Décès de l'ancien président israélien Ezer Weizman


L'ancien président israélien Ezer Weizman est décédé dimanche, Son état de santé s'était dégradé depuis deux mois. Weizman avait été admis à l'unité de soins intensifs de l'hôpital Rambam de Haïfa (nord d'Israël) fin février à la suite d'une infection pulmonaire.Général d'aviation et ancien commandant de l'armée de l'air israélienne, Ezer Weizman a été président de 1993 à 2000.Il avait été hospitalisé à plusieurs reprises ces dernières années.

Ezer Weizmann

Ancien président de l'Etat d'Israël, Ezer Weizmann est né en 1924 à Haïfa. Durant la 2e guerre mondiale, il s'engage dans la Royal Air Force. Il sera l'un des artisans de l'armée de l'air israélienne, dont il devient le chef en 1956 et joue un rôle essentiel dans la guerre des Six-Jours (1967). Retourné à la vie civile, il est élu député à la Knesset, prend part à l'accession de la droite (Parti Likoud) au pouvoir et devient ministre de la Défense. Partisan des négociations de paix avec les pays arabes et les Palestiniens, il est exclu du Likoud, rejoint le Parti travailliste et est élu en 1993 à la tête de l'Etat. En 2000, il démissionne de son poste et est remplacé par Moshe Katsav.

La disparition du Général et chef d'Etat Ezer Weizmann est une grande perte pour l'Etat d'Israel et pour le peuple Juif.

Il était un homme d'honneur et de moral, au service de son peuple, de son pays et de sa patrie

Sa générosité, son integrité et ses réalisations à la fois militaires et politiques font partie du palmarès qu'il avait acquis et nous lui rendons hommage

Il était tel qu'en lui-même, et son itinéraire exemplaire

J'étais son soldat autrefois...même de courte durée, il y a de cela preque une quarantaine d'années

J'ai connu son épouse lors de mes actions et missions humanitaires en Israel et je lui adresse mes condoléances les plus nobles


Israel a perdu un grand homme


Arrik



Arriko

Oui, Israel a perdu un grand homme !

Le symbol de "Tsabar Israelian".

"Ki reout she kazot lo titen et libenou lishcoack..........."

Aliza

Lundi 25 avril 2005, 16 Nisan 5765


L'agence de presse francophone d'Israël

Ezer Weizman (z'l) 1924-2005
2005-04-24 23:12:00

Ezer Weizman (z'l), septième président de l'Etat d'Israël et Général de réserve de l'armée de l'air, s'est éteint à l'âge de 80 ans, ce dimanche 24 avril, vers 19h50, à son domicile de Césarée, entouré de sa famille.

Ezer Weizman, qui a rejoint les rangs de la Royal Air Force en 1942, a été l'un des fondateurs de l'armée de l'air israélienne moderne, et l'un des principaux acteurs de la guerre des six jours. Connu pour son franc-parler, il a été président de 1993 à 2000.

C'est l'ensemble de la classe politique qui a exprimé ce soir son chagrin.

Ezer Weizman sera enterré mardi à 17h, au cimetière de Or Akiva.
Ezer Weizman (z''l) est mort à Césarée, ville balnéaire entre Haïfa et Tel Aviv. Il avait été hospitalisé, à plusieurs reprises, pour une infection pulmonaire.
Né à Haïfa en 1924, il était le neveu de Haïm Weizman, premier président de l'Etat d'Israël.

En 1942, il s'engage dans la RAF (Royal Air Force) pour lutter contre les Nazis. Il sert dans une unité de chasse (Ndlr : l'élite dans l'aviation). Il combat notamment en Inde.

En 1946, démobilisé, il combat au sein de l'Irgoun. En 1948, il lutte comme pilote de chasse pour la Hagana, dans l'Armée israélienne naissante. Il va en Tchécoslovaquie pour récupérer des Messerschmidt (avions allemands) et les amener en Israël.

Il est nommé commandant de l'Armée de l'Air israélienne en 1958. Il joue un rôle déterminant dans la victoire éclair israélienne lors de la Guerre des Six jours (1967). Il quitte l'Armée de l'Air en 1969.

Il entre dans le parti Gahal, futur Likoud. Il entre dans le gouvernement de Levi Eshkol comme ministre des transports.
Il occupe le poste de Ministtre de la Défense en 1979, lors de la négociation du traité de paix avec l'Egypte. Il initie le projet d'avion de chasse Lavi.

En 1980, il démissionne du gouvernement de Menahem Begin, en désaccord avec l'application jugée trop stricte des accords de paix israélo-égyptiens concernant les Palestiniens. Ariel Sharon lui succède.
Il fonde avec Moshe Dayan un parti, puis se lance dans les affaires.

