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Posté par: Michel Obadia (IP enregistrè)
Date: 18 février 2008 : 00:16

Bonjour tout le monde!

Quelques entre vous a probablement connu mon pere, Andre (Dédé) Amram Obadia. Je suis son fils Michel. Vous le savez deja que mon pere est decede le 26 mai, 2007 de cancer. Mon fils, Benjamin (8 ans) a la leucemie depuis l'age de 3 ans. Il a besoin d'une greffe de moelle osseuse mais il n'y a personne au monde entier qui a la moelle compatible. Les meilleures chances pour qu'il guerisse c'est de trouver la moelle compatible. Les racines ethniques jouent un role tres important. Je vous en supplie si vous pouvez vous enregistrer au registre locale de moelle osseuse pour nous aider. Il faut avoir 50 ans ou moins et c'est simplement une prise de sang. Je vous remercie infinimment !! Voici le site de Benjamin pour en savoir plus sur son cas.
[www.mobadia.ca]

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Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 18 février 2008 : 01:14

Bonjour Michel,

Je viens de consulter le site de la famille et j'ai pu voir les magnifiques photos du petit Benjamin et de vous tous.
Je ne sais que dire car ce ne doit pas etre facile a vivre au jour le jour et je souhaite de tout coeur que ce message puisse parvenir a la bonne personne et ainsi Benjamin aura la chance de pouvoir terminer une fois pour toute avec les difficiles seances de chimiotherapie et oublier cette epreuve penible.

J'ai fait un deplacement de message mais si cela vous derange, je le replacerais volontiers a l'endroit ou il etait. Le principal c'est qu'il atteigne un maximum de personnes.

Meilleures pensees et bon courage

Darlett

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Posté par: Michel Obadia (IP enregistrè)
Date: 19 février 2008 : 12:17

Merci beaucoup pour ton aide,Darlett. Je ne savais pas ou mettre le message pour qu'il atteinne le plus de personnes.

Oui, c'est tres difficile de vivre avec tout ca et surtout apres la mort de mes parents a cause du cancer. Les docteurs sont assez bien mais il faut que nous soyons avocats pour notre fils et faire nos propres recherches pour trouver une solution positive pour lui. En le voyant rire et s'amuser, ca nous donne du courage mais abec les visite toutes les deux semaines a l'hopitale, ca nous rappelle qu'il est malade et que c'est serieux.

Merci encore une fois Darlett pour ton aide en esperant que cela aidera le cas de Benjamin et bien d'autres.

Michel

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Posté par: L'Artiste (IP enregistrè)
Date: 20 février 2008 : 04:41

Bonjour Michel,

Avez-vous un frere Dr. Marc Obadia vivant a New York?
C'etait un ami de classe a Casablanca que j'ai revu a NY.

Je suis desole pour votre fils, mais comment ca se passe?
est-ce une simple prise de sang intraveneuse? Excusez mon ignorance..
Si ce n'est que cela ... En attendant donnez-nous son nom hebreu et celui de la mere (hebreu) pour faire des Tehilim. C'est tres important!

A bientot, donnez lui une bise de ma part.

Rene Benayoun

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Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 20 février 2008 : 06:54

Oui, moi aussi je n'ai pas ose demander plus de details et ce que cela signifie exactement. La prise de sang est a mon avis la premiere etape pour simplement etablir si la personne correspond aux exigences pour le don et ensuite... je ne sais pas du tout.
J'ai cherche sur Google mais je n ai pas trouve. Excusez aussi mon ignorance.
Merci et une autre bise de ma part a Benjamin
Darlett

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Posté par: alex (IP enregistrè)
Date: 20 février 2008 : 08:42

je tente de faire rappel a mes connaissances medicales, j espere que je ne me trompe pas.
il s agit d une prise de sang pour verifier la compatibilite, puis si c est assez bon , et c est tres rare, ils vont demandes une greffe de la moelle. evidement c est vontier et pas d obligation sauf l obligation morale ( c est la seule vrai solution pour sauve la vie de l enfant et trouve une moelle compatible est tres defficile et prend une tres longue duree)

c est compatible a 100% entre vrai jumeaux, mais le pourcentage deminue rapidement si on s eloigne de la famille. je pense que dans ce cas la moelle des membres de la famille sont incompatible. comme Mr Obadia a signaler il est souhaitable que la personne soit relativement jeune (50 ans comme il a mentionne). et les origines ethniques comunes ameliores les chances de compatibilte. c est la raison pour laquelle Mr Obadia a choisi ce site (de nombreux juifs marocains le visite).

il faut comprendre que les grands risques de l operation concerne le recevant qui risque de mourir en cas d incompatibilite, le donneur est au meme condition que tout les autres donneurs d organes (ce n est pas toute la moelle osseuse!!! ce n est qu une petite partie comme le cas du fois, elle se devellope ulterieurement).


