trad. anglaise The Judeo-Spanish People : Itineraries of a Community, Paris, JEAA (Judéo-Espagnol à Auschwitz), mars 2003.

Séfarades d’hier et d’aujourd’hui : 70 portraits, en collaboration avec H.V. Séphina, Paris, Liana Levi, mars 1992 ;trad. espagnole Los sefardíes de ayer y de hoy 71 retratos, Madrid, Edaf Ensayo, mai 2002.









Richard Ayoun Paris (France)
Richard AYOUN, membre co-fondateur de notre association est maître de conférences à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales, docteur en histoire, habilité à diriger des recherches, licencié d’hébreu. Il enseigne l’histoire des Juifs d’Afrique du Nord à l’Université de Paris VIII.

Il a proposeé à l’association de présenter un ouvrage sur son sujet de prédilection :
« Tétouan : Les Juifs du dedans et du dehors »

Il est l’auteur de 449 comptes rendus, 4 livres, a collaboré à 62 ouvrages, et a écrit 145 articles sur le Judaïsme séfarade, sur le Judaïsme d’Afrique du Nord, et sur le Judaïsme français.

Licence d’Hébreu à l’Université de Paris VIII.
Doctorat nouveau régime : Typologie d’une carrière rabbinique en France et en Algérie au XIXe siècle, l’exemple de Mahir Charleville, École Pratique des Hautes Études, (Ve section), mention très honorable avec les félicitations du jury, Habilitation à diriger des recherches : Recherches sur le Judaïsme entre Islam et Chrétienté, du moyen âge à l’époque contemporaine, Université de Paris Sorbonne Paris IV.
Enseignement supérieur
I. à l’ I.N.A.L.C.O.
Maître de conférences : Civilisation d’Israël : Monde séfarade ;
Enseigne en 2004-2005 :
Histoire ancienne d’Israël, (1er cycle) - Histoire des Juifs en terre d’Islam, (1er cycle)
Histoire des judaïcités modernes et contemporaines, (2ème cycle)
Recherches sur le Judaïsme entre Islam et Chrétienté, du Moyen âge à l’époque contemporaine. Maîtrise. - Étude des communautés juives séfarades et achkénazes, D.E.A.

II. à l’Université de Paris VIII, chargé du cours sur la civilisation des Juifs d’Afrique du Nord,
depuis 1991 et l’Histoire ancienne d’Israël, depuis 2000. Membre de l’Équipe « Études
Juives », Formation doctorale : Études Juives et Hébraïques, diplôme d’études approfondies
- (D.E.A.) Langues, Littératures et Civilisations Juives, Université de Paris VIII depuis 1993.

Retenons parmi ses écrits :
Les Juifs d’Algérie deux mille ans d’histoire en collaboration avec Bernard COHEN, Paris, J.C. Lattès, 1982, 264 p.

Séfarades d’hier et d’aujourd’hui : 70 portraits, en collaboration avec Haïm Vidal SÉPHIHA, Paris, Liana Levi, mars 1992, 368 p.
et traduction en espagnol
Los sefardíes de ayer y de hoy 71 retratos, Madrid, Edaf Ensayo, mai 2002, 397 p. Typologie d’une carrière rabbinique, L’exemple de Mahir Charleville, Préface de Pierre CHAUNU, Nancy, Presses Universitaires de Nancy, 1993, 2 vol., 1003 p.

Les Juifs de France de l’Émancipation à l’intégration (1787-1812), Paris, L’Harmattan, 1997, 320 p. Un grand rabbin français au XIXe siècle Mahir Charleville 1814-1888, préface de Jean-Pierre FILIPPINI, Paris, Cerf, 1999, 545 p.

Les Judéo-Espagnols : Les chemins d’une communauté, Paris, JEAA (Judéo-Espagnol à Auschwitz), mars 2003, 82 p. ;
traduction en anglais
The Judeo-Spanish people : Itineraries of a community, Paris, JEAA (Judéo-Espagnol à Auschwitz), mars 2003, 82 p. ;
Initiation au Judaïsme, au Christianisme et à l’Islam, avec Ghaleb BENCHEIKH et Régis LADOUS, Le Judaïsme, Paris, Ellipses.

Richard Ayoun est docteur en histoire, licencié d'hébreu, maître de conférences en civilisation d'Israël (monde séfarade) à l'Institut national des langues et civilisations orientales depuis 1992. Il enseigne l'histoire des juifs d'Afrique du Nord à l'Université Paris-VIII depuis 1991 et l'histoire des juifs à l'époque contemporaine à l'Université Paris I-Sorbonne depuis 1984.


Initiation au Judaïsme, au Christianisme et à l’Islam
Richard Ayoun, Ghaleb Bencheikh, Régis Ladous

Ellipses Editions Marketing S.A. 2006
32, Rue Bargue 75740 Paris Cedex 15
Collection Initiation à…dirigée par Hélène Fréchet agrégée d’histoire et géographie
ISBN – 7298 – 2808 – 7






Argumentaire
• La place et le rôle des trois monothéismes, ainsi que les relations qu’ils entretiennent, jouent un rôle important dans le maintien de la démocratie et la reconstruction du tissu social.
• L’actualité montre assez que les croyants et les incroyants sont concernés par le devenir du Judaïsme, du Christianisme et de l’Islam. À cette actualité parfois brûlante correspond le déclin de la culture religieuse. Si l’ignorance ne se traduisait que par une indifférence tolérante, ce serait un moindre mal. Mais elle engendre, au mieux, incompréhensions et méfiances ; au pire, haines et phobies. Lutter contre l’inculture relève alors du devoir civique. Encore faut-il s’en donner les moyens.
• Conçu et réalisé par des enseignants, ce manuel est d’abord destiné à aider d’autres enseignants à combattre l’ignorance en milieu scolaire et universitaire, dans l’esprit laïc et pluraliste qui est celui de la République. Il s’agit d’apprendre à vivre les différences sans indifférence.
• En trois chapitres égaux, de 80-100 p. chacun, chaque synthèse reprend l’historique et la pratique des différentes religions.

Les auteurs
• Richard Ayoun est maître de conférences à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales, docteur en histoire, habilité à diriger des recherches, licencié d’hébreu. Il enseigne l’histoire des Juifs d’Afrique du Nord à l’Université de Paris VIII et est l’auteur de nombreux ouvrages.
• Ghaleb Bencheikh est docteur ès sciences, physicien, de formation philosophique et théologique. Il présente l’émission Islam sur France 2, et est président de la conférence mondiale des religions pour la paix. Il est déjà auteur de nombreux ouvrages sur l’Islam et sur la laïcité.
• Régis Ladous est professeur d’histoire culturelle et religieuse à l’université Jean Moulin de Lyon. Il appartient à l’Institut d’histoire du christianisme, dynamiques religieuses et contacts interculturels de Lyon

Caractéristiques
14,5 x 19 cm - 304 p. - 15,50 €uros
Prof. Ayoun Richard BL1 - 8 allée des Frères Voisin 75015 Paris Tél 01 42 62 89 72
E-mail: ayounr@noos.fr

Public
• Étudiants en histoire et en sciences humaines (université et concours)
• Enseignants des collèges et lycées
• Grand public









Un grand rabbin français au XIXe siècle
Mahir Charleville 1814-1888
Par Richard Ayoun Préface par Jean-Pierre Filippini Paru en : Juin 1999
554 pages Collection « Cerf Histoire »



Le Grand Rabbin Mahir Charleville est un personnage ignoré des chroniqueurs et des historiens du judaïsme. Né à Metz, dans une famille connue et respectée, ses ancêtres ont bénéficié des privilèges des lettres patentes de Henri III, de 1574.

Formé à Metz par son père, maître d'école, à l'école talmudique et à l'école rabbinique, il a fait sa carrière à Lyon, à Dijon, à Paris, à l'hôpital Rothschild dont il fut également le directeur, en Algérie au moment du sénatus-consulte de 1865 et du décret Crémieux de 1870, naturalisant collectivement les Israélites d'Algérie où son rôle fut déterminant, et à Versailles.

Richard Ayoun brosse ici la carrière, l'œuvre et la pensée de ce rabbin grâce à la documentation prodigieuse qui existe sur le personnage et sur la communauté française : documents internes à la communauté juive, papiers de Charleville, immense production administrative des bureaux communaux, préfectoraux et ministériels.















Ayoun Richard
Institut national des langues et civilisations orientales
Le judaïsme d’Algérie : au-delà des pressions officielles et des lobbies de mémoire (1830-1962)
Session thématique « Religions et statuts personnels »
Mardi 20 juin 2006 - Après-midi - 14h30-16h30 - Salle F 106
Résumé de la communication
En histoire juive générale, la communauté d’Algérie est considérée comme marginale malgré son passé deux fois millénaire, si elle est comparée aux groupes juifs d’Irak, de France, d’Allemagne, du Maroc et de Pologne. Avant l’établissement de la régence turque d’Alger, en 1516, le Maghreb central a subi le même sort que les autres contrées maghrébines avec les occupations romaine, byzantine, arabe, supportant des populations, des régimes, des religions différents.
Sous la domination turque nous possédons plusieurs sources concernant plus particulièrement l’Algérois : les récits des voyageurs chrétiens dans les états de Barbarie, la correspondance des consuls des cours européennes, celle des deys d’Alger avec les États de la Chrétienté, les Archives des Missions de rédemption des esclaves et de la Chambre de Commerce de Marseille, et des poésies hébraïques relatant les événements qui tournent en faveur des Juifs.
De 1830 à 1962, le judaïsme d’Algérie, mis en œuvre en milieu colonial et extra-européen, tout en se recommandant de l’expérience française, ne peut être compris comme une simple excroissance du modèle métropolitain d’émancipation des Juifs de ce pays, et nécessite une autre perspective que celle proposée dans les deux pays voisins.

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 03 dcembre 2007 : 16:22

Mohammed KENBIB

Rabat Maroc


Yahoud ul-Maghrib. 1912-1948 (Les Juifs du Maroc). En Arabe (Traduit du Français par Idriss Ben Saïd)
Rabat - Université Mohammed V, Publication de la Faculté des Lettres, 1998, 379 p, Préface d'André Azoulay . - BG/R - PCJM/C - JB/R . - Science Religieuse - Philosophie - Hagiographie - Histoire - Droit - Ethnologie - Sociologie - Education- Enseignement - Art/Poésie - Folklore - Démographie - Habitat Humain - Structure Economique - Linguistique

Préface d'André Azoulay, Conseiller du Roi du Maroc. Juillet 1998. :
" La Communauté Juive marocaine aura finalement survécu à plusieurs séismes majeurs au cours du siècle qui se termine. Le choc culturel et social né du Protectorat, la dégradation des relations judéo-musulmanes après la création de l'Etat d'Israël et enfin et pour beaucoup, la rupture avec l'espace original du fait d'une émigration massive n'auront pas suffi en effet, à dissuader près d'un million de Juifs dans le monde de continuer à se référer à leurs racines marocaines.
La profondeur de l'enracinement plus que bimillénaire de cette communauté, son poids démographique et sa contribution historique au patrimoine national expliquent largement cette résistance et cette permanence du judaïsme marocain. Cela est particulièrement réconfortant et prometteur, mais le futur sera aussi déterminé par la rigueur que nous saurons attacher à l'écriture et à la lecture de cette exceptionnelle destinée. Car en effet, les travaux traitant de l'histoire comme du vécu contemporain de la Communauté juive marocaine, ont connu ces dernières années une évolution paradoxale. Nous sommes passés successivement de l'occultation au folklore et de la nostalgie à l'exploitation parfois abusive d'un thème devenu à la mode (…).

Les travaux de Mohammed Kenbib sur les relations judéo-musulmanes au Maroc à l'époque contemporaine s'inscrivent quant à eux dans un cadre strictement universitaire. Ils se fondent sur la rigueur et les normes scientifiques. L'auteur leur a consacré près de vingt ans de recherches dans les fonds d'archives au Maroc, en France, en Grande Bretagne et aux Etats-Unis. Ses investigations ont été couronnées par la soutenance d'une thèse de doctorat d'Etat à l'Université Paris I -Sorbonne en 1992.
Ainsi qu'en témoignent des spécialistes de renommée internationale appartenant aux universités européennes et américaines les plus prestigieuses, son approche, qui se veut globale, est d'une extrême rigueur et ne relève pas d'un parti pris affiché si ce n'est celui de comprendre et de faire comprendre (…) le vécu du Judaïsme marocain entre 1859 et 1948 et l'évolution des relations judéo-musulmanes pendant cette période font partie tout à la fois des pages les plus riches du livre d'histoire du Maroc et celui de ma communauté. Mais ces pages relatent aussi ces années d'ombre et d'ambiguité où le non-dit et un discours jusqu'à présent largement exogène ont imposé une lecture parfois contrastée ou suspecte des évènements et de l'action des hommes pendant cette période.Plus d'un siècle après, il est temps de remettre notre mémoire en ordre. Mohammed Kenbib y contribue de façon magistrale en tordant le cou à quelques idées reçues à partir desquelles on a, par exemple, trop souvent amalgamé ou identifié le phénomène dit des "Protections" ou des "naturalisations" à la seule communauté juive.
A partir de ces idées on a aussi largement occulté le dessein extérieur européen qui, dans une démarche qui ne doir rien à l'improvisation, a installé une logique et une hiérarchie des valeurs et des identités qui avait in fine pour objectif de pénétrer et de contrôler les instances de décision et d'arbitrage de l'Etat marocain, tout en jouant au passage du clivage religieux entre Juifs et Musulmans. Avec méthode, rigueur et précision, Mohammed Kenbib analyse un à un les chapitres les plus complexes de cette partie déterminante de notre Histoire moderne. Du régime des capitulations à celui des protections, et des protections au Protectorat, nous y voyons désormais plus clair.Et il est remarquable, concernant l'histoire de la communauté juive précisément que ce soit un chercheur musulman qui, rompant avec l'approche dogmatique ayant généralement caractérisé les écrits relatifs aux juifs du Maroc, contribue à rétablir les faits et à les analyser de manière méthodique. Ce travail a fait l'objet d'un ouvrage d'abord publié en français et ayant pour cadre chronologique la période allant de la guerre hispano-marocaine de 1859-1860 à 1948.L'ouvrage qui nous intéresse aujourd'hui est publié en arabe et il faut en souligner le symbole. Il fait une analyse exhaustive des facteurs tant internes qu'externes qui ont infléchi l'évolution des relations entre Juifs et Musulmans au Maroc entre 1912 et 1948.Dans le cadre général des mutations économiques, sociales et culturelles crées par le Protectorat et la division du pays en trois grandes zones (française, espagnole et internationale), sont ainsi étudiées les retombées sur le plan intercommunautaire de la "politique indigène" adoptée par le général Lyautey et ses successeurs, les "répercussions marocaines" des bouleversements survenus sur la scène européenne à partir de 1933, l'onde de choc des évènements du Moyen-Orient, et la tourmente dans laquelle le monde a été plongé entre 1939 et 1945 (…).

Juifs et Musulmans ont été pendant cette période les acteurs solidaires et efficaces de l'ouverture du Maroc sur l'Europe en particulier et de l'insertion du Royaume dans les grands courants géopolitiques et commerciaux.Le Maroc avait l'ambition d'être un acteur à part entière dans la communauté des nations. Cela est particulièrement vrai si l'on pense au rôle de notre flotte sur les grandes routes commerciales, ou à la créativité du Makhzen, avec la fondation d'Essaouira en 1765, dotée d'un statut qui se révèlera être bien avant l'heure celui d'une zone financière et commerciale "off shore". Approche visionnaire de Sidi Mohamed ben Abdallah, un Sultan en avance sur son temps et démonstration éloquente de la richesse et de l'expertise des hommes et des femmes qui, depuis Mogador, allaient partir, avec succès, à la conquête de marchés lointains et donner au rayonnement diplomatique du Royaume un éclat qui a fait date.

A cet égard, le travail de Mohammed Kenbib reste d'une étonnante modernité, qu'il s'agisse du débat encore très actuel autour du rôle central de l'Etat, garant de la souveraineté et de la cohésion nationales, ou des atouts et des risques inhérents à une stratégie d'ouverture volontariste vers le reste du monde. Les enseignements qu'il nous livre à partir de sa lecture de cette époque restent ainsi d'une qualité jamais encore démentie.


KENBIB Mohammed. Les Relations Judéo-Musulmanes au Maroc de 1859 à 1948 Paris, Université Paris I - Sorbonne, Thèse de Doctorat en Histoire sous la Direction de Jean Duroselle,
Inscription Septembre 1987 soutenue en 1995 .- BG/R .- Science Religieuse - Philosophie - Hagiographie - Histoire - Droit - Ethnologie - Sociologie - Education- Enseignement - Système Culturel - Folklore - Démographie - Habitat Humain - Structure Economique - Linguistique - Immigration .
In.: Fichier Central des Thèses. Université de Paris X-Nanterre.

