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JOYEUX ANNIVERSAIRE A TOI LA BOHEME MA FILLE CHERIE
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 20 octobre 2005 : 23:53

ma petite boheme cherie ,tout d'abord un joyeux anniversaire


je veux que tu sois heureuse,en bonne sante,avec beaucoup de bonheur avec ton cher epoux,avec ta chere maman
je te souhaite beaucoup d'enfants qui te courrent entre les jambes,inchaala
une vie heureuse et calme
une paix eternelle
pour commencer recois comme premier cadeau ce beau conte,du temps de ma grand-mere pour voir que l'amour gagne toujours:


Le Marchand et Le Pauvre



Il était une fois un marchand très riche qui possédait plusieurs compagnies Ses chariots parcouraient le monde entier et ses lettres étaient honorées partout Il avait tout ce qu’il lui fallait. Plus bas, dans la même maison, vivait un homme pauvre et misérable, tout le contraire du marchand. Il était aussi pauvre que le marchand était riche. Ni l’un ni l’autre n’avaient d’enfant. Le marchand n’avait pas d’enfant et le pauvre n’avait pas d’enfant non plus.
Une nuit, le marchand rêva que des hommes venaient chez lui et faisaient des paquets. Il leur demanda " Que faites-vous ? " Ils répondirent qu’ils allaient tout emporter chez le pauvre. Il fut très mécontent et se mit en colère parce qu’ils allaient emporter tous ses trésors chez le pauvre. Mais il ne pouvait pas laisser libre cours à sa colère parc que les hommes étaient nombreux. Ils firent de nombreux paquets de toutes se possessions, marchandises et biens, et emportèrent le tout chez le pauvre. Ils ne laissèrent au marchand que les murs nus. Il fut très inquiet.
En se réveillant, il comprit que c’était un rêve. Mais tout en sachant que c’était un rêve et qu’il avait encore, Dieu soit loué, tous ses biens, son cœur battait très fort. Son rêve 1e préoccupait et il ne pouvait pas en chasser le souvenir.
Quant au pauvre et à sa femme, le marchand avait l’habitude de prendre soin d’eux et il leur donnait souvent quelque chose. Mais, après son rêve, il leur donna plus qu’auparavant. Cependant, lorsque le pauvre ou sa femme lui rendait visite son expression changeait et il avait peur d’eux, car il se rappelait son rêve. Et le pauvre et sa femme allaient souvent le voir et étaient souvent auprès de lui.
Un jour, la femme du pauvre vint le voir. Il lui donna quelque chose, son visage se transforma et il eut très peur. Elle lui demanda : " Je vous demande pardon, mais pourquoi, lorsque nous venons chez vous, votre visage change-t-il ? " Il lui raconta toute l’histoire, ce qu’il avait rêvé et lui dit que depuis ce jour son cœur battait très fort. Elle lui dit : " Ce rêve n’a-t-il pas eu lieu telle nuit ? " Il répondit : " Si, en effet. Pourquoi ? "
Elle dit : " Cette même nuit, j’ai rêvé que j’étais très riche et que des hommes venaient chez moi et faisaient de nombreux paquets. Je leur demandai : Où allez-vous emporter tout cela ? Ils me répondirent : Chez le pauvre ! (c’est-à-dire le marchand qu’ils appelaient maintenant ’le pauvre’). Par conséquent, pourquoi se soucier d’un rêve ? Moi aussi j’ai rêvé. "
A ces mots, le marchand fut encore plus effrayé et s’affola. Il avait entendu le rêve de la femme, qui devait signifier que toutes ses richesses seraient emportées chez le pauvre et qu’en échange on lui apporterait le dénuement du pauvre. Il fut terrifié.
Un jour, la femme du marchand partit se promener en voiture avec d’autres femmes, parmi lesquelles se trouvait la femme du pauvre. Elles se promenèrent, donc, et un général et ses troupes passèrent. Elle s’écartèrent de son chemin, l’armée passa et le général remarqua les femmes dans la voiture. Il donna l’ordre de faire sortir l’une d’elles et les soldats firent sortir la femme du pauvre. Ils la firent asseoir dans la voiture du général et l’emmenèrent. Il était impossible de la reprendre car les soldats étaient nombreux et ils étaient déjà loin. Le général l’emmena dans son pays. Mais c’était une femme pieuse et elle ne voulut pas lui céder. Elle pleurait beaucoup. On la supplia tant et plus, mais elle était très pieuse.
La femme du marchand et ses compagnes rentrèrent de leur promenade et la femme du pauvre n’était pas parmi elles. Le pauvre pleura beaucoup, se frappa la tête contre les murs et il se lamentait continuellement à cause de sa femme. Un jour, le marchand passa devant la porte du pauvre et entendit ce dernier qui pleurait amèrement et se frappait la tête contre les murs. Il entra chez le pauvre et lui demanda : " Pourquoi pleures-tu si fort ? "
Le pauvre répondit : " Comment ne pas pleurer ? Que me reste-t-il. A l’un il reste des enfants, à l’autre des richesses. Je n’ai rien. On a même pris ma femme. Que me reste-t-il ? " Le marchand fut bouleversé. Il eut pitié du pauvre en voyant son amertume et ses larmes. Il s’en alla et fit une chose incroyable.
Il prit des renseignements sur le pays du général et s’y rendit. Puis il fit quelque chose d’inouï, un acte de folie : il entra dans la maison du général. Des gardes étaient postés devant la porte du général. Et le marchand, dans sa confusion, fut soudain pris de panique et ne fit pas attention aux gardes. Ceux-ci furent effrayés et embarrassés, car ils avaient vu près d’eux un homme pris de panique, ce qui leur fit peur. Comment était-il arrivé ici ? A cause de la panique, les gardes le laissèrent passer et il franchit toutes les portes jusqu’à la maison du général. C’était là que la femme du pauvre se trouvait. Il entra, la réveilla et lui dit : " Viens ! " En le voyant, elle eut peur. Il dit : " Viens vite avec moi ! " Elle partit avec lui et ils franchirent tous les postes de garde et se retrouvèrent dehors. Alors, il regarda autour de lui et se souvint de tout ce qu’il venait de faire, toutes ces choses incroyables. Il comprit qu’il allait y avoir un grand tumulte chez le général, et c’est ce qui arriva. Il y eut un grand tumulte chez le général.
Le marchand partit se cacher avec la femme dans un fossé rempli d’eau de pluie jusqu’à ce que le tumulte eût cessé. Il passa deux jours avec elle dans le fossé. Elle se rendit compte de toute l’abnégation dont il avait fait preuve et de tous les malheurs qu’il avait endurés. Elle fit un serment devant Dieu : si elle avait la chance, un jour peut-être, d’arriver à une haute situation et de devenir riche, elle ferait profiter le marchand de sa fortune, et s’il voulait prendre sa fortune et si elle devait se retrouver comme auparavant, elle ne s’y opposerait pas. Mais où prendre des témoins ! Elle prit le fossé comme témoin.
Au bout de deux jours, ils sortirent et s’en allèrent. Ils partirent très loin, et le marchand se rendit compte que là-bas aussi on la recherchait. Il partit se cacher avec elle dans un mikvé. Elle pensa encore à l’abnégation dont il avait fait preuve, et aux souffrances qu’il avait endurées. Elle fit à nouveau un serment et prit pour témoin le mikvé.