Mr Obadia, je me demande si tu as tente d aller a Israel pour voire si leur registre de moelle possede un cas de compatibilite, vue l importance de l ethnie , isreal me semble le meilleur endroit pour chercher.

mes prieres pour votre famille.

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Posté par: alex (IP enregistrè)
Date: 20 février 2008 : 09:00

voici un lien sur le traitement de leucemie myeloide chronique
[www.healthology.biz]

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Posté par: alex (IP enregistrè)
Date: 20 février 2008 : 09:24

voila une partie du cours de leucemie myeloide chronique (LMC) qui fait partie de polycopie d hematologie DCEM3 Fculte de Medecine PITIE SALPETRIERE.
Allogreffe de moelle
C’est le seul traitement permettant d’obtenir une guérison.
Il s’effectue après conditionnement (chimiothérapie à hautes doses plus ou moins irradiation) à
partir d’un donneur de la fratrie HLA-compatible ou d’un donneur volontaire non apparenté phénoidentique.
Ce traitement est grevé d’une importante mortalité (environ 30%): infections, réactions du greffon
contre hôte (GVH), pneumopathies interstitielles. Il est donc réservé aux sujets de moins de 50
ans ; environ 15 à 20% des malades, voire 30 % avec les greffes non apparentées, peuvent en
bénéficier.
Il doit être effectué précocement (en phase chronique)
Il permet d’obtenir des rémissions moléculaires prolongées: 50 à 70 % de survie à 10 ans avec les
greffes HLA-identiques de la fratrie (40 à 60% à 5 ans en cas de greffes HLA-phéno-identiques
non relatées).
Une surveillance régulière par PCR permet de détecter une rechute précoce: une nouvelle rémission
clinique peut alors être obtenue par transfusion de lymphocytes du donneur (effet antitumoral
GVL)
voici le lien, le polycopie est en Pdf est la LMC se trouve a la page 68 (parmi 192 page) la partie du traitement commence a page 74, celle que j ai copie page 75.


tout le cours est interressant, et montre bien la tragedie d un enfant atteint de cette maladie. je vais copie le cours complet dans un autre message ( il est long et bcp de gens ne voudrai pas le lire, alors au moins faut lire sur cette greffe.

le lien :
[www.chups.jussieu.fr]

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Posté par: alex (IP enregistrè)
Date: 20 février 2008 : 09:57