L'auteur a été Professeur d'Histoire à la Faculté de Rabat et est actuellement le Conseiller Culturel de l'Ambassade du Maroc à Paris. La période étudiée commence avec la guerre et l'occupation de Tétouan (1859-1962) et s'achève avec le début de l'émigration en Israël : période marquée par les menées des "puissances" contre l'indépendance du Maroc (problème des protections consulaires, des empiètements et abus auxquels elle donnaient lieu), Protectorat franco-espagnol, Deuxième Guerre Mondiale et régime de Vichy, retombées marocaines des affrontements Judéo-Arabes en Palestine…Durant cette période, la société a été secouée dans ses fondements politiques, économiques et culturels. Les relations intercommunautaires en ont subi le contre-coup. L'Europe s'arroge un droit d'intervention au nom de la "défense des minorités", s'efforce de saper l'autorité de l'Etat avant de procéder au partage et à la conquête. Elle exportera aussi au Maroc son antisémitisme… tandis que que le sionisme développera son action, en contradiction avec les solidarités palestiniennes du nationalisme marocain.L'analyse de M. Kenbib s'appuie sur une immense documentation. Sans complaisance ni concession, elle s'attache à démontrer l'action déstabilisatrice des puissances avant 1912 et ses conséquences négatives sur l'évolution des rapports Judéo-Musulmans. Les attitudes des aprtis nationalistes sont également disséquées comme le sont celles des courants assimilationiste, sioniste et de "Front Populaire" qui traversent la population Juive…Le tout sur fond de convivance traditionnelle d'une société biconfessionnelle, où le Maghzen, même affaibli par l'administration directe, sait garder, sous Vichy, sonrôle de protecteur.C'est le bilan d'un siècle-décisif- tiré par un historien, poursuivant les causes historiques dans les archives et leurs effets, dans le vécu…On peut discuter les appréciations, non la documentation, encoremoins l'attitude intellectuelle. "In.: Kahal Info Bulletin IntérieurN°12 de la Communauté Israélite Casablanca , Juin 1995, p. 4

KENBIB Mohammed. " Le Temps des Mellahs " Rabat, Mémorial du Maroc, Vol. 8, 1985, pp. 116-133 .- BG/R - FRAS/C .- Science Religieuse - Hagiographie - Histoire - Ethnologie - Système Culturel - Art/Poésie - Folklore - Habitat Humain - Structure Economique .

L'origine des premiers Juifs du Maroc reste obscure. La France, l'Espagne et la question des Juifs Marocains à la veille du Protectorat. L'image des Juifs dans les Relations de voyage. Les Mellahs du Maroc. Richesse du legs culturel Juif, l'orfèvrerie Juif. Les bourgeois Juifs (succès commercial) au service des sultans (commerce et diplomatie). L'occidentalisation des Juifs du Maroc. Le culte des Saints . Les rites et les cérémonies. La diaspora

KENBIB Mohammed. " Recherches sur les Juifs du Maroc : esquisse de bilan ". In.: Les Sciences Humaines et Sociales au Maroc : études et arguments
Rabat, Publications de l'Institut Universitaire de la Recherche Scientifique, 1998, pp. 169-183 .
- BG/R - FRAS/C .
- Science Religieuse - Histoire - Sociologie .
Notes Bibliogr.

Etat des lieux des recherches universitaires poussées tant à l'intérieur du Maroc que dans les institutions étrangères (Françaises, américaines et israéliennes) sur les Juifs du Maroc par des historiens, anthropologues, "culturalistes", linguistiques et politologues

KENBIB Mohammed. " Les Relais de communication du Maroc précolonial : le rôle des journalistes Juifs à Tanger " In.: Miroirs Maghrébins : itinéraires de soi et paysages de rencontre Paris, Ed. du C.N.R.S., 1998, pp. 29-37 . - FRAS/C . - Science Religieuse - Histoire . Notes.

Outre les écrits des voyageurs, les croquis et aquarelles des peintres et les rapports des diplomates en poste surtout à Tanger, les Juifs de la cité du Détroit contribuaient activement au façonnement de l'image de Tanger et du Maroc en général. L'auteur souligne le rôle de la presse Juive tangéroise visant à alerter et sensibiliser l'opinion publique européenne eu égard de la situation lamentable des Israélites Marocains

KENBIB Mohammed. " Des Juifs dans une Cité Sainte de l'Islam ". In.: Fès Médièvale. Entre légende et histoire, un carrefour de l'Orient à l'apogée d'un rêve Paris, Ed. Autrement, Série Mémoires, N°13, 1992, pp. 166-175 .- BG/R - CESHS/R - FRAS/C - YC-YL/C .- Science Religieuse - Histoire - Ethnologie - Structure Economique .
Dès sa création par Idriss II (791-829), Fès compta une population Juive qui alla jouer un rôle considérable dans le façonnement de l'identité de cette métropole de l'Islam. La Communauté Juive a connu une grande quiétude et un apogée à Fès. Les Mérinides (1258-1471) se sont appuyés sur elle et sur son dynamisme pour assurer leur rayonnement. Elle put bâtir son épanouissement culturel en partie sur la base de la prospérité que lui assurait son dynamisme dans l'artisanat et le commerce à grande distance auquel s'adonnaient ses grands négociants principalement avec l'Orient , le Soudan et l'Europe Méditerranéenne.Cette population grossie par l'arrivée de vagues successives de Juifs venus de Castille et d'Aragon (1391-1392) fut estimée en 1451 à 4000 personnes sur 50000 que comptait la Capitale Idrisside.Exerçant un monopole sans partage sur l'orfèvrerie, la frappe des monnaies, le travail du cuir et des laines, la fabrication des armes, les Juifs intervenaient aussi dans l'agriculture (oliviers, figuiers, vignobles et surtout céréales ).Appréciés par les souverains Mérinides, les Juifs réussirent peu à peu à avoir la haute main tant sur le gouvernement et sur l'administration de la Cité Idrisside. Ils furent les alliés objectifs d'un parcours qui devait faire face au fondamentalisme et à l'opposition de la population Fassie et de ses rivaux.Les nouveaux apports des nouveaux venus d'Espagne marquèrent d'une empreinte indélibile le mode de vie raffiné de la bourgeoisie Juive de Fès


KENBIB Mohammed. Juifs et Musulmans au Maroc : 1859-1948. Contribution à l'Histoire des Relations Inter-Communautaires en Terre d'Islam Rabat - Université Mohammed V, Publications de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines,
Série Thèses et Mémoires 21, 1994, 756 p, Préface de J-Baptiste Duroselle, Professeur émérite de la Sorbonne et Membre de l'Institut de France .- BG/R - CESHS/R - FRAS/C - JB/R - IBZ-RA/J - UH/H - LC/WDC - MAHJ/P - AIU/P .- Science Religieuse - Philosophie - Hagiographie - Histoire - Droit - Ethnologie - Sociologie - Education- Système Culturel - Art/Poésie - Folklore - Démographie - Habitat Humain - Structure Economique - Linguistique .
Photo de Couverture illustrée : Feu Sa Majesté Mohammed V entouré de notabilités juives, en 1950. Cartes, Tabl, Notes Bibliogr, Abrév et sigles : pp. 709-710, Glossaire : pp. 711-714, Sources et Bibliogr :pp. 715-747, Index.

Etude très intéressante en 2 parties sur les Relations Judéo-Musulmanes au Maroc de 1859 à 1948.

1° Partie : "L'amorce de ruptures irréversibles, 1860-1912".
1. Fondements et évolution des Relations Judéo-Musulmanes au Maroc avant la deuxième moitié du XIX° sicècle ; 2. Les répercussions de la guerre Hispano-Marocaine (1859-1860) sur les Relations Judéo-Musulmanes ; 3. De l'"Affaire de Safi" à l'épisode du "Rifain" ; 4. Dimension et retombées intercommunautaires du système des protections ; 5. Usure, contrebande d'armes, insécurité, et "réclamations Juives" ; 6. Les perturbations intercommunautaires pendant la dernière décennie du Maroc pré-protectoriel, 1902-1912.

2° Partie : "Colonisation, distanciation, transfert, 1912-1948".
1. Aspects intercommunautaires de la politique de préservation des "hiérarchies naturelles", 1912-1925 .
2. Spécificités de l'évolution des rapports Judéo-Musulmans en zone Nord, 1912-1926 ; 3. Tentatives de structuration du mouvement sioniste au Maroc et premiers échos des "événements" de Palestine, 1917-1929 . 4. Turbulences inter-communautaires et velléités de "dialogue", 1930-1939 . 5. Les Relations Judéo-Musulmanes pendant la Deuxième Guerre Mondiale et 6. L'amorce du déracinement de Communautés bi-millénaires



KENBIB Mohammed. " Les Relations Judéo-Musulmanes au Maroc 1860-1945 : Essai Bibliographique " Rabat - Université Mohammed V, Hespéris-Tamuda, Faculté des Lettres et des Sciences Humaines, Vol. 23, 1985, pp. 83-104 .- BG/R - FRAS/C .- Science Religieuse - Histoire .
KENBIB Mohammed. " Les Juifs de Tétouan entre la Chronique et l'Histoire " Rabat - Université Mohammed V, Hespéris-Tamuda, Faculté des Lettres et des Sciences Humaines,
Vol. 24, 1986, pp. 273-299 . - BG/R - FRAS/C - AIU/P . - Science Religieuse - Histoire .

KENBIB Mohammed. " Juifs et Musulmans au Maroc à l'époque du Front Populaire 1936-1938 " Rabat - Université Mohammed V, Hespéris-Tamuda, Faculté des Lettres et des Sciences Humaines, Vol. 25, 1987, pp. 169-189 .- BG/R - FRAS/C - JB/R - AL/BS . - Science Religieuse - Histoire

KENBIB Mohammed. " Recherche sur les Relations Judéo-Musulmanes au Maroc : esquisse de bilan " Rabat - Université Mohammed V, Publications de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines, 1989, pp. 35-49 .- BG/R - FRAS/C - LC/WDC .- Science Religieuse - Histoire - Sociologie .

KENBIB Mohammed. " Histoire des Juifs du Maroc " Montréal (Québec), Tribune Juive, Vol. 10, N°2, 1992, pp. 68-78 .- UQAM/C - YC-YL/C .- Science Religieuse - Histoire .

KENBIB Mohammed. " Les Juifs Marocains dans la littérature coloniale : le cas de Jean et jérôme Tharaud ". In.: Maroc : littérature et peinture coloniales 1912-1956 : actes
Rabat - Université Mohammed V, Publications de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines,
1996, pp. 99-116 .- BG/R - FRAS/C .
- Science Religieuse - Histoire - Sociologie .

Notes.Une re-lecture des écrits "coloniales" des frères Taraud, antisémites, re-lecture qui s'incline essentiellement sur l'image de l'"indigène" juif
KENBIB Mohammed. "Muslim-Jewish Relations in XIX°th century. Morocco : a historical approach " . In.: Cultural studies, interdisciplinary, and the University : acts
Rabat, Publication de la Faculté des Letrtres et des Sciences Humaines, 1996, pp. 147-165 - BG/R - FRAS/C .- Science Religieuse - Histoire - Ethnologie - Organisation Sociale - Habitat Humain

KENBIB Mohammed. Les Protégés Rabat, 1996, Préface de Daniel Rivet .
BG/R - AIU/P - Science Religieuse - Histoire .

KENBIB Mohammed. " Les Migrations des Juifs Marocains à l'époque contemporaine, XIX°-XX° Siècles ". In.: Migrations Internationales entre le Maghreb et l'Europe : les effets sur les pays de destination et les pays d'origines
Rabat - Université Mohammed V, Ed. par Mohamed Berriane et Herbert Pop, Publications de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines, 1999, pp. 231-238 .
- BG/R - FRAS/C . - Science Religieuse - Histoire - Immigration

Kenbib examine les départs des Juifs Marocains pour des raisons religieuses, économiques voire politiques ; départs intensifiés après la création de l'Etat d'Israël




Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 03 dcembre 2007 : 16:24

David Elmoznino

d’Eilat Israël

Palais et Jardins
En hébreu: Armonot Ve Boustanim
Traduit par Rony Ruimy (Suisse)



"Palais et Jardins”, (en hébreu: “Armonot Ve Boustanim”), est un recueil de récits consacré au Maroc, aux juifs du Maroc, à la culture et à la tradition partagées, issu de la main de David Elmoznino, né à Essaouira-Mogador en 1944, qui a émigré vers Israël à l'âge de 10 ans, et qui réside actuellement à Eilat, au bord de la mer rouge.

Au fil de ces récits différents et variés, l'auteur nous raconte la grande communauté juive du Maroc au milieu du siècle passé, au sein d'une civilisation en amont des grandes vagues d'émigration (Aliyah) qui allaient suivre, à travers les yeux d'un enfant qui a grandi au Maroc et qui est revenu quelques dizaines d'années plus tard sur les lieux de son enfance, dans un élan irrésistible poussant nombre de nouveaux immigrants à une sorte de pèlerinage aux sources. Ce sont des récits hauts en couleur, chaleureux, brossant des tableaux ou s'entremêlent images et souvenirs, us et coutumes, spécialités et cuisine locale, des fresques de lieux enchantés et enchanteurs, de particularismes et de tissus de relations intra et intercommunautaires.

David se consacre à l'écriture de ses chroniques dès son retour du Maroc. Au delà des narrations colorées, des évènements puisés dans la maison du père, David Elmoznino a réussi à faire revivre la culture marocaine dans toute son authenticité et retrace par là, la vie de l'importante communauté juive qui en était imprégnée. Une âme d'artiste était cachée en lui, attendant le moment de s'exprimer, patientant durant toutes ces années durant lesquelles la priorité était accordée aux besoins de sa famille, et à sa subsistance. Il devait ronger son frein lors de ses études, cherchant en vain dans les livres scolaires, toute allusion ou référence à cette culture juive nord-africaine, à cette richesse immense, à cette mémoire menacée d'ores et déjà de disparaître dans les méandres de l'oubli, dès lors que la majorité des juifs du Maroc avaient quittés le pays après des millénaires de présence. Devant ce vide historique et culturel, un immense besoin de pallier à ce manque se fit en lui.

Mais il devait encore patienter. L'opportunité ne se présentât qu'après son dernier périple au Maroc, après avoir revu les lieux de son enfance, auxquels il vouait de longues années durant, une nostalgie profonde, lorsqu'il vit la place de Djama'-El-Fna du point de vue d'un touriste cette fois-ci, et non de celui d'un enfant dont elle représentait tout l'univers d'alors, après avoir accumulé et absorbé toutes ses visions lors de cette tournée émouvante, ce retour aux sources, aux origines. Les souvenirs se rapportant à son enfance à Marrakech et à d'autres lieux chers se brouillaient, se mêlaient, devenaient confus. Lorsqu'il a quitté son ancienne patrie en compagnie de ses parents, la coupure fut subite, fulgurante, figeant images et souvenirs dans un contexte précis. Toute cette époque est remontée à la surface, émergeant lentement des profondeurs oú elle était enfouie, et trouve son expression sous forme de courtes nouvelles évocatrices.

Cet ouvrage nous livre également un message d'amour et de paix, celui d'une vie communautaire intime, d'une coexistence fraternelle et pacifique, un message de passion aussi, tel ce récit relatant l'amour merveilleux naissant, jaillissant entre une jeune fille musulmane et un jeune berbère, un récit inséré parmi d'autres histoires se nourrissant du quotidien juif marocain, et des modes de vie locaux.

Une réaction particulièrement touchante provient de l'historien marocain bien connu, Betzalel Dahan:

"David fait partie de ceux qui considèrent l'écriture comme une mission auprès du public, et auprès de la communauté, comme un moyen de transmettre l'héritage de la maison du père. David ne se trouve pas dans le besoin de tirer sa subsistance de l'écriture. Il nous rappelle ce rabbin juif marocain qui a toujours prôné une foi désintéressée, et qui, dans sa Tébah1 en tant qu'officiant (Shaliyah Tzibour2), se refusait de voir dans la prière la source de sa subsistance. David exerça un autre métier, ce qui lui permît de subvenir en tout honneur aux besoins de sa famille, et, pour la communauté qui en est fière, il représente le modèle à suivre et à imiter. Son ouvrage, qui est sorti dernièrement, est un véritable document d'authenticité, il y raconte, avec une grande sobriété littéraire, et c'est là toute la valeur et la grandeur du livre, des histoires courtes qui se lisent d'une traite, et qui mettent le lecteur en appétit, à la manière de cette @#$%& servie après la prière du matin (Shahrit3) dans le prolongement d'un Samedi sacré. Pour toutes ses raisons, il faut encourager l'auteur et faire connaître son livre, c'est en quelque sorte la Dafina4 de notre mère, accompagnée des poésies et des chants de notre père de famille”.

Le livre “Palais et Jardins” est sorti à la veille du Nouvel An Juif5, il a été chaleureusement accueilli par des dizaines de foyers marocains, mais aussi non marocains en Israël. Le livre est écrit dans un style fluide et attachant, il est difficile de s'en séparer, d'en interrompre la lecture et de le quitter des yeux. Ces courts récits nous captivent, leurs descriptions envoûtantes nous entraînent au delà du présent, et nous rappellent ça et là, d'antiques légendes, des contes et narrations dans le style de l'éternel Mille et une Nuits.

"Palais Et Jardins” a sans aucun doute révélé au grand public l'Eilatien David Elmoznino, policier retraité et écrivain à l'aube de son oeuvre, de sa création et de sa réalisation. Ses talents de conteur le mettent sous les feux de la rampe, il nous dévoile à travers ce parcours et son aboutissement, la nature profonde de ses voeux simples et secrets, nichés au fond du coeur, des années durant.

Chaudement recommandé.

1 Tebah: à l'intérieur de la synagogue, tribune, estrade surélevée comportant un pupitre de lecture, où la Torah (Pentateuque) est lue, elle fait face à l'Eikhal (Arche Sainte), partie essentielle du mobilier synagogal, où sont rangés les rouleaux de la Torah. L'Eikhal est aussi désignée par le terme Aron-Hakodesh celui-là même qui servait à désigner l'arche du Tabernacle du désert.

2 Shaliyach Tzibour: ministre-officiant, membre de la congrégation et représentant la communauté en prière, il se tient généralement dans la Tebah et assure le bon déroulement des offices religieux.