Ils restèrent là deux jours, puis ils sortirent et partirent plus loin. Il se rendit compte qu’on la recherchait encore et il se cacha à nouveau avec elle. Ils se cachèrent plusieurs fois, dans des endroits différents. Ils s’étaient cachés dans sept endroits où il y avait de l’eau : un fossé, un mikvé, un marécage, une source, un ruisseau, un fleuve et une mer. A chaque endroit, elle s’était souvenue de l’abnégation dont il avait fait preuve, des souffrances qu’il avait endurées pour elle, et elle avait fait un serment. Elle avait pris chaque endroit pour témoin.
Ils continuèrent à marcher et à se cacher dans tous ces endroits, et finirent par atteindre la mer. Le marchand connaissait toutes les lignes maritimes et se débrouilla pour regagner son pays. Il voyagea et revint chez lui avec la femme du pauvre qu’il ramena à son mari. La joie fut très grande.
Le marchand avait agi noblement, il avait résisté à la tentation avec elle (il était pieux et ne l’avait pas touchée), et Dieu se souvint de lui et il eut un fils.
La femme du pauvre avait aussi résisté à la tentation, avec le général et avec le marchand, et elle mérita de donner naissance à une fille d’une beauté extraordinaire et merveilleuse. Sa beauté n’était pas de ce monde, on n’en avait jamais vu de pareille. Les gens disaient : " Pourvu qu’elle grandisse ! (Il était très difficile pour une telle merveille de grandir). Comme elle était extraordinairement belle, le monde entier venait chez elle pour la voir et s’émerveiller de son extraordinaire beauté. On lui offrait des cadeaux sans nombre par amour, et le pauvre finit par devenir riche.
Le marchand eut alors l’idée de s’allier avec le pauvre à cause de la merveilleuse beauté de sa fille. Il pensait que c’était peut-être là ce que signifiait son rêve, lorsqu’il avait vu tous ses biens emportés chez le pauvre, alors que ceux du pauvre étaient apportés chez lui. Peut-être que cela voulait dire qu’ils s’allieraient tous les deux par mariage.
Un jour, la femme du pauvre lui rendit visite. Il lui dit qu’il aimerait arranger un mariage avec elle et que le rêve deviendrait peut-être réalité. Elle lui répondit : " J’ai moi aussi songé à cela mais je n’avais pas l’audace de vous suggérer une alliance par mariage. Mais si vous le désirez, je suis prête à accepter. Je ne m’y opposerai pas, car j’ai fait le serment que je ne vous refuserais ni mes biens, ni ma fortune. "
Le fils du marchand et la fille du pauvre apprirent tous les deux dans la même classe les langues et d’autres sujets, comme c’était l’usage dans leur pays. On continuait à rendre visite à la fille du pauvre car elle était merveilleuse et on lui apportait des cadeaux. Le pauvre devint très riche. Des nobles venaient voir sa fille qui leur plaisait beaucoup, car ils trouvaient sa beauté merveilleuse et extraordinaire. Comme elle était très belle, certains nobles eurent l’idée de s’allier par mariage avec le pauvre. Le noble qui avait un fils voulait que ce dernier épouse la fille. Toutefois, ces nobles ne voulaient pas s’allier à un homme pauvre. C’est pourquoi ils furent obligés de tenter d’améliorer la situation du pauvre, et ils s’arrangèrent pour qu’il .entre au service de l’empereur. Il commença par être lieutenant, puis il monta de grade en grade, car on veillait à ce qu’il eût une promotion rapide. Il gravit les échelons les plus élevés et devint général. Les nobles étaient déjà prêts à s’allier avec lui mais ils étaient nombreux. En effet, nombreux étaient ceux-qui avaient eu cette idée et qui s’étaient occupés de sa promotion. A cause de cela, il ne pouvait s’allier avec aucun d’entre eux. Par ailleurs, il en était empêché à cause du marchand, car on parlait déjà d’une alliance entre eux.
Le pauvre, devenu général, avait beaucoup de chance, de plus en plus. L’empereur l’envoyait faire la guerre et la fortune lui souriait à chaque campagne. Il fut promu à des rangs plus élevés, et la fortune lui souriait toujours.
Puis, l’empereur mourut. Le pays tout entier décida que le pauvre le remplacerait. Les ministres se rassemblèrent et furent d’accord pour qu’il fût empereur. Et il devint empereur. Il fit la guerre et eut beaucoup de chance. Il conquit de nombreux pays, fit encore la guerre, eut beaucoup de chance et conquit encore d’autres pays. Finalement, les pays restants se soumirent à lui de bonne grâce, car on voyait qu’il avait beaucoup de chance et que toute la beauté et toute la chance du monde étaient siennes. Tous les rois se réunirent et furent d’accord pour qu’il fût empereur du monde entier. Et ils lui donnèrent un document écrit en lettres d’or. Alors, il ne voulut pas s’allier avec le marchand, car il n’était pas convenable pour un empereur de s’allier par mariage à un marchand.
Mais sa femme, l’impératrice, était du côté du marchand qui avait risqué sa vie pour elle.
L’empereur, voyant qu’il ne pouvait pas contracter d’alliance avec quelqu’un d’autre à cause du bourgeois, d’autant plus que sa femme restait fermement sur ses positions, imagina des stratagèmes contre le marchand. Il manigança pour le rendre pauvre de telle sorte que le marchand ne sût pas qui l’accablait et il arrangea sa perte. Ce n’était pas difficile pour un empereur. Le marchand était continuellement harassé, menacé de banqueroute. Finalement, il devint pauvre, indigent. Quant à l’impératrice, elle restait toujours du côté du marchand. Puis, l’empereur comprit que tant que le fils du marchand serait vivant, il lui serait impossible de marier sa fille à quelqu’un d’autre. Il s’arrangea pour faire disparaître le jeune homme et imagina des stratagèmes à cette fin. Il fit circuler des calomnies sur son compte et nomma des juges pour le juger. Ces juges avaient compris que la volonté de l’empereur était que le jeune homme disparût. Ils rendirent leur verdict : le jeune homme devait être enfermé dans un sac et jeté dans la mer. L’impératrice fut très triste, mais malheureusement, même une impératrice ne peut rien contre un empereur. Elle partit voir les bourreaux qui avaient été désignés pour jeter le jeune homme à la mer, et tomba à leurs pieds. Elle les supplia de lui accorder une faveur et de laisser partir le jeune homme, car pourquoi devrait-il mourir ? Elle les supplia de prendre un autre prisonnier, un condamné à mort, de le jeter à la mer et de laisser partir le jeune homme.
Sa tentative fut couronnée de succès : ils lui jurèrent de laisser partir le jeune homme, et ils tinrent parole. Ils prirent un autre homme qu’ils jetèrent à la mer et ils épargnèrent le jeune homme. Ils lui dirent : " Va-t-en, va-t-en ! " Le jeune homme, qui était intelligent, partit.
Peu de temps auparavant, l’impératrice avait appelé sa fille et lui avait dit : " Ma fille, sache que le fils du marchand est ton fiancé. "
Puis elle lui avait raconté tout ce qui lui était arrivé : " Le marchand a risqué sa vie pour moi. Il était avec moi dans les sept endroits (les sept sortes d’endroits où il y avait de l’eau) et chaque fois je lui ai juré devant Dieu que je ne lui refuserais aucun de mes biens, et j’ai pris les sept endroits comme témoins (le fossé, le mikvé...) C’est pourquoi, puisque tu es maintenant toute ma fortune, toute ma richesse et toute ma chance, tu es à lui et son fils est ton fiance. Mais ton père, à cause de sa grandeur, veut le tuer pour rien. Je me suis débrouillée pour le sauver et j’ai réussi. Donc sache qu’il est ton fiancé. Tu ne voudras pas d’autre homme au monde. "