cours DCEM3 d hematologie de faculte PITIE SALPETRIERE

3.3.2 Leucémie myéloïde chronique
La leucémie myéloïde chronique est un syndrome myéloprolifératif chronique comportant une prolifération prédominante sur la lignée granuleuse, et qui évolue inéluctablement en leucémie aiguë.
Elle est marquée par la présence de marqueurs cytogénétique (chromosome Philadelphie) et moléculaire (réarrangement bcr-abl) caractéristiques.
La greffe de moelle allogénique a modifié le pronostic de cette maladie marquée par une évolution mortelle en 3 à 4 ans.
3.3.2.1. Physiopathologie
3.3.2.1.1. Prolifération monoclonale
La LMC est une prolifération monoclonale résultant de la transformation d’une cellule souche hématopoïétique. Le chromosome Philadelphie (Ph), marqueur de la maladie, est présent dans les cellules myéloïdes (granuleux, monocytes, érythroblastes, mégacaryocytes) et lymphoïdes B, mais pas lymphoïdes T ni NK.
L’origine clonale de la maladie a également été démontrée par les techniques basées sur l’inactivation du chromosome X chez des femmes hétérozygotes pour un marqueur donné (isoenzymes de la G6PD, polymorphisme des gènes PGK et HPRT).
3.3.2.1.2. Le chromosome Ph
Le chromosome Ph est une anomalie cytogénétique acquise, présente dans environ 95 % des cas de LMC, et correspond en fait à un chromosome 22 raccourci (22q-). Il résulte d’une translocation équilibrée, c’est-à-dire sans perte de matériel, entre les chromosomes 9 et 22 : t(9;22) (q34;q11).
Le chromosome Ph est visible dans la majorité des mitoses caryotypées, mais il persiste des cellules hématopoïétiques normales, sans translocation.
Dans environ 5 % des cas, le chromosome Ph n’est pas observé ; il existe des translocations complexes (impliquant 3 partenaires ou plus) ou cryptiques, que l’on peut mettre en évidence par les techniques d’hybridation in situ fluorescentes (FISH) avec une sonde spécifique de la t(9;22).
Le chromosome Ph est également observé au cours de leucémies aiguës lymphoblastiques (25% des LAL de l’adulte, moins de 5% des LAL de l’enfant).
Des anomalies cytogénétiques supplémentaires (duplication du chromosome Ph, isochromosome 17q, trisomie 8) sont fréquemment observées au cours de l'évolution de la maladie.
3.3.2.1.3. Biologie moléculaire
La t(9;22) réalise la juxtaposition des gènes bcr et abelson (abl).
Le point de cassure sur le chromosome 22 se produit dans le gène bcr, dans une petite région dénommée M-bcr (major breakpoint cluster region) au niveau des introns situé entre les exons b2 et b3, ou b3 et b4.
Sur le chromosome 9, la translocation se produit dans la région 5’ du gène abl, en amont du deuxième exon. Ce gène hybride est exprimé dans les cellules tumorales sous forme d’un ARN de fusion bcr-abl, comportant ou non, l’exon b3 selon le site de cassure sur bcr. Il s’ensuit la production d’une protéine de fusion d’un poids moléculaire de 210 kDa (p210). Celle-ci possède une activité tyrosine kinase anormale, pouvant phosphoryler de nombreux substrats intracellulaires.
Diverses expériences ont montré que cette protéine joue un rôle très important dans le processus de leucémogénèse.
Au cours des LAL avec chromosome Ph, il existe fréquemment un autre point de cassure sur le gène bcr (m-bcr) aboutissant à une protéine de fusion plus courte (p190), possédant un pouvoir oncogénique supérieur.
La mise en évidence du transcrit de fusion est un élément capital pour le diagnostic de LMC, ainsi que pour la surveillance des malades traités: ces techniques ont en effet une très grande sensibilité puisqu’elles sont capables de détecter une cellule leucémique parmi 105-106 cellules normales.
3.3.2.1.4. Epidémiologie
La LMC représente environ 20% de toutes les leucémies (elle est moins fréquente que les leucémies aiguës). Son incidence augmente avec l’âge : l’âge médian variant entre 30 à 60 ans.
Les radiations ionisantes ainsi que les dérivés du benzène sont des facteurs de risque connus : la LMC est inscrite au tableau des maladies professionnelles. Cependant dans la très grande majorité
des cas, on ne retrouve aucune cause évidente.
3.3.2.2. Signes cliniques
3.3.2.2.1. Circonstances de découverte
�� Souvent des signes non spécifiques, de début insidieux :