3 @#$%&: préparation culinaire à base de pommes de terre, de blé ou de riz, de pois chiches et de viandes diverses (pied de boeuf...) et oeufs durs brunis par une longue nuit de cuisson dans un four fermé, à basse température. Plat typiquement sépharade, repas traditionel du chabbat des communautés juives de l'Afrique du nord, consommé le Samedi midi. Le nom provriendrait de l'Arabe @#$%&/adafina qui veut dire "couvert, etouffé"; autre explication: de l'Arabe «Medfouna», voulant dire "cachée, courverte. (Autre appellation : "Skhina").

4 Shahrith: la première des trois prières du Samedi dans la liturgie juive, se passe dans la matinée et tire son nom de Shahar, qui veut dire matin, aurore, aube. Elle est suivie de Minha dans l'après-midi et de Arvith le soir.

Nouvel An Juif: littéralement “La Tête de l'Année”, l'une des principales fêtes juives fixée au premier jour du mois de Tischri (Septembre ou Octobre), et dorénavant acceptée comme le commencement de la nouvelle année religieuse. (Bien que selon la Torah, l'année commence en Nissan, le mois de Pessah, la Paque juive).




Permanences du Judaisme marocain
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 06 dcembre 2007 : 21:25

Pour Arrik mon cher ami,

Je te souhaite d'excellentes fetes de Hanoucca et meme si tu ne t'occupes que de Judaisme marocain, je te souhaite le bonheur et la sante et surtout de garder intact ton humour et ta sympathie.


Voici un clip place sur le cafe par Suzanne pour te montrer qu'il n'y a pas que toi qui se brise les dents sur cet appareil qu'est le PC.



Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 06 dcembre 2007 : 23:57

[quote darlett]Pour Arrik mon cher ami,

Je te souhaite d'excellentes fetes de Hanoucca et meme si tu ne t'occupes que de Judaisme marocain, je te souhaite le bonheur et la sante et surtout de garder intact ton humour et ta sympathie.


Voici un clip place sur le cafe par Suzanne pour te montrer qu'il n'y a pas que toi qui se brise les dents sur cet appareil qu'est le PC.




Coucou Darlett

Un vrai régal ce clip, je me suis délecté ! Bravo à Suzanne d'y avoir pensé.

Mais, mon p'tit coco, je ne m'occupe pas que du Judaisme marocain,je suis aussi dans le business avec le Maroc, l'Inde et Israel, je suis dans l'humanitaire avec le Maroc et l'Inde depuis 30 ans sans discontinuer et enfin je travaille sur la sociologie politique, voilà ce qui m'aiguillonne de façon permanente, et je reste unilatéral dans mes choix et mes activités toujours passionnantes.

A toi je retourne les mêmes voeux pour Hanoukka de vie paisible, restant toujours entière avec toi-même et flirtant avec l'art comme tu le réussis si bien. Longue vie à Darnna et Bisous

Arrik

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 06 dcembre 2007 : 23:59

Citation:
darlett
Hmimo, she tiyhe barih ve hazak ad 120 shana !



Merci Darlett pour ce voeu pieux qui me fait plaisir.

Merci d'y avoir pensé.

Je vais me coucher déjà, demain la longue journée ba rakia ha sheviiyt


Bises


Arrik

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 13 dcembre 2007 : 14:56

Loué soit notre Seigneur, tout est enfin rétabli.

Bravo Darlett & Gérard pour ce bon travail de réparation et pour votre optimisme affiché,

bise et amitiés

Arrik

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 13 dcembre 2007 : 15:05

Merci de parcourir le texte et sysnopsis

Il s'agit de l'ouvrage rédigé en arabe et en version française de Said Sayagh, dont la grand mère ElCohen a été convertie à l'Islam à Fès.

Said est né à Meknès. Il m'a été recommandé par une amie.

Nous avons longuement parlé au téléphone hier.

Il cherche un terrain de coop et d'opportunités, voir d'amitiés, il cherche aussi un éditeur. j'ai commencé à lui ouvrir les portes de notre association.

Il est enfin basé à Montpellier, il a 54 ans, père de 4 enfants, il est prof d'arabe à la fac de Montpellier, son ouvrage sur Sol Hatchuel est éclairant, le premier du genre à remettre en question le fanatisme d'autrefois.

Il mérite qu'on s'intéresse à lui,

Affaire à suivre. Si vous désirez l'appeler ou lui écrire, je vous envoie sur demande ses coordonnées

Bises et amitiés
Arrik




From: Said
To: arrik.delouya
Sent: Thursday, December 06, 2007 5:11 PM


Bonjour Monsieur Delouya,


Je voulais vous parler d'un roman sur le martyre de Sol Hachuel, que je viens de finir. J'ai envoyé le manuscrit arabe aux éditions marocaines, Le Fennec et Tarik.

J'ai ensuite fait une version française de ce manuscrit. J'ai besoin de conseils pour la publication.

A qui m'adresser? Faut-il commencer par rechercher la publication en fraçais ou en arabe?

Je m'appelle saïd Sayagh, ma grand-mère paternelle est une Kohen de Fès. L'histoire de la petite Sol m'a perturbé.

La question des conversions forcées, dont quelques uns de mes ancêtres, m'interpelle.

Je vous remercie de ce que vous pourrez me dire!

Said Sayagh




SAID SAYAGH, agrégé d’arabe, docteur en Histoire ; a publié aux éditions du CNRS : La France et les frontières maroco-algériennes de 1873 à 1902, Paris, 1986.

Titre: L’autre juive Solikha la tsadika
Thème : Le martyre d’une jeune juive marocaine de Tanger, exécutée à Fès en 1834.

Quatrième de couverture :
Le cadi traversa un vaste patio inondé par un soleil incendiaire et, que seul l’écoulement de l’eau de la fontaine centrale rafraîchissait. Il s’assit, croisa les jambes en tailleur, se couvrit les pieds avec un pan de son burnous, ce qui laissait entrevoir une partie de son sarouel, de sa chemise de corps aux marges brodées de fil de soie et son caftan dit Mahsour, marque de son goût sûr et de son appartenance aux familles de notables fassis.

Autour de lui, quatre témoins instrumentaires préparaient leurs feuillets manuscrits, calames et encriers.

Il referma un vieux livre relié, portant, en lettres andalouses le titre : « Jurisprudence sultaniennes » de son auteur Al Mawardi et attendit l’entrée de la coupable.

Sol, pour atteindre la salle d’audience, fut obligée de se faufiler dangereusement dans une masse compacte, digne d’une foule, un jour de souk. Les mokhaznis la tiraient vigoureusement tout en repoussant les badauds avec leurs bâtons.

Elle se présenta devant le cadi. C’était une petite fille amaigrie, le visage livide, illuminé par de grands yeux creux. Le cadi, les traits desséchés, bien que les années n’aient pas encore alourdi son échine, la fixa …

Résumé : Sol, Zoulikha en arabe, est une jeune fille juive tangéroise. Elle était très belle, Sol, Zoulikha en arabe, la jeune fille juive tangéroise. Elle s’était liée d’amitié avec une voisine musulmane, Tahra, chez qui elle se rendait quand elle n’en pouvait plus des remarques de sa mère. Un jour, Tahra informa le pacha que la petite Sol voulait se convertir à l’Islam.

Devant le pacha, Sol nia toute intention de laisser la foi de ses ancêtres. Elle fut condamnée à mort pour apostasie. Elle devait avoir entre quatorze et seize ans. Sa famille, ainsi que la communauté juive de Tanger, désireux de la sauver, lui conseillèrent de se convertir en apparence et portèrent l’affaire devant le sultan. Moulay Abderrahmane, le sultan du Maroc, à l’heure où la France conquit l’Algérie, plia sous la pression des faquihs musulmans et confirma la condamnation à mort. Le courage de la jeune fille marqua les esprits de l’époque, musulmans compris.

Extraits de l’ouvrage « L’autre juive Solikha la tsadika » de Said SAYAGH, agrégé d’arabe, docteur en Histoire, vivant à Montpellier et enseignant l’arabe à l’Université de Montpellier (Il a publié aux éditions du CNRS : La France et les frontières maroco-algériennes de 1873 à 1902, Paris, 1986.

Issachar la surprit :

- Pourquoi tu ne deviendrais pas musulmane ?
Elle fit un effort pour reprendre son souffle et bredouilla :
- Pourquoi me ferais- je musulmane ?
- Pour protéger ta vie…pour rester en vie…pour ne pas mourir…
- En vérité, il ne passe pas une division du temps sans que je prenne une décision pour la renier juste après. Je t’aime, mon frère. J’aime mon père, j’aime ma mère, j’aime tous les juifs, ceux que je connais et ceux que je ne connais pas. J’aime la vie ; même Tahra, je l’aime. J’aime la petite rue étroite où nous habitons. Cet amour prend sa source dans ce que je sais sur moi-même ; dans le fait que je suis juive. Si je perds ce que je sais, mes repères, ce qui organise mon cerveau et mon imagination, je me perds, je perds mon âme, j’erre. Je suis Sol, juive, fille de Haïm et de Simha, eux-mêmes juifs. Je ne m’imagine pas Fatima, fille de je ne sais qui…ni rien d’autre. Quand j’essaie de m’imaginer en autre chose, vivant dans d’autres conditions, j’ai l’impression d’être au bord d’un précipice, au bord de la chute.
………………………………………………….

Le cadi qui prit la tête du clan adverse était le célèbre Ahmed Bennani. Il était connu pour sa mémoire puissante, ses références solides et pour les appuis dont il bénéficiait à Fès dont il était originaire.
Il avait été consacré par d’éminents oulémas en rhétorique, en fiqh, théologie, en hadith, en exégèse, en logique…Il avait hérité de la chaire d’exégèse à la mort de son maître Abou Yahya Sarraj. Il avait été nommé, ensuite, grand mufti de Fès. Sa rigueur à l’égard des délinquants et des hérétiques participait de sa renommée dans tout le pays. Ses admirateurs le désignaient avec les qualificatifs de grand savant, splendeur de son siècle, maître de l’excellence, de la rédaction, de la connaissance et du savoir.

Son exposé débuta par une mise au point. Pour lui, Mohamed avait appliqué la peine de mort à l’occasion de l’apostasie de Abdallah Ibn Al Akhtal qui s’était réfugié dans la Kaaba. Mohamed avait ordonné son exécution, ajoutant : « Même s’il s’abrite derrière la Kaaba. » On l’avait passé par les armes.

Le cadi rappela que les dhimmis étaient inférieurs en valeur aux musulmans conformément au hadith : « S’ils vous insultent frappez-les. S’ils vous frappent, tuez-les. »

Les musulmans avaient droit de vie et de mort sur les dhimmis, aussi, par décision divine. Dieu, ne les avait-il pas condamnés à l’avilissement et à l’abaissement, comme il est écrit dans le Coran : « quiconque d’entre vous apostasie, puis meurt tandis qu’il est mécréant, les voilà ceux qui ont fait faillite ici-bas et dans l’au-delà »

La peine de mort était par conséquent la juste sanction de l’apostasie.

Il développa ensuite une démonstration alambiquée qui suscita l’admiration de ses pairs : « Le non croyant a la liberté de croire ou de ne pas croire, avant d’énoncer sa croyance. Son jugement se fera sur son choix entre la croyance et l’incroyance.

Mais celui qui croit par choix, puis se détourne de l’Islam est puni pour apostasie. Toutefois, avant l’application de la sentence au musulman qui a apostasié, il faut lui appliquer le délai de repentance, estimé à trois jours. S’il se repent, il ne sera pas tué. » Il cita à l’appui, un hadith de Mohamed :
« Celui qui change sa religion, tuez-le. »

Il commenta le hadith : « Il s’agit de ceux qui suscitent le désordre, divisent la Umma et s’allient aux ennemis de celle-ci. »
Il attira l’attention de ses collègues sur les dangers qui guettaient la terre d’Islam et justifiaient la rigueur dans l’application des peines. Pour accentuer son propos, il rappela les versets du Coran : « Combattez ceux qui ne croient pas en Dieu ni au jugement dernier et n’interdisent pas ce que Dieu a interdit et ne suivent pas la vraie religion, parmi les gens du Livre, jusqu’à ce qu’ils paient la Djizia .» Il n’hésita pas à rappeler les conditions de la Dhimma :
« Six conditions sont obligatoires :
- Interdiction aux dhimmis de porter atteinte au Coran et de le travestir en le citant, à l’oral et à l’écrit.

- Interdiction de citer le prophète en usant de suspicion ou de dérision.

- Interdiction de citer l’Islam pour en dire du mal.
- Interdiction d’épouser une musulmane, en mariage légal ou en fornication.
- Interdiction de chercher à détourner un musulman de sa religion, de porter atteinte à ses biens.
- Interdiction de s’allier aux ennemis de l’Islam, même s’ils sont leurs coreligionnaires, de signer la paix avec eux ou de les renseigner.

Ces conditions sont obligatoires et ne peuvent subir aucune concession. Leur publication et affichage sont obligatoires. Il faut les leur rappeler avec insistance pour qu’ils prennent conscience de leur importance. Le non respect de l’une des conditions équivaut à la rupture du pacte.

Six conditions ont valeur de recommandations :
- Obligation de porter des vêtements spécifiques, différents de ceux des musulmans.

- Interdiction d’élever des constructions plus hautes que les constructions musulmanes et obligation d’abaisser les constructions anciennes.
- Interdiction de faire entendre les cloches, de lire leurs livres ni de faire savoir leur position sur le Christ.

- Interdiction de consommer le vin en public, d’afficher les croix et de montrer les porcs en public.

- Interdiction des enterrements et de tout signe de deuil, en public.
- Interdiction de monter à cheval, par contre, autorisation des mules et des ânes.
Ces dernières conditions ne deviennent obligatoires qu’après leur publication. Leur respect est obligatoire. Le non respect n’entraîne pas une rupture du pacte, mais est sanctionné. »

En conclusion, le cadi attira l’attention sur la tendance des juifs de Fès à ne plus respecter les conditions du pacte qui justifiait le maintien de leur présence. Il donna en exemple, le cas de Makhlouf Gdalia, dont les richesses étaient innombrables et qui se permettait de rentrer au palais du sultan chaussé de babouches jaunes, contrevenant en cela à une interdiction plusieurs fois séculaire.
Cette deuxième position prévalut et fit l’objet de la fatwa.

Le dernier mot restait, toutefois, au sultan. Mais celui-ci pouvait-il aller à l’encontre d’une fatwa des oulémas ?
…………………………………………………………..

Soudain, un grand fracas, en provenance de Tanger, retentit. Les explosions se succèdent. D’épais cercles de fumée montent au ciel, se fondent dans les nuages bas, dessinant d’étranges bêtes qui changent de formes au grès des vents. Le spectacle le subjugue. La distance et la surprise donnent un aspect brumeux à sa vision, la balançant entre le rêve et la réalité. Il lui semble que Tanger et les montagnes tremblent. Ses sens s’enflamment.

Il ne sait comprendre ce qui se passe ni ne parvient à maîtriser son émoi. Il arrive à souffler, libérant un long et bruyant soupir qui se propage dans sa tête.

Plus tard, il apprendra que des navires, galiotes et frégates de la flotte française ont bombardé Tanger. Aucun juif de la ville ne fut touché. Aussi, un Pourim de las Bombas fut-il dédié à l’événement.
Mais Issachar ne peut oublier ce jour d’Iyyar de l’an cinq mille cinq cents quatre-vingt- quatorze où le soldat a coupé la tête de Sol avec son sabre. La vision obsédante ne le quitte plus.

A chaque fois, il essaye d’arrêter la lame avant qu’elle ne traverse le cou fin et fragile. A chaque fois, il pense, si seulement elle avait crié, le bourreau se serait arrêté, au moment où la lame caressa sa joue ; il lui aurait demandé si elle s’était repentie…
Si elle avait crié,…
Si elle avait prononcé la shahada,…
Si elle était restée vivante…

La vision finit par disparaître. Issachar, le cœur lourd, aurait souhaité mourir avec elle.




Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 14 dcembre 2007 : 02:45

« Le patrimoine Juif Marocain d’aujourd’hui: résistance ou persistance ?
de l’Olympe à la Vallée des Pleurs »

par

Dr.Arrik Delouya (Ph.D-Sociology)
sociologue chercheur & écrivain
Président de l’Association
« Permanences du Judaïsme Marocain par l’action humanitaire »




Œuvrer sur le terrain du patrimoine du judaïsme marocain mais aussi réunir régulièrement des « think tanks » accompagnés d’opérations rigoureuses de « fund raising » était une véritable gageure.

Pour la réaliser, il a fallu s’entourer de professionnels et de sages originaires du Maroc, juifs et musulmans, de professions variées incluant doctorants et chercheurs, directeurs de centres de recherches et de départements universitaires de tous les continents.

Ensemble, ayant la même vocation, cette équipe s’est réunie pour créer l’association des « Permanences du Judaïsme Marocain par l’action humanitaire » composée de jeunes étudiants de 20 ans mais aussi de seniors de 85 ans, nous avons décidé de faire connaître notre judaïsme marocain sous ses multiples aspects, longtemps méprisé, ignoré ou occulté: communauté, société, art, éducation, savoir, judaïsme spécifique ancien et judaïté contemporaine…à travers des groupes de réflexion, des actions de sauvetage du patrimoine, des symposiums, des écrits, des synthèses de films, face à l’érosion et l’oublie de l’histoire. « Là où l’histoire pourrait s’effacer, l’homme se doit de raviver sa mémoire presque mouvante devant nos yeux «.