La fille écouta les paroles de sa mère, car elle aussi était pieuse. Elle dit à sa mère qu’elle tiendrait compte de ses paroles. Elle envoya une lettre au jeune homme qui était en prison et dans laquelle elle disait qu’elle était sienne et qu’il était son fiancé. Elle lui avait aussi envoyé une sorte de plan où elle avait peint tous les endroits où sa mère s’était cachée avec son père à lui. Les sept endroits étaient les sept témoins : le fossé, le mikvé... Elle avait reproduit un fossé, un mikvé et le reste, en tout sept sortes d’endroits remplis d’eau. Elle lui enjoignit expressément de protéger le document qu’elle signa elle-même. Puis, il arriva ce que nous avons raconté plus haut.
Les bourreaux avaient donc pris quelqu’un d’autre et avaient laissé partir le jeune homme, le fils du marchand. Il se mit en route, marcha longtemps et il arriva à la mer. Il monta à bord d’un navire qui prit la mer. Une forte tempête se leva et elle rejeta le navire sur un rivage désert. Le navire avait été réduit en morceaux à cause de la violence de la tempête, mais les passagers étaient sains et saufs et sur la terre ferme. Le rivage étant désert, ils se mirent en quête de nourriture. Chacun cherchait, car les navires n’avaient pas l’habitude d’accoster à cet endroit, la contrée étant déserte. C’est pourquoi les naufragés n’attendaient pas qu’un navire vînt à leur secours pour les ramener chez eux. Ils pénétrèrent dans le désert, cherchant à manger, et ils se dispersèrent ici et là.
Le jeune homme était entré dans le désert et il avait marché. Il était déjà loin du rivage lorsqu’il voulut retourner, mais il ne reconnaissait plus rien. Plus il voulait rebrousser chemin, plus il s’égarait et il comprit qu’il ne pourrait pas retourner au rivage. Il marcha sans fin dans le désert. Il tenait à la main un arc avec lequel il se protégeait des bêtes sauvages du désert. En route, il trouvait quelque chose à manger.
Après avoir longuement marché, il sortit du désert. Il arriva dans un endroit où personne ne vivait, mais il trouva de l’eau et des arbres fruitiers. Il mangea quelques fruits et but de l’eau. Puis il réfléchit à sa situation. Allait-il s’installer ici pour le restant de ses jours. Il lui était difficile de retourner jusqu’à un endroit habité, et qui sait s’il atteindrait jamais cet endroit ? Allait-il quitter l’endroit où il se trouvait et marcher encore ? Il décida finalement de s’installer là où il était et d’y vivre car il s’y sentait bien. Il avait des fruits à manger et de l’eau à boire. Parfois il partait à la chasse, muni de son arc et il tuait un lièvre ou un chevreuil. Il avait donc de la viande. Il attrapait des poissons dans l’eau, de bons poissons. L’idée lui plaisait de passer sa vie à cet endroit.
Lorsque la sentence contre le fils du marchand fut rendue, l’empereur pensa être débarrassé du jeune homme, car il croyait que la sentence avait été exécutée et que le jeune homme n’était plus de ce monde. Il lui fut alors possible de chercher un parti pour sa fille. On commença à lui proposer plusieurs partis, ce roi-ci, ce roi-là. Il fit construire un château pour sa fille, comme c’était l’usage, et elle s’y installa. Elle prit avec elles des filles de ministres pour lui servir de dames de compagnie. Elle s’installa donc, et elle faisait de la musique, comme c’était la coutume. Lorsqu’on lui proposait un parti, elle disait qu’elle ne voulait pas en parler et que celui qui voulait l’épouser n’avait qu’à venir en personne. Elle était très versée dans l’art de la poésie, elle savait réciter de beaux poèmes avec beaucoup d’art. Elle arrangea avec goût un endroit où s’installerait celui qui devait l’épouser. Il viendrait se mettre en face d’elle et réciter un poème, un poème d’amour comme ceux que l’amoureux récite à sa belle pour lui parler d’amour. Des rois vinrent pour gagner sa main et s’installèrent à l’endroit fixé, et chacun récita son poème. A certains elle envoyait une réponse par l’entremise de ses suivantes, avec un poème d’amour. A ceux qui lui plaisaient plus, elle répondait directement, faisant entendre sa voix en récitant un poème d’amour. A d’autres qui lui plaisaient encore plus, elle se montrait, dévoilait son visage et elle répondait par un poème d’amour. Mais dans toutes ses réponses, elle terminait par ces mots : " Mais les eaux ne sont pas passées sur toi. " Personne ne comprenait ce qu’elle voulait dire. Lorsqu’elle dévoilait son visage, tous les prétendants tombaient par terre à cause de sa grande beauté. Certains s’évanouissaient, d’autres devenaient fous et malades d’amour à cause de sa grande beauté, si extraordinaire. Malgré tous ces incidents et ces évanouissements, des rois venaient quand même demander sa main. Et à chacun elle répondait comme nous l’avons dit.
Le fils du marchand s’était donc installé à l’endroit qu’il avait découvert et s’installa pour y vivre. Il savait lui aussi faire de la musique et il connaissait l’art de la poésie. Il choisit du bois pour fabriquer des instruments de musique. Avec des tendons d’animaux il confectionna des cordes et il fit de la musique. Parfois il prenait le document qu’elle lui avait envoyé lorsqu’il était en prison, il chantait et jouait, et il se rappelait tout ce qui lui était arrivé : son père était un marchand... Maintenant, il se retrouvait ici, en exil.
Il prit le document et se dirigea vers un arbre sur lequel il fit une marque. Il creusa une cachette dans l’arbre et y plaça le document. Les jours passèrent. Puis, il y eut une violente tempête qui abattit tous les arbres qui poussaient là. Il fut incapable de reconnaître l’arbre où il avait caché le document. Lorsque les arbres étaient encore debout, la marque lui permettait de s’y reconnaître, mais maintenant qu’ils étaient tous par terre, l’arbre était perdu au milieu des autres. Il ne pouvait pas le retrouver. Par ailleurs, il n’était pas possible de redresser tous les arbres pour trouver le document, car il y avait beaucoup d’arbres.
Il pleura amèrement et fut très triste. Il comprit que s’il restait là il deviendrait sûrement fou de douleur. Il décida de partir plus loin. Advienne que pourra, il devait partir car sa douleur le mettait en danger. Il mit de la viande et des fruits dans un sac, se mit en route et se laissa guider par ses pas. Il fit quelques marques à l’endroit qu’il quittait et marcha jusqu’à ce qu’il arrivât dans un endroit habité. Il demanda dans quel pays il se trouvait et on le lui dit. Il demanda si on avait entendu parler de l’empereur et on lui répondit affirmativement. Il demanda si on avait entendu parler de sa fille à la beauté célèbre. On lui dit : " Oui. Cependant, personne ne peut l’épouser car elle ne veut de personne. "
Puisqu’il ne pouvait pas rentrer chez lui, il décida de rendre visite au roi du pays. Il lui parla à cœur ouvert et lui raconta tout. Il était le fiancé de la fille de l’empereur, et par amour pour lui, elle n’épouserait personne d’autre.