Il revient à la politique en 1984, en devenant député du Yachad, parti qu'il crée. Il occupe divers postes ministériels dans les gouvernements de Shimon Peres et Ytzhak Shamir, puis crée son mouvement à l'intérieur du parti travailliste.

Il a été le septième président de l'Etat d'Israël (1993-2000). Il rend visite à des familles de victimes des attentats terroristes palestiniens. Il invite aussi Yasser Arafat chez lui, à Césarée. A la fin de son mandat, il est touché par un scandale financier qui le contraint à démissionner le 13 juillet 2000.

L'un de ses fils avait été grièvement blessé en opération militaire.

Ezer Weizman a livré ses souvenirs dans '' On Eagle's


Arriko

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WEIZMAN, Ezer

Né en 1924 à Tel-Aviv, Ezer Weizman, neveu de Haïm Weizman, premier président d'Israël, sert dans la RAF durant la Seconde Guerre Mondiale. Dès 1948, il rejoint la Force Aérienne Israélienne. En 1966, il devient chef des Forces de Défense d'Israël jusqu'en 1969 lorsqu'il entame une carrière politique en tant que ministre du Transport.

Chef du Comité Exécutif du Hérout (composante majoritaire du Likoud lors de sa création en 1973) en 1970, il est alors nommé ministre de la Défense par Menahem Begin en 1977. Du fait de ses divergences de vue avec Begin concernant la paix au Proche-Orient, il démissionne de son poste et est exclu du Likoud en 1980.

En 1984, il fonde son propre parti, Yahad ("Ensemble"), et participe au gouvernement Travailliste/Likoud en tant que ministre sans portefeuille. Il travaille alors notamment sur les dossiers du redéployement de l'armée israélienne au Liban et de l'intégration des Arabes israéliens.

Après avoir dissout Yahad, il rejoint, en 1988, les rangs des Travaillistes et devient ministre des Sciences et du Développement jusqu'au moment où les Travaillistes quittent le gouvernement en 1990.

Le 13 mai 1993, il est élu Président d'Israël (dont le rôle est par essence protocolaire). En septembre 1993, il s'est déclaré très favorable à la Déclaration de Principes signée par Israël et l'OLP (voir "processus de paix d'Oslo").

Plutôt connu comme "colombe" jusqu'à son accession à la magistrature suprême, Ezer Weizman a depuis à plusieurs reprises exprimé des points de vues très durs. C'est ainsi par exemple qu'à la suite de la vague d'attentats perpétrés en Israël en 1994 il a suggéré la suspension du processus de paix. N'hésitant pas à faire connaître ses opinions, il est autant connu pour ses qualités d'ombudsman que de rassembleur du peuple israélien ainsi qu'il l'a démontré après l'assassinat de Rabin.

Impliqué dans un scandale de financement illicite de sa campagne électorale, Weizman annonca à la fin mai 2000 qu'il se retirerait de la présidence dans les six semaines. A la surprise général, alors que le nom de Shimon Pérès était généralement cité comme celui de son successeur le plus probable, c'est le candidat de l'opposition, Moshe Katsav, d'origine iranienne, que la Knesset a élu le 31 juillet 2000 pour lui succéder, avec 63 votes contre 57 pour Shimon Perès. Le nouveau président est entré en fonction le 1er août, pour un mandat de sept ans (le mandat présidentiel était précédemment d'une durée de cinq années).

(Novembre 2001)

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Arriko

Discours de Ariel Sharon lors de la cérémonie à la mémoire de l’ancien président Ezer Weizman (z’’l)

Traduction par Véronique Chemla pour Guysen Israël News

Mardi 26 avril 2005 à 22:24


Le Premier ministre Ariel Sharon a déclaré que l’ancien président Ezer Weizman (z’’l) était la quintessence du sabra ’’. Voici une traduction du discours qu’il a prononcé ce 26 avril lors de la cérémonie à la mémoire de son ami.


Ezer, nous t’accompagnons aujourd’hui lors de ton ultime passage, mais nous nous souviendrons toujours de ton héritage.

On a appris à des générations de pilotes et de soldats l’histoire de ta vie, l’histoire de la Terre d’Israël. Nous garderons le souvenir de ta voix exprimant la confiance dans l’avenir d’Israël, et non des voix du désespoir ou de la peine, mais celles d’un espoir inébranlable.

Nous avons fait un long voyage ensemble. Ici, parmi nous se trouvent tes amis. Nous avons marché avec toi dans la bataille, rêvant d’autres jours. Nous avons vu les horreurs et les peurs des guerres, nous avons accompagné nos camarades qui ont succombé lors des combats, nous avons souffert de la douleur dans les hôpitaux, nous avons pris des décisions impliquant la vie et la mort d’autres personnes et les nôtres – tout cela afin de vivre ici en paix et en sécurité.

Ezer, mon ami, tu as toujours cru dans la force et les talents d’Israël et dans le courage de ses citoyens. Tu as été un opposant ferme à toute manifestation de faiblesse. Même lors de périodes d’angoisse et de pleurs, tu étais en colère contre ceux qui manquaient de foi.

Ce n’est pas par hasard si tu as été un leader sur la voie de la paix. Cela devait se passer ainsi, car toi, fils de la génération des fondateurs, tu as vu cette génération, notre Etat naissant. Tu t’es souvenu des émeutes et des massacres de Juifs et du White Paper qui a empêché de sauver de nombreux Juifs d’Europe sous le joug des Nazis et de leurs complices.

Tu as servi comme pilote dans la Royal Air Force (RAF), tu as été un des premiers membres des forces aériennes israéliennes, le commandant de l’Air Force et le chef de la division Opération des IDF (Ndlr : Forces de défense israéliennes). Tu as été témoin des grandes victoires et des défaites horribles lors de la Guerre d’Indépendance, de l’embargo contre Israël, des luttes politiques, des pressions exercées sur Israël et de la persévérance d’Israël. Tu as vu les vagues d’immigration massives, les réalisations technologiques remarquables et bien plus. Seuls, ceux qui ont vu ceci peuvent comprendre les menaces contre Israël ainsi que les grandes espérances.

Et il y avait un autre Ezer, l’Ezer des bêtises, d’une bouteille de boisson, des rires. L’Ezer qui a injecté un esprit spécial aux forces aériennes. ’’ Le mieux, c’est d’entrer dans l’Air Force ’’, cette atmosphère et cette vitalité dans les bases aériennes, la fierté du corps et la confiance en soi qui a cru et s’est renforcée, les idées opérationnelles qui se sont matérialisées et les commandants qui ont émergé et ont grandi.

Et il y avait l’Ezer de la famille : Reuma, Shauli, Michal et leurs proches. Tu ne t’es jamais remis de la mort de ton fils, Shauli, un parachutiste qui a été gravement blessé à la tête lors de la Guerre d’Attrition et qui est mort dans un accident de la route avec son épouse Racheli, quelques années plus tard. C’est une douleur qui n’a jamais diminué.

Et tant d’images. Une image que je ne peux pas oublier. C’était à la veille de la Guerre des Six Jours. J’étais avec ma division dans la région Shivta du Néguez quand un hélicoptère a atterri. Tu en es descendu avec une demande spéciale : David, le fils de ta sœur Yael, un cadet, servait dans ma division et tu as voulu le voir avant qu’il n’aille se battre. Je pouvais voir combien tu étais nerveux.

Tu avais encouragé Yael, qui vivait en Grande-Bretagne depuis de nombreuses années, loin de sa famille, à revenir en Israël avec sa famille. Son fils, David, s’était engagé dans les forces blindées israéliennes. Peu de temps avant que n’éclate cette guerre, tu as voulu lui donner l’arme que ton père, le grand-père de David, t’avait offerte. Soudain, quand je t’ai vu, tu semblais si humain.

Et une autre image : toi et moi nous volions dans un hélicoptère vers la Samarie. Tu as suggéré que nous visitions la ferme de ma mère, à Kfar Malal. J’ai localisé le verger et nous l’avons soudainement repérée, âgée de 80 ans, portant un Stetson et pulvérisant son verger. L’hélicoptère a volé plus bas, nous pouvions presque toucher la cime des arbres et tu étais excité, si excité. Un sentiment pour la terre, pour la plantation, s’est tout d’un coup éveillé en toi…

Et il y avait ces images de la Guerre d’Attrition et des batailles et des époques de désaccord. Nous avons fait un voyage long et mémorable ensemble.

J’adresse une poignée de main amicale et affectueuse à Reuma, à Michal et à toute la famille.

Ezer, nous nous souviendrons toujours de toi.

Ce texte est traduit à partir de la traduction en anglais communiquée par le bureau du Premier ministre.



Arriko

Ezer Weizman,


Les ailes d'Israël

Par Marc Haviv pour Guysen Israël News

Dimanche 1 mai 2005 à 21:27


Au début des fêtes de Pessah, un des derniers grands fondateurs de l'Etat d'Israël nous a quitté.

Ezer Weizman, septième président de l'Etat était également le fondateur de l'armée de l'air israélienne.


Lors de la guerre d'indépendance, il aimait raconter, comment avec 4 avions Spitfire, les pilotes semaient la panique aux forces ennemies en "balançant", à la main, par dessus le cockpit des bombes artisanales.

Par la suite, entre 1958 et1966, il fut le commandant en chef des forces aériennes israéliennes et introduisit l'électronique embarquée dans les avions.

Il aida le Likoud et Begin à prendre le pouvoir en 1977 et fut plusieurs fois ministre.
Il fut un personnage clé des négociations de paix entre l'Egypte et Israël. C'est même lui qui, en dernière minute, réussi à éviter l'échec des négociations de Camp David.

"Il disait ce qu'il pensait et pensait ce qu'il disait".

En 1992, après s'être retiré de la vie politique, il devient le 7ème président de l'Etat d'Israël. Normalement, le rôle de Président en Israël se résume à celui d'un président français de la 4ème république, sans quasiment aucun pouvoir.

Il en fut tout autrement avec ce personnage qui n'hésitait pas à mettre des "bâtons dans les roues" des 3 premiers ministres qui ont dirigés Israël au cours de ses deux mandats.
Shimon Peres, Binyamin Netanyahou et surtout Ehoud Bark, ont eu fort à faire avec un homme qui n'hésitait pas à donner son propre avis sur des dossiers politiques. Il n'hésitait pas non plus à critiquer ouvertement ceux qui menaient le pays avec une vision qui n'était pas la sienne.

Le "droit de réserve" n'était pas du tout son fort, caractère à l'image du citoyen israélien. C'est justement ce trait de caractère qui le rendait tellement populaire et aimé, lui l'enfant de Or Akiva, bourgade proche de Césarée.
Il fit de nombreux voyages officiels et aida au rapprochement économique entre l'Inde et Israël.

Il fut surtout un président pour ses citoyens. Il fut profondément marqué par l'accident entre deux hélicoptères qui causèrent la mort de 73 soldats et depuis, il rendait systématiquement visites aux familles endeuillées par des drames, que ce soit des familles juives, druzes ou arabes.

Il montrait également sa solidarité aux habitants de la région Nord, qui vivait sous le feu des Katiouchas du Hezbollah, en séjournant avec eux, le jour et même la nuit.
Par sa présence charismatique et naturelle, il arrivait à consoler les blessés, les familles des victimes d'attentats, comme aucun autre homme politique ou public.
Il savait user et abuser d'un de ses seuls droit, celui de grâce, en ne suivant pas toujours les recommandations du gouvernement, mettant souvent ce dernier dans l'embarras, tellement peu habitué à voir un Président ne pas ratifier une telle "formalité".

En 2000, deux ans après sa réélection il décida de démissionner afin de prendre une retraite méritée. Ce qui ne l'empêcha pas, bien au contraire, de faire entendre à nouveau sa voix et de créer en public maintes controverses.

Il est extrêmement difficile de résumer en quelques lignes la vie d'un monumental pilier fondateur de l'Etat juif, Etat dont nous fêterons, un peu orphelins, le 57ème anniversaire, le 12 Mai prochain.

Il fut un homme de la trempe et du tempérament des héros d'Israël, tel un Bar Kohva ou un Yehouda Maccabé. Un grand, grand héros d'Israël nous a quitté. Il nous a laissé les plus belles ailes du monde, celles frappées de l'étoile de David, celles qui peuvent apparaître n'importe où dans le monde, de Addis Abeba, à Tunis, L'irak ou Entébée.

Il nous a laissé les ailes qui ont survolées Auschwitz en montrant au monde qu'il ne dort ni ne sommeil, le gardien d'Israël.

De fait, LE gardien d'Israël a délégué à Tsahal et son aviation le soin de protéger son peuple où qu'il soit à travers le monde.

Monsieur le Président, vous étiez un des meilleurs représentant du caractère juif, fier de lui, déterminé et gardant, jusqu'à votre dernier souffle, la tête haute.

Merci Merci et Merci encore.

Les jeunes générations devront se souvenir de vous, chaque fois qu'ils verront un avion de David dans le ciel d'Israël.

C'est avec son propre Spitfire et un survol d'avions F16, que le peuple d'Israël s'est séparé de Ezer Weizman, enterré dans sa petite ville de Or Akiva




Arriko

Micheline Waknine aux côtés d'Ezer Weizman

Elle est la fille du héro marocain sioniste Raphi Waknine décédé en 1962, elle est grande amie d'Arrik


Arriko