Cette équipe qu’Arrik Delouya a mis en place a décidé d’oeuvrer pour les mêmes buts multiples de faire connaître l’immense richesse du judaïsme marocain tel que patrimoine vivant, résistant et persistant, de le rendre accessible la lecture de thèses devenues ouvrages de références, en assurer la traduction en différentes langues, restaurer les sites qui ont été marqués par l’histoire, organiser des conférences et séminaires de façon itinérante à travers plusieurs pays et villes depuis Cordoue jusqu’à Marrakech, puis de Tiberiade à Demnate, ré - éditer tous les ouvrages de références épuisés et qui sont le plus demandés et enfin lancer à travers le monde des spectacles dignes de cette culture et de cet héritage. L’accent est mis sur le soutien affirmé aux programmes mis en oeuvre en France, au Maroc, en Espagne et en Israël & à la mise en œuvre des actions présentées

La conception de cette action humanitaire passe par le constat de ce lieu de réparation, de compensation, dans un monde où les Droits de l’Homme ne sont pas universels et où l’on naît inégal. C’est dans ce monde tissé d’inégalités que nous constatons les injustices, l’organisation non antagoniste de la réduction de toute aliénation, de la chance à toute différence.

L’humanitaire est alors une dynamique qui crée et pratique des circuits de communication entre trois univers sociologiques aux structures internes complexes, la finalité étant d’établir une communication inclusive entre les hommes.

L’univers de la marginalité sociale, quelle que soit sa nature (judaïsme minoritaire souvent baignant au sein d’une société majoritaire, patrimoine abandonné et / ou abîmé, pauvreté ou danger d’acculturation et trans-culturation, misère ou abandon culturel, mal développement, catastrophe naturelle, maladie, lésions morales ou sociales, handicap, malnutrition, urgence, exceptionnel, accidentel, quotidien et des premiers opérateurs qui sont en contact avec elle, proches de son terrain, témoins susceptibles de faire le diagnostic et de déceler les besoins essentiels d’éléments marginaux pour « émerger », et d’élaborer des actions permettant l’émergence.

A l’opposé, est l’univers, immense comparativement, de la normalité sociale, de structures, de groupes, d’éléments sociaux intégrés et constituant un potentiel de complémentarité, d’apport - d’ordre financier ou technique -, qui peuvent contribuer à la démarginalisation de l’univers précédent. Leurs mobiles étant la solidarité, la charité, le goût à de la justice, une réflexion, personnelle, parfois un intérêt stratégique… Ce 2° univers est de plus en plus technique et spécialisé.

Les actions humanitaires nécessaires pour réduire le mal et le souci humanitaire d’éléments sociaux relativement privilégiés. Le rassemblement des moyens est nécessaire aux actions, du fund raising (de la collecte des fonds) sans lesquels aucune action n’est possible.

Voilà ce qui aidera à comprendre cette conception utile à sauver ce patrimoine Juif
Marocain deux fois millénaire pour le faire résister et persister




Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 14 dcembre 2007 : 02:51

Izza Genini la cineatse et productrice juive du Maroc

On trouvera des dizaines de milliers de « files » dans ces deux sites sur l’ouvre d’ Izza Genini : Réalisatrice, productrice et scénariste

[www.africine.org]

[www.google.fr]

[www.google.com]

[www.bladi.net]

[www.avmaroc.com]

[www.limage.info]

[www.telquel-online.com]

[www.alwatan.ma]

[www.marocohra.com]

[fr.allafrica.com]

[www.map.ma]

[plateforme-mre.blogspot.com]

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 14 dcembre 2007 : 02:53

Compilation Arrik Delouya

Young Moroccan onlookers view with veteran US movie director Martin Scorcese
Marrakech International Film Festival
Spearheaded by the greatest visionary leader His Royal Highness Prince Moulay Rachid of Morocco

11 Déc 2007 [miffestival.canalblog.com]
Veteran US movie director Martin Scorcese speaks as he is flanked by Moroccan movie director Izza Genini (R)
Veteran US movie director Martin Scorcese speaks as he is flanked by Moroccan movie director Izza Genini (R) during the screening of the film "Transes" directed by Moroccan Ahmed El Maanouni on Jemaa El Fna Square in Marrakech, 09 December 2007, on the sidelines of the Marrakesch International film festival.
US director Martin Scorsese left and Izza Genini Moroccan producer right poses before the screening of the Moroccan film 'Trances' at the Jamaa El Fan


Posté par marocAdmin à 02:10
Young Moroccan onlookers view with veteran US movie director Martin Scorcese (out of camera range) the screening of the film "Transes" directed by Moroccan Ahmed El Maanouni on Jemaa El Fna Square in Marrakech, 09 December 2007, on the sidelines of the Marrakech International film festival.

Posté par marocAdmin à 02:15
















L’Ghiwane en seize neuvième
Saïd Raïssi
10/12/2007


Groupe mythique sur une place mythique. L’ambiance sur la place Jemaa Al Fna était, hier soir, plus chaude que la nuit précédente. Nass Al Ghiwane, qui ont donné un concert en prélude à une soirée cinéphile à ciel ouvert retraçant leur parcours, ont réuni plus de monde que Di Caprio et Scorsese réunis.


C’est en découvrant, sur une chaîne de télévision allemande, aux Etats-Unis, « Transes » d’Ahmed El Maanouni, film projeté en présence de la productrice Izza Genini, que ce dernier, saisi par les rythmes effrénés de cette formation venu d’ailleurs, s’est intéressé au groupe mythique marocain des années soixante dix.

On retrouvera donc Nass Al Ghiwane sur la bande originale du film d’un des réalisateurs qui a le plus marqué son époque cinématographique. L’atmosphère mystique de « La dernière tentation du Christ » de Scorsese doit beaucoup à la musique envoûtante des Ghiwane.
Une atmosphère que l’on retrouve dans « Transes », chef d’œuvre documentaire – un genre peu exploré - du cinéma marocain mais aussi un document historique qui à ce titre méritait d’être restauré par la World Cinema Foundation (WCF), présidé par Scorcese.

L’intérêt du réalisateur de « Taxi Driver » pour les Ghiwane pourrait se prolonger et même se concrétiser, comme l’a affirmé il y a quelques temps Omar Sayed, par un documentaire réalisé par Martin Scorcese lui-même.
Le festival de Marrakech où le réalisateur américain et les Ghiwane se sont retrouvés, pourrait, pourquoi pas, servir de lieu de concrétisation d’un tel projet. L'événement aboutirait, dans ce cas, à ce but ultime qui est de favoriser les rencontres, créer des moments de magie et servir de catalyseur à de nouvelles aventures cinématographiques.
La journée d’hier a aussi été marquée par la projection de deux films en compétition officielle. Les « Jardins de Samira » de Latif Lahlou qui incarne l’espoir marocain a été projeté en présence du réalisateur et des comédiens Sanaa Mouziane et Mohamed Khouyyi.

Le film traite de l’errance sexuelle d’une femme insatisfaite, un sujet qui, selon certains, n’a pas été traité de manière suffisamment profonde pour un film cinématographique. D’autres spectateurs ont jugé le film émouvant et audacieux.

L’autre film en compétition était français. « Actrices » de Valeria-Tedeschi conte l’histoire de Marcelline, actrice de quarante ans, célibataire et sans enfant qui revient vingt ans en arrière. Le coup de cœur du jour « La capture » de Carole Laure a été présenté par la réalisatrice et le producteur Jean-François Lepetit. Enfin, « L’ennemi intime » a clôturé la journée de projection.
Les satisfactions de Samira. La journée d’hier a été marquée par la projection de l’unique film marocain en compétition, « Les jardins de Samira ». Le film a reçu un accueil plutôt mitigé par une partie du public. Reste à voir si jury à été convaincu. Quoi qu’il en soit le réalisateur Latif Lahlou a déclaré que voir figurer son film sur la liste des films en compétition était en soi une satisfaction.
Début prometteur. Le réalisateur indien et membre du jury de la septième édition, Shekhar Kapur, dit être surpris par la qualité des quatre films en compétition qu’il a déjà visionné. « Les Jardin de Samira » figurent parmi ces films. Doit-on penser que le film de Latif Lahlou a réussi à toucher le Jury ? Impossible pour l’instant de le savoir. Les membres du jury n’ont pas le droit de se prononcer sur les films qu’ils visionnent. Du moins pas avant le 15.

























Par Abdeljalil Bounhar AP –

Dimanche 9 Décembre 2007 , 23h41

MARRAKESH, MAR
US director Martin Scorsese left and Izza Genini Moroccan producer right poses before the screening of the Moroccan film 'Trances' at the Jamaa El Fana square in Marrakesh during the 7th Marrakesh International Film Festival, Sunday, Dec. 9, 2007 in Marrakesh. The festival runs through Dec. 7-15 and this year focuses on new films from eastern Europe and Asia. (AP Photo/Abdeljalil Bounhar)


































Cannes:
Martin Scorsese présente Transes d'Ahmed Al-Maanouni
MAP
Mardi 15 Mai 2007
Cannes - Le réalisateur américain Martin Scorsese présentera, le 22 mai à Cannes, le film marocain "Transes", mis en scène par Ahmed Al-Maanouni et produit par Izza Genini, dans la section "Cine Classic", à l'occasion du lancement de la "World Cinema Foundation" (WCF).


Hommage 2005 Martin Scorsese

Sur une idée de Scorsese, quelques cinéastes ont décidé de se réunir au sein de la WCF, une association à but non lucratif qui se donne comme objectif d'aider à la préservation, la restauration et la diffusion des films du monde entier et plus particulièrement du cinéma d'Afrique, d'Amérique latine, d'Asie et d'Europe centrale.

Trois films soutenus par Martin Scorsese, Walter Salles (Brésil) et Cristi Puiu (Roumanie) seront présentés à l'occasion de la naissance du WCF dans le cadre de la 60-ème édition du Festival de Cannes (16-27 mai). Il s'agit de "Transes" réalisé en 1981, "Limite" (Brésil, 1931) de Mario Peixoto et "La forêt des pendus" (Roumanie, 1964) de Liviu Ciulei.

Le 60ème Festival de Cannes sera également l'occasion pour Ahmed
Al-Maanouni d'annoncer son nouveau film "Les coeurs brûlés" et Izza Genini son premier long métrage musical "Nûba d'or et de lumière".

MAP
Mardi 15 Mai 2007





Mercredi 12 Décembre 2007


Par Ahmed Najim,
Cinéma. Quand Scorsese rencontre Maânouni

21 ans après avoir découvert et aimé le film Transes, Martin Scorsese a enfin rencontré son auteur, Ahmed Maânouni, au dernier Festival de Cannes. Récit d’une relation à distance, entretenue par un long-métrage.

Ahmed Maânouni et Martin Scorsese, au Festival de Cannes.(AFP

Cannes, mardi 22 mai, vingt heures. La salle Pinéal, sise au Palais du Festival, projetait Transes, film cultissime d’Ahmed Maânouni, dans une nouvelle version restaurée. L’événement est présenté par le cinéaste américain Martin Scorsese, à l’origine de la restauration, accompagné de la productrice Izza Génini et, surtout, de l’auteur lui-même.
Deux heures avant ce rendez-vous, Ahmed Maânouni s’était discrètement éclipsé pour rejoindre sa chambre d’hôtel, “histoire de me préparer pour l’événement”, confiera-t-il. À n’en pas douter, ce 22 mai n’est pas un jour comme les autres pour le cinéaste marocain. Il a revêtu un élégant smoking et s’est fait accompagner de sa femme, qui a sacrifié à un incontournable caftan. En arrivant dans la salle, Maânouni s’est installé aux côtés de Martin Scorsese. Une première rencontre entre deux hommes liés depuis 26 ans par un film : Transes.

Sous le charme de Transes
Les débuts de l’histoire d’amour entre Martin Scorsese et le long-métrage de Maânouni remontent au début des années 80. Après sa sortie en salle, le film, qui circule dans le marché mondial, est vendu à différentes chaînes de télévision, dont des networks américains. C’est l’un d’entre eux qui servira de trait d’union entre le réalisateur et le film.

“En 1981, je travaillais sur le montage de “La valse des pantins”, se rappelle Scorsese. Je travaillais surtout la nuit, pour éviter d’être dérangé par les appels téléphoniques. Ma seule compagnie était mon poste télé, que je laissais constamment allumé”. Le cinéaste américain somnolait au bout d’une longue journée de travail quand il fut réveillé, à deux heures du matin, par une sonnerie de téléphone. Sur le petit écran de sa télé, diffusé sur une chaîne new-yorkaise, il découvre alors, tout à fait par hasard, un film inconnu : Transes. Il est, depuis, tombé sous le charme. “J’ai été littéralement ensorcelé par la musique, happé par l’imaginaire du film. J’ai été impressionné par ce mélange subtil entre musique, cinéma et théâtre, qui m’a offert un véritable portrait de la culture marocaine. Ces gens chantaient leur pays, leur peuple, leurs douleurs. Ce film m’a habité durant des années”, commente le cinéaste américain, lors de la présentation de Transes au festival de Cannes.
Le film marquera tellement Scorsese qu’il ira jusqu’à contacter son auteur, quelques années plus tard, mais pour un objet bien précis. “J’ai été étonné de recevoir, un jour, un message vocal envoyé par Martin Scorsese. Il m’y informait qu’il avait vu mon film et qu’il avait beaucoup aimé sa musique. Et il me demandait mon autorisation pour utiliser la bande-son, composée de chansons de Nass El Ghiwane, dans son prochain travail cinématographique”, raconte Maânouni.

Ce dernier tentera d’entrer en contact avec son confrère américain, mais sans succès. En désespoir de cause, il informe Izza Génini, la productrice du film, de la requête de Scorsese et lui remet son numéro de téléphone, la chargeant de régler les modalités d’un accord pour “l’emprunt” de la musique de Transes. Dont acte. Scorsese, à l’époque plongé dans la préparation de “La dernière tentation du Christ”, s’inspirera directement de la bande-son de Transes pour la musique du film, composée par Peter Gabriel.
Ainsi commença l’histoire de Scorsese avec le film de Maânouni, pour ne plus finir. Les années passèrent, et chacun retourna à ses occupations professionnelles… jusqu’à l’année 2005, à l’occasion du Festival du cinéma de Marrakech. La direction du Festival choisit alors de rendre hommage à Scorsese, avec carte blanche pour sélectionner les films qui l’ont le plus marqué. Scorsese retient des classiques du cinéma mondial (Lawrence d’Arabie, Othello, etc)… et Transes, son coup de coeur. Maânouni, lui, apprend la nouvelle comme le reste du public, grâce à la presse : s’il était bien présent à Marrakech durant le Festival, il n’était pas en revanche parmi les invités officiels ! “Curieusement, aucun responsable du Festival n’a pensé à me contacter pour me dire que mon film a été sélectionné par Scorsese”, se rappelle-t-il. Le monstre sacré du cinéma, qui l’avait complimenté il y a 24 ans pour son film, était là, tout près, mais inaccessible. À nouveau, la rencontre entre les deux hommes est différée.

La rencontre, enfin
Début 2007, Izza Génini contacte Maânouni pour lui apporter une bonne nouvelle. “La World Cinema Foundation, dont la création sera annoncée à l’occasion du 60ème Festival de Cannes, a sélectionné ton film Transes. Une version restaurée sera projetée dans la nouvelle section Cannes Classics, en présence du président de la fondation, Martin Scorsese. Et c’est toi qui la présentera lors de sa projection”, écrit-elle. Dès lors, les choses vont très vite. Maânouni reçoit une invitation officielle de la direction du Festival de Cannes, pour un séjour de quatre jours dans la capitale éphémère du cinéma mondial. Il apprend aussi qu’il est désormais membre de la fondation montée par Scorsese. Le 21 mai 2007, le cinéaste marocain débarque à Cannes. Le soir-même, un cocktail est organisé autour de la piscine du célèbre hôtel le Martinez. C’est là, enfin, que Maânouni va, pour la première fois, serrer la main de Scorsese, 26 ans après que les deux cinéastes se soient rencontrés… par films interposés.

“L’un des invités a pris l’initiative de me présenter à Scorsese. Il m’a aussitôt pris dans ses bras et m’a serré très fort. Comme si nous étions de vieux amis, qui ne s’étaient pas vus depuis longtemps”, raconte Maânouni, qui reçoit de vive voix le compliment de Scorsese : “Je continue à regarder ton film avec le même plaisir que le jour où je l’ai regardé pour la première fois”, lance le maître américain.

Le lendemain a lieu la vraie consécration : la projection, ce mardi 22 mai, de Transes. Scorsese fit son entrée, suivi par Maânouni. Le premier présente le film avec ses habituelles phrases courtes, plus proches de la poésie que de la prose. Prenant la parole, Maânouni se confond en remerciements, peut-être le meilleur moyen de cacher son émotion, avant de décrire l’aventure de Transes, avec sa modestie habituelle : “Je n’ai fait que retranscrire un rêve, avec beaucoup de respect pour Nass El Ghiwane”.

Maânouni reste de marbre devant les applaudissements de la salle au terme de la projection. “J’ai souvent tendance à être sévère avec mes films. Là, je l’étais encore davantage. Assis à côté de Scorsese, je ne voyais que les erreurs commises dans ce film, surtout au niveau du son et du montage. Je me suis reproché tellement de choses”. Pour autant, l’homme garde une grande tendresse pour son long-métrage, aujourd’hui vieux de 26 ans. “Après avoir revu le film, j’ai senti qu’il n’était plus un corps immobile, inerte. Il avait désormais une âme et je me suis senti tout petit derrière la caméra, devant ces milliers de spectateurs”.