Cependant, puisqu’il ne pouvait pas rentrer chez lui, il transmit au roi tous les signes qu’il connaissait, c’est-à-dire les sept endroits pleins d’eau. Que le roi se rende chez la fille de l’empereur, arrange le mariage et qu’il donne au jeune homme de l’argent en échange. Le roi comprit qu’il disait la vérité, car il n’était pas possible d’inventer une histoire pareille. Tout cela plut au roi. Cependant, il avait décidé de ramener la fille de l’empereur ici, chez lui, et il se dit qu’il ne serait pas bon pour lui que le jeune homme fût présent. Allait-il le tuer ? Il ne le voulait pas, car pourquoi le tuer en échange de la faveur qu’il lui avait faite ? Ie roi décida de l’exiler à une distance de deux cent milles.
Le jeune homme fut très malheureux d’avoir été exilé pour le bienfait qu’il avait accordé au roi. Alors, il rendit visite à un autre roi et lui raconta aussi toute l’histoire. (Le jeune homme, qui n’était pas content que le premier roi l’eût exilé, s’était rendu chez un autre roi, lui avait tout raconté et lui avait transmis les signes afin qu’il s’empressât d’aller épouser la fille de l’empereur). Il lui transmit tous les signes, ainsi qu’un signe supplémentaire. Il pressa le roi de se mettre en route immédiatement, car peut-être pourrait-il prendre le premier roi de vitesse et arriver plus tôt. Et même s’il n’arrivait pas avant l’autre, il avait quand même un signe supplémentaire.
Le second roi décida de faire la même chose que le premier. Etant donné qu’il valait mieux pour lui que le jeune homme ne fût pas présent, il l’exila lui aussi à deux cent milles de là. Le jeune homme fut très mécontent et se rendit chez un troisième roi, lui raconta toute l’histoire et lui transmit encore d’autres signes, de très bons signes.
Le premier roi s’était mis en route et arriva chez la fille de l’empereur, qui était très belle. Une fois arrivé, il composa un poème dans lequel il introduisit avec beaucoup d’adresse les noms de tous les endroits, c’est-à-dire les sept témoins, les sept endroits pleins d’eau qui représentaient l’essentiel des signes que la fille de l’empereur avait transmis à son fiancé. Toutefois, pour des raisons de prosodie, les sept endroits n’étaient pas mentionnés dans l’ordre. Il aurait dû par exemple mentionner le fossé, puis le mikvé et il avait fait le contraire, car cela lui semblait aller mieux avec la composition du poème. Le roi monta sur l’estrade où quiconque voulait épouser la fille de l’empereur devait monter et il récita son poème avec grand art.
En entendant le roi mentionner les sept endroits, elle fut très étonnée. Elle pensa que le roi était son fiancé, mais elle n’arrivait pas à comprendre pourquoi il n’avait pas mentionné les endroits dans l’ordre. Elle se dit qu’il les avait peut-être mentionnés dans cet ordre pour la prosodie. Son cœur lui disait que le roi était son fiancé et elle écrivit au roi pour lui dire qu’elle allait l’épouser. Tout le monde fut joyeux et content que la beauté ait trouvé un parti et on fit les préparatifs de mariage.
Entre-temps, le second roi, à qui le jeune homme avait transmis les signes et un signe supplémentaire, arriva. Il était venu très vite lui aussi mais on lui fit savoir qu’elle avait déjà trouvé un parti. Il n’en tint pas compte et déclara que, quoi qu’il en fût, il avait quelque chose à lui dire et qu’il était sûr de réussir. Il monta sur l’estrade et récita son poème. Et lui, mentionna les endroits dans l’ordre et il donna un signe supplémentaire.
Alors, elle lui demanda d’où le premier roi connaissait les signes. Il se dit alors qu’il valait mieux ne pas lui dire la vérité, car il ne voulait pas qu’elle sût que le jeune homme avait tout dit au premier roi. Il répondit donc qu’il ne savait pas comment l’autre avait eu connaissance des signes. Elle trouva tout cela très étrange et fut troublée. Le premier roi aussi avait mentionné les endroits. D’où les connaissait-il ? Néanmoins, elle se dit que le second roi était son fiancé, car il avait tout mentionné dans l’ordre et qui plus est, il avait donné un signe supplémentaire. Quant au premier roi il avait peut-être mentionné les endroits pour des raisons de prosodie. C’est pourquoi elle décida finalement de rester sur ses positions et de n’épouser personne.
Le jeune homme, qui avait été très mécontent que le second roi l’eût exilé, s’était donc rendu chez un troisième roi et lui avait raconté toute l’histoire. Il lui avait transmis d’autres signes, de très bon signes, et lui avait tout dit : il possédait un document sur lequel étaient dessinés les sept endroits et il allait faire une copie de ce document que le roi apporterait à la fille de l’empereur. Le troisième roi exila le jeune homme à deux cent milles de son palais, puis il se rendit en hâte chez elle. Lorsqu’il arriva, on lui dit que les deux premiers rois étaient déjà là. Il répondit que néanmoins, il avait quelque chose qui lui permettrait de réussir sans problèmes.
Personne ne savait pourquoi la fille de l’empereur préférait les deux rois à tous les autres. Le troisième roi monta sur l’estrade et récita son poème, avec tous les signes, qui étaient bien meilleurs que ceux des deux rois précédents. Il montra aussi le document sur lequel étaient dessinés tous les endroits. Elle fut effrayée et bouleversée et ne sut pas que faire. Elle avait pensé que le premier roi était son fiancé, et elle avait pensé la même chose du second roi. Elle dit alors qu’elle ne croirait que la personne qui lui apporterait le document qu’elle avait écrit de sa main.
Le jeune homme se demanda jusqu’à quand on allait continuer à l’exiler. Il décida d’aller en personne chez la fille de l’empereur. Peut-être réussirait-il. Il partit et arriva chez elle.
Il déclara avoir en sa possession quelque chose qui le ferait réussir. Il monta sur l’estrade et récita son poème. Il mentionna plus de signes que les autres, et c’étaient de très bons signes. Il rappela à la fille de l’empereur qu’ils étaient allés ensemble à l’école, et encore d’autres signes. Il lui raconta tout : il avait envoyé les rois, il avait caché le document dans un arbre, bref, il lui raconta toutes ses mésaventures. Mais elle ne fit aucun cas de tout cela, car les trois rois avaient donné la raison pour laquelle ils n’avaient pas le document. Elle ne pouvait pas non plus reconnaître le jeune homme, car cela faisait longtemps qu’il était parti. Elle ne voulut tenir compte d’aucun signe, tant qu’on ne lui aurait pas apporté le document qu’elle avait écrit de sa propre main. En effet, elle avait pensé que le premier roi, ainsi que le second, étaient son fiancé... Elle ne voulut donc entendre parler d’aucun signe.
Le jeune homme décida de ne pas rester chez elle, car si cela venait aux oreilles de l’empereur, ce dernier pourrait le tuer. Il décida de retourner à l’endroit où il avait séjourné auparavant, dans le désert. Il y passerait sa vie. Il marcha encore et encore et arriva dans le désert. De nombreuses années s’étaient écoulées. Le jeune homme était bien résolu à passer sa vie là-bas dans le désert. Selon l’estimation qu’il avait faite de la durée de vie d’un homme en ce monde, il lui paraissait clair qu’il valait mieux pour lui passer sa vie dans le désert. Il s’installa, et se nourrit de fruits.