- altération de l’état général (asthénie, amaigrissement, anorexie),
- pesanteur de l’hypocondre gauche, ballonnements.
�� Dans 40% des cas, découverte fortuite à l’occasion d’un hémogramme ou d’un examen clinique systématique.
�� Rarement : à l’occasion d’une complication : crise de goutte, infarctus splénique, priapisme, thrombose veineuse, troubles visuels.
�� Exceptionnellement : au stade de transformation aiguë, la phase chronique étant passée inaperçue.
3.3.2.2.2. Examen clinique
Splénomégalie : présente dans 50% des cas, souvent volumineuse, mobile avec la respiration, occupant le quadrant abdominal supérieur gauche (elle doit être mesurée). Confirmée par échographie si elle est discrète.
Hépatomégalie : plus rare et modérée.
Pas d’adénopathies.
3.3.2.3. Signes biologiques
3.3.2.3.1. L’hémogramme
�� Les globules blancs : hyperleucocytose :
- souvent supérieure à 100 x 109/l (généralement entre 100 et 300)
- parfois modérée (inférieure à 30 x 109/) lors d’une découverte systématique
Formule : 90 à 95% d’éléments granuleux : polynucléaires neutrophiles (30 à 40%), éosinophiles (5 à 10%)
�� Myélémie :
- passage dans le sang de cellules immatures (10 à 15%)
- d’autant plus importante que la leucocytose est élevée
- constituée surtout de métamyélocytes et de myélocytes, de quelques promyélocytes et de rares
myéloblastes (moins de 5%)
- La morphologie de ces éléments granuleux est normale.
�� Les hématies :
Le nombre de globules rouges est généralement normal, mais il peut exister une anémie (normocytaire) modérée.
Il n'y a pas d'altération morphologique des hématies.
�� Les plaquettes :
Une thrombocytose modérée (500 à 800 x 109/l) est fréquente.
Une thrombocytose importante (> à 800 x 109/l) ou une thrombopénie sont rares.
3.3.2.3.2. Le myélogramme
Il confirme le syndrome myéloprolifératif en montrant une moelle très riche avec hyperplasie de la lignée granuleuse (90 à 95% des éléments nucléés), équilibrée (tous les stades de maturation présents).
Il existe également une hyperplasie mégacaryocytaire.
En revanche les érythroblastes sont très diminués en pourcentage (0,5%) de même que les lymphocytes (1 à 2%).
Surtout il permet la réalisation d’un caryotype.
3.3.2.3.3. La biopsie médullaire (peu d’intérêt pour le diagnostic)
Confirme le syndrome myéloprolifératif : hypercellularité par hyperplasie granuleuse et mégacaryocytaire, avec disparition des vésicules adipeuses.
Fibrose le plus souvent absente ou modérée (20 à 30% des cas).
3.3.2.3.4. Le caryotype
Il est effectué sur cellules médullaires ou éventuellement sanguines si la myélémie est importante,
car il nécessite des cellules en division (donc immatures) pour obtenir des métaphases.
Il met en évidence le chromosome Ph avec translocation standard dans la très grande majorité des cas. Dans 5% des cas, il existe une translocation variante (chromosome 22q sur un chromosome autre que le 9) ou complexe (impliquant plusieurs chromosomes), voire un caryotype normal : intérêt alors des études en FISH.
En outre il permet éventuellement de détecter des anomalies supplémentaires.
3.3.2.3.5. La biologie moléculaire
Elle peut être réalisée directement sur le sang. Elle s’effectue par PCR (Polymerase Chain Reaction) après conversion de l’ARN en ADN complémentaire par la reverse-transcriptase (d’où le nom de RTPCR).
Elle met en évidence, à partir de l’ARN des cellules tumorales, le transcrit de fusion bcr-abl : de type M b2-a2 ou b3-a2.
La majorité des formes Ph- sont bcr-abl+.
3.3.2.3.6. Les autres signes biologiques
�� Certains sont classiques mais non nécessaires au diagnostic :
- Le taux des phosphatases alcalines leucocytaires (PAL), mesuré par étude cytochimique
des polynucléaires sanguins, est effondré ;
- Il existe une augmentation du taux sanguin de la vitamine B12 ;
- Le taux de LDH est très élevé ;
- Elévation modérée du lysozyme sanguin, hyperhistaminémie ;
- L'exploration fonctionnelle des plaquettes peut montrer l'existence d'une thrombopathie acquise.
�� Par contre, intérêt de : hyperuricémie et hyperuraturie qui sont fréquentes et peuvent requérir un traitement spécifique.
3.3.2.4. Evolution
La LMC évolue naturellement en 3 phases