Et maintenant ? “Le quart d’heure de gloire est terminé. C’est le moment de m’occuper de mon nouveau film, dont le scénario comporte quelques aspects autobiographiques”. On ne sait pas, en revanche, si Transes et Martin Scorsese y ont leur place…

Restauration. La seconde vie de “Transes”

Filmé en 16 mm, le long-métrage d’Ahmed Maânouni a été transformé en 35 mm via la technique dite du “gonflage”. La restauration du film, tant au niveau de l’image que du son, a été réalisée dans un laboratoire de la ville de Bologne en Italie, en prenant pour base la copie initiale en 16 mm, pour en développer un nouveau négatif. La restauration, qui a nécessité près d’un mois et demi de travail, a été financée par quelques mécènes dont Cartier, Giorgio Armani ou encore Qatar Airways. Le film raconte la révolution culturelle et sociale dans le Maroc du début des années 70, à travers le portrait du groupe légendaire Nass El Ghiwane. La formation a symbolisé la rupture du public marocain avec la domination des produits culturels et artistiques en provenance du Machrek. “Nous voulons un art typiquement marocain”, disait Omar Sayed dans une scène du film. Il avait mille fois raison…





















Marrakech
Une «leçon de cinéma» avec Scorsese
Le réalisateur a partagé son amour du 7e Art avec étudiants et professionnels du secteur

Publié le : 11.12.2007 | 16h30



Il est devenu un fidèle abonné du Festival international du film de Marrakech. Après l'hommage qu'on lui a rendu en 2005, il revient cette année pour donner une ‘‘leçon de cinéma''.

Présent lors de la cérémonie d'ouverture aux côtés de son acteur fétiche Leonardo Di Capreo, le réalisateur a répondu présent à l'appel samedi après-midi. C'est une rencontre pour partager avec étudiants et professionnels une reflexion et une relecture de ses films les plus célèbres. “Taxi driver”, “La dernière tentation du Christ”, “New York, New York”, “Alice doesn't live here anymore” et ses documentaires ont été l'objet d'une analyse détaillée animée par le critique français Michel Ciment.
Un rendez-vous qui a attiré une belle foule désireuse de voir et d'entendre l'un des noms qui ont façonné les cinémas américain et international.
Martin Scorsese, qui n'a jamais caché sa gratitude envers le Maroc où s'est déroulé le tournage de deux de ses chef-d'oeuvres («La Dernière tentation du Christ» -1988 et «Kundun» -1997), a su l'exprimer cet après-midi. Avec bonne humeur et un détachement certain, il a procédé à une “autopsie'' munitieuse des différentes composantes d'un film. Il a raconté à la salle archicomble la naissance, dans sa tête d'adolescent, des premiers scripts, des premiers personnages, des premières mises en scène et surtout des premières images.
“A cette époque, je ne sortais pas beaucoup mais j'étais heureux de me retrouver seul dans notre deux-pièces ou en me réfugiant dans l'église”, explique le réalisateur. Seul dans l'appartement de sa mère, il profitait de son absence et de celle de son frère, partis travailler, pour se plonger dans son imaginaire.
Nourri des films d'Hollywood et de ceux des cinémas internationaux (italien, français…), le jeune Scorsese en a fait son école dramtique. Autodidact, ce réalisateur de grand talent n'a pas hésité à “exprimenter tous les styles, à les combiner pour en faire un nouveau genre différent”, se rapelle-t-il.
En effet, la filmographie de Scorsese va de la tragédie, au mélodrame en passant par la comédie et l'épopée historique. Lors de cette rencontre à coeur ouvert, le cinéaste a procédé à une lecture critique de ses propres films.
En plus de ses explications quant à ses choix esthétiques et techniques, il a porté un regard décalé sur ses productions. “Pour New York, New York”, j'ai voulu faire dans le style hollywoodien coloré et bien animé.
Une tentative de capter les derniers vestiges d'un style qui tend à disparaître”, se rapelle-t-il. Ceci avant de raconter les problèmes techniques qu'il a rencontrés, genre des longues séquences de 40 minutes qui ont demandé un montage de 4 mois !
Ceci pour sortir le film dans les salles en même temps que “Star wars”. Malchance! “car le film dès sa sortie était fini, mort et enterré.
Il n'a pas pu résister au ras de marée” lance-t-il avec humour mais avec une petite amertume quand même.
En visionnant une séquence de ce même film avec un Robert de Niro impressionnant de drôlerie, le réalisateur a insisté sur l'importance et le charme de l'improvisation.
“Mais qu'elle soit bien structurée de telle façon à apporter un plus”. Pour le réalisateur, la structure est fondamentale, celle des personnages encore plus. “La mise en scène, la création d'un univers propre à travers paroles, lumières et costumes… vont permettre au spectateur d'entrer et de sortir du personnage qui s'ouvre devant lui” , rajoute Scorsese avec sagesse.
A l'évocation du montage et des choix cruciaux qu'un réalisateur doit faire, Scorsese n'a pas caché son agacement. Dans ‘'New York, New York'', j'ai décidé de couper moi-même des séquences pour prouver que je ne suis pas têtu, en fait, je l'étais.
Ceci pour éviter que les studios ne le fassent à leur façon mais cette manoeuvre a porté préjudice au résultat final”, confie Scoresese.
Faisant le tour du processus créatif d'un film, le cinéaste américain a dévoilé le secret du succès d'un cinéma qui n'a plus rien à prouver: des détails, de l' organisation, de la créativité et du sens de l'aventure.
Avec son “Taxi driver”, devenu culte, et les autres films, il a démontré avec beauté ses théories nées de la partique passionnée d'un art bien consommé.

Scorsese et Nass El Ghiwane
Tout le monde connaît l'admiration du cinéaste américain pour les “Rolling Stones” du Maroc. Dans un geste d'amour, il a pensé à restaurer le film “Transes” (1981) d'Ahmed El Maânouni. Ceci à travers la Fondation World Cinema créée par lui.

Une association à but non lucratif qui veut apporter un soutien financier à la restauration et à la diffusion des films du monde entier, en particulier ceux d'Afrique, d'Amérique latine, d'Europe centrale et d'Asie. Le documentaire, qui ‘rend célèbre le groupe mythique, est le premier film à être restauré par cette fondation. Martin Scorsese ne cache pas que “Transes” a été une source d'inspiration pour son long-métrage “La dernière tentation du Christ.

"Ahmed Al Maânouni a réalisé un très beau documentaire”, commente le cinéaste américain avant d'ajouter: "Ce film m'accompagne sans cesse depuis 1981". Un témoignage de taille pour la création marocaine et pour Al Maânouni qui vient de confirmer son talent à Tanger en remportant le grand prix grâce à son film “Coeurs brisés”. Quant à ”Transes”, il est prévu dans le programme des projections de Jamaâ El-Fna.

Par Hayat Kamal Idrissi | LE MATIN































Les marocains
Izza Genini: La passion contagieuse


Farida AYARI


Février 1979. Aéroport de Roissy. Nous sommes un certain nombre de cinéastes, producteurs et critiques à attendre l'embarquement pour le vol d'UTA en direction de Ouagadougou. Parmi nous, Izza Genini, une femme que je n'ai plus perdue de vue depuis ce FESPACO 79, alors affaire de famille pour une poignée de passionnés du cinéma arabe et africain.
Le pays des hommes intègres, Burkina Faso, était alors tout simplement Haute Volta, dénomination géographique héritée de la coloniale. Les projections avaient lieue en plein air, le déroulement des bobines couvrait la bande son, les images défilaient dans un flou artistique et aux cris des professionnels qui réclamaient " le point ! " faisaient échos les expressions savoureuses des ouagalais avides de leur reflet : " On veut goûter l'image ! On veut goûter le son ! "
Izza faisait son entrée dans la grande famille du cinéma africain avec un poulain de choix : " Alyam, Alyam ", le premier long métrage d'Ahmed El Maânouni. Avec énergie et générosité, Izza, se contentait à l'époque de promouvoir, de vendre et de distribuer les films des autres. Les films des cinéastes marocains comme El Maânouni et son ami de toujours, Souheil Ben Barka.
Quelques années auparavant, elle avait effectué son retour aux sources, dans ce Maroc qu'elle avait quitté à dix-sept ans. Une révélation et une passion qui inspireront le parcours artistique d'Izza Genini : de la gestion du Club 70, salle de projection privée, mais aussi lieu de fêtes mémorables autour de films musicaux, jusqu'à la réalisation d'une œuvre titanesque : " Maroc corps et âme ", une encyclopédie filmée de toutes les musiques marocaines.
Au début des années 80, le concept de World Music est balbutiant. Mais avec Izza , je découvre Nass El Ghiwane, Jil Jalala et d'autres groupes marocains qui avaient déjà compris que l'avenir était au métissage, à la fusion. Les rythmes des Gnawas qui inspirent les Nass El Ghiwane sous l'impulsion de Tayeb Seddiki- ce fils d'Essaouira, bercé depuis le biberon aux sons des guembri et des crotales, devenu homme de théâtre, fut le premier à intégrer dans ses mises en scène ces rythmes des confins de l'Afrique noire- n'émeuvent que quelques initiés et les immigrés des banlieues.


Avec Izza, nous courrons de Saint Denis à Gennevilliers, de Corbeil à La Courneuve, pistant les Nass El Ghiwane de concerts en concerts, souvent financés par des associations maghrébines. Les grands promoteurs ne sont pas encore sur le coup.

Un matin de 81, Izza m'annonce : " Je vais produire un film sur les Nass El Ghiwane et Maânouni va le réaliser ! " Un pari fou sur un groupe confiné aux ghettos maghrébins des grandes villes de France et à " Mosaïques " l'émission du dimanche matin sur la 3.

C'est ainsi que " Transes " est né. Le seul et unique film musical du Maghreb.

L'apothéose de " Transes " est le concert de Carthage, dans l'amphithéâtre romain, où une dizaine de milliers de jeunes tunisiens exprimaient leur bonheur à l'unisson des musiciens.

" L'effet mode " du tout premier festival de Gnawas d'Essaouira devrait faire bénéficier 'Transes' d'une nouvelle carrière.

Il aura fallu sept ans de gestation pour qu'Izza éprouve le besoin de s'exprimer par elle-même

En 1988, elle décide de passer à la réalisation. Véritable artisane, pourvue du bon sens hérité de son père, grainetier qui sillonnait le Maroc de souk en souk, Izza fait tout par elle-même.

Retrouvez et offrez-vous, dans la boutique en ligne, toutes les vidéos et DVD d'Izza Genini

Artsouk



Le film "Transes" présenté au Festival international de Chungmuro

3 Nov 2007
Le film-documentaire "Transes" (Al-Hal) d’Ahmed Al-Maanouni a été présenté récemment au Festival international de Chungmuro en Corée du Sud par sa productrice Izza Genini.






Ce film culte, réalisé en 1981 et qui raconte sur un ton libre et joyeux l’histoire du groupe mythique Nass El-Ghiwane, très apprécié par les amateurs du 7ème art présents à ce festival spécialisé dans la présentation de films classiques.
Izza Genini a par ailleurs fait savoir qu’elle va présenter ses films "Des luths et délices" et "Cantiques brodés" à Essaouira dans le cadre de l’hommage à Feu Abdessadek Chekkara.
La diversité et la richesse de la musique marocaine saisie dans son contexte naturel constitue l’essentiel du sujet des films de Izza Genini.

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 26 dcembre 2007 : 17:44

De la part d'Arrik Delouya


Bonnes et chaleureuses fêtes de fin d'année 2007 !

Mes meilleurs voeux pour 2008 !

Beaucoup de joie, de bonheur, de santé et de félicité, belle sérénité et bonne récolte d'amitié à tous les assidus de Darnna et surtout Ariella -Darlett et Gérard

Que la paix et la prospérité vous accompagnent durant les 365 jours à venir.

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 26 dcembre 2007 : 19:40

Merci Arrik pour tes gentils voeux
A mon tour mes souhaits de bonheur et santé a toi et a ta famille,
et dans l'esprit Darnna voici une caricature que j'ai releve ce matin (mais il fait encore nuit a Vancouver),
il montre quelle difference entre Darlett et moi!!!! ou entre toi et le marrakchi du coin.



Bonne journee, moi aujourd'hui je Boxe!




Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 26 dcembre 2007 : 22:21

M'ziane o tbark ellah !


Y' a pas d'raison, il faut que ça change !

Ti vas voir ya jnifo


Toua tu boxes, moi je vais au Gymnase reprendre du galon

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 29 dcembre 2007 : 22:25

Sidi Bou Aïssa Ousliman:

From: Hassan Majdi de Marrakech (Doctorant en Histoire sur les Saints Juifs au Maroc)
To: benhamoulea@yahoo.fr
Cc: Arrik Delouya ; jackykadoch@yahoo.fr
Sent: Friday, December 14, 2007 1:31 PM
Subject: Sidi Bou Aïssa Ousliman


Bonjour Leah,

J'ai cherché partout pour vous trouvez la biographie de votre saint protecteur "Sidi Bou Aïssa Ousliman",


Ce saint figure dans ma liste hagiographique dans la catégorie des saints revendiqués à la fois par les Juifs et les Musulmans...

L. Voinot et Ben Ami aussi l'ont classé dans cette catégorie...faute de témoignage explicite 30 autres saints font partie de cette catégorie...


Ci-après quelques informations sur le saint vénéré communément par les Juifs et les Musulmans du Maroc:


Sidi Bou Aïssa Ousliman:
Non loin d'Anzour, près de Dar Ben Tabia et en face de Tagourout, chez les Sektana de Sous. Une Koubba blanche avec un couronnement de tuils vertes, une coupole et au sommet de celle-ci un fanion jaune, elle se trouve dans un très vieux cimetière, dit de Baba Yahouda Oubni. La Zaouia du saint est toute proche de sa sépulture.


les Musulmans s'adjugent Sidi Bou Aïssa sans discussion possible, bien qu'ils ne sachent à peu près rien du personnage.

Celui-ci, dont l'existence remonterait à huit ou neuf siècles, peut être plus, n'a pas laissé de postérité. les nègres de la Zaouia seraient les descendants des serviteurs du saint, ils gèrent l'établissement religieux et gardent le tombeau .


La Zaouia a la réputation d'être riche, car les tribus environnantes apportent des offrandes. Un grand moussem a lieu chaque année, au mois d'août, il est égorgé plusieurs dizaines de boeufs au cours des réjouissances. On place la gorge de la victime sur une pierre posée devant la Koubba. Cette pierre, de couleur légèrement rougeâtre, absorbe de suite le sang, on la désigne sous le nom de Lalla Kafia et l'on assure qu'elle représente la fille du Marabout.


Pour revendiquer le santon, les Juifs émettent des opinions variées, les uns disent le fils de Salomon, fils de David. D'autres prétendent que c'est le prophète Sidna Aïssa. Selon d'autres encore, il s'agirait d'un juif devenu musulman. Enfin, beaucoup voient en lui un rabbin, qu'ils nomment Rabbi Baâcha Ben Chloumou.


Les Musulmans laissent les Juifs apporter des offrandes en nature ou en argent, que recueillent les nègres de la Zaouia, ils leur permettent aussi d'égorger des victimes à côté de la Koubba, à condition toutefois de ne pas y pénétrer. Cette interdiction derait, s'il faut en croire certaines informations, sanctionnée par la peine de mort. Ainsi une juive, qui avait réussi à atteindre la tombe, fût aussitôt tuée, le gardien noir du sanctuaire aurait subi le même sort.

Les Musulmans, comme les Juifs, ont une grande confiance dans la puissance du Santon, tous viennent donc nombreux en pèlerinage, souvent de très loin, afin d'obtenir son appui. Sidi Bou Aïssa a la réputation de recommander aux démons, de guérir les fous, les paralytiques et bien d'autres malades.

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 29 janvier 2008 : 23:23

JE REVIENS EN FORCE
Bises

Arrik

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 29 janvier 2008 : 23:29

Slama ya hmimo ! bienvenue fel darnna !

Si tu es la y aura plus personne pour preparer les repas a la maison !




Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 29 janvier 2008 : 23:45

Tboza diali aslama dialk

Je vois que tu connais les dessous de ma vie intime. Nous ne sommes plus que deux à la maison, le repas a été préparé conformément aux directives de l'absente, il a été avalé comme un délice, la vaisselle a été faite par la fatimatique, l'ordi est rallumé pour la circonstance et la vie est belle

Bisous
Arriko

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 29 janvier 2008 : 23:47

Cimetière de Casablanca Cliquez sur le lien ci-dessous vous y trouverez les tombes de vos proches au Cimetière de Casablanca

Georges Sebat
WebSite: www.cimetierejuifcasablanca.com
E-mail: contact@cimetierejuifcasablanca.com
E-mail: g.sebat@cimetierejuifcasablanca.com

Nous sommes en train de plancher sur la réplique de ce logiciel pour le cimetière juif de Marrakech, si certains d'entre vous sont intéressés merci de m'approcher par Ariella

Bises
Arrik

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 30 janvier 2008 : 00:11

Demnate Maroc le 28 Janvier 2008

Projet de publication de livres-CD

Idée originale de Sarah Bitoun-Elfassy
Étudiante à l'Université de Montréal, complétant un Bachelor en Anthropologie et Littérature Comparée

Coaching: Arrik Delouya

E-mail: laamira@gmail.com



Ce projet s’insère dans les axes de réflexion proposés par la revue de l’IRCAM

Cette étude cherche à mettre en perspective les identités amazighe et juive à travers une étude de l’oralité amazighe (cheminement du conte), et de la mémoire orale de la présence juive au Maroc. Ceci dans le but de mettre en valeur la légitimité de l’oralité à faire pénétrer intimement des cultures qui se situent à la périphérie des discours officiels.

Le but de ma démarche est d’aller interroger la fonction sociale du conte (sorte de sociologie du conte) dans la société berbère traditionnelle, et de suivre ses transformations dans différents espaces : village reculé, village plus proche de la ville, ville moyenne, grande ville, jusqu’à Jemaa el Fna. Ceci suppose de mettre en perspective les modes de vie, une certaine vision du monde, les enjeux actuels d’une culture, et sa forme d’expression privilégiée, la parole. Quel rapport entretiennent les Imazighen avec la parole selon la nature de l’espace qu’ils occupent ? Ce questionnement permettra de mettre en relief des rapports de pouvoir entre genres, la question de la transmission à travers les générations, l’institutionnalisation du savoir à l’école, le rapport au visuel envahissant, le rapport à l’Autre (le citadin, l’Occidental, l’Arabe).