Sur la mer, il y avait un pirate. Il avait entendu dire qu’il existait une femme très belle. Il voulut s’emparer d’elle, bien que n’ayant nul besoin d’elle, car il était un eunuque. Mais il voulait l’enlever pour la vendre à un roi qui lui donnerait en échange beaucoup d’argent, et il réfléchit à son projet. Un pirate est téméraire, et par conséquent, il se dit que s’il réussissait, tant mieux. Sinon, que risquait-il ? Il était téméraire, comme tous les pirates. Il partit, acheta beaucoup de marchandises et fabriqua des oiseaux en or. Ces oiseaux avaient été fabriqués avec une telle habileté que l’on eût dit qu’ils étaient vivants, tellement ils avaient l’air vrais. Le pirate fabriqua aussi des épis de blé en or, et les oiseaux étaient perchés sur les épis. C’était une grande merveille, car les oiseaux étaient gros et les épis ne se brisaient pas. Il avait fabriqué tout cela avec un tel art que l’on eût dit que les oiseaux chantaient : l’un gazouillait, un autre sifflait, un autre encore chantait. Tout cela était le fruit d’une grande habileté, car des hommes se tenaient dans une cabine du navire située au-dessous de la cabine où se trouvaient les oiseaux et c’était ces hommes qui faisaient tout. On aurait dit que les oiseaux eux-mêmes chantaient car ils étaient actionnés par des fils de métal.
Le pirate se rendit avec tout cela dans le pays où vivait la fille de l’empereur. Il arriva dans la ville où elle séjournait, fit manœuvrer son navire et jeta l’ancre. Il se fit passer pour un grand marchand et on venait le voir pour lui acheter des marchandises précieuses. Il resta sur place pendant plus de trois mois et les gens emportaient chez eux les belles marchandises qu’ils lui achetaient.
La princesse aussi désirait lui acheter quelque chose et elle lui fit dire d’apporter ses marchandises chez elle. Il lui répondit qu’il n’avait pas à apporter ses marchandises dans ses appartements, même si elle était fille d’empereur. Qui voulait de ses marchandises n’avait qu’à venir chez lui, personne ne pouvait forcer un marchand. Elle résolut de lui rendre visite.
Elle sortait toujours le visage voilé afin qu’on ne la regarde pas, car les gens pourraient défaillir et s’évanouir à cause de sa beauté. Elle sortit après s’être voilé le visage. Elle emmena avec elle ses suivantes et une escorte de gardes. Elle se rendit chez le marchand et lui acheta quelques marchandises. Alors qu’elle repartait, il lui dit : " Si tu reviens, je te montrerai des choses encore plus belles, des choses très précieuses."
Elle rentra chez elle. Plus tard, elle retourna chez le marchand, fit quelques achats et rentra chez elle. Le pirate séjourna encore quelque temps dans la ville et la fille de l’empereur avait pris l’habitude de lui rendre visite assez souvent. Un jour, lors d’une de ses visites, il avait ouvert pour elle la pièce où se trouvaient les oiseaux d’or et elle aperçut une grande merveille.
Les gardes qui faisaient partie de son escorte voulurent entrer avec elle, mais le pirate dit : " Non ! Non ! Je ne montre cela à personne, sauf à toi, parce que tu es la fille de l’empereur. Je ne montrerai cela à personne d’autre ! " Elle entra seule et il entra avec elle dans la cabine et ferma la porte à clé. Il se conduisit comme un voyou, prit un sac et enferma la fille de l’empereur à l’intérieur. Il lui avait enlevé tous ses vêtements et en revêtit un matelot à qui il voila le visage. Puis il le poussa dehors en lui disant : " Va ! " Le matelot ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Il était dehors et son visage était voilé. Les gardes, qui n’étaient au courant de rien, repartirent avec lui, pensant que c’était la fille de l’empereur. Le matelot partit avec l’escorte, là où on l’emmenait, et il ne savait pas où il était. Lorsqu’il arriva dans les appartements de la fille de l’empereur, on lui découvrit le visage et on s’aperçu que c’était un matelot. Il y eut un grand tumulte. On frappa le matelot au visage bien comme il faut et on le jeta dehors, car ignorant tout, il n’était pas coupable.
Le pirate, qui s’était emparé de la fille de l’empereur, savait qu’on allait le pourchasser. Il descendit du navire et se cacha avec la fille de l’empereur dans un fossé plein d’eau de pluie, en attendant que les choses se calment. Il avait dit aux matelots de couper l’ancre et de s’enfuir aussitôt, car on allait sûrement les pourchasser. On ne tirerait sans doute pas sur le navire à cause de la princesse que l’on croyait être à bord. On ne ferait que les prendre en chasse. " C’est pourquoi vous devez fuir immédiatement. Si on vous rattrape, quelle importance ? " Les pirates sont ainsi faits : ils ne s’inquiètent de rien. Il y eut donc un grand tumulte, on les pourchassa mais sans succès.
Le pirate s’était donc caché avec la fille de l’empereur dans le fossé rempli d’eau de pluie. Il la terrorisa pour qu’elle ne crie pas, de peur qu’on ne l’entendît.
Il lui parla ainsi : " J’ai risqué ma vie pour t’enlever. Si je te perdais, ma vie ne vaudrait plus grand-chose. Pour l’instant, tu es entre mes mains. Si je te perds, si on t’arrache à moi, ma vie ne vaudra plus rien. C’est pourquoi, si tu cries, je t’étrangle sur le champ. Et que l’on fasse de moi ce que l’on voudra, car je ne vaudrai plus rien. "
La fille de l’empereur eut très peur. Plus tard, il sortit du fossé avec elle. Il l’emmena dans une ville, puis ils marchèrent longtemps. Ils arrivèrent dans un endroit, mais le pirate se rendit compte que là aussi on la cherchait. Il partit se cacher avec elle dans un mikvé. Puis il en sortit et partit dans un autre endroit où il se cacha avec elle. Là aussi, c’était un endroit rempli d’eau. Plusieurs fois il se cacha avec elle dans des endroits remplis d’eau, tout comme le marchand s’était caché avec la mère de la jeune fille dans les sept endroits remplis d’eau qui étaient les sept témoins.
Finalement, ils atteignirent la mer. Le pirate chercha une barque de pêcheur pour faire la traversée avec la fille de l’empereur. Il trouva une barque et emmena la princesse. Il n’avait pas besoin d’elle car il était eunuque, mais il voulait la vendre à un roi et il avait peur qu’on la lui prenne. Il lui fit mettre des vêtements de matelot et on eut dit un homme. Le pirate partit avec elle et il y eut une tempête qui rejeta la barque sur un rivage. La barque était brisée et ils étaient sur le rivage proche du désert où vivait le jeune homme. Lorsqu’ils arrivèrent au désert, le pirate qui connaissait bien toutes ces choses, sut qu’ils étaient dans un désert au large duquel les navires ne passaient pas. Donc, n’ayant rien à craindre de quiconque, il libéra la fille de l’empereur. Ils partirent chacun de leur côté pour chercher à manger.
Elle s’éloigna du pirate qui lui, suivait son chemin. Lorsqu’il se rendit compte qu’elle n’était plus près de lui, il l’appela et cria. Mais elle avait décidé de ne pas lui répondre, se disant : " Tout ce qui m’attend, c’est qu’il va me vendre. Pourquoi lui répondrai-je ? S’il me retrouve, je lui dirai que je ne l’ai pas entendu. Qui plus est, il ne veut pas me tuer, il veut me vendre. "
Elle ne lui répondit donc pas et continua sa route. Le pirate la chercha partout mais il ne la trouva pas. Il avait beau avancer, il ne la retrouvait pas. Et il fut probablement dévoré par des bêtes sauvages.
Elle marcha encore et encore et trouva de quoi manger. Elle finit par arriver à l’endroit où vivait le jeune homme. Ses cheveux avaient poussé et comme elle était en plus habillée en homme, avec ses habits de matelots, le jeune homme ne la reconnut pas et elle ne le reconnut pas non plus. Le jeune homme fut ravi de voir arriver un être humain. Il lui demanda : " D’où viens-tu ? " Elle répondit : " J’étais en mer avec un marchand. Et toi, comment es-tu arrivé ici ? " Il répondit aussi : " Grâce à un marchand. " Et ils s’installèrent tous les deux.