3.3.2.4.1. Phase chronique
La maladie est le plus souvent bénigne sur le plan clinique.
Le traitement fait régresser splénomégalie, hyperleucocytose et myélémie, ainsi que le chromosome Ph dans le sang.
Au myélogramme, l’hypercellularité diminue mais la fibrose se développe dans 30 à 40 % des cas.
Une stabilisation de durée variable est obtenue, mais il n’y a pas de rémission vraie : le chromosome Ph persiste dans la moelle, et le transcrit bcr-abl est pratiquement toujours détecté dans le sang.
Les complications sont exceptionnelles, ne survenant qu’en l’absence de traitement :
- thromboses veineuses (rate, rétine, membres inférieurs, corps caverneux avec priapisme) liées à l’hyperleucocytose et parfois à une hyperplaquettose.
- leucostase dans les fortes hyperleucocytoses : insuffisance respiratoire, signes neurologiques
- hyperuricémie avec risque de crise de goutte, de lithiase.
3.3.2.4.2. Phase d’accélération
Elle précède la transformation aiguë dans 60 à 70% des cas, et dure en moyenne 18 mois. On observe une résistance progressive au traitement.
Cliniquement: l’état général s’altère (fatigue, fièvre) et la rate augmente de volume.
Biologiquement : l’hyperleucocytose réapparaît et augmente (avec un raccourcissement du temps de doublement) avec une basophilie ; les plaquettes augmentent également ; il apparaît une anémie, et
une élévation du score des PAL. Au myélogramme il existe une augmentation de la blastose (10 à 30%) mais la maturation persiste. Le caryotype révèle souvent des anomalies additionnelles (duplication du chromosome Ph, isochromosome 17q, trisomie 8) de mauvais pronostic (signe d’évolution clonale).
La modification du traitement peut entraîner un retour à la phase chronique mais de courte durée.
3.3.2.4.3. Transformation aiguë
C’est le mode naturel de terminaison de la maladie, en moyenne au bout de 3 à 5 ans, mais avec des extrêmes allant de moins de 1 an à 10-15 ans. Elle est précédée ou non d’une phase d’accélération.
�� Signes cliniques :
Altération de l’état général, fièvre, sueurs nocturnes, hémorragies, douleurs osseuses, syndrome hémorragique.
A l'examen : splénomégalie souvent importante, hépatomégalie.
Il peut exister des foyers tumoraux blastiques extra-médullaires : vertébraux (compression médullaire), méningés, ganglionnaires, spléniques, pleuraux, cutanés. Ces foyers peuvent être isolés
et seule la ponction ou la biopsie en permettent le diagnostic. La généralisation médullaire et sanguine apparaît secondairement en quelques semaines ou mois.
�� Signes biologiques :
- NFS : le chiffre des globules blancs est variable, de même que le pourcentage des blastes sanguins ; il existe des anomalies morphologiques des polynucléaires neutrophiles. Apparition de
signes d’insuffisance médullaire : anémie, thrombopénie fréquente (thrombocytose rare)
- Augmentation des PAL
- Le myélogramme, indispensable, montre plus de 30% de blastes qu’il faut typer (cytologie, cytochimie, immunophénotypage) :
- dans 70% des cas, la TA se fait sous une forme myéloïde (LA myéloblastique,
myélomonocytaire, monocytaire) ; elle peut associer plusieurs catégories cellulaires (myéloblastes, mégacaryoblastes, érythroblastes)
- dans 25% des cas, il s’agit de leucémies aiguës lymphoblastiques de la lignée B, exceptionnellement de la lignée T
- dans 5% des cas, il s’agit de formes indifférenciées, ou encore mixtes (myéloïde + lymphoïde).
- Le caryotype montre souvent des anomalies surajoutées au chromosome Ph.
�� Evolution : le pronostic est très mauvais : si une rémission peut être obtenue (notamment en cas de transformation lymphoïde), la maladie est chimio-résistante et la greffe de moelle allogénique n’améliore guère le pronostic
3.3.2.5. Formes cliniques
�� Formes sub-leucémiques (GB < 20 x 109/l)
�� Formes à leucocytose cyclique
�� Formes à éosinophiles, à basophiles
�� Formes avec thrombocytose : "thrombocytémie essentielle" avec chromosome Ph
�� Formes transformées d'emblée
�� Formes bcr-abl- : très rares, RT-PCR négative en raison de points de cassure différents; intérêt
du caryotype avec études en FISH