Cette recherche s'inscrit dans la même logique que projet de l'UNESCO sur la protection de patrimoine immatériel de l'humanité, ratifié par la Convention de 2003, et propose une réflexion plus large sur l'importance de ce patrimoine par rapport à des problématiques contemporaines.

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 30 janvier 2008 : 02:42

Merci, aucun souci

Le round sera entre mon protégé et ami Said et Alex

Bise

Arrik

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 30 janvier 2008 : 02:42

voici une bonne nouvelle concernant la restauration cachère à Marrakech et je viens d'envoyer à Darlett les photos de ce Riad Resto Cacher unique à Marrakech où je me suis régalé Dimanche soir dernier 20 Janvier 2008 en présence de quelques amis marrakchis

Primavera Hotel Restaurant "Cacher" (Près du Supermarché "Marjane") Direction Générale: Mr Acoca
Route de Casablanca , Koudiat N° 78 Marrakech Maroc 95 E-mail:
WebSite: www.primavera-marrakech.com

Bises

Arrik




Permanences du Judaisme marocain
Posté par: alex (IP enregistrè)
Date: 06 fvrier 2008 : 00:13

voici un article sur maroc hebdo

Etre juif au Maroc aujourd’hui

Le judaïsme marocain est bien vivant. Les juifs marocains le font revivre dans leur mémoire. Des associations ont été créées: on cite celle des Juifs de Safi, de Casablanca et d'autres villes.

Amale Samie



À l’occasion de la commémoration de la Shoah, Michel Serfati, rabbin de Ris Orangis, dans la région parisienne, a déclaré que “le monde musulman ne peut en aucune manière être associé à la responsabilité de la Shoah, même si certains responsables musulmans de l'époque ont applaudi l'extermination”. Il a ajouté que “le roi Mohammed V du Maroc s'était opposé à l'enregistrement des juifs qu'exigeait le gouvernement de Vichy”.

Le 26 janvier 2005, Serge Berdugo, secrétaire général du conseil des communautés israélites du Maroc évoquait devant l’agence Associated press “l’éternelle reconnaissance” des juifs envers le sultan Mohammed V, qui avait protégé la communauté juive marocaine des vexations du régime de Vichy, pendant la Seconde Guerre mondiale. “Il n'y a pas de juifs au Maroc, il y a seulement des sujets marocains”, avait répondu le roi au représentant de Vichy, lui demandant de “prévoir 150 étoiles jaunes supplémentaires pour les membres de la famille royale”. Mohammed V avait par ailleurs “invité tous les rabbins du Maroc à la fête du trône en 1941”, rappelle Serge Berdugo.

Simon Lévy, militant communiste de la première heure et dirigeant dynamique de la Communauté juive de Casablanca, confirme: “Mohammed V, jouissait d'une grande autorité morale, il a laissé un souvenir impérissable chez les juifs marocains”.
Voilà pourquoi le Maroc ne disparaîtra jamais de la mémoire des juifs jusqu’à la énième génération. Un concert de musique «andaloussia» avait frappé les esprits dans une réunion de 40 000 juifs marocains à Eilath, en Israël, en 2000.

Ce ne fut pas toujours idyllique, pour les juifs marocains, mais les faits sont là, le judaïsme marocain a survécu à toutes les vicissitudes. Et il a connu la tranquillité durant de nombreux siècles, du temps où il était de culture amazighe et rurale. La fusion partielle avec l’arrivée d’une élite citadine chassée d’Espagne en même temps que les musulmans créera l’identité juive marocaine arabo-berbère.

Le milieu du XX° siècle a été rude pour la coexistence millénaire entre juifs et musulmans, mais c’est en Europe que la population mondiale juive a failli disparaître. Les Palestiniens n’y étaient pour rien. Nous avons à commémorer le souvenir des juifs engloutis par les nazis, pour que de nouveaux génocides ne se perpètrent pas. L’Europe a majoritairement demandé pardon, elle devait le faire.

Les juifs marocains sont moins de 3000, aujourd’hui, et c’est à Bruxelles que les arts juifs marocains sont à l’honneur depuis le début du mois de février. Dans la capitale européenne, un patrimoine culturel et historique multimillénaire est mis en valeur. Et pour les Bruxellois, la découverte de cette culture insoupçonnée a constitué un choc. Parce que derrière cette culture se profile le peuple qui l’a inventée, un peuple autochtone du Maroc, qui professe une foi autre que celle qui est la plus connue dans ce pays. Et c’est avec ce peuple que les Belges vont aller à la découverte d’un Maroc inconnu. La tolérance et la paix entre populations juives et musulmanes y toujours existé, il suffit de gratter le vernis pour qu’elle réapparaisse. Le discours des représentants de la communauté juive marocaine est aussi une exclusivité, ils militent activement contre les méthodes israéliennes et sont devenus de véritables voyageurs de la paix. Et c’est leur expérience qui parle. À Casablanca. La ville d’affaires la plus “occidentale” du Maroc. Le centre ville est industrieux, et populaire à la fois, c’est ici que vivent les derniers juifs de Casablanca. Enfin les plus modestes. La synagogue a été plastiquée, mais les vieux juifs, tout en noir, arpentent toujours les rues du centre ville. Ce sont les grands-parents de Gad El Maleh mais aussi ceux d’Enrico Macias, juif algérien, qui vient de quitter le Maroc après un concert explosif, joyeux et nostalgique, en français et en arabe. Le judaïsme peut vivre en terre d’Islam. Il peut même prospérer et connaître une renaissance, des exemples de vie partagée existent en Israël même.

Avec ses quatre mille ans d’histoire, la culture juive marocaine est la plus vivace en dehors d’Israël, l’une des plus authentiques, et surtout, elle est encore vivante, même ultra-réduite au Maroc, contrairement aux communautés juives du reste du monde arabe. Il y a un peu moins de 3000 juifs au Maroc. Ils étaient 300.000 personnes en 1948. Est-ce pour autant à une culture sinistrée que nous avons affaire? Certainement non, car le judaïsme marocain a conquis les capitales qui comptent. La culture marocaine se promène allègrement à Montréal, à Rio, à Tel Aviv et New York.

Le judaïsme marocain est bien vivant. Les juifs marocains le font revivre dans leur mémoire. Des associations ont été créées: on cite celle des Juifs de Safi, de Casablanca et d'autres villes.

Mais le cordon ombilical n’est jamais coupé. De plus en plus, la tolérance générale, encore sensible dans le pays, malgré les funestes événements du 16 mai 2003, a permis à tous les juifs marocains de venir en pèlerinage sacré, pour se rendre auprès du marabout Rebbi Amram Ben Diwan ou Rebbi Haïm Pinto. La Chaouïa et toute la façade atlantique du Maroc comptent des saints juifs. Il y a même des saints revendiqués, honorés et partagés par les deux communautés.

Mais il y a des pèlerinages plus profanes, dans toutes les petites villes de l’Atlas. On rencontre, principalement au printemps, des touristes bardés d’appareils photos, qui passeraient facilement pour des Américains si l’on ne distinguait pas, au milieu des murmures, des phrases en arabe populaire venu tout droit de Benahmed. Parce que les communautés juives campagnardes étaient célèbres aussi.

C’est dans cette histoire « globalement» tranquille qu’ont éclaté les attentats de Casablanca le 16 mai 2003. Quelque chose a irrémédiablement changé dans l’esprit des Marocains, musulmans et juifs confondus, rien ne sera plus comme avant, car la crise a besoin de temps pour être dépassée. Après une période de vigilance de la police, les Casablancais sont plus rassurés. Mais ils ne dormiront plus jamais sur leur deux oreilles, tant que la bête n’est pas éradiquée. Les juifs du Maroc ont le Maroc au cœur, ils l’ont prouvé quand il avait besoin d’un lobby politique fidèle à la mémoire de ses ancêtres.

Mais nous avons toujours la nostalgie de l’âge d’or andalous, et nous espérons secrètement que les juifs marocains reviendront un jour s’installer dans leur pays.

et voila le lien par respect au droit d auteur: [www.maroc-hebdo.press.ma]




Permanences du Judaisme marocain
Posté par: alex (IP enregistrè)
Date: 06 fvrier 2008 : 00:26

il y a des petites fautes, une vision politique exprime mais d une facon timide. pourtant l aticle en totalite est bon.

dans les derniers ligne on parle d une pense marocain tres generalise. il est vrai que la majorite des marocains croient en ceci:
"Les juifs du Maroc ont le Maroc au cœur, ils l’ont prouvé quand il avait besoin d’un lobby politique fidèle à la mémoire de ses ancêtres.
Mais nous avons toujours la nostalgie de l’âge d’or andalous, et nous espérons secrètement que les juifs marocains reviendront un jour s’installer dans leur pays."

ceci se voit dans la facon a parler des visites des rabbins et chefs des associations juives au roi, ca se voit aussi dans certaines cofiance des marocains au sujet du Sahara "on risque pas de perdre le soutient des Americains puisque nos juifs nous ne laissrons pas tombe". mais aussi la mediatisation du retour des juifs ( ce dernier ete etait plein d articles sur le retour des anciens du maroc" et que les tribinaux ont recu des demande par des "anciens" pour reprendre des proprites au Mellah a fes marakech et meknes).

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 06 fvrier 2008 : 00:31

Merci Alex, superbe cet article et ce forum est certainement le temoignage vivant de beaucoup de nostalgie et d'un vecu agreable entre les communautes sans pour autant occulter les quelques evenements douloureux vecus par les Juifs du Maroc tout au long des siecles de notre presence en Afrique du Nord.

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 25 fvrier 2008 : 07:20

Colloque de Cordoba avec le parrainage du CRJM
les 27-30 Mars 2008



Theme de la rencontre : "Séfarade : Géographies et Regards de la Mémoire" organisé par la Casa de Sefarad - Casa de la Memoria du 27 au 29 Mars 2008 au cœur même de la Juderia de Córdoba en Andalousie WebSite: www.casadesefarad.es
Sous le Haut Patronage du CRJM / Centre de Recherches sur les Juifs du Maroc - Jerusalem / Paris / Rabat

Collaborent à ce colloque
Association "Permanences du Judaïsme Marocain " avec Arrik Delouya - París
Filmoteca de Andalucía.Consejeria de Cultura.Junta de Andalucía.Córdoba
Jacky Kadoch de la Communauté Israélite de Marrakech-Essaouira
Centre de Recherches sur las Juifs du Maroc / CRJM
Département d´Etudes Hébraïques de l´Université Paris 8


Jeudi 27 Mars
17:00h Inauguration de la Salle de la Synagogue de la Casa de Sefarad au nom d´Henri Kadoch ancien Président de la Communauté Israélite de Marrakech décédé prématurément en 1992. Présentation de son fils Jacky Kadoch.

- 18:00h : Présentation du Film-Documentaire "Nûba d´or et de Lumière" "Musique Arabo-Andalouse" de la cinéaste française d´origine Marocaine Izza Genini.

Participation du Directeur de la Cinémathèque d´Andalousie et de la cinéaste. Le film raconte l´histoire d´une musique: la musique arabo-andalouse dont la nûba serait la symphonie... A l'image d'un arbre musical, ses branches sont nourries d'une sève qui, depuis 14 siècles, monte des confins marocains et des courants venus d'Arabie, grandit dans les cours des califes andalous, se fortifie dans l'Espagne médiévale, se mêle au chant des trouvères et des sépharades, puis, replantée au Maghreb, s'épanouit au Maroc sous le nom d'el Ala.

Vendredi 28 Mars 2008

1° Table Ronde "Séfarade: Traces et Réalités".

Réalités contemporaines du séfaradisme : Des origines du patrimoine de la culture sépharade à la multiplicité des projets et initiatives. Une Mémoire intangible: traditions, musiques, langue, littérature, pensée… Initiatives exceptionnelles: Bibliothèques, Centres Culturels, Itinéraires, Recherches… Séfarade: Des mythes à la gestion d´un patrimoine culturel.

Participants: Karen Gerson d’Istamboul - Sandra Bessis de Paris – Amelia Sanchís de Madrid – Rosana de Aza de Cordoue – Sebastián de la Obra de Cordoue – Paul Dahan de Bruxelles - Jaime Sánchez Casas de Cordoue – Virginia Luque de Madrid – Khalid El Gharib de Marrakech – Rachid Djelloul de Paris

2° Table Ronde "Judaïsme au Maroc: Mémoires et Oublis"
Un parcours des présences et les apports du Judaïsme Marocain. De Tétouan à Marrakech en passant par Essaouira (Mogador): Traces tangibles et intangibles de la Mémoire. Recherches contemporaines sur le Judaïsme Marocain. Mythes et Réalités. La diaspora élargie du judaïsme marocain et ses apports à une identité deux fois millénaire.

Participants : Robert Assaraf de Paris - Arrik Delouya de Paris - Ephraim Riveline de Paris - Richard Ayoun de Paris - Jacky Kadoch de Marrakech - Izza Genini de Paris – Mina Elmghari de Rabat - Hassan Majdi de Marrakech - Nadiya Ziani de Marrakech



Samedi 29 Mars 2008

- 20:00h : Concert de Musique Séfarade

La cantante Sandra Bessis realizará un Concierto de Música sefardí acompañada de los músicos Rachid Brahim Djelloul y Chiqui García




Permanences du Judaisme marocain
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 05 juin 2008 : 06:37

Les communications au colloque de Marrakech
ont principalement porté sur les points suivants:




Ephraim Riveline de Paris 8 a poursuivi le projet imaginé et porté par notre ami, le regretté Haïm Zafrani, - disparu il y a quatre ans, jours par jour -, au début des années 1980. Après le départ de H Zafrani à la retraite, E Riveline a considéré comme devoir d’assurer la relève en formant des étudiants marocains et notamment des thésards et doctorants au métier d’enseignant en matière juive et hébraïque.

Jacky Kadoch président de la communauté Israélite de Marrakech s’interroge sur sa course après toutes les communautés juives d’origine marocaine dans le monde. Pourquoi les solliciter pour créer un véritable bastion et une importante bastide de cette culture judaïque et de ce patrimoine vivant ? Pourquoi sauver les deniers meubles et repenser à apposer les plaques des Rues du Mellah de Marrakech portant des noms juifs en français ? Sommes-nous sur la ligne juste de vouloir restaurer le cimetière de Marrakech et requinquer nos synagogues ? Qu’est-ce qui nous fait tant courir à l’assaut de cet héritage spécifiquement marocain ?

Joseph Chetrit ancien doyen de la Faculté de Lettres de l’ Université de Haifa Israël a présenté: « La mémoire identitaire des juifs du Maroc après la dispersion des communautés: Dissolution nostalgique ou réinvention intégratrice?» L’introduction de l’éducation moderne dans les communautés judéo-marocaines aux XIXe et XXe siècles puis la dispersion de ces communautés millénaires dans la seconde moitié du XXème ont amené l’identité traditionnelle des Juifs du Maroc à s’ouvrir sur d’autres cultures, sur d’autres régimes politiques, sur d’autres territoires, sur d’autres expériences de vie juives et non juives. Elles ont ainsi forgé de nouvelles formes d’identité, moins centrées sur la tradition et sur la vie communautaire enveloppante et sécurisante. C’est cette identité diffractée, aux multiples pôles d’identification et d’engagement, dont fait partie bien sûr le sentiment d’appartenance à une destinée juive familiale et communautaire et à un patrimoine culturel spécifiques, qui détermine la condition judéo - marocaine de nos jours et ses prises de positions, individuelles ou collectives, par rapport aux nouveaux environnements, aux nouvelles aires socio - culturelles et aux nouvelles sollicitations et séductions de la modernité et de la post-modernité. C’est donc à trouver de nouvelles formes de réinvention communautaire et de nouveaux usages d’un patrimoine riche et diversifié, bref à forger de nouveaux ponts de mémoire entre ce passé judéo - marocain formateur et les formes nouvelles de la vie sociale que chacun, tant individuellement que collectivement, devra s’atteler pour que persistent en lui comme dans ses proches et dans son environnement les lueurs et les valeurs qui nous ont guidés et qui continuent de nous interpeller. Pour combien de temps encore et de quelle manière? Cette communication a suggéré certaines voies.

Jamaa Baida coordinateur du GREJM a présenté le papier suivant: « Etat de la Recherche Académique au Maroc sur le Judaïsme Marocain ». Il est Professeur d’Histoire contemporaine à la Faculté des Lettres, Rabat, Coordinateur du Groupe de Recherches et d’Etudes sur le Judaïsme Marocain, Université Mohammed V, Rabat-Agdal, Maroc. Il s’agit dans cette brève communication de faire un bilan succinct de la recherche universitaire ayant pour objet le judaïsme marocain, particulièrement dans le champ de la recherche historique. Celle-ci, après avoir observé un mutisme quasi total, pendant plusieurs décennies après l’indépendance, sur le rôle joué par les Juifs dans l’histoire du Maroc, a commencé récemment, sous l’impulsions de divers facteurs, à leur accorder partiellement le statut qui leur revient en tant qu’éléments incontournables dans l’histoire du pays. Il a essayé d’examiner les facteurs qui ont déterminé cette occultation, ainsi que ceux qui ont ouvert la voie à ce regain d’intérêt pour le judaïsme marocain.

Robert Assaraf, Président et fondateur du CRJM a pour sa part présenté la communication portée sur "La dispersion des Juifs du Maroc et l’évolution de la célébration de la Mimouna ». Marquant la fin de la fête de Pessah, la Mimouna est une tradition spécifiquement judéo-marocaine dont la célébration était jadis intrinsèquement liée à la présence d'un environnement arabo-musulman à l'époque, l'immédiate après guerre, où le judaïsme marocain comptait 300 000 membres ramenés à 160 000 en 1956. L'exode du judaïsme marocain, en plusieurs étapes (1948, 1953, 1967 et 1973), soit pour Israël, soit pour la France, soit pour l'Amérique du Nord, n'a pas mis un terme aux rapports intenses entretenus par les originaires du Maroc avec ce pays dont l'un des souverains, Mohammed V, leur octroya la plénitude des droits civiques en supprimant le système de la Dhimma. Leur dispersion, notamment en Israël où ils sont plus de 800 000, a paradoxalement eu pour conséquence une réactivation et une transformation en profondeur de leurs traditions, en particulier la célébration de la Mimouna. Celle-ci est devenue en Israël à la fois le symbole d'une affirmation identitaire et l'expression de la contribution judéo-marocaine aux rites de sociabilité et au multiculturalisme. Dans cette contribution, Robert Assaraf A analysé les transformations connues par la Mimouna et la signification de l'étonnante persistance de cette fête,. Il s'interroge également sur l'évolution du judaïsme marocain lors du dernier demi-siècle. Son dernier ouvrage qui traite ce sujet (en impression) « Juifs du Maroc : Emigration et Identité retrouvée » constitue un outil utile pour comprendre l’ouverture d’une nouvelle et prestigieuse page de l’histoire multiséculaire du judaïsme marocain.

Hanane Sekkat de la Faculté des Lettres, Fès-Saïs a planché sur le thème: « De l’histoire de la judaïcité fassie - Le statut des juifs dans la ville de Moulay Idris». Elle a rappelé de toutes les villes marocaines dites « impériales » que Fès est sans conteste la mieux marquée par l’influence juive. Les relations intercommunautaires s’y distinguaient par plusieurs caractéristiques, dont une part était devenue la norme à observer ailleurs. En outre, le mellah de la ville représentait un concentré des aspects harmonieux et contradictoires de la vie d’une communauté qui se prévalait d’attributs qui à ses yeux, méritaient respect et admiration.

Jaime Sanchez Casas qui est Chercheur et doctorant en charge des activités culturelles La Casa de Sefarad y de la Memoria Cordoba en Espagne a conférencé sur "La Récupération de l'héritage du Judaïsme Sépharade à Cordoue via le projet de La Casa De Sefarad". Après l'expulsion des juifs en 1492, après 400 ans régis par l'Inquisition, l'Espagne oubliait son identité juive. Tout cet imposant héritage fut enfoui sous des siècles de persécution. Malgré le fait que l'Espagne ait occupé une place primordiale dans l'histoire du judaïsme, nous sommes à présent les citoyens Européens les moins bien informés à ce propos. La Casa De Sefarad est un centre culturel privé ayant ouvert ces portes il y a 2 ans. Grâce à son importante collection de documents, de témoignages livresques et ses activités culturelles, nous avons pu travailler durant ces deux années, de façon plus précise et efficace, à partir de catégories d'héritages culturels : Les legs matériels et les autres sections du patrimoine immatérielles.
Les avoirs matériels: l'artisanat juif, la maison juive datant du 14ème siécle qui comprend cette collection artisanale, le quartier juif de Cordoue,l'ancienne synagogue de Cordoue, les anciens livres et documents.
Les legs immatériels: la littérature juive, la philosophie et pensée juive, les traditions juives encore présentes en Espagne, la musique, la langue.

Mina Elmghari de Rabat, Secrétaire Générale de la Commission Nationale Marocaine pour l'Education la Culture et les Sciences auprès de l’UNESCO-l’ISESCO-l’ALECSO (Icomos) nous a envoyé sa communication durant son absence excusée sur le thème de: « Le vivre ensemble à Mogador / Essaouira : Une ville ancienne est un corps vivant, modelé par de longs siècles et une multitude de générations. ». Par la présente communication, elle ambitionne à faire connaître la richesse du patrimoine de la ville d’Essaouira ancienne Mogador, la ville ou Juifs et Musulmans du Maroc ont cohabité harmonieusement. A Mogador/Essaouira, les cultures musulmane et juive se côtoyèrent dans une harmonie totale. Le patrimoine de cette ville devrait favoriser une plus grande ouverture sur l’autre et inciter l’esprit de tolérance qui permet l’épanouissement dans la diversité. Soulignons que le patrimoine architectural d’Essaouira, offre à cet égard un modèle à connaître et à méditer. Son étude permettra de prendre conscience d’une culture appartenant au patrimoine universel, d’en débattre et d’en dissiper les clichés et les amalgames.

Mohamed Mezzine, ancien doyen durant 14 ans de la Faculté des Lettres, Fès-Saïs a pour sa part suggéré une communication « Sur les traces de la mémoire juive à Fès ». S’il est une communauté qui a marqué la mémoire de la ville de Fès, c’est bien la Communauté juive. En effet, aujourd’hui, les restes d’un passé riche et laborieux juif à Fès semblent défier le Temps. L’objectif de cette intervention est de tenter d’interroger les traces encore vivantes de ce passé, dans les écrits, les traditions et la culture, mais aussi dans la morphologie de la ville.

Hassan Majdi de Marrakech doctorant à l’INALCO & Paris 8 en cours a quant à lui analysé son sujet favori: « Peut-on parler en 2008 de résistance et de persistance du Judaïsme Marocain ? » Ses motivations et son parcours puisent leurs racines avant tout dans les histoires racontées par ses grands parents sur leur cohabitation et leur coexistence pacifique avec leurs voisins juifs. Comprendre la trajectoire de cette communauté juive de Marrakech sur laquelle il travaille, bien vivante, encore malgré sa démographie réduite à une peau de chagrin passant de 40 000 âmes en 1947 à 135 en 2008, est une gageure. Entreprendre sa thèse dans des conditions optimums sur les Saints Juifs au Maroc, préparer son travail de terrain à Marrakech même auprès de la communauté Israélite locale, en Israël, au Canada et en France. Il considère que les musulmans marocains doivent prendre la relève du travail sans relâche et sans discontinuer du sauvetage du patrimoine du Judaïsme Marocain en devenant les nouvelles sentinelles de ce Judaïsme dont la flamme deux fois millénaire continue d’éclairer au Maroc. Faire un travail de mémoire participe à la construction du vivre ensemble. Cette mémoire Juive marocaine dépend étroitement d’une identité culturelle juive authentique, dynamique et évolutive. Une mémoire qui puise ses sources dans les valeurs et pratiques du judaïsme universel et dans l'environnement socio-culturel de leur pays d'accueil, le Maroc.

Richard Ayoun qui vient de décéder le 30 Mai 2008 à Paris à la suite d’une longue maladie, a fait dicter sa conférence en Février dernier sur « Mémoires et Oublis des Juifs Tétouanais ». Il a été historien et écrivain. Maître de conférences habilité à l´Institut National de Langues et Civilisations Orientales / INALCO Paris. A ce titre sa communication a été lue par la plus jeune participante à ce colloque, Sabrina El Maalem, 20 ans, étudiante à la faculté de Meknès en langue étrangère. Dans son récit, la grand-mère de R Ayoun insistait sur le conflit hispano-marocain ; elle illustrait les pleins feux qui ont été braqué sur les Juifs de Tétouan. Quatre mille personnes environ s’enfuirent, ce qui donna lieu à un remarquable élan de générosité, de la part de Juifs d’Angleterre, de France… À Tétouan même, les 4 et 5 février 1860, la juderia fut sauvagement attaquée : mise à sac des maisons, des synagogues et des boutiques… Avec l’arrivée des troupes espagnoles conduites par les généraux O’Donnel et Prim, se fit la première rencontre officielle entre Espagnols et Sépharades, plus de trois siècles et demi après l’Expulsion. Le « Pourim de Prim » commémore chaque année cet épisode. L’unique remède de la misère, au manque de débouchés, était le départ : vers Ceuta et Melilla ; vers l’Algérie aussi, surtout Oran. De novembre à décembre 1868 (l’année où le brigand Aïssa répandit la terreur) 140 élèves avaient quitté la ville sur 380 au total. On retrouve les mêmes chiffres dans la décennie suivante. L’émigration en Amérique latine (vers le Brésil à compter de 1865) devint hémorragie à compter des années 80 : après Rio, ce fut Pará (Belem), Manaus, Bahia ; au Pérou, un peu plus tard, à Iquitos ; au Vénézuéla, en Argentine… On partait de plus en plus jeune, par-delà les mers, et à cette fin, on s’efforçait d’être bon élève. Au prix d’efforts et de privations, ces intrépides, que l’on avait cru sédentaires, se firent une place plus ou moins confortable au soleil du Nouveau Monde, se montrant toujours généreux pour leur famille restée au pays. Les regards se portèrent aussi vers la Terre Sainte. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, un certain nombre de rabbins Tétouanais y « montèrent » occupant des fonctions importantes à Jérusalem, Tibériade et surtout Haïfa : Messod Hatchouel, Abraham Cohen, Raphael Abraham Khalfon… Le vénéré Rebbi Isaac Bengualid y séjourna quelque temps mais s’en revint chez lui, pour y fermer les yeux en 1870. La communauté vécut dans l’harmonie au temps du protectorat espagnol qui finit de la ré-hispaniser. Elle continua de tirer le plus grand profit de l’enseignement dispensé par l’Alliance Israélite Universelle. En 1912, Tétouan passe de nouveau sous domination espagnole et le sort des Juifs connaît une nette amélioration. La Couronne protège officiellement les institutions juives, l’obligation faite aux Juifs de résider dans la Juderia est assouplie et il leur est désormais possible d’acquérir des maisons dans les divers quartiers de la ville. Par ailleurs, les taxes spéciales que les juifs devaient acquitter sont abolies. L’accession du franquisme entraîne toutefois une certaine dégradation de la vie des Juifs de Tétouan, sur le plan économique en tout cas. Avec l’indépendance du Maroc, Tétouan devient marocaine. De nombreux Juifs optent pour le départ, notamment en direction de Ceuta et de Mellila restées sous contrôle espagnol. Le recensement de 1960 fait apparaître la présence de 3103 Juifs à Tétouan. Une nouvelle vague d’émigration se développe après la Guerre des Six Jours, cette fois vers Israël. Il reste environ mille Juifs à Tétouan en 1968. Au début des années 1990, on ne comptait guère plus de deux cents Juifs à Tétouan.

Sebastián de la Obra, Directeur & co-fondateur de la Biblioteca-Centro de Documentación de la Casa de Sefarad de Cordoue en collaboration avec Rosana de Aza également co-fondatrice de ce Centre ont passé en revue le thème de la « Récupération d’une identité et de construction de réseaux ". La réalité historique de Sefarad a été durant de nombreux siècles une réalité intentionnellement occultée et manipulée. D’une part, elle s’est transformée en un exercice d’ « étonnement » , c’est-à-dire d’ « étran-gérisation » des juifs espagnols et de leur composante culturelle ; d’autre part, on a affirmé qu’ avec l’expulsion ne subsistait plus la moindre trace, vestige ou témoignage de la culture juive en Espagne. Jusqu’à la fin du XIXème siècle on ne se pose pas de questions sur cette réalité officielle. Les premières tentatives de récupération des traces juives en Espagne sont d’origine politico-émotionnelle (Angel Pulido), de reconstruction identitaire (Américo Castro) et de caractère académique (Institut Arias Montano et Revue Sefarad).Tous ces essais sont confrontés à l’historiographie officielle et a une réalité sociale qui a « oublié » cette part essentielle de l’identité espagnole. Actuellement, nous sommes en présence de Communautés qui, peu à peu, donnent signe de vie publique ; des Administrations qui récupèrent ( du point de vue politique et touristique) le « mythe » de Sefarad et quelques initiatives, à titre privé et culturel (Casa de Sefarad, Tarbut Sefarad, etc.) qui cherchent à récupérer et à dynamiser le passé,le présent et le futur de la culture judéo- espagnole.

Mohammed Hatimi, prof à la Faculté des Lettres, Fès-Saïs a surfé sur « La création d’un mythe - Le juif heureux dans un royaume heureux ». La solitude du pouvoir » fait découvrir au roi Hassan II les « délices » des débats philosophiques. Aussi, plusieurs savants, érudits, hommes de lettres et de sciences… furent invités dans les palais royaux en vue de discuter de sujets qui tenaient à coeur à Sa Majesté. Avec les invités juifs en particulier, le roi aimait développer ses connaissances sur le « Génie d’Israël » et prospecter les opportunités de concorde entre Judaïsme et Islam.

Nessim Sibony de Los Angeles a été lu par Françoise Siboni-Mikaelis: « Je participe donc depuis 3 décades avec persistance au souci de sauvegarder certains aspects de ce patrimoine juif marocain ». Je prête très attention à sa renaissance et parallèlement à son « sauvetage » grâce au Web. Ce matériel inespéré de première main qui circule dans les forums des sites peut, entre les mains de chercheurs, permettre de reconstituer à un niveau très éloquent, la peinture la plus fidèle de cette civilisation juive marocaine qui a laissé le souvenir de figures illustres et légendaires par leur compréhension, leur tolérance et leurs qualités humaines.

Khalid Chegraoui Prof de l’Institut des Etudes Africaines à l’Université Mohammed V Souissi Rabat a dressé un bilan sur la « Coexistence et vie commune entre musulmans et juifs dans le versant sud de l’anti-atlas marocain : la vallée de Tmanar : Quelques pistes de recherches». « Lors d’une expédition scientifique multidisciplinaire dans la vallée du Draa et du Oued Noun, nous avons été amené à visiter la grande vallée de Tmanar sur la route de Foum el Hissn vers, Smouggen et Tafraoute, ancien passage des caravanes en liaison avec la vallée d’Issafen vers Tamdoult la grande cité minière médiévale et moderne. A Egred, nous avons constaté l’existence d’un village en ruine qui a abrité jusqu'aux années quarante une communauté musulmane et juive sans séparation apparente ni frontière de quelques sortes, sauf pour les lieux de cultes et les cimetières. Dans notre exposé nous présenterons l’espace en question en plus de documents photographiques et matériel manuscrit et imprimé collecté dans le site. Tout en essayant de formuler quelques idées et pistes de recherches qui mettent en corrélation les espaces : religieux, géographiques, linguistiques et socio économiques ».

Shmuel Segev, Ecrivain et Grand Reporter en Israël a expliqué la « Mémoire du Judaïsme Marocain perdue, en éveil et reconstruite en Israël », 60 ans après la création de l'Etat d'Israël pour constater sans réserve que la contribution du Judaïsme Marocain à l’Etat d'Israël est plus importante que la contribution d"Israël aux juifs Marocains. Cette contribution peut être définie par les points suivants : Concrétisation des frontières d"Israël par le peuplement des villes de développement : Dimona, Sderot, Ofakim, Beer Sheva, Ashdod, Kiryat Shmona, Beit Shean etc... La défense d"Israël, à cause du recrutement des dizaines de milliers de soldats au moment où l"Etat eut le plus grand besoin d'eux. Les bons offices des Juifs Marocains auprès de La Cour, d'abord pour faciliter l'immigration pour Israël, ensuite par le rôle que Hassan II a joué dans la paix entre Israël et l’Egypte et autres initiatives pacifiques surtout avec les Palestiniens. Le prochain défi des Juifs Marocains en Israël est double: Pénétration plus importante dans la vie académique (Universités et Centres de Recherche) et dans le domaine du High Tech.

Mohamed Elmedlaoui de l’Institut Universitaire Recherche Scientifique – Rabat a présenté « Le Judaïsme du Maroc profond: déjà, une belle légende? (Le cas des 'Juifs berbères' ou 'Berbères juifs'). Son travail revenant sur la question de l'historicité ou de l'anhistoricité de certains concepts tels que 'Juifs berbères' ou 'Berbère juifs'. Il aborde la question du point de vue des relations d'implications réciproques, sur le plan sociolinguistique, entre cette historicité, s'il y a lieu, et certaines données du lexique berbère.

Said Sayagh a envoyé sa présentation qui a été distribuée aux participants. Elle a porté sur un rêve de l’auteur….« J’ai rêvé… « : Historien & Agrégé d’arabe, docteur en Histoire et prof à Montpellier ; il a préparé une thèse sous la direction de M. Jean-Louis Miège qui en a préfacé la publication aux éditions du CNRS, sous le titre de: La France et les frontières maroco-algériennes de 1873 à 1902, Paris, 1986. Il a rêvé… »Je suis un petit garçon. Je m’appelle Saadoun fils de Shalom Sayagh le bijoutier. Mon père, inquiet, me monte plusieurs fois comment aller de la maison à sa petite boutique où il s’entasse avec ses outils, ses œuvres, ses caisses, ses babouches... Il insiste pour que je ne dévie pas d’un pas du chemin qu’il me montre. »

Saïd Gafaïti de la Faculté des lettres et des sciences humaines, Saïs Fès a quant à lui évoqué le sujet crucial suivant : « Quel avenir pour les études hébraïques aux universités marocaines ? » Il commence la présente communication par un aperçu bref sur l'histoire du judaïsme au Maroc tout en évoquant la contribution remarquable des juifs à la culture marocaine. Que devons-nous faire pour sauver le patrimoine juif ? Avec la réforme, il n y a plus d'hébreu au sein des faculté de lettres. Le sort des études hébraïques est obscur.

Hassan Khallaf - Doctorant Université Cadi Ayyad Faculté des lettres et des Sciences Humaines - Marrakech et candidat à un doctorat à Paris 8 a présenté « Le Patrimoine Culturel Matériel Juif de Demnate : Richesse conjointement appropriée et nécessitée de Perpétuation ». Située dans le piémont du versant nord du Haut Atlas Central, la ville de Demnate, compte un patrimoine culturel matériel juif très riche (Deux Mellahs, L’Ecole de l’Alliance Israelite Universelle, Cimetière juif, moulins à eau etc). Celui-ci fait partie intégrante et indéniable du patrimoine culturel local. Les données historiques et l’état actuel des choses révèlent qu’il s’agit d’une richesse patrimoniale conjointement appropriée. D’où la nécessité de mettre sur place une action associative réunissant tous les acteurs concernés. Cette structure et cette action auront pour objective, la préservation, la perpétuation et la mise en valeur de ce patrimoine.

Khalid El Gharib de « Khalid Art Gallery » Antiquités - Marrakech, absent excusé, a envoyé sa contribution suivante: “ Maroc : Deux passions, une Mémoire - Reconstruire ses identités grâce aux objets “ L'auteur y a présenté en collaboration avec Paul Dahan « Deux passions une mémoire » un livre d'art et de paroles qui donne vie au dialogue entre deux passionnés de mémoire, un juif et un musulman, tous deux nés à Fès à vingt ans de distance. Il invite le lecteur à partager l'aventure de leurs magnifiques collections (textiles, céramiques, bijoux, peintures et dessins) qui retracent la richesse culturelle et artistique du Maroc.


Izza Genini absente, cinéatse réalisatrice et productrice du Maroc a adressé par mail son papier suivant : « de Lison Edery à Izza Genini, un certain itinéraire… »
Ceux qui ont vu le film « Retrouver Oulad Moumen » savent qu’elle est la dernière des neuf enfants dont les trois premiers sont nés au bled au sud de Marrakech sur les fermes de la famille Delouya, 3 dans le bourg céréalier d’El Gara et trois dans la métropole casablancaise, suprême privilège je suis née rue Lusitania, place de Verdun, hors les murs du Mellah :.. Autre privilège, sa famille allait bénéficier pour la première fois d’un beau livret de famille fraîchement émis par les services municipaux de l’Empire Chérifien d’alors…. Ses parents, exclusivement arabophones, lui donnèrent le prénom de sa grand- mère, « Ijja. » Jugé sans doute trop « chelh » pour l’époque qui cherchait à s’affranchir à tout prix de tout ce qui faisait un peu trop marocain, mes aînés le transformèrent en « Lison » qui devint dans la bouche de ses parents en « Lijja », et sur le livret de famille : Lison, Izza
Son père devait décéder en 1976, 6 mois après l’interview filmée qui a inspire Retrouver Oulad Moumen. Lorsqu’en 1994 le film est présenté à la Quinzaine Sépharade de Montréal, un spectateur s’écrie à la fin de la projection : « Mais Izza Genini, c’est Lison Edery ! »
Elle a relié ainsi le passé au futur dans une relation fertile qui a donne naissance a toute cette série de films « Maroc Corps et Ame ». Tout récemment elle a produit et filmé ‘Nuba ».

Arrik Delouya a parcouru « Le Patrimoine Juif Marocain d’aujourd’hui: de l’Olympe à la Vallée des Pleurs ». Il explique que le Maroc dépossédé de sa grande communauté juive est arrivé au stade de sa maturité pour œuvrer sur sa mémoire et sur le terrain du patrimoine du judaïsme marocain.
Notre Mémoire longtemps brisée puis occultée, mais gardée en éveil, est aujourd’hui retrouvée grâce à la persistance de nos valeurs, à la résistance à toute autre forme de communautarisme et de nouvelle identité d’assimilation… Ces valeurs se retrouvent dans nos textes religieux, dans notre liturgie, notre poésie et folklore, notre art (voir le travail de Paul Dahan et Khalid…), dans la restauration de nos cimetières (voir l’immense travail de Jacky Kadoch auquel je rends hommage), à travers la prise en charge quotidienne de nos synagogues qui sont des lieux de vie et de culte et d‘autres actions encore de l’histoire orale de notre communauté juive locale comme celle de Marrakech. De Tétouan à Ouarzazate en sillonnant Demnate, Marrakech, Essaouira-Mogador, pour revenir vers Fès et Meknes nous passons par les traces tangibles et intangibles de la Mémoire qui vont élargir le champ de la recherche du judaïsme marocain et de ses apports à une identité deux fois millénaire. Transmettre cet héritage aussi à nos amis musulmans est une gageure mais nous relevons le défi. Exemple de la bibliothèque du CRJM qui compte tout de même un millier d’ouvrages sur notre patrimoine ayant servi aux chercheurs musulmans du Maroc et qui va continuer à servir à Marrakech à nos doctorants. Tout reste encore à protéger et à perpétuer: Les coutumes et les codes religieux, les prescriptions juridiques issues de Castille, les relations Judéo - musulmanes, les nouvelles questions identitaires et les problèmes transculturels inhérents à l’émigration, la diversité et les richesses du patrimoine culturel sous ses multiples aspects. Le judaïsme marocain se démarque nettement des autres communautés par ses valeurs multiples et uniques mais surtout originales qu’on retrouve dans nos différentes trajectoires:

• A travers les travaux de linguistique et takanot et responsa: l’œuvre considérable que nous laisse Z»al HaÎm Zafrani.

• Voir nos itinéraires historiques au vu et au su des travaux et ouvrages de Robert Assaraf.

• Puis dans nos textes religieux: voir les travaux incontestables de Moshé Amar de l’Université Israélienne de Bar Ilan.

• Dans notre liturgie: voir les paytanim marocains qui circulent à travers les 5 continents.

• Notre poésie et folklore: voir l’incommensurable œuvre de Joseph Chetrit.

• Notre art: voir le travail de Paul Dahan et Khalid El Gharib …, de Maury Amar et d’autres encore.

• Dans la restauration de nos cimetières : voir le travail remarqué et remarquable de notre cher et tendre Jacky Kadoch sur les traces de son père Z»al Henri Cadoch ici au cimetière de Marrakech auquel je rends un vibrant hommage).

• A travers la prise en charge quotidienne de nos synagogues qui sont des lieux de vie et de culte et d‘autres actions encore de l’histoire orale de notre communauté juive locale comme celle de Marrakech.

• Le CRJM / Le Centre de Recherche sur le Judaïsme Marocain de RobertAssarf avec pour réalisations une quinzaine de colloques et séminaires internationaux et plus de mille bourses d’études fournies.

• Le GREJM / Groupe de Recherche et d’Etudes du Judaïsme Marocain que coordonne notre ami infatigable Jamaa Baida

• L’œuvre des anciens élèves de H Zafrani et Ephraim Riveline qui sont une trentaine de professeurs à enseigner l’hébreu, la littérature juive et israélienne à un millier d’élèves en Master et bientôt en doctorat….

• Enfin, n’avons-nous pas écrit des milliers d’ouvrages sur ce judaïsme marocain en plusieurs langues, d’où l’abondance et la variété des publications frappantes et considérables qui dépassent le millier d’ouvrages de références ces trente dernières années, de même qu’est patent l’intérêt des spécialistes en sciences sociales et humaines pour cette composante de la population et de la nation marocaines, depuis la préhistoire jusqu’à notre époque.

La présence juive, comme en terre marocaine, remonte à des temps immémoriaux. La ville de Marrakech - aux dires de notre ami Joseph Dadia

- reçut un nombre de réfugiés Juifs d'Espagne et de Portugal, des anciens marranes de la péninsule Ibérique, des Iles Canaries et même des lointaines Antilles. Tout ce monde s'était installé dans deux quartiers différents, les Beldiyyin (Juifs autochtones, en hébreu Tochabim), continuant de vivre par petits groupes épars au milieu des Musulmans. Puis, il semble que Mégorachim (Expulsés d'Espagne) et Beldiyyin se soient pour la plupart groupés dans un seul quartier, celui de Mouassine. " Le quartier des Juifs , nous dit Marmol, était autrefois au milieu de la ville, en un lieu où il y a plus de trois mille maisons ", soit quinze mille personnes, d'après l'estimation faite par Diego de Torrès. Le Mellah de Marrakech fut fondé en 1557 (pour la tradition orale 1577 / 5317). C'est le Sultan Moulay Abd Allah Al Ghalib Billah qui les réunit tous dans le Mellah, qui existe encore de nos jours sous le nom de Hay Salam (habité par des Musulmans), à proximité de la Qasbah et du Palais Royal. En ces temps là, le Mellah était un beau quartier avec de belles maisons et des jardins, un quartier vaste et agréable, où les marchands chrétiens n'obtenaient même pas l'autorisation de s'établir. Mais tous les Agents et Ambassadeurs des Princes étrangers pouvaient y habiter. D'après la tradition, rapportée par José Benech, le Grand Rabbin de la Communauté emmura dans la porte de la nouvelle Cité un parchemin sur lequel il avait écrit une prière. C’est ce Mellah de Marrakech vidé aujourd’hui de ses juifs et se transformant en maisons Riads somptueuses qui est en mutation. La mémoire de ses habitants ayant atteint le pic des 50 307 habitants en 1947 a été complètement emportée en Israël, en France, au Canada, et dans d’autres pays d’immigration. Il ne reste que 175 âmes juives à ce jour à Marrakech et nous avons le nouveau devoir de mémoire de les interviewer pour aligner leurs sentiments et leurs derniers souvenirs racontés.

Enfin, combien de temps reste-t-il ? Cela nous a conduit à mettre sur pied un projet à Marrakech sur l’histoire orale des Juifs au moment où il ne reste plus que 175 âmes juives.

Nous solliciterons donc tous ceux et toutes celles qui auront à cœur de témoigner. Nous savons d’ores et déjà que tous et toutes nous attendent. Leur enthousiasme est la marque de leur conscience : il sera notre fil conducteur pour recueillir ce meilleur d’eux-mêmes qu’ils ont hâte de partager non seulement avec les autres Juifs du Maroc, éparpillés comme autant de mini-Marrakech ici et là dans le monde, avec tous les Juifs des autres communautés, mais également avec tous ceux qui, un jour, seront désireux de connaître la vie et l’histoire dans ses aspects les plus spécifiques et les plus intimes de l’une des plus anciennes communautés juives.

Que cette mémoire juive vivante nous aide à mettre en avant nos projets pour que les nouvelles générations se souviennent de ce patrimoine considérable que nous laissons derrière nous.

Arrik Delouya




Permanences du Judaisme marocain
Posté par: Arrik (IP enregistrè)
Date: 25 septembre 2008 : 11:42

Radio Shalom
Robert Assaraf et Arrik Delouya
Mardi 16 Sept 2008 à 12H00


L’ouvrage de Robert Assaraf a constitué un exercice périlleux en alignant 250 pages sur un sujet aussi vaste et complexe représentant une véritable gageure.

Mais Robert l’a pensé, il l’a travaillé pendant des années et il l’a réalisé et cet ouvrage est dans l’ordre logique des choses. A la suite de ses nombreux écrits et multiples colloques sur notre mémoire juive marocaine, l’auteur a prolongé de milliers de livres écrits sur ce judaïsme très pointu et spécifique. Il nous a livré dans cette édition l’intérêt, l’originalité et la spécificité de cette communauté éparpillée de par le monde.

D’abord l’auteur nous rappelle l’historien bysantin Procope, puis les phéniciens, le lien privilégié entre le Maroc et la terre Sainte depuis toujours, les Juifs fuyant la Palestine au lendemain de la destruction de Second Temple, en 70 après J-C qui se sont établis au Maroc. Maître des faits, précis, il nous rapporte ce que nous ignorons souvent.

Puis il a trouvé sa niche en retraçant une évolution à laquelle il fallait s’attendre, les dangers de la transculturation face à la résistance et à la persistance de ce judaïsme car pour l’instant rien n’a pu altérer la spécificité de ce judaïsme marocain sinon que la démographie de ces Juifs vivant Maroc a beaucoup baissé passant de 300 000 en 1945 à environ 2 500 âmes en 2008. Les Juifs marocains installés pour la plupart en Israël (plus de 800 000 personnes) continuent à maintenir intactes leurs traditions culturelles et cultuelles.

Cet ouvrage porte sur l’incroyable saga et les itinéraires des juifs originaires du Maroc jamais encore atteinte par une quelconque acculturation car toujours entière avec elle-même. Même le grand exode des Juifs du Maroc est retracé avec beaucoup de précisions historiques jusqu’à leur installation en Israël où ils ont cessé d’être des citoyens de seconde zone. Leur nouveau statut en politique et dans leur occupation professionnelle est sans doute le meilleur gage de leur réussite. Aucun complexe à rappeler qu’ils sortent très nombreux des universités israéliennes et / ou du Technion comme de l’Institut Weizmann des Sciences.

Une réelle volonté s’est manifestée chez Mr Assaraf de conforter les acquis des recherches sur ce Judaïsme très spécifique et de les diffuser au sein de la nation marocaine et des communautés juives et musulmanes afin de contribuer à leur connaissance réciproque. Cela ressort fortement tout au long de cette saga, faut-il rappeler que tout reste encore à protéger et à perpétuer: Les coutumes et les codes religieux, les prescriptions juridiques issues de Castille, les relations Judéo - musulmanes, les nouvelles questions identitaires et les problèmes transculturels inhérents à l’émigration, la diversité et les richesses du patrimoine culturel sous ses multiples aspects

Rien n’est laissé dans l’ombre. L’ouvrage évoque notamment l’intégration d’environ 150 000 Juifs marocains en France, d’autres en Espagne, en Grande-Bretagne, au Canada, aux États Unis et en Amérique latine, notamment au Venezuela et au Brésil, où ils ont recréé des institutions spécifiques tout en s’insérant avec succès dans la société environnante.

Etant moi-même moins instruit du sujet que l’auteur aborde, je ne peux qu’apprécier et évaluer positivement ce qui est décrit et analysé avec beaucoup de pénétration en complément à mes propres travaux et au programme que s’est assignée l’association que je coache des « Permanences du Judaïsme Marocain » avec mes amis.

Enfin, fidèle à sa science et à ses trajectoires, R. Assaraf a voulu en complément à ses ouvrages précédents apporter sa contribution et son dernier ouvrage a le mérite de brosser un tableau d’ensemble de la réalité du judaïsme marocain dans le monde car il donne à penser.

C’est pourquoi je recommande ce livre fascinant


Dr. Arrik Delouya (Ph.D-Sociology)
Sociologue chercheur
Président fondateur des « Permanences du Judaïsme Marocain »

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 25 septembre 2008 : 22:38

Cher Arrik bonjour et merci pour ces details precieux sur le dernier ouvrage de Robert Assaraf dont j'avais aussi annonce la sortie sur la rubrique "Bibliographie des Juifs du Maroc"

Merci a toi surtout pour ce travail formidable de reconstitution minutieuse de notre patrimoine culturel en tant que Juifs du Maroc. Il etait grand temps car en lisant Esther Benbassa sur l'"histoire des Juifs Sepharades", je me rends compte combien notre communaute sepharade du Maroc etait si peu prise en compte. Sur 500 pages que comporte ce livre, les Juifs du Maghreb ne sont mentionnes que sur quelques breves pages.

Je trouve cela d'autant plus curieux que en Israel, les juifs sepharades, originaires de Turquie ou de Grece ne sont pas autant nombreux que ceux du Maghreb ou les communautes sepharades avaient fui en masse apres leur expulsion d'Espagne.

Sur un autre registre, je lis actuellement le dernier ouvrage de Michel Abitbol "Les Juifs d'Afrique du Nord a l'epoque de Vichy" et je peux t'assurer que c'etait terrible pour nous les Juifs et ceux qui faisaient souffrir alors n'etaient pas les Allemands mais bien les Francais.

Shana tova et gmar hatima tova a toi et a toute ta famille

Darlett




Permanences du Judaisme marocain
Posté par: delphinos (IP enregistrè)
Date: 26 septembre 2008 : 23:06

Citation:
Arrik
voici une bonne nouvelle concernant la restauration cachère à Marrakech et je viens d'envoyer à Darlett les photos de ce Riad Resto Cacher unique à Marrakech où je me suis régalé Dimanche soir dernier 20 Janvier 2008 en présence de quelques amis marrakchis
Primavera Hotel Restaurant "Cacher" (Près du Supermarché "Marjane") Direction Générale: Mr Acoca
Route de Casablanca , Koudiat N° 78 Marrakech Maroc 95 E-mail:
WebSite: www.primavera-marrakech.com

Bises

Arrik

bonjour Arrik

J ai manger a ce restaurant pas mal de fois ,c'est le seul restaurant cacher a Marrakech et dernièrement monsieur Simon Acoca vient d ajouter a la carte la cuisine asiatique cacher.

la communauté juive de Marrakech est a 270 personnes.

Amitié

Robert.

Permanences du Judaisme marocain
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 01 octobre 2008 : 03:58

18 Sept 2008 les « Permanences du Judaïsme Marocain » ont organisé une Soirée-Repas chez David Perez pour la présentation du dernier ouvrage de Robert Assaraf :
« Juifs du Maroc à travers le monde - Émigration et identité retrouvée »

Beaucoup de monde a cette soiree dont voici quelques photos que m'envoie Arrik Delouya.

Robert Assaraf et Arrik Delouya, presentation...



Robert, Arrik et Michel Harroche




Robert Assaraf et Nessim Sibony de Los Angeles




Maida Assouly Manou Oiknine, Izza Genini, Harry et Madou Assouly




Maguy, Arrik et Sebastien Pradon




Patricia Grossmann, Nino Levy, Irène Malka, Myriam Tanguy




Viviane Perez et Maguy Szwarc-Oiknine




Yael Elfassy face à Nino Levy et Irène Malka




Izza et Mokhtar



Michèle Delouya.jpg




David Perez de Marrakech souway




37 Jack Bensoussan, Marcelle et les autres




Freddy, Jacky, Mnaou et Jack.jpg











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