Lorsque sa fille fut enlevée, l’impératrice se lamenta sans fin. Elle se frappait la tête contre les murs, parce qu’elle avait perdu sa fille. Elle assaillit l’empereur de reproches et lui dit : " A cause de ta vanité, tu t’es débarrassé du jeune homme. Et maintenant, nous avons perdu notre fille ! Elle était toute notre chance et toute notre réussite. Maintenant nous l’avons perdue ! Que me reste-t-il ? " Et elle le harcelait sans relâche.
L’empereur aussi était amer parce qu’il avait perdu sa fille, et voilà que l’impératrice se querellait avec lui sans répit. La guerre et la mésentente régnaient entre eux. Elle lui adressait des paroles blessantes et il se mettait en colère. Il finit par donner l’ordre de l’exiler. Il nomma des juges pour son procès et les juges la condamnèrent à l’exil. Elle fut donc exilée.
Puis l’empereur entreprit une guerre mais il ne la remporta pas. Il en fit grief à un général : " A cause de la façon dont tu as agi, tu as perdu la guerre ? " Il exila le général. Puis il entreprit une autre guerre qu’il ne remporta pas non plus. Il exila un autre général, et il exila ainsi plusieurs généraux. On se rendit compte dans le pays qu’il agissait bizarrement : il avait exilé l’impératrice, puis des généraux. On décida de faire le contraire : rappeler l’impératrice et exiler l’empereur. Ce serait l’impératrice qui gouvernerait.
Ainsi fut fait : on exila l’empereur et on reprit l’impératrice, qui gouverna le pays. Elle ordonna aussitôt de faire revenir le marchand et sa femme que l’empereur avait disgraciés et appauvris, et elle les prit dans son palais.
L’empereur, lorsqu’il fut exilé, pria ceux qui le conduisaient en exil de le laisser partir : " Après tout, j’étais votre empereur et je vous ai fait des faveurs. Maintenant, faites-moi plaisir, laissez-moi aller. Je ne vais sûrement pas revenir dans mon pays, vous n’avez aucune crainte à avoir. Laissez-moi, laissez-moi partir. Laissez-moi libre pour le peu de temps qu’il me reste à vivre. " Ils le laissèrent et il partit.
Les années passèrent. L’empereur avait longtemps marché et finalement il atteignit la mer. Son navire aussi fut poussé par le vent et il se retrouva à l’endroit où vivaient le jeune homme et la belle jeune fille habillée en homme. Ils ne se reconnurent pas car l’empereur avait vieilli, ses cheveux avaient poussé et de nombreuses années s’étaient écoulées. Les cheveux de tous avaient poussé.
Le jeune homme et la jeune fille demandèrent à l’empereur : " Comment es-tu arrivé ici ? " 11 répondit : " Grâce à un marchand. " Et ils lui dirent la même chose. Ils s’installèrent ensemble tous les trois, mangèrent et burent. Ils firent de la musique puisqu’ils savaient en jouer tous les trois. Car celui qui était empereur et les deux autres savaient aussi jouer de la musique. Le jeune homme, qui était le plus hardi d’entre eux car il était là depuis longtemps, leur rapportait de la viande, qu’ils mangeaient. Ils faisaient brûler du bois plus précieux que l’or dans les villes. Le jeune homme leur faisait comprendre que vivre ici était bien meilleur, en comparaison du bien-être dont les hommes jouissaient dans les villes. Il valait mieux s’installer ici pour y vivre.
Ils lui demandèrent : " Quel bien- être as-tu connu pour dire que tu te sens mieux ici ? " Il leur répondit en leur racontant tout ce qui lui était arrivé. Il était le fils d’un marchand, lorsqu’il était chez son père il avait tout, mais ici aussi il avait tout. Il leur faisait comprendre que c’était le meilleur endroit au monde pour vivre.
L’empereur lui demanda : " As-tu entendu parler de l’empereur ? " Il répondit qu’il en avait entendu parler. Il lui demanda s’il avait entendu parler de la belle jeune fille et il répondit qu’il en avait aussi entendu parler et dit, très en colère : " L’assassin ! " (De même que quelqu’un parle de quelqu’un d’autre en grinçant des dents, le jeune homme en colère parlait de l’empereur sans savoir que c’était justement son interlocuteur.)
L’autre lui demanda : " Pourquoi est-ce un assassin ? " Il répondit : " C’est à cause de sa méchanceté et de sa cruauté que je me retrouve ici ! " Il lui demanda : " Comment est-ce arrivé ? "
Le jeune homme se dit qu’ici il n’avait rien à craindre et il répondit et raconta toute son histoire. L’autre lui demanda : " Si l’empereur venait à tomber entre tes mains, est-ce que tu te vengerais ? " Il répondit : " Non ! " En effet, il était bon et plein de compassion. " Au contraire, je lui offrirais l’hospitalité, comme je le fais pour toi. "
Alors, l’empereur soupira et gémit. : " Quelle triste et amère vieillesse pour cet empereur ! "
Le jeune homme avait entendu dire que la fille de l’empereur avait disparu et que l’empereur avait été exilé. Il s’écria : " A cause de sa cruauté et de sa vanité, il a causé sa perte et celle de sa fille. Quant à moi, j’ai été rejeté jusqu’ici. Tout cela à cause de lui !"
L’empereur demanda une nouvelle fois au jeune homme : " S’il venait à tomber entre tes mains, est-ce que tu te vengerai ? " Il lui répondit : " Non ! Je l’accueillerais tout comme je t’accueille. "
Alors, l’empereur se révéla et lui dit qu’il était l’empereur et il lui raconta tout ce qui lui était arrivé. Le jeune homme s’inclina, l’étreignit et l’embrassa. La fille de l’empereur avait entendu tout ce qu’ils s’étaient dit.
Tous les jours, le jeune homme cherchait le document, il partait faire une marque sur trois arbres. Il y avait des milliers d’arbres et il faisait une marque sur les trois arbres qu’il avait examinés afin de ne pas avoir à réexaminer ces trois arbres le lendemain. Ainsi faisait-il tous les jours : peut-être retrouverait-il le document qu’elle lui avait envoyé et qu’il avait perdu dans les arbres. En revenant, il avait les larmes aux yeux, car il pleurait d’avoir cherché et de ne pas avoir trouvé. Ils lui demandèrent : " Que cherches-tu au milieu des arbres ? Pourquoi reviens-tu en pleurant ? " Il leur raconta toute l’histoire : la belle jeune fille lui avait envoyé un document, il l’avait caché dans un des arbres, la tempête avait soufflé... Maintenant, il cherchait. Peut-être trouverait-il le document.
Ils lui dirent : " Demain, lorsque tu partiras à sa recherche, nous viendrons avec toi. Peut-être trouverons-nous le document ? "
Ainsi ils partirent avec lui. La fille de l’empereur trouva le document dans un arbre. En le déroulant, elle s’aperçut qu’il était écrit de sa propre main. Elle se dit que si elle disait tout de suite qui elle était, se débarrassait de ses vêtements, recouvrait sa beauté et redevenait la belle jeune fille comme aupaRavant, il risquait de tomber et de mourir. Elle voulait que tout se fasse selon les règles (c’est-à-dire qu’elle ne voulait pas l’épouser dans le désert, car elle devait se marier avec lui selon la coutume).
Elle lui rendit le document, lui disant. qu’elle l’avait trouvé. (Elle ne lui dit pas qui elle était, elle ne fit que lui donner le document). Aussitôt, il défaillit et s’évanouit. Ils le ranimèrent et ils furent très joyeux.
Puis, le jeune homme déclara : " A quoi me sert le document ? Comment. pourrais-je la retrouver ? Elle est sûrement quelque part avec quelque roi. (Il pensait qu’elle avait été vendue par le pirate, comme l’empereur le lui avait dit). A quoi cela me servirait-il? Je vais rester ici pour y vivre. "
Il lui rendit le document et lui dit : " Prends-le, et va la prendre. " (Elle était toujours habillée en homme). Elle s’apprêta à partir et lui demanda de venir avec elle : " Je la prendrai, c’est sûr. Je vais avoir des richesses et je t’en donnerai une partie. "
Le jeune homme vit qu’elle était intelligente et la prendrait, et il accepta de partir avec elle.
L’empereur resta seul, car il avait peur de rentrer dans son pays. Elle lui demanda de venir aussi car elle allait épouser la belle jeune fille. " Tu n’as aucune crainte à avoir. La chance va te sourire à nouveau, car on va retrouver la belle jeune fille et on décrétera ton retour. "
Ils partirent tous les trois, louèrent un navire et retournèrent dans le pays où régnait l’impératrice. Ils se rendirent dans la ville où elle séjournait et jetèrent l’ancre.
La fille de l’empereur se dit que si elle annonçait tout de suite à sa mère qu’elle était de retour, celle-ci risquerait de mourir. Elle fit donc dire à sa mère qu’un homme avait des nouvelles de sa fille. Puis elle se présenta en personne devant l’impératrice et lui raconta ce qui était arrivé à sa fille. Elle lui raconta toute l’histoire et termina par ces mots : " Elle est ici. " Puis elle lui révéla la vérité : " Je suis elle. "
Elle lui annonça que son fiancé, le fils du marchand, était présent, lui aussi. Elle dit qu’elle ne voulait rien d’autre, si ce n’est qu’on restituât sa place à son père, l’empereur. Sa mère ne voulait pas, car elle était très en colère contre lui, puisque c’était par sa faute que tout était arrivé. Mais elle dut accepter par amour pour sa fille.
On voulut rappeler l’empereur, on le chercha mais en vain. Alors, sa fille déclara qu’il était avec eux.
Le mariage eut lieu et la joie fut grande. Le fils du marchand et la fille de l’empereur héritèrent de l’empire et du royaume après s’être mariés. Ils régnèrent suprêmes sur le monde entier, amen et amen.

Et l’empereur n’eut plus de grandeur car c’était à cause de lui que tout était arrivé.
Le marchand connut la gloire, car il était le père du nouvel empereur qui est le personnage principal de l’empire.
pour te dire ma chere petite fille cheri,que l'amour,ni on l'achete ni on le vend
je t'aime ta petite maman cherie
SOLY




Re: JOYEUX ANNIVERSAIRE A TOI LA BOHEME MA FILLE CHERIE
Posté par: kenza (IP enregistrè)
Date: 21 octobre 2005 : 00:29

Et ben , moi , je me joint à Soly pour te souhaiter un joyeux anniversaire,
Une vie pleine de bonheur , de bonne santé ,d'amour et de prospèrit



é




Re: JOYEUX ANNIVERSAIRE A TOI LA BOHEME MA FILLE CHERIE
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 21 octobre 2005 : 01:21





A TOI MA BOHEME,LA PLUS JOLIE DE TOUTE
DE LA PART DE










Re: JOYEUX ANNIVERSAIRE A TOI LA BOHEME MA FILLE CHERIE
Posté par: Great (IP enregistrè)
Date: 21 octobre 2005 : 01:56



Bon anniv' où es-tu ?

Re: JOYEUX ANNIVERSAIRE A TOI LA BOHEME MA FILLE CHERIE
Posté par: Great (IP enregistrè)
Date: 21 octobre 2005 : 01:57




Non, parce que c'est pas tout, mais c'est que ça donne soif




Re: JOYEUX ANNIVERSAIRE A TOI LA BOHEME MA FILLE CHERIE
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 21 octobre 2005 : 02:04






ENCORE UNE FOIS

NOUS TE SOUHAITONS

JUSQU'A 120 ANS


B I S O U S








Re: JOYEUX ANNIVERSAIRE A TOI LA BOHEME MA FILLE CHERIE
Posté par: Great (IP enregistrè)
Date: 21 octobre 2005 : 02:04



La Bohème, bienvenue au club de tes potes délirants.






Soly, au lieu de t'éclater dans ton coin, tu ferais mieux de faire passer les gâteaux!







Re: JOYEUX ANNIVERSAIRE A TOI LA BOHEME MA FILLE CHERIE
Posté par: Great (IP enregistrè)
Date: 21 octobre 2005 : 02:11



METS LES DEUX PIEDS EN CANARD, C'EST LA CHENILLE QUI REDEMARRE...

Qu'est-ce qu'on se marre à ton anniversaire!




Re: JOYEUX ANNIVERSAIRE A TOI LA BOHEME MA FILLE CHERIE
Posté par: Great (IP enregistrè)
Date: 21 octobre 2005 : 02:14



Très réussie, ta petite fête, Bon Anniversaire !




Re: JOYEUX ANNIVERSAIRE A TOI LA BOHEME MA FILLE CHERIE
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 21 octobre 2005 : 02:39


JOYEUX ANNIVERSAIRE BELLE BOHEME !!!






Re: JOYEUX ANNIVERSAIRE A TOI LA BOHEME MA FILLE CHERIE
Posté par: nanouche (IP enregistrè)
Date: 21 octobre 2005 : 02:46

a la boheme que je ne connais encore pas

mais si elle est la fille de soly, elle doit

etre extraordinaire et superbe comme elle.


joyeux anniversaire, la boheme


sylvia







Re: JOYEUX ANNIVERSAIRE A TOI LA BOHEME MA FILLE CHERIE
Posté par: la Bohème (IP enregistrè)
Date: 21 octobre 2005 : 02:53

Alors là!Je ne saurai dire combien je t'aime ma petite maman chérie,tu n'as pas oublié mon anniversaire et ça me touche vraiment, je suis émue de voir toute cette gentillesse et tout cet amour.
Merci à vous tous, vous qui faîtes le bonheur des "Darnneurs" et en particulier à Soly mon adorable maman.
Great!u r really a great man!Big kisses








Re: JOYEUX ANNIVERSAIRE A TOI LA BOHEME MA FILLE CHERIE
Posté par: la Bohème (IP enregistrè)
Date: 21 octobre 2005 : 02:58

Par la même Occase j'ai appris que ma chère Micheline Waknine est née également en mois d'octobre donc Balance comme moi.J'en profite pour te souhaiter ma belle Micheline un très joyeux anniversaire.






Re: JOYEUX ANNIVERSAIRE A TOI LA BOHEME MA FILLE CHERIE
Posté par: Great (IP enregistrè)
Date: 21 octobre 2005 : 04:47

Ce n'était pas fini, je suis un peu lent...







Re: JOYEUX ANNIVERSAIRE A TOI LA BOHEME MA FILLE CHERIE
Posté par: Great (IP enregistrè)
Date: 21 octobre 2005 : 05:15
















De la part de ta petite mamy…oops maman, et de tous les xchxarxmexurxsx darnneurs,
Amour, Gloire et Beauté.

Re: JOYEUX ANNIVERSAIRE A TOI LA BOHEME MA FILLE CHERIE
Posté par: Great (IP enregistrè)
Date: 21 octobre 2005 : 05:38

Enfin, accepte ces quelques fleurs,


Re: JOYEUX ANNIVERSAIRE A TOI LA BOHEME MA FILLE CHERIE
Posté par: babounet (IP enregistrè)
Date: 21 octobre 2005 : 10:00

Bon anniversaire, chère Bohème, et heureux de te revoir parmi nous






Lionel/Babounet

Re: JOYEUX ANNIVERSAIRE A TOI LA BOHEME MA FILLE CHERIE
Posté par: ETTEDGUI ALBERT (IP enregistrè)
Date: 21 octobre 2005 : 12:50

MA CHERE BOHEME OLGA ET MOI NOUS TE SOUHAITONS UN JOYEUX ANNIVERSAIRE AVEC BEAUCOUP DE BONHEUR DE SANTE D ARGENT ET TOUT CE QUE TU DESIRES.
JOYEUX ANNIVERSAIRE
ALBERT ETTEDGUI/OLGA

Re: JOYEUX ANNIVERSAIRE A TOI LA BOHEME MA FILLE CHERIE
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 21 octobre 2005 : 13:19

wwwwwwwwwwwwwwoooooooooooooooooouuuuuuuuuuuuuuuaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!!




merci !
merci !
merci !






c'est moi
qui suis super surprise
de la petite affiche sublime
qui clignote
sublime ,merveilleuse
et adorablement belle
belle comme toi
ma tres chere et douce boheme
merci "KAHINA"
REINE DES BERBERES










Re: JOYEUX ANNIVERSAIRE A TOI LA BOHEME MA FILLE CHERIE
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 21 octobre 2005 : 17:13

Great, je constate que tu gardes en prime ton imbattable sens de l'humour !



Re: JOYEUX ANNIVERSAIRE A TOI LA BOHEME MA FILLE CHERIE
Posté par: suzanne (IP enregistrè)
Date: 21 octobre 2005 : 19:28

Bon Aniversaireeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee! a la Boheme.
que de la joie et de la sante pour toi.




Re: JOYEUX ANNIVERSAIRE A TOI LA BOHEME MA FILLE CHERIE
Posté par: charly (IP enregistrè)
Date: 22 octobre 2005 : 20:38

bon anniversaire a cette jolie fille nous te souhaitons bonheur ,joie l'amour de tous
dany et charly

Re: JOYEUX ANNIVERSAIRE A TOI LA BOHEME MA FILLE CHERIE
Posté par: Almera (IP enregistrè)
Date: 25 octobre 2005 : 00:43


Chère Bohème , que puis-je ajouter à tous ces souhaits sinon de me joindre le plus rapidement possible à cette fête incomparable que tout le monde a organisé pour toi et combien tu la mérites !!

Alors bon anniversaire et je te souhaite en plus une année pleine de poèmes aussi réussis que tes derniers !

Alméra , Yossi

Re: JOYEUX ANNIVERSAIRE A TOI LA BOHEME MA FILLE CHERIE
Posté par: Carla (IP enregistrè)
Date: 25 octobre 2005 : 14:31

Tres bon anniversaire a toi, belle Boheme

Desolee, ma panne d'ordinateur est responsable du retard

Plein de baisers

Carla smiling smiley

Re: JOYEUX ANNIVERSAIRE A TOI LA BOHEME MA FILLE CHERIE
Posté par: Raphael (IP enregistrè)
Date: 25 octobre 2005 : 18:32

LA BOHEME, A part la chanson de Charles Aznavour, je n'en connais pas d'autres. Sauf, introduite et bien reçu dans un Site des plus accueillants et des plus sympathiques, me voila face a toi, "Chere Boheme" sur darnna, que je ne sais rien de toi.
Aussi, sans que tu ne sache qui je suis ni d'où je viens, je me joints
a ce magnifique groupe pour te souhaiter:
Joyeux anniversaire
Beacoup de boheur
de joie, dotee d'une excellente sante
longue vie, etc..etc. le tout acompagne de tout ce que tu desires
de tres bien pour toi et pour les tiens.
Raphael.

Re: JOYEUX ANNIVERSAIRE A TOI LA BOHEME MA FILLE CHERIE
Posté par: Raphael (IP enregistrè)
Date: 25 octobre 2005 : 18:42

Ah !..Je commence a comprendre. Tu es la Fille de notre SOLY nationale
et internationale !!!!
Rien d'etonnant. Belle, choyee par tous et partout, et tres bien
merite.
Cette fois ci, bien que je ne sache pas placer de jolis bouquets sur le Site, je t'innonde de Benedictions qui t'acompagneront toute ta vie,
toi et toute ta famille.
Je ne veux pas etre "long", mais, meme bref. Tout t'est adresse du fond du coeur.
RAPHAEL

Re: JOYEUX ANNIVERSAIRE A TOI LA BOHEME MA FILLE CHERIE
Posté par: pichourin (IP enregistrè)
Date: 25 octobre 2005 : 23:25

Naître est une chance et les anniversaires de naissance ont pour but de nous rappeler que, d'une façon ou d'une autre, nous sommes tous gagnants dans l'existence. Il reste à souhaiter à une personne de ta valeur de décrocher un " gros lot " de bonheur et de succès amplement mérités, au cours de la prochaine année

Bon Anniversaire



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Re: JOYEUX ANNIVERSAIRE A TOI LA BOHEME MA FILLE CHERIE
Posté par: pichourin (IP enregistrè)
Date: 25 octobre 2005 : 23:33

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Re: JOYEUX ANNIVERSAIRE A TOI LA BOHEME MA FILLE CHERIE
Posté par: la Bohème (IP enregistrè)
Date: 26 octobre 2005 : 01:24

Bonsoir,
Que dire de plus?eh bien je trouve que vous avez tous fait un excellent travail,images, gifs,voeux,belles paroles...je ne sais comment vous remercier pour tout cet amour et amitié que vous avez manifesté à mon égard.Du fond du coeur je vous dis MERCI.





Re: JOYEUX ANNIVERSAIRE A TOI LA BOHEME MA FILLE CHERIE
Posté par: Carla (IP enregistrè)
Date: 26 octobre 2005 : 01:26

Pichourin

Comme ce que tu fais est joli et delicat ma petite Michelle !!

Carla, admirative

Re: JOYEUX ANNIVERSAIRE A TOI LA BOHEME MA FILLE CHERIE
Posté par: la Bohème (IP enregistrè)
Date: 26 octobre 2005 : 01:45

Bonsoir Raphael,
Moi non plus je ne sais pas qui tu es, mais tes belles paroles me laissent penser que tu es quelqu'un de bien!
Bienvenue donc parmi nous cher Raph.
Au fait alors qui es-tu cher inconnu?
Merci pour les fleurs

Re: JOYEUX ANNIVERSAIRE A TOI LA BOHEME MA FILLE CHERIE
Posté par: suzanne (IP enregistrè)
Date: 26 octobre 2005 : 01:46

salut la boheme , comment vas-tu? c moi estherde daf

Re: JOYEUX ANNIVERSAIRE A TOI LA BOHEME MA FILLE CHERIE
Posté par: la Bohème (IP enregistrè)
Date: 26 octobre 2005 : 01:51

Bonsoir Suzanne,
Mais bien sûr que je me souviens de toi ma chère.Ma foi je vais bien Dieu merci surtout après autant de voeux de bonheur je ne peux qu'être aux anges!
Bisou et bonne soirée ma chère.



Re: JOYEUX ANNIVERSAIRE A TOI LA BOHEME MA FILLE CHERIE
Posté par: suzanne (IP enregistrè)
Date: 26 octobre 2005 : 01:59

bonne nuit ma cherie a toi aussi. merci je te souhaitetout ce que tu desires, bisous




Re: JOYEUX ANNIVERSAIRE A TOI LA BOHEME MA FILLE CHERIE
Posté par: lionel (IP enregistrè)
Date: 26 octobre 2005 : 12:28

Eh, Susy ! ce sont tes lèvres ? il doit être content, le Gino !

bisou

lionel le Babou

Re: JOYEUX ANNIVERSAIRE A TOI LA BOHEME MA FILLE CHERIE
Posté par: Raphael (IP enregistrè)
Date: 26 octobre 2005 : 19:53

LA BOHEME,
Je vois de nouveau la cachet de Soly.
Sa competence en matiere de manipulation "informatique" est remarquable et facile a remarquer.
Les fleurs et la couleur de ses textes le demontrent.
Je la remercie en pensant a m'avoir "prete" le cordon de fleurs qui
figurent dans ta reponse.
Je suis, comme ta maman le sait, le cousin de almera/Yossi, et d'autres amis de darnna me connaissent.
En attendant de nous trouver autour d'une des remarquables et
apetissantes tables de belles patisseries, dignes des meilleurs
"artistes" en la maniere", je t'adresse a toi, a ta Chere Maman et
a toute ta famille (benie par Dieu), mes meilleures amities.
Sur la rubrique "identifiez vous sur darnna", tu trouveras mon C.V.
Raphael. Versailles

Re: JOYEUX ANNIVERSAIRE A TOI LA BOHEME MA FILLE CHERIE
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 26 octobre 2005 : 20:03

Bienvenu a nouveau sur Darnna, cher Raphael ! Je suis tres heureuse de te lire a nouveau. Je suppose que tu es de retour a Versailles.

Racontes nous un peu l'Amerique et tes longues vacances ! Je suis sure que tu sauras le faire avec talent.

Une petite precision en passant, la Boheme est la talentueuse fille adoptive (virtuellement) de notre chere Soly. C'est elle justement qui a transmis a Soly une grande partie de ces techniques informatiques qui te fascinent tant.


Re: JOYEUX ANNIVERSAIRE A TOI LA BOHEME MA FILLE CHERIE
Posté par: suzanne (IP enregistrè)
Date: 26 octobre 2005 : 22:54

et alors , j'ai de belles levres moi, dis donc!!!


> Eh, Susy ! ce sont tes lèvres ? il doit être
> content, le Gino !
>
> bisou
>
> lionel le Babou



Re: JOYEUX ANNIVERSAIRE A TOI LA BOHEME MA FILLE CHERIE
Posté par: pichourin (IP enregistrè)
Date: 26 octobre 2005 : 23:39

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Re: JOYEUX ANNIVERSAIRE A TOI LA BOHEME MA FILLE CHERIE
Posté par: la Bohème (IP enregistrè)
Date: 27 octobre 2005 : 04:36

Bonsoir Raph,

Etant le cousin de nôtre grand poète "Yossi" alors tout s'explique!Sinon ma petite maman chérie Soly a fait d'énormes progrès en matière d'infographie winking smiley elle est si douée Tbarkellah!
Pour les pâtisseries il faudra attendre la fin du Ramadan donc smiling smiley et puis j'habite loin de ma petite maman "adoptive" tu sais! sad smiley
Bon le Versaillais je te souhaite une bonne et douce nuit!

P.S: Je suis de Paris





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