�� Leucémie myéloïde chronique à polynucléaires neutrophiles : rare, elle touche surtout le sujet âgé et elle réalise un tableau plus bénin et d’évolution plus longue. Elle est caractérisée au niveau moléculaire par un point de cassure différent (μ-bcr) entre les exons 19 et 20, et la production d’une protéine de fusion plus longue (p230).
3.3.2.6. Diagnostics différentiels
Ne se pose pas dans les hyperleucocytoses supérieures à 100 x 109/l avec myélémie (sans blastose)
et splénomégalie.
3.3.2.6.1. Hyperleucocytose + myélémie
�� Fausse polynucléose : érythroblastose et cryoglobulinémie ;
�� Polynucléose physiologique : à la naissance, au cours de la grossesse, post-effort et postprandiale.
�� Infections : bactériennes, aiguës ou chroniques, localisées (suppurations profondes ++) ou généralisées (remarque : la polynucléose peut exister en absence de fièvre; rechercher un foyer infectieux latent) ; tuberculose des organes hématopoïétiques.
�� Maladies malignes (surtout en cas de métastase médullaire) : cancers (en particulier bronchique, gastrique, pancréatique) ; lymphomes.
�� Syndromes inflammatoires : maladies systémiques (polyarthrite rhumatoïde notamment) ;
maladies métaboliques et endocriniennes (insuffisance rénale, crise de goutte, maladie de Cushing, acidose diabétique) ; nécroses tissulaires (traumatisme, brûlure, infarctus, pancréatite) ; cirrhose du foie.
�� Régénération médullaire : phase de réparation des agranulocytoses ; plus rarement après hémolyse, hémorragie.
�� Médicaments et toxiques : corticoïdes surtout, mais aussi lithium, héparine, adrénaline, oxyde de carbone, benzène, plomb, mercure
�� Tabac (cause fréquente) : polynucléose modérée, sans myélémie, régressive après plusieurs mois
d’arrêt.
3.3.2.6.2. Autres syndromes myéloprolifératifs
�� Splénomégalie myéloïde :
- souvent sujet plus âgé ;
- splénomégalie et myélémie, mais leucocytose moins importante, érythroblastose,
poïkilocytose marquée, score des PAL élevé ;
- pas de chromosome Ph, ni de réarrangement bcr-abl ;
- myélofibrose et métaplasie myéloïde de la rate.
�� Thrombocytémie essentielle (quand les plaquettes sont élevées) :
- hyperleucocytose modérée, myélémie modeste, plaquettes souvent très élevées (plus
de 1000 x 109/l) ;
- pas de chromosome Ph, ni de réarrangement bcr-abl,
- mais une LMC peut débuter par une prolifération mégacaryocytaire : intérêt de la détection du chromosome Ph
�� Maladie de Vaquez :
- hyperleucocytose et myélémie modérées, polyglobulie dominante ;
- moelle : hyperplasie globale à prédominance érythroblastique et mégacaryocytaire ;
- pas de chromosome Ph, ni de réarrangement bcr-abl ;
- mais là aussi une authentique LMC peut débuter par une prolifération
érythroblastique
3.3.2.6.3. Leucémies myélomonocytaires chroniques (LMMC)
�� LMMC du sujet âgé :
- classée parmi les myélodysplasies
- splénomégalie et leucocytose modérée (20 à 30 x 109/l) avec PN neutrophiles, sans basophilie, et myélémie modérée (< 10%) ; mais surtout il y a une monocytose franche (>10%); il existe souvent anémie et thrombopénie.
- myélogramme: hyperplasie granuleuse avec signes de dysmyélopoïèse, excès de cellules immatures, érythroblastose (>15%) et composante monocytaire
- lysozyme sérique très élevé
- pas de chromosomes Ph, ni de réarrangement bcr-abl
�� LMMC du jeune enfant :
- fièvre, infections récidivantes, syndrome hémorragique
- hépatosplénomégalie, adénopathies, infiltrats cutanés
- hyperleucocytose (20 à 50 x 109/l) avec polynucléose, monocytose, myélémie; anémie et thrombopénie fréquentes
- myélogramme : aspect semblable à celui de la LMC de l'adulte
- augmentation du lysozyme, de l'hémoglobine F, modification des antigènes de groupe érythrocytaire, hypergammaglobulinémie
- pas de chromosomes Ph, ni de réarrangement bcr-abl (mais il existe de rares formes de LMC Ph+ chez l’enfant)
3.3.2.6.4. Leucémies aiguës (pour les TA d’emblée)
LAL à Ph+ (très rarement LAM Ph+)
En faveur d’une LMC acutisée :
- rate volumineuse
- basophilie, myélémie
- caryotype : absence de mosaïcisme Ph+ / Ph-
- si remise en rémission: aspect de phase chronique avec persistance du chromosome Ph+ (qui disparaît dans les LA).
3.3.2.7. Traitement
3.3.2.7.1. Traitement symptomatique
Traitement prophylactique de l’hyperuricémie en début de traitement : allopurinol, hyperdiurèse,
alcalinisation des urines.
Cytaphérèse en cas de leucostase.
3.3.2.7.2. Chimiothérapie : hydroxyurée (Hydréa)
C’est un inhibiteur de synthèse de l’ADN ; il n’agit que sur les précurseurs différenciés, il est donc peu toxique.
Dose (0,5 - 2g/jr per os) adaptée à la leucocytose, puis traitement d’entretien.
C'est un traitement palliatif: il permet de normaliser la leucocytose et de faire régresser la splénomégalie; il n’entraîne pas de réponse cytogénétique médullaire ; il améliore la qualité de vie
mais ne prolonge pas la survie ni le délai de transformation aiguë.
C’est le traitement optimal chez le sujet âgé en raison de son efficacité clinique et de sa bonne tolérance.
Effets secondaires : troubles cutanéo-muqueux (sécheresse, aphtes buccaux), parfois ulcères chroniques de jambes, cytopénie, nausées.
3.3.2.7.3. Interféron alpha recombinant
Il est administré en sous-cutané (5.000.000 unités /m2 par jour).
Il permet d’obtenir une rémission clinique et hématologique (en quelques mois); dans 20 % des cas il permet même d’obtenir une rémission cytogénétique complète. Cependant une maladie résiduelle
reste presque toujours détectable en PCR.
L’interféron permet d’augmenter la survie des malades (médiane de survie : 6 ans)
Le traitement doit être poursuivi indéfiniment.
Il est souvent mal toléré : syndrome pseudo-grippal, sécheresse cutanée, perte de la libido, myalgies, thrombopénie; parfois manifestations plus sévères : syndrome dépressif, insuffisance
cardiaque, insuffisance rénale, hépatotoxicité, hypothyroïdie
C'est le traitement de référence chez les sujets entre 50 et 70 ans
3.3.2.7.4. STI 571
Inhibiteur de la tyrosine kinase, ce traitement semble très prometteur et est actuellement testé chez des patients intolérants ou résistants à l'interféron.
Il agit en inhibant Abl tyrosine Kinase et entraîne la mort par apoptose de la cellule leucémique.
3.3.2.7.5. Allogreffe de moelle
C’est le seul traitement permettant d’obtenir une guérison.
Il s’effectue après conditionnement (chimiothérapie à hautes doses plus ou moins irradiation) à partir d’un donneur de la fratrie HLA-compatible ou d’un donneur volontaire non apparenté phénoidentique.
Ce traitement est grevé d’une importante mortalité (environ 30%): infections, réactions du greffon contre hôte (GVH), pneumopathies interstitielles. Il est donc réservé aux sujets de moins de 50
ans ; environ 15 à 20% des malades, voire 30 % avec les greffes non apparentées, peuvent en bénéficier.
Il doit être effectué précocement (en phase chronique)
Il permet d’obtenir des rémissions moléculaires prolongées: 50 à 70 % de survie à 10 ans avec les greffes HLA-identiques de la fratrie (40 à 60% à 5 ans en cas de greffes HLA-phéno-identiques
non relatées).
Une surveillance régulière par PCR permet de détecter une rechute précoce: une nouvelle rémission clinique peut alors être obtenue par transfusion de lymphocytes du donneur (effet antitumoral
GVL)
3.3.2.7.6. Autogreffe de cellules souches périphériques
Dans la mesure où il existe des cellules souches chromosome Ph-, celles-ci peuvent servir à reconstituer une hématopoïèse normale.
Les cellules souches d'origine médullaire sont mobilisées dans le sang après chimiothérapie et facteur de croissance (G-CSF).
Ces greffes permettent une survie prolongée, mais la majorité des patients gardent des métaphases avec chromosome Ph.
Elles sont indiquées en cas d'allogreffe impossible ou d'échec de l'interféron.
3.3.2.7.7. Traitement des TA
Chimiothérapies conventionnelles des LA.
Allogreffe de moelle parfois possible mais résultats médiocres (10% de survie à 5 ans).
Autogreffe de cellules souches (collectionnées en phase chronique) : permet d'obtenir une seconde
phase chronique, mais de courte durée.
3.3.2.8. Pour en savoir plus
�� Tanzer J, Guilhot F. Leucémie myéloïde chronique. In : L'Hématologie de Bernard Dreyfus.
Paris: Flammarion Médecine-Sciences 1992 : 619-50.
�� Guilhot F. Diagnostic et traitement des hémopathies malignes comportant un réarrangement
bcr-abl. Hématologie 1995, 2 : 133-44.
�� Sawyers CL. Chronic Myeloid Leukemia. N Engl J Med 1999, 340 : 1331-40.





desole si vous trouve quelques fautes d organisation, le cours est copie d un Pdf, j ai tente de regler les choses en faisant une lecture rapide.
voici le lien
[www.chups.jussieu.fr] commence a l page 68 et fini a la page 75

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Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 20 février 2008 : 10:24

Merci cher Alex, nous savons maintenant un peu plus concernant cette maladie et sur ce que signifie les greffes de moelle.

Esperons que ces informations permetteront a plusieurs de comprendre et peut-etre il se trouvera parmi nous, quelqu'un qui se portera volontaire pour aider Benjamin dans sa maladie.

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Posté par: elide910 (IP enregistrè)
Date: 20 février 2008 : 11:37

bonjour michel aller sur nmdp oustarmed .co.il ou scoop .co.il

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Posté par: elide910 (IP enregistrè)
Date: 20 février 2008 : 11:48

une autre recherche ami.org.il

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Posté par: alex (IP enregistrè)
Date: 20 février 2008 : 11:48

j espere qui il connait l hebreu! moi j ai rien compris sur [www.scoop.co.il] je sais pas de quoi s agit il ce site

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Posté par: alex (IP enregistrè)
Date: 20 février 2008 : 11:51

en tout je suis convincu qu il y aura plus de chance de trouver de moelle compatible sur les registre israeliens, question d ethnie

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Posté par: elide910 (IP enregistrè)
Date: 20 février 2008 : 12:05

plus de 340000 donateurs www.org.il/defaul.as?v_doc_id mais en hebreu

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Posté par: Michel Obadia (IP enregistrè)
Date: 29 février 2008 : 21:57

Bonjour tout le monde. MERCI beaucoup de vos message. J'etais a l'hopitale, comme je le fais toutes les deux semaines pour la chimio de Benjamin.

Oui, il faut s'inscrire pour etre sur la liste de donneur de moelle osseuse. C'est simplement une prise de sang et ils peuvent determiner la compatibilite. Ils vous mettent sur une liste mondiale de donneurs. C'est tout. Comme on l'a deja dit, c'est tres rare qu'on vous appelle pour donner la moelle, mais si c'est le cas, c'est une simple operation pour prendre un peu de votre moelle osseuse de la hanche. C'est tres peu et c'est une operation tres rapide et sans douleur. Vous sortez de l'hopitale le meme jour. Benjamin a deja fait 20 fois cette operation sans douleur. Si un enfant de 8 ans peut le faire, ce n'est pas un probleme pour nous.

Les registres mondiaux sont tous en reseau donc si il y a une personne compatible en Israel, par exemple, nous pouvons le savoir rapidement. Puisque mes 'racines' sont juives et francais, il y a de fortes chances de trouver des gens compatible chez les juifs et/ou francais.

Merci beaucoup pour votre soutien pour le cas de Benjamin. Cela nous fait beaucoup de bien juste de savoir qu'il y a beaucoup d'entre vous s'y interesse. Si vous avez des questions, n'hesitez pas de me contacter. Voici encore mon site web si vous voulez en savoir plus au sujet de Benjamin et notre famille. Il y a des sections en anglais mais je peux facilement les traduire si vous voulez.

www.mobadia.ca

Merci encore de votre aide!
Michel Obadia

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Posté par: bentdavi (IP enregistrè)
Date: 11 mai 2008 : 21:42

Il y a une famille Obadia ici a Scottsdale Arizona

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Posté par: suzanne (IP enregistrè)
Date: 12 mai 2008 : 16:50

j'ai vu le site de ben, et je suis vraiment peinee pour ce jeune garcon.
je lui souhaite un miracle et tant de donneurs de moelle.
je te comprend tres bien michel, car mon petit fils etait malade aussi
il a ete soigne quand il avait un lymphome de burkitt, a l'age de 4 ans.
et grace a Dieu et avec les seances de chimio, aujourd' hui il est sain et sauf. refoua chlema a ben. amen.


liberez-